Christian Churches of God
[035]
Pourquoi Abraham a-t-il été appelé “l’Ami de
Dieu” ?
(Edition 2.1
19940611-20000620)
Ce document examine brièvement la relation remarquable qu'Abraham
entretenait avec Dieu.
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1994 (Ed. 1997), 2000 Christian Churches of God)
(Tr. 2009,
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Pourquoi Abraham a-t-il été appelé
“l’Ami de Dieu” ? [035]
Introduction
Il est
intéressant de noter ce que Jacques a dit à propos d'Abraham, le père des
croyants :
Jacques 2:23 Ainsi
s’accomplit ce que dit l’Ecriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut
imputé à justice ; et il fut appelé ami de Dieu. (LSG)
Remarquons
comment Jacques souligne le fait qu’Abraham a été appelé ami de Dieu.
Le terme "ami" est plutôt intime et évoque une proximité, une confiance et
un partage.
Ce qui est
remarquable, c’est qu'Abraham a été qualifié d'ami de Dieu. C’est le
Dieu grand, tout-puissant, omniprésent, omniscient qui est Celui qui a fait
cette déclaration. Ce n'était pas l’évaluation qu’Abraham faisait de sa
relation avec Dieu, ni comment il pensait au sujet de Dieu. C'était une
déclaration que Dieu a faite concernant Abraham.
Jacques
citait d'Ésaïe 41.
Ésaïe 41:8 Mais
toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j’ai choisi, Race d’Abraham que j’ai
aimé ! (LSG)
Ésaïe 41:8 Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob,
que j'ai choisi, descendant d'Abraham, mon ami ; (RSV)
[Note : Le terme hébreu original traduit par "aimé"
est souvent compris comme "mon ami" dans ce contexte.]
Les
enfants d'Israël étaient les serviteurs de Dieu et étaient les descendants
d'Abraham, qui était l'ami de Dieu. Considérez un instant à quel point ces
paroles sont remarquables et quelle relation remarquable ils décrivent !
Considérez qu’un être limité, physique, mortel, serait estimé par le Dieu
tout-puissant, immortel, omniscient, suprême comme Son ami très cher.
Considérez aussi qu'un homme imparfait, fait à partir de la poussière de la
terre, ait été considéré par Dieu le Créateur parfait, composé d'esprit
éternel, comme quelqu’un avec qui Il pouvait avoir une amitié chaleureuse,
durable et spéciale.
Pourtant,
les termes mon ami reflètent exactement la considération que Dieu
avait pour Abraham. Sa relation avec Dieu était une amitié vraie et
profonde.
Cela
soulève des questions intrigantes :
·
Comment une telle relation était-elle possible ?
·
Qu'est-ce qui constitue ce type d'amitié ?
·
Enfin, pouvons-nous jouir du même type de relation avec Dieu, et si oui,
comment ?
Une partie
de la réponse à cette dernière question est "oui". Dieu ne fait pas
d’acception de personnes. Nous pouvons aussi connaître ce même genre
d'amitié avec Dieu dont Abraham jouissait. Mais pour cela, nous devons
d’abord examiner ce qui fait le fondement des amitiés afin de comprendre
comment nous pouvons, comme Abraham, être appelés les amis de Dieu.
Nous avons
tous rencontré de très nombreuses personnes au cours de notre vie jusqu’à
présent et, sans doute, nous en rencontrerons beaucoup d’autres à l’avenir.
Cependant, en comparaison, seule une minorité relative est devenue, ou
deviendra, nos amis proches. Pourquoi ?
L’une des
raisons les plus évidentes, et le premier point, est celui d’être en
accord.
