Les Églises Chrétiennes de Dieu

[CB090]

 

 

 

Saül Tente de Tuer David

 

(Édition 1.0 20060819-20060819)

 

Saül a dit à son fils Jonathan et tous ses serviteurs de tuer David. Mais Jonathan avait une grande affection pour David et l'a averti. David a l'occasion de prendre sa revanche sur Saül, mais il ne lève pas la main sur l'Oint du Seigneur. Cette étude a été adaptée des Chapitres 89-92 de l’ouvrage The Bible Story Volume IV de Basil Wolverton, publié par Ambassador College Press.

 

 

 

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(Copyright ã 2006 Christian Churches of God, éd. Wade Cox)

(Tr. 2015, rév. 2023)

 

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 Saül Tente de Tuer David [CB090]

 

 


Nous continuons ici avec l'histoire de Saül et de David à partir de l’étude (No. CB089).

 

Saül complote pour se débarrasser de David

 

Pendant ce temps, Saül avait une peur croissante, un dégoût et de l'envie pour David. Il était de plus en plus clair pour lui que Dieu protégeait David, et qu'il était destiné à devenir le prochain roi d'Israël. Indépendamment de ce qu'il pensait que Dieu pouvait faire pour lui, Saül a fait savoir à ses serviteurs, assistants et officiers qu'ils devraient tuer David dès qu’une occasion se présenterait et qui ferait paraître le meurtre comme un accident. Il en a même fait un ordre pour son fils Jonathan, qui respectait et admirait David. Saül aurait dû comprendre que l'amitié de son fils avec David signifierait que Jonathan avertirait David que sa vie était en danger.

 

Jonathan a en effet averti David que son père cherchait une occasion de le tuer. "Sois sur tes gardes demain matin, va te cacher et restes-y, je resterai avec mon père dans le champ où tu es et je lui parlerai de toi", a déclaré Jonathan (1Samuel 19:1-3, NIV).

 

Jonathan a bien parlé de David à son père et a dit : "Certes, tu ne voudras pas être responsable de la mort d'un jeune homme vaillant qui t’a été si fidèle – qui a tué Goliath après qu’il eût raillé ton armée pendant quarante jours. Pourquoi voudrais-tu tuer un homme innocent ?"

 

"Tu as raison, mon fils," a finalement dit Saül. "Aussi sûrement que le Seigneur vit, je te promets que David restera en vie."

 

Jonathan a dit à David ce que son père lui avait dit. David a ensuite été reçu dans la maison de Saül, comme s’ils avaient toujours été les meilleurs amis (vv. 4-7).

 

Peu de temps après, les Philistins ont commencé une autre série d'attaques sur les Israélites. Comme d'habitude, en raison de planification minutieuse, de stratégie de bataille brillante et d’un leadership courageux, les troupes de David ont si bien réussi à repousser les Philistins que David a de nouveau été salué comme un héros national.

 

Une fois de plus Saül a été rempli d’envie. Il a été dominé par l'esprit maléfique qui avait troublé son esprit si souvent dans le passé quand il avait perdu le contrôle de ses émotions. Il était assis dans sa maison avec sa lance à la main, tandis que David jouait de la harpe. Saül a essayé de l’épingler au mur mais David lui a échappé et la lance est allée dans le mur. Une fois de plus David s’est échappé (vv. 8-10).

 

Mais Saül envoya ses hommes à la maison de David pour surveiller et le faire mourir au matin. L'épouse de David l'a averti de fuir cette nuit parce qu’au matin il serait tué. Donc Mical fit descendre David par une fenêtre et il s’est échappé (vv. 11-12).

 

Peu de temps après, lorsque les hommes de Saül vinrent pour capturer David, Mical dit : "Mon mari est malade".

