Christian Churches of God
No. 103A
Le Dîner
du Seigneur
(Édition
3.0 19950413-19981226-20080120-20140403)
Ce document, plus
court, peut être lu lors du Dîner du Seigneur. Il examine les séquences et
la signification du lavement des pieds, ainsi que du pain et du vin.
Il explique aussi les textes de
Jean 14 et Jean 17.
Courriel :
secretary@ccg.org
(Copyright
ã 1995,
1996, 1998, 2008,
2014
Wade Cox)
(Tr. 2003, 2025, rév. 2025)
Ce document peut être
librement copié et distribué à condition qu'il soit reproduit
intégralement sans modifications ni suppressions. Le nom et l'adresse de
l'éditeur, ainsi que la notice de copyright, doivent être inclus. Aucun
frais ne peut être imposé aux destinataires des copies distribuées. De
brèves citations peuvent être intégrées dans des articles critiques et
des revues sans enfreindre le copyright.
Ce document est disponible
sur les pages du World Wide Web :
http://logon.org/ et
http://ccg.org/
Le Dîner du Seigneur
[103A]
Le Dîner du Seigneur est probablement l'occasion la plus sacrée de
l'année du Calendrier de Dieu, car il commémore l’anniversaire de la mort de
notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Nous célébrons ce service en mémoire
de la mort de Christ. Les passages suivants expliquent l'origine de ce
service, et ses cérémonies.
Luc 22:7-16 Le jour des Pains sans Levain, où l'on devait immoler la Pâque,
arriva, 8et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous
préparer la Pâque, afin que nous la mangions. 9 Ils lui dirent :
Où veux-tu que nous la préparions ? 10 Il leur répondit : Voici,
quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant
une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera, 11 et
vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le lieu où je
mangerai la Pâque avec mes disciples ? 12 Et il vous montrera une
grande chambre haute, meublée : c'est là que vous préparerez la Pâque.
13 Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait
dit ; et ils préparèrent la Pâque. 14 L'heure étant venue, il se
mit à table, et les apôtres avec lui. (LSG)
Certains ont supposé que c'était l'heure de manger la Pâque, mais cela
est incorrect.
15
Il leur dit : J'ai
désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; 16
car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle soit
accomplie dans le royaume de Dieu. (LSG)
Christ n'a pas mangé
le repas de la Pâque. Il a
mangé
un repas de la Pâque. Il
voulait la manger avec eux, mais il savait qu'il serait mort avant le
véritable repas de la Pâque. Ainsi, Christ a annoncé sa mort avant le repas
de la Pâque en tant que tel. Il était en réalité l'Agneau de la Pâque.
Nous savons que Christ a par la suite ordonné les soixante-dix et les a
envoyés, et que les démons leur étaient soumis et que les démons ont reconnu
ce fait. Cependant, lors de ce repas, il n’y avait à nouveau que les douze.
Où étaient les soixante-dix ? Pourquoi Christ a-t-il partagé le Dernier
Dîner uniquement avec ses douze disciples ?
L’explication est qu’il devait y avoir d'autres repas de la Pâque en
préparation avec d’autres groupes. Christ avait décidé de partager ce repas
(son dernier) avec ses douze disciples.
À ce moment-là, le jour de la préparation, le 14, était compté comme le
premier des huit jours de la Fête (Matthieu 26:17-30). Cela a établi un
nouveau symbolisme que l’on retrouve dans la préparation pour une Pâque à
venir. Parce qu'il y aura un deuxième exode et de nouveaux prêtres (Ésaïe
66:20-21), le Dîner du Seigneur symbolise la préparation de l'Église pour le
règne millénaire.
1Corinthiens 11:23-26 Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ;
c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon
corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25
De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est
la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les
fois que vous en boirez. 26 Car toutes les fois que vous mangez
ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur,
jusqu'à ce qu'il vienne. (LSG)
Cette nuit proclame la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne, comme
une ordonnance imposée aux Chrétiens.
