Les Églises Chrétiennes de Dieu

[CB039]

 

 

 

Le Bon Samaritain

 

(Édition 2.0 20040408-20061209)

 

La parabole du Bon Samaritain a été utilisée pour expliquer la réponse à la question : qui est mon prochain ? Jésus a bien montré qu’un véritable prochain est celui qui aide quiconque en a besoin.

 

 

 

Christian Churches of God

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(Copyright © 2004, 2006 Peter Donis, Ed. Wade Cox)

(Tr. 2009, rév. 2021)

 

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Le Bon Samaritain [CB039]


La parabole du Bon Samaritain est l’histoire d'un homme qui est parti en voyage et qui est tombé aux mains de voleurs qui l’ont brutalement battu et qui l'ont abandonné presque mort. Comme le montre l'histoire, nous savons que quelqu'un est finalement venu et lui a offert de l’aide. Mais à partir de cette histoire, nous pouvons aussi illustrer la chute de l'humanité, le salut qui vient à travers le Messie et ensuite les appelés qui sont emmenés dans l'Église, la Maison de Dieu.

 

Commençons en lisant cette parabole, qui est seulement trouvée dans l'évangile de Luc.

 

Luc 10:25-37 25 Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois- je faire pour hériter la vie éternelle ? 26 Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? 27 Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force,  et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. 28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais  cela, et tu vivras. 29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? 30 Jésus  reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. 31 Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. 32 Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. 33 Mais un Samaritain, qui  voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. 34 Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. 35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. 36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? 37 C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même.

 

Nous commencerons à partir du verset 30 et l’examinerons verset par verset afin de pouvoir obtenir une compréhension plus complète du sens.

 

Verset 30 : Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort.

 

Nous pourrions dire que cet homme représente Adam et toute sa postérité qui compose la race humaine. La descente de l'homme à partir de Jérusalem à Jéricho dépeint le départ du Jardin d'Éden et des Lois de Dieu. Nous pourrions supposer que dans cette parabole, les voleurs sont les démons (Satan en particulier), qui a dépouillé Adam de ses vêtements et ensuite le reste de l'humanité aussi.

 

Souvenez-vous, Adam et Ève étaient nus quand ils vivaient dans le Jardin d'Éden (Gen. 2:25). Ceci se réfère au vêtement spirituel de pureté, d'innocence et de vérité qu'Adam et Ève possédaient avant qu'ils n'aient pris et n’aient mangé du fruit interdit. Nous ne parlons pas des vêtements physiques que nous portons aujourd'hui.

 

À partir de ce point, les démons ont blessé l'humanité, l'empêchant d'avoir une relation correcte avec son Dieu. Ils ont privé l'humanité de la semence de compréhension et, ce faisant, nous ont laissés à demi morts, spirituellement parlant.

 

Examinons le chemin de Jérusalem à Jéricho. Le terrain est escarpé et passe par un territoire solitaire, désolé et rocheux. C'était le pays idéal pour des voleurs d’attendre que passent des voyageurs solitaires. Un thème commun partout dans la Bible est de demeurer dans la voie ou sur le chemin (Pro. 1:15 ; 4:18, 26 ; 5:6 ; Ésa. 26:7 ; Ps. 27:11 ; Ruth 1:7). On nous dit de ne pas entrer dans le sentier des méchants, ni d’aller dans la voie des hommes mauvais (Pro. 4:14). Nous devons prendre plaisir dans le chemin des Commandements de Dieu (Ps. 119:35) qui apportent la vie (Ps.16:11).

 

Versets 31-32 : Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. 32  Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre.

 

Israël a été appelé pour être un exemple aux nations. Le sacerdoce aurait dû être un exemple en observant les Lois et en démontrant la charité de Dieu en plaçant les besoins de leurs frères avant eux-mêmes.

 

Galates 6:3 Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui–même

 

Leur réticence à servir et aimer leurs semblables montrait comment ce type de mentalité qui pourrait être décrite comme un type de lèpre spirituelle, s'est étendu et a ruiné les plus proches d’eux, leurs frères les Lévites. Finalement, la nation entière serait infectée par cette mentalité d’insouciance. Dieu veut la miséricorde plus que le sacrifice (Os. 6:6 ; Matt. 9:13). 

 

La loi biblique déclare que l'on s'attend à ce que nous aidions l'âne d'un concitoyen qui est tombé dans le chemin (Deut. 22:4). Encore bien plus s'attend-on alors que nous aidions quand c'est un autre être humain. Nous devrions même aider ceux qui nous détestent.

 

Exode 23:5 Si tu vois l’âne de ton ennemi succombant sous sa charge, et que tu hésites à le décharger, tu l’aideras à le décharger.

