Christian Churches of God

 

No. 103A

 

 

 

Le Dîner du Seigneur

 

(Édition 3.0 19950413-19981226-20080120-20140403)

 

Ce document, plus court, peut être lu lors du Dîner du Seigneur. Il examine les séquences et la signification du lavement des pieds, ainsi que du pain et du vin. Il explique aussi les textes de Jean 14 et Jean 17.

 

Christian Churches of God

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(Tr. 2003, 2025, rév. 2025)

 

 

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 Le Dîner du Seigneur [103A]

 


Le Dîner du Seigneur est probablement l'occasion la plus sacrée de l'année du Calendrier de Dieu, car il commémore l’anniversaire de la mort de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Nous célébrons ce service en mémoire de la mort de Christ. Les passages suivants expliquent l'origine de ce service, et ses cérémonies.

Luc 22:7-16 Le jour des Pains sans Levain, où l'on devait immoler la Pâque, arriva, 8et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. 9 Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? 10 Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera, 11 et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? 12 Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée : c'est là que vous préparerez la Pâque. 13 Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. 14 L'heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. (LSG)

 

Certains ont supposé que c'était l'heure de manger la Pâque, mais cela est incorrect.

15 Il leur dit : J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; 16 car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. (LSG)

 

Christ n'a pas mangé le repas de la Pâque. Il a mangé un repas de la Pâque. Il voulait la manger avec eux, mais il savait qu'il serait mort avant le véritable repas de la Pâque. Ainsi, Christ a annoncé sa mort avant le repas de la Pâque en tant que tel. Il était en réalité l'Agneau de la Pâque.

 

Nous savons que Christ a par la suite ordonné les soixante-dix et les a envoyés, et que les démons leur étaient soumis et que les démons ont reconnu ce fait. Cependant, lors de ce repas, il n’y avait à nouveau que les douze. Où étaient les soixante-dix ? Pourquoi Christ a-t-il partagé le Dernier Dîner uniquement avec ses douze disciples ?

 

L’explication est qu’il devait y avoir d'autres repas de la Pâque en préparation avec d’autres groupes. Christ avait décidé de partager ce repas (son dernier) avec ses douze disciples.

 

À ce moment-là, le jour de la préparation, le 14, était compté comme le premier des huit jours de la Fête (Matthieu 26:17-30). Cela a établi un nouveau symbolisme que l’on retrouve dans la préparation pour une Pâque à venir. Parce qu'il y aura un deuxième exode et de nouveaux prêtres (Ésaïe 66:20-21), le Dîner du Seigneur symbolise la préparation de l'Église pour le règne millénaire. 

 

1Corinthiens 11:23-26 Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, 24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. (LSG)

Cette nuit proclame la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne, comme une ordonnance imposée aux Chrétiens.

 

Chaque phrase de Jean 6 montre comment elle prépare chacun à son appel, à son placement parmi les élus et dans les tribus, comme faisant partie des 144000 et de la Multitude, sous les douze Apôtres en tant que Juges des tribus.

 

La première cérémonie du Dîner du Seigneur est le lavement des pieds. C’est un acte d'amour que de servir les autres, et c'est l’Esprit Saint qui rend cela possible.

 

Christ a littéralement déposé tous ses attributs et ses vêtements. Premièrement, il a abandonné son statut d’elohim et est devenu un homme afin de nous servir. Il savait qu'il devait descendre sur la Terre, non seulement pour nous montrer, car nous vivions sous un système établi par les démons, mais aussi pour montrer aux démons qu'il devait mettre sa vie de côté, renoncer à sa vie.

 

Par leur rébellion, les démons n'avaient aucun sacrifice pour leur péché afin de les restaurer/réconcilier avec Dieu. L'un d'eux devait prendre une forme humaine et être tué pour les réconcilier avec Dieu et montrer le chemin. Il ne s’agissait pas simplement que Dieu désirait un sacrifice de sang. Christ a institué cette cérémonie pour ses disciples comme un exemple de sacrifice.

