Christian Churches of God
	
	
	
	[235]
	
	
	
	
	
	
	
	Les Origines de 
	Noël et de Easter/Pâques 
	(Édition 3.0 19980117-20071215-20081215-20100430)
	
Les Chrétiens ont été 
	conditionnés à accepter que Noël et Easter (Pâques) font essentiellement 
	partie de la tradition Chrétienne. Le fait est qu'aucune de ces fêtes n'est 
	Chrétienne. Toutes les deux ont leurs racines dans les cultes à Mystères, 
	les Saturnales, l'adoration du système de la déesse Mère et l'adoration du 
	dieu Soleil. Elles sont directement contraires aux Lois de Dieu et à Son 
	système.
	
		
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Les Origines de Noël et de Easter/Pâques [235]
Le soi-disant Christianisme moderne célèbre deux 
	festivals principaux : Noël et Easter/Pâques. L'un a lieu en décembre et 
	l'autre en mars-avril. La Bible ne célèbre aucune fête religieuse en 
	décembre. Le festival de mars-avril que la Bible commande d'observer 
	s’appelle la Pâque. Elle tombe en mars-avril, mais elle n'est pas appelée 
	Easter (Pâques) et ne tombe pas le jour déterminé par les calculs pour 
	Easter (Pâques).
Plus important encore, d'autres festivals commandés par 
	la Bible ne sont pas observés. Le Sabbat, qui est le Quatrième Commandement, 
	n'est pas observé, mais le jour du Soleil l'est à sa place. Comment est-ce 
	arrivé ? Quelle est l'origine de tout cela ? Est-ce biblique et Chrétien ? 
	Les réponses se trouvent toutes dans l'histoire et sont fascinantes.
	
Un festival était célébré en décembre à Rome. Sa 
	connaissance est nécessaire pour comprendre ce qui se passe à Noël. Ce 
	festival était nommé les Saturnales. C'était la fête de 
	Saturne auquel les habitants de Latium, les Latins, attribuaient 
	l'agriculture et les arts nécessaires à la vie civilisée (Dictionary 
	of Greek and Roman Antiquities de Smith, 2ème éd., London 
	1851, p. 1009). Il tombait vers la fin du mois de décembre et était 
	considérée par la population comme un temps de détente de gaieté absolues. 
	Pendant sa durée, les tribunaux étaient fermés. Aucune affaire publique ne 
	pouvait être traitée. Les écoles étaient en vacances. Commencer une guerre 
	était impie et punir un malfaiteur représentait une souillure (ibid.). Les 
	esclaves étaient soulagés des corvées pénibles et autorisés à porter le
	pileus ou l'insigne de la liberté. 
	On leur accordait la liberté de parole, et leurs maîtres les servaient lors 
	d’un banquet spécial, vêtus des vêtements de leurs esclaves (ibid.). Toutes 
	les classes se livraient à des festivités et à la réjouissance et des 
	cadeaux étaient échangés entre amis.
Les plus humbles offraient des cierges de cire à leurs 
	supérieurs. Les foules se pressaient dans les rues, et Smith dit que de 
	nombreuses coutumes ressemblaient étrangement à celles de Noël et du 
	carnaval italien (ibid.).
Les jeux d’argent en public étaient tolérés par les 
	autorités, comme le furent plus tard les jeux de cartes, et même les plus 
	rigides s’y adonnaient à la Veille de Noël. La populace tout entière mettait 
	de côté la toge, portait la robe 
	ample appelée la synthesis et se 
	promenait avec le pileus sur la 
	tête. Le Dictionnaire de Smith dit que cette pratique rappelle les dominos, 
	les chapeaux pointus/bonnets à visière et autres déguisements portés lors 
	des festivals de Noël ultérieurs par les pantomimes et les cabotins. Les
	cerei, cierges de cire ou 
	lumières, étaient probablement employées comme les
	moccoli, lors de la dernière nuit 
	du carnaval. Nos traditions de lumières de Noël découlent probablement de 
	cette tradition. 
Enfin, pour amuser la société privée, il y avait 
	l’élection d’un roi fictif, que l’on reconnaît immédiatement dans la 
	cérémonie de la Douzième Nuit (ibid.). Nous y reviendrons.
Sir James George Frazer, dans son étude classique sur 
	la magie et la religion (The Golden 
	Bough, McMillan, 1976), affirme que ce simulacre de roi était une 
	allusion aux jours idylliques du règne de Saturne, et que la coutume de 
	donner une liberté provisoire aux esclaves, à ce moment-là, se faisait en 
	souvenir des jours où tous étaient libres et où les choses étaient justes 
	(ibid., ix, p. 308 et suiv.). Sous le règne de Maximien et de Dioclétien, 
	les soldats romains, en poste au Danube, auraient eu la coutume (selon Franz 
	Cumont) de choisir en tirant au sort parmi eux un jeune et bel homme pour 
	personnifier Saturne, trente jours avant le festival. Ils le revêtaient de 
	vêtements royaux pour qu’il ressemble à Saturne. Il se promenait alors en 
	public accompagné d’une suite de soldats et s’adonnait à ses passions, mêmes 
	les plus viles et les plus honteuses. Au bout des trente jours, il se 
	tranchait la gorge sur l'autel du dieu qu’il avait personnifié. En l’an 303, 
	le sort est tombé sur le soldat Chrétien Dasius, mais il a refusé de jouer 
	le rôle du dieu païen et de souiller ses derniers jours par la débauche. Il 
	a refusé de céder aux intimidations de son commandant Bassus et fut donc 
	décapité par le soldat Jean à Durostorum à la quatrième heure, du vendredi, 
	20 novembre 303, soit le vingt-quatrième jour de la Lune (Frazer, ibid.).
Ce récit historique a été confirmé, après sa 
	publication par Franz Cumont, par la découverte dans la crypte de la 
	cathédrale d’Ancona, d’un sarcophage de marbre blanc avec l'inscription 
	grecque dans une écriture caractéristique de l’époque de Justinien :
	C’est ici que repose le saint martyr Dasius, 
	ramené de Durostorum.
Le sarcophage avait été transporté de l'église de St. 
	Pellegrino en 1848, où il reposait sous l'autel principal et où il a été 
	signalé comme étant là en 1650 (Frazer, p. 310).
Selon Frazer, cela éclaire d’un jour nouveau la nature 
	du Seigneur des Saturnales, l'ancien 
	Seigneur de l'Anarchie, qui présidait aux festivités d'hiver à Rome 
	(ibid., p. 311). Nous voyons ici l'étendue des traditions et les éléments de 
	sacrifice humain qu'on retrouve dans les festivals autant en décembre qu'à 
	l'équinoxe. Le Chrétien Dasius a subi le martyr plutôt que de participer à 
	ces réjouissances.
Saturnus étant un ancien dieu national du Latium, 
	l'institution des Saturnales se perd dans une lointaine antiquité (ibid.).
Trois traditions y sont associées.
Dans l’un ou l’autre de ces deux derniers cas, nous 
	voyons un point commun. La pratique de ce festival agricole présente donc 
	certains éléments communs avec le festival du printemps de Easter (Pâques), 
	comme nous le verrons plus loin. L'élément de sacrifice humain commun à 
	toutes les traditions peut également être retracé dans le culte d’adoration 
	de Moloch, en tant que dieu de la Lune, Sin (Péché), et aussi d'Ishtar (voir 
	le document 
	
	Le Veau d'Or (No. 222)). 
	Cet aspect sacrificiel apparaît également dans le culte d'adoration du dieu 
	Attis (voir ci-dessous).
L'érection de temples à des époques historiques est 
	attestée, comme sous le règne de Tatius, Tarquinius le Superbe, jusqu'au 
	consulat de A. Sempronius ou de M. Minucius (497 AEC (Avant l’Ère Courante)) 
	ou celui de T. Larcius, l'année précédente. Il semble qu’à différends 
	stades, les cérémonies aient été négligées ou corrompues, puis 
	reprises/ravivées et étendues (ibid.).
Les Saturnales tombaient à l'origine 14 jours avant les 
	calendes de janvier. Quand le calendrier Julien a été introduit, elles ont 
	été prolongées jusqu'à 16 jours avant les calendes de janvier, ce qui a semé 
	la confusion parmi les plus ignorants. Augustus a décrété que trois jours 
	entiers (à savoir les 17, 18 et 19 décembre) devaient être
	sanctifiés à jamais (ibid.). Une autorité inconnue a ajouté un 
	quatrième jour et Caligula a ajouté un cinquième jour, le
	Juvenalis. Cette pratique est tombée en désuétude, et a été rétablie 
	plus tard par l'empereur Claudius.
À proprement parler, un seul jour était consacré à 
	l'observance religieuse à l’époque de la République. Cependant, les 
	célébrations s'étendaient sur une période beaucoup plus longue. 
	Historiquement, Tite-Live parle du premier jour des Saturnales (Liv. xxx, 
	36). Cicéron parle des deuxième et troisième jours (ad Att., v 20 ; xv 32). 
	Depuis Novius (Attelanae), 
	l’expression les sept jours des 
	Saturnales a été utilisée et cette expression a également été utilisée 
	par Memmius (Macrobius, i, 10) et Martial (xiv, 72 ; voir Smith, ibid.). 
	Martial parle également des cinq jours décrétés par Caligula et Claudius.
Ces cinq jours ont également une signification 
	calendaire ancienne. 
M. Smith précise qu'en réalité, trois festivals été 
	organisés au cours de cette période.
1.    
	Les Saturnales proprement dites commençaient le 17 
	décembre (16 jours avant les calendes de janvier).
	
2.    
	Elles étaient suivies par l'Opalia 
	(14 jours avant les calendes de janvier ou le 19 décembre), qui, 
	coïncidaient autrefois avec les Saturnales. Ces deux Fêtes duraient cinq 
	jours. Ce festival était célébré en l'honneur d'Opis, 
	qui était la soi-disant femme de Saturne. À l'origine, c’était célébré le 
	même jour, et le thème de la déesse Mère et de l'amant est donc évident dans 
	les origines de ce festival. Nous retrouverons ce thème tout au long de la 
	fête. Les fidèles d'Opis prononçaient leurs vœux en s'assoyant par terre et 
	touchaient le sol dont elle était la déesse (Smith, ibid., art. ‘Opalia’, p. 
	835).
	
	3.    
	Les sixièmes et septièmes jours étaient occupés par 
	les Sigillaria, qui ont été 
	nommées ainsi d'après les figurines de faïence qui étaient exposées à la 
	vente durant cette période et qui servaient de jouets à offrir en cadeaux 
	aux enfants.
Ainsi, la période allait donc, selon le Calendrier 
	Julien, du 17 décembre jusqu'au 23 décembre, date à laquelle les cadeaux 
	étaient remis aux enfants.
Nous allons maintenant poursuivre en examinant plus en 
	détail la théologie qui sous-tend ces festivals. Les points communs entre 
	les traditions de ces festivals sont trop évidents pour être ignorés.
		La Vierge 
		Céleste en tant que la Déesse Mère 
Frazer note que :
…le culte de la Grande Mère des Dieux et de son amant ou 
	fils était très populaire sous l'Empire Romain (v, pp. 298 et suiv.)
De l'inscription, nous savons que les deux (en tant que 
	la Mère et l'amant ou la Mère et le fils) ont reçu des honneurs divins, non 
	seulement en Italie, mais dans toutes les provinces - particulièrement en 
	Afrique, en Espagne, au Portugal, en France, en Allemagne et en Bulgarie 
	(ibid.). Leur culte a survécu à l’instauration du Christianisme par 
	Constantin.
Le symbolisme de la
	Vierge Céleste et de l'enfant en 
	bas âge qui défilent tous les ans n’est donc pas d'origine Chrétienne. Il 
	provient de la religion de la déesse Mère qui est très ancienne. Nous y 
	reviendrons plus loin.
Frazer mentionne que Symmachus a cité le festival de la 
	Grande Mère. À l'époque d'Augustin, ses prêtres efféminés défilaient encore 
	dans les rues et les places de Carthage et, comme les frères mendiants du 
	Moyen Âge, ils demandaient l'aumône des passants (ibid., voir S. Dill
	Roman Society in the Last Century of 
	the Western Empire, London, 1899, p. 16 ; et Augustin
	La Cité de Dieu, vii, 26). 
Pour leur part, les Grecs ont rejeté les rites les plus 
	barbares en faveur des rites semblables mais plus doux du culte d'Adonis 
	(ibid.).
Frazer dit que les caractéristiques qui choquaient et 
	repoussaient les Grecs étaient celles qui attiraient les Romains et les 
	barbares de l'Ouest (ibid., pp. 298-299).
	Les frénésies extatiques qui ont été prises 
	pour de l'inspiration divine, les mutilations du corps et la théorie d'une 
	nouvelle naissance et de la rémission du péché par l’effusion de sang, ont 
	toutes leur origine dans la sauvagerie (ibid.). 
Frazer soutient que leur vrai caractère était souvent 
	déguisé sous un voile convenable d'allégorie et d'interprétation 
	philosophique qui amenait les plus cultivés d'entre eux vers des choses qui, 
	autrement, les auraient remplis d'horreur et de dégoût. Le mouvement 
	Pentecôtiste moderne tire son inspiration des idées derrière ces festivals 
	religieux.
La religion de la Grande Mère n’était qu’une des 
	nombreuses croyances orientales semblables, qui se sont répandues à travers 
	l'Empire Romain et qui se sont imposées sur les Européens. Selon Frazer, 
	cela a graduellement sapé le tissu social entier de l'ancienne civilisation.
Les sociétés grecques et romaines étaient entièrement 
	basées sur le concept de la subordination de l'individu à l'état et la vie 
	entière de chacun était consacrée à la perpétuation de la société. Si un 
	individu n'était pas prêt à faire le sacrifice suprême, personne ne 
	considérait que l'individu avait agi pour des raisons autres que des raisons 
	viles.
Pour sa part, la religion orientale enseignait le 
	contraire de cette doctrine. Elle inculquait la communion de "l'âme" avec 
	Dieu et son salut éternel comme les raisons de l'existence. En comparaison, 
	la prospérité et même l'existence de l'état étaient insignifiantes.
La conséquence inévitable de cette doctrine égoïste et 
	immorale a été d'éloigner de plus en plus l'individu du service public et de 
	créer le mépris pour la vie présente dans l’individu.
L’application erronée de ces doctrines à Mystères ou 
	des religions orientales et leur application dans le Gnosticisme, lorsque 
	placée sur le récit biblique de la Cité de Dieu, en tant qu’édifice 
	spirituel, devait avoir des conséquences désastreuses pour l'ordre de la 
	société. Cela a eu pour effet de desserrer les liens familiaux et de l'état 
	et, de désagréger de manière générale le corps politique de l'état. La 
	société a eu tendance à retomber dans ses éléments individuels et, ainsi, 
	dans la barbarie. La civilisation est seulement possible par la coopération 
	active de l'individu et par la subordination des intérêts de l'individu à 
	ceux du bien commun (ibid., p. 301).
Les gens ont refusé de défendre leur pays et même de 
	perpétuer leur propre espèce dans le célibat ascétique (ibid., voir aussi 
	les documents 
	
	Le Végétarisme et la Bible 
	(No. 183) et 
	
	Le Vin dans la Bible (No. 
	188)).
Frazer estime que cette obsession a duré pendant mille 
	ans. Il a dit qu'elle a changé seulement à la fin du Moyen Âge, avec la 
	reprise de la loi romaine, de la philosophie Aristotélicienne et de l'art et 
	de la littérature anciennes, pour des vues plus saines et plus viriles du 
	monde. Le fait est que si le véritable modèle biblique avait été appliqué, 
	de tels problèmes n'auraient pas existé. Le problème a résulté des Mystères 
	Orientaux combinés avec le système Gnostique, qui est plus répandu 
	aujourd'hui. Frazer a soutenu que la marée de cette invasion orientale avait 
	enfin tourné et qu'elle refluait toujours. Il a eu tort à cet égard, bien 
	qu'il admette aussi qu'un mauvais gouvernement et un système fiscal ruineux 
	soient deux causes principales qui détruisent les civilisations, comme ce 
	fut le cas pour l'Empire turc en son temps.
Nous examinerons maintenant les effets de la religion 
	de la Grande Mère et du système Mithra et leurs applications sous 
	l'influence Gnostique dans le Christianisme pour démontrer qu'ils sont 
	toujours présents, aussi forts que jamais, mais sous des formes plus 
	subtiles. Cependant, beaucoup de ses fioritures traditionnelles sont les 
	mêmes.
L’un des dieux qui a rivalisé pour l'adoration de 
	l'Occident était la déité persane Mithra. 
La popularité immense de ce culte ne devrait pas être 
	sous-estimée. Les monuments dédiés à ce système sont dispersés partout à 
	travers l'Empire Romain et jusqu'en Europe (une carte de l'étendue des 
	monuments se trouve dans The Origins 
	of the Mithraic Mysteries de David Ulansey, Oxford, New York, 1989, p. 
	5).
C'était un culte secret dont les mystères n'étaient 
	jamais consignés par écrit. On ne sait donc pas grand-chose de leur rituel 
	exact, sauf ce que nous pouvons déduire de leurs sanctuaires et de leurs 
	lieux de culte. Cependant, nous savons qu'ils avaient deux formes 
	d'adoration. La forme privée et secrète était le Mithraïsme. Cependant, la 
	forme publique était l’Élagabalisme et nous en savons plus de son système. 
	Tous les deux étaient basés sur l'adoration du Soleil.
La majorité de sa religion ressemblait à la religion de 
	la Mère des Dieux et, aussi, à ce qui est devenu, plus tard, le 
	Christianisme (voir Frazer, ibid., p. 302). La similitude a étonné les 
	docteurs Chrétiens eux-mêmes et elle leur a été expliquée comme étant 
	l'œuvre du diable, une contrefaçon de la vraie foi (ibid.). Tertullien a 
	expliqué comment les jeûnes d'Isis et de Cybèle étaient semblables aux 
	jeûnes du Christianisme (De jejunio 
	16).
Justin Martyr explique comment la mort, la résurrection 
	et l'ascension de Dionysos, la naissance virginale de Perseus et Bellérophon 
	monté sur Pegasus étaient des parodies des vraies histoires Chrétiennes, 
	écrites d'avance par les démons, jusqu’à l'histoire de Christ montant à dos 
	d'âne et qui était contenue comme une prophétie, dans les Psaumes (voir
	Apol., i, 54).
Le conflit entre le Mithraïsme et le Christianisme 
	était si grand que, pour un certain temps, le résultat était incertain. Le 
	fait est que le résultat a été décidé par l’adoption des pratiques 
	mithriaques et en leur donnant des noms Chrétiens. La relique la plus 
	importante de ce syncrétisme païen est Noël, que Frazer dit que l'Église 
	semble avoir emprunté directement à son rival païen (p. 303).
L'armée romaine est devenue des adeptes de Mithra et il 
	est évident, d’après les registres en rapport à Dasius, que les Saturnales 
	étaient observées en conjonction avec l'adoration de Mithra. Ainsi, les 
	Saturnales précédaient simplement le festival du solstice et elles sont 
	devenues une partie de celui-ci.
Dans le calendrier Julien, le 25 décembre était reconnu 
	comme le solstice d'hiver (Frazer, ibid., p. 303; voir Pliny
	Natural history, xviii, p. 221). 
	Il était considéré comme la nativité du Soleil, car ses jours commençaient à 
	allonger et sa puissance augmentait à partir de ce point tournant de 
	l'année.
Frazer soutient que le rituel de la nativité, tel qu'il 
	était célébré en Syrie et en Égypte, était remarquable. Les célébrants se 
	retiraient dans certains sanctuaires intérieurs et, à minuit, ils poussaient 
	un grand cri, La Vierge a accouché ! 
	La Lumière croît ! (ibid., voir Cosmas Hierosolymitanus, voir note de 
	bas de page 3 à la p. 303). 
Les Égyptiens représentaient même le Soleil nouveau-né 
	par une image d'un nourrisson qu'ils faisaient sortir et exhibaient à ses 
	adorateurs, à son anniversaire (le solstice d'hiver) (ibid., voir, Macrobius
	Saturnales, i, 18, 10).
Frazer dit :
Il ne fait aucun doute que la Vierge, qui a ainsi conçu et 
	enfanté un fils le vingt-cinq décembre, était la grande déesse Orientale que 
	les Sémites appelaient la Vierge 
	Céleste ou, simplement, la Déesse 
	Céleste ; dans les territoires sémitiques, elle était une forme 
	d'Astarte (ibid., notant Franz Cumont s.v.
	Caelestis dans
	Real-Encyclopädie der classischen 
	Altertumswissenschaft de Pauly-Wissowa, v, 1, 1247, et suiv.).
C'est l'origine de la doctrine de la virginité 
	perpétuelle de la mère de Jésus Christ. Elle n'a aucune base dans la Bible 
	ou dans les faits. La mère de Christ ne s'appelait pas Marie et la Bible est 
	claire qu'elle a eu d'autres enfants. Nous retournerons à ce mythe plus 
	tard.
Le 25 décembre était un ancien festival d'adoration du 
	Soleil et les trois rois qui lui sont associés ne semblent pas se rapporter 
	aux hommes sages de l'Est dans le récit biblique. Ils semblent plutôt se 
	rapporter à une tradition plus ancienne liée à ce qu’on appelle les douze 
	jours de Noël. La séquence de douze jours est associée aux
	trois rois en France, en Espagne, 
	en Belgique, en Allemagne et en Autriche. Leurs noms sont
	Gaspard, Melchior et Balthazar. En 
	Allemagne et en Autriche, on le connaît comme le Jour des Trois Rois (Dreikönigstag) 
	et, en France, comme la Fête des 
	Rois. Les rois vont dans certains secteurs représentés par des 
	cabotins qui chantent des chansons et qui collectent auprès des 
	propriétaires. On lui donne une base Chrétienne, mais il n'y a aucune base 
	dans la Bible pour supposer qu'il y avait trois personnages (à part les 
	trois types de cadeaux) ou qu'ils étaient des rois. Ils sont appelés des
	Mages ou des hommes sages. Cela 
	semble avoir une autre base (voir Frazer, ix, p. 329). D’après les coutumes 
	de Franche-Comté et des Vosges, il est supposé que Melchior fût un roi noir 
	et le visage du garçon le personnifiant est noirci (ibid., p. 330). Ces 
	trois sont invoqués pour la guérison avec des rituels impliquant trois clous 
	placés dans la terre. Cela rappelle les systèmes trinitaires des Celtes en 
	France, longtemps avant le système Chrétien.
Dans la Bohême tchèque et allemande, des rituels de 
	fumigation et des épices étaient utilisés le douzième jour. Les initiales 
	G.M.B (Gaspard, Melchior et Balthazar) ainsi que trois croix étaient 
	marquées sur les portes après la fumigation, pour se protéger contre les 
	mauvaises influences et les maladies infectieuses. Ils étaient invoqués par 
	les paroles priez pour nous maintenant 
	et à l'heure de notre mort.
		Le Seigneur de 
		l'Anarchie et le Roi de la Fève 
		