 

Ce verset ne se réfère pas simplement à un âne, mais se réfère également aux gens. L’aide, dans ce cas, montre que nous devons aimer même nos ennemis (Matt. 5:44). En plus d'aider les autres physiquement, nous pouvons jeûner et prier pour eux afin qu’ils soient libérés de leur fardeau du péché. Lorsqu’ils viendront à comprendre la Loi de Dieu, ils pourront se repentir de leur mauvaise vie et être baptisés. Cette Écriture Sainte nous apprend que nous ne devons pas continuer en ignorant les personnes dans le besoin et les laisser sans aide, parce qu'elles nous détestent peut-être. Nous devons les aider avec leur fardeau quand elles sont dans le besoin. Nous devons le faire mutuellement.

 

Galates 6:2 Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.

 

Verset 33 : Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit.

 

Cela ne spécifie pas dans quelle direction le Samaritain se déplaçait. Mais en lisant l'histoire, il devient très clair qu'il voyageait vers Jérusalem, parce que ce Samaritain représente Christ, comme nous le verrons.

 

Christ est actuellement en voyage. Il dirige activement l'Église qui a été dans le désert pendant les 2000 dernières années (c'est-à-dire 40 Jubilés). En nous dirigeant, il ne contourne pas ou n’esquive aucun d'entre ceux que son Père lui donne pour l'aider le long du chemin (Jean 6:37). C'est un voyage de dévotion et d'obéissance à son Dieu et Son Père.

 

Souvenez-vous, les Juifs ont accusé Christ d'être un Samaritain parce qu'il n'a pas accepté les traditions des Pharisiens (Jean 8:48). Il n'a pas été reconnu par les gens de son temps (Matt. 16:13-14). Ce qu'il a enseigné et sa manière de vivre leur étaient étrangers. Jésus a enseigné que nous devons aimer tous les gens de toutes les nations également.

 

Nous apprenons que Christ est compatissant envers nous et il peut sympathiser avec nos faiblesses.

 

Hébreux 4:15 Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.

 

Verset 34 : Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.

 

Christ est venu pour guérir ceux ayant le cœur brisé et ceux qui étaient affligés.

 

Ésaïe 61:1 L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ;

 

Une traduction le rend ainsi : Se mettant à genoux à côté de lui, le Samaritain soigna ses blessures avec la médecine et les banda. Nous voyons que l'huile et le vin sont dépeints comme une médecine. Jadis, l'huile était utilisée pour soigner des blessures et le vin était utilisé comme un désinfectant. La Bible utilise l’huile comme une façon de décrire l'Esprit Saint de Dieu, qui nous soigne et nous guérit.

 

Ce qui est d'abord mentionné et versé sur une personne est l'huile. Cela dépeint la première étape dans la guérison et la conversion d'une personne. Dieu appelle les gens et travaille avec eux et ouvre leurs esprits aux blessures qu'ils ont, non pas des blessures physiques comme un genou éraflé, mais des blessures du coeur et de l'esprit accumulées par une vie et des pensées contraires à la volonté et au but de Dieu. Après l'acceptation du sacrifice de Son Fils, une personne est alors baptisée dans le Corps de Christ, qui est l'Église de Dieu.

 

Le déversement du vin qui est utilisé comme un désinfectant, symbolise la purification de nos péchés avec le sang de Christ. Dieu verse ensuite Son Esprit Saint à travers Christ. Dieu, à travers Christ, continue de soigner nos blessures.

 

Nous devons permettre à Dieu de nous guérir à travers Son fils. Dès que nous le faisons, Christ vient à nous alors et commence à bander nos blessures des fausses doctrines et des fausses  croyances et d’un mode de vie qui étaient en opposition à la volonté de son Père.

 

Une personne nouvellement convertie peut être décrite comme un enfant en Christ (1Cor. 3:1 ; Éph. 4:14 ; 1Pi. 2:2). Christ sait comment faibles nous sommes quand nous retournons à son Dieu et son Père. Dans les cas où nous ne savons pas où aller, Christ intervient et nous apporte les moyens nécessaires afin que nous soyons apportés à son corps, l'Église. Nous ne sommes pas faits pour trouver notre propre chemin.

 

L'homme blessé a été amené à une auberge. C'était une place où tous étaient reçus. C'était une maison pour la réception des étrangers où leur bétail et leurs bêtes pouvaient aussi trouver un abri. Quand nous nous tournons vers Dieu, nous aussi nous sommes amenés à un type d'auberge. C'est symbolique de la Maison de Dieu, l'Église où Dieu a placé Sa vérité.

 

1Timothé 3:15 mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité.

 

Une auberge est utilisée pour illustrer la Maison spirituelle de Dieu. L'auberge spirituelle au temps de la vie de Christ comme homme était le Temple physique de Dieu, composé du sacerdoce lévitique.

