Les Églises 
	Chrétiennes de Dieu
	
	
	[216]
Le Messie et la Génisse Rousse [216]
	
	(Édition 
	1.0 
	19970705-19970705)
	
	
					Le Judaïsme moderne a commencé à parler de la Génisse Rousse et ils ont 
					inséminé artificiellement une bête avec un embryon qui a 
					produit une génisse rousse. Cet acte a ensuite été pris pour 
					être un miracle qui, en soi, est tenu de justifier la 
					reconstruction du Temple. Quelle est la signification de la 
					Génisse Rousse et comment cela se rapporte au Messie et à 
					son sacrifice ? Les réponses sont surprenantes.
	
	
		
		Christian Churches of 
		God
		
		
		Courriel:
		
		secretary@ccg.org
		
		
		(Copyright ©1997 Wade Cox)
		
		(Tr. 2013)
		
		
		Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition 
		qu'elle le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y 
		inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur. 
		Aucun montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies 
		distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles 
		et des revues critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.
		
		
		Cette étude est disponible sur les pages du World Wide Web :
		
		
		 http://www.logon.org/ 
		et 
		
		
		http://www.ccg.org/french/
					
					
					    
					
					
									 Le Messie et la Génisse Rousse [216]
									L'article suivant est paru dans 
									
									Wichita Eagle, le dimanche 1er juin 1997 avec 
									une photo du Rabbi Shmaria Shore caressant 
									le nez de Melody, une génisse de 10 mois qui 
									se trouve être rousse. L'apparition d'une 
									génisse rousse est considérée par certains 
									groupes religieux israéliens être un signe 
									de Dieu qu'il est temps de reconstruire le 
									Temple juif de Jérusalem, détruit par les 
									Romains il y a près de 2.000 ans. L'article 
									disait :
									
									Signe de la génisse ?
									
									La première vache rousse de la Terre Sainte depuis 2000 ans crée une 
									sensation théologique. Par Dina Kraft 
									Associated Press
									
									KFAR HASSIDIM, Israël - Certains prétendent qu'elle est un signe 
									avant-coureur du Messie. Certains appellent 
									pour sa destruction. D'autres trouvent 
									l'attention qu'elle obtient ridicule.
									
									Melody âgée de 10 mois, que l’on croit être la première génisse rouge née 
									en Terre Sainte en deux millénaires, semble 
									heureuse étant allongée à l'ombre. Mais le 
									débat sur sa portée théologique est l'un des 
									signes les plus bizarres de la rupture 
									croissante entre Israéliens religieux et 
									laïques.
									
									“La génisse rousse est un des signes les plus 
									importants que nous vivons dans une époque 
									particulière”, 
									explique Gershon Salomon, chef d'un groupe 
									qui se consacre à la reconstruction de 
									l'ancien Temple juif détruit par les Romains 
									en 70 après J.C.
									
									Dans les temps anciens, les cendres d'une génisse rousse étaient 
									mélangées avec de l'eau de source pour 
									purifier les souverains sacrificateurs avant 
									leur entrée dans le temple. On craint que 
									certains groupes extrémistes puissent 
									interpréter la naissance de Melody comme un 
									signe que le moment est venu de reconstruire 
									le temple sur le site qui abrite aujourd'hui 
									quelques-uns des lieux les plus saints de 
									l'Islam.
									
									Interrogé pour savoir si son groupe préconisait cela, Salomon disait 
									seulement qu'il croyait que le Dôme du 
									Rocher et la Mosquée Al-Aqsa pourraient être 
									démantelés et déplacés à La Mecque – une 
									décision qui pourrait faire du mal sinon 
									détruire les perspectives de paix dans la 
									région.
									
									Même si les groupes religieux traditionnels ne se sont pas ralliés autour 
									de la vache, certains Israéliens laïques la 
									voient comme une menace. "Le danger 
									potentiel de cette génisse est beaucoup plus 
									grand que les propriétés destructrices d'une 
									bombe terroriste", a écrit récemment le 
									journal libéral Haaretz, en recommandant que 
									Melody soit abattue.
									
									Menachem Friedman, spécialiste des affaires religieuses à Bar-Ilan 
									University, a déclaré que la naissance de 
									Melody a créé "une situation très délicate."
									
									"Nous ne savons pas comment les groupes radicaux ... vont l'utiliser," 
									a-t-il dit. "Les gens sont à la recherche de 
									ces signes, et en parlent sérieusement."
									
									La naissance de Melody il y 
									a 10 mois a provoqué une vague d'intérêt 
									chez les médias, qui coïncide avec un 
									renouveau religieux et venant juste après 
									une élection dans laquelle les partis 
									religieux ont présenté une performance 
									record.
									
									Shmaria Shore, le rabbin de ce village agricole dans le nord d'Israël, a 
									déclaré que des centaines de personnes ont 
									afflué pour entrevoir Melody.
									
