Christian Churches of God
No. 231
Le Vieux Tract de Mill Yard
(Édition 1.0
19971224-19971224)
Ce tract est un document ancien en anglais de l'Église du Sabbat. Il
démontre sans conteste que les doctrines originales de l’Église Baptiste du
Septième Jour de Mill Yard sur la Divinité étaient unitariennes comme les
théologiens de Mill Yard l’attestent eux-mêmes, et qu'elles concordent avec
les doctrines de
Christian Churches of God
(les Églises Chrétiennes de Dieu).
Christian Churches of God
Courriel :
secretary@ccg.org
(Tr. 2013,
2025, rév. 2025)
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Dagon tombé sur ses moignons
: ou les inventions des hommes, incapables de se tenir devant le premier
commandement de Dieu, Tu n'auras pas d'autres dieux que moi.
Par
Edward Elwall de Wolverhampton
Imprimé en l'année 1726
Tu
n’auras pas d'autres dieux que moi.
Ce
Commandement sacré a été énoncé par Dieu lui-même, et non seulement cela,
mais il a été écrit par le Doigt de Dieu,
c'est pourquoi
tous ceux qui l'aiment de tout leur cœur,
de toute leur âme et de toute leur force
doivent croire et obéir à cette Loi.
Maintenant que tous les hommes qui craignent Dieu
remarquent bien
que le dernier
mot de cette Loi glorieuse, à savoir (moi), est une réfutation certaine de
ceux qui font du Dieu très haut une pluralité de personnes : En effet, le
mot moi exclut absolument qu’une autre personne
puisse
être Dieu, à part ce seul moi, et ne peut
admettre ni deux, ni trois, ni quatre. Et pour confirmer cela comme un
principe éternel à toute l'humanité, Dieu a parlé par la bouche de son
prophète Moïse, Deut. 32, 39.
"Voyez maintenant que c’est
Moi qui suis Celui qui est, et qu’il n'y a pas d'autre Dieu avec Moi." Que
personne ne viole le sens clair et net de ses
paroles, car aucun autre dieu que
Moi exclut évidemment toute autre personne que Lui.
Notre
Sauveur Jésus-Christ porte le même témoignage, car quand quelqu’un lui a
demandé quel était le premier ou le plus grand Commandement de tous, il a
fait le même Commentaire dessus, comme ce bon vieux fidèle Moïse l'avait
fait auparavant, à savoir
"Écoute, Ô Israël, le
Seigneur, ton Dieu, est un seul Seigneur." Marc 12, 29 et 32. Le scribe lui
dit : "Bien Maître, tu as dit la vérité ; car il y a un Seul Dieu, et il n'y
en n’a pas d’autre que Lui."
De là, je
tire cette conclusion naturelle, c'est qu'il n'y a qu'un seul Dieu, et il
n'y en n’a pas d’autres que Lui.
Par conséquent,
quiconque
affirme que ce Dieu Unique est
composé d'autres personnes
que Lui seul est
complètement dans l'erreur et n’est pas dans le vrai ; il contredit
catégoriquement le Témoignage clair de Jésus-Christ.
Or, la
Loi éternelle, qui a été mise dans l'Arche de Dieu est celle-ci
: Tu n'auras pas d'autres
dieux que Moi ; pourtant,
les inventions des hommes ont dressé Dagon, mais il
est tombé devant l'Arche. Puis ils l’ont remis en place, mais le matin,
voici, Dagon était tombé le visage contre terre, devant l'Arche de Dieu, et
telle sera la fin de toutes les inventions humaines.
Maintenant, les Paroles du Dieu de Vérité, dans le Quatrième Commandement
sont celles-ci : le Septième Jour est le Sabbat de l'Éternel, ton Dieu ; et
pourtant les inventions des hommes ont
remplacé le Sabbat par le sixième jour, et d'autres ont
remplacé le Sabbat par le premier jour. Presque tous les vastes empires du monde qui sont
sous les Turcs, les Perses, les Mongols et de nombreux autres pays ont
établi le Sixième Jour comme Sabbat ; et presque toutes les nations qui sont
ou ont été sous le Pape et ses inventions ont établi le Premier Jour comme
Sabbat : Tout cela en contradiction avec la Loi sacrée de Dieu qui nous dit
clairement, de sa propre Bouche, que le Septième Jour est le Sabbat.
