Christian Churches of God
[212D]
Les Descendants d’Abraham
Partie IV :
Les Fils de Ketura
(Édition
3.5 20070302-20070303-20070417-20170923-20190505-20190803)
L'identité des fils de Ketura
n'est pas bien connue et est souvent confondue avec les fils d'Ismaël. La
vérité est importante pour la compréhension du destin des fils d'Abraham
dans la prophétie.
Courriel :
secretary@ccg.org
(Copyright
ã
2007, 2017, 2019 Wade Cox & anor.)
(Tr. 2012, rév.
2025)
Ce document peut être librement copié et distribué, à condition d’être
reproduit intégralement, sans aucune modification ni suppression. Le nom
et l'adresse de l'éditeur ainsi que la mention de copyright doivent être
inclus. Aucun frais ne peut être imposé aux destinataires des copies
distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles
et des revues critiques sans violation du copyright.
Ce document est disponible
sur les pages du World Wide Web :
http://logon.org// et
http://ccg.org/
Les Descendants d’Abraham Partie IV : Les Fils de Ketura
[212D]
Peut-être
les plus énigmatiques de tous les descendants d'Abraham sont les Fils de
Ketura. Leurs noms sont enregistrés dans Genèse 25:2-4 et 1Chroniques
1:32-33.
Genèse 25:1-4 Abraham prit encore une
femme, nommée Ketura. 2 Elle lui enfanta Zimran, Jokschan, Medan,
Madian, Jischbak et Schuach. 3 Jokschan engendra Séba et Dedan.
Les fils de Dedan furent les Aschurim, les Letuschim et les Leummim. 4
Les fils de Madian furent Epha, Epher, Hénoc, Abida et Eldaa. -Ce sont là
tous les fils de Ketura. (LSG)
Les six fils ont été probablement nés dans la première
moitié des années 1800 AEC. Les identités de leurs descendants jusqu’à
aujourd’hui sont en grande partie restées un mystère, cependant, il y a
quelques indices dans les récits historiques. Sourate 11:95 dans le Qour'an
dit qu'un des fils, Madian, était “disparu de vue” peut-être jusqu'en ces
Derniers Jours. Madian était le fils le plus notable, en ce que ses
descendants sont mentionnés le plus souvent autant dans
Si Shu'eyb est en effet Jéthro, le Qour'an explique plus
loin le transfert du transfert des Écritures Saintes en Israël par Moïse et
Aaron.
Nous aurons plus affaire avec Jéthro ci-dessous.
Ketura
Ketura est un des noms les plus évocateurs dans
Quelques commentaires, y compris la littérature
rabbinique, prétendent que Ketura est simplement un autre nom pour Agar, la
concubine/femme d'Abraham et la mère d'Ismaël.
Cependant, les deux femmes et leurs progénitures diverses
sont mentionnées tout à fait séparément plusieurs fois – dans Genèse 25:6,
par exemple. Ici, Agar et Ketura sont mentionnées comme concubine, à
savoir piylegesh (SHD 6370). Messieurs E. Hirsch et M. Seligsohn,
dans leur article sur Ketura dans l’Encyclopédie Juive, écartent
l'idée qu’elle soit synonyme d’Agar.
Tout de même il semble que tel
n'était pas l'avis des docteurs talmudiques ; car les enfants d'Ismaël et
les enfants de Ketura sont distincts dans l'histoire de leurs plaintes
contre les Juifs avant Alexandre le Macédonien (Sanh. 91a) .E. G. H. M. Sel.
Il apparaît aussi qu'Abraham ait épousé Ketura environ 65
ans après avoir pris Agar comme concubine. Traditionnellement les récits du
Temple prétendent aussi que Ketura était une descendante de Japhet. Ainsi la
référence à Kushite doit se référer aux tribus de voleurs qui ont peuplé le
secteur de
L'Yakult Midrash fait une affirmation non déraisonnable
concernant les trois femmes d'Abraham.
Abraham
a épousé trois femmes - Sara, une fille de Sem ; Ketura, une fille de Japhet
; et Agar, une fille de Cham. (Ibid., ch. 8)
J.A. Selbie dans le dictionnaire
A Dictionary of the Bible
(James Hastings, publ. par T
&
Clark T, Edin., 1899) ajoute ce commentaire aux fils de Ketura :
De la signification du nom Ketura,
'encens', Sprenger [dans Geog. Arabe. 295] suggère que 'les fils de
Ketura’ ont été ainsi nommés parce que l'auteur de Gn. 25 1ff. les
connaissait comme des commerçants de produits.
Selon Selbie, les généalogistes arabes maintiennent qu’il
y avait une tribu appelée Katura vivant dans le voisinage de
L’encens (lebonah : SHD 3828) a été trouvé presque
exclusivement en Arabie. Le prophète Jérémie mentionne l’encens
venant de Séba (Jér. 6:20).
C'était un des quatre ingrédients de la préparation
particulière de l’encens saint (Ex. 30:34) utilisé tant dans le Tabernacle
que dans le Temple (cf. Luc 1:9-10).
L'encens était aussi uniquement utilisé pour les offrandes
de sacrifice avec de la fleur de farine et de l’huile (Lév. 2:1-2), mais son
utilisation était interdite pour des offrandes de péché (Lév. 5:11) ou
offrandes de jalousie (Nom. 5:15). Il devait être brûlé pour un mémorial,
une offrande faite par le feu sur les deux piles de 6 pains chacun de
pain sans levain, sur la table ‘pure’ dans le Tabernacle et le Temple (Lév.
24:5-7).
La myrrhe est souvent mentionnée en conjonction avec
l'encens et est associée tant avec la naissance qu'avec la mort du Messie
(voir Matt. 2:11 ; Marc 15:23 ; Jean 19:39-40).
Cantique des Cantiques 3:6 Qui est
celle qui monte du désert, comme des colonnes de fumée, au milieu des
vapeurs de myrrhe et d’encens et de tous les aromates des marchands ? (LSG)
Psaume 45:7b-8 C’est pourquoi, ô
Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie, par privilège sur tes
collègues. 8 La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes
vêtements ; dans les palais d’ivoire les instruments à cordes te
réjouissent. (LSG)
Cela se réfère à la tradition normale à l'Est de parfumer
un jeune marié ; dans ce cas particulier, le Messie a été oint au-dessus de
ses compagnons élohim. Nous voyons aussi dans Néhémie 13:5 que
l’encens était considéré comme un des trésors du Temple.
Les fils d'Abraham par Ketura
Dans Chroniques 1, Ketura est mentionnée comme la
concubine d'Abraham, signifiant une femme prise dans le but d’avoir des
fils. Elle est postérieurement mentionnée comme une femme montrant un
changement dans le statut (cf. Genèse 25:1). Elle est évidemment devenue la
deuxième femme d'Abraham peut-être à la mort de Sara, mais cela peut avoir
été préalablement.
1Chroniques 1:32-33 Fils de Ketura,
concubine d’Abraham. Elle enfanta Zimran, Jokschan, Medan, Madian, Jischbak
et Schuach. Fils de Jokschan : Séba et Dedan. 33 Fils de Madian :
Epha, Epher, Hénoc, Abida et Eldaa. -Ce sont là tous les fils de Ketura.
(LSG)
Les fils de Ketura sont venus pour être organisés dans un
sous-groupe de six tribus, dont un élément principal était Madian qui a
occupé l'Est et le Sud du secteur de
Zimran
Zimran était le premier fils d'Abraham par Ketura ; son
nom signifie musical ou musicien (SHD 2175). La ville
principale occupée par Zimran et ses descendants a été appelée Zabram,
censément situé à l'Ouest de la Mecque. Elle est pensée pour être la même
que la Zimri de Jérémie 25:25. C’est mentionné par Jérémie pour la
destruction avec Elam et les rois des Mèdes. Ainsi nous traitons de la
destruction des côtes littorales saoudiennes. Jérémie 25 traite de la
destruction entière du Moyen-Orient commençant avec Jérusalem et les princes
de Juda pour les faire un sifflement et une malédiction et de là à l’Égypte
et tout le Moyen-Orient, nation par nation. Nous examinerons cet aspect
séparément.
Le Dictionnaire
d'Hastings dit du nom du lieu Zimran :
Probablement Knobel est juste en
faisant la connexion avec Zabram de Ptolémée (VI.vii.5), à l’Ouest de
Nous pouvons voir que les fils de Ketura se sont déplacés
dans la péninsule arabique avant même qu’Israël soit entré en Égypte et
certains sont restés là au moins jusqu'à Jérémie.
Jokschan
Il était le deuxième fils, dont le nom peut signifier
fraudeur (BDB), de là implicitement un oiseleur ;
alternativement, insidieux (Strong : SHD 3370).
Le Dictionnaire
d'Hastings pense que c’est tout à fait plausible que Jokschan soit identique
avec Joktan (voir Tuch) : “Les deux formes pourraient représenter
respectivement la prononciation hébraïque et araméenne du même mot …”
(ibid., p. 743). Cependant, c'est bibliquement impossible et Cohen trouve
l'équation phonétiquement difficile. Il l’a cependant identifié comme le
père de Séba et Dedan (Interpreter’s
Dictionary of the Bible,
art. ‘Jokschan’, Vol. 2, p. 963).
Joktan était le frère de Peleg et les Hébreux descendants
de lui se sont déplacés beaucoup plus loin à l'étranger. L'erreur,
cependant, peut expliquer une autre liaison faite entre deux secteurs, un en
Arabie et l'autre dans l'Hindou Cusch (consulter l’étude
Les Descendants d'Abraham Partie I : les Fils de Sem (No.
212A))
Sur l'analyse de Cohen Jokschan peut aussi être la
personne appelée Kahtan ou Qahtan par les Arabes. Jokschan a produit deux
fils, Séba et Dedan (Genèse 25:2-3 ; 1Chr. 1:32) et les tribus de ces frères
se sont installées en Arabie du Nord.
D’autres Séba et Dedan sont mentionnés ensemble dans
Ézéchiel 27 ; cependant, ceux-ci sont d'une lignée différente, étant les
fils de Raema (cf. v. 22) qui était un fils de Cusch.
Les principales tribus arabes sont les Arabes Qahtan qui
sont venus du Yémen. Ils ne sont pas Ismaélites. Ils sont les fils de Ya’rub
ben Yashjub ben Qahtan. Ils se considèrent comme des Arabes purs, tandis que
les fils d'Ismaël sont appelés des Arabes Arabisés. Ces Arabes Arabisés sont
la progéniture d'Ismaël et sont considérés comme étant adoptés dans la
progéniture des Arabes purs et ces Ismaélites du Nord-Ouest de l'Arabie sont
appelés Arabes ‘Adnaniens.
Séba et
Dedan
Le deuxième fils de Ketura par Abraham, Jokschan, avait
deux fils Séba et Dedan, comme mentionné précédemment. Dedan est enregistré
comme étant l'ancêtre des Aschurim, des Letuschim et des Leummim (Genèse
25:3).
La confusion peut surgir avec plusieurs de ces noms. Par
exemple : bien que le terme Aschurim soit ici rapproché à Assur (SHD
804), il se réfère à un peuple différent des Assyriens (aussi 804), qui
était des descendants de Assur fils de Sem. De même, Séba était le nom donné
des générations plus tôt à un des treize fils de Joktan, fils d'Héber
(duquel les Hébreux sont nommés).
Aschurim
(SHD 805) signifie pas dans le sens de faire des pas pour aller
quelque part. Dans la littérature juive postérieure, Aschurim est décrit
comme ‘des marchands voyageurs’.
Letuschim
(SHD 3912) signifie martelé ou opprimé (Strong), directement
lié à un mot (3913) signifiant affûter, marteler, aiguiser (BDB),
c'est-à-dire, que les Letuschim étaient occupés dans l'aiguisage des
ustensiles et des armes.
Leummim
(SHD 3817) signifie peuples ou communautés, de la racine du
mot signifiant se réunir. Dans des écritures juives postérieures, les
Leummim sont décrits comme ‘le chef d'entre ceux qui peuplent les îles’, se
rapportant peut-être aux îles grecques.
Cela expliquerait aussi les deux Haplogroupes Sémitiques
principaux des Grecs étant J et I avec un haplogroupe principal postérieur
étant le E3b Chamitique de l'occupation nord-africaine là.
Nous voyons des Aschurim et des Letuschim qu'ils sont des
voyageurs, des marchands et des rétameurs, tous les termes qui pourraient
être appliqués au peuple moderne Roma[ny] ou des Gitans. Les Gitans,
cependant, ne peuvent pas être liés aux fils de Ketura, bien que nous
puissions démontrer leur origine sémitique (consulter l’étude
Les Descendants d’Abraham Partie I : les Fils de Sem (No.
212A)).
Origine du Nom Arabe
Ces fils de Ketura qui devaient devenir les Arabes Purs
ont été divisés en beaucoup de tribus, mais celles que nous connaissons
comme les deux lignées principales des fils de Ya'rub ou les fils arabes de
Jokschan étaient :
1.
Himyar
duquel les clans les plus célèbres étaient : Zaid Al-Jamhur, Quda’a et
Sakasic.
2.
Kahlan
dont les clans les plus célèbres étaient : Hamdan, Anmar, Tai’, Mudhhij,
Kinda, Lakhm, Judham, Azd, Aws, Khazraj et ceux qui sont devenus les rois de
l’antique Syrie, à savoir les descendants de Jafna.
Une tribu des Himyar appelée les Quda'a s’est déplacée du
Yémen et vers le semi-désert Samawa aux frontières de l'Irak.
Les clans Kahlan
ont émigré du Yémen vers les différentes parties de la péninsule arabique
avant la rupture du Barrage de Ma’rib, qui est mentionné comme le Grand
Déluge (Sail Al’’Arim). Le secteur de
Joskshan était le père de Séba et ses terres ont été
centrées sur le secteur et ses gens ont construit ce barrage.
Ces clans Kahlun ont été forcés de déménager à cause de
l'occupation romaine de l'Égypte et de
Nous diviserons maintenant les clans Kahlun en quatre
groupes :
1.
Azd
2.
Lakhm et Judham
3.
Banu Tai ’
4.
Kinda
L'Azd, sous la direction de 'Imran ben ‘Amr Muzaiqb (ca.
146), a erré au Yémen et après l'expédition de pionnier scouts, s’est
déplacé au Nord. Cette immigration a fait irruption en quatre sections
principales.
La première section sous Tha’labah ben ‘Amr s’est déplacée
à Hijaz et a vécu entre Tha’labiyah et Dhi Qar. En gagnant la force
Tha’labah ben ‘Amr s'est dirigé vers Madinah (Médine) où il est resté et son
descendant Haritha ben Tha’labah a eu deux fils, Aws et Khazraj, qui étaient
célèbres à Médine.
