Christian Churches of God
	No. 195B 
	
	
	
	L’Altération du Calendrier 
	
	de Dieu dans Juda
	
	(Édition 2.3 20071103-20071112-20071215-20081220)
	
Le 
	calendrier actuel des Juifs n'est pas le calendrier original utilisé durant 
	la période du Temple. La destruction du Calendrier de Dieu a commencé durant 
	la période du Temple et a été entièrement achevée en 358 EC sous le Rabbin 
	Hillel II. Plusieurs Églises de Dieu ont été induites en erreur dans 
	l’observance du faux calendrier du Judaïsme et quelques ministres sans 
	principes continuent à faire de fausses revendications concernant le 
	calendrier de la période du Temple. Pendant sept années d’un cycle de 19 
	ans, ils observent les Fêtes durant le mauvais mois et quand ils observent 
	vraiment les années correctes, ils reportent les Sabbats pour conserver 
	leurs traditions. Il s’ensuit ainsi que les Jours Saints et les Fêtes de 
	Dieu sont observés la plupart du temps aux mauvais jours sous le système de 
	Hillel. Presque quarante pour cent du temps, ils sont observés aux mauvais 
	mois. Il n'y a aucune excuse pour suivre ce système.
	
	
		
		
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	L’Altération 
	du Calendrier de Dieu dans Juda 
	
	
	[195B]
	
	
	  
La Bible 
	est très claire concernant le système du Jubilé, et le Jubilé de cinquante 
	ans a été observé au cours de la période du Premier Temple et jusqu'à la 
	corruption du système du Deuxième Temple sous les Séleucides. Les 
	corruptions ont commencé à survenir dans certaines sectes à partir de ce 
	temps.
	Lévitique 25:2-12 
	Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Quand 
	vous serez entrés dans le pays que je vous donne, la terre se reposera : ce 
	sera un sabbat en l’honneur de l’Éternel. 
	3 
	Pendant six années tu 
	ensemenceras ton champ, pendant six années tu tailleras ta vigne ; et tu en 
	recueilleras le produit. 
	4 Mais la septième année sera un sabbat, un temps 
	de repos pour la terre, un sabbat en l’honneur de l’Éternel : tu 
	n’ensemenceras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne. 
	
	5 
	Tu ne moissonneras point ce qui proviendra des grains tombés de ta moisson, 
	et tu ne vendangeras point les raisins de ta vigne non taillée : ce sera une 
	année de repos pour la terre. 
	6 
	Ce que produira la terre 
	pendant son sabbat vous servira de nourriture, à toi, à ton serviteur et à 
	ta servante, à ton mercenaire et à l’étranger qui demeurent avec toi, 
	
	7 
	à ton bétail et aux animaux qui sont dans ton pays ; tout son produit 
	servira de nourriture. 
	8 Tu compteras sept sabbats d’années, sept fois 
	sept années, et les jours de ces sept sabbats d’années feront quarante-neuf 
	ans. 
	9 
	Le dixième jour du septième mois, tu feras 
	retentir les sons éclatants de la trompette ; le jour des expiations, vous 
	sonnerez de la trompette dans tout votre pays. 
	10 Et vous 
	sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays 
	pour tous ses habitants : ce sera pour vous le jubilé ; chacun de vous 
	retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille.
	
	11 La cinquantième 
	année sera pour vous le jubilé : vous ne sèmerez point, vous ne moissonnerez 
	point ce que les champs produiront d’eux-mêmes, et vous ne vendangerez point 
	la vigne non taillée. Car c’est le jubilé : vous le regarderez comme une 
	chose sainte. Vous mangerez le produit de vos champs.
	
