Les Églises Chrétiennes de Dieu
[147]
La Déité de Christ [147]
(Édition 2.0
19951203-19991108)
Cette étude très importante examine la position biblique de la déité de Christ. Elle examine et discute les diverses positions, de l'Unitarisme Radical à la Théologie Trinitaire du Processus. L'Écriture démontre la préexistence de Christ. L'étude sur l'Immortalité complète cette étude.
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La Déité de
Christ [147]
Cette
étude aborde la question de la Déité de Christ, telle qu'elle a été soulevée
dans l'étude du Congrès Ministériel International de l'Église de Dieu (du
Septième Jour), du 5 au 10 décembre 1994, et publiée dans la revue Bible Advocate de février 1995.
Cette
question est d'une extrême importance car elle reflète un changement de
direction parmi les rangs ministériels d'une des Églises de Dieu. Ils sont
ainsi passés d'une position Unitaire traditionnelle à une position qui approuve
effectivement la structure Trinitaire, telle qu'elle a été déterminée au
Concile de Chalcédoine. La position est exposée dans ce que l'on connaît
incorrectement comme le Credo de Nicène ou Credo du Concile de Nicée, ce qu'il
n'est pas. Ce développement est important, parce que l'Église de Dieu a été
Unitaire pendant environ dix-neuf siècles.
Répertoire
des références : la Bible est considérée comme étant la source définitive de
l'évidence sur la question. Nous sommes concernés par ce qui est bibliquement
vrai et cohérent.
La
question primaire est : Est-ce que Christ est divin et, s'il en est ainsi,
comment est-il divin ?
La
première réponse possible est que Christ n'est pas divin et que, par nature, il
était juste un homme. La première possibilité est divisée en deux parties.
1. La première proposition est qu'il était
simplement un homme sans préexistence.
Cette
position est celle qui pourrait être définie comme l'Unitarisme Radical.
Elle affirme la position du Seul Vrai Dieu tout en cherchant à nier à Christ
non seulement une divinité pré-résurrection mais aussi toute pré-incarnation.
Christ n'aurait ainsi sacrifié rien d'autre qu'une existence terrestre pour ses
semblables.
L'évidence
biblique est contre la proposition 1. Jean 1:1 établit la proposition de deux
êtres divins à l'aide de la distinction nominative accusative entre Le Dieu et
ce, en utilisant le cas accusatif et l'article défini par rapport au Père
seulement et le cas nominatif et aucun article pour theos par rapport au logos,
qui est identifié ici avec le Messie. Cette utilisation de l'accusatif et de
l'article défini est cohérente partout dans la Bible et concerne uniquement le
Père. Elle est notée dans le Commentaire Heydock au texte de 1Jean 5:20 (la
version de Douay-Reims de 1851, qui essaye à tort d'attribuer l'article à
Christ à 1Jean 5:20) et dans la Vulgate.
Jean 1:2-3
affirme sa préexistence comme un être surnaturel. Son rôle dans la création a
été affirmé dans Jean 1:10. Il n'était pas la Lumière, mais il parut
pour rendre témoignage à la Lumière. Cette Lumière était la véritable
Lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Cette vraie Lumière était la puissance de Dieu
que nous comprenons pour être l'Esprit Saint. À tous ceux qui ont reçu
Christ, qui ont cru en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de
Dieu (Jean 1:11). Il est devenu chair
et il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé
sa gloire, une gloire comme celle d'un
seul Fils né (monogenous
para patros) d'un
père (Jean 1:14, traduction du texte
principal de la Bible Interlinéaire de Marshall).
Personne n'a
jamais vu Dieu. Le seul dieu né (theos), l'être qui est dans le sein du Père,
est celui qui [?l']a déclaré
(Jean 1:18, traduction du texte principal de la Bible Interlinéaire de
Marshall).
Dieu a
envoyé le prototokos dans le monde (Hébreux 1:6). Cet élohim a été oint avec
l'huile de joie au-dessus de ses partenaires ou collègues (Psaume 45:6-7 ;
Hébreux 1:8-9). Cet être était le prototokos ou premier engendré de toute la
création de Dieu (Colossiens 1:15). De là, il était le début de la création de
Dieu (Apocalypse 3:14). Ce Seigneur (ou
kurios) était la voix de l'Éternel dans le désert pendant l'Exode (Actes
7:33).
Il est
incontestable que la Bible affirme l'existence surnaturelle de Christ avant
l'incarnation. Le point 1 est donc écarté.
2. La deuxième proposition est que Christ a existé
comme un être pré-incarné.
La
proposition 2 est établie à l'aide des mêmes textes qui rejettent la
proposition 1. Christ avait donc une existence pré-incarnée.
2.1 Christ
était-il le seul fils de Dieu ?
La Bible
est très emphatique que Christ n'est pas le seul fils de Dieu. Quand la terre a
été formée au début, les fils de Dieu étaient assemblés et les Étoiles du Matin
ou Porteurs de Lumière ont éclaté en chants d'allégresse et tous les fils de Dieu ont poussé des cris de
joie (Job 38:4-7).
2.2 Christ a-t-il reçu tout le contrôle du
monde ?
La réponse
est un non emphatique. Le Très Haut a alloué aux nations leur héritage d'après
le nombre des fils de Dieu (Deutéronome 32:8 ; voir la RSV Annotée d'Oxford ; le
Texte Massorétique a été changé après la mort de Christ ; de là, la traduction
dans la LSG ; voir la LXX aggelon theou
et les Manuscrits de la Mer Morte (MMM), Beny Eliym).
La portion
de Jéhovah était Israël. Jacob est son héritage assigné (Deutéronome 32:9). Le
Très Haut a assigné à Jéhovah sa part. Le terme Jéhovah est donc aussi appliqué
à un Dieu subalterne.
2.3 Est-ce
que tous ces fils de Dieu avaient accès au trône de Dieu ?
La réponse
est oui. Les fils de Dieu se présentaient devant Dieu sur une base régulière
(Job 1:6 ; 2:1). Cela incluait Satan, qui était aussi un fils de Dieu (Job 2:1)
et le theos ou dieu de ce monde (2Corinthiens 4:4).
2.4 Est-ce
que tous ces fils étaient fidèles ?
La réponse
est non. Les fils de Dieu ont quitté les positions qui leur avaient été
allouées et, de là, ils feront face au jugement (Jude 6 ; Genèse 6:4). Satan a
entraîné un tiers des fils de Dieu et s'est rebellé contre le Dieu Très Haut
(Apocalypse 12:3-6).
