Christian Churches of God
	
	No. 231
	
	 
	
	
	Le Vieux Tract de Mill Yard
	
	(Édition 1.0 
	19971224-19971224) 
	
	
	
	Ce tract est un document ancien en anglais de l'Église du Sabbat. Il 
	démontre sans conteste que les doctrines originales de l’Église Baptiste du 
	Septième Jour de Mill Yard sur la Divinité étaient unitariennes comme les 
	théologiens de Mill Yard l’attestent eux-mêmes, et qu'elles concordent avec 
	les doctrines de 
	Christian Churches of God 
	(les Églises Chrétiennes de Dieu).
	
	
		
		
		Christian Churches of God
		
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		secretary@ccg.org
		
		
		(Tr. 2013, 
		2025, rév. 2025)
		
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	Dagon tombé sur ses moignons 
	: ou les inventions des hommes, incapables de se tenir devant le premier 
	commandement de Dieu, Tu n'auras pas d'autres dieux que moi. 
	Par 
	Edward Elwall de Wolverhampton
		Imprimé en l'année 1726
	
	Tu 
	n’auras pas d'autres dieux que moi.
	
	Ce 
	Commandement sacré a été énoncé par Dieu lui-même, et non seulement cela, 
	mais il a été écrit par le Doigt de Dieu, 
	c'est pourquoi 
	tous ceux qui l'aiment de tout leur cœur, 
	de toute leur âme et de toute leur force 
	doivent croire et obéir à cette Loi.
	
	
	Maintenant que tous les hommes qui craignent Dieu 
	remarquent bien 
	que le dernier 
	mot de cette Loi glorieuse, à savoir (moi), est une réfutation certaine de 
	ceux qui font du Dieu très haut une pluralité de personnes : En effet, le 
	mot moi exclut absolument qu’une autre personne 
	puisse 
	être Dieu, à part ce seul moi, et ne peut 
	admettre ni deux, ni trois, ni quatre. Et pour confirmer cela comme un 
	principe éternel à toute l'humanité, Dieu a parlé par la bouche de son 
	prophète Moïse, Deut. 32, 39. 
	"Voyez maintenant que c’est 
	Moi qui suis Celui qui est, et qu’il n'y a pas d'autre Dieu avec Moi." Que 
	personne ne viole le sens clair et net de ses 
	paroles, car aucun autre dieu que 
	Moi exclut évidemment toute autre personne que Lui.
	
	Notre 
	Sauveur Jésus-Christ porte le même témoignage, car quand quelqu’un lui a 
	demandé quel était le premier ou le plus grand Commandement de tous, il a 
	fait le même Commentaire dessus, comme ce bon vieux fidèle Moïse l'avait 
	fait auparavant, à savoir 
	"Écoute, Ô Israël, le 
	Seigneur, ton Dieu, est un seul Seigneur." Marc 12, 29 et 32. Le scribe lui 
	dit : "Bien Maître, tu as dit la vérité ; car il y a un Seul Dieu, et il n'y 
	en n’a pas d’autre que Lui."
	
	De là, je 
	tire cette conclusion naturelle, c'est qu'il n'y a qu'un seul Dieu, et il 
	n'y en n’a pas d’autres que Lui.
	
	Par conséquent, 
	quiconque 
	affirme que ce Dieu Unique est 
	composé d'autres personnes 
	que Lui seul est 
	complètement dans l'erreur et n’est pas dans le vrai ; il contredit 
	catégoriquement le Témoignage clair de Jésus-Christ.
	
	Or, la 
	Loi éternelle, qui a été mise dans l'Arche de Dieu est celle-ci 
	: Tu n'auras pas d'autres 
	dieux que Moi ; pourtant,
	
	les inventions des hommes ont dressé Dagon, mais il 
	est tombé devant l'Arche. Puis ils l’ont remis en place, mais le matin, 
	voici, Dagon était tombé le visage contre terre, devant l'Arche de Dieu, et 
	telle sera la fin de toutes les inventions humaines. 
	