 

Alors Saül renvoya les hommes pour voir David et leur dit de le ramener sur son lit afin qu'il (Saül) puisse le tuer. Quand ils sont revenus et ont regardé la silhouette silencieuse dans le lit, ils ont découvert, à leur embarras, que David n’était pas là. Mical avait habilement arrangé certains objets sous les couvertures pour donner l'apparence d'une personne dans le lit, donnant ainsi à son mari plus de temps pour s’échapper (vv. 13-16).

 

Saül dit à Mical : "Quel genre de fille es-tu pour laisser délibérément mon ennemi échapper ?" fulmina-t-il.

 

Mical ne savait pas quoi dire, donc dans la peur de son père, elle mentit : "Je devais le laisser aller, il m'a menacée" (v. 17).

 

David rapporte à Samuel

 

Peu de temps après son évasion, David est arrivé à la résidence de Samuel à Rama. Il a raconté au prophète tout ce qui avait récemment eu lieu entre lui et Saül.

 

Alors David et Samuel allèrent à Najoth, à Rama. Saül entendit bientôt à propos des allées et venues de David et envoya des hommes pour le capturer. Mais quand ils virent un groupe de prophètes qui prophétisaient, avec Samuel se tenant là comme leur chef, l'Esprit du Seigneur vint sur ​​les hommes de Saül et ils ont aussi prophétisé (vv. 18-20).

 

Cela a été raconté à Saül et il envoya plus d'hommes, et eux aussi ont prophétisé. Lorsque Saül apprit ce qui était arrivé au deuxième contingent, il envoya un troisième, seulement pour être informé plus tard qu’ils ont aussi prophétisé. Alors Saül partit pour Rama lui-même et alla à la grande citerne à Sécou et a demandé au sujet des allées et venues de David et Samuel.

 

Alors, quand Saül est allé à Najoth l'Esprit de l'Éternel fut aussi sur lui et il marchait tout en prophétisant. Saül a enlevé ses vêtements et a prophétisé en présence de Samuel. Puis il est resté un jour et une nuit avec Samuel dans une ambiance conviviale d'adoration, ne réalisant pas que Dieu avait causé cette attitude afin que David puisse s’échapper librement à nouveau (vv. 21-24).


David et Jonathan

 

David fuit de Najoth à Rama et se précipita pour visiter Jonathan pour essayer de savoir pourquoi Saül était si désireux de le tuer.

 

"Je suis sûr qu'il n'a pas vraiment envie de te tuer, car il me dit toujours ce qu'il va faire. Assurément, il ne me cacherait pas quelque chose comme ça", a déclaré Jonathan (1Samuel 20:1-2).

 

"Bien sûr, tu n’en sais rien" dit David. "Ton père connaît notre amitié et il ne voudrait pas te le dire et ainsi te blesser. La vérité est que je ne suis qu'à un pas de la mort !"

 

"Dis-moi ce que je peux faire", a déclaré Jonathan.

 

David répondit : "Demain, ce sera la Nouvelle Lune, et on s’attendra à ce que je sois présent à la fête mensuelle. Ton père va sans aucun doute te demander où je suis. Dis-lui que je suis allé pour être avec mes parents à cause d'une réunion spéciale annuelle de famille. S’il est convaincu par cette explication, et ne se préoccupe pas parce que je suis absent, cela voudra dire que j’ai tort de croire qu'il veut me voir mort. Mais s’il se met en colère quand il apprend que je suis à des kilomètres de distance, alors tu sauras que j’ai raison, car il sera si troublé quand il apprendra qu’il ne peut rien contre moi".

 

"Si je t’ai parlé d’une façon à m’être fait l'ennemi de ton père, alors reste loyal envers ton père et protège-le en passant ton épée à travers moi !"

 

Jonathan répondit : "Crois-moi, si je trouve que mon père complote vraiment pour prendre ta vie, je vais faire tous les efforts pour t’informer immédiatement" (vv. 3-9).

 

"Tu ne seras pas en mesure de m’informer si ton père te surveille de près", a déclaré David.

