Les Églises Chrétiennes de Dieu
[045B]
Les Fils de Cham
Partie II :
Cusch [045B]
(Édition
2.0
20070917-20071020)
Christian
Churches of God
Courriel: secretary@ccg.org
(Copyright © 2007 Wade Cox et autre)
(Tr. 2012)
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Les Fils de Cham Partie II : Cusch [045B]
Introduction
Cusch est le premier fils de Cham dans la liste
des Soixante-dix Nations enregistrées à la fois dans Genèse 10
et 1Chroniques 1.
Genèse 10:6
Les fils de Cham furent :
Cusch, Mitsraïm, Puth
et Canaan. (LSG)
Dans ses Antiquités des Juifs, Josephus enregistre la descendance de Noé et les emplacements des tribus descendues de ces fils. Comme avec la plupart des autres écrivains, il assimile le petit-fils de Noé Cusch avec les Éthiopiens.
Les enfants de Cham possédaient la terre de
Syrie et de l'Amanus, et les montagnes de Libanus ; saisissant
tout ce qui était sur ses côtes, et aussi loin que l'océan, et
les gardant comme les leurs. Certains en effet de ces noms ont
tout à fait disparu, d'autres étant changés, et d'autres leur
étant donnés, ne sont guère à découvrir, et pourtant il y en a
quelques-uns qui ont conservé leurs dénominations entières. Pour
un des quatre fils de Cham, le temps n'a pas du tout fait de mal
au nom de Chus [Cusch] ; car les Éthiopiens, sur lesquels
il régnait, sont encore à ce jour, à la fois par eux-mêmes et
par tous les hommes en Asie, appelés Chusites. (Livre I, vi, 2)
Les descendants du patriarche Cusch et leur
dispersion dans différents endroits à travers le monde seront
maintenant étudiés.
Caractéristiques des Cuschites
Peut-être la caractéristique la plus évidente de
ce groupe des fils de Cusch en Éthiopie, et aussi en Afrique
subsaharienne, c'est qu'ils sont noirs de peau, d'où le
patronyme Cusch (kush, SHD 3568), ce qui signifie
tout simplement noir.
Dans Jérémie 13:23, la question rhétorique se
pose : “Le Cuschite peut-il changer sa peau ou le léopard ses
taches ?” Cela semble indiquer une différence marquée dans la
couleur de peau entre les Israélites et les fils de Cusch. La
mention d'un léopard ici est intéressante en ce qu'il est sans
doute le plus répandu de toutes les félins trouvés à travers
l'Afrique, l'Asie Mineure, l'Inde, la Chine et la Sibérie – une
diversité qui semble correspondre de près aux descendants de
Cusch et aux peuples hamites en général.
Dans l'ère primitive du Nouveau Testament, nous
voyons un important fonctionnaire de la reine Candace ou Kandake
(peut-être l'historique Reine Gersamot Hendeke VII) visité par
Philippe en préparation pour son baptême. Il est appelé en grec
comme un Aithiops, qui signifie littéralement le
visage brûlé, d'où vient le terme générique Éthiopien
(Actes 8:27).
Il est fait allusion à la nature guerrière des
Cuschites ou Éthiopiens dans 2Rois 19:9, où le roi Tirhakah de
l'Éthiopie se hâte d’attaquer l'armée de Sennachérib lorsque
Jérusalem était sous la menace (voir aussi Ésaïe 37:9 ; 2Chr.
12:3, 16:8). Peut-être qu'ils ont agi en tant que mercenaires
dans la défense de Juda, ou peut-être comme des alliés issus de
l'alliance qui a abouti suite à la visite de la reine de Séba à
Salomon en provenance du Yémen, où elle avait la domination sur
les terres des deux côtés de la mer Rouge.
Les Assyriens appelaient les Cuschites
Kashshi ou Kusu, tandis que les inscriptions
égyptiennes faisaient référence à eux comme Kesh.
Les terres de Kish ou Khus étaient en fait au
Moyen-Orient à proximité de l'Assyrie et pas du tout en
Éthiopie, et cela a parfois conduit à la confusion. Les fils de
Cusch sont divisés en Cuschites du Nord et du Sud, et au temps
de Josephus les Éthiopiens du Nord étaient allés si loin à l'Est
qu’ils étaient dans le Sud, le Sud-est, le Nord-est et l’Asie de
l'Est et en Australie, et certains étaient dans les Amériques.
Les Éthiopiens du Sud ont développé l’Haplogroupe B par mutation
et ne possèdent pas le lien de M168 P9, qui est commun à tous
les autres fils de Noé, sauf l’autre groupe africain de Phut,
qui est Hg A. Le C de base (appelé CR) est également là dans le
nord-est de l'Afrique.
Dans un livre intitulé African Glory: The
Story of Vanished Negro Civilizations, d'abord publié en
1954, J.C. Degraft-Johnson donne l'histoire de l'Afrique du
Nord, y compris Carthage, la conquête arabe, et les Maures, dont
elle dit : “La Conquête de l'Espagne était une conquête
africaine. C’étaient des Africains musulmans, pas des Arabes,
qui ont terrassé le royaume gothique d'Espagne”.
Assez curieusement, peut-être, l'histoire sous
la forme du mythe met en évidence au moins un descendant célèbre
de Cusch. Sous le titre Mighty Memnon: The African Presence
in Greek and Roman Mythology, Runoko Rashidi donne une
perspective particulière sur un héros ‘mythique’ de la Grèce.
L'histoire légendaire de
l'ancien et splendide général africain et roi-guerrier Memnon et
son affichage de courage et les prouesses au siège grec de Troie
était l'une des épopées les plus largement diffusées et célèbres
dans les annales de la mythologie grecque et romaine. Memnon,
décrit comme "un noir d'ébène, et le plus bel homme en vie", est
mentionné à plusieurs reprises dans les œuvres de ces premiers
écrivains comme Hésiode, Ovide, Pindare, Diodore de Sicile,
Strabon et Virgile.
Arctinus de Milet a
composé un poème épique intitulé Éthiopie dans lequel Memnon
était la figure de proue. Quintus de Smyrne crédite Memnon
"d’amener les tribus innombrables de ses gens qui vivent en
Éthiopie, terre de l'homme noir" à Troie dans l'appui de sa
guerre contre la coalition hostile de cités-états grecques. Il
était écrit que : "Memnon est venu pour les aider. Memnon
était seigneur sur les Éthiopiens sombres, et l’armée qu’il
a amenée semblait infinie. Les Troyens ont été ravis de le voir
dans leur ville."
Selon Homère, "À Troie
pas un héros ne venait de lignée noble, ou si le plus noble,
Memnon, c’était toi." Dans une époque plus récente (fin du XIXème
siècle), le Dr Rufus Lewis Perry a prononcé ce qui suit :
"Le Cuschite distingué que Homère appelle Memnon allait et
venait comme un météore dans la galaxie des illustres monarques
éthiopiens. Mais le poète dans la chanson classique et
l'historien dans la tradition légendaire ont conservé assez de
son éclat pour indiquer son rang et pouvoir parmi les
contemporains potentats de la terre. Il était le roi des
Éthiopiens. Il a combattu contre les Grecs dans la guerre de
Troie ; et après avoir tué Antiloque, fils de Nestor, il a été
tué par Achille."
Le Dr Perry a conclu
que, "Étant tué par Achille, Memnon est si embaumé en vers et en
prose par Homère, Hésiode, Virgile et d'autres, que son nom
durera aussi longtemps que les écrits de ces auteurs
impérissables."
SOURCES : The Cushite, par Rufus Lewis Perry ;
Ethiopia and Ethiopians as Seen by Classical Writers,
par William Leo Hansberry.
(Extrait de
http://www.cwo.com/ ~ lucumi / runoko.html)
Le temps dont nous parlons est la chute de Troie
en 1054 AEC (Avant l’Ère Courante), mais les Cuschites étaient
depuis longtemps en Afrique à cette époque et étaient divisés en
différents groupes ethniques et deux Haplogroupes ADN-Y
distincts.
Lieu de la terre de Cusch
Comme indiqué dans la première étude de cette
série, le nom Cusch a été presque certainement appliqué à
deux régions distinctes : l'une sur le côté oriental de la
partie inférieure du fleuve Tigre, en Mésopotamie (plus tard
connu sous le nom du Khouzistan : Rawlinson), et un pays en Afrique de l'Est
plus généralement appelé l'Éthiopie. C'est ce dernier qui nous
intéresse ici.
Éphore, l'historien grec, a écrit en ca. 340 AEC
que : “les Éthiopiens ont été considérés comme occupant toutes
les côtes au sud de l'Asie et l'Afrique, divisées par la mer
Rouge dans l'Est et l'Ouest asiatique et africain”.
De nombreux auteurs se réfèrent au Kush/Cusch
africain comme étant synonyme du nord du Soudan (Nubie), de la
Haute-Égypte et tout le sud des terres de la Première Cataracte
du Nil. D'autres prétendent que les Cuschites peuvent également
être trouvés dans la Corne de l'Afrique, ainsi que parmi les
peuples Somali, Afar et Oromo. Dans Chroniques 21:16, les
Éthiopiens sont tout simplement dits être situés à proximité des
Arabes.
Sur son site web, l’historien panafricaniste et
conférencier Runoko Rashidi donne une idée de l'étendue des
civilisations éthiopiennes ou cuschites.
La maison classique des
anciens Éthiopiens était le Soudan oriental, même si Homère et
Hérodote ont mentionné d’autres Éthiopiens demeurant en Égypte,
en Arabie, en Palestine, en Asie occidentale et en Inde.
Pour citer Lady Lugard :
"La renommée des anciens Éthiopiens était très répandue dans
l'histoire ancienne. L’histoire les décrit comme les plus
grands, les plus beaux et de longue durée des races humaines, et
avant Hérodote, Homère, dans un langage encore plus flatteur,
les a décrits comme les plus justes des hommes, les favoris des
dieux. Les annales de toutes les grandes nations primitives de
l'Asie Mineure en sont remplies. Les récits mosaïques font
allusion à eux fréquemment ; mais alors qu'ils sont décrits
comme les plus puissants, les plus justes, et les plus beaux de
la race humaine, ils sont constamment mentionnés comme Noirs, et
il semble n’y avoir aucune autre conclusion à tirer de ce qu’à
cette époque reculée de l'histoire, la race dominante du Monde
Occidental était une race noire."
