Christian Churches of God

[035]

 

 

 

Pourquoi Abraham a-t-il été appelé “l’Ami de Dieu” ?

 

(Edition 2.1 19940611-20000620)

 

Ce document examine brièvement la relation remarquable qu'Abraham entretenait avec Dieu.

 

 

 

 

 

 

Christian Churches of God

PO Box 369, WODEN ACT 2606, AUSTRALIA

 

Courriel : secretary@ccg.org

 

 

(Copyright ã 1994 (Ed. 1997), 2000 Christian Churches of God)

(Tr. 2009, 2025, rév. 2025)

 

Ce document peut être librement copié et distribué à condition qu'il le soit dans son intégralité, sans modifications ni suppressions. Le nom et l'adresse de l'éditeur ainsi que la mention de copyright doivent être inclus. Aucun frais ne peut être imposé aux destinataires des copies distribuées. De brèves citations peuvent être incorporées dans des articles critiques et des revues sans enfreindre le copyright.

 

Ce document est disponible sur les pages du World Wide Web :
http://logon.org/ et http://ccg.org/

 


 Pourquoi Abraham a-t-il été appelé “l’Ami de Dieu” ? [035]

 


Introduction

 

Il est intéressant de noter ce que Jacques a dit à propos d'Abraham, le père des croyants :

 

Jacques 2:23 Ainsi s’accomplit ce que dit l’Ecriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ; et il fut appelé ami de Dieu. (LSG)

 

Remarquons comment Jacques souligne le fait qu’Abraham a été appelé ami de Dieu. Le terme "ami" est plutôt intime et évoque une proximité, une confiance et un partage.

 

Ce qui est remarquable, c’est qu'Abraham a été qualifié d'ami de Dieu. C’est le Dieu grand, tout-puissant, omniprésent, omniscient qui est Celui qui a fait cette déclaration. Ce n'était pas l’évaluation qu’Abraham faisait de sa relation avec Dieu, ni comment il pensait au sujet de Dieu. C'était une déclaration que Dieu a faite concernant Abraham.

 

Jacques citait d'Ésaïe 41.

 

Ésaïe 41:8 Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j’ai choisi, Race d’Abraham que j’ai aimé ! (LSG)

 

Ésaïe 41:8 Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j'ai choisi, descendant d'Abraham, mon ami ; (RSV)

 

[Note : Le terme hébreu original traduit par "aimé" est souvent compris comme "mon ami" dans ce contexte.]

 

Les enfants d'Israël étaient les serviteurs de Dieu et étaient les descendants d'Abraham, qui était l'ami de Dieu. Considérez un instant à quel point ces paroles sont remarquables et quelle relation remarquable ils décrivent ! Considérez qu’un être limité, physique, mortel, serait estimé par le Dieu tout-puissant, immortel, omniscient, suprême comme Son ami très cher. Considérez aussi qu'un homme imparfait, fait à partir de la poussière de la terre, ait été considéré par Dieu le Créateur parfait, composé d'esprit éternel, comme quelqu’un avec qui Il pouvait avoir une amitié chaleureuse, durable et spéciale.

 

Pourtant, les termes mon ami reflètent exactement la considération que Dieu avait pour Abraham. Sa relation avec Dieu était une amitié vraie et profonde.

 

Cela soulève des questions intrigantes :

·       Comment une telle relation était-elle possible ?

·       Qu'est-ce qui constitue ce type d'amitié ?

·       Enfin, pouvons-nous jouir du même type de relation avec Dieu, et si oui, comment ?

 

Une partie de la réponse à cette dernière question est "oui". Dieu ne fait pas d’acception de personnes. Nous pouvons aussi connaître ce même genre d'amitié avec Dieu dont Abraham jouissait. Mais pour cela, nous devons d’abord examiner ce qui fait le fondement des amitiés afin de comprendre comment nous pouvons, comme Abraham, être appelés les amis de Dieu.

 

La Nécessité d’être en accord

Nous avons tous rencontré de très nombreuses personnes au cours de notre vie jusqu’à présent et, sans doute, nous en rencontrerons beaucoup d’autres à l’avenir. Cependant, en comparaison, seule une minorité relative est devenue, ou deviendra, nos amis proches. Pourquoi ?

 

L’une des raisons les plus évidentes, et le premier point, est celui d’être en accord.

 

Réfléchissez-y un instant. Nos meilleurs amis sont ceux qui sont d’accord avec nous sur le plus grand nombre de questions vraiment importantes. Les amis pensent de la même manière. Nous pouvons être en bons termes avec d'autres – c'est-à-dire avoir des conversations agréables et chaleureuses (sympathiques) avec eux, apprécier les voir de temps en temps – mais nos amis les plus proches sont ceux qui pensent comme nous. Les esprits qui s’affrontent, les opinions et les préférences divergentes ne font pas vraiment de relations étroites. Selon le vieil adage, qui se ressemble s’assemble. Il en était ainsi dans le cas d'Abraham et de son amitié avec Dieu. Il était en parfait accord avec Dieu.

