Christian Churches of God
[086]
La Foi et les Œuvres
(Édition
2.0 19950701-20000327)
Ce document examine la
relation entre la Foi et les Œuvres. Il met en lumière l’exigence et la
nécessité de se repentir des œuvres mortes. Les apôtres considèrent que la
démonstration de la foi passe par les œuvres.
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ã
1995, 2000 Wade Cox)
(Tr. 2010,
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La Foi et les
Œuvres [086]
Un des principes fondamentaux du Christianisme est que le juste doit
vivre par la foi (Hab. 2:4 ; Rom. 1:17 ; Héb. 10:38). Une idée répandue
aujourd’hui est que la foi a remplacé les œuvres et que la loi est abolie.
Plus précisément, on suppose que l’observation de la loi relève des œuvres
et que celles-ci n’ont aucun rôle dans le salut. Ces affirmations découlent
d’une mécompréhension de la relation entre le salut, la grâce et la loi, une
relation expliquée dans le document
La Relation Entre le Salut par
la Grâce et la Loi (No. 082).
Ce document poursuit l’analyse en examinant la relation entre la Foi et les
Œuvres.
C'est un fait que Christ a indiqué que la loi se compose
de différentes parties et que les
choses les plus importantes de la loi sont la Justice, la Miséricorde et la
Foi. Il a ajouté que ces éléments devaient être pratiqués sans
négliger les autres
(Matt. 23:23).
Ainsi, certaines parties de la loi sont plus importantes, mais les autres
ne sont pas abolies. Christ affirme : Voilà ce qu’il fallait pratiquer,
sans négliger le reste. Les deux sont nécessaires, mais les aspects les
plus essentiels priment sur les détails. Par exemple, payer la dîme sur les
herbes de son jardin n’exempte pas d’aider son prochain.
Beaucoup se croient justes parce qu’ils accomplissent de petites tâches pour
Dieu, tout en négligeant les aspects majeurs de l’œuvre de Dieu. Christ
reproche aux scribes et aux pharisiens d’avoir déformé la loi en accordant
une importance disproportionnée à des détails mineurs, au détriment des
commandements essentiels. Vous ne pouvez tout simplement pas négliger les
choses importantes de la loi.
Le Christ nous a appelés à une œuvre. Il ne nous a pas appelés à simplement
nous asseoir et prier dans nos chambres. Vous ne pouvez pas entrer dans le
Royaume de Dieu simplement en priant dans votre chambre, lorsque vous avez
la capacité de faire autre chose. Il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas
sortir de leurs chambres, et ils prient dans leur intimité, accomplissant
ainsi l’œuvre du Seigneur, car la prière du juste a une grande efficacité.
Il y a toutes sortes de choses que les gens devraient faire, étant donné
qu’ils ont la capacité et les attributs pour travailler. Beaucoup de gens
éprouvent des difficultés avec cela, ainsi qu’avec l’idée qu’il existe des
règles et des règlements selon lesquels ils doivent vivre.
D’après les paroles
de Christ dans Matthieu 23:23, on comprend que la foi est un pilier de la
loi et non son remplacement. Ainsi, la Justice, la miséricorde
et la foi sont les trois piliers majeurs de la loi que Christ a déclaré
indispensables. En effet, la foi permet d’observer la loi dans un
environnement hostile. La Pâque a été célébrée par la foi, et non comme un
précurseur de la foi. Le concept est qu’avant même que la loi ne soit donnée
à Moïse, celui-ci a observé la Pâque par la foi. Ainsi, la foi a
précédé la loi et fait partie intégrante de celle-ci (Héb. 11:28).
Cela est important, car les Protestants et les soi-disant Chrétiens modernes
avancent l’idée que la loi a été abolie et que la foi est un concept propre
au Nouveau Testament, lequel aurait supprimé les œuvres. De plus, beaucoup
croient que la foi en Jésus Christ est tout ce qui est nécessaire ou la
seule exigence et que c’est par elle qu’ils seront sauvés. Cela n’est que
partiellement vrai.