 

Jonathan a conduit David dehors dans un champ ouvert où ils pouvaient être assurés que personne n’écouterait leur conversation. Là, Jonathan a demandé à Dieu d’être témoin qu'il ferait ce qui était le mieux pour David. Il a probablement réalisé à ce moment-là que David succéderait à son père en tant que chef d'Israël. Jonathan a demandé à David de lui promettre que lui et ses descendants seraient toujours considérés comme des amis proches et fidèles de David. Il a réalisé que Jonathan était prêt à renoncer à la perspective de devenir le prochain roi d'Israël. À la mort de Saül, dans des circonstances ordinaires, le fils de Saül deviendrait naturellement le dirigeant (vv. 10-17).

 

Puis Jonathan dit : "Oui, tu vas nous manquer demain lorsque ta place à la table sera vide. Après-demain, vers le soir, va à l'endroit où tu t’es caché avant et attends près de la pierre d’Ezel. Je sortirai et tirerai trois flèches en face de la pile comme si je tirais sur une cible. Ensuite, j’enverrai un garçon pour ramener les flèches.

 

Si je lui crie : "Les flèches sont de ce côté de toi", alors tu sauras que mon père est amical envers toi, et que tu dois revenir immédiatement. Si je crie à l'enfant : "Les flèches sont au-delà de toi", alors tu sauras que c’est l'avertissement de Dieu de partir immédiatement. Quoi qu'il arrive, je suis certain que nous serons toujours le genre d'amis qui sont guidés par notre Dieu" (vv. 18-23).

 

Le lendemain, quand Saül et sa cour se sont assis pour manger comme c’était d'usage à la Nouvelle Lune qui était le début des mois lunaires du calendrier de Dieu, Saül a immédiatement remarqué que la chaise de David était vide. Il ne dit rien à ce sujet, ni personne d'autre n'a mentionné l’affaire. Il pensait peut-être que David était rituellement impur.

 

"Le jour suivant, quand la chaise de David était vide à nouveau Saül demanda à Jonathan : "Pourquoi David n'a pas été ici pour manger avec nous ces deux derniers jours ?"

 

"Les gens de David observent une réunion spéciale annuelle de famille," a répondu Jonathan. "Son frère a exigé qu'il soit là, donc je lui ai dit d’y aller. La rencontre avec sa famille était très importante pour lui."

 

Au moment où Jonathan eut fini de parler, le visage de Saül s’était coloré de rage. Il s’avança brusquement et regarda fixement avec colère son fils.

 

"Toi progéniture d'une femme sans foi ni loi !" cria-t-il. "Pourquoi es-tu devenu si amical avec David ? Tu ne comprends pas qu'il complote de prendre le trône d'Israël loin de moi ? Si je meurs, tu ne deviendras jamais roi si tu continues à te faire avoir par ses plans diaboliques. Va le trouver et amène-le ici afin qu'il puisse être exécuté" (vv. 24-31).

 

"Pourquoi devrait-il être exécuté ?" a exigé Jonathan comme il se leva pour regarder en face son père. "Qu’a-t-il fait exactement pour que tu sois si déraisonnablement en colère ?"

 

Les paroles de Jonathan transportèrent Saül dans une rage encore plus grande. Il lança sa lance vers Jonathan, avec l'intention de le tuer. Jonathan réalisa finalement que son père le voulait vraiment quand il a déclaré que David devait mourir. Il savait que son père était capable de tout mouvement imprudent, et il bondit rapidement pour échapper à ce qui autrement aurait été la mort instantanée (vv. 32-33).

 

Maintenant, c’était au tour de Jonathan d'être en colère, mais avec beaucoup plus de raison. Il quitta la table dans une ardente colère et refusa de manger toute la journée, car il était blessé par le comportement honteux de son père envers David (v. 34).