									Shore a dit que les génisses rousses pures semblent avoir disparu en 
									Israël depuis la période post-Temple, et 
									qu'il est rare de voir une génisse rousse, 
									sans taches blanches ou noires. Il a pris 
									soin de souligner que Melody peut ne pas 
									être le véritable article en raison de 
									plusieurs imperfections. Shore, qui a 
									immigré en Israël en provenance de New Haven, 
									dans le Connecticut, il y a 24 ans, a sauté 
									dans l'enclos de Melody et, loupe à la main, 
									l’a inspectée.
									
									"Ici, vous voyez quelques poils blancs," dit-il, pointant vers la queue. 
									"Et ici - ses cils commencent roux, mais 
									tournent au noir !"
									
									La mère de Melody provient d'un groupe de vaches noires et blanches 
									visuellement banales, mais elle a été 
									inséminée artificiellement avec le sperme 
									prélevé sur un taureau anonyme en Suisse.
									
									Un seul gène est responsable de la couleur chez les bovins, et des 
									mutations dans l'une des deux places peut 
									changer la couleur du noir au roux, a 
									déclaré Jerry Taylor, un professeur de 
									génétique dans le département de science 
									animale à Texas A&M. Les deux parents 
									doivent être porteurs de la mutation rousse 
									et les deux doivent la donner à la 
									progéniture, a-t-il dit.
									
									Shai Ryter, un graphiste de Tel Aviv, a déclaré que le bruit autour de la 
									vache était absurde.
									
									"Bien sûr, c'est fou", dit-il. "Si vous devez prendre des décisions en 
									fonction de ces signes, je serais très 
									inquiet."
									
									Quelle est la signification de la génisse 
									rousse et surtout comment cela se rapporte 
									au Messie et au Temple ? Examinons les 
									textes de la Bible sur la question.
									
									Jérémie 48:10 Maudit soit celui qui fait avec négligence l’œuvre de 
									l’Éternel, Maudit soit celui qui éloigne son 
									épée du carnage !
									
									Il est juste de déterminer l’œuvre de Dieu 
									avec zèle. Cependant, cela doit être 
									correct.
									
									Nombres 19:1-13 L’Éternel parla à Moïse et à Aaron, et dit : 2 
									Voici ce qui est ordonné par la loi que 
									l’Éternel a prescrite, en disant : Parle aux 
									enfants d’Israël, et qu’ils t’amènent une 
									vache rousse, sans tache, sans défaut 
									corporel, et qui n’ait point porté le joug.
									3 Vous la remettrez au 
									sacrificateur Eléazar, qui la fera sortir du 
									camp, et on l’égorgera devant lui. 4 
									Le sacrificateur Eléazar prendra du sang de 
									la vache avec le doigt, et il en fera sept 
									fois l’aspersion sur le devant de la tente 
									d’assignation. 5 On brûlera la 
									vache sous ses yeux ; on brûlera sa peau, sa 
									chair et son sang, avec ses excréments. 
									6 Le sacrificateur prendra du bois de 
									cèdre, de l’hysope et du cramoisi, et il les 
									jettera au milieu des flammes qui 
									consumeront la vache. 7 Le 
									sacrificateur lavera ses vêtements, et 
									lavera son corps dans l’eau ; puis il 
									rentrera dans le camp, et sera impur 
									jusqu’au soir. 8 Celui qui aura 
									brûlé la vache lavera ses vêtements dans 
									l’eau, et lavera son corps dans l’eau ; et 
									il sera impur jusqu’au soir. 9 Un 
									homme pur recueillera la cendre de la vache, 
									et la déposera hors du camp, dans un lieu 
									pur ; on la conservera pour l’assemblée des 
									enfants d’Israël, afin d’en faire l’eau de 
									purification. C’est une eau expiatoire. 
									10 Celui qui aura recueilli la cendre 
									de la vache lavera ses vêtements, et sera 
									impur jusqu’au soir. Ce sera une loi 
									perpétuelle pour les enfants d’Israël et 
									pour l’étranger en séjour au milieu d’eux.
									11 Celui qui touchera un mort, un 
									corps humain quelconque, sera impur pendant 
									sept jours. 12 Il se purifiera 
									avec cette eau le troisième jour et le 
									septième jour, et il sera pur ; mais, s’il 
									ne se purifie pas le troisième jour et le 
									septième jour, il ne sera pas pur. 13 
									Celui qui touchera un mort, le corps d’un 
									homme qui sera mort, et qui ne se purifiera 
									pas, souille le tabernacle de l’Éternel ; 
									celui-là sera retranché d’Israël. Comme 
									l’eau de purification n’a pas été répandue 
									sur lui, il est impur, et son impureté est 
									encore sur lui. (LSG)
									
									Le but de la Génisse Rousse était de purifier 
									la tente d'assignation. Elle devait porter 
									le péché et l'impureté d'Israël. Les cendres 
									devaient être recueillies et emmagasinées 
									dans un lieu pur à l'extérieur du camp. 
									Elles étaient gardées pour le peuple 
									d'Israël pour l'eau de purification. Ainsi, 
									cet objet était la source de la matière 
									utilisée pour les eaux sanctifiantes qui 
									purifiaient Israël. Toute cette structure 
									devait combiner à faire le sacrifice de 
									purification. Elle est suivie immédiatement 
									par le rite de la purification de ceux qui 
									étaient impurs en raison de leur 
									manipulation d'une personne morte.
									