Un texte important souvent mal interprété est celui d'Hébreux 6:1, en
raison de son renvoi au repentir des œuvres mortes. Le texte doit
être lu dans son contexte :
Hébreux 6:1-12 C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de
Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du
renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, 2 de la
doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des
morts, et du jugement éternel. 3 C’est ce que nous ferons, si
Dieu le permet. 4 Car il est impossible que ceux qui ont été une
fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au
Saint–Esprit, 5 qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les
puissances du siècle à venir, 6 et qui sont tombés, soient encore
renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part
le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie.
Cela concerne ceux qui ont fait partie des élus, ont reçu l'Esprit Saint,
puis se sont détournés de la vérité. Il est impossible de les ramener à la
repentance. Ils devront attendre la Deuxième Résurrection.
7 Lorsqu’une terre est abreuvée
par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile
à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu ;
Si vous avez été défriché, cultivés (préparés) et avez reçu l'Esprit
Saint, c’est là une bénédiction de Dieu.
8 mais, si elle produit des
épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on
finit par y mettre le feu. 9 Quoique nous parlions ainsi,
bien–aimés, nous attendons, pour ce qui vous concerne, des choses meilleures
et favorables au salut. 10 Car Dieu n’est pas injuste, pour
oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant
rendu et rendant encore des services aux saints. 11 Nous désirons
que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une
pleine espérance, 12 en sorte que vous ne vous relâchiez point,
et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des
promesses. (LSG)
C’est assez clair. On ne revient pas sur les enseignements élémentaires.
Les doctrines élémentaires de Christ sont le repentir des œuvres mortes, la
foi en Dieu, les instructions dans la simplicité de la loi, la résurrection
des morts et le jugement éternel. Ce sont le lait spirituel. Nous devons
passer à des choses plus grandes. Cela ne signifie pas que les œuvres sont
mortes et qu’elles doivent être abolies.
Le commentaire fait référence au fait de se repentir des œuvres mortes.
Cependant le texte amène le Chrétien au-delà du sens des deux aspects des
doctrines élémentaires. Ainsi, le niveau de maturité dépasse le sens initial
du repentir des œuvres mortes. Remarquez qu’il s’agit de se repentir des
œuvres mortes, et non des œuvres en général (cf. Gal. 5:19-22). L’erreur
vient de la prémisse fausse selon laquelle toutes les œuvres seraient
mortes. Ce n’est pas exact.
Il y a un aspect secondaire dans cette question. Une fois que vous avez
goûté à l'Esprit Saint, que vous avez mis l’épaule à la roue et que vous
vous êtes enrôlé dans l’armée de Dieu, vous ne pouvez pas fuir en toute
impunité. Il ne s’agit pas de dire : “Je
reprendrai ma croix plus tard ; je la poserai d’abord pour enterrer mon père
; ou je vais paître mes bœufs ; ou je ferai autre chose, puis je la
reprendrai quand cela m’arrangera. Ce n'est pas ainsi que
fonctionne
le système. Quand vous vous enrôlez dans le
champ, vous travaillez jusqu'au coucher du soleil et vous pouvez être appelé
à tout moment. La parabole des ouvriers au champ montre que tous reçoivent
le même salaire, c’est-à-dire celui du salut. Mais tous ont travaillé et
peiné jusqu’au soir, jusqu’à la fin de la journée. Certains ont été appelés
tard, mais tous ont travaillé ensemble à partir du moment où ils ont été
appelés. Si vous abandonnez le champ, vous ne recevez pas votre salaire.
Le résultat final de ce processus se trouve dans 1Corinthiens 5:5 — vous
êtes livré à l’adversaire afin que votre vie soit sauvée au dernier jour.
Telle est la punition. Vous allez dans la Deuxième Résurrection. On doit se
repentir de l’attitude qui consiste à mépriser Christ et le système. Nous
avons un travail à accomplir, et chacun de nous a la responsabilité de s’en
acquitter au mieux de ses capacités. Certains ont plus de talents que
d’autres. Certains ont des dons différents. Certains d’entre nous ont des
capacités différentes
Certains sont forts dans
la prière et le jeûne. D’autres sont doués à leur manière. Mais nous sommes
tous appelés à une œuvre en tant que membres d’un seul corps, dont la tête
est Jésus-Christ. Il est important de se rappeler que la tête (chef) de
cette église est Jésus Christ, et suggérer le contraire est une calomnie.