	
	Maintenant, les Paroles du Dieu de Vérité, dans le Quatrième Commandement 
	sont celles-ci : le Septième Jour est le Sabbat de l'Éternel, ton Dieu ; et 
	pourtant les inventions des hommes ont 
	remplacé le Sabbat par le sixième jour, et d'autres ont 
	remplacé le Sabbat par le premier jour. Presque tous les vastes empires du monde qui sont 
	sous les Turcs, les Perses, les Mongols et de nombreux autres pays ont 
	établi le Sixième Jour comme Sabbat ; et presque toutes les nations qui sont 
	ou ont été sous le Pape et ses inventions ont établi le Premier Jour comme 
	Sabbat : Tout cela en contradiction avec la Loi sacrée de Dieu qui nous dit 
	clairement, de sa propre Bouche, que le Septième Jour est le Sabbat.
	
	Et afin 
	que nous ne puissions jamais l’oublier, ni 
	invoquer 
	l'ignorance, il a 
	bien voulu 
	l’écrire 
	de son propre doigt sur des tables de pierre, et fit en sorte qu’elle soit 
	mise dans l'Arche de Dieu, où aucune Loi cérémonielle n’a jamais 
	été déposée, mais 
	seulement cette Loi sacrée des Dix Commandements, que Christ nous dit : Il 
	est plus facile que le Ciel et la Terre passent, qu’un seul trait de lettre 
	de la Loi vienne à tomber Luc 16:17 et Matt. 5:17 nous dit qu'il n'est pas 
	venu pour la détruire, mais pour l'accomplir, c'est-à-dire, pour la 
	mettre en pratique.
	
	Bref, 
	comment peut-on ne pas affecter le cœur d'un homme pieux en voyant des 
	hommes préférer leurs vaines inventions en matière de religion aux 
	commandements sacrés de Dieu Tout-Puissant.
	
	Combien 
	de fois mon âme a-t-elle 
	été profondément préoccupée par la tristesse, quand 
	je considère combien de personnes vont aux Maisons-Clochers, et là entendent 
	leur prêtre parler du Quatrième Commandement, à savoir : Rappelle-toi le 
	jour du Sabbat pour le sanctifier ; tu travailleras six jours et tu feras 
	tout ton ouvrage, mais le septième jour est le Sabbat de l'Éternel, ton 
	Dieu. Ce jour-là tu ne feras aucun ouvrage, etc. Puis les gens prient et 
	disent : Seigneur, aie pitié de nous, et dispose nos cœurs à observer cette 
	Loi. Il est évident qu'ils admettent que c’est la Loi de Dieu, sinon, 
	pourquoi le prient-ils à incliner leurs cœurs à l’observer ? Et pourtant, en 
	même temps, il n'y a rien de plus certain que jamais ils ont l'intention de 
	l’observer ou d’y obéir.
	
	Plusieurs 
	hommes sages et bons se sont 
	entretenus 
	avec moi sur ce sujet 
	déplorable, et ont 
	prié pour une réforme, et, en fait, je n'écris pas pour offenser ou affliger 
	qui que ce soit, mais plutôt pour 
	qu'ils le prennent à cœur, et 
	qu'ils examinent 
	dûment, 
	avec crainte et frayeur, si on ne se moque pas de Dieu et si les hommes 
	méchants ne s'endurcissent pas et ne s'enhardissent pas en violant cette loi 
	sacrée, à en violer d'autres aussi.
	
	Car il 
	est bon d'observer les paroles de l'Apôtre Jacques à savoir : Quiconque 
	observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient 
	coupable de tous. Car celui qui a dit de ne pas commettre d'adultère, a dit 
	aussi : Tu ne tueras point. Or, si vous ne commettez pas d'adultère, mais 
	que vous tuez, vous devenez transgresseur de la loi (Jacques ii.10,11).
	