L’ancienne culture
koushite ou éthiopienne peut être appelée la Civilisation
Archaïque. Même avant l'avènement de la culture de l'Égypte, il
y avait la grande civilisation koushite ou éthiopienne qui était
très répandue en Afrique et en Asie. Un des plus grands temples
africains éthiopiens était situé à Abou Simbel, ou Ipsambul, en
Nubie. Quand un voyageur anglais du nom de Wilson a visité ce
temple, il a vu sculptée sur ses murs l'histoire de la Chute de
l'Homme telle que racontée dans la Genèse. Adam et Ève étaient
montrés dans le Jardin d'Éden, ainsi que le serpent tentateur et
l'arbre fatal. Commentant ce fait, Godfrey Higgins a demandé :
"Comment le fait du mythe du deuxième livre de la Genèse étant
trouvé en Nubie, probablement un millier de kilomètres au-dessus
d'Héliopolis, soit donné un compte-rendu ?" Higgins a ensuite
ajouté que : "Le mythe se retrouve en Inde." ...
Les anciens peuples de
l'Inde étaient des Éthiopiens asiatiques et cela ne devrait pas
nous surprendre qu'ils partageaient des traditions communes avec
leurs frères d'Afrique.
SOURCE : African
Presence in Early Asia, édité par Runoko Rashidi et Ivan Van
Sertima ; RÉFÉRENCES : Analcalypsis, par Godfrey Higgins
; A Tropical Dependency, par Lady Lugard.
(Extrait de
http://www.cwo.com/ ~ lucumi / runoko.html)
Les écrivains syriens du 5ème siècle
EC (Ère Courante) ont parlé des Himyarites dans le sud de
l'Arabie comme étant à la fois Cuschéens et Éthiopiens.
Plusieurs auteurs ultérieurs (ex. Johann Michaelis et Rosemuller)
ont appliqué le nom de Cusch des deux côtés de la mer Rouge, à
savoir l'Arabie et l'Afrique. Cela coïncide essentiellement avec
l'ancien Royaume d'Axoum, qui occupait une grande partie de
l’Érythrée moderne, au nord-est du Soudan et le Yémen.
Axoum
L'extrait suivant est tiré de l’article de
Wikipédia sur les origines du Royaume cuschite important
d'Axoum. Nous voyons qu'il y a encore des différends quant à
savoir si les descendants sabéens de Saba/Séba sont de la lignée
sémitique ou hamitique, ou les deux. L’ADN-Y est la seule façon
de déterminer leurs origines.
On pensait précédemment
qu’Axoum avait été fondée par des
Sabéens de langue
sémitique qui ont traversé la
mer Rouge à partir de l'Arabie du Sud (Yémen
moderne) ... mais la plupart des savants s'accordent maintenant
à dire que c'était un développement endogène.
Des érudits tels que
Stuart Munro-Hay désignent l'existence d'un ancien royaume
D’mt
ou Da'amot, avant toute migration sabéenne ca. 4ème
ou 5ème siècle avant JC, ainsi que des éléments de
preuve des immigrants sabéens ayant résidé en Éthiopie pour un
peu plus de quelques décennies. En outre,
guèze,
la langue sémitique ancienne de l'Éthiopie, est désormais connue
pour ne pas avoir dérivé des
Sabéens,
et il existe des preuves d'une présence sémitique en Éthiopie et
en Érythrée au moins aussi tôt que
2000 ans avant JC.
On pense maintenant que
l’influence sabéenne a été mineure, limitée à quelques
localités, et disparaissant après quelques décennies ou un
siècle, peut-être représentant une colonie commerciale ou
militaire en une sorte de symbiose ou d'alliance militaire avec
la civilisation éthiopienne de
D`mt ou un certain état proto-axoumite. Ajoutant
plus à la confusion, il existait une ville éthiopienne appelée
Saba
dans la période antique qui ne semble pas avoir été une colonie
sabéenne.
Les gens axoumites
représentaient un mélange de personnes de langues
couchitiques
et
sémitiques
dans l’Axoum de l’Éthiopie.
L’Axoum a commercé avec
l'Inde et
Rome
(plus tard
Byzance),
exportant
l’ivoire, l’écaille de tortue,
l'or et
les émeraudes,
et important
de la soie et
des épices.
L'accès de l'Axoum à la fois à la mer Rouge et le Haut-Nil a
permis sa marine forte de tirer profit dans les échanges entre
différents états d'Afrique (Nubie), arabes (Yémen), et indiens.
Au
3ème siècle
après JC, l’Axoum a acquis les états tributaires de la péninsule
arabique de l’autre côté de la mer Rouge, et en 350, ils ont
conquis le
Royaume de Koush.
L’Axoum est resté un
empire puissant et un pouvoir de négociation jusqu'à la montée
de
l'Islam
au
septième siècle.
Cependant, parce que les Axoumites avaient abrité les premiers
adeptes de
Mouhammad,
les Musulmans n'ont jamais tenté de renverser l’Axoum alors
qu’ils se sont propagés à travers la surface de l'Afrique.
Pour la relation d'Axoum et Saba, se référer aux études sur les
Fils de Sem (No. 212A-G) traitant de Saba et les Fils de
Ketura.
Une tradition intéressante d'un esclave
s’élevant en notoriété dans la cour axoumite est également
mentionnée dans l’article de Wikipédia (cf. l'étude
L'Esclavage (No. 148)).
Une histoire enregistrée
par Rufin montre qu'à ce moment-là, un garçon étranger nommé
Frumentius
fut fait esclave de la cour royale, et plus tard un tuteur pour
les enfants royaux. Quand le roi est mort, la reine demanda à
Frumentius d’aider à dominer Axum. Il avait refusé la liberté
promise et resta jusqu'à ce que le fils de la reine, Ezana, soit
assez vieux pour régner. Frumentius établit un certain nombre
d'églises chrétiennes, et quand Ezana devint roi, il fit du
Christianisme
la religion officielle d'Axoum
[Histoire ecclésiastique].
Cette coutume d’un esclave qui enseigne aux rois est
demeurée une tradition importante pour les cent années
suivantes.
C’était un état
cosmopolite
et culturellement important. C'était un lieu de rencontre pour
une variété de cultures :
égyptiennes,
soudanaises,
arabes, et
indiennes.
Les villes principales axoumites avaient des minorités
sabéennes,
juives,
nubiennes,
chrétiennes,
et même
bouddhistes.
... Axoum a commencé à décliner au 7ème siècle, et la
population a été forcée d'aller loin dans les terres dans les
régions montagneuses, étant finalement vaincues c. 950.
(Extrait
de
"http://en.wikipedia.org/wiki/Kingdom_of_Aksum")
L’Axoum faisait en fait initialement partie du royaume sabéen
dirigé à partir du Yémen.
Nubie
Le Royaume de Nubie a également eu des liens
importants avec Cusch. Il était situé dans ce qui est
aujourd'hui le sud de l'Égypte et le nord du Soudan, et se
trouve donc directement au nord de l'Axoum. L’article de
Wikipédia sur la Nubie donne un aperçu.
En 2300 avant JC, la
Nubie [datant de la chronologie basée sur Manéthon] a d'abord
été mentionnée dans
les récits
de missions commerciales de l’Ancien Empire
égyptien. D’Assouan,
juste au-dessus de la Première Cataracte, la limite sud du
contrôle égyptien à l'époque,
les Égyptiens ont importé de l'or, de l'encens, de l’ébène, de
l’ivoire, et des animaux exotiques de l'Afrique tropicale à
travers la Nubie. Comme le commerce entre l'Égypte et la Nubie a
augmenté de même la richesse et la stabilité ont augmenté. À la
6ème dynastie égyptienne, la Nubie a été divisée en
une série de petits royaumes. ...
Quand les Égyptiens se
sont retirés, ils ont laissé un héritage durable qui a été
fusionné avec les coutumes autochtones formant le royaume de
Koush. Koush a adopté de nombreuses pratiques
égyptiennes comme leur religion et la pratique de la
construction
des pyramides. Le royaume de Koush a
survécu plus longtemps que celui de l'Égypte, envahissant même
et contrôlant l'Égypte elle-même pendant une période (la
dynastie koushite)
au 8ème siècle avant JC. Koush n'a jamais été annexé
par les
Romains.
Les Koushites ont fait le commerce avec les Romains, et étaient
aussi une source de mercenaires.
Pendant ce temps, les
différentes parties de la région se sont divisées en petits
groupes avec des dirigeants individuels, ou généraux, chacun
commandant des petites armées de mercenaires. Ils se sont battus
pour le contrôle de ce qui est maintenant la Nubie et ses
alentours, laissant toute la région faible et vulnérable aux
attaques.
À un certain point,
Koush a été conquis par le peuple
Noba,
à partir duquel le nom Nubie peut découler (une autre
possibilité, c'est qu'il vient de Nub, le mot égyptien pour
l'or). Dès lors, les Romains faisaient référence à la région
comme les
Nobades.
En effet, des études récentes en génétique des populations
suggèrent qu'il y a eu un flux de gènes du sud-nord à travers la
vallée du Nil.
[Fox, CL, ‘analyse de l'ADNmt dans les anciens Nubiens soutient
l'existence de flux de gènes entre l’Afrique sub-saharienne et
l’Afrique du Nord dans la vallée du Nil’,
Annals of Human Biology,
24, 3, 217-22.]
De même, les preuves
linguistiques suggèrent que les Nubiens de la vallée du Nil sont
originaires du sud ou du sud-ouest. Des recherches historiques
comparatives dans le groupe linguistique
nubien a indiqué que les langues du Nil-nubien doivent s’être
divisées des langues nubiennes encore parlées dans les
monts Nouba
au Kordofan, au Soudan, il y a au moins 2500 ans.
Ainsi, le courant était au Soudan et au Sud et à
l'Ouest en Afrique sub-saharienne, et non pas comme on le
suppose. Cela s'accorde avec le récit biblique.
Dans Esther 1:1 et 8:9, l'Éthiopie (ou Cusch)
est considérée comme l'une des 127 provinces de l'Empire perse,
dirigées à l'époque par Assuérus (Xerxès). Cet empire englobait
ainsi les peuples hamites aussi éloignés que l'Inde et
l'Afrique, “les deux limites extrêmes du monde connu” (Bullinger).
L'une des satrapies près de la vallée de l'Indus a été appelée
Aethiopes, reflétant la province d'Afrique d’Aethiopia.
