Les Églises
Chrétiennes de Dieu
[191]
Jéroboam et le Calendrier Hillel
[191]
(Edition
3.0
19970118-19990612-20070907)
Cette étude traite avec le Roi Jéroboam, premier roi des dix tribus d'Israël, et l’enlèvement de la royauté du fils de Salomon à cause de l'idolâtrie de son père Salomon. Elle traite des péchés de Jéroboam en ce qui concerne les Fêtes et les idoles. Elle traite des déterminations Quartodécimanes et des Pâques ultérieures de l'Église ancienne et de la détermination du mois de Nisan selon les règles anciennes. Cela est examiné par rapport aux premières pratiques de Juda qui ont conduit à la formation du calendrier que l'on appelle Hillel.
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1997, 1999, 2007
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Jéroboam et le Calendrier Hillel [191]
Il
existe deux rois d'Israël nommés Jéroboam. Le premier est
Jéroboam, fils de Nebath et Tserua, de la ville de Tseréda
en Éphraïm (Encycl.
Judaica, Vol. 9, pp. 1371ff.). Le second est Jéroboam,
fils de Jehoash, ou Joas. La personne qui nous intéresse ici
est Jéroboam, fils de Nebath. Il était un Ephratien, qui est
distinct de Bethléem Ephrata. Son nom signifie :
Celui qui combat les
batailles du peuple ou
le peuple se défendra
(SHD 3379 ; de 7378,
ruwb - attaquer
ou défendre et
5971, 'am ou
le peuple).
Yerubbaal (Baal
se défendra) est aussi un nom symbolique pour Gédéon
(SHD 3378). Yéroboam ou Jéroboam (il n'y a pas de
J en hébreu)
s'est enfui de Salomon et est allé en Égypte jusqu'à sa
mort.
1Rois 11:26-27 Jéroboam
aussi, serviteur de Salomon, leva la main contre le roi. Il
était fils de Nebath, Ephratien de Tseréda, et il avait pour
mère une veuve nommée Tserua. 27 Voici à quelle
occasion il leva la main contre le roi. Salomon bâtissait
Millo, et fermait la brèche de la cité de David, son père.
Le mot Millo est dérivé d'un verbe hébreu qui signifie remplir, et provient de l'Assyrien mulu, signifiant terrasse. Sichem avait aussi une maison du Millo (Juges 9:6). Le Millo est mentionné en relation avec les fortifications que David a entreprises après la conquête de Jérusalem (2Sam. 5:9 ; 1Chr. 11:8). La construction est officiellement attribuée à Salomon (1Rois 9:15,24 ; 11:27). Il est appelé la maison de Millo dans Juges 9:6 et aussi dans le récit de la mort de Joas (2Rois 12:20 - H. 12:21). L’emplacement est jugé être au nord-ouest de la ville de David comme un remplissage entre Jebus et Moriah. Ézéchias l’a renforcé (cf. aussi 2Chr. 32:5).
Il semble qu’une fortification sur une terrasse surélevée soit indiquée. Il peut avoir eu une connotation défavorable avec cela puisque Jéroboam l’a pris pour être une cause d’offense. Il peut avoir été relié avec le dieu des forteresses ou de la guerre et est donc idolâtre. Le sens est incertain. La description mène à l'esprit les temples érigés sur les plates-formes de l'enceinte fortifiée de la ville d'Ur.
De l'Aggadah, nous voyons que Jéroboam a réprimandé Salomon pour le fait de fermer les brèches faites dans les murs de Jérusalem par David, afin que tout Israël puisse faire pèlerinage à Jérusalem pour assister aux Fêtes. Salomon semble avoir rempli les brèches pour payer un lourd tribut au profit de la fille de Pharaon (Sanh. 101b). Cette situation est assez ironique dans ce que Jéroboam fut récompensé pour sa lutte pour le droit de libre culte pour le peuple, cependant, quand il fut roi, il tenta de mettre fin à ce pèlerinage pour lequel il lutta si fort (voir aussi TJ. Av. Zar. 1:1, 39a ; Sanh. 101b, cf. Encycl. Judaica, ibid.).
Nous continuons à 1Rois 11.
1Rois 11:28-43
Jéroboam était fort et vaillant ; et Salomon, ayant vu ce
jeune homme à l’œuvre, lui donna la surveillance de tous les
gens de corvée de la maison de Joseph. 29 Dans ce
temps-là, Jéroboam, étant sorti de Jérusalem, fut rencontré
en chemin par le prophète Achija de Silo, revêtu d’un
manteau neuf. Ils étaient tous deux seuls dans les champs.
30 Achija saisit le manteau neuf qu’il avait sur
lui, le déchira en douze morceaux, 31 et dit à
Jéroboam : Prends pour toi dix morceaux ! Car ainsi parle
l’Eternel, le Dieu d’Israël : Voici, je vais arracher le
royaume de la main de Salomon, et je te donnerai dix tribus.
32 Mais il aura une tribu, à cause de mon
serviteur David, et à cause de Jérusalem, la ville que j’ai
choisie sur toutes les tribus d’Israël. 33 Et
cela, parce qu’ils m’ont abandonné, et se sont prosternés
devant Astarté, divinité des Sidoniens, devant Kemosch, dieu
de Moab, et devant Milcom, dieu des fils d’Ammon, et parce
qu’ils n’ont point marché dans mes voies pour faire ce qui
est droit à mes yeux et pour observer mes lois et mes
ordonnances, comme l’a fait David, père de Salomon. 34
Je n’ôterai pas de sa main tout le royaume, car je le
maintiendrai prince tout le temps de sa vie, à cause de
David, mon serviteur, que j’ai choisi, et qui a observé mes
commandements et mes lois. 35 Mais j’ôterai le
royaume de la main de son fils, et je t’en donnerai dix
tribus ; 36 je laisserai une tribu à son fils,
afin que David, mon serviteur, ait toujours une lampe devant
moi à Jérusalem, la ville que j’ai choisie pour y mettre mon
nom.
[Note : la lampe était un symbole de la permanence de la
dynastie davidique (2Sam. 21:17)]
37
Je te prendrai, et tu régneras sur tout ce que ton âme
désirera, tu seras roi d’Israël. 38 Si tu obéis à
tout ce que je t’ordonnerai, si tu marches dans mes voies et
si tu fais ce qui est droit à mes yeux, en observant mes
lois et mes commandements, comme l’a fait David, mon
serviteur, je serai avec toi, je te bâtirai une maison
stable, comme j’en ai bâti une à David, et je te donnerai
Israël. 39 J’humilierai par là la postérité de
David, mais ce ne sera pas pour toujours. 40
Salomon chercha à faire mourir Jéroboam. Et Jéroboam se leva
et s’enfuit en Égypte auprès de Schischak, roi d’Égypte ; il
demeura en Égypte jusqu’à la mort de Salomon. 41
Le reste des actions de Salomon, tout ce qu’il a fait, et sa
sagesse, cela n’est-il pas écrit dans le livre des actes de
Salomon ? 42 Salomon régna quarante ans à
Jérusalem sur tout Israël. 43 Puis Salomon se
coucha avec ses pères, et il fut enterré dans la ville de
David, son père. Roboam, son fils, régna à sa place.