 

Le lendemain matin, comme convenu, Jonathan sortit dans le champ et amena un jeune garçon avec lui pour recueillir ses flèches. Jonathan dit au garçon de commencer à courir pour qu'il puisse trouver les flèches comme il les tirait. Donc, comme le garçon courait Jonathan tira une flèche au-delà de lui, mais quand il l’eut atteint Jonathan cria : "La flèche est toujours devant toi, dépêche-toi et n’attends pas".

 

Jonathan savait que si David pouvait l'entendre il comprendrait qu'il voulait que David s’enfuie sans délai.

 

Alors le garçon rapidement ramassa les flèches et courut vers son maître. Alors Jonathan dit au garçon de prendre son arc et ses flèches et de revenir à la ville (vv. 35-40).

 

Dès qu'il fut parti, David sortit de là où il se cachait. Les hommes ne se parlèrent que brièvement, sachant qu'ils ne devaient pas risquer d'être vus ensemble, et qu'il était très dangereux pour David d'être vu en toutes circonstances. David tomba sur le sol devant Jonathan, trois fois en pleurant. Tous deux étaient émus jusqu’aux larmes parce qu'ils devaient se séparer, et peut-être ne jamais se revoir.

 

Jonathan dit à David de s’égayer parce qu'ils avaient fait une alliance ensemble et ils seraient toujours amis (vv. 41-42).

 

David à Nob

 

Trois jours après qu’il se fût séparé de Jonathan, David arriva avec ses hommes à l'endroit appelé Nob. Affamés et fatigués David et ses hommes cherchaient l'endroit où les prêtres effectuaient ​​leurs devoirs devant l'arche de Dieu. David connaissait le prêtre en chef, Achimélec, et vint lui-même à la porte d’Achimélec. Lorsque le prêtre vit qui il était, il se demanda pourquoi un tel éminent Israélite devait apparaître seul.

 

"Pourquoi es-tu seul ?" demanda Achimélec (1Samuel 21:1).

 

David ne voulait pas dire au prêtre qu'il s’enfuyait de Saül, donc il a rapidement inventé une explication qu'il espérait être acceptée. Il était si déterminé à sortir du pays qu'il était porté à s’appuyer sur son intelligence, dans ce cas-ci, plutôt que sur Dieu, et ainsi il a menti.

 

"Saül m'a envoyé en mission," a dit David à Achimélec. "Il veut que personne ne le sache, et je te demande de ne dire à personne que tu m’as vu ici, j’ai des hommes avec moi pour cette mission, mais ils attendent ailleurs. Nous apprécierions tout ce dont vous pouvez nous faire grâce – en particulier du pain. Cinq pains seraient d'une grande aide pour nous."

 

"Nous ne disposons pas de pain ordinaire sous la main", a déclaré Achimélec. "Nous avons des pains de l'offrande de pains de proposition d'hier, mais seulement nous, prêtres, devons manger cela."

 

David dit que les hommes s’étaient gardés des femmes, et les récipients étaient consacrés à avoir de la nourriture en commun comme s’ils étaient sanctifiés.

 

Donc, puisqu'il n'y avait pas d'autre nourriture disponible, le prêtre donna à David le pain béni. Il a été remplacé ce jour même avec du pain frais (vv. 2-5).

 

Il était interdit à David de manger les pains de proposition. Cependant, cela lui a été donné à lui et ses hommes pour symboliser que les élus (ou saints) de Dieu deviendraient élohim (ou des dieux) à la résurrection, tout comme le Messie qui est le premier-né d'entre les morts.

 

 [En fait, Doëg, le chef berger de Saül, était également présent à ce moment-là pour la purification cérémonielle.]

 

David a ensuite demandé à Achimélec s’il avait une épée. "Nous avons été envoyés dans une telle hâte pour notre mission que je n’avais pas le temps de prendre des armes pour moi," a dit David au prêtre.