Le nom est donc appliqué à ce qui était
désormais deux civilisations distinctes. Lorsque nous examinons
l’ADN-Y des Indiens du Sud et des Cuschites, nous trouvons un
groupe composite qui s’apparente aux Aborigènes d'Australie de
groupes à la fois hamitiques et japhéthiques ou aryens. Ils
semblent s’être développés à partir du chamitique de base CxC1
en Inde et des Aryens de base RxR1 qui se sont déplacés en Inde
avant l'invasion aryenne ultérieure. De la base CxC1 nous voyons
les Asiatiques se développer en ce qui suit :
C* Cet Haplogroupe
de base ou initial n’appartenant pas à l'un des sous-groupes a
été trouvé tout au long de la côte méridionale de l'Asie de
l'Inde au Vietnam, en Chine dans la province Yunan, et à travers
les Philippines, l'Indonésie et la Micronésie. Les chromosomes
ont été détectés, mais à des fréquences encore plus basses, dans
les régions côtières de la Nouvelle-Guinée et la Mélanésie
insulaire. Ceci est considéré de suggérer que, dans l'Océanie
les C* sont associés à l’Austronasie malgré le fait que le C4
est l’haplogroupe prédominant des Aborigènes d'Australie.
Plusieurs à des fréquences extrêmement basses ont été trouvés
parmi les peuples turcs d'Asie centrale. Un Hg C (RPS4Y) a été
trouvé chez un homme libanais sur un échantillon de 31 (donc
3,2%). Il n'est pas clair si c’était vraiment C de base, de là
une origine asiatique, ou si c’était C3 à partir d'un
envahisseur turco-mongole.
C1 (M8, M105, M131), limité à une faible
fréquence dans l'archipel japonais.
C2 (M38), qui est typique de la Polynésie et
certains Mélanésiens.
C2a (P33)
C2b (M208)
C3 (M217, P44) est typique des Mongols, Khazaks,
et les gens de l’Extrême-Orient russe et y compris les Mandchous
et les Coréens.
C3*
C3a (M93) observé de façon sporadique chez les
Japonais.
C3b (P39) typique des Na Dene ou peuple Chippewa
de l'Amérique du Nord.
C3c (M48, M77, M86) Tungistic du Nord et peuple
mongol extérieur et avec une distribution modérée dans les
Tungustics du Sud et les Mongols intérieurs et certaines
personnes turques.
C3d (M407) sporadique parmi les Yakoutes et les
Chinois Han.
C4 (M347) Aborigènes d'Australie.
C4*
C4a (DJS 390.I del)
C4b (M210)
C5 (M356) distribution à basse fréquence dans le
Sud-est asiatique
La distribution de l'Haplogroupe D est tout à
fait distincte de C en Asie et se trouve chez les Négritos des
îles Andaman, les Tibétains et les Japonais. L’Haplogroupe D est
en fait une division de la scission YAP à M145 et M213. Il est
en fait une branche de l’ADN-Y original des Égyptiens et des
Cananéens.
Les Aïnous du Japon, les Tarawa et Onge des
Andamans le possèdent presque exclusivement tandis que les
Aïnous, comme les Japonais, ont généralement une distribution de
10% d’Hg C.
D se trouve à des fréquences modérées à basses
parmi les gens d'Europe centrale et du Nord-est de l'Asie ainsi
que les peuples Han et Miao-Yao de Chine et parmi plusieurs
groupes minoritaires du Yunnan qui parlent tibéto-birman.
Hg D s’est développé
en sous-clades exclusives parmi les populations dans lesquelles
il est distribué. Les sous-groupes de D (M174) comportent
D * dans certains Chinois.
D1 (M15) est typique des Tibétains.
D2 (M55, M57, M64.1, M179, P12, P37.1, P41.1
(M359.1), 12f2.2) est typique des Aïnous, Ryukyans et japonais
D2*
D2a
(M116.1)
D2a*
D2a1 (M125)
D2a1*
D2a1a (P42)
D2a1b (P53.2)
D2a2 (M151).
D3 (P47) se trouve à des niveaux modérément élevés dans le sud de l'Asie
centrale.
(cf. l'article de Wikipédia Haplogroup
C (YDNA) and Haplogroup D YDNA).
Nous allons discuter de ces distributions dans
les tableaux d'ADN dans l'Annexe. Les groupes D ADN-Y semblent
être liés aux Anciens Égyptiens et aux Cananéens dans les liens
d'origine, mais se sont développés à partir d'une division
précoce qui est entrée en Asie.
Soit ça, soit la mutation de la scission YAP de
M145 et M213 a été développée dans les fils de Cusch aussi, et a
été isolée à des groupes spécifiques par leurs mutations
induites ADNmt des femmes qui ont été associées avec eux.
Fils de Cusch
Il est fait référence à six fils de Cusch, dont
le célèbre Nimrod, dans Genèse 10 et 1Chroniques 1. Chacun d'eux
sera examiné par ordre d'ancienneté.
1Chroniques 1:9-10
Fils de Cusch : Saba, Havila, Sabta, Raema et Sabteca. -Fils de
Raema : Séba et Dedan. 10 Cusch
engendra Nimrod ; c'est lui qui commença à être puissant sur la
terre. -
(LSG)
Saba
Le nom de Saba (SHD 5434) est un mot
d'origine étrangère qui peut signifier bois ! (BDB).
Toutefois, il a souvent eu de la confusion entre lui et le
similaire Séba, qui était un petit-fils de Cusch.
L'auteur d'un article de Wikipédia intitulé ‘Fils de
Cham’ soutient la séparation biblique des deux lorsqu'il déclare
que :
La division du genre
Schibboleth
parmi les Sabéens en Saba et Séba est reconnue
ailleurs, par exemple dans
le Psaume 72, conduisant les érudits à soupçonner que ce
n'est pas une duplication erronée du même nom, mais une
véritable division historique. La signification de cette
division n'est pas encore complètement comprise, quoiqu’elle
puisse simplement refléter sur quel côté de la mer chacun se
trouvait.
L’encyclopédie International Standard Bible
Encyclopedia (ISBE) fournit des détails quant à
l'emplacement possible des terres occupées par la tribu
descendant de Saba.
Leur pays est considéré
comme étant, le plus probable, le district de Saba, au nord de
Adulis, sur la côte ouest de la mer Rouge. Il y a juste une
possibilité que la rivière Sabi, qui s'étend de la côte vers le
Zambèze et le Limpopo, qui a été utilisée comme un cours d'eau
navigable par les états dans cette région, même si, à travers
l'ensablement, ne convient pas maintenant, peut contenir une
trace de ce nom, et témoigne peut-être pour les extensions
encore plus méridionales de la puissance et l'influence des
Sebaim. ... Les ruines de ce tract sont considérées comme étant
le travail fait par d'autres que les indigènes noirs du pays.
Dillmann, cependant, suggère (sur
Ge 10:7)
que les gens de Saba sont une autre branche des Cuschites à
l’Est de Napatha par la mer d'Arabie, dont Strabon (XVI, 4, 8,
10) et Ptolémée (IV.7, 7 f) donnent des informations.
Les notations sur le Saba sémitique sont
contenues dans les études sur les Fils de Sem (No. 212 A-G).
Le Séba cuschite est commémoré dans le dieu indien Shiva, comme
le sont Rama et les autres dans le Ramayana (la dispersion est
discutée dans l’ouvrage
Le Mysticisme Chapitre 1 La Propagation des
Mystères Babyloniens (No. B7_1)).
Havila
Havila est le nom donné non seulement au
deuxième des fils de Cusch, mais aussi à un fils de Jokthan, le
descendant de Sem (Genèse 10:29 ; 1Chroniques 1:23), brouillant
une fois de plus la distinction entre les lignées chamitique et
sémitique.
L'emplacement du “pays de Havila” (Gen. 2:11),
qui semble avoir été nommé rétrospectivement après l'un de ces
patriarches, ne peut être déterminé avec un quelconque degré de
certitude (Gesenius le place dans la vallée de l'Indus). Le nom
Havila ou Chaviylah (SHD 2341) signifie cercle
ou circulaire, et est rendu Heuila dans la LXX. L’ISBE
fournit quelques détails supplémentaires.
La mention d'un Havila
cuschite est expliquée par le fait que les tribus arabes à un
stade précoce ont migré vers la côte de l'Afrique. Le contexte
de
Ge 10:7
favorise ainsi la situation sur la rive éthiopienne, ainsi le
nom est peut-être conservé dans les kolpos Aualites et dans la
tribu Abalitai sur le côté sud du détroit de Babel-Mandeb. Ou
peut-être une trace de son nom apparaît dans les Aualis
classiques, maintenant Zeilah' dans le Somaliland. Mais son
apparition parmi les Arabes Yoktanites (Ge 10:29)
suggère un emplacement en Arabie.
Des inscriptions en
arabique du Sud mentionnent un quartier de Khaulan (Chaulan), et
un lieu de ce nom se trouve à la fois dans la Tihama et au
sud-est de Sana‘a’. Encore une fois Chaulotaioi de Strabon et
Chuwaila à Bahrein pointent vers un district sur la rive arabe
du Golfe Persique. Aucune identification exacte n'a encore été
faite.
Nous pouvons voir que les Hébreux Jokthan sont
pris pour des Arabes ici. Les Arabes sont issus des fils de
Ketura, et les Hébreux Jokthan viennent d'un patriarche
précédent. Le mélange ne peut être écarté car il y a beaucoup de
personnes de l’Haplogroupe I dans la région ; celles-ci
pourraient être soit hébraïques ou abrahamiques, comme l’Hg J
s’est séparé de I avec des marqueurs communs S2 et S22 dans les
deux groupes.
Brown-Driver-Briggs (BDB) suggèrent que Havila
est : “un quartier en Arabie des Ismaélites nommé d’après le 2ème
fils de Cusch, probablement le district de Kualan, dans la
partie nord-ouest du Yémen”.
Il est incontestable que les Sémites, les
Cuschites et les Japhétiques se soient tous déplacés en Inde et
aient également occupé les régions au Nord-ouest et au Nord-est
de l'Afrique.
Sabta
Sabta était le troisième fils du patriarche
Cusch, son nom signifie frappant (SHD 5454). Il a été
suggéré que cette tribu est connectée avec les Hadhramis ou
Hadramaout dans l'est du Yémen, dont la capitale était l'ancien
Shabwat (maintenant Sabota). L’ISBE a l'entrée suivante
concernant l'emplacement de Sabta ou Sabtah :
Un endroit du nom de
Sabta doit probablement être recherché en Arabie du Sud. Les
géographes arabes ne donnent aucun équivalent exact de ce nom.
Al Bekri (I.65) cite un vers d’une poésie primitive dans lequel
Dhu 'l Sabta est mentionné, et le contexte pourrait indiquer un
emplacement au Yémamah, mais le mot n’est peut-être pas un nom
propre. Il est généralement identifié avec Saubatha (Ptol.,
VI.7, 38) ou avec le Sabota de Pline (VI.32; xii.32), une
vieille ville marchande en Arabie du Sud célèbre pour son
commerce de l'encens et, selon Ptolémée, possédant 60 temples.