(LSG)
Nous voyons ici que Jéroboam s'enfuit parce que Salomon chercha à le tuer. Cela résulte probablement de la rébellion. Le Livre des Rois n'est pas aussi clair, mais la Septante déclare que Jéroboam a réussi à procéder à la conscription de 300 chars et avait son fief dans la ville de Tseréda (ou Zererah). La rébellion échoua et Jéroboam fut contraint de fuir en Égypte (voir aussi Encycl. Judaica, ibid.). La Septante (LXX) enregistre également que Schischak donna sa belle-sœur à Jéroboam comme épouse, et Abija est venu de cette union.
Jéroboam
était l'oint de l’Éternel. Salomon était devenu un idolâtre
et sa
lignée a été punie. De ce texte, il est peu probable
que l’égyptien Schischak soit le beau-père de Salomon. Il
s'agit probablement d'un successeur hostile. Nous
poursuivons maintenant pour regarder la manière dont
l'Éternel a arraché le royaume du fils de Salomon, Roboam.
1Rois 12:1-15 Roboam
se rendit à Sichem, car tout Israël était venu à Sichem pour
le faire roi. 2 Lorsque Jéroboam, fils de Nebath,
eut des nouvelles, il était encore en Égypte, où il s’était
enfui loin du roi Salomon, et c’était en Égypte qu’il
demeurait. 3 On l’envoya appeler. Alors Jéroboam
et toute l’assemblée d’Israël vinrent à Roboam et lui
parlèrent ainsi : 4 Ton père a rendu notre joug
dur ; toi maintenant, allège cette rude servitude et le joug
pesant que nous a imposé ton père. Et nous te servirons.
5 Il leur dit : Allez, et revenez vers moi dans
trois jours. Et le peuple s’en alla. 6 Le roi
Roboam consulta les vieillards qui avaient été auprès de
Salomon, son père, pendant sa vie, et il dit : Que
conseillez-vous de répondre à ce peuple ? 7 Et
voici ce qu’ils lui dirent : Si aujourd’hui tu rends service
à ce peuple, si tu leur cèdes, et si tu leur réponds par des
paroles bienveillantes, ils seront pour toujours tes
serviteurs. 8 Mais Roboam laissa le conseil que
lui donnaient les vieillards, et il consulta les jeunes gens
qui avaient grandi avec lui et qui l’entouraient. 9
Il leur dit : Que conseillez-vous de répondre à ce peuple
qui me tient ce langage : Allège le joug que nous a imposé
ton père ? 10 Et voici ce que lui dirent les
jeunes gens qui avaient grandi avec lui : Tu parleras ainsi
à ce peuple qui t’a tenu ce langage : Ton père a rendu notre
joug pesant, et toi, allège-le-nous ! tu leur parleras
ainsi : Mon petit doigt est plus gros que les reins de mon
père. 11 Maintenant, mon père vous a chargés d’un
joug pesant, et moi je vous le rendrai plus pesant ; mon
père vous a châtiés avec des fouets, et moi je vous
châtierai avec des scorpions. 12 Jéroboam et tout
le peuple vinrent à Roboam le troisième jour, suivant ce
qu’avait dit le roi : Revenez vers moi dans trois jours.
13 Le roi répondit durement au peuple. Il laissa
le conseil que lui avaient donné les vieillards, 14
et il leur parla ainsi d’après le conseil des jeunes gens :
Mon père a rendu votre joug pesant, et moi je vous le
rendrai plus pesant ; mon père vous a châtiés avec des
fouets, et moi je vous châtierai avec des scorpions. 15
Ainsi le roi n’écouta point le peuple ; car cela fut dirigé
par l’Eternel, en vue de l’accomplissement de la parole que
l’Eternel avait dite par Achija de Silo à Jéroboam, fils de
Nebath.
Jéroboam
a été établi dans sa position par Dieu en vue de diviser le
royaume et pour étendre la nation à un plus grand droit
d'aînesse –
mais cela ne devait être compris que beaucoup plus tard. La
stupidité du conseil de la jeunesse était tout à fait
incroyable. Les ouvrages et les fortifications avaient été
faits sous David et Salomon. Il aurait pu alléger le fardeau
et être roi, mais Dieu n'a pas voulu que cela se produise.
La condition de la royauté de Jéroboam était la fidélité à
Dieu et à Ses
Lois. Cet aspect revêt une grande importance comme
nous le verrons plus tard.
1Rois 12:16-20 Lorsque
tout Israël vit que le roi ne l’écoutait pas, le peuple
répondit au roi : Quelle part avons-nous avec David ? Nous
n’avons point d’héritage avec le fils d’Isaï ! A tes tentes,
Israël ! Maintenant, pourvois à ta maison, David ! Et Israël
s’en alla dans ses tentes. 17 Les enfants
d’Israël qui habitaient les villes de Juda furent les seuls
sur qui régna Roboam. 18 Alors le roi Roboam
envoya Adoram, qui était préposé aux impôts. Mais Adoram fut
lapidé par tout Israël, et il mourut. Et le roi Roboam se
hâta de monter sur un char, pour s’enfuir à Jérusalem.
19 C’est ainsi qu’Israël s’est détaché de la maison de
David jusqu’à ce jour. 20 Tout Israël ayant
appris que Jéroboam était de retour, ils l’envoyèrent
appeler dans l’assemblée, et ils le firent roi sur tout
Israël. La tribu de Juda fut la seule qui suivit la maison
de David.
Dieu a
créé l'activité en mouvement et Son Plan fut mis en œuvre.
Les gens eux-mêmes ne se rendaient pas compte de ce qui se
passait. Jéroboam était le successeur logique et celui pour
unir les tribus sous Éphraïm, mais Dieu savait qu'il
échouerait. Néanmoins, Il l’établit comme roi.
1Rois 12:21-24 Roboam, arrivé à Jérusalem, rassembla toute la maison de Juda et la tribu de Benjamin, cent quatre-vingt mille hommes d’élite propres à la guerre, pour qu’ils combattissent contre la maison d’Israël afin de la ramener sous la domination de Roboam, fils de Salomon. 22 Mais la parole de Dieu fut ainsi adressée à Schemaeja, homme de Dieu : 23 Parle à Roboam, fils de Salomon, roi de Juda, et à toute la maison de Juda et de Benjamin, et au reste du peuple. Et dis-leur : 24 Ainsi parle l’Eternel : Ne montez point, et ne faites pas la guerre à vos frères, les enfants d’Israël ! Que chacun de vous retourne dans sa maison, car c’est de par moi que cette chose est arrivée. Ils obéirent à la parole de l’Eternel, et ils s’en retournèrent, selon la parole de l’Eternel.
Dieu a également empêché d’inutiles effusions de sang en envoyant à la maison Juda et Benjamin d’un côté, et les dix tribus de l'autre côté.
Même si Jéroboam avait été mis dans la royauté par Dieu et a été utilisé pour remplacer une maison idolâtre sous Salomon, il n'avait pas encore assez de foi en Dieu pour le protéger et l'y maintenir.
