Christian Churches of God
[173]
Le Compte de
l’Omer
jusqu’à la
Pentecôte
(Édition 3.0 19960803-20031006-20090117)
Au XXe siècle, les Églises de Dieu se sont égarées dans
leur détermination de la Pentecôte, en raison de l’application erronée du
Calendrier Hillel et par l’intermédiaire des Judaïsants dans les Églises de
Dieu. Ce texte explique les erreurs et le processus qui était suivi à
l'origine. Il remplace le document d’étude
La Pentecôte : Comparaison de
Lévitique 23:11-22 dans la Septante (No. 173).
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Le Compte de l’Omer menant jusqu’à la Pentecôte [173]
Introduction
Il y a eu une certaine confusion dans les Églises de
Dieu au XXe siècle concernant la détermination de la Pentecôte.
Le problème a surgi en raison
de l'échec du Calendrier Hillel. Ce calendrier, introduit en l’an 358 EC
(ère courante), détermine les Nouvelles Lunes par la prétendue observation
des croissants lunaires, qui ont été réduits à des ajournements spécifiés
des Nouvelles Lunes selon un système de règles déterminées par les
traditions rabbiniques et une date fixe pour l'offrande de la Gerbe Agitée.
L'erreur
évidente du système de date fixe, qui aboutit à une Pentecôte du 6 Sivan,
ainsi que la compréhension historique de l'Église qui a toujours célébré la
Pentecôte un dimanche, même dans le Catholicisme, et la formulation claire
des Textes, ont rendu impossible de suivre le système Hillel sur ce point.
Les
Églises de Dieu, par erreur, ont commencé à adopter le système Hillel au
milieu du XXe siècle. Cette erreur est entrée par le biais de l’église
The Radio Church of God,
plus tard devenue Worldwide Church of God
(WCG) (l'Église Universelle de Dieu en français). Leurs changements
opérés en 1974 ont entraîné la propagation
d’une série d'erreurs dans leurs branches.
Contrairement à la croyance populaire, l’église RCG/WCG n’a pas introduit
les Jours Saints dans les Églises de Dieu au XXe siècle. Cela a été fait par
la Conférence de Caldwell de l’Église de Dieu (du Septième Jour). Ils
observaient le Calendrier et toutes les Fêtes selon la Conjonction, et ils
avaient les doctrines correctes sur la nature de Dieu, ce qui est la raison
pour laquelle ils ont été autorisés à observer le bon calendrier. L’église
CCG (Christian Churches of God) a en effet pris leur relais.
Il y a
deux erreurs définitives, qui sont suivies par les Églises de Dieu, ou
trois, si l’on inclut le système Samaritain, suivi par certains individus
isolés plutôt que par un système d'église sérieux.
Les trois
systèmes erronés utilisés pour déterminer la Pentecôte sont les suivants :
(1) 16 Nisan,
en tant que date fixe, soutenu par la plupart des Juifs modernes (les
successeurs rabbiniques des Pharisiens), et certains Judaïsants issus des
Églises de Dieu.
(2) Le
dimanche après le Sabbat qui tombe pendant la Fête des Pains sans Levain.
C'est l'enseignement de l’église Worldwide Church of God avant 1974.
Il est soutenu aujourd'hui par certains groupes Messianiques qui célèbrent
la Pentecôte un dimanche ou un lundi de Pentecôte.
(3) Le
compte Samaritain à partir de la Nouvelle Lune qui suit l'Équinoxe et en
commençant le dimanche durant la Fête des Pains sans Levain, même si
celle-ci est célébrée dans ce qui est correctement le Deuxième Mois.
Le
dimanche durant la Fête des Pains sans Levain est maintenant soutenu comme la journée correcte de la Gerbe Agitée, d’un
point de vue historique, par l'église Worldwide Church of God depuis
1974, et par plusieurs de ses principaux groupes dissidents, même s'ils ne
célèbrent pas la Gerbe Agitée, comme l’exige le Lévitique 23. Ils sont
néanmoins dans l’erreur, souvent à cause des ajournements, comme le sont
tous les autres systèmes mentionnés ci-dessus, y compris les Samaritains qui
ont effectué l'ajournement du mois entier dans approximativement cinquante
pour cent des cas. Les erreurs sont toutes centrées autour du système Hillel
introduit à partir de l’an 358 EC (ère Courante) ou de l'erreur samaritaine
concernant le Nouvel An post-équinoxe.
L’église
WCG observe maintenant les dates d’Easter/Pâques et ne célébre plus les
Fêtes, ce qui inclut parfois une Pentecôte correcte décalée d’une semaine.