Et afin
que nous ne puissions jamais l’oublier, ni
invoquer
l'ignorance, il a
bien voulu
l’écrire
de son propre doigt sur des tables de pierre, et fit en sorte qu’elle soit
mise dans l'Arche de Dieu, où aucune Loi cérémonielle n’a jamais
été déposée, mais
seulement cette Loi sacrée des Dix Commandements, que Christ nous dit : Il
est plus facile que le Ciel et la Terre passent, qu’un seul trait de lettre
de la Loi vienne à tomber Luc 16:17 et Matt. 5:17 nous dit qu'il n'est pas
venu pour la détruire, mais pour l'accomplir, c'est-à-dire, pour la
mettre en pratique.
Bref,
comment peut-on ne pas affecter le cœur d'un homme pieux en voyant des
hommes préférer leurs vaines inventions en matière de religion aux
commandements sacrés de Dieu Tout-Puissant.
Combien
de fois mon âme a-t-elle
été profondément préoccupée par la tristesse, quand
je considère combien de personnes vont aux Maisons-Clochers, et là entendent
leur prêtre parler du Quatrième Commandement, à savoir : Rappelle-toi le
jour du Sabbat pour le sanctifier ; tu travailleras six jours et tu feras
tout ton ouvrage, mais le septième jour est le Sabbat de l'Éternel, ton
Dieu. Ce jour-là tu ne feras aucun ouvrage, etc. Puis les gens prient et
disent : Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à observer cette
Loi. Il est évident qu'ils admettent que c’est la Loi de Dieu, sinon,
pourquoi le prient-ils à incliner leurs cœurs à l’observer ? Et pourtant, en
même temps, il n'y a rien de plus certain que jamais ils ont l'intention de
l’observer ou d’y obéir.
Plusieurs
hommes sages et bons se sont
entretenus
avec moi sur ce sujet
déplorable, et ont
prié pour une réforme, et, en fait, je n'écris pas pour offenser ou affliger
qui que ce soit, mais plutôt pour
qu'ils le prennent à cœur, et
qu'ils examinent
dûment,
avec crainte et frayeur, si on ne se moque pas de Dieu et si les hommes
méchants ne s'endurcissent pas et ne s'enhardissent pas en violant cette loi
sacrée, à en violer d'autres aussi.
Car il
est bon d'observer les paroles de l'Apôtre Jacques à savoir : Quiconque
observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient
coupable de tous. Car celui qui a dit de ne pas commettre d'adultère, a dit
aussi : Tu ne tueras point. Or, si vous ne commettez pas d'adultère, mais
que vous tuez, vous devenez transgresseur de la loi (Jacques ii.10,11).
Maintenant, la même chose peut être dite pour n’importe lequel des Dix
Commandements, le quatrième et le cinquième, ainsi que le sixième et le
septième. Mais la majorité des hommes
préfèrent tirer leur religion d'un Almanach, plutôt que de la
Sainte Loi de Dieu : Car des millions d'hommes observeront les jours fériés,
que le Pape, par des inventions humaines, a mis en place, mais le Sabbat
sacré du septième jour, que Dieu lui-même a ordonné, ils ne l’observeront
pas, et n'en tiendront pas
compte d'une manière ou d'une autre.
De la
même Manière qu'ils se comportent avec le 2e Commandement, où
Dieu dit : Tu ne feras pas pour toi-même d'image taillée, ni de
représentation quelconque de chose qui est en haut dans les cieux et en bas
sur la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, etc. Mais les
inventions des papes, des prélats et des prêtres ont fait des milliers
d’images taillées, et non seulement se prosternent-ils devant elles, mais
ils les embrassent. Et quant à la violation du 3e Commandement,
elle est maintenant devenue si épidémique, si universelle et ignorée, qu'une
âme pieuse peut vraiment dire avec le Prophète de Jadis, Ésaïe, xxiv.3 : La
Terre est souillée par ses habitants, car ils ont transgressé les Lois,
changé les Ordonnances, ... Ésaïe xxix.13.14.15.16.