1Rois 12:25-33 Jéroboam
bâtit Sichem sur la montagne d’Éphraïm, et il y demeura ;
puis il en sortit, et bâtit Penuel. 26 Jéroboam
dit en son cœur : Le royaume pourrait bien maintenant
retourner à la maison de David. 27 Si ce peuple
monte à Jérusalem pour faire des sacrifices dans la maison
de l’Eternel, le cœur de ce peuple retournera à son
seigneur, à Roboam, roi de Juda, et ils me tueront et
retourneront à Roboam, roi de Juda. 28 Après
s’être consulté, le roi fit deux veaux d’or, et il dit au
peuple : Assez longtemps vous êtes montés à Jérusalem ;
Israël ! voici ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays
d’Égypte. 29 Il plaça l’un de ces veaux à Béthel,
et il mit l’autre à Dan. 30 Ce fut là une
occasion de péché. Le peuple alla devant l’un des veaux
jusqu’à Dan. 31 Jéroboam fit une maison de hauts
lieux, et il créa des sacrificateurs pris parmi tout le
peuple et n’appartenant point aux fils de Lévi. 32
Il établit une fête au huitième mois, le quinzième jour du
mois, comme la fête qui se célébrait en Juda, et il offrit
des sacrifices sur l’autel. Voici ce qu’il fit à Béthel afin
que l’on sacrifiât aux veaux qu’il avait faits. Il plaça à
Béthel les prêtres des hauts lieux qu’il avait élevés.
33 Et il monta sur l’autel qu’il avait fait à Béthel,
le quinzième jour du huitième mois, mois qu’il avait choisi
de son gré. Il fit une fête pour les enfants d’Israël, et il
monta sur l’autel pour brûler des parfums.
(LSG)
Il
construisit Sichem et ensuite fortifia Penuel dans l'est de
la Transjordanie (1Rois 12:25), et plus tard, il semble
aussi s'être rendu à Thirtsa (1Rois 14:17 ; cf. 1Rois
15,21).
Jéroboam
décida de réintroduire un système religieux qui était en
fait idolâtre. Il créa un système qui était très similaire à
celui du culte original du Temple à Jérusalem, avec les
mêmes Fêtes, mais le centre du système de culte était basé
sur le symbolisme du veau d'or, qui était le piédestal sur
lequel Dieu se tenait (Encycl.
Judaica,
ibid.). Ce système était connu aux Israélites depuis leurs
jours dans le désert. D'après ce que nous savons maintenant
des systèmes de culte à Ur, le veau était un symbole du dieu
d'Ur - vu sur les bas-reliefs en dehors de la ville d’Alaca
Huyuk (voir
Archaeological Diggings, Vol. 3, No. 6, Déc. 96/Jan 97,
p. 41). Les Perses avaient renversé cette iconographie afin
que le taureau représente Ahriman, le dieu des ténèbres. Ce
point de vue cosmologique de la bataille dans le cosmos est
sans doute le symbolisme dans la typologie du sacrifice du
taureau du système de Mithra, qui est dérivée de la
cosmologie zoroastrienne et précédente (voir l'étude
Le Veau
d'Or (No. 222)).
Dan au
nord et Béthel au sud étaient des lieux saints relatifs au
culte avant l'établissement du royaume (Encycl.
Judaica,
ibid.).
Il semble que Jéroboam a obtenu la sanction du Sanhédrin, car toutes les actions qu'il a prises, y compris la mise en place des lieux à Dan et Béthel, étaient fondées sur le point de vue de la tolérance de la religion implicite dans le système du veau, par opposition à la Torah (TJ. Av. Zar. et Sanh, loc. cit., cf. Encycl. Judaica, ibid.). C'est la même situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui. Cependant, les tribus n'ont pas été trompées par ce système, sauf pour Dan, qui avait adoré l’image taillée de Michée aux temps des tribus (Nom. R. 2:10). Les Lévites semblent avoir résisté à l'idolâtrie et Jéroboam créa un nouveau sacerdoce qui fut décrié par les Lévites (TJ. Av. Zar., loc. cit.). Les Lévites ont enregistré que Jéroboam a posté des gardes pour arrêter – sous peine de mort – le pèlerinage à Jérusalem (Tosef., Ta'an. 4:7; Sanh. 102a). Le peuple, et même le fils du roi, ont désobéi aux ordres (MK 28b, cf. Encycl. Judaica, loc. cit.).
Dans la
cinquième année du règne de Jéroboam, Schischak, roi
d'Égypte, décida d'envahir Israël. Les campagnes inscrites
dans la Bible rendent compte de ce qui arriva à Juda (1Rois
14:25-28 ; 2Chr. 12:2-12). Nous devons nous tourner vers les
gravures sur les murs du temple de Karnak en Égypte pour
découvrir quelles villes ont été conquises par Schischak, et
nous voyons qu'Israël semble avoir le plus souffert. Ainsi,
cette source contemporaine ne confirme pas seulement la
Bible, mais développe également sur les informations
disponibles. Schischak envahit le territoire du sud du
Royaume d'Israël par Gézer et Gabaon, pénétra dans la vallée
de Succoth, et se tourna alors vers les vallées de Beth-Shean
et Jezréel, retournant finalement en Égypte en passant par
la plaine côtière. L'affichage de la puissance de l'Égypte
s’est terminé dans le pillage simple. Les archéologues ont
découvert que Gézer, Beth-Shean, Taanach et Megiddo ont été
détruits pendant cette campagne. Ainsi, le succès d’Abija
dans la conquête des territoires d’Israël doit être
considéré non seulement à la lumière de la faiblesse induite
par la campagne d'Égypte, mais aussi de la pression sur elle
d’Aram-Damas au nord-est et des Philistins au sud-ouest.
Cela peut aussi avoir été accompagné par un conflit avec les
états de la Transjordanie qui peuvent être devenus plus
indépendants (Encycl.
Judaica, op. cit., p. 1373).
Jéroboam
décida également de déplacer la Fête de sa position
originale du Septième mois à une position au Huitième mois.
Ce fut à des fins de culte similaire au, mais pas le même
que, le système original du Temple. Cette leçon a de graves
conséquences pour l'Église des temps modernes en ce que Dieu
montre par Ses actes ici qu'il ne tolère pas les systèmes de
culte qui ont un centre idolâtre, ou qui modifient les Fêtes
à des temps ultérieurs, à l’opposé des mois fixés qu’Il a
déterminés à partir
des signes dans les cieux. Le Calendrier de Dieu ne
dépend pas sur le calcul de l'homme ou sur l'observation de
l'homme. Il est fixé une fois pour toutes dans la création,
et la création reflète la séquence de changement dans les
saisons et les marées. La Nouvelle Lune est la conjonction
du soleil, de la lune et de la Terre, et peut être mesurée
avec précision à la seconde au cours des siècles. Cet
événement, avec la pleine lune et les premier et dernier
trimestres, est mesuré dans les marées.
Nous
pouvons faire une supposition très astucieuse à exactement
comment ce système a été déterminé en se tournant vers un
registre très ancien qui existe encore, même aujourd'hui, et
c'est le registre du calendrier samaritain. Il est beaucoup
plus ancien que le calendrier Hillel et remonte à la période
du Temple, avant l'époque de Christ.
Dans
l’étude
Les
Disputes Quartodécimanes (No. 277),
nous avons noté la pertinence des systèmes des Samaritains
et des Sadducéens à la détermination du calendrier du Temple
et de la Pâque dans la période du Temple et les jours de
l'Église primitive. Nous répétons ici une partie de ce
texte.
La
Nouvelle Lune était l'aspect le plus important pour
déterminer les mois. La Nouvelle Lune de Nisan déterminait
le début de l'année plutôt que celle de Tishri, tel
qu’observé par le Judaïsme depuis le troisième siècle de
l'ère actuelle. Sous son système actuel de détermination,
Rosh HaShanah ne peut pas être considéré une observance
biblique correcte ou de la période du Temple ni une
observance Judéo-Chrétienne
correcte.