La Position Historique
Les
Églises de Dieu, historiquement, du moins jusqu'aux erreurs de l’église WCG,
d’abord en essayant de célébrer une Pentecôte le 6 Sivan et ensuite un
lundi, avant 1974, ont toujours célébré la Pentecôte un dimanche, et le
système du Temple a toujours célébré la Pentecôte un dimanche. Même lorsque
l'Église romaine s’est séparée des Églises de Dieu, suite aux disputes
Quartodécimanes en l’an 192 EC, elle n’a vu aucune raison de modifier la
façon de déterminer la Pentecôte. Le problème auquel elle était
confrontée était simplement qu'elle avait changé par la détermination
d’Easter/Pâques seule (voir le document
Les Disputes Quartodécimanes
(No. 277)).
Les
positions historiques sont également examinées dans le document
Le
Rôle du Quatrième Commandement dans les Églises de Dieu Observant le Sabbat
(No. 170).
Les
Sadducéens dirigeaient le Temple pendant la période de son fonctionnement,
et ils ont toujours célébré la Pentecôte un dimanche.
Le Temple
en Égypte suivait également ce système, comme nous le voyons dans le texte
de la Septante (LXX), qui était la traduction grecque officielle de l'Ancien
Testament, et qui avait été commandée et traduite en Égypte pour la diaspora
égyptienne par le Pharaon.
La
situation était la même pour les Samaritains. Leur Pentecôte était un
dimanche, mais différait seulement par le fait qu'ils avaient introduit un
Nouvel An post-équinoxe, suivant toujours la Nouvelle Lune après l'Équinoxe
et non la Nouvelle Lune la plus proche, comme c’était le cas avec le système
du Temple. De cette façon, au moins la moitié du temps, ils avaient un mois
de retard avec la Pâque, célébrant souvent la deuxième Pâque comme la
première. Ainsi, leur intercalation était également décalée par rapport au
système juif. Ils célébraient donc la fête au huitième mois, ce qui était
l'erreur commise par Jéroboam, pour laquelle il a été condamné par Dieu à
travers les prophètes (voir le document
Jéroboam et le Calendrier
Hillel (No. 191)).
Le Système du Temple
Il n'y
avait aucun ajournement en vigueur durant la période du Temple. Cela ressort
clairement à partir de la compilation de la Mishnah, à peu près vers l’an
200 EC, sur laquelle le Talmud a ensuite été compilé plus tard comme
commentaire. Certains pseudo-savants de certaines Églises de Dieu prétendent
que les ajournements étaient opérationnels durant la période du Temple selon
le Talmud. Cependant, il s’agit d’une fausse affirmation flagrante
contredite par les preuves de l'histoire et la Mishnah elle-même.
L’autorité
juive (Judaeus) Philon, écrivant à Alexandrie, montre que tout le système du
Temple et la diaspora avaient un seul et unique calendrier, sans
ajournements, à l'exception de la Communauté de Qumran, appelée
Esséniens par certains. Philon dit très clairement que les Nouvelles
Lunes étaient déterminées par les Conjonctions, qui étaient calculées dans
les écoles d’astronomie. Le mois allait d'une conjonction à la conjonction
suivante. Il n'y avait aucun ajournement et il n'y en avait jamais eu
pendant la période du Temple. Ce point a été examiné dans le document
Commentaire sur l'Étude Doctrinale de la UCG : les Chrétiens Devraient-ils
Observer les Nouvelles Lunes (No. 124).
Philon
dit :
"Ceci est la
Nouvelle Lune, ou le début du mois lunaire, à savoir la période entre une
conjonction et la suivante, dont la durée a été exactement calculée avec
précision dans les écoles d’astronomie".
(Judaeus, Philo,
The Special Laws, II, XXVI, 140, Treatise by F.H. Colson, Harvard
University Press: Cambridge, MA, 1937).
C'est la
position historique connue et la position correcte connue du système du
Temple. Il n’y a aucune autre preuve suggérant qu'ils aient même envisagé
des ajournements avant la chute du Temple, comme nous le voyons dans le
Talmud, car les ajournements ne sont entrés en vigueur qu’après la
compilation de la Mishnah vers l’an 200 EC.
L'incidence des ajournements a été examinée dans le document
Le
Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals (No. 195)
ainsi que dans les diverses FOIRES AUX QUESTIONS sur le
sujet.
Le système du Temple, tel que dépeint
dans la Septante (LXX)
Le texte
concernant le Compte de l’Omer dans la LXX a été examiné dans le document
La Pentecôte : Comparaison de Lévitique 23:11-22 dans la Septante,
que ce document remplace maintenant.
La
Septante ou la traduction des Soixante-dix (LXX) est une traduction grecque
du texte hébreu réalisée à Alexandrie. Elle devrait donc suivre le texte
hébreu. Les différences devraient mettre en évidence les points de vue
théologiques en dispute dans la pensée rabbinique postérieure. La traduction
de la LXX utilisée ici est celle de sir Lancelot C. L. Brenton (Londres,
1851, Hendrickson, réimprimée en 1992). Le texte grec est romanisé pour les
besoins de ce document.