 

Remarquez ce que Dieu a dit à propos d’Abraham dans Genèse 26. Ici, Dieu parle à Isaac et confirme de nouveau les promesses qu'Il a faites à Abraham, maintenant passées à Isaac.

 

Genèse 26:3-5 Séjourne dans ce pays–ci : je serai avec toi, et je te bénirai, car je donnerai toutes ces contrées à toi et à ta postérité, et je tiendrai le serment que j’ai fait à Abraham, ton père. 4 Je multiplierai ta postérité comme les étoiles du ciel ; je donnerai à ta postérité toutes ces contrées ; et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, 5 parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois. (LSG)

 

Pourquoi Dieu a-t-il fait ces promesses inconditionnellement à Abraham, et les a transmis maintenant au fils d'Abraham, Isaac ? Parce qu'Abraham a obéi à Dieu et a observé Ses commandements (v. 5). Abraham était en parfait accord avec Dieu. Il a obéi à Dieu avec précision et dans les moindres détails, même quand il ne connaissait pas l’issue.

 

Le prophète Amos a posé la question rhétorique :

 

Amos 3:3 Deux hommes marchent–ils ensemble, Sans en être convenus ? (LSG)

 

Le sens du texte Hébreux ici est intéressant. Le mot convenus provient de l’Hébreux ya `ad (SHD 3259) qui signifie fixer, nommer, assembler, se rencontrer, établir, fiancer ; se rencontrer, se rencontrer par rendez-vous, etc. Le sens n'est pas simplement que deux individus marchent dans une même direction parce qu'ils l’ont consenti, mais plutôt que les deux personnes sont en accord et conviennent de se rencontrer et de là, entreprenne un voyage vers une destination ensemble. C’est comme dire à quelqu’un : je te retrouve au Bureau de Poste et nous irons au restaurant à partir de là. La version RSV transmet ce sens :

 

Amos 3:3 Deux hommes marchent–ils ensemble, sans s’être donné rendez-vous ? (Traduction libre)

 

Le contexte du passage est donné dans les versets précédents.

 

Amos 3:1-2 Écoutez cette parole que l’Éternel prononce contre vous, enfants d’Israël, Contre toute la famille que j’ai fait monter du pays d’Égypte ! 2 Je vous ai choisis, vous seuls parmi toutes les familles de la terre ; C’est pourquoi je vous châtierai pour toutes vos iniquités. (RSV)

 

Dieu a fait sortir Israël d'Égypte et les a conduits au Mont Sinaï où Il a conclu une alliance avec eux. Dans l’alliance, Il a promis de les protéger et de les bénir. Ils ont promis en retour de Lui obéir et d’observer Ses lois. Il y avait ce rapprochement, soit une alliance conclue entre Israël et Dieu concernant leurs projet de s’engager ensemble et se mettre en route sur le chemin vers une nouvelle vie dans la Terre Promise. Cependant, Israël a manqué à sa part de l’accord et a dévié de la route. Ils dirent à plusieurs reprises : nous serons partie prenante de ceci, nous sommes d'accord avec cela, mais leur parole n'a pas été ferme. Donc, Israël et Dieu n'ont pas été capables de marcher ensemble pour très longtemps.

 

En cela, Israël a échoué de suivre l'exemple de leur ancêtre Abraham qui :

·       est sorti de sa patrie vers un lieu que Dieu lui indiquerait ;

·       a découvert la voie où Dieu marchait et est entré en accord avec elle ;

·       a marché dans les sentiers de la loi de Dieu, et n'a pas suivi les voies de ce monde.

 

Abraham était en accord précis et continuel avec Dieu – et cela a été l’un des facteurs contribuant à son amitié avec Dieu.

 

L’analogie pour nous en tant que Chrétiens, est que nous concluons un accord avec Dieu lors du baptême. Nous disons : Oui ! Nous irons où Tu voudras que nous allions. Nous ferons ce que Tu voudras que nous fassions. Au baptême, nous nous engageons avec Lui de L'aimer et de Lui obéir. En retour, Il promet le pardon, le don de Son esprit, et la vie éternelle dans Son Royaume. Si nous persévérons et restons fidèles à nos alliances avec Dieu et veillons à soumettre notre volonté et nos désirs à Sa volonté – si nous Le laissons établir la cadence et déterminer l'itinéraire que nous prendrons, alors nous serons en accord avec Lui, ce qui est l’un des facteurs nécessaires pour qu’Il nous appele Ses amis.