On dit aussi que c’était le territoire d'un roi Elisarus, dont
le nom présente une ressemblance frappante avec Dhu ‘l-Adhar,
l'un des "Tubbas» ou rois himyarites du Yémen. Une autre
conjecture est la Saphtha de Ptolémée (VI.7, 30) près de la rive
arabe du Golfe Persique.
Raema
Le quatrième fils de Cusch était Raema ou
Rama(h), qui était le père de S(h)éba et Dedan (1Chroniques
1:9). La RSV utilise les deux orthographes dans le même verset
pour Rama(h), dont le nom signifie crinière du cheval
(SHD 7484) ; dans la LXX il est donné comme Regma, qui se
trouve être également la capitale d'un peuple connu sous le nom
Rhammanitae dans le sud d'Oman. L’ISBE donne une brève
description de Rama.
Dans la complainte sur
Tyr d'Ézéchiel (Ézéchiel 27:22)
la tribu de Raamah est mentionnée avec Shéba en tant que peuple
mercantile qui a fourni des épices, des pierres précieuses et de
l'or aux habitants de Tyr. Elle a généralement été identifiée
avec Regina, mentionnée par Ptolémée et Steph. Byzantr. comme
une ville au Sud-est de l’Arabie sur les rives du golfe
Persique. La Septante (Rhegma) elle-même suppose ce site. Mais
le nom arabe de la ville indiquée ici est orthographié avec un
"g" et donne ainsi lieu à une difficulté phonologique. Une
identification plus probable a été trouvée dans ra'mah sabéen au
Sud-ouest de l’Arabie près de Me'in dans le nord de Marib. Me'in
était la capitale de l'ancien royaume minéen.
Le dictionnaire
Easton Bible Dictionary met les descendants de Rahma au Yémen, plutôt que voisins d'Oman.
Le pays Raamah
est décrit ... comme un pays de la
péninsule arabique,
et
Séba, un fils de Raamah et de son pays, ses
compatriotes étant communément appelés les
Sabéens, étaient positionnés sur le
côté sud-ouest de la péninsule cité comme
le Yémen.
Notamment, les
Yéménites ont la peau sombre comme le sont les descendants
du grand-père éponyme de leur géniteur, Cusch, communément
traduit dans la Bible comme l'Éthiopie, ce qui signifie
sombre. (emphase
ajoutée)
Séba et Dedan
Une confusion a également été soulevée sur ces
noms particuliers. Séba et Dedan sont les deux fils de Raema (Gen.
10:7), étant aussi deux fils de Jokschan, le fils d'Abraham par
Ketura (Genèse 25:3). Pourtant, un autre Séba était un fils de
Jokthan et donc un descendant de Sem (Genèse 10:28). Séba
signifie à la fois sept et un serment (SHD 7614) ;
Dedan ou dedaneh (SHD 1719) signifie pays bas.
L’ISBE donne de plus amples explications
dans son article sur les Sabéens, mais est incapable, de façon
satisfaisante, de faire la distinction entre ces différentes
tribus qui ont exactement le même nom.
D'après les déclarations
ci-dessus, il semblerait que Séba fût le nom d'une tribu arabe,
et par conséquent d'origine sémitique. Le fait que Séba et Dedan
sont représentés comme Cuschites (Ge 10:7)
désignerait une migration d'une partie de ces tribus en
Éthiopie, et même leur dérivation à partir d'Abraham (Ge 25:3)
semble indiquer que certaines familles étaient situés en Syrie.
En fait Séba était une
tribu Sud-arabe ou Joktanite (Ge 10:28),
et son propre nom et celui de certains de ses frères (p. ex
Hazarmaveth = Hadramaout) sont des noms de lieux en Arabie du
Sud.
Les Sabéens ou peuple de
Saba ou Séba, sont désignés comme les négociants en or et
épices, et comme habitant un pays éloigné de la Palestine (1R 10:1
f ;
Ésa 60:6
;
Jér 6:20
;
Ézéchiel 27:22
;
Ps 72:15
;
Matt 12:42),
aussi comme des marchands d'esclaves (Joël 3:8),
voire des rangers du désert (Job 1:15
;
6:19
; comparer CIS 84 3).
Sous la sous-rubrique ‘Civilisation’ dans le
même article, l'ISBE fait quelques commentaires
intéressants sur le statut des femmes dans Séba et leur reine
célèbre (consulter l'étude
Le Règne des Rois Partie III : Salomon et la Clef de David (No.
282C)).
La position élevée
occupée par des femmes parmi les Sabéens se reflète dans
l'histoire de la Reine de Séba et Salomon. À presque tous les
égards les femmes semblent avoir été considérées comme les
égales des hommes, et d'avoir déchargé les mêmes fonctions
civiles, religieuses et même militaires. La polygamie ne semble
pas avoir été pratiquée. Les inscriptions sabéennes ne vont pas
suffisamment loin pour faire quelque lumière sur la reine qui
fut contemporaine de Salomon, et l'identification arabe d'elle
avec Bilqis est simplement due à cette dernière étant la seule
reine sabéenne connue d'eux. Bilqis doit avoir vécu plusieurs
siècles plus tard que le monarque hébreu.
Avec Cusch et l'Égypte, il est à noter d'Ésaïe
43:3 et 45:14 que Séba/Saba doit être ‘racheté’ dans le futur,
ce qui représente le salut venant des Païens (consulter l'étude
Les Témoins (No. 135)).
La note de Bullinger à Ésaïe 43:3 dit des trois nations
mentionnées que : “Elles ont été données à la Perse comme rançon
d'argent (pour ainsi dire) pour la libération d'Israël par la
Perse à travers les successeurs de Cyrus. ... À l’époque d'Ésaïe
ces trois ont été réunies sous une dynastie” (Comp. Bible).
En ce qui concerne Dedan, l'ISBE a
l'entrée suivante :
Un peuple arabe nommé
dans
Ge 10:7
comme descendant de Cusch, dans
Ge 25:3
comme descendant de Ketura. Évidemment, ils étaient, comme le
Séba apparenté (Sabéens), de race mixte (comparez
Ge 10:7
,
28).
Dans
Ésa 21:13
il est fait allusion aux "caravanes de Dedanites" dans les
déserts de l'Arabie, et Ézéchiel les mentionne comme fournissant
des choses précieuses à Tyr (Ézéchiel 27:20
; au verset 15, "Dedan" devrait probablement être lu comme dans
la Septante, "Rodan", c’est-à-dire Rhodiens). Le nom semble
encore s'attarder dans l'île de Dadan, à la frontière du golfe
Persique. Il se trouve aussi dans des inscriptions min[éennes]
et Sab[atéennes] (Glazer, II, 392 ss).
Le nom de Séba doit aussi être trouvé
dans celui de la divinité hindoue Shiva (consulter
l'étude
Le Mysticisme Chapitre 6 Les Origines des Systèmes
Religieux Indiens (No. B7_6)).
La structure composite des groupes dans les trois régions de l'Afrique,
l'Arabie et de l'Indus est également indiquée par l’ADN-Y
composite qui s'y trouve de lignées sémitique, hamitique et
japhéthique.
Sabteca
Sabteca ou Sabtecha, dont le nom signifie aussi
frappant (SHD 5455), était le cinquième fils de Cusch.
Comme avec les autres tribus de ce groupe, la localisation des
peuples issus de lui est vague. Une suggestion est qu'ils
peuvent être identifiés avec les “Ostium Sabaiticum, des Sabéens
vivant autour d'un port spécifique en Érythrée” (Wikipédia).
L’ISBE, toutefois, les place dans la péninsule arabique,
plutôt qu’en Afrique.
Beaucoup de conjectures
ont été faites quant à l'endroit indiqué ici. Récemment Glazer (
Skizze , II, 252) a relancé l'idée de Bochart qu'il doit
être identifié avec Samydake en Carmanie à l’Est du golfe
Persique. Cela semble reposer sur rien de plus que la
ressemblance superficielle des noms, mais les changements
phonétiques impliqués sont difficiles. D'autres ont pensé à
divers endroits en Arabie, vers le golfe Persique, mais les
données nécessaires à toute décision satisfaisante ne sont pas
aujourd'hui disponibles. (ISBE)
L'identification devra prendre en compte l'ADN cuschite connue.
Nimrod
Nimrod est répertorié séparément de ses frères comme fils de
Cusch (Genèse 10:8-10 ; 1Chron. 1:10). Le nom de Nimrod
(SHD 5248) ou Nebrod (LXX) signifie rébellion ou
le vaillant
(BDB).
Genèse
10:8-12
Cusch engendra aussi
Nimrod ; c'est lui
qui commença à être puissant sur la terre. 9 Il fut
un vaillant chasseur devant l'Éternel ; c'est pourquoi l'on dit
: Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l'Éternel. 10 Il régna
d'abord sur Babel, Érec, Accad et Calné, au pays de Schinear.
11 De ce pays-là sortit Assur ; il bâtit Ninive,
Rehoboth Hir, Calach, 12 et Résen entre Ninive et
Calach ; c'est la grande ville.
(LSG)
Le Livre de Jasher donne une explication possible pour la
mention distincte de Nimrod : qu'il était le fils préféré de la
vieillesse de Cham (cf. le fils d'Abraham Isaac).
Et Cusch, le fils de Cham, le fils de Noé, prit une femme en ces
jours-là dans sa vieillesse et elle enfanta un fils, et ils ont
appelé son nom Nimrod, disant que, À cette époque les fils des
hommes ont encore commencé à se rebeller et à transgresser
contre Dieu et l'enfant grandit, et son père l’aima
excessivement, car il était le fils de sa vieillesse. (Ch. 7,
23)
Dans Legend : The Genesis of Civilisation,
David Rohl assimile le roi sumérien Enmerkar avec le Nimrod
biblique.
Regardons
le nom Enmerkar. Dans la plupart de la littérature sumérienne le
nom d’Enmerkar est écrit En-me-kar. Dans les textes légèrement
ultérieurs, nous trouvons En-me-re-kar. Cela est compatible avec
le développement de la langue sumérienne écrite où l'orthographe
plus explicite des textes ultérieurs comprend laborieusement
toutes les consonnes susceptibles d’être perdues d'un nom qui
n'auraient pas été exprimées dans les textes anciens.
…
une copie de la Liste des Rois Sumériens, trouvée à Nippur et
publiée en 1914, par Arno Poebel donne En-me-re-ru-kar. Nous
pourrions donc légitimement vocaliser le nom comme Enmerukar.