 

Achimélec répondit : "J’ai l'épée de Goliath, le Philistin que tu as tué dans la vallée d'Elah. Si tu as besoin de l'épée, tu es certainement celui le plus habilité à le faire."

 

David a dit : "C’est une épée très bien et j’en ai grandement besoin" (vv. 6-9).

 

Puis David se précipita, comme il avait peur de Saül. Il est allé au roi Akisch de Gath. Mais les officiers du roi n’étaient pas heureux de voir David là.

 

"N’est-ce pas l'homme qui a été proclamé comme un grand héros en Israël, et a reçu plus de crédit pour la victoire sur nous que même le roi d'Israël en a reçu ?" ont-ils demandé.

 

David a entendu ces commentaires et avait peur de ce que le roi Akisch pouvait lui faire alors il a fait semblant d'être fou. Il se gratta sur les portes et laissa couler sa salive sur sa barbe (vv. 10-13).

 

Enfin, le roi dit à ses hommes : "Peu importe qui est cet homme, faites-le sortir d'ici ! Pourquoi quelqu’un suppose-t-il que j’ai besoin de fous pour me divertir ? Nous en avons déjà assez ici."

 

"Emmenez-le à l'extérieur des portes et veillez à ce qu'il ne revienne pas à travers elles", appela Akisch aux gardes qui s’en allaient. "Je ne vais pas fournir de la nourriture et un abri pour le fou !" (vv. 14-15).

 

David quitta Gath et se sauva dans la caverne d'Adullam, où ses frères et autres parents l'ont rejoint. Puis d'autres aussi ont commencé à venir – ceux qui étaient endettés, ou angoissés, ou mécontents. Ils se sont réunis autour de David et il est devenu le leader d'environ quatre cents hommes (1Samuel 22:1-2).

 

Plus tard, David est allé à Mitspé au pays de Moab pour demander la permission du roi pour que son père et sa mère y vivent sous la protection royale jusqu'à ce que David sache ce que Dieu allait faire pour lui (Ils sont restés à Moab pendant toute la période où David vivait dans la grotte.)

 

Un jour, il a été porté à sa connaissance, par le prophète Gad, qui était près de Dieu, que Dieu ne voulait pas qu’il reste éloigné plus longtemps, et qu'il devait retourner sur le territoire de Juda. David docilement quitta et s’en alla à la forêt de Héreth (vv. 4-5).

 

Saül tue les prêtres de Nob

 

À cette époque, Saül était dans un état ​​grandissant d’irritation en raison de la disparition de David. Il avait bon espoir que David soit mort, mais il savait qu'il ne pourrait pas se reposer jusqu'à ce que la preuve lui soit apportée. Toutefois, il a reçu de plus en plus de rumeurs que David était encore en vie.

 

Peu de temps après le retour de David sur le territoire de Juda, un rapport est venu à Saül que David se cachait dans une zone boisée entre Jérusalem et la ville philistine de Gath. À ce moment-là Saül était à Guibea assis sous un chêne jouant avec sa lance, entouré de ses officiers.

 

"Écoutez, vous, hommes de Benjamin !" cria Saül en colère. "L'un de vous a-t-il jamais entendu parler d'une chose connue comme la fidélité ? Pensez-vous que David va vous présenter des champs, des vergers et des vignobles de choix de ce pays, en plus de mettre chacun de vous à la tête de centaines, voire de milliers d'hommes comme je l’ai fait ? Y en a-t-il parmi vous qui ont une certaine inquiétude profonde pour moi, ou avez-vous tous manigancé avec mon fils Jonathan pour me causer des ennuis avec mon ennemi David ?" (vv. 6-8).

 

Doëg, l'Édomite, a vu une occasion de plaire à son chef, mais en même temps il prenait un grand risque en offrant de l'information différée.

 

"Quand j’étais dans le Tabernacle à Nob, je vis le prêtre, Achimélec, donner du pain à un homme qui n’aurait pu être nul autre que David. Plus tard, j'ai vu le prêtre lui donner l'épée de Goliath" (vv. 9-10).