Philo
d'Alexandrie
[tr. par
F. H. Colson,
Harvard University Press, Loeb Classical Library,
Cambridge, MA, 1937,)
The Special Laws (les Lois Spéciales),
II, XI, 41]
nous dit : "La troisième [fête] est la nouvelle lune qui
suit la conjonction de la lune avec le soleil".
Et : "C'est
la Nouvelle Lune ou le début du mois lunaire, à savoir la
période entre une conjonction et la suivante, dont la
longueur a été exactement calculée dans les écoles
d'astronomie" (ibid., II, xxvi, 140). Il devrait être noté
que l'édition populaire de Hendrickson Publishers (1993) de
la traduction de 1854 de C. D. Jonge n’a pas la même
information que la traduction de Colson donne. Les
indications sont que les conjonctions étaient déterminantes
pour déterminer le début du mois.
Les
Samaritains et les Sadducéens déterminaient le calendrier
selon la conjonction, et le festival était déterminé selon
la conjonction par tous les systèmes pendant la période du
Temple, sauf celui des Esséniens qui avaient un calendrier
fixe selon lequel le 14 Abib tombait toujours un mardi,
l'intercalation suivant un cycle fixe. Les Samaritains
déterminent encore aujourd'hui selon la conjonction (voir
l'étude
Le
Calendrier de Dieu (No. 156)).
Les
Samaritains ont introduit une erreur dans leur calendrier,
selon laquelle ils ont déterminé que la Nouvelle Lune du
Premier mois doit toujours tomber à ou après l'équinoxe,
qu'ils ont déterminé comme étant le 25 mars. Les calculs
(1988-2163 EC), tels que notés par le sacrificateur Eleazar
Ben Tsedeka, sont inclus dans le livre de prières pour la
Pâque et Mazzot,
Knws tplwt hg hpsh whg hmswt
(Holon, 1964), pp. 332-336 (voir
Samaritan Rituals and
Customs de Reinhard Pummer, pp. 681-682 note 201 dans
The Samaritans de
Alan D. Crown Ed., 1989, J. C. B. Mohr (Paul Siebeck)
Tübingen). Ce fait indique aussi qu'il s'agit d'une ancienne
source commune, qui est basée sur un calendrier en
utilisation, quand l'équinoxe était le 25 mars. Cette date a
longtemps précédé le temps de Christ et elle a été
standardisée dans le calendrier de Jules César (voir
The Calendar de
David Ewing Duncan, 4th Estate London, 1998, p.
81).
Cela indique la source probable de l'erreur. Le temps ancien pour déterminer la conjonction au 25 mars est apparemment dérivé de la période du Premier et du début du Second Temple et indique que nous regardons probablement à la nature précise du calendrier sous Jéroboam (cf. Jéroboam et le Calendrier Hillel (No. 191)). Ainsi, la tenue de la fête au huitième mois – telle que condamnée par la Bible –, se serait produite à partir de la pratique de faire que la Nouvelle Lune se produise toujours à ou après l'équinoxe. Cela ne semble pas avoir été modifié dans le cas des Samaritains depuis la chute d'Israël. Pour cette raison, ils sont tombés sous une malédiction et sont encore le seul vestige d'Israël non béni avec la promesse de droit d'aînesse de Joseph. Les calculs des Samaritains ont été gardés secrets, peut-être précisément pour cette raison. Toutefois, eux et les Sadducéens déterminaient toujours le calendrier selon la conjonction, qui était la pratique originale pendant toute la période du Temple.
Le
calendrier samaritain a donc conservé la base de la
compréhension correcte de la Nouvelle Lune et de la Phase
[ou Phasis], mais avait pris à bord l'erreur de fixer
le début de l'année de manière incorrecte. Dans certaines
années, lorsque la Nouvelle Lune du premier mois tombait
avant l'équinoxe, ils déterminaient le début de l'année avec
le Deuxième mois et avaient donc la Fête au Huitième mois au
lieu du Septième mois de la vraie année lunaire. Ceci est
probablement la base de l'erreur commise dans le système de
Jéroboam. Bien sûr, identifier l'erreur consiste à admettre
que les Samaritains étaient en fait un vestige de l'ancien
système d'Israël et non pas entièrement composé de Cuthéens
et de Mèdes, comme la propagande juive a du mal à affirmer.
Le fait est qu'ils sont composés des deux éléments.
Ce
système artificiel d’adoration [ou de culte] est important
maintenant, parce que le système d’adoration [ou de culte]
juif dans le cadre du calendrier Hillel a fait exactement ce
que Jéroboam a fait. Par exemple, en 1997
–
en raison de l'effet des ajournements de l'homme - le
calendrier Hillel a commencé au vrai Deuxième mois et non
pas au Premier mois et, ainsi, les Fêtes étaient toutes
décalées d'un mois. Sous le système Hillel, la Fête des
Tabernacles en 1997 a été au Huitième mois, et non pas au
Septième mois. Cette erreur est effectuée par un système
d’ajournements qui n'a pas de validité dans la Bible.
L'ensemble du système de détermination du Calendrier est
donné dans les études
Le
Calendrier de Dieu (No. 156)
et aussi
Tishri
en Relation avec l'Équinoxe (No. 175).
L'ancienne règle est très simple. Le mois de Nisan est
déterminé à partir de la Nouvelle Lune la plus proche de
l'équinoxe. Le premier Jour Saint des Pains sans Levain (15
Nisan) doit toujours être après l'équinoxe. Le 14 Nisan peut
tomber à l'équinoxe – le 15 Nisan ne peut pas. Cela est
calculé tandis que
le soleil est dans le signe du Bélier (voir Schurer,
History of the Jewish
People in the Age of Jesus Christ, Calendar Appendix
III, ainsi que les études ci-dessus). Ainsi, les Pains sans
Levain ne peuvent pas être à ou avant l'équinoxe et ne
peuvent pas commencer plus tard que le 20-21 avril. Aucune
Pâque n’est autorisée après le 20-21 avril (cf. aussi
l'étude
La Lune
et le Nouvel An (No. 213)).
Cela était connu et observé par toutes les branches de l'Église de l'époque de Christ. À partir du deuxième siècle et de la controverse Quartodécimane (voir l'étude La Pâque (No. 98)), l'église de Rome a commencé à observer les Pâques/Easter, mais ils observaient encore les anciennes règles pour la détermination de Nisan, puisque les Pâques/Easter tombaient également en Nisan.
L'église
de Rome, cependant, a fait une modification à la règle. Le
vendredi était tenu pour être le jour de la crucifixion, et
non le 14 Nisan (un mercredi, quand Christ a été crucifié,
voir l’étude
Le
Moment de la Crucifixion et de la Résurrection (No. 159)).
Le premier calendrier connu de l'église conventionnelle
[du courant principal] à survivre est probablement
celui détenu par Willibrord, l’apôtre anglais des Frisons
(consacré évêque en 695 EC, noté dans le texte). Ce
calendrier place la crucifixion de Christ le 25 mars et son
frère Jacques à la même date (suivant Tertullien). Le 25
mars était la date acceptée pendant des siècles, mais a dû
être rejetée par l'Église romaine, parce qu'elle détruit
l'argument de la crucifixion du vendredi. Le 25 mars était
un dimanche en 31 EC et a probablement été obtenue en
calculant en arrière jusqu’en 31 EC comme l'année présumée
de la crucifixion. Le 25 mars 31 EC était le 14 Nisan basé
sur les Nouvelles Lunes comme une vraie conjonction de
l'ancien système, avant le calendrier Hillel. De lui-même,
cela montre que les ajournements n’étaient pas en vigueur.