3. Est-ce que Christ est divin et, s'il en est
ainsi, comment ?
3.1 Il est
considéré que Christ aurait eu la nature de Dieu par l'Esprit Saint. Il était
ainsi en forme de Dieu. Il n'a pas essayé de saisir l'égalité avec Dieu
(Philippiens 2:6, RSV Interlinéaire de Marshall, etc., pas la KJV, ni la LSG,
ni la DBS-IBS). Il s'est vidé en prenant la forme d'un serviteur et en devenant
semblable aux hommes. Et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié
lui-même et il est devenu obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort sur un
stauros, un pieu appelé une croix (Philippiens 2:7-8). De façon similaire,
les élus participent à la
nature divine (2Pierre 1:4).
Nous
voyons donc qu'attendu que les enfants participent à la chair et au sang, il a
également lui-même participé à la même nature afin que, par la mort, il
détruise Satan qui a le pouvoir de la mort.
Par conséquent,
il a dû être fait en tous points
comme ses frères (Hébreux 2:17 RSV), afin
qu'il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service
de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple. Car, ayant été tenté lui-même dans ce
qu'il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés (voir Hébreux 2:10-11,14-18). Nous n'avons
donc pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au
contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché (Hébreux 4:15).
Donc,
quand il a été incarné comme un homme, Christ a ressemblé aux hommes en tous
points. Néanmoins, Christ était plein de la déité (theotetos), qui est
l'essence de Dieu (Colossiens 2:9), tout comme la qualité diffère de l'attribut
(voir The New Thayers Greek-English Lexicon (Le Nouveau Lexique grec-anglais de Thayers) et
ci-dessous). Cette divinité ou nature divine est disponible aux humains aussi
et ce, pour que nous revêtions la nature de Dieu (Colossiens 2:10).
Nous
affirmons donc la nature divine de Christ.
3.2 La
nature divine à laquelle Christ a participé en tant qu'homme diffère-t-elle de
celle des autres ?
La réponse
est non. Il a été fait comme nous en tous points (Hébreux 2:17 RSV) afin que
nous puissions devenir des cohéritiers avec lui (Romains 8:17 ; Galates 3:29 ; Tites 3:7 ; Hébreux 1:14 ; 6:17 ; 11:9 ; Jacques 2:5 ; 1Pierre 3:7).
3.3 Est-ce
que le fait que Christ possédait la nature divine signifie la même chose que
posséder la Déité ?
La réponse
semble être non. Thayer dit que la déité
(theot) diffère de la divinité
(theiot), comme l'essence diffère de la qualité ou de l'attribut (Thayers, p. 288). La plénitude de la
Divinité a demeuré corporellement en Christ (Colossiens 2:9). Le texte devrait
donc être rendu la déité ou l'état d'être
Dieu. La signification est donc que la plénitude de l'essence de Dieu a
demeuré corporellement en Christ. C'est cette plénitude ou essence que l'on
nous donne pour que tous les hommes revêtent la nouvelle nature de Dieu
(Colossiens 3:10). Ils ne sont ni Juif, ni Grec mais tous sont à Christ, parce
qu'il est en tous (Colossiens 3:11). Il développe les gens par la puissance de
l'Esprit Saint, pour que Dieu devienne finalement tout en tous (1Corinthiens
15:28).
4. Y a-t-il un Dieu ou deux Dieux ?
C'est
peut-être une mauvaise question. La Bible est emphatique qu'il n'y a qu'un Seul
Vrai Dieu (Jean 17:3 ; 1Jean 5:20) et que Lui seul est immortel (1Timothée
6:16). Jean 17:3 déclare aussi que Jésus Christ est Son fils. Christ est donc
distinct du Seul Vrai Dieu, qui seul est immortel.
La Bible
affirme donc l'Unicité de Dieu et que le Seul Vrai Dieu est le Père. Ce Père
est nommé Éloah, d'après l'Ancien Testament (Proverbes 30:4-5). Il est aussi
nommé le Dieu Très Haut (Genèse 14:18 ; Nombres 24:16 ; Deutéronome 32:8 ; Marc
5:7). Il est distinct de Christ, en tant que le fils.
Deutéronome
6:4 dit Shema Yishrael Jéhovah Elohenu Jéhovah Ehad.
Il est assumé,
par les Chrétiens seulement, que ce texte, qui signifie Écoute O Israël, l'Éternel,
notre Dieu, l'Éternel est Un (ou est le seul Éternel) se réfère d'une façon ou d'une autre à
deux êtres et qu'Elohenu est un dérivé du mot pluriel Élohim. Élohim est
lui-même un dérivé pluriel d'Éloah, qui est singulier. Le terme Elohenu est singulier et il se rapporte
seulement au Dieu Très Haut, Éloah, qui est Dieu le Père (voir Proverbes
30:4-5).
Les
affirmations Trinitaires pour ce texte n'ont aucune base. L'attribution du
terme Jéhovah a deux applications, comme nous le verrons plus tard. Les
commentaires de la Soncino disent à propos de ce texte:
L'Éternel Notre Dieu, L'Éternel est Un. L'Éternel, qui est maintenant notre Dieu et non pas celui des autres peuples, en viendra avec le
temps à être reconnu comme le seul vrai Dieu [Rashi]. Est Un signifie ‘Lui seul’ est
l'Éternel [Ibn Ezra]. Le texte contient notre Dieu, parce qu'Il a exécuté Ses miracles avec Moïse
[Nachmanides]. Dans les mots hébreux, les lettres finales ayin et daleth pour écoute et Un sont écrites en gros pour concentrer l'attention sur la pensée
contenue là-dedans [Sforno].
Les
miracles exécutés par l'entremise de Moïse ont été faits par l'Ange de la
Présence et ce, sous la direction de Dieu. Aucun homme, y compris Moïse, n'a jamais vu Dieu ou entendu Sa voix
(voir L'Ange de
YHVH [024]). L'utilisation du nom Jéhovah est par
délégation. Il y a deux formes de Jéhovah. Les formes sont SHD 3068 Jéhovah et SHD 3069 Jéhovih. Jéhovah est le nom national juif pour Dieu et il est
rendu comme le Seigneur. SHD 3069 est
utilisé après SHD 136 Adonai et il
est prononcé par les Juifs comme Élohim
pour empêcher la répétition du même son que 3068, qui est rendu Adonai. Ce nom, rendu élohim, est le nom pour Dieu. Ainsi
Adonai Jéhovah est un être subalterne et le Dieu national d'Israël. Jéhovih Élohim est le Dieu et le Dieu de Adonai Jéhovah. C'est le sens de Psaume
45:6-7 et Hébreux 1:8-9. Jéhovah est apparu aux prophètes et il a transmis les
ordres de Jéhovih Élohim ou Jéhovah Élohim. Le Messie se présente au nom de Jéhovah Élohim
(Miché 5:4). C'est l'Éternel Dieu,
l'Éternel ou le Dieu des Armées
(Amos 3:13 ; 4:13 ; 5:14 ; etc.). L'Éternel des Armées a envoyé Jéhovah aux
nations. C'est clair d'après Zacharie 2:8-9.