La deuxième section ou groupe a été dirigé par le fils de
'Amr appellé Halitha ben’Amr, mais connu comme Khuza’a. Il a erré avec son
peuple dans Hijaz et s’est établi dans Mar Az-Zahran vainquant par la suite
le Harram et, après avoir transporté les occupants originaux de Makkah, la
tribu de Jurhum, s’est ensuite installé dans Makkah (
Des deux autres groupes celui sous Jafna ben’Amr est allé
en Syrie où il a établi le Royaume de Ghassan, qui a été appelé d’après une
source d'eau dans Hijaz où ils s'étaient arrêtés pour peu de temps.
Le quatrième groupe sous ‘Imran ben ‘Amr est allé à 'Oman
où la tribu de Azd est devenue retranchée et les descendants ont peuplé
Tihama et sont devenus connus comme Azd de Shanu'a. Ainsi la section
principale des habitants de
Du deuxième groupe principal Lakhm et Judham, nous voyons
les rois de Heerah établis par Nasr ben Rabi’a, père de Manadhira.
Les Banu Tai’
se sont aussi déplacés au Nord de l'Aja et des montagnes Salma, qui ont été
par la suite rebaptisées les montagnes de Tai’
Le quatrième groupe,
les Kinda, a demeuré à Bahrayn jusqu'à ce qu'ils aient été
expulsés à Hadramout et Najd, d'où la tribu est tombée dans l'oubli.
Ceux-ci sont les fils de Jokschan duquel les Arabes sont
nommés.
Les Premiers Arabes
Les tout premiers Arabes sont appelés les Arabes
Mourants dont on connaît un peu l'histoire. Ceux-ci étaient ‘Ad,
Thamasam, Jadis, Emlaq et d'autres.
Les fils de Ketura s’imbriquent dans cet amalgame et sont
peut-être souvent non-classés comme fils d'Ismaël ou comme fils de Ya’rub
ben Yashub, ben Qahtan. Certains sont certainement les autres fils de
Ketura, mais tirent leurs noms de ce fondateur des Arabes qui sont nommés
pour lui (consulter aussi le tableau de l’étude
Les Descendants d'Abraham Partie III : Ismaël (No. 212C)).
Ainsi les Arabes Mourants sont plus anciens et des
tribus ayant moins de succès et même des Cananéens qui sont aussi mal
étiquetés Kushites. Les Palestiniens, par exemple, ne sont pas tous du même
peuple et sont compris d'au moins trois groupes de diversité génétique. La
même chose est vraie pour les Libanais qui sont aussi des descendants K2 des
marins japhetites Tarshish, les alliés des
Phéniciens de Tyr et de
Sidon. Les Arabes Purs que nous connaissons maintenant comme les
Arabes Qahtanian sont des petits-fils de Jokschan, fils de Ketura, fils
d'Abraham. La prophétie d'Ismaël rendant libre ses frères a une
nouvelle signification. Ismaël est soumis aux fils de Ketura qui forment la
classe dirigeante des Arabes et seront libérés quand le Messie viendra.
Les familles arabes célèbres des groupes Qahtanites
peuvent être reconnues par les noms de famille comme : Alqahtani, Alharbi,
Alzahrani, Alghamedey, Aws et Khazraj (Alansari ou Ansar), Aldosari,
Alkhoza’a, Morra, Alojman et …etc.
Ces fils de Ketura n'ont pas parlé les premières formes de
langues arabes comme l'Araméen de l’Est. Au lieu de cela ils ont parlé les
langues Sémitiques du Sud comme Sabaic (de Séba), Minaic, Qatabanic et
Hadramatic (cf. l'article 'Arab' sur Wikipedia).
D'autres groupes qui rejettent l'étiquette Arabe
sont les Berbères du Nord de l'Afrique et beaucoup de branches des Libanais
et des Égyptiens, les deux Musulmans et Coptes. De même, les Kurdes ne se
définissent pas comme des Arabes. Cependant, quelques Berbères pourraient
aussi s'appeler “Arabes”.
À l'époque médiévale ibn Kaldun a défini comme Arabes
uniquement les nomades Bédouins qui peuvent se retracer jusqu’à une des
tribus originales, comme les Arabes Saoudiens et ceux dans les États du
Golfe modernes. Il a contrasté cela avec les styles de vie urbains où les
gens allaient probablement être de descendance Arabisée. Une telle
distinction est toujours largement utilisée.
À sa formation en 1946
“Un Arabe est une personne dont la langue est Arabe, qui
vit dans un pays parlant arabe, qui est dans la sympathie avec les
aspirations des peuples parlant l'Arabe”.
Notre travail est de démêler cette image schématique et
retracer les origines des gens.
Religions
Avant l'arrivée de l'Islam, les Arabes se croisaient entre
des Arabes paganisés et des Arabes christianisés. L'Islam est une version du
Christianisme Unitaire et les fondateurs de l'Islam étaient des Chrétiens
(voir l’Introduction au Commentaire sur le Coran (Q001)).
Les royaumes Chrétiens les plus en vue étaient trouvés
parmi les fils de Ketura dans les Royaumes Ghassanids et Lakhmids.
Quelques individus comme les hanifs avaient adopté
un monothéisme et avaient rejeté le polythéisme des Arabes paganisés. Ces
païens adoraient un certain nombre de déités comme Hubal, Wadd, Al-lat,
Manat et Uzza. Plusieurs étaient des Nestoriens. Et le prophète 'Mohammed’
aurait été un Chrétien baptisé d'une secte où il a été apparemment appelé
Abu Qasim avant qu’il soit baptisé dans la foi Unitarienne des Églises de
Dieu.
Le terme pourrait également provenir
d'un usage abusif du terme appliqué à tort à un dirigeant de l'Église de
Dieu.
Les musulmans modernes se sont divisés dans les Sunnites,
Chi'ites, Ibadhites, Alawites, Ismaili. Certains considèrent les Druzes
comme une secte Musulmane ; d'autres non.
Les Arabes Chrétiens modernes sont des Coptes, Maronites,
Orthodoxes Grecs, ou Catholiques Grecs. La foi Unitaire est devenue absorbée
dans l'Islam. Le Nestorianisme a disparu.
Quelques Arabes sont aussi des Juifs.
Au dernier 4ème siècle les rois Himyarites ont
été convertis au Judaïsme et leurs vassaux, les Kindites, se sont également
convertis au Judaïsme. Il y a une grande section d’Haplotypes ADN-Y J1 tant
parmi les Arabes que parmi les Juifs.
L'Islam Sunnite domine complètement au Nord de l'Afrique
tandis que l'Islam Shiite est répandu à Bahrayn, l'Irak du Sud et l'Iran du
Sud et les parties adjacentes de l'Arabie Saoudite, le Liban du Sud, les
parties de
Les Chrétiens composent environ 9.2 % de la population du
Proche-Orient et 39 % du Liban et 10 à 15 % de
Deux tiers des Arabes qui migrent en Amérique et en
Australie sont des Chrétiens.
Jusqu'aux actions pro-nazi et anti-juives des années 1930
et des années 1940, les Juifs en Irak et ailleurs se sont considérés comme
des Arabes de la foi juive. Aujourd'hui, les Juifs comme les Juifs Mizrahi
et Yéménites ne sont pas considérés comme des Arabes.
Auparavant Mizrahi a été formulé comme un terme,
les Juifs Arabes ont été appelés Yehudin ‘Aravim ou “Juifs Arabes.” Le terme
est rarement utilisé aujourd'hui.
Langue
Proto Arabique, qui était l’antique Arabe du Nord, n'a pas
été écrite dans le manuscrit arabe, mais dans le Musnad épigraphique
de l’Arabie du Sud. Cela a commencé au 8ème siècle AEC avec les
inscriptions Hasaean de l'Arabie Saoudite orientale et les textes
thamudiques de l'Arabie et du Sinaï qui n'ont pas été connectés avec les
Thamud.
Les inscriptions safaïtiques n'ont pas apparu avant le
premier siècle AEC. Les inscriptions nabatéennes ont été écrites en araméen,
mais contiennent beaucoup de noms arabes.
L'Arabe préclassique est apparu au deuxième siècle AEC de
Qaryat-al-Faw près de Sulayyil.
À partir du quatrième siècle EC, nous voyons l'apparition
des royaumes Chrétiens des Lakhmids de l'Irak du Sud et des Ghassanids en
Syrie du Sud. Les Lakhmids se sont alliés avec l'Empire Sassanid et les
Ghassanids se sont alliés avec l’Empire Byzantin.
Le royaume Kindite de l'Arabie Centrale s’est allié avec
l'Empire Himyarite du Sud de l'Arabie. Ces Arabes ont été convertis au
Judaïsme et avaient une vaste influence de l’autre côté de
Il est important de noter que le Qour'an n'utilise pas le
mot ‘Arab, seulement l'adjectif ‘arabiyyun où il se réfère
lui-même comme mubenun clair Livre (Clair) en ‘arabiyyun
(arabe) (e.g. Ayyat 43:2-3).
Le prophète dit que le Livre Clair a été traduit en Arabe
pour qu'ils puissent comprendre. Ainsi l'Arabe est devenu la langue des
Arabes de son utilisation dans le Qour'an.
La terminologie utilisée se référait aux Arabes
sédentaires vivant dans des villes comme
Cette distinction devait mener à l'hostilité réelle entre
Qays du Nord et Kalb du Sud particulièrement en Espagne. La langue
himyarite, qui a été décrite par Al-Hamdani (m. 946), semble être le
dialecte de l’Arabe du Nord probablement du Qays, qui est devenu la langue
parlée au Sud et sous l'influence de la langue Ancienne Arabe du Sud, qui
était un dialecte sabéen des
fils de Ketura.
La langue Arabe a ainsi été étendue par l'Arabisation sous
la conquête de
Maintenant revenons au fils de Ketura.
Medan
Le troisième des six fils de Ketura, Medan porte un nom
signifiant controverse, discorde ou lutte (SHD 4091).
Il a apparemment fondé un certain nombre de tribus Arabes du Nord et son nom
est préservé dans la ville de Madan,
qui est légèrement à l'Ouest au Sud de Taima moderne. Madan ou Medan est
aussi mentionnée dans les inscriptions du règne de Babylone Tiglath-pileser
III (à peu près vers 732 AEC), où elle a été mentionnée comme Badan.
Les consonnes b et m sont souvent échangées dans la langue
arabe et ses prédécesseurs, le chaldéen et l'araméen oriental. Les Medans
n'ont pas parlé le chaldéen mais les Assyro-Babyloniens l’ont parlé.
Madan a peut-être été transformé en un dieu arabe sous le
système antique d'adoration des ancêtres, et on voit généralement
Abd-al-Madan dans les systèmes arabes comme un nom de famille (cf. aussi S.
Cohen, Interp. Dict., art. ‘Medan’, Vol. 3, p. 318).
Il semble aussi y avoir une liaison avec Madian comme vu
ci-dessous.
Madian
Bien que seulement le quatrième fils d'Abraham et de
Ketura, Madian était l'ancêtre de peut-être la plus importante de toutes les
six tribus de frères. Comme tels, ses descendants seront traités plus en
détail que les autres. Le nom de Madian signifie lutte, bagarrant
ou controverse (SHD 4080), de même que son frère Medan. Quelques
commentateurs disent que le nom de Madian peut être en fait tiré du mot
sémitique pour jugement.
Les tribus Madianites ont été mentionnées dans la
littérature égyptienne et autre ; Ptolémée, par exemple, les appelle
Modiana.
On fournit l'histoire du voyage de Moïse à Madian dans
Exode 2. Elle est aussi racontée dans le Qour'an à
Exode 2:15-21 Pharaon apprit ce qui
s’était passé, et il cherchait à faire mourir Moïse. Mais Moïse s’enfuit de
devant Pharaon, et il se retira dans le pays de Madian, où il s’arrêta près
d’un puits. 16 Le sacrificateur de Madian avait sept filles.
Elles vinrent puiser de l’eau, et elles remplirent les auges pour abreuver
le troupeau de leur père. 17 Les bergers arrivèrent, et les
chassèrent. Alors Moïse se leva, prit leur défense, et fit boire leur
troupeau. 18 Quand elles furent de retour auprès de Réuel, leur
père, il dit : Pourquoi revenez-vous si tôt aujourd’hui ? 19
Elles répondirent : Un Égyptien nous a délivrées de la main des bergers, et
même il nous a puisé de l’eau, et a fait boire le troupeau. 20 Et
il dit à ses filles : Où est-il ? Pourquoi avez-vous laissé cet homme ?
Appelez-le, pour qu’il prenne quelque nourriture. 21 Moïse se
décida à demeurer chez cet homme, qui lui donna pour femme Séphora, sa
fille. (LSG)
Séphora signifie un oiseau (SHD 6855). Elle a donné
deux fils à Moïse : Gershom, signifiant exil (SHD 1648) et Eliezer,
signifiant Dieu est le secours (SHD 461) (voir 1Chr. 23:15).
L'incident avec Moïse et la circoncision de son fils (Ex. 4:25) montre le
renforcement de l'acte tel qu’exécuté sur Isaac au huitième jour, car cela
n'a pas été fait par Moïse initialement ; et Moïse allait être puni pour
cette négligence. Le terme
circonciseur
et circoncis pour beau-père et beau-fils semble être entré dans la langue
hébraïque sans conserver la connotation qu’il avait à l'origine (voir
l’encyclopédie Encyclopaedia of Religion and Ethic (ERE) Vol. 3, pp.
661, 662).
Le terme
circonciseur
est d'abord utilisé dans
Il devrait aussi être noté que les Arabes du Sud-Ouest
circoncisent en multiples de sept jours de la naissance, et les Musulmans
circoncisent à partir de l’âge de deux ans, généralement jusqu'à huit ans à
Kashgar et jusqu'à dix ans au Turkistan. Les Turcs circoncisent entre six et
treize ans. C'est seulement les fils d'Ismaël parmi les Arabes qui
circoncisent à l'âge postérieur de douze à treize ans parmi les Arabes.
Aucun Sémite ne circoncit plus tard que cet âge. Les Sarakolés de l'Afrique
de l’Ouest font de même et les Mandingo du Soudan attendent entre douze et
quatorze ans. Les Wydah et la région côtière de l'Afrique occidentale
attendent jusqu'à 12 à 16 ans et parfois aussi tard que 20 ans.
Ainsi la pratique de la circoncision parmi les Sémites
fournit aussi des indices quant à leurs origines. La plupart des personnes
supposent que les Arabes sont des fils d'Ismaël et circoncisent à l’âge de
treize ans ; comme indiqué ci-dessus, cependant, c'est très loin de la
vérité.
