Christian Churches of God
[F022i]
Commentaire sur
le Cantique des Cantiques : Partie 1
(Édition 2.0 19951021-19990607)
Ce document d'étude est un commentaire détaillé du
Cantique des Cantiques utilisant les commentaires rabbiniques eux-mêmes pour
isoler l'intention claire Messianique du Cantique. Cette histoire surprenante
est un must pour tous ceux qui voudraient voir la possibilité de la conversion
de Juda et mieux comprendre la nature de l'Église et sa relation avec le Messie.
Christian Churches of God
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Commentaire sur le Cantique des Cantiques : Partie 1 [F022i]
Audio A
[audio en anglais]
Le
Cantique des Cantiques est une allégorie des
plus puissantes. L’intention réelle du Cantique
n'a pas été comprise. Il se rapporte en
particulier à la conversion d'Israël et de Juda.
Il est essentiellement écrit en allégorie et
n'était pas destiné à être compris avant les
derniers jours. Les cinq chants (cantiques) du
Cantique ont longtemps été tenus pour très
saints par les autorités rabbiniques. Nous
verrons à quel point ils sont proches de la
vérité dans leur compréhension. Ils ne font tout
simplement pas le saut. Ce document d’étude
tente de relier le Cantique avec le Nouveau
Testament afin de permettre à toute personne
ayant la connaissance du Judaïsme de faire le
saut plus facilement. Le but est de les aider à
comprendre l'importance Messianique du Cantique
des Cantiques, car le livre d'Esther a eu un
énorme apport Messianique comme nous l’avons vu.
Lorsque nous démêlons le livre d'Esther et
Proverbes 31 comme nous l'avons fait ainsi que
le Cantique des Cantiques, nous voyons à partir
de l'Ancien Testament qu'ils ont compris ce qui
se passait dans les prophéties Messianiques. Ils
ont compris ce que le Nouveau Testament avait à
dire. Le Nouveau Testament ne fait que renforcer
l’Ancien, il ne le remplace pas.
La
répétition du nom au génitif exprime le
superlatif, par exemple très saint (Exode
29:37 ; lit. saint des saints. Le
naos, ou saint des saints en tant que le
Temple de Dieu, est en fait l'Église en tant
qu’élue dans le Nouveau Testament (1Corinthiens
3:16-17)). Ceci est considéré comme le plus beau
des Cantiques composés par Salomon (cf. 1Rois
5:12) (Metsudath David). Les rabbins ont
interprété cette phrase comme un cantique double
dans lequel le parallélisme est largement
utilisé. R. Simon a dit qu'il est double et re-dupliqué,
contenant la louange d'Israël à Dieu et la
louange à la sainteté de Dieu. Ce point de vue,
comme nous le verrons, n'est qu'une partie de
l'histoire. La Soncino traite de l'approche de
Malbim du Cantique des Cantiques et de
l'allégorie qu’il implique. Malbim rejette
totalement l'approche de Rachi du Cantique, ce
que la Soncino note comme étant partagé par la
plupart des exégètes, bien qu’ils diffèrent dans
les détails (voir Ibn Ezra, Akedath Yitschak et
Metsudath). Malbim rejette leur interprétation
selon laquelle il s'agit d'une parabole d'une
histoire d'amour, symbolisant l'amour entre le
Seigneur et Son peuple Israël.
L’interprétation de Malbim ajoute un commentaire
intéressant à l'histoire. La Soncino cite cet
extrait de son introduction et de son épilogue.
Ce n'est pas seulement un poème d'amour. À un
moment donné, ils allaient la retirer de la
Bible parce que les gens la chantaient dans les
salons et les tavernes et le transformaient en
une chanson grivoise. Mais c'est l'histoire de
l'Église et du Messie, et elle s’étend ensuite à
la nation d'Israël. C'est pourquoi les autorités
juives ne peuvent pas la comprendre, parce que
pour comprendre le Cantique des Cantiques, nous
devons comprendre la relation entre le Messie et
son église. Nous devons comprendre l'histoire de
l'église après la mort du Messie et après la
dispersion de Juda afin de comprendre pleinement
le Cantique des Cantiques. Il s'agit d'une
prophétie qui se rapporte aux chapitres 2 et 3
de l’Apocalypse. Regardons ce que dit Malbim :
Et il prononça sa parabole et dit :
Parmi les nombreuses femmes de Salomon, son âme s’attacha à la seule
femme bien-aimée, fiancée à un berger dans le
pâturage. Et cette bien-aimée fut prise du sein
de son berger bien-aimée pour être amenée au Roi
Salomon, dans son palais royal, et il plaça la
couronne royale sur sa tête et lui fit des
cadeaux royaux.
C'est la même
histoire, en fait, qu’Esther. Si l’on se
rappelle bien, Esther a été prise de la maison
de Mardochée et placée devant le roi pour
l’épouser.
Il nomma également les filles de Jérusalem comme gardiennes, et elles
l'entouraient, surveillant ses pas, de peur
qu'elle ne fuie au pâturage, chez son bien-aimé,
mais les gardiennes l’ont surveillée en vain,
car son cœur n'était pas attiré par tous les
luxes de Salomon, son âme méprisait son amour,
rejetait la nourriture du roi et le vin de ses
banquets, car son âme désirait ardemment le
Prince de sa jeunesse qui faisait paître ses
brebis au milieu des lis. Lui, aussi, se
rappelait l'amour de ses jours nuptiaux. Chaque
jour, il se rendait devant la cour du harem, où
sa fiancée était retenue en captivité, regardant
par la fenêtre, conversant avec elle derrière
les murs, et elle lui déversait son cœur en le
suppliant de la sauver de sa prison. Ils ont
donc conçu des signes. Il fit des signes pour
lui indiquer comment fuir et comment le trouver
sur les montagnes lointaines. Et, en effet, elle
a fui à plusieurs reprises du palais du roi vers
le pâturage où il campait. Et chaque fois, les
filles de Jérusalem, ses gardes, la
poursuivaient et la ramenaient contre son gré
dans les chambres de Salomon, jusqu'à la fin des
jours, elle ceignit ses reins, cassa les portes
en cuivre, coupa les verrous, ouvrit les fers,
et s'enfuit avec une main forte, parfumée de
myrrhe et d'encens, vers son bien-aimé la
gazelle sur les montagnes d’épices.
Il s’agit
de l'Église et du Christ.