L'erreur par Tertullien a été probablement basée sur le
texte de Josephus qui le fit arriver avec 31 EC au lieu de
30 EC. En 30 EC, le 14 Nisan était un mercredi, et à nouveau
basé sur la vraie conjonction de la Nouvelle Lune, sans
ajournements. Tertullien a probablement fait l'erreur de
calcul de la quinzième année de Tibère (examiné dans l'étude
Le
Moment de la Crucifixion et de la Résurrection (No. 159))
(voir aussi Cath.
Encycl., Vol. III, art. ‘Calendar’,
p. 163 pour les dates, bien que la Martyrologie syriaque
place Jean et Jacques le 27 décembre, ibid., p. 162).
La datation de Tertullien démontre deux choses. La première, c'est qu'il n'a pas accepté une crucifixion du vendredi dans les années en question (le 14 Nisan est tombé le 25 Mars seulement en 31 EC). Toutefois, le 25 mars 31 EC était un dimanche. Un tel calendrier ne peut pas cadrer avec les récits évangéliques (voir l'étude Le Moment de la Crucifixion et de la Résurrection, ibid.). En second lieu, puisque Tertullien a écrit bien avant 358 EC, nous savons que les ajournements n'ont pas été pris en considération avant le calendrier Hillel dans les calculs de la solution. La date du 25 mars a aussi une signification de l'adoration du dieu Attis, et est entrée dans le Christianisme à travers les mystères (cf. l’étude Les Origines de Noël et des Pâques (No. 235)).
L'Église
basée à Rome changea de déterminer la Pâque à partir du
premier Jour Saint des Pains sans Levain comme succédant à
l'équinoxe à la période de temps où les Pâques/Easter
étaient le premier dimanche qui suit la Lune Pascale
(c’est-à-dire la Pleine Lune du 15 Nisan). La Nouvelle Lune
peut se produire avant l'équinoxe, mais la Pleine Lune ne
pouvait pas tomber avant l'équinoxe. Ainsi, le 14 Nisan
pouvait tomber à l'équinoxe, mais le 15 Nisan ne pouvait pas
tomber à l'équinoxe.
Au IIe
siècle, l'Église est entrée en conflit sur le transfert de
la Pâque du 14-15 Nisan aux Pâques/Easter, étant déterminées
comme on le voit ci-dessus. C'est essentiellement la
controverse Quartodécimane. La controverse a éclaté entre
l'évêque de Rome Anicetus [Anicet]
(succédant à Pie
environ vers. 157 EC) et Polycarpe, disciple de Jean et
évêque de Smyrne. Il est venu à Rome (environ vers.
160-162), dans sa vieillesse pour conférer avec Anicet sur
l'introduction de l'hérésie des Pâques/Easter. L'Église
d'Orient commençait toujours la Pâque à partir du 14 Nisan,
peu importe quel jour de la semaine
cela tombait. À Rome, elle avait commencé à être
reconnue le vendredi et le dimanche, qui était le festival
païen Easter ou Ishtar (cf.
Cath. Encycl.,
art. ‘Anicetus’,
Vol. I, p. 514). Polycarpe n'a pas réussi à persuader Anicet
de renoncer à cette idée païenne et s’est retourné, mais la
communion entre eux a été maintenue (ibid.). Cette situation
a perduré jusqu'à environ 190 EC. Eusèbe enregistre (Eccl.
Hist., V, xxiii) cela à l'époque du Pape Victor :
Une
question de peu d'importance se posa à ce moment-là. Le
diocèse de toute l'Asie, à partir d'une ancienne tradition,
a jugé que le quatorzième jour de la lune, jour où les Juifs
reçurent l'ordre de sacrifier l'agneau, devrait toujours
être considéré comme la fête de la Pâque qui donne la vie [epi
tes sõterion tou Pascha eotes], en faisant valoir que le
jeûne doit prendre fin ce jour-là, indépendamment du jour de
la semaine où il pouvait arriver (Cath.
Encycl., Vol. V, art. ‘Easter’,
p. 228).
Les
églises d'Asie mettaient fin au jeûne le 14 Nisan au Dîner
du Seigneur, afin que la Fête des Pains sans Levain puisse
commencer à partir du jour du Dîner du Seigneur. Le repas de
la préparation pourrait être fait et le repas d'Exode 12
pourrait être prêt pour le 15 Nisan. Le système romain,
cependant, a introduit la pratique d’interrompre le jeûne le
dimanche (voir Eusèbe,
ibid. ; cf. Cath.
Encycl., ibid.) ce qui est en conformité avec le système
d’Easter ou Astarté/Ishtar.
Cette
diversité de pratiques d’observer les Pâques/Easter au lieu
de la Pâque à Rome semble avoir commencé à partir du moment
de Sixtus [ou Sixte], évêque de Rome vers 120 EC (voir la
lettre d’Irénée à ce sujet, cf.
Cath. Encycl.,
ibid.). Irénée déclare que Polycarpe vint à Rome au sujet de
cette question vers 150.
C’est à
ce point qu’Irénée conteste le système Quartodéciman mais
néanmoins reproche Victor (vers. 189-199) pour avoir
excommunié les Asiatiques et de n'avoir pas suivi la
modération de ses prédécesseurs. Les faits sont évidents.
Irénée ne voulait pas être excommunié et aurait ainsi
accepté les Pâques/Easter à la place de la Pâque parce que
Rome se tenait entre lui et l'Orient. Comme beaucoup dans
l'Église d'aujourd'hui, il a été en mesure d'accepter la
persécution externe, mais n’a put résister à l'apostasie
interne.
Après la
répression de Victor, les Quartodécimans
s'amoindrirent.
Origène (Philosphumena,
VIII, xviii) semble les avoir considérés comme
une simple poignée de non-conformistes butés (cf.
Cath. Encycl.,
op. cit.).
Aucun
auteur avant Justin Martyr (vers 140) ne mentionne le
dimanche en tant que point focal du festival de la Pâque de
l'Église (Cath.
Encycl., ibid., p. 159). Le jeûne pascal de la
préparation n'était pas non plus quarante jours de temps tel
qu'il est aujourd'hui. C'était un système de préparation qui
conduisait à la Pâque (Cath.
Encycl., ibid.). Les
Canons Apostoliques
et les Constitutions
Apostoliques donnent à la Pâque ou les Pâques/Easter la
prééminence parmi les Fêtes. Selon Tertullien, la
crucifixion et la résurrection ont été traitées de manière
égale et le mot
Pascha (ou la Pâque) désignait les deux jours ou la
période de la crucifixion au dimanche (qui était l'offrande
de la Gerbe Agitée et de laquelle la Pentecôte était
déterminée) (ibid., p. 159).
La
fixation des calculs du système des Pâques s’accorde au
Concile de Nicée, mais il n'y a aucune trace dans les Canons
d'une telle décision (Cath.
Encycl., ibid., p. 160 ; cf. Turner,
Monumenta Nicaeana
152 ; cf. Vol.
V, art.