Dans cette tradition, nous voyons aussi le Seigneur de 
	l'Anarchie apparaître parmi les traditions. La pleine période de temps 
	allait de la veille de la Toussaint (le 31 octobre, la veille du jour de la 
	Toussaint) jusqu'à Chandeleur (le 2 février). Cependant, elle était 
	généralement limitée aux douze jours de la période de Noël, nommés les
	douze nuits. Le Seigneur de l'Anarchie était élu à la Cour du 
	Souverain en Angleterre, à travers chaque bureau dans le pays. Ce Seigneur 
	de l'Anarchie était aussi élu au Merton College d'Oxford, comme le
	Roi de la Fève (voir Frazer, ix, 
	p. 332).
En France, les homologues des Seigneurs de l'Anarchie 
	anglais se déguisaient en faux ecclésiastiques, évêques, archevêques, papes 
	ou abbés. Cela était connu sous le nom de
	Festival des Imbéciles et il était 
	célébré, soit le Jour de Noël, soit le Jour de la Saint-Étienne (le 26 
	décembre), soit le Jour de l'An, soit le Douzième Jour, selon l'endroit.
Durant ce temps-là, il y avait des parodies des rites 
	les plus solennels de l'église, où des prêtres portant des masques et 
	parfois habillés comme des femmes, dansaient dans le chœur et chantaient des 
	chansons obscènes ; et les laïcs déguisés en moines se mêlaient avec le 
	clergé et l'autel était transformé en taverne, où les diacres et les 
	sous-diacres mangeaient de la saucisse et du boudin ou jouaient aux dés et 
	aux cartes sous le nez des célébrants. Les encensoirs étaient remplis de 
	morceaux de vieilles chaussures, remplissant l'église d'une odeur 
	nauséabonde.
Dans certains secteurs de la France, par exemple à 
	Autun, un âne était conduit dans l'église où une parodie de la Messe était 
	dite sur son dos. Une liturgie régulière en Latin était dite sur l’âne et le 
	prêtre célébrant brayait comme un âne (Frazer, pp. 334-335).
À Beauvais, le 14 janvier, une jeune femme avec un 
	enfant dans ses bras montait à dos d'âne, imitant soi-disant la fuite en 
	Égypte. Elle était conduite en triomphe de la cathédrale à l'église 
	paroissiale Saint-Étienne, où elle et l'âne étaient placés du côté gauche de 
	l'autel. Une longue Messe était dite, consistant en fragments empruntés sans 
	discernement à de nombreux services d'église pendant l'année. Les chanteurs 
	aussi bien que la congrégation apaisaient leur soif dans l'intervalle et 
	l'âne était alimenté et abreuvé. L'âne était ensuite conduit du chœur dans 
	la nef, où la congrégation entière, le clergé et les laïcs, dansaient autour 
	en brayant comme des ânes. Après les vêpres, un grand cortège allait à un 
	grand théâtre, en face de l'église, où ils regardaient des farces 
	indécentes.
Tout cela fait penser aux rites, en Afrique du Nord, 
	des prêtres efféminés du système de la déesse Mère et des Saturnales. Frazer 
	dit qu'il n'y a aucune preuve directe qu'un est dérivé de l'autre, mais les 
	Saturnales, avec la licence qui les caractérisait et le règne provisoire 
	d'un faux roi, en donnent l’impression (ix, p. 339). Ces traditions ont été 
	observées jusqu'au dix-neuvième siècle, quand l'Angleterre Victorienne et la 
	France Napoléonienne, à la suite de la Révolution, les ont supprimées d'une 
	certaine façon. Elles ont été remplacées, comme nous le verrons, par une 
	autre forme des mêmes erreurs. Une grande partie de la folie moderne 
	provient des États-Unis et de leur mercantilisme.
		Les douze jours 
		de Noël, les gâteaux, les fèves et l'argent
Le Roi de la Fève est aussi associé au Festival des 
	Imbéciles en France et il y a une signification plus ancienne. Le
	Festival des Imbéciles se prolonge 
	jusqu’au Douzième Jour de Noël (la Douzième Nuit est la nuit du 6 janvier). 
	La veille, qui est le 5 janvier et ainsi l'Épiphanie du 6 janvier, marque la 
	fin des deux périodes des festivités d'avant-Noël, qui sont associées aux 
	Saturnales et au système du Soleil et qui commencent au Solstice, le 25 
	décembre, et se poursuivent jusqu'au 5 janvier. 
Dans certains secteurs, le roi a une reine consort et 
	les deux ont une signification agricole et semblent aussi avoir un rapport 
	avec les rites des Saturnales.
Le roi et la reine sont élus par tirage au sort lors de 
	la Douzième Nuit (c'est-à-dire l’Épiphanie, le 6 janvier) ou à la veille de 
	ce festival, le 5 janvier. C'était commun en France, en Belgique, en 
	Allemagne et en Angleterre. Il est toujours célébré dans quelques parties de 
	la France. La Cour connaissait la pratique et chaque famille élisait son 
	propre roi. À la veille du festival, un grand gâteau contenant une fève 
	était cuit. Il était divisé en portions : une pour chaque membre de la 
	famille ; une pour Dieu ; une pour la Vierge Céleste et, parfois, une pour 
	le pauvre. La personne qui avait la portion avec la fève était proclamée le 
	Roi de la Fève (Frazer, ix, p. 313). Parfois, une deuxième fève était placée 
	dans le gâteau pour l'élection de la reine. À Blankenheim, près de 
	Neuerbourg, dans l'Eiffel, une fève noire et une fève blanche étaient cuits 
	dans le gâteau - le noir pour le roi et le blanc pour la reine. En 
	Franche-Comté, ils avaient l'habitude de mettre autant de fèves blanches 
	dans un chapeau qu’il y avait de gens présents. Deux fèves colorées étaient 
	incluses et prises au hasard par un enfant. Ceux recevant les fèves colorées 
	étaient le roi et la reine.
En Angleterre, la pratique consistait à mettre dans le 
	chapeau une fève pour le roi et un pois pour la reine. Cependant, à certains 
	endroits, seulement le roi était élu par tirage au sort et il choisissait 
	lui-même sa reine. Parfois, une pièce de monnaie était substituée à la fève 
	dans le gâteau. Cette tradition était suivie en Allemagne du Sud, dès la 
	première moitié du seizième siècle. Frazer la considère cependant comme une 
	variation de la coutume antérieure de la fève. Cela démontre assez 
	clairement que placer des pièces de monnaie dans les puddings de Noël 
	provient de cette coutume remontant à une époque plus ancienne.
En France, le jeune enfant présent était placé sous une 
	table. On s’adressait à lui comme 
	Phœbe ou Tebe et il répondait
	Domine en Latin. Les morceaux du 
	gâteau étaient distribués selon la directive de l'enfant. L'étymologie a été 
	attribuée à l'oracle d'Apollon par certains érudits. Frazer pense qu'elle 
	peut être simplement dérivée du terme pour fève (latin
	faba).
Chaque fois que le roi ou la reine buvait, l’assemblée 
	criait : “Le roi (ou la reine) boit !”, et ils faisaient tous de même. Si quelqu'un ne le faisait pas, 
	on lui noircissait le visage avec des lièges ou de la suie ou de la lie du 
	vin. Dans certaines parties des Ardennes, la pratique consistait à attacher 
	de grandes cornes de papier dans leurs cheveux et de leur mettre des 
	lunettes énormes sur le nez. Elles étaient portées jusqu'à la fin du 
	festival. C'est probablement l'origine du bonnet d'âne.
C'est toujours célébré dans le Nord de la France, où 
	une figurine miniature en porcelaine est substituée à la fève et tirée au 
	hasard par un enfant. Si elle est tirée au hasard par un garçon, il choisit 
	sa reine ; dans le cas d'une fille, elle choisit son roi.
Ces rois et ces reines plaçaient des croix blanches sur 
	les chevrons des maisons pour éloigner les hobgoblins, les sorcières et les 
	insectes. Certains aspects de cette coutume avaient, cependant, une 
	signification plus sérieuse. En Lorraine, on disait que la hauteur de la 
	récolte de chanvre était déterminée par la taille du roi et de la reine. Si 
	le roi était plus grand, le chanvre mâle serait plus haut que le plant 
	femelle et vice versa. Dans les montagnes des Vosges, à la frontière de 
	Franche-Comté, on observait la pratique de danser sur le toit pour que le 
	chanvre pousse haut.
Dans de nombreux secteurs, les fèves utilisées dans le 
	gâteau étaient amenées au clergé pour être bénies, et la divination était 
	employée la Douzième Nuit, pour déterminer le mois de l'année durant lequel 
	le prix de blé serait le plus élevé.
La pratique d'allumer des feux de joie est toujours 
	effectuée dans certains secteurs et, à l’époque où Frazer a écrit, elle 
	était toujours faite dans la Montagne du Doubs, à la veille de la Douzième 
	Nuit (ix, p. 316). C'était apparemment fait pour assurer la fertilité de la 
	récolte. Il semble y avoir un rapport certain, bien que lointain, avec les 
	festivals de Yule des païens.
Tandis qu'ils brûlaient, les gens dansaient autour en 
	chantant : “Bonne année reviens ! Pain et vin revenez ! ”
Les jeunes de Pontarlier marchent sur les terres 
	ensemencées avec des torches en criant : “Couaille, 
	couaille, blanconnie”, 
	dont la signification est perdue dans l'antiquité.
Dans le Bocage de la Normandie, ce sont les arbres 
	fruitiers qui sont brûlés ce jour-là. Ces feux scintillants sont partout, 
	les paysans célébrant la Cérémonie des 
	Taupes et Mulots. Les villages rivalisent d’ardeur et on parcourt les 
	bois et les haies pour trouver des matériaux. Ils parcourent les champs en 
	menaçant les taupes et les mulots et, en faisant ainsi, ils croient que la 
	récolte sera plus abondante, cet automne-là.
Les feux de joie de la veille de l'Épiphanie ont aussi 
	été observés dans les Ardennes. Il est utile de regarder ici les coutumes en 
	ce qui concerne les festivals de la déesse Hécate à Rome et en Europe, en 
	général, et l’implication des champs et des croix dans ceux-ci (voir le 
	document 
	La 
	Croix : Ses Origines et Sa Signification (No. 039)). 
Des coutumes de feux semblables sont retrouvées au 
	Royaume-Uni dans le Gloucester et dans le Hertfordshire avec douze feux à la 
	fin des douze terres (Gloucester) conçus pour empêcher la petite saleté dans 
	le blé. Un treizième feu, plus grand, est allumé dans les deux cas - ce 
	dernier étant sur une colline (Frazer, ix, p. 318).
Cette tradition de faire douze feux de paille et de 
	porter des toasts de cidre ou de bière est appelée Wassailing et elle 
	est très ancienne. Dans certains secteurs, on porte également un toast aux 
	bœufs dans le cadre de ce rituel étrange ; un gâteau est placé sur les 
	cornes du bœuf principal, puis on le fait tomber en chatouillant le bœuf.
L'explication de la pratique consistant à allumer des 
	feux, particulièrement le plus grand, se trouve dans l'examen de la 
	pratique, non seulement au Royaume-Uni et en France, mais aussi en 
	Macédoine. Les grands feux sont pour brûler les sorcières et les malfaiteurs 
	qui errent dans les champs, la nuit. Ils sont appelés
	karkantzari ou
	skatzanzari par les Macédoniens. 
	Ils sont contrôlés en les attachant avec une corde de paille. Ils reprennent 
	leur forme humaine pendant le jour. Au cours des douze jours de Noël, ils 
	doivent être vaincus au prix d’efforts considérables. À certains endroits, 
	cela débute la Veille de Noël et, à d'autres endroits, cela se poursuit ou 
	c'est fait la Douzième Nuit.
La Veille de Noël, certaines personnes brûlent les
	karkantzari en brûlant des fagots 
	de chêne vert et ils les jettent dans les rues à l’aube. De nouveau, nous 
	avons ici une référence aux festivals de Yule des Druides. Les derniers 
	fagots de chêne étaient des vestiges de l'ancienne pratique de combustion 
	des bûches.
En Irlande, ils érigent des liasses d'avoine. C'était 
	fait en Roscommon, où ils considéraient que la “Douzième Nuit, qui est 
	l’Ancien Jour de Noël, est plus grande que le Jour même de Noël” (Frazer, ix, p. 321).
Ils placent treize chandelles dans la liasse, douze 
	plus petites et une plus grande, au centre, et attribuent celles-ci aux 
	Apôtres lors du Dîner du Seigneur, mais cela est fait à Noël, pas à la 
	Pâque. Treize chandelles avec mèche de jonc, nommées d'après chaque membre 
	de la famille (ou des connaissances pour compléter le nombre), sont placées 
	dans des gâteaux de bouse de vache et brûlées pour déterminer la durée de la 
	vie de chaque personne (ix, p. 322).
L'utilisation des chandelles remonte à l'ancienne 
	religion aryenne, qui les utilisaient à la cérémonie de Yule pour éloigner 
	les dieux du tonnerre, de l’orage et de la tempête (Frazer, x, p. 264 (n. 4) 
	; et aussi p. 265). Elles étaient allumées et attachées au chêne sacré 
	(ibid., ii, 327).
À certains endroits (Ruthénie et en Europe en général), 
	elles étaient utilisées par les voleurs et les cambrioleurs pour provoquer 
	le sommeil (Frazer, i, pp. 148-149) et, dans ce cas, elles étaient faites de 
	suif humain (ibid., i, p. 236). Des parties de l'anatomie humaine étaient 
	aussi utilisées comme bougies ou des os humains étaient remplis de suif fait 
	avec du gras d'hommes pendus (ibid., p. 149). Parfois, les chandelles 
	étaient faites en utilisant les doigts d’enfants nouveau-nés ou, ce qui 
	était préférable d'après eux, non encore nés. Aussi récent qu’au 
	dix-septième siècle en Europe, les voleurs avaient l'habitude d'assassiner 
	les femmes enceintes pour extraire de telles bougies de leurs ventres 
	(ibid.).
Les chandelles étaient brûlées pour éloigner les 
	sorcières. Elles sont entrées dans le Christianisme par l'Église Catholique 
	ou Orthodoxe (voir Frazer, ibid., i, p. 13).
Chez les Allemands, l'ancienne pratique aryenne 
	consistant à allumer un nouveau feu à partir d'un feu de camp, à 
	Easter/Pâques, en envoyant des bâtons dans chaque maison pour allumer les 
	feux, afin d'éloigner les dieux du tonnerre, de l’orage et de la tempête 
	s’est poursuivie. La pratique a été introduite dans le Catholicisme
	sous la forme du cierge de Easter/Pâques. Ce 
	cierge géant unique était allumé à Easter/Pâques, le samedi soir précédant 
	le dimanche de Easter/Pâques, et tous les cierges dans l'église étaient 
	ensuite allumés à partir de ce cierge. Cette pratique se poursuivait tout au 
	long de l'année jusqu'à la fête de Easter/Pâques suivante, où l'on allumait 
	à nouveau le cierge unique de Easter/Pâques.
La pratique d'allumer la chandelle semble avoir lieu la 
	nuit précédant le jour du Soleil dans le cadre de l'ancien système 
	d'adoration du Soleil. 
Dans le Temple, on brûlait de l'encens. Les bougies 
	n'étaient pas brûlées, sauf sur la Menorah, qui était composé de lampes à 
	l’huile et non de chandelles.
Cette pratique d’allumer des lumières sous forme de 
	cierges ou de chandelles était semblable à celle des Saturnales. Du Livre de 
	Baruch (6:19 et suiv.), nous savons que la pratique consistant à allumer des 
	chandelles devant des idoles recouvertes de métaux précieux était 
	babylonienne. La pratique d'allumer des chandelles multiples est 
	probablement entrée dans le Judaïsme par le biais du système babylonien. 
	Nous traiterons de cela plus en détail dans la section sur Easter/Pâques.
La Menorah avait sept branches et Dieu l'avait commandé 
	pour le Temple. Dans le Temple de Salomon, il y avait dix porte-lampes avec 
	sept lampes à l’huile par porte-lampe représentant le Conseil des Élohim, 
	dont le Sanhédrin était une copie. Un symbolisme mystique est donné aux neuf 
	branches dans le Judaïsme, mais il n'y a aucune autorité biblique les 
	concernant.
On disait que la température des douze jours de Noël 
	déterminait la température de la prochaine année.
C'est basé sur ce qui semble être une forme d’ancienne 
	division du zodiac consister à diviser les douze jours en quatre quadrants 
	de trois jours par quadrant. C'était fait dans les Îles Britanniques et cela 
	s'est étendu en Europe occidentale à travers l'Allemagne et l'Autriche 
	allemande.
À partir de la température qu'il fait pendant chacun 
	des douze jours, il était possible de deviner la température qu'il fera 
	pendant chacun des mois successifs de l'année. On considérait que c'était 
	précis et que cela s'appliquait aussi au Douzième Jour lui-même, où la 
	température de chaque heure déterminerait la température du mois 
	correspondant. Les jours étaient donc un système de divination pour l'année 
	qui venait dans ses aspects agricoles.
En Souabe, les jours étaient appelés les douze jours 
	du destin. Une divination plus précise était faite en faisant douze 
	cercles divisés en quatre quadrants. Chaque quadrant représentait un quart 
	du mois. Ceux-ci étaient dessinés sur du papier et accrochés au-dessus de la 
	porte. Au fur et à mesure que chaque jour des douze jours passait, de Noël 
	jusqu’à l'Épiphanie, la température de chaque quart de jour était ombragée 
	et la température pour ce quart de mois était déterminée.
En Suisse, en Allemagne et en Autriche, c'était fait un 
	peu différemment. À Noël, au Jour de l'An ou à un autre des douze jours, on 
	coupait un oignon en deux, puis on pelait douze couches et on aspergeait 
	chacune d'elles d'une pincée de sel. Grâce à l'humidité qu’elles contenaient 
	le matin suivant, il était possible de déterminer la température qu’il 
	ferait au cours des douze prochains mois de l'année.
Ce n'était pas limité aux tribus Germaniques ou aux 
	Teutons – on la retrouvait aussi en France, chez les Celtes de la Bretagne 
	et en Écosse.
Dans le Bocage de la Normandie, la température était 
	devinée pour l'année à partir de la température des douze jours. C'était 
	considéré plus précis que les prédictions du
	Double-Liégeois. En Cornouaille, 
	en Bretagne, les douze jours étaient déterminés de Noël à l'Épiphanie - soit 
	les six derniers jours de décembre et les six premiers de janvier. Dans 
	d'autres parties de la Bretagne et en Écosse, les douze jours étaient 
	déterminés à partir du 1er janvier. Ils étaient connus en 
	Bretagne sous le nom de gour-deziou 
	ou jours mâles. On dit qu’il 
	s’agit des jours complémentaires ou supplémentaires. Ce concept nous ramène 
	à un autre ancien concept du calendrier et aux cinq jours additionnels de 
	l'année.
D'après leur almanach, les Écossais déterminaient la 
	température de l'année à venir en fonction de celle des douze jours de Noël. 
	Ainsi, la température en janvier est déterminée par la température du 31 
	décembre ou du 1er janvier (selon la place) et ainsi de suite, 
	comme une règle infaillible.
Les Celtes d'Écosse, comme ailleurs en France, sont 
	divisés quant au début des jours : soit à Noël, soit au 1er janvier, soit au 
	31 décembre. Frazer y voit un indicateur important de l'origine des 
	croyances (ibid., ix, p. 24).
Ce concept est très ancien et il se trouve parmi les 
	Aryens de l'âge védique en Inde. Cela précède Christ de plusieurs siècles.
Eux 
	aussi semblent avoir conféré aux jours du milieu de l'hiver un caractère 
	sacré, comme un temps où les trois Ribhus ou génies des saisons se sont 
	reposés de leurs travaux dans la maison du dieu soleil, et ils ont appelé 
	ces douze jours de repos 'une image ou une copie de l'année' (Frazer, ix, 
	pp. 324-325).
Frazer suit A. Weber dans cette explication des vues 
	communes de l'Orient et de l’Occident (voir rem. 3 à ix, p. 325).
Le système était donc un ancien système des Aryens, qui 
	ont conquis l'Inde à partir des Steppes grâce à l'utilisation d'instruments 
	de l'âge de fer et de chevaux attelés, vers 1000 AEC (avant l’ère courante).
Leurs parents ont amené les mêmes festivals à l'ouest 
	en Europe. Ces déplacements font partie de la dispersion des anciens 
	Mystères du système babylonien, qui a été adopté par les nomades Chamans. 
	Cette religion était l'Animisme.
La division des douze jours est venue de l'ancien 
	calendrier aryen, qui était divisé selon les phases de la Lune et non pas du 
	Soleil. Dans les différentes langues aryennes, le nom du mois correspond au 
	nom de la lune.
Les jours du mois alternent entre vingt-neuf et trente 
	jours, tous les deux mois. Ces jours à cinquante-neuf fois six sont 
	inférieurs à l'année solaire actuelle de près de douze jours (onze jours et 
	un quart).
Il semble qu'il s'agisse d'une intercalation visant à 
	ajuster l'année lunaire à l’année solaire, ce qui constituait une perversion 
	du véritable système d'intercalation adopté par les Hébreux, les 
	Assyro-Babyloniens et les Gréco-Romains. Il semble donc qu'il y ait eu une 
	perversion du Culte du Soleil datant des premiers jours des mouvements des 
	tribus du Moyen-Orient. Les Hittites celtes, qui ont été les premiers à se 
	déplacer en Europe, ont apporté le système avec eux et sa mise en 
	application a corrompu la colonisation suivante, suite aux déplacements 
	assyriens et au mouvement des hordes Parthes et Gothiques.
Nous en savons beaucoup plus maintenant à propos du 
	système de calendrier utilisé en Europe et du solstice du milieu de l'hiver 
	observé en Europe et au Royaume-Uni. Les cercles de pierre mégalithique ont 
	été conçus pour déterminer le solstice exactement le jour du milieu de 
	l'hiver.
Les douze jours étaient distincts des cinq jours et ils 
	semblent avoir été ajoutés ou combinés de diverses façons dans des secteurs 
	différents.
Il semble que les cinq jours supplémentaires de l'année 
	faisant les 365 jours, ce qui est plus que les 360 jours considérés comme 
	une année normale, étaient une croyance très ancienne et un système de 
	pratique intercalaire où, des Mayas du Yucatan aux pyramides d'Égypte, les 
	gens les considéraient comme inutiles pour n'importe quel but religieux ou 
	civil. Ils ne faisaient donc rien ces jours-là. Cela peut aussi avoir eu une 
	base pour les pratiques. Les textes des pyramides mentionnent expressément 
	les cinq jours, en plus de l'année comprise de douze mois de trente jours 
	(ibid., p. 340). Les Aztèques et le système américain, cependant, ont 
	dix-huit mois de vingt jours et n'ont donc pas suivi de système lunaire. À 
	cause de leurs valeurs mathématiques dans les divisions du calendrier, les 
	cinq jours étaient considérés inutiles et l'objet d'aucun travail, de même 
	qu'un malaise général pour la société. Cela n'avait aucun rapport à l'année 
	prophétique hébraïque de douze mois de trente jours, qui est une 
	idéalisation symbolique des révolutions réelles du vrai cycle intercalaire 
	de dix-neuf ans. Ce symbolisme religieux et cette structure sont détaillés 
	dans la Bible. 
La séquence de cinq jours liée au calendrier est 
	utilisée dans les systèmes solaires ou d'adoration du Soleil. Les douze 
	jours étaient un ajustement du lunaire au solaire qu'on s'attendrait à 
	trouver dans les systèmes plus anciens de Lune-Soleil-Étoile du Matin, qui 
	étaient communs au moment de l'Exode (voir le document
	