C’est le corps de la parabole et ce qui suit est son interprétation :
La plus belle des femmes, que Salomon aima et amena à son palais est son
âme spirituelle Divine, qui est descendue d'en
haut pour habiter dans la maison de Salomon dans
les royaumes inférieurs, tout comme ‘l’Éternel
veut habiter dans les ténèbres’. Or, l'amant
berger à qui elle était fiancée était le Très
Haut Amant, Qui dirige l'armée, Qui habite dans
les cieux les plus élevés et vit en Araboth - et
le roi l'emprisonnant dans ses palais et la
séduit à son amour symbolise le désir physique
accablant qui domine dans le corps pour régner
sur l'esprit, de confiner l’esprit saint par une
alliance d'amour pour la chair ; il s’efforce
d’attirer l'âme divine avec d'autres jeunes
filles, ses compagnes (à savoir les pouvoirs de
l'esprit) à sa volonté, aussi pour conquérir ‘la
reine avec lui dans la maison,’ pour être son
consort et sa compagne pour combler ses désirs
et ses aspirations, tant dans l'accomplissement
du royaume que dans l'acquisition de richesses
et de biens et dans toutes les délices de Salomon.
Les
rabbins en comprennent une partie, mais pas la
totalité. Ce n'est pas seulement le physique,
c'est l'esprit charnel qui est en inimitié
envers Dieu. Le chef ou le capitaine de l'Armée
des cieux était Jésus-Christ. Il était le
capitaine de l'armée de l’Éternel qui parla à
Josué à Jéricho et lui a dit : ‘ôte tes souliers
de tes pieds car le lieu sur lequel tu te tiens
est saint’. Ce sont exactement les mêmes mots
que l'ange de Dieu a prononcés à Moïse quand il
lui donna la loi. Ainsi, les rabbins sont donc
là, mais ils n'ont pas fait le saut.
Or, la nomination des filles de Jérusalem, en tant que gardiennes,
symbolise les pouvoirs physiques qui l'entourent
et la confinent, de peur qu’elle ne se retire du
monde physique et ne se débarrasse de ses
chaussures physiques à ses pieds, et de peur
qu’elle ne lève les ailes pour voler sur des
ailes de pureté et de sainteté vers la
spiritualité, vers son Amant au ciel. Et les
paraboles concernent l'amour de la jeune fille
pour le berger, le prince de sa jeunesse, lui,
‘comme un époux qui met un diadème sacerdotal,’
Il n'y a
qu'un seul époux qui porte un diadème sacerdotal
et c’est le Messie, Jésus-Christ. Ces rabbins
parlent d'un livre de l’Ancien Testament. Ces
gens rejettent Jésus-Christ, mais le langage est
incontestablement Messianique.
elle, ‘comme une fiancée qui se pare de bijoux.’ L'intention est que
l'âme de Salomon méprisait les désirs et les
convoitises physiques, et ne s'est pas souillée
pour s’égarer après le pouvoir qui domine le
corps, les tentations et les désirs de ses
actes. Au contraire, à tout moment, elle s’est
éveillée avec un puissant désir pour son Amant,
Dieu, son sort légitime, et elle s'est fortifiée
avec l'étude et l'action pour aller dans Ses
voies et s'attacher à Lui.
Maintenant, l'intention de la parabole, c'est que l'amant lui a envoyé
son message derrière le mur et la porte, à
travers les fenêtres et les treillis, ce qui
signifie que le Très-Haut Amant désirait
ardemment répandre sur elle Son esprit saint,
pour lui permettre de Le comprendre pleinement.
Oui,
c'est
vrai que Dieu a longtemps ardemment désiré
répandre Son Esprit Saint sur Israël, mais la
seule façon d’y parvenir était à travers le
sacrifice Messianique de rédemption. Le reste de
l'Ancien Testament est très clair, en
particulier d’Ésaïe 53, que le sacrifice du
Messie était important pour préparer Israël afin
que l’Esprit Saint puisse être versé. Donc,
avant que le Cantique des Cantiques n’ait pu se
produire et que l’Esprit Saint soit donné aux
humains, Ésaïe 53 devait se produire et donc
Christ devait être crucifié. Les Rabbins
comprenaient donc cela tout en niant que le
Messie était là et en niant que Jésus-Christ
était le Messie, même s'il a été crucifié.
Toutes les choses qui sont des conditions
préalables pour que le Cantique des Cantiques
puisse se produire et que l’Esprit Saint puisse
être versé sur le peuple de Dieu se sont déjà
produites en Jésus-Christ. Pourtant, les rabbins
l'ont rejeté.
Lui, par conséquent, a envoyé le message de Sa providence à travers le
mur, la barrière physique entre elle et le saint
des saints, en la regardant à travers les
fenêtres et les treillis de l'âme pour l’élever
de la vallée de et [sic] des fosses à chaux à la
sainteté et à l'esprit saint et pour la retirer
de ‘la vallée du trouble vers une porte
d'espoir.’
La
barrière physique entre le saint des saints
était un voile de rideau, qui a été déchiré en
deux par Jésus-Christ. Tout le langage des
rabbins reflète ici les symboles des évangiles.
La parabole de ses nombreuses fuites du palais du roi vers son amant dans
la forêt, symbolise le fait que grâce à
l'aspiration et l’effort de l'âme de Salomon,
son désir et sa préparation pour être dévouée à
Dieu, l'esprit reposait sur elle, et elle se
cramponnait à la gloire de la sainteté,
accomplissant la prophétie ; en effet, Dieu lui
a parlé à de nombreuses reprises. Quand elle
s'enfuyait du palais de Salomon, c'est-à-dire
quand elle s’est dépouillée de son être
physique,
C'est
exactement ce qui arrive à l'individu lors du
baptême et c'est par le baptême que nous mettons
à mort le vieil homme. Nous nous dépouillons de
notre être physique et entrons dans une relation
avec Dieu par l'Esprit Saint. Ils ont compris ce
qui devait arriver. Quand ils ont écrit cela,
Christ avait déjà été tué.
et la nuée et l'épaisse obscurité s’éloignèrent d’elle, elle prit ses
distances avec l'amour du roi.
Cela est décrit comme les ombres fuyant, faisant allusion au désir
physique, et elle demeurant isolée avec la
grande lumière et la gloire de son Amant qui
brillait sur elle.
La parabole des filles de Jérusalem la poursuivant à chaque fois qu’elle
s’enfuyait et la ramenant au palais du roi,
symbolise le fait que les liens du corps
n’étaient pas encore complètement dissous.
En outre,
cela est également en rapport avec la loi. Cela
concerne le physique et le spirituel avec
l'Église.
Par conséquent, cette union fut de courte durée, car après que l'esprit
divin se soit posé sur lui, les pouvoirs
physiques revinrent pour s’éveiller, et mettre
fin à cette union, et Dieu quitta quand il eut
fini de parler à Salomon. Puis l'âme de Salomon
revint pour être emprisonnée sous la serrure de
son être physique comme au début. À la fin des
jours, elle quitte le palais de Salomon par la
force et n’y retourne plus jamais, mais
s'attache à son bien-aimé qui la lui livre pour
toujours. Cela représente la fin de Salomon.