									Tous ces moments et événements renvoient 
									également au Sacrifice de la Pâque. Christ 
									est largement reconnu pour avoir été le 
									Sacrifice de la Pâque et, par sa mort, le 14 
									Nisan, il a sauvé et sanctifié Israël. Il 
									lui était toutefois nécessaire de remplir un 
									certain nombre d'autres sacrifices en même 
									temps pour permettre à tout l'aspect 
									salvifique de la rédemption de prendre 
									effet. Tous ceux qui ont enseveli le Messie 
									ont été jugés impurs pendant sept jours. En 
									d'autres termes, ils étaient impurs jusqu'au 
									dernier Jour Saint des Pains sans Levain. À 
									la Pâque, par conséquent, ils devaient voir 
									le cadavre descendre de la croix avant le 
									coucher du soleil, afin que les gens ne 
									soient pas impurs. Compte tenu de certaines 
									des opinions rabbiniques, ils auraient été 
									impurs pour l'ensemble de la fête. 
									Toutefois, les Manuscrits de la Mer Morte 
									montrent que les interprétations ultérieures 
									étaient erronées. Ils descendirent donc le 
									corps avant la noirceur afin qu'ils n’aient 
									pas à profaner le premier Jour Saint. Ce 
									Jour Saint a commencé le mercredi soir à la 
									nuit tombée. La Génisse Rousse était 
									l'instrument qui sanctifiait les personnes 
									dans cette situation. Ce n'était pas 
									l'agneau pascal qui a effectué cette 
									fonction initialement. C'est pour cette 
									raison que le Messie devait être placé dans 
									un tombeau propre qui n’avait accueilli 
									aucun autre cadavre. C’était symbolique des 
									restes de la génisse. Le Messie devait 
									rester intact jusqu'à son ascension. Sa mort 
									a satisfait de multiples et, en fait, 
									l'ensemble des exigences sacrificielles du 
									Temple une fois pour toutes.
									
									Il a été enterré au coucher du soleil et sa 
									résurrection a été largement acceptée dans 
									les premiers siècles comme étant le soir au 
									coucher du soleil. Ainsi, il a été trois 
									jours entiers dans le tombeau du coucher du 
									soleil au coucher du soleil. L'ancienne 
									lettre de Pilate à Tibère César (dans la 
									première forme grecque) dit :
									
									Et le soir du premier jour de la semaine, il y eut un bruit venant des 
									cieux, de sorte que le ciel est devenu 
									éclairé sept fois plus que tous les jours. 
									Et à la troisième heure de la nuit aussi le 
									soleil a été vu plus brillant qu'il n'avait 
									jamais brillé avant, éclairant tout le ciel.
									
									La deuxième forme grecque (si l'une ou les 
									deux sont authentiques ou non) stipule ce 
									qui suit :
									
									Et le premier jour de la semaine, vers la troisième heure de la nuit, le 
									soleil a été vu comme il n'avait jamais 
									brillé à tout moment, et tout le ciel était 
									éclairé ... (ANF, 
									Vol. VIII, pp. 460-463).
									
									Pilate est soutenu d’être plus tard devenu un 
									chrétien. La lettre semble indiquer que les 
									ténèbres qui couvraient la terre à la 
									crucifixion ont été perçues comme ayant été 
									remplacées par la lumière lors de la 
									résurrection qui a été signalée par la 
									lumière jusqu'à la troisième heure ou 21 
									heures. Cela a été compris comme étant 
									accompagné par l'Armée céleste et un certain 
									nombre de résurrections des morts. Certains 
									manuscrits détaillent que 500 résurrections 
									ont eu lieu (ibid.).
									
									Le but, ici, est de noter les textes comme 
									comprenant la résurrection d’avoir eu lieu 
									au début de la soirée du premier jour de la 
									semaine. Ainsi, le Messie était dans la 
									tombe trois jours et trois nuits. Ce 
									réceptacle propre était symbolique du 
									réceptacle pour les restes de la 
									sanctification.
									
									Ce sacrifice était aussi la marque du salut et 
									de l'héritage d'Israël donné à Abraham.
									