Seuls les anciens Égyptiens circoncisaient à 14 ans et les
Angaardi de
Jischbak
Jischbak était le cinquième fils d'Abraham par Ketura. Son
nom signifie il quitte (BDB) ou il partira (Strong : SHD
3435). Apparemment lui et ses descendants se sont installés dans les pays à
l'Est de Canaan, cependant, on connaît très peu de cette tribu soit de
Le Dictionnaire d'Hastings dit à propos de Jischbak
à la page 501 :
Frd. Delitzsch (Z SKF ii.92)
l'identifie avec Iasbuk des inscriptions cunéiformes, où il est
mentionné comme une terre (mat) à qui le roi a été allié avec Sangara
(Shamgar ?) de Gargamis (Karkemish) et d'autres contre Assur-nazir-pal et
Salmanasar II (c. 859 av. J.-C).
Cela peut être correct comme les deux sources de
Schuach
Aussi appelé Shuah, ce sixième et dernier des fils de
Ketura dont le nom a une signification variante abondance (BDB) ou
vallée,
bassin,
inclinaison (Strong : SHD 7744).
Il était l'ancêtre des Shuhites, dont le plus notable
était Bildad, le fils de Shuach et l’un 'des consolateurs' de Job (Job
2:11). Matthew Poole fait quelques commentaires intéressants de ce verset
dans Job.
Ils étaient des gens alors éminents
pour la naissance et la qualité, pour la sagesse et la connaissance et
pour la profession de la vraie religion, étant probablement de la
postérité d'Abraham et apparentés à Job et vivant dans le même pays avec
lui.
A
Commentary on the Holy Bible,
1685, réimpression par Banner of Truth Trust, London, 1962; emphase
ajoutée).
Les descendants de Schuach étaient aussi bien connus des
Assyriens, qui les ont mentionnés comme Suhu et ont décrit leur terre
comme étant sur la rive droite de la rivière de l'Euphrate, au Sud de
Karkemish et entre les rivières Balikh et Khabur (cf. Dillmann, Holzinger,
et al). Ptolémée appelle ce dernier Chaboras, qui est
probablement l’une des deux rivières Chebar mentionnées par Ézéchiel
(Ézék. 1:1ff.). Le nom Shuhite est Sauchaioon en grec.
Ainsi leurs pays sont bien connus.
La lignée de tous les six frères est plus étendue au
Chapitre 25 de l’apocryphe et peut-être dans le faux Livre de
Jasher et inclut plusieurs noms non trouvés dans
Dans ses Antiquités des Juifs, Josephus prétend que
les descendants d'Abraham par Ketura sont entrés dans l'Arabie et dans une
terre appelée Troglodytes (dont nous obtenons le terme Troglodyte,
signifiant un homme des
cavernes). C'est répété dans le Livre II, au chapitre 10 où on
donne les secteurs principaux d'habitation des enfants divers d'Abraham,
selon Josephus.
Qu'il ait laissé à Ismaël et à sa
postérité le pays de l'Arabie ; comme aussi à ses fils par Ketura,
Troglodytis ; et à Isaac, Canaan. (Ant. Juifs, ibid.)
L'explorateur
victorien Richard Burton dit que la race appelée les Beni Thamud a
été aussi décrite comme Troglodytes
(The God-Mines of Midian,
Kegan Paul & Co., London, 1878)
; ceux-ci
peuvent avoir déplacé les descendants de ces fils de Ketura, ou ils peuvent
en fait avoir été descendants d'eux.
Josephus prétend qu'au temps du mariage d'Isaac, les fils
de Ketura se sont déplacés.
En conséquence Isaac l'a épousée,
l’héritage étant maintenant venu à lui ; car les enfants par Ketura étaient
partis à leurs propres habitations éloignées. (Ant. Juifs, Livre I,
16, iii)
C'est confirmé quelque peu par l'Écriture Sainte disant
que seulement Ismaël et Isaac ont enterré leur père Abraham (Genèse 25:9) ;
vraisemblablement les fils de Ketura s’étaient déjà déplacés ailleurs.
Les Kadmoniens
Il y a une autre tribu d'intérêt dans la discussion des
descendants possibles de Ketura : les Kadmoniens. Le Dictionnaire
d'Hastings dit au sujet d'eux :
Kadmoniens
… Ewald [dans l'Histoire d'Israël] et plusieurs après lui considèrent
les Kadmoniens comme l'équivalent de Bene Kedem, les enfants de
l'Est … des descendants (? Gen. 256)
d'Abraham par Ketura (Gen. 291,
Juges 712,
1Rois 430,
Job 13,
Ésaïe 1114,
Jér. 4928,
Ézék. 254-10).
Dans ce cas, Kadmonien ne serait la désignation d'aucune tribu particulière,
à part celle des Arabes Keturaéens, à la différence des Ismaélites. Les
enfants de l'Est sont représentés dans les passages mentionnés comme
occupant Paddan-aram, associés avec les Madianites et les Amalécites,
peuplant Kédar, des voisins et des conquérants des enfants d'Ammon, couplés
avec les Égyptiens dans leur gloire pour la sagesse, … Job est considéré
comme l’un d'entre eux. Il vaut mieux considérer les Kadmoniens comme une
tribu particulière comme les autres nations nommées dans cette liste.
À savoir s’ils doivent être
vus comme une branche des Ismaélitish ou des Arabes Keturaéens n'est pas
clair (p. 831).
La spéculation que Job était un Kadmonien peut être mal
placée puisqu’il est inscrit dans Genèse comme étant le petit-fils ou
l'arrière-petit-fils du Patriarche Issacar, le fils de Jacob. S'il était
aussi un Kadmonien, il pourrait seulement l’avoir été par l'association avec
les Madianites et autres fils de Ketura parmi qui il a vécu.
Bullinger les inscrit comme faisant partie des Nephilim
dans l'Annexe 25 de The
Companion Bible de Genèse 15:18-21. Cette vue est tout à fait incorrecte
puisque les tribus mentionnées sont d'autres tribus des fils de Noé et
seulement une ou deux sont des Nephilim (consulter aussi l’étude
Les Nephilim (No. 154)).
Nous pouvons cependant être sûrs que Kadmonien est devenu
un terme de secteur plutôt qu'un groupe tribal spécifique, et les gens là
ont été absorbés dans les fils d'Abraham selon le texte en question. Tous
les Nephilim ont été exterminés.
Dans son second livre
The Land of Midian
(Révisé)
(C. Kegan Paul & Co., Londres, 1879), Burton a évalué que le territoire
Madianite à une fois couvert un secteur plutôt vaste.
Dans les jours des Madianites
antiques les frontières étaient si élastiques que, de temps en temps, mais
jamais pour une continuité, ils ont embrassé le Sinaï et ont été poussés
même vers
Dans Genèse 25 nous voyons qu'Abraham a envoyé les fils
d’Agar et de Ketura loin d'Isaac vraisemblablement afin de ne pas confondre
leurs héritages.
Genèse 25:5-6 Abraham donna tous ses
biens à Isaac. 6 Il fit des dons aux fils de ses concubines ; et,
tandis qu’il vivait encore, il les envoya loin de son fils Isaac du côté de
l’orient, dans le pays d’Orient. (LSG)
Le même mot hébreu qedem (SHD 6924) est utilisé
tant pour vers l'est que l'est qui semble une répétition
inutile, à moins que ce dernier quand combiné avec pays ne soit
destiné pour signifier une terre antique non spécifiée. Comme Abraham
a été postérieurement enterré à Mamré il pourrait être spéculé que lui et sa
progéniture vivaient près de Hébron à l'époque, donc en les envoyant à
"l'est" ils devraient se déplacer dans une direction au Nord-est ou au
Sud-est pour éviter
L'Histoire du Monde
des Historiens (The
Historians’ History of the World
(vol. 2, p. 7)), soutient que Cuschan-Rishathain de Juges 3:8-11 a été nommé
pour une tribu et est en fait un roi Jerahmeelite qu’ils identifient avec
les Amalécites et Édomites, qui était dominant en Arabie du Nord à l'époque.
La domination a été finie par l'aide d'un clan amical des Keniziens.
Dans 1Chroniques 1:46 nous voyons aussi Madian étant
défait à la terre de Moab, de là il y avait une grande fluidité de mouvement
et peut-être un peu de chevauchement dans les secteurs tribaux. Il est dit
de Hadad l'Édomite qu'il “provenait de Madian” (1Rois 11:18). Cela peut donc
avoir été beaucoup plus tard et peut-être suite au surpeuplement tribal à
l'Est de
Le pays vaguement mentionné comme
“Madian”
dans les atlas bibliques s'étend de plus de 200 milles sur la côte à côté du
Golfe d'Aqaba et de
Burton et son groupe ont pris beaucoup d'échantillons
géologiques du pays de Madian, qui a été trouvé pour être très riche en
minéraux et en pierres turquoise. Quand analysés, les échantillons ont été
trouvés pour contenir de l’or, de l’argent, du cuivre, du fer, du plomb (cf.
Nom. 31:22), aussi bien que du zinc, du wolfram (tungstène), de l’antimoine
et des minerais de titane. Burton a aussi maintenu qu’il y avait des dépôts
de minerai de fer énormes trouvés dans le secteur. Les restes étendus
d'activité industrielle comme l'extraction d'or ont été notés par lui. En
fait, il apparaît que les Égyptiens avaient fait fonctionner des mines d'or
et des fonderies dans le secteur pendant des siècles.
Ptolémée localise Modiana sur le rivage à l’Est de
Les fils de Madian
Madian était le père de cinq fils : Epha, Epher, Hénoc
(Chanoch), Abida(h) et Eldaa. Aucune autre lignée n'est mentionnée dans
Epha,
signifiant obscurité ou sombre (SHD 5891), était le père des
tribus qui se sont installées dans le Nord-Ouest de la péninsule Arabe,
grossièrement dans Ghuwafa moderne, au Sud-Ouest de Tebuk. Le roi babylonien
Tiglath-pileser III appelle cette tribu les 'Ayappa, ou les Arabes
Khayappa, comme noté ci-dessus. La dernière référence connue d’eux est
trouvée dans une inscription datée à ca. 715 AEC, le temps de Sargon II.
Un autre Epha est aussi mentionné deux fois dans
les récits généalogiques de la tribu de Juda (1Chr. 2:46,47).
Epher,
signifiant un veau (SHD 6081), était le deuxième fils de Madian et
est connu des Arabes comme ’Ofr. Ses descendants ont à leur tour été
appelés les Apparu comme des inscriptions du temps du Roi
Assurbani-pal d'Assyrie le montrent. La ville Epherite de Ghifar, près de
Médine, porte toujours le nom de son fondateur. Comme avec Epha ci-dessus,
le nom Epher apparaît dans la généalogie de Juda (1Chr. 4:17) aussi
bien que parmi la demi-tribu de Manassé de l’autre côté du Jourdain (1Chr.
5:24).
Hanoch,
a une signification notable de consacré ou disciple [de Dieu]
(SHD 2585). Il a été prétendu pour être le père des Kéniens, qui étaient de
célèbres travailleurs de métaux ou des forgerons. Ces tribus se sont à
l'origine installées dans la région du Sud-Ouest à côté du Golfe d'Aqaba.
Abida(h),
signifiant mon père connaît ou père de connaissance (SHD 28),
était le quatrième fils de Madian. Dans le Yémen, au Sud-Ouest de la
péninsule Arabe, il y a les inscriptions minéennes de ca. 9ème
siècle AEC qui se réfèrent à ces gens comme
les Abiyadi’.
Eldaa,
signifiant Dieu a connu ou appelé de Dieu (SHD 420), était
l'ancêtre des tribus mentionnées comme les Yada'il dans des
inscriptions sabéennes antiques. Comme avec leur tribu sœur, ils se sont
apparemment établis dans le secteur de l'Arabie du Sud-Est, maintenant le
Yémen moderne.
Les Premiers Madianites
Le Livre Antiquités des
Juifs de Josephus (Livre II, chp. 11)
décrit
l'introduction de Moïse à Madian et s'étend un peu sur le texte dans Exode
2. Selon Josephus, les Madianites étaient des bergers de bétails
conformément au récit biblique dans Juges 6. Ils sont mentionnés dans
Le premier contact enregistré entre les Israélites et les
Madianites est noté dans Genèse 37.
Genèse 37:23-28,36 Lorsque Joseph fut
arrivé auprès de ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, de la
tunique de plusieurs couleurs, qu’il avait sur lui. 24 Ils le
prirent, et le jetèrent dans la citerne. Cette citerne était vide ; il n’y
avait point d’eau. 25 Ils s’assirent ensuite pour manger. Ayant
levé les yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites [SHD 3459] venant de
Galaad ; leurs chameaux étaient chargés d’aromates, de baume et de myrrhe,
qu’ils transportaient en Égypte. 26 Alors Juda dit à ses frères :
Que gagnerons-nous à tuer notre frère et à cacher son sang ? 27
Venez, vendons-le aux Ismaélites, et ne mettons pas la main sur lui, car il
est notre frère, notre chair. Et ses frères l’écoutèrent. 28 Au
passage des marchands madianites [SHD 4084], ils tirèrent et firent remonter
Joseph hors de la citerne ; et ils le vendirent pour vingt sicles d’argent
aux Ismaélites, qui l’emmenèrent en Égypte. … 36 Les Madianites
[SHD 4092] le vendirent en Égypte à Potiphar, officier de Pharaon, chef des
gardes. (LSG)
Nous voyons ici une contradiction apparente en ce que les
Madianites sont mentionnés comme Ismaélites. Il y a deux mots hébreux
différents utilisés pour Madianite dans le texte. Le terme utilisé
pour ces marchands dans Genèse 37:28 est Midyaniy (SHD 4084) qui est
un originaire du pays de Madian. Dans Genèse 37:36 nous voyons que les
Madianites (SHD 4092, Medaniy) l’ont vendu en Égypte. C'est une
version de Madianite selon Strong, mais peut bien être un autre des fils de
Ketura des Medani ou des fils de Medan. Nombres 25:17 et 31:2-3 utilisent
SHD 4084 en référence aux Madianites. Cependant, dans chaque autre cas dans
les textes de l’AT l'utilisation du mot traduit comme Madianite est SHD
4080, qui se réfère à Midyan lui-même, le fils d'Abraham. Nous pouvons ainsi
supposer que la caravane qui a pris Joseph en Égypte a été composée de gens
demeurant au pays de Madian, qui a inclus les Ismaélites et aussi peut-être
les Medanites.
Au temps de Joseph et des autres Patriarches tribaux, nous
voyons le mélange des deux branches principales des Arabes mentionnés
ci-dessus ; les fils de Ketura sont considérés comme les Arabes Purs
et les fils d'Ismaël considérés comme les Arabes Arabisés. Ceux-ci,
avec les tribus Arabes antiques maintenant disparues et les Amorites, peut
être les Hyksos antiques que nous voyons plus tard dans l'histoire
égyptienne dans le Delta du Nil.
Les gens de Madian sont mentionnés plusieurs fois dans le
Qour'an et plusieurs Sourates mettent en évidence les désastres qui leur
sont arrivés après leur rejet des messagers, tant angéliques qu'humains,
envoyés par Dieu. La personne Shu'eyb ici est Jéthro, le sacrificateur de
Madian et beau-père de Moïse. Madian est mentionné dans les Sourates
suivantes : 9:70,71 ; 11:84 cf. 26:175 ; 15:78 ; 28:45 ; 50:14 ; et
d'autres.