	Le Veau d'Or (No. 222)).
Le 25 décembre était aussi associé à Mithra, puisqu'il 
	était le dieu Soleil.
Mario Righetti, le liturgiste Catholique (en plus de 
	Duchesne et de Cullman), considérait que :
	Après la paix de l'Église de Rome, pour faciliter l'acceptation de la foi 
	par les masses païennes, elle a trouvé commode d'instituer le 25 décembre 
	comme la fête de la naissance temporelle de Christ, pour les détourner de la 
	fête païenne, célébrée le même jour en l'honneur du "Soleil Invincible" 
	Mithra, le conquérant de l'obscurité (rem. 74, II, p. 67 ; citation aussi 
	dans Bacchiocchi, From Sabbath to 
	Sunday, Pontifical Gregorian University Press, 1977, p. 260).
Ainsi, Mithra était le dieu du festival du solstice du 
	25 décembre, qui suivait immédiatement les Saturnales. Avec cette déité, 
	nous voyons l'adoration du dimanche émerger à Rome.
La dédicace à Mithra était comme
	Soli invicto Mithrae ou le 
	Soleil Invincible - le Soleil 
	invaincu, comme le dit Frazer (p. 304). Elle lui était également liée en 
	tant que Sol Invictus Elagabal 
	dans la forme publique de la religion.
Le terme de Père 
	était un rang tenu par les prêtres de Mithra. Le terme est interdit aux 
	Chrétiens (Matt. 23:9). Il est entré dans le Christianisme avec les cultes à 
	Mystères.
Ce qui est arrivé, en réalité, c'était que les 
	calendriers originaux du système romain commençaient la semaine le samedi et 
	ils étaient en usage dans les premières années de l'ère Augustale (27 AEC à 
	14 EC (l’ère courante), après la découverte du calendrier de Nola (voir A. 
	Degrassi, rem. 26, p. 104 ; voir Bacchiocchi, ibid., p. 244). Cette 
	structure semble avoir rapport au système de Mithra (comme nous le savons de 
	l'Épicurien Celse (v. 140-180 EC), où le Soleil occupait la place la plus 
	élevée sur l'échelle d'ascension à travers les sept portes de l'échelle 
	Mithriaque allant de Saturne au Soleil. C'est du Shamanisme classique et 
	c'est pratiqué par la religion animiste dans le monde entier. Dans
	Contra Celsum d'Origène, 6,21-22, 
	nous voyons que Celse fait la liste des planètes dans l'ordre inverse, pour 
	permettre au Soleil d'occuper la septième position significative.
Nous voyons plus tard ce système apparaître sous la 
	forme du symbolisme des huit jours 
	dans le système romain, pour que la semaine commence le jour de Saturne ou 
	Saturday (samedi) et finisse le jour du Soleil ou Sunday (dimanche), qui a 
	toujours été un jour férié. La semaine planétaire n'était pas non plus dans 
	l'ordre accepté des planètes et les gens ne pouvaient pas expliquer la 
	différence (voir Complete Works de 
	Plutarch, III, p. 230 ; voir Bacchiocchi, ibid., p. 246).
On peut aussi voir les différences en le comparant avec 
	le Ziggurat du système babylonien et ses sept niveaux d’ascension jusqu'au 
	dieu Lune (voir le document 
	
	Le Veau d'Or (No. 222)).
La déclaration de Tertullien (Ad Nationes, 1, 13, ANF, 
	III, p. 123) tente de réfuter l’accusation de l'adoration du Soleil. 
	Tertullien admet qu'à ce moment-là, les Chrétiens avaient commencé à prier 
	en direction de l'est et qu'ils avaient fait de dimanche un jour de 
	festivité. Il attribue directement la responsabilité de l'adoration du 
	dimanche au lieu du jour du Sabbat aux cultes de l'adoration du soleil, où 
	il dit qu'ils ont préféré son jour au jour précédent de la semaine 
	(c'est-à-dire au Sabbat ou samedi) (voir Bacchiocchi, pp. 248-249). 
	Cependant, à ce moment-là, ils adoraient le jour du dimanche aussi bien que 
	le jour du Sabbat Chrétien.
Apparemment, la prière en direction de l'est a son 
	origine dans la prière vers Jérusalem, celle-ci étant la tradition des 
	Ébionites, comme le mentionne Irénée (Adv. 
	Her., 1,26, ANF, I, p. 352). 
	Au temps de Clément d'Alexandrie et d'Origène, nous voyons que l'orientation 
	se fait vers la source de la lumière, qui dissipe l'obscurité de la nuit, 
	quoique Clément mentionne toujours les anciens temples (Stromateis, 
	7,7,43, GCS, 3, 32; voir Bacchiocchi, p. 255).
Bacchiocchi précise que l'association entre le dimanche 
	Chrétien et la vénération païenne du jour du Soleil n'est pas explicite 
	avant le temps d'Eusèbe (v. 260-340 EC). Bien que des auteurs précédents 
	l'aient associé à la vraie lumière et au soleil de la justice, aucune 
	tentative délibérée n'a été faite avant Eusèbe pour justifier l'observance 
	du dimanche au moyen de la symbologie du jour du Soleil (ibid., p. 261).
Le processus est donc entré dans le Christianisme par 
	le festival de décembre qui l'a précédé et qui était, à l'origine, dérivé de 
	l'adoration de Saturne et d'Opis dans les Saturnales et de son association 
	avec la Vierge Céleste ou la déesse Mère et son enfant en bas âge.
Les Évangiles ne disent rien quant au jour de la 
	naissance de Christ et la première Église ne l'a pas célébré.
La tradition de célébrer la naissance de Christ a 
	commencé en Égypte, étant dérivée du culte de la déesse Mère et les 
	Chrétiens l'ont célébrée là-bas, le 6 janvier. Au quatrième siècle, elle 
	s’est généralement établie à l'Est (Frazer, v, p. 304). L'église occidentale 
	n'avait jamais reconnu le 6 janvier comme la vraie date et, avec le temps, 
	sa décision a été acceptée par l'église d’Orient. À Antioche, ce changement 
	n'a pas été introduit avant environ 375 EC (Frazer, ibid.).
L'origine de la pratique est clairement attestée par 
	les Chrétiens Syriens, comme nous le voyons de Frazer, citant Credner et 
	Momsen et aussi Usener (v, pp. 304-305).
La 
	raison pour laquelle les pères ont transféré la célébration du six janvier 
	au vingt-cinq décembre était celle-ci. C'était une tradition des païens de 
	célébrer, ce même vingt-cinq décembre, la naissance du Soleil, durant lequel 
	ils allumaient des feux en signe de festivité. Dans ces solennités et ces 
	festivités, les Chrétiens participaient aussi. En conséquence, quand les 
	docteurs de l'Église ont perçu que les Chrétiens avaient un penchant pour ce 
	festival, ils ont pris conseil et résolu que la vraie Nativité devrait être 
	célébrée, ce jour-là, et le festival de l'Épiphanie, le six janvier. En 
	conséquence, en plus de cette tradition, la pratique a prévalu d'allumer des 
	feux jusqu'au six.
	
Donc, les Saturnales menaient jusqu'au solstice, quand 
	des cadeaux étaient donnés aux enfants, à partir du 23 décembre ou 
	maintenant la Veille de Noël, le 24 décembre dans le calendrier Grégorien. 
	Les rites du solstice ont alors pris le relais des Saturnales originales, 
	mais la période a alors été allongée de trois à sept jours auxquels ont été 
	ajoutés les douze jours.
Quand nous comptons cinq jours du 25 décembre, nous 
	arrivons au 30 décembre, date à partir de laquelle certains des Celtes et 
	des Allemands commencent le compte. L'addition du Jour de la Saint-Étienne 
	(ou Boxing Day) apporte la période de cinq jours du 27 décembre au 1er 
	janvier.
L'origine païenne de Noël est aussi évidente avec 
	Augustin, quand il exhorte ses frères à ne pas célébrer ce jour solennel 
	comme les païens à cause du Soleil, mais à cause de Celui qui a fait le 
	Soleil (Augustine Serm., cxc, 1 ; 
	dans Migne Patriologia Latina, 
	xxxviii, 1007). Léon, dit ‘le Grand’, a de même réprimandé la croyance 
	nuisible selon laquelle Noël était célébrée à cause de la naissance du 
	nouveau Soleil et non pas à cause de la Nativité de Christ (Frazer, ibid. ; 
	voir Leo the Great, Serm., xxii 
	(xxi Al) 6 et Migne, liv, 198).
Cependant, à ce moment-là, c'était une cause 
	désespérée. Le système entier était endémique au Christianisme et le culte 
	de la déesse Mère était bien enraciné.
Frazer dit :
	
	Ainsi il semble que l'Église Chrétienne a choisi de célébrer l'anniversaire 
	de son Fondateur le vingt-cinq décembre afin de transférer la dévotion des 
	païens du Soleil à celui qui était appelé le Soleil de Justice (p. 305).
	
Il y a eu une théorie avancée par Monseigneur Duchesne 
	selon laquelle le 25 décembre a résulté de la conformité avec l'équinoxe du 
	25 mars, qui était le jour où Christ a été tué et aussi où sa mère a conçu. 
	Cela creuse une fosse encore plus profonde, parce que le 25 mars a, en 
	effet, été initialement adopté en Afrique et ailleurs comme la date de la 
	crucifixion. Cependant, c'était seulement un dimanche et seulement une année 
	que le 14 Nisan aurait pu tomber un 25 mars. Cela détruit donc la théorie. 
	De plus, le 25 mars est associé au festival du dieu Attis, comme Frazer le 
	note dans sa remarque en bas de la page 305. Nous l'examinerons dans les 
	sections ci-dessous.
Durant les douze jours, nous voyons aussi des mimes 
	jouer les rôles d'un bouc et d'un ours.
Dans les hauts plateaux d'Écosse et de St Kilda, 
	jusqu'à la dernière moitié du dix-huitième siècle au moins, un vacher 
	s'enveloppait dans une peau la veille du Jour de l'An. Les jeunes se 
	réunissaient autour de lui et ils frappaient la peau avec des bâtons, comme 
	un tambour, et allaient de maison en maison, où celui qui était enveloppé 
	dans la peau courait trois fois autour du deiseil, c'est-à-dire en 
	imitant la rotation du Soleil. Il était poursuivi par la foule qui criait en 
	gaélique : 
	Faisons plus de bruit, frappons la peau (Frazer, viii, p. 323).
Ils allaient ainsi de maison en maison en répétant les 
	vers. En entrant, ils demandaient des bénédictions sur la maison et son 
	bétail, ses pierres et son bois de construction, ses produits alimentaires 
	et sa santé. Une partie de la peau était alors brûlée et appliquée sur le 
	nez de chaque personne et de chaque animal domestique pour protéger les 
	habitants contre la maladie et le malheur pendant la nouvelle année. 
Ce dernier jour de l'année était appelé Hogmanay.
Chacune des personnes présentes, après avoir dit la 
	rime et répété la Rann Calluin ou la Rime de Noël, entrait ensuite 
	dans la maison et prenait un rafraîchissement. Généralement, la chose qui 
	était brûlée, au lieu d'un morceau de la peau, était une Caseine-uchd, 
	faite avec une bande de poitrine de mouton (ou de cerf ou de chèvre) 
	enveloppée autour du bout d'une sorte de bâton de hockey sur gazon. Le bâton 
	de hockey sur gazon était roussi dans le feu et placé trois fois autour de 
	la famille et sur le nez de chacun. Aucune boisson n'était prise avant que 
	cette cérémonie n'ait été achevée. Son but était de protéger le ménage 
	contre la sorcellerie et la maladie. 
Dans l'Île de Man, une plume de roitelet était utilisée 
	(viii, p. 324).
La tradition semble être reliée à une tradition plus 
	vieille impliquant le sacrifice humain. Frazer note que les Khonds 
	sacrifiaient une victime humaine, en tant que divinité, et allaient de 
	maison en maison où chacun prenait une relique de la personne sacrée (voir 
	i, pp. 246 et suiv.). La peau de vache a, sans doute, remplacé cette 
	victime. La communion a remplacé le corps et le sang du dieu.
Quoique ces coutumes puissent ne pas avoir une 
	connexion avec l'agriculture, les coutumes similaires du Lundi des Labours 
	en ont certainement une et les processions d'hommes vêtus comme des animaux, 
	que nous voyons en Europe, s'identifient probablement avec l'esprit du 
	grain. Elles peuvent avoir une association avec la procession de l'ours chez 
	les Gilyaks et la procession indienne du serpent (ibid.).
Dans ces processions (comme dans les derniers jours du 
	carnaval en Bohême), un homme était souvent recouvert de la tête aux pieds 
	de paille de pois et enveloppé avec des cordes de paille (Frazer, ibid.). 
	Cela remonte à l'homme wicca dans l'ancienne Grande-Bretagne.
Ces festivals de l'agriculture ont été associés autant 
	avec le solstice du milieu de l'hiver qu'avec l'équinoxe du printemps - les 
	deux annonçant le retour de la croissance, de la chaleur et de la vie, par 
	la puissance du Soleil et de l'été dans la nature.
L'homme de Bohême a pour nom Jours Gras ou 
	l'ours du carnaval (Fastnachtsbär). 
Après avoir dansé dans chaque maison avec les filles, 
	les servantes et la maîtresse de maison elle-même, ils vont tous à la 
	brasserie :
Car 
	aux Jours Gras, mais particulièrement le Mardi Gras, chacun doit danser, 
	pour que le lin, les légumes et le grain prospèrent (Frazer, viii, p. 326). 
	
La paille de l'ours est mise dans les nids des poules 
	et des oies. L'ours représente l'esprit de la fertilité. Le but de la danse 
	est de rendre fertile autant l'animal que le végétal sous tous les aspects. 
Dans des parties de la Bohême, cette personne n'est pas 
	appelée un ours, mais un bouc d'avoine.
En Lituanie prussienne, le Douzième jour, un homme est 
	enveloppé de paille de pois pour représenter l'ours et un autre de paille 
	d'avoine pour représenter le bouc. 
À Marburg en Steiermark, les hommes apparaissent autant 
	comme un loup qu'un ours (Frazer, ibid.).
L'homme qui frappait le dernier coup de batteuse était 
	appelé loup. Il gardait le nom de loup jusqu'à Noël, jour où il était 
	enveloppé dans une peau de chèvre et mené de maison en maison, comme un ours 
	de pois au bout d'une corde. Son habillement de bouc le distingue et semble 
	associer les symboles du bouc, de l'ours et du loup à un ancien rituel de 
	l'esprit du grain.
En Scandinavie, l'esprit du grain avait souvent 
	l'apparence d'un bouc (ibid.). En Suède, conduit avec des cornes sur sa 
	tête, il personnifiait le bouc de Yule. Dans certaines parties de la Suède, 
	on fait semblant d’abattre le bouc qui revient à la vie (ibid., p. 327). Les 
	deux hommes qui l'abattent chantent des vers en se référant aux capes de 
	couleurs variées, rouge, bleu, blanc et jaune, qu'ils ont déposées sur lui.
Après le dîner du soir de Noël, les gens dansent la 
	"danse de l'ange" pour assurer une bonne récolte. La paille de Yule (de blé 
	ou de seigle) est façonnée pour ressembler à un bouc et jetée parmi les 
	danseurs au cri de "Attrape le bouc 
	de Yule !" En Dalarne, il est appelé le bélier de Yule.
Au Danemark et en Suède, il est commun de cuire des 
	gâteaux de fine farine à Noël en forme de boucs, de béliers et de sangliers 
	(Frazer, ibid., p. 328). Ils sont souvent confectionnés avec la dernière 
	liasse, lors de la moisson, et conservés jusqu'au temps des semailles où une 
	partie de ceux-ci est mélangée avec les graines et une autre partie mangée 
	par les gens et les bœufs utilisés pour les labours dans l'espoir de 
	garantir une bonne moisson. Les points en commun des coutumes des Îles 
	Britanniques, de l'Europe, de la Scandinavie et de l'Est identifient au-delà 
	de tout doute la pratique ancienne faite pour apaiser l'esprit du grain et 
	les anciens dieux. L'apparence sous la forme d’un bélier castré et un 
	sanglier est aussi ancienne et répandue.
L'Ours en paille, représenté comme il l'avait été 
	pendant des siècles le jour après le Lundi des Labours, a été observé à 
	Wittlesy Cambridgeshire, en janvier 1909, par le professeur Moore Smith de 
	l'Université Sheffield, (voir la lettre du 13 janvier 1909 ; voir Frazer, 
	viii, p. 329).
Le Lundi des Labours est le premier lundi de janvier 
	après le Douzième jour. Il est incontestable que nous avons affaire avec un 
	ancien festival agricole qui a pour but l'apaisement des anciens dieux 
	agricoles dans la séquence des festivals du milieu de l'hiver, qui vont des 
	Saturnales au jour férié du solstice et aux douze jours du soi-disant Noël, 
	puis au festival des labours du Lundi des Labours et du Mardi Gras.
Il semble avoir été auparavant associé au sacrifice 
	humain - peut-être dans chacun des trois aspects ou peut-être comme 
	festivals individuels.
En Angleterre, le Lundi des Labours était normalement 
	associé à une équipe d'hommes agissant comme bœufs de labour, l'un d'eux 
	étant déguisé en vieille bique appelée Bessy. Ils allaient en dansant 
	et en sautillant, vraisemblablement pour faire en sorte que le grain croisse 
	aussi haut qu'ils sautaient. C'était semblable à la pratique des Ours en 
	paille ou des boucs de Yule sur le continent et ailleurs au Royaume-Uni.
Les mêmes pratiques se retrouvent à Thrace et en 
	Bulgarie, ce jour-là, c'est-à-dire le lundi de la dernière semaine du 
	Carnaval. Un danseur (le Kuker) 
	est un homme vêtu d'une peau de chèvre. Un autre danseur (la
	Kukerica), déguisé avec des jupons 
	en vieille femme ou
	baba, a son visage noirci.
Les ours sont représentés par des chiens enveloppés 
	dans des peaux d'ours. Un simulacre de tribunal composé d’un roi, d’un juge 
	et d'autres fonctionnaires est mis en place. Les pièces jouées par le 
	Kuker et la Kukerica sont débauchées et lascives.
Vers le soir, deux personnes sont attelées à une 
	charrue de labour et le Kuker laboure quelques sillons et sème quelques 
	graines. Il enlève ensuite son déguisement et il est payé pour sa peine.
Les gens croient que la personne qui joue le Kuker 
	commet un péché mortel ; les prêtres font aussi des efforts vains pour 
	supprimer les coutumes. Dans le district de Losengrad, le Kuker a un gâteau 
	qui contient de l'argent et qu'il distribue à ceux présents. Si un fermier 
	obtient la pièce de monnaie, la récolte sera bonne ; si un éleveur 
	l'obtient, les troupeaux seront bons. Le Kuker laboure aussi la terre 
	symboliquement en oscillant de gauche à droite pour imiter le maïs ondulant 
	dans le vent. L'homme avec la pièce de monnaie est attaché et traîné par les 
	pieds sur le sol pour accélérer la fertilité de la terre. Ce tirage au sort 
	fait penser aussi au sacrifice des Saturnales que nous avons vu auparavant.
En Bulgarie, la Vieille Femme ou la Mère est le 
	personnage principal du festival. Le rôle est joué par un homme habillé en 
	femme. Le Kuker et la Kukerica sont subalternes à la "Vieille Femme". Ils 
	portent des masques fantastiques de têtes humaines avec des cornes d'animaux 
	ou de têtes d'oiseaux et des peaux avec une ceinture d'écorce de tilleul. 
	Ils ont sur leur dos une bosse faite avec des guenilles. Ce festival 
	bulgare, qui tombe le lundi de la dernière semaine du Carnaval, est appelé 
	le Lundi du Fromage. Il est néanmoins associé au festival des Labours.
Les mêmes rituels associés à l'Europe occidentale qui 
	consistent à tourner autour de la maison et les bénédictions conférées sur 
	la fertilité du village par la présence de la "Vieille Femme" viennent 
	immédiatement à l'esprit de tous. Les incursions par les gens masqués d'un 
	autre village étaient vues comme une menace et une atteinte à la fertilité 
	du village. De telles incursions étaient combattues.
Les similitudes entre la Vieille Femme au visage noir 
	de Déméter et ses deux aides Pluton et Perséphone sont probablement à 
	l’origine de la tradition des trois rois, le noir Melchior représentant 
	Déméter.
Le festival de la Befana à Rome, la nuit précédant 
	l'Épiphanie, est clairement relié à ce festival de Déméter et le terme 
	Befana est, de toute évidence, une corruption du mot Épiphanie. Il 
	s’agit manifestement d’une vieille sorcière et le bruit de ce festival est 
	associé à une ancienne tradition consistant à purifier le secteur des 
	mauvaises influences (voir aussi ci-dessous). Les mêmes cérémonies 
	impliquant la Befana la veille de l'Épiphanie étaient ou sont observées en 
	Toscane-Romagne et ailleurs en Italie (Frazer, ix, p. 167).
Frazer voit à juste titre dans la Vieille Femme du 
	système bulgare et de Thrace une référence à Déméter, la déesse-Mère du 
	Grain, qui, sous les apparences d'une vieille femme apportait la bénédiction 
	à la maison de Céléos, le roi d'Éleusis et restaurait la fertilité perdue 
	aux champs éleusiniens en jachère. Le Kuker et la Kukerica, les mimes 
	masculins et féminins, représentent Pluton et Perséphone. Ces rituels 
	existent de l'Est à l'Ouest et représentent le plus vieux des festivals 
	religieux (Frazer, viii, pp. 334-335). Nous nous trouvons donc directement 
	au centre des cultes à Mystères éleusiniens et reliés aux mêmes cultes à 
	Mystères des temps anciens, du culte d'Apollon au début de l'Europe et de 
	Dionysos et des symboles agricoles dans le culte de l'adoration du dieu 
	Soleil. Les cultes du sacrifice des taureaux sont aussi impliqués, et nous 
	voyons dans les périodes de dédicace des taureaux sacrifiés par les Grecs en 
	Magnésie, après sa dédicace au début des semailles, que nous avons une idée 
	commune du festival. Zeus est l'associé de Déméter et le produit final est 
	le sacrifice du taureau à Zeus dans l'équivalent du mois de mai.
		Les bûches de 
		Noël, le houx, le lierre et le gui 
Les solstices d'été et d'hiver étaient vus comme les 
	deux grands points tournants de l'année. Des feux étaient allumés aux deux 
	solstices. Les feux du milieu de l'été étaient allumés à l'extérieur et les 
	jeunes sautaient par-dessus les feux. Cette pratique se retrouve chez les 
	Celtes en Irlande, en Grande-Bretagne et en Gaule et aussi chez les 
	Africains du Nord, au Maroc et dans les montagnes d'Atlas. Leur pratique est 
	beaucoup plus ancienne que l'Islam qu'ils professent aussi. La pratique 
	d'allumer des feux le premier mai et à l'Halloween (le 1er 
	novembre), appelé le Jour de la Toussaint, est très ancienne chez les 
	païens. Il convient de noter la nature asymétrique de ces festivals avec 
	celui du solstice. Le Festival de Walpurgis, le dernier jour d'avril, 
	précédant les fêtes de mai, est le 
	Festival de la Combustion des Sorcières. Ce type de festival est aussi 
	associé aux douze jours entre Noël, le 25 décembre, et l'Épiphanie, le 6 
	janvier. Des feux de résine de pin sont allumés ces nuits-là pour éloigner 
	les sorcières. Les feux sont généralement plus grands lors de la Douzième 
	Nuit. En Silésie, les gens font des feux de résine de pin entre Noël et le 
	Nouvel An pour chasser les sorcières des fermes. C'était "le temps approprié 
	pour l'expulsion des forces des ténèbres". À la Veille de Noël et à la 
	Veille du Jour de l'An, des coups de feu sont tirés au-dessus des champs et 
	les gens enveloppent de paille les arbres fruitiers pour empêcher les forces 
	du mal de leur faire du mal.
À Biggar, dans le Lanarkshire, au Royaume-Uni, la 
	Veille du Jour de l'An est le temps traditionnel pour ce feu qui a été 
	allumé depuis des temps immémoriaux.
En 1644, neuf sorcières en chair et en sang ont été 
	brûlées à Leith Links, en Écosse (Frazer, ix, p. 165).
Des feux sont allumés en automne, mais ils ne sont pas 
	significatifs. Le festival de la Nativité de la Vierge, le 8 septembre, 
	était traditionnellement accompagné de bruit et de tumulte comme associé à 
	la Befana à Rome. Traditionnellement, il impliquait des assassinats. Le 
	professeur Housman a noté, quand il a été témoin du festival à Capri en 
	1897, qu'un peu plus des huit ou dix habituels ont été assassinés (Frazer, 
	x, p. 221).
Traditionnellement, des feux sont aussi allumés au 
	solstice du milieu de l'hiver, le 25 décembre. La différence entre les feux 
	du milieu de l'été et du milieu de l'hiver est que les feux du milieu de 
	l'hiver sont allumés à l'intérieur et qu'ils font partie du rituel de 
	l'invocation du dieu Soleil à sa place de suprématie dans les cieux. Les 
	feux du milieu de l'hiver ont ainsi développé une atmosphère plus cloîtrée 
	ou familiale.
Il y a peut-être une signification au fait que, dans 
	les Îles Shetland, les fêtes de Yule ou de Noël commençaient sept jours 
	avant Noël et se terminaient à Antinmas, c'est-à-dire le vingt-quatrième 
	jour après Noël.
Les Shetlandais nomment ces fêtes les Yules. 
	Sept jours avant Noël, les elfes, appelés
	Trows par les Shetlandais, sont 
	libérés de leurs maisons souterraines et demeurent en surface, si cela leur 
	plaît. C'est l'origine probable du symbolisme des lutins du Père Noël. Il 
	semble avoir rapport au concept de l'anarchie des sept jours des Saturnales 
	conduisant au 25 décembre.
Le plus important des rituels de Yule était le 
	saining, qui devait être 
	correctement effectué pour s'occuper des
	gens gris, comme les elfes étaient 
	appelés. 
Les mythes modernes émanant des États-Unis quant aux 
	‘petit-gris’ extraterrestres ne sont rien d'autre que la réorganisation des 
	lutins de Yule.
Le dernier jour des fêtes, le vingt-quatrième jour 
	après Noël, appelé up-helly-a ou Uphalliday dans les Shetland, 
	les portes étaient toutes ouvertes et il y avait beaucoup de poursuites de 
	pantomimes pour débarrasser le secteur des lutins malveillants. Les gens 
	lisaient pieusement la Bible et arboraient du fer avec ostentation "car 
	c'est bien connu que les lutins ne peuvent pas supporter la vue du fer". Les 
	enfants en bas âge étaient soigneusement gardés et
	assainis par des femmes sages et savantes. Il ne fait aucun doute 
	que le signe du mauvais œil est ici impliqué dans une ancienne tradition 
	(voir aussi le document 
	
