Les Églises Chrétiennes de Dieu
[046H]
 
 
Les Fils de Japhet : 
 
(Édition 
1.0 20080216-20080216) 
 
Christian
Churches of God
 
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									Les Fils de Japhet : Partie VIII Tiras 
									[046H]
								Dans Genèse 10:2 figurent les sept fils de 
								Japhet, le plus jeune et celui enregistré en 
								dernier étant Tiras ou Theiras (LXX).
								
								Genèse 10:1-2 Voici la postérité des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Il 
								leur naquit des fils après le déluge. 2 
								Les fils de Japhet furent : Gomer, Magog, Madaï, 
								Javan, Tubal, Méschec et
								Tiras. 
								(LSG)
								
								Cette liste est répétée dans 1Chroniques 1:5, 
								après quoi il n'y a pas d'autre mention faite de 
								Tiras dans les Écritures. Pas plus que le nom 
								biblique de l'un des fils ou petits-fils de 
								Tiras, mais quatre d'entre eux sont donnés dans 
								le Livre du Juste apocryphe comme Benib, 
								Gera, Lupirion et Gilak (chap. 7, 9).
								
								Un bon point de départ dans la recherche des 
								descendants de Tiras/Thiras serait le lien 
								établi par Josephus entre eux et les Thraces.
								
								Thiras a également 
								appelé ceux sur qui il a régné les Thiriens ; 
								mais les Grecs ont changé le nom en Thraces (Ant. 
								des Juifs, I, 6).
								
								L’Asie Mineure ou l’Anatolie (la Turquie 
								moderne) est la région dans laquelle les 
								ancêtres thraces apparaissent en premier, comme 
								on pouvait s'y attendre avec une expansion vers 
								l'ouest de l'Ourartou et l'Arménie, où Noé et 
								ses fils se sont retrouvés après le Déluge.
								
								
								Tiras 
								est apparemment de dérivation étrangère et 
								signifie désir, et Troas, Troia, Troie, 
								Taurus, Turquie, Tyrrhena, Toscane, et Étrusques 
								sont tous censés être dérivés de ce nom. Un 
								exemple de ceci peut être la chaîne du Taurus 
								située dans le sud-centre de l'Anatolie, qui, si 
								elle est effectivement nommée d'après le 
								patriarche, tendrait à indiquer que les 
								descendants de Tiras ont passé par là vers 
								l'ouest lors de leurs parcours sinueux vers la 
								Propontide (mer de Marmara) et vers l'endroit où 
								la ville antique de Troie devait être 
								construite. Taurus peut être dérivé de Tiras 
								mais sa connexion linguistique avec Troie est 
								moins sûre.
								
								Les Troyens ont été mentionnés par les Grecs 
								méditerranéens dans l’Iliade comme 
								Keltoi ou Celtes. On dit que le reste des 
								Troyens qui ont quitté Troie et qui sont venus 
								en Grande-Bretagne en passant par Rome et 
								l’Afrique étaient les fils de Gomer et qu’ils se 
								considèrent eux-mêmes être des fils de Gomer à 
								ce jour. Ce sont les anciens Bretons, les Celtes 
								qui ont aujourd'hui leur reste plus concentré au 
								Pays de Galles. Leur histoire a été écrite par 
								Nennius et Geoffrey de Monmouth, qui tous les 
								deux confirment cet aspect. L'abbé MacGeoghegan 
								dans l’History of Ireland confirme que 
								les ancêtres de l'Europe occidentale étaient 
								Gomerites, tout en discutant de l'origine des 
								Milésiens de Magog.
								
								Les Celtes sont répartis dans toute l'Europe 
								occidentale et sont la plupart du temps des 
								Japhétiques R1b. Cet aspect est abordé dans 
								l’étude 
								
								
								Les Fils de Japhet Partie II : Gomer (No. 046B). 
								Ainsi, nous devons supposer que les Troyens 
								étaient composés d'au moins deux groupes tribaux 
								– à la fois Gomer et Tiras – et les nations qui 
								ont combattu à Troie étaient nombreuses avec 
								beaucoup de langues comme l'Iliade le 
								dit.
								
								Le patronymique Trias semble également 
								avoir été conservé dans la rivière Tyras 
								(Hérodote Histoires, IV, 89), l'ancien 
								nom du Dniestr (et l’établissement à son 
								embouchure), qui se jette dans le Pont-Euxin ou 
								la Mer Noire. Une autre source indique toutefois 
								que Tyras dérive du mot scythe tûra 
								(qui signifie rapide).
								
								La zone traditionnellement occupée par les 
								Thraces est connue aujourd'hui comme la 
								péninsule des Balkans, bien que certaines tribus 
								thraces aient apparemment poussé au nord aussi 
								loin que les Carpates et le Dniestr, dans la 
								région connue plus tard aux Romains comme Dacia. 
								Thrace a été délimitée à l'ouest par les Alpes 
								dinariques, par les montagnes de la Grèce 
								continentale au sud, et par la mer Noire à l'est 
								- la zone couvrait à peu près la Roumanie 
								moderne, la Moldavie, la Bulgarie, la Grèce 
								orientale et l’ouest de la Turquie. C’était la 
								partie occidentale de l'Empire parthe à l'époque 
								romaine.
								
								Le Thraces sont ainsi venus à occuper les points 
								d'accès essentiels entre l'Europe et l'Anatolie, 
								les principaux de ceux-ci étant le long détroit 
								des Dardanelles au nord de Troie, et le 
								Bosphore, où l'Europe et l'Asie Mineure sont 
								moins de la moitié d’un mille (700 m) de 
								distance à son point le plus étroit.
								
								Il y avait également un lien thrace étroit avec 
								les Grecs, descendants d'un autre fils de Japhet 
								(consulter l’étude 
								
								
								Les Fils de Japhet Partie V : Javan (No. 046E)). 
								Les Fils de Javan étaient les Grecs ioniens et 
								sont génétiquement distincts des Grecs 
								continentaux, comme nous le savons maintenant. 
								Autrefois, la partie nord de la mer Égée était 
								désignée sous le nom Mare Thracicum
								– la mer de Thrace. Selon Homère, le nom 
								Thrace apparaît à la fin du deuxième 
								millénaire avant notre ère, et au cours des XIIème 
								et XIème siècles les Thraces se sont 
								installés sur certaines îles de la Méditerranée 
								avant de se déplacer vers l'Asie Mineure ou 
								l’Anatolie. Le Talmud Yov'loth 9:14 
								déclare que Tiras est identifié dans une 
								ancienne source avec les plus grandes îles 
								méditerranéennes. L'historien romain Strabon 
								dans Geographica se réfère à l'une des 
								plus petites îles occupées par les descendants 
								de Tiras.
								
								Les Sinti, une tribu 
								thrace, habitent l’île de Lemnos, et de ce fait 
								Homer les appelle Sinties (VII, Frag., 45).
								
								L'île de Samothrace (Samos en grec) a également 
								été colonisée par les Thraces. Il y a quatre – 
								ou cinq, si on compte Lesbos – îles majeures de 
								la mer Égée du Nord ou la mer de Thrace, à 
								savoir Lemnos, Samothrace et Thasos (toujours 
								une partie de la Grèce) et Imbros (qui fait 
								maintenant partie de la Turquie). Toutefois, 
								celles-ci ne semblent pas être les “grandes 
								îles” mentionnées dans le livre des Jubilés 
								comme l'héritage de Tiras.
								
								Le nom Thrace, et de là Tiras, est aujourd'hui 
								conservé dans la province orientale (nomos) 
								de la Grèce connue sous le nom Thraki.
								
								
								Les tribus thraces
								Dans les 750 ans à partir d'environ 700 avant 
								notre ère jusqu'à leur défaite et leur 
								incorporation dans l'Empire romain en 46 de 
								l’ère courante, il n'y avait pas moins de 40 
								tribus distinctes de Thraces se dénombrant 
								jusqu'à un million de personnes. Parmi celles-ci 
								se trouvaient les Gètes, les Moesi et les 
								Odrysai des plaines ; les Bessi, les Bisaltai, 
								les Dii, les Odomanti, les Satrai et les Thyni 
								qui habitaient dans les montagnes, et d'autres 
								comme les Ciconiens et les Triballes (voir 
								Christopher Webber, The Thracians 700BC-AD46, 
								Osprey Publ., Oxford, 2001).
								
								D'autres commentateurs indiquent le nombre de 
								tribus thraces comme n'importe où jusqu'à 200 
								(M. Eliade, le professeur D. Balasa). Celles-ci 
								comprennent les Phrygiens, les Mayones, les 
								Mysiens, les Payones, les Paeoniens, les 
								Halitsones, les Cariens, les Enets, les Dardans 
								(étroitement liés à la dynastie de Troie, et 
								d'où vient le nom Dardanelles). Il y 
								avait en fait deux groupes associés au règne de 
								Troie, Tiras et Gomer. Les fils de Priam étaient 
								les Riphathiens de Gomer. L'historien romain 
								Strabon dit qu’il y avait seulement 22 tribus 
								dans l'ensemble de la Thrace (Geog., VII 
								Frag., 47), et elles pourraient bien avoir été 
								ainsi réduites au moment où il écrit sous le 
								règne de César Auguste, c'est à dire lors du 
								passage du 1er siècle AEC à celui de EC.
								
								Dans Histoires, Hérodote parle des 
								Thraces Crobyziens (Hist. IV, 49), des 
								Dolonces (VI, 34), et des “Bryges, une tribu des 
								Thraces” (VI, 45). De nombreuses autres tribus 
								sont également désignées par lui (par exemple 
								Livre VII, 110). Les Thraces Odrisi le long de 
								la rivière Marita sont mentionnés aussi tard que 
								le 3e siècle avant notre ère.
								
								L’Iliade 
								d’Homère (liv. II) stipule que les Cicones, un 
								peuple thrace, a combattu du côté des Troyens. 
								Leurs cousins éloignés les Phrygiens et les 
								Mysiens étaient également alliés de Troie. Les 
								Mysiens ou Moesiens dit-on étaient une tribu des 
								Thraces qui s'était installée plus à l'ouest. 
								Les Lydiens d'Anatolie ont affirmé qu'ils 
								avaient une origine commune avec les Mysiens et 
								les Cariens, que Georg Meyer dit être 
								originaires de Thrace. Les Scayens, une autre 
								tribu des Moesiens, ont été trouvés dans 
								Chersonèse dans la péninsule de Gallipoli.
								
								Selon Hérodote, le roi perse Darius, fils 
								d'Hystaspès, a mis en place vingt satrapies, 
								dont la troisième inclut les Thraces asiatiques 
								(Hist., III, 88-90). Thrace, y compris la 
								Macédoine, était la satrapie connue sous le nom
								Skudra.
								
								Dans Histoires IV, 18 il est dit que 
								Darius a “réduit les Thraces” sur le Bosphore en 
								chemin pour entrer en et tenter d'asservir 
								l'Europe. Hérodote l'appelle le “Bosphore de 
								Thrace” (IV, 83). Les campagnes de Xerxès l’ont 
								également amené en Thrace.
								
								Les peuples de Thrace 
								dont il traversa le pays sont les Paetiens, les 
								Ciconiens, les Bistoniens, les Sapaeens, les 
								Dersaeens, les Edoniens, les Satres. Certains de 
								ceux-ci habitaient près de la mer, et ont fourni 
								des navires à la flotte du roi, tandis que 
								d’autres vivaient dans les régions plus à 
								l’intérieur, et toutes ces tribus que j’ai 
								mentionnées, excepté les Satres, ont été forcées 
								de servir à pied.
								
								Les Satres, autant que 
								nous le pouvons savoir, n'ont jamais été soumis 
								à quiconque, mais continuent à ce jour à être un 
								peuple libre et invincible, contrairement aux 
								autres Thraces. Ils vivent au milieu de hautes 
								montagnes couvertes de forêts d'arbres de toute 
								espèce et enneigées, et sont très vaillants à la 
								guerre (Hist., VII, 110-111).
								
								Lors de la retraite du reste de l'armée de 
								Xerxès en Grèce, un Perse nommé Oeobazus est 
								allé vers l'est, en Thrace, mais a eu le malheur 
								d'être capturé par une tribu des Thraces qui 
								pratiquait le sacrifice humain.
								