Ensuite nous arrivons à un point crucial. Les quatre syllabes
En-me-ru-kar peuvent être comprises comme un nom plus une
épithète -- une fois réalisé que kar est le mot sumérien
pour
'chasseur' (Akk. habilu). Ainsi nous avons le Roi
‘En-me-ru, le chasseur’.
Nimrod a été étroitement associé avec Érec --le nom biblique
d'Uruk -- où Enmerkar a régné [cf. Genèse 10:8-10]. Enmerkar a
construit une grande enceinte sacrée à Uruk et a construit un
temple à Eridu -- ce que nous savons au moins du poème épique
‘Enmerkar et le Seigneur d'Aratta’.
La Liste des Rois Sumériens ajoute
qu'Enmerkar était
'celui qui a construit Uruk'.
Nimrod était aussi un grand bâtisseur, construisant les villes
d'Uruk, Akkad et Babel. Tant Nimrod qu’Enmerkar étaient renommés
pour leur qualité de chasseur. Nimrod, en tant que le petit-fils
de Cham, appartient à la seconde ‘génération’
après le déluge ...
et ceci est également vrai d’Enmerkar qui est enregistré dans la
Liste des Rois Sumériens comme le deuxième souverain d'Uruk
après le déluge (Ubartutu -- (Utnapishtim) -- Déluge --
Meskiagkasherle --Enmerkar). Tous deux ont régné sur leurs
empires dans le pays de Shinar/Sumer.
…
Le premier souverain d'Uruk après le déluge est appelé Meskiagkasher
dans la Liste des Rois Sumériens. Vous verrez immédiatement le
nom Cusch ou Kush ici, incorporé dans le plus long nom sumérien.
(Arrow Books Ltd, Londres, 1999, pp. 205-210)
Nimrod ou Enmerkar était donc probablement le souverain d'Uruk/Érec
qui succéda à son père, Cusch ou Meskiagkasher. Dans la
littérature épique de la Mésopotamie, Nimrod est diversement
appelé Enmerkar, Ninurta et Ninus, tandis qu’en Phénicie, Aram
et en Égypte, il était connu comme Reshep ou Reshpu et aux
Grecs, Orion, le chasseur puissant.
L'ISBE, dans son article sur Nimrod, déclare qu'il a été
vu au départ comme un bienfaiteur pour la population de la
terre.
À l'époque primitive de la Mésopotamie, comme aussi en
Palestine, les animaux sauvages étaient si nombreux qu'ils sont
devenus une menace pour la vie et les biens (Ex
23:29 ;
Le 26:22) ; donc le roi en tant que bienfaiteur et
protecteur de son peuple a chassé ces bêtes sauvages. La
conquête primitive des villes de la Babylonie, ou leur
fédération dans un grand empire, est ici attribuée à Nimrod.
Cependant, comme un type de Satan, qui était censé également
aider la race humaine, l’orgueil de Nimrod a augmenté avec son
autorité et ses réalisations. Finalement, dans un parallèle
exact avec Satan, il se révolta contre le Dieu Très-Haut ; cela
a eu des conséquences semblables profondes et souvent mortelles
pour l'humanité. Flavius Josèphe indique simplement que :
… Nimrod, le fils de Chus, séjournait et tyrannisait à Babylone, comme nous
vous en avons déjà informé (A.J., Livre I, vi, 2).
Ici, le terme séjournait et tyrannisait à Babylone
indique que les autres ne l’ont pas fait ; et, en effet, les
Cuschites étaient les chasseurs-cueilleurs les plus nomades et
les plus étendus. C'est un fait absolu que la tombe de
Toutankhamon roi d'Égypte contenait des boomerangs qui seraient
reconnus et utilisés par les Aborigènes d'Australie dans son
contexte de chasse spécifique, comme ils le seraient par les
Dravidiens de l'Inde, et il y a des liens évidents dans les
systèmes de chasse de chacun. Cependant les Aborigènes n’étaient
pas bâtisseurs, tandis que les Égyptiens l’étaient.
Comme nous l'avons vu plus haut, les Japonais et les Tibétains
sont également dérivés des origines de l'Haplogroupe C comme l'Haplogroupe
D, comme l'est l'Haplogroupe E autour de la Méditerranée. Il est
en litige quant à savoir si des groupes entiers se sont déplacés
par mer au Japon, à partir de là vers l'Asie et au Tibet ou
s’ils se sont déplacés par voie terrestre. Il semble qu'ils
peuvent avoir fait les deux, ainsi que le peuple Hg C. Comme ils
sont des groupes de langues ouraliennes-altaïques, il est
probable qu'ils se soient déplacés en Inde et les Steppes russes
d'Afghanistan et se soient dispersés à l’Est à partir de là. Le
puzzle qui reste est juste comment les Australiens sont arrivés
en Australie, soit de l'Inde soit par voyage d’île en île.
C'était peut-être les deux, comme le RxR1 de base est commun
parmi les Dravidiens tandis que C de base n'est pas aussi
commun, et les Aborigènes australiens C4 se trouvent uniquement
en Australie. L’Hg F trouvé ici semble être en réalité un I1a1
sémitique comme le F n’a pas été testé soigneusement. Cependant,
il semble être un mélange européen de l'occupation britannique.
La
Tour de Babel
À partir de Genèse 10:10-11 on voit que Nimrod a construit
quatre villes dans le pays de Schinear ou de Sumer, et est
ensuite allé dans les terres occupées par Assur, fils de Sem,
pour bâtir Ninive et trois autres grandes villes. Nimrod
pourrait peut-être être considéré comme l'initiateur de la
cité-état.
Nous constatons dans Genèse 4:17 que Caïn, fils d'Adam, a
probablement été le premier constructeur d'une ville, pour son
fils Hénoc (Enoch : KJV & RSV). Il semblerait que se rassembler
ensemble dans les villes n'est pas ce que Dieu avait voulu pour
l'humanité (cf. Gen. 11:9) ; mais les rebelles depuis Caïn
semblent avoir pensé autrement et ont donc délibérément désobéi
à Dieu.
L'ISBE mentionne les opinions divergentes concernant la
participation de Nimrod avec la construction de ces villes.
À savoir si la fondation et la colonisation de l'Assyrie (Ge
10:11) doivent être attribuées à Nimrod, cela sera
déterminé par l'exégèse du texte. Les versions anglaises de la
Bible lisent :
"hors
de ce pays il (c.-à-d. Nimrod) est allé de suite en Assyrie et
bâtit Ninive,"
etc., cette traduction assignant la montée de l'Assyrie à
Nimrod, et apparemment étant soutenue par
Mic 5:5,6
(comparer avec J. M. P. Smith,
"Micah,"
ICC, dans l'endroit cité.) ; mais la version American
Revised Version, dans la marge rend :
"Hors
de ce pays sortit Assur, et il bâtit Ninive,"
dont la traduction est plus exacte selon l’exégèse et n’est pas
en conflit avec
Mic 5:6, si dans le dernier
"pays de Nimrod"
est compris, pas en parallèle avec, mais comme supplément à
l’Assyrie et par conséquent comme Babylone (comparer avec les
commentaires de Cheyne, Pusey, S. Clark, dans l'endroit cité.).
Le texte concernant la construction ambitieuse d'une tour conçue
pour atteindre les cieux est donné dans Genèse 11.
Genèse 11:2-4
Comme ils étaient partis de l'orient, ils trouvèrent une plaine au pays de
Schinear, et ils y habitèrent. 3 Ils se dirent l'un à
l'autre : Allons ! faisons des briques, et cuisons-les au feu.
Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de
ciment. 4 Ils dirent encore : Allons ! bâtissons-nous
une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et
faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur
la face de toute la terre. (LSG)
Dans les Antiquités des Juifs, Josephus élargit le récit
biblique de la rébellion de Nimrod et sa construction de la Tour
de Babel.
CONCERNANT LA TOUR DE BABYLONE ET LA CONFUSION DES LANGUES.
2. Maintenant, c'était Nimrod qui les a excités à une telle
insulte et à un tel mépris de Dieu. Il est le petit-fils de
Cham, le fils de Noé, un homme audacieux et d’une grande force
de main. Il les a persuadés de ne pas l’attribuer à Dieu, comme
si c'était par ses moyens qu’ils étaient heureux, mais de croire
que c’était leur propre courage, qui a acquis ce bonheur. Il
changea peu à peu le gouvernement en tyrannie, ne voyant aucun
autre moyen de détourner les hommes de la crainte de Dieu, mais
de les amener à une dépendance constante sur son pouvoir. Il a
également dit qu'il se vengera sur Dieu, s’il a un esprit pour
noyer le monde de nouveau ; pour cela il construirait une tour
tellement élevée pour que les eaux puissent l'atteindre et qu'il
se vengerait sur Dieu pour avoir détruit leurs ancêtres.
3. Maintenant la multitude étaient bien prête à suivre la
décision de Nimrod et d’estimer cela une œuvre de lâcheté de se
soumettre à Dieu ; et ils ont construit une tour, n’épargnant
aucune douleur, n’étant négligent en aucun degré sur le travail
et, en raison de la multitude de mains employées en elle, elle
fut très élevée, plus tôt que quiconque pouvait s'attendre ;
mais l'épaisseur de celle-ci était si grande, et elle a été
construite si fortement, qu'ainsi sa grande hauteur semblait, à
la vue, être plus petite qu’elle ne l’était vraiment. Elle a été
construite de brique brûlée, cimentée par du mortier, fait de
bitume, qui ne risquerait pas de faire entrer l'eau.
Quand Dieu a vu qu'ils ont agi aussi follement, il n'a pas
résolu de les détruire complètement, car ils n’étaient pas
devenus plus sages par la destruction des anciens pécheurs ;
mais il a causé un tumulte parmi eux, en produisant en eux
divers langages, et causant que, par la multitude de ces
langues, ils ne puissent pas se comprendre les uns les autres.
Le lieu dans lequel ils ont construit la tour s'appelle
maintenant Babylone, à cause de la confusion de cette
langue qu'ils ont facilement comprise avant ; car les Hébreux
signifient le mot Babel, confusion. La Sibylle également
fait mention de cette tour et de la confusion de la langue,
lorsqu'elle affirme ainsi :
"Quand tous les hommes étaient
d'une langue, certains d'entre eux construisirent une haute
tour, comme s'ils voudraient ainsi monter au ciel, mais les
dieux ont envoyé des tempêtes de vent et renversèrent la tour et
donnèrent à chacun sa langue particulière ; et c’est pour cette
raison que la ville a été appelée Babylone."