Chaque phrase de Jean 6 montre comment elle prépare chacun à son appel, à
son placement parmi les élus et dans les tribus, comme faisant partie des
144000 et de la Multitude, sous les douze Apôtres en tant que Juges des
tribus.
La première cérémonie du Dîner du Seigneur est le lavement des pieds.
C’est un acte d'amour que de servir les autres, et c'est l’Esprit Saint qui
rend cela possible.
Christ a littéralement déposé tous ses attributs et ses vêtements.
Premièrement, il a abandonné son statut d’elohim et est devenu un homme afin
de nous servir. Il savait qu'il devait descendre sur la Terre, non seulement
pour nous montrer, car nous vivions sous un système établi par les démons,
mais aussi pour montrer aux démons qu'il devait mettre sa vie de côté,
renoncer à sa vie.
Par leur rébellion, les démons n'avaient aucun sacrifice pour leur péché
afin de les restaurer/réconcilier avec Dieu. L'un d'eux devait prendre une
forme humaine et être tué pour les réconcilier avec Dieu et montrer le
chemin. Il ne s’agissait pas simplement que Dieu désirait un sacrifice de
sang. Christ a institué cette cérémonie pour ses disciples comme un exemple
de sacrifice.
Le Judaïsme regarde la Pâque et la voit en termes physiques. Nous
attendons la Pâque avec impatience et la voyons à la fois en termes
physiques et spirituels. Christ savait qu'il serait trahi et qu'il devait
donner sa vie.
Jean 13:1-5 Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue
de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le
monde, mit le comble à son amour pour eux. 2 Pendant le souper,
lorsque le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de
Simon, le dessein de le livrer, 3 Jésus, qui savait que le Père
avait remis toutes choses entre ses mains, qu'il était venu de Dieu, et
qu'il s'en allait à Dieu, 4 se leva de table, ôta ses vêtements,
et prit un linge, dont il se ceignit. 5 Ensuite il versa de l'eau
dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les
essuyer avec le linge dont il était ceint. (LSG)
La leçon la plus fondamentale du lavement des pieds est celle du
sacrifice de soi et de l’humilité. L'attitude de Jésus était celle de
quelqu’un prêt à donner sa vie pour l’humanité et pour chacun de nous
personnellement. Et nous aussi, nous devons être prêts à donner notre vie
les uns pour les autres.
Pierre ne voulait pas que Christ lui lave les pieds (Jean 13:6-8) ; il
voulait un Messie Roi. Il ne comprenait pas le Jour des Expiations ni qu'il
y avait deux Messies. Il voulait asseoir Jésus-Christ sur le trône des
Césars et gouverner ce monde aussi injustement que les Césars l'avaient
fait, mais depuis Jérusalem. Cependant, Christ a déclaré lors du Dîner du
Seigneur qu'il était parmi eux comme celui qui sert.
Pierre et les autres disciples préents à ce repas n'étaient pas
convertis. Ils étaient baptisés mais n’avaient pas reçu l’Esprit Saint.
Cependant, la véritable leçon est que Pierre ne voulait pas donner sa vie et
servir les Païens ; il était un Juif. Nous devons servir tout le monde.
Nous devons permetre que nos pieds soient lavés – symbolisant que nos
vies sont continuellement purifiées par Christ – si nous voulons avoir notre
part avec lui dans le Royaume et dans tout ce qu'il fait. Pierre a compris
la nécessité de l'acte, mais pas sa signification (Jean 13:9-11).
Pierre n’aurait pu vraiment comprendre à ce moment-là, parce que la
signification complète de la mort de Christ et de son sacrifice serait
révélée plus tard. Mais il aurait dû savoir, d’après les Écritures de
l’Ancien Testament, que Christ devait mourir et que c'était la mort de
Christ qui réconciliait les hommes avec Dieu.
Tous ceux qui avaient participé au service du baptême étaient purifiés à
travers le baptême, à cause de la mort de Christ, qui devait venir. De la
même façon, les convives invités au Dîner des Noces de l'Agneau
avaient reçu des
vêtements sans tache, parce qu'ils avaient été purifiés par le sang de
Christ. Seuls leurs pieds, en pacourant le monde, s’étaient salis et
devaient être nettoyés.