Que les
bonnes gens remarquent bien que
Dieu est mécontent de tous ceux dont la crainte
envers lui est enseignée par les préceptes des hommes : C'est, comme notre
Seigneur l’a formulé, tous ceux-là enseignent
les commandements des hommes en guise
de doctrine.
Mais
toutes ces âmes honnêtes et pieuses qui aiment le Dieu vivant auront leurs
yeux tournés vers le Très-Haut, et vers ses Prophètes et vers Christ et ses
Apôtres, pour chercher un Commandement divin dans toutes les choses qui
concernent leur foi et leur salut, leur culte, ou quoi que ce soit qui se
rapporte à leur futur état : Quant aux inventions des hommes, en matière de
religion, que ce soient des rois ou des papes, des prélats et des prêtres,
de toutes sortes, elles n'ont rien à voir avec eux,
pas plus que les
fabricants de croyance.
Mais pour tout ce qui est
de nature
temporelle et qui concerne
notre état civil, le gouvernement politique mondain,
veillez à vous soumettre à
toutes les ordonnances des hommes,
pour l'amour du
Seigneur, et à obéir
fidèlement à
tous les magistrats,
depuis le
roi sur
le trône, jusqu'au plus vil
gendarme du pays.
Mais dans
toutes les choses spirituelles, suivez les conseils de notre cher Seigneur,
et n'appelez personne Père ici sur Terre, car un seul est votre Père, Dieu,
et n'appelez personne Maître, car un seul est votre Maître le Christ, et
souvenez-vous toujours que son Royaume n'est pas de ce monde.
Et si
jamais les gens veulent bien
mettre de côté les traditions des hommes,
croire et obéir
aux
Commandements sacrés de Dieu, et préférer les paroles du Christ et de ses
Apôtres à celles des papes et des conciles, ils vont bientôt percevoir
l'absurdité de la doctrine trinitaire,
tout comme ils
ont vu celle de la transsubstantiation, et que la
première n'est pas plus
défendable
que la dernière, mais
qu'elles sont toutes deux
irrationnelles, non bibliques, et contre nature,
c'est-à-dire
tout à
fait contraires à tout bon sens et à toute bonne raison.
N'est-il
pas tout aussi ridicule de dire qu’Un Seul Dieu est
composé de
trois ou
quatre personnes, que de dire : Le Pain et le Vin sont la Chair et le Sang
du Christ ? Non, si les hommes
voulaient bien dire honnêtement la vérité, ne
serait-ce pas une absurdité aussi grossière de dire que le Seul Dieu du Ciel
et de la Terre est composé de
trois ou quatre personnes, que de dire que le Seul
Roi de Grande-Bretagne et d'Irlande est
composé de
trois ou quatre personnes ? La première
affirmation
n’est-elle pas tout aussi fausse que la dernière ?
Ô
Seigneur Vivant, je te supplie humblement, ouvre les yeux de mes chers
compatriotes, en particulier, et toute l'humanité en général, afin qu'ils
puissent voir et abhorrer la Prostituée, la Mère des Prostituées et toutes
ses abominations et inventions qui se trouvent sur la Terre : Car ce sont
quelques-unes des coupes du vin de son impudicité, qu’elle
nous a imposées et
nous impose encore,
ainsi qu'à
beaucoup
de nos nations voisines ; qu'elle a
enivrées de ses fornications, et de toutes ses fausses
doctrines.
Ô
Seigneur Dieu Tout-Puissant, véritables et justes sont tes Jugements ; hâte
l'heure, je te prie, où tu magnifieras ta Loi et la rendras honorable, où
les rois de la Terre haïront la Prostituée, et répugneront ses inventions
abominables, toutes ses sales fornications.
Ô que ton
peuple puisse sortir du Mystère de Babylone, qu'il ne participe point à ses
péchés, et ne reçoive pas de ses plaies, car ses péchés se sont accumulés
jusqu'au ciel, et Dieu se souviendra de ses iniquités.