Lévitique 23:15-17 And ye shall number to yourselves from the day after the
sabbath, from the day on which ye shall offer the sheaf of the heave
offering; seven full weeks:
16
until the morrow after the last week ye shall number fifty days, and
shall bring a new meat-offering to the LORD.
17
Ye shall bring from your
dwelling, as a heave-offering, two loaves: they shall be of two tenth
portions of fine flour; they shall be baken with leaven of
the firstfruits to the LORD (LXX)
Ce qui se traduit en français ainsi :
Lévitique 23:15-17 Depuis le lendemain du sabbat, du jour
où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d'autre, vous
compterez sept semaines entières. 16 Vous compterez cinquante
jours jusqu'au lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l'Éternel une
offrande nouvelle. 17 Vous apporterez de vos demeures deux pains,
pour qu'ils soient agités de côté et d'autre ; ils seront faits avec deux
dixièmes de fleur de farine, et cuits avec du levain des prémices à
l'Éternel.
[La LSG traduit la dernière phrase comme
ce sont les prémices à l'Éternel].
Kai arithmesete umin apo tes epaurion tõn sabbatõn, apo
tes emeras es an prosenegkete to dragma tou epithematos, epta ebdomadas
oloklerous, eõs tes epaurion tes eschates ebdomados arithmesete pentekonta
emeras, kai prosoisete thusian nean tõ Kuriõ.
La version
LSG de la Bible est essentiellement la même que la LXX dans le texte restant
et elle est citée à titre de comparaison
Lévitique 23:18-22 Outre ces pains, vous offrirez en
holocauste à l'Éternel sept agneaux d'un an sans défaut, un jeune taureau et
deux béliers ; vous y joindrez l'offrande et la libation ordinaires, comme
offrande consumée par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel. 19
Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, et deux agneaux d'un an en
sacrifice d'actions de grâces. 20 Le sacrificateur agitera ces
victimes de côté et d'autre devant l'Éternel, avec le pain des prémices et
avec les deux agneaux : elles seront consacrées à l'Éternel, et
appartiendront au sacrificateur. 21 Ce jour même, vous publierez
la fête, et vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre
servile. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux
où vous habiterez. 22 Quand vous ferez la moisson dans votre
pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne
ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu abandonneras cela au pauvre et à
l'étranger. Je suis l'Éternel, votre Dieu. (LSG)
Et vous offrirez avec le pain sept agneaux d'un an sans
défaut et un jeune bœuf et deux béliers : ils seront une offrande à
l'Éternel, entièrement consumée par le feu, avec leur offrande de viande et
leurs offrandes de boisson, une offrande faite par le feu, d'une agréable
odeur à l'Éternel. 19 Puis, vous sacrifierez un chevreau en
sacrifice d'expiation, et deux agneaux d'un an en sacrifice d'actions de
grâces. 20 Et le sacrificateur les agitera avec les pains des
prémices, comme une offrande agitée devant l'Éternel, avec les deux agneaux
: ils appartiendront au sacrificateur qui les apporte. 21 Ce
jour-là, vous proclamerez une sainte convocation : vous ne ferez aucune
œuvre servile : c'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous
les lieux où vous habiterez. 22 Quand vous ferez la moisson dans
votre pays, vous ne récolterez pas entièrement les coins de votre champ et
vous ne ramasserez pas non plus ce qui reste à glaner : vous les laisserez
au pauvre et à l'étranger : je suis l'Éternel votre Dieu. (LXX)
Il est
évident à partir du texte de la LXX et de la traduction de Brenton que le
texte commence à compter sept semaines complètes, le jour après le Jour de
Sabbat.
Il n'est
pas question ici que ce compte implique le Premier Jour Saint de la Fête,
sauf si celui-ci tombe sur le Sabbat hebdomadaire.
Le mot en
grec est Sabbatõn
et ce mot traduit l'hébreu
Shabbath. Il ne peut s’agir du Jour Saint de la Fête, car le texte hébreu dans
Lévitique 23 fait clairement référence à trois types de jours de Sabbat dans
le texte. Ces trois types sont le
Shabbath
(SHD 7676) ou Sabbat hebdomadaire, le
Shabbathown
(SHD 7677 ou Jour Saint Sabbatisé, et le
Shabbath Shabbathown
dans le cas du Jour des
Expiations, qui est un Sabbat
Sabbatisé ou un Sabbat très saint.
Le jour des Expiations est clairement placé au-dessus de tous les autres
jours et identifié sous le terme de
Sabbat.