								Œobasus se sauva en 
								Thrace, où il fut pris par des Thraces 
								Apsinthiens, qui l’immolèrent, suivant leurs 
								rites, à leur dieu Plistore. Quant à ceux qui 
								l’accompagnaient, ils les firent mourir d’une 
								autre manière. (Hist., IX, 119).
								
								Les hordes celtiques arrivèrent violemment en 
								Thrace en 279 avant notre ère, brûlèrent leur 
								grande ville Seuthopolis, et fondèrent leur 
								propre royaume dont la capitale est Tylis près 
								de Byzance. 
								
								D’eux ont surgi les Scordisques, qui étaient une 
								tribu mélangée de Thraces, d’Illyriens et de 
								Celtes qui a été conquise dans une campagne 
								menée par le romain Minucius Rufus en 110-107 
								avant notre ère.
								
								D’autres fils de Japhet ont aussi migré en 
								Thrace. Il est dit que les Phocéens sous Harpage 
								ont navigué de l'Ionie et ont établi la ville 
								d'Abdère en territoire Thrace soit les 
								Javanites.
								
								Il semble aussi avoir eu une migration inverse 
								considérable vers l'Asie Mineure/Anatolie par 
								certains peuples de Thrace, comme Hérodote et 
								Strabon l’enregistrent.
								
								Les Thraces ... après 
								avoir traversé l'Asie, prirent le nom de 
								Bithyniens ; auparavant, ils s’appelaient 
								Strymoniens, alors qu'ils habitaient sur le 
								Strymon, d'où, selon leurs propres dires, ils 
								avaient été chassés par les Mysiens et les 
								Teucriens. Le commandant de ces Thraces 
								asiatiques était Bassacès le fils d'Artaban (Hist., 
								VII, 75).
								
								... les Briges, une 
								tribu des Thraces ; certains d'entre eux 
								passèrent en Asie et leur nom a été changé pour 
								Phryges [Phrygiens] (Strabon, Geog., 
								Livre VII, Fragments, 25).
								
								Ce déplacement des Thraces dans la région plus 
								tard connue sous le nom Bithynie a eu lieu après 
								le 12ème siècle avant notre ère. Les 
								Bithyniens ont apparemment conservé leur culture 
								thrace, et beaucoup plus tard, ils devaient 
								contribuer avec environ 60.000 hommes pour la 
								force d'invasion de Xerxès contre la Grèce.
								
								La Phrygie était à l'est de Troie en Anatolie. 
								Elle a acquis une importance au cours du premier 
								millénaire avant notre ère, lorsque les immigrés 
								de la Thrace ont remplacé les Hittites. Les 
								Phrygiens, à leur tour ont été remplacés par les 
								Lydiens (descendants de Sem), bien que le déclin 
								des précédents ait commencé avec l'invasion par 
								les Cimmériens, qui sont arrivés via le Caucase 
								dans l'Est. La migration cimmérienne à l’ouest 
								avait commencé ca. 1400 avant notre ère, mais il 
								a fallu attendre 696 avant notre ère pour qu'ils 
								détruisent l'état de Phrygie. Un auteur fait 
								l'affirmation suivante :
								
								Les deux grands 
								mouvements migratoires des Cimmériens qui 
								avaient commencé dans la région de Thrace se 
								sont réunis à l'Arménie orientale. Ils étaient 
								les vagues du nord-pontique et du sud-pontique. 
								La classe dirigeante des Moscs, qui avait 
								atteint le Tiger [Tigre] en 1070 avant JC, 
								semble avoir été d'origine phrygienne, alors que 
								chez les Arméniens la possibilité d'une 
								influence asiatique n'est pas tout à fait 
								exclue. ... La majorité de l'Asie Mineure reste 
								donc Thrace. La conquête macédonienne a 
								contribué au dernier ajout thrace (Dragan, op. 
								cit., p. 111).
								
								Les éléments de preuves de l’ADN-Y, cependant, 
								n’appuient pas vraiment cette affirmation, comme 
								nous le verrons ailleurs. La majorité de l'Asie 
								Mineure n'est pas vraiment thrace du tout mais 
								il y en a quelques éléments.
								
								La steppe pontique mentionnée ci-dessus est la 
								région au nord-est de la mer Noire entre le 
								Dniepr et les montagnes de l'Oural.
								
								Dans l’Iliade (III, 184), Homère affirme 
								que les Phrygiens étaient les voisins des 
								Troyens. Seton Lloyd dit de cela :
								
								La théorie de leur [les 
								Phrygiens] origine en Thrace ne dépend pas non 
								plus uniquement du témoignage d'Hérodote et 
								d'autres auteurs grecs ; pendant des siècles 
								plus tard, les mêmes divisions tribales, et même 
								des noms de localités, se trouvent encore en 
								usage de chaque côté des détroits [Hellespont ou 
								Dardanelles]. Leur nouvelle maison est même 
								parfois mentionnée comme Thrace asiatique (Early 
								Anatolie, Penguin Books, UK, 1956, pp. 
								71-72).
								
								Hérodote dit que les Arméniens descendaient des 
								Phrygiens. Il a même été suggéré que la langue 
								arménienne est liée au thrace. Le problème est 
								que l'ADN-Y de l’Arménie et la Géorgie contient 
								des éléments majeurs de l'Haplogroupe G assyrien 
								et ne peut donc être principalement thrace, 
								mais, au mieux, que partiellement thrace.
								
								
								Les Gètes et les Daces
								En 460 avant notre ère, Teres I a fondé le 
								royaume des Odryses dans le sud-est de Thrace. 
								Sitalkês le Grand, fils de Teres, a étendu le 
								territoire thrace jusqu’au Danube, où les Gètes 
								et plus tard les Daces ont été trouvés. 
								L'historien romain Strabon dit au sujet de ces 
								gens :
								
								Maintenant, les Grecs 
								avaient l’habitude de supposer que les Gètes 
								étaient Thraces, et les Gètes vivaient de 
								chaque côté de l'Ister, comme l'ont fait 
								également les Mysi, ceux-ci étant Thraces et 
								également identiques avec les gens qui sont 
								maintenant appelés Moesi ; de ces Mysi surgirent 
								aussi les Mysi qui vivent aujourd'hui entre les 
								Lydiens et les Phrygiens et les Troyens. Et les 
								Phrygiens eux-mêmes sont Brigiens, une tribu 
								thrace, comme le sont aussi les Mygdoniens, les 
								Bebriciens, les Medobithyniens, les Bithyniens, 
								et les Thyniens, et, je crois, aussi les 
								Mariandyniens. Ces peuples, pour être sûr, ont 
								tous complètement quitté l'Europe, mais les Mysi 
								y sont restés (Geog., Livre VII, 3, 2).
								
								Les Gètes étaient les Goths, et quand Strabon a 
								écrit les Goths et les Massagètes ou Grands 
								Goths étaient tous en Asie. Ils ont envahi 
								l'Europe avec les Anglo-Saxons, les Jutes et les 
								Lombards, les Burgondes, les Vandales, les 
								Suèves, les Alains et les Hérules. Les Goths se 
								sont déplacés en Italie et en Espagne suivant 
								les Vandales, les Suèves et les Alains. Ils sont 
								maintenant en Espagne et aussi en Amérique du 
								Sud et centrale et sont donc mélangés avec des 
								Japhétiques de l’Haplogroupe Q des Amérindiens, 
								qui sont leurs parents proches.
								
								Il y a des groupes d’Alains dans le sud-est de 
								la France dans les régions telles qu’Alençon, 
								etc.
								
								George Rawlinson, traducteur des Histoires 
								d’Hérodote, est d'accord avec la compréhension 
								de la Grèce antique, quand il a déclaré que :
								
								La tribu thrace des 
								Gètes semble avoir grandi dans la grande 
								nation des Goths, tandis que les Dacia 
								(ou Dacini) semblent avoir été les ancêtres des 
								Danois. Les quelques mots thraces qui sont 
								parvenus jusqu'à nous sont décidément 
								teutoniques. Il y a aussi une ressemblance entre 
								les coutumes thraces, telles que décrites par 
								Hérodote (V, 4-8) et celles que Tacitus attribue 
								aux Allemands (The Origin of Nations, 
								Scribner, New York, 1878, p.178).
								
								Les Danois d'origine étaient des Celtes 
								nordiques. Ils peuvent très bien avoir été les 
								Celtes Tirasiens qui se sont déplacés vers le 
								nord très tôt, et les Tirasiens postérieurs et 
								les Gomerites ont suivi dans la région des 
								Danois qui est aujourd'hui le nord de 
								l'Allemagne. L’ADN-Y prédominant est R1b. R1b1c 
								est commun à des groupes en Angleterre et en 
								Écosse, au Danemark, dans les îles Shetland et 
								en Islande et en Allemagne de l'Est, avec 
								plusieurs mutations à une ou deux étapes parmi 
								eux.
								
								Il est très probable que l'affirmation selon 
								laquelle les Gètes/Goths étaient entièrement 
								Thraces soit incorrecte. Ils peuvent avoir été 
								des descendants de Magog plutôt que Tiras, étant 
								arrivés dans les régions de l'est au nord de la 
								mer Noire, c'est à dire au nord-est de la 
								Thrace.
								
								La Famille Royale suédoise enregistre l’origine 
								généalogique de Magog et a donc une lignée 
								celtique conjointe. Ils sont à la fois Svear et 
								Magogites.
								
								Dans ses Histoires, Hérodote dit aussi 
								que les Gètes étaient une tribu thrace.
								
								Les Thraces sont, du 
								moins après les Indiens, la nation la plus 
								nombreuse de la terre. S'ils étaient gouvernés 
								par un seul homme, ou s'ils étaient bien unis 
								entre eux, ils seraient, à mon avis, le plus 
								puissant de tous les peuples ; mais cette union 
								est impraticable, et c'est cela même qui les 
								rend faibles, ils ont chacun un nom différent, 
								suivant les différents cantons qu'ils occupent : 
								cependant leurs lois et leurs usages sont en 
								tout à peu près les mêmes, excepté chez les 
								Gètes, les Trauses, et ceux qui habitent 
								au-dessus des Crestoniens. (op. cit., V, 3 ).
								
								Les Gètes ont été connus pour vivre des deux 
								côtés du Danube, entre le mont Hémus (Balkans) 
								et les terres des Scythes, et pourraient bien 
								avoir été les ancêtres des Daces. La distinction 
								entre les Gètes et les Daces est donnée par 
								Strabon comme suit :
								
								Les Gètes, ceux qui 
								penchent vers le Pont-Euxin et l'Est, et les 
								Daci, ceux qui penchent dans la direction 
								opposée, vers l'Allemagne et les sources de 
								l'Ister.
								
								La langue des Daci est 
								la même que celle des Gètes. Chez les Grecs, 
								cependant, les Gètes sont mieux connus parce que 
								les migrations qu'ils font de chaque côté de 
								l'Ister sont continuelles, et parce qu'ils se 
								confondent avec les Thraces et les Mysiens. Et 
								aussi la tribu des Triballes, également thrace, 
								a eu cette même expérience, car elle a admis des 
								migrations dans ce pays, parce que les peuples 
								voisins les forcent à émigrer dans le pays de 
								ceux qui sont plus faibles, c'est-à-dire, les 
								Scythes et les Bastarnes et les Sauromatiens de 
								l'autre côté de la rivière l’emportent souvent (Geog., 
								VII, 3, 12-13).
								
								Ainsi, les Daces sont “vers l'Allemagne” et 
								constituaient l'élément européen jusqu'à ce que 
								le reste des Teutons envahisse au IIème 
								siècle EC.
								
								L'historien romain Dion Cassius disait : 
								“n'oublions pas que Trajan était un vrai Thrace 
								né. Les combats entre Trajan et Décébale étaient 
								des guerres fratricides, et les Thraces étaient 
								les Daces.”
								
								Dans les Histoires d’Hérodote, nous 
								voyons Darius Ier venir contre les 
								Gètes et les Thraces.
								
								Avant d'arriver à 
								l’Ister [Danube], les Gètes, qui se disent 
								immortels, furent les premiers peuples qu'il 
								[Darius] subjugua. Les Thraces de Salmydesse, et 
								ceux qui demeurent au-dessus d'Apollonie et de 
								la ville de Mésambria, qu'on appelle Scyrmiades 
								et Nipséens, s'étaient rendus à lui sans 
								combattre et sans faire la moindre résistance. 
								Les Gètes, par un fol entêtement, se mirent en 
								défense ; mais ils furent sur-le-champ réduits 
								en esclavage. Ces peuples sont les plus braves 
								et les plus justes d'entre les Thraces. (IV, 
								93).
								