									Genèse 15:1-21 Après ces événements, la parole de l’Éternel fut adressée 
									à Abram dans une vision, et il dit : Abram, 
									ne crains point ; je suis ton bouclier, et 
									ta récompense sera très grande. 2 
									Abram répondit : Seigneur Éternel, que me 
									donneras-tu ? Je m’en vais sans enfants ; et 
									l’héritier de ma maison, c’est Eliézer de 
									Damas. 3 Et Abram dit : Voici, tu 
									ne m’as pas donné de postérité, et celui qui 
									est né dans ma maison sera mon héritier.
									4 Alors la parole de l’Éternel 
									lui fut adressée ainsi : Ce n’est pas lui 
									qui sera ton héritier, mais c’est celui qui 
									sortira de tes entrailles qui sera ton 
									héritier. 5 Et après l’avoir 
									conduit dehors, il dit : Regarde vers le 
									ciel, et compte les étoiles, si tu peux les 
									compter. Et il lui dit : Telle sera ta 
									postérité. 6 Abram eut confiance 
									en l’Éternel, qui le lui imputa à justice.
									7 L’Éternel lui dit encore : Je 
									suis l’Éternel, qui t’ai fait sortir d’Ur en 
									Chaldée, pour te donner en possession ce 
									pays. 8 Abram répondit : Seigneur 
									Éternel, à quoi connaîtrai-je que je le 
									posséderai ? 9 Et l’Éternel lui 
									dit : Prends une génisse de trois ans, une 
									chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, 
									une tourterelle et une jeune colombe. 
									10 Abram prit tous ces animaux, les 
									coupa par le milieu, et mit chaque morceau 
									l’un vis-à-vis de l’autre ; mais il ne 
									partagea point les oiseaux. 11 
									Les oiseaux de proie s’abattirent sur les 
									cadavres ; et Abram les chassa. 12 
									Au coucher du soleil, un profond sommeil 
									tomba sur Abram ; et voici, une frayeur et 
									une grande obscurité vinrent l’assaillir.
									13 Et l’Éternel dit à Abram : 
									Sache que tes descendants seront étrangers 
									dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y 
									seront asservis, et on les opprimera pendant 
									quatre cents ans. 14 Mais je 
									jugerai la nation à laquelle ils seront 
									asservis, et ils sortiront ensuite avec de 
									grandes richesses. 15 Toi, tu 
									iras en paix vers tes pères, tu seras 
									enterré après une heureuse vieillesse. 
									16 À la quatrième génération, ils 
									reviendront ici ; car l’iniquité des 
									Amoréens n’est pas encore à son comble. 
									17 Quand le soleil fut couché, il y 
									eut une obscurité profonde ; et voici, ce 
									fut une fournaise fumante, et des flammes 
									passèrent entre les animaux partagés. 
									18 En ce jour-là, l’Éternel fit 
									alliance avec Abram, et dit : Je donne ce 
									pays à ta postérité, depuis le fleuve 
									d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve 
									d’Euphrate, 19 le pays des 
									Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens, 
									20 des Héthiens, des Phéréziens, des 
									Rephaïm, 21 des Amoréens, des 
									Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens. 
									(LSG) 
									
									  
									
									Dieu a dit à Abraham qu'il recevrait un 
									héritage. Eliézer de Damas était son 
									héritier à l'époque. Il lui a également été 
									dit de sacrifier une génisse, une chèvre et 
									un bélier tous âgés de trois ans avec la 
									colombe et le pigeon.
									
									
									Ce sacrifice pointait vers l'héritier et le 
									remplacement du sacerdoce symbolisé par 
									Eliézer avec les fils de la promesse du 
									sacerdoce de Melchisédek. Les sacrifices 
									avaient trois ans, symbolisant apparemment 
									le témoignage du ministère du Messie et de 
									Jean-Baptiste (voir les études 
									
									
									
									Le Signe de Jonas et l'Histoire de la 
									Reconstruction du Temple (No. 013) 
									et 
									
									
									
									Le Moment de la Crucifixion et de la Résurrection (No. 159)). 
									Le soleil était sombre lors de la soirée 
									comme il l’était avec la crucifixion et, le 
									soir, quand il faisait sombre, un pot au feu 
									fumant et un flambeau passèrent entre les 
									morceaux des sacrifices qui avaient été 
									divisés en deux. Les oiseaux n’ont pas été 
									ainsi divisés signifiant l’Esprit Saint et 
									son rôle dans le processus. La présence de 
									Dieu est symbolisée ici comme passant entre 
									les morceaux ce qui a été identifié avec la 
									création de Son alliance. Ce processus a 
									impliqué la promesse du droit d'aînesse et 
									le rachat des nations d'Abraham en Israël 
									qui porterait la promesse messianique. Cet 
									acte regardait vers l'alliance qui serait 
									accomplie dans le Messie.
									
									Le sacrifice d'une génisse dételée implique 
									aussi la culpabilité et le jugement.
									
									Deutéronome 21:1-9 Si, dans le pays dont l’Éternel, ton Dieu, te donne la 
									possession, l’on trouve étendu au milieu 
									d’un champ un homme tué, sans que l’on sache 
									qui l’a frappé, 2 tes anciens et 
									tes juges iront mesurer les distances à 
									partir du cadavre jusqu’aux villes des 
									environs. 3 Quand on aura 
									déterminé la ville la plus rapprochée du 
									cadavre, les anciens de cette ville 
									prendront une génisse qui n’ait point servi 
									au travail et qui n’ait point tiré au joug.
									4 Ils feront descendre cette 
									génisse vers un torrent qui jamais ne 
									tarisse et où il n’y ait ni culture ni 
									semence ; et là, ils briseront la nuque à la 
									génisse, dans le torrent. 5 Alors 
									s’approcheront les sacrificateurs, fils de 
									Lévi ; car l’Éternel, ton Dieu, les a 
									choisis pour qu’ils le servent et qu’ils 
									bénissent au nom de l’Éternel, et ce sont 
									eux qui doivent prononcer sur toute 
									contestation et sur toute blessure. 6 
									Tous les anciens de cette ville la plus 
									rapprochée du cadavre laveront leurs mains 
									sur la génisse à laquelle on a brisé la 
									nuque dans le torrent. 7 Et 
									prenant la parole, ils diront : Nos mains 
									n’ont point répandu ce sang et nos yeux ne 
									l’ont point vu répandre. 8 
									Pardonne, ô Éternel ! à ton peuple d’Israël, 
									que tu as racheté ; n’impute pas le sang 
									innocent à ton peuple d’Israël, et ce sang 
									ne lui sera point imputé. 9 
									Ainsi, tu dois faire disparaître du milieu 
									de toi le sang innocent, en faisant ce qui 
									est droit aux yeux de l’Éternel. (LSG)
									