Le Compte menant jusqu’à la Pentecôte
et les Trois Types de Sabbats
Le
Lévitique 23 est très clair dans son utilisation des termes en hébreu que la
méthode de comptage de la Pentecôte (littéralement
compter jusqu’à cinquante)
concerne sept Sabbats parfaits ou complets. Lévitique 23 est très précis
dans le texte hébreu concernant l'utilisation des termes pour
Shabbath,
Shabbathown et Shabbath
Shabbathown. Le terme Shabbathown
apparaît dans Lévitique 23:24,39. Jusqu'à cette section du texte,
Shabbath est utilisé de manière
spécifique, se référant uniquement au Sabbat hebdomadaire, distinct des
Jours Saints, qui sont nommés saintes convocations (qodesh
miqra' SHD 6944, 4744). La Fête des Trompettes est un
Shabbathown et identifiée comme un
qodesh miqra' (pron. chodesh mikraw). Les saintes convocations de la
Fête des Tentes et du Dernier Grand Jour sont également des
Shabbathown. Il existe donc une
distinction claire entre le Shabbath et le Shabbathown
des Fêtes et aussi le Shabbath
Shabbathown du Jour des Expiations, qui est le Sabbat le plus saint des
Sabbats. L’expression Shabbath
Shabbathown n’est donc utilisée que pour le Sabbat et le Jour des
Expiations (Lév. 23:3,32).
La LXX
préserve la distinction entre le
Shabbath et le Shabbathown en
utilisant le terme hellénisé sabbaton
pour Shabbath et le terme
anapausis
ou repos pour
Shabbathown là où il est utilisé
dans Lévitique 23 (c'est-à-dire aux versets 24 et 39). Le sens est
de donner du repos (de SGD 373
anapauo, voir Thayers, p. 40). La
LXX préserve donc la distinction entre le Sabbat et les Jours Saints en
utilisant les termes sabbaton et
anapausis, qui sont tous deux des
termes signifiant repos pour Shabbath
et Shabbathown. Cet usage montre
clairement et délibérément que les termes utilisés pour le compte en rapport
à la Pentecôte ne concernent que le Sabbat hebdomadaire et non les Jours
Saints. C'est une preuve claire qu’au moment de la compilation de la LXX, le
6 Sivan n'était pas envisagé dans le calcul de la Pentecôte et qu'il était
compris comme étant à partir du Sabbat hebdomadaire.
À aucun
moment concernant la Pentecôte, le terme
Shabbathown n’est utilisé. Il est
donc impossible que les Jours Saints de la Fête des Pains sans Levain soient
mentionnés dans la construction du compte, que ce soit au début ou à la
Pentecôte elle-même. Le Jour de la Pentecôte est le jour qui suit le
septième Sabbat, et c’est une sainte convocation (SHD 6944; 4744;
qodesh miqra' : voir aussi Green,
The Interlinear Bible
(La Bible Interlinéaire)).
Le terme sainte convocation ici
suit le Sabbat hebdomadaire et est cohérent dans cette section pour
distinguer clairement les Jours Saints du
Shabbath ou Sabbat hebdomadaire.
La LXX divise le texte de manière à ce qu’il n’y ait aucune confusion entre
le Sabbaton hebdomadaire (pour
Shabbath) et la sainte
convocation, le jour suivant. L'explication de
qodesh mikra' est donnée à la Fête des Trompettes (Lév. 23:24), où
elle est identifiée comme un
Shabbathown. La LXX utilise
anapausis pour Shabbathown ici
dans le verset 24.
Il n'y a
aucune base pour affirmer que la LXX diffère dans sa méthode de
détermination de la Pentecôte ou que les Jours Saints sont concernés dans le
compte, ou qu'il est question d'un Sabbat autre que le Sabbat hebdomadaire.
Rien ne permet d’affirmer que le compte ne commence et ne se termine pas le
jour suivant après les Sabbats hebdomadaires. Le jour qui suit le
Sabbat est, et a toujours été,
le premier jour de la semaine, le jour connu sous le nom de dimanche dans le
système romain. La détermination du 6 Sivan est une mauvaise interprétation
Pharisaïque postérieure du système de la Pentecôte, basée sur les traditions
rabbiniques, afin d'éviter d'avoir un système de double Sabbat continuel. Le
Judaïsme Rabbinique semble avoir délibérément mal construit le calendrier
sous Hillel II afin de préserver ses traditions contre la vue biblique
explicite. Le développement du calendrier est identifié dans le document
Le
Calendrier de Dieu (No. 156).
L'offrande de la Gerbe Agitée le 16 Nisan, provenant de la mauvaise
interprétation rabbinique, a été notée par Josephus à la fin du premier
siècle EC (A of J,
Vol. 3, Ch. 10, Par. 5) et également par Philon (De
spec. leg., ii 29 (162))
vers l’an 40 EC.
La défense
du système rabbinique par certains Judaïsants Pharisaïques dans les Églises
de Dieu ignore toute l’évidence historique dans la détermination de la
Pentecôte. L'argument en faveur du 6 Sivan de la LXX est sans fondement. De
plus, l'argument, à partir de l'histoire, est concluant.