La cinquantième 
	année est donc clairement délimitée. La cinquantième année se termine le Jour des Expiations et après le Dernier 
	Grand Jour, les terres sont cultivées par les propriétaires rétablis ou les 
	nouveaux locataires.
Nous 
	savons qu'Alexandre le Grand n'a pas détruit ou même attaqué Jérusalem, mais 
	il est venu pour y sacrifier, ce qui lui a été permis de faire conformément 
	aux lois du Temple et tel qu’exposé par Salomon quand il a été construit 
	(voir 
	Le Règne des Rois Partie 
	III : Salomon et la Clef de David (No. 212C)).
Le 
	calendrier peut en être vérifié à l’aide des mentions dans les textes de la 
	Bible et il semble y avoir une structure cohérente de 50 ans dans les textes 
	au cours de la période jusqu'aux Séleucides.
Pendant le 
	deuxième siècle AEC (avant l’ère courante), il y a eu un schisme au sein des 
	Hassidim entre ceux qui étaient les proto-Pharisiens et la secte qui devait 
	occuper le Qumram et devenir plus tard connue sous le nom d’Esséniens, bien 
	qu'ils n'aient pas eux-mêmes utilisé ce terme. 
Les 
	doctrines que nous voyons 
	émerger à Qumram ont été 
	évoquées dans le texte du Livre des Jubilés, écrit par un membre de la 
	communauté hassidique en Palestine. Le dernier événement 
	qui y est relaté est celui des 
	batailles des Macabées datées 
	de 161 AEC. Les écrits du texte Qumram quant au prêtre inique mentionnent un 
	schisme dans la communauté hassidique à ce moment-là et un conflit avec le 
	sacerdoce soit en 152, quand Jonathan a été nommé 
	Grand Prêtre par Balas, soit en 140 AEC quand Simon a été reconnu comme
	Grand Prêtre par le peuple. La structure du texte soutient les Sabbats 
	et les Jubilés et note les cycles de sept ans. Cependant, il introduit aussi 
	le concept d'une année solaire de 364 jours. Ce concept a pris origine en 
	Égypte et a été adopté par la communauté de Qumram et le concept apparaît 
	dans le Livre d'Enoch.
Les 
	fragments les plus anciens de Qumram ont été datés par F. M. Cross à 125-75 
	AEC. Il y a ce que l'on considère comme étant une référence explicite aux 
	Jubilés dans les Règles de Damas à CD 16.2-4 (Jubilés, tr. 
	O.S. 
	Wintermute Introduction ; 
	Charlesworth OT 
	Pseudepigrapha, 
	Vol. 
	2, pp. 
	43-44, Doubleday, 
	1985).
Nous avons 
	la preuve directe que les cycles de sept ans 
	se sont poursuivis 
	jusqu’après la chute de la période du Temple et jusque durant la période 
	post-Temple jusqu'au temps de la dispersion d'Hadrien en 135 EC. Le problème 
	auquel nous faisons face est que les cycles de sept ans ont été 
	poursuivis 
	par les proto-Pharisiens, mais 
	que le Jubilé avait été enlevé de leurs calculs. Le Jubilé a été avancé 
	comme un cycle de 49 ans par les proto-Pharisiens sous l'occupation 
	séleucide, pendant la période parthe et jusqu’aux Asmonéens et à Hérode qui 
	a été installé par les Romains après le confinement de la Parthie et 
	l’enlèvement d'Antigone. C'était durant cette période postérieure que la 
	communauté de Qumram est apparue complètement développée dans leurs erreurs.
	 