									De cette façon aussi, le sang innocent a été 
									purgé d'Israël. L'exigence d’être dételée 
									signifie la liberté de l'esclavage à un 
									autre système religieux.
									
									Le pouvoir de jugement a aussi passé dans la 
									royauté. Ainsi, le jugement reposait aussi 
									avec le Messie, encore une fois symbolisée 
									par cette forme de sacrifice.
									
									1Samuel 16:1-5 L’Éternel dit à Samuel : Quand cesseras-tu de pleurer sur 
									Saül ? Je l’ai rejeté, afin qu’il ne règne 
									plus sur Israël. Remplis ta corne d’huile, 
									et va ; je t’enverrai chez Isaï, 
									Bethléhémite, car j’ai vu parmi ses fils 
									celui que je désire pour roi. 2 
									Samuel dit : Comment irai-je ? Saül 
									l’apprendra, et il me tuera. Et l’Éternel 
									dit : Tu emmèneras avec toi une génisse, et 
									tu diras : Je viens pour offrir un sacrifice 
									à l’Éternel. 3 Tu inviteras Isaï 
									au sacrifice ; je te ferai connaître ce que 
									tu dois faire, et tu oindras pour moi celui 
									que je te dirai. 4 Samuel fit ce 
									que l’Éternel avait dit, et il alla à 
									Bethléhem. Les anciens de la ville 
									accoururent effrayés au-devant de lui et 
									dirent : Ton arrivée annonce-t-elle quelque 
									chose d’heureux ? 5 Il répondit : 
									Oui ; je viens pour offrir un sacrifice à 
									l’Éternel. Sanctifiez-vous, et venez avec 
									moi au sacrifice. Il fit aussi sanctifier 
									Isaï et ses fils, et il les invita au 
									sacrifice. (LSG)
									
									
									Les fils d’Isaï étaient à la fois le 
									sacrifice et les invités. Le Messie était de 
									la lignée de David par Nathan et aussi 
									accessoirement de Lévi par Schimeï (voir 
									l'étude 
									
									
									
									La Généalogie du Messie (No. 119)).
									
									La génisse rouge a été sacrifiée à l'extérieur 
									du camp. Cela ne pouvait pas être plus 
									proche que les mille mètres de l'Arche de 
									l'Alliance qui ont été donnés comme la 
									distance entre les tribus de l'Arche de 
									l'Alliance lors de la marche. Les villes 
									avaient ensuite mille coudées pour les 
									Lévites comme pâturages et puis les zones 
									périphériques de la paroi étaient également 
									deux mille coudées (voir Nom. 35:1-5). La 
									loi interdit à quiconque exceptés les fils 
									d'Aaron de camper à l'est du tabernacle et 
									tous ceux qui venaient dans cette région 
									devaient être mis à mort (Nombres 3:38). 
									Cela s'applique aussi à Jérusalem. Puis les 
									fils d'Aaron ont sanctifié les Kehathites 
									(Nombres 4:19ff.) et ainsi de suite à chaque 
									niveau du sacerdoce et de la nation. Ainsi, 
									le processus de sacrifice et de 
									sanctification commençait avec le souverain 
									sacrificateur et se complétait à travers les 
									ordres du sacerdoce et de la nation.
									
									Les sacrifices ont été compris en fonction de 
									la Mishna comme suit :
									1.   
									
									
									Jérusalem n'avait pas à apporter une génisse 
									dont le cou devait être brisé (9.2. H 
									Neusner
									
									Mishnah, Yale University Press, p. 462).
									2.   
									
									
									Un défaut n'invalide pas la génisse à la 
									culpabilité du sang (9.5.C, ibid.).
									3.   
									
									
									Les anciens de la ville se lavent les mains 
									à l'endroit où le cou de la génisse était 
									cassé disant :
									Nos 
									mains n'ont pas versé ce sang (9.6.A & 
									B, p. 463.). Pilate l’a fait pour eux dans 
									le cas du Messie.
									4.   
									
									
									Les sacrificateurs disent
									
									Pardonne Ô, Seigneur, à ton peuple d'Israël 
									que tu as racheté, et ne permets pas le sang 
									innocent au milieu de ton peuple Israël 
									(Deut. 21:8; 9.6.F). Ils n'ont pas eu à dire 
									: Et 
									le sang leur sera pardonné (Deut. 21.8) 
									parce que c'est une fonction de Dieu à 
									travers le Messie et non du sacerdoce.
									5.   
									