Réfléchissez-y un instant. Nos meilleurs amis sont ceux qui sont
d’accord avec nous sur le plus grand nombre de questions vraiment
importantes. Les amis pensent de la même manière. Nous pouvons être
en bons termes avec d'autres – c'est-à-dire avoir des conversations
agréables et chaleureuses (sympathiques) avec eux, apprécier les voir de
temps en temps – mais nos amis les plus proches sont ceux qui pensent comme
nous. Les esprits qui s’affrontent, les opinions et les préférences
divergentes ne font pas vraiment de relations étroites. Selon le vieil
adage, qui se ressemble s’assemble. Il en était ainsi dans le cas
d'Abraham et de son amitié avec Dieu. Il était en parfait accord avec
Dieu.
Remarquez ce que Dieu a dit à propos d’Abraham dans Genèse 26. Ici, Dieu
parle à Isaac et confirme de nouveau les promesses qu'Il a faites à Abraham,
maintenant passées à Isaac.
Genèse 26:3-5 Séjourne
dans ce pays–ci : je serai avec toi, et je te bénirai, car je donnerai
toutes ces contrées à toi et à ta postérité, et je tiendrai le serment que
j’ai fait à Abraham, ton père. 4 Je multiplierai ta postérité
comme les étoiles du ciel ; je donnerai à ta postérité toutes ces contrées ;
et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, 5
parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes
commandements, mes statuts et mes lois. (LSG)
Pourquoi Dieu a-t-il fait ces promesses inconditionnellement à Abraham,
et les a transmis maintenant au fils d'Abraham, Isaac ? Parce qu'Abraham
a obéi à Dieu et a observé Ses commandements (v. 5). Abraham était en
parfait accord avec Dieu. Il a obéi à Dieu avec précision et dans les
moindres détails, même quand il ne connaissait pas l’issue.
Le prophète Amos a posé la question rhétorique :
Amos 3:3
Deux hommes marchent–ils ensemble, Sans en être convenus ? (LSG)
Le sens du texte Hébreux ici est intéressant. Le mot convenus
provient de l’Hébreux ya `ad (SHD 3259) qui signifie fixer,
nommer, assembler, se rencontrer, établir, fiancer ; se rencontrer, se
rencontrer par rendez-vous, etc. Le sens n'est pas simplement que deux
individus marchent dans une même direction parce qu'ils l’ont consenti, mais
plutôt que les deux personnes sont en accord et conviennent de se rencontrer
et de là, entreprenne un voyage vers une destination ensemble. C’est comme
dire à quelqu’un : je te retrouve au Bureau de Poste et nous irons au
restaurant à partir de là. La version RSV transmet ce sens :
Amos 3:3 Deux hommes
marchent–ils ensemble, sans s’être donné rendez-vous ? (Traduction libre)
Le contexte du passage est donné dans les versets précédents.
Amos 3:1-2 Écoutez cette
parole que l’Éternel prononce contre vous, enfants d’Israël, Contre toute la
famille que j’ai fait monter du pays d’Égypte ! 2 Je vous ai
choisis, vous seuls parmi toutes les familles de la terre ; C’est pourquoi
je vous châtierai pour toutes vos iniquités. (RSV)
Dieu a fait sortir Israël d'Égypte et les a conduits au Mont Sinaï où Il
a conclu une alliance avec eux. Dans l’alliance, Il a promis de les protéger
et de les bénir. Ils ont promis en retour de Lui obéir et d’observer Ses
lois. Il y avait ce rapprochement, soit une alliance conclue entre Israël et
Dieu concernant leurs projet de s’engager ensemble et se mettre en route sur
le chemin vers une nouvelle vie dans la Terre Promise. Cependant, Israël a
manqué à sa part de l’accord et a dévié de la route. Ils dirent à plusieurs
reprises : nous serons partie prenante de ceci, nous sommes d'accord avec
cela, mais leur parole n'a pas été ferme. Donc, Israël et Dieu n'ont pas
été capables de marcher ensemble pour très longtemps.