Zacharie 2:8-9 8 Car ainsi parle l'Éternel des armées : Après cela, viendra la gloire ! Il m'a envoyé vers les nations qui vous ont dépouillés ; car celui qui vous touche touche la prunelle de son œil. 9 Voici, je lève ma main contre elles, et elles seront la proie de ceux qui leur étaient asservis. Et vous saurez que l'Éternel des armées m'a envoyé. (LSG)
Il est
clair ici que Jéhovah est distinct de l'Éternel des Armées. Jéhovah d'Israël
agit donc sur l'ordre d'un Dieu supérieur.
Zacharie
explique que l'entité qui est l'élohim d'Israël est l'Ange de Jéhovah, qui est
à la tête de la maison de David. La maisonnée deviendra aussi comme Élohim.
Zacharie 12:8 En ce jour-là, l'Éternel protégera les habitants de Jérusalem, et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David ; La maison de David sera comme Dieu, comme l'ange de l'Éternel devant eux (LSG) ou à leur tête (RSV).
Le mot
pour Dieu ici est élohim. La maison
de David sera donc comme Dieu, comme l'Ange de Jéhovah à leur tête. L'être à la
tête de la maison du roi, qui est composée des élus, est le Messie. Le Messie
est certainement identifié comme un élohim dans Psaume 45:6-7 et Hébreux 1:8-9.
5. Ces élohim sont-ils alors limités à deux élohim
ou entités ?
La réponse
est non. Les Psaumes montrent clairement que les élohim sont un conseil.
L'Élohim
juge au milieu des dieux (Psaume
82:1). Ce rang doit être étendu aux humains (Psaume 82:6 ; Zacharie 12:8). Il
est plus grand que les autres élohim (Psaume 86:8). Dieu est un grand roi
au-dessus de tous les élohim (Psaume 95:3) et Il doit être craint par-dessus
tous les élohim (Psaume 96:4). Dieu doit être adoré par les élohim (Psaume
97:7) au-dessus desquels Il est glorifié (Psaume 97:9). Le Jéhovah d'Israël, l'adon
(singulier) ou Seigneur d'Israël, est au-dessus de tous les élohim (Psaume
135:5). Jéhovah Élohim Sabaoth est un
Jah ou un Dieu fort (Psaume 89:8-9).
Les
entités sont donc distinctes et plus de deux. Il y a un Élohim des Élohim, qui
est l'objet de l'éloge et de l'action de grâces (Psaume 136:2). Cet élohim a
oint le Messie avec l'huile de joie au-dessus de ses collègues. Ces collègues
sont des élohim et ils sont tous fils de Dieu. Christ a réalisé son statut de
fils de Dieu avec puissance suite à
sa résurrection d'entre les morts (Romains 1:4). Il a abandonné la position
qu'il détenait pour être élevé davantage et comme Souverain Sacrificateur
(Hébreux 1:3-14 ; 2:5-10). Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés ont tous une seule origine. C'est
pourquoi, il n'a pas honte de les appeler ses frères (Hébreux 2:11). Tous
seront des élohim, comme fils de Dieu.
En tant
que cohéritiers, nous réaliserons aussi ce statut. Cela a été la doctrine de
l'Église depuis le début. Irénée considérait que Psaume 82:1 faisait référence
aux theoi ou dieux (élohim), qui incluaient les élus, à
savoir ceux de l'adoption (Against Heresies (Contre les Hérésies), L. 3, Ch. 6, Ante-Nicene Fathers (Pères d'Avant
Nicée), Vol. 1, p. 419).
6. Comment alors y a-t-il de multiples élohim ?
Les élohim
sont identifiés comme les Bene Elyon ou les fils du Très Haut. Ce fait a été
commenté par beaucoup d'érudits. Sabourin SJ, The Psalms, Their
Origin and Meaning (Les Psaumes,
leur origine et leur signification), Alba House, NY, pp. 72-74, note ces applications et reconnait que l'existence
des élohim, en tant qu'un conseil, a fait partie de la structure de la religion
juive pour des millénaires. Ce n'est pas un nouveau concept. Ce qui est
nouveau, c'est l'affirmation que le terme élohim est limité à deux êtres. Cette
affirmation est faite par des non-Hébreux qui sont soit Trinitaires
soit leurs Binitaires préliminaires.
Cette
compréhension est expliquée de façon plus détaillée dans Apocalypse 4:1 à 5:14.
Le Conseil des anciens est le conseil intérieur de l'Armée. Le sacerdoce du
temple reflétait le Souverain Sacrificateur, qui est Christ (Hébreux 8:1-2) et
les vingt-quatre anciens autour du trône de Dieu qui contrôlent les prières des
saints (Apocalypse 5:8).
Les élohim
sont donc multiples. Il y en avait trente dans le conseil intérieur et les
saints ou qadosim ou saints
angéliques ont été compris pour être une structure intérieure et extérieure.
Les saints ou qadosim SHD 6918 sont
mentionnés dans Psaume 89:1-8 ; Job 5:1 et Zacharie 14:5 et ils sont aussi
humains.
Les
conseils intérieurs et extérieurs ont été compris pour être composés de
soixante-dix [deux]. Ils étaient représentés par le Sanhédrin ou les anciens
et, ensuite, par les soixante-dix ordonnés par Christ (Luc 10:1,17). Le texte a hebdomekonta [duo] (voir Interlinéaire de Marshall) ou
soixante-dix [deux], mais il est rendu soixante-dix, tout comme le Sanhédrin a
aussi été compris pour ne jamais être simplement soixante-dix. Il a aussi été
compris qu'il y a soixante-dix nations et ce, à cause du nombre sur les
conseils et selon Deutéronome 32:8.