	La Croix : Ses Origines et 
	Sa Signification (No. 039)). 
À l'aube, après la vingt-quatrième nuit, les Trows ou 
	Gens-gris avaient disparu et les Yules étaient terminées.
Les coutumes de bannir les forces malveillantes et les 
	sorcières, lors d'une nuit réservée à cet effet dans la période du solstice 
	d'hiver et des festivals, peuvent ainsi être retracées de Rome et de la 
	Calabre au sud jusqu'aux Îles Shetland au Nord. Elles passent aussi par 
	l'Irlande et les Steppes et l'Afrique du Nord.
Nous savons que les Allemands brûlaient la bûche de 
	Yule, qui était une ancienne tradition, même au onzième siècle. En 1184, le 
	curé d'Ahlen, dans le Münsterland, note
	avoir apporté un arbre pour allumer le 
	feu festif à la nativité du Seigneur (Frazer, x, p. 247). Cette 
	pratique, que l’on retrouve en Grande-Bretagne dans l’ancien temps, était 
	commune aux Teutons et apparemment aux Celtes. John Brand est cité par 
	Frazer comme disant que la bûche de Yule est une contrepartie des feux du 
	milieu de l'été, faite à l'intérieur à cause du temps froid au solstice 
	d'hiver (ibid., n. 2). Elle n'était rien d'autre que l'application erronée 
	au 25 décembre du solstice, réservé pour l'adoration du Soleil (Frazer, x, 
	p. 246). Cet allumage du feu de l’arbre aidait le Soleil à rallumer sa lampe 
	souffrante. Tout le système des feux et des bougies à la Nativité devant la 
	Vierge Céleste est l'ancienne adoration de la déesse Mère et de son jeune 
	enfant, le Soleil. Les lampes aident à allumer le feu céleste du Soleil et 
	c'est l'idée de base derrière la flamme et son utilisation dans le 
	Zoroastrisme.
La bûche de Yule était conservée par des groupes 
	européens et placée sur le feu pour éloigner le tonnerre et les effets des 
	tempêtes. Le rapport est donc clairement fait entre les anciens dieux des 
	Teutons, responsables du tonnerre, de la foudre et de la température, et la 
	bûche de Yule au solstice.
Le gui était sacré dans la religion des Druides. Les 
	Druides, qui sont venus via l'Égypte en tant que Mages, ont été pris par les 
	Milésiens en Espagne, parmi les Gadéliens, avant que les Scoto-Milésiens ne 
	soient allés en Irlande. De là, ils se sont répandus en Grande-Bretagne et 
	en Europe (MacGeohagen The History of 
	Ireland, Sadlier, NY, p. 42 ; voir Frazer, ii, pp. 358,362; xi, pp. 76 
	et suiv., 301).
Pliny (Natural 
	History, xvi, pp. 249-251) dérive le mot Druide du mot grec pour
	chêne, qui est drus. Il 
	est, cependant, le même ou semblable en celtique étant
	daur. Les Druides sont les prêtres 
	du chêne. Leur culte est donc ancien et associé aux bosquets de chênes. 
	D'autres érudits préfèrent dériver le nom de la racine signifiant
	connaissance ou
	sagesse - de là, ils étaient des
	sorciers ou
	magiciens. Cela vient aussi du titre de Mages qu'ils 
	portaient (voir Frazer, xi, pp. 76-77, n. 1 à p. 76).
Le cycle Druidique du calendrier était de trente ans et 
	il semble y avoir un rapport commun dans leur adoration avec celle des 
	Bœtiens qui, comme eux, adoraient ou conjuraient le chêne. Ainsi, tous les 
	deux peuvent avoir une connexion aryenne commune. Le cycle Bœtien, dans le 
	festival du grand Daedala, était de soixante ans et non pas de trente. Cela 
	peut avoir une application avec la pratique aryenne, observée parmi les 
	Indiens, du cycle de soixante ans basé sur le cycle sidéral de Jupiter.
Le gui est coupé avec une faux d'or le premier ou le 
	sixième jour de la Lune (Frazer, xi, pp. 77-78). Il est associé à la 
	fertilité et on disait qu'il permettait aux animaux et aux femmes stériles 
	d'enfanter. On pensait qu'il était tombé du ciel et il était appelé le
	cure-tout (Frazer, xi, pp. 77-79,82). Deux taureaux blancs étaient 
	sacrifiés lorsqu'on le coupait à cette fin, le sixième jour. Le prêtre était 
	vêtu d'une robe blanche. Le gui était coupé le premier jour de la Lune par 
	les Italiens et le sixième jour par les Druides. Cette différence est 
	probablement due au commencement du mois lunaire dans les deux systèmes. 
	Aucun d'eux ne coupe le gui avec un instrument de fer. Le gui ne devait pas 
	toucher la terre. Par conséquent, il était attrapé dans un tissu blanc.
Les Italiens croyaient que le gui qui poussait sur le 
	chêne avait des propriétés semblables, si l'on en croit Pline. Il y avait 
	donc une croyance commune aux deux systèmes.
Nous revenons donc au système de fertilité des 
	Saturnales et à la guérison des Mystères et d'Apollon, mais sous une 
	ancienne forme commune aux Aryens avant 1000 AEC (avant l’ère courante).
Ce système était si ancien qu'il était commun même aux 
	Aïnous du Japon, qui le considéraient aussi sacré. Cependant, ils utilisent 
	le gui coupé d'un saule, parce que cet arbre est sacré pour eux. Ils 
	partagent les croyances des Druides (concernant ses propriétés curatives) et 
	des Italiens (en rapport avec son pouvoir de rendre fertile les femmes 
	stériles) (Frazer, xi, p. 79).
Cette croyance se retrouve aussi parmi les autochtones 
	de l'île Mabuig dans le Détroit de Torres (ibid.). La croyance commune se 
	retrouve aussi en Afrique parmi les Walos de Sénégambie (ibid.).
La vénération du gui comme un cure-tout se retrouve 
	chez les paysans suisses et chez les Suédois (ibid., p. 82).
On disait que le dieu scandinave Balder avait été tué 
	par du gui et Frazer en parle longuement dans son ouvrage.
Le gui était généralement utilisé comme remède pour 
	l'épilepsie et par les hautes autorités médicales au Royaume-Uni et en 
	Hollande et ce, jusqu'au dix-huitième siècle (ibid., p. 83, notant Ray du 
	Royaume-Uni en 1700, Bœrhaave de la Hollande en 1720 et son élève Van 
	Swieten en 1745).
Le gui est considéré comme une protection contre la 
	foudre et le feu. Il est, par conséquent, associé au système de Yule aussi 
	(Frazer, xi, p. 85).
Il était plus généralement utilisé aux feux du milieu 
	de l'été et, à ce moment-là, il était associé à la mort du dieu Balder. Cela 
	semble avoir impliqué, à ce moment-là, de réels sacrifices humains au 
	Danemark, en Norvège et en Suède (Frazer, xi, p. 87). La pratique consistant 
	à jeter dans le feu de Beltane la victime tirée au sort et aussi le loup 
	vert des feux du milieu de l'été, est associée à ce système d'adoration, en 
	tant que les esprits de l'arbre ou les dieux de la végétation (ibid., p. 
	88).
L'adoration du gui est associée directement avec le 
	culte de l'adoration du chêne et elle était commune à tous les Aryens. Les 
	Celtes d'Asie Mineure adoraient au bosquet appelé
	Drynemetum, qui est un terme 
	purement celtique signifiant Temple du Chêne. Ceux-ci sont les bosquets qui contenaient aussi un 
	phallus et que la Bible a condamnés.
Parmi les Slaves, le chêne était le symbole sacré du 
	grand dieu Perun et il est classé premier parmi les arbres sacrés des 
	Allemands. Il a été adoré par eux anciennement et certaines de ces pratiques 
	et de ces attitudes survivent encore aujourd’hui (Frazer, ibid., p. 89).
Le chêne était aussi sacré pour les Italiens et l'image 
	de Jupiter sur le Capitole était à l'origine rien d'autre qu'un chêne 
	naturel. À Dodone, on a aussi adoré Zeus comme étant immanent dans le chêne. 
	Frazer en conclut que les Aryens, y compris les Celtes, les Allemands et les 
	Lithuaniens, considéraient généralement le chêne comme étant sacré avant 
	leur dispersion et ce territoire commun a dû avoir une abondance de chênes. 
	Le gui est simplement son symbole, comme un aspect envoyé du ciel de la 
	guérison, de la protection et de la fertilité.
L'allumage du feu sacré, que ce soit parmi les Celtes, 
	les Allemands ou les Slaves, est toujours fait avec du chêne en frottant 
	deux bâtons ensemble ou en frottant du chêne sur une pierre grise (pas 
	rouge). Les mêmes types de pratiques se retrouvent de l'Allemagne jusqu'aux 
	Highlands d'Écosse dans l'allumage du 
	feu de bois (voir Frazer, xi, p. 91).
Frazer dit que le feu perpétuel de Vesta à Rome était 
	alimenté avec du bois de chêne. Du bois de chêne a aussi brûlé dans le feu 
	perpétuel devant le chêne sacré à Romove en Lituanie. Des blocs de chêne 
	sont aussi brûlés du solstice du milieu de l'hiver jusqu'à la fin de l'année 
	et remplacés par une nouvelle bûche. Les cendres sont mêlées avec les 
	graines, etc. pour la fertilité.
La liaison commune dans toutes ces histoires est la 
	combustion des feux et la coupe du gui. Les anciens Aryens croyaient, comme 
	nous pouvons le déduire du mythe de Balder, que le chêne était le dieu et 
	que le gui qui lui était relié assurait sa longévité. Le sacrifice humain 
	aux feux du milieu de l'été assurait la vie de la récolte. L'utilisation du 
	gui et de la bûche de Yule au solstice du milieu de l'hiver faisait aussi 
	penser au sacrifice du dieu, représenté par l'homme qui prenait sa place, et 
	au retour du système du Soleil. C'est le symbolisme sous-jacent de la 
	tradition de Noël (voir Frazer, xi, p. 93).
Aussi longtemps que le gui était sur l'arbre, le dieu 
	ou son remplaçant ne pouvait pas être blessé. La coupe du gui était autant 
	le signal que la cause de sa mort.
Le houx et le lierre représentent soi-disant le mâle et 
	la femelle. Le lierre s'accroche et s'enroule - représentant censément la 
	femme. Le houx est épineux et droit – représentant censément le mâle.
En Angleterre, à Surrey, un arbre de houx est utilisé 
	pour passer un enfant par une crevasse pour guérir la rupture, alors que 
	c'est d'habitude un frêne ailleurs (Frazer, xi, p. 169, n. 2).
Le chêne vert était sacré pour les
	Fratres Arvales ou Frères des 
	Champs Labourés. C'était un collège romain de douze prêtres qui 
	effectuaient des rites religieux publics pour des buts d'agriculture. Ils 
	portaient des couronnes d'épis. Leurs sacrifices étaient faits dans le 
	bosquet de la déesse Dia, à environ cinq milles (huit kilomètres) de Rome, 
	en aval du Tibre. Ce bosquet contenait des lauriers et des chênes verts. Il 
	était si sacré que des sacrifices expiatoires étaient offerts chaque fois 
	qu'un arbre ou même une branche d'un arbre tombait par terre. Évidemment, 
	c'était particulièrement enclin à arriver avec l'apparition de la neige et 
	des tempêtes au solstice d'hiver. De là, le concept aussi du houx et du Noël 
	blanc. Des sacrifices plus élaborés devaient être faits quand un des arbres 
	était frappé par la foudre. Ils étaient alors déterrés par les racines, 
	fendus et brûlés et d'autres étaient plantés à leur place. Au festival 
	romain du Parilia qui était consacré au bien-être des troupeaux, les paysans 
	priaient pour le pardon, s'ils étaient entrés dans un bosquet sacré ou 
	s'étaient assis sous un arbre sacré ou avaient coupé une branche de houx 
	pour nourrir les brebis (voir Frazer, ii, p. 123).
Pline dit que les bois étaient autrefois les temples 
	des déités et que, même à son époque, les paysans consacraient un grand 
	arbre à un dieu avec le rituel d'autrefois (Natural 
	history de Pline, xii, p. 3).
Le lierre est le symbole des cultes à Mystères. Il est 
	mâché par ceux qui participent à la fête des Bacchanales. Il est identifié 
	avec le dieu Dionysos ou Bacchus.
Le lierre était utilisé par les Grecs comme l’un des 
	deux bâtons pour le feu. La planche de la paire était faite d'une plante 
	parasite ou rampante qui était d'habitude le lierre. Le foret était 
	d'habitude le laurier. Le chêne était aussi utilisé comme foret.
Les anciens Indiens ont utilisé un parasite (le figuier 
	grimpant) comme foret, utilisant le parasite comme le concept mâle. Les 
	Grecs ont semblé avoir inversé ce concept. Le lierre est considéré comme 
	étant la femelle et le laurier le mâle. Pourtant en grec, le mot pour lierre 
	est masculin et le lierre a été anciennement identifié avec le dieu mâle 
	Dionysos. Le mot pour laurier est féminin et il est identifié avec une 
	nymphe. Nous pouvons donc conclure que les Grecs, comme les Indiens, ont 
	considéré les concepts de la même façon à une époque très ancienne, mais les 
	ont modifiés peut-être par opportunisme (Frazer, ii, pp. 251-252).
Anciennement, il était interdit de toucher ou de nommer 
	le lierre (Frazer, iii, pp. 13 et suiv.). Le lierre était aussi sacré pour 
	le dieu Attis et, de là, nous en venons alors au pin qui était aussi sacré 
	pour ce Dieu (voir Frazer, v, p. 278 et voir le document
	
	La 
	Croix : Ses Origines et Sa Signification (No. 039)).
Le lierre était aussi sacré pour le dieu Osirus 
	(Frazer, vi, p. 112) et aussi pour les rêves (ibid., x, p. 242). Nous voyons 
	ainsi des points communs avec le système du dieu Triune et les cultes à 
	Mystères en général qui sont liés naturellement avec le système du solstice 
	et l'adoration du Soleil. Le houx et le lierre sont donc aussi les symboles 
	du chêne et d'autres bosquets consacrés aux déités et qui sont si condamnés 
	par la Bible.
Le pin décoré provient directement des cultes à 
	Mystères et de l'adoration du dieu Attis. On prétend qu'il était un homme 
	qui est devenu un arbre et, de là, il est l'incarnation de l'ancien esprit 
	de l'arbre que nous rencontrons dans l'ancienne mythologie indienne ou indus 
	dès Harappa et Mohenjo Daro. Il est clairement un dieu de la fertilité du 
	grain et il porte un chapeau phrygien comme Mithra (d’après la statue dans 
	le Latran ; Frazer, v, p. 279).
Le fait d’apporter le pin décoré de bandes violettes et 
	de laine est comparable au fait d’apporter l'arbre de mai ou l'arbre d'été 
	dans la coutume moderne. L'effigie, qui était attachée à l'arbre, était un 
	duplicata représentant le dieu Attis. Elle était traditionnellement gardée 
	jusqu'à l'année suivante quand elle était brûlée (Firmicus Maternus
	De errore profanarum religionum; 
	voir Frazer, v, p. 277 et n. 2). Cela est interdit par Dieu dans Jérémie 
	10:1-9.
L'intention originale de cette tradition était pour 
	maintenir l'esprit de la végétation intact pendant l'année qui venait. Les 
	Phrygiens adoraient le pin par-dessus tout et c'est de ce secteur que nous 
	tirons les Mystères et le système Mithra. Il est probablement sacré pour les 
	cultes du fait qu'il est un arbre à feuilles persistantes pendant la période 
	du solstice sur un grand secteur, alors que d'autres arbres sont dénudés. 
	Rappelez-vous aussi que la résine de pin était brûlée aux festivals du 
	solstice. Les origines sont perdues dans l'antiquité du système 
	assyro-babylonien.
La ressemblance au dieu Attis a été changée par le 
	symbole du Soleil, sous la forme d’un ostensoir au sommet de l'arbre puis, 
	par des anges et d'autres types de décorations. Les décorations sont 
	facilement identifiables au Soleil, à la Lune et aux étoiles du système 
	Triune des Babyloniens, comme Sin, Ishtar et Shamash ou Isis, Osiris et 
	Horus des Égyptiens (voir le document 
	
	Le Veau d'Or (No. 222)).
Le lierre était aussi sacré pour Attis et ses prêtres 
	eunuques étaient tatoués avec le symbole de la feuille de lierre (Frazer, v, 
	p. 278).
Les noix de pin étaient utilisées pour produire un vin 
	utilisé dans les rites orgiaques de Cybèle qui étaient, en fait, les 
	pendants des orgies Dionysiaques et Strabon les a comparées (Strabon, x, 3. 
	12 et suiv.).
Au festival des Thesmophories, elles étaient jetées 
	avec des porcs et d'autres agents ou emblèmes de fertilité dans les voûtes 
	sacrées de Déméter dans le but d'augmenter la fertilité de la terre et des 
	femmes (Frazer, v, p. 278). Nous retrouvons donc les festivals de Déméter et 
	aux aspects qui se sont maintenus et qui sont, en général, associés à Noël 
	en Europe, comme nous l'avons déjà vu.
Le terme Épiphanie signifie la
	manifestation, comme l'apparition d'un être divin ou surhumain. Il a 
	été appliqué à Antioche IV Épiphane, le roi de la Syrie (175-164 AEC). 
On l'a aussi connu comme : le
	dies luminum (le jour des lumières), le
	jour des trois rois ou le 
	douzième jour. Tous ceux-ci ont été traités plus haut. Les pratiques 
	associées à ce jour sont toutes dérivées des sources anciennes que nous 
	avons examinées dans ce texte et n'ont pratiquement rien à voir avec la Foi.
Le nom survit au grand festival de la Befana à Rome 
	(voir Catholic Encyclopedia, art., 
	‘Epiphany’, Robert Appleton, NY, 1909, Vol. V, p. 504). La
	CE dit :
Il est difficile de dire dans quelle mesure la pratique 
	alors observée d'acheter toutes sortes d'images de faïence, combinées avec 
	des sifflets et représentant un certain type de vie romaine, doit être 
	connectée avec la tradition plutôt semblable en vogue pendant le festival 
	des Saturnales de décembre (ibid.).
	
Il n’est guère difficile de l’identifier. Les pratiques 
	étaient les mêmes et le terme est appliqué à la manifestation de la Befana 
	comme déesse, comme nous le voyons ci-dessus. Les tentatives de placer la 
	référence avec Hippolyte en rapport au Sacrement du Baptême sont 
	incorrectes, puisqu'il utilise le terme
	theophaneia, pas
	epiphania (ibid.).
La première référence substantive se trouve chez 
	Clément (Stromateis, I, xxi, p. 
	45). La CE cite ce texte comme 
	suit et continue ensuite en disant :
'Il y a ceux-là, aussi, qui assignent très curieusement à 
	la Naissance de notre Sauveur non seulement son année, mais aussi son jour, 
	qu'ils disent être le 25 Pachon (20 mai) dans la vingt-huitième année 
	d'Auguste. Mais les disciples de Basilide célèbrent le jour de son Baptême 
	aussi, en passant la nuit précédente en lisant. Et ils disent que c'était le 
	15ème jour du mois de Tybi de la 15ème année de César 
	Tibère. Et certains disent qu'il a été observé le 11 du même mois'. 
	Maintenant, les 15 et 11 Tybi sont les 10 et 6 janvier. 
	
