Christian Churches of God
[L1A]
Préface
et
Introduction à la Loi de Dieu
(Édition
2.0 20120902-20120916)
Ce texte explique
l’ordre et la méthode de lecture de la Loi de Dieu, ainsi que l'obligation
continue d'identifier le Sabbat et pourquoi elle doit être lue dans les
Années de Sabbat.
Christian Churches of God
Courriel :
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(Copyright
ã
2012 Wade Cox)
(Tr. 2012,
2025, rév. 2025)
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l'adresse de l'éditeur, ainsi que la notice de copyright, doivent être
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Préface et
Introduction à la Loi de Dieu
[L1A]
Préface
La Grande
Restauration sous Esdras et Néhémie s'est tenue, et la Loi a été lue lors de
l'année du Jubilé, de 375/4-374/3 AEC (Avant l'Ère Courante), au Septième
mois de l'Année de Sabbat, et s'est terminée au Septième mois de l'année du
Jubilé (consulter le document
La Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie (No. 250)).
Il est important que nous comprenions tous comment cela a été accompli, car
cela sert de guide pour la Lecture de la Loi. Ils ont commencé la lecture de
la Loi aux Trompettes. Il a été dit au peuple qu'il leur était exigé de lire
la Loi de Dieu, et le peuple a demandé qu'elle soit apportée et qu'elle leur
soit lue. Eux et les prêtres se sont préparés à la fin du Sixième mois et
ont construit une estrade depuis laquelle elle serait lue.
Ils ne sont pas allés n'importe où sinon à Jérusalem, depuis les
campagnes environnantes. Néhémie est venu spécialement pour cela. Le Livre
de la Loi a commencé à être lu à partir des Trompettes et a continué à
partir du Deuxième jour du mois. Le peuple et les prêtres étaient tous
enthousiasmés par cela et ont pleuré lors de la lecture et de l'exposition.
Le texte de Néhémie 8:1-18 décrit exactement comment cela a été accompli.
Notez également qu’il devait y avoir une demi-journée lors des Jours
Saints et de la Fête, et qu’à partir de midi lors des Jours Saints, le
peuple était ensuite invité à partir, à manger les graisses (du troupeau) et
à boire des liqueurs douces (vin) l'après-midi, depuis le Jour des
Trompettes jusqu'au dernier jour de la Fête des Tabernacles. Notez aussi
qu'ils s'étaient préparés avant la Fête des Trompettes où ils ont commencé à
lire la Loi et avaient construit une estrade en bois. Ainsi, l'événement
avait été bien connu et bien préparé à l'avance. Nous disposons désormais de
plus de texte grâce au Nouveau Testament. Nous savons par Néhémie qu'ils
l'ont également lue le deuxième jour du mois, ce qui peut avoir été un jour
de Sabbat après la Nouvelle Lune, car ils ne se seraient pas normalement
assemblés aux jours normaux de travail. Donc, nous pouvons démontrer à
partir de ce texte qu'ils ont continué à étudier et à lire la Loi de Dieu
tout au long du Septième mois jusqu'à midi du 21 Tishri, le dernier jour
avant le Dernier Grand Jour.
Néhémie 8:1-18 Alors
tout le peuple s’assembla comme un seul homme sur la place qui est devant la
porte des eaux. Ils dirent à Esdras, le scribe, d’apporter le livre de la
loi de Moïse, prescrite par l’Éternel à Israël. 2 Et le sacrificateur Esdras
apporta la loi devant l’assemblée, composée d’hommes et de femmes et de tous
ceux qui étaient capables de l’entendre. C’était le premier jour du septième
mois. 3 Esdras lut dans le livre depuis le matin jusqu’au milieu
du jour, sur la place qui est devant la porte des eaux, en présence des
hommes et des femmes et de ceux qui étaient capables de l’entendre. Tout le
peuple fut attentif à la lecture du livre de la loi. 4 Esdras, le
scribe, était placé sur une estrade de bois, dressée à cette occasion.