									
									La génisse rousse est traditionnellement 
									tuée dans une vallée accidentée (9.5.D). (De 
									là à travers le Cédron.)
									6.   
									
									
									Si le cou de la génisse rousse est cassé et 
									puis le meurtrier est trouvé, le meurtrier 
									doit être mis à mort à sa place. S'il est 
									trouvé avant que la génisse ne soit tuée 
									alors il n’est pas nécessaire que la génisse 
									soit tuée et elle va au pâturage. Toutefois, 
									le Messie est mort pour les péchés du monde 
									et la culpabilité du sang était sur Israël 
									et ne pouvait pas être retirée, sauf par son 
									sacrifice.
									7.   
									
									
									Si les meurtriers devenaient nombreux alors 
									le rite de briser le cou de la génisse rouge 
									est annulé (9.9.IA). Cette annulation était 
									fondée sur Osée 4:14. 
									
									Les règles composites de la Mishna concernant 
									d'autres sacrifices et les génisses rouges 
									sont :
									A. 
									
									La génisse rousse ne doit pas être gardée en attente à moins qu'un cheveu 
									devienne noir [et] elle ne devrait pas 
									[autrement] devenir inadéquate (1.1.E.2, pp 
									1012-1035).
									B. 
									
									
									S'il y avait sur elle deux poils noirs ou 
									blancs à l'intérieur d'un seul follicule 
									elle est inadéquate (2.5.A, p. 1015).
									C. 
									
									
									S'ils étaient dans deux creux ou opposés 
									[adjacents] à un autre, elle est inadéquate. 
									R. Aqiba dit
									même 
									quatre, même cinq, et ils sont dispersés - 
									qu'on les déracine. Eliezer dit
									même cinquante, mais Joshua b. Beterah dit
									même un sur sa tête et l'autre sur sa queue, elle est inadéquate.
									
									Le Midrash a un conflit dans l'interprétation 
									et donc la génisse rousse maintenant en 
									Israël serait inadéquate, mais Aquiba les 
									déracinerait et c'est sans doute ce qui sera 
									fait. Lorsque deux rabbins sont en 
									désaccord, qui a raison ? La réponse serait 
									donnée
									tous les deux. Donc ce 
									sera le cas ici.
									
									Sept jours avant la combustion de la vache ils 
									amènent le sacrificateur de sa maison vers 
									la chambre et le conduisent à l'angle 
									nord-est de l'édifice du Temple appelé
									la maison de pierre (3.1.A). Il est purifié par les eaux de 
									purification. Il est aspergé chaque jour 
									pendant sept jours (3.1.B). Cependant, cela 
									ne doit être fait que le troisième et le 
									septième jour selon R. Yose (3.1.C) et cela 
									s'applique à celui du Jour des Expiations.
									
									La Mishna enregistre qu'il y avait des cours à 
									Jérusalem bâties sur le roc qui avaient des 
									creux sous elles afin qu'il ne puisse y 
									avoir aucune tombe en dessous de ces rites 
									de purification.
									
									Le sacrificateur procède du Mont du Temple 
									jusqu’au mont des Oliviers. Une tasse, avec 
									des pierres, est remplie de la piscine de 
									Siloé (Div. 6, Puretés 3.3, pp. 1015-1016). 
									Ils ont fait une digue du Mont du Temple 
									jusqu’au Mont des Oliviers avec des arcs 
									(ibid., 3.6). Les coûts de la Génisse 
									Rousse, du bouc Azazel et du fil rouge (Lév. 
									16:05) étaient tous pris en charge à partir 
									des fonds de l'offrande élevée de la [sheqel] 
									chambre (Div. 2, Sheqalim 4.2, ibid., p. 
									256). La rampe d'accès pour la vache rousse 
									était à la charge du souverain sacrificateur 
									selon Abba Saul (ibid., 4.2.C). La vache 
									allait seule (Div. 6, ibid., 3.7, cf. Nom. 
									19:3).
									
									Les anciens d'Israël les précédaient à pied 
									vers le Mont des Oliviers, où il y avait une 
									maison pour l'immersion (3.7.F,G). Ils ont 
									rendu le sacrificateur qui brûle la vache 
									impur à cause des Sadducéens (3.7.H) 
									(c.-à-d. l'intention littérale de la Bible), 
									de sorte qu'ils ne pouvaient pas dire que 
									cela a été fait par celui sur lequel le 
									soleil s'est couché (3.7.I). Alors ils l'ont 
									immergé une fois ici avant le sacrifice 
									(3.8.AC, cf. Neusner, ibid., p. 1017).
									
									Le souverain sacrificateur était immergé et 
									les bûches de bois étaient aménagées pour un 
									feu. Cela était fait dans une sorte de tour 
									et les fenêtres étaient en elle face à 
									l'ouest (3.8.AD) - en d'autres termes, le 
									dos au Mont du Temple.
									
									L'eau était prise à partir de la piscine de 
									Siloé par les jeunes affectés pour la tâche.
									