Les Débuts de l’Histoire
Judéo-Chrétienne Concernant la Pentecôte
La
Pentecôte a été déterminée par toutes les branches de la foi Chrétienne dès
les premiers siècles comme étant comptée à partir du dimanche des Pains sans
Levain pendant cinquante jours, et elle était déclarée comme étant le
dimanche après le septième Sabbat, par toute l'Église. Ce point démontre que
l’Église primitive rejetait la pratique des Pharisiens. Luc 4:16 et Actes
16:13 montrent que des semaines complètes sont impliquées. Même lorsque la
controverse Quartodécimane faisait rage au deuxième siècle, il n'a jamais
été contesté que le dimanche des Pains sans Levain était le jour correct
pour commencer le compte menant jusqu’à la Pentecôte. Il est clair que la
Pentecôte a été célébrée universellement un dimanche par toutes les branches
de la foi Chrétienne pendant presque toute son histoire. Ce n'est
qu’au XXe siècle que la Pentecôte a commencé à être déplacée dans les
Églises de Dieu, et cela était dû par pure ignorance de la position
historique de Juda et de l’Église.
L'observation de la Pentecôte appelée aussi la Fête des Semaines au cours
des premiers siècles de l'ère actuelle et avant, a mis en évidence une
division profonde dans le Judaïsme. Les Pharisiens célébraient la Pentecôte
le 6 Sivan, tandis que les Sadducéens la célébraient toujours le dimanche
cinquante jours après la Gerbe Agitée, qu'ils observaient également le
dimanche des Pains sans Levain. Ni les Therapeutae égyptiens ni les
Esséniens palestiniens, dont les Therapeutae semblent être une branche,
n’observaient la Pentecôte, leur fête principale, le 6 Sivan. Ils
l'appelaient la Fête des Semaines ou le Renouvellement de l'Alliance. Ils
avaient une année de sept cycles de cinquante jours, chacun se terminant par
une fête agricole (Schürer History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ,
Vol. II, pp. 595-597).
Les
différentes observations de la Fête des Semaines par toutes les sectes
juives découlaient directement de l'interprétation du terme
Sabbat dans Lévitique 23:11,15.
Les Sadducéens, et particulièrement la branche Boethusienne, le comprenaient
comme le Sabbat proprement dit, c'est-à-dire le Sabbat hebdomadaire (voir
Schürer, ibid., Vol. II, p. 410), rejetant les traditions des Pharisiens au
profit des textes littéraux (ibid., pp. 408-411). Ainsi, la Gerbe Agitée et
la Pentecôte tombaient toujours le premier jour de la semaine, ou dimanche.
Les Pharisiens comprenaient le terme dans Lévitique 23:11 comme faisant
référence au premier jour de fête de la semaine de la Pâque, le 15 Nisan
(Schürer, Vol. III, p. 312).
Le Livre
des Jubilés précède la Mishnah, et à la fois Philon et Josephus interprètent
le Sabbat comme étant le dernier jour de la semaine de la Pâque, le 21 Nisan
(Schürer, ibid.). Schürer soutient que la pratique des Pharisiens est
soutenue par la traduction de la Septante de Lévitique 23:11 [te epaurion tes prõtes]
et qu'elle prévalait au temps de Philon (De
spec. leg., ii 29 (162) et de Josephus
A of J, iii 10,5 (248)). Selon la
Règle de Damas des Manuscrits de la Mer Morte, les Esséniens préconisaient
le calendrier des Jubilés (ibid.). Le calendrier des Jubilés semble être
issu des Hasidim pré-Esséniens dans la première moitié du deuxième siècle,
c'est-à-dire vers l’an 160 AEC (avant l’ère courante) (Schürer, Vol.
III, p. 314).
Le
problème apparaît donc clairement comme une division au sein du Judaïsme qui
s’est produite au deuxième siècle AEC, qui a connu au moins trois divisions.
Philon et Josephus soutiennent le point de vue Pharisien. Les Sadducéens
étaient des littéralistes qui ridiculisaient les traditions des Pharisiens.
Ils sont allégués, par certains écrivains de l'Église primitive, d'avoir
étendu une révérence canonique pure uniquement à la Torah écrite, en raison
du rejet des traditions pharisiennes rejetant les prophètes. Cette vue est
aujourd’hui écartée par les érudits modernes. Ils ont accepté les prophètes
comme canoniques, rejetant seulement la tradition (Schürer, Vol. II, pp.
407-408). Aucun Juif ou vrai chrétien n’accepte le canon de l'Ancien
Testament dans son intégralité, et les Chrétiens le placent avec le Nouveau
Testament.
Schürer
est d’avis que les Pharisiens ont décidé que l'offrande de la Gerbe Agitée
était faite le premier jour de fête de la semaine de la Pâque, c'est-à-dire
le 15 Nisan, d’après la traduction de la LXX de Lévitique 23:11 qui dit :
... le
matin du premier jour, le prêtre l’agitera (Brenton tr. LXX, Lév. 23:11).