Auprès de lui, à sa droite, se tenaient Matthithia, Schéma, Anaja, Urie,
Hilkija et Maaséja, et à sa gauche, Pedaja, Mischaël, Malkija, Haschum,
Haschbaddana, Zacharie et Meschullam. 5 Esdras ouvrit le livre à
la vue de tout le peuple, car il était élevé au-dessus de tout le peuple ;
et lorsqu’il l’eut ouvert, tout le peuple se tint en place. 6
Esdras bénit l’Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant
les mains : Amen ! amen ! Et ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant
l’Éternel, le visage contre terre. 7 Josué, Bani, Schérébia,
Jamin, Akkub, Schabbethaï, Hodija, Maaséja, Kelitha, Azaria, Jozabad, Hanan,
Pelaja, et les Lévites, expliquaient la loi au peuple, et chacun restait à
sa place. 8 Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de
Dieu, et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu’ils avaient
lu. 9 Néhémie, le gouverneur, Esdras, le sacrificateur et le
scribe, et les Lévites qui enseignaient le peuple, dirent à tout le peuple :
Ce jour est consacré à l’Éternel, votre Dieu ; ne soyez pas dans la
désolation et dans les larmes ! Car tout le peuple pleurait en entendant les
paroles de la loi. 10 Ils leur dirent : Allez, mangez des viandes
grasses et buvez des liqueurs douces, et envoyez des portions à ceux qui
n’ont rien de préparé, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne vous
affligez pas, car la joie de l’Éternel sera votre force. 11 Les
Lévites calmaient tout le peuple, en disant : Taisez-vous, car ce jour est
saint ; ne vous affligez pas ! 12 Et tout le peuple s’en alla
pour manger et boire, pour envoyer des portions, et pour se livrer à de
grandes réjouissances. Car ils avaient compris les paroles qu’on leur avait
expliquées. 13 Le second jour, les chefs de famille de tout le
peuple, les sacrificateurs et les Lévites, s’assemblèrent auprès d’Esdras,
le scribe, pour entendre l’explication des paroles de la loi. 14
Et ils trouvèrent écrit dans la loi que l’Éternel avait prescrite par Moïse,
que les enfants d’Israël devaient habiter sous des tentes pendant la fête du
septième mois, 15 et proclamer cette publication dans toutes
leurs villes et à Jérusalem: Allez chercher à la montagne des rameaux
d’olivier, des rameaux d’olivier sauvage, des rameaux de myrte, des rameaux
de palmier, et des rameaux d’arbres touffus, pour faire des tentes, comme il
est écrit. 16 Alors le peuple alla chercher des rameaux, et ils
se firent des tentes sur le toit de leurs maisons, dans leurs cours, dans
les parvis de la maison de Dieu, sur la place de la porte des eaux et sur la
place de la porte d’Éphraïm. 17 Toute l’assemblée de ceux qui
étaient revenus de la captivité fit des tentes, et ils habitèrent sous ces
tentes. Depuis le temps de Josué, fils de Nun, jusqu’à ce jour, les enfants
d’Israël n’avaient rien fait de pareil. Et il y eut de très grandes
réjouissances. 18 On lut dans le livre de la loi de Dieu chaque
jour, depuis le premier jour jusqu’au dernier. On célébra la fête pendant
sept jours, et il y eut une assemblée solennelle le huitième jour, comme
cela est ordonné. (LSG)
Donc, cette
lecture de la Loi doit être étalée à partir de la Fête des Trompettes
jusqu'au 21 Tishri, et se terminer avant le Dernier Grand Jour. Passez du
bon temps, étudiez, mangez le gras et buvez des liqueurs douces.
Introduction
Cet ouvrage est dédié à
l'exposition correcte et complète de la Loi de Dieu. Il est publié lors de
la 35ème Année de Sabbat du 120ème Jubilé, ou 2012/13
de l'ère actuelle, en utilisant la séquence dérivée de la Bible et des
détails historiques publiés dans le document de Cox W. E.,
Les Grandes Lignes de la Chronologie de l'Âge (No. 272). Il nous est commandé de lire la Loi dans chaque septième année ou Année
de Sabbat, de sorte que les instructions données par Dieu à l'humanité ne
soient pas perdues, mais préservées dans les esprits et les actions des
personnes qui sont mises à part comme élus de Dieu à cet effet.
La fiction commune cru par le Christianisme
moderne Antinomien est que Dieu a aboli la Loi qu'Il a donnée à Moïse par
Son médiateur au Sinaï. De là, les églises Chrétiennes cherchent à éliminer
les dispositions de la Loi Biblique et cherchent à introduire ou à justifier
les coutumes et traditions qui sont non seulement non bibliques, mais aussi
issues des cultes d'adoration des divinités étrangères, traditions qui sont
contraires à l'ordre formel de Dieu tel que donné à Moïse.