De ce
conseil, le nombre de l'Armée est passé de trente à soixante-dix et ensuite à
la structure administrative de l'Armée, qui a été comprise comme les mille. Le livre de Job dit qu'un
d'entre les mille devait expier les péchés des hommes, comme un médiateur (Job
33:19-24 ; en particulier v. 23).
Ces fils
de Dieu étaient connus comme des messagers ou des délégués (voir ci-dessus) ou malak, rendu aggelos en grec et, de là,
anges en français. Ils étaient aussi connus comme des veilleurs ou gardiens
(Daniel 4:13,17,23). Ces fils de Dieu étaient aussi connus comme elahhin, l'équivalent d'élohim, en Chaldéen. Leur demeure n'est
pas parmi les hommes (Daniel 2:11).
Donc, les élohim ou elahhin, qui est le pluriel d'Éloah ou Elahh (chaldéen) ou Allahh
(arabe), sont les fils d'Éloah. Le fils spécifique, qu'Il a alloué pour
racheter l'humanité, a été désigné dans Proverbes 30:4-5 comme Son fils. Cet
être était l'Élohim des Patriarches et il était aussi l'Ange de la Rédemption
de Genèse 48:15-16. L'élohim, qui a alimenté Jacob tous les jours de sa vie,
était aussi l'ange qui l'a racheté. Cet Ange de la Rédemption était celui de
Job 33:23, un des fils de Dieu. Celui-ci a été désigné pour être le Souverain
Sacrificateur de la Maison de Dieu et pour devenir l'El Bethel ou l'El de la
Maison de Dieu (Genèse 28:10-22).
Il y a
donc de multiples fils de Dieu qui partagent la nature divine avec le Père. Le
moyen par lequel ils participent à la nature divine peut seulement être la
Lumière qui devait venir dans le monde pour réconcilier les hommes avec Dieu et
c'était l'Esprit Saint (Jean 1:9).
7. En
s’appuyant sur des prémisses basées dans la philosophie grecque, les Trinitaires attaquent alors la notion hébraïque
de l'expiation. Ils affirment que le fils, qui est dépendant du Père pour son
immortalité et son existence, est "inférieur" et "d'une
substance différente au Père" et que "le fils est, par conséquent,
différent du Père".
Ces
déclarations sont des affirmations fausses et non-bibliques, qui ont pour bases
les prémisses philosophiques grecques quant à la capacité d'un genre de venir
en aide à, ou d'expier pour son pareil. Ce concept n'a aucune base dans la
structure entière de la pensée hébraïque qui est basée sur les lois de Dieu.
Les fausses affirmations sont une attaque du concept entier du sacrifice, qui
était l'ombre du sacrifice d'expiation de Christ.
Christ est
entré dans le Saint des Saints avec son propre sang plutôt que celui des
taureaux. Il s'est offert lui-même (Hébreux 7:26-28). Il possède un
sacerdoce qui n'est pas transmissible (Hébreux 7:24). Tout Souverain Sacrificateur est établi pour
présenter des offrandes et des sacrifices (Hébreux 8:3). Le Souverain Sacrificateur entrait une fois par an
dans le Saint des Saints, non sans y apporter du sang qu'il offrait pour
lui-même et pour les péchés du peuple (Hébreux 9:7). Le Saint Esprit montrait par là que l'accès du lieu très saint n'était pas
encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait (Hébreux 9:8).
Le
sacrifice des innocents pour réconcilier l'inférieur avec le supérieur était
donc un mécanisme de pensée intégral à l'adoration hébraïque et un ordre
divinement prescrit. Le rejet du caractère adéquat de ce sacrifice attaque le
caractère adéquat du plan de réconciliation de Dieu.
Afin
d'attaquer la base de la théologie hébraïque et les promesses faites à Israël,
les Grecs ont dû saper les concepts de la supériorité de Dieu sur les élohim ou
les fils de Dieu. Pour le faire, ils ont dû élever Christ et le rendre égal à
Dieu et ce, pour qu'ils puissent affirmer que les lois données par Dieu dans la
Torah pouvaient être changées. Le concept des élohim étendus pouvait seulement
être nié en limitant les moyens d'instiller la nature divine et en l'isolant
comme une entité. L'Esprit Saint en est donc venu à être affirmé comme une
personne et ce, depuis le Concile de Chalcédoine en 451, ratifiant ainsi une
assertion à demi formulée au Concile de Constantinople en 381. Le Concile de
Nicée en 325 n'avait pas abordé cette question. Le credo, appelé le Credo de
Nicène et attribué à ce Concile, est une invention postérieure.
Pour
appuyer les attaques sur la loi, la divinité de Christ a été affirmée dans les
assertions du Modalisme. Ce dernier a simplement nié que Christ était une
entité distincte du Père. Il était, de façon tellement évidente, inadéquat et
une hérésie qu'il a été seulement accepté à Rome et à Alexandrie. Le
Trinitarisme cherche à attaquer la subordination de Christ et sa dépendance
sur le Père pour la vie, comme un sacrifice inadéquat. C'est fait à partir de
la prémisse que seul un pareil peut venir en aide à quelqu'un du même genre.
C'est une notion particulière aux Grecs et elle nie entièrement l'idée
maîtresse des Écritures. Le mot grec
agape, qui est utilisé pour se référer à l'amour de Dieu, est un mot
d'emprunt du mot hébreu SHD 160 ‘ahabah.
Ce mot agape n'est apparu parmi les
Grecs et dans leur philosophie qu'après que la Septante (LXX) ait été écrite.
Les concepts d'amour filial et d'amour érotique ont ainsi donné naissance à ce mécanisme de pensée
grec et erroné qui a ensuite été utilisé pour attaquer les Écritures et
éliminer la loi. À sa base philosophique, la Trinité est une attaque contre les
lois de Dieu. Christ doit être fait égal et coéternel à Dieu pour justifier un
changement de la loi. Le fait que ce soit bibliquement indéfendable est ignoré
et les textes qui réfutent l'affirmation sont ignorés, attaqués, déformés ou
mal traduits.
Le
processus circulaire de raisonnement est ensuite appliqué au concept que, si le
fils est différent du Père, comment peut-on lui donner la gloire, l'honneur et,
dans un sens mal appliqué, l'adoration ?
8. Le raisonnement est erroné. Le point en
question est un développement nécessaire du Monothéisme.
Définition :
un Être est une entité qui est ou qui existe.
Axiome : Ce
qui est tenu pour exister est nécessairement un Être.