Le chapitre de la foi d'Hébreux 11 est essentiel, car il montre comment
la foi a été préservée et comment les hommes l’ont développée. Il ne s’agit
absolument pas d’un concept propre au Nouveau Testament. Bien au contraire,
le Nouveau Testament rattache clairement la foi à l’origine même du monde.
Hébreux 11:1-39 Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on
espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. 2 Pour
l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable. 3
C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par
la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses
visibles. 4 C’est par la foi qu’Abel offrit à Dieu un sacrifice
plus excellent que celui de Caïn ; c’est par elle qu’il fut déclaré juste,
Dieu approuvant ses offrandes ; et c’est par elle qu’il parle encore,
quoique mort. 5 C’est par la foi qu’Enoch fut enlevé pour qu’il
ne vît point la mort, et qu’il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé ;
car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable
à Dieu. 6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ;
car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il
est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. 7 C’est par la foi
que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi
d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ;
c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui
s’obtient par la foi.
Noé a été averti de la fin de son époque et il a commencé à construire
une arche. Cela lui a pris cent ans, et il endura les moqueries de tous ceux
qui l’entouraient. De même, après Jésus-Christ, nous avons reçu le livre de
l’Apocalypse, qui nous avertit de la fin de cet âge. La fin de cet âge est
marquée par des signes indéniables, et c’est par la foi que nous attendons
la venue du Messie. De la même manière, les prophètes qui ont précédé
l’Apocalypse ont annoncé la venue du Messie et la fin de cet âge.
Aujourd’hui, nous aussi, nous sommes moqués pour y croire. De plus en plus
de personnes qui se disent chrétiennes affirment que le Seigneur a retardé
Sa venue. Elles repoussent sans cesse la date du retour du Messie. Plus le
chaos s’intensifie, plus elles trouvent des raisons de différer cette venue.
Plus les guerres se multiplient, plus elles s’entêtent à nier l’imminence de
Son retour. Ce n’est que lorsqu’elles seront confrontées à l’ampleur de la
dévastation qu’elles commenceront enfin à prier pour la venue du Messie.
Très peu, aujourd’hui, prient sincèrement : Que Ton
Royaume vienne le plus rapidement.
8 C’est par la foi qu’Abraham,
lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en
héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. 9 C’est par
la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre
étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les
cohéritiers de la même promesse. 10 Car il attendait la cité qui
a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le
constructeur. 11 C’est par la foi que Sara elle–même, malgré son
âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à
la fidélité de celui qui avait fait la promesse.
Dieu a fait une promesse à Sara. Bien qu'elle ait dépassé largement l’âge
d’enfanter, elle croyait qu'Il allait tenir cette promesse.
12 C’est pourquoi d’un seul
homme, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles
du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu’on ne peut
compter.
Donc, la progéniture d'Abraham est devenu aussi nombreuse que les étoiles
du ciel. Elles s’étendaient bien au-delà de Juda.
13 C’est dans la foi qu’ils sont
tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et
saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la
terre. 14 Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une
patrie. 15 S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis,
ils auraient eu le temps d’y retourner. 16 Mais maintenant ils en
désirent une meilleure, c’est–à–dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a
pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.
Cette quête est en réalité un pèlerinage sur la terre, dans l’attente que
Dieu fasse descendre la nouvelle Jérusalem et réconcilie cette planète avec
la multitude céleste. Ce concept même est aujourd’hui attaqué par les
sociétés de ce monde – l’idée que les chrétiens se considèrent comme des
pèlerins et des étrangers dans ce monde.
17 C’est par la foi qu’Abraham
offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils
unique, lui qui avait reçu les promesses, 18 et à qui il avait
été dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité.
Dieu avait fait cette déclaration, et pourtant, Abraham avait apparemment
reçu l’ordre du messager de Dieu (l'Ange de Dieu) de rompre cet engagement.
19 Il pensait que Dieu est
puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-t-il par une
sorte de résurrection.