Alors, les liens sont rompus et les attaches
disparaissent, le piège est brisé, et son âme
s'enfuit vers son Dieu, le mari de sa jeunesse,
‘et la poussière retourne à la terre, et
l'esprit retourne à Dieu Qui l'a donné,’ et elle
s'attache au lien de la vie dans le Paradis
éternel.
On peut
voir l’enfermement rabbinique de ce texte. Il faut considérer Salomon, le spirituel et le
physique, et ils ne font pas le saut qui
consiste à considérer Juda comme la royauté sous
Salomon, l'aspect physique de Juda. Tout ce qui
se rapporte à l'Ancien Testament était lié sur
un plan physique et les Juifs, même encore
aujourd'hui, mettent tout en relation sur un
plan physique. Ils ne comprennent pas la nature
spirituelle de l'Église. L'Église elle-même est
alors libérée. Ici, il semble qu’il s’agit tout
simplement d’une bataille entre le spirituel et
le physique, en rapport avec Salomon lui-même.
Pourtant, dans les histoires que nous regardons,
il y a Salomon d'un côté et le bien-aimé de
l'autre. Nous considérons donc Juda et les
aspects physiques de la loi d'une part et nous
considérons le bien-aimé, qui est le Messie et
l'Église d'autre part. La femme est l'Église, la
nation, qui a été déchirée entre les aspects
physiques du Judaïsme et la structure du Temple
sous Salomon. On voit donc le Messie qui emmène
littéralement l'Église dans le désert, hors des
limites de sa propre captivité. Les autorités
rabbiniques se refusent à tirer cette conclusion
et ce, pour une bonne raison, parce que dès le
moment où elles reconnaissent qu'il y a deux
aspects en jeu, il y a deux personnes. Nous ne
parlons pas seulement de l'âme de Salomon et de
son esprit, le nephesh, qui est l'esprit de
l'homme, qui de toute façon ne peut pas aller
vers Dieu à moins que Salomon ne soit mort. Pour
que les rabbins qui examinent l'Ecclésiaste
puissent donner un sens à ce texte d'une manière
non-Messianique, ceux-ci devaient alors
commencer à parler de la doctrine de l'âme
babylonienne. Ce texte ne peut avoir de sens que
dans une structure biblique, étant donné que
l'âme, quand on meurt, retourne à Dieu qui l'a donnée
et qu’il n'y a pas d'existence après la mort. Il
leur fallait alors introduire les mystères
babyloniens et [la doctrine babylonienne de]
l'âme dans le but de tenter de limiter le texte
et de s’éloigner d’une explication Messianique.
En excluant les mystères babyloniens, il faut
faire une distinction entre Salomon et le
bien-aimé, et c'est probablement la distinction
la plus importante entre ce que les rabbins
tentent d'expliquer du Cantique des Cantiques et
sa véritable signification.
L'explication de Malbim est astucieuse et est
peut-être la plus proche d’une explication
Messianique que l’on trouve dans les
commentaires judaïques. En général, la pleine
signification du Cantique n'est pas comprise. La
formulation de l'explication (à partir de la p.
37) est significative.
... son récit allégorique selon son sens simple incarne ce qui arrive à
la jeune fille sainte, l'âme du Roi Salomon, et
son dialogue avec son Bien-aimé dans le ciel à
cinq reprises alors qu'elle sortait du donjon et
lui retirait les vêtements de sa captivité, et
qu’elle entrait dans la cour intérieure du Roi
dans la beauté de la sainteté. Voilà le récit,
et voilà l'allégorie, et voilà l'explication
simple.
L’un des
problèmes des traditions rabbiniques, c'est que
la relation du Cantique aux concepts du nephesh
ou de l'âme (montrant ici l'influence
babylonienne) provient de l'incapacité à relier
le texte au Messie en tant que le Bien-aimé et à
l'Église en tant que la jeune fille sainte.
Les
aspects des éléments du nephesh étant impliqués
dans cinq aspects sont pertinents pour les douze
éléments de l’être juste (vertueux) complet. Le
concept de justice et de l'Esprit Saint se
rapporte aux concepts de cinq et douze. Tout le
calendrier en entier est centré sur ce concept
et sur les paraboles des cinq pains et des deux
poissons, du ravitaillement des cinq mille
hommes, de la façon dont les pains ont été
ramassés. Les documents d’étude menant à la
Pâque étaient axés sur la compréhension du texte
de Matthieu, sur la question de savoir si les
cinq pains et les deux poissons étaient utilisés
pour nourrir les cinq mille personnes ; sur la
façon de remplir les paniers, sur la façon dont
ils ont été ramassés, sur la façon dont les
pains ont été développés et ensuite divisés, et
sur la compréhension de chacun des paniers. Elle
se rapporte à l'Esprit Saint et aux éléments de
sept et cinq qui forment les douze éléments.
Aussi l'année sainte, celle du calendrier sacré,
est également divisée de la même manière. L'être
humain, une fois converti, semble être composé
de douze éléments en deux aspects de sept et
cinq. Ils semblent être liés aux paraboles du
ravitaillement de la multitude par Christ et en constituent la base. Le symbolisme est
essentiellement dérivé du Cantique des
Cantiques. Le premier élément, cependant, est la
relation en général de Christ et de l'Église,
qui est composée de cinq cantiques du
Cantique des Cantiques, même s'il existe
sept Églises relatées dans l'Apocalypse.
Le fait
qu'il y ait cinq divisions du cantique et cinq
divisions de la femme, qui est l'Église, et non
pas sept, est dû au fait que deux des Églises
n’entrent pas dans le Royaume de Dieu. Les
Églises de Sardes et de Laodicée n’entrent pas
dans le Royaume de Dieu. Seuls quelques
individus de ces deux Églises-là y entrent.