Sourate 22.42-44,54 s'ils vous
(Mouhammad) nient, de même les gens de Noé et (les tribus de) A'ad et
Thamud, avant vous, ont nié (Nos messagers) ; 43 Et les gens
d'Abraham et les gens de Lot ; 44 (Et) les habitants de Madian.
Et Moïse a été nié ; mais j'ai cédé aux incrédules il y a longtemps, alors
je les ai saisis et à quel point (épouvantable) était Mon dégoût ! … 54
Et que ceux à qui l'on a donné la connaissance puissent savoir que c'est
la vérité de votre Seigneur, pour qu'ils puissent y croire et leurs
cœurs puissent se soumettre humblement à Lui. Voici ! Allah guide en vérité
ceux qui croient vers le droit chemin. (Pickthal, traduction libre)
Nous voyons ici que ceux demeurant à Madian avaient reçu
les vrais enseignements de Dieu à un moment. La Sourate 7 fait un
commentaire intéressant concernant les Madianites.
85
Maintenant qu’il y a une démonstration évidente venue jusqu’à vous de votre
SEIGNEUR. Donnez donc la pleine mesure et le poids juste et ne
diminuez aux hommes rien de leurs questions : n’agissez pas non plus
de façon malhonnête dans la terre après sa réforme. Ce sera meilleur pour
vous, si vous croyez. 86 Et n’assaillez pas chaque voie, menaçant
le passager et détournant du chemin de DIEU celui qui croit en lui, et
cherchant à le rendre tordu. Et souvenez-vous, quand vous étiez peu et
que Dieu vous a multipliés : et contemplez quelle a été la
fin de ceux qui ont agi de façon malhonnête.
Bien que cela soit difficile de savoir si le Prophète
parle aux Madianites originaux ou aux Ismaélites, ou une combinaison des
deux tribus, il apparaît qu'une caractéristique distinctive de certains
connus comme ‘Madianites’ est soit qu'ils sont des marchands ou des
commerçants. Un de leurs crimes était dans des pratiques commerciales
trompeuses, en ce qu’ils utilisaient deux sortes différentes de poids et de
mesures – achetant par une et vendant par l'autre (cf. Baidhawi,
Tafsir-i-Raufi). La susdite injonction dans le Qour'an de faire affaire
seulement avec des poids et des mesures justes et légaux fait écho dans
Dans Genèse, les Madianites sont, de la même façon,
dépeints comme des commerçants (Genèse 37), tandis que dans Exode ils sont
notés comme étant pastoureaux (Ex. 2). De plus, on voit les Kéniens, comme
une sous-tribu des Madianites, comme des forgerons de métal d’après leur
nom.
Les Madianites devaient s’avérer être un peuple pénible
pour Israël, et Dieu les utilisait souvent exprès pour punir les Israélites,
qui ont été forcés de temps en temps de devenir des habitants de grotte
(Troglodytes) comme les Kéniens.
Juges 6:1-2,6a Les enfants d’Israël
firent ce qui déplaît à l’Éternel ; et l’Éternel les livra entre les mains
de Madian, pendant sept ans. 2 La main de Madian fut puissante
contre Israël. Pour échapper à Madian, les enfants d’Israël se retiraient
dans les ravins des montagnes, dans les cavernes et sur les rochers
fortifiés.…
6
Israël fut très malheureux à cause de Madian (LSG)
Les Princes et les Rois de Madian
Comme enregistré dans Nombres 31:1ff., cependant, peu de
temps avant la mort de Moïse, il lui a été dit “de se venger des Madianites
pour les enfants d'Israël”. Tout les mâles madianites et la plupart de leurs
femmes ont été tués, y compris leurs cinq rois, Evi, Rekem, Zur, Hur et
Reba. Les Madianites étaient très riches en bétail comme le butin pris d'eux
le montrait : six cent soixante-quinze mille moutons, soixante-douze mille
bovins, soixante et un mille ânes (vv. 32-34). Ils possédaient aussi
beaucoup d'or, puisque la partie du pillage que les Israélites ont offerte
au Seigneur s’élevait à seize mille sept cent cinquante shekels en forme
d'ornements modelés, comme des brassards, des bracelets, des chevalières,
des boucles d'oreille et des colliers (v. 52).
Le texte dans Josué 13:21 mentionne aussi les princes (nasiy
: SHD 5387) de Madian, à savoir Evi, Rekem, Zur, Hur et Reba, qui sont
appelés rois (melek : SHD 4428) dans Nombres 31.
Josué 13:21
toutes les villes de la plaine, et tout le royaume de Sihon, roi des
Amoréens, qui régnait à Hesbon : Moïse l’avait battu, lui et les princes de
Madian, Evi, Rékem, Tsur, Hur et Réba, princes qui relevaient de Sihon et
qui habitaient dans le pays. (LSG)
Josephus prétend que le deuxième de ces rois ou scheiks,
Rekem, a donné son nom “à la ville la plus remarquable parmi les Arabes,
appelée jusqu’à nos jours sous chaque Roi, Arecema [El-Rekem] et par les
Grecs, Petra” (Ant. Jews, iv.7,1). Petra était ‘la ville en chef et
la capitale de toute l'Arabie appelée en Hébreu Ha-Sela, la
falaise (2Rois 14:7).
Le commentaire révélateur du texte de
Zur de Madian était le père de la princesse Cozbi, celle
qui a fréquenté de façon provocante un prince d'Israël. Les deux ont été
tués par Phinées dans une juste indignation, et en faisant cela il a
détourné la colère de Dieu. Dieu a par la suite béni Phinées pour son action
décisive au nom d'Israël (Nom. 25:11-15). Le verset 15 dit que Zur était “le
chef sur le peuple et d’une maison en chef de Madian”.
Deux autres princes des Madianites, Oreb (signifiant
corbeau) et Zeeb (loup), sont mentionnés dans Juges 7:25. Ils ont
été tués par les Éphraïmites après avoir été poursuivis par Gédéon et les
autres guerriers israélites.
Juges 7:25 Ils saisirent deux chefs
de Madian, Oreb et Zeeb ; ils tuèrent Oreb au rocher d’Oreb, et ils tuèrent
Zeeb au pressoir de Zeeb. Ils poursuivirent Madian, et ils apportèrent les
têtes d’Oreb et de Zeeb à Gédéon de l’autre côté du Jourdain. (LSG)
Il y a aussi deux rois de Madian mentionnés dans Juges
8:5, à savoir Zebah et Zalmunnah (signifiant sacrifice et privé de
protection, respectivement), qui avaient essayé d'envahir
Ainsi Madian a occupé le territoire des pays d'Édom le
long de la côte du Sud de l'Arabie et à l’Est d'Aqaba sur 200 milles.
D'autres sous-tribus ont été liées avec eux.
La Première Religion Madianite
Werner Keller dans
The Bible as History
(Hodder & Stoughton Ltd,
Bantam rev. ed., New York, 1982)
a brièvement touché à quelques aspects du système religieux madianite.
On suppose que les Israélites doivent avoir le culte étrange du
serpent d’airain à Reuel [c'est-à-dire Jéthro]. Ce n'est pas sans un peu
d'effet dramatique que nous notons que c’était à un site archéologique
montrant des signes d'occupation madianite que Benno Rothenberg a trouvé une
idole en forme d'un serpent de cuivre de cinq pouces de longueur et en
partie décorée d'or. … ce petit serpent d’airain a été trouvé dans le Saint
des Saints d’un tabernacle ! … Il a été trouvé sur le site d'un plus vieux
lieu égyptien d’adoration consacré à la déesse Hathor. Les Madianites qui,
après les Égyptiens, extrayaient le cuivre sur leur propre compte à Timna,
ont converti ce lieu d’adoration en un sanctuaire de leur propre religion.
(p. 147-8)
Le fait qu'Abraham ait instruit tous ses fils dans
l'adoration du Seul Vrai Dieu le rend à peine surprenant que le monothéisme
et l'adoration de Yahovah des Armées soient trouvés parmi eux. Qu'ils se
soient tous détournés de
Jéthro : sacrificateur de Madian
Le beau-père de Moïse a été appelé Hobab, qui était
le fils de Réuel ou
Raguel (Nom. 10:29). Bien qu'il y ait beaucoup de confusion sur ces noms, il
semble que l'on ait aussi connu Hobab comme Jéthro (signifiant son
excellence).
Nombres 10:29-32 Moïse dit à Hobab,
fils de Réuel, le Madianite, beau-père de Moïse : Nous partons pour le lieu
dont l’Éternel a dit : Je vous le donnerai. Viens avec nous, et nous te
ferons du bien, car l’Éternel a promis de faire du bien à Israël. 30
Hobab lui répondit : Je n’irai point ; mais j’irai dans mon pays et dans ma
patrie. 31 Et Moïse dit : Ne nous quitte pas, je te prie ;
puisque tu connais les lieux où nous campons dans le désert, tu nous
serviras de guide. 32 Et si tu viens avec nous, nous te ferons
jouir du bien que l’Éternel nous fera. (LSG)
Exode 3:1a
Moïse faisait paître le troupeau de Jéthro, son beau-père,
sacrificateur de Madian ; (LSG)
Le nom Hobab (SHD 2246) signifie chéri ou aimé
ardemment, peut-être par Dieu, autant que son propre peuple, ce qui
expliquerait le conseil inspiré qu’il a donné plus tard à Moïse quant aux
jugements donnés aux Israélites. Selon Josephus, Hobab avait “Iothor
[c'est-à-dire Jéthro] pour nom de famille”. Les descendants de Jéthro sont
donnés comme : fils de Nawil, fils de Rawail, fils de Mour, fils d'Anka,
fils de Madian, fils d'Abraham.
Josephus (Ant. Jews, III, iii) a prétendu que
Raguel (aussi Réuel, comme au v. 29) était le beau-père de Moïse, cependant,
Juges 4:11 (voir ci-dessous) déclare clairement qu'on l'a connu comme Hobab.
Matthew Poole donne une explication raisonnable de cette non-conformité dans
son commentaire sur Exode 2:18 ci-dessous. D'autres commentateurs prétendent
que Jéthro était un titre honoraire, tandis que Réuel était son nom
personnel. De là, comme avec la question de Ketura/Agar, il y a un certain
avis contradictoire sur l'identité et cela résume peut-être la nature plutôt
mystérieuse des fils de Ketura et leurs descendants.
Réuel (SHD 7467, Re’uw’el) signifie l'Ami de
Dieu et est un titre donné à Abraham et a été porté par Jéthro comme le
Sacrificateur de Madian. Raguel est simplement une autre version de
ce titre (voir le Dictionnaire Hébreu de Strong). Il a été évidemment porté
par le Sacrificateur de Madian comme il a été porté par le père de Hobab et
par Hobab/Jéthro lui-même.
Chobab (SHD 2246)
signifie chéri et est tiré de 2245 :
cacher comme dans la poitrine ; chérir.
Yithrow (SHD 3503)
signifie Son excellence venant
de Yithrah
(SHD 3502, excellence). Ainsi nous regardons Hobab le nom et
Jéthro le titre. Son Excellence, Hobab, l'Ami de Dieu est
l’interprétation des noms de Jéthro, Hobab,
Réuel ou Reguel.
C'est ainsi au-delà du doute qu'il était scheik et le
Souverain Sacrificateur de Madian et le leader religieux héréditaire de la
tribu.
Un autre Reuel mentionné dans
Burton dans
The Gold-Mines of Madian
dit
dans sa note en bas de page, à la page 332 :
Le titre musulman de Jéthro est “Khatib el-Anbiya,” ou le Prédicateur
aux Prophètes, à cause des mots de sagesse qu'il a accordée à son gendre
(Exode ii. 18) … Quelques auteurs l'ont fait le fils de Mikhail, ibn
Yashjar, ibn Madyan ; mais ils sont chargés d'ignorance par Ahmed ibn Abd
el-Halim. El-Kesai déclare que son nom original était Boyun ; qu'il était
une personne gentille, mais réservée et maigre ; très pensif et de peu de
mots (Sale’s Koran, p. 117). D'autres commentateurs ajoutent qu'il était
vieux et aveugle. Dans le "Berakhoth", Jetro [sic.] et Rahab sont des
Païens, ou des étrangers, affiliés à Israël à cause de leurs bonnes actions
(p. 48, La version de M. Schwab. Paris : Imprimerie Nationale, 1871).
E.H. Palmer dans
The Desert of the Exodus
(Deighton, Bell & Co., Cambridge, UK, 1871)
répète l'affirmation que Jéthro/Hobab était aveugle et
avait reçu une commission de prêcher la vraie Foi.
Sho‘eib, comme les Arabes
appellent Jéthro, le beau-père de Moïse, est dit d’avoir été aveugle, malgré
l'infirmité on lui a divinement donné le pouvoir de prêcher la vraie
religion récemment révélée à Abraham et de convertir les gens de sa
ville natale Madian. Ils ont rejeté sa doctrine et ont raillé le prophète
aveugle, pour lequel péché ils ont été détruits par le feu du ciel, tandis
que Madian a été mis en perte par un tremblement de terre, Jéthro seul s’est
échappé vivant. Il s'est enfui en Palestine et dit être enterré près de
Safed. (note de bas de page, p. 539 ; emphase ajoutée)
Il apparaît que Jéthro/Hobab, L'Ami de Dieu (Raguel :
Josephus) a pris le fait de la suprématie sur les Égyptiens dans
Exode 18:1-12 Jéthro, sacrificateur
de Madian, beau-père de Moïse, apprit tout ce que Dieu avait fait en faveur
de Moïse et d’Israël, son peuple ; il apprit que l’Éternel avait fait sortir
Israël d’Égypte. 2 Jéthro, beau-père de Moïse, prit Séphora,
femme de Moïse, qui avait été renvoyée. 3 Il prit aussi les deux
fils de Séphora ; l’un se nommait Guerschom, car Moïse avait dit : J’habite
un pays étranger ; 4 l’autre se nommait Eliézer, car il avait dit
: Le Dieu de mon père m’a secouru, et il m’a délivré de l’épée de Pharaon.