								Hérodote a été impressionné par l'auto-défense 
								des Gètes contre les Perses tout-conquérants et 
								les a appelés la plus brave et la plus juste des
								tribus thraces. Au 1er siècle 
								avant notre ère, Dacia a progressivement 
								remplacé le terme Getica.
								
								Le cours inférieur du 
								Danube à l'ouest jusqu'à la rivière Arges était 
								une frontière entre les Thraces et les Scythes 
								pendant plus de deux siècles. La steppe de la 
								Munténie et moldave entre le Danube et le 
								Dniestr, ‘une voie déserte et interminable’ (Hdt 
								V, 9-10) et ‘un désert gétique en grande partie 
								sans eau’ (Strabon, 7, 3,14) était un terrain 
								dangereux. Les relations scythes avec les 
								Thraces moldaves de l’ouest, qui incluaient le 
								groupe Agathyrsi Birsesti, étaient hostiles 
								(R.F. Hoddinott, The Thracians, Thames 
								and Hudson, UK, 1981, p. 102).
								
								La Dacia a prospéré sous les Romains, qui ont 
								occupé le pays après la seconde Guerre dace 
								105-106 EC. Au moment où les Romains ont quitté 
								en 271 EC, les gens étaient complètement 
								romanisés et parlaient même le latin, qui est 
								reconnu comme la racine de la langue roumaine 
								actuelle.
								
								
								Les Troyens
								Le site web Turkeytravel donne un aperçu 
								de la ville de Troie et de la guerre de Troie.
								
								Vers 1200 avant JC, les 
								invasions barbares ont commencé, en provenance 
								du nord-ouest, à travers les Dardanelles. Le 
								poème épique d'Homère, l'Iliade, raconte 
								l'histoire de la guerre dans laquelle Troie 
								était en danger (1193-1184 avant JC), même si 
								certains chercheurs modernes pensent qu'elle est 
								plus susceptible d'avoir eu lieu vers 1250 av. 
								JC. La ville qui a été immortalisée par Homère 
								se trouvait sur une colline dominant la plaine, 
								trente kilomètres au sud de Canakkale et à 
								l'entrée des Dardanelles. Elle a été construite 
								sur la rive du fleuve Scamandre, et le site est 
								maintenant à six kilomètres de la mer.
								[Les archéologues ont maintenant découvert que 
								le site de l'Ancienne Troie était beaucoup plus 
								grand qu’on le pensait et le niveau des océans a 
								baissé depuis lors en raison des fluctuations 
								millénaires du réchauffement climatique. La 
								guerre était dans ce que nous appellerons la 
								période chaude troyenne-davidique. Voir l’étude
								
								
								
								
								Le Réchauffement Global et la Prophétie Biblique 
								(No. 218)).]
								
								Troie se situait à la 
								croisée des routes maritimes reliant la mer Égée 
								à la mer de Marmara et la mer Noire, et 
								l’Anatolie à la Thrace. La route de terre, 
								montant sur les rives de la mer Égée vers le 
								nord, passait également par Troie. Pendant 
								longtemps, cet endroit stratégique garantissait 
								à Troie sa position d'un centre commercial riche 
								et d’une puissante cité politique. Troie était 
								le port naturel d'entrée vers l'Anatolie pour 
								ceux qui arrivaient de l'ouest et du nord-ouest.
								
								Les fouilles menées sur le site de Troie ont 
								révélé neuf villes différentes, s’épanouissant 
								du IIIe siècle avant J.-C. au Ve siècle après 
								JC. La ville de l'épopée d'Homère aurait été 
								Troie VI ou Troie VIIa. Troie VI, une ville 
								prospère entourée de remparts, a été détruite 
								vers 1300 avant JC provoquée par un tremblement 
								de terre. Les habitants ont restauré les 
								remparts et reconstruit la ville sur le site 
								d'origine.
								
								C'est cette nouvelle 
								ville, Troie VIIa, qui semble avoir été assiégée 
								et ravagée par les Hellènes, après avoir réussi 
								à entrer cachés à l'intérieur du célèbre cheval. 
								Selon l'Iliade, c'est l'enlèvement d'Hélène par 
								Pâris, fils de Priam, Roi de Troie qui a 
								provoqué les Achéens de Sparte à assembler une 
								flotte de 1200 navires pour une guerre qui a 
								duré dix ans. Hélène était la femme de Ménélas, 
								et la fille du Roi de Sparte.
								
								L'Iliade raconte en 
								outre que, pour faire face à la ‘coalition des 
								forces helléniques, sous le commandement 
								d'Agamemnon, Roi de Mycènes’ et frère de 
								Ménélas, les peuples d'Anatolie étaient aussi 
								tous pareillement alliés en une seule armée. 
								Même les Lyciens, aussi éloignés de Troie que 
								l’était la Grèce, faisaient partie de celle-ci. 
								Si les ‘Kantiens’ cités par Homère sont les 
								Kantiens ou Hattis on peut supposer que 
								l'ensemble de l'Anatolie était là. Les 
								Anatoliens, cependant, parlaient des langues 
								différentes, alors que les Hellènes avaient 
								l'avantage d'une langue commune, le grec. ...
								
								On peut se demander ... 
								où les chars célèbres des Hittites étaient alors 
								que toute l’Anatolie combattait à Troie. On sait 
								que, à Kadès (en 1299 avant JC), les Hittites 
								avaient des alliés les Dardaniens et les Iliens, 
								c'est-à-dire les gens de Troie. Peut-être que 
								les Hittites ont dû faire face à une menace 
								encore plus grave dans le sud-est du pays. 
								Quelles que soient les circonstances réelles, la 
								Guerre de Troie semble avoir été un événement 
								d'une grande importance ...
								
								
								
								http://www.turkeytravel.org/history/trojans.html
								
								Le fait de la question est que nous savons 
								maintenant que les "Guerres de Troie" ont 
								représenté près de deux siècles de conflits dans 
								la région méditerranéenne. La ville de Troie 
								était beaucoup plus grande qu'on ne le pensait 
								jusqu'à récemment. Elle est tombée en 1054 
								lorsque Eli était juge en Israël, tel 
								qu'enregistré par les Milésiens, qui étaient les 
								envahisseurs de l'Irlande au cours des 
								sixième/cinquième siècles AEC.
								
								Les Histoires irlandaises nous parlent de 
								Partholan, le premier colon de l'Irlande par le 
								biais de la Grèce, qui a eu un petit-fils 
								Nemedius qui devint l'ancêtre des Tuatha Dé 
								Danann. Les Fomoires ont perturbé les Némédiens 
								en Irlande et, après avoir subi une grave 
								défaite, ils se retirèrent dans l'Allemagne du 
								Nord. De là, ils ont migré vers la Norvège et 
								ensuite le Danemark où ils sont restés, puis ils 
								ont émigré en Irlande avec la Lia-fail ou ce qui 
								est maintenant la Pierre de Scone.
								
								Ces gens étaient des Sémites de l’Haplogroupe I 
								(Îles) qui se sont mêlés avec les tribus 
								japhétiques en Grande-Bretagne et en Écosse 
								(voir MacGeohegan et Mitchell, History of 
								Ireland, Sadlier and Co., New York, 1868, 
								pp. 54-55). Ils ont été harcelés par la Fomoires 
								(qui étaient potentiellement Tirasiens) et plus 
								tard par une alliance gomerite des Galleniens, 
								des Dumnoniens et des Belges ou Belgiae. Les 
								Fomoires semblent avoir eu une alliance de 
								tribus des Dumnoniae de Devon et Cornwall et des 
								Gomerites de Belgiae aussi comme éléments des 
								Tuatha Dé Danann, qui étaient eux-mêmes 
								Némédiens (cf. MacGeoghegan, ibid.). Les 
								Irlandais originaux étaient donc Gomerites, 
								Tirasiens et Danites, envahis plus tard par les 
								Milésiens-Scythes magogites.
								
								La guerre de Troie a effectivement couvert deux 
								cents ans et trois niveaux de Troie de 1250-1054 
								avant notre ère et comprenait à la fois la 
								domination tirasienne et gomerite. C'était le 
								royaume de Wilusia, et les registres hittites 
								nous disent que les armées hittites ont été 
								envoyées à sa défense. Les inscriptions 
								rupestres indiquent clairement que Wilusia était 
								Troie et marquent le chemin des armées jusqu’à 
								Troie.
								
								
								Les Étrusques
								Il a été revendiqué par McIver et al. que 
								les Étrusques étaient les descendants de ceux 
								qui avaient fui Troie après la fin de la Guerre 
								de Troie. Dragan soutient ensuite qu’ils sont de 
								ce fait les descendants de Tiras, fils de 
								Japhet.
								
								... MacIver soutient que 
								les Étrusques sont venus au 12ème 
								siècle, quand l'invasion des “hommes de la mer” 
								se déroulait en Égypte. Le texte égyptien 
								mentionne un peuple, les Thrusa, dont 
								beaucoup d'historiens effectivement 
								considèrent comme le peuple étrusque. ... Le 
								comparatiste roumain Vraciu a découvert des 
								similarités étonnantes entre les langes 
								roumaine, albanaise et étrusque, les trois 
								comprenant des morts d'origine préromaine (J.C. 
								Dragan, We, The Thracians, Vol. I, Nagard 
								Publisher, Milan, 1976, pp. 116-117).
								
								Cependant, cette théorie contredit Hérodote, qui 
								a dit que les Lydiens d'Asie Mineure ont migré 
								vers le nord de l'Italie et ont changé leur nom 
								pour Tyrrhéniens, de qui les Étrusques ont 
								surgi, et les Lydiens étaient apparemment 
								descendus de Lud, fils de Sem.
								
								Les Lydiens ont à peu 
								près les mêmes coutumes que les Grecs ... Ils 
								prétendent aussi l'invention de tous les jeux 
								qui leur sont communs avec les Grecs. Ils 
								déclarent qu'ils ont inventé ceux-ci vers 
								l’époque où ils ont colonisé Tyrrhénie, un 
								événement dont ils donnent le compte rendu 
								suivant. Dans les premiers jours d'Atys, fils de 
								Manès, il y avait une grande pénurie à travers 
								tout le pays de Lydie. Pendant quelque temps, 
								les Lydiens ont porté le malheur avec patience, 
								mais constatant qu'il ne passerait pas, ils se 
								mirent au travail pour trouver des remèdes pour 
								le mal.
								
								Le sort en était jeté, 
								et ceux qui ont dû émigrer descendirent à 
								Smyrne, et se construisirent des navires, dans 
								lesquels, après avoir mis à bord toutes les 
								provisions nécessaires, ils naviguèrent loin à 
								la recherche de nouvelles maisons et pour mieux 
								assurer leur subsistance. Après avoir navigué 
								au-delà de nombreux pays ils vinrent en Ombrie, 
								où ils construisirent des villes pour eux-mêmes, 
								et fixèrent leur résidence. Ils mirent de côté 
								leur ancien nom de Lydiens, et s’appelèrent 
								eux-mêmes d’après le nom du fils du roi, qui 
								dirigeait la colonie, Tyrrhéniens (Hist., 
								I, 94).
								
								Cela expliquerait aussi peut-être l'Haplogroupe 
								I sémite en Italie.
								
								Et Hérodote parle des Thraces comme étant les 
								peuples conquis de l'empire lydien (Hist. 
								I, 28). Pour compliquer encore les choses, il y 
								avait également Lud, petit-fils de Cham, père 
								des Ludim, qui a occupé le nord de l'Afrique 
								directement au sud de la Thrace.
								
								Les sources historiques placent les Étrusques en 
								occupation quand les fils d'Énée de Troie ont 
								colonisé Rome. Ils sont donc en mesure d'être 
								Gomerites. Les Italiens d'aujourd'hui sont 
								hamitiques, sémitiques et japhétiques. Le 
								Jupiter adoré à Rome est un apparenté de Japhet 
								et est tout simplement le culte des ancêtres des 
								fils de Japhet. Les Atys que nous avons vu 
								ci-dessus est aussi très probablement à 
								l'origine du culte d'Attis, il a été trouvé plus 
								tard adoré à Rome à l'époque de Christ.
								