 

Fidélité et fiabilité

Un deuxième facteur vital contribuant à une amitié attachante est celui de la loyauté et de la fiabilité. Si vous réfléchissez aux personnes que vous considérez comme vos amis les plus proches, ce sont celles qui vous sont restées loyalement fidèles à travers les hauts et les bas (dans les bons et les mauvais moments). Ce sont celles sur qui vous pouvez compter quand la situation devient difficile.

 

Nous avons tous entendu et peut-être utilisé l'expression ami des beaux jours. Nous l'utilisons pour ces personnes qui sont heureuses d'être nos amis quand tout est va bien et se déroule sans heurts. Mais, aussitôt que des problèmes ou des troubles surviennent, elles se font rares. Les amis des beaux jours se comportent ainsi parce qu'ils cherchent ce qu’ils peuvent tirer d'une relation – plutôt que ce qu'ils peuvent y donner et y investir.

 

Cependant, les vrais amis sont loyaux et fidèles les uns envers les autres quand tout va bien et quand ça devient difficile :

 

Le soir de sa mort, Jésus Christ a décrit la nécessité de la loyauté, de la fiabilité et de sacrifice comme une composante de notre amitié avec lui. S’adressant à ses disciples, Jésus a dit :

 

Jean 15:13 Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. (LSG)

 

Il a été fidèle à cette déclaration. Christ nous a montré le geste ultime de l'amitié en donnant sa vie pour nous en sacrifice pour nos péchés. Il a mis en pratique ce qu'il prêchait. Il est allé jusqu’au bout pour nous.

 

Le sacrifice de Christ pour nous, comme son geste de véritable amitié envers nous, devrait susciter de notre part fidélité et fiabilité.

 

Jean 15:14 Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. (LSG)

 

Christ expliquait que tout comme il était prêt à aller jusqu’au bout pour nous, nous devons aller jusqu’au bout pour lui en démontrant notre loyauté et fiabilité envers lui.

 

Bien sûr, la loyauté et la fiabilité ne se manifestent pleinement que lorsque nous sommes testés et tentés d’aller à l’encontre de ces principes. Par exemple, si votre employeur ou patron vous dit que ne pas travailler le jour du Sabbat entraînera des mesures sévères contre vous, peut-être même la perte de votre emploi – et que vous avez une famille à charge et/ou des factures à payer – alors le commandement de se souvenir du jour du Sabbat pour le sanctifier peut devenir un test sévère de loyauté envers Dieu et Christ.

 

Mais, si nous sommes de vrais amis de Dieu et de Son Fils, nous serons loyaux envers Ses commandements, quelles qu’en soient les conséquences. Dieu verra par nos actions qu'Il peut compter sur nous pour tenir nos engagements. Il ne laissera pas une telle loyauté sans récompense. Nous serons récompensés en temps voulu, soit dans cette vie, soit dans l'âge à venir.

 

Abraham était un vrai ami de Dieu de cette manière – et le test que Dieu lui a donné, de sacrifier Isaac, a démontré tant sa loyauté envers les commandements de Dieu et sa fiabilité. Quand Abraham a reçu l’instruction de tuer Isaac, sans doute une tourmente est apparue dans son esprit. Le sacrifice humain était une pratique courante dans les fausses religions de l’époque. Ainsi, peut-être, à un certain niveau, la demande de tuer Isaac ne semblait pas totalement déraisonnable à Abraham. Il n'y a aucun récit d’Abraham remettant en question Dieu à ce sujet. Par ailleurs, Abraham aimait chèrement Isaac. Il était l'enfant de la promesse. C'était par ce fils que Dieu allait accomplir les promesses qu'il avait faites précédemment à Abraham (Genèse 17). De plus, Abraham aurait aussi pu raisonner que tuer un autre être humain était un meurtre et donc un péché.

 

Quoi qu’il en soit, Abraham a fait ce que Dieu a commandé et a fait les préparatifs pour immoler Isaac. Il a démontré sa fidélité envers Son Créateur. Il a démontré qu'il était digne de confiance pour exécuter la volonté de Dieu, peu importe la difficulté de la tâche. De là, Dieu a considéré Abraham comme Son ami.

 

La capacité à pouvoir se confier

Un dernier aspect de ce qui constitue une véritable amitié que nous considérerons est la capacité des vrais amis à se confier l'un à l'autre.

 

Ce point s’appuie sur les deux points précédents. Nos amis les plus proches sont ceux en qui nous pouvons nous confier librement. Ce sont ceux à qui nous pouvons communiquer nos sentiments et convictions les plus profonds, en sachant que nous avons un auditeur bienveillant et que nous ne serons pas trahis.

 

Avec de vrais amis, nous pouvons discuter de ce qui nous préoccupe l’esprit, nous pouvons partager nos joies, nos observations, nos projets, et même nos chagrins et nos regrets. Quand il y a une amitié profonde et intense, rien n’a besoin d’être retenu.

 

Christ a décrit cette dimension de l'amitié.