L'Église Catholique romaine autant que l'Église 
	Orthodoxe essayent d'extraire de cette pratique des Gnostiques, sous 
	Basilide (qui enseignait à Rome au milieu du deuxième siècle), un appui pour 
	la célébration de la Nativité aussi bien que du baptême de Christ, mais il 
	n'y a aucune preuve réelle pour cette conjecture. L'évidence des festivals 
	eux-mêmes indique que la pratique était l'ancien festival de la fertilité et 
	de la bénédiction des produits alimentaires. De cela sont nées la pratique 
	de bénir les eaux et celle de jeter des crucifix dans la mer pour rendre les 
	mers productives pour les pêcheurs. Toutes ces pratiques sont issues du 
	paganisme ancien et elles n'étaient pas évidentes dans le Christianisme 
	avant le quatrième siècle. Cette addition a été faite longtemps après 
	l'écrit d'Origène au troisième siècle, car il ne fait aucune mention de 
	l'Épiphanie dans sa liste des festivals. La première référence à 
	l'Épiphanie, comme une fête de l'église, est en 361 (voir
	CE, p. 505).
Le Père Noël est une invention plutôt récente et il est 
	un produit récent du mercantilisme américain. Il est dérivé principalement 
	du folklore allemand et hollandais. Il a ses origines dans l'entité 
	mentionnée comme ‘Saint-Nicolas’.
L'homme connu habituellement comme Saint-Nicolas est 
	Nicolas de Myra, en Lycie. Il est mort le 6 décembre 345 ou 352 (Catholic Encyclopedia, Vol. XI, p. 63). Il est populaire autant dans 
	l'église grecque que dans l'église latine, mais il y a peu de choses 
	certaines à son sujet, sauf qu'il était l'évêque de Myra au quatrième siècle 
	(ibid., p. 64). Il est né à Parara en Lycie de l'Asie Mineure. Dans sa 
	jeunesse, il a fait un pèlerinage en Égypte et en Palestine. À son retour, 
	il a été nommé évêque de Myra et il a été emprisonné pendant la persécution 
	de Dioclétien. Il a été libéré à l'ascension de Constantin. Les Catholiques 
	allèguent qu'il était présent à Nicée, mais son nom n'apparaît sur aucun des 
	registres de leur propre aveu (ibid.).
En 1087, des marchands italiens ont volé son corps à 
	Myra et l'ont apporté à Bari. Son culte, en Italie, date de ce point. Il 
	semble que cela peut avoir été incité par un culte qui s'était développé à 
	son sujet en Europe. Les nombreux miracles qui lui sont attribués sont la 
	conséquence d'une longue tradition mais, comme nous le verrons, beaucoup de 
	cela a des origines païennes qui auraient peu à voir avec l'homme original.
Son culte dans l'église grecque est vieux et il est 
	particulièrement important dans l'église russe, bien qu'elles soient 
	longtemps après lui (v. 1000 EC). L'empereur Justinien 1er a construit une 
	église en son honneur à Constantinople et son nom apparaît dans la liturgie 
	attribuée à Jean Chrysostome (ibid.).
En Europe, son culte a commencé au temps d'Otto II, 
	dont la femme Theophano était Grecque. L'évêque Reginald d'Eichstadt (mort 
	en 991) a écrit une métrique intitulée la
	Vita S. Nicholai. Il est, ou était 
	honoré comme saint patron en Grèce, en Russie, dans le royaume de Naples, en 
	Sicile, en Lorraine, dans le Diocèse de Liège et dans beaucoup de villes en 
	Italie, en Allemagne, en Autriche, en Belgique, à Campen aux Pays-Bas, à 
	Corfou en Grèce, à Frieburg en Suisse et à Moscou en Russie (ibid.). Il 
	était le patron des marins, des marchands, des banquiers et des enfants.
Ses reliques sont toujours préservées dans l'église de 
	St-Nicolas à Bari. Il est dit qu'une substance huileuse, connue comme
	Manna di S. Nicola, suinte de ses 
	reliques. Elle est estimée pour ses buts médicinaux. Son rapport avec les 
	festivals des 5/6 décembre est examiné ci-dessous.
Une légende qui lui est associée fait état de la 
	formation de trois boules d'or, chacune fabriquée à partir de son salaire 
	pour une année, et qui auraient roulé à travers la fenêtre d'une famille 
	défavorisée de bonne naissance, pendant plusieurs années. La première boule 
	aurait prétendument atterri dans un bas (d'où le bas de Noël). Cela 
	permettait aux destinataires défavorisés de marier leurs filles. Il aurait 
	été vu lors de la dernière occasion. C'est sans doute l'origine des trois 
	boules dorées des prêteurs sur gages et du symbole de son patronage des 
	marchands. Ces histoires, comme nous le verrons, ont rapport avec d'autres 
	mythes.
Les traditions associées à sa générosité ont créé la 
	pratique chez les sœurs françaises normandes de donner aux pauvres, le jour 
	ou la veille de la Saint-Nicolas. Cette pratique est venue à être appelée
	Boxing Day en référence à la boîte 
	d'aumônes de l'église. C'est devenu la tradition du
	Boxing Day du 26 décembre. En Allemagne, on donnait aussi des
	Paquets de Christ aux pauvres et 
	les parades annuelles distribuaient des jetons de la déesse Mère Céleste des 
	Mystères.
La pratique des enfants d'économiser toute l'année en 
	vue du porc annuel à Noël, en Hollande, a mené à l'introduction de la
	tirelire.
L'amalgame entre les fausses robes romaines du clergé, 
	portées lors du Festival des Imbéciles, les contes de la chevauchée sauvage 
	d'Odin et les barbes des Mages avec les lutins des festivals de Yule a vu 
	une évolution graduelle.
Nicolas de Myra était un saint dans l'Église Catholique 
	Romaine jusqu'en 1969, quand il a subi le destin de beaucoup d'autres 
	mythes.
		
		Sinterklaas - le précurseur du Père Noël 
Sinterklaas ou Saint-Nicolas est un folklore hollandais 
	typique, célébré aux Pays-Bas et en partie en Belgique. 
Aux Pays-Bas, la célébration de Sinterklaas est 
	toujours en soirée, après le coucher du soleil du 5 décembre. Elle est le 6 
	décembre en Belgique.
Dans la célébration de la soirée et de la nuit, les 
	enfants sont assemblés autour de la cheminée et chantent des chansons à 
	Sinterklaas : 
	“Heerlijk avondje is gekomen. Kom maar binnen met je knecht”.
Cela se traduit comme : "La soirée agréable (ou 
	semblable au seigneur) est arrivée. Entre avec ton serviteur".
Son serviteur, Pierre le Noir, est noir. Il est 
	toujours peint comme un Noir avec des lèvres épaisses, portant des boucles 
	d'oreille et vêtu d'habits bizarres. Cela provient probablement de la 
	connexion Déméter/Melchior et de son association, plus tard, à l'incarnation 
	du bien et du mal dans la légende de Woden et Nöwi.
Sinterklaas lui-même est comme un évêque avec une mitre 
	et un livre contenant les bonnes actions et les péchés. Il a le bâton d'un 
	berger et se promène sur un cheval blanc au-dessus des toits. Pierre le Noir 
	écoute aux cheminées pour déterminer si les enfants chantent les bonnes 
	chansons et présentent les bonnes offrandes au cheval, sous forme de foin et 
	de carottes. 
Les cadeaux pour les enfants sont mis dans la cheminée.
Sinterklaas est un produit syncrétique de la vieille 
	religion germanique ou teutonique. On peut expliquer les racines germaniques 
	comme suit :
Le dieu Woden (aussi connu comme Odin), dont on se 
	souvient encore par l'usage de 
	Wednesday (mercredi), était le plus important dieu des anciennes tribus 
	germaniques (pas le petit groupe de gens qui sont les Allemands 
	aujourd'hui). Woden, qui est un personnage de l'histoire, est devenu la 
	personnification d’une multitude de dieux précédents - les dieux du vent et 
	de la guerre, le dieu des morts, le dieu de la fertilité, le dieu de la 
	sagesse et le dieu Soleil. Nous le trouvons dans les légendes mythologiques 
	"chevauchant dans les airs sur son fidèle cheval blanc, habillé d’une robe 
	flottante". Plus loin, il est décrit comme un personnage avec une longue 
	barbe blanche et un grand chapeau sur sa tête. Parce qu'il était aussi 
	considéré comme étant le dieu de la sagesse, il avait un livre dans sa main, 
	écrit en lettres runiques, et il portait une grande lance.
Dans ces histoires, Woden était accompagné du géant 
	Nöwi, qui avait une mine noire, parce qu'il était le père de la nuit. Selon 
	la légende, il était bien versé pour faire des rimes et des poèmes. Il 
	portait une liasse de brindilles dans sa main, comme un signe de fertilité.
De ces aspects - le cheval blanc, la robe ample, le 
	grand chapeau, le livre, la lance et le noir Nöwi, avec une liasse de 
	brindilles et les poèmes ou les traditions poétiques - nous avons trop de 
	parallèles avec notre Sinterklaas d'aujourd'hui et Zwarte Piet (Pierre le 
	Noir) pour que cela soit une simple coïncidence. Nous voyons aussi les 
	parallèles avec Déméter et les trois rois sages, dont l'un d'eux était le 
	noir Melchior.
Si nous y ajoutons maintenant les coutumes 
	traditionnelles, le tableau est complet.
Après la moisson, les anciennes tribus germaniques ou 
	les Teutons laissaient toujours une gerbe sur la terre pour le cheval blanc 
	de Woden. Pendant le temps de Sinterklaas, les enfants offraient du foin 
	dans leurs chaussures à la cheminée (les bas de Noël à la cheminée) pour son 
	cheval.
Nous voyons ici les mêmes traditions que celles 
	trouvées parmi les Celtes, à savoir brûler les douze feux et le treizième 
	feu principal de la paille. Nous voyons aussi les visages noirs du système 
	de la déesse Mère. Nous pouvons en déduire une origine beaucoup plus 
	ancienne que celle attribuée à Woden. Cela fait partie des premiers cultes 
	de la fertilité liés à Apollon, en tant que dieu Soleil et le maître des 
	religions à Mystères, parmi les états du Danube et les Celtes hyperboréens. 
	Il était tiré à travers le ciel dans un char qui était souvent décrit comme 
	étant tiré par des chevaux, aussi bien que par des oies ou des cygnes. Ces 
	fêtes avaient des similitudes avec les anciennes cérémonies des Saturnales 
	qui étaient traditionnellement avant Noël. Aux Pays-Bas, elles étaient 
	beaucoup plus tôt qu'elles le sont maintenant. Elles débutaient environ 
	trente jours avant l'Épiphanie. Cependant, ce n'était pas trente jours avant 
	le solstice, comme nous l'avons vu dans les exemples ci-dessus des 
	Saturnales. Nous voyons la même tradition, mais déplacée pour que les trente 
	jours du Seigneur de l'Anarchie, comme le dieu Saturne et Apollon, aient 
	rapport à l'Épiphanie plutôt qu'à la fin des Saturnales.
Aujourd'hui, aux Pays-Bas, la tradition est de donner 
	des lettres faites de chocolat ou de pâte d'amande. La connexion avec les 
	anciennes runes semble très évidente. Le festival allemand de Wotan était un 
	mélange de sacrifices et de festivals de la fertilité, pendant et autour des 
	fêtes du milieu de l'hiver. À cette époque-là, les jeunes garçons et les 
	jeunes filles des tribus germaniques priaient pour un partenaire. Les 
	cadeaux de Sinterklaas étaient aussi en forme d'amants faits de
	spéculoos ou d'autres gâteaux. Les 
	présents consistaient en animaux de sucre en forme de souris et de porcs, 
	pour remplacer les sacrifices d'animaux réels.
Sinterklaas est aussi le patron de la ville d'Amsterdam 
	et des marins qui naviguent dans ses ports. 
L'habillement de Sinterklaas est Catholique Romain. 
	C'est peu étonnant qu'au seizième siècle, la Réforme ait essayé d'abolir ces 
	coutumes. Elle n'a pas entièrement réussi aux Pays-Bas. Après une absence 
	(ou une clandestinité) de quelques siècles aux Pays-Bas Protestants, 
	Sinterklaas a repris vie dans la première moitié du vingtième siècle. 
	Sinterklaas a disparu en Angleterre et en Allemagne et est devenu 
	clandestin. Plusieurs des traditions ont simplement été déplacées au 25 
	décembre et complétées avec l'arbre de Noël et le Père Noël. L'acceptation 
	de la 'renaissance' de Sinterklaas aux Pays-Bas Protestants s’est faite plus 
	tôt et elle a précédé l'acceptation du sapin de Noël. Aujourd'hui, le 
	mercantilisme doit se battre pour faire accepter le Père Noël aux Pays-Bas, 
	car plusieurs sont contre cet imposteur de Sinterklaas, même si sa 
	renaissance aux Pays-Bas est à cause de ce qui a été fait aux États-Unis. 
Quand les émigrants sont allés aux États-Unis, ils ont 
	apporté avec eux les traditions de Yule de l'Europe et, particulièrement, 
	les trois éléments qui ont servi à composer le mythe du Père Noël.
Les Hollandais ont contribué au mythe de Sinterklaas 
	qui a été adapté de sa place traditionnelle. La tradition du Père Noël en 
	habit rouge a aussi été une contribution de l'Europe. Les Allemands ont 
	apporté avec eux la tradition du Paquet de Christ et l'ont appelée la 
	tradition Christkindl ou Enfant Jésus. 
	Le nom Kris Kringle s'est développé de ce terme.
Washington Irving, dans les
	Contes Knickerbocker (v. 1820), parle du lutin du Père Noël qui 
	présente le bas, comme l'a fait Saint Nicolas.
Clement Clark Moore a introduit beaucoup de nouveaux 
	éléments dans son poème A Visit from 
	Saint Nicholas (Une Visite de Saint Nicolas) qui a été rebaptisé ’Twas the 
	Night Before Christmas (C’était la Nuit Avant Noël). Il a introduit de 
	nouveaux éléments comme les huit rennes, incluant la représentation 
	traditionnelle que nous voyons quant au tonnerre et à la foudre, comme les 
	dieux du festival de Yule, sous la forme de Donner (Donder) et Blitzen.
Cependant, le Père Noël a resté un lutin de la 
	tradition de Yule jusqu'à la guerre civile américaine, quand Thomas Nast de
	Harpers Weekly a eu la commande de faire une série de dessins du 
	Père Noël. Il a continué après la guerre civile et la société de publication 
	McLaughlin Brothers Printing Company a expérimenté avec la couleur du cuir 
	de Santa et finalement choisi le rouge.
Le changement final a été fait en 1931. Le Scandinave 
	Haddon Sundblom a été embauché par Coca Cola pour peindre le Père Noël. À la 
	mort de son modèle, il a peint le Père Noël d'après son propre visage. Cela 
	a continué pendant vingt-cinq ans.
En 1941, la chanson
	Rudolph the Red-Nosed Reindeer (Le 
	Petit Renne au Nez Rouge) a été écrite. Elle a été enregistrée par le 
	chanteur cow-boy Gene Autry.
Le modèle de Coca Cola, les couleurs et les mythes 
	américains entourant le personnage sont maintenant le produit final d'au 
	moins 3,000 ans d'idolâtrie païenne enveloppée dans le mercantilisme crasse 
	qui a d'abord émané des marchands des Saturnales romaines et qui a été 
	perfectionné aux États-Unis.
Il n'y a rien de Chrétien dans le soi-disant Noël. En 
	fait, il est tellement imprégné de fausse superstition religieuse qu'il est 
	une violation directe de la Loi biblique. Aucun Chrétien ne peut l'observer 
	et demeurer un Chrétien.
	
	Easter/Pâques
	
	
	
	L'Encyclopédie de la Religion et de l’Éthique
	
	(Encyclopedia 
	of Religion and Ethics (ERE), v. p. 846) dit tout à fait clairement que 
	:
	“Le nom anglais 'Easter' [Pâques en français] est probablement dérivé de 
	Eostre, une déesse anglo-saxonne, à qui des sacrifices spéciaux étaient 
	offerts au début du printemps (Bede de Temp. Rat. xv., Op., ed. Giles 
	London, 1843, vi. 179).
	
	Il 
	dit aussi par rapport au Jour de Easter/Pâques que “Ce festival principal de 
	l'Église Chrétienne n'a pas été d'abord distingué par aucun droit spécial 
	des autres dimanches.” (ibid.)
	
	
	Eostre, Eastre, Eostur (la Déesse Teutonne) est mentionné par Bede dans
	de Temperorum Ratione 15 avec la déesse Hreda (ou Rheda ou Href), et 
	les mois de mars et avril ont été appelés d’après ces déesses. Le Festival 
	de Printemps était le festival de Easter/Pâques commençant à partir de la 
	Nouvelle Lune de l'Équinoxe, et ainsi ce que nous nommons maintenant avril a 
	été appelé Eosturmonath (ERE, ix p. 253a, xii, p. 102a).
	
	Bede 
	(ibid.) dit que les noms des mois ont été calculés à partir de la lune et 
	étaient :
	
	Janvier : Giuli ; février : Solmonath ; mars : Rhedmonath
	; avril : Eostremonath ; mai : Thrilmilei ; juin : Lida 
	; juillet : Lida ; août : Weodmonath ; septembre : 
	Halegmonath ; octobre : Winterfylleth ; novembre : Blotmonath
	; décembre : Giuli. Ainsi, deux mois ont eu le même nom deux fois 
	dans le calendrier. 
	
	Giuli 
	avait le même nom en tant que celui qui a précédé le solstice et l'autre lui 
	a succédé, et le solstice était d'une importance primordiale dans les cultes 
	du soleil. Solmonath approximativement février était “le Mois des gâteaux” 
	que l'on offrait aux dieux. Des sacrifices étaient offerts à des déesses [au 
	mois de] Rhedmonath (Rheda) et [au mois de] Eostremonath (Easter/Pâques ou 
	Eostre). Thrimilei était dérivé du fait que le bétail était trait trois fois 
	par jour en ce mois en raison de la fertilité de la Grande-Bretagne et de 
	l'Allemagne à cette époque. Lida signifie “Blandus siue navigabilis.” 
	Weodmonath signifie “le mois de tares.” Halegmonath signifie “mensis 
	sacrorum” les dévotions sacrées ou saintes. Le blotmonth ou bloodmonth 
	dénotait le mois de sacrifice du bétail. L'année commençait le 25 décembre, 
	et la veille de ce jour était appelée Modrahnit ou “la Nuit des Mères” 
	(ibid. iii, p. 138b).
	
	Les 
	Teutons intercalaient en été et le mois était appelé Thrilidi car il 
	y avait alors trois mois de Lida (ibid. p. 139a). À partir de certains 
	récits, le mois de Winterfylleth a été ainsi appelé parce qu'ils 
	considéraient que l'hiver commençait à la pleine lune de ce mois (ibid.). 
	
	Les 
	mois aux Pays-Bas différaient de ceux en Allemagne tout comme les Danois et 
	les Suédois, mais le quatrième mois des Danois a été appelé “le Mois des 
	Brebis” et les Suédois ont appelé le quatrième mois Varant qui 
	signifie l'œuvre de printemps. L'association avec les sacrifices de 
	printemps et les moissons est commune.
	
	Enid 
	Welsford, dans L’Encyclopédie ERE, 
	continue en disant que le mot Eostre est connecté avec le latin 
	Aurora et le grec ‘hoos, skr., Usas, Lith. Auzra qui était la 
	personnification de l'aube [ou aurore]. L’Auzrine ou l'Étoile 
	du Matin lithuanienne est dérivée de Auzra. “Le nom Eostur est identique aux 
	noms latin, grec, sanskrit et lithuanien pour la déesse de l'aube, ou 
	Morgenrothe, probablement le même être qui est mentionné dans les 
	chansons folkloriques lithuaniennes et lettonnes en tant que “la fille du 
	soleil.” Les éléments physiques étaient distingués des êtres réels qui 
	gouvernaient sur eux dans l’ancienne langue nordique (ERE, xii, p. 102a).
	
	Il 
	est ainsi clair que le Teutonique était dérivé de l'adoration de l'Étoile du 
	Matin qui est devenue associée à la Déesse Easter qui était la Mère de 
	l'Étoile du Matin. C'est le culte de la déesse Mère associé aux cultes du 
	soleil et à mystères qui ont traversé le Moyen-Orient jusqu’en Inde dans le 
	Sanskrit. Ces traditions sont entrées dans la langue nordique et “ 
	Snorri compte sol parmi les Aysinjur ou déesses” (ERE, 
	ibid.).
	
	Le 
	nom Friday [vendredi] est dérivé de Fri la déesse et est traduit 
	comme Vénus. Ainsi, l'étoile du Matin Eostre est la déesse Venus et le 
	festival de Easter/Pâques vénère Friday [vendredi], et le dimanche comme 
	jours de l'Étoile du Matin et du Soleil qui est aussi un symbole de la 
	déesse Mère (cf. ERE, xii, p. 249b). La mère de la Terre ou Erce a 
	été aussi mélangée au brassage Chrétien/Païen à cet égard. 
	
	Le 
	nom Ea en tant que la racine de ce mot est le nom du Dieu Babylonien (ERE, 
	ii 296a, 309b, 310b, vi 250b, ix 249b, xi 828b, xii 42a, 708b, 709a) associé 
	à la descente d'Ishtar ou Eostre (ERE, ii, 315b). Ea est aussi 
	associé aux âges du monde (ibid., i 185a). Il y a une quantité 
	d'informations massives sur le culte et l'adoration (ERE Index p. 173). Les 
	Gâteaux de Easter/Pâques associés au vendredi et aussi les autres jours de 
	Carême sont dérivés des pratiques païennes qui consistaient à cuire des 
	gâteaux à la déesse et à d'autres déités (ERE, iii, pp. 60b-61a).
Frazer note, et 
	ce à juste titre, que si les païens ont adopté et syncrétisé l’ensemble du 
	système de Noël en lui donnant des noms chrétiens, alors il n'y a aucune 
	raison de supposer que les mêmes motifs :
	
	… peuvent avoir amené les autorités 
	ecclésiastiques à assimiler le festival d’Easter/Pâques de la mort et de la 
	résurrection de leur Seigneur à la mort et à la résurrection d'un autre dieu 
	asiatique qui tombait à la même saison (v, p. 306).
	 
Frazer poursuit 
	en déclarant que :
	Les rites de Easter (Pâques), qui sont encore 
	observés en Grèce, en Sicile et dans le Sud de l'Italie, ressemblent, à 
	certains égards, de façon saisissante aux rites d'Adonis et j'ai suggéré que 
	l'Église peut avoir consciemment adapté le nouveau festival à son 
	prédécesseur païen, dans le but de gagner des âmes à Christ (ibid.).
	
Adonis est le 
	pendant syrien pour Adonaï ou Seigneur. Baal ou Bel signifie aussi Seigneur.
	
Frazer 
	considère que cette adaptation s’est probablement produite que dans le monde 
	parlant le grec plutôt que le latin, car l'adoration d'Adonis semble avoir 
	fait peu d'impression à l'Ouest et elle n'a certainement jamais fait partie 
	de la religion romaine officielle. Il dit : 
	
	… la place qu'elle aurait pu avoir 
	prise dans les affections des vulgaires était déjà occupée par l'adoration 
	semblable mais plus barbare d'Attis et de la Grande Mère (ibid.).
	
La mort et la 
	résurrection du dieu Attis étaient officiellement célébrées à Rome, les 24 
	et 25 mars, le 25 étant considéré comme l'équinoxe du printemps et, par 
	conséquent, comme le jour le plus approprié pour la renaissance d'un dieu de 
	la végétation qui avait été mort ou endormi pendant tout l'hiver. D'après 
	une tradition ancienne et répandue, le 25 mars était célébré comme la mort 
	de Christ, sans considération de l'état de la Lune. Cette tradition a été 
	suivie en Phrygie, en Cappadoce, en Gaule et, apparemment, à Rome même (cf. 
	Frazer, v, p. 306). Tertullien affirme que Christ a été crucifié le 25 mars 
	29 EC (Adv. Jud., 8, Vol. ii, p. 719 et aussi par Hippolyte et 
	Augustin ; cf. Frazer, v, note de bas de page 5 à la p. 306). 
	
C'est une 
	impossibilité historique et astronomique absolue et, pourtant, la notion 
	semble s'être enracinée profondément très tôt dans les traditions (cf. 
	Frazer, v, p. 307 et l'étude 
	Le 
	Moment de la Crucifixion et de la Résurrection (No. 159)). 
	
Il semble donc 
	que cette ancienne tradition avait une certaine connexion avec le culte 
	d'Attis. De la même façon, le pin était sacré pour le dieu Attis, et ce 
	n'est pas par accident que toutes les reliques de la croix sont en pin (cf. 
	le document 
	La Croix : Ses Origines et Sa 
	Signification (No. 039)).
 
C'est la vue de 
	Frazer et aussi de Duchesne que la date de la mort et de la résurrection de 
	Christ a été arbitrairement attribuée à la date fictive du 25 mars pour 
	l'harmoniser avec un plus vieux festival de l'équinoxe du printemps. Cela 
	semble avoir correspondu avec une croyance plus ancienne selon laquelle 
	c'était ce jour-là que le monde avait été créé (Frazer, ibid., p. 307). 
	