Cette fiction antinomienne est avancée en
dépit du fait que Christ a dit que, tant que le Ciel et la Terre ne
disparaîtront pas, pas un seul iota ou trait de lettre – en fait, virgule ou
point – ne disparaîtrait de la Loi (Matthieu 5:18). Durant les deux premiers
siècles de l'Église, il était compris que la Loi avait été donnée à Moïse
par Jésus Christ en tant que l'Ange de la Présence au Sinaï. Justin Martyr
de l'Église de Rome a enregistré ce fait dans ses écrits circa. 154 EC (Ère
Courante) (consulter les documents Cox W. E.,
La Théologie de la Divinité des
Premiers Temps (No. 127),
La Déformation par les
Binitaires et les Trinitaires de la Théologie de la Divinité des Premiers
Temps (No. 127b), et
Les Doctrines Originales de la Foi Chrétienne (No. 088)).
Le calendrier du Christianisme Trinitaire
témoigne également contre lui. Le culte du dimanche et l'observance de Noël
et de Easter/Pâques (consulter le document de Cox W. E.,
Les Origines de Noël et
de Easter/Pâques (No. 235)) dans les Annexes)
et d'autres coutumes païennes sont non seulement contraires à la Loi et au
Témoignage, mais aussi, dans le cas de Noël, sont directement condamnées
(cf. Jér. 10:2-8). Les fêtes des dieux étrangers sont souvent masquées par
des noms de prétendus saints. Toute cette déformation des Lois de Dieu
témoigne d’une désobéissance envers la Loi Biblique en général, et est
justifiée par l'affirmation que Christ est venu pour changer la Loi et
éliminer les directives soi-disant “oppressives” données à Moïse.
Le même mythe concernant la perte de la Loi,
accompagné d’un calendrier dénaturé, est présent dans l'Islam provenant des
faux enseignements du Hadith et de ses érudits. De façon similaire, le
Judaïsme utilise le Talmud pour renverser la Bible et rendre la Loi absurde.
La Loi n’était pas une chose nouvelle donnée à Moïse. Les textes rapportent
que, bien avant Moïse, Abraham a reçu une relation d'alliance et une
promesse de Dieu qu'il deviendrait le père d'une multitude de nations en
raison de son obéissance aux Lois de Dieu.
Nous savons qu’Abraham a observé les Lois de
Dieu, et il est communément admis parmi les trois grandes religions
monothéistes du Judaïsme, du Christianisme et de l'Islam que la Loi a été
donnée à Noé, Abraham, Isaac, Jacob et à Moïse, Aaron et les prophètes, à
Christ et l'Église, et enfin à Mouhammad et aux Musulmans dans l'Islam. Tous
sont sur un terrain commun en affirmant que leurs écrits sacrés enseignent
les mêmes doctrines et lois que celles trouvées dans la Torah, mais
cependant le Judaïsme nie la réalité du message des deux révélations
ultérieures, car elles remettent en cause la véracité de leurs traditions
Talmudiques.
De la même manière, le Christianisme
Trinitaire et Dithéiste ou Binitaire rejette le Coran parce qu’il s’attaque
aux erreurs mêmes du Trinitarisme introduites à partir du quatrième jusqu'au
sixième siècle.
L'Islam n’a pas à nier toute révélation
ultérieure : il nie tout simplement le compte rendu historique biblique. Il
prétend que le vrai récit historique a été perdu et que les Musulmans sont
ainsi dispensés d'observer la Loi de Dieu telle que révélée dans la Bible.
Cependant, l'archéologie et les comptes rendus
des documents écrits historiques montrent de manière définitive que la Bible
reste toujours la même collection correcte des écrits. Malgré quelques
falsifications par le Judaïsme, le compte rendu est intact, et toute
modification apportée a été notée et enregistrée pour la postérité.
Les écrits de Paul ont été utilisés pour
tenter de dénigrer la Loi ou justifier les changements apportés par
l'introduction des cultes du Mystère et du Soleil dans le Christianisme.
