Christian Churches of God
[207]
L’Homme Aveugle
(Edition 1.0
19970621-19970621)
C’est une histoire simple au sujet d’un homme à qui
l’on a donné un bien et qui n’a pas su voir les conséquences de la façon
dont il s’occupait du bien qui lui a été confié en dehors des règles
établies pour son entretien par le propriétaire.
Christian Churches of
God
Courriel :
secretary@ccg.org
(Copyright
©
1997 Écrit par Devon
Williams, et édité par Wade Cox)
(Tr. 2010,
2022, rév. 2022)
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L’Homme Aveugle [207]
Il y
a bien longtemps, Il y avait un homme bon qui possédait une très grande et
belle propriété. Il n’avait pas de famille et voulait trouver quelqu’un qui
lui ressemble, à qui il pourrait donner sa propriété en héritage. C’était un
homme très gentil, aimable et bon, plein de sagesse et de compréhension. Il
savait par expérience ce qui fait le bonheur. C’était aussi un très bon
fermier.
Cet
homme s’est donc mis en quête d’un gestionnaire pour sa belle propriété. Il
s’est dit que, pour trouver quelqu’un comme lui, il allait mettre quelqu’un
en charge de sa propriété et qu’il pourrait s’assurer de son aptitude tout
en lui apprenant à atteindre le bonheur.
Le
propriétaire a fini par trouver un gentil jeune homme et son épouse et leur
a fait visiter la propriété, et ils ont vu à quel point elle était belle.
Le
propriétaire leur dit : "Pour que vous puissiez occuper ce poste de
gestionnaire, je voudrais que vous signiez un contrat, comme c’est la
pratique qui se fait couramment de nos jours, afin que vous sachiez ce que
j’attends de vous, et que vous sachiez ce que vous devez attendre de moi. Il
n’y a que deux conditions. La première est que, puisque je suis le
propriétaire, vous devez essayer de me faire plaire en gérant la propriété
en suivant mes instructions. Je laisserai un livre de ces instructions
simples sur la table de la cuisine quand je partirai. S’il vous plaît, ne le
met pas dans l’étagère pour prendre la poussière. Il contient tout ce dont
vous devez savoir sur la gestion de la propriété. (Ce jeune couple ne
connaissait pas encore grand-chose à l’agriculture à ce moment-là.) Si vous
faites ce que le manuel dit, la propriété restera aussi belle et vous
moissonnerez d’abondantes récoltes. L’autre condition consiste en ce que je
m’attends à ce que vous soyez aimables envers les voisins comme je le suis
envers vous. Ma partie de l’accord est que vous pouvez garder tous les
bénéfices de la ferme, à l’exception de 10 % que vous pouvez m’envoyer –
aucun loyer à payer, nourriture gratuite de vos produits et bois de
chauffage gratuit. La durée du contrat est de vingt ans – après quoi, si
vous avez suivi mes instructions, l’endroit sera à vous."
Le
jeune manager a été stupéfait d’une telle offre et, après réflexion, a signé
sur la ligne prévue pour la signature.
Le
propriétaire a dit au revoir. "Je m’en vais, mais si vous avez besoin de
moi, vous serez toujours en mesure de me trouver."
Quelques années s’écoulèrent et le gérant a appris avec diligence à partir
du manuel d’instructions et a obtenu des récoltes abondantes, des animaux en
bonne santé et la propriété a effectivement prospéré. Lui et son épouse
étaient extrêmement heureux, et étaient entourés de beauté.
Il
était très occupé. Il entraînait les chevaux à labourer et était aimable et
gentil avec ses voisins. Il semblait toujours y avoir quelqu’un dans le
besoin. En consultant le manuel d’instructions, il apprit qu’il n’était pas
autorisé à récolter tout au bord du champ. Il devait laisser une certaine
quantité autour du périmètre du champ pour que tous les pauvres voisins qui
avaient besoin de nourriture puissent venir en récolter suffisamment pour
leurs propres besoins, mais ils devaient venir avec leur faucille et le
moissonner eux-mêmes. Le directeur commença non seulement à comprendre que
cela répondait aux besoins des voisins lorsqu’ils avaient un temps
difficile, mais également qu’il ne faut pas s’attendre à quelque chose pour
rien – si vous voulez manger, vous devez travailler.