 

Le chef d'Israël se détourna de lui et bruyamment ordonna aux militaires de se dépêcher pour Nob et d’emmener Achimélec et toute sa famille de prêtres à Guibea. Seulement quelques heures plus tard ces personnes étaient rassemblées en présence de Saül.

 

"Pourquoi as-tu conspiré contre moi en donnant de la nourriture et une arme à David, mon ennemi ?" a insisté Saül auprès d’Achimélec.

 

"Est-ce qu'il y a quelqu'un parmi tes serviteurs qui soit aussi fidèle que David, ton gendre ?" a demandé Achimélec. "Il est le capitaine de ta garde rapprochée et un membre très honoré de ta maisonnée. Ce n’est pas la première fois que j'ai consulté Dieu pour lui. Il est injuste que tu m’accuses moi et ma famille dans cette affaire, car nous ne savions rien du tout au sujet d’un complot contre toi".

 

Avant que le prêtre étonné ne puisse dire un autre mot pour sa défense, Saül ordonna à ses gardes du corps d’entourer Achimélec et tous ceux qui avaient été amenés avec lui. "Tuez chacun d'eux ici et maintenant !" ordonna Saül (vv. 11-17).

 

Mais les soldats ont refusé de faire du mal aux prêtres. Alors le roi dit à Doëg : "Fais-le".

 

Alors Doëg se tourna sur eux et les tua, quatre-vingt-cinq prêtres en tout, tous vêtus de leurs habits sacerdotaux. Puis il se rendit à Nob, la ville des prêtres, et tua les familles des prêtres, et aussi tous les bœufs, les ânes et les moutons.

 

Seul un homme était connu pour avoir échappé au carnage. C’était Abiathar, l'un des fils d'Achimélec, qui n'a pas été pris à Guibea pour être tué avec les autres prêtres parce qu’il n’était pas à Nob à ce moment-là. D'une certaine manière Abiathar apprit où David se cachait et il y fuit pour raconter ce qui était arrivé (vv. 18-20).

 

"Quand j’étais à Nob je me souviens bien de Doëg qui me regardait," dit David à Abiathar, "et je savais qu'il y aurait des difficultés dès qu'il signalerait ma présence à Saül. Si je n'avais pas été si négligent à m’être fait voir par lui, probablement cette chose terrible ne serait pas arrivée. Je ne peux pas te dire comment je me sens misérable à ce sujet, mais au moins je peux te promettre le refuge chez nous. Mes hommes et moi te garderons avec nos vies" (vv. 21-23).

 

Un jour, un rapport est venu à David que les Philistins faisaient des attaques occasionnelles sur la ville de Keïla en Juda. Ils volaient aux Israélites là leur récolte automnale de céréales. David ne se sentait pas enclin à rester les bras croisés avec sa petite armée alors que tout cela se passait. Il voulait aider. Mais avant de faire quoi que ce soit à propos de la question, il pria à ce sujet, demandant si Dieu lui permettrait d'entreprendre une telle tâche périlleuse.

 

"Va à Keïla", dit le Seigneur à David.

 

Mais les hommes de David avaient peur et ne voulaient pas aller combattre l'armée des Philistins "Nous sommes en danger suffisant en nous cachant ici dans la forêt," ont-ils souligné respectueusement à leur chef. "Si nous allons à Keïla nous nous exposerons à Saül ainsi qu’aux Philistins."

 

Une fois de plus David pria, et le Seigneur a de nouveau répondu : "Descends à Keïla, car je vais t’aider à conquérir les Philistins."

 

Depuis que David avait été oint et mis de côté pour devenir roi, il avait la responsabilité de protéger Israël.