Le lavement des pieds nous régénère et nous amène à un état de
contemplation et de réconciliation avec Dieu. Si ce rafraîchissement
symbolique n'était pas suffisant, nous devrions être rebaptisés à chaque
douze mois pour répéter le cycle, ou alors ce qui est fait lors du Dîner du
Seigneur n’aurait aucun sens.
Nous voyons aussi que Judas Iscariot était baptisé, et qu’il s’est fait
aussi laver les pieds. La séquence de ce lavement des pieds a eu lieu tôt,
au début du repas. Le pain a été rompu à la fin du repas, et le vin a été
pris après le repas. Judas Iscariot a participé au corps et au sang de Jésus
Christ, mais Judas Iscariot s’est laissé posséder et utiliser par Satan
parce que ses motivations étaient mauvaises.
Judas ne pouvait pas être entièrement lavé, et nous verrons Judas
Iscariot continuellement. En fait, si nous regardons la traduction de Knox
de la Vulgate, nous verrons que l'Église de Philadelphie est autorisée à
avoir ceux de la synagogue de Satan en son sein. Nous devons garder à
l’esprit les concepts spirituels derrière ce point et ne pas penser en
termes physiques. Nous sommes des Juifs spirituels et non pas des membres de
la tribu de Juda, mais des membres de la nation d'Israël.
Chaque année, spirituellement parlant, nous amassons des péchés en
marchant sur le chemin de la vie, et nous avons donc besoin de renouveler
notre alliance du baptême. Nous acceptons symboliquement ce renouvellement
en participant au lavement des pieds.
Dans Jean 13:12-17, nous nous penchons à nouveau sur ce concept.
Jean 13:12-17 Après qu'il leur eut lavé les pieds, et qu'il eut pris ses
vêtements, il se remit à table, et leur dit : Comprenez-vous ce que je vous
ai fait ? 13 Vous m'appelez Maître et Seigneur ; et vous dites
bien, car je le suis. 14 Si donc je vous ai lavé les pieds, moi,
le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux
autres ; 15 car je vous ai donné un exemple, afin que vous
fassiez comme je vous ai fait. 16 En vérité, en vérité, je vous
le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni celui qui est
envoyé plus grand que celui qui l'a envoyé. 17 Si vous savez ces
choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. (LSG)
À partir du verset 16, Christ soulignait qu’il s’était placé à un niveau
en dessous de Dieu afin que nous comprenions qu’il n’y a aucun de nous qui
soit plus grand, et que nous n'ayons pas les attentes de l'Armée déchue de
prendre la place de Dieu. Nous nous lavons les pieds les uns aux autres pour
démontrer à tous que nous développons en introspectivement nos propres
positions et notre propre spiritualité avec Jésus Christ.
Suivant l’instruction et l’exemple de Jésus, nous nous lavons maintenant
les pieds les uns aux autres.
**********
Le symbolisme du lavement est double. Initialement, c'était une forme
physique et, dans 1Corinthiens 10, nous comprendrons que le salut physique
de notre peuple a été accompli à titre d’exemple pour nous tous, afin de
nous préparer pour cette deuxième phase de notre salut. Par le baptême, nous
participons à l’Esprit Saint qui n’avait pas été offert à Israël avant
Christ.
1Corinthiens 10:1-13 Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères
ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer,
2 qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer,
3 qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, 4
et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un
rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. 5
Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils
périrent dans le désert. 6 Or, ces choses sont arrivées pour nous
servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en
ont eu. 7 Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d'eux,
selon qu'il est écrit : Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis
ils se levèrent pour se divertir. 8 Ne nous livrons point à
l'impudicité, comme quelques-uns d'eux s'y livrèrent, de sorte qu'il en
tomba vingt-trois mille en un seul jour. 9 Ne tentons point le
Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par les
serpents. 10 Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns
d'eux, qui périrent par l'exterminateur. 11 Ces choses leur sont
arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre
instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. 12
Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! 13
Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu,
qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces
; mais avec la tentation, il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que
vous puissiez la supporter. (LSG)
Ils ne se sont pas concentrés sur Dieu. L’une des raisons est qu'ils
n'avaient pas l’Esprit Saint. Cela ne veut pas dire que nous sommes
meilleurs qu'eux de quelque façon que ce soit, sauf que Dieu nous a choisis
et a mis Son Esprit Saint en nous pour que nous puissions vaincre notre
propre nature charnelle et nos problèmes.