Je t'accuse, ô Rome immonde, de
toutes
ces inventions horribles,
d'avoir violé
la Première Table des Dix Commandements,
d'avoir fait du
Dieu
Très-Haut, le Saint d'Israël, une pluralité de personnes, contrairement au
Premier Commandement, d’avoir fait des images taillées, et de
s'être prosterné
devant
elles, contrairement au Deuxième Commandement,
d'avoir pris
le nom sacré de Dieu en
vain, dans un grand nombre de leurs serments et de leurs formalités
extérieures ridicules, contrairement au Troisième Commandement.
D’avoir
changé le Saint Sabbat, du Septième Jour (jour où Dieu s'est reposé, qu’il a
béni et sanctifié pour un usage saint) au premier jour, qui était l'un des
jours ouvrables de Dieu ; (et devrait pour toujours être l'un des jours
ouvrables de l'homme). C'est ainsi que tu as modifié les Ordonnances de Dieu
et rompu l'Alliance Éternelle, en contradiction directe avec les quatre
premiers commandements sacrés de Dieu.
En outre, tu as inventé des
jours fériés et
les jours des saints, et tous tes jours de Fête,
autant d'inventions odieuses et notoires dont
aucun n’a jamais été commandé par Dieu. Je te mets au défi, ô Rome, et tous
tes adhérents, de me montrer un seul précepte de Dieu, ou de l'un de ses
Prophètes, ou du Christ le Grand Prophète, ou de l'un de ses Apôtres, pour
célébrer n’importe lequel de tes Jours Saints Fériés : Que ce soit le Jour
de la Naissance de Christ, ou le Jour de sa Crucifixion, ou le Jour de sa
Résurrection, ou le Jour de son Ascension, ou n’importe lequel de tes
nombreux catalogues de Jours des Saints et autres, qui, si nous devions n’en
observer que la moitié, nous serions pires que les infidèles,
car nous ne pourrions pas subvenir
aux besoins de
nos familles, ni payer nos dettes légitimes, de sorte qu’au lieu d’être
saints nous-mêmes, nous serions des pécheurs injustes et impies, et
nous déplairions
à Dieu. Aussi ta
prière aux Saints, et à Marie, la Mère du Christ, ô Rome impie,
réveille-toi, et réponds-moi, Toi qui as tué tant de fidèles disciples de
l'Agneau, dis-moi où l’un des serviteurs de Dieu et le peuple de jadis ont
déjà prié à Abel, ou à Énoch, ou à Noé, ou à Abraham, Isaac ou Jacob, ou au
fidèle serviteur de Dieu Moïse, ou l'un des prophètes ?
L'un des membres du peuple de Dieu
a-t-il jamais prié l'un d'entre eux ? A-t-on
jamais observé un Jour des Saints pour l'un d’entre
eux ?
Si tu n'avais pas un front de putain, tu rougirais,
car tu sais
en ton âme et
conscience
qu'on n'a
jamais
prié ni observé un jour, pour aucun de ces saints hommes, parce que Dieu
Tout-Puissant ne l’avait pas commandé.
Mais si
l'un des partisans de Rome, ou des prétendus Protestants, me disait, Ami
Elwall, pourquoi transgresses-tu la Tradition des Anciens, car tu ouvres ta
boutique, et fais tous ton ouvrage les premiers jours, et les jours des
Saints, et tous les jours fériés, le Jour de la Crucifixion et le Jour de la
Résurrection, et le Jour de l’Ascension, je leur répondrai avec les Paroles
de mon cher Seigneur, Matt. 15.3. Pourquoi transgressez-vous les
Commandements de Dieu par votre Tradition ? Car Dieu
a donné cet ordre
: Rappelez-vous le jour du Sabbat pour le
sanctifier, tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage ; mais
le septième jour est le Sabbat de l'Éternel, ton Dieu, ce jour-là tu ne
feras aucun ouvrage. Mais vous dites : quiconque travaille ce jour-là, sera
libre.
Ainsi
avez-vous rendu le Commandement de Dieu sans effet par vos traditions ;
C'est en vain que vous
m’adorez, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes,
Matt. 15:9.