									La génisse était ligotée et jetée avec sa tête 
									vers le sud et sa face vers l'ouest (3.9.A). 
									Le sacrificateur se tenait à l'est et 
									abattait l'animal avec sa main droite 
									tournée vers l'ouest et recevait le sang 
									dans sa main gauche. Il trempait ensuite son 
									doigt dans le sang et aspergeait sept fois, 
									une fois pour chaque trempage, vers la 
									maison du Saint des Saints (3.9.BG).
									
									Après avoir terminé l’aspersion, il essuyait 
									sa main sur le corps de l'animal. Il 
									descendait alors et allumait le feu, qu’Aqiba 
									dit être les branches sèches de palmiers. 
									(Elles ont été agitées devant le Messie, le 
									premier jour de la semaine ou le dimanche 
									précédent, peut-être symboliquement.)
									
									La génisse a été brûlée et de l'hysope de 
									cèdre et de la laine écarlate étaient 
									étroitement liées et jetées dans le feu et 
									la bête était ensuite battue avec des tiges 
									et écrasée à coups de marteau en pierre et 
									des tamis de pierre. Les cendres et les os 
									sont broyés et le reste est laissé (3,10 ; 
									3.11.A-E).
									
									Les cendres sont divisées en trois parties - 
									l'une est placée sur le rempart (3.11.G), 
									l’une est placée sur le mont des Oliviers 
									(3.11.H) et l'autre est répartie entre 
									toutes les veilles sacerdotales (3.11.I).
									
									L'acte est accompli dans des vêtements blancs 
									et il doit être orienté directement vers le 
									Saint des Saints (4.1 à 4.2). Les règlements 
									concernant le mélange des eaux de 
									purification sont nombreux et trop 
									fastidieux pour être concernés ici.
									
									La génisse rousse est nécessaire pour la 
									purification de ceux qui étaient impurs à 
									cause de cadavres et d'autres questions. 
									Nous voyons dans les Manuscrits de la Mer 
									Morte (4Q, 276-277, Frag. 1) qu'ils étaient 
									seulement considérés comme impurs jusqu'au 
									soir de et par ce processus (voir Wise, 
									Abegg et Cook,
									The 
									Dead Sea Scrolls: A New Translation , 
									Hodder et Stoughton, 1996, pp. 284-285). 
									Cependant, le soleil doit avancer sur eux à 
									cet effet (4QMMT: 4Q394-399, Section B5, 
									ibid., p. 360, cf. Nom. 19:2-10 ; Mishna 
									Parah 3.7 ; 4.4)
									
									
									La dixième génisse
									Beaucoup a été fait sur la génisse maintenant 
									en Israël comme étant la dixième génisse. 
									Cette séquence de nombres est pensée par le 
									Judaïsme d'avoir une application spécifique 
									au Messie et à la mise en place du Temple.
									
									L'explication de cette réflexion se trouve 
									dans la Mishna (Parah 3.5). La numérotation 
									des génisses importantes établies par la loi 
									est prise à partir de ce texte comme étant 
									préparée par les personnes suivantes pour la 
									restauration du système du tabernacle ou du 
									temple :
									·     
									
									
									La première a été préparée par Moïse.
									·     
									
									
									La seconde a été préparée par Esdras.
									·     
									
									
									Cinq ont été considérées comme ayant été 
									préparées à partir d’Esdras (selon R. Meir 
									3.5.D). Sept ont été préparées à partir 
									d’Esdras selon les sages (3.5.E).
									
									Les sept étaient soutenues avoir été préparées 
									comme suit :
									·     
									
									
									Siméon le Juste, et Yohanan le Souverain 
									Sacrificateur en ont fait deux chacun.
									·     
									
									
									Elyehoenia b. Haqqof et Hanameel l'Égyptien, 
									et Ismaël b. Phiabi en ont fait une chacun. 
									L’Ismaël b. Phiabi ici est le premier qui 
									était souverain sacrificateur vers 15-16 EC. 
									Il a été nommé par Valerius Grat (15-26 EC). 
									Ismaël b. Phiabi II était souverain 
									sacrificateur aux environs de 59-61 EC. Il a 
									été nommé par Agrippa II et a été 
									apparemment exécuté à Cyrène. Plusieurs à 
									cette époque étaient allés vers les Romains 
									y compris les souverains sacrificateurs (Josephus,
									Guerre, VI 2, 2 ; voir Schürer, 
									History 
									of the Jewish People in the Age of Jesus 
									Christ, 
									Vol. II, pp. 230,231, 234).
									
									Le concept est que les grandes périodes 
									impliquant le Temple avaient un des 
									Souverains Sacrificateurs la préparant. La 
									dixième génisse rouge doit être faite pour 
									annoncer la reconstruction du Temple et le 
									dernier et le plus grand Souverain 
									Sacrificateur, à savoir le Messie. 
									L'argument repose sur le processus de la 
									restauration et les vues des autorités 
									rabbiniques au cours de la Période du Temple 
									et les commentateurs de la loi.
									
									Le Messie était la dernière génisse rouge, la 
									Pâque et le Souverain Sacrificateur désigné 
									tout en un. Les Juifs sont essentiellement 
									corrects dans leur compréhension de 
									l'importance, mais refusent d'accepter que 
									c'est déjà arrivé.
									