Ainsi, Abraham avait la foi que même si Dieu lui demandait de tuer son fils,
Il le ressusciterait, et susciterait des descendants à travers Isaac. Il
avait une confiance et une foi absolues dans le fait que si Dieu exigeait
qu’il offre son fils en sacrifice, alors Dieu le ramènerait à la vie. Ceci
est un énorme acte de foi. C’est là un acte de foi extraordinaire. Beaucoup
n’ont pas eu la foi de risquer ne serait-ce que leur emploi pour suivre le
Dieu Unique et Véritable, encore moins de sacrifier leurs fils.
20 C’est par la foi qu’Isaac
bénit Jacob et Esaü, en vue des choses à venir. 21 C’est par la
foi que Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph, et qu’il adora,
appuyé sur l’extrémité de son bâton.
C’est alors qu’il a béni Éphraïm et Manassé. Ces bénédictions ont été
accordées à notre peuple dans la foi, avec la certitude qu'elles
s'accompliraient - et elles se sont accomplies. Les bénédictions données aux
fils de Joseph se sont accomplies trois mille ans (ou plus) après la mort du
patriarche. Il est particulièrement significatif que plus de trois mille ans
se soient écoulés après la mort de Jacob, pour que la pleine bénédiction
soit accordée à Éphraïm et Manassé. Et même aujourd'hui, elle n'est pas
pleinement manifestée, car le Messie doit encore apporter toutes les
bénédictions de paix liées au droit d'aînesse.
22 C’est par la foi que Joseph
mourant fit mention de la sortie des fils d’Israël, et qu’il donna des
ordres au sujet de ses os.
Joseph a demandé à être ramené en Israël pour y être enterré. Bien qu'il
sache que son peuple était en captivité comme esclave en Égypte, il donna
pour instruction à ses fils qu'ils le ramènent en Israël lors de l'Exode.
Tout cela démontre une compréhension prophétique et une profonde foi. C’est
l'Esprit Saint agissant en ces hommes, leur révélant ce qui doit arriver et
leur donnant des directives concernant l'avenir. Tous ces événements ont une
portée considérable. Ce chapitre sur la foi revêt une signification
extrêmement profonde.
23 C’est par la foi que Moïse, à sa naissance,
fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que
l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas l’ordre du roi. 24
C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la
fille de Pharaon, 25 aimant mieux être maltraité avec le peuple
de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, 26
regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les
trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération.
Voici Moïse endurant l'opprobre pour le Messie. Comment pourrait-on
séparer Moïse et ses actions du Messie, alors que le Nouveau Testament
affirme clairement que les souffrances de Moïse en Égypte étaient pour le
Messie ? Il l'a fait pour Jésus-Christ. C'est une vérité puissante.
27 C’est par la foi qu’il quitta
l’Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme,
comme voyant celui qui est invisible. 28 C’est par la foi qu’il
fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas
aux premiers-nés des Israélites. 29 C’est par la foi qu’ils
traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Égyptiens qui en
firent la tentative furent engloutis. 30 C’est par la foi que les
murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept
jours. 31 C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas
avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance.
32 Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour
parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et
des prophètes, 33 qui, par la foi, vainquirent des royaumes,
exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des
lions, 34 éteignirent la puissance du feu, échappèrent au
tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la
guerre, mirent en fuite des armées étrangères. 35 Des femmes
recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent livrés aux
tourments, et n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une
meilleure résurrection ; 36 d’autres subirent les moqueries et le
fouet, les chaînes et la prison ; 37 ils furent lapidés, sciés,
torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de
peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés,
maltraités, 38 eux dont le monde n’était pas digne, errants dans
les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre.
39 Tous ceux–là, à la foi desquels il a été rendu témoignage,
n’ont pas obtenu ce qui leur était promis, (LSG)
Les deux aspects essentiels de ce texte sont que :
1. La foi était l'élément indispensable à l'obéissance
à la loi de Dieu ; et
2. en dépit de cette foi, ils n'ont pas reçu la promesse. Par conséquent, la
foi seule ne garantit pas le salut.