Il est
certain que toute âme vraiment religieuse peut voir ici que notre cher
Seigneur Jésus-Christ ne
voulait pas que
ses propres disciples et partisans
considèrent
les
commandements des hommes dans tous les domaines de la religion, ni aucune de
leurs vaines traditions, mais il leur a ordonné : gardez les Commandements
de Dieu.
Car quand
quelqu’un est venu à Christ, et a dit : Bon maître, que dois-je faire de bon
afin que je puisse avoir la vie éternelle ? et il lui dit : Si tu veux
entrer dans la vie, observe les Commandements, Matt. 19:17.
Mais ici,
je prie toute l'humanité de porter une attention particulière que le Christ
reproche à ce jeune homme de l’appeler le bon, en disant : pourquoi
m'appelles-tu bon ? il n'y a qu'un seul bon, c'est Dieu. Maintenant, ces
paroles du Christ sont une démonstration qu'il n'est pas DIEU, car celui à
qui le titre de bon n’appartient pas absolument ne peut pas être Dieu
Très-Haut ; or, selon les propres paroles de notre Seigneur, ce titre ne lui
appartient pas, mais uniquement essentiellement à Dieu le Père, par
conséquent, il est Dieu seul, et il n'y a pas d'autre Dieu que Moi.
Je crains
que la religion ne reviendra jamais à sa pureté primitive, tant que le
lucre immonde n'aura pas été mis de côté et qu’un ministère franc
n'aura pas été mis en
place, alors toute prêtrise et fraude pieuse s'évanouiront ; Quand les
hommes prêcheront avec un seul œil, et un pur désir de faire progresser le
Royaume du Christ et d'y faire entrer leurs semblables, et qu’ils donneront
gratuitement ces choses spirituelles qu’ils ont gratuitement reçues, sans
argent et sans prix, alors on dira vraiment : Babylone est tombée, elle est
tombée ! et tous les prélats et prêtres, de toutes sortes, avec toutes leurs
doctrines absurdes et leurs persécutions cruelles, s’écrouleront tous au sol
et tomberont comme une meule dans la mer.
Quelle
plus grande absurdité peut-il y avoir dans le monde que de dire que le Dieu
Très-Haut, la Cause Première ou l’Être Premier de toutes choses, est une
dualité, une trinité, ou une quaternité de personnes, lorsque la religion à
la fois naturelle et révélée nous dit : Il n'y a qu'un Seul Dieu, et il n'y
en a point d'autre que Lui. Marc xii.32. Et n'est-ce pas une invention
humaine de dire comme le Catéchisme des Assemblées, à savoir "Il y a Trois
Personnes dans la Divinité" et qu'elles sont "égales en puissance et en
gloire : alors que le Christ dit non, que son Père est plus grand que lui.
Et le
prophète Ésaïe dit que Dieu n’a pas d'égal. Et saint Paul nous dit : Il n'y
a qu'un Seul Dieu, le Père, I. Cor. viii.6. Maintenant, que l'on doive
croire ce catéchisme fallacieux, ou Jésus-Christ, Ésaïe, et Paul, je
laisse à tous les hommes honnêtes le soin d'en juger.
En vérité, cela m'a fait pitié, et plusieurs hommes pieux et judicieux se
sont lamentés avec moi, qu'on enseigne à ces
pauvres enfants innocents ces doctrines non bibliques, irrationnelles, qui
contredisent Dieu et ses Prophètes, Christ et ses Apôtres. Car Dieu a dit :
Tu n'auras pas d'autres dieux que moi. Et Christ dit que Son Père était
l’Unique Véritable Dieu. Moïse dit : Écoute, Israël : le Seigneur ton Dieu
est le Seul Seigneur. Et Paul dit : Il n'y a pas d'autre Dieu à part Un, I.
Cor. vii.5.
L'Écriture nous dit que Christ était un Prophète, puissant en œuvres et en
paroles, devant Dieu et devant tout le peuple, Luc xxiv.19. Comme Dieu
l’avait promis par Moïse, son Serviteur, qui nous a dit : Le Seigneur votre
Dieu vous suscitera un prophète d’entre vos frères, semblable à moi.