De la même façon, le texte d’Actes 15 a été
utilisé – et frauduleusement altéré lors de la Réforme – pour justifier
cette vision antinomienne, ou l'élimination de la Loi. Comme la plupart
d'entre nous le savent, le texte dans Actes 15 traite du débat dans l'Église
(entre Pierre et les autres disciples et anciens) concernant la
circoncision, ainsi que les rituels de purification que les Pharisiens
avaient introduits. Il a été rendu évident à partir de cette conférence que
les Gentils (les nations) qui entrent dans l'Église avaient de problèmes sérieux
concernant la circoncision des hommes adultes et, puisque plusieurs étaient
esclaves, cela a été exacerbé. On n'a pas permis à une personne d'interférer
avec, et de là à circoncire, l'esclave d'un autre homme en toute impunité.
Le texte dans Actes 15 expose les problèmes et la résolution de la question.
La position doctrinale correcte, telle que
mise en œuvre dans l'Église, est visible dans l'ouvrage
La Purification et la
Circoncision (No. 251). L'explication suivante, tirée d’Actes 15:1-3 est central à cet
argument : “Le problème se pose parce que certaines des personnes de Judée
(peut-être certains des prêtres mentionnés en Actes 6:7) sont descendues
vers les églises d'Asie Mineure et firent des remontrances au peuple,
exigeant qu'ils soient circoncis sinon ils ne pouvaient pas être sauvés.
Paul et Barnabas ont débattu avec eux, puis Paul et Barnabas, accompagnés
d’un groupe, sont allés à Jérusalem pour exposer et débattre de cette
question avec les Apôtres et les Anciens. Ils ont voyagé le long de la route
côtière jusqu'à Césarée, passant via Phénicie et la Samarie, et ont proclamé
l'extension du salut aux païens, et la foule se réjouissait.”
Il y avait des membres des sectes des
Pharisiens qui s’étaient convertis, et ceux-ci se sont levés à Jérusalem
pour exiger que les Gentils soient circoncis et observent la Loi de Moïse.
L'Église a examiné cette question, alors Pierre s’est levé et a dit :
"Hommes frères, vous savez
que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi nous, que les Gentils par ma
bouche écouteraient la parole de l'évangile et qu'ils crussent. Et Dieu, qui
connaît les cœurs, leur a rendu témoignage et leur a donné l'Esprit Saint
comme Il l'a fait pour nous, et n'a fait aucune différence entre nous et
eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi. Par conséquent, pourquoi
tentez-vous Dieu, en mettant un joug sur le cou des disciples que ni nos
pères ni nous n'avons pu porter. Mais nous croyons que par la grâce du
Seigneur Jésus-Christ nous serons sauvés de même qu'eux". (Actes 15:7-11)
Les frères écoutaient en silence tandis que
Barnabas et Paul ont donné un compte rendu des miracles que Dieu avait
accomplis parmi les nations par leur intermédiaire.
Jacques (Yakob, le frère du Seigneur et évêque
de Jérusalem ; cf. Actes 12:17 et note en bas de page dans la
Companion Bible ; aussi Gal. 1:19)
alors se leva et dit : “Hommes frères, écoutez-moi”. Il a utilisé le vrai
nom de Pierre quand il a dit : “Siméon (i.e. Simon) a raconté comment Dieu a
premièrement visité les Gentils pour avoir un peuple pour Son nom, et avec
cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit : après
cela, je reviendrai encore et construirai de nouveau le Tabernacle de David
(i.e. la Tente de David, comme condition modeste) qui est tombé et je
réparerai les ruines (les choses
renversées, cf. Rom. 11:3) de celui-ci, et je vais le mettre en place,
afin que le résidu (kataloipos ou
reste fidèle) des hommes cherche le Seigneur, et tous les Gentils
sur lesquels mon nom est invoqué”
(en prenant la deuxième place
; cf. Zacharie 8:23 ; voir aussi Deut. 28:10 ; Jér. 14:9 ; Jacques 2:7).
Jacques a fait plusieurs choses ici. Tout
d'abord, il a montré qu'il était le doyen des Apôtres, ou président de la
conférence, et que Pierre n'était pas
le doyen des Apôtres. Paul a également indiqué qu'il faisait partie et était
soumis à la direction du Conseil des Apôtres et des anciens de l'Église,
sous la présidence de Jacques, un fait que Pierre a également reconnu.