C’est le point principal de cet enseignement. Il existe des conditions
successives requises pour tous les élus. La foi n'est qu'une des
préconditions au salut. Les autres sont : la repentance, le baptême par le
corps et le sang de Jésus-Christ, l'observation des Commandements de Dieu
pour conserver l'Esprit Saint après l’imposition des mains, et le
développement de l’esprit par la foi.
Toutes ces conditions sont
interconnectées. Une foi sans les œuvres est morte. Vous
n'êtes pas chrétien si vous pensez hériter du Royaume de Dieu par la foi
seule. Cela ne se produira pas.
Jacques affirme que la prière de la foi sauvera le malade, le Seigneur le
relèvera, et s'il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés (Jacques
5:15). La complexité de ce texte a donné naissance à un évangile de
prospérité et à l'idée que la maladie équivaut au péché – une croyance
également répandue dans le chamanisme. La guérison par la foi s'applique
tant physiquement que spirituellement, et c'est en ce sens qu'elle doit être
comprise. Bien que certaines maladies résultent effectivement du péché,
toutes les maladies ne sont pas la conséquence directe des péchés d'un
individu.
Cela est évident. Après six mille ans de désordre, le monde se trouve dans
un état critique. Être malade ne signifie pas nécessairement avoir péché.
Une personne mourant d'un cancer ne manque pas forcément de foi.
La foi est l'élément essentiel pour la guérison, mais le péché est la
transgression de la loi (1 Jean 3:4). Ainsi, la foi est directement liée à
la loi pour le bien-être spirituel de l'individu. Certains péchés entraînent
des conséquences physiques : un alcoolique, par exemple, subira les effets
de son addiction, comme un système corporel affaibli par une mauvaise
alimentation.
Toute injustice est un péché (1Jean. 5:17). La justice et la vertu
(droiture) (en hébreu Tsedek ou Tsadok)
sont des concepts issus
d'une même racine. Ainsi, la justice, la vertu et la
foi sont toutes deux liées à la loi, car "le juste vivra par la foi" (Hab.
2:4 cité dans Rom. 1:17 ; Héb. 10:38). La foi est donc la manière dont les
élus marchent dans l'obéissance à Dieu, selon Ses lois. C'est en ce sens que
nous devons persévérer dans la foi, inébranlables, sans nous détourner de
l'espérance de l'Évangile (Col. 1:23).
Jacques approfondit la question de la foi dans le chapitre 2 de son épître.
Le fondement du problème résidait dans l’acception de personnes. L’acception
de personnes a été un sérieux et grave problème, un fléau persistant dans
les Églises de Dieu depuis des siècles. Dieu ne fait pas acception de
personnes (2Sam. 14:14), tout comme Christ n'a pas fait acception de
personnes (Matt. 22:16 ; Marc. 12:14). Jacques identifie ce problème dans
Jacques 2:1 (le terme grec prosôpolêmpsia est traduit par
"partialité" ou acception de personnes – cf. l’Interlinéaire de
Marshall) (cf. aussi le document (L’Acception
de Personnes (No. 221)).
Jacques 2:1-26 Mes frères, que votre foi en notre glorieux Seigneur
Jésus–Christ soit exempte de toute acception de personnes.
Ainsi, la foi est soumise à de nombreuses conditions (ou exigences) qui
déterminent la manière dont vous devez la vivre.
2
Supposez, en effet, qu’il entre
dans votre assemblée un homme avec un anneau d’or et un habit magnifique, et
qu’il y entre aussi un pauvre misérablement vêtu ; 3 si, tournant
vos regards vers celui qui porte l’habit magnifique, vous lui dites : Toi,
assieds-toi ici à cette place d’honneur ! et si vous dites au pauvre : Toi,
tiens-toi là debout ! ou bien : Assieds-toi au–dessous de mon marchepied !
4 ne faites-vous pas en vous–mêmes une distinction, et ne
jugez-vous pas sous l’inspiration de pensées mauvaises ? 5
Ecoutez, mes frères bien–aimés : Dieu n’a–t-il pas choisi les pauvres aux
yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume
qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? 6 Et vous, vous avilissez le
pauvre ! Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment, et qui vous traînent
devant les tribunaux ? 7 Ne sont-ce pas eux qui outragent le beau
nom que vous portez ? 8 Si vous accomplissez la loi royale, selon
l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi–même, vous faites bien.