								Peut-être le travail le plus complet sur les 
								Étrusques est fait par l'ancien professeur 
								d’Étruscologie à l'Université de Rome, Massimo 
								Pallottino, et intitulé The Etruscans 
								(publié pour la première fois en anglais en 1955 
								par Penguin Books).
								
								
								La Langue
								L’article de Wikipédia intitulé ‘Langue 
								thrace’ affirme ce qui suit :
								
								En 
								
								
								1958, Vladimir Georgiev a publié son document The 
								Genesis of the Balkan peoples qui a proposé 
								que dace et thrace étaient sur deux 
								différentes branches indo-européennes. En 
								
								
								1975 Ivan Duridanov publie son Ezikyt na trakite 
								(La Langue des Thraces) dans lequel un 
								certain nombre de mots thraces et des éléments 
								lexicaux ont reçu des cognats balto-slaves 
								et des cognats balto-slaves possibles.
								
								En utilisant l’essai de 
								Duridanov Ezikyt na trakite comme sa 
								base, à la fin des 
								
								
								années 1980 et 
								
								des années 1990 
								, le linguiste Harvey E. Mayer a affirmé que la 
								langue thrace était une langue du sud 
								baltoïdique. Il n'y a pas accord à savoir si le 
								thrace était même très proche au 
								
								balto-slave 
								lui-même, sans parler d’accord sur lequel des 
								deux il était le plus proche.
								
								Bien que de nombreux 
								cognats entre le balto-slave et le thrace 
								semblent exister, aucune preuve concluante n'a 
								surgi à l'appui d'une relation très étroite 
								entre le thrace et le balto-slave, et les plus 
								longes inscriptions thraces qui sont connues (si 
								en effet c’est considéré comme du thrace) ne 
								semblent pas être près du baltique, du slave, ou 
								toute autre langue connue 
								
								[1], 
								et en fait elles n'ont pas été déchiffrées à 
								part peut-être quelques mots.
								
								Dans son livre Dacians-Romans-Romanians, 
								le Dr Gabor Vekony dit que :
								
								Selon Strabon, les Daces 
								et les Gètes parlent la même langue et Iustinius 
								déclare que les Daces sont les descendants (suboles) 
								des Gètes. Appien croit que les Gètes 
								transdanubiens sont connus comme des Daces. 
								Pourtant, certains de ces mêmes écrivains 
								prétendent que les Gètes sont reliés aux 
								Thraces. Logiquement, donc, la langue dace 
								devait être identifiée avec le thrace, ou une de 
								ses variantes. Malheureusement, les sources 
								qui valident ces hypothèses sont limitées et 
								difficiles à interpréter (M. Corvin Publ., 1ère 
								éd. anglaise 2000, p.70, emphase ajoutée).
								
								Vekony fait ensuite référence à l'ouvrage de W. 
								Tomascheki, intitulé Die Alten Thraker, 
								écrit en 1883, pour prouver que le thrace et le 
								dace peuvent avoir été des langues différentes.
								
								Comme le titre de son 
								ouvrage (qui est toujours valable) nous le dit, 
								il a lié les Daces, sur la base des sources 
								anciennes, aux Thraces, de même que tous ceux 
								qui ont écrit sur la langue dace après lui (P. 
								Kretschmer, D. Dečev). La publication de l’étude 
								de V. Georgiev en 1957 a été un tournant à cet 
								égard. Basé sur une recherche volumineuse des 
								faits, Dečev s'est rendu compte que, 
								linguistiquement, la région "Thrace" pourrait 
								être divisée en deux grandes unités. Il a 
								conclu que les noms de lieux se terminant par 
								-dava n'étaient pas caractéristiques des 
								zones qui étaient historiquement Thraces et les 
								noms de lieux se terminant par -para, 
								-bria ne se trouvent pas dans les zones 
								peuplées par les Daces. Il a également été en 
								mesure de justifier un changement de son dans la 
								langue thrace (semblable au germanique), tandis 
								que la même chose ne peut pas être trouvée dans 
								le dace. Le Thrace est un langage soi-disant 
								AMTA ; les bh, dh, gh indo-européens sont 
								devenus b, d, g ; b, d, g 
								sont devenus p, t, k et p, t, k 
								sont devenus ph, th, kh. Un tel 
								changement de son existe aussi en frison et en 
								arménien ... Ces changements sonores ne sont 
								pas caractéristiques du dace, où b, d, g 
								et p, t, k sont restés inchangés et 
								bh, dh et gh sont devenus b, d, g. 
								Ces différences sont semblables à celles qui 
								séparent le germanique des langues celtiques ou 
								italiques. Même si l’interprétation de Georgiev 
								devait être remise en question sur certains 
								points, il est clair que les Thraces et les 
								Daces (aussi les Gètes et les Moesiens) ne 
								peuvent pas appartenir à la même entité 
								linguistique. ... Contrairement aux croyances de 
								nos sources sur l'Antiquité, la langue des 
								Daces était distincte de celle des Thraces. 
								C'est ce que nous proposons d'illustrer ... [ce 
								qu'il fait au cours des 13 pages suivantes] 
								(ibid., pp. 72-73, emphase ajoutée).
								
								Toutefois, cet auteur poursuit en disant que : 
								“l’altération de m et b, [sont] 
								caractéristiques des langues Thraces (et Daces) 
								” (ibid., p. 86).
								
								La conclusion de Vekony est la suivante :
								
								Il établit, tout 
								d'abord, que le Dace faisait partie du groupe 
								des langues statem indo-germaniques. En outre, 
								il y a un lien avec les langues baltiques et 
								slaves, comme indiqué précédemment (cf. par 
								exemple dela, zila : "herbe", 
								seba "sureau", etc.) Les connexions avec 
								l'albanais sont tout à fait remarquables (ibid., 
								p.87).
								
								Il ajoute que : “il est bien connu qu'une 
								relation étroite existe également entre 
								l'albanais et le roumain ; dans le vocabulaire, 
								entre autres” (ibid., p 90.). Vekony lie plus 
								tard le dace et l’albanais ensemble. Il dit que 
								la relation dace-albanaise est évidente en 
								partie dans la langue.
								
								Traces d'un albanais, le 
								son t[h]race et Dace peut être découvert dans le 
								nom de la rivière Temes - un -m- 
								remplaçant l'original -b- . Compte tenu 
								des éléments de preuve linguistique existants on 
								ne peut guère douter que la langue ou les 
								langues parlées au cours de l'Antiquité dans la 
								région du Sud et de l'Est des Carpates doivent 
								avoir été les précurseurs de l'albanais et que 
								(l'une de ces langues) doit avoir été dace. De 
								façon plus concise : ce que nous appelons les 
								langues Daco-Geta - faute de données plus 
								complètes.
								
								... Les données 
								supplémentaires nous permettent également de 
								croire que le prédécesseur de l'albanais était 
								le dace - plus exactement, un proche parent du 
								dace. ... Nous ne connaissons qu'une seule 
								langue dace, le groupe ethnique lié au dace le 
								long du Bas-Danube, qui a été transféré à 
								l'Empire romain comme une entité nationale : les 
								Karps. [Après une campagne réussie contre eux 
								par Galère à 295-7 EC] (ibid., pp. 192-194).
								
								À la page 78, Vekony fait la revendication 
								surprenante que “le frison peut être considéré 
								comme le précurseur de l'arménien”.
								
								Le frison est lié à l'ancien anglo-saxon, et 
								l’ADN-Y des Fris s'est avéré être le même 
								regroupement R1b que les Anglo-saxons en 
								Angleterre et la Saxe en Allemagne. Ils sont 
								effectivement le même peuple entre leurs 
								éléments japhétiques. Ils ont, cependant, les 
								éléments sémitiques significatifs de 
								l’Haplogroupe I aussi. Nous devons maintenant 
								être prêts à recevoir la perspective que les 
								Anglo-Saxons sont des Tirasiens indo-allemands 
								teutoniques couplés avec des Sémites hébreux des 
								fils d’Arpacschad, et peut-être même des 
								Israélites. Nous allons tester cette théorie 
								plus loin. L'Empire parthe sera traité dans un 
								appendice.
								
								Il semble aussi avoir eu un lien linguistique 
								entre les Mycéniens et les Thraces, comme 
								plusieurs auteurs l'ont proposé. Un article de
								Wikipédia contient les informations 
								suivantes :
								
								... des discussions 
								portant sur les interrelations potentielles 
								ethniques, culturelles, religieuses et 
								linguistiques entre les proto-Thraces et les 
								proto-Grecs (c.-à-d. 
								
								
								Mycéniens). 
								On croyait que ces interactions devaient 
								exister, puisque les deux groupes ont vécu dans 
								la même zone géographique dans le passé. Selon 
								Alexander Fol, le concept de "Thrace mycénien" a 
								d'abord été développé en 1973 afin d'expliquer 
								la relative unité culturelle entre les Thraces 
								et les Mycéniens (Best, Jan De Vries, Nanny, 
								Thracians and Mycenaeans, E.J. Brill 
								Academic Publishers, Boston, MA., 1989).
								
								Un lien apparent a également été discerné entre 
								les langues des peuples italiques et les 
								Daco-Thraces.
								
								Selon certains 
								historiens, les Italiques ont d'abord vécu le 
								long du Danube moyen, en contact direct avec les 
								Thraces. ... Considérant que les Italiques 
								étaient les voisins des Thraces au cours de la 
								période de formation des peuples et des langues 
								indo-européens, il est probable que dans le cas 
								des connexions italo-celtiques, que les 
								dialectes latin-ombrien et daco-thrace fussent 
								également très proches les uns des autres. 
								Vasile Pârvan a avancé l'hypothèse de cette 
								similitude, concluant que seule une étroite 
								relation linguistique pourrait expliquer la 
								rapidité avec laquelle les Daco-Thraces ont 
								appris à parler latin.
								
								La civilisation thrace 
								était un contemporain de la civilisation 
								mycénienne, et les héros d’Homer aussi. ... Pour 
								Homère, il n'y avait aucune différence dans la 
								civilisation que ce soit entre les Troyens et 
								les Grecs ou entre les alliés des Troyens et les 
								Grecs. Les alliés, en outre, étaient les peuples 
								pélasgo-thraces. Cette égalité est la preuve la 
								plus éloquente de la norme de la civilisation 
								thrace.
								
								... il est également 
								important que la langue pélasgo-thrace n'a pas 
								été méprisée comme une langue barbare, même si 
								les Grecs ou les Troyens ne la comprenaient pas 
								(Dragan, op. cit., pp. 77, 79, 83-4).
								
								Certains auteurs 
								soutiennent qu'il y a une grande ressemblance 
								linguistique entre les Thraces et les Illyriens 
								[par exemple Jokl] ; ... D'autres, cependant, 
								tracent une ligne qui marque clairement les 
								limites entre les deux langues [par exemple 
								Tomaschek et Russu]. (ibid., pp. 119-120)
								
								Remarquez la différence entre les langues 
								troyennes et pélasgo-thraces. Ainsi, nous 
								pourrions bien avoir affaire aux Gomerites et 
								Tirasiens dans une alliance qui concerne Troie. 
								Rappelez-vous que les Européens et les anciens 
								Britanniques revendiquent tous descendre des 
								Troyens, qui sont revendiqués comme Celtes 
								riphathiens de Gomer (voir 
								
								
								
								Les Fils de Japhet Partie II : Gomer (No. 046B)).
								
								
								Religion
								Les Thraces ont apparemment souscrit à un 
								panthéon de dieux, de diverses façons : Denys ; 
								un dieu de la guerre, que ce soit Ares ou le 
								soi-disant héros thrace ; Hermès ; la “Grande 
								Mère des Dieux” Artémis (Bendis) ; et Zalmoxis. 
								Un auteur (Fol) dit que le Cavalier-Héros était 
								considéré comme le fils d'Artémis.
								
								Dans ses Histoires, Hérodote énumère 
								moins de dieux thraces, mais ajoute Pleistorus 
								ailleurs (IX, 119) :
								
								Les dieux qu'ils 
								adorent, qui ne sont que trois, Mars [Ares], 
								Bacchus [Denys], et Diane [Artémis]. Leurs rois, 
								cependant, contrairement au reste des citoyens, 
								adorent Mercure, plus que tout autre dieu, 
								toujours jurant par son nom, et déclarant qu'ils 
								sont eux-mêmes descendus de lui (Hist., 
								V, 7).
								