5 Jéthro, beau-père de Moïse, avec les fils et la femme de Moïse,
vint au désert où il campait, à la montagne de Dieu. 6 Il fit
dire à Moïse : Moi, ton beau-père Jéthro, je viens vers toi, avec ta femme
et ses deux fils. 7 Moïse sortit au-devant de son beau-père, il
se prosterna, et il le baisa. Ils s’informèrent réciproquement de leur
santé, et ils entrèrent dans la tente de Moïse. 8 Moïse raconta à
son beau-père tout ce que l’Éternel avait fait à Pharaon et à l’Égypte à
cause d’Israël, toutes les souffrances qui leur étaient survenues en chemin,
et comment l’Éternel les avait délivrés. 9 Jéthro se réjouit de
tout le bien que l’Éternel avait fait à Israël, et de ce qu’il l’avait
délivré de la main des Égyptiens. 10 Et Jéthro dit : Béni soit
l’Éternel, qui vous a délivrés de la main des Égyptiens et de la main de
Pharaon ; qui a délivré le peuple de la main des Égyptiens ! 11
Je reconnais maintenant que l’Éternel est plus grand que tous les dieux ;
car la méchanceté des Égyptiens est retombée sur eux. 12 Jéthro,
beau-père de Moïse, offrit à Dieu un holocauste et des sacrifices. Aaron et
tous les anciens d’Israël vinrent participer au repas avec le beau-père de
Moïse, en présence de Dieu. (LSG)
Il y a aussi quelques parallèles remarquables dans la
rencontre entre Moïse et Jéthro (Ex. 18:1ff.) et celle entre Abraham et
Melchisédek enregistrée dans Genèse 14.
Genèse 14:17-20 Après qu’Abram fut
revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de
Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du
roi.
18
Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était
sacrificateur du Dieu Très-Haut. 19 Il
bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel
et de la terre ! 20 Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes
ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout. (LSG)
Exode 4:18 Moïse s’en alla ; et de
retour auprès de Jéthro, son beau-père, il lui dit : Laisse-moi, je te prie,
aller rejoindre mes frères qui sont en Égypte, afin que je voie s’ils sont
encore vivants. Jéthro dit à Moïse : Va en paix. (LSG)
Nous voyons que le jour après ces civilités, Moïse s'est
assis parmi les Israélites pour faire le jugement sur un certain nombre de
questions (Ex. 18:13ff.). Jéthro a conseillé à Moïse une façon plus pratique
de le faire, tant pour l'amour de Moïse que pour que “tous ces gens aillent
aussi à leur place dans la paix” (v. 23). Jéthro est dépeint aussi
comme particulièrement favorisé et dirigé par Dieu, comme c’est aussi montré
quand son sage conseil est pris en compte par Moïse.
Exode 18:13-27 Le lendemain, Moïse
s’assit pour juger le peuple, et le peuple se tint devant lui depuis le
matin jusqu’au soir. 14 Le beau-père de Moïse vit tout ce qu’il
faisait pour le peuple, et il dit : Que fais-tu là avec ce peuple ? Pourquoi
sièges-tu seul, et tout le peuple se tient-il devant toi, depuis le matin
jusqu’au soir ? 15 Moïse répondit à son beau-père : C’est que le
peuple vient à moi pour consulter Dieu. 16 Quand ils ont quelque
affaire, ils viennent à moi ; je prononce entre eux, et je fais connaître
les ordonnances de Dieu et ses lois. 17 Le beau-père de Moïse lui
dit : Ce que tu fais n’est pas bien. 18 Tu t’épuiseras toi-même,
et tu épuiseras ce peuple qui est avec toi ; car la chose est au-dessus de
tes forces, tu ne pourras pas y suffire seul. 19 Maintenant
écoute ma voix ; je vais te donner un conseil, et que Dieu soit avec toi !
Sois l’interprète du peuple auprès de Dieu, et porte les affaires devant
Dieu. 20 Enseigne-leur les ordonnances et les lois ; et fais-leur
connaître le chemin qu’ils doivent suivre, et ce qu’ils doivent faire.
21 Choisis parmi tout le peuple des hommes capables, craignant Dieu,
des hommes intègres, ennemis de la cupidité ; établis-les sur eux comme
chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. 22
Qu’ils jugent le peuple en tout temps ; qu’ils portent devant toi toutes les
affaires importantes, et qu’ils prononcent eux-mêmes sur les petites causes.
Allège ta charge, et qu’ils la portent avec toi. 23 Si tu fais
cela, et que Dieu te donne des ordres, tu pourras y suffire, et tout ce
peuple parviendra heureusement à sa destination. 24 Moïse écouta
la voix de son beau-père, et fit tout ce qu’il avait dit. 25
Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs
du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de
dix. 26 Ils jugeaient le peuple en tout temps ; ils portaient
devant Moïse les affaires difficiles, et ils prononçaient eux-mêmes sur
toutes les petites causes. 27 Moïse laissa partir son beau-père,
et Jéthro s’en alla dans son pays. (LSG)
Jéthro dans le Qour'an
Le Qour'an a beaucoup à dire sur Jéthro (Shuaib) et des
Madianites.
Sourate 11:84 Et à Madian nous
avons envoyé leur frère Shuaib. Il leur a dit, Ô mes gens, adorez DIEU ;
vous n'avez aucun DIEU sauf Lui …
Sale dit que Madian était une ville sur Hijaz sur
Shuaib.
Les auteurs musulmans généralement identifient Shuaib avec Jéthro, le
beau-père de Moïse. Baidhawi dit qu'il était le fils de Mikail, le fils de
Yashjar, le fils de Madian et
le Tafsir-i-Raufi
relate qu’il était un descendant de Lot, Madian ayant épousé la fille de
Lot. "Dans le commentaire du Syrien Ephream, Jéthro est appelé Shuaib"
(Notes sur le Qour’an Urdu Romain).
Origine
du nom arabe de Hobab
Aucun miracle provoqué par Shuaib n'est décrit dans le
Qour’an ou les Traditions, … Cependant ils disent (après les Juifs) qu'il a
donné son beau-fils ce bâton faisant des merveilles avec lequel il a exécuté
tous ces miracles en Égypte et dans le désert et aussi d’excellent conseil
et instructions (Exode xviii. 13), d'où il avait le nom de famille de
Khatib al anbiyah,
ou le prédicateur aux prophètes." (222),
Notes sur le Qour’an Urdu Romain)
89
les notables de son peuple, qui ont été exaltés avec fierté, ont répondu,
Nous vous chasserons sûrement, Ô Shuaib et ceux qui croient avec vous, de
notre ville : ou bien vous retournerez certainement à notre religion. Il a
dit, Quoi ! bien que nous y soyons
opposés ?
Nous vous chasserons sûrement… de notre ville.
Rodwell relate une tradition juive d’intention semblable quant à Jéthro
(ibid., 223).
Il peut en être déduit que Shuaib (Jéthro) avait la vraie
Foi et c'était la raison pour laquelle il a été chassé de la ville avec
d'autres croyants. C'est indicatif d'un schisme dans les croyances
religieuses de Madian et le début de la paganisation des Arabes des tribus
environnantes. Nous voyons du verset 88 que du moins il a adoré Dieu. Il
était un sacrificateur du Très-Haut dans Madian.
S. 11:88 Il [Chuaïb]
dit :
"Ô mon peuple, voyez-vous si je me base sur une preuve évidente émanant de
mon Seigneur, et s'Il m'attribue de Sa part une excellente donation ? ... Je
ne veux nullement faire ce que je vous interdis. Je ne veux que la réforme,
autant que je le puis. Et ma réussite ne dépend que d'Allah. En Lui je place
ma confiance, et c'est vers Lui que je reviens repentant. (89) Ô mon peuple,
que votre répugnance et votre hostilité à mon égard ne vous entraînent pas à
encourir les mêmes châtiments qui atteignirent le peuple de Noé, le peuple
de Hud, ou le peuple de Salih et (l'exemple du) peuple de Lot n'est pas
éloigné de vous. (90) Et implorez le pardon de votre Seigneur et
repentez-vous à Lui. Mon Seigneur est vraiment Miséricordieux et plein
d'amour”. (91) Ils dirent : "Ô Chuaïb, nous ne comprenons pas grand chose à
ce que tu dis ; et vraiment nous te considérons comme faible parmi nous. Si
ce n'est ton clan, nous t'aurions certainement lapidé. Et rien ne nous
empêche de t'atteindre”. (92)
Il dit : "Ô mon peuple, mon clan est-il à vos yeux plus puissant qu'Allah à
qui vous tournez ouvertement le dos ? Mon Seigneur embrasse (en Sa science)
tout ce que vous œuvrez.
(91) Un homme d'aucune puissance. "Le mot arabe
dhaif, faible, signifiant aussi, dans le dialecte himyarite, aveugle,
certains supposent que Shuaib était ainsi et que les Madianites ont élevé
une objection contre lui, comme un défaut qui le disqualifiait pour l’office
prophétique."- Sale. (363)
L’élohim parle de la destruction de la ville de
Madian/Midian dans
Les Kéniens
Les Kéniens ou Kainites (SHD 7017) étaient une tribu de
forgerons descendants de Madian, fils de Ketura. Leur secteur principal
d'habitation était probablement dans le Sud-est d'Aqaba mais ils devaient
être trouvés beaucoup plus loin, comme nous verrons. Les Kéniens sont
différemment mentionnés par des historiens classiques comme les Kenaioi,
Kinaiaoi, Cinaeus ou simplement Caïn (cf. Nom. 24:22). Notamment, ils ont
tendance à recevoir une mention favorable dans
Le Livre des Juges nous dit que les descendants de Jéthro,
le beau-père de Moïse, ont voyagé avec les enfants de Juda de Jéricho (? cf.
Deut. 34:3) au Sud de l'ancienne ville cananéenne d'Arad, qui est au-delà du
désert du Nord de Juda.
Juges 1:16 Les fils du Kénien,
beau-père de Moïse, montèrent de la ville des palmiers, avec les fils de
Juda, dans le désert de Juda au midi d’Arad, et ils allèrent s’établir parmi
le peuple. (LSG)
Arad était aussi l'emplacement pour la ville juive de
Kinah (Jos. 15:22).
Juges 4:11 Héber, le Kénien, s’était
séparé des Kéniens, des fils de
Hobab, beau-père de Moïse, et il avait dressé sa tente jusqu’au chêne de
Tsaannaïm, près de Kédesch. (LSG)
Le Kédesch mentionné ici est dans les terres tribales de
Nephthali dans la partie Nord d'Israël, de là Héber s'est déplacé à une
certaine distance de ses camarades Kéniens. Le ‘pays du Sud’ (KJV ; ou Negeb
: RSV) de Genèse 20:1 est reconnu comme le pays au Sud de
De là, il apparaît que la partie de la tribu kénienne, à
un certain moment, est devenue étroitement associée à ou même a fusionné
dans la tribu de Juda. Jerahmeel était l'arrière-petit-fils du Patriarche
Juda. Il est noté que les Récabites (e. g. Jér. 35:6-10) étaient aussi un
clan des Kéniens et dont l'ancêtre était Hammath. Le texte suivant est de la
fin du récit généalogique de
1Chroniques 2:55 et les familles des
scribes demeurant à Jaebets, les Thireathiens, les Schimeathiens et les
Sucathiens. Ce sont les Kéniens, issus de Hamath, père de la maison de
Récab. (LSG)
Les scribes sont ici les sopherim (SHD
5608). Dans une note de ce verset, Bullinger (The Companion Bible)
dit des Kéniens :
Ils
sont devenus un peuple ascétique et, en étant mentionnés ici en connexion
avec "des scribes", peuvent avoir été des enseignants. Cela représente
l'action de Jéhu dans 2Rois 10. 15,16.
C'est possible, donc, qu'au moins certains des scribes
prétendus 'juifs' puissent avoir été, à l'origine, des Kéniens qui étaient
devenus entièrement intégrés avec Juda.
2Rois 10:15-16, 23-28 Étant parti de
là, il rencontra Jonadab, fils de Récab, qui venait au-devant de lui. Il le
salua, et lui dit : Ton coeur est-il sincère, comme mon coeur l’est envers
le tien ? Et Jonadab répondit : Il l’est. S’il l’est, répliqua Jéhu,
donne-moi ta main. Jonadab lui donna la main. Et Jéhu le fit monter auprès
de lui dans son char, 16 et dit : Viens avec moi, et tu verras
mon zèle pour l’Éternel. Il l’emmena ainsi dans son char. … 23
Alors Jéhu vint à la maison de Baal avec Jonadab, fils de Récab, et il dit
aux serviteurs de Baal : Cherchez et regardez, afin qu’il n’y ait pas ici
des serviteurs de l’Éternel, mais qu’il y ait seulement des serviteurs de
Baal. 24 Et ils entrèrent pour offrir des sacrifices et des
holocaustes. Jéhu avait placé dehors quatre-vingts hommes, en leur disant :
Celui qui laissera échapper quelqu’un des hommes que je remets entre vos
mains, sa vie répondra de la sienne. 25 Lorsqu’on eut achevé
d’offrir les holocaustes, Jéhu dit aux coureurs et aux officiers : Entrez,
frappez-les, que pas un ne sorte. Et ils les frappèrent du tranchant de
l’épée. Les coureurs et les officiers les jetèrent là, et ils allèrent
jusqu’à la ville de la maison de Baal. 26 Ils tirèrent dehors les
statues de la maison de Baal, et les brûlèrent. 27 Ils
renversèrent la statue de Baal, ils renversèrent aussi la maison de Baal, et
ils en firent un cloaque, qui a subsisté jusqu’à ce jour. 28 Jéhu
extermina Baal du milieu d’Israël ; (LSG)
Josephus, qui appelle ailleurs les
Kéniens kentides, parle d'eux comme ‘la race des Shechemites’
(Sikimitoon) dans son récit de l'expédition de Saül (Ant.
VI.vii.3). Les Targums transforment le nom en Salmaite, de Salma, ‘le père
de Bethléem,’ qui semble être intitulé un Kénien dans 1Chron. 254.55.
Le Sam.VS de Gen. 1519 insère le même nom devant ‘Kénien’. (Vol.
II, p. 834 ; emphase ajoutée)
Cependant, les Shechemites étaient à un moment une
sous-tribu de Manassé (Nom. 26:29-31), donc le commentaire de Josephus peut
se référer à la période avant l'occupation de Manassé de cette ville.
Alternativement, les Kéniens peuvent s'être entremariés avec les Manassites.
A. H. Sayce note que les Kéniens étaient des nomades comme
les Bedawin (Bédouins), bien qu'il prétende que ces derniers sont des
descendants des Amalécites mentionnés dans l'Écriture Sainte. Les Kéniens
ont habité le désert du Néguev au Sud de Juda (1Sam. 27:10). Dans 1Samuel
30:29 quelques anciens de Juda ont été trouvés dans des villes kéniennes.
Jaël était la femme de Héber un Kénien (Jg. 4:17). Deborah
la prophétesse et 'la mère' d'Israël a béni Jaël dans son cantique de
victoire à cause du courage de Jaël et de la résolution dans le meurtre de
Sisera, l'ennemi d'Israël.