Deuxièmement, Jacques a prédit que le Temple serait détruit, car cette
conférence a eu lieu à Jérusalem quand le Temple était encore debout.
La Foi et le salut devaient donc être étendus
aux Gentils, qui composeraient également le Tabernacle de David. Cet édifice
a précédé le Temple de Salomon et s'étendait évidemment au-delà de la
structure physique. Jacques a montré ici que la prophétie s'est étendue à
toutes les nations, et que les personnes à qui le salut de Dieu est appliqué
seraient le résidu fidèle. Cela signifie qu'il doit y avoir un reste de
l'humanité fidèle à travers la tribulation à venir. Mais fidèle à quoi,
pourrait-on se demander ?
Jacques a alors continué avec ce qui a été par
la suite transformé en la plus déconcertante des déclarations.
"Comme Dieu connaît toutes
Ses œuvres depuis le début de l'âge [aeon]. Par conséquent, ma parole est
[Je juge ou décide] : Que nous ne troublions pas ceux parmi les Gentils qui
se convertissent à Dieu, mais que nous leur écrivions qu'ils s'abstiennent
des souillures des idoles, de l'impudicité et des animaux étouffés et du
sang. Car Moïse a depuis des temps anciens dans chaque ville des gens qui le
prêchent, étant lu dans les synagogues chaque Sabbat". (Actes 15:18-21)
Suite à cela, les Apôtres, les Anciens et
toute l'Église ont envoyé Jude Barsabbas et Silas, hommes principaux de
l'Église, avec Paul et Barnabas, portant des lettres écrites par eux aux
églises d'Antioche, de la Syrie et de Cilicie. Ils ont dit :
"Puisque nous avons entendu
dire que certains hommes qui sont sortis de chez nous vous troublent avec
des paroles inquiétantes, à qui nous n'avions donné aucun ordre de ce genre.
Il nous a semblé bon à nous qui nous sommes assemblés d'un commun accord
d'envoyer des représentants choisis à vous avec nos bien-aimés Barnabas et
Paul, hommes qui ont exposé leur vie pour notre Seigneur Jésus-Christ. Nous
avons donc envoyé Jude et Silas, qui vous diront la même chose de leur
bouche". (Actes 15:22-27)
Ce texte contient une contrefaçon dans la KJV
provenant du Textus Receptus, dans lequel les mots : “disant que vous
devez être circoncis et observer la loi” ont été ajoutés avant “à qui nous
n'avions pas donné un tel ordre”. Ce texte n'est pas présent dans les
documents anciens, mais a été inséré dans le Receptus durant la
Réforme, par conséquent, il n'a donc aucun fondement factuel. Cependant, ce
texte est utilisé pour justifier l'argument de grâce-loi, affirmant que la
Loi est abolie et que les seules restrictions pour les Gentils – et donc
aussi pour l'Église dans son ensemble, compte tenu de l'impossibilité
d'identifier les nations d'Israël – sont celles qui figurent dans ce texte
(consulter le document
La Relation entre le
Salut par la Grâce et la Loi (No. 082)).
Le texte se poursuit ensuite dans Actes
15:28-29 :
"Car il a paru bon à
l'Esprit Saint et à nous de ne vous imposer d’aucun fardeau que ces choses
nécessaires : Que vous vous absteniez des viandes sacrifiées aux idoles, du
sang, des animaux étouffés et de la fornication. Si vous évitez ceux-ci vous
faites bien."
Ils retournèrent à Antioche et y délivrèrent
d’abord le message. Jude et Silas, étant prophètes, exhortèrent les frères
et sont restés à Antioche pendant un certain temps, affermissant les frères.
Maintenant, si ces deux versets dans Actes 15
étaient un résumé complet des exigences de la Foi, alors nous serions
vraiment sans gouvernail. Pourquoi aurions-nous besoin d'une Bible et de
toutes les épîtres ultérieures de l'Église pour traiter des questions
relatives à l'observance des Sabbats, des Nouvelles Lunes et des Fêtes s'ils
ont été écartés ou abandonnés pour les Églises de Dieu des Gentils ? Si l'on
prend ces versets dans leur intention supposée de restreindre la Loi du
Pentateuque donnée à Moïse, alors cette brève liste de catégories élimine
efficacement les Dix Commandements. En effet, c'est précisément ce que les
faux Chrétiens prétendent.