Schürer
suppose que cela signifie le 15 Nisan si le matin du premier jour est
supposé être le premier Jour Saint de la Fête des Pains sans Levain.
Cependant,
Josephus indique clairement que le 16 Nisan est la date utilisée pour
l'offrande de la Gerbe ; par conséquent, la vue des Pharisiens ne peut pas
être la véritable signification du texte ici dans la LXX. Le premier jour
est le jour qui suit le Sabbat, c'est-à-dire le premier jour de la semaine,
ou dimanche.
Le premier
jour de la semaine, ou dimanche, est le sens compris et adopté par les
Sadducéens et également par toute
l’Église Chrétienne primitive. Rappelez-vous, la LXX traduit le texte
hébreu, qui dit le matin après le
Sabbat, il l’agitera. Le raisonnement pro-Pharisien est donc circulaire.
La traduction grecque d'un texte hébreu est ainsi utilisée pour interpréter
le sens clair du texte original. La traduction de la LXX confirme, par son
utilisation du terme premier jour,
qu’il s’agit du premier jour de la semaine, c'est-à-dire
le jour qui suit le Sabbat (Lév.
23:11, TM), à savoir dimanche. Le 16 Nisan n'est pas le premier jour - c'est
le deuxième jour des Pains sans Levain et, en fait, le troisième jour de la
structure de la Pâque/Pains sans Levain si l’on tient compte du temps de
préparation et des commentaires du Nouveau Testament basés sur Deutéronome
16:6. La LXX était comprise dans ce contexte par l’Église Chrétienne
primitive. En outre, Christ était l'offrande de la Gerbe Agitée et il est
montré sans l’ombre d’un doute qu’il a fait son ascension en tant que la
Gerbe Agitée, le matin du premier jour de la semaine, soit dimanche (te
de mia tõn Sabbatõn ; Luc
24:1 ; Jean 20:1). Le texte de Lévitique 23:15 confirme cette vue, comme
nous le voyons des différentes traductions (voir le document
Le Moment de la Crucifixion
et de la Résurrection (No. 159)).
Un autre
aspect concernant l'Église du premier siècle est que la Fête des Semaines
est mentionnée dans Actes 16:12-13 où
Sabbatõn
est traduit au pluriel par Sabbats par Marshall dans le Texte Principal
Interlinéaire. À partir de l'attente, on déduit donc qu'il y a une période
entre le Sabbat et la Pentecôte. Le texte ne dit pas cela. L'attente était
jusqu'aux Sabbats, si le pluriel est en effet une référence à la Pentecôte.
Ainsi, ils se sont rendus au lieu de prière le jour du Sabbat et ont été
arrêtés et emprisonnés pour ce qui serait le jour de la Pentecôte. Le terme
grec Sabbatõn
se réfère au Sabbat hebdomadaire en grec, comme nous l’avons vu, et il est
possible que seul le Sabbat hebdomadaire soit mentionné ici, mais dans tous
le cas, l'attente était pour cet événement – soit le Sabbat, soit le
week-end de la Pentecôte, selon le cas. Le même terme est utilisé dans Luc
4:16 (voir Marshall). Il
indique un regroupement plutôt que des événements distincts et indiquerait
également que la Pentecôte suivait le
Sabbat hebdomadaire.
Il n'y a
donc aucun point de vue qui soutienne une Pentecôte le 6 Sivan à partir de
l'Écriture. Cela repose entièrement sur les Traditions Orales des
Pharisiens, comme le montrent les opinions des Sadducéens et de l’Église
primitive. En outre, il convient de noter que dans tous les autres cas où
une date spécifique du Calendrier hébreu est signifiée, la fête est alors
exprimée en termes de jour spécifique d’un mois spécifique. Le fait que cela
ne se produise pas dans le cas de la Pentecôte est une autre indication
qu'une date fixe n'est pas signifiée ou à déduire.
Le Pain et le Nouveau Grain
Un autre
problème qui découle de la mauvaise utilisation de la LXX est celui de la
consommation du pain et du grain (à partir de Lév. 23:14). Brenton traduit
le texte :
Vous ne mangerez ni pain, ni grain nouveau rôti, jusqu'au
jour même où vous offrirez le sacrifice à votre Dieu. C'est une loi
perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez.
Ce texte traduit le Texte Massorétique, qui dit :
Lévitique 23:14 Vous ne mangerez ni pain, ni grain séché,
ni épis verts jusqu'au jour même où vous aurez fait une offrande à votre
Dieu. Ce sera une loi perpétuelle
pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez.