 

Jean 15:15 Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. (LSG)

 

Les amis se confient l'un à l'autre, et Christ nous considère comme de si bons amis à lui qu’il peut se confier à nous et partager tous les plans, espoirs et rêves que lui et le Père ont pour nous et l'humanité. Il dit que tout ce qu'il a entendu du Père, il nous l’a fait connaître. Maintenant, selon le degré de notre amitié avec les autres, nous avons tendance à retenir certaines informations. Il y a très peu de personnes avec qui nous partageons tout. Seuls nos amis les plus proches reçoivent cette sorte de traitement. Mais Christ démontre ici qu'il nous considère comme ses amis les plus proches et les plus compréhensifs.

 

Tout comme Dieu, à travers Christ, nous tend l'amitié par Son empressement de se confier à nous, ainsi nous devons Lui retourner cette amitié en nous confiant à Lui. Nous devons passer du temps à Lui parler, en Lui ouvrir notre cœur et à Lui dire tous nos besoins et désirs.

 

Abraham était un homme comme ça, à tel point que Dieu l'a véritablement considéré comme un confident proche. Dans Genèse 18, nous lisons de cette merveilleuse proximité qu’Abraham jouissait avec Dieu à travers Christ qui agissait comme le messager de Dieu. Christ et deux anges venaient de rencontrer Abraham pour lui dire comment Sarah enfanterait Isaac, accomplissant ainsi la promesse de Dieu. Les anges ont alors continué leur voyage verss Sodome pour sauver Lot et sa famille de la destruction qui allait s’abattre sur cette cité.

 

Genèse 18:17-19 Alors l’Éternel dit : Cacherai–je à Abraham ce que je vais faire ?… 18 Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre. 19 Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites… (LSG)

 

La Bible version King James (en anglais) lit au verset 19 :

Genèse 18:19 Car je le connais, qu’il commandera à ses enfants et à sa maison après lui... (traduction libre)

 

Christ, en tant que Malak (Ange/Envoyé) de Dieu, savait ce qu’Abraham était comme personne et se sentait assuré de pouvoir se confier à lui. De la même manière, Abraham était ouvert avec Dieu et Lui a parlé librement, comme il l’a fait avec Christ dans l'échange qui couvre les quelques versets suivants.

 

Genèse 18:20-33 20 Et l’Éternel dit : Le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru, et leur péché est énorme. 21 C’est pourquoi je vais descendre, et je verrai s’ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu’à moi ; et si cela n’est pas, je le saurai. 22 Les hommes s’éloignèrent, et allèrent vers Sodome. Mais Abraham se tint encore en présence de l’Éternel. 23 Abraham s’approcha, et dit : Feras–tu aussi périr le juste avec le méchant ? 24 Peut–être y a–t–il cinquante justes au milieu de la ville : les feras–tu périr aussi, et ne pardonneras–tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d’elle ? 25 Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu’il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d’agir ! loin de toi ! Celui qui juge toute la terre n’exercera–t–il pas la justice ? 26 Et l’Éternel dit : Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d’eux. 27 Abraham reprit, et dit : Voici, j’ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poudre et cendre. 28 Peut–être des cinquante justes en manquera–t–il cinq : pour cinq, détruiras–tu toute la ville ? Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point, si j’y trouve quarante–cinq justes. 29 Abraham continua de lui parler, et dit : Peut–être s’y trouvera–t–il quarante justes. Et l’Éternel dit : Je ne ferai rien, à cause de ces quarante. 30 Abraham dit : Que le Seigneur ne s’irrite point, et je parlerai. Peut–être s’y trouvera–t–il trente justes. Et l’Éternel dit : Je ne ferai rien, si j’y trouve trente justes. 31 Abraham dit : Voici, j’ai osé parler au Seigneur. Peut–être s’y trouvera–t–il vingt justes. Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point, à cause de ces vingt. 32 Abraham dit : Que le Seigneur ne s’irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut–être s’y trouvera–t–il dix justes. Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes. 33 L’Éternel s’en alla lorsqu’il eut achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna dans sa demeure. (RSV)

 

Conclusion

La relation qu’Abraham entretenait avec Dieu était remarquable selon les standards humains – mais énormément encourageante pour nous. Dieu n'est pas un Dieu partial. Il ne fait pas d’acception de personnes. Dieu ne s’implique pas dans des clans ou des groupes étroits et exclusifs que seuls quelques-uns peuvent intégrer. Au contraire, Il tend la main de l'amitié à tous ceux qui sont dans Sa famille. Si nous suivons l'exemple de notre ancêtre spirituel Abraham en étant en accord avec Dieu, en faisant preuve de loyauté et de fiabilité envers Dieu, et en nous confiant à cœur ouvert à Lui en toutes choses, alors nous serons nous aussi appelés amis de Dieu.

 

 

 

 

 

q