								Hérodote a également parlé du culte des ancêtres 
								chez les Thraces qui était commun à de 
								nombreuses cultures de l'Antiquité. Xénophane de 
								Colophon a donné une brève description des dieux 
								thraces, probablement basée sur la ressemblance 
								de leurs ancêtres.
								
								Les hommes font les 
								dieux à leur image, ceux des Éthiopiens sont 
								noirs et au nez retroussé, ceux des Thraces ont 
								les yeux bleus et les cheveux roux (Diels-Kranz 
								édition, B, 16, 15.). 
								
								Cela peut indiquer que ce sont les descendants 
								de Tiras qui ont introduit le gène roux qui 
								devait plus tard devenir associé principalement 
								avec les Celtes de Grande-Bretagne et d'Irlande 
								et les Celtes nordiques en Scandinavie, en 
								Islande et dans les îles Shetland. Cette 
								caractéristique est également évidente chez les 
								Bourguignons. Il y a une tribu aux cheveux roux 
								et aux yeux bleus chez les Scythes aussi que 
								nous avons vu dans l’étude sur 
								
								
								
								Les Fils de Japhet Partie VI : Magog (No. 046C). 
								
								Les Gètes étaient appelés le plus noble des 
								peuples thraces, qui croyaient en l'immortalité 
								de l'âme et avaient une notion déformée de la 
								vie éternelle (Hist., IV, 95).
								
								La croyance des Gètes à 
								l'égard de l'immortalité est la suivante. Ils 
								pensent qu'ils ne meurent pas vraiment, mais 
								quand ils quittent cette vie ils vont à 
								Zalmoxis, qui est appelé aussi Gébéléizis 
								par certains d'entre eux. Tous les cinq ans, 
								ils envoient un messager vers ce dieu, qui 
								est choisi par le sort de la nation tout 
								entière, et chargé de lui porter leurs plusieurs 
								demandes. Leur mode de l'envoyer est le suivant. 
								Un certain nombre d'entre eux se tiennent dans 
								l'ordre, chacun tenant à la main trois javelots, 
								d’autres prennent l'homme qui doit être envoyé à 
								Zalmoxis, et le balancent par les mains et les 
								pieds, le jettent en l'air pour qu'il tombe sur 
								les pointes des armes. S'il est percé et meurt, 
								ils pensent que le dieu est propice pour eux, 
								mais sinon, ils mettent la faute sur le 
								messager, qui (disent-ils) est un homme méchant, 
								et donc ils choisissent une autre à envoyer. Les 
								messages sont donnés tandis que l'homme est 
								encore vivant. Ce même peuple, quand il y a des 
								éclairs et du tonnerre, pointent leurs flèches 
								vers le ciel, proférant des menaces contre le 
								dieu, et ils ne croient pas qu'il y ait un 
								dieu, à part le leur.
								
								On me dit par les Grecs 
								qui habitent sur les rives de l'Hellespont et 
								le Pontus, que ce Zalmoxis était en réalité un 
								homme, qu'il a vécu à Samos, alors qu'il était 
								l'esclave de Pythagore fils de Mnesarchus. Après 
								avoir obtenu sa liberté, il s'est enrichi, et en 
								quittant Samos, est retourné dans son pays. ... 
								mais je crois que Zalmoxis à vécu longtemps 
								avant l'époque de Pythagore. Qu’il y ait eu 
								vraiment un homme du nom, ou si Zalmoxis 
								n'est rien d’autre qu’un dieu indigène des Gètes, 
								je vais maintenant lui dire adieu (op. cit., IV, 
								94-96).
								
								Dans son ouvrage The Thracians, Hoddinott 
								déclare qu'ils ont eu connaissance d'un Dieu 
								suprême, mais la déification des ancêtres était 
								également très importante pour eux, comme 
								indiqué précédemment.
								
								Les Grecs de Histria et 
								Odessos, où les relations gréco-thraces étaient 
								proches, reconnaissaient un ‘Grand Dieu’ suprême 
								thrace, mais cette interprétation grecque ne 
								signifie pas nécessairement que les Thraces 
								adoraient celui qu’ils voyaient en termes 
								anthropomorphiques. La nature abstraite et 
								aniconique des sanctuaires daces plaide 
								également contre toute personnalisation de ce 
								genre. Le protecteur-héro-ancêtre tribal peut 
								être le concept personnel le plus élevé dans la 
								religion de Thrace, ce qui correspond 
								approximativement à un saint patron dans le 
								Christianisme ... Comme le Christianisme 
								primitif et l'Islam, ce qui était supérieur ne 
								pouvait pas être dépeint ; nous ne savons pas 
								comment il a été conçu. Les Getai tirant leurs 
								flèches vers le ciel pendant un orage pour 
								éloigner un ennemi apparent de leur seul dieu 
								(Hdt IV, 94) suggère ... une continuation du 
								culte solaire (Gocheva 1978). (Thames and 
								Hudson, Royaume-Uni, 1981, p. 170.)
								
								Les Thraces et les Phrygiens adoraient le même 
								dieu Sabazios/Sabatsios, ce qui est 
								compréhensible si l'on considère que ces 
								derniers étaient apparemment descendus des 
								premiers. Soit dit en passant, Dragan donne une 
								source du croissant de l'Islam.
								
								Sur les vieilles pièces 
								de monnaie phrygiennes était gravé le dieu de la 
								lune, Men, qui dit avoir été la source du 
								croissant, qui fut d'abord attaché autour de son 
								cou, et plus tard est devenu le symbole de 
								l'Islam (J.C. Dragan : We, The Thracians, 
								Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, p. 108).
								
								Alors que les Thraces semblaient avoir un 
								panthéon de dieux, les Daces en revanche peuvent 
								avoir été monothéistes. Ce seul fait peut 
								suggérer une origine ethnique différente.
								
								... Strabon (Geographica 
								7,3,11) signale que les Daces ne mangeaient pas 
								de viande et ne buvaient pas de vin. Iosephus 
								Flavius (Antiqitates Judaicae XVII, 22) était 
								apparemment proche de la marque quand il a écrit 
								que les Pileati Daces vivent une vie semblable 
								aux Esséniens. Zamolxis signifie dieu-terre ou 
								dieu terrestre. Il était un dieu qui est mort et 
								a été ressuscité et qui a rassemblé tous les 
								Daces qui sont morts ... il ne peut même pas 
								être exclu avec certitude qu'ils étaient 
								monothéistes, tel que postulé par Rohde et 
								Pârvan. Cette religion doit avoir été diffusée 
								par la force -- comme suggéré par des documents 
								écrits (Dekaineos devait avoir transmis les 
								ordres de Dieu) et par un certain objet trouvé 
								dans tous les anciens lieux d'habitation daces. 
								Il s'agit d'une coupe, en forme de pyramide 
								tronquée, avec ou sans poignée. Elle doit avoir 
								été utilisée comme une lanterne, un objet sacré 
								utilisé dans les rites religieux. ‘Au sud du 
								Danube parmi les Gètes la religion de Zamolxis 
								était connue dès les 6ème et 5ème 
								siècles [AEC] - elle favorise la croyance en 
								l’âme immortelle.’ (Iord. Get. XI, 69). (Dragan, 
								ibid., p. 46)
								
								Les Gètes avaient une approche plutôt perverse 
								mais pragmatique de la vie et la mort, comme 
								Hérodote le mentionne. Le cannibalisme était 
								apparemment pratiqué par certaines tribus de 
								Thraces.
								
								Maintenant, les mœurs et 
								les coutumes des Gètes, qui croient en 
								l'immortalité, j’en ai déjà parlé. Les Trauses 
								en tout ressemblent aux autres Thraces, mais ont 
								des coutumes à la naissance et à la mort, que je 
								vais maintenant décrire. Quand un enfant est né 
								tous ses parents s’assoient autour de lui dans 
								un cercle et pleurent pour les malheurs qu'il 
								aura à subir maintenant qu'il est venu dans le 
								monde, faisant mention de tous les maux qui 
								tombent sur le sort de l'humanité, quand, par 
								ailleurs, un homme est mort, ils l'enterrent 
								avec des rires et des réjouissances, et disent 
								que maintenant il est exempt de toute une série 
								de souffrances, et jouit du bonheur plus 
								complet.
								
								Leurs gens riches sont 
								enterrés de la façon suivante. Le corps est 
								exposé pendant trois jours, et pendant ce temps 
								ils tuent des victimes de toutes sortes, et font 
								un festin, après avoir pleuré le défunt. Puis 
								ils brûlent le corps, ou bien l'enterrent dans 
								le sol. Enfin, ils soulèvent un monticule sur la 
								tombe, et organisent des jeux de toutes sortes, 
								où le combat singulier est décerné de la plus 
								haute distinction. Tel est le mode de sépulture 
								parmi les Thraces (Hist., op. cit., V, 
								4).
								
								
								Esclavage
								Hérodote fait une observation intéressante, bien 
								qu'un peu inquiétante, à propos de la société et 
								des coutumes thraces.
								
								Les Thraces qui 
								n'appartiennent pas à ces tribus ont les 
								coutumes qui suivent. Ils vendent leurs enfants 
								à des commerçants (Hist., V, 6).
								
								Des fragments d'un 
								décret ou de décrets athéniens de 430-29 [AEC] 
								se réfèrent à une importante population thrace à 
								Athènes et surtout Pirée (Ferguson 1949), 
								probablement le résultat de la pratique courante 
								thrace de vendre leurs enfants comme esclaves. 
								Certains ont atteint des postes d'influence ; 
								Périclès a nommé ses esclaves thraces Zopyros 
								comme tuteur à Alcibiade (Plutarque, Alcib 
								I, 122.). 
								(The Thracians, 
								R.F. Hoddinott, (Thames and Hudson, Royaume-Uni, 
								1981, p. 104.)
								
								L’Alcibiade ici était un homme d'État et un 
								général athénien important qui a vécu de 450 à 
								404 avant notre ère.
								
								Les colonies grecques 
								ont fait un revenu équitable du commerce des 
								esclaves. Ils ont acheté les esclaves dans ces 
								régions [zone carpato-danubienne], pour 
								Ménandre, les mots Daces et Gètes étaient 
								synonymes d’esclave. Hérodote et Hesychios 
								mentionnent également la “traite des esclaves” 
								dans ces régions. Les esclaves étaient vendus 
								par les rois de Thrace et, dans ce cas, ils 
								avaient été prisonniers de guerre. Les 
								gladiateurs ont été recrutés parmi les Thraces 
								et ils constituaient le meilleur contingent de 
								cet art. Spartacus lui-même, le chef d'une 
								grande révolte d'esclaves en l'an 70 avant JC - 
								et la révolte était pour mettre en danger 
								l'Empire romain - était un Thrace (J.C. Dragan :
								We, The Thracians, Vol. I, Nagard 
								Publisher, Milan, 1976, p. 156).
								
								Spartacus, qui est né ca. 113 avant notre ère, 
								est dit avoir été issu d'une tribu qui vivait le 
								long de la rivière Struma, et il avait à un 
								moment été enrôlé dans l'armée romaine. Après sa 
								défaite, lui et des milliers de ses partisans, y 
								compris d'anciens gladiateurs et des esclaves, 
								furent crucifiés le long de la Via Appia en 
								direction de Rome.
								
								
								La guerre et l'armement
								Les Thraces étaient un peuple naturellement 
								guerrier, comme Hérodote l’enregistre.
								
								Vivre par la guerre et 
								le pillage est de toutes les choses les plus 
								glorieuses. Celles-ci sont les plus remarquables 
								de leurs coutumes (Histoires, V, 6).
								
								Je sais qu’en Thrace ... 
								ceux qui apprennent des métiers et leurs 
								personnes à charge ont moins d'estime que le 
								reste du peuple, et ceux qui n'ont rien à voir 
								avec le travail des artisans, surtout les hommes 
								qui sont libres de pratiquer l'art de la guerre, 
								sont très honorés (ibid., II, 167).
								