	
	Maintenant, la même chose peut être dite pour n’importe lequel des Dix 
	Commandements, le quatrième et le cinquième, ainsi que le sixième et le 
	septième. Mais la majorité des hommes 
	préfèrent tirer leur religion d'un Almanach, plutôt que de la 
	Sainte Loi de Dieu : Car des millions d'hommes observeront les jours fériés, 
	que le Pape, par des inventions humaines, a mis en place, mais le Sabbat 
	sacré du septième jour, que Dieu lui-même a ordonné, ils ne l’observeront 
	pas, et n'en tiendront pas 
	compte d'une manière ou d'une autre.
	
	De la 
	même Manière qu'ils se comportent avec le 2e Commandement, où 
	Dieu dit : Tu ne feras pas pour toi-même d'image taillée, ni de 
	représentation quelconque de chose qui est en haut dans les cieux et en bas 
	sur la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, etc. Mais les 
	inventions des papes, des prélats et des prêtres ont fait des milliers 
	d’images taillées, et non seulement se prosternent-ils devant elles, mais 
	ils les embrassent. Et quant à la violation du 3e Commandement, 
	elle est maintenant devenue si épidémique, si universelle et ignorée, qu'une 
	âme pieuse peut vraiment dire avec le Prophète de Jadis, Ésaïe, xxiv.3 : La 
	Terre est souillée par ses habitants, car ils ont transgressé les Lois, 
	changé les Ordonnances, ... Ésaïe xxix.13.14.15.16.
	
	Que les 
	bonnes gens remarquent bien que
	
	Dieu est mécontent de tous ceux dont la crainte 
	envers lui est enseignée par les préceptes des hommes : C'est, comme notre 
	Seigneur l’a formulé, tous ceux-là enseignent 
	les commandements des hommes en guise 
	de doctrine. 
	
	Mais 
	toutes ces âmes honnêtes et pieuses qui aiment le Dieu vivant auront leurs 
	yeux tournés vers le Très-Haut, et vers ses Prophètes et vers Christ et ses 
	Apôtres, pour chercher un Commandement divin dans toutes les choses qui 
	concernent leur foi et leur salut, leur culte, ou quoi que ce soit qui se 
	rapporte à leur futur état : Quant aux inventions des hommes, en matière de 
	religion, que ce soient des rois ou des papes, des prélats et des prêtres, 
	de toutes sortes, elles n'ont rien à voir avec eux, 
	pas plus que les 
	fabricants de croyance.
	
	Mais pour tout ce qui est 
	de nature 
	temporelle et qui concerne
	
	notre état civil, le gouvernement politique mondain,
	veillez à vous soumettre à 
	toutes les ordonnances des hommes, 
	pour l'amour du 
	Seigneur, et à obéir 
	fidèlement à 
	tous les magistrats, 
	depuis le 
	roi sur 
	le trône, jusqu'au plus vil 
	gendarme du pays.
	
	Mais dans 
	toutes les choses spirituelles, suivez les conseils de notre cher Seigneur, 
	et n'appelez personne Père ici sur Terre, car un seul est votre Père, Dieu, 
	et n'appelez personne Maître, car un seul est votre Maître le Christ, et 
	souvenez-vous toujours que son Royaume n'est pas de ce monde.
	
	Et si 
	jamais les gens veulent bien 
	mettre de côté les traditions des hommes, 
	croire et obéir 
	aux 
	Commandements sacrés de Dieu, et préférer les paroles du Christ et de ses 
	Apôtres à celles des papes et des conciles, ils vont bientôt percevoir 
	l'absurdité de la doctrine trinitaire, 
	tout comme ils 
	ont vu celle de la transsubstantiation, et que la 
	première n'est pas plus 
	défendable 
	que la dernière, mais 
	qu'elles sont toutes deux 
	irrationnelles, non bibliques, et contre nature, 
	c'est-à-dire 
	tout à 
	fait contraires à tout bon sens et à toute bonne raison.
	