En cela, Israël a échoué de suivre l'exemple de leur ancêtre Abraham qui
:
·
est
sorti de sa patrie vers un lieu que Dieu lui indiquerait ;
·
a
découvert la voie où Dieu marchait et est entré en accord avec elle ;
·
a
marché dans les sentiers de la loi de Dieu, et n'a pas suivi les voies de ce
monde.
Abraham était en accord précis et continuel avec Dieu – et cela a été
l’un des facteurs contribuant à son amitié avec Dieu.
L’analogie pour nous en tant que Chrétiens, est que nous concluons un
accord avec Dieu lors du baptême. Nous disons : Oui ! Nous irons où Tu
voudras que nous allions. Nous ferons ce que Tu voudras que nous fassions.
Au baptême, nous nous engageons avec Lui de L'aimer et de Lui obéir. En
retour, Il promet le pardon, le don de Son esprit, et la vie éternelle dans
Son Royaume. Si nous persévérons et restons fidèles à nos alliances avec
Dieu et veillons à soumettre notre volonté et nos désirs à Sa volonté – si
nous Le laissons établir la cadence et déterminer l'itinéraire
que nous prendrons, alors nous serons en accord avec Lui, ce qui est l’un
des facteurs nécessaires pour qu’Il nous appele Ses amis.
Fidélité et fiabilité
Un deuxième facteur vital contribuant à une amitié attachante est celui
de la loyauté et de la fiabilité. Si vous réfléchissez aux personnes
que vous considérez comme vos amis les plus proches, ce sont celles qui vous
sont restées loyalement fidèles à travers les hauts et les bas (dans les
bons et les mauvais moments). Ce sont celles sur qui vous pouvez compter
quand
la situation devient difficile.
Nous avons tous entendu et peut-être utilisé l'expression
ami des beaux jours. Nous l'utilisons pour ces personnes qui sont heureuses d'être nos amis
quand tout est va bien et se déroule sans heurts. Mais, aussitôt que des
problèmes ou des troubles surviennent, elles se font rares. Les amis des
beaux jours se comportent ainsi parce qu'ils cherchent ce qu’ils peuvent
tirer d'une relation – plutôt que ce qu'ils peuvent y donner et y investir.
Cependant, les vrais amis sont loyaux et fidèles les uns envers les
autres quand tout va bien et quand ça devient difficile :
Le soir de sa mort, Jésus Christ a décrit la nécessité de la loyauté, de
la fiabilité et de sacrifice comme une composante de notre amitié avec lui.
S’adressant à ses disciples, Jésus a dit :
Jean 15:13 Il n’y a pas
de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. (LSG)
Il a été fidèle à cette déclaration. Christ nous a montré le geste
ultime de l'amitié en donnant sa vie pour nous en sacrifice pour nos péchés.
Il a mis en pratique ce qu'il prêchait. Il est allé jusqu’au bout pour nous.
Le sacrifice de Christ pour nous, comme son geste de véritable amitié
envers nous, devrait susciter de notre part fidélité et fiabilité.
Jean 15:14 Vous êtes mes
amis, si vous faites ce que je vous commande. (LSG)
Christ expliquait que tout comme il était prêt à aller jusqu’au bout
pour nous, nous devons aller jusqu’au bout pour lui en démontrant notre
loyauté et fiabilité envers lui.
Bien sûr, la loyauté et la fiabilité ne se manifestent pleinement que
lorsque nous sommes testés et tentés d’aller à l’encontre de ces principes.
Par exemple, si votre employeur ou patron vous dit que ne pas travailler le
jour du Sabbat entraînera des mesures sévères contre vous, peut-être même la
perte de votre emploi – et que vous avez une famille à charge et/ou des
factures à payer – alors le commandement
de se souvenir du jour du
Sabbat pour le sanctifier peut devenir un test sévère de loyauté envers Dieu et Christ.