 

Lorsque David l'eut dit à ses soldats, ils allèrent à Keïla et abattirent les Philistins et prirent leur bétail, et donc les gens là-bas ont été sauvés. Abiathar le prêtre est allé avec David, prenant son éphod afin d'obtenir des réponses pour David de la part du Seigneur (1Samuel 23:1-7).

 

Saül apprit bientôt que David était à Keïla donc il a mobilisé toute son armée pour y marcher et capturer David et ses hommes. Mais David apprit du plan de Saül et dit à Abiathar le prêtre d'apporter l'éphod et de demander au Seigneur ce qu'il devait faire.

 

David a demandé au Seigneur si les habitants de Keïla le livreraient à Saül et si Saül viendrait réellement.

 

Le Seigneur répondit : "Il viendra et les habitants de Keïla vous trahiront" (vv. 8-12).

 

Jonathan toujours un ami

 

David et ses hommes quittèrent Keïla et commencèrent à parcourir la campagne. Puisque Saül apprit que David s’était échappé, il n'y alla pas, en fin de compte. David vivait maintenant dans les grottes du désert de Ziph.

 

Un jour près d’Horesh David reçut des nouvelles que Saül était en chemin pour Ziph pour le chercher et le tuer. Saül faisait continuellement la chasse à David, mais le Seigneur ne le laissa pas trouver David. Jonathan alla maintenant trouver David. Il le rencontra à Horesh et l’encouragea (vv. 13-16).

 

"Ne te décourage pas," conseilla Jonathan à David au cours de la conversation qui a suivi. "Mon père ne réussira pas à te détruire, peu importe comment il continue obstinément d'essayer. Je me rends compte que tu seras le prochain chef d'Israël, et lui aussi en est conscient, mais son envie dévorante l'empêche de céder. Tiens-toi loin de lui, et avec l'aide de Dieu cette période de clandestinité gênante arrivera bientôt à sa fin."

 

Ayant apporté de l'espoir et du réconfort à David, Jonathan quitta et retourna à la maison à Guibea. Jonathan n’était pas un traître à son père. Il aidait en fait Saül en l'empêchant de nuire à David (vv. 17-18).

 

Mais maintenant, les hommes de Ziph allèrent à Saül et trahirent David.

 

"Si tu nous suis," dirent-ils à Saül : "nous te dirigeons droit vers le camp de David et même l’attraperons pour toi."

 

"Eh bien !" s’exclama Saül un peu amèrement. "Enfin des gens qui se manifestent, qui veulent m’aider ! Retournez et apprenez-en plus sur ses mouvements et ses cachettes possibles dans cette région. Quand j’en saurai plus, j’irai après lui. Pendant ce temps, je n’ai pas l'intention de le poursuivre partout dans Juda" (vv. 19-23).

 

Les hommes de Ziph retournèrent dans leurs foyers. Mais lorsque David apprit que Saül était en chemin pour Ziph, lui et ses hommes s’en allèrent encore plus loin dans le désert. Saül apprit plus tard cela, et il les suivit. Lui et David étaient maintenant sur ​​les côtés opposés de la montagne.

 

Lorsque David a découvert que l'armée de Saül était très proche, il a essayé d'échapper. Mais Dieu n’avait pas l’intention que David soit capturé. Au même moment un messager arriva pour informer Saül que les troupes des Philistins attaquaient à nouveau Israël.

 

Agacé et déçu, Saül donna l'ordre à ses hommes d'arrêter la chasse et de revenir pour lutter contre les Philistins. Lorsque David a appris que l'armée de Saül était partie, lui et ses hommes allèrent vivre dans les grottes d’En-Guédi (vv. 27-29).

 

David épargne la vie de Saül

 

Après que Saül revînt de sa bataille avec les Philistins envahissants, on lui dit la dernière cachette de David. Prenant trois mille de ses soldats les mieux entraînés, il s’est déplacé rapidement dans la région où se cachait David, obstinément avec l'intention de chercher son gendre dans chaque grotte et ravin.