(Livre I, iv)
Un fragment de l’Épopée d’Enmerkar et le Seigneur d'Aratta est détenu par l'Ashmolean
Museum à Oxford en Angleterre. Il reprend le récit biblique de
la confusion de la seule langue universelle.
“Puis
Enki, seigneur de l'abondance, dont les commandes sont dignes de
confiance, le seigneur de la sagesse, qui comprend le terrain,
le chef des dieux dotés de sagesse, le seigneur d'Eridu, a
changé le discours dans leur bouche, amenant la prétention dans
le discours de l'Homme qui jusqu'alors avait été un.”
Le sujet de la confusion des langues est brièvement abordé dans
l’étude
Les Fils de Cham : Partie I (No 45A)
sous la rubrique ‘Indices linguistiques’.
Langues couchitiques
Ce qui suit vient de l'article de Wikipédia sur les
différentes langues couchitiques, qui forment une petite partie
de toutes celles sur le continent africain.
Les langues couchitiques occidentales comprennent
plus de trente langues appartenant à la famille
couchitique dans le phylum
afro-asiatique. Les langues couchitiques occidentales sont
parlées principalement en
Éthiopie, mais aussi en
Somalie,
au Kenya et
Djibouti.
La langue couchitique la plus proéminente est
Oromo, avec environ 21 millions de locuteurs. D’autres langues
importantes incluent le
Somali (en
Somalie,
Éthiopie et
Djibouti) avec environ 15 millions de locuteurs,
Sidamo (en
Éthiopie) avec environ 2 millions de locuteurs et
Afar (en
Érythrée et
Djibouti) avec environ 1,50 millions.
Dans la classification interne du couchitique occidental, la
division majeure la plus commune est entre le couchitique
oriental des hautes terres et le couchitique oriental des basses
terres. L’Omo-Tana occidental est une branche distincte, comme
le sont les deux branches représentées par Yaaku (éteint) et
Boon (en voie de disparition).
Langues couchitiques orientales
*
Couchitique oriental des hautes terres
:
Alaba
(ou Alaaba) ;
Burji
;
Gedeo
;
Haddiyya
(ou Hadiya) ;
Kambaata
;
Libido
;
Sidamo
;
*
Couchitique oriental des basses terres : Rendille-Boni (Rendille et
Boni) ;
Langues somali (Somali et
Af-Maay) ;
Langues Saho-Afar (Saho et
Afar) ; Konso-Gidole (Konso ou Komso ; et
Dirasha ou Gidole, Kidole, Diraytata) ;
Oromo ; Dullay (Boussa (en voie de disparition) ; Gawwada ; Tsamai) ;
*
Omo-Tana occidental : (Arbore ;
Baiso ; Dassanetchs ; El Molo/Elmolo (éteint ; tous les orateurs
ont muté vers Elmolo-Samburu)) ;
*
Yaaku (moribonde ; tous les orateurs ont muté vers Mukogodo-Masaï,
il reste seulement trois personnes le parlant couramment) ;
*
Boon (en voie de disparition, voire éteinte).
Langues couchitiques centrales
(après Appleyard)
*
Sud :
Awngi - parlée au sud-ouest du
Lac Tana, de loin la plus importante, avec plus de 350 000
locuteurs ;
Kunfal - (mal enregistrée), parlée à ouest du Lac Tana ;
*
Agäw du Nord :
*
Centre-Nord ;
*
Du Nord :
Blin - parlée en
Érythrée autour de la ville de
Keren (70 000 locuteurs) ;
*
Centrale :
Xamtanga (également appelée Khamir, Khamta) - 143 000 locuteurs
dans le nord de la
Région Amhara.
Langues occidentales couchitiques
*
Qemant - presque éteinte, parlée par les
Qemant dans la région de
Qwara ;
Qwara - presque éteinte, parlée par les
Beta Israel, anciennement de la région de Qwara, maintenant en
Israël
;
Transitoire
entre l'Ouest et centrale ? :
Kayla - éteinte, parlée par certains des
Beta Israel.
Les langues africaines occidentales des tribus de l’Haplogroupe
B sont également dérivées de la racine principale, qui est des
Cuschites du Sud.
Les Cuschites asiatiques sont essentiellement impliqués dans les
groupes de langue ouralienne-altaïque, qui sont formés de tribus
hamites et japhéthiques du Japon jusqu’en Finlande et en Hongrie
et au sud de la Turquie.
Les Sumériens primitifs se sont également étendus dans le bassin
de l'Indus à Harappa et Mohenjo Daro et étaient mélangés, mais
de la même culture que les anciens Sumériens et Assyriens (voir
Le Mysticisme
Chapitre 1 La Propagation des Mystères Babyloniens (No. B7_1)).
Les langues australiennes étaient de huit groupes distincts qui
entrèrent en Australie en tant que huit vagues
ethnico-linguistiques et probablement dérivées des composites
nomades des cuschites et proto-aryens. Ils sont les plus
primitifs des nomades et sont entrés en Amérique du Nord avant
tous les autres là aussi. Les groupes de base K sont entrés en
Asie et en Océanie avant les Maoris cuschites C2.
La diaspora cuschite
Dans son ouvrage
History of the Negro Race in America From 1619 to 1880, l'écrivain américain George Washington Williams a
écrit :
Maintenant, ces traces substantielles et incontestables de la
marche des races noires à travers le Japon et l'Asie nous
amènent à conclure que la race noire a précédé toute l'histoire
profane... Et tandis que le grand corps des races noires a été
localisé géographiquement en Afrique, ils ont été, en aucun
petit sens, un peuple cosmopolite. Leurs pérégrinations peuvent
être retracées du lever au coucher du soleil.
Des monuments et des temples, des pierres enterrées et des
pyramides, se lèvent pour déclarer l'antiquité des races
noires... le type d'homme noir était le plus ancien, et la race
indigène de l'Asie, au nord jusqu'à la chaîne inférieure des
montagnes de l'Himalaya, et présente en détail plusieurs faits
curieux qui ne peuvent pas... s'expliquer autrement.
On trouve encore des traces de cette race noire le long de la
chaîne de l'Himalaya de l'Indus jusqu’en Indochine et la
péninsule malaise et sous une forme mixte à travers tous les
états du Sud à Ceylan. (G.P. Putnam's Sons,
New York, 1883, pp. 18-19)
Ce qu'il ne pouvait pas réaliser c’est que les Haplogroupes
ADN-Y montrent qu'ils n'étaient pas les premiers colons
d'Amérique du Nord, comme C3, parce que la grande majorité
d'Amérindiens sont des Japhétiques ultérieurs Q et Q3, et les C3
sont mélangés avec eux de l'Alaska par le biais des Chippewas
aux C3 Cheyennes, Apaches et Mayas ; mais ils ne sont pas la
majorité. Les Amérindiens Hg Q sont plus apparentés aux Celtes
et Slaves qu'ils le sont aux Apaches ou Cheyennes.
Dans Les Histoires, Hérodote a prétendu que les Colches
des montagnes du Caucase étaient d'origine égyptienne
(Livre II, 104), bien qu'ils soient décrits comme d’une
apparence typiquement négroïde.
Une grande partie de cette Genèse africaine a été faite par les
Musulmans noirs. Certains cherchent à utiliser la théorie de la
Genèse africaine des Évolutionnistes pour promouvoir leurs
propres programmes. Runoko Rashidi ajoute :
Nous savons maintenant que l'humanité
moderne a pris naissance en Afrique, et que tous les humains
modernes peuvent, en fin de compte, retracer leurs racines
ancestrales vers le continent africain. Hérodote, le père
européen de l'histoire, a considéré la Colchide, un terrain
situé le long du versant ouest des montagnes du Caucase, près de
la mer Noire, comme une colonie africaine.
Il a non seulement désigné la peau noire et les cheveux crépus
des Colches, mais aussi leur tradition orale, leur langue, leurs
méthodes de tissage et leur pratique de la circoncision. Saint
Jérôme, qui a écrit au cours du quatrième siècle, a appelé la
Colchide la
"Deuxième Éthiopie".
Deux cents ans plus tard, Sophrone, patriarche de Jérusalem, a
décrit une présence
"éthiopienne"
dans la même région. Encore aujourd'hui, dans le même quartier
sur lequel Hérodote a écrit, vit une communauté noire de peau,
aux cheveux crépus numériquement minuscule.
La
péninsule arabique a été très tôt peuplée de Noirs. Jadis
dominante sur toute la péninsule, la présence africaine très tôt
en Arabie est plus décelable par les Sabéens. Le coin sud-ouest
de la péninsule était leur ancienne maison. Cette zone est
appelée aujourd'hui le Yémen. Dans l'Antiquité, cette région a
donné naissance à un haut degré de civilisation à cause de la
croissance de l'encens et la myrrhe.
La ville de Makkab était considérée comme un lieu saint et la
destination des pèlerins depuis longtemps avant le prophète
Mouhammad. Mouhammad lui-même, qui devait unir l'ensemble de
l'Arabie, semble avoir eu une importante lignée africaine. Selon
al-Jahiz, le gardien de la Kaaba sacrée, Abd-al-Muttalib,
"a
engendré dix seigneurs, noirs comme la nuit et magnifiques".
Un de ces hommes était Abdallah, le père de Mouhammad.
Selon la tradition, le premier musulman tué dans la bataille
était Mihja--un homme noir. Un autre homme noir, Bilal, a été
une telle figure principale dans le développement de l'Islam
qu'il a été appelé
"un
tiers de la foi."
Beaucoup des premiers convertis musulmans étaient africains et
un certain nombre de fidèles musulmans ont cherché refuge en
Éthiopie en raison de l'hostilité arabe initiale aux
enseignements de Mouhammad. C'est cette relation qui a fait en
sorte que Mouhammad déclare que,
"Celui
qui amène un homme éthiopien ou une femme éthiopienne dans sa
maison, amène la bénédiction de Dieu là."
SOURCES :
African Presence In Early Asia,
édité par Runoko Rashidi & Ivan Van Sertima;
Ethiopians Of The Ancient Cushite Empire,
par Drusilla D. Houston, Al I. Obaba (Éditeur).
(extrait de
http://www.cwo.com/~lucumi/runoko.html)
Le Prophète affirme être un direct descendant
d'Édom et d'Abraham, mais il n'a pas divulgué les quarante
premières générations (consulter les études
Les
Descendants d'Abraham Partie II : Lot, Moab, Ammon et Ésaü (No.