	Heureusement pour nous tous, les Pharisiens n'ont pas obtenu le contrôle du 
	Temple à part deux périodes très courtes : une pendant neuf ans sous la 
	Reine Alexandra et l'autre pendant la courte période sous la faveur de 
	Hérode - mais cela ne leur a 
	peut-être pas permis de prendre le contrôle.
Il y a un 
	certain nombre de références aux années de Sabbat et nous les trouvons dans 
	un certain nombre de sources, dont le plus significatif est Josèphe ; mais 
	la Mishna y fait également 
	référence à plusieurs reprises.
La mention 
	de l’observance des années sabbatiques est rencontrée chez Josèphe (A. de 
	J., Livre 13. VIII.1), quand Jean Hyrcan Ier [dit Hyrcanus] a été nommé
	Grand Prêtre 
	et a expulsé Ptolémée par un siège. Il a été nommé 
	Grand Prêtre
	et a prétendument vaincu Ptolémée durant l'année sabbatique. 
	Ptolémée s'est enfui vers Zeno Cotylas qui était le Tyran à Philadelphie. Le 
	Séleucide Antioche a envahi la Judée la quatrième année de son règne, étant 
	la première année d’Hyrcanus et la 162ème Olympiade. Aucune 
	mention n'est faite de ceci dans Macabées, cependant.
Antioche 
	est devenu roi en 138 AEC et Hyrcanus a commencé à gouverner en 134 AEC. 
	L'année 134 AEC ne peut être 
	que la deuxième année de 
	l'Olympiade, si l'on se réfère 
	aux dates actuellement admises. 
L'année 
	acceptée du règne pour Jean Hyrcan Ier était 135 AEC, l'année avant le 
	Sabbat selon Josèphe. Cependant, le Calendrier du Temple aurait placé le 
	Sabbat en 132 AEC qui était l'année de l'Olympiade. 
Josèphe 
	dit que Simon, le père de Jean, avait été 
	Grand Prêtre
	avant lui. 
Simon 
	Macabées obtint l'exemption
	des taxes contre les 
	Séleucides en soutenant Démétrius II contre Tryphon en 143-142 AEC et cette 
	date est utilisée pour des documents légaux juifs depuis lors (cf. 1 Mac. 
	13:35.20).
Antioche 
	II a fait la guerre à Hyrcanus après avoir vaincu Ptolémée, et Josèphe dit 
	que le siège se prolongea
	de telle sorte que 
	l'année de Sabbat est tombée sur eux (Jos. ibid. 13. VIII.1, Whiston, p. 
	278). Ainsi, Josèphe maintient que l'année de Sabbat était en 134 AEC, la 
	deuxième année d’Hyrcanus, mais la première année selon le calendrier civil 
	de l'Est qui était fixé selon Tishri.
Josèphe 
	dit alors que Jean Hyrcan Ier a nettoyé le Temple et a prétendument rétabli 
	les sacrifices cette année-là.
Antioche 
	VII a alors envahi et saccagé Jérusalem et a fait d’Hyrcanus son vassal.
Les dates 
	des années de Sabbat ne sont pas conformes à la période antérieure du Temple 
	et aux dates bibliques (cf. 
	La Lecture de la Loi avec 
	Esdras et Néhémie (No. 250)). Nous constatons que le 
	Sabbat basé sur le Calendrier du Temple aurait été en 132 AEC, 
	ce qui correspondait à 
	la 162ème Olympiade.
Quand nous 
	examinons les chronologies de Josèphe, nous voyons qu'un cycle de 49 ans a 
	été introduit sous les Séleucides/Ptolémées et que les chronologies 
	commencent à être décalées de deux ans en ce temps. Cela signifie que le 
	cycle de 49 ans a dû avoir été introduit deux Jubilés précédemment à partir 
	du Jubilé se terminant en 224 AEC et supprimant aussi le Jubilé de 174 AEC. 
	Le cycle calculé selon les Pharisiens est alors devenu décalé d’un an pour 
	chaque Jubilé jusqu’à l'expulsion sous Hadrien en 135 EC. 
Le chef 
	des Séleucides était en ce temps Séleucus II. Il a perdu la Judée aux mains 
	des Ptolémée égyptiens à la 
	suite de la 
	trahison de sa deuxième femme Bérénice, sœur de Ptolémée III d'Égypte. Ils 
	avaient précédemment perdu la province de Parthie 
	à la suite de
	la rébellion du Satrape Andragorus. Vers 238 AEC, Arsaces a 
	mené une révolte des Parthes contre Andragoras, menant à la fondation de 
	l'Empire de Parthie.
D'après ce que 
	nous dit Josèphe, nous 
	sommes induits à croire que le calendrier de 49 ans a existé à partir de ce 
	temps.
	L'imposition de taxes à cette époque semble avoir eu une incidence sur la 
	capacité d’observer les Jubilés et les cycles réduits à 7 x 7 = 49 ans. À 
	partir de ce temps, il semble 
	qu'il y ait eu un décalage d'un an 
	à chaque Jubilé, selon les 
	écrits de Josèphe et nous pouvons déterminer cela précisément lorsque nous 
	examinons les preuves postérieures concernant les cycles.
	Séleucus II 
	Callinicus 
	ou Pogon (les épithètes signifiant "le beau vainqueur" et "barbu", 
	respectivement), était un dirigeant de l'Empire séleucide hellénistique, qui 
	a régné de 246 à 225 AEC. Il a été proclamé roi par sa mère, Laodice, tandis 
	que ses partisans à Antioche ont assassiné Bérénice et son fils.
	Cette querelle 
	dynastique est à l'origine de la Troisième Guerre syrienne. Ptolémée III, 
	frère de Bérénice et dirigeant de l'Égypte, a envahi l'Empire Séleucide et a 
	marché victorieusement jusqu’au Tigres ou au-delà. Il a reçu la soumission 
	des provinces orientales de l'Empire séleucide, tandis que des flottes 
	égyptiennes ont balayé la côte de l'Asie Mineure.
article 
	de Wikipedia 
	