1Corinthiens 10:14-20 C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie.
15 Je parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-mêmes de
ce que je dis. 16 La coupe de bénédiction que nous bénissons,
n'est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons,
n'est-il pas la communion au corps de Christ ? 17 Puisqu'il y a
un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car
nous participons tous à un même pain. 18 Voyez les Israélites
selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices ne sont-ils pas en
communion avec l'autel ? 19 Que dis-je donc ? Que la viande
sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu'une idole est quelque chose ?
Nullement. 20 Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des
démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec
les démons. (LSG)
L’autel devant lequel nous nous tenons détermine le Dieu que nous
adorons, et c'est là le concept le plus significatif auquel nous sommes
confrontés. Nous ne pouvons pas, avec impunité, nous tenir devant l'autel
d'un faux dieu. La punition est la mort.
1Corinthiens 10:21-22 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe
des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table
des démons. 22 Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ?
Sommes-nous plus forts que lui ? (LSG)
La participation à la table des démons est interdite. Nous ne pouvons pas
donner ou recevoir des dîmes et des offrandes de faux dieux, ce qui est
clairement une violation des injonctions dans Actes 15:19-29. Il ne nous est
même pas permis de prendre l'argent des gens qui sont à l'emploi d’une
organisation d'un faux dieu. Si nous ne savons pas où la viande a été
sacrifiée, à de faux dieux ou à des dieux étrangers, il n'y a aucun problème
à la manger, parce que nous mangeons dans l’ignorance, pour la gloire de
Dieu. Cependant, quand nous savons l'origine, nous n'avons aucune option. La
doctrine de la Trinité est un faux dieu.
Il n’y a qu’un seul pain, le Corps de Christ. Ce qui fait de nous un seul
corps, participant à ce seul pain. Il n’y a qu’une seule coupe, la coupe du
Seigneur. Alors, est-ce que nous dénigrons Christ en disant qu’il n’y a
qu’un Unique Véritable Dieu ? Non, nous ne le faisons pas. Christ est notre
Seigneur et Maître, mais il n'est pas Celui qui l’Unique Véritable Dieu.
Christ vit en nous comme Dieu vit en nous tous, car nous avons tous été
rachetés de la mort.
Par ce symbolisme, nous sommes mis à part. Le premier Exode était pour
nous faire sortir d'Égypte et établir la nation d'Israël afin qu'une place
puisse être établie dans laquelle Dieu pourrait révéler Son plan à travers
Ses prophètes (Jér. 31:31-34).
Le chef de Christ est Dieu et le chef de tout homme est Christ. Parce que
nous avons l’Esprit Saint, nous connaissons Dieu et nous connaissons Jésus
Christ, chacun d’entre nous. C'est l’accomplissement de l'Écriture de
Jérémie. C'est la raison pour laquelle aucun ministre ne peut se placer
entre qui que ce soit et Jésus Christ. Aucun Ancien n'a le pouvoir de
diminuer la Loi.
Christ a fait une alliance avec nous, mais comme toutes les alliances,
elle nécessitait un sacrifice de sang (cf. Matt. 26:26-28). Il a été désigné
comme notre Grand Prêtre d’après Hébreux 8:3.
Le Grand Prêtre entrait dans le Saint des Saints pour le sacrifice du
sang qui pointait vers le sacrifice de Christ. Christ, en tant que chef,
n’avait que lui-même à offrir. Aucun autre sacrifice n'aurait été suffisant,
ni n’aurait démontré la manière dont Dieu pense et la manière dont Il veut
que nous pensions.