Ainsi, le directeur et sa femme travaillèrent dur et trouvèrent beaucoup de
sages instructions dans le manuel. Ils étaient en mesure d’aider de nombreux
voisins, et les voisins s’entraidaient. La vie était épanouie et paisible.
Or,
le propriétaire leur avait dit que certains des directeurs/gestionnaires des
propriétés avoisinantes étaient en désaccord avec ses méthodes
d’exploitations agricoles et d’aide à leurs voisins, et même si les
pratiques de ces autres gestionnaires semblent être bonnes pour la terre, il
leur avait dit de ne pas suivre ce qu’ils font.
De rester fidèles au manuel.
Un
jour, un directeur/gestionnaire d’une autre propriété leur rendit visite.
"J’ai
observé le bon fonctionnement de votre ferme. Je connais le propriétaire de
cet endroit. Je le connais depuis des années. Je suppose qu’il vous a
convaincu que vous seriez vraiment heureux si vous suiviez ses instructions.
Mais vous n’en avez-vous pas marre de suivre ses instructions ? Vous semblez
assez intelligents, je parie que vous pourriez faire de plus grands profits
si vous le faisiez à votre façon. Ça ne prendrait pas grand-chose pour
augmenter vos profits, vous savez, et vous seriez encore plus heureux."
Le
directeur et son épouse réfléchirent sur ce que le visiteur avait dit.
Après
un certain temps, le directeur décida que peut-être il pourrait faire plus
d’argent s’il ne suivait pas les règles à la lettre. "Peu importe, " se
dit-il "Si je peux faire plus d’argent, alors le propriétaire devrait être
heureux, et son 10 % sera plus grand. Quoi qu’il en soit, il n’a pas besoin
de savoir comment j’augmente les bénéfices."
Ainsi, au lieu de laisser les bords de la récolte pour tous les voisins
pauvres, il moissonna jusqu’aux limites, et vendit le grain, et réalisa un
plus grand bénéfice.
Le
solde bancaire augmenta.
Ainsi, les pauvres gens devinrent affamés. Et il congédia ses travailleurs
et acheta de la machinerie lourde à la place. Et les voisins n’avaient aucun
travail. Et il défricha la belle forêt qui était sur sa propriété afin de
vendre le bois et planter plus de cultures. Et le solde bancaire augmenta.
Et le temps changea, et les mauvaises herbes s’accrurent.
Les
voisins cessèrent de prendre soin les uns des autres. Ils commencèrent à
penser que, eux aussi, pourraient avoir plus s’ils prenaient ce qui ne leur
appartenait pas.
L’aimable et bon propriétaire entendit tout ce qui s’était passé, et il
pleura considérablement. Il envoya donc quelqu’un en qui il faisait
confiance pour porter un message au gérant pour lui dire qu’il devait mettre
fin à ses mauvaises pratiques. Le contrat stipulait qu’il devait gérer la
propriété selon les instructions du propriétaire. S’il ne s’y conformait
pas, il y aurait des conséquences terribles pour la terre et il perdrait son
emploi. Et le propriétaire miséricordieux a dit dans le message que, s’il
changeait maintenant et cessait de violer le contrat, le propriétaire
l’oublierait pour cette fois-ci, mais que le gérant devait revenir aux
pratiques initiales, lorsque la propriété était correctement cultivée et que
lui et ses voisins étaient heureux. Le propriétaire réitéra aussi sa part de
l’entente, à savoir que le contrat durerait vingt ans.
"Ouais, ouais. Peut-être que j’ai eu tort. Dites au vieil homme que je suis
désolé."