‘Easter’,
p. 228). Le dossier est dérivé d'un fragment inséré dans
Vie de Constantin
d'Eusèbe (III, xviii, et. seq.). Constantin chercha à partir
de ce document de rendre l’observance uniforme et de
distancer le système des Juifs en disant :
Et tout
d'abord, il est apparu une chose indigne que, dans la
célébration de cette fête la plus sainte que nous devrions
suivre la pratique des Juifs, qui ont souillé leurs mains
impies avec le péché énorme ... car nous avons reçu de notre
Sauveur une manière différente ...
La
majorité (de Rome en Italie et en Égypte et en Afrique) ont
été contraints de conformité avec le système des Pâques/Easter,
mais les églises de la Syrie et de la Mésopotamie, avec le
centre principal, à Antioche, n’abandonneraient toujours pas
le système Quartodéciman. Cette loi est enregistrée dans les
premières lettres concernant ce litige qu'en vertu de
l'ancien système juif le 14 Nisan ne doit jamais précéder
l'équinoxe. Ainsi, le 14 Nisan peut tomber à l'équinoxe et
le 15 Nisan doit toujours tomber après l'équinoxe. Un autre
point à noter est que Constantin,
dans sa lettre au sujet
de la dispute Quartodécimane ou des Pâques/Easter
mentionnée ci-dessus, se réfère
en horreur sur le fait que les Juifs "observaient
parfois deux Paschas dans une année, ce qui signifie que
deux Paschas tombaient parfois entre un équinoxe et le
suivant" (Cath. Encycl., Vol. V, op. cit.).
Cette
observation semble indiquer que le système rabbinique avait
commencé à jouer avec les intercalations. La seule raison
pour laquelle ce serait fait était de permettre aux
traditions d’être observées et d’éviter les Sabbats
consécutifs. Le calendrier Hillel n’a pas commencé avant 358
EC, ou 344 à Babylone. Ainsi, il y a lieu de conclure que le
système Hillel de calculs n’était pas encore en opération en
325 EC. Les Samaritains commençaient toujours l'année à
partir de la Nouvelle Lune après le 25 mars.
La
décision, comme étant détenue à être déterminée à partir de
ce concile, était que "les Pâques/Easter devaient être
célébrées le premier dimanche après la première pleine lune
qui suit l'équinoxe de printemps"
(Vol. III, op. cit.). Ce constat fait le système
des Pâques/Easter tomber le plus tôt le 22 mars et le plus
tard le 25 avril (en tenant compte de la dernière date
possible pour le dimanche pendant la Fête, qui peut être
jusqu'à sept jours après la Pâque). Ceci
ne concorde pas avec les règles de la Pâque, et donc
il y a une légère divergence entre les deux en ce qui
concerne la date limite. Le système Hillel, bien sûr, place
les deux systèmes en dehors par tout près de presque qu’un
mois (comme en 1997). Les Canons de Nicée ont été
reconstruits à partir de Constantinople (381) mais les
lettres de Constantin évidemment précèdent cette conférence.
Le Canon I du Concile d'Antioche en 341 indique que les
évêques syriens de cette époque ont accepté le système
romain, qui devait en fait être déterminé à partir
d'Alexandrie. Les règles ont été identifiées comme étant :
1.
Les Pâques/Easter doivent être célébrées par tous à travers
le monde le même dimanche ;
2.
Ce dimanche doit suivre le quatorzième jour de la lune
pascale ;
3. Que
la lune devait être comptabilisée la lune pascale [ou de la
Pâque] dont le quatorzième jour suivait l’équinoxe de
printemps [à partir des règles anciennes, le 14 Nisan
pouvait tomber à l'équinoxe de printemps, mais pas avant,
ceci est donc le sens de suivant l'équinoxe de printemps]
;
4. Que
certaines dispositions devraient être faites
–
sans doute par l'église d'Alexandrie mieux qualifiée dans
les calculs astronomiques
–
pour déterminer la date appropriée des Pâques/Easter et de
la communiquer au reste du monde (voir Leo à l'Empereur
Marcien dans Migne,
P. L., LIV, 1055).
Ainsi, la détermination des Pâques/Easter par le système courant est fondée sur l'ancien système de calculer Nisan, et a précédé le système Hillel. Les commentaires au sujet de sa détermination montrent que le système Hillel n'était pas en service, même dans une manière de facto, autre que par des ajournements ad hoc, et parfois même dans la mesure d'ignorer l’intercalation, qui était en fait correcte.
Certes,
l'Église calculait la Pâque correctement jusqu'au temps de
Polycarpe et la dispute Quartodécimane,
qui a presque déchiré l'Église en deux. La moitié de
l'Église l’a observée
correctement jusqu'en 190 EC au moins.
Ainsi,
basées sur ces règles de Nicée, les principales églises ont
tenu leur festival des Pâques/Easter en 1997 les deux
derniers jours des Pains sans Levain et non pas les premiers
jours comme ils le faisaient à l'origine. Toutefois, elles
continuent de calculer Nisan selon les mêmes règles comme
elles le faisaient autrefois. Elles faisaient cela pendant
les quelque 200 ans avant que le calendrier Hillel ne soit
inventé. Elles n'ont pas adopté le calendrier Hillel quand
il a été produit en 358 EC, car il était considéré comme une
innovation récente et enfreignait les règles pour la
détermination des Fêtes.
Aucune
église, que ce soit Trinitaire ou Unitaire, n’a adopté le
système ultérieur juif ou Hillel. Ce n'est pas avant le XXe
siècle que ce faux système de déterminer le calendrier n’a
été adopté par l'Église, et alors seulement dans une
branche. À aucun moment, l'Église n’a suivi la détermination
samaritaine de l'année à partir du 25 mars. Cependant, nous
verrons dans l’étude
La Lune
et le Nouvel An (No. 213)
qu'il est devenu le Nouvel An chez les Anglo-Saxons pendant
de nombreux siècles.
Nous
allons maintenant examiner la manière dont Dieu traita avec
Jéroboam pour cette mise en place du faux système dans le
Huitième mois.
1Rois 13:1-3 Voici, un homme de Dieu arriva de Juda à Béthel, par la parole de l’Eternel, pendant que Jéroboam se tenait à l’autel pour brûler des parfums. 2 Il cria contre l’autel, par la parole de l’Eternel, et il dit : Autel ! autel ! ainsi parle l’Eternel : Voici, il naîtra un fils à la maison de David ; son nom sera Josias ; il immolera sur toi les prêtres des hauts lieux qui brûlent sur toi des parfums, et l’on brûlera sur toi des ossements d’hommes ! 3 Et le même jour il donna un signe, en disant : C’est ici le signe que l’Eternel a parlé : Voici, l’autel se fendra, et la cendre qui est dessus sera répandue.
Dieu donne un certain nombre de leçons ici dans ce texte. Il dit qu'Il doit en nommer un autre, et prophétise la restauration sous Josias. Ainsi, à travers les prophètes, Il établit qui Son oint suivant serait. Cela se produit alors que le roi et son système sont encore au pouvoir.
Jéroboam a pensé qu'il pouvait tuer ce prophète de Dieu. Il ne comprenait pas que Dieu seul s’occupe des prophètes, et qu’ils peuvent seulement être mis à mort quand Il décide qu’ils ont servi Son but et que leur mort peut être un exemple ou un témoignage contre ce système auquel ils sont envoyés.