La Bible
soutient les prémisses suivantes :
1. Il n'y
a qu'un Seul Vrai Dieu (Deutéronome 6:4 ; Jean 17:3 ; 1Jean 5:20).
2. Il a
des fils (Genèse 6:4 ; Job 1:6 ; 2:1 ; 38:4-7) ; l'un d'eux étant Jésus Christ
(Jean 17:3).
3. Lui seul est
immortel (1Timothée 6:16). Il vit aux siècles des siècles (Apocalypse 4:9).
4. Par Sa
volonté, toutes choses existent et ont été créées (Apocalypse 4:11)
Conclusion :
Par conséquent, toutes les autres choses, que ce soit les entités ou les Êtres,
sont un produit de la volonté de Dieu le Père.
La Bible
soutient que les fils de Dieu existent. Par définition, un Être est une entité
qui existe. Dieu et les fils de Dieu sont donc des Êtres. Suite à la
conclusion, les fils de Dieu sont un produit du Père. Christ est un fils de
Dieu ; par conséquent, Christ est un produit du Père. Il a été crucifié
dans un état de faiblesse, mais il vit par la puissance de Dieu ; nous aussi,
nous vivons en lui et nous sommes gardés par la puissance de Dieu (2Corinthiens 13:4 ; 1Pierre 1:5).
L'ordre de
préséance ne confère pas de rang. Le rang est conféré par le pouvoir et il peut
déterminer l'ordre de préséance. Dieu seul a existé avant le commencement et
habité l'éternité, étant immortel (1Timothée 6:16). Dieu est donc la source de
tout pouvoir qu'Il confère au fils (1Pierre 3:2). Les autorités qui
existent ont été instituées par Dieu (Romains 13:1).
Parce que
Christ et les fils sont des produits du Père, leur rang est inférieur. Parce
que quelqu'un a un rang inférieur, cela ne signifie pas qu'il est inférieur en
substance. Dieu donne la puissance aux fils de Dieu, qui sont les images de
Dieu et d'une même substance que Dieu. Être d'une même substance ne confère pas
la co-éternalité. Le Père est logiquement antérieur au fils, autrement, il n'y
a rien dans le langage qui puisse impliquer une telle relation et ce, dans
n'importe quelle signification.
La
création physique est destinée au déclin et à la mort. Les fils physiques sont
donc d'une substance différente. Le physique devait par conséquent être né de
nouveau pour entrer dans le Royaume de Dieu (Jean 3:3). Quiconque le
fait est né de Dieu (1Jean 4:7) et
quiconque est né de Dieu ne pèche pas, parce qu'il est né de Dieu (1Jean 3:9 ;
5:18). Ces fils sont destinés à devenir des élohim, comme l'Ange de Jéhovah à
leur tête (Zacharie 12:8), et à avoir la vie éternelle (1Jean 5:11 ; 2:25) suite à leur obéissance, comme Christ a
obéi au Père. En vertu de sa vie d'obéissance irréprochable, de sa mort et de
sa résurrection à l'état d'esprit, comme fils de Dieu avec puissance (Romains
1:4), Christ est maintenant immortel (Hébreux 5:6,8-9) et, avec pouvoir, à la
droite de son Dieu (Éphésiens 1:17-23) et ce, par l'Esprit Saint.
Ce que
Dieu crée, Il peut le détruire. De là, le désobéissant peut être détruit pour
l'éternité aussi (Apocalypse 20:15).
Christ est
donc immortel, comme un élohim, et il est assis à la droite du Père, comme Son
Souverain Sacrificateur, mais son rang n'est pas égal au Père. Il n'est ni égal
ni coéternel, sauf par la délégation du Père qui confère toutes les choses sur
lui (voir 1Corinthiens 15:24 ; Apocalypse 12:5 ; 19:15).
Spirituellement
et biologiquement, nous sommes tous fils de Dieu, mais nous avons été créés
pour exercer Son pouvoir par délégation, comme des élohim (Zacharie 12:8 ; voir
1Jean 5:11 ; 2:25).
Christ n'a
pas la vie en lui-même. C'est une fausse affirmation Trinitaire en
contradiction avec Jean 5:26.
Jean 5:26 Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. (LSG)
Le fils a
la vie en lui-même par la direction du Père et il en est de même pour nous
tous. Christ existe donc par la direction du Père.
Affirmer que
Christ a toujours existé et existera toujours
nie le don de Dieu suite à l'obéissance de Christ. C'est contraire aux susdites
Écritures et cela nie 1Timothée 6:13 où
Dieu donne la vie à toutes choses.
1Timothée
6:16 dit clairement que Dieu seul est immortel et qu'aucun homme ne L'a vu ni
ne peut Le voir. Il demeure dans une lumière inaccessible et Il est vu
seulement par les êtres spirituels. Pour cette raison, les Trinitaires essayent
de déclarer que le Père et le Fils sont des aspects du même Dieu. De là, la
doctrine de la Monarchie et de la
Circumincession. Suite à ces absurdités logiques, Christ est considéré
comme étant distinct, mais non pas séparé.
9. La Doctrine de l'Antéchrist.
À ce
stade-ci, il est avantageux d'examiner la Doctrine de l'Antéchrist à 1Jean
4:1-2.
1Jean 4:1-2 1 Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. 2 Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu ; (LSG)
Le sens de
ce texte a été changé. Les Modalistes, qui ont plus tard cédé la place à leurs
descendants, les Trinitaires, ont essayé d'affirmer que Christ n'est pas mort
comme tel et qu'une partie de lui-même est restée au ciel comme Dieu. C'était
l'hérésie que Jean a combattue et à laquelle il se réfère. Au tout début, ce
texte a été changé par les Modalistes et les Trinitaires, parce qu'il les
identifiait avec la doctrine de l'Antéchrist. Le texte ancien correct peut être
identifié à partir d'Irénée (Ch. 16:8, Ante-Nicene Fathers (Pères d'Avant Nicée), Vol. 1, rem. p. 443).
Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse
Jésus Christ venu en chair est de Dieu et tout esprit qui sépare Jésus Christ n'est pas de Dieu, mais de
l'Antéchrist.
Socrates,
l'historien, dit (VII, 32, p. 381) que le passage avait été corrompu par ceux
qui ont voulu séparer l'humanité de Jésus
Christ de sa divinité.
10. Quelques problèmes Trinitaires courants et
leurs solutions.