Le concept du corps du salut en tant que pain vient de Jean 6:58.
Jean 6:58 C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme
de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce
pain vivra éternellement. (LSG)
La manne était le prototype, l'exemple pour nous que nous mangerions du
pain de Jésus Christ. Ce pain venait du ciel et symbolisait que rien de ce
que nous pourrions produire ou faire ne suffirait. C’est seulement à travers
Christ et son sacrifice que nous parviendrons à être fils de Dieu.
Marc 14:22 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir
rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Prenez, ceci est
mon corps. (LSG)
Cela doit être fait maintenant.
Seigneur Dieu, Père Éternel, nous te demandons de
bénir le pain et le vin. Nous te demandons aussi de nous inspirer pour
comprendre le symbolisme. Nous te le demandons au nom de Christ Jésus.
Amen !
L’alliance mentionnée par Jérémie au chapitre 31:31 ne pouvait avoir lieu
qu'à ce moment-là, et être établie de manière continue. Par conséquent, le
sang de Christ ne pouvait être versé qu’une seule fois. Après l’ascension de
Christ, il ne pouvait plus y avoir d’autre sacrifice, parce qu'il est devenu
un corps spirituel (Luc 24:39). Il ne pouvait plus y avoir d’étape
additionnelle dans laquelle l’alliance pouvait être introduite. Elle est une
alliance continuelle et permanente. Le vin symbolise le sacrifice du Grand
Prêtre, où chaque année, à travers le sang de taureaux, il entrait dans le
Saint des Saints. Par son sang, Christ a déchiré le voile du temple et, il
est entré, une fois pour toutes, dans le Saint des Saints, et il nous a
aussi donné la possibilité d’entrer en relation avec Dieu et de recevoir
l’Esprit Saint. Pour ce faire, nous devions être purifiés du péché, ce qui
était un symbolisme du sacrifice de Christ (cf. Héb. 1:3).
Ce sacrifice était double, et le vin symbolisait aussi Christ agissant en
tant que vigne.
Jean 15:1-6 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 2
Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ;
et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore
plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je
vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous.
Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure
attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en
moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure
en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne
pouvez rien faire. 6 Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est
jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments,
on les jette au feu, et ils brûlent. (LSG)
Ce concept du vin qui provient du fruit symbolise aussi l’Esprit Saint,
où chacun de nous produit le fruit de l’Esprit à travers Christ par la
puissance de Dieu. Le symbolisme simple du sacrifice de Christ se reflète
dans ces deux symboles du pain et du vin. Nous allons maintenant partager le
vin.
**********
Il est peut-être important de réaliser que le pain et le vin, auxquels
nous venons de prendre part, ont ajouté une nouvelle dimension à la
compréhension du sacrifice de Christ qui n'avait pas été comprise à travers
l'agneau de la Pâque. Les os de l'agneau n'ont jamais été brisés pour
symboliser un homme juste dont les os restent intacts afin d’accomplir
Psaume 34:20, mais le corps de Christ a été brisé sur la croix. Le pain
représente le corps de Christ composé de beaucoup de gens différents, et
c'est pourquoi le pain est rompu en plusieurs morceaux. Le sang de l'agneau
n'était jamais bu, mais nous buvons le vin comme symbole du sang de Christ
versé pour nous. Il a été dit qu'après avoir pris ces symboles, nous
devrions vivre la journée suivante en reconnaissant que Christ va souffrir
d’une manière terrible pour nous. Nous examinerons l’une des prophéties qui
traitent de cela (cf. Ésaïe 52:13-15 et 53:1-12).
Nous voyons qu’Ésaïe comprenait la nature exacte de Christ. Nous voyons
qu’Ésaïe a vu que Christ devait mourir pour être compté parmi les
transgresseurs, mais que, cependant, il verrait sa postérité. Christ n’était
pas marié et n'a pas eu d'enfants, mais cette prophétie doit être accomplie.