Juges 5:24-27,31 Bénie soit entre les
femmes Jaël, femme de Héber, le Kénien ! Bénie soit-elle entre les femmes
qui habitent sous les tentes ! 25 Il demanda de l’eau, elle a
donné du lait, dans la coupe d’honneur elle a présenté de la crème. 26
D’une main elle a saisi le pieu, et de sa droite le marteau des travailleurs
; elle a frappé Sisera, lui a fendu la tête, fracassé et transpercé la
tempe. 27 Aux pieds de Jaël il s’est affaissé, il est tombé, il
s’est couché ; à ses pieds il s’est affaissé, il est tombé ; là où il s’est
affaissé, là il est tombé sans vie… 31 Périssent ainsi tous tes
ennemis, ô Éternel ! Ceux qui l’aiment sont comme le soleil, quand il paraît
dans sa force. Le pays fut en repos pendant quarante ans. (LSG)
Cette bénédiction est réminiscence de celle sur Mariam, la
mère de Josué (Joshua) le Messie (cf. Luc 1:28,42). On peut noter que
l'action décisive de Jaël a permis l’avènement d’une période de quarante ans
de paix pour Israël. Héber et sa famille sont apparemment allés à Kédesch en
Israël du Nord après la défaite de Sisera.
Dans un autre incident nous voyons que, après que l'on ait
commandé de détruire les Amalécites, Saül a honorablement conseillé aux
Kéniens de s'éloigner de leurs anciens associés pour ne pas être tués avec
eux (1Sam. 15:6). Saül a donné aux gens la chance de se sauver en vue de
leur aide à Israël en des occasions précédentes. Cependant, le destin des
Amalécites et celui des Kéniens ont été prophétisés ensemble dans Nombres
24.
Nombres 24:20-22 Balaam vit Amalek.
Il prononça son oracle, et dit : Amalek est la première des nations, mais un
jour il sera détruit. 21 Balaam vit les Kéniens. Il prononça son
oracle, et dit : Ta demeure est solide, et ton nid posé sur le roc. 22
Mais le Kénien sera chassé, quand l’Assyrien t’emmènera captif. (LSG)
Les Kéniens du Nord (Kain) devaient ainsi être pris
captifs par les Assyriens, probablement en même temps que le Royaume
d'Israël a été vaincu, c'est-à-dire, aux environs de 733 AEC. La mention
de nid sur le rocher
est ici un jeu de mots avec ken ou qen (SHD 7064) et le nom
tribal Kénien. Le rocher est pensé par certains pour être Sela, aussi
connue comme Petra. Tristram
dans The Land of Israel
(op. cit.) prétend que les cavernes des Kéniens ont été placées autour
d'En-Guédi. C'est identifié avec Hazazon-tamar (divisant le palmier ;
2Chr. 20:2) qui a été à l'origine occupée par les Amorites et est
revendiquée par certains pour être la ville la plus vieille dans le monde,
encore plus vieille que Hébron avec son très long rapport d'occupation
continue.
Les Spartiates
Bien qu'il y ait un certain débat quant à la vraie origine des Spartiates,
tant Hérodote, ‘le père de l'histoire ’, que Josephus prétendent qu'ils
étaient aussi des descendants de Ketura. Ils sont souvent mentionnés comme les
Lacédémoniens, de Lacédémone (ou Laconie), à proprement parler la cité de
Sparte la capitale.
Les débuts de cette ville importante et son établissement
sont donnés dans l'article Wikipédia sur Sparte.
Autour du milieu du 6ème siècle av. J.-C, le Sud de
Péloponnèse était un territoire spartiate. Le territoire a été divisé en
deux parties, Laconie et Messénie, qui étaient séparées par la chaîne de
montagnes Taygetos. À la différence des autres villes grecques, Sparte a
contrôlé beaucoup de terre arable. La première preuve archéologique
témoignant l’établissement de Sparte date autour de 950 av. J.-C …
Des sources classiques nous
disent aussi que Sparte a été fondée au 10ème siècle av. J.-C.
Elle consistait en quatre villages - Pitane, Mesoa, Limnai et Konooura, qui
ont été unis plus tard sous un gouvernement.
Nous nous rappellerons que David a vaincu Jérusalem et l'a
occupée de Hébron ca. 1005 AEC et a régné là pendant 33 ans. Il avait occupé
les pays de Kédar et de Mesech en Cappadoce et le contrôle de ces pays a été
étendu à son fils Salomon ca. 978 AEC. Salomon a régné avec ces pays sous la
subjugation pendant plus de 40 ans jusqu’en 938. Une section des fils de
Kédar et de Nabai’oth en Arabie du Nord près de l'Euphrate s'est
probablement déplacée dans les Hellènes à l'expansion de David et a établi
Sparte sous le règne de Salomon avant 950 AEC. Ils ont occupé la meilleure
terre agricole des Hellènes (consulter aussi les études
Le Règne des Rois Partie II : David (No. 282B)
et
Le Règne des Rois Partie III : Salomon et la Clef de David
(No. 282C)).
Josephus a ajouté foi à la descendance revendiquée des
Spartiates d'Abraham quand il a écrit la chose suivante dans ses Antiquités
des Juifs :
10. À ce moment-là Seleucus, qui a
été appelé Soter, régna en Asie, étant le fils d'Antiochus le Grand. Et
[maintenant] le père d'Hyrcanus, Joseph, mourut. … Son oncle aussi, Onias,
mourut et laissa le haut sacerdoce à son fils Siméon. Et quand il mourut,
Onias son fils lui succéda dans cette dignité. Pour lui, c'était que cet
Areus, le roi des Lacédémoniens, a envoyé une ambassade, avec une épître ;
dont la copie est la suivante :
"AREUS, ROI DES LACÉDÉMONIENS, À
ONIAS, SALUTATIONS.
"Nous avons reçu un certain écrit,
par lequel nous avons découvert que tant les Juifs que les Lacédémoniens
sont d'une même lignée et sont tirés de la famille d'Abraham (14) Il est
cependant juste donc que vous, qui êtes nos frères, devriez nous envoyer
concernant n'importe lequel de vos intérêts comme vous voulez. Nous ferons
aussi la même chose et estimerons vos intérêts comme les nôtres et
considérerons nos intérêts comme en commun avec les vôtres. Demoteles, qui
vous apporte cette lettre, nous rendra votre réponse. Cette lettre est
carrée ; et le cachet est un aigle, avec un dragon dans ses griffes." (Livre
12. chp. 4)
D'autres références aux Spartiates ou Lacédémoniens étant
de la même lignée que les Juifs sont trouvées dans le Livre des
Antiquités 13 : 5, 8 et dans l'apocryphe 1Maccabées 12:6.
Société
Ce qui suit sont des nouveaux extraits sélectifs de
l'article Wikipédia.
Parce que la plupart des lois
spartiates ont été transmises oralement et apprises par cœur, on connaît peu
de la société spartiate. On a considéré la société spartiate comme primitive
même selon les standards grecs.
Aristote décrit la royauté à Sparte
comme "une sorte de généralat illimité et perpétuel" (Pol. iii. I285a) …
Datant de la période des guerres persanes, le roi a perdu le droit de
déclarer la guerre et a été accompagné sur le champ par deux éphores. Il a
été supplanté aussi par les éphores dans le contrôle de la politique
étrangère…
Après que les éphores eussent été
présentés, ils, ensemble avec les deux rois, étaient la branche exécutive de
l'état. Les éphores eux-mêmes avaient plus de puissance que quiconque dans
Sparte, bien que le fait qu'ils soient seulement restés au pouvoir pendant
une simple année a réduit leur capacité d'être en conflit avec des pouvoirs
déjà établis dans l'état. … La différence avec des états d'aujourd'hui est
que Sparte avait un décideur spécial, la gérousia, un conseil consistant
de 28 anciens de plus de 65 ans, élus pour la vie et faisant d'habitude
partie des maisons royales, et les deux rois. Des décisions élevées
sur la politique d'état ont été discutées par ce conseil qui pouvait alors
proposer des alternatives d'action
au Damos, le corps
collectif de population spartiate, qui choisirait une des alternatives en
votant.
Non pas tous les habitants de l'état
spartiate étaient considérés comme étant des citoyens (faisant partie du
Damos). Seulement ceux qui avaient suivi la formation militaire, appelée
l'agoge, y avaient droit. Cependant, les seuls gens ayant droit de recevoir
l'agoge étaient les Spartiates, ou les gens qui pouvaient retracer leur
généalogie aux habitants originaux de la ville. … Le Spartiate exerçait les
pleins droits et obligations d'un citoyen à l'âge de trente ans.
Un accent fort était placé sur
l'honneur et l’exécution d’actions parce que c'était 'la chose juste à
faire.' Xénophon a écrit sur les Spartiates comme il les a observés lors
d’un jeu Olympique :
"Un homme âgé essayait de trouver une
place pour s’assoir et observer les Jeux Olympiques, comme il est allé à
chaque section. Tous les autres Grecs ont ri comme il a essayé de faire son
chemin. Certains l'ont ignoré. En entrant dans la section spartiate tous les
Spartiates se sont levés et ont offert leurs sièges à l'homme âgé.
Soudainement le stade entier a applaudi. Tous les Grecs connaissaient ce
qui était la chose juste à faire, mais les Spartiates étaient les seuls qui
l'ont fait." (emphase ajoutée)
La formation dans la musique et la
littérature occupait une position subalterne. L'accent inlassable sur la
formation physique a donné la réputation aux Spartiates d’être "laconiques",
économes avec les mots, un mot tiré du nom de leur patrie de Laconie.
L'éducation était aussi étendue aux filles, dans la croyance que des mères
fortes et intelligentes produiraient des enfants forts et intelligents.
Ainsi les historiens de nos jours modernes, avec la confirmation d'auteurs
antiques, ont tendance à conclure que les femmes spartiates étaient parmi
les plus instruites dans le monde grec antique.
Le terme "Spartiate" reste toujours
synonyme pour quiconque est rigoureusement auto-discipliné ou courageux face
à la douleur, le danger, ou l'adversité. … Sparte n'a souffert sous le règne
d'aucun tyran ou dictateur et ses phalanges étaient considérés invincibles.
De façon intéressante, nous voyons ci-dessus que les
Spartiates ont été dirigés par un conseil consistant de 28 anciens plus les
2 rois, reflétant ainsi inconsciemment (?) le Conseil Intérieur des 30 Êtres
dans le Ciel.
Militaires
La prouesse militaire des Spartiates était sans égal.
Les Spartiates semblent avoir eu un intérêt particulier
pour le nombre
On a vu ce type commun de premier combat quand Goliath de
Gath a défié un simple guerrier israélite de venir contre lui (1Sam.
17:4-10) ; aussi, quand 12 Israélites ont rivalisé avec 12 guerriers de
David de Juda dans un combat singulier et avec une signification beaucoup
plus mortelle que simplement se lever pour
“jouer” comme dans la version KJV (2Sam. 2:14-16) ; de nouveau, cela
devait éviter le carnage principal, bien qu'une bataille de grandeur nature
se soit vraiment ensuivie.
Dans Histoires on nous dit qu'Aeimnestus le
Spartiate s'est battu et est mort “avec, mais 300 hommes contre la force
entière des Messéniens” à une bataille près de Stenyclerus (Livre IX, 64).
Cette référence régulière à 300 combattants peut bien être ce folklore
spartiate rappelant l'acte quelques siècles plus tôt de Dieu par Gédéon
acheminant leurs cousins madianites avec la bande bien choisie de 300 hommes
de Gédéon (voir Juges chapitre 7).
Les Spartiates eux-mêmes étaient une société militaire et
des guerriers aguerris, donc il pourrait être spéculé que, de l'admiration
pour les exploits des 300 de Gédéon, ils se sont modelés sur de tels hommes
(consulter l’étude
La Force de Gédéon et les Derniers Jours (No. 22)).
Leur société militaire devait finalement être leur destruction. Cependant,
jusqu'à leur défaite par les Romains ils étaient sans égal.
Immédiatement avant les Thermopyles, Demaratus, un grec
avec l'armée perse a conseillé à Xerxès : “vous devez maintenant traiter
avec le premier royaume et la ville en Grèce et avec les hommes les plus
courageux” (ibid., VII, 209). Demaratus, avait dit plus tôt :
Donc de même les Lacédémoniens, quand
ils se battent séparément, sont comme de bons hommes comme quiconque dans le
monde, et quand ils se battent dans un corps, sont les plus courageux de
tous. Car quoiqu'ils fussent des hommes libres, ils ne sont pas à tous
égards libres ;
Les rois spartiates étaient censément des descendants de
l’héros Héraclès (Hercule) qui a vaincu Sparte deux générations après
Avec les Thraciens, Scythes, Perses, Lydiens et la plupart
des Grecs, les Spartiates en particulier ont été connus pour leur amour de
la guerre et leur aversion pour négocier et 'les travaux d'artisanat' (Histoires,
II, 167).
Il est dit que Laconie a été finalement envahie par les
Goths et les Huns arrivant de l'Est et en 396 EC Alaric a détruit la ville
de Sparte. Sparte a été finalement défaite par Rome aux environs de 195 AEC.
L’étude intitulée
L'Origine Génétique des Nations (No. 265)
donne de
plus amples informations sur les tribus diverses sous le titre ‘Les Fils
d'Abraham’. Citation :
Nous savons de l'autorité de Josephus que les Spartiates étaient les
fils de Ketura. Ainsi la grande quantité d’ADN-Y Hg. I en Grèce peut être
des Fils de Ketura avec le J entrant plus tard suite aux conquêtes dans
l'Asie Mineure et des Arabes dans des siècles postérieurs. Il y a des
populations sémitiques de Hg J significatives autour de
Cependant, nous savons que le groupe
combiné IJ basé sur S2 et S22 s’est divisé dans les deux groupes et peut
s’être divisé en Grèce aussi du groupe unique de base IJ qui y est allé.
Les Druzes
Plusieurs commentateurs modernes prétendent que les
descendants des Kéniens peuvent être trouvés aujourd'hui parmi le peuple
Druze du Liban, de
L’article de Wikipédia dit :
Les Druzes s’appellent eux-mêmes
Les Gens du Monothéisme
ou Muwahhidūn ("Monothéistes"). L'origine du nom Druze est
retracée à Nashtakin ad-Darazi, un des premiers prédicateurs de la religion.
Les Druzes résident principalement au
Liban, avec des communautés plus petites en Israël, en Syrie et en Jordanie.
Tandis que la plupart des Druze se considèrent Arabes, un certain nombre
vivant en Israël ne se considèrent pas comme tels. [2] On croit qu’il peut y
avoir jusqu’à 1 million de Druzes dans le monde entier, la grande majorité
dans le Levant ou l'Est de
En 1167, le voyageur célèbre Benjamin
de Tudela a écrit des Druzes dans son journal. Il décrit les Druzes comme
"des habitants de
Les Druzes ont joué des rôles
principaux dans l'histoire du Levant. Ils ont été surtout dispersés dans les
Montagnes Chouf, qui font partie de
La communauté druze révère le
beau-père non-Juif de Moïse, Jéthro, que les Musulmans appellent Shu’ayb.