	
	
	http://en.wikipedia.org/wiki/Seleucus_II_Callinicus
	
Le Roi 
	suivant des Séleucides à s’occuper de Jérusalem a été Antioche IV Epiphanes 
	(signifiant le brillant, mais les Juifs l’ont renommé Epimanes, ce 
	qui signifie fou). Il avait envahi l'Égypte avec succès pour la 
	deuxième fois en 168 AEC, mais a été forcé de se retirer par les Romains. Il 
	s’est retiré mais a fait la guerre à Jérusalem et l'a saccagé à son retour. 
	Cela a provoqué la révolte 
	des Macabées et il est mort en 164 
	alors qu'il était en route 
	vers Jérusalem pour l’envahir 
	de nouveau. Il avait essayé de détruire le système du Temple et placé un 
	dieu grec dans le Temple après avoir mutilé et tué un certain nombre de 
	citoyens pour avoir refusé de se conformer à sa politique d'adoration. Après 
	sa mort, le système du Temple est demeuré sous le contrôle des Macabées et 
	des Sadducéens. 
Josèphe
	rapporte 
	que les Romains ont aussi accordé pour ce Sabbat la rémission de taxes.
	Caius César, 
	le consul pour la cinquième fois, a décrété, que les Juifs posséderont 
	Jérusalem et peuvent entourer cette cité de murailles ; et que Hyrcanus, le 
	fils d'Alexandre, Grand Prêtre et Ethnarque des Juifs, la conserve de la 
	façon qu'il lui plaît ; et les Juifs sont permis de déduire de leur taxes, à 
	chaque deux ans de repos de la terre, [durant la période sabbatique,] un 
	corus de cette taxe ; et que la taxe qu'ils payent ne soit pas laissée pour 
	cultiver, et qu'ils ne payent 
	
	pas 
	toujours la même taxe.
	
	Caius César, 
	imperator pour la deuxième fois, a prescrit que tout le pays des Juifs, à 
	l'exception de Joppé, paye vraiment une taxe annuellement pour la cité de 
	Jérusalem, sauf la septième, qu'ils appellent l'Année Sabbatique, parce que 
	cette année-là, ils ne reçoivent pas les fruits de leurs arbres, et 
	n'ensemencent pas
	non 
	plus leur terre et qu'ils payent cette taxe à Sidon la deuxième année [de 
	cette Période Sabbatique,] le quart de ce qui a été ensemencé : et en plus 
	de cela, ils doivent payer les mêmes dîmes à Hyrcanus et ses fils qu'ils ont 
	payées à leurs ancêtres.... Et que Hyrcanus, le fils d'Alexandre et ses fils 
	auront comme taxe de cette cité [Joppé], de ceux qui occupent le pays, pour 
	le pays et pour ce qu'ils exportent à Sidon, vingt mille six cent 
	soixante-quinze modii chaque année, 
	à l'exception de 
	la septième 
	année, qu'ils appellent l'Année de Sabbat (Jos. ibid., Livre 14.10.5-6).
	La déclaration 
	inscrite premièrement (en réalité la deuxième déclaration) est faite quand 
	César est consul pour la cinquième fois et la dernière déclaration (la 
	troisième) est inscrite comme étant faite quand il est imperator la deuxième 
	fois. Il s'agit en fait d'événements simultanés.
	