212B)
;
Les Descendants d’Abraham Partie III : Ismaël (No. 212C)
et
Les Descendants d’Abraham Partie IV : Les Fils de Ketura No.
212D)).
D'autres auteurs ont attesté de la dispersion répandue des fils
de Cusch. Par exemple, le Dr Richard Pankhurst a écrit une série
d'articles intitulée
Great Habshis in Ethiopian/Indian History: History of the
Ethiopian Diaspora, in India
– avec un lien historique entre les éthiopiens cuschites et les
Indiens (voir
http://www.cwo.com/~lucumi/runoko.html).
Ce thème est suivi dans l'article de Wikipédia sur
l'ancienne civilisation indienne de Meluhha.
Bernard Sergent (dans Genèse de l'Inde, Payot, Paris,
1997) revendique que les
Dravidiens appartenaient à une race
"Mélano-africaine"
de la ceinture africaine
Sahel, affirmant que ces peuples ont migré à partir de là et
suggérant que Meluhha faisait d'abord référence à
l’Éthiopie et plus tard à la vallée de l'Indus. Il est important
de noter qu’à partir du troisième millénaire av. J.-C.,
l’Éthiopie elle-même n’a jamais été mentionnée comme Meluhha,
mais comme
Kush.
Avec le peuple de Madagascar, on trouve au moins deux lignées
hamitiques distinctes réunies. Cet état insulaire se trouve à
seulement 250 milles (400 km) au large de la côte Est de
l'Afrique, mais son influence majeure semble provenir de
l'archipel de l'Indonésie.
Dans un chapitre intitulé ‘La Langue Malgache comme un Guide
pour Comprendre l'Histoire Malgache’ dans l'ouvrage
Phylogenic methods and the prehistory of languages
(Institut McDonald pour la Recherche Archéologique, Cambridge,
UK, 2006), Robert E. Dewar écrit ce qui suit :
Une conclusion évidente est que la population moderne de
Madagascar a une ascendance génétique importante tant en Afrique
de l'est qu’en Asie du sud-est. Une contribution importante de
Mélanésie semble peu probable.
En 1951, Otto Christian Dahl a démontré une relation étroite
entre le malgache et le maanyan, une langue parlée aujourd'hui à
Bornéo (Dahl, 1951). Plus récemment, il a proposé qu'il est plus
approprié de considérer la relation ancestrale du malgache comme
rejoignant les langues de la vallée Barito dont Maanyan est un
membre (Dahl, 1977).
Le travail de Dahl... a établi hors de tout doute, l’insulaire
Asie du sud-est comme la patrie de la langue et la culture
malgaches. Dahl... a récemment (1991) révisé son estimation de
la migration initiale à propos du septième siècle de notre ère.
Certaines
populations régionales de Madagascar, particulièrement le long
de la côte sud-est, retracent leurs origines aux migrations
entre le golfe Persique, et il existe des preuves linguistiques
d'influence arabe.
La langue malgache, bien qu'incontestablement d'origine
indonésienne, a été connue pour montrer les caractéristiques qui
reflètent le contact avec les langues de l'océan Indien
occidental et plus particulièrement avec les langues bantoues, y
compris le Swahili.
La preuve manifeste des racines africaines et asiatiques,
dans les domaines linguistiques, culturels et biologiques,
était évidente aux observateurs européens du XVIIe siècle [qui
ont rencontré la première fois Madagascar en 1500 de notre ère].
(pp. 13-17)
Les Malais sont liés aux Chinois japhéthiques de l'Haplogroupe
O, mais les Negritos antérieurs sont plus associés à ce
mouvement et l'Indianisation de l'Asie du sud-est (consulter
aussi l’étude
Le Mysticisme
Chapitre 9 Les Systèmes Asiatiques du Sud-est (No. B7_9)).
Prophéties concernant Cusch
Bullinger (The Companion Bible) désigne les Écritures
dans Ésaïe 18 comme le Fardeau de l'Éthiopie, la
troisième ‘fardeau’ dans une série de sept.
Ésaïe 18:1-7 Malheur au pays qui fait ombre avec des ailes, qui
est au-delà des fleuves de l’Éthiopie
[Cusch] ; 2 Qui envoie par mer des ambassadeurs,
et dans des vaisseaux de jonc sur les eaux, disant : Allez,
messagers légers, vers la nation dispersée et glabre, vers le
peuple terrible, depuis là où il est et par delà ; nation
alignée et piétinée, dont les fleuves ravagent sa terre. 3
Vous tous les habitants du monde habitable, et vous qui demeurez
dans le pays, sitôt que l’enseigne sera élevée sur les
montagnes, regardez, et sitôt que le cor aura sonné écoutez.
4 Car ainsi m’a dit l’Éternel ; je me tiendrai
tranquille ; mais je regarderai sur mon domicile arrêté, et je
lui serai comme une chaleur brillante de splendeur, et comme une
nuée de rosée dans la chaleur de la moisson. 5 Car
avant la moisson, sitôt que le bouton sera venu en sa
perfection, et que la fleur sera devenue un raisin se mûrissant,
il coupera les rameaux avec des serpes, et il ôtera les
sarments, les ayant retranchés. 6 Ils seront tous
ensemble abandonnés aux oiseaux de proie qui demeurent dans les
montagnes, et aux bêtes du pays ; les oiseaux de proie seront
sur eux tout le long de l’été, et toutes les bêtes du pays y
passeront leur hiver. 7 En ce temps-là sera apporté à
l’Éternel des armées un présent du peuple dispersé et glabre, de
la part, dis-je, du peuple terrible, depuis là où il est, et par
delà ; de la nation alignée et piétinée ; les fleuves de
laquelle ont ravagé son pays, dans la demeure du nom de
l’Éternel des armées, en la montagne de Sion.
L'indice ici est qu'ils viennent de la terre que divisent les
fleuves. C'est la terre de l'Abyssinie et les régions du Sudd ou
Soudan. Cela est expliqué par Ésaïe au chapitre 1. La nation
dispersée et glabre signifie peau lisse (voir RSV).
Les Soudanais sont les descendants de Cusch qui ont été
piétinés, et ils seront amenés à se repentir même s'ils étaient
terribles [à voir] depuis leurs commencements (v. 7).
Dans cette dernière phase de leur effondrement ils seront
introduits dans le Temple de Dieu et convertis. Dieu accomplira
cela dans un avenir proche, et Il le fait maintenant.
Ésaïe 20:3-6 Et l'Éternel dit : De même que mon serviteur
Ésaïe
marche nu et déchaussé, ce qui sera dans trois ans un signe et
un présage pour l'Égypte et pour l'Éthiopie,
4 de même le roi d'Assyrie emmènera de l'Égypte et de
l'Éthiopie captifs et exilés les jeunes hommes et les vieillards, nus
et déchaussés, et le dos découvert, à la honte de l'Égypte.
5 Alors on sera dans l'effroi et dans la confusion, à
cause de l'Éthiopie en qui l'on avait mis sa confiance, et de l'Égypte dont on
se glorifiait. 6 Et les habitants de cette côte
diront en ce jour : Voilà ce qu'est devenu l'objet de notre
attente, sur lequel nous avions compté pour être secourus, pour
être délivrés du roi d'Assyrie ! Comment échapperons-nous ?
(LSG)
Ce texte implique la capture de l'Éthiopie par le Tartan
(commandant en chef) de Sargon II d'Assyrie, trois ans après la
prise de la ville d'Ashdod des Philistins. Comme il est
mentionné plus tard dans Ésaïe 37:9, la dépendance ultérieure de
Juda sur les mercenaires de l'Éthiopie a été en vain.
Dans Jérémie 38:6ff., nous voyons qu'un Cuschite ‘serviteur du
roi’ (Ebed-melech) a contribué à libérer le prophète
Jérémie du donjon après les prédictions persistantes et
malvenues de ce dernier de catastrophe pour Jérusalem. La
mention de Jérémie de ce personnage mineur de l'histoire
assyrienne a récemment été prouvée par la découverte d'une
tablette dans l'ancien registre qui mentionne exactement
la même personne. Cela prouve que le récit biblique a été écrit
à l'époque qui lui a été accordé, et n'est pas une invention
ultérieure comme l'affirment certains
“érudits”
modernes.
Peut-être le seul résultat positif est que, parce qu'il avait
protégé un des prophètes de Dieu et avait lui-même fait
confiance à Dieu, cet eunuque cuschite ou éthiopien a été
informé par Jérémie qu'il devait être sauvé de la mort et la
destruction à venir sur la ville. Cela pourrait avoir des
significations prophétiques pour le temps de la fin. Nous
remarquons également que Dieu utilise souvent les gens plus
improbables pour accomplir le salut.
Jérémie 49:15-18 Car voici, je te rendrai petit parmi les nations, méprisé
parmi les hommes. 16 Ta présomption, l'orgueil de ton
cœur t'a égaré, toi qui habites le creux des rochers, et qui
occupes le sommet des collines. Quand tu placerais ton nid aussi
haut que celui de l'aigle, je t'en précipiterai, dit l'Éternel.
17 Édom sera un objet de désolation ; tous ceux qui
passeront près de lui seront dans l'étonnement et siffleront sur
toutes ses plaies. 18 Comme Sodome et Gomorrhe et les
villes voisines, qui furent détruites, dit l'Éternel, il ne sera
plus habité, il ne sera le séjour d'aucun homme... (LSG)
Jérémie 46:1-10 La parole de l'Éternel qui fut adressée à Jérémie, le
prophète, sur les nations. 2 Sur l'Égypte. Sur
l'armée de Pharaon Neco, roi d'Égypte, qui était près du fleuve
de l'Euphrate, à Carkemisch, et qui fut battue par
Nebucadnetsar, roi de Babylone, la quatrième année de Jojakim,
fils de Josias, roi de Juda. 3 Préparez le petit et
le grand bouclier, et marchez au combat ! 4 Attelez
les chevaux, montez, cavaliers ! Paraissez avec vos casques,
polissez vos lances, revêtez la cuirasse !... 5 Que
vois-je ? Ils ont peur, ils reculent ; leurs vaillants hommes
sont battus ; ils fuient sans se retourner... L'épouvante est de
toutes parts, dit l'Éternel. 6 Que le plus léger ne
trouve aucun salut dans la fuite, que le plus vaillant n'échappe
pas ! Au septentrion, sur les rives de l'Euphrate, ils
chancellent, ils tombent. 7 Qui est celui qui
s'avance comme le Nil, et dont les eaux sont agitées comme les
torrents ? 8 C'est l'Égypte. Elle s'avance comme le
Nil, et ses eaux sont agitées comme les torrents. Elle dit : Je
monterai, je couvrirai la terre, je détruirai les villes et
leurs habitants. 9 Montez, chevaux ! précipitez-vous,
chars ! Qu'ils se montrent, les vaillants hommes, ceux
d'Éthiopie et de Puth
qui portent le bouclier, et ceux de Lud qui manient et tendent
l'arc ! 10 Ce jour est au Seigneur, à l'Éternel des
armées ; c'est un jour de vengeance, où il se venge de ses
ennemis. L'épée dévore, elle se rassasie, elle s'enivre de leur
sang. Car il y a des victimes du Seigneur, de l'Éternel des
armées, au pays du septentrion, sur les rives de l'Euphrate.