La
division du Cantique en cinq parties raconte
comment la jeune fille s’enfuit de la chambre du
roi à cinq reprises dans le désert. L'église
dans le désert se déroule en cinq étapes
distinctes. Les quatre premières fois, elle est
renvoyée du désert au palais du roi. La
cinquième fois, elle se rend dans le désert et y
reste avec son bien-aimé, pour ne jamais
revenir. Pourquoi ? La réponse est que le Messie
arrive et que la dernière Église, le dernier
groupe des élus, est unie au Messie. Malbim
considère que cela représente les quatre fois
que Dieu est apparu à Salomon. Les
interprétations de Malbim concernant Salomon et
l'âme à partir de ce point sont considérées
comme incorrectes. Il est vrai que Dieu, à
travers l'Ange de Jéhovah est apparu à quatre
reprises. Dieu ou elohim, en tant que l'Ange est
apparu cinq fois à Salomon comme à Juda, mais le
système judaïque a été attiré par l'Église
depuis deux mille ans, dans chacun de ses sept
éléments. Les Églises de Sardes et de Laodicée
n’ont pas du tout réussi à convaincre Juda. Mais
Juda sera converti dans les derniers jours et
Juda sera restauré avant Israël et la maison de
David que nous sommes et avant Jérusalem, de
sorte que personne ne puisse s’exalter contre
Juda. Regardez Zacharie à partir du chapitre 11
jusqu’au chapitre 12 ; nous verrons que cette
séquence se produit. La relation réelle, à
savoir, celle du Seigneur et de Son peuple, qui
est la vue de la plupart des autorités
rabbiniques, est transférée à l'Église. Cela
dépend de qui est le peuple de Dieu pendant
cette phase. Quand Christ a ordonné les
soixante-dix, il a transféré l'autorité de Juda
(sous le Sanhédrin) à l'Église (sous le conseil
des soixante-dix). Les deux étaient le conseil
des soixante-dix, mais quand Christ a ordonné
ces anciens, il a transféré l'autorité de Juda à
l'Église et a retiré toute autorité à Juda, y
compris le calendrier. Au cours de la même
décennie que le concile de Nicée, Juda a changé
le calendrier. Le concile de Nicée a changé la
Divinité en Trinité et Juda, sous le Rabbin
Hillel II, a changé le calendrier, mais n'avait
aucune autorité. Le cercle intérieur des élus
est considéré dans une structure d’Églises. La
congrégation extérieure est la maison entière
d'Israël. Si vous vous souvenez, lorsque nous
avons étudié la signification de la Vision
d’Ézéchiel, nous avons examiné la
signification des chérubins dans les visions et
les quatre chérubins étaient situés comme roues
dans [les] roues. La vie des créatures était
dans les roues. Les autorités rabbiniques voient
donc la signification, mais ne comprennent pas
la complexité, car elles ont rejeté l'Église. La
structure du Cantique ajoute de la lumière à
cette question complexe.
L’un des
problèmes des Églises de Dieu est qu’au cours
des derniers siècles, les Églises se sont
considérées comme distinctes de la nation
d'Israël mais elles ne le sont pas. Au XXe
siècle, nous n’avons pas élaboré de message
clair à adresser à la nation d'Israël parce que
nous nous sommes séparés en tant que groupe
élitiste. Nous devons être capables de
communiquer à la roue extérieure. L’une est dans
l'autre, elle n'est pas séparée ou divorcée de
l'autre. Il ne s’agit pas de deux roues
séparées. Il s'agit d'une roue dans une roue.
Nous devons guider et fournir une orientation et
un leadership à l’autre roue parce que Dieu va
s’occuper de tout et que notre incapacité à
préparer et à traiter avec la roue extérieure
signifie que nous avons tout simplement affaire
avec nous-mêmes.
Du Chapitre 1 au Chapitre 2:7
Le
premier cantique commence avec Qu'il
m’embrasse des baisers de sa bouche, et se
termine avec Je vous en conjure, Ô filles de
Jérusalem ... De ne pas vous réveiller (2:7)
Cantique des Cantiques 1:1-17 Cantique des Cantiques, de Salomon.
2 Ô que tu me baiserais [Qu’il me baise] des
baisers de ta [Sa] bouche ! Car ton amour vaut
mieux que le vin,
La [Bible
version] RSV traduit Qu'il m’embrasse
comme Ô qu'il me baiserait. Le texte
passe alors de la deuxième à la troisième
personne. L'interprétation est différente selon
qu’il s’agit de la déclaration de la Sulamithe
sur son amant absent ou de celle des filles de
Jérusalem sur Salomon. La distinction est
importante. Le texte est récité allégoriquement
par Israël en exil, après que la Shekinah les
ait quittés, et ils languissent pour son retour.
Après que l’Esprit Saint ait quitté Israël, le
texte est ensuite récité par eux en Israël et
ils languissent pour le retour de la Shekinah.
C'est le symbolisme qui est mis en avant ici.
Dieu et Israël sont symbolisés par une épouse et
un époux, qui s'embrassent sur la bouche
(Rashi). L’elohim, compris ici comme l'époux,
est compris à partir du Nouveau Testament comme
étant l'elohim subalterne de Psaume 45:6-7,
Hébreux 1:8-9. Cet elohim est le Messie. Ainsi,
la relation n'est pas entièrement comprise par
les autorités rabbiniques.
Car ton amour
(Héb.
Dodim signifiant aussi caresses et
manifestations d'amour ; Ibn Ezra) est
meilleur que le vin. C’est un idiome hébreu
d’appeler tout banquet de plaisir et de joie par
le nom de vin (cf. Esther 7:2 ; Ésa. 24:9)
(Rashi). L’interprétation allégorique le renvoie
à l’octroi de la Torah et à Dieu parlant
directement à Israël (Rachi). Toutefois, nous
savons que le Dieu qui a parlé au Sinaï, était
l'Ange de l'Alliance ou de la Présence et
qu'aucun homme n'a jamais vu Dieu (Jean 1:18 ; 1
Jean 4:12 ; 1 Tim. 6:16), ni entendu Sa voix
(Jean 5:37) et que la loi a été livrée par les
anges par l’entremise d'un médiateur (Gal.
3:19). Ainsi, les rabbins ne comprennent pas
qu'ils ont affaire au Messie dans l'Ancien
Testament en recevant la loi, lequel était
Jésus-Christ dans le Nouveau.
3 Tes parfums ont une odeur suave ; ton nom est
un parfum qui se répand ; c’est pourquoi les
jeunes filles t’aiment.
Le verbe
est féminin bien que le sujet soit masculin. Ibn
Ezra considère que le nom shemen peut
être féminin bien que ce soit la seule
occurrence de ce nom dans les Écritures.
Le
Cantique des Cantiques contient des mots hébreux
qui ne se retrouvent nulle part ailleurs dans la
Bible. Le mot grec amour, agape, qui se réfère
uniquement à l'amour de Dieu, n'est pas un mot
grec. C’est une translittération du mot hébreu
SHD 158 ‘ahab dans la forme féminine SHD 160
‘ahabah qui apparaît dans le Cantique des
Cantiques avec d'autres mots pour l’amour (SHD
157 ; ‘ahab ; SHD 1730 ; dowd
comme un gage d'amour et même un oncle ; SHD
7474 ; ray'ah une associée féminine, d’où
amour). Ahabah n'a rien à voir avec
l'amour érotique sexuel lorsqu'il est utilisé en
relation avec ces concepts (voir notamment Jér.