Mais, si nous sommes de vrais amis de Dieu et de Son Fils, nous
serons loyaux envers Ses commandements, quelles qu’en soient les
conséquences. Dieu verra par nos actions qu'Il peut compter sur nous pour
tenir nos engagements. Il ne laissera pas une telle loyauté sans
récompense. Nous serons récompensés en temps voulu, soit dans cette vie,
soit dans l'âge à venir.
Abraham était un vrai ami de Dieu de cette manière – et le test que Dieu
lui a donné, de sacrifier Isaac, a démontré tant sa loyauté envers les
commandements de Dieu et sa fiabilité. Quand Abraham a reçu l’instruction de
tuer Isaac, sans doute une tourmente est apparue dans son esprit. Le
sacrifice humain était une pratique courante dans les fausses religions de
l’époque. Ainsi, peut-être, à un certain niveau, la demande de tuer Isaac ne
semblait pas totalement déraisonnable à Abraham. Il n'y a aucun récit
d’Abraham remettant en question Dieu à ce sujet. Par ailleurs, Abraham
aimait chèrement Isaac. Il était l'enfant de la promesse. C'était par ce
fils que Dieu allait accomplir les promesses qu'il avait faites précédemment
à Abraham (Genèse 17). De plus, Abraham aurait aussi pu raisonner que tuer
un autre être humain était un meurtre et donc un péché.
Quoi qu’il en soit, Abraham a fait ce que Dieu a commandé et a fait les
préparatifs pour immoler Isaac. Il a démontré sa fidélité envers Son
Créateur. Il a démontré qu'il
était
digne de confiance pour exécuter la volonté de
Dieu, peu importe la difficulté de la tâche. De là, Dieu a considéré Abraham
comme Son ami.
La capacité à pouvoir se
confier
Un dernier aspect de ce qui constitue une véritable amitié que nous
considérerons est la capacité des vrais amis à se confier l'un à l'autre.
Ce point s’appuie sur les deux points précédents. Nos amis les plus
proches sont ceux en qui nous pouvons nous confier librement. Ce sont ceux à
qui nous pouvons communiquer nos sentiments et convictions les plus
profonds, en sachant que nous avons un auditeur bienveillant et que nous ne
serons pas trahis.
Avec de vrais amis, nous pouvons discuter de ce qui nous préoccupe
l’esprit, nous pouvons partager nos joies, nos observations, nos projets, et
même nos chagrins et nos regrets. Quand il y a une amitié profonde et
intense, rien n’a besoin d’être retenu.
Christ a décrit cette dimension de l'amitié.
Jean 15:15 Je ne vous
appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son
maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître
tout ce que j’ai appris de mon Père. (LSG)
Les amis se confient l'un à l'autre, et Christ nous considère comme de
si bons amis à lui qu’il peut se confier à nous et partager tous les plans,
espoirs et rêves que lui et le Père ont pour nous et l'humanité. Il dit que
tout ce qu'il a entendu du Père, il nous l’a fait connaître. Maintenant,
selon le degré de notre amitié avec les autres, nous avons tendance à
retenir certaines informations. Il y a très peu de personnes avec qui nous
partageons tout. Seuls nos amis les plus proches reçoivent cette sorte de
traitement. Mais Christ démontre ici qu'il nous considère comme ses amis les
plus proches et les plus compréhensifs.
Tout comme Dieu, à travers Christ, nous tend l'amitié par Son
empressement de se confier à nous, ainsi nous devons Lui retourner cette
amitié en nous confiant à Lui. Nous devons passer du temps à Lui parler, en
Lui ouvrir notre cœur et à Lui dire tous nos besoins et désirs.
Abraham était un homme comme ça, à tel point que Dieu l'a véritablement
considéré comme un confident proche. Dans Genèse 18, nous lisons de cette
merveilleuse proximité qu’Abraham jouissait avec Dieu à travers Christ qui
agissait comme le messager de Dieu. Christ et deux anges venaient de
rencontrer Abraham pour lui dire comment Sarah enfanterait Isaac,
accomplissant ainsi la promesse de Dieu. Les anges ont alors continué leur
voyage verss Sodome pour sauver Lot et sa famille de la destruction qui
allait s’abattre sur cette cité.