Selon le récit biblique, Jéthro a rejoint et a aidé les Juifs dans le désert
pendant l'Exode, a accepté le monothéisme, mais en fin de compte a rejoint
son propre peuple. En fait, le tombeau de Jéthro près de Tiberias est le
site religieux le plus important pour la communauté druze. [7]
Les croyances des Druzes
Les Druzes croient en l’unité de
Dieu, de là leur préférence pour le nom "Peuple du Monothéisme" ou
"Monothéistes". Leur théologie a une vue Néo-platonicienne sur la façon par
laquelle Dieu interagit avec le monde par des émanations et est semblable à
certaines sectes gnostiques et d'autres sectes ésotériques. Ils ne sont pas,
cependant, sous l'influence de la philosophie Sufi, comme plusieurs croient.
Les Druzes croient en la réincarnation et sont panthéistes.
Les principes de la foi druze sont :
garder sa langue (honnêteté), protéger son frère, respecter l'ancien, aider
les autres, protéger sa patrie et la croyance en un Dieu. Une autre
caractéristique bien connue de la religion druze est une croyance fervente
en la réincarnation en humain seulement pour tous les membres de la
communauté. Ils rejettent la polygamie, fumer le tabac, l'alcool, ou la
consommation du porc, bien que le porc et l'alcool puissent être consommés
dans beaucoup de ménages non-religieux et/ou al-Juhl. La religion druze ne
leur permet pas de s'entremarier avec des Musulmans, des Juifs, ou les
membres d'autres religions.
Les Druzes croient aux prophètes
comme Adam, Noé (Nū), Abraham (Ibrāhīm), Sara, Jacob
(Ya’qub), Moïse (Mūsā), Salomon (Sulaymān), Jean le
Baptiste (Yahya) et Jésus (Isā) (comme mentionné ci-dessus,
par contraste avec les membres des autres fois monothéistes, ils élèvent
aussi Jéthro, ou Shu’ayb, le beau-père de Mūsā, au statut de prophète
principal). Ils croient aussi en la sagesse des philosophes grecs
classiques comme Platon et Pythagore, qui ont la même stature que les autres
prophètes. De plus, ils ont un tableau "d'hommes sages" qui ont fondé la
religion au 11ème siècle.
... Les Druzes ne sont pas exigés de
suivre les devoirs Musulmans de prière, la participation au jeûne, ou le
pèlerinage à
Des édifices religieux druzes sont
d'habitude très modestes et les Ajawīd mènent des styles de vie très
modestes. La prière est d'habitude conduite discrètement, parmi la famille
et les amis. Il y a peu de hiérarchie officielle dans la communauté
religieuse à part le Shaykh al-‘Aql, dont le rôle est plus politique
et social que religieux. On admire une figure religieuse pour sa sagesse et
son style de vie. (emphase ajoutée)
(Récupéré de
http://en.wikipedia.org/wiki/Druze)
Comme avec Juda et Ismaël, le monothéisme strict des
Druzes pourrait indiquer que ces peuples sont les descendants directs
d'Abraham par Ketura. Et le fait qu'ils vénèrent Jéthro indiquerait
fortement qu’ils descendent de ce sacrificateur et prophète particulier de
Madian qui semblait bien familiarisé avec le Seul Vrai Dieu. Cependant,
comme le Christianisme, la foi des Druzes a apparemment été infiltrée par le
Gnosticisme et une croyance en des idées telles que la réincarnation.
Leur structure de l'ADN-Y les identifie comme le deuxième
plus grand groupe ethnique avec l’Haplogroupe G, qui est de 19 % et indique
qu’ils peuvent avoir des lignées assyriennes ou qu’ils peuvent avoir
développé l’Haplogroupe G dans l'isolement de l'original F. Le groupe le
plus élevé de G ce sont des Géorgiens, et les Assyriens sont semblables. Les
Géorgiens pourraient être présumés être le noyau des Assyriens antiques.
Cependant, ce sera examiné dans l’étude sur
les Fils de Sem. Les
Druzes ont aussi 33 % de L qui est indicatif de l'origine japhetite. La
structure de K2 au Liban est aussi japhetite.
Quelques échantillons de l’ADN-Y libanais sont comme suit
(de Capelli 2005) :
Libanais Musulman (39
personnes) 18 % E3b, 30 % JxJ2, 25 % J2, 12 % (F*xIJK,
c'est-à-dire, G), 5 K*(xP)
Libanais Chrétien (43
personnes) 16 % E3b, 4 I, 9 JxJ2, 34 J2, 18 F*, 4 K*, 7 P*(xR1)
Comparez ceux-là avec les échantillons de
La reconstruction des patrilignages et matrilignages
des Samaritains par Shen et al. montre 35 % d’haplogroupe L parmi un
échantillon de Druzes, mais aucun L parmi des Juifs ou Palestiniens.
Le chromosome Y des Juifs
Le Chromosome Y des Juifs par Nebel et al. montre certains L chez des
Kurdes, mais pas chez des Juifs ou des Arabes.
Les Kurdes sont des Mèdes avec un certain mélange composé,
et l'incidence parmi les Kurdes et les Druzes indique que les Druzes sont
probablement un peuple composé qui est apparenté aux remplaçants envoyés par
les Assyriens lors de l’enlèvement d'Israël plutôt que des descendants des
Juifs ou des Arabes. Les résultats des Samaritains, par ailleurs, étaient
semblables aux résultats juifs, mais tout aussi variés. K2 aussi au Liban
est tiré des commerçants Tarshish dans des systèmes phéniciens. Les Druzes
ne sont pas ainsi les fils homogènes d'Abraham. Ils semblent être rapprochés
des Aryens qui sont entrés en Inde et ont formé l’Haplogroupe L aussi tôt
que le contact assyrien à Harappa et Mohenjo Daro, avant les conquêtes
aryennes principales ca. 1000 AEC au temps de David.
Ainsi les Druzes sont probablement des descendants des
Assyriens, Cutheans et Mèdes placés en Israël par les Assyriens après la
capture et la déportation des dix tribus d'Israël en 722 AEC.
Prophéties concernant les fils de
Ketura
Madianites
En tant que le descendant le plus omniprésent d'Abraham
par Ketura, Madian est mentionné trois fois par le prophète Ésaïe. Les
références à Madian dans Ésaïe 9:4 et 10:26 sont dans une lumière négative
et concernent la punition décernée à ses descendants comme un exemple en
Israël. (Voir aussi Psaume 83:1-18.) Le Qour'an a aussi beaucoup
d'injonctions adressées aux Madianites, une dans la conversation
particulière des temps de la fin.
Sourate 29:36 Et à Madian Nous avons
envoyé Shu'eyb [Jéthro], leur frère. Il a dit : Ô mon peuple ! Servez Allah
et attendez avec impatience le Jour Dernier et ne faites pas de mal, en
faisant du tord, sur la terre. (Pickthal)
Le Livre par le soi-disant prophète mineur Habacuc
contient une prophétie concernant l'arrivée du Messie dans la grande gloire.
Il y a aussi une connexion avec
Habacuc 3:1-7 Prière d’Habacuc, le
prophète, sur le mode des chants lyriques : 2 Éternel, j’ai
entendu ce que tu as fait entendre ; je suis saisi de crainte. Éternel !
dans le cours des années, fais revivre ton œuvre ; dans le cours des années
fais-la connaître ! Dans ta colère souviens-toi d’avoir compassion ! 3
Dieu vient de Théman, le Saint vient de la montagne de Paran. Sélah (pause).
Sa majesté couvre les cieux, et la terre est remplie de sa louange. 4
C’est comme l’éclat de la lumière ; des rayons jaillissent de sa main ;
c’est là que sa force est cachée. 5 La mortalité marche devant
lui, et la peste suit ses pas. 6 Il s’arrête, et il mesure la
terre ; il regarde, et il fait trembler les nations ; les montagnes
éternelles se brisent, les collines antiques s’affaissent. Ses voies sont
les voies anciennes. 7 Je vois dans la détresse les tentes de
Cushan ; les pavillons du
pays de Madian frémissent de
crainte. (OST)
Comme noté plus tôt, Burton suggère que Cuschan
soit un terme probablement équivalent plus général de Madian, qui est lié
avec la conception arabe de Ketura étant une femme Cuschite. Cohen (Interp.
Dict., art. ‘Cuschan’, Vol. 1, p. 751) tient aussi cette vue et
dit que cela peut être un nom plus ancien et poétique pour Madian basé sur
la présence des tribus descendants de Cusch. Il pense qu'il est probable que
le mot Cuschite appliqué à la femme de Moïse ne signifie pas
éthiopienne, mais se réfère plutôt aux Madianites (Nom. 12:1).
Le terme est aussi utilisé pour se référer aux Kassites de
The Historians’ History of the World
indique le
problème complexe des Cuschites étant tant en Éthiopie qu’au Soudan et en
Babylone en désignant que la confusion provient du fait que la tribu dans
La confusion avec les premiers Madianites vient
probablement de l'association des Hyksos, des maraudeurs nomades, de qui les
Édomites et les fils de Ketura faisaient sans doute partie.
La troisième mention de Madian par Ésaïe se trouve dans le
chapitre 60 et est aussi prophétique.
Ésaïe 60:1-7 Lève-toi, sois éclairée,
car ta lumière arrive, et la gloire de l’Éternel se lève sur toi. 2
Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples ; mais sur
toi l’Éternel se lève, sur toi sa gloire apparaît. 3 Des nations
marchent à ta lumière, et des rois à la clarté de tes rayons. 4
Porte tes yeux alentour, et regarde : Tous ils s’assemblent, ils viennent
vers toi ; tes fils arrivent de loin, et tes filles sont portées sur les
bras. 5 Tu tressailliras alors et tu te réjouiras, et ton coeur
bondira et se dilatera, quand les richesses de la mer se tourneront vers
toi, quand les trésors des nations viendront à toi. 6 Tu seras
couverte d’une foule de chameaux, de dromadaires de Madian et d’Épha
; ils viendront tous de Séba ; ils porteront de l’or et de l’encens, et
publieront les louanges de l’Éternel.
7
Les troupeaux de Kédar se réuniront tous chez toi ; les béliers de Nebajoth
seront à ton service ; ils monteront sur mon autel et me seront agréables,
et je glorifierai la maison de ma gloire. (LSG)
Ils sont mentionnés comme venant de Séba que nous savons
maintenant est en Arabie du Sud et était jadis la grande oasis alimentée par
les barrages immenses qui se sont détériorés de même que les Romains ont
réduit Séba en puissance par leur occupation de l'Arabie et la dominance du
commerce. Les portes d'écluse sont toujours là mais le mur n'a jamais été
reconstruit. Le pouvoir et la richesse de ce secteur se trouvent dans les
mains des Arabes, que nous avons identifiés maintenant comme les fils de
Ketura et pas les fils d'Ismaël.
Les tentes de Kédar et Nebajoth étaient dans le Nord-Ouest
et s'étendent jusqu’à l’Euphrate.
Ici nous voyons qu'Épha et Madian sont inscrits comme deux
tribus séparées. Matthew Poole déclare qu'Épha, le fils de Madian, “a
demeuré au-delà de l'Arabie”
(A
Commentary on the Holy Bible, op. cit.).
Il fait
aussi un commentaire intéressant d'Ésaïe 60:6.
La multitude de chameaux,
c'est-à-dire l'abondance de richesse et de trésor qui est apportée sur des
chameaux ; ceci étant la créature que les gens orientaux utilisaient pour le
transport de leur or et leurs épices et autre trésor riche, que l'on dit de
les couvrir ; l'expression semblable avec cela Juges vi.5 : ou par laquelle
on comprend ces gens qui avaient vraiment l’habitude de monter sur des
chameaux, comme les Arabes et les pays limitrophes ; car par ceux-ci et des
expressions métaphoriquement semblables et empruntées dans plusieurs versets
de ce chapitre sont particularisées plusieurs nations et par elles est
impliquée la venue de toutes les nations à Christ ; et donc ils sont
introduits comme présentant les ressources principales de leurs pays
respectifs …
Les dromadaires
; ou, aussi ou même les dromadaires, qui sont une moindre sorte de chameau,
appelés ainsi suite à leur rapidité pour la course, à laquelle les meilleurs
sont habilités, parce que, comme Pline observe, ils peuvent supporter la
soif pendant quatre jours : (op. cit., emphase en caractère gras ajoutée).
Job 1:3 mentionne aussi des chameaux en décrivant la
grande richesse de Job (voir aussi 1Chr. 5:21) ; de là ces animaux
apparaissent indicatifs de richesse généralement dans un contexte du
Moyen-Orient.
Les Kéniens et les Récabites
Certains des descendants de Madian, à savoir les Kéniens
et les Récabites, sont mentionnés dans certaines prophéties du temps de la
fin. Celles concernant les Kéniens sont trouvées dans Jérémie 35. On a dit à
ce prophète d'aller à la maison des Récabites, qui était une branche de la
tribu kénienne dont Jéthro était le membre le plus éminent.
Jérémie 35:1-11 La parole fut
adressée à Jérémie de la part de l’Éternel, au temps de Jojakim, fils de
Josias, roi de Juda, en ces mots : 2 Va à la maison des
Récabites, et parle-leur ; tu les conduiras à la maison de l’Éternel, dans
une des chambres, et tu leur offriras du vin à boire. 3 Je pris
Jaazania, fils de Jérémie, fils de Habazinia, ses frères, tous ses fils, et
toute la maison des Récabites, 4 et je les conduisis à la maison
de l’Éternel, dans la chambre des fils de Hanan, fils de Jigdalia, homme de
Dieu, près de la chambre des chefs, au-dessus de la chambre de Maaséja, fils
de Schallum, garde du seuil. 5 Je mis devant les fils de la
maison des Récabites des coupes pleines de vin, et des calices, et je leur
dis : Buvez du vin ! 6 Mais ils répondirent : Nous ne buvons pas
de vin ; car Jonadab, fils de Récab, notre père, nous a donné cet ordre :
Vous ne boirez jamais de vin, ni vous, ni vos fils ; 7 et vous ne
bâtirez point de maisons, vous ne sèmerez aucune semence, vous ne planterez
point de vignes et vous n’en posséderez point ; mais vous habiterez sous des
tentes toute votre vie, afin que vous viviez longtemps dans le pays où vous
êtes étrangers. 8 Nous obéissons à tout ce que nous a prescrit
Jonadab, fils de Récab, notre père : nous ne buvons pas de vin pendant toute
notre vie, nous, nos femmes, nos fils et nos filles ; 9 nous ne
bâtissons point de maisons pour nos demeures, et nous ne possédons ni
vignes, ni champs, ni terres ensemencées ; 10 nous habitons sous
des tentes, et nous suivons et pratiquons tout ce que nous a prescrit
Jonadab, notre père. 11 Lorsque Nebucadnetsar, roi de Babylone,
est monté contre ce pays, nous avons dit : Allons, retirons-nous à
Jérusalem, loin de l’armée des Chaldéens et de l’armée de Syrie. C’est ainsi
que nous habitons à Jérusalem. (LSG)
Jonadab ou Jehonadab (signifiant Jéhovah désire,
(SHD 3082 et 3122), comme “un descendant postérieur de Récab, a été noté
comme un réformateur qui s'est maintenu pur” (Key Word Study Bible).