L’ensemble du traité de Jean sur l'amour et la
transgression de la Loi de vient alors dénué de sens. De même, l'épître de
Jacques est dénuée de sens et contradictoire avec cette décision qu'il a
lui-même rendue. Toute la série de traités de Paul est rendue absurde, tout
comme ceux de Pierre. L'épître aux Hébreux est également sans conséquence, à
moins d’admettre que les Églises des Hébreux sont soumises à une Loi et une
séquence entièrement différentes de celles des Gentils. Les Évangiles, les
paroles et les actions de Christ sont placés en totale opposition avec ce
qui est dit ici, et les enseignements de Christ sont réduits à néant avec
cette vision, et Dieu est ainsi rendu capricieux et blasphémé.
Si cette interprétation selon laquelle la Loi
se réduit à ces catégories est correcte, alors nous sommes en mesure de :
Nous pouvons prendre autant de femmes ou de
concubines que nous le souhaitons, il n'y a pas de relations interdites, et
l'inceste est permis. Nous pouvons faire ce que même les païens
considéreraient comme scandaleux. Nos sociétés peuvent faire ce qu'elles
font maintenant et introduire une moralité relative.
La condamnation même par Paul dans
1Corinthiens 5:5, où un homme vivait avec la femme de son père, serait
dénuée de sens, car la relation serait un mariage valide après coup.
L'interprétation d’Actes 15 dans cette optique rendrait le Christianisme une
risée parmi les nations, et aurait signifié sa fin en quelques mois après
l'introduction d'une telle vision. Aucune personne raisonnable ne se serait
jamais intéressée au Christianisme, il aurait été considéré comme un culte
amoral, et chaque État aurait eu l'obligation de le restreindre.
Le point de vue de la Loi ci-dessus est celui
que les antinomiens voudraient nous faire adopter, mais c'est un faux
enseignement et aucune église de la Réforme n'a jamais adopté une telle
interprétation. Les opinions des églises Protestantes sont toute couvertes
dans le document
La Distinction dans la Loi (No. 096). La distinction est entre la loi sacrificielle et les Lois de Dieu,
exprimées à travers les commandements.
La question ici concernait la manière de
traiter avec la nourriture et la législation introduite par les Pharisiens
quant aux manipulations et aux purifications, que les Gentils ne pouvaient
jamais observer en raison de leur environnement. Les esclaves étaient tenus
en mariage et étaient sous un joug étranger dans de nombreux cas, le
concubinage était également endémique. C'est ce qui est signifié ici dans
Actes 15:28-29, dans une société très différente de la nôtre.
Jacques nous dit de mettre en pratique la
parole et non seulement de l'écouter, appelant la Loi “la loi parfaite de
liberté” (Jacques 1:25).
"Si vous accomplissez la loi
royale, selon l'Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous
faites bien. Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un
péché, et êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. Car quiconque
observe toute la loi mais pèche contre un seul s'est rendu coupable de tous.
Car celui qui a dit : 'Ne commets pas d'adultère' a dit aussi : 'Tu ne
tueras point.' Si tu ne commets pas d'adultère, mais que tu tues, tu es
devenu un transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être jugés
sous la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui
qui n'a pas fait miséricorde ; cependant la miséricorde triomphe du
jugement. À quoi sert-il, mes frères, si un homme dit qu'il a la foi, mais
n'a pas les œuvres ? Sa foi peut-elle le sauver ? (Jacques 2:8-14)
Ici, Jacques dit que la Loi de Dieu doit être
tempérée par la miséricorde dans le jugement. Pourquoi aurions-nous besoin
de miséricorde si la Loi a été abolie ? Nous ne pouvons pas être punis en
l'absence de loi.
Jacques dit par conséquent quelque chose de
tout à fait différent dans Actes 15 de ce qui est présenté par les
antinomiens ou Gnostiques d'aujourd'hui qui se disent Chrétiens. Jacques
n’abolit pas la Loi de Dieu dans ce jugement lors de la conférence de
Jérusalem, il n'en avait pas l’autorité et, en effet, il aurait été
disqualifié de la Foi s'il l'avait fait. Cet homme, Jacques, était le fils
de Joseph et Mariam, les parents de Christ, et était donc son frère. Jacques
a compris ce que Christ voulait dire, ce qui explique pourquoi ce texte est
mal utilisé et falsifié. Le mensonge des Trinitaires quant à la primauté de
Pierre est également exposé dans ce texte. Jacques a reconnu que Paul
lui-même a observé la Loi de Dieu et lui donna la direction pour réfuter ces
antinomiens, ainsi que les Juifs, prétendant qu’il n'observait pas la Loi de
Dieu, comme nous le voyons dans Actes 22:22-24.