	Les dates se 
	situent toutes en 44 AEC, lorsqu'il 
	a été nommé dictateur perpétuel et consul pour la cinquième fois avec 
	Marc-Antoine. 
	Il a été tué au Sénat aux Ides de mars en 44 AEC à l’âge de 56 ans (étant né 
	en 100 AEC), avant qu'il ne puisse entreprendre une campagne contre les 
	Parthes et les Gètes.
	
	Les Ides de mars, 
	quand Brutus et le groupe républicain ont tué César, sont tombées avant la 
	Pâque, après le Nouvel An le 1er Abib, qui était la deuxième 
	année du Calendrier de Temple. Il avait certainement écrit les décrets bien 
	avant sa mort cette année-là.
	
	Ces remises ont 
	sans doute été accordées aux Juifs, à la demande du Grand Prêtre et 
	Ethnarque, pour garantir leur allégeance à Rome durant la prochaine guerre 
	avec les Parthes et les Goths. Ainsi aussi, les Romains considéraient les 
	Goths comme une tribu distincte des Parthes. 
	
	L’année 44 AEC est 
	la trentième année du Calendrier Sacré et la deuxième année du cycle 
	sabbatique selon le Calendrier de Temple, année pour laquelle ce décret a 
	été publié.
	
	Le Temple était 
	opéré par les Sadducéens, qui observaient l’ancien Calendrier de Temple. Les 
	Pharisiens avaient été expulsés par les Maccabées après avoir contrôlé 
	seulement pendant neuf ans sous la Reine Alexandra. Ceci pourrait justifier 
	la datation et les problèmes que nous avons vus sous les Maccabées à ce 
	moment-là.
	
	 
	Ce décret par César 
	confirme l’ancien Calendrier du Temple et montre que le système du Temple 
	était respecté correctement selon le Jubilé antique de cinquante ans par les 
	Juifs conformément sous le règne de Hyrcanus, fils d'Alexandre.
	
	Comment Josèphe
	peut-il enregistrer
	les décrets 
	de César selon le bon système 
	tout en utilisant lui-même 
	le système 
	incorrect de 49 ans pour d'autres dates ? La réponse est incroyablement 
	simple. Josèphe était un Pharisien qui écrivait son histoire des Juifs et de 
	leurs guerres après la chute du système du Temple. 
	
	César a fait ses 
	décrets à la demande du Grand Prêtre en 44 AEC – ils dirigeaient 
	effectivement le système du Temple selon son ancien Calendrier. Josèphe ne 
	pouvait pas falsifier les décrets car ils étaient une question d'inscription 
	publique et les Romains auraient écarté son ouvrage comme étant frauduleux, 
	connaissant les faits des décrets publics en tant qu’une inscription 
	officielle. Il pouvait, cependant, utiliser le calendrier des Pharisiens vu 
	qu’ils étaient désormais les autorités durant la période post-Temple et 
	jouaient continuellement avec le calendrier, comme nous le voyons de la 
	Mishna et des conciles à Jamnia.
	
	À titre d’exemple 
	additionnel, Josèphe 
	rapporte 
	aussi que l'année où Hérode a été déclaré roi à Jérusalem 
	était une année de Sabbat (hebdomatikon) (ibid., 
	14.16.2).
	La note en bas de 
	la page de Josèphe indique qu'il s’est écoulé trois ans entre le moment où 
	Hérode a obtenu le royaume à Rome et sa conquête de Jérusalem par la force. 
	L'historien arménien Moïse Chorenensis dit qu’Hérode a assiégé Samosata avec 
	les Romains. Hérode 
	avait été déclaré 
	roi à Rome depuis
	deux ans 
	quand Tigranes était roi de l'Arménie et qu’il mourut dans les environs de 
	Samosata. Hérode 
	parcourut alors les
	540 km (340 milles) 
	qui le séparaient de
	Jérusalem 
	avec l'armée et l'armée de Sosius. 
	