1Rois 13:4-10
Lorsque le roi entendit la parole que l’homme de Dieu avait
criée contre l’autel de Béthel, il avança la main de dessus
l’autel, en disant : Saisissez-le ! Et la main que Jéroboam
avait étendue contre lui devint sèche, et il ne put la
ramener à soi. 5 L’autel se fendit, et la cendre
qui était dessus fut répandue, selon le signe qu’avait donné
l’homme de Dieu, par la parole de l’Eternel. 6
Alors le roi prit la parole, et dit à l’homme de Dieu :
Implore l’Eternel, ton Dieu, et prie pour moi, afin que je
puisse retirer ma main. L’homme de Dieu implora l’Eternel,
et le roi put retirer sa main, qui fut comme auparavant.
7 Le roi dit à l’homme de Dieu : Entre avec moi
dans la maison, tu prendras quelque nourriture, et je te
donnerai un présent. 8 L’homme de Dieu dit au
roi : Quand tu me donnerais la moitié de ta maison, je
n’entrerais pas avec toi. Je ne mangerai point de pain, et
je ne boirai point d’eau dans ce lieu-ci ; 9 car
cet ordre m’a été donné, par la parole de l’Eternel : Tu ne
mangeras point de pain et tu ne boiras point d’eau, et tu ne
prendras pas à ton retour le chemin par lequel tu seras
allé. 10 Et il s’en alla par un autre chemin, il
ne prit pas à son retour le chemin par lequel il était venu
à Béthel.
Cette leçon face aux prophètes est importante. Dieu donne à Ses serviteurs les prophètes les instructions et ils sont tenus d'obéir. Cette séquence entière nous est montrée comme une leçon dans l'obéissance à Dieu. Le délinquant peut seulement être restauré à travers les porte-parole oints de l’Éternel. Job était l'exemple de cela, et Jéroboam comprenait ce fait comme nous le voyons par sa demande de guérison.
1Rois 13:11-32 Or
il y avait un vieux prophète qui demeurait à Béthel. Ses
fils vinrent lui raconter toutes les choses que l’homme de
Dieu avait faites à Béthel ce jour-là, et les paroles qu’il
avait dites au roi. Lorsqu’ils en eurent fait le récit à
leur père, 12 il leur dit : Par quel chemin s’en
est-il allé ? Ses fils avaient vu par quel chemin s’en était
allé l’homme de Dieu qui était venu de Juda. 13
Et il dit à ses fils : Sellez-moi l’âne. Ils lui sellèrent
l’âne, et il monta dessus. 14 Il alla après
l’homme de Dieu, et il le trouva assis sous un térébinthe.
Il lui dit : Es-tu l’homme de Dieu qui est venu de Juda ? Il
répondit : Je le suis. 15 Alors il lui dit :
Viens avec moi à la maison, et tu prendras quelque
nourriture. 16 Mais il répondit : Je ne puis ni
retourner avec toi, ni entrer chez toi. Je ne mangerai point
de pain, je ne boirai point d’eau avec toi en ce lieu-ci ;
17 car il m’a été dit, par la parole de l’Eternel
: Tu n’y mangeras point de pain et tu n’y boiras point
d’eau, et tu ne prendras pas à ton retour le chemin par
lequel tu seras allé. 18 Et il lui dit : Moi
aussi, je suis prophète comme toi ; et un ange m’a parlé de
la part de l’Eternel, et m’a dit : Ramène-le avec toi dans
ta maison, et qu’il mange du pain et boive de l’eau. Il lui
mentait. 19 L’homme de Dieu retourna avec lui, et
il mangea du pain et but de l’eau dans sa maison. 20
Comme ils étaient assis à table, la parole de l’Eternel fut
adressée au prophète qui l’avait ramené. 21 Et il
cria à l’homme de Dieu qui était venu de Juda : Ainsi parle
l’Eternel : Parce que tu as été rebelle à l’ordre de
l’Eternel, et que tu n’as pas observé le commandement que
l’Eternel, ton Dieu, t’avait donné ; 22
parce que tu es retourné, et que tu as mangé du pain
et bu de l’eau dans le lieu dont il t’avait dit : Tu n’y
mangeras point de pain et tu n’y boiras point d’eau, –ton
cadavre n’entrera pas dans le sépulcre de tes pères. 23
Et quand le prophète qu’il avait ramené eut mangé du pain et
qu’il eut bu de l’eau, il sella l’âne pour lui. 24
L’homme de Dieu s’en alla : et il fut rencontré dans le
chemin par un lion qui le tua. Son cadavre était étendu dans
le chemin ; l’âne resta près de lui, et le lion se tint à
côté du cadavre. 25 Et voici, des gens qui
passaient virent le cadavre étendu dans le chemin et le lion
se tenant à côté du cadavre ; et ils en parlèrent à leur
arrivée dans la ville où demeurait le vieux prophète.
26 Lorsque le prophète qui avait ramené du chemin
l’homme de Dieu l’eut appris, il dit : C’est l’homme de Dieu
qui a été rebelle à l’ordre de l’Eternel, et l’Eternel l’a
livré au lion, qui l’a déchiré et l’a fait mourir, selon la
parole que l’Eternel lui avait dite. 27 Puis,
s’adressant à ses fils, il dit : Sellez-moi l’âne. Ils le
sellèrent, 28 et il partit. Il trouva le cadavre
étendu dans le chemin, et l’âne et le lion qui se tenaient à
côté du cadavre. Le lion n’avait pas dévoré le cadavre et
n’avait pas déchiré l’âne. 29 Le prophète releva
le cadavre de l’homme de Dieu, le plaça sur l’âne, et le
ramena ; et le vieux prophète rentra dans la ville pour le
pleurer et pour l’enterrer. 30 Il mit son cadavre
dans le sépulcre, et l’on pleura sur lui, en disant : Hélas,
mon frère ! 31 Après l’avoir enterré, il dit à
ses fils : Quand je serai mort, vous m’enterrerez dans le
sépulcre où est enterré l’homme de Dieu, vous déposerez mes
os à côté de ses os. 32 Car elle s’accomplira, la
parole qu’il a criée, de la part de l’Eternel, contre
l’autel de Béthel et contre toutes les maisons des hauts
lieux qui sont dans les villes de Samarie.
Le prophète a été testé quant à son obéissance. L'autre prophète lui mentait. Il a été autorisé à faire cela comme un exemple de faux témoignage. Le premier prophète a eu un exemple de la parole de l’Éternel et a vu la puissance de Ses actions. Pourtant, quand il a été confronté à un autre prophète qui parlait contrairement à la parole expresse de Dieu, il a cru l'autre homme et non pas la parole de Dieu qu'il savait pour être vraie. Il a payé pour cela avec sa vie. Afin qu'il accomplisse la prophétie qu'il ne serait pas enterré dans le tombeau de ses pères, le prophète l'a enterré dans son propre tombeau, dont il partagerait ensuite avec lui car il a causé sa mort. Ce point de vue s'applique à notre temps et nos propres circonstances. Nous avons vu la parole expresse de Dieu. Nous avons fait l’expérience de l’appel et de la puissance de Dieu, mais nous suivons les préceptes des hommes et non pas la parole de Dieu. Cela a été le cas pendant des décennies dans ce siècle-ci, et Dieu s’occupe de l'Église. Les gens de l'Église de Dieu ne doivent pas être comme Jéroboam était, autrement, ou chacun, élevé ou peu élevé, perdra sa place dans le Royaume de Dieu.