Si une personne dans l'Église de Dieu nous dit
que la Loi de Dieu est abolie, nous savons ainsi qu'elle n'est pas des
nôtres, car “S'ils ne parlent pas selon la loi et le témoignage, il n'y a
aucune lumière en eux” (Ésaïe 8:20).
Les dispositions postérieures pour la
libération des esclaves sous des maîtres Chrétiens ont été prises
conformément à la Loi du Pentateuque, comme cela s'était passé et avait
également été abrogé. Cela a été enregistré par le prophète Jérémie dans le
texte de Jérémie 34:8-17.
Pierre dit que Christ a porté nos péchés en
son corps sur le bois (1Pierre 2:24). Jean nous dit que le péché est la
transgression de la Loi (1Jean 3:4). “Quiconque est né de Dieu ne commet
pas le péché, car la nature de Dieu demeure en lui, et il ne peut pécher
parce qu'il est né de Dieu. En cela, il peut être vu qui sont les enfants de
Dieu, et qui sont les enfants du diable : quiconque ne fait pas le bien
n'est pas de Dieu, ni celui qui n'aime pas son frère” (1Jean 3:9-10).
Ainsi, comment peut-on être coupable de transgression de la Loi de Dieu et
ensuite se faire dire que nous sommes libérés de la Loi, qui nous a obligés
à être baptisés dans le corps du Christ ? Puis on nous dit qu'elle n'a pas
besoin d'être observée de toute façon. Comment la pénalité ne peut être
autre qu'un caprice, si tel était le cas ? Il n'y a aucune validité logique
dans cette pensée.
Les élus sont ceux qui observent les
Commandements de Dieu et gardent le Témoignage ou la Foi de Jésus-Christ
(Apoc. 12:17; 14:12).
Il est écrit :
“Tu aimeras le Seigneur ton
Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit [ou
compréhension]. C'est le plus grand et le premier commandement. Et un second
qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux
commandements dépendent toute la loi et les prophètes” (Matthieu 22:37-40).
La Loi et les Prophètes étaient des
pédagogues pour nous amener à Dieu
par Christ. Nous ne sommes pas coupés de la Loi, mais plutôt placés dans une
position de vivre en elle, en tant que la loi parfaite de liberté, et aller
au-delà dans la grâce et la miséricorde. Nous sommes libérés des sacrifices
d'animaux à travers le sacrifice du Christ, car tout le corps de la loi
sacrificielle a été accompli dans Christ ; cependant, la Loi de Dieu n'a
pas été abolie.
Il devrait devenir évident que le soi-disant
Nouveau Testament – le témoignage de la foi de Jésus-Christ tel que révélé
par Dieu à Christ, aux Apôtres et à l'Église – est déformé pour justifier un
système d'adoration perverti et contraire, à savoir le faux Christianisme,
condamné à la fois par le Judaïsme et l'Islam. En effet, les trois systèmes
ont dénaturé les enseignements dans leurs écrits et perverti la Bible et le
Coran.
Les enseignements du Coran sur la Loi sont
contenus dans le document
Le Coran sur la Bible, la Loi et l'Alliance (No. 083). Il est évident d'après le Coran que la Loi doit être observée et les
adhérents baptisés, cependant l'Islam Hadithique ne fait ni l’un ni l’autre.
Cet ouvrage est réalisé en accomplissement des
obligations imposées à l'Église par la Loi et le Témoignage pour les années
de Sabbat en 2012/13. Il sera publié, lu et distribué dans toutes les
nations tel qu’exigé par Dieu dans la Loi donnée par le Christ préincarné à
Moïse au Sinaï et renforcée par Christ, les Apôtres et les anciens
ultérieurs dans leur établissement des Églises de Dieu au cours des siècles.
Nul ne peut être membre de
la vraie Foi et ignorer les commandements que Dieu a données à ceux qui
prétendent être Ses serviteurs.
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