Mais
après peu de temps, il retourna à ses propres habitudes et le manuel a pris
la poussière sur l’étagère.
Il
commença à utiliser des produits chimiques pour tuer les insectes qui
avaient autrefois contribué à la beauté de la propriété, des produits
chimiques pour tuer les mauvaises herbes, des produits chimiques pour faire
grossir le bétail et des produits chimiques pour faire pousser les récoltes.
Mais l’équilibre avait disparu. Les grandes monocultures n’étaient pas dans
le manuel d’instructions. La forêt devait être utilisée, pas détruite. La
rivière, autrefois joyeuse et bouillonnante, qui coulait à travers la
propriété devint sale et polluée, et les voisins poussèrent des cris au
directeur : "Nous n’avons pas de travail, nous n’avons pas de nourriture.
L’eau de votre rivière nous rend malades."
̶ pendant tout ce temps,
ils se battaient entre eux.
Le
directeur s’est lassé d’écouter les plaintes des voisins, alors il appela
quelques-uns de ses riches amis et élabora un plan pour reprendre la terre
des voisins et planter davantage de cultures, pour élever plus de bétail,
gagner plus d’argent.
Une
nuit, ils sortirent et tuèrent les voisins et s’emparèrent de leur terre.
Les
gestionnaires des autres grandes propriétés ont entendu parler de leurs
exploits et virent tout l’argent qu’ils pouvaient gagner et la puissance
qu’ils pouvaient acquérir, alors, eux aussi, s’empara des terres. Ils
polluèrent le sol, polluèrent l’air, polluèrent la nourriture. Ils
torturèrent et tuèrent les voisins et ceux qui furent laissés moururent
lentement suite à tous les poisons les entourant – et les voisins non plus
ne surent plus comment prendre soin des autres.
Les
rires cessèrent, et les enfants ne pouvaient pas comprendre pourquoi ils
étaient affligés par tant de maladies, de difformités et de sévices.
Et ils pleurèrent.
La
belle propriété et les propriétés voisines furent peu à peu détruites par
les gestionnaires et les voisins qui prenaient tout ce qu’ils pouvaient de
la terre et des autres. Et la terre était en train de mourir.
Le
propriétaire, aimant et gentil, l’avait observé de loin, tout en pleurant.
Jusqu’à ce qu’enfin, le moment vint où le contrat expira.
Alors, la colère du sage propriétaire ne put être contenue. Il rassembla une
armée venue d’endroits éloignés et ils vinrent à la propriété qui était si
belle par le passé, et la détruisirent ainsi que tous les méchants gérants
et leurs propriétés et les méchants voisins. La puissance de sa colère était
si grande qu’il faillit détruire la terre entière.
Mais
il entendit un cri. Et il se souvint qu’il restait quelques bonnes personnes
qui connaissaient et aimaient le propriétaire gentil et aimant et qui
savaient ce qui était écrit dans le manuel d’instructions.
Donc,
le propriétaire arrêta la destruction qu’il avait ordonnée. Et il confia la
tâche de réparer sa propriété à ces quelques personnes restantes qui le
connaissaient et l’aimaient.
Et la
connaissance du manuel d’instructions était dans leurs cœurs.
Avec
le temps, les biens furent restaurés. Et tous ceux qui avaient souffert
furent restaurés. Le propriétaire revint en se réjouissant. Il leur donna à
tous sa belle propriété.
A
votre avis, qui était la personne que l’on appelait le propriétaire ?
Qui
est le Messager qu’Il a envoyé ?
Quel
était le Manuel d’instructions qu’Il donna au directeur ?
L’histoire est un simple aperçu d’un plan juste pour le gouvernement de la
terre.
Vous
devez découvrir ce que vous devez faire dans ce plan.
À
quel groupe appartenez-vous dans l’histoire ?
Les
réponses à ce problème se trouvent à l’adresse suivante :
ou
écrivez à :
PO
Box 369, Woden ACT 2606, Australia
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