9 Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché,
vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. 10 Car
quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement,
devient coupable de tous. 11 En effet, celui qui a dit : Tu ne
commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne
commets point d’adultère, mais que tu commettes un meurtre, tu deviens
transgresseur de la loi. 12 Parlez et agissez comme devant être
jugés par une loi de liberté, 13 car le jugement est sans
miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du
jugement.
Autrement dit, on vous jugera comme vous avez jugé. Si vous jugez sans
miséricorde, si vous êtes dur envers les autres, si vous vous offensez
facilement et si vous agissez avec sévérité contre autrui, les gens vous
traiteront de la même manière. De même, ils s’offenseront et réagiront
envers vous comme vous l’avez fait envers eux. Dieu utilisera ce système
pour vous le faire comprendre, s’Il travaille avec vous.
Les personnes qui font obstacle ou qui entravent l’œuvre de Dieu ou tentent
de modifier le plan qu’Il a établi en subiront les conséquences. Il est
capable d’écarter des gens, et même de les faire mourir. C’est une réalité
très importante. C’est une
chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. Les choses se font avec ou sans la bénédiction de Dieu. Si
elles sont accomplies selon Sa volonté et que vous êtes impliqués dans Son
œuvre, ne cherchez pas à la contrecarrer, car vous combattriez contre Dieu,
et Il vous en demandera compte.
La relation entre la foi et la loi est clairement exposée dans ce passage
(Jacques 2:1-13). Plus encore, le mal fondamental de l’acception de
personnes y est révélé comme une perversion de la justice, et donc de la
droiture. Il ne peut y avoir d’acception de personnes dans l'Église de Dieu.
Jacques poursuit en examinant le lien entre la foi et les œuvres, qui
découle directement de ce texte. Ce message ne peut être dissocié de la
section précédente, car il en est le prolongement logique.
14 Mes frères, que sert-il à
quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? La foi peut-elle
le sauver ? 15 Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la
nourriture de chaque jour, 16 et que l’un d’entre vous leur
dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur
donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? 17
Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en
elle–même. 18 Mais quelqu’un dira : Toi, tu as la foi ; et moi,
j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai
la foi par mes œuvres. 19 Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu
fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. 20 Veux-tu
savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? 21
Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit
son fils Isaac sur l’autel ? 22 Tu vois que la foi agissait avec
ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite. 23
Ainsi s’accomplit ce que dit l’Écriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui
fut imputé à justice ; et il fut appelé ami de Dieu. 24 Vous
voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement.
25 Rahab la prostituée ne fut-elle pas également justifiée par
les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers et qu’elle les fit partir par un
autre chemin ? 26 Comme le corps sans âme est mort, de même la
foi sans les œuvres est morte. (LSG)
Le chapitre 2 de Jacques va de pair avec le chapitre 11 d’Hébreux. La foi et
les œuvres sont indissociables. Il s'agit du même principe abordé sous deux
angles différents : l'un par la foi, l'autre par les œuvres. L'action
elle-même découle de la foi.
Ainsi, la foi s'accompagnait déjà d'œuvres avant Moïse, et avec Abraham qui
fut justifié par ses œuvres. La foi était active avec les œuvres, et la foi
est rendue parfaite par les œuvres. Une foi sans les œuvres est morte.
L'essence de la loi veut que le premier grand commandement soit observé par
la foi, sans que les œuvres ne le compromettent. En protégeant jalousement
les quatre premiers commandements, on observe le premier grand commandement
qui est d'aimer Dieu.
Le quatrième élément de l'adoration de Dieu est l'observation du jour du
Sabbat, qui constitue un commandement positif. C'est un tes/épreuve tangible
de notre adoration envers l’Unique Véritable Dieu. Le commandement du Sabbat
est un commandement test pour le premier grand commandement. Nous devrions
tous nous en souvenir. C'est pourquoi tant de gens y résistent, et pourquoi
les Trinitaires le trouvent si difficile.