Or, celui
qui était un prophète, ne pouvait pas être Dieu lui-même. C'est une
Contradiction dans la nature des choses de le supposer, car les Israélites
pourraient bien dire que Moïse était Dieu, ce qu’aucun Israélite n'a jamais
affirmé, mais il était tellement favorisé de Dieu, aimé par tous les hommes
de bien, qu'il est dit : Il ne s'est plus levé en Israël un tel Prophète,
que le Seigneur connaissait face à face et par qui Dieu faisait des miracles
aussi merveilleux qu’on n'en a jamais été faits avant ni après, comme la
division de la mer, etc. Et ainsi à la fois les Écritures de l'Ancien et du
Nouveau Testament affirment que Christ était un Prophète semblable à Moïse,
et puissant en œuvres et en paroles, par conséquent, il n'était pas Dieu.
Et si nous n'étions pas
ensorcelés par
les inventions humaines des papes, nous
penserions que c'est la notion
la plus absurde dans le
monde que de dire que celui-là (qui était un Prophète, et celui qui était le
Serviteur de Dieu que Dieu a confirmé, et que Dieu a oint ; et celui que
Dieu a envoyé, et celui qui ne pouvait rien faire de lui-même, et celui qui
a dit que Son Père était plus grand que lui, et celui que Dieu a ressuscité
des morts, et celui qui n'avait aucun pouvoir ni autorité, à part ce qu'il
avait reçu de Dieu, et celui que Dieu a élevé au rang de Prince et de
Sauveur, et celui que Dieu a fait à la fois Seigneur et Christ, l'homme
Jésus Christ, à qui Dieu a remis tout jugement, et le chargea de juger le
monde, et celui que Dieu a élevé en gloire, où Dieu l’a admis à s'asseoir,
ou se tenir à sa droite, et celui qui est notre
Grand Prêtre
éternel,
et celui qui intercède sans cesse pour nous devant Dieu) est Dieu lui-même.
Je dis :
Cette affirmation ne serait-elle pas être le chef-d'œuvre de toutes les
absurdités jamais inventées par l'homme ?
Seigneur
du Ciel et de la Terre, ouvre les yeux de tous les honnêtes hommes encore
davantage, afin qu'ils voient les vérités de Dieu à partir de ses propres
paroles sacrées, et ne laisse plus des papes, des prélats, ou des prêtres
dominer leur foi ; mais suivez toujours les conseils de notre cher Seigneur,
et n'appelez personne Père ici sur Terre, car un seul est votre Père, Dieu
lui-même, et n'appelez aucun homme Maître ici sur Terre, car un seul est
votre Maître le Christ. Et puis, à partir de ses sages paroles, tirez cette
conclusion naturelle : ne tirez jamais vos principes religieux des hommes,
mais toujours de Dieu et de ses Prophètes, de Christ et de ses Apôtres.
Car si
vous êtes des saints hommes, vous serez tous enseignés de Dieu, si vous
tournez l'œil de votre Esprit vers lui, et
si vous dites en votre cœur, Seigneur, quel
est ta pensée et ta volonté ? Fais-moi la connaître, et je la ferai.
Alors ce
bon Dieu, qui voit les désirs intimes de vos âmes, et combien vous avez soif
de lui, est si plein de tendresse et d'amour, qu'il viendra, et avec son bon
Esprit, fera sa demeure avec vous.
Rappelez-vous donc
les paroles de notre cher Seigneur : Si vous
gardez mes Commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi j'ai
gardé les Commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Christ
nous a dit donc : Si tu veux entrer dans la vie, observe les Commandements
de Dieu : Par cela nous savons qu'il veut dire les Dix Commandements, parce
que nous constatons qu'il mentionne expressément plusieurs d'entre eux et
qu’il les illustre noblement. Et dans Jean, xvii.3, Christ nous dit que son
Père est l’Unique Véritable Dieu.
Maintenant, si nous croyons Christ, il est certain qu’aucune autre personne
n’est le Vrai Dieu, à part son Père seul.