La résurrection 
	d'Attis, qui combinait en lui les personnages du Père divin et du Fils 
	divin, était officiellement célébrée à Rome le même jour. Ainsi, ce n'est 
	pas seulement le syncrétisme de la doctrine de la résurrection qui nous 
	préoccupe, mais nous voyons aussi l'origine des doctrines du Modalisme, où 
	un dieu a des attributs ou des aspects différents, c'est-à-dire un être 
	unique composé de formes distinctes. C'est de cette idée que la Trinité a 
	été formée. 
	
Il y a aussi 
	l'hérésie plus récente du concept "Jésus est le seul vrai Dieu" qui entre 
	présentement dans la théologie quasi-gnostique protestante. 
	
Ce phénomène de 
	remplacement, où un festival païen est remplacé par un festival avec des 
	noms Chrétiens, est vu dans un certain nombre de festivals païens. 
	Conformément à la théologie de la déesse Mère et de la Vierge Céleste, le 
	Festival de Diane, en août, a été évincé par le Festival de l'Assomption de 
	la Vierge. Comme changements, il y avait le festival païen de Parilia, en 
	avril, lequel a été remplacé par la fête de Saint-Georges. Le festival de 
	l'eau du milieu de l'été, en juin, a été remplacé par le festival de la 
	Saint-Jean-Baptiste. Chacun a une connexion avec la typologie qu'il a 
	remplacée. La commémoration de tous les fidèles défunts, en novembre, est 
	l'ancienne fête païenne des Morts. La Nativité de Christ a remplacé celle du 
	Soleil. Le Festival de Easter (Pâques) est simplement la fête du dieu 
	Phrygien Attis, à l'équinoxe vernal. On doit aussi se rappeler que les 
	Phrygiens sont à l’origine du système Mithra et des cultes à Mystères, en 
	général (voir aussi le document 
	Les 
	Nicolaïtes (No. 202)).  
	
Mithra a été 
	introduit à Rome par des pirates capturés par Pompée, vers 63 AEC (avant 
	l’ère courante). Les places qui ont célébré la mort de Christ à l'équinoxe 
	étaient les mêmes 
	places où l'adoration du dieu Attis avait eu son origine ou avait pris 
	racine plus profondément, à savoir la Phrygie, la Gaule et, apparemment, 
	Rome elle-même. Frazer dit qu'il est difficile de considérer la coïncidence 
	comme accidentelle (v, p. 309). 
	
Une autre 
	caractéristique coïncidant avec la résurrection est que la date est aussi 
	attribuée au 27 mars, deux jours plus tard, et c'est de là que la période 
	raccourcie de la crucifixion du vendredi et de la résurrection du dimanche 
	est arrivée. Frazer note que des déplacements semblables de célébrations 
	Chrétiennes aux célébrations païennes arrivent au Festival de Saint-Georges 
	et à l'Assomption de la Vierge (v, p. 309). 
	
C'est peut-être 
	l’élément dans le syncrétisme qui veut tout dire, quand nous voyons que les 
	traditions de Lactance et, apparemment, de l'église Chrétienne en Gaule ont 
	placé la mort de Christ le 23 et sa résurrection le 25, exactement en accord 
	avec le festival d'Attis. C'est impossible que Christ ait été crucifié à ces 
	dates et ce, pour n'importe quelle année du calendrier hébreu. C'est 
	directement relié à l'adoration d'Attis (voir Frazer, ibid.). 
	
Au quatrième 
	siècle, les adorateurs du dieu Attis se plaignaient amèrement que les 
	Chrétiens avaient fait une fausse imitation de leur théologie ou de la 
	résurrection d'Attis et les Chrétiens affirmaient que la résurrection 
	d'Attis était une contrefaçon diabolique de la résurrection de Christ. 
	
Cependant, nous 
	savons de l'histoire et de la linguistique que les dates originales de la 
	résurrection étaient basées sur la Pâque, qui est basée sur le calendrier 
	lunaire et qui tombe le 14 et 15 Nisan et continue jusqu'à l'offrande de la 
	Gerbe Agitée, le dimanche. Par conséquent, la Pâque pouvait tomber sur 
	n'importe quels deux jours dans la semaine avec un intervalle variable 
	jusqu'au dimanche de la Gerbe Agitée, qui a marqué l'ascension du Messie et 
	non pas sa résurrection, qui est arrivée la soirée précédente. En revanche, 
	Easter (Pâques) a été confiné à une crucifixion du vendredi et à une 
	résurrection du dimanche, en contradiction directe avec l'Écriture. À 
	l'origine, elles étaient à des dates fixes dans le culte d'Attis. Le mot 
	Easter [Pâques] a même été inséré dans la traduction anglaise de la 
	Bible de la KJV pour remplacer le mot Passover (Pâque), afin 
	de mieux dissimuler le problème. 
	
		Les chandelles aux changements des saisons et à 
		Easter/Pâques
Nous avons vu 
	ci-dessus que les chandelles sont entrées dans le système d'adoration à 
	partir de l'ancienne religion aryenne. Elles sont provenues d'un ancêtre 
	commun central et apparemment associé au système assyro-babylonien, avant 
	l'entrée des Aryens en Inde, vers 1000 AEC. Cela peut même avoir été au tout 
	début des Assyriens, au deuxième ou même pendant le troisième millénaire AEC. 
	 
L'ancienne 
	pratique aryenne s'est poursuivie chez les Allemands, qui consistait à 
	allumer un nouveau feu au moyen d'un feu de camp à Easter/Pâques, et à 
	envoyer les bâtons dans chaque maison pour allumer les feux afin d’éloigner 
	les dieux du tonnerre, de l’orage et de la tempête. La pratique était encore 
	présente dans toute l’Allemagne, selon Frazer, quand il a écrit. La 
	différence entre les communautés Protestantes et Catholiques résidait dans 
	le fait que les jeunes hommes Protestants avaient la responsabilité des feux 
	tandis que chez les Catholiques, les hommes adultes l'avaient. Les festivals 
	étaient directement associés aux anciens rites de la fertilité. L'église a 
	été plus tard introduite, comme un lieu de la procession autour duquel ils 
	se déplaçaient conformément à la révolution du Soleil. Les feux sont allumés 
	sur les Montagnes d’Easter/Pâques. 
	 
La pratique a 
	été introduite dans le Catholicisme sous la forme du cierge de 
	Easter/Pâques. Ce cierge géant 
	unique était allumé à Easter/Pâques, le samedi soir précédant le dimanche de 
	Easter/Pâques, et ensuite, tous les cierges de l'église étaient allumés à 
	partir de ce cierge. Cette pratique se poursuivait tout au long de 
	l'année jusqu'à la fête de Easter/Pâques suivante, où l'on allumait à 
	nouveau l’unique cierge de Easter/Pâques.
	Des feux de joie ont continué à être 
	brûlés dans les pays Catholiques. Les feux de joie brûlés la veille de 
	Easter/Pâques incluent souvent la combustion d'une figurine en bois appelée
	Judas. Leurs cendres sont souvent mélangées avec des cendres de 
	branches de palmier consacrées et mêlées ensuite avec les graines lors de 
	l'ensemencement. Même là où cette effigie sacrificielle est omise, les feux 
	eux-mêmes sont toujours appelés le bûcher de Judas (Frazer, x, p. 
	121). Frazer note qu'en Bavière, le cierge de Easter/Pâques nouvellement 
	allumé était utilisé pour allumer les lanternes et les jeunes hommes 
	couraient vers le feu de joie pour l'allumer. Le premier arrivé était 
	récompensé par les maîtresses de maison avec des œufs rouges, le jour 
	suivant, c’est-à-dire le dimanche de Easter/Pâques, à la porte de l'église. 
	Le bûcher de Judas était accompagné d'une grande jubilation (ibid., x, p. 
	122). 
	 
Cette même 
	journée, dans les Abruzzes, l'eau bénite est recueillie de l'église, comme 
	une protection contre les sorcières et leurs maladies. La cire des 
	chandelles est placée sur les chapeaux et devient alors une protection 
	contre le tonnerre et la foudre durant les tempêtes. À Calabre et ailleurs 
	en Italie, les coutumes en rapport avec la nouvelle eau sont à peu près les 
	mêmes. Des croyances semblables se trouvent chez les Allemands de la Bohême 
	(voir aussi la section Épiphanie). 
	 
R. Chambers (The 
	Book of Days, London and Edinburgh, 1886, I, p. 421) note que tous les 
	feux à Rome étaient rallumés à partir du feu sacré allumé à Saint-Pierre de 
	Rome, le samedi de Easter/Pâques (voir Frazer, x, p. 125). 
	 
L’allumage de 
	la chandelle semble avoir lieu durant la nuit, avant le jour du Soleil, et 
	fait partie de l'ancien système d'adoration du Soleil. Les chandelles 
	constituent une partie des anciens rites magiques et elles étaient communes 
	aux systèmes occultes et parmi les systèmes animistes provenant des 
	Assyro-Babyloniens.
	 
La pratique 
	d'allumer des bougies a un symbolisme mixte. Les lumières dans le Temple 
	étaient spécifiques et limitées à des buts spéciaux reliés aux sept lumières 
	représentant les sept esprits de Dieu dans la Ménorah, et les soixante-dix 
	lumières de l'Armée dans le Temple de Salomon. Cela a plus tard été 
	interprété par les occultistes comme faisant référence aux sept cieux et aux 
	sept planètes. L'ascension par les sept niveaux du Shamanisme animiste est 
	entrée dans le Judaïsme par le biais du Mysticisme Merkabah. 
	
La bougie 
	elle-même est considérée comme un symbole de lumière individualisée et, par 
	conséquent, de la vie d'un individu par opposition à la vie cosmique et 
	universelle (voir Dictionary of Symbols de Cirlot, Dorset, 1991, p. 
	38). Il s'agit d'une distinction occulte et ce n'est pas Chrétien. 
La pratique 
	consistant à allumer de multiples chandelles devant les autels des païens 
	et, plus tard, dans le Christianisme est basée sur la prémisse inhérente à 
	la doctrine impie et blasphématoire de 
	‘l'âme 
	immortelle’ et sur les tentatives 
	d'isoler la sainteté chez l'individu par l'action des forces spirituelles 
	impliquées, en apaisant l'entité adorée. Plus il y a d'entités, plus de 
	chandelles sont nécessaires. Ces chandelles sont les symboles de la pensée 
	panthéiste de la doctrine de l'âme. 
Dans le 
	Judaïsme, la pratique est basée sur une pensée qui fonctionne à un niveau 
	physique inférieur, provenant de la captivité babylonienne et du Mysticisme 
	qui est entré dans le Judaïsme à partir de cette phase. 
Dans le 
	Judaïsme kabbalistique, on entre par la Porte de Kavanah (ou 
	concentration) par une méditation basée sur la lumière. Les symboles sont 
	qu'on élève l'esprit par la méditation d'une lumière à une autre plus 
	élevée. Deux des lumières sont appelées Bahir (brillante) et Zohar 
	(radiante), faisant allusion aux deux plus importants classiques 
	kabbalistiques (Kaplan, Meditation and Kabbalah, Weiser, 1982, p. 
	118). Ces lumières correspondent au Sefirot. Ces systèmes ont été compris 
	par le Rabbin Moshe de Leon (1238-1305) dans son Shekel ha Kodesh de 
	1292. 
Ce système 
	d'ascension est le Shamanisme jusqu'à la septième grande lumière Ain Sof. 
	Celles-ci sont : Tov (Bien), Nogah (Lueur), Kavod 
	(Gloire), Bahir (Brillance), Zohar (Radiance), Chaim 
	(Vie) et l'infinie et septième est Ain Sof (Couronne). Leurs 
	équivalentes dans le Sefirot sont : Chesed (Amour), 
	Geveruah (Force), Tiferet (Beauté), Netzach (Victoire), 
	Hod (Splendeur) et Yesod (Fondation) (Kaplan, ibid., p. 119). 
L'ancien Zohar 
	parle de différentes couleurs en ce qui concerne le feu et cela peut être 
	dérivé des systèmes mazdéens. Les couleurs des sept niveaux dans l'adoration 
	de Sin, en tant que dieu de la Lune, ont été identifiées avec le Ziggurat à 
	Babylone (voir le document 
	Le Veau 
	d'Or (No. 222)).
Ce système 
	entier est du pur Mysticisme et l'utilisation de chandelles sous ses 
	diverses formes est reliée directement aux pratiques en rapport avec la 
	magie et le mysticisme, sauf lorsqu'elles sont utilisées dans le Temple de 
	Dieu, 
	auquel cas elles ne sont pas des chandelles mais des lampes à huile, 
	en tant que la Ménorah. Leur 
	utilisation à Hanoukka et Pourim est examinée ci-dessous. 
	 
		La Pâque ou Easter/Pâques
La méthode pour calculer le jour du Soleil à l'équinoxe 
	vernal est semblable à celle pour calculer l'offrande de la Gerbe Agitée de 
	Lévitique 23, mais elle n'est pas tout à fait la même. C'est la raison pour 
	laquelle il y a une légère différence entre la Pâque et le système de Easter 
	(Pâques). 
Le Dictionnaire Universal Oxford Dictionary 
	donne la méthode pour déterminer le dimanche de Pâques ou le jour de Pâques 
	(d'Easter), qui est le véritable Jour du Soleil, en tant que Easter. 
	Il est observé le premier dimanche après la 
	pleine lune du calendrier, c'est-à-dire le 14ème jour de 
	la lune du calendrier - qui arrive le ou immédiatement après le 21 mars. 
	Appliqué familièrement à la semaine commençant le dimanche de Pâques 
	(impression de 1964, p. 579). 
	 
C'est la règle pour déterminer le festival de Easter 
	(Pâques) ou d'Ishtar, mais ce n'est pas la règle pour la Pâque biblique.
	
Les arguments sont clairement démontrés dans l'histoire 
	de la dispute Quartodécimane, qui est survenue du règne d'Anicet à celui de 
	Victor (ou Victorinus), évêques de Rome du milieu à la fin du deuxième 
	siècle (vers 154-190). 
Ainsi, à partir de la dispute Quartodécimane, nous 
	savons que ce faux système de datation a émané de Rome au deuxième siècle et 
	qu'il a été opposé par ceux dans l'Église qui avaient été enseignés par les 
	Apôtres, à savoir Polycarpe, qui s'est opposé à Anicetus [Anicet] et son 
	pupille Polycrate qui s'est opposé à Victor (ou Victorinus). Les écrits 
	postérieurs de Socrate Scholasticus (vers 439 EC) introduisent des erreurs 
	dans l'histoire et sont incorrects pour plusieurs raisons, beaucoup de 
	celles-ci ayant été décrites par les compilateurs des Pères Nicéens ou 
	Post-Nicéens Nicene and Post Nicene Fathers (voir NPNF, 2ème 
	série, Vol. 2, introduction au texte) (voir aussi le document 
	
	
	Les Disputes Quartodécimanes (No. 277)). 
	
Socrate note que les Quartodécimans observaient le 14ème
	jour de la Lune, en ne tenant pas compte du Sabbat (NPNF ibid., Ch. XXII, p. 130). Il rapporte que Victor, évêque de 
	Rome, les a excommuniés et qu'Irenaeus [Irénée] l'a 
	publiquement réprimandé pour cela (ibid.). Il essaye d'introduire, à cette 
	étape postérieure, un appel à Pierre et à Paul pour soutenir la pratique 
	romaine de Easter (Pâques) et la pratique Quartodécimane avec Jean (NPNF op. 
	cit., p. 131). Il allègue qu'aucune des parties n'a pu produire un 
	témoignage écrit de leur point de vue. Cependant, nous savons parfaitement 
	que les Quartodécimans ont fait appel à Jean, d'après les écrits de 
	Polycarpe et de Polycrate, qui ont été enseignés directement par Jean. Aucun 
	appel n'est fait d'aucune façon sérieuse à Pierre et à Paul pour leur appui 
	de Easter (Pâques). De plus, il est absurde de suggérer que les douze 
	Apôtres étaient divisés quant à la façon de calculer la Pâque. 
Socrate est clair sur une chose. L'Église et les 
	Quartodécimans n'ont pas observé les dates pour la Pâque conformément aux 
	calculs juifs modernes (i.e. au temps qu'il a écrit vers 437, soit après 
	l'introduction du calendrier Hillel en 358). Ils les considéraient dans 
	l'erreur sur presque tout (ibid., p. 131). 
	Dans cette pratique, ils ont déclaré qu'ils 
	ne se conformaient pas aux Juifs modernes, qui sont dans l'erreur sur 
	presque tout, mais aux anciens et confirmer par Josephus dans ce qu'il a 
	écrit dans le troisième livre de ses 
	Antiquités Juives.
	c’est-à-dire 
	Antiquités des Juifs, III, 10 qui est cité ici complètement : 
	Au mois de Xanthicus, qui nous appelons Nisan 
	et qui est le début de l'année, le quatorzième jour de la lune, tandis que 
	le soleil est dans le signe du Bélier, car c’est au cours de ce mois nous 
	avons été libérés de l'esclavage sous les Égyptiens, il a aussi décrété que 
	nous devions sacrifier chaque année le sacrifice que, lors de notre sortie 
	d’Égypte, ils nous ont commandé d'offrir, celui-ci étant appelé la Pâque.
	
Le signe du 
	Bélier se terminait le 19-20 avril ; la Pâque ne pouvait donc pas tomber 
	après cette période. Le 14 ne pouvait pas tomber avant l'équinoxe et ainsi 
	nous avons les anciens paramètres pour la Pâque. Nous voyons ici que la 
	première Église n'a pas suivi les traditions juives postérieures d’Hillel. 
	La plupart des citations de Socrate ignorent cette évidence extrêmement 
	importante. 
Le Jour de 
	la Préparation du 14 Nisan était donc anciennement vu comme le commencement 
	de la Pâque. Cette date pouvait tomber à l'équinoxe, mais le 15 Nisan, qui 
	était le premier Jour Saint et la nuit durant laquelle la Pâque était 
	mangée, ne pouvait pas tomber à l'équinoxe. L'ancienne pratique constitue la 
	base pour la règle aujourd'hui mais, après la dispersion, les Juifs ont 
	observé seulement le 15 Nisan et non pas les deux jours, comme ils le 
	faisaient précédemment, conformément à Deutéronome 16:5-7. 
Nous voyons aussi de Socrate que le Concile de Nicée 
	n'a pas fixé la date de Easter/Pâques, comme les Audiani l'ont 
	revendiqué (voir NPNF, ibid., p. 131 et note de bas de page 14 à p. 
	131). Elle était déterminée selon l'ancienne tradition et cela nous le 
	savons, car elle a été déterminée d'après l'adoration du dieu Adonis et du 
	dieu Attis en conjonction avec Ishtar ou Vénus et le système d'adoration du 
	Soleil. Cela a résolu le conflit dans les systèmes païens d'Attis et 
	d'Adonis. Nicée a simplement adopté Easter/Pâques comme le festival 
	officiel, en utilisant la pratique païenne existante, mais en l'harmonisant. 
	Il n'a pas fixé ou déterminé le festival. Les Juifs avaient établi un 
	calendrier entièrement faux en 358, peu de temps après Nicée, tel que nous 
	le voyons ici de Socrate. Cet événement est beaucoup plus récent et, par 
	conséquent, plus exactement noté. Ainsi, la Pâque Chrétienne a été presque 
	éliminée par le paganisme, qui a établi Easter/Pâques ou un faux calendrier 
	du Judaïsme rabbinique, qui a déplacé les dates de la Pâque en Nisan par 
	rapport à la Lune. Le Concile de Nicée a décrété que la détermination du 
	dimanche de Pâques, comme étant le dimanche après la pleine lune, a, en 
	fait, rendu pratiquement impossible (mais pas tout à fait) que le dimanche 
	de Pâques tombe le même dimanche que l'offrande de la Gerbe Agitée, qui est 
	le dimanche de la Pâque
	– si elle devait tomber le 15 Nisan. Par 
	conséquent, il est presque impossible que Easter (Pâques) et la Pâque 
	coïncident à certaines occasions. C'était prétendument par désir de 
	distancer le Christianisme des Juifs, mais c'est, en réalité, la 
	détermination du système d'un faux dieu pour disloquer le vrai festival et 
	l'emmener en conformité avec une adoration panthéiste. 
	 
		La Signification de 
		Easter/Pâques 
La langue 
	utilisée dans l'anglais est en elle-même très révélatrice. La Pâque était 
	appelée Pash dans les premiers écrits de l'Église. Le terme Easter 
	[Pâques en français] vient de l'ancienne forme anglo-saxonne. 
	
Le Dictionnaire
	Universal Oxford Dictionary donne la signification de Easter [Pâques] 
	comme venant du vieil anglais éastre ou du féminin pluriel éastron.
	
	Il 
	dit : 
	Baeda dérive le mot de Eostre (ép. de 
	Northumb. d'Éastre), une déesse dont le festival était célébré à 
	l'équinoxe vernal (ibid.). 
	
	Le dictionnaire continue ensuite en 
	ignorant cette indication et l'associe avec un festival Chrétien, après 
	avoir identifié son utilisation première avec le culte de la déesse. 
	
	L'équinoxe vernal ou de printemps 
	est le moment où les jours commencent à s’allonger au-delà de la longueur de 
	la nuit (de là, équinoxe) et la 
	croissance commence à s'accélérer. Donc, son symbolisme est celui de la 
	fertilité. 
	
	De cela, nous associons de tels 
	symboles comme les lapins, les œufs, etc. Le lapin était un symbole de 
	fertilité dans l'ancien système babylonien et on le retrouve dans les 
	registres archéologiques. Les lapins ont été utilisés dans l'ancienne magie 
	homéopathique de l'Afrique jusqu'à l'Amérique (Frazer, i, pp. 154-155). Ils 
	étaient aussi utilisés dans les cérémonies pour arrêter la pluie (i, p. 
	295). 
	
Il n'y a pas 
	que le Christianisme qui a adopté le symbole de l'œuf dans son rituel. Le 
	Judaïsme Rabbinique a aussi adopté la pratique consistant à inclure un œuf 
	sur la table du Seder à la Pâque, profanant ainsi le repas de Pâque sur une 
	base annuelle et rituelle. Lorsqu'on ajoute à cela leur adoption du 
	calendrier Hillel, ils ne célèbrent pratiquement jamais la Pâque eux-mêmes 
	et empêchent ceux qui essaient de suivre leur système de le faire, en vertu 
	du système de faux calendrier qu'ils ont adopté. 
	 
		Ishtar ou 
		
		Astarté 
		
		  
Easter (Pâques) 
	(fém. pl. Eastron) est, en réalité, le nom d'Ishtar, qui est un autre 
	nom d'Astarté, tel qu’on l’a vu ci-dessus. Comme Ashtaroth, qui est 
	la forme plurielle hébraïque dénotant les diverses manifestations locales 
	d'Astarté (Deut. 1:4 ; Ashtoreth en grec), elle était la déesse 
	cananéenne de la fertilité Athtarath, prononcée apparemment 
	Ashtarath ou Ashtereth. 
	