Alors
que le premier grand commandement peut être observé par la foi à travers les
trois premiers commandements, les œuvres sont nécessaires pour observer le
quatrième. En outre, le deuxième grand commandement, qui est d’aimer son
prochain, ne se manifeste que par les œuvres. Ainsi, la foi sans les œuvres
est morte. Un homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seule.
Comme le corps sans esprit est mort, de même la foi sans les œuvres est
morte.
"Tu ne..."
représente l’aspect négatif
des dix commandements, mais il y a aussi des aspects positifs. Les cinquième
et dixième commandements sont assortis de promesses et présentent des
aspects positifs. Le premier commandement est aussi un commandement avec
promesse. Le dixième commandement : Tu ne convoiteras pas - concerne
une disposition d'esprit. Il faut une attitude mentale positive pour
observer le dixième commandement, ce qui aide ensuite à respecter les autres
aspects de l'amour du prochain. Dieu ne fait pas acception de personnes
(Actes 10:34 ; Rom. 2:11), et n’en fait pas dans le jugement (Prov. 24:23),
car cela n'est pas bon (Prov. 28:21). C'est pourquoi la foi sans les œuvres
empêchera quiconque d'entrer dans le royaume. La clé du royaume de Dieu est
l'obéissance par la foi en Jésus-Christ, et non la foi en Jésus-Christ
indépendamment de l'obéissance.
Si vous avez la foi en Jésus Christ, obéissez aux commandements. Si vous
voulez conserver l'Esprit Saint, obéissez aux commandements. L'obéissance
des élus découle des commandements de Dieu. Crains Dieu, et observe Ses
commandements (Ecclésiaste. 12:13). Il ne faut transgresser aucun des plus
petits commandements (Matthieu 5:19). Pour entrer dans la vie, nous devons
garder les commandements (Matthieu 19:17). Matthieu 19:16-22 révèle
l'intention profonde des commandements.
Matthieu 19:16-22 Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus : Maître,
que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? 17 Il lui
répondit : Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon.
Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. 18
Lesquels ? lui dit-il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; tu ne
commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de
faux témoignage ; 19 honore ton père et ta mère ; et : tu aimeras
ton prochain comme toi–même. 20 Le jeune homme lui dit : J’ai
observé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore ? 21 Jésus
lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le
aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.
22 Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout
triste ; car il avait de grands biens. (LSG)
L’intention est que nous nous sacrifiions les uns pour les autres et pour
l’œuvre de Dieu. Si nous disons aimer Dieu sans rien faire, nous ne gardons
pas la foi et n’hériterons pas du Royaume de Dieu. Nous devons nous
sacrifier pour le Royaume et pour suivre Christ. Les paroles sans actes sont
vaines.
L’épître aux Éphésiens associe l’obéissance à Dieu et la patience dans la
souffrance, même sous des autorités terrestres – ce que la société moderne
considérerait comme une domination injuste.
Éphésiens 6:1-20 Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car
cela est juste. 2 Honore ton père et ta mère c’est le premier
commandement avec une promesse, 3 afin que tu sois heureux et que
tu vives longtemps sur la terre. 4 Et vous, pères, n’irritez pas
vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon
le Seigneur. 5 Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair,
avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à
Christ, 6 non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire
aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la
volonté de Dieu. 7 Servez-les avec empressement, comme servant le
Seigneur et non des hommes, 8 sachant que chacun, soit esclave,
soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu’il aura fait de bien. 9
Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard, et abstenez-vous de menaces,
sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il
n’y a point d’acception de personnes. 10 Au reste, fortifiez-vous
dans le Seigneur, et par sa force toute–puissante. 11
Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre
les ruses du diable. 12 Car nous n’avons pas à lutter contre la
chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre
les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les
lieux célestes. 13 C’est pourquoi, prenez toutes les armes de
Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après
avoir tout surmonté. 14 Tenez donc ferme : ayez à vos reins la
vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ;
Cette armure a une signification profonde. Elle représente la préparation
totale pour revêtir l'armure du Seigneur, fondée sur la vérité. La base de
tout cela, comme un sous-vêtement, est la vérité. Il ne peut y avoir de
mensonge dans ce que vous faites ; ni illusion, ni duperie de soi-même.