 

Quand la mère de Christ, Miriam, était sur le point de lui donner naissance, elle a cherché une place de protection avec son mari Joseph. Les deux se sont approchés d'une auberge, mais aucune chambre n'a été trouvée pour eux (Luc 2:7). Ceci a été utilisé pour illustrer que le sacerdoce physique et la nation d'Israël rejetteraient à ce moment-là le Messie en ne faisant aucune place pour lui dans leurs coeurs. Aussi, en refusant de permettre à Miriam de donner naissance dans l'auberge, cela montre qu'ils n'ont pas voulu non plus que les Lois de Dieu arrivent dans leurs coeurs.

 

Christ est né parmi le bétail et les bêtes pour montrer que les peuples des autres nations (connus comme des Païens) l'accepteraient et le laisseraient ainsi que Dieu qui l’a envoyé, entrer dans leurs coeurs. Christ, étant placé dans une mangeoire (Luc 2:12), représentait le Messie comme le vrai pain de ciel (Jean 6:32).

 

Verset 35 : Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.

 

L'argent a été donné à l'aubergiste. Nous pouvons comparer ceci à l'Église qui a la responsabilité de gérer les dîmes et les offrandes que les gens donnent à Dieu.

 

Galates 6:6 Que celui à qui l’on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne.

 

L'Église a la tâche de s'occuper des besoins du peuple au cours des deux mille années pendant lesquelles les Païens seraient amenés dans l'Église. Ceci inclut aussi d’annoncer la Bonne Nouvelle aux nations jusqu'à ce que Christ revienne.

 

Les deux deniers donnés à l'aubergiste égalent ½ shekel, ce qui est l'argent de rançon pour une vie (Ex. 30:12-13). Nous avons tous été rachetés par le sacrifice de Christ. C'est le même prix pour chacun de nous. Peu importe d'où nous venons ou quelle couleur nous sommes ou comment riches ou pauvres nous pouvons être. Nous sommes tous égaux aux yeux de Dieu. Nous ne devrions pas penser mieux ou pire de quelqu'un pour ces raisons non plus.

 

En tant que chrétiens, nous devons suivre Christ dans la façon dont nous vivons nos vies. Nous devons doucement et humblement aider les autres qui sont dans le besoin.

 

Galates 6:1 Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.

 

Nous devons suivre l'exemple de Christ d’aider les gens dans notre parcours afin que, quand ils seront assez forts, ils seront capables d'aider les autres à leur tour. Nous devons partager entre nous le fardeau des ennuis et des problèmes et nous soutenir mutuellement. De cette façon, nous obéissons à la loi de Christ et nous sommes tous responsables de notre propre conduite (Gal. 6:2-3).

 

Dieu connaît tous nos coeurs. Ce que nous avons sacrifié et donné est tout compté et nous sera rendu. L'amour de son voisin assure que nous mettons dans le ciel des trésors en réserve et quand le temps viendra, nous serons récompensés complètement. Nous récolterons ce que nous semons.

 

Galates 6:7 Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi.

 

Ceci revient à dire que si nous faisons de bonnes actions et sommes bons envers les autres, alors nous constaterons qu'ils sont aussi bons envers nous. Par ailleurs, si nous sommes méchants et causons des ennuis aux autres, alors nous constaterons que personne ne nous aime et que nous n'avons aucun ami. La signification spirituelle est que si nous vivons selon les Lois de Dieu, nous hériterons la vie éternelle. Si nous désobéissons aux Lois de Dieu alors nous serons punis. Ainsi, il y a une pénalité pour la désobéissance et le mauvais comportement et une récompense pour l'obéissance et le bon comportement.

 

Considérons maintenant la question posée par le scribe pour tester Christ, qui était, ‘que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?’ Dans sa réponse à l'avocat, Christ s'est dépeint comme un Samaritain qui se sacrifierait pour sauver toute l'humanité, pour montrer que l'amour n'a aucune frontière. Christ démontrait l'acte désintéressé d'aimer son voisin et de donner sa vie pour ses amis. Ce faisant, Christ a accompli la Loi. Il nous a laissé un exemple à suivre. Si nous aimons Dieu et nous aimons les uns les autres comme Christ nous a aimés, nous accomplissons la Loi (Rom. 13:8).

 

En le faisant, nous ne devrions pas être malheureux ou cesser quand nous ne sommes pas remerciés parfois ou quand aucune appréciation n’est montrée pour ce que nous faisons.

 

Galates 6:9 Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas.

 

Chaque fois que nous en avons l'occasion, nous devrions faire de bonnes actions pour tous, particulièrement pour nos frères et sœurs chrétiens (Gal. 6:10).

 

Maintenant que nous reconnaissons qui est le Samaritain dans l'histoire, suivons alors son conseil et allons et faisons de même.

 

 

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