Schürer 
	déclare que la conquête de Jérusalem a probablement eu lieu en juillet de 
	l’année 37 AEC. Josèphe dit que c'était l'été lorsque la ville était 
	assiégée et qu'elle tomba au troisième mois. Le premier mur est tombé après 
	quarante jours et le deuxième après quinze jours et ensuite le Temple a été 
	assiégé (Jos, ibid. et cf. 
	
	History of
	the Jewish People in the Age of Jesus 
	Christ (Histoire des Juifs au Temps 
	de Jésus Christ), Vol. 1, p. 287). 
	Les cinquante-cinq jours des murs 
	représentent presque 
	deux mois et le Temple a résisté 
	pendant un certain 
	temps. Il est plus probable que 
	le troisième mois était en juin et non en juillet. 
	
Schürer 
	note aussi qu’en 34 AEC, Hérode a alors avancé prétendument contre les 
	Parthes, mais en réalité contre le Roi arménien Artavasdes (qui était sans 
	doute en charge des forces Parthes dans le sud) (cf. Schürer, ibid., p. 
	298). 
	
L'année 37 
	AEC est la deuxième année du sixième cycle du Calendrier du Temple. Donc, 
	nous voyons une autre erreur de Josèphe qui utilise probablement le 
	calendrier pharisien post-Temple. Rendus à ce moment-là, nous avons perdu 
	quatre années dans les cycles. Les Pharisiens avaient aussi assumé plus de 
	pouvoir à Jérusalem. C'est en réalité ce que nous voyons avec les 
	commentaires de Schürer quant à leur influence à l’époque d’Hérode. 
	N'oublions pas qu'il
	y a quatre Jubilés entre le Jubilé en 224 AEC et le Jubilé 
	de 74 AEC et sept Jubilés entre 224 et l'expulsion par Hadrien.
	
	Ainsi, Josèphe 
	utilise certainement le système pharisien de 49 ans de la période 
	post-Temple, qui est compté juste avant le Jubilé de 224 AEC, perdant ainsi 
	quatre ans du cycle rendu en 37 AEC. Il dit que Jérusalem a été affaibli en 
	raison de la famine et du Sabbat. Le Sabbat 
	n'a pas eu lieu cette année-là du tout, mais il y a eu une grande famine à cette époque, 
	ce qui explique le 
	manque de 
	nourriture.
	
	Les Sabbats à ce 
	moment-là ont eu lieu en 25 AEC (avant le Jubilé de 24 AEC), en 32 AEC, en 
	39 AEC et en 46 AEC, tel que nous le voyons dans le décret de César en 44 
	AEC avant que la deuxième année ait commencé en Abib de cette année-là.
	
Whiston, 
	dans sa note en bas de la page de Josèphe (A. of J. 15.9.1), où 
	Josèphe mentionne que les années de famine 
	se poursuivaient 
	la 13ème année 
	d’Hérode, l'identifie comme un Sabbat et suivi d’un Jubilé. Cela confirme 
	que le système du Temple réel était en opération. Ils étaient prétendument 
	victimes d’une calamité. À partir de la 13ème année d’Hérode, qui 
	était à la fin de la première période de consolidation de son règne de 37 
	AEC à 25 AEC, était l'Année de Sabbat du Calendrier du Temple et le Jubilé 
	était en 24 AEC. L'année de Triple récolte de 26 AEC n'est pas arrivée. Il 
	n’y a eu aucunes semailles en 25 ou 24 AEC jusqu’à la fin du Jubilé au Jour 
	des Expiations en 24 AEC. Pourtant, Josèphe ne fait aucune mention du Sabbat 
	ou du Jubilé, mais le fait dans la première référence ci-dessus quand il n'y 
	avait en fait aucune année de Sabbat. Il dit simplement qu'il y avait des 
	sécheresses perpétuelles, mais le fait est que 25 AEC et 24 AEC n’étaient 
	pas des années de récolte, pourtant s'il avait mentionné ce fait, sa propre 
	chronologie des Pharisiens, utilisée comme nous le voyons ci-dessus, aurait 
	été exposée. Whiston, cependant, comprend le fait que la 13ème 
	année d’Hérode en 25 AEC était un Sabbat suivi par un Jubilé en 24 AEC, tel 
	qu’il l’expose dans la note en bas de la page (cf. aussi Schürer, Vol. 1, p. 
	296 et Interpreter’s 
	Dictionary of the Bible, 
	Vol. 2, art. 'Herod' (Family), pp. 587ff.).
	