	N'est-il 
	pas tout aussi ridicule de dire qu’Un Seul Dieu est 
	composé de 
	trois ou 
	quatre personnes, que de dire : Le Pain et le Vin sont la Chair et le Sang 
	du Christ ? Non, si les hommes 
	voulaient bien dire honnêtement la vérité, ne 
	serait-ce pas une absurdité aussi grossière de dire que le Seul Dieu du Ciel 
	et de la Terre est composé de
	
	trois ou quatre personnes, que de dire que le Seul 
	Roi de Grande-Bretagne et d'Irlande est 
	composé de 
	trois ou quatre personnes ? La première 
	affirmation 
	
	n’est-elle pas tout aussi fausse que la dernière ?
	
	Ô 
	Seigneur Vivant, je te supplie humblement, ouvre les yeux de mes chers 
	compatriotes, en particulier, et toute l'humanité en général, afin qu'ils 
	puissent voir et abhorrer la Prostituée, la Mère des Prostituées et toutes 
	ses abominations et inventions qui se trouvent sur la Terre : Car ce sont 
	quelques-unes des coupes du vin de son impudicité, qu’elle 
	nous a imposées et 
	nous impose encore, 
	ainsi qu'à 
	beaucoup 
	de nos nations voisines ; qu'elle a 
	enivrées de ses fornications, et de toutes ses fausses 
	doctrines.
	
	Ô 
	Seigneur Dieu Tout-Puissant, véritables et justes sont tes Jugements ; hâte 
	l'heure, je te prie, où tu magnifieras ta Loi et la rendras honorable, où 
	les rois de la Terre haïront la Prostituée, et répugneront ses inventions 
	abominables, toutes ses sales fornications.
	
	Ô que ton 
	peuple puisse sortir du Mystère de Babylone, qu'il ne participe point à ses 
	péchés, et ne reçoive pas de ses plaies, car ses péchés se sont accumulés 
	jusqu'au ciel, et Dieu se souviendra de ses iniquités.
	
	Je t'accuse, ô Rome immonde, de 
	toutes 
	ces inventions horribles, 
	d'avoir violé 
	la Première Table des Dix Commandements,
	d'avoir fait du 
	Dieu 
	Très-Haut, le Saint d'Israël, une pluralité de personnes, contrairement au 
	Premier Commandement, d’avoir fait des images taillées, et de 
	s'être prosterné 
	devant 
	elles, contrairement au Deuxième Commandement, 
	d'avoir pris 
	le nom sacré de Dieu en 
	vain, dans un grand nombre de leurs serments et de leurs formalités 
	extérieures ridicules, contrairement au Troisième Commandement.
	
	D’avoir 
	changé le Saint Sabbat, du Septième Jour (jour où Dieu s'est reposé, qu’il a 
	béni et sanctifié pour un usage saint) au premier jour, qui était l'un des 
	jours ouvrables de Dieu ; (et devrait pour toujours être l'un des jours 
	ouvrables de l'homme). C'est ainsi que tu as modifié les Ordonnances de Dieu 
	et rompu l'Alliance Éternelle, en contradiction directe avec les quatre 
	premiers commandements sacrés de Dieu.
	
	En outre, tu as inventé des 
	jours fériés et 
	les jours des saints, et tous tes jours de Fête, 
	autant d'inventions odieuses et notoires dont 
	aucun n’a jamais été commandé par Dieu. Je te mets au défi, ô Rome, et tous 
	tes adhérents, de me montrer un seul précepte de Dieu, ou de l'un de ses 
	Prophètes, ou du Christ le Grand Prophète, ou de l'un de ses Apôtres, pour 
	célébrer n’importe lequel de tes Jours Saints Fériés : Que ce soit le Jour 
	de la Naissance de Christ, ou le Jour de sa Crucifixion, ou le Jour de sa 
	Résurrection, ou le Jour de son Ascension, ou n’importe lequel de tes 
	nombreux catalogues de Jours des Saints et autres, qui, si nous devions n’en 
	observer que la moitié, nous serions pires que les infidèles, 
	car nous ne pourrions pas subvenir
	