15 mettez pour chaussure à vos pieds
le zèle que donne l’Evangile de paix ; 16 prenez par–dessus tout
cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les
traits enflammés du malin ;
Les traits enflammés qu’on vous lance sont le découragement et les attaques
contre votre foi :
·
la foi en ce que nous faisons
partie du corps de Jésus Christ ;
·
que nous effectuons l’œuvre de
Dieu ;
·
que nous sommes conduits par
l'Esprit Saint,
·
et que nous disons la vérité, et
ainsi de suite.
Voilà ce qu’on cherche à ébranler en semant le découragement.
L’adversaire ne peut vous atteindre qu’à travers les personnes de votre
entourage, qu’il instrumentalise pour vous accuser. Il le fera par
l’intermédiaire de personnes convaincues de leur propre droiture.
17 prenez aussi le casque du salut,
et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu.
Le casque du salut protège votre tête. La grâce salvatrice de Jésus Christ
protège également votre pensée. On vous donne le repentir, qui, à travers la
connaissance du péché, conduit à la culpabilité. Ensuite, par la culpabilité
nous venons au repentir, et du repentir, à la grâce salvatrice de Jésus
Christ. La suffisance du sacrifice de Christ est le casque du salut.
L'arme dont nous disposons et avec laquelle nous manions est la parole de
Dieu. Il s’agit d’une épée à double tranchants dans nos mains. C’est
pourquoi nous pouvons faire face à ces personnes qui l’emploient
improprement. C'est notre arme, pas la leur, car ce qu'ils disent ne peut
pas être prouvé par elle, lorsqu’elle est mise à l’épreuve.
18 Faites en tout temps par l’Esprit
toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une
entière persévérance, et priez pour tous les saints. 19 Priez
pour moi, afin qu’il me soit donné, quand j’ouvre la bouche, de faire
connaître hardiment et librement le mystère de l’Évangile, 20
pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, et que j’en parle avec
assurance comme je dois en parler. (LSG)
Cette prière devrait être dite pour tous ceux qui parlent au nom de Jésus
Christ et qui s’expriment parmi les élus qui proclament le mystère de
l'Évangile.
Le concept qui se dégage ici est que l’armée rebelle est le fondement ou la
cause du combat que nous menons. Ces principautés et puissances ont établi
un système injuste. La foi est l’un des éléments de l'armure de Dieu. L'arme
principale est l'épée de l'esprit qui est la parole de Dieu. Ainsi, la
Bible, et plus particulièrement les Écritures de l'Ancien Testament, étaient
l'arme principale des élus. La nécessité de rester vigilant est primordiale.
L’adversaire cherche à corrompre les élus par une fausse doctrine qui vise à
abolir les lois de Dieu et, si possible, à les tromper. Dans cette
entreprise, ils cherchent à remplacer les lois de Dieu par les commandements
des hommes (Matthieu 15:9 ; Marc 7:7). Nous connaissons Dieu lorsque nous
gardons Ses commandements (1 Jean 2:3). Si quelqu’un dit qu’il connaît Dieu
mais affirme qu’il n’est pas essentiel d’observer Ses commandements, c’est
un menteur, et la vérité n’est pas en lui (1 Jean 2:4). De tels individus ne
font pas partie des élus.
1 Jean 2:1-6 Mes petits-enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne
péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père,
Jésus–Christ le juste. 2 Il est lui–même une victime expiatoire
pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du
monde entier. 3 Si nous gardons ses commandements, par là nous
savons que nous l’avons connu. 4 Celui qui dit : Je l’ai connu,
et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est
point en lui. 5 Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu
est véritablement parfait en lui : par là nous savons que nous sommes en
lui. 6 Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi
comme il a marché lui–même. (LSG)
Nous marchons comme Christ a marché, et nous observons les commandements de
Dieu, et ainsi nous démontrons notre amour pour Dieu en Christ. En marchant
comme Christ a marché, notre amour pour Dieu est rendu parfait.
Ne vous laissez pas tromper par des raisonnements qui cherchent à réduire la
Loi au Sémitisme. De tels faux docteurs prêchent des doctrines de démons.
Il n’y a aucune lumière en eux (Ésaïe 8:20).
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