31:3). Ésaïe 63:9 montre que c'est ce mot qui
s'applique à l'amour de Dieu à travers l'Ange de
la Présence et de la rédemption d'Israël. Le mot
pour l’amour ici est ahabah et c'est de
là que les Grecs ont obtenu leur mot agape.
Agapè n'était pas un mot dans la langue
grecque jusqu'à ce qu'ils traduisent la Bible
hébraïque en grec dans la Septante (LXX). Ils
ont développé le mot agape pour
translittérer le mot hébreu ahabah parce
que les Grecs n’avaient pas de mot pour désigner
l'amour divin. Ils avaient l'amour érotique,
éros, et ils avaient le mot pour l’amour filial,
philadelphia, mais ils n’avaient pas de mot pour
l'amour divin, agape. Ils ont donc dû
translittérer le mot ahabah et c’est
devenu le mot agape, puis ils ont essayé
de dire aux élus ce que cela signifiait. En
fait, la philosophie et la théologie grecques
sont totalement déficientes, car toutes leurs
idées philosophiques sont fondées sur l'amour
érotique et filial et ils ne comprennent pas le
concept d’amour agapè. C’est-à-dire,
l'amour d'un supérieur envers un subordonné. Les
idées philosophiques grecques sont que seul un
semblable peut aimer un semblable, et seul un
semblable peut se lier d'amitié avec un
semblable, et seulement un semblable peut
satisfaire un semblable, par conséquent, vous ne
pouvez être réconcilié avec Dieu que par un
sacrifice de Dieu. Ainsi, Christ devait être
Dieu, comme Dieu, dans la Trinité pour nous
réconcilier avec Dieu. C'est un concept grec et
non pas un concept hébreu. Nous pouvions être
réconciliés avec Dieu en hébreu par le sacrifice
de colombes et de chèvres et de brebis et de
bétail. Toute la structure était que le grand
sacrificateur devait verser son propre sang dans
le Nouveau Testament pour nous réconcilier avec
Dieu. C'est un concept hébreu, selon lequel un
supérieur peut être réconcilié avec un inférieur
par un sacrifice intermédiaire. Une telle chose
ne peut pas se produire dans la pensée
philosophique grecque. La vraie raison que les
Grecs ont inventé la Trinité était en fait pour
se placer eux-mêmes sur un pied d'égalité avec
Dieu de telle sorte qu'ils n'aient pas à Lui
obéir. Mais la structure est que leur
compréhension est déficiente à cause que leurs
mots d'emprunt qui sont impliqués ici sont en
fait des mots d'emprunt hébreux translittérés.
Il est très important que vous compreniez que le
mot pour l’amour divin ici ne se rapporte à
aucun concept grec et que les Grecs ne
comprennent pas, théologiquement, le concept
hébreu impliqué dans le sacrifice de
Jésus-Christ, ni ne le pourront jamais au sein
de leur structure philosophique. Ils doivent se
séparer de la philosophie grecque, afin
d'accepter la théologie hébraïque et être
sauvés. La raison pour laquelle les Églises de
Dieu ont été sapées au XXe siècle était parce
que les pseudo-théologiens grecs qui, entravés
par l'épistémologie de Platon et la théologie
grecque, ont complètement échoué à comprendre
les livres tels que le Cantique des Cantiques et
les sacrifices impliqués dans la théologie
hébraïque ou du Nouveau Testament. Ils ne
savaient tout simplement pas ce qu'ils
faisaient.
Lorsque
l'on traite du sujet précédent au verset 3, le
verbe est féminin bien que le sujet soit
masculin. Ibn Ezra soutient que le nom
shemen peut être féminin bien que ce soit le seul cas de figure dans
les Écritures. La forme féminine se rapporte
plus correctement à l'Esprit Saint en tant que
l'instrument de transmission de la Shekinah (qui
est la manifestation de la présence de Dieu dans
l'Esprit) à la jeune mariée. L’Esprit Saint
communique la présence de Dieu, c'est pourquoi
il est correctement compris au féminin. C'est
pourquoi la sagesse est énumérée au féminin dans
Proverbes 8:22. Ainsi, l’Esprit Saint est une
capacité féminine et l'Église est féminine et
une épouse parce qu’elle développe une relation
avec Dieu par l'Esprit Saint. Le nom est le nom
du Messie. Les Philadelphiens de l'Apocalypse
sont ceux des jeunes filles qui ne nient pas le
nom (Apoc. 3:8), donné au Messie par Dieu. Les
parfums [ou huiles] répandus sont considérés
comme symboliques des miracles accomplis en
Égypte. Le récit des miracles a attiré des gens
d'autres nations (Metsudath David).
4
Entraîne-moi
après toi ! Dépêchons-nous ! Le roi m’a fait
entrer dans ses appartements… Nous nous
égaierons, nous nous réjouirons en toi ; nous
célébrerons [la version RSV suivant Metsudath
David, Ibn Ezra, Kimchi et Ibn Ganach traduit
nous trouverons] ton amour plus que le vin.
C’est à juste titre que l’on t’aime.
Rachi
explique que le texte signifie J'ai entendu
par tes messagers que tu as voulu m’entraîner.
Je dis que nous courrons après toi pour être ta
femme (Soncino). Le fait d’être amené dans
les appartements privés du roi indique une prise
par la force. Ibn Ezra interprète le texte comme
signifiant Si même le roi m’emmenait dans son
appartement privé, tout de même je me réjouirai
et serai heureuse en toi (Soncino). Les
chambres du roi sont distinctes de celles de
l'amant de la Sulamithe.
L’expression ils t’aiment sincèrement ou à
juste titre,
est liée au mot hébreu qui
signifie droiture, d'où l'expression
‘‘elles t'aiment avec droiture’’ (Rashi). Ibn
Ezra rend le texte :
Elles
t'aiment, plus
que le bon vin, (Soncino).
Le fait
que la bien-aimée est une Sulamithe est d'une
immense importance, et ce concept se rapporte
également à celui des rois lorsque vous avez
affaire à Élisée. Shulem ou Sunem se trouve à
Issachar, près de Chesulloth, sur une pente
raide de Gilboa, aujourd’hui appelé Salem
(Concordance de Young). Strong fait la
différence entre Shulem et Sunem. Cependant, la
signification est la même que Salem à savoir
pacifique. Sunem signifie repos ou
tranquillité. Par conséquent, le sens des
deux termes a des connotations Messianiques.
Ceci est le reflet de la prophétie du Messie,
comme venant de la femme qui est la Sulamithe.
La référence est déduite de 2Rois 4:11-37. Il
n'y a aucun texte dans la Bible qui est là pour
l’ornement, ou tout simplement pour l’habillage.
Chaque texte dans la Bible a une signification
en rapport avec l'histoire du Messie, au but de
l'Église ou au plan de Dieu.