Nous sommes la postérité initiale donnée à Jésus Christ. Nous sommes aussi
l’Épouse de Christ, et notre progéniture deviendra l'ère du jugement juste,
à savoir les mille ans du Millenium. C'est pourquoi nous sommes comparés à
une épouse et devenons partie d'un système, et pourquoi Christ devient un
père éternel, selon Ésaïe 9:6. Ce
n’est qu’à travers ce repas que nous comprendre cela ou y participer.
Après que les disciples eurent accompli les cérémonies, Jésus leur donna
des instructions ferventes.
Jean 14:1-31 Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez
en moi. 2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père.
Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.
3 Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé
une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je
suis vous y soyez aussi.
Les
chambres dans le Temple de Dieu étaient construites dans une séquence
spécifique pour être occupées par le sacerdoce, du Grand Prêtre jusqu'au
prêtre.
4 Vous savez où je vais, et vous en savez le
chemin. 5 Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ;
comment pouvons-nous en savoir le chemin ? 6 Jésus lui dit : Je
suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
7 Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès
maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.
Par notre connaissance de Jésus Christ et
notre participation à ce sacrifice, nous en venons à connaître Dieu.
Lorsque quelqu’un nous dit que Dieu est un mystère et qu’il est
inconnaissable, nous savons ainsi qu'il n’est pas converti et qu’il ne fait
pas partie des élus. Connaître Celui qui est l’Unique Véritable Dieu et Son
fils Jésus Christ est la vie éternelle (Jean 17:3). Nier cela, c’est n'avoir
aucune part ni en notre Père ni en Son
Fils, Jésus Christ.
8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le
Père, et cela nous suffit. 9 Jésus lui dit : Il y a si longtemps
que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu
a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ?
La
nature divine a conféré les aspects du Père au Fils, tout comme elle confère
les aspects du Père à nous. Cahque fois que quelqu’un nous regarde, il voit
le Père et il voit Christ.
10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que
le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de
moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres.
11 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ;
croyez du moins à cause de ces œuvres. 12 En vérité, en vérité,
je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et
il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ;
Nos
œuvres sont la preuve que le Père est en nous.
13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le
ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 14 Si vous
demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. 15 Si vous
m’aimez, gardez mes commandements. 16 Et moi, je prierai le Père,
et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement
avec vous, 17 l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir,
parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le
connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. 18 Je
ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. 19 Encore un
peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, car
je vis, et vous vivrez aussi. 20 En ce jour-là, vous connaîtrez
que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.
Tout
système qui essaie de limiter Christ et le Père et de séparer Christ et le
Père de nous est une hérésie. C'est une tentative de voler notre droit
d’aînesse avec des mensonges.
21 Celui qui a mes commandements et qui les garde,
c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je
l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. 22 Jude, non pas
l’Iscariot, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous,
et non au monde ? 23 Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il
gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous
ferons notre demeure chez lui. 24 Celui qui ne m’aime pas ne
garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi,
mais du Père qui m’a envoyé.
L’obéissance aux Commandements de Dieu est nécessaire pour la rétention de
l’Esprit Saint et l'occupation de chacun des élus par le Père et le Fils.
25 Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure
avec vous. 26 Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père
enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout
ce que je vous ai dit. 27 Je vous laisse la paix, je vous donne
ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se
trouble point, et ne s’alarme point.
Nous
sommes tous cohéritiers avec Christ, liés ensemble avec le Père par l’Esprit
Saint. C'est l’Esprit Saint qui permet à Christ et à nous de devenir tous
des elohim.
28 Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en
vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce
que je vais au Père ; car le Père est plus grand que moi.
Si
le Père n'était pas plus grand, Il serait allé à Jésus Christ.
29 Et maintenant je vous ai dit ces choses avant
qu’elles arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez. 30
Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a
rien en moi ;
Le
dieu de ce monde n’a aucun pouvoir
sur les fils de Dieu.