	aux besoins de 
	nos familles, ni payer nos dettes légitimes, de sorte qu’au lieu d’être 
	saints nous-mêmes, nous serions des pécheurs injustes et impies, et 
	nous déplairions 
	à Dieu. Aussi ta 
	prière aux Saints, et à Marie, la Mère du Christ, ô Rome impie, 
	réveille-toi, et réponds-moi, Toi qui as tué tant de fidèles disciples de 
	l'Agneau, dis-moi où l’un des serviteurs de Dieu et le peuple de jadis ont 
	déjà prié à Abel, ou à Énoch, ou à Noé, ou à Abraham, Isaac ou Jacob, ou au 
	fidèle serviteur de Dieu Moïse, ou l'un des prophètes ? 
	L'un des membres du peuple de Dieu 
	a-t-il jamais prié l'un d'entre eux ? A-t-on 
	jamais observé un Jour des Saints pour l'un d’entre 
	eux ?
	
	Si tu n'avais pas un front de putain, tu rougirais, 
	car tu sais 
	en ton âme et 
	conscience 
	qu'on n'a 
	jamais 
	prié ni observé un jour, pour aucun de ces saints hommes, parce que Dieu 
	Tout-Puissant ne l’avait pas commandé.
	
	Mais si 
	l'un des partisans de Rome, ou des prétendus Protestants, me disait, Ami 
	Elwall, pourquoi transgresses-tu la Tradition des Anciens, car tu ouvres ta 
	boutique, et fais tous ton ouvrage les premiers jours, et les jours des 
	Saints, et tous les jours fériés, le Jour de la Crucifixion et le Jour de la 
	Résurrection, et le Jour de l’Ascension, je leur répondrai avec les Paroles 
	de mon cher Seigneur, Matt. 15.3. Pourquoi transgressez-vous les 
	Commandements de Dieu par votre Tradition ? Car Dieu 
	a donné cet ordre 
	: Rappelez-vous le jour du Sabbat pour le 
	sanctifier, tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage ; mais 
	le septième jour est le Sabbat de l'Éternel, ton Dieu, ce jour-là tu ne 
	feras aucun ouvrage. Mais vous dites : quiconque travaille ce jour-là, sera 
	libre.
	
	Ainsi 
	avez-vous rendu le Commandement de Dieu sans effet par vos traditions ;
	C'est en vain que vous 
	m’adorez, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes, 
	Matt. 15:9.
	
	Il est 
	certain que toute âme vraiment religieuse peut voir ici que notre cher 
	Seigneur Jésus-Christ ne 
	voulait pas que 
	ses propres disciples et partisans 
	considèrent 
	les 
	commandements des hommes dans tous les domaines de la religion, ni aucune de 
	leurs vaines traditions, mais il leur a ordonné : gardez les Commandements 
	de Dieu.
	
	Car quand 
	quelqu’un est venu à Christ, et a dit : Bon maître, que dois-je faire de bon 
	afin que je puisse avoir la vie éternelle ? et il lui dit : Si tu veux 
	entrer dans la vie, observe les Commandements, Matt. 19:17.
	
	Mais ici, 
	je prie toute l'humanité de porter une attention particulière que le Christ 
	reproche à ce jeune homme de l’appeler le bon, en disant : pourquoi 
	m'appelles-tu bon ? il n'y a qu'un seul bon, c'est Dieu. Maintenant, ces 
	paroles du Christ sont une démonstration qu'il n'est pas DIEU, car celui à 
	qui le titre de bon n’appartient pas absolument ne peut pas être Dieu 
	Très-Haut ; or, selon les propres paroles de notre Seigneur, ce titre ne lui 
	appartient pas, mais uniquement essentiellement à Dieu le Père, par 
	conséquent, il est Dieu seul, et il n'y a pas d'autre Dieu que Moi.
	