2Rois 4:11-37 Élisée, étant revenu à Sunem, se retira dans la chambre
haute et y coucha.
12 Il dit à Guéhazi, son serviteur : Appelle
cette Sunamite. Guéhazi l’appela, et elle se
présenta devant lui.
13 Et Élisée dit à Guéhazi : Dis-lui : Voici, tu
nous as montré tout cet empressement ; que
peut-on faire pour toi ? Faut-il parler pour toi
au roi ou au chef de l’armée ?
C'est le
symbolisme - rappelez-vous la Chute de Jéricho.
Dieu a envoyé deux témoins dans Jéricho et a
parlé à Rahab la prostituée. Elle a été
préservée intacte parce que les cordons rouges
ont été placés sur sa fenêtre, symbolisant le
sang de l'agneau de la Pâque. Elle et toute sa
famille ont été sauvées grâce à leur loyauté
envers les témoins et à leur attitude face à
l'occupation d'Israël. La même situation se
produit avec Élisée et Guéhazi.
Elle répondit : J’habite au milieu de mon peuple.
14
Et il dit : Que
faire pour elle ? Guéhazi répondit : Mais, elle
n’a point de fils, et son mari est vieux.
15 Et il dit : Appelle-la. Guéhazi l’appela, et
elle se présenta à la porte.
16
Élisée lui dit : A cette même époque, l’année prochaine, tu embrasseras
un fils. Et elle dit : Non ! Mon seigneur, homme
de Dieu, ne trompe pas ta servante !
17
Cette femme devint enceinte, et elle enfanta un fils à la même époque,
l’année suivante, comme Élisée lui avait dit.
18 L’enfant grandit. Et un jour qu’il était allé
trouver son père vers les moissonneurs,
19
il dit à son
père : Ma tête ! Ma tête ! Le père dit à son
serviteur : Porte-le à sa mère.
20 Le serviteur l’emporta et l’amena à sa mère.
Et l’enfant resta sur les genoux de sa mère
jusqu’à midi, puis il mourut.
21
Elle monta, le
coucha sur le lit de l’homme de Dieu, ferma la
porte sur lui, et sortit.
22 Elle appela son mari, et dit : Envoie-moi, je
te prie, un des serviteurs et une des ânesses ;
je veux aller en hâte vers l’homme de Dieu, et
je reviendrai.
23
Et il dit :
Pourquoi veux-tu aller aujourd’hui vers lui ? Ce
n’est ni nouvelle lune ni sabbat.
Les
Nouvelles Lunes et les Sabbats étaient utilisés
pour consulter les prophètes. Les Nouvelles
Lunes, plus importantes que les Sabbats, étaient
utilisées pour consulter les prophètes.
Elle répondit : Tout va bien.
24 Puis elle fit seller l’ânesse, et dit à son
serviteur : Mène et pars ; ne m’arrête pas en
route sans que je te le dise.
25
Elle partit donc et se rendit vers l’homme de Dieu sur la montagne du
Carmel. L’homme de Dieu, l’ayant aperçue de
loin, dit à Guéhazi, son serviteur : Voici cette
Sunamite !
26 Maintenant, cours donc à sa rencontre, et
dis-lui : Te portes-tu bien ? Ton mari et ton
enfant se portent-ils bien ? Elle répondit :
Bien.
27
Et dès qu’elle fut arrivée auprès de l’homme de Dieu sur la montagne,
elle embrassa ses pieds. Guéhazi s’approcha pour
la repousser. Mais l’homme de Dieu dit :
Laisse-la, car son âme est dans l’amertume, et
l’Eternel me l’a caché et ne me l’a point fait
connaître.
28
Alors elle dit : Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? N’ai-je pas dit :
Ne me trompe pas ?
29
Et Élisée dit à
Guéhazi : Ceins tes reins, prends mon bâton dans
ta main, et pars. Si tu rencontres quelqu’un, ne
le salue pas ; et si quelqu’un te salue, ne lui
réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage
de l’enfant.
30
La mère de
l’enfant dit : L’Eternel est vivant et ton âme
est vivante ! je ne te quitterai point. Et il se
leva et la suivit.
31
Guéhazi les
avait devancés, et il avait mis le bâton sur le
visage de l’enfant ; mais il n’y eut ni voix ni
signe d’attention. Il s’en retourna à la
rencontre d’Élisée, et lui rapporta la chose, en
disant : L’enfant ne s’est pas réveillé. 32
Lorsque Élisée arriva dans la maison, voici,
l’enfant était mort, couché sur son lit. 33
Élisée entra et ferma la porte sur eux
deux, et il pria l’Eternel.
34
Il monta, et se coucha sur l’enfant ; il mit sa bouche sur sa bouche, ses
yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et
il s’étendit sur lui. Et la chair de l’enfant se
réchauffa.
35 Élisée s’éloigna, alla çà et là par la maison,
puis remonta et s’étendit sur l’enfant. Et
l’enfant éternua sept fois, et il ouvrit les
yeux. 36 Élisée appela Guéhazi, et
dit : Appelle cette Sunamite. Guéhazi l’appela,
et elle vint vers Élisée, qui dit : Prends ton
fils ! 37 Elle alla se jeter à ses
pieds, et se prosterna contre terre. Et elle
prit son fils, et sortit. (LSG)
Cela
concerne la conversion de l'Église de Juda et de
Jérusalem. La Sulamithe a aidé les prophètes.
Élisée lui a donné un enfant comme un don de
Dieu à travers l'Esprit. Cet enfant a été donné
pour représenter le Messie. Partant de Shulem ou
de Salem, il a été donné à la femme mais il est
mort. Il est mort par la connaissance et la
puissance de Dieu, en occupant le lit des
prophètes et dans le but de dominance, symbolisé
par le bâton d'Élisée étant posé sur le visage
de l'enfant. La disposition du visage est comme
une image de l'instrument de Dieu. Le fait
d’aller et de venir représentait la visite de
l'Esprit pour ressusciter le Messie. Le Messie
ressuscité a éternué sept fois. Cette séquence
représente les anges des sept Églises et les
sept Églises d'Apocalypse 2 et 3. L'ouverture
des yeux de l'enfant et la prise de l'enfant est
la même activité que le souper de noces de
l'Agneau, au retour du Messie à la fin de la
dernière phase des sept Églises.
C’est au
cours des derniers jours que l'enfant est
retourné à la Sulamithe. L'enfant est renvoyé à
Jérusalem afin de prendre sa position en tant
que Messie et de rétablir les fortunes de Salem
ou de Sunem et de restaurer les fortunes
d'Israël. Ce profond miracle d’Élisée était en
fait une prophétie du Messie dans sa relation
avec la conversion de Juda et de Jérusalem. Ce
n'est qu'à la fin de la séquence que Juda et
Jérusalem doivent être convertis.