31 mais afin que le monde sache que j’aime le Père,
et que j’agis selon l’ordre que le Père m’a donné, levez-vous, partons
d’ici. (LSG)
La relation avec le Père est maintenue par l’Esprit Saint et par
l’obéissance aux Commandements dans l'amour de Christ. Nous avons pris le
corps et le sang de Christ et sommes devenus un avec Christ pour devenir un
avec le Père.
Christ a accompli sa tâche en glorifiant Dieu. Il a ensuite demandé à
être réintégré dans cette séquence à la gloire qu'il avait avec Dieu avant
que le monde ne soit créé (Jean 17:4-5).
Christ a fait connaître le nom de Dieu aux personnes que Dieu lui avait
donnés. Les élus avaient gardé la parole de Dieu et savaient que Christ
était venu de Dieu, et ils croyaient que Dieu l'avait envoyé (Jean 17:6-8).
L’interrelation des élus avec Dieu et Christ est évidente de Jean 17:9-10.
Christ reçoit le nom
et donc l'autorité de Dieu. C’est un concept hébreu que là où le nom est
donné, cette personne porte le pouvoir de l'autorité qui la confère. C'est
pourquoi Moïse a été appelé un elohim. Christ revenait tantdis que les élus
restaient dans le monde. Ils ont été confiés à Dieu (Jean 17:11).
Judas Iscariot avait un choix. Il a eu l’opportunité du salut, mais il
l’a perdue. Depuis que ces Écritures ont été écrites, il était connu que
Christ aurait un disciple qui le trahirait. Dieu n'est pas confiné à nos
problèmes de temps et d’espace, de sorte que Sa prescience n’a pas
prédéterminé que Judas Iscariot pécherait. Dieu ne l'a pas fait pécher. Dieu
savait simplement qu'il le ferait (Jean 17:12).
Christ a parlé pour que nous puissions comprendre ce qui lui arrivait,
pour notre illumination et pour que sa joie soit complète en nous (Jean
17:13).
Le monde déteste les élus parce qu'ils sont de la parole de Dieu. Christ
a donné la parole, le Logos (ici l'accusatif
logon), aux élus (Jean 17:14-16). Donc, le Logos est une expression
ou vraie déclaration de Dieu qui n'est pas confiné au personnage de Jésus
Christ. Cela contraste avec les
pseudo-logon de 1Timothée 4:2 traduits par des hommes qui disent des
mensonges (voir Interlinear de Marshall).
Les élus sont sanctifiés par la vérité, qui est la parole de Dieu. Ils
sont envoyés dans le monde comme Christ a été envoyé comme un agneau parmi
les loups (Jean 17:18-19). La vérité est la sanctification de l’Esprit
Saint. Christ a été sanctifié par la vérité afin que nous puissions aussi
être sanctifiés. Il ne devrait y avoir aucun mensonge parmi les élus.
C'est par notre exemple que le monde voit que Jésus Christ a été envoyé
par Dieu et qu’il a réellement accompli Son dessein. Si nous ne reflétons
pas cela, alors le monde est aveuglé au fait que
Dieu a envoyé Christ (Jean 17:20-21). C'est la responsabilité placée sur les élus. Nous
partageons la gloire de Christ afin de devenir un avec Dieu (Jean 17:22-23).
Un jour, nous contemplerons aussi la gloire de Dieu conférée en Christ (Jean
17:24-26).
Dan Jean 22:23, nous voyons qu'il n'y a aucune distinction dans l'amour de
Dieu pour Jésus Christ et pour chacun de nous. Il n'aime pas Jésus Christ
plus qu’Il n’aime chacun de nous, car il n'y a aucun péché dans notre Père –
et faire acception des personnes est un péché. Dieu nous
aime tous également et parfaitement.
Après cela, Christ et les disciples ont chanté un hymne, et ils sont
ensuite sortis et se rendirent à la Montagne des Oliviers (Marc 14:26).
Le
service se terminera en chantant l’hymne :
Le Seigneur est Mon Berger.
Pour une étude plus approfondie, voir le document complet
Le Dîner du
Seigneur (No. 103).
q