Le texte
se réfère au grain nouveau séché,
comme le montre le mot hébreu (SHD 3759)
karmel, qui signifie épis verts
complètement formés du champ. Green traduit le mot comme
nouveau grain (Interlinear
Bible). Le terme pour pain (arton)
traduit l'hébreu (SHD 3899) lechem,
qui signifie nourriture (pour
l'homme ou la bête), en particulier le pain ou le grain. Si l'on prend les
choses au pied de la lettre, aucun produit du grain, ni même de nourriture,
ne pourrait alors être consommée avant la Gerbe Agitée. Ce point de vue est
contredit par la loi biblique et, même dans le même texte, en ce qui
concerne les repas et les offrandes de la Pâque ou du premier Jour Saint des
Pains sans Levain (Exode 12:18 ; Lév. 23:6 ; Deut. 16:8).
Le texte
dans Josué en montre la signification. Si l'on ajoute à ce texte la
signification du nouveau grain, on
voit que c'est le nouveau grain et tous les produits fabriqués à partir de
ce nouveau grain qui sont interdits. Le pain sans levain et les repas
jusqu'à la Gerbe Agitée sont faits à partir du grain stocké des années
précédentes jusqu'au dimanche matin où le grain nouveau peut être utilisé.
Josué 5:10-12 Les enfants d'Israël campèrent à Guilgal ;
et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, sur le soir, dans
les plaines de Jéricho. 11 Ils mangèrent du blé (vieux grain, dans la KJV) du pays le lendemain de la Pâque, des
pains sans levain et du grain rôti
(séché, dans la KJV) ; ils en
mangèrent ce même jour. 12 La manne cessa le lendemain de la
Pâque, quand ils mangèrent du blé (vieux
grain) du pays ; les enfants d'Israël n'eurent plus de manne, et ils
mangèrent des produits du pays de Canaan cette année-là. (LSG)
Ici, le
vieux grain a été mangé, le lendemain de la Pâque, à savoir le 15 Nisan. Ce
n'était pas le nouveau grain. Ainsi, le vieux grain est utilisé jusqu'à la
Gerbe Agitée, puis le nouveau grain peut être utilisé. Cette simple erreur
est commise parce que les Pharisiens veulent suivre la tradition plutôt que
la Torah, et c'est la raison pour laquelle ils sont punis (Prov. 26:2).
Autres Mauvaises Interprétations
Une
mauvaise interprétation bizarre (mais peut-être plus plausible que
l’argument du 6 Sivan) concerne la prémisse selon laquelle la Pentecôte
tombe un lundi. Ce postulat découle de la prémisse selon laquelle le compte
est reconnu pour commencer le dimanche après le Sabbat hebdomadaire durant
les Pains sans Levain et suit le septième Sabbat hebdomadaire. L'argument
est en quelque sorte interprété comme signifiant que les cinquante jours
incluent le dimanche mais que le Jour Saint de la Pentecôte ne commence pas
avant le soir du dimanche, ce qui fait que le Jour Saint est un lundi. Le
texte déclare clairement que le matin, après la dernière semaine (hebdomados,
LXX) c'est-à-dire le dimanche, vous apporterez une nouvelle offrande de
viande à l’Éternel. La LXX montre ici que la semaine consiste en sept jours
et que sept périodes de sept jours (hepta
hebdomadas ; voir aussi Ps. 118 [119]:164 ; Prov. 24:16 pour la
structure dans la LXX et Thayers, p. 247) sont impliquées. Le point de vue
d’une Pentecôte le lundi a été avancé par Herbert Armstrong de l’église
Radio Church of God
dans ses premières années, mais
elle a plus tard été rejetée comme étant erronée par lui-même et par le
conseil de l’église Radio (plus tard Worldwide) Church of God (l'Église
Universelle de Dieu). Certains irréductibles ne pouvaient toujours pas
accepter le fait qu'une erreur simple avait été faite dans le processus de
pensée, et ce point de vue refait surface occasionnellement. Elle n'a aucune
base dans les faits ou dans l'histoire, et est logiquement et
linguistiquement fausse.
Lorsque le
Calendrier Hillel a été accepté en l’an 358 EC, suite à son introduction
depuis Babylone vers l’an 344 EC, l'Église Chrétienne avait continué à
observer le jour correct pendant si longtemps qu’elle considérait la
position rabbinique non seulement incorrecte mais aussi sans pertinente.
Le Système d’Easter/Pâques
Le fait
est que le symbolisme de la Gerbe Agitée n'est pas compris par le
Christianisme du courant dominant. Ils ont introduit le symbolisme
d’Easter/Pâques ou d’Ishtar de la résurrection du dimanche à partir du culte
de la fertilité du printemps. Easter
(Pâques), la forme anglo-saxonne d'Ishtar, est un système de culte païen qui
a pénétré le Christianisme au IIe siècle. Le symbolisme découle de la mort
de Tammuz ou Dumuzi le vendredi, et de sa résurrection le dimanche. Cela
reflète le symbolisme de la semence et de la nouvelle pousse du grain. La
brioche de Pâques est dérivée de la cuisson de gâteaux à la Reine du Ciel
lors du festival d’Ishtar en raison de sa renaissance de Tammuz (Dumuzi est
l'équivalent assyro-babylonien). Cela est condamné par la Bible (Jér. 7:18 ;
44:19 ; SHD 3561 kavvan, gaufrettes/galettes ou gâteaux sacrificiels). Les
gaufrettes/galettes sont préservées dans le symbolisme de l'Eucharistie et
de l'Ostensoir. Les pleurs pour Tammuz (Ézéchiel 8:14) font référence au
processus de deuil du symbolisme de la mort/résurrection d’Easter.