	Josèphe 
	rapporte 
	aussi que 
	lorsqu’Hérode a pris le pouvoir, il a nommé le pharisien Pollio et son 
	disciple Sameas à la place d’Hyrcanus, qui 
	était à la fois Grand 
	Prêtre et 
	plus tard ethnarque ou roi (A. of J. 15.1.1) et l'année de Sabbat
	se poursuivit alors
	(selon leur 
	système) (A. of J. 15.1.2). 
	
Les 
	généraux Parthes Bazarphanes et Pacorus avaient emmené captifs Hyrcanus et 
	Phasaelus le frère d’Hérode. Phasaelus s'est suicidé, mais le roi des 
	Phraates a traité le 
	Grand Prêtre
	avec bonté et l'a établi parmi la population juive à 
	Babylone, qui était passablement nombreuse. La Parthie contrôlait Babylone à 
	l'époque. Hérode était en bons termes avec le 
	Grand Prêtre
	et l’est resté à son retour. Cependant, il a dû être 
	remplacé parce qu’il avait été défiguré 
	pendant la 
	captivité. Un prêtre moins 
	connu, Hananel, a été nommé pour le remplacer (Schürer, ibid., p. 297).
	
	Alexandra (la mère 
	de Mariamne, la femme d’Hérode qu'il a tuée plus tard) s'est opposée à cette 
	nomination et a cherché à faire nommer Aristobulus, le frère de Mariamne,
	au poste de Grand 
	Prêtre. Ceci 
	était illégal vu que le 
	Grand Prêtre
	était en fonction à vie. Alexandra a utilisé son influence
	auprès de
	Cléopâtre 
	pour persuader Antoninus, le préfet romain et ami d’Hérode. En conséquence, 
	Hérode a été forcé de nommer Aristobulus comme 
	Grand Prêtre
	en 35 AEC. 
	
	Un Acte de Prêt a 
	été trouvé à Wadi Murabba, près de Bethléem. Cet acte relie la deuxième 
	année de Néron à l'année de relâche. L'Acte de Prêt et sa traduction 
	se trouvent 
	à l’adresse 
	suivante (en anglais)
	http: 
	//www.kchanson.com/ANCDOCS/westsem/loan.h tml >.
	
Appelé 
	Néron Claudius César Drusus, il a succédé au trône le 13 octobre 54 EC suite 
	à la mort de Claudius. Sa deuxième année a ainsi commencé à l'année civile 
	de 55 EC, qui est notée dans l'Acte de Prêt comme une année de relâche. Le 
	Jubilé dans l'ère actuelle a été en 27 et la première année du nouveau 
	Jubilé selon l’ancien système du Temple a commencé en 28 EC, qui était la 
	première année du ministère de Christ après la Pâque quand Jean avait été 
	mis en prison.
Les années 
	de Sabbat étaient ainsi les années 34, 41, 48, 55, 62, 69, 76 EC, avec le 
	Jubilé en 77. Ceci est conforme à l’ancien Calendrier du Temple. Ce texte 
	prouve que durant l'année 55 EC, l'année de Sabbat était encore en vigueur 
	dans le système du Temple, et ce parce que le Temple était entre les mains 
	des Sadducéens et de l'aristocratie. C'est une preuve indépendante précise 
	du Calendrier. Cela prouve aussi que Josèphe, écrivant après la chute du 
	Temple, appliquait un faux système de datation rabbinique à son oeuvre.
	L'intention de la déclaration de Christ en 27 EC visait à identifier le bon 
	Calendrier tel qu’observé par les autorités du Temple et les Sadducéens. Ce 
	n'était pas la déclaration de l'année de Sabbat, vu que cela aurait 
	introduit un désaccord avec la déclaration par Jules César sur l'ordre du
	Grand Prêtre 
	au début de 44 AEC, avant les 
	ides de mars et le commencement de la deuxième année du Calendrier et la 
	taxe à Sidon, qui constituait le premier objectif de la déclaration. Le 
	deuxième élément visait à déterminer les Sabbats et établir les Sabbats en 
	Judée conformément à l'autorité des 
	Grands Prêtres 
	et la réception de taxe. 
	Toutefois, la déclaration a été émise 
	pour le premier objectif pendant la deuxième année.
	