	Je crains 
	que la religion ne reviendra jamais à sa pureté primitive, tant que le
	lucre immonde n'aura pas été mis de côté et qu’un ministère franc 
	n'aura pas été mis en 
	place, alors toute prêtrise et fraude pieuse s'évanouiront ; Quand les 
	hommes prêcheront avec un seul œil, et un pur désir de faire progresser le 
	Royaume du Christ et d'y faire entrer leurs semblables, et qu’ils donneront 
	gratuitement ces choses spirituelles qu’ils ont gratuitement reçues, sans 
	argent et sans prix, alors on dira vraiment : Babylone est tombée, elle est 
	tombée ! et tous les prélats et prêtres, de toutes sortes, avec toutes leurs 
	doctrines absurdes et leurs persécutions cruelles, s’écrouleront tous au sol 
	et tomberont comme une meule dans la mer.
	
	Quelle 
	plus grande absurdité peut-il y avoir dans le monde que de dire que le Dieu 
	Très-Haut, la Cause Première ou l’Être Premier de toutes choses, est une 
	dualité, une trinité, ou une quaternité de personnes, lorsque la religion à 
	la fois naturelle et révélée nous dit : Il n'y a qu'un Seul Dieu, et il n'y 
	en a point d'autre que Lui. Marc xii.32. Et n'est-ce pas une invention 
	humaine de dire comme le Catéchisme des Assemblées, à savoir "Il y a Trois 
	Personnes dans la Divinité" et qu'elles sont "égales en puissance et en 
	gloire : alors que le Christ dit non, que son Père est plus grand que lui.
	
	Et le 
	prophète Ésaïe dit que Dieu n’a pas d'égal. Et saint Paul nous dit : Il n'y 
	a qu'un Seul Dieu, le Père, I. Cor. viii.6. Maintenant, que l'on doive 
	croire ce catéchisme fallacieux, ou Jésus-Christ, Ésaïe, et Paul, je 
	laisse à tous les hommes honnêtes le soin d'en juger.
	
	En vérité, cela m'a fait pitié, et plusieurs hommes pieux et judicieux se 
	sont lamentés avec moi, qu'on enseigne à ces 
	pauvres enfants innocents ces doctrines non bibliques, irrationnelles, qui 
	contredisent Dieu et ses Prophètes, Christ et ses Apôtres. Car Dieu a dit : 
	Tu n'auras pas d'autres dieux que moi. Et Christ dit que Son Père était 
	l’Unique Véritable Dieu. Moïse dit : Écoute, Israël : le Seigneur ton Dieu 
	est le Seul Seigneur. Et Paul dit : Il n'y a pas d'autre Dieu à part Un, I. 
	Cor. vii.5.
	
	
	L'Écriture nous dit que Christ était un Prophète, puissant en œuvres et en 
	paroles, devant Dieu et devant tout le peuple, Luc xxiv.19. Comme Dieu 
	l’avait promis par Moïse, son Serviteur, qui nous a dit : Le Seigneur votre 
	Dieu vous suscitera un prophète d’entre vos frères, semblable à moi.
	