Nous
revenons au Cantique des Cantiques.
5
Je suis noire,
mais je suis belle, filles de Jérusalem, comme
les tentes de Kédar, comme les pavillons de
Salomon.
6 Ne prenez pas garde à mon teint noir : C’est
le soleil qui m’a brûlée. Les fils de ma mère se
sont irrités contre moi, ils m’ont faite
gardienne des vignes. Ma vigne, à moi, je ne
l’ai pas gardée.
La
Sulamithe était noire en raison du dur
traitement de ses frères en l’exposant au soleil
ou aux intempéries. La Soncino note que le
Midrash fait le commentaire homilétique : La
Juive est noire avec anxiété au cours de la
semaine, mais belle le jour du Sabbat. Le
mot hébreu pour noir désigne une teinte
rougeâtre due aux coups de soleil. La relation
avec le repos du Sabbat est à nouveau visible
ici. La notation de la garde du vignoble se
retrouve dans Proverbes 31, où la femme de
Proverbes 31 (voir le document
Proverbes 31 (No. 114)) et la Sulamithe ici sont avec Esther (voir le
document
Commentaire sur Esther (No. 063)) imbriqués dans le symbolisme du Messie et de
l'Église.
Les
tentes de Kédar sont noires à cause de
l'exposition aux éléments. Kédar est une tribu
nomade descendant d'Ismaël (Genèse 25:13 ; cf.
Ps. 120:5). L'analogie est donc que les deux
peuvent être lavés jusqu'à ce qu'ils soient
blancs comme les rideaux de Salomon, de sorte
que la Sulamithe puisse être rendue juste, et de
là le salut est ouvert aux Gentils. La Soncino
dit que :
Allégoriquement, le peuple d'Israël s’adresse aux nations du monde et
leur déclare, je suis noir à cause de mes actes,
mais blanc à cause des actes de mes ancêtres.
Même parmi mes actions, nombre d'entre elles sont
belles. Si j'ai péché en adorant le veau, j'ai
le mérite d'accepter la Torah (Rachi).
Selon
Rashi, la peau noire est jugée superficielle et,
qu’avec le temps, l’oratrice sera jugée plus
belle que les autres, c'est à dire les filles de
Jérusalem. Nous parlons de la conversion des
païens et les Rabbins eux-mêmes parlent de la
conversion des païens. Cela ne peut que se
référer à l'Église. Les commentaires concernant
les vignes signifient que son Père a réparti les
vignes entre Ses enfants. La femme a été obligée
de s’occuper seule des vignes à cause de mauvais
traitements. Daath Mikra soutient ce point et
Rashi affirme que c'est en s’occupant du
vignoble qu'elle est devenue brûlée par le
soleil. Par conséquent, à cause des mauvais
traitements, elle était la seule à s’occuper du
travail du Père qui s’occupait de la vigne et
s’est endurcie face aux éléments au cours du
processus. C'est vrai pour l'église, car elle
était la seule à s’occuper du travail du Père.
Elle était donc l'objet de mépris des filles de
Jérusalem. (Autorités rabbiniques) Ibn Ezra rend
le texte ma propre vigne, je ne l'ai pas gardée comme signifiant
qu'elle n'avait jamais eu à garder même sa
propre vigne auparavant. Rashi, tout comme Ibn
Ezra dans sa troisième explication, soutient
qu’elle a négligé son propre vignoble pour
garder ceux de ses frères. Cela symbolisait
l’abandon par Israël de son Dieu, pour adorer
les divinités païennes de ses voisins (Soncino,
The Five Megilloth, p. 54). Pourtant, les
filles de Jérusalem sont autres que les femmes.
Nous devons chercher des alternatives.
7
Dis-moi, ô toi
que mon cœur aime, où tu fais paître tes brebis,
où tu les fais reposer à midi ; car pourquoi
serais-je comme une égarée près des troupeaux de
tes compagnons ? –
8 Si tu ne le sais pas, ô la plus belle des
femmes, sors sur les traces des brebis, et fais
paître tes chevreaux près des demeures des
bergers. –
9 à ma jument qu’on attelle aux chars de Pharaon
je te compare, ô mon amie.
10
Tes joues sont belles au milieu des colliers, ton cou est beau au milieu
des rangées de perles.
11 Nous te ferons des colliers d’or, avec des
points d’argent. –
12 Tandis que le roi est dans son entourage, mon
nard exhale son parfum.
13
Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe, qui repose entre mes
seins.
Du nard
en épi a été utilisé pour oindre les pieds du
Messie par la femme avant son décès. Mardochée
était le nom dérivé de la myrrhe, qui
représentait le Messie comme un parfum pur comme
l'épice ointe d'Israël. La référence à ces
épices a une signification importante tant pour
Esther que pour les évangiles.
14 Mon bien-aimé est pour moi une grappe de
troëne des vignes d’En-Guédi. –
15
Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes.
–
16
Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es aimable ! Notre lit, c’est la
verdure. –
17
Les solives de nos maisons sont des cèdres, nos lambris sont des cyprès.
– (LSG)
Le
Seigneur nous fait reposer. Le Psaume 23 est ici
évoqué. La référence aux autres troupeaux est
une référence à l'adhésion à l'elohim subalterne
d'Israël, qui est le Messie, plutôt qu’à l'Armée
déchue. La [Bible version] RSV utilise erre
où le mot est rendu par la Soncino comme
s’est voilée, signifiant comme une
prostituée qui se voilerait. Elle trouve son
amant à midi plutôt que de nuit telle qu’une
femme dévergondée (voir Soncino). Le repos du
midi est habituel (voir aussi 2Sam. 4:5). La
référence à la Myrrhe se trouve aussi dans
Esther comme base du nom de Mardochée et se
rapporte au Messie.
Cantique des Cantiques 2:1-7 Je suis un narcisse de Saron, un lis des
vallées. –
2 Comme un lis au
milieu des épines, telle est mon amie parmi les
jeunes filles. –
3
Comme un pommier
au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon
bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’ai désiré
m’asseoir à son ombre, et son fruit est doux à
mon palais.
4
Il m’a fait
entrer dans la maison du vin ; et la bannière
qu’il déploie sur moi, c’est l’amour.
5
Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, fortifiez-moi avec des pommes ;
car je suis malade d’amour.
6 Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m’embrasse ! –
7 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par
les gazelles et les biches des champs, ne
réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, avant
qu’elle le veuille. – (LSG)
Le
Narcisse de Saron est l’humble fleur des prés.