 

Le Judaïsme regarde la Pâque et la voit en termes physiques. Nous attendons la Pâque avec impatience et la voyons à la fois en termes physiques et spirituels. Christ savait qu'il serait trahi et qu'il devait donner sa vie.

Jean 13:1-5 Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux. 2 Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer, 3 Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu'il était venu de Dieu, et qu'il s'en allait à Dieu, 4 se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit. 5 Ensuite il versa de l'eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. (LSG)

 

La leçon la plus fondamentale du lavement des pieds est celle du sacrifice de soi et de l’humilité. L'attitude de Jésus était celle de quelqu’un prêt à donner sa vie pour l’humanité et pour chacun de nous personnellement. Et nous aussi, nous devons être prêts à donner notre vie les uns pour les autres.

 

Pierre ne voulait pas que Christ lui lave les pieds (Jean 13:6-8) ; il voulait un Messie Roi. Il ne comprenait pas le Jour des Expiations ni qu'il y avait deux Messies. Il voulait asseoir Jésus-Christ sur le trône des Césars et gouverner ce monde aussi injustement que les Césars l'avaient fait, mais depuis Jérusalem. Cependant, Christ a déclaré lors du Dîner du Seigneur qu'il était parmi eux comme celui qui sert.

 

Pierre et les autres disciples préents à ce repas n'étaient pas convertis. Ils étaient baptisés mais n’avaient pas reçu l’Esprit Saint. Cependant, la véritable leçon est que Pierre ne voulait pas donner sa vie et servir les Païens ; il était un Juif. Nous devons servir tout le monde.

 

Nous devons permetre que nos pieds soient lavés – symbolisant que nos vies sont continuellement purifiées par Christ – si nous voulons avoir notre part avec lui dans le Royaume et dans tout ce qu'il fait. Pierre a compris la nécessité de l'acte, mais pas sa signification (Jean 13:9-11).

 

Pierre n’aurait pu vraiment comprendre à ce moment-là, parce que la signification complète de la mort de Christ et de son sacrifice serait révélée plus tard. Mais il aurait dû savoir, d’après les Écritures de l’Ancien Testament, que Christ devait mourir et que c'était la mort de Christ qui réconciliait les hommes avec Dieu.

 

Tous ceux qui avaient participé au service du baptême étaient purifiés à travers le baptême, à cause de la mort de Christ, qui devait venir. De la même façon, les convives invités au Dîner des Noces de l'Agneau avaient reçu des vêtements sans tache, parce qu'ils avaient été purifiés par le sang de Christ. Seuls leurs pieds, en pacourant le monde, s’étaient salis et devaient être nettoyés.

 

Le lavement des pieds nous régénère et nous amène à un état de contemplation et de réconciliation avec Dieu. Si ce rafraîchissement symbolique n'était pas suffisant, nous devrions être rebaptisés à chaque douze mois pour répéter le cycle, ou alors ce qui est fait lors du Dîner du Seigneur n’aurait aucun sens.

 

Nous voyons aussi que Judas Iscariot était baptisé, et qu’il s’est fait aussi laver les pieds. La séquence de ce lavement des pieds a eu lieu tôt, au début du repas. Le pain a été rompu à la fin du repas, et le vin a été pris après le repas. Judas Iscariot a participé au corps et au sang de Jésus Christ, mais Judas Iscariot s’est laissé posséder et utiliser par Satan parce que ses motivations étaient mauvaises.

 

Judas ne pouvait pas être entièrement lavé, et nous verrons Judas Iscariot continuellement. En fait, si nous regardons la traduction de Knox de la Vulgate, nous verrons que l'Église de Philadelphie est autorisée à avoir ceux de la synagogue de Satan en son sein. Nous devons garder à l’esprit les concepts spirituels derrière ce point et ne pas penser en termes physiques. Nous sommes des Juifs spirituels et non pas des membres de la tribu de Juda, mais des membres de la nation d'Israël.