	Or, celui 
	qui était un prophète, ne pouvait pas être Dieu lui-même. C'est une 
	Contradiction dans la nature des choses de le supposer, car les Israélites 
	pourraient bien dire que Moïse était Dieu, ce qu’aucun Israélite n'a jamais 
	affirmé, mais il était tellement favorisé de Dieu, aimé par tous les hommes 
	de bien, qu'il est dit : Il ne s'est plus levé en Israël un tel Prophète, 
	que le Seigneur connaissait face à face et par qui Dieu faisait des miracles 
	aussi merveilleux qu’on n'en a jamais été faits avant ni après, comme la 
	division de la mer, etc. Et ainsi à la fois les Écritures de l'Ancien et du 
	Nouveau Testament affirment que Christ était un Prophète semblable à Moïse, 
	et puissant en œuvres et en paroles, par conséquent, il n'était pas Dieu.
	Et si nous n'étions pas 
	ensorcelés par 
	les inventions humaines des papes, nous 
	penserions que c'est la notion 
	la plus absurde dans le 
	monde que de dire que celui-là (qui était un Prophète, et celui qui était le 
	Serviteur de Dieu que Dieu a confirmé, et que Dieu a oint ; et celui que 
	Dieu a envoyé, et celui qui ne pouvait rien faire de lui-même, et celui qui 
	a dit que Son Père était plus grand que lui, et celui que Dieu a ressuscité 
	des morts, et celui qui n'avait aucun pouvoir ni autorité, à part ce qu'il 
	avait reçu de Dieu, et celui que Dieu a élevé au rang de Prince et de 
	Sauveur, et celui que Dieu a fait à la fois Seigneur et Christ, l'homme 
	Jésus Christ, à qui Dieu a remis tout jugement, et le chargea de juger le 
	monde, et celui que Dieu a élevé en gloire, où Dieu l’a admis à s'asseoir, 
	ou se tenir à sa droite, et celui qui est notre 
	Grand Prêtre 
	éternel, 
	et celui qui intercède sans cesse pour nous devant Dieu) est Dieu lui-même.
	
	Je dis : 
	Cette affirmation ne serait-elle pas être le chef-d'œuvre de toutes les 
	absurdités jamais inventées par l'homme ?
	
	Seigneur 
	du Ciel et de la Terre, ouvre les yeux de tous les honnêtes hommes encore 
	davantage, afin qu'ils voient les vérités de Dieu à partir de ses propres 
	paroles sacrées, et ne laisse plus des papes, des prélats, ou des prêtres 
	dominer leur foi ; mais suivez toujours les conseils de notre cher Seigneur, 
	et n'appelez personne Père ici sur Terre, car un seul est votre Père, Dieu 
	lui-même, et n'appelez aucun homme Maître ici sur Terre, car un seul est 
	votre Maître le Christ. Et puis, à partir de ses sages paroles, tirez cette 
	conclusion naturelle : ne tirez jamais vos principes religieux des hommes, 
	mais toujours de Dieu et de ses Prophètes, de Christ et de ses Apôtres.
	
	Car si 
	vous êtes des saints hommes, vous serez tous enseignés de Dieu, si vous 
	tournez l'œil de votre Esprit vers lui, et 
	si vous dites en votre cœur, Seigneur, quel 
	est ta pensée et ta volonté ? Fais-moi la connaître, et je la ferai.
	
	Alors ce 
	bon Dieu, qui voit les désirs intimes de vos âmes, et combien vous avez soif 
	de lui, est si plein de tendresse et d'amour, qu'il viendra, et avec son bon 
	Esprit, fera sa demeure avec vous. 
	Rappelez-vous donc 
	les paroles de notre cher Seigneur : Si vous 
	gardez mes Commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi j'ai 
	gardé les Commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
	
	Christ 
	nous a dit donc : Si tu veux entrer dans la vie, observe les Commandements 
	de Dieu : Par cela nous savons qu'il veut dire les Dix Commandements, parce 
	que nous constatons qu'il mentionne expressément plusieurs d'entre eux et 
	qu’il les illustre noblement. Et dans Jean, xvii.3, Christ nous dit que son 
	Père est l’Unique Véritable Dieu.
	
	
	Maintenant, si nous croyons Christ, il est certain qu’aucune autre personne 
	n’est le Vrai Dieu, à part son Père seul.
	
	Et comme 
	notre cher Seigneur Jésus a toujours 
	pris soin de rendre gloire 
	à son Dieu et 
	Père Céleste, nous devons, en tant que véritables disciples, rendre gloire à 
	l'incomparable DIEU, qui n'a pas d'égal et à qui aucun Dieu n'est semblable. Car lui 
	seul a la vie en lui-même, sans la recevoir de tout autre : Et lui seul est 
	indépendant et peut faire toutes choses de lui-même, et lui seul existe de 
	lui-même, et ne tire pas son origine ou sa puissance, de tout autre, mais 
	est le seul roi infini, éternel, immortel, invisible, le seul Dieu sage.
	