								Plutarque, dans Vie de Paul-Émile, 
								raconte les Thraces à la bataille de Pydna en 
								168 avant notre ère.
								En tête marchaient les 
								Thraces, qui [Nasica] lui-même nous dit, lui ont 
								inspiré le plus de terreur, ils étaient d'une 
								grande stature, avec des boucliers lumineux et 
								scintillants et des robes noires sous eux, leurs 
								jambes armées de jambières, et ils brandissaient 
								comme ils se déplaçaient des lances de fer 
								droites et pesantes sur l'épaule droite.
								
								L'historien romain Tite-Live dit que le Thrace 
								était “un ennemi redoutable en raison de son 
								caractère et de sa force physique” (XXXVIII, 
								49), et plus tard, de certains alliés des 
								Macédoniens : “Les Thraces et les Gaulois, les 
								plus belliqueux de toutes les nations” (XLII, 
								52). Polybe a affirmé que tant les Grecs que les 
								Romains craignaient les Thraces.
								
								... pour les Grecs 
								eux-mêmes, il est grandement à leur intérêt que 
								la Macédoine soit humiliée, mais pas du tout 
								qu'elle soit détruite. Car cela pourrait prendre 
								le risque ainsi qu'ils fassent l'expérience de 
								la barbarie des Thraces et des Gaulois, comme 
								cela a été le cas à plusieurs reprises déjà 
								(XXIII, 37).
								
								Au moins à partir d’environ le 7ème 
								siècle avant notre ère, l'armée de Thrace a été 
								organisée le long des lignes tribales, avec des 
								tribus luttant à la fois ensemble et 
								individuellement, et en force guerrière 
								normalement se chiffrant entre 10.000 et 20.000. 
								Les commandes au cours d'une bataille étaient 
								transmises par les trompettes, et le combat de 
								nuit était une tactique favorite thrace (cf. 
								Polyen, Stratagèmes, 2). Leurs armées 
								vivaient régulièrement sur le pillage. Les 
								troupes portaient aussi le casque distinctif 
								thrace ou phrygien.
								
								L’armée royale thrace se composait de 25% à 40% 
								de cavalerie, tandis qu'une proportion beaucoup 
								plus faible était utilisée par toute tribu 
								unique. Dans Stromates (XVI), Clément 
								d'Alexandrie a déclaré que : “Les Thraces ont 
								été les premiers à inventer ce qu'on appelle le
								arph, un sabre courbe, et furent les 
								premiers à utiliser des boucliers à cheval”. Il 
								est également connu que la cavalerie légère 
								avait un bouclier pelte attaché à son 
								dos. Euripide (dans Hécube) et Homère ont 
								appelé les Thraces une race de cavaliers, et les 
								Grecs du continent ont apparemment copié 
								l’habillement et l'équitation de la cavalerie 
								thrace (voir Webber, op. cit.).
								
								Comme leurs lointains cousins Scythes et autres 
								peuples de la Steppe, l'arme la plus importante 
								utilisée par les Thraces peut avoir été l'arc, 
								bien qu’étonnamment peu de pointes de flèches 
								aient été récupérées à partir de tombes thraces.
								
								Certains peuples 
								Pélasgo-Thraces étaient d'excellents archers. 
								... Même dans l'Iliade, les Grecs se sont battus 
								avec la lance et l'épée, et rarement à l'arc, 
								tandis que les peuples Pélasgo-Thraces étaient 
								très habiles dans l'utilisation de l'arc. Cette 
								particularité des guerriers thraces n'est pas 
								fortuite. La région de Thrace était en contact 
								direct avec les steppes au nord du Pont-Euxin. 
								Après la dispersion des peuples indo-européens, 
								les steppes ont été peuplées par les Cimmériens 
								et les Scythes, également d'origine 
								indo-européenne, et ils étaient surtout des 
								bergers et des cavaliers. Leur arme favorite 
								était l’arc qu’ils utilisaient non seulement 
								pour la chasse, mais aussi en temps de guerre. 
								Dans les mains d'un bon cavalier un arc est une 
								arme redoutable, et un fantassin n'a aucune 
								chance contre elle.
								
								... l’utilisation 
								maladroite de l'arc et l'absence d'unités de 
								cavalerie régulière expliquent en partie 
								l'effondrement politique de l'Empire romain. Les 
								Romains étaient incapables de vaincre les 
								Parthes, car ceux-ci étaient de bons cavaliers 
								et archers.
								
								Le culte d'Apollon a été 
								emprunté par les Grecs de la population indigène 
								pélasgo-thrace. Son origine thrace est également 
								suggérée par le fait qu'il utilise l'arc - dans 
								les batailles une arme thrace “par excellence” 
								(J.C. Dragan, We, The Thracians, Vol. I, 
								Nagard Publisher, Milan, 1976, pp. 86-88).
								
								Appien dit que les Thraces agréens étaient 
								recrutés comme archers et catapultes ou 
								frondeurs dans l’armée d’Alexandre le Grand. 
								Fait intéressant, Alexandre lui-même adorait le 
								dieu thrace Dionysos plus que tous les autres 
								dieux (ibid., p. 179). Cela peut ne pas être si 
								surprenant compte tenu de l'affirmation selon 
								laquelle Alexandre était en fait un Thrace 
								macédonien, avec un nom - Alexan-dros (le 
								sacrifié au cerf) – d’origine geto-dace. En 
								outre, environ 20% des troupes d'Alexandre 
								étaient des Thraces.
								
								Après la mort d’Alexander, Lysimacus a reçu la 
								Macédoine et Thrace au sud des monts Hémus.
								
								Pendant la guerre du Péloponnèse, la Thrace fut 
								un allié d'Athènes. Lorsque Thrace devint une 
								province de l'Empire romain, les troupes 
								soulevées dans cette province ont été envoyées 
								pour se battre partout dans le monde, y compris 
								la Grande-Bretagne, l'avant-poste le plus 
								occidental de l'Empire.
								
								Au cours d'une campagne en particulier dans 
								Pharsale en 48 avant notre ère, le camp de 
								Pompée fut “avec zèle défendu par les cohortes 
								romaines laissées à la garde, mais plus 
								violemment encore par les auxiliaires thraces”, 
								tel qu'enregistré par César (Civil Wars, 
								95).
								
								
								Les descendants des Thraces
								Comme plus d'un érudit l’a observé, les grandes 
								civilisations de l'antiquité ont grandi et 
								prospéré autour des systèmes de cours d'eau : le 
								Nil, le Tigre et l'Euphrate, Gange et les 
								Hindous, et à ceux-ci pourraient être ajouté le 
								Danube - l'épicentre de la culture thraco-dace.
								
								Dans We, The Thracians, J.C. Dragan 
								suggère que les Latins de l'Italie étaient à 
								l'origine les descendants des Thraces et des 
								Troyens. Cependant, nous avons vu l'origine des 
								Étrusques ci-dessus, et donc les Latins étaient 
								de trois origines, y compris Sémites.
								
								Dans son ouvrage 
								intitulé “The Destruction of Troy” Stésichore 
								(632-557 avant JC) ... fait naviguer le thrace 
								Énée à l'Ouest. Il identifie les habitants 
								indigènes de la Sicile et de l'Italie avec les 
								Troyens. ... Aristote rapporte aussi comment les 
								descendants des hommes Achéens et des femmes 
								esclaves de Troie, perdus avec leur flotte sur 
								la côte italienne, ont créé le peuple latin 
								(Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, p. 115).
								
								Au début, Rome a été 
								directement influencée par la péninsule Hémus. 
								Outre une influence probable indirecte 
								étrusco-thrace, il y avait aussi certainement 
								une influence directe helléno-thrace sur la 
								Romanité. L'influence hellénique naturellement 
								contenait des éléments thraces (ibid., p. 114).
								
								Rappelez-vous où nous avons vu ci-dessus qu’Énée 
								n'était pas de la famille royale troyenne de 
								Priam, qui prétend descendre de Riphath. Les 
								lignes royales françaises retrouvent leur 
								ascendance dans Charlemagne à Anténor Ier, 
								roi des Cimmériens en 500 avant notre ère. Les 
								Cimmériens étaient Kimry ou Gimmry des fils de 
								Gomer. Ces gens ont produit les Francs 
								riphathiens et saliens.
								
								Outre la conception 
								religieuse supérieure de l'univers et de la 
								médecine des Thraces, des témoignages anciens 
								nous disent qu'ils étaient de grands amateurs de 
								musique, et, en effet, les thraco-phrygiens même 
								ont eu certains modes musicaux qui leur sont 
								propres. ... La haute qualité de la musique 
								thrace était reconnue par les Grecs qui estiment 
								que les Thraces Orphée et Thamyris ont découvert 
								la lyre. ... Les Thraces étaient incomparables à 
								jouer de la flûte de Pan, un instrument que 
								seuls les Roumains ont conservé jusqu'à nos 
								jours. D'autres instruments ont été utilisés 
								aussi, comme le bucium (une sorte de cor 
								des Alpes) et les tambours (Dragan, op. cit., p. 
								196).
								
								Une mesure de leur influence se reflète dans le 
								fait que le dieu thrace Dionysos ou Denys était 
								intensément vénéré en Sicile, comme il l’était 
								par Alexandre le Macédonien. Les Latins 
								l’appelaient Bacchus.
								
								Dans le 2ème 
								millénaire les thraco-Daces et les peuples 
								d’origine généalogique thrace disséminés en Asie 
								Mineure ont atteint, aux côtés des Grecs, l'une 
								des formes les plus brillantes de la 
								civilisation de bronze qu’Homère a célébrée dans 
								l'Iliade. ... Grâce à la conquête de la Grèce 
								par les Romains, une partie du patrimoine de 
								Thrace a atteint Rome, par l'intermédiaire de la 
								culture grecque et l'art grec. Les dieux thraces 
								ont atteint Rome après avoir régné à Athènes, et 
								ici ils ont acquis de nouveaux symboles et 
								d'autres images de pierres. Apollon est resté 
								Apollon, Bendis-Artémis est devenu Diane, 
								Zamolxis-Zeus est devenu Jupiter Tonnant, 
								Héraclès est devenu Hercules Invictus (ibid., p. 
								260).
								
								La plupart des Thraces 
								ont finalement été hellénisés (dans la province 
								de 
								
								
								Thrace) ou romanisés (en 
								
								
								Mésie, 
								
								Dacia 
								, etc.), avec les derniers vestiges survivant 
								dans des régions éloignées jusqu'au 5ème 
								siècle. 
								
								
								[3]. Certaines tribus thraces ont probablement été 
								
								
								slavisées, 
								après les recolonisations 
								
								slaves au sud du 
								
								Danube 
								et par la suite ont fusionné avec les 
								envahisseurs 
								
								
								slaves et 
								
								bulgares, 
								pour former la 
								
								nation bulgare 
								(8-10ème siècle). ... Ceci est confirmé entre 
								autres par Benjamin W. Fortson dans son ouvrage
								Indo-European Language and Culture, quand 
								il affirme que "toutes les tentatives d’associer 
								le thrace au phrygien, illyrien, ou dace ... 
								sont ... purement spéculatives" (p. 90). (Wikipédia)
								
								Il est dit par l'auteur ci-dessous qu’au 5ème 
								siècle avant notre ère Thrace était sans doute 
								le pays le plus important en Europe. Il fait 
								quelques autres revendications controversées, 
								qui peuvent être confirmées (ou non) par analyse 
								de l'ADN, comme suit :
								
								À notre avis, les 
								Lettons et les Lituaniens sont des Thraces 
								qui ont quitté leurs frontières et sont allés 
								vers l'est, en tout cas, il y a beaucoup de 
								preuves linguistiques qui témoignent du fait que 
								ces nations étaient liées aux Latins et aux 
								Roumains. ... Nous sommes convaincus que les 
								Latins eux-mêmes sont les descendants des tribus 
								thraces qui ont quitté pour conquérir les 
								terres de l'Ouest. Bien sûr, nous ne parlons pas 
								des habitants du Latium, mais des italiques. Un 
								élément de preuve concernant l'arrivée des 
								Thraces en Italie est le débarquement d'Énée. 
								Ensuite, il y a des toponymies : les noms des 
								villes se terminant par "-ona" sont les 
								principales (Ancona, Savona, Sulmona, Verona). 
								Le côté ouest de l'Italie fut sans doute occupé 
								- à une époque qui ne peut pas encore être 
								définie avec précision - par des envahisseurs 
								thraces (J.C. Dragan : We, The Thracians, 
								Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, pp. 
								24-25, emphase ajoutée).
								