Et comme
notre cher Seigneur Jésus a toujours
pris soin de rendre gloire
à son Dieu et
Père Céleste, nous devons, en tant que véritables disciples, rendre gloire à
l'incomparable DIEU, qui n'a pas d'égal et à qui aucun Dieu n'est semblable. Car lui
seul a la vie en lui-même, sans la recevoir de tout autre : Et lui seul est
indépendant et peut faire toutes choses de lui-même, et lui seul existe de
lui-même, et ne tire pas son origine ou sa puissance, de tout autre, mais
est le seul roi infini, éternel, immortel, invisible, le seul Dieu sage.
Il est le
Dieu des Patriarches et des Prophètes, et il n'est pas seulement le Dieu
d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, mais il est aussi le Dieu et
Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui déclare ouvertement qu'il tire et
reçoit de Dieu toute sa puissance, à la fois dans le Ciel et sur la Terre,
que de lui-même il ne peut rien faire, et qu’à la Fin, il doit remettre le
Royaume à Dieu, le Père : Et que le Fils lui-même doit être soumis à celui
qui a soumis toutes choses sous lui, afin que Dieu soit tout en tous, I.
Cor. xi.24 à 29.
Si tout
homme honnête et pieux lit les cinq versets ci-dessus, il verra évidemment
la vérité de ce que j'ai affirmé :
de même que c'est
Dieu le Père qui a remis la
puissance entre les mains de Christ, de même, à la fin, Christ rendra cette
puissance à Dieu, en témoignage
de ce qu'il a tout fait par obéissance
à lui, et afin
que Dieu soit tout en tous.
Ainsi, de même
que Dagon est tombé devant
l'Arche de Dieu, de même il
s'avérera à la fin que toutes les inventions
absurdes des hommes ne seront pas en mesure de se tenir devant le
Commandement sacré et véritable de Dieu :
Tu
n’auras pas d'autres Dieux que Moi.
Et
maintenant, Ô Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je te supplie humblement, au nom
de Jésus-Christ, de disposer le cœur de chaque homme et femme sincère qui
lira ce témoignage à t’aimer ainsi que ta Loi sacrée, que cela soit mieux
pour eux que des milliers d'or et d'argent, et que la Loi de ta bouche (qui
est la source de toute bonté et de la vérité) soit préférée à toutes les
vaines inventions absurdes des hommes.
Ô toi
Être pur et parfait, toi le seul Dieu vivant et vrai, qui m'as donné le
souffle et qui es libre de le reprendre, quand, où, et comment
il te plaira, je te prie d’ôter de mon
cœur la crainte de l'homme, qui peut seulement tuer mon corps et permets-moi
d'apprendre de ton Fils Jésus-Christ, à te craindre et le Dieu de toute
chair, qui seul peut tuer à la fois le corps et l’âme.
Toi Dieu
tendre, aimant et puissant, qui a préservé Daniel, et tous tes fidèles
serviteurs, à toutes les époques du monde, aide, Seigneur, et fortifie ton
pauvre ver, afin que je puisse encore porter fidèlement mon témoignage vrai
pour toi et pour ta Loi sacrée
jusqu'à
la fin de ma vie.
Puis-je
ne pas vraiment crier, comme le Prophète de jadis l'a fait, Ézéchiel
xxii.26. Ses prêtres
ont violé ma Loi et ont profané mes choses saintes ;
ils ne font pas de différence entre le saint et le profane, ils ne font pas
de différence entre ce qui est impur et ce qui est pur, ils ont détourné les
yeux de mes Sabbats, et je suis profané parmi eux.
Il est
temps pour toi Seigneur de travailler, car ils ont rendu ta Loi caduque.
Psaume 119:126.
FINIS
Edward
Elwall, connu comme un "Quaker Unitarien" était un
membre de l’Église Baptiste Sabbatarienne de Mill Yard à Londres. Ce tract a
été copié à la main à partir de l'exemplaire conservé à la bibliothèque du
Dr Williams à Londres par Thomas McElwain, qui est responsable des erreurs
de copie qui pourraient être trouvées. Les italiques dans l'original ont été
ignorés.
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