	Il est le 
	Dieu des Patriarches et des Prophètes, et il n'est pas seulement le Dieu 
	d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, mais il est aussi le Dieu et 
	Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui déclare ouvertement qu'il tire et 
	reçoit de Dieu toute sa puissance, à la fois dans le Ciel et sur la Terre, 
	que de lui-même il ne peut rien faire, et qu’à la Fin, il doit remettre le 
	Royaume à Dieu, le Père : Et que le Fils lui-même doit être soumis à celui 
	qui a soumis toutes choses sous lui, afin que Dieu soit tout en tous, I. 
	Cor. xi. 24 à 29.
	
	Si tout 
	homme honnête et pieux lit les six versets ci-dessus, il verra évidemment la 
	vérité de ce que j'ai affirmé : 
	de même que c'est 
	Dieu le Père qui a remis la 
	puissance entre les mains de Christ, de même, à la fin, Christ rendra cette 
	puissance à Dieu, en témoignage 
	de ce qu'il a tout fait par obéissance
	
	à lui, et afin 
	que Dieu soit tout en tous.
	
	Ainsi, de même 
	que Dagon est tombé devant 
	l'Arche de Dieu, de même il 
	s'avérera à la fin que toutes les inventions 
	absurdes des hommes ne seront pas en mesure de se tenir devant le 
	Commandement sacré et véritable de Dieu :
	
	Tu 
	n’auras pas d'autres Dieux que Moi.
	
	Et 
	maintenant, Ô Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je te supplie humblement, au nom 
	de Jésus-Christ, de disposer le cœur de chaque homme et femme sincère qui 
	lira ce témoignage à t’aimer ainsi que ta Loi sacrée, que cela soit mieux 
	pour eux que des milliers d'or et d'argent, et que la Loi de ta bouche (qui 
	est la source de toute bonté et de la vérité) soit préférée à toutes les 
	vaines inventions absurdes des hommes.
	
	Ô toi 
	Être pur et parfait, toi le seul Dieu vivant et vrai, qui m'as donné le 
	souffle et qui es libre de le reprendre, quand, où, et comment 
	il te plaira, je te prie d’ôter de mon 
	cœur la crainte de l'homme, qui peut seulement tuer mon corps et permets-moi 
	d'apprendre de ton Fils Jésus-Christ, à te craindre et le Dieu de toute 
	chair, qui seul peut tuer à la fois le corps et l’âme.
	
	Toi Dieu 
	tendre, aimant et puissant, qui a préservé Daniel, et tous tes fidèles 
	serviteurs, à toutes les époques du monde, aide, Seigneur, et fortifie ton 
	pauvre ver, afin que je puisse encore porter fidèlement mon témoignage vrai 
	pour toi et pour ta Loi sacrée 
	jusqu'à 
	la fin de ma vie.
	
	Puis-je 
	ne pas vraiment crier, comme le Prophète de jadis l'a fait, Ézéchiel 
	xxii.26. Ses prêtres 
	ont violé ma Loi et ont profané mes choses saintes ; 
	ils ne font pas de différence entre le saint et le profane, ils ne font pas 
	de différence entre ce qui est impur et ce qui est pur, ils ont détourné les 
	yeux de mes Sabbats, et je suis profané parmi eux.
	
	Il est 
	temps pour toi Seigneur de travailler, car ils ont rendu ta Loi caduque. 
	Psaume 119:126.
	
	FINI
	
	Edward 
	Elwall, connu comme un "Quaker Unitarien" était un 
	membre de l’Église Baptiste Sabbatarienne de Mill Yard à Londres. Ce tract a 
	été copié à la main à partir de l'exemplaire conservé à la bibliothèque du 
	Dr Williams à Londres par Thomas McElwain, qui est responsable des erreurs 
	de copie qui pourraient être trouvées. Les italiques dans l'original ont été 
	ignorés.
	
	
	
	
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