Malbim tient cela pour dire que ma beauté
n'est pas remarquable, car je ne suis qu'une des
fleurs de la plaine. Le mot chabatseleth
ne se retrouve que dans Ésaïe 35:1. La LXX
[Septante] et la Vulgate le comprennent comme
lis. Le Targum et Saadia le comprennent
comme Narcisse, Ibn Ezra et Kimchi comme
rose (Soncino). Le narcisse est abondant
en Palestine et Saron se réfère probablement à
la région côtière de Césarée à Jaffa. Le lys de
la vallée est probablement de la variété rouge
puisqu’il fait allusion aux lèvres au verset 13.
R.
Eliezer dit que :
Les justes sont à comparer au lys de la vallée qui continue à fleurir, et
pas au lys de la montagne qui se flétrit en peu
de temps (Midrash)
Ceux-ci
ont une connotation spirituelle. Leur floraison
est continue et permanente, comme l'esprit
opérerait sur une base continue.
Ce
sentiment est celui qui se cache derrière les
commentaires de Christ dans Matthieu 6:28-34.
Matthieu 6:28-34 Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ?
Considérez comment croissent les lis des
champs : ils ne travaillent ni ne filent ;
29
cependant je
vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire,
n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
Les lys
des champs dont fait mention le Messie sont plus
grands que Salomon et c’est dans ce contexte que
s’inscrit le Cantique des Cantiques. Le Narcisse
de Saron ici, qui est l'Église, est plus grand
que Salomon et le système judaïque. Le Messie y
faisait allusion dans Matthieu 6:28-34 quand il
a élevé le Narcisse de Saron du Cantique des
Cantiques au-dessus de celui de la maison de
Salomon.
30 Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui
existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au
four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte
raison, gens de peu de foi ?
31 Ne vous inquiétez donc point, et ne dites
pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De
quoi serons-nous vêtus ?
32
Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père
céleste sait que vous en avez besoin.
33
Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces
choses vous seront données par-dessus.
34
Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de
lui-même. À chaque jour suffit sa peine. (LSG)
Le
symbolisme est là, mais c'est un exemple
superficiel de la durée de la réalité. Le
vêtement est bien sûr les habits de noces des
élus lors du festin de noces de l'Agneau. La
référence au lis au milieu des épines est
une référence aux élus parmi les filles de
Jérusalem. La Soncino note :
Profitant de sa modestie, son bien-aimé lui verse un compliment délicat :
‘C’est vrai que tu n’es qu’un lis, mais un lis
entouré d'épines (i.e. les femmes de Jérusalem)
; méfie-toi d'elles, de peur qu'elles ne te
détruisent (c’est-à-dire de peur qu'elles ne
t’attirent vers l’amour de Salomon) (Malbim).
En
d'autres termes, cela signifie qu’à moins
qu'elles ne te ramènent dans le Judaïsme
physique. Ce sont les commentaires d'un rabbin,
pas un écrit Chrétien et pas seulement d’un
rabbin juif, mais aussi de tous les grands
commentateurs de l'Ancien Testament. Nous devons
nous demander comment ils peuvent écrire cela et
ne pas comprendre ? Comment peuvent-ils ne pas
être convertis alors que de leur propre bouche,
ils sont condamnés ?
Il faut
peut-être se rappeler que l'amour de Salomon est
devenu en fait de l'idolâtrie. Salomon est tombé
en disgrâce et est devenu un idolâtre. C'est une
fonction aussi de l'église au dernier jour. Les
filles de Jérusalem ont été elles-mêmes
détruites parce qu'elles n'ont pas tenu compte
de l'avertissement du Messie dans le cadre du
Signe de Jonas (voir l'étude
Le Signe de Jonas et l'Histoire de la
Reconstruction du Temple (No. 013)).
La
Soncino rend 2:3 comme :
Comme un pommier parmi les arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé
parmi les fils. Sous son ombre je prends plaisir
à m'asseoir, et son fruit est doux à mon goût.
Le
bien-aimé est le Messie parmi les fils de Dieu.
La Bible est très claire sur le fait que le
Messie n'était pas le seul fils de Dieu. À
partir de Job 1:6 et 2:1, et Genèse 6:4, nous
trouverons de multiples fils de Dieu attribués.
Également dans Deutéronome 32, le Messie
(Jéhovah) a été alloué à Israël et les nations
ont été réparties selon le nombre des fils de
Dieu. Le Messie seul est les prémices [ou
premier-fruit] des élus. La référence est au
premier amour, qui ne doit pas être réveillé,
peut-être, avant le bon moment. Ils disent ‘ne
réveillez pas l’amour’. C'est pourquoi on leur a
parlé en paraboles de peur qu'ils ne se
détournent avant d'être appelés et amenés à se
repentir alors qu’ils ne pourraient pas le
soutenir. C'est pourquoi il nous a été donné de
comprendre, mais qu’il n’a pas été donné à Juda
de comprendre depuis deux mille ans, parce que
ce n'était pas leur temps d’être appelés. En
d'autres termes, l’appel des élus, parmi les
filles de Jérusalem doit être en accord avec le
calendrier et la séquence du plan de Dieu.
La
Sulamithe, selon Malbim, au verset 7, plaide
pour que les tentateurs renoncent à essayer de
tourner son affection envers un autre, après
qu'elle a avoué sa fidélité à son bien-aimé.
L'adjuration par les gazelles des champs est un
symbole de grâce et de beauté commun au
Liban-Sud (Daath Mikra).
Les
commentaires sur le fait de ne pas réveiller
l'amour sont également considérés comme une mise
en garde contre le fait d’éveiller un faux
amour. Malbim considère ce commentaire comme une
sorte de refrain marquant la fin d'une section
(cf. 3:5 ; 8:5).
Le véritable amour, exhorte-t-elle aux femmes de la cour, n'a pas besoin
d’être excité de l'extérieur. Il devrait être
aussi libre et sans entraves que les gazelles et
les biches (Daath Mikra).
Cette
première section est donc consacrée au premier
amour que la Sulamithe a pour le bien-aimé. Ceci
se reflète bien sûr dans les sentiments exprimés
à l'Église d'Éphèse dans Apocalypse 2:4. Ce
premier amour a été abandonné par elle et le
Messie l’a exhortée à restaurer l'amour qu'elle
avait au départ.
Cette
section se termine au verset 7. Les versets 8-14
commencent une nouvelle section qui se termine à
la fin de ce chapitre. Cette section se rapporte
à l'Église d'Éphèse, et l’éveil de l'amour
consiste à restaurer votre premier amour. Ne
commencez pas avant d’être prêts et si vous
perdez votre premier amour, alors vous devez
l’éveiller [le remuer] à nouveau. Vous devez
continuer à vivre dans un état de relation
continue avec le Messie. Telle est l’intention
du premier des cinq cantiques du Cantique des
Cantiques.
Poursuivre avec
la
Partie 2 (No. F022ii).
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