Genèse 18:17-19 Alors
l’Éternel dit : Cacherai–je à Abraham ce que je vais faire ?… 18
Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui
seront bénies toutes les nations de la terre. 19 Car je l’ai
choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la
voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi
l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites…
(LSG)
La Bible version King
James (en anglais)
lit
au verset 19 :
Genèse 18:19 Car je le
connais, qu’il commandera à ses enfants et à sa maison après lui...
(traduction libre)
Christ, en tant que Malak
(Ange/Envoyé) de Dieu,
savait ce qu’Abraham
était comme personne et se sentait
assuré de pouvoir se confier à lui. De la même manière,
Abraham était ouvert avec Dieu et Lui a parlé librement, comme il l’a fait
avec Christ
dans
l'échange qui couvre les quelques versets
suivants.
Genèse 18:20-33 20 Et
l’Éternel dit : Le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru, et leur péché
est énorme. 21 C’est pourquoi je vais descendre, et je verrai
s’ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu’à moi ; et si cela n’est
pas, je le saurai. 22 Les hommes s’éloignèrent, et allèrent vers
Sodome. Mais Abraham se tint encore en présence de l’Éternel. 23
Abraham s’approcha, et dit : Feras–tu aussi périr le juste avec le méchant ?
24 Peut–être y a–t–il cinquante justes au milieu de la ville :
les feras–tu périr aussi, et ne pardonneras–tu pas à la ville à cause des
cinquante justes qui sont au milieu d’elle ? 25 Faire mourir le
juste avec le méchant, en sorte qu’il en soit du juste comme du méchant,
loin de toi cette manière d’agir ! loin de toi ! Celui qui juge toute la
terre n’exercera–t–il pas la justice ? 26 Et l’Éternel dit : Si
je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai
à toute la ville, à cause d’eux. 27 Abraham reprit, et dit :
Voici, j’ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poudre et cendre.
28 Peut–être des cinquante justes en manquera–t–il cinq : pour
cinq, détruiras–tu toute la ville ? Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai
point, si j’y trouve quarante–cinq justes. 29 Abraham continua de
lui parler, et dit : Peut–être s’y trouvera–t–il quarante justes. Et
l’Éternel dit : Je ne ferai rien, à cause de ces quarante. 30
Abraham dit : Que le Seigneur ne s’irrite point, et je parlerai. Peut–être
s’y trouvera–t–il trente justes. Et l’Éternel dit : Je ne ferai rien, si j’y
trouve trente justes. 31 Abraham dit : Voici, j’ai osé parler au
Seigneur. Peut–être s’y trouvera–t–il vingt justes. Et l’Éternel dit : Je ne
la détruirai point, à cause de ces vingt. 32 Abraham dit : Que le
Seigneur ne s’irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut–être
s’y trouvera–t–il dix justes. Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point, à
cause de ces dix justes. 33 L’Éternel s’en alla lorsqu’il eut
achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna dans sa demeure. (RSV)
Conclusion
La relation qu’Abraham entretenait
avec Dieu était remarquable selon les standards humains – mais énormément
encourageante pour nous. Dieu n'est pas
un
Dieu partial. Il ne
fait pas d’acception de personnes. Dieu ne s’implique pas dans
des clans ou
des groupes étroits et
exclusifs que seuls quelques-uns peuvent intégrer.
Au
contraire, Il
tend la main de l'amitié à tous ceux qui sont
dans Sa famille. Si nous suivons l'exemple de notre
ancêtre spirituel Abraham en
étant en accord avec Dieu,
en
faisant preuve
de loyauté et de fiabilité
envers Dieu, et en nous confiant à cœur ouvert à Lui
en toutes choses,
alors nous serons nous aussi appelés amis de Dieu.
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