10.1 Les
termes créer, commencement, engendrement et seul né sont embrouillés et
employés incorrectement pour obscurcir les textes. Dans Apocalypse 3:14, Christ
est déclaré être le commencement (arche)
de la création de Dieu. La New
International Version (NIV) le traduit par dirigeant pour surmonter
l'implication que Christ a été créé. L'utilisation du terme arche, qui signifie
commencement, est importante à la lumière de la première théologie des
Gnostiques. Le mot arche est utilisé
précisément et veut dire le commencement
(voir L'Esprit Saint [117]).
Un autre
mot se rapportant à la création est
prototokos où, dans Colossiens 1:15, Christ est déclaré être l'image du
Dieu invisible, le prototokos de toute la création. Il est
rendu comme le premier-né dans la LSG.
Prototokos est utilisé pour le premier d'une série. Christ était le
premier-né de la création du royaume spirituel. Il était le premier-né ou prototokos de Mariam (Marie) (Luc 2:7).
Matthieu 1:25 se réfère à Christ comme son premier-né ou prototokos dans le Receptus (mais pas dans la LSG, ni la DBS-IBS).
Matthieu 1:25 Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté son fils premier-né, auquel il donna le nom de Jésus. (KJV)
Le
Receptus dit qu'elle a porté son fils, le
premier-né. Et elle lui a donné le nom de Jésus (Josué). Cela a été omis
des textes modernes et ce, basé sur une très faible évidence. La Companion Bible dit à propos de ce
texte, quant à son fils premier-né:
Ces mots sont cités
par Tatian (172 EC (Ère Courante)) et douze des pères d'avant le 4ème
siècle et sont contenus dans presque tous les manuscrits (MSS), sauf ceux du
Vatican et le Sinaïtique (4ème siècle). Tous les textes [modernes]
omettent "son premier-né" en se basant sur cette évidence faible et
suspecte.
C'est en
effet une évidence faible et suspecte. La Mariolâtrie a émané de la Syrie et
particulièrement de Rome dans les siècles postérieurs. Il était nécessaire de
nier que Marie avait eu d'autres enfants pour établir sa divinité aussi. Le
texte dans Luc ne pouvait pas être changé, mais il n'était pas aussi clairement
dangereux que le texte dans Matthieu. Le fait que Christ avait des frères et
des sœurs est bibliquement indéniable, d'après Matthieu 13:55 et Marc 6:3.
Les frères
de Christ étaient Jacques, Joseph (Joses), Simon et Judas (Jude) (pas
Iscariot). Ses sœurs sont mentionnées dans Matthieu 13:56 et Marc 6:3, mais pas
de nom (voir aussi Matthieu 27:56). Jacques est mentionné aussi à Marc 16:1 et
Judas est mentionné à Luc 6:16, où il est soigneusement distingué de Judas
Iscariot. Il est mentionné comme le frère (dans la KJV) de Jacques et ce, à
cause de la nature post-résurrection des textes.
Il n'y a
aucun doute que Christ a été considéré, selon l'utilisation de prototokos, comme le
premier d'une série et ce, à trois égards. Il est le premier-né de la création
(Colossiens 1:15). Il est le premier-né des enfants de Mariam (voir ci-dessus)
et il est aussi le premier-né d'entre les morts (Colossiens 1:18). Nous sommes
aussi prédestinés à être à l'image de Christ, qui est l'image de Dieu, pour
qu'il soit ainsi le prototokos ou le premier-né parmi
beaucoup de frères (Romains 8:29).
L'utilisation de
prototokos est dans le sens de premier d'une série. Le terme est utilisé de
façon incohérente, parce que les Trinitaires évitent les conséquences des
textes partout où c'est possible. Le terme
prototokos est aussi utilisé dans Hébreux 1:6, où il est dit que Dieu
introduit le premier-né (premier engendré, selon la KJV) dans le monde. Hébreux
1:5 cite Psaume 2:7 montrant que David a compris le statut de fils du Messie.
La
distinction est importante. Christ était le premier engendré de la création
spirituelle. Il était aussi un parmi plusieurs fils de Dieu, cependant, il a
été le seul fils ou élohim à être né. Il est donc mentionné comme le
monogenes theos ou seul dieu né dans Jean 1:18. Le Receptus l'a changé pour monogenes uion ou seul fils né et ce,
pour éviter les implications de monogenes theos, mais le terme a été
compris anciennement comme monogenes
theos. Il était donc le premier engendré de la création, mais le seul né
d'entre les fils de Dieu. Nous sommes tous nés de nouveau à la position de fils
de Dieu, mais prototokos est
seulement utilisé à propos de Christ par rapport aux morts.
Christ est donc
le seul dieu à être né mais il est cependant le premier de la création des
élohim ou theoi. Paul dit qu'il y a
plusieurs theoi et plusieurs kurioi, néanmoins, pour nous, il
n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de
qui sont toutes choses et un Seigneur Jésus Christ (1Corinthiens 8:5-6).
Il n'y
a donc qu'un Seul Vrai Dieu, qui est
le Père (Jean 17:3).
10.2. Les
Trinitaires feraient une distinction entre Christ et les autres fils de Dieu,
qui sont des anges. C'est un raisonnement antérieur classique. Christ a été
élevé au-dessus de l'Armée angélique par sa résurrection d'entre les morts. Le
texte entier d'Hébreux traite de sa rétrogradation au-dessous des anges et de
son élévation au-dessus d'eux. Hébreux 1:3-4 montre qu'il n'en a pas toujours
été ainsi.
Hébreux 1:3-4 3 Il reflète la gloire de Dieu et porte l'empreinte même de sa personne, soutenant l'univers par sa parole puissante. Après avoir fait la purification des péchés, il s'est assis à la droite de la Majesté dans les lieux très hauts, 4 étant devenu d'autant supérieur aux anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur. (traduction de la RSV)
Hébreux
1:5 se réfère au fait qu'il est le seul à être né (gegenneka) de Dieu. Néanmoins, il était le prototokos qui a été
envoyé dans le monde. Il a été oint avec l'huile de joie au-dessus de ses
collègues (metoxous) (Psaume 45:6-7 ;
Hébreux 1:8-9). Les anges sont des esprits au service de Dieu, envoyés
pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut (Hébreux 1:14). Selon certains, ce texte
dénigrerait la position de l'Armée et démontrerait l'impossibilité que Christ
ait un jour été comme eux et qu'ils soient eux-mêmes égaux aux élus. C'est une
mauvaise compréhension totale du texte d'Hébreux. Le texte d'Hébreux est
qualifié par le témoignage de Christ qui soutient que la destinée de l'humanité
est d'être égale aux anges (isaggelos ;
Luc 20:36). Christ nous confessera devant les anges de Dieu (Luc 12:8-9), qui
sont nos frères (Apocalypse 12:10).