Bullinger dit aussi que Jonadab est devenu le scheik et le législateur des
Récabites. Il expose, incidemment, que les versets 1-11 représentent la 30ème
prophétie de Jérémie dans une série (The Companion Bible).
En 1839, le docteur Wolff a trouvé une tribu près de
Au verset 2, Bullinger dit des Récabites :
Ils
étaient des descendants de Hobab, le beau-frère [sic] de Moïse. Une
tribu kénienne, qui a migré avec Israël à Canaan … Ils étaient prosélytes,
pas idolâtres ; peuplant le désert du Sud de Juda.
Il doit être rappelé que Jehonadab des Récabites a aidé le
roi Jéhu de Juda dans la destruction du système de Baal en Juda, comme nous
avons vu plus tôt dans 2Rois 10.
Plusieurs caractéristiques distinctives des Récabites sont
qu'ils ne construisent aucune maison et ne plantent aucune récolte, mais
vivent plutôt un style de vie nomade. Leur Patriarche Abraham a été décrit
comme un Hébreu (Genèse 14:13). Il était un homme d'Ur de Chaldée en
Akkadie. Jacob a été décrit comme un Syrien ou Araméen (Deut. 26:5). ‘Aram
(SHD signifie la région montagneuse ou la plaine élevée et était
aussi le nom donné au fils de Sem. Dans le sens où c’est utilisé pour Jacob
cela signifie le Montagnard ou quelqu'un venant des plaines syriennes et des
collines de Canaan. Abraham n'a pas été un descendant d'Aram, mais
d'Arpacschad et les Arabes ne sont pas les fils d'Aram. Aram ne signifie pas
semi-nomade. La supposition que le terme Arabe provient d'Aram est
incorrecte. L'ancêtre réel et la source du nom comme une identité pure sont
avec les fils de Jokschan, comme nous voyons ci-dessus.
Bruce Feiler,
dans son livre
Abraham:
In Search of the Father of Civilisation
(Judy Piatkus
(Publ.) Ltd,
London, 2002),
a résumé la vie semi-nomade du Patriarche et, par inférence, ses descendants
(dont certains ceux-ci se seraient installés, d'autres non) ainsi :
Abraham n'est pas un homme établi, ou un homme
errant. Il est une combinaison, qui incarne dans son éducation un message
qu’il viendra pour représenter : l'étranger perpétuel dans un pays étranger,
l'étranger qui désire être l'initié, le sans terre qui désire une patrie, le
pieux qui trouve un palliatif en Dieu pour sa vie infiniment douloureuse.
(p. 21)
Nous voyons du verset 2 dans Jérémie 35 que Dieu appelle
les Récabites à être apportés dans Sa Maison, dans laquelle il y a beaucoup
de chambres (cf. Jn. 14:2).
Dans
The Desert of the Exodus, E.H. Palmer, qui a exploré une grande partie de la
Péninsule du Sinaï, donne son avis quant à l'identité des Récabites et leurs
descendants.
Le voisinage immédiat de Wady
Musa est dans les mains de Fellahin appelé le Liyatheneh … Ils sont
les fils de Leith [lion : de l'Arabe], une lignée descendant de Ka'ab
et une branche des Juifs Kheibari, qui ont résidé près de
En continuant avec le texte dans Jérémie :
Jérémie 35:12-17 Alors la parole de
l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces mots : 13 Ainsi parle
l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Va, et dis aux hommes de Juda et
aux habitants de Jérusalem : Ne recevrez-vous pas instruction, pour obéir à
mes paroles ? dit l’Éternel. 14 On a observé les paroles de
Jonadab, fils de Récab, qui a ordonné à ses fils de ne pas boire du vin, et
ils n’en ont point bu jusqu’à ce jour, parce qu’ils ont obéi à l’ordre de
leur père. Et moi, je vous ai parlé, je vous ai parlé dès le matin, et vous
ne m’avez pas écouté. 15 Je vous ai envoyé tous mes serviteurs,
les prophètes, je les ai envoyés dès le matin, pour vous dire : Revenez
chacun de votre mauvaise voie, amendez vos actions, n’allez pas après
d’autres dieux pour les servir, et vous resterez dans le pays que j’ai donné
à vous et à vos pères. Mais vous n’avez pas prêté l’oreille, vous ne m’avez
pas écouté. 16 Oui, les fils de Jonadab, fils de Récab, observent
l’ordre que leur a donné leur père, et ce peuple ne m’écoute pas ! 17
C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel, le Dieu des armées, le Dieu d’Israël :
Voici, je vais faire venir sur Juda et sur tous les habitants de Jérusalem
tous les malheurs que j’ai annoncés sur eux, parce que je leur ai parlé et
qu’ils n’ont pas écouté, parce que je les ai appelés et qu’ils n’ont pas
répondu. (LSG)
Le but de la référence à la prohibition de Jonadab de
boire du vin par son peuple partout dans leurs générations n'était
pas de cautionner cette
restriction, qui est généralement non biblique et inutile (cf. l’étude
Le Vin dans la Bible (No. 188))
– à moins de l’appliquer à ceux dans le temps qui étaient sous un vœu de
Nazaréen prescrit par Dieu. Les Récabites modernes seront plus certainement
exigés de briser leur vœu concernant l'abstinence en prenant une petite
quantité de vin au Dîner du Seigneur annuel, autrement ils n'ont aucune
place dans les Églises de Dieu ou dans
Jean 6:53-54 Jésus leur dit : En
vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de
l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en
vous-mêmes. 54 Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la
vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. (LSG)
Plutôt, l'obéissance des Récabites a été mentionnée afin
de déshonorer Juda et Benjamin qui, pour toute leur piété apparente et
dévotion dans l'exécution des sacrifices d’animaux requis sur les Sabbats,
Nouvelles Lunes et des Jours Saints, n'étaient pas obéissants à Dieu dans
beaucoup d'autres respects (voir Ésaïe 1:13-14). Et Dieu dit qu'Il exige
l'obéissance (du coeur) plutôt que le sacrifice de béliers (de la main
seulement).
1Samuel 15:22 Samuel dit : L’Éternel
trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans
l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les
sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des
béliers. (LSG)
Ayant déjà démontré leur conformité avec une injonction
relativement mineure de leur père terrestre Jonadab, les Récabites auraient
peut-être moins de problèmes que la plupart, avec l'obéissance
inconditionnelle à Dieu le Père une fois qu'ils sont éveillés à ou
redeviennent au courant de Ses Lois. Il est remarquable que l'on leur ait
déjà donné une récompense d’une haute valeur.
Jérémie 35:18-19 Et Jérémie dit à la
maison des Récabites : Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël :
Parce que vous avez obéi aux ordres de Jonadab, votre père, parce que vous
avez observé tous ses commandements et fait tout ce qu’il vous a prescrit ;
19 à cause de cela, ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu
d’Israël : Jonadab, fils de Récab, ne manquera jamais de descendants qui se
tiennent en ma présence. (LSG)
C'est un signal d’honneur pour les Récabites d’avoir au
moins un de leurs descendants debout devant le Seigneur pour toujours. La
tribu de Lévi a été de la même façon exigée de se “tenir devant le Seigneur”
(Deut. 10:8) pour exécuter le service comme un type de premier-né de tous
les enfants d'Israël. Être debout devant quelqu'un est évidemment apprécier la
faveur spéciale de leur part, comme David a fait avec Saül (1Sam. 16:22) et
Moïse et Samuel ont fait avec Dieu (Jér. 15:1; cf. aussi Jér. 15:19), avec
le prophète Élie (1Rois 18:15).
Jérémie parle d'un temps futur qui fait écho avec ce qui
est dit par un autre grand prophète dans Ésaïe 2:1-5.
Jérémie 17:26 On viendra des villes
de Juda et des environs de Jérusalem, du pays de Benjamin, de la vallée, de
la montagne et du midi, pour amener des holocaustes et des victimes, pour
apporter des offrandes et de l’encens, et pour offrir des sacrifices
d’actions de grâces dans la maison de l’Éternel. (LSG)
Ce verset semble parler principalement à Juda (englobant
aussi Benjamin et Siméon), comme les secteurs divers mentionnés égalisent
grossièrement aux quatre coins de la terre étendue de Juda, y compris le
désert de Néguev. Cependant, les Kéniens étaient connus pour être les
occupants du Néguev, avec les Juifs et les Cherethites (Philistins). Comme
descendants de Ketura et une sous-tribu de Madian, ils feront partie de cet
appel.
Huns
Les Huns ont parfois revendiqué être des descendants des
fils de Ketura bien que leur structure d’ADN-Y soit principalement de N,
comme l’est celle des Finlandais. De la science actuelle, N est un dérivé de
F par K et lié aux fils connus de Japhet probablement par Togarmah de sa
distribution. Il devrait être démontré que K était un composé de Sem et
Japhet pour que cela soit même plausible.
Un Appel aux Fils de Ketura
Les tribus mentionnées ci-dessus ne sont que quelques-unes
de celles existant aujourd'hui qui sont descendants d'Abraham et de sa femme
Ketura, la majorité restant en grande partie non-découverte. Tous ont leur
part à jouer en répondant premièrement à l'appel du retour à Dieu et à Ses
Lois et ensuite en aidant le travail du temps de la fin de publier
l'Évangile à toutes les nations commençant avec leurs tribus respectives
dans
Comme enregistré dans Matthieu 2:1-11, “les hommes sages”
ou magos de l'Orient (auquel secteur vague les fils de Ketura avaient
été envoyés des siècles plus tôt) sont arrivés après la naissance de Christ
pour lui présenter de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Ces deux épices les
plus importantes ont été échangées à l’époque par les Arabes incluant
Jokschan et des marchands Madianites, et l'or lui-même était trouvé en
abondance dans le Pays antique de Madian. Nous avons vu aussi dans Juges
8:27 que l'or capturé de Madian a été utilisé par Gédéon pour faire un éphod
; de là une connexion madianite tout à fait forte. La prophétie d'Ésaïe peut
bien se référer aussi à ces hommes de Jokschan qui ont demeuré dans Séba
juste avant que le barrage soit détruit.
Si nous acceptons l'observation de Pline que les
dromadaires peuvent supporter la soif jusqu'à quatre jours (voir le
commentaire de Poole sur Ésaïe 60:6 ci-dessus), nous pourrions l'appliquer
spirituellement et dire que la plupart de Madian, ou n'importe lequel des
fils de Ketura à cet égard, ont été sans l’“eau jaillissant jusque dans la
vie éternelle” (Jn. 4:14) depuis près de 4000 ans (sur la base de “mille ans
est comme un jour”) et auraient donc vraisemblablement une grande soif pour
l'Esprit de Dieu dans ces Derniers Jours – ensemble avec le reste de
l'humanité, naturellement.
Cela peut être le temps pour ceux des descendants Kéniens
d’embrasser et de prêcher la vraie religion aussi ardemment que l’a fait
leur ancêtre Jethro, le beau-père de Moïse, qui semble avoir été directement
commissionné par Dieu.
En ce qui concerne le sort des Druzes et des Roms ou
Gitans, si vraiment ils peuvent être les fils de Ketura ou autrement, nous
voyons que Dieu favorise très souvent les réprouvés et faibles de ce monde.
Paul a dit que les vrais apôtres et les gens de Dieu ont été aussi
considérés “comme les déchets du monde,
le rebut de toutes choses” (1Cor. 4:13). Et le prophète Jérémie
a noté que les gens de Dieu étaient souvent abaissés et rendus méprisables
dans la vue des autres, ce qui pour les Roms est désespérément familier.
Lamentations 3:45-46 Tu
nous as rendus un objet de mépris et de dédain au milieu des peuples.
46 Ils ouvrent la bouche contre nous, tous ceux qui sont nos ennemis.
(LSG)
Comme tous les autres fils d'Abraham et les disciples
de Christ peu importe de quelle tribu ou nation, les Roms seraient exigés de
mettre de côté leurs faux dieux, leurs relations avec le monde de l’esprit
en tant que "diseurs de bonne aventure" et de devenir au lieu de cela de
vrais prophètes et des serviteurs du Dieu Très-Haut. Dans Osée un appel est
fait apparemment à Israël, mais avec la large application à tout ceux qui
désirent retourner à Dieu. Les Druzes et tout l'Islam doivent changer leurs
voies aussi.
Osée 2:16 En ce jour-là,
dit l’Éternel, tu m’appelleras : Mon mari ! [Héb. Ishi] et tu ne
m’appelleras plus : Mon maître ! [Baali]. (LSG)
De même qu’Israël a été caractérisé par l'idolâtrie, il
est prophétisé que les descendants de ces mêmes gens se rappelleront un jour
de Dieu des pays lointains (Zach. 10:9). Ce n'est pas une difficulté
permanente d'être un réprouvé ou “un vagabond parmi les nations” (Os. 9:17),
car cela est aussi dit du bien-aimé de Dieu Israël – tant que l’errance
résulte à ce que tous les peuples trouvent leurs voies vers Lui.
Ceux des descendants Spartiates peuvent avoir conservés la
noblesse d’esprit de leurs ancêtres et le sens de savoir et (plus important
encore) de faire ce qui est juste (comme dans l'exemple de donner la
place et l'honneur à un ancien aux Jeux). Alliés avec leur prouesse
militaire remarquable – démontrée dans la défense féroce de leur nation
contre la force accablante – cela semble probable que leurs descendants
feraient des soldats inégalés dans l'armée du Seigneur, les Églises de Dieu
du temps de la fin.
2Corinthiens 10:3-6 Si nous marchons
dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. 4 Car les
armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles
sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses.
5 Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève
contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à
l’obéissance de Christ. 6 Nous sommes prêts aussi à punir toute
désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète. (LSG)
Les compétences des Spartiates pourraient être utilisées à
meilleur escient spirituellement dans le service de Dieu aujourd'hui. Une
fois informés de la vérité et entièrement convaincus de cela et comme les
amants de loi, ils agiraient vraisemblablement et porteraient le message
sans crainte ou faveur à leurs camarades Keturites et au-delà.
Romains 10:12-15 Il n’y a aucune
différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même
Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. 13 Car
quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 14 Comment
donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment
croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en
entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? 15 Et
comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? Selon
qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix,
de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles !
(LSG)
Vous, les Fils de Ketura, êtes
appelés à retourner au Seul Vrai Dieu que vos pères connaissaient, à suivre
l'exemple de piété et de noblesse de votre mère Ketura et à vivre en accord
avec son nom en devenant un arôme vraiment doux à votre Père dans le Ciel,
et finalement à devenir connus comme ‘les amis de Dieu’ comme votre
Patriarche illustre et béni Abraham, le père de toutes les nations étant
maintenant apportées dans