 

Chaque année, spirituellement parlant, nous amassons des péchés en marchant sur le chemin de la vie, et nous avons donc besoin de renouveler notre alliance du baptême. Nous acceptons symboliquement ce renouvellement en participant au lavement des pieds.

 

Dans Jean 13:12-17, nous nous penchons à nouveau sur ce concept.

Jean 13:12-17 Après qu'il leur eut lavé les pieds, et qu'il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit : Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? 13 Vous m'appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. 14 Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; 15 car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. 16 En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni celui qui est envoyé plus grand que celui qui l'a envoyé. 17 Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. (LSG)

À partir du verset 16, Christ soulignait qu’il s’était placé à un niveau en dessous de Dieu afin que nous comprenions qu’il n’y a aucun de nous qui soit plus grand, et que nous n'ayons pas les attentes de l'Armée déchue de prendre la place de Dieu. Nous nous lavons les pieds les uns aux autres pour démontrer à tous que nous développons en introspectivement nos propres positions et notre propre spiritualité avec Jésus Christ.

 

Suivant l’instruction et l’exemple de Jésus, nous nous lavons maintenant les pieds les uns aux autres.

 

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Le symbolisme du lavement est double. Initialement, c'était une forme physique et, dans 1Corinthiens 10, nous comprendrons que le salut physique de notre peuple a été accompli à titre d’exemple pour nous tous, afin de nous préparer pour cette deuxième phase de notre salut. Par le baptême, nous participons à l’Esprit Saint qui n’avait pas été offert à Israël avant Christ.

1Corinthiens 10:1-13 Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, 2 qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, 3 qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, 4 et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. 5 Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert. 6 Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. 7 Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d'eux, selon qu'il est écrit : Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir. 8 Ne nous livrons point à l'impudicité, comme quelques-uns d'eux s'y livrèrent, de sorte qu'il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. 9 Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par les serpents. 10 Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par l'exterminateur. 11 Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. 12 Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! 13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. (LSG)

 

Ils ne se sont pas concentrés sur Dieu. L’une des raisons est qu'ils n'avaient pas l’Esprit Saint. Cela ne veut pas dire que nous sommes meilleurs qu'eux de quelque façon que ce soit, sauf que Dieu nous a choisis et a mis Son Esprit Saint en nous pour que nous puissions vaincre notre propre nature charnelle et nos problèmes.

 

1Corinthiens 10:14-20 C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie. 15 Je parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. 16 La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ ? 17 Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. 18 Voyez les Israélites selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices ne sont-ils pas en communion avec l'autel ? 19 Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu'une idole est quelque chose ? Nullement. 20 Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. (LSG)

L’autel devant lequel nous nous tenons détermine le Dieu que nous adorons, et c'est là le concept le plus significatif auquel nous sommes confrontés. Nous ne pouvons pas, avec impunité, nous tenir devant l'autel d'un faux dieu. La punition est la mort.

 

1Corinthiens 10:21-22 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. 22 Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? (LSG)

La participation à la table des démons est interdite. Nous ne pouvons pas donner ou recevoir des dîmes et des offrandes de faux dieux, ce qui est clairement une violation des injonctions dans Actes 15:19-29. Il ne nous est même pas permis de prendre l'argent des gens qui sont à l'emploi d’une organisation d'un faux dieu. Si nous ne savons pas où la viande a été sacrifiée, à de faux dieux ou à des dieux étrangers, il n'y a aucun problème à la manger, parce que nous mangeons dans l’ignorance, pour la gloire de Dieu. Cependant, quand nous savons l'origine, nous n'avons aucune option. La doctrine de la Trinité est un faux dieu.

 

Il n’y a qu’un seul pain, le Corps de Christ. Ce qui fait de nous un seul corps, participant à ce seul pain. Il n’y a qu’une seule coupe, la coupe du Seigneur. Alors, est-ce que nous dénigrons Christ en disant qu’il n’y a qu’un Unique Véritable Dieu ? Non, nous ne le faisons pas. Christ est notre Seigneur et Maître, mais il n'est pas Celui qui l’Unique Véritable Dieu. Christ vit en nous comme Dieu vit en nous tous, car nous avons tous été rachetés de la mort.