Les Grecs en 
	ont tiré Astarté et, les Hébreux, en écrivant le nom du dieu des païens dans 
	le texte biblique, ont apparemment gardé les consonnes, mais ils ont 
	remplacé les voyelles par les voyelles du mot bosheth ou honte. 
	Ashtarath ou Ishtar est devenu Easter dans l'anglo-saxon, avant leur arrivée 
	en Grande-Bretagne.  
À Ras Shamra, 
	sous la forme d'Anat, elle joue le rôle principal pendant l'éclipse du dieu 
	Soleil Baal, en tant que la déité de la végétation (Interpreter’s 
	Dictionary of the Bible, Vol. 1, p. 254). Elle est moins visible en 
	Palestine sous le nom d’Ashtaroth que sous celui d’Astarté qui assume le 
	rôle d'Anat. Ce que nous voyons, c'est le même rôle joué par cette déesse 
	mais sous des noms différents, dépeignant apparemment certains aspects 
	locaux ou un autre aspect important de celle-ci. C'est apparemment comme la 
	distinction d'Artémis-Diane. Les rituels saisonniers du culte de la 
	fertilité de Baal et d'Astarté sont notés en Israël à ses débuts (Juges 2:13 
	; 10:6 ; cf. Interp. Dict., ibid.). Lors de l'élection de Saül à 
	Mitspa, Samuel a ordonné à Israël de se débarrasser des Baalim et des 
	Ashtaroth, indiquant ainsi qu'ils étaient associés et pluriels (1Sam. 7:4). 
	Israël ne l'a pas fait et a avoué son apostasie après sa défaite face aux 
	Philistins (1Sam. 12:10). De 1Samuel 31:10, nous voyons son culte à 
	Beth-shan, qui n'était pas occupée par Israël, ayant été détruite à l'époque 
	de David. Donc, son culte était général dans le secteur. Elle est appelée 
	Ashtaroth des Cornes (Ashteroth-karnaim). Cette ville était une 
	ville des Rephaïm et située dans le territoire d'Og, le roi de Basan (Deut. 
	1:4; 3:10 ; Josué 12:4). Kedorlaomer y a fait un raid sur les 
	Rephaïm (Genèse 14:5). Makir s'est installé là plus tard (Josué 13:12,31) et 
	elle est devenue une ville israélite de refuge (1Chron. 6:71 ; voir Josué 
	21:27). C'est représentatif de la déesse Astarté, dépeinte comme la déesse 
	cornue et représentée de la même manière qu’Hathor, la déesse vache de 
	l'Égypte. C'est la représentation d'Ishtar avec Sin (Péché), le dieu de la 
	Lune, dont les cornes renversées sont identifiées dans le croissant de la 
	lune à l'horizon avec Vénus comme l'étoile du soir (cf. le document
	
	Le Veau d'Or (No. 222)). 
	Le système était donc ancien et il était au centre des Rephaïm et des 
	systèmes religieux de l'Égypte et de l'Asie Mineure en général, mais il 
	était basé sur le système assyro-babylonien.
	 
La forme du mot 
	Ashteroth (a. soneka) est aussi un nom commun signifiant
	jeune du troupeau ou animal reproducteur, faisant référence à la productivité des brebis 
	(voir Deut. 7:13 ; 28:4,18,51). L'ancienne étymologie des termes suggère la 
	connexion avec le système de la reproduction ou de la fertilité et peut même 
	être la raison pour laquelle le signe solaire du mois de l'équinoxe a été 
	nommé Aries ou le Bélier 
	par les anciens. 
	
Astarté, ou 
	Easter sous ses formes diverses, est la déesse Mère mentionnée ci-dessus et 
	elle était associée au fils-amant en tant que Seigneur, qui est la 
	signification de Baal, Adonis, etc. En tant que la Vierge 
	Céleste ou le personnage de la déesse Mère, elle était impliquée, comme nous 
	le voyons, dans le symbolisme du veau d'or qui a emmené Israël à pécher au 
	Sinaï, sous Moïse (cf. ibid.). Dans cette Trinité de l'Étoile, du Soleil et 
	de la Lune, nous la voyons comme la déesse de l'amour sensuel, en tant que 
	l'étoile du soir (de là, aussi Vénus) et comme la déesse de la guerre, en 
	tant que l'étoile du matin. Ce rôle guerrier a été attribué à Aphrodite. Ce 
	titre a directement rapport à Satan, d'Ésaïe 14 et d'Ézéchiel 28. Elle est 
	reliée au dieu de la Lune, Sin (Péché), d'où nous avons tiré notre concept 
	du mot, et elle est en association avec le Soleil, comme le troisième membre 
	de la Trinité. Les festivals sont reliés à ce symbolisme. 
	
Le culte 
	d'Ashtoreth a été patronné par Salomon (1Rois 11:5). Sa place de vénération, 
	établie sur le Mont de la Corruption sur le Mont des Oliviers, en face de 
	Sion, a été supprimée pendant la réformation de Josias. Dans les deux cas, 
	ce culte est relié aux Phéniciens et, particulièrement, aux Sidoniens. 
	Ainsi, le système du Taureau de Sin (Péché) et les sacrifices du Minotaure 
	en Crète sont aussi associés ici par le moyen du premier système maritime 
	des Seigneurs de la Mer. Son adoration est directement reliée avec 
	l'adoration du dieu Milcom des Ammonites et du dieu Chemosh des Moabites. 
	Ils semblent lui être associés sous la forme d’Athtar, la Vénus astrale, de 
	qui Ashtoreth est la forme féminine. Elle est l'épouse et l'alliée de Baal 
	dans le conflit avec la Mer-et-le-Fleuve dans les textes de Ras Shamra et, 
	dans le texte de la dix-neuvième dynastie en Égypte, elle était la fiancée 
	revendiquée par le tyran Mer. Elle était associée à Baal comme Celle qui 
	donne la Vie ou la Mort, dans la saga du roi Keret, des textes de Ras 
	Shamra. Ici, le roi invoque une malédiction au nom d'Athtarath-le-nom-de-Baal. 
	Donc, le nom est associé à Baal et il a les aspects autant masculins que 
	féminins, comme le consort et la dispensatrice de la fertilité. À Ras 
	Shamra, sa place a été usurpée par Anath, la sœur de Baal mais, d'après les 
	inscriptions bibliques et phéniciennes, elle était la déité la plus 
	importante anciennement (Interp. Dict., ibid., art. ‘Ashtoreth’, 
	pp. 255-256 ; voir le document  Le 
	Veau d'Or (No. 222)). 
	
Sous les 
	Ptolémées à Edfu, les Égyptiens ont dépeint Ashtoreth comme une déesse à 
	tête de lion. C'est de nouveau une association avec le Aeon à tête de lion 
	et les Mystères. Comme Quodshu ou la sainteté, elle est debout 
	sur un lion, tenant dans sa main une plante de papyrus et un serpent, entre 
	Min, le dieu égyptien de la fertilité, et Resheph, le dieu sémitique de la 
	destruction et de la mort. Ses cheveux sont portés de la façon stylisée des 
	cornes de la déesse vache Hathor. Des figurines de bronze de Gezer 
	dépeignent une figure nue avec des cornes que l'on considère être une 
	représentation d'Ashteroth. Ses systèmes de culte ont fleuri à Beth-shan du 
	quinzième au treizième siècle AEC et, au deuxième siècle AEC, il y avait, à 
	Delos, un centre de culte à l'Astarté de la Palestine (ibid., p. 
	256). Les symboles de la fertilité trouvés sont ceux de la déesse avec la 
	coiffure cornue et les seins prononcés, tenant souvent une fleur de lotus et 
	un serpent. Dans les cas où la déesse Mère est dépeinte, c'est Ashera et 
	elle a une colombe qui s'agrippe à sa poitrine. Elle est aussi associée à 
	Eshmun, le dieu phénicien de la guérison, d'après une inscription non datée 
	de Carthage. Ce rôle est endémique partout au culte et se trouve chez les 
	Celtes et les Druides qui ont été exposés très anciennement aux Seigneurs de 
	la Mer. Un nom qui lui est associé, dans la forme assyrienne Ishtar, est 
	Ishtar-miti-uballit ou Ishtar fait revivre les morts (ibid.). Le 
	thème de la résurrection lui est donc associé à Easter/Pâques, en tant 
	qu'Easter. 
	 
		La Reine du Ciel 
Le prophète 
	Ézéchiel condamne les femmes en Israël, parce qu'elles pleurent pour Tammuz 
	(Ézéchiel 8:14). Cette déité syrienne était pleurée comme le dieu mourant, 
	en Israël idolâtre. 
Tammuz était 
	associé à la Reine du Ciel, qui était aussi la Vierge Céleste, comme nous 
	l'avons vu. Des gâteaux étaient cuits pour elle, et le prophète Jérémie 
	condamne ouvertement cette pratique (Jér. 7:18 ; 44:19). 
La Reine du 
	Ciel était, comme nous le voyons, une ancienne déesse orientale. Elle était 
	aussi associée à la moisson, et la dernière gerbe et le dernier grain de la 
	moisson lui étaient souvent consacrés et étaient appelés la Reine (Frazer, 
	ii, p. 146 ; vii, p. 153). 
À Athènes, la 
	Reine était mariée au dieu Dionysos (ii, pp. 136 et suiv. ; vii, pp. 30 et 
	suiv.). Il semble que la consommation de l'union divine, ainsi que les 
	épousailles, aient été mises en scène lors de la cérémonie. On ne sait pas 
	si le rôle du dieu était joué par un homme ou une image. La loi attique 
	exigeait que la Reine soit une bourgeoise et n'ait connu aucun homme, sauf 
	son mari (Frazer, ii, p. 136). Elle était assistée par quatorze femmes 
	sacrées, une pour chacun des autels de Dionysos. Cette cérémonie Dionysiaque 
	des cultes à Mystères avait lieu le 12ème jour d'Anasterion (ou 
	vers le mois de février). Les quatorze devaient jurer à la Reine qu'elles 
	étaient pures et chastes, à l'ancien sanctuaire de Dionysos sur les 
	Marais, qui était ouvert ce jour-là de l'année seulement. Son mariage 
	avait apparemment lieu plus tard et, selon Aristote (Constitution of 
	Athens, iii, p. 5), à l'ancienne résidence du roi sur le côté Nord-est 
	de l'Acropole, connue comme la stalle de Bétail. Elle faisait 
	néanmoins partie de cet ancien festival de la fertilité des vignes et des 
	arbres fruitiers dont Dionysos était le dieu (Bacchus pour les Romains) (cf. 
	Frazer, ii, pp. 136-137 et n. 1). 
La Reine est 
	devenue l'épouse des dieux, mais elle est restée la déesse de la fertilité 
	et la déesse Mère. Dans ce rôle, la Reine des épis de grain était tirée dans 
	le cortège à la fin de la moisson. 
La Reine de 
	l'Égypte était aussi la femme d'Ammon (ii, pp. 131 et suiv. ; v, p. 72) et 
	sa personne personnifiait la déesse. Cela a dégénéré avec le temps. L'épouse 
	divine est devenue une jeune et belle fille de bonne famille qui menait une 
	vie de débauche jusqu'à ce qu'elle ait atteint la puberté. Elle était alors 
	pleurée et donnée en mariage (Strabo, xvii, I, 46, p. 816). Les Grecs les 
	appelaient Pallades, en référence à leur déesse vierge Pallas. 
Cette 
	prostitution semble avoir été associée anciennement à l'adoration d'Ishtar 
	et, en effet, la plupart des fidèles d'Easter/Pâques ou d’Ishtar passaient
	au moins un certain temps à se prostituer dans les temples lorsqu'ils 
	étaient jeunes filles dans les 
	centres de culte de l'Asie Mineure. À Corinthe, la prostitution était 
	généralisée et pratiquement tous les habitants de la ville y ont été mêlés à 
	un moment donné. 
La prophétesse 
	d'Apollon jouait aussi ce rôle de consort. Aussi longtemps que le dieu 
	demeurait à Patara, son oracle et sa maison d'hiver, sa prophétesse était 
	enfermée avec lui chaque nuit. 
En tant 
	qu'Artémis, la déesse de la fertilité à plusieurs seins d'Éphèse, la déesse 
	avait des consorts qui étaient nommés Esséniens ou Rois Abeilles 
	et qui semblent avoir tous été célibataires pendant une période fixe de 
	temps, étant consacrés à la déesse. Les registres ou les inscriptions à 
	Éphèse indiquent que certains d’entre eux ont été mariés. 
Elle avait un 
	bosquet d'arbres fruitiers autour de son temple (Frazer, i, p. 7). Elle 
	était donc associée à Déméter, qui était appelée la porteuse de fruit (vii, 
	p. 63). De cette façon, elle a aussi été identifiée avec Diane, qui était la 
	patronne des arbres fruitiers, comme elle l'était elle-même (i, pp. 15 et 
	suiv.). Cette déesse Mère est identifiée par Frazer avec le Roi des Bois 
	et sa déesse des bois Diane à 
	Nemi. Cela semble faire parfaitement du sens et expliquerait pourquoi, 
	dans Actes, la foule à Éphèse a mentionné la déesse comme la Diane des 
	Éphésiens. Cet aspect a été transféré au culte de la Vierge et les arbres 
	fruitiers sont bénis le jour de l'Ascension de la Vierge (Frazer, i, pp. 14 
	et suiv.). Le culte de la Vierge, dans le Christianisme, n'est rien d'autre 
	que le culte d'Ishtar, d’Astarté, de Diane ou d’Artémis dans l'ancien 
	paganisme, sous une nouvelle apparence et, parfois, avec les mêmes 
	vêtements. 
Le rapport avec 
	les Mystères en Égypte se prolonge dans le culte d'Osiris, dont les fidèles 
	avaient eu l'interdiction de blesser les arbres fruitiers (Frazer, vi, p. 
	111). Dionysos était aussi un dieu des arbres fruitiers (vii, pp. 3 et 
	suiv.). Nous voyons ici un rapport entrelacé qui montre que ceux-ci ne sont 
	pas vraiment des dieux différents, mais des aspects différents du même 
	système d'adoration avec des variations sur un même thème. 
On s'attendait 
	à ce que ces Esséniens, à Éphèse, n'aient aucune relation sexuelle avec des 
	femmes mortelles, tout comme on s'attendait à ce que les femmes de Bel et 
	d'Ammon, dans les temps anciens, n'aient aucune relation sexuelle avec des 
	hommes mortels. Il semble y avoir une logique dans la consécration du 
	célibat à la Reine du Ciel en tant que déesse Mère. C'est la raison pour 
	laquelle les prêtres qui lui étaient consacrés étaient célibataires ou 
	eunuques. Cette pratique est entrée dans le Christianisme à partir des 
	cultes païens et du Gnosticisme dans son adaptation des cultes à Mystères 
	(voir le document Le 
	Végétarisme et la Bible (No. 183)). Dans le culte 
	d'Ishtar en Asie Mineure, les femmes n'étaient pas célibataires, mais 
	avaient des mœurs légères. Il est probable que Pline ait qualifié 
	d'esséniens les Fils de Tsadok, à Qumran, parce que certains de leurs 
	membres étaient des célibataires ascétiques. Ils n'ont eux-mêmes pas utilisé 
	un tel titre et l'application du nom des prêtres d'un dieu païen aurait été 
	extrêmement offensante.
En tant que 
	Reine du mois de mai, la déesse était représentative de l'esprit de la 
	végétation (ii, pp. 79,84), autant en France (ii, p. 87) qu'en Angleterre 
	(ii, pp. 87 et suiv.). 
Cela semble 
	être une vue commune que la Mère était aussi la déesse du Grain, et 
	le dernier grain de la moisson lui est souvent consacré dans le symbolisme. 
	Un gâteau spécial est fait à partir de ce dernier grain de la moisson et lui 
	est consacré. Le symbolisme se retrouve partout en Europe sous diverses 
	formes et il a le même symbolisme, étant identifié avec cette Reine de la 
	moisson (voir Frazer, vii, pp. 149-151). 
Un gâteau 
	sacrificiel est cuit, fait de la nouvelle orge ou du nouveau riz (Frazer, 
	viii, p. 120). La moisson d'orge est à Easter/Pâques ou à la Pâque. Parmi 
	les Hindous, un sacrifice était fait au début de la moisson, à la nouvelle 
	lune ou à la pleine lune. L'orge était récoltée au printemps et le riz en 
	automne. Un gâteau sacrificiel, fait avec le nouveau grain, était placé sur 
	douze tessons sacrés pour les dieux Indra et Agni. Une bouillie de gruau ou 
	du grain bouilli était offert au panthéon des déités, le Visve Devah, 
	et un gâteau sur un tesson était présenté au Ciel et à la Terre (ibid.). 
	Ceci est similaire au récit de la présentation des gâteaux à la Reine du 
	Ciel dont parle Jérémie et cela semble avoir été commun anciennement à tous 
	les Aryens. Les sacrifices dans le système Hindou consistaient en 
	premiers-fruits et les honoraires des prêtres étaient le premier-né du 
	bétail. Nous voyons ainsi l'ancien système des premiers-fruits des Aryens 
	entrer dans l'Hindouisme. La déesse de la moisson est Gauri, épouse de Siva. 
	Des gâteaux de riz ou des crêpes sont offerts à une effigie de Gauri, formée 
	d'une plante. Le troisième jour, elle est jetée dans une rivière ou un 
	réservoir. Une poignée de terre ou de cailloux de l'emplacement est apportée 
	à la maison et répandue, ici et là, autour de la maison, des jardins et des 
	arbres pour assurer la fertilité. C'est le même effet que la tradition de 
	balayer les églises en Italie, le troisième jour du festival de Pâques, et 
	cela montre une ancienne tradition commune beaucoup plus ancienne que le 
	Christianisme. Les gâteaux sont devenus les brioches de carême dans 
	le Christianisme. 
La même 
	pratique se retrouve parmi les Chins de la Haute-Birmanie sous forme d'une 
	offrande de premiers-fruits à la déesse Pok Klai. 
Ce personnage 
	de la déesse Mère est entré dans le Bouddhisme et à l'Est sous la forme de 
	la déesse Kuan-yin, qui est devenue l'Avalokitesvara du système Mahayana. 
Elle est entrée 
	dans le Christianisme comme la Vierge Céleste appelée Marie. Elle est 
	devenue la mère de Jésus Christ et elle est appelée, de façon 
	blasphématoire, la Mère de Dieu. 
	 
		La Madone Noire
Nous pouvons 
	maintenant voir que le personnage de la déesse Mère est entré dans le 
	Christianisme sous la forme de la Vierge Marie. Elle est nommée la
	Madone. Nous pouvons voir que son 
	aspect, en tant que déesse de l'esprit de la végétation, a été souligné dans 
	l'application d'un visage noir à la déesse dans son rôle de Déméter ou de 
	déesse printanière de la fertilité dans ses aspects d'Artémis ou de Diane. 
	
Dans le 
	Christianisme, cet aspect semble être connu comme la Madone Noire. 
Il n'y avait 
	aucun culte de la Vierge Mariam ou Marie dans les premiers siècles de 
	l'Église. En traitant du culte de Marie, l'ERE dit : 
	Aucune mention du nom de Marie, ni de 
	référence à elle, n’apparaît dans les avis de la Sainte Communion, dans le 
	Nouveau Testament ; ni dans l'action de grâces liturgique dans la 1ère
	épître de saint Clément de Rome ; ni dans le Didache ; ni dans 
	le récit des services eucharistiques de Justin Martyr ou de Tertullien. La 
	seule place où une invocation de sainte Marie pourrait entrer en jeu est à 
	la Commémoration des Martyrs et à la Commémoration des Défunts ; et tout ce 
	que saint Cyprien a à dire à ce sujet, c’est 
	:
	
	‘La discipline ecclésiastique 
	enseigne, comme les fidèles le savent, que quand les martyrs sont nommés à 
	l'autel de Dieu, on ne prie pas pour eux, mais une prière est offerte 
	pour les autres qui sont commémorés 
	
	(Epp. i, [Opera, Oxford, 1682, p. 
	81])
	Il n'y a aucune preuve directe que la Vierge 
	ait même été mentionnée parmi 'les martyrs' 
	(ERE, Vol. 8, pp. 475-476).
	
L'introduction 
	de la Mariolâtrie s'est faite quelques temps plus tard, suite à son 
	introduction dans les rites orientaux. Après l'adoption de l'Église par 
	l'Empire Romain, la pratique des païens ou l'hérésie a été adoptée et elle 
	est rapportée par Épiphane : 
	
	… comme une hérésie (Her, 
	lxxix) que 'certaines femmes de Thrace, de Scythie et d'Arabie' avaient 
	l'habitude d'adorer la vierge comme une déesse et de lui offrir une sorte de 
	gâteau [kollurida tina], d'où il les appelle 'Collyridiens'. Leur 
	pratique (cf. Jérémie 44:19) et la notion à la base étaient sans aucun doute 
	des reliques du paganisme, toujours familier avec des déités féminines.
	
	Ces gâteaux étaient faits à la Reine 
	du Ciel lors de son festival, le festival d'Ishtar ou d'Easter ou d'Astarté, 
	longtemps avant la captivité babylonienne. 
	
	Épiphane était catégorique sur le 
	fait que Marie (son nom était réellement Mariam et Maria était sa sœur) ne 
	devait pas être adorée. Dans la Liturgie de saint Marc (Alexandrin), Marie a 
	été, à l'origine, incluse dans la prière demandant à Dieu de donner du repos 
	aux saints qui étaient morts (ERE, ibid., p. 478). Marie ou Mariam 
	était donc vue comme étant bel et bien morte et parmi ceux attendant la 
	résurrection.
	
Les 
	Trinitaires, particulièrement les Cappadociens, ont élevé Marie en réponse 
	aux arguments des non-Trinitaires, appelés, plus tard, Ariens (voir ERE, 
	ibid., p. 476). Ils ont élevé Christ au statut de Dieu et ils ont ensuite 
	élevé 'Marie' au rang de Mère de Dieu et, de là, de déesse Mère et de mère 
	des dieux. Ces idées étaient purement païennes et elles n'ont pas pris 
	naissance avant la fin du quatrième siècle. 
	W. R. Ramsey soutient que : 
	
	… Aussi tôt qu'au 5ème 
	siècle, l'honneur rendu à la Vierge Marie à Éphèse était la recrudescence, 
	sous une forme baptisée, de la vieille adoration païenne anatolienne de la 
	Mère Vierge 
	(Pauline and Other Studies, p. 126 
	; cf. ERE, ibid., p. 477, n. 1).
	 
La Vierge Marie 
	n'était nulle autre que l'Artémis ou la Diane d'Éphèse, contre laquelle Paul 
	s'est si courageusement opposé (Actes 19:24-35). 
	
À la période 
	médiévale, avant la fin du concile de Trent en 1563, nous voyons que Marie 
	avait été élevée dans la liturgie, puisqu'elle est mentionnée de nom comme : 
	
	… la plus sainte, sans tache, bénie, 
	Notre Dame, Mère de Dieu et l'ordre de pensée, qui montre qu'elle est 
	toujours priée, est interrompu par une salutation ‘Je vous salue, vous qui 
	êtes pleine de grâces ... parce que vous avez enfanté le sauveur du monde’ (ERE, ibid., p. 478).
	 
Il ne fait 
	aucun doute que Mariam, ou Marie, la mère de Christ, était, à l'origine, 
	considérée comme morte et qu'on priait 
	pour elle et non pas
	
	à elle et que cela a été 
	érodé par le culte de la déesse Mère, dont elle a pris la place. 
	
On a donné un 
	visage noir à la déesse Mère comme Déméter, la déesse de la fertilité, dans 
	les rites de décembre. En tant que la Madone Noire, elle était donc reliée 
	aux cultes à Mystères et de la fertilité. Son culte, sous toutes ses formes, 
	est païen et constitue un affront au Christianisme. 
Le Concile de 
	Trent a essayé de réduire l'idolâtrie associée à Marie et de faire la 
	distinction dans les concepts de l'adoration accordée à Dieu, Jésus, Marie 
	et les saints. 
Les effets du 
	Concile ont, plus tard, été érodés par les papes successifs jusqu'à présent. 
	 