									Le souverain sacrificateur à l'année du 
									sacrifice et de dédicace était Joseph 
									surnommé Caïphe (Jean 18:24 ; cf. Schürer, 
									ibid.). Il a été souverain sacrificateur de 
									18 à 36 EC. Il a prophétisé l'année de la 
									crucifixion que Jésus allait mourir pour la 
									nation (Jean 11:51).
									
									Le procès de Christ devant Anne mentionné dans 
									Jean 18 n'était pas un procès formel et peut 
									seulement avoir été une audience 
									préliminaire pour le citer à procès. Anne 
									peut seulement avoir été un souverain 
									sacrificateur de division ou adjoint et non 
									le souverain sacrificateur comme nous le 
									savons du texte. Il a ensuite envoyé Christ 
									chez le souverain sacrificateur (Jean 18:24) 
									qui, en tant que Président du Sanhédrin (beth 
									din), ne pouvait que juger Christ sur 
									une charge capitale avec les soixante et 
									onze au complet, ou la subdivision de 
									vingt-trois, du Sanhédrin pour l'entendre 
									(voir Mishna Sanhédrin 1.1.E-F ; cf. Schürer, 
									ibid., p. 225). Anne est mentionné comme 
									souverain sacrificateur avec Caïphe dans Luc 
									3:2 dans la quinzième année de Tibère, 
									c'est-à-dire 27/28 EC. Il peut avoir été l’A-beth-din 
									ou le Président du Sanhédrin. Schürer 
									soutient que les termes
									Nasi et Ab-beth-din 
									n'étaient utilisés que pour le dirigeant ou 
									le chef réel de l'État et de son adjoint 
									exclusivement jusqu'au temps 
									post-mishnaïque. Le titre
									Rosh-beth-din 
									a la même signification (mR.Sh 2.7, 4.4 ; 
									cf. ibid., p. 217). Schürer comprend le 
									souverain sacrificateur comme étant l’Ab-beth-din. 
									Schürer soutient que le terme
									Nasi 
									n'est pas appliqué jusqu'à Juda
									ha-Nasi 
									à la fin du deuxième siècle de notre ère 
									(voir Schürer, ibid., p. 217 et n. 72). 
									Mantel présente les différentes théories 
									selon lesquelles la pratique est entrée au 
									premier siècle de notre ère (Gamaliel II ou 
									Yohanen b. Zakkai, cf. ibid.).
									
									Le Nouveau Testament semble être la preuve que 
									la pratique a été introduite à partir de 
									cette période dans le long règne de Caïphe 
									et que Schürer est erroné. Cependant, il 
									n'existe aucune preuve que les termes ont 
									été utilisés à l'extérieur du Sanhédrin au 
									pouvoir.
									
									En termes d'occupation, Joseph Caïphe était au 
									moins égal avec les anciens souverains 
									sacrificateurs mentionnés – bien que la 
									Mishna rende Ismaël plus important pour une 
									raison quelconque.
									
									Les neuvième et dixième génisses ont déjà été 
									sacrifiées depuis longtemps. Si la neuvième 
									génisse a été sacrifiée par Ismaël ben 
									Phiabi comme la Mishna le déclare, alors 
									c'était en 15/16 EC et a coïncidé avec le 
									Messie atteignant l'âge adulte par la loi à 
									20 ans.
									
									La dixième génisse a été sacrifiée en 30 EC et 
									sous le haut sacerdoce de Joseph Caïphe et 
									Anne comme on le voit ci-dessus. Cette 
									dixième génisse symbolise le sacrifice du 
									Messie et la dédicace du nouveau temple en 
									30/31 EC construit non par des mains 
									humaines, mais avec l'Esprit Saint et qui 
									était composé de blocs de pierres vivantes.
									
									La dixième génisse a ainsi déjà disparu depuis 
									longtemps avant la destruction du Temple. Le 
									symbolisme s’est développé jusqu’à 
									Jésus-Christ qui était le Messie. Cette 
									nouvelle tentative, c'est comme essayer de 
									réinventer la roue. Il s'agit d'une 
									tentative spécifique de nier le Messie face 
									à l’ensemble de la preuve qui justifie son 
									authenticité et la consécration du temple 
									spirituel construit avec l'Esprit Saint et 
									la puissance de Dieu.
									
									Le Judaïsme est sans excuse dans son rejet du 
									Messie. Le Temple a été détruit parce qu'il 
									devait être détruit afin d’être remplacé par 
									un édifice spirituel non construit par des 
									mains humaines. La dixième génisse a 
									sanctifié un nouveau sacerdoce de l'ordre de 
									Melchisédek, qui a remplacé l'ancien ordre 
									d'Aaron.
									
									
									Nous nous tournons maintenant vers le site 
									et le sacrifice qui a eu lieu au Mont des 
									Oliviers. Quelle est l'importance de la 
									question pour le ministère du Messie ? Cette 
									question est examinée dans l’étude 
									
									
									
									Golgotha : le Lieu du Crâne (No. 217).
	
	
	q