 

Par ce symbolisme, nous sommes mis à part. Le premier Exode était pour nous faire sortir d'Égypte et établir la nation d'Israël afin qu'une place puisse être établie dans laquelle Dieu pourrait révéler Son plan à travers Ses prophètes (Jér. 31:31-34).

 

Le chef de Christ est Dieu et le chef de tout homme est Christ. Parce que nous avons l’Esprit Saint, nous connaissons Dieu et nous connaissons Jésus Christ, chacun d’entre nous. C'est l’accomplissement de l'Écriture de Jérémie. C'est la raison pour laquelle aucun ministre ne peut se placer entre qui que ce soit et Jésus Christ. Aucun Ancien n'a le pouvoir de diminuer la Loi.

 

Christ a fait une alliance avec nous, mais comme toutes les alliances, elle nécessitait un sacrifice de sang (cf. Matt. 26:26-28). Il a été désigné comme notre Grand Prêtre d’après Hébreux 8:3.

 

Le Grand Prêtre entrait dans le Saint des Saints pour le sacrifice du sang qui pointait vers le sacrifice de Christ. Christ, en tant que chef, n’avait que lui-même à offrir. Aucun autre sacrifice n'aurait été suffisant, ni n’aurait démontré la manière dont Dieu pense et la manière dont Il veut que nous pensions.

 

Le concept du corps du salut en tant que pain vient de Jean 6:58.

Jean 6:58 C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement. (LSG)

 

La manne était le prototype, l'exemple pour nous que nous mangerions du pain de Jésus Christ. Ce pain venait du ciel et symbolisait que rien de ce que nous pourrions produire ou faire ne suffirait. C’est seulement à travers Christ et son sacrifice que nous parviendrons à être fils de Dieu.

 

Marc 14:22 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Prenez, ceci est mon corps. (LSG)

Cela doit être fait maintenant.

 

Seigneur Dieu, Père Éternel, nous te demandons de bénir le pain et le vin. Nous te demandons aussi de nous inspirer pour comprendre le symbolisme. Nous te le demandons au nom de Christ Jésus. Amen !

 

L’alliance mentionnée par Jérémie au chapitre 31:31 ne pouvait avoir lieu qu'à ce moment-là, et être établie de manière continue. Par conséquent, le sang de Christ ne pouvait être versé qu’une seule fois. Après l’ascension de Christ, il ne pouvait plus y avoir d’autre sacrifice, parce qu'il est devenu un corps spirituel (Luc 24:39). Il ne pouvait plus y avoir d’étape additionnelle dans laquelle l’alliance pouvait être introduite. Elle est une alliance continuelle et permanente. Le vin symbolise le sacrifice du Grand Prêtre, où chaque année, à travers le sang de taureaux, il entrait dans le Saint des Saints. Par son sang, Christ a déchiré le voile du temple et, il est entré, une fois pour toutes, dans le Saint des Saints, et il nous a aussi donné la possibilité d’entrer en relation avec Dieu et de recevoir l’Esprit Saint. Pour ce faire, nous devions être purifiés du péché, ce qui était un symbolisme du sacrifice de Christ (cf. Héb. 1:3).

 

Ce sacrifice était double, et le vin symbolisait aussi Christ agissant en tant que vigne.

Jean 15:1-6 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. 6 Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. (LSG)

 

Ce concept du vin qui provient du fruit symbolise aussi l’Esprit Saint, où chacun de nous produit le fruit de l’Esprit à travers Christ par la puissance de Dieu. Le symbolisme simple du sacrifice de Christ se reflète dans ces deux symboles du pain et du vin. Nous allons maintenant partager le vin.