Il est
ainsi apparent que le Messie devait expier le péché à deux niveaux et qu'il a
été fait le souverain sacrificateur et le roi autant du royaume spirituel que
du royaume physique.
Le fait
que les anges sont subalternes à Christ ne signifie pas que Christ est égal à Dieu.
Cela ne signifie pas non plus que nous serons à un niveau différent ou d'une
substance différente à Dieu ou à Christ ou aux anges. Nous serons tous fils de
Dieu, comme ils sont toujours des fils de Dieu. Ils sont d'une seule substance
avec le Père, comme l'est Christ et comme nous sommes consubstantiels avec le
Père (voir Consubstantiel
avec le Père [081]).
Nous
possédons l'Esprit Saint et, pour cette raison, nous sommes consubstantiels.
Dieu se reproduit et le fait est qu'Il a l'intention de devenir tout en tous
(Éphésiens 4:6 ; 1Corinthiens 15:28 KJV ; voir aussi le texte principal de l'Interlinéaire de Marshall). Étant créés, nous devenons, par extension, d'une
seule substance avec le Père et ce, comme tous les fils de Dieu. Par
définition, la plénitude de la déité demeurant dans l'individu confère la
capacité d'être Dieu aux fils. Ils sont alors, par définition, de la même
substance. Le fait de la génération ou de la création ne nécessite pas une distinction
de substance. Il n'est pas revendiqué non plus, nulle part dans la Bible, que
ce devrait être le cas.
Nous
sommes tous des participants à la nature divine (2Pierre 1:4). Cependant, ce
fait ne confère pas automatiquement l'éternalité et l'autorité. De plus, la vie
éternelle, qui est conférée par la suite, n'implique pas que la même
co-éternalité ou que l'individu a toujours existé. Elle est conférée par Dieu,
mais elle n'existait pas en Christ ou dans l'Armée à l'origine ou à partir du
commencement. De là, les attributs de co-éternalité et d'égalité ne sont
conférés à aucun être par la participation à la nature divine et à la substance
du Père. De là, Dieu seul est immortel (1Timothée 6:16).
Affirmer
que Christ est un vrai Dieu est une hérésie qui transgresse le premier
commandement. Il n'y a qu'un Seul Vrai Dieu (Jean 17:3 ; 1Jean 5:20) et Jésus
Christ est Son fils. Christ n'est pas un vrai Dieu. S'il l'était, par
définition, il y aurait alors deux vrais Dieux et le Nouveau Testament serait
ainsi faux. Les Trinitaires nient l'existence de deux vrais Dieux. Les seuls
qui affirment un tel mensonge non-biblique sont les groupes connus comme les Binitaires qui tombent dans le piège logique tendu par les Trinitaires. Le
Binitarisme est une aberration postérieure. Il est d'habitude rencontré
parmi les gens de formation Trinitaire, qui voient dans la Bible l'erreur du
Trinitarisme mais qui ne veulent pas paraître impies, en termes Trinitaires,
en semblant réduire la position de Christ. Cette position est, bien sûr, un
non-sens et elle ignore l'Écriture. Le Binitarisme est logiquement
polythéiste ; c'est la raison pour laquelle le Trinitarisme a été
amené à
nier la séparation de Dieu et de Christ dans la Divinité. Ils sont donc
considérés distincts, mais pas séparés. C'est un non-sens en termes bibliques.
La Bible est très claire qu'il n'y a qu'un Seul Vrai Dieu, qui est le Dieu et
le Père de Jésus Christ et notre Dieu et notre Père à tous (Jean 20:17).
Christ
n'est pas égal au Père (Matthieu 19:17 ; 20:23 ; Marc 13:32 ; Jean 12:29 ; 14:28 ;
1Corinthiens 3:23 ; 11:3 ; 15:28).
Christ
n'est pas coéternel avec le Père (1Timothée 6:16). Dieu seul existe à
l'extérieur du temps, c'est-à-dire avant le commencement, puisque le temps est
une relation entre deux ou plusieurs objets.
Dieu seul
est l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier. Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur le Dieu (Apocalypse 1:8). L'article défini n'est pas traduit
devant "Dieu" dans les textes.
L'existence,
comme l'alpha et l'oméga, est en tant que celui qui est, qui était et qui
vient. Il est le Tout-Puissant. C'est Dieu le Père qui parle. Ce Dieu a donné
le livre de l'Apocalypse à Christ pour qu'il puisse être révélé à ses
serviteurs.
Christ
n'est donc pas omniscient, ni comme homme (Marc 13:32) ni comme être divin
(Apocalypse 1:1).
Les
attributs de Dieu sont donc par délégation. Néanmoins, nous sommes tous des
dieux, tous des fils du Très Haut (citant Psaume 82:6) et l'Écriture ne peut pas être anéantie (Jean
10:34-35).
Christ et
tous les élohim sont subalternes à Dieu et agissent par délégation.
L'infériorité perçue par les Trinitaires, dérivée de cette position, est, comme
nous l'avons vu, liée à la nécessité d'élever Christ pour éliminer la nécessité
d'observer les lois de Dieu. Cependant, le péché est la transgression de la loi
(1Jean 3:4), qui est la loi parfaite de liberté (Jacques 1:25) par laquelle on
nous juge (Jacques 2:12).
C'est
aussi le raisonnement le plus absurde de suggérer, comme c'est une nécessité
logique du Trinitarisme, qu'un être puisse être son propre Souverain
Sacrificateur. Un tel raisonnement vain et erroné exclurait un tel être du
titre de Dieu.
De la
susdite position, en rapport à Dieu et à Christ et à l'Armée, comme les fils de
Dieu, il n'y a aucune difficulté de voir les aspects de création par
délégation, conformément à la volonté et au plan du Père. Christ crée par ce
pouvoir qui lui a été conféré, comme nous le voyons dans Colossiens 1:16-18. De
cette façon, Christ devient aussi l'héritier des attributs mis de côté pour son
héritage, comme nous le voyons d'Ésaïe 9:6. Christ peut aussi être un père
éternel, parce qu'il y a plusieurs paternités dans le ciel et sur la terre
(Éphésiens 3:14). Le mot traduit famille
ici est patria ou paternité. Ainsi le
titre de père, que ce soit de ménages ou de la Maison de Dieu, est un titre
délégué désignant la responsabilité ultime du détenteur du titre.