		Hanoukka et Pourim 
Un festival des 
	Juifs qui reflète l'influence des Perses et des Grecs est celui de
	Hanoukka. Il n'a aucune 
	signification religieuse et on ne cesse pas de travailler. C'est un festival 
	qui a lieu le 25ème jour du neuvième mois, appelé Chislev ou 
	Kislev, qui correspond approximativement au mois de décembre. 
Nous savons, de 
	Baruch 6:19 et suivants, que les Babyloniens allumaient des bougies devant 
	leurs idoles et cela a été mentionné de façon quelque peu désobligeante dans 
	Baruch. Les Grecs avaient aussi adopté ce système, comme nous le voyons dans 
	les références ci-dessus. À partir de l'époque du royaume Séleucide et de 
	son influence sur Juda, l'Hellénisation de la Palestine était devenue 
	inévitable.
Son influence 
	politique était considérée marginale sur Jérusalem, selon Hayyim Schauss 
	dans son ouvrage The Jewish Festivals: History and Observance, 
	Chanukkoh, (Schocken Books, p. 211). On n’a qu'à considérer le fait 
	qu'il y avait un bosquet à un dieu grec à Bethléem (voir ci-dessous) pour 
	voir la naïveté de cette déclaration. À la page 212, il admet que le 
	processus d'Hellénisation présentait un intérêt politique et économique. Le 
	parti au pouvoir à Jérusalem, sous la domination syrienne, était le parti 
	aristocratique hellénistique. Les conflits découlant de ce système ont 
	atteint leur paroxysme sous Antioche Épiphane. Le Grand Prêtre était un Juif 
	hellénisé du parti pro-syrien aristocratique, Jason (version modifiée de 
	Joshua). Il a érigé un gymnase à Jérusalem et introduit des jeux grecs. Les 
	Juifs ont adopté des noms grecs et la culture grecque (voir Schauss, p. 
	213). Quand la guerre syro-égyptienne a éclaté, le conservateur Jason a été 
	déposé par le plus radical pro-gréco-syrien Ménélas (Menachem). Une rumeur 
	selon laquelle Antioche avait été tué sur le champ de bataille a encouragé 
	Jason à entrer à Jérusalem avec 1,000 hommes et à attaquer Ménélas. Antioche 
	est entré à Jérusalem et il a commencé à tuer tous les partisans du parti 
	égyptien. Il a pillé le Temple et enlevé le trésor et tous les ustensiles 
	d'or et d'argent. Ménélas est resté en charge. Une année plus tard, Antioche 
	a de nouveau marché contre l'Égypte, mais le sénat romain lui a ordonné de 
	se retirer et il a été forcé d’obtempérer (cf. Schauss, p. 214). Antioche a 
	alors été forcé de consolider l'empire face aux puissances romaine et 
	égyptienne. Pour ce faire, il a demandé l'adoration des dieux grecs. Les 
	Juifs n’ont pas obtempéré et il a été forcé d'envoyer une armée en Palestine 
	pour les forcer à se plier à cette exigence. Le Temple a été transformé en 
	un temple grec. La peine de mort a été introduite pour l'observance de la 
	religion juive. 
Un nouveau 
	parti strictement nationaliste a vu le jour sous Judas Maccabée et ses 
	frères de la famille hasmonéenne. 
Le 25 Kislev, 
	ils ont consacré de nouveau l'autel du Temple et institué un festival annuel 
	de huit jours commençant ce jour-là. Ils ont forcé l'abrogation des lois 
	antijuives des Syriens et commencé à ériger un royaume juif indépendant en 
	Palestine. Ce royaume a duré moins de 100 ans avant d'être avalé par les 
	Romains. 
Schauss fait 
	une déclaration qui veut tout dire à la page 216. 
	Il 
	dit : 
	Pendant des siècles, après la captivité 
	babylonienne, ils ont été une communauté, petite et faible, dans le petit 
	territoire de Juda ... Ce n'est qu'avec la révolte et la victoire des 
	Hasmonéens que les forces latentes du peuple ont été réveillées et que les 
	diverses tendances dans la vie spirituelle juive ont atteint des formes 
	distinctes. Les Juifs ont grandi énormément en nombre et en pouvoir pendant 
	cette période.
	
Hanoukka est 
	soi-disant pour commémorer la victoire des Hasmonéens. Ce que nous voyons, 
	c'est une période de syncrétisme religieux total avec l'appui d'un parti des 
	Juifs. La pratique consistant à allumer des cierges ou des chandelles 
	pendant une période de huit jours commençant au début de décembre coïncide 
	souvent avec les Saturnales ou les festivals de Déméter et de la déesse Mère 
	en Égypte, comme nous le voyons ci-dessus. C'est indicatif de l'adaptation 
	d'une pratique étrangère pour commémorer la victoire d'un parti 
	aristocratique juif et s'approprier la légitimité de l'aristocratie 
	précédente aux yeux des gens. Cette pratique n'a aucune sanction biblique. 
	Aggée 2:10-19 parle de 24 Kislev comme la période de la restauration du 
	Temple. La date erronée est impliquée pour l'application de cette prophétie 
	(voir aussi le document 
	Les 
	Oracles de Dieu (No. 184)).
Une indication 
	que la même pensée est impliquée dans ces festivals juifs est la note 305 de 
	Schauss (à la p. 310) au texte sur le Pourim et sur la pratique de manger 
	des fèves à cette occasion, où il dit : 
	La source primitive de cette tradition doit 
	être recherchée dans le caractère primitif de Pourim comme festival 
	saisonnier. En effet, tout comme les coups et les déguisements, les légumes 
	étaient aussi, dans la croyance des gens, un charme contre les esprits. Pour 
	cette même raison, on mange des fèves à un mariage.
	 
Notez les coups 
	et les déguisements qui accompagnent la consommation de la fève. C'est aussi 
	la pratique, quoique maintenant seulement chez les Juifs orientaux, de 
	brûler Haman à Pourim. 
	
Dans le même 
	processus, Judas est brûlé parmi les Catholiques Romains de l'Europe. Les 
	mêmes aspects de donner des coups et de se déguiser sont communs à tous.
	 
Schauss dit, 
	par rapport à Pourim et à la consommation des Kreplech et des 
	Hamantaschen : 
	Le mot Kreplech vient évidemment de 
	l'allemand et, comme beaucoup d'autres formes d'observance de Pourim, il a 
	été repris du 'Mardi Gras' des Chrétiens et intégré à Pourim. De Pourim, il 
	doit être assumé que la tradition de manger des Kreplech a été reprise la 
	veille de Yom Kippur et à Hashano Rabboh (ibid., p. 270).
	 
Il suggère 
	l'explication amusante selon laquelle ils sont mangés les jours où les coups 
	sont donnés - de là, le jour avant Yom Kippur, quand les hommes se 
	flagellent, à Hoshano Rabboh, quand les branches de saule sont battues et à 
	Pourim, quand Haman est battu 
	(p. 270).
La pratique 
	était anciennement de brûler des feux à Hanoukka. Haman a été brûlé à Pourim 
	sur le gibet. C'est l'origine de l'objection des Chrétiens à la pratique, en 
	raison du fait qu'elle a été identifiée avec Christ. Quand c'était fait, dix 
	bougies étaient allumées pour les fils de Haman. 
Nous voyons ici 
	le concept des bougies en tant que l'âme de l'individu et la combustion de 
	bougies pour créer de la lumière. Cette pratique peut seulement être 
	d'origine assyro-babylonienne et de dérivation païenne animiste. Cela s’est 
	éteint avec la combustion, mais y a été associé. Les bougies sont allumées 
	pour apaiser les esprits des dix démons. 
Schauss montre 
	que les pratiques des aspects théâtraux des festivals commençaient à 
	Chanukkoh (ou Hanoukka), mais qu'elles étaient prédominantes à Pourim, dans 
	le ghetto.
	 
Il dit de la 
	mascarade de Pourim : 
	Il est d'habitude assumé que la mascarade de 
	Pourim a commencé parmi les Juifs d'Italie, par l'influence du Carnaval 
	Chrétien, et que, de l'Italie, elle s'est répandue aux Juifs d'autres pays. 
	Il est plus logique d'assumer, cependant, que la mascarade a fait partie de 
	Pourim dès le début, avec la coutume de faire du bruit. Faire du bruit 
	autant que la mascarade était, à l'origine, des protections contre les 
	mauvais esprits, contre qui il était nécessaire de se prémunir au changement 
	des saisons. Il serait plus vrai de dire que le Masque de Pourim et le 
	Carnaval Chrétien ont la même origine païenne, avec la saison de l'année et 
	l'approche du printemps, et que les deux ont pris plus tard une nouvelle 
	signification 
	(p. 268). 
	
Il note la 
	tradition, parmi les universitaires Talmudiques jusqu'à récemment, d'élire 
	un rabbin de Pourim (p. 269). Cette tradition s'est développée de la 
	tradition d'élire le roi de Pourim, qui était apparenté à l'élection du 
	Roi de la Fève ou du Roi des Imbéciles en Europe (voir 
	ci-dessus). 
Ces pratiques 
	païennes évidentes et reconnues, associées à des festivals dont l'observance 
	n'est pas commandée, indiquent que nous avons affaire aux anciens festivals 
	primitifs des cultes de la fertilité. Ils sont entrés dans le Judaïsme à 
	partir des mêmes sources par lesquelles ils sont entrés dans les systèmes 
	romain et orthodoxe, à savoir des Assyro-Babyloniens et, ensuite, des Grecs 
	et des Égyptiens. Ils mènent jusqu'à la Pâque, de la même manière que les 
	autres systèmes mènent jusqu'à Easter/Pâques. 
Les traditions 
	du Judaïsme sont aussi perverties que celles des sectes Chrétiennes 
	dominantes et elles ont, en fait, une origine païenne commune avec elles. 
	Babylone la Grande gouverne le monde entier. 
	 
		L’Adoration d’Adonis à 
		Easter/Pâques 
Les restes du 
	culte de l'adoration d'Adonis se retrouvent encore aujourd'hui en Sicile et 
	à Calabre. En Sicile, des jardins d'Adonis sont toujours ensemencés au 
	printemps aussi bien qu'en été. Frazer en déduit que la Sicile, comme la 
	Syrie, a célébré un vieux festival du printemps d'un dieu mort et 
	ressuscité. Frazer dit 
	:
	À l'approche de Pâques, les femmes 
	siciliennes sèment du blé, des lentilles et du millet dans des plats 
	qu'elles conservent dans l'obscurité et qu'elles arrosent tous les deux 
	jours. Les plantes sortent rapidement de terre ; les tiges sont attachées 
	ensemble avec des rubans rouges et les plats qui les contiennent sont placés 
	sur des sépulcres qui, avec les effigies du Christ mort, sont dressés dans 
	les églises Catholiques et grecques le Vendredi Saint, de la même manière 
	que les jardins d'Adonis étaient placés sur la tombe de l’Adonis mort. La 
	pratique n'est pas limitée à la Sicile, mais elle est observée en Calabre et 
	peut-être à d'autres endroits (Frazer, ibid., v, pp. 
	253-254).
	 
Les jardins 
	sont toujours ensemencés en Croatie et ils sont souvent liés avec des rubans 
	aux couleurs nationales. 
	
Frazer attire 
	l'attention sur la nature répandue de ce culte sous son déguisement 
	Chrétien. L'église grecque a incorporé le festival dans le cortège du Christ 
	mort qui va de maison en maison, dans les villes grecques, en pleurant sa 
	mort. 
Frazer est 
	d'avis que l'église a habilement greffé le festival du dieu mort Adonis sur 
	le festival de Easter (Pâques) du soi-disant Christianisme. L'Adonis mort et 
	ressuscité est devenu le Christ mort et ressuscité. La représentation par 
	les artistes grecs de la déesse triste avec son amant Adonis mourant dans 
	ses bras ressemble et semble avoir servi de modèle pour la Pieta de 
	l'art Chrétien de la Vierge avec le cadavre de son fils sur ses genoux 
	(ibid., pp. 256-257). L'exemple le plus célèbre de cela est celui fait par 
	Michelangelo à Saint-Pierre.
Jérôme nous 
	parle du bosquet d'Adonis situé à Bethléem. Là où Jésus a pleuré, le dieu 
	syrien et l'amant de Vénus a été pleuré (ibid., p. 257). Bethléem signifie
	la Maison du Pain, et 
	l'adoration d'Adonis, en tant que dieu du grain, en est ainsi venue à être 
	associée à Bethléem, plutôt que le pain de vie qu’était le Messie. 
Cela a 
	probablement été fait délibérément pour assimiler la croyance au dieu syrien 
	Adonis et à son amante Ishtar ou Astarté, la Vénus des Romains. 
Le premier 
	siège du Christianisme, à l'extérieur de la Palestine, a été à Antioche et 
	il a été occupé par l'Apôtre Pierre, en tant qu'évêque. C'était là que le 
	culte d'Adonis était enraciné. La mort et la résurrection du dieu y étaient 
	célébrées annuellement avec grande solennité. 
Quand 
	l'empereur Julien est entré dans la ville, au temps de la célébration de la 
	mort et de la résurrection du dieu Adonis, il a été acclamé par de grandes 
	salutations, tellement qu'il était émerveillé à leur sujet lorsqu'ils 
	criaient : 
	“L'Étoile 
	du Salut s’est levée sur eux en Orient” (Ammianus Marcellinus, 
	xxii, 9. 14 ; voir Frazer, v, n. 2 à p. 258). 
	 
		Faire pleuvoir à Easter/Pâques
Pour assurer la 
	croissance des cultures, il était nécessaire d'avoir de la pluie avant 
	l'équinoxe pour que le printemps commence. 
Pour cette 
	raison, diverses cérémonies étaient faites anciennement pour faire pleuvoir, 
	en exposant les dieux à diverses formes d'épreuves. En Italie, le dimanche 
	des Rameaux, Jour du dieu Soleil au festival de Easter (Pâques), était 
	utilisé pour suspendre aux arbres des branches de palmier consacrées. Les 
	églises étaient balayées et la poussière était aspergée sur les jardins 
	(voir ci-dessus). Des chandelles spéciales consacrées étaient aussi allumées 
	pour assurer la pluie. La statue de Saint-François de Paule reçoit le crédit 
	d'apporter la pluie annuellement, quand elle est portée à chaque printemps à 
	travers les jardins maraîchers. 
Lors de la 
	grande sécheresse de 1893, il est rapporté qu'après environ six mois de 
	sécheresse, les Italiens n'ont pas réussi à inciter les saints à apporter la 
	pluie par des bougies, des cloches, des illuminations, des feux d'artifice, 
	des messes et des vêpres spéciales. Ils ont banni les saints, après s'être 
	fouettés en vain avec des fouets de fer. À Palerme, ils ont placé la statue 
	de saint Joseph dans un jardin, pour qu’il voie par lui-même l'état des 
	choses et avec l'intention de le laisser là, jusqu'à ce qu'il pleuve. 
	D'autres statues ont été tournées pour faire face au mur, comme de vilains 
	enfants. D'autres ont été dépouillées de leurs emblèmes, bannies de leurs 
	paroisses, plongées dans des étangs pour chevaux, menacées et grossièrement 
	insultées. À Caltanisetta, la statue de l'Archange Michel a été dépouillée 
	de ses ailes et robe dorées et, à la place, on lui a donné des ailes de 
	carton et on l'a enveloppée d'un chiffon. La statue de Saint-Angelo à Licata 
	a subi un plus mauvais sort, car elle a été déshabillée et laissée nue. La 
	statue a été insultée, enchaînée et menacée de noyade ou de pendaison. Les 
	gens en colère hurlaient en lui criant : 
	“La pluie ou la corde !” 
	(Frazer, i, p. 300). 
Cette histoire, 
	aussi farfelue soit-elle, était très sérieuse et elle est survenue il y a 
	environ 100 ans dans un pays civilisé soi-disant Chrétien, à la connaissance 
	et avec le consentement de l'Église Catholique. Les activités démontrent le 
	rapport avec l'ancien système agricole dans les esprits de la paysannerie et 
	que les soi-disant statues des saints ont simplement remplacé celles des 
	anciens dieux de la moisson, à savoir Adonis, Attis, Astarté et Zeus, en 
	tant que dieu de la pluie, etc. 
Ces pratiques 
	étaient basées sur les mêmes idées et les mêmes concepts que l’on retrouve 
	dans la Chine ancienne et ailleurs à l'Est. En 1710, sur l'île de Tsong-ming 
	dans la province de Nankin, après avoir essayé d'apaiser la déité, le 
	vice-roi a fermé son temple et placé des serrures sur les portes, après 
	avoir banni la déité. La pluie est tombée peu de temps après et la déité a 
	été rétablie. En avril 1888, les Mandarins de Canton ont prié au dieu 
	Lung-wong afin qu'il fasse cesser l'averse incessante de pluie. Il n'a pas 
	tenu compte d'eux. En conséquence, ils l'ont enfermé sous clé pendant cinq 
	jours et la pluie a dûment cessé. Il a ensuite été libéré (Frazer, i, pp. 
	298-299). Les idées sont donc exactement les mêmes et précèdent le 
	Christianisme de plusieurs millénaires. Elles ont cependant été absorbées 
	par le Christianisme et se sont répandues jusqu'à ce siècle. 
En fait, les 
	idées existent toujours dans les légendes et dans les esprits d'une 
	paysannerie superstitieuse, encouragées par l'ignorance et un sacerdoce 
	manipulateur. 
	 
		L’Étoile du Matin 
Le culte d'Adonis 
	impliquait la maîtresse divine d'Adonis, dont l'ancien nom était Astarté et 
	qui était identifiée avec la planète Vénus. Par conséquent, l'étoile était 
	le symbole du dieu et de son amant. 
Elle est aussi 
	bibliquement le symbole de Satan. Par conséquent, les visions de la Vierge 
	ont rapport avec l'Étoile du Matin et leurs significations ne peuvent 
	qu'être de nature démoniaque. L'Adversaire se fait passer pour un ange de 
	lumière. 
Astarté, la 
	maîtresse divine d'Adonis, était identifiée avec Vénus par les Babyloniens, 
	dont les astronomes notaient soigneusement sa transition d'Étoile du Matin à 
	l'Étoile du Soir, tirant des présages de son apparition et de sa disparition 
	(Frazer, v, p. 258). Il est alors raisonnable de supposer que les festivals 
	d'Adonis étaient prévus pour commencer avec ses apparitions comme Étoile du 
	Matin ou comme Étoile du Soir. Étant donné que l'étoile que les gens 
	d'Antioche saluaient était vue à l'Est, et si c'était vraiment Vénus, elle 
	peut seulement avoir été l'Étoile du Matin. Nous pouvons en déduire que le 
	terme Easter [Pâques] a alors 
	également rapport avec le mot pour l'Est (East en anglais) et avec cette 
	déesse païenne de l'aurore. 
Frazer dit que le 
	festival d'Astarté à l'ancien temple d’Aphaca en Syrie était prévu pour 
	commencer avec la chute du ciel d'un météore qui, à un certain jour, était 
	prévu pour tomber du sommet du Mont-Liban dans la rivière Adonis (v, p. 
	259). Cela semble un peu trop commode et il se peut que l'étoile du matin, 
	qu'il attribue à Antioche et ailleurs, soit ce même météore, qui 
	représente l'étoile de la déesse tombant du Ciel dans les bras de son amant 
	(ibid.). L’emplacement du temple à Aphaca en relation avec le Mont-Liban et 
	la rivière Adonis donnerait, par conséquent, un emplacement précis du temple 
	en relation avec la montée de l'étoile du matin, le premier jour du Soleil, 
	après l'équinoxe du printemps de chaque année. Une triangulation assez 
	précise devrait être en mesure de situer le temple avec assez d'exactitude, 
	selon cette hypothèse. 
Les tentatives de 
	Frazer de rattacher cette étoile à Bethléem et aux hommes sages ne peuvent 
	pas être correctes. 
Cependant, la 
	liaison avec le dieu Adonis et Astarté est absolue. L'association de ces 
	festivals avec Adonis et aussi Attis, en tant que dieu mort et ressuscité 
	pour qui le pin était sacré, comme nous le voyons avec Attis, est conclusive 
	(Frazer, v, p. 306). Le symbole de l'homme mort pendu à l'arbre et absorbé 
	par lui pour ensuite être ressuscité est à l'origine du fait que les 
	reliques de la croix sont toutes en pin. Le système de Easter (Pâques) avec 
	son attisement des nouveaux feux ou des feux de bois est entièrement 
	non-biblique et antichrétien.
Le 
	Christianisme a fait des compromis avec ses rivaux pour accommoder un ennemi 
	dangereux. Pour reprendre les termes de Frazer, les ecclésiastiques 
	astucieux ont vu que : 
	
	Si le Christianisme devait conquérir le 
	monde, il pouvait seulement le faire en assouplissant les principes trop 
	rigides de son Fondateur, en élargissant un peu la porte étroite qui mène au 
	salut. 
	
Il donne 
	l'argument incorrect, mais qui veut tout dire, que le Christianisme 
	ressemblait au Bouddhisme, dans le fait que tous les deux sont 
	essentiellement des réformes morales qui pouvaient seulement être effectuées 
	par un petit nombre de disciples qui étaient forcés de renoncer à leur 
	famille et à l'état. Pour que les fois soient acceptées, elles doivent être 
	considérablement reformées, pour faire appel aux préjugés, aux passions et 
	aux superstitions des vulgaires. C'est arrivé autant dans le Judaïsme que 
	dans le Christianisme. 
	
	
	
	
	Épilogue
	
De cette façon, la 
foi du Messie a été subvertie par des prêtres laïques du monde, qui l’ont 
accommodée aux religions de la Rome antique et aux cultes à Mystères du culte 
d'adoration du Soleil. Cette perversion de la Foi a commencé avec les festivals 
de base, qui ont remplacé les festivals de la Bible par ceux des adorateurs du 
Soleil. Ils ont introduit Noël et Easter (Pâques) et, ensuite, le culte du 
dimanche, qui a remplacé le Quatrième Commandement concernant le Sabbat. Ils ont 
inventé le mythe de la virginité perpétuelle d'une femme qu'ils ont appelé 
Marie, plutôt que Mariam, pour dissimuler le fait qu'ils avaient assassiné ses 
fils et leurs descendants, les frères et les neveux du Messie du monde, le Fils 
de Dieu qui est venu pour leur enseigner la vérité et les sauver d'eux-mêmes 
(voir le document 
La Vierge Mariam et la Famille de 
Jésus Christ (No. 232)). Le symbolisme de Noël implique 
cette Vierge qui met au monde un enfant dans une caverne, année après année, 
comme le Soleil éternel renaît au solstice. 
Le symbolisme 
transmis par les vraies Fêtes de Dieu contenues dans la Bible est délibérément 
obscurci pour qu'aucune croissance dans la Foi et dans la connaissance de 
l’Unique Véritable Dieu ne soit possible. 
Les ignorants 
enseignent des mensonges à leurs enfants dans la croyance erronée que cela les 
rendra heureux. La société réduit ses gens à l'idolâtrie pour des buts 
commerciaux et par son avidité, en suivant des pratiques imprégnées de paganisme 
et de la fausse religion. L'observance de Noël et de Easter (Pâques) est une 
participation directe dans les cultes de l'adoration du Soleil et à Mystères et 
est une violation directe des Premier et Quatrième Commandements de Dieu, parmi 
d'autres. 
Christ les a 
appelés des hypocrites et il a cité Dieu qui a parlé par l’intermédiaire du 
prophète Ésaïe (Ésaïe 29:13) : 
Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est 
éloigné de moi. C'est en vain qu'ils m'adorent, en enseignant des doctrines qui 
sont des commandements d'hommes (Matt. 15:8-9; Marc 7:6-7).
 
Dieu a donné Ses 
Lois par l’intermédiaire de Ses serviteurs, les prophètes. Bientôt, le Messie 
reviendra pour faire appliquer ces Lois et ce système.
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