								Tandis que la Lettonie et la Lituanie, en fait, 
								se trouvent presque directement au nord de 
								Thrace, il est possible que certains des Thraces 
								soient d'abord allés à une certaine distance 
								vers l'est en Ukraine, avant de se diriger 
								vers le nord en direction de la mer Baltique. Le 
								déplacement en haut du Danube en Europe centrale 
								et ensuite de la Baltique expliquerait le 
								déplacement dans l'est des États baltes. 
								L'identification d'Énée avec les Thraces, et les 
								fils de Priam, comme Hector avec les Francs 
								riphathiens, et Paris avec les Celtes français 
								et britanniques montre une force composite à 
								Troie - les fils de Priam étant Gomerites et les 
								fils d’Énée étant Thraces ou des fils de Tiras. 
								Il y avait aussi des Éthiopiens hamitiques, et 
								des Hittites et beaucoup, beaucoup de nations 
								avec des forces là-bas.
								
								
								Roumains
								Il y a deux théories fondamentales sur l'origine 
								du peuple roumain d'aujourd'hui : la continuité 
								des Daco-Roumains de 
								
								
								Dacie et des régions voisines, et la 
								
								
								théorie Rössler 
								qui a suggéré la migration des peuples des 
								anciennes 
								
								provinces romaines 
								en dessous du Danube.
								
								Après avoir été 
								subjugués par le roi macédonien Alexandre le 
								Grand et consécutivement par l'empire romain, la 
								plupart des Thraces devinrent 
								
								
								hellénisés 
								(dans la province de 
								
								Thrace) 
								ou 
								
								
								romanisés 
								(en 
								
								
								Mésie, 
								
								Dacia, 
								etc.) Les tribus romanisées de Dacia sont 
								devenues plus tard le substrat ethnique des
								
								
								
								Valaques (qui sont apparus dans les documents 
								historiques au 10ème siècle) qui ont 
								évolué parmi les 
								
								
								Roumains 
								modernes. (Wikipédia)
								
								Dans une étude réalisée par la Société Roumaine 
								de Médecine Légale en 2004, intitulée 
								‘Paleo-mtDNA analysis and population genetic 
								aspects of old Thracian populations from 
								South-East of Romania’ (Analyse du paléo-ADN 
								mitochondrial et les aspects génétiques de la 
								population des anciennes populations thraces du 
								Sud-Est de la Roumanie), G. Cardos et al. 
								avaient ceci à dire : 
								
								D’après les sources 
								archéologiques et anthropologiques, il est connu 
								que le peuple de Thrace a été formé pendant un 
								long laps de temps historique par un mélange des 
								groupes autochtones et de groupes humains 
								nouvellement arrivés. Par un développement 
								progressif, ces gens s’étaient constitués en 
								leurs éléments de base lors du 3e - 2e 
								millénaire avant J.-C.
								
								[Nous devons réaliser que ceci a été écrit dans 
								les paradigmes évolutionnistes qui n'assument 
								aucune mutation du génome humain à travers 
								l'ADNmt avec un faible taux de mutation et nous 
								savons maintenant que cela est faux (consulter 
								l’étude 
								
								
								Les Taux de Changement dans l’ADN : La Science 
								Moderne vs La Bible (No. 215)).]
								
								Le peuple des Thraces 
								vivait sur la terre entre les montagnes des 
								Carpates (vers le N) et la mer Égée (vers le S), 
								mais certains éléments thraces ont également été 
								trouvés au nord-ouest de la Petite Asie et en 
								Slovaquie (Fig. 1). Il y a aussi beaucoup de 
								matériel archéologique attribué aux populations 
								thraces découvertes dans le SE et l’E de la 
								Roumanie [1]. ... Jusqu'à présent nous pouvons 
								simplement supposer que les anciennes 
								populations thraces auraient pu contribuer à la 
								fondation du bassin génétique roumain moderne.
								
								
								
								http://www.legmed.ro/files/revista/2004-4/02-Cardos 
								20MtDNA.pdf% - 
								
								
								Bulgares
								L’entrée de Wikipédia ‘Bulgares’ prétend 
								que la population actuelle de la Bulgarie porte 
								des gènes importants des Thraces et des Daces.
								
								La contribution ethnique 
								de la population indigène 
								
								thrace 
								et 
								
								
								daco-gétique, 
								qui avait vécu sur le territoire de la Bulgarie 
								moderne avant l'invasion slave a été longtemps 
								débattue parmi les scientifiques au cours du 20ème 
								siècle. Certaines études génétiques récentes 
								révèlent que ces peuples ont en effet apporté 
								une contribution importante aux gènes de la 
								population bulgare moderne. 
								
								
								[5] Ceci est également apparent dans le type 
								
								
								anthropologique 
								de la 
								
								
								Méditerranée orientale 
								
								
								des Bulgares modernes. 
								
								[6] 
								Les langues anciennes des gens locaux avaient 
								déjà disparu avant l'arrivée des Slaves, et leur 
								influence culturelle a été fortement réduite en 
								raison des invasions barbares répétées sur les 
								Balkans durant le début du 
								
								
								Moyen-Âge 
								par les 
								
								
								Goths, 
								
								les Celtes,
								
								
								
								les Huns et 
								
								les Sarmates, 
								accompagnés par les persistantes 
								
								hellénisation,
								
								
								
								romanisation 
								et plus tard 
								
								slavisation.
								
								Les Slaves sont sortis 
								de leur patrie d'origine (le plus souvent crus 
								pour avoir été en 
								
								
								Europe de l'Est) 
								au début du 6ème siècle, et se sont 
								étendus vers la plus grande partie de l'est de
								
								
								l'Europe centrale, 
								l’Europe de l'Est et dans les Balkans, formant 
								ainsi trois branches principales - les 
								
								
								Slaves de l'Ouest, 
								les 
								
								
								Slaves de l’Est 
								et les 
								
								
								Slaves du Sud. 
								Les Slaves du Sud plus à l’Est ont fait partie 
								des ancêtres des Bulgares modernes, qui, 
								cependant, sont génétiquement clairement séparés 
								du groupement étroit d’ADN des peuples les plus slaves. Ce phénomène s'explique 
								par “la contribution génétique des gens qui 
								vivaient dans la région avant l'expansion slave”
								
								
								[7]. 
								La fréquence du soi-disant 
								
								Haplogroupe R1a1
								[8]
								slave s’étend à seulement 14,7% en 
								Bulgarie.
								
								Du point de vue 
								historique les Bulgares sont descendus de trois 
								principaux groupes ethniques qui se sont mêlés 
								dans les 
								
								Balkans 
								au cours du 6ème au 10ème 
								siècle. Le premier étant les nombreuses tribus 
								locales, les 
								
								Thraces, 
								le second - les envahisseurs 
								
								slaves 
								postérieurs, qui ont donné leur langue aux 
								Bulgares modernes et le troisième - les 
								incursionnistes [envahisseurs] rares mais 
								importants, les 
								
								
								Bulgares, dont l'ethnonyme 
								et le statut d'État ont été hérités.
								
								En apparence physique, 
								la population bulgare se caractérise par les 
								caractéristiques du type 
								
								
								anthropologique 
								de l'Europe du Sud 
								
								 avec 
								quelques influences supplémentaires. 
								
								
								Génétiquement, 
								les Bulgares modernes sont plus étroitement liés 
								aux autres populations 
								
								
								des Balkans 
								
								– 
								
								
								les Macédoniens,
								
								
								
								les Grecs et 
								
								les Roumains, 
								qu’au reste des 
								
								Européens.
								
								
								
								[2] [3] Par ailleurs, ils sont étroitement liés à certains 
								insulaires de la 
								
								
								Méditerranée 
								comme 
								
								
								les Crétois et 
								
								les Sardes.
								
								
								
								[4]
								
								
								Albanais
								Gabor Vekony explique l'étymologie du nom par 
								lequel les Albanais sont connus entre eux, pour 
								montrer que, même s’ils parlaient dace, ces 
								personnes étaient en fait des Scythes. 
								Cependant, comme Dacia était la frontière entre 
								les Scythes et les Thraces, il y avait sans 
								doute un grand mélange de tribus dans cette 
								région. Ils sont donc Magogites composites et 
								peut-être même plus de Méschec et de Tubal.
								
								Parmi les divers groupes 
								de personnes qui parlent dace, les Karps sont 
								ceux qui avaient la possibilité de conserver 
								leur nationalité au sein de l'Empire romain. 
								Nous pouvons être assurés qu'ils ont survécu, et 
								que les Albanais étaient leurs descendants. Les 
								Albanais se disent shqip, du grec 
								skythes (pluriel : skythai). En latin 
								: scythes/scytha. Shqip (Albanais) 
								- si retracé à partir de Scupi, Skopje,
								Shkup - contredit toutes les lois 
								phonétiques ... En d'autres termes : le nom par 
								lequel les Albanais contemporains s’appellent 
								eux-mêmes peut être attribué à la désignation ‘Skytha’, 
								ceci était le nom d'un peuple vivant sur les 
								rives septentrionales de la mer Noire et du 
								Danube inférieur ; (Vekony, op. cit., pp. 
								196-197)
								
								Le nom de Skythes pour eux-mêmes tendrait 
								à confirmer que les Albanais sont en fait des 
								Scythes et donc des fils de Magog plutôt que de 
								Tiras. Il est peut-être intéressant de noter que 
								l'Écosse (Scotland) (Skut/Skyth-land) 
								était autrefois connue comme Alba - et l’est 
								encore aujourd'hui dans le gaélique écossais.
								
								
								Scandinaves
								Sous la rubrique 
								LE
								
								
								TABLEAU DES NATIONS (GÉNÉALOGIE DE L'HUMANITÉ) 
								ET L’ORIGINE DES RACES, 
								un site Web fournit des informations de base qui 
								relient les Scandinaves modernes avec les 
								Troyens et donc avec Gomer et aussi avec les 
								fils de Tiras.
								
								
								Les prédécesseurs scandinaves ont une histoire unique. Les érudits 
								croient que les Scandinaves (les Danois, les 
								Norvégiens, les Suédois) provenaient de groupes 
								primitifs de gens germaniques, y compris les 
								Goths, les Ostrogoths, les Wisigoths, les 
								Burgondes et les Teutons (descendants de Gomer). 
								Ashkenaz, fils de Gomer, est l'ancêtre de ces 
								peuples germaniques. Les descendants d’Ashkenaz 
								ont de nombreuses références historiques. Connu 
								sous le nom Askaeni, ils étaient quelques-uns 
								des premiers peuples à migrer vers l'Europe du 
								Nord, nommant la terre Ascania. Des auteurs 
								latins et grecs ont appelé la terre Scandza ou 
								Scandie (maintenant Scandinavie).
								
								Les documents 
								historiques indiquent que les descendants de 
								Tiras se sont également installés en 
								Scandinavie, un peuple appelé les Svear. Les 
								Svear sont les descendants des premiers 
								habitants de l'ancienne ville de Troie, un 
								peuple alors connu sous le nom Tiraciens (aussi 
								Thraces, Trajans ou Troyens). Ils ont été 
								décrits comme "des gens roux et aux yeux bleus." 
								La ville de Troie a été détruite vers 1260 avant 
								JC, après une succession de guerres avec les 
								Grecs. [À noter que cette date est beaucoup plus 
								tôt que la date 1054 attribuée aux fils de 
								Priam] Des milliers de Troyens se sont 
								réinstallés à l'étranger, ce qui comprenait les 
								guerriers de Troie qui ont navigué à travers la 
								mer Noire jusqu’à la région du Caucase dans le 
								sud de la Russie. L'une des colonies de Troie 
								les plus documentées se trouve le long de 
								l'embouchure de la rivière Don, sur la mer 
								Noire. Les habitants (Scythes) ont nommé ces 
								colons troyens les "Aes", qui signifie "Fer" 
								pour leur armement supérieur. Plus tard, la 
								partie intérieure de la mer Noire a été nommée 
								d'après eux, appelé la "Mer de Fer" ou "Mer de 
								Aesov" dans la langue locale. Aujourd'hui, le 
								nom se perpétue comme la "Mer d'Azov."
								