1Rois 13:33-34
Après cet événement, Jéroboam ne se détourna point de sa
mauvaise voie. Il créa de nouveau des prêtres des hauts
lieux pris parmi tout le peuple ; quiconque en avait le
désir, il le consacrait prêtre des hauts lieux. 34
Ce fut là une occasion de péché pour la maison de Jéroboam,
et c’est pour cela qu’elle a été exterminée et détruite de
dessus la face de la terre.
(LSG)
Tout
comme Jéroboam a nommé de faux
enseignants qui ont produit des doctrines idolâtres,
aussi l'Église s’est elle-même polluée par de fausses
doctrines, présentant la parole de Dieu comme rien en
enseignant des préceptes d'hommes. Les personnes qui
enseignent pour un salaire ont suivi les faux systèmes. De
fausses prémisses sont avancées pour justifier la fausse
doctrine. Un tel exemple concerne les oracles de Dieu (voir
l'étude
Les
Oracles de Dieu (No. 184)).
La prémisse est avancée que les Juifs ont les oracles de
Dieu et que cela concerne le Calendrier. Si cela est vrai,
pourquoi ces mêmes personnes observent-elles le Nouveau
Testament, qui est rejeté par le Judaïsme ? Pourquoi
observent-elles la Pentecôte, le dimanche, alors que les
Juifs l’observent le 6 Sivan ?
Ces
mêmes enseignants de fausses doctrines disent ce qui est
commode, et non pas ce qui est vrai.
Jéroboam
ne s’est toujours pas repenti de son mal.
1Rois 14:1-5
Dans ce temps-là, Abija, fils de Jéroboam, devint malade.
2 Et Jéroboam dit à sa femme : Lève-toi, je te
prie, et déguise-toi pour qu’on ne sache pas que tu es la
femme de Jéroboam, et va à Silo. Voici, là est Achija, le
prophète ; c’est lui qui m’a dit que je serais roi de ce
peuple. 3 Prends avec toi dix pains, des gâteaux
et un vase de miel, et entre chez lui ; il te dira ce qui
arrivera à l’enfant. 4 La femme de Jéroboam fit
ainsi ; elle se leva, alla à Silo, et entra dans la maison
d’Achija. Achija ne pouvait plus voir, car il avait les yeux
fixes par suite de la vieillesse. 5 L’Eternel
avait dit à Achija : La femme de Jéroboam va venir te
consulter au sujet de son fils, parce qu’il est malade. Tu
lui parleras de telle et de telle manière.
Ces gens
n'avaient pas la crainte de Dieu. La puissance de Dieu et la
relation de Dieu avec Ses serviteurs les prophètes n’étaient
pas comprises. Jéroboam a cherché à consulter les prophètes,
mais ne pensait pas qu'ils étaient en relation directe avec
Dieu. Seuls les prêtres
[sacrificateurs] consacrés étaient considérés pour
être d’une importance très ancienne. C'est pourquoi les
prophètes ont été tués. Ils obéissent à Dieu et non aux
hommes.
1Rois 14:5-16 Quand
elle arrivera, elle se donnera pour une autre.
6
Lorsque Achija entendit le bruit de ses pas, au moment où
elle franchissait la porte, il dit : Entre, femme de
Jéroboam ; pourquoi veux-tu te donner pour une autre ? Je
suis chargé de t’annoncer des choses dures. 7 Va,
dis à Jéroboam : Ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël :
Je t’ai élevé du milieu du peuple, je t’ai établi chef de
mon peuple d’Israël, 8 j’ai arraché le royaume de
la maison de David et je te l’ai donné. Et tu n’as pas été
comme mon serviteur David, qui a observé mes commandements
et qui a marché après moi de tout son cœur, ne faisant que
ce qui est droit à mes yeux. 9 Tu as agi plus mal
que tous ceux qui ont été avant toi, tu es allé te faire
d’autres dieux, et des images de fonte pour m’irriter, et tu
m’as rejeté derrière ton dos ! 10 Voilà pourquoi
je vais faire venir le malheur sur la maison de Jéroboam ;
j’exterminerai quiconque appartient à Jéroboam, celui qui
est esclave et celui qui est libre en Israël, et je
balaierai la maison de Jéroboam comme on balaie les ordures,
jusqu’à ce qu’elle ait disparu. 11 Celui de la
maison de Jéroboam qui mourra dans la ville sera mangé par
les chiens, et celui qui mourra dans les champs sera mangé
par les oiseaux du ciel. Car l’Eternel a parlé. 12
Et toi, lève-toi, va dans ta maison. Dès que tes pieds
entreront dans la ville, l’enfant mourra. 13 Tout
Israël le pleurera, et on l’enterrera ; car il est le seul
de la maison de Jéroboam qui sera mis dans un sépulcre,
parce qu’il est le seul de la maison de Jéroboam en qui se
soit trouvé quelque chose de bon devant l’Eternel, le Dieu
d’Israël. 14 L’Eternel établira sur Israël un roi
qui exterminera la maison de Jéroboam ce jour-là. Et
n’est-ce pas déjà ce qui arrive ? 15 L’Eternel
frappera Israël, et il en sera de lui comme du roseau qui
est agité dans les eaux ; il arrachera Israël de ce bon pays
qu’il avait donné à leurs pères, et il les dispersera de
l’autre côté du fleuve, parce qu’ils se sont fait des
idoles, irritant l’Eternel. 16 Il livrera Israël
à cause des péchés que Jéroboam a commis et qu’il a fait
commettre à Israël.
Les
péchés de la direction du peuple ont été visités sur le
peuple. Les péchés de Jéroboam étaient doubles. Le premier a
été de modifier les Fêtes du Septième au Huitième mois. Il a
été puni pour ce fait. Toutefois, il n’a pas renoncé à ses
faux dieux et pour ce fait et pour l’Asherah, Israël a été
envoyé en captivité. La maison de Jéroboam a été punie et il
y eut la guerre avec Juda tous les jours de sa vie, à la
fois avec Roboam et Abijam (1Rois 15:6-7).
1Rois 14:17-20 La
femme de Jéroboam se leva, et partit. Elle arriva à Thirtsa ;
et, comme elle atteignait le seuil de la maison, l’enfant
mourut. 18 On l’enterra, et tout Israël le
pleura, selon la parole que l’Eternel avait dite par son
serviteur Achija, le prophète. 19 Le reste des
actions de Jéroboam, comment il fit la guerre et comment il
régna, cela est écrit dans le livre des Chroniques des rois
d’Israël. 20 Jéroboam régna vingt-deux ans, puis
il se coucha avec ses pères. Et Nadab, son fils, régna à sa
place.
(LSG)
Jéroboam
causa Israël à être envoyé en captivité à travers son manque
de leadership et son faux système religieux. Juda ne fut pas
meilleur, et le reste des Samaritains est une minorité si
petite qu'ils sont une mise en accusation permanente du
système et une contradiction directe de la promesse du droit
d'aînesse à Éphraïm, dont ils prétendent descendre. Éphraïm
est un rameau fertile. Sa postérité deviendra une multitude
de nations (Genèse 48:19 ; 49:26). Le Messie viendra bientôt,
et les Samaritains et les Juifs seront faits pour comprendre
leurs erreurs dans cet aspect des plus importants de
l'adoration du Seul Vrai Dieu.
Israël
hérite les promesses qui lui sont données, peu importe le
bien-fondé et la justesse de son dévouement. Dieu ouvre les
yeux sur leurs erreurs dans ces Derniers Jours.
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