 

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Il est peut-être important de réaliser que le pain et le vin, auxquels nous venons de prendre part, ont ajouté une nouvelle dimension à la compréhension du sacrifice de Christ qui n'avait pas été comprise à travers l'agneau de la Pâque. Les os de l'agneau n'ont jamais été brisés pour symboliser un homme juste dont les os restent intacts afin d’accomplir Psaume 34:20, mais le corps de Christ a été brisé sur la croix. Le pain représente le corps de Christ composé de beaucoup de gens différents, et c'est pourquoi le pain est rompu en plusieurs morceaux. Le sang de l'agneau n'était jamais bu, mais nous buvons le vin comme symbole du sang de Christ versé pour nous. Il a été dit qu'après avoir pris ces symboles, nous devrions vivre la journée suivante en reconnaissant que Christ va souffrir d’une manière terrible pour nous. Nous examinerons l’une des prophéties qui traitent de cela (cf. Ésaïe 52:13-15 et 53:1-12).

 

Nous voyons qu’Ésaïe comprenait la nature exacte de Christ. Nous voyons qu’Ésaïe a vu que Christ devait mourir pour être compté parmi les transgresseurs, mais que, cependant, il verrait sa postérité. Christ n’était pas marié et n'a pas eu d'enfants, mais cette prophétie doit être accomplie. Nous sommes la postérité initiale donnée à Jésus Christ. Nous sommes aussi l’Épouse de Christ, et notre progéniture deviendra l'ère du jugement juste, à savoir les mille ans du Millenium. C'est pourquoi nous sommes comparés à une épouse et devenons partie d'un système, et pourquoi Christ devient un père éternel, selon Ésaïe 9:6. Ce n’est qu’à travers ce repas que nous comprendre cela ou y participer.

 

Après que les disciples eurent accompli les cérémonies, Jésus leur donna des instructions ferventes.

Jean 14:1-31 Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3 Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.

Les chambres dans le Temple de Dieu étaient construites dans une séquence spécifique pour être occupées par le sacerdoce, du Grand Prêtre jusqu'au prêtre.

4 Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. 5 Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? 6 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7 Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.  

Par notre connaissance de Jésus Christ et notre participation à ce sacrifice, nous en venons à connaître Dieu. Lorsque quelqu’un nous dit que Dieu est un mystère et qu’il est inconnaissable, nous savons ainsi qu'il n’est pas converti et qu’il ne fait pas partie des élus. Connaître Celui qui est l’Unique Véritable Dieu et Son fils Jésus Christ est la vie éternelle (Jean 17:3). Nier cela, c’est n'avoir aucune part ni en notre Père ni en  Son Fils, Jésus Christ.  

8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. 9 Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ?

La nature divine a conféré les aspects du Père au Fils, tout comme elle confère les aspects du Père à nous. Cahque fois que quelqu’un nous regarde, il voit le Père et il voit Christ.

10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. 11 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces œuvres. 12 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ;

Nos œuvres sont la preuve que le Père est en nous.

13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 14 Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. 15 Si vous m’aimez, gardez mes commandements. 16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, 17 l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. 19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.

Tout système qui essaie de limiter Christ et le Père et de séparer Christ et le Père de nous est une hérésie. C'est une tentative de voler notre droit d’aînesse avec des mensonges.

21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. 22 Jude, non pas l’Iscariot, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde ? 23 Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. 24 Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé.

L’obéissance aux Commandements de Dieu est nécessaire pour la rétention de l’Esprit Saint et l'occupation de chacun des élus par le Père et le Fils.

25 Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. 26 Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. 27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point.

Nous sommes tous cohéritiers avec Christ, liés ensemble avec le Père par l’Esprit Saint. C'est l’Esprit Saint qui permet à Christ et à nous de devenir tous des elohim.

28 Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père ; car le Père est plus grand que moi.

Si le Père n'était pas plus grand, Il serait allé à Jésus Christ.

29 Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu’elles arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez. 30 Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi ;

Le dieu de ce monde n’a aucun pouvoir sur les fils de Dieu.