L’interprétation erronée de la Pâque et des Pains sans Levain, dans sa
confusion avec le système d’Easter/Pâques du vendredi/dimanche, n’élimine
pas le système biblique ni l’obligation de célébrer l'offrande de la Gerbe
Agitée, le dimanche tombant durant les sept jours des Pains sans Levain,
après le Sabbat hebdomadaire. L'exigence de célébrer la Pentecôte, le
dimanche qui suit le septième Sabbat parfait ou la semaine complète, est une
directive biblique claire (un Sabbat parfait est une période
accomplissant sept, c'est-à-dire
une semaine de sept jours, voir le document
Le
Calendrier de Dieu (No. 156) , pp. 2-3).
Le problème qui cause la confusion dans cet aspect est
la séquence lorsque le dimanche tombe le 15 Abib et que
le Sabbat est le 14 Abib, qui
est normalement un jour de préparation. Ainsi, le Premier Jour Saint est
également la Gerbe Agitée. Cela ne présente aucun problème pour le Judaïsme,
mais certains considèrent que le Sabbat se trouve dans ce cas à l'extérieur
de la Fête et que la Gerbe Agitée devrait suivre le dernier Jour, qui est le
Sabbat au sein de la Fête. Le fait est que le 14 fait partie de la période
de la Fête et que la Gerbe Agitée a toujours été considérée comme étant à
l’intérieur de la Fête.
L’argument
du 6 Sivan repose sur une déformation délibérée de la directive biblique
basée sur une mauvaise interprétation Judaïque rabbinique, avec laquelle il
semble que même tout le Judaïsme n’est pas d’accord. Ses partisans dans le
Christianisme sont motivés par un véritable désir d’adopter et de suivre
correctement le système original. Ils doivent être félicités pour leur
enthousiasme mais corrigés pour leur erreur.
Le Compte de l’Omer des Samaritains
et la Pentecôte
La
position suivie par les Samaritains, bien qu’elle soit incorrecte en ce
qu’elle fait coïncider le Nouvel An avec la Nouvelle Lune qui suit toujours
l'équinoxe, est néanmoins en accord avec le système du Temple concernant les
Nouvelles Lunes, et suit toujours la Conjonction comme ils l’ont fait depuis
la période du Temple.
Néanmoins,
Christ n'a pas initialement tenu compte d'eux en tant que système, tout
comme il n'a pas tenu compte non plus des païens, et il a envoyé les
disciples aux brebis perdues de la Maison d'Israël et non aux Samaritains,
qui prétendent eux aussi descendre d'Israël et de Joseph (Matt. 10:5-6).
Ainsi, leur descendance est considérée comme douteuse à l'époque. Ils
avaient cependant un sacerdoce Lévitique jusqu'à une époque récente, qui
était censé être d'une lignée pure et peut-être plus que Lévi en Juda.
Lévitique 23:15 de la Torah Samaritaine déclare :
"Et vous compterez à partir du lendemain du
Sabbat, depuis le jour où vous avez apporté l’offrande de la gerbe agitée ;
sept Sabbats seront accomplis".
Les sept
semaines de l'Omer sont comptées à partir du dimanche à l’intérieur de la
Fête des Pains sans Levain. La Pentecôte est alors célébrée le Premier Jour
de la semaine, à savoir le dimanche, de la huitième semaine. Les noms des
semaines, tels que donnés dans les écrits Samaritains de leur système (KS),
sont les suivants :
1. "Semaine de la traversée de la Mer (Rouge)" (Exode 14:26-15:21) ;
2. "Semaine du changement de l'eau de
Mara" [amertume] (Exode 15:22-26) ;
3. "Semaine d'Elim, où ils ont
trouvé douze sources d'eau et soixante-dix palmiers" (Exode 15:27-16:3) ;
4. "Semaine de la manne, qui est
tombée du ciel sur eux dans le désert" (Exode 16:4-36) ;
5. "Semaine de l'eau qui jaillit du rocher" (Exode 17:1-7) ;
6. "Semaine des batailles contre Amalek" (Exode 17:8-17) ;
7. "Semaine du positionnement au Sinaï" (Exode 19:1 et suiv.).
(cf.
Sylvia Powels, The Samaritans,
édité par Alan Crown).
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