(LSG)
En ce qui concerne le verset 8 ici, Bullinger dit que :
“L'Égypte à cette époque était si forte que la prophétie de
Jérémie semblait plus improbable à se produire” (Comp. Bible) et ajoute que les mercenaires
éthiopiens formaient la majeure partie des forces égyptiennes –
avec les Libyens.
Nahum 3 se réfère à la destruction de Ninive.
Nahum 3:1-19 Malheur à la ville sanguinaire, pleine de mensonge, pleine de
violence, et qui ne cesse de se livrer à la rapine !... 2
On entend le bruit du fouet, le bruit des roues, le galop des
chevaux, le roulement des chars. 3 Les cavaliers
s'élancent, l'épée étincelle, la lance brille... Une multitude
de blessés !... une foule de cadavres !... Des morts à l'infini
!... On tombe sur les morts !... 4 C'est à cause des
nombreuses prostitutions de la prostituée, pleine d'attraits,
habile enchanteresse, qui vendait les nations par ses
prostitutions et les peuples par ses enchantements. 5
Voici, j'en veux à toi, dit l'Éternel des armées, je relèverai
tes pans jusque sur ton visage, je montrerai ta nudité aux
nations, et ta honte aux royaumes. 6 Je jetterai sur
toi des impuretés, je t'avilirai, et je te donnerai en
spectacle. 7 Tous ceux qui te verront fuiront loin de
toi, et l'on dira : Ninive est détruite ! Qui la plaindra ? Où
te chercherai-je des consolateurs ? 8 Es-tu meilleure
que No Amon, qui était assise au milieu des fleuves, entourée
par les eaux, ayant la mer pour rempart, la mer pour murailles ?
9 L'Éthiopie
et les Égyptiens innombrables faisaient sa force, Puth et les
Libyens étaient ses auxiliaires. 10 Et cependant
elle est partie pour l'exil, elle s'en est allée captive ; ses
enfants ont été écrasés au coin de toutes les rues ; on a jeté
le sort sur ses nobles, et tous ses grands ont été chargés de
chaînes. 11 Toi aussi, tu seras enivrée, tu te
cacheras ; toi aussi, tu chercheras un refuge contre l'ennemi.
12 Toutes tes forteresses sont des figuiers avec les
primeurs ; quand on les secoue, elles tombent dans la bouche de
qui veut les manger. 13 Voici, ton peuple, ce sont
des femmes au milieu de toi ; les portes de ton pays s'ouvrent à
tes ennemis ; le feu consume tes verrous. 14 Puise de
l'eau pour le siège ! Répare tes forteresses ! Entre dans la
boue, foule l'argile ! Rétablis le four à briques ! 15
Là, le feu te dévorera, l'épée t'exterminera, te dévorera comme
des sauterelles. Entasse-toi comme les sauterelles ! Entasse-toi
comme les sauterelles ! 16 Tes marchands, plus
nombreux que les étoiles du ciel, sont comme la sauterelle qui
ouvre les ailes et s'envole. 17 Tes princes sont
comme les sauterelles, tes chefs comme une multitude de
sauterelles, qui se posent sur les haies au temps de la froidure
: Le soleil paraît, elles s'envolent, et l'on ne connaît plus le
lieu où elles étaient. 18 Tes bergers sommeillent,
roi d'Assyrie, tes vaillants hommes reposent ; ton peuple est
dispersé sur les montagnes, et nul ne le rassemble. 19
Il n'y a point de remède à ta blessure, ta plaie est mortelle.
Tous ceux qui entendront parler de toi battront des mains sur
toi ; car quel est celui que ta méchanceté n'a pas atteint ?
(LSG)
Environ 60 ans avant Nahum a écrit cette prophétie, il est connu
que :
“Thèbes, l'ancienne capitale de l'Égypte, a été
détruite par l'Assyrie vers 663 av. J-C, Assurbanipal a
enregistré sa conquête. … Ninive tomba plus tard, tout comme
l'avait prédit Nahum”
(note dans Comp. Bible).
Cusch est inclus avec les autres nations en se référant à la
venue du Messie et la restauration d'Israël, dans Ésaïe 11:1 à
12:6, où les restes sont tirés de nombreuses nations, y compris
l'Éthiopie. Aussi, comme indiqué précédemment dans Ésaïe 43:3,
Cusch et son fils Saba, ainsi que l'Égypte, sont donnés comme
rançon pour Israël.
Cusch ou ‘l’Éthiopie’ est également mentionné prophétiquement
dans Ézéchiel 29:10 et 30:4-9. Ces textes sont discutés dans
l’étude
La
Chute de l'Égypte (No. 36) : La Prophétie des Bras Cassés de
Pharaon. De même, les textes se rapportant à Cusch ou
l'Éthiopie dans Ézéchiel 30:4-9 et 38:5 sont inclus dans l’étude
Le
Jour du Seigneur et les Derniers Jours (No. 192).
Amos 9:7
N'êtes-vous pas pour moi comme les enfants des Éthiopiens,
Enfants d'Israël ? dit l'Éternel. N'ai-je pas fait sortir Israël
du pays d'Égypte, comme les Philistins de Caphtor et les Syriens
de Kir ? (LSG)
Lorsque toutes les nations seront amenées à Jérusalem, les
Sabéens – les fils de Cusch ou autrement – reconnaîtront enfin
le Seul Vrai Dieu et donneront honneur à Sa nation choisie
d'Israël, dans laquelle tous les peuples sont introduits.
Ésaïe 45:14-15
Ainsi parle l'Éternel : Les gains de l'Égypte et les profits de l'Éthiopie,
et ceux des Sabéens à la taille élevée, passeront chez toi et
seront à toi ; ces peuples marcheront à ta suite, ils passeront
enchaînés, ils se prosterneront devant toi, et te diront en
suppliant : C'est auprès
de toi seulement que se trouve Dieu, et il n'y a point d'autre
Dieu que lui. 15 Mais tu es un Dieu qui te
caches, Dieu d'Israël, sauveur ! (LSG)
Nous voyons dans Sophonie 2:12-13 que les guerriers éthiopiens
sont tués ainsi que leurs adversaires assyriens. Plus tôt dans
le texte et ostensiblement parlant de Juda, mais avec
application pour chaque nation et individu, Dieu les
implore de demander Sa protection et Son salut.
Sophonie 2:1-3
Rentrez en vous-mêmes, examinez-vous, nation sans pudeur, 2 avant
que le décret s'exécute et que ce jour passe comme la balle,
avant que la colère ardente de l'Éternel fonde sur vous, avant
que le jour de la colère de l'Éternel fonde sur vous ! 3
Cherchez l'Éternel, vous
tous, humbles du pays, qui pratiquez ses ordonnances !
Recherchez la justice, recherchez l'humilité ! Peut-être
serez-vous épargnés au jour de la colère de l'Éternel. (LSG)
Quand le Temple aura été reconstruit, et quand la ville sera en
paix, les gens de Cusch seront là comme un peuple qui connait
son Dieu.
Psaume 87:1-6 Des fils de Koré. Psaume. Cantique. Elle est fondée sur les
montagnes saintes. 2 L'Éternel aime les portes de
Sion plus que toutes les demeures de Jacob. 3 Des
choses glorieuses ont été dites sur toi, Ville de Dieu ! Pause.
4 Je proclame l'Égypte et Babylone
parmi ceux qui me connaissent ; voici, le pays des Philistins, Tyr,
avec l'Éthiopie [Cusch]
: C'est dans Sion qu'ils sont nés. 5 Et de Sion
il est dit : Tous y sont nés, et c'est le Très Haut qui
l'affermit. 6 L'Éternel compte en inscrivant les
peuples : C'est là qu'ils sont nés. Pause. (LSG)
De même, dans le Psaume 68, nous voyons que la population de
Cusch s’empressera un jour d'apporter des présents pour le
Temple de Dieu à Jérusalem et d’étendre leurs mains vers Lui en
supplication et adoration.
Psaume 68:20-35 Dieu est pour nous le Dieu des délivrances, et l'Éternel, le
Seigneur, peut nous garantir de la mort. 21 Oui, Dieu
brisera la tête de ses ennemis, le sommet de la tête de ceux qui
vivent dans le péché. 22 Le Seigneur dit : Je les
ramènerai de Basan, je les ramènerai du fond de la mer, 23
afin que tu plonges ton pied dans le sang, et que la langue de
tes chiens ait sa part des ennemis. 24 Ils voient ta
marche, ô Dieu ! La marche de mon Dieu, de mon roi, dans le
sanctuaire. 25 En tête vont les chanteurs, puis ceux
qui jouent des instruments, au milieu de jeunes filles battant
du tambourin. 26 Bénissez Dieu dans les assemblées,
bénissez le Seigneur, descendants d'Israël ! 27 Là
sont Benjamin, le plus jeune, qui domine sur eux, les chefs de
Juda et leur troupe, les chefs de Zabulon, les chefs de
Nephthali. 28 Ton Dieu ordonne que tu sois puissant ;
affermis, ô Dieu, ce que tu as fait pour nous ! 29 De
ton temple tu règnes sur Jérusalem ; les rois t'apporteront des
présents. 30 Épouvante l'animal des roseaux, la
troupe des taureaux avec les veaux des peuples, qui se
prosternent avec des pièces d'argent ! Disperse les peuples qui
prennent plaisir à combattre ! 31 Des grands viennent
de l'Égypte ; l'Éthiopie
[Cusch] accourt, les mains tendues vers Dieu. 32
Royaumes de la terre, chantez à Dieu, célébrez le Seigneur !
-Pause. 33 Chantez à celui qui s'avance dans les
cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait entendre sa voix, sa
voix puissante. 34 Rendez gloire à Dieu ! Sa majesté
est sur Israël, et sa force dans les cieux. 35 De ton
sanctuaire, ô Dieu ! tu es redoutable. Le Dieu d'Israël donne à
son peuple la force et la puissance.
Béni soit Dieu ! (LSG)
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