31 mais afin que le monde sache que j’aime le Père, et que j’agis selon l’ordre que le Père m’a donné, levez-vous, partons d’ici. (LSG)

 

La relation avec le Père est maintenue par l’Esprit Saint et par l’obéissance aux Commandements dans l'amour de Christ. Nous avons pris le corps et le sang de Christ et sommes devenus un avec Christ pour devenir un avec le Père.

 

Christ a accompli sa tâche en glorifiant Dieu. Il a ensuite demandé à être réintégré dans cette séquence à la gloire qu'il avait avec Dieu avant que le monde ne soit créé (Jean 17:4-5).

 

Christ a fait connaître le nom de Dieu aux personnes que Dieu lui avait donnés. Les élus avaient gardé la parole de Dieu et savaient que Christ était venu de Dieu, et ils croyaient que Dieu l'avait envoyé (Jean 17:6-8). L’interrelation des élus avec Dieu et Christ est évidente de Jean 17:9-10.

 

Christ reçoit le nom et donc l'autorité de Dieu. C’est un concept hébreu que là où le nom est donné, cette personne porte le pouvoir de l'autorité qui la confère. C'est pourquoi Moïse a été appelé un elohim. Christ revenait tantdis que les élus restaient dans le monde. Ils ont été confiés à Dieu (Jean 17:11).

 

Judas Iscariot avait un choix. Il a eu l’opportunité du salut, mais il l’a perdue. Depuis que ces Écritures ont été écrites, il était connu que Christ aurait un disciple qui le trahirait. Dieu n'est pas confiné à nos problèmes de temps et d’espace, de sorte que Sa prescience n’a pas prédéterminé que Judas Iscariot pécherait. Dieu ne l'a pas fait pécher. Dieu savait simplement qu'il le ferait (Jean 17:12).

 

Christ a parlé pour que nous puissions comprendre ce qui lui arrivait, pour notre illumination et pour que sa joie soit complète en nous (Jean 17:13).

 

Le monde déteste les élus parce qu'ils sont de la parole de Dieu. Christ a donné la parole, le Logos (ici l'accusatif logon), aux élus (Jean 17:14-16). Donc, le Logos est une expression ou vraie déclaration de Dieu qui n'est pas confiné au personnage de Jésus Christ. Cela contraste avec les pseudo-logon de 1Timothée 4:2 traduits par des hommes qui disent des mensonges (voir Interlinear de Marshall).

 

Les élus sont sanctifiés par la vérité, qui est la parole de Dieu. Ils sont envoyés dans le monde comme Christ a été envoyé comme un agneau parmi les loups (Jean 17:18-19). La vérité est la sanctification de l’Esprit Saint. Christ a été sanctifié par la vérité afin que nous puissions aussi être sanctifiés. Il ne devrait y avoir aucun mensonge parmi les élus.

 

C'est par notre exemple que le monde voit que Jésus Christ a été envoyé par Dieu et qu’il a réellement accompli Son dessein. Si nous ne reflétons pas cela, alors le monde est aveuglé au fait que Dieu a envoyé Christ (Jean 17:20-21). C'est la responsabilité placée sur les élus. Nous partageons la gloire de Christ afin de devenir un avec Dieu (Jean 17:22-23). Un jour, nous contemplerons aussi la gloire de Dieu conférée en Christ (Jean 17:24-26).

 

Dan Jean 22:23, nous voyons qu'il n'y a aucune distinction dans l'amour de Dieu pour Jésus Christ et pour chacun de nous. Il n'aime pas Jésus Christ plus qu’Il n’aime chacun de nous, car il n'y a aucun péché dans notre Père – et faire acception des personnes est un péché. Dieu nous aime tous également et parfaitement.

 

Après cela, Christ et les disciples ont chanté un hymne, et ils sont ensuite sortis et se rendirent à la Montagne des Oliviers (Marc 14:26).

 

Le service se terminera en chantant l’hymne : Le Seigneur est Mon Berger.

 

Pour une étude plus approfondie, voir le document complet Le Dîner du Seigneur (No. 103).

 

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