								Les Aes ou Ases, 
								sont venus de la région du Caucase sur la mer 
								Baltique en Scandinavie autour de 90 avant JC, 
								ce qui est soutenu par les érudits et les 
								preuves archéologiques modernes. Une tribu qui a 
								émigré avec eux était les Vanes. Les clans Ases 
								ont fait du commerce avec les tribus germaniques 
								locales, y compris les Gutar. Les Romains 
								appelaient les Gutar "Goths", les Ases "Svear" - 
								Suédois, et les Vanes "Danir/Daner" - Danois. 
								Les populations Svear et Daner ont été décrites 
								spécifiquement comme plus grandes et plus 
								claires (blondes) que les autres groupes de gens 
								dans la région de la Baltique.
								
								La population Svear a 
								prospéré, et avec les Goths, ils ont formé une 
								alliance militaire puissante bien connue des 
								marins. Les Romains ont noté que le peuple Svear 
								ensemble avec les Goths ravageaient, dès le 3ème 
								siècle après JC, la mer Noire, l'Asie Mineure et 
								la Méditerranée, en utilisant le même type 
								d'armes que leurs ancêtres troyens. Les Svear et 
								les Goths ont dominé les voies navigables 
								russes, et en 739 après JC, ensemble, ils ont 
								été appelés Varyagans ou Varègues 
								(du suédois Vaeringar), selon les 
								registres écrits des Slaves près de la mer 
								d'Azov.
								
								Comme leurs ancêtres, 
								les Scandinaves vivaient en grandes 
								collectivités, où leurs chefs envoyaient des 
								guerriers maritimes pour le commerce et le 
								pillage. Ces féroces guerriers étaient appelés 
								les Vaeringar, ce qui signifie 
								littéralement "hommes qui offrent leur service à 
								un autre maître." Nous les connaissons plus tard 
								sous leur nom popularisé, les Vikings. 
								Une autre preuve de colonies Ases (Asir) dans la 
								région de la Baltique est venue de leur langue 
								thrace, qui non seulement a influencé, mais est 
								très proche des langages baltiques et slaves 
								(balto-slaves) d'aujourd'hui. 
								
								Au 9ème 
								siècle après JC, l'état Svear avait émergé comme 
								puissance majeure en Scandinavie. Les Svear, les 
								Daner et les Goths, ainsi que d'autres tribus 
								germaniques, se sont installés dans ce qui est 
								maintenant l'actuelle Suède, la Norvège, le 
								Danemark et d'autres parties de la région de la 
								Baltique. Ils étaient les ancêtres des 
								Scandinaves – les descendants à la fois de Gomer 
								et de Tiras 
								
								
								http://www.soundchristian.com/man/ 
								
								Pour de plus amples informations, l’étude 
								
								
								
								Les Fils de Japhet Partie II : Gomer (No. 046B)
								
								
								devrait être étudiée. Les fils d’Ashkenaz 
								étaient les Gomerites qui se sont installés dans 
								la région de l'Allemagne qui plus tard a vu 
								Khazar et particulièrement le mouvement sorabe, 
								et donc les Juifs Khazar sont devenus Ashkénazes 
								en raison de leur proximité avec les fils 
								d'Ashkenaz. Le yiddish est une langue sorabe 
								avec une réflexologie allemande.
								
								Le royaume Varangien de la Rus a été fondé à 
								Kiev et Novgorod de 850 à 990 EC. La garde 
								varangienne a été créée pour protéger les 
								empereurs byzantins à Constantinople et les 
								Thanes anglo-saxons composaient cette garde, 
								surtout après la Conquête normande en 1066 EC.
								
								
								Pélasges
								Dans son ouvrage, We, The Thracians, J.C. 
								Dragan reprend les conclusions de plusieurs 
								chercheurs.
								
								Nicolae Densusianu 
								considérait les Pélasges comme la population 
								la plus vieille vivant en Europe et sur 
								les territoires riverains de la Méditerranée 
								... sur la base des remarques faites 
								précédemment par Bruck qui considérait que 
								l'Asie Mineure et l'Ionie avaient été habitées 
								par les Pélasges. ... Homer a été le premier à 
								nous donner des informations sur les Pélasges. 
								Dans l'Iliade, il les appelle “divins”. Il en va 
								de même d’Eschyle dans ses "Suppliantes". Les 
								Grecs avaient les Pélasges en haut estime de 
								façon à ce que dans leur mythologie, ils 
								auraient été les premiers habitants de la terre 
								et même une partie des grandes découvertes de 
								l'humanité leur ont été assignées. ... Dans 
								l’opinion d’Éphore, “les Pélasges ont été les 
								premières personnes qui ont vécu en Grèce”.
								
								[voir Hérod. Hist. I, 56] (Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, 
								pp. 63-64)
								
								[Il convient également de rappeler que les 
								descendants de Parthelon étaient les ancêtres 
								des Tuatha de Danann, qui représentent les 
								Danites de l'Haplogroupe I de l'Irlande, 
								l'Écosse et l'Angleterre. Il n'y a pas 
								d'importants groupes de Thraces R1b dans la 
								Grèce moderne.]
								
								Les Pélasges, les 
								premiers habitants de la Crète, ont été sur 
								l'île avant la civilisation minoenne, c'est à 
								dire avant 2200 avant JC. La linguistique et 
								l'archéologie mènent à la conclusion que les 
								peuples indo-européens ont été formés avant la 
								période de transition du Néolithique à l'Âge du 
								Bronze (ibid., p. 60).
								
								[Encore une fois, c'est de la spéculation 
								évolutionniste.]
								
								Georgiev considère que 
								le pélasgique était lié au hittite-Luwite et aux 
								langues thraces. Toutes ces relations sont la 
								preuve que le pélasgique était lié aux dialectes 
								indo-européens. Certains experts (Gindin) ont 
								démontré une identité presque complète entre les 
								systèmes phonétiques des langues pélasgiques et 
								thraces. ... Thessally, l'Épire et le 
								Péloponnèse portent encore le nom pélasgique ou 
								Pelasgia avec de nombreux auteurs anciens 
								(ibid., pp. 72-73).
								
								Les historiens Hérodote, Pline et Strabon ont 
								tous affirmé que les Mysiens, les Bithyniens et 
								les Ciconiens étaient des Pélasges et d'origine 
								thrace. Hérodote déclare en outre que les 
								ancêtres des Athéniens, des Arcadiens et des 
								Éoliens n'étaient pas d’origine généalogique 
								grecque, mais étaient plutôt Pélasges. Les 
								villes de Milet et d’Éphèse ont également été 
								construites par les Pélasges.
								
								Vers l'an 1800 avant JC 
								- certains historiens mentionnent même le 
								premier siècle du 2ème millénaire - 
								les Achéens, la première population grecque à 
								apparaître dans l'histoire, sont venus du Nord 
								et se sont installés en Grèce continentale, y 
								compris le Péloponnèse), où ils ont trouvé les 
								Pélasges. ... Mais d'où venaient les Achéens ? 
								Gimpera les appelle un peuple des "Balkans" ... 
								qui est venu à la Grèce du nord des montagnes du 
								Pinde (J.C. Dragan : We, The Thracians, 
								Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, p. 77).
								
								Le 
								problème avec le mouvement des Pélasges, c'est 
								que les Grecs n'ont pas d’ADN-Y japhétique. Ils 
								sont demi-sémites des Haplogroupes I et J, étant 
								fils de Ketura des Spartiates et de l'influence 
								arabe et édomite d'Asie Mineure et de la 
								Phénicie. L'autre moitié des Grecs du continent 
								est aussi d'une influence hamitique E3b 
								d'Afrique du Nord par le biais du commerce 
								phénicien et l'occupation de la Libye.
								
								Le 
								mouvement des Tirasiens et des Riphathiens s’est 
								fait à la fin du Deuxième Millénaire AEC lorsque 
								les Tirasiens se sont déplacés vers le 
								nord-ouest de la zone de Troie après sa chute 
								antérieure. Les Keltoi ou Celtes se sont 
								déplacés vers l'Europe via le Danube, et la 
								culture celtique de La Tène date après la chute 
								de Troie à partir des neuvième et huitième 
								siècles avant notre ère. Il n'y a pas 
								d'occupation celtique dans aucune note ou aucun 
								document en Europe centrale avant cette période.
								
								Les Huns 
								de l’Haplogroupe N se sont déplacés en Europe au 
								IXe siècle avant notre ère et ont 
								envahi la Grande-Bretagne sous leur roi Humber. 
								Ils avaient défait les Allemands et emmené la 
								fille du roi et s’étaient déplacés en 
								Grande-Bretagne, pour y être battus par les 
								Bretons troyens de Gomer et leurs subordonnés 
								magogites subjugués. Humber a été tué et enterré 
								dans la rivière Humber nommée d'après lui. Les 
								Huns de l’Hg N se sont alors déplacés vers l'est 
								via la Scandinavie en laissant la branche des 
								Finlandais de l’Hg N là. Ce sont tous des fils 
								de HN de même que le sont les Chinois de l’Hg O, 
								quelques Japonais et Tibétains et les 
								Indo-Malais et les Polynésiens du Nord et les 
								Philippins. Ce sont tous des fils de Japhet. Les 
								Mongols et les Polynésiens du Sud, étant plus de 
								80% des Maoris, et environ 60%-plus des 
								Aborigènes d'Australie sont Cuschites C3, C2 et 
								C4 respectivement. Les 40% restants des 
								aborigènes d'Australie sont japhétiques RxR1 et 
								K (consulter l'étude 
								
								
								Les Fils de Cham : Cusch (No. 045B)).
								
								Les 
								Tirasiens et Gomerites se sont ensuite déplacés 
								en Scandinavie comme la branche septentrionale 
								des Goths, des Svear et des Danii. 
								
								Il y avait 
								initialement des Danni au Danemark, puisque nous 
								savons que les Némédiens (qui étaient Tuatha de 
								Danann) leur ont rendu visite en passant par 
								l'Allemagne et la Norvège avant de retourner en 
								Irlande.
								
								Les 
								Scandinaves sont cet Hg R1b (et Hg I (Îles)) en 
								Grande-Bretagne à l'origine, avec R1a plus tard 
								en Norvège et un groupe important en Suède et 
								une infusion au Danemark. Il y a d'autres 
								groupes de l’Haplogroupe I chez les Anglo-Saxons 
								et d'autres parmi les Scandinaves (voir les 
								tableaux dans l’Annexe sur l'ADN).
								
								Les 
								Anglo-Saxons et les Jutes se sont déplacés en 
								Angleterre laissant les Fris, un vestige de 
								Jute, dans le Jutland, et les restes saxons dans 
								le nord-ouest de l'Europe.
								
								
								Ces derniers groupes sont Tirasiens imposés aux 
								Gomerites d’Ashkenaz dans le nord de l'Allemagne 
								et la Scandinavie et aux fils de Gomer à 
								l'Ouest. 
								
								
								Jusqu'à quarante pour cent des Anglo-Saxons et 
								des autres éléments de la Horde parthe qui se 
								sont déplacés en Europe du nord-ouest et qui ont 
								occupé la Scandinavie et le reste de l'Europe 
								dans ce qui est connu comme la Période de la 
								Grande Migration, étaient ce qu'on appelle 
								l'Haplogroupe I hébreu. Les éléments 
								anglo-saxons de l’Hg I étaient dans huit 
								subdivisions, indiquant huit tribus ou groupes 
								familiaux des Hébreux, et ce sont eux qui sont 
								maintenant complètement entremêlés par la 
								reproduction avec les éléments de la majorité 
								R1b et la minorité R1a. Le Royaume-Uni est donc 
								d'environ 50% + R1b, jusqu'à 40% Hg I et 10% 
								+ R1a.
								
C'est cet élément de l’Hg I qui, lorsqu'il est couplé avec l'Hg I (Îles), constitue l'argument selon lequel le Royaume-Uni contient les Tribus Perdues d'Israël qui sont couplées avec les fils de Tiras, Gomer et Magog. Toute l’Europe occidentale et centrale contient les éléments Hg I couplés avec les éléments japhétiques, et donc non seulement Japhet habite dans les tentes de Sem mais il constitue la majorité de ces nations.
Ainsi, nous voyons que Japhet est élargi et hérite de son droit d'aînesse et ceux de Sem, car il lui est promis de demeurer dans les tentes de Sem dans la deuxième partie de son héritage. Tiras a pris la lourde responsabilité de Gomer et Magog pour l'exercice du droit d'aînesse.
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