Christ est
le premier-né de toute créature. Essayer d'affirmer que cela ne signifie pas
qu'il était une créature fait un non-sens de la philosophie acceptée du
langage. C'est l'incohérence Trinitaire classique.
Christ est
le Messie de la lignée de Juda et l'héritier des promesses de Dieu. Il est
l'héritier du trône de David. David n'hérite rien de Christ. David fait partie
de la généalogie du Messie avec qui il est cohéritier, comme le sont tous les
fils de Dieu suite à la résurrection des morts. Un héritier est seulement un
prototokos ou un premier-né d'une série s'il est le premier-né et cette
position appartient à Christ, suite à sa résurrection d'entre les morts comme
un fils de Dieu avec puissance (Romains 1:4). Tous, dans la série, sont des
héritiers en termes bibliques, comme nous le voyons ci-dessus. Dieu nous a
parlé par Son fils, qu'Il a nommé héritier de toutes choses, mais nous sommes
des cohéritiers, comme nous le voyons des nombreux textes ci-dessus (par
exemple, Romains 8:16-17).
Les
attributs de Dieu sont conférés par Dieu et ce, conformément à Sa volonté.
Christ participe à la nature divine, comme nous tous. Nous devenons ainsi tous
élohim ou theoi ou des dieux,
cependant, nous ne sommes pas égaux ou coéternels dans un sens rétrograde,
bien que l'on nous accorde la vie éternelle, parce que nous connaissons le Seul
Vrai Dieu et Son fils Jésus Christ (Jean 17:3). On nous accorde de saisir la
vie éternelle (1Timothée 6:19), comme héritiers en espérance (Tite 3:7).
Christ a
appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes et, après avoir été élevé
à la perfection, il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l'auteur (le texte principal de la Interlinéaire
de Marshall) d'un salut éternel, Dieu l'ayant déclaré
Souverain Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek (Hébreux 5:8-10). Christ a donc été rendu parfait
et, à cause de son obéissance, il nous a permis à tous d'obtenir la vie
éternelle et le salut, mais il n'est pas lui-même la source de la vie
éternelle. La vie éternelle nous avait été promise par Dieu (1Jean 2:25). Dieu
seul est immortel. Dieu nous a donné le don de la vie éternelle (1Jean
5:11-13). C'est le vrai Dieu et la vie éternelle (1Jean 5:20).
Nous
sommes tous faits à l'image de Dieu, autant les êtres physiques que les êtres
spirituels (Genèse 1:26-27). L'Esprit Saint était la dimension manquante qui
devait être apportée dans le monde, comme nous l'avons vu dans Jean 1:9. Christ
n'était pas la lumière et il n'était pas non plus l'auteur de la lumière. Dieu
est la source de la lumière, qui est la puissance de Dieu et que nous
connaissons comme l'Esprit Saint. Comme l'instrument du salut éternel de Dieu,
Christ a été prédit par les prophètes (Jérémie 23:5-6 ; Ésaïe 43:11, voir Luc
2:11 ; Ésaïe 45:15-24). Comme nous l'avons vu, Dieu a glorifié Christ, suite à
son obéissance de s'humilier jusqu'à la mort, et lui a accordé un nom et une
autorité qui est au-dessus de tout nom (Philippiens 2:5-11). Le droit du Père
de conférer l'autorité est donc indéniable. Il est tout à fait erroné de
déduire une égalité d'après ce texte. À aucun moment dans sa vie, Christ n'a
dit qu'il était Dieu ; en fait, il s'est référé au Père seulement comme à Dieu.
Jean et Paul étaient catégoriques que personne n'a vu Dieu, bien que des
milliers ont vu Christ et l'ont entendu.
Il est
venu au nom de son Père et ils ne l'ont pas reçu (Jean 5:43). Il était ce
prophète prédit par Moïse (Deutéronome 18:18-19).
Deutéronome 18:18-19 18 Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. 19 Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte. (LSG)
Le Messie
parle au nom de Dieu, mais il n'est pas Dieu. Il est un élohim, un des fils de
Dieu, mais il n'est pas Éloah, qui est le Dieu (ton theon), qui est Dieu le Père du Nouveau Testament. Christ
a été fidèle à Celui qui l'a créé
(lit.: à [celui] qui l'a fait,
Hébreux 3:2
; Interlinéaire de Marshall
;
poiesanti, traduit établi par les
Trinitaires). Poieo ou fait est le sens dans lequel il a été
compris et débattu au Concile de Nicée.
La foi
Trinitaire, telle qu'exprimée dans les credos, comme celui de Nicée, est
contre les doctrines expresses de la foi, telles que transmises dans la Bible.
L'histoire
des Conciles de Nicée, de Constantinople et de Chalcédoine et des credos subséquents
sera le sujet de nouvelles études.
Le Credo
de Nicée essaye d'affirmer une série de fausses prémisses qui sont niées par
la Bible. Essentiellement, il cherche à laisser entendre que Christ est le seul
fils de Dieu, alors que c'est faux, comme nous l'avons vu. Les affirmations que
Christ est d'une seule substance avec le Père cherchent de nouveau à distinguer
Christ de tous les autres êtres. Le Credo cherche aussi à affirmer qu'il est un
vrai Dieu, ce qui est un blasphème flagrant d'après les divers textes cités
ci-dessus. Christ est une pierre d'achoppement et un rocher de scandale. Les
Trinitaires ne comprennent pas la prophétie ni le sacrifice. Christ est
une pierre d'achoppement et un rocher de scandale ; 8 ils s'y heurtent pour n'avoir pas cru à la parole, et c'est à cela qu'ils sont destinés. 9 Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, 10 vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde. (1Pierre 2:7-10) (LSG)
Il n'y a qu'un
Seul Vrai Dieu (Jean 17:3 ; 1Jean 5:20), qui est le Dieu et le Père de Jésus
Christ et notre Dieu et notre Père à tous (Jean 20:17). Personne n'a vu
ce Dieu, ni entendu sa voix, ni ne peut Le voir. Il habite une lumière
inaccessible et seul ce Dieu possède l'immortalité (1Timothée 6:16). Il confère à tous ceux qui Lui
obéissent la capacité de devenir des fils de Dieu (Romains 8:14 ; Galates 4:5-6 ;
Hébreux 2:10 ; 1Jean 3:1-2 ; voir Hébreux 5:9) et ainsi des élohim (Zacharie
12:8) ou theoi. De là, Dieu est Un.
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