 

À un moment donné dans la difficile recherche, Saül alla dans une grotte pour se soulager. Comme cela est arrivé, David et ses hommes se cachaient loin dans cette même grotte.

 

Les hommes de David dirent : "Voici le jour dont le Seigneur a parlé quand il a dit qu'Il pourrait livrer ton ennemi entre tes mains pour que tu le traites comme bon te plaira."

 

Faisant signe à ses hommes de rester là où ils étaient, David se glissa discrètement et coupa un pan du manteau de Saül (1Samuel 24:1-4).

 

Ensuite la conscience de David le gêna. "Je n'aurais pas dû le faire", a déclaré David. Dieu a ordonné Saül pour être notre roi, et c’était mal pour moi de lui faire quelque chose – même de lui causer de l'embarras".

 

Puis ses hommes ont compris ce qu'il voulait dire, et ne lui dirent plus rien au sujet de tuer Saül. Et Saül quitta la caverne et continua son chemin (vv. 5-7).

 

Alors David sortit de la grotte et courut après Saül. "Mon Seigneur le Roi", a-t-il crié. Saül se retourna pour voir qui s’était adressé à lui. David inclina son front sur ​​le sol pendant quelques secondes.

 

"Pourquoi as-tu écouté certains hommes qui t’ont dit que je suis ton ennemi ?" s’est bruyamment adressé David à Saül. "Aujourd'hui, Dieu a fait en sorte que tu te rendes dans cette caverne où je me cachais, et j’aurais pu facilement prendre ta vie. Certains de mes hommes m'ont poussé à te tuer, mais je leur ai dit que je ne pouvais pas faire une telle chose parce que Dieu t’avait ordonné le souverain d'Israël. J’aurais pu te trancher comme j’ai brutalement coupé cette partie de ton vêtement que je tiens. N’est-ce pas la preuve que je n’ai pas l'intention d'en finir avec toi, même si tu as cherché à avoir ma vie ?"

 

"Pourquoi te donnes-tu tant de peine à essayer de prendre ma vie ?" poursuivit David. "Dieu sait que je n'ai pas comploté pour te tuer, alors quelle est ta raison d'être ici avec tes soldats ? Ta cause n’est vraiment pas plus grande à ce qu'elle serait si tu étais à la recherche d'un chien mort ou poursuivais une puce. Certes, Dieu n’est pas content, parce qu'Il sait que l'envie t’a rendu de cette façon."

 

"Que le Seigneur juge quant à qui de nous est juste et qu’Il punisse si l'un de nous est coupable. Il est mon défenseur et il me délivrera de ta main" (vv. 8-15).

 

"Es-tu vraiment David, mon gendre ?" demanda Saül un peu méfiant. Puis il se mit à pleurer. Il dit à David : "Tu es un homme meilleur que moi, car tu m'as rendu le bien pour le mal. Tu as prouvé que tu n’es pas mon ennemi en ne prenant pas ma vie, même si Dieu t’en a donné l'occasion. Tout autre homme à ta place m’aurait sûrement tué. Je suis convaincu que Dieu te récompensera pour ta bonté. David, je suis conscient que tu deviendras le prochain roi d'Israël. Je veux que tu me promettes, maintenant que tu ne feras rien pour retrancher mon nom en Israël, et que tu ne détruiras pas ceux de ma famille qui viendront après moi".

 

Alors David promit solennellement ce que Saül a demandé, après quoi le roi quitta rapidement. Comme David regardait les hommes partir, il savait que Saül continuerait à le troubler en dépit de ses expressions de regret (vv. 16-22).

 

Quelques jours plus tard, le mot est venu que Samuel était mort. David a été très attristé, mais il savait qu'il serait imprudent d’assister aux funérailles parce que la mort de Samuel ferait en sorte que Saül se sente plus libre d'en finir avec David.

 

Cette histoire de la Bible continue dans l’étude David, Nabal et Abigaïl (No. CB091).

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