Pour la 
	détermination du Sabbat durant la deuxième année de Néron en 55 AEC, 
	il fallait que 
	le Jour des Expiations ait lieu 
	en Tishri, au cours de l'année du Jubilé de 27 EC, comme Christ l’a 
	déclarée. 
Christ 
	fixait le temps exact pour le retour des terres et déclarait le Qumram, les 
	Pharisiens et les Samaritains comme étant dans l’erreur. 
	Il s'agissait à l'époque d'une 
	déclaration importante et d’une vérification de ce que le 
	Grand Prêtre 
	faisait.
Le Temple 
	a été détruit durant une année post-sabbatique selon les commentaires du 
	Taanith (B. Taan, 29a). Cependant, le texte est compris comme signifiant 
	à la fin du jour de Sabbat. Le Jubilé a eu lieu en 77 EC, le Sabbat en 
	76 EC et le Sabbat précédent en 69/70 EC. L'année de Sabbat s’est terminée 
	le dernier jour d'Adar et l'Armée romaine a entouré Jérusalem le 1er 
	Abib de l’an 70 EC. Le Temple n'est pas tombé avant le 10 Ab et 
	la dernière partie de la ville est tombée 
	en Elul.
Le Taanit 
	dans la Mishna prétend que les Premier et Deuxième Temples sont tombés le 9 
	Ab (Taanit 4:6). La ville a été aussi prétendument labourée par Hadrien le 9 
	Ab (ibid.).
Les 
	commentaires du Traité du Talmud disent : 
	Cinq malheurs 
	sont arrivés à nos pères ... le neuvième jour d'Av.... Le neuvième d'Av, il 
	a été décrété que nos pères ne devraient pas entrer dans la Terre [Promise], 
	le Temple a été détruit la première et la deuxième fois, Bethar a été 
	capturée et la cité [Jérusalem] a été labourée. 
	-Mishna
	
	
	 Ta'anit 4:6 
	
	... Devrais-je 
	pleurer durant le cinquième mois [Av], me séparant, comme je l'ai fait 
	toutes ces années ? 
	-Zacharie 7:3 
	
	Le cinquième 
	mois, le septième jour du mois ... est venu Nebuzaradan ... et il a incendié 
	la maison du SEIGNEUR...-II Rois 25:8-9 
	
	Le cinquième 
	mois, le dixième jour du mois ... est venu Nebuzaradan ... et il a incendié 
	la maison du SEIGNEUR ... - Jérémie 52:12-13 
	
	
	Comment alors ces dates peuvent-elles être réconciliées ? Le septième jour, 
	les païens sont entrés dans le Temple et y ont mangé et l'ont profané sans 
	répit le septième et le huitième jour et vers le crépuscule du neuvième 
	jour, ils y ont mis le feu et il a continué à brûler toute cette journée.... 
	Comment les Rabbins alors [expliqueront-ils le choix de la date du 9ème 
	jour] ? Le début de n'importe quel malheur [quand le feu a été mis] est un 
	moment plus grand. - 
	Talmud Ta'anit 29a 
	
La 
	destruction du Deuxième Temple est expliquée en détails dans le document
	La Guerre avec Rome et la 
	Chute du Temple (No. 298). 
	
La Mishna 
	Arakhin ne fait aucune revendication concernant la chronologie de la 
	destruction du Temple. 
Les 
	Rabbins Talmudiques ont commis de grandes erreurs en ce qui concerne la 
	chronologie du système du Temple et cela est ouvertement reconnu par des 
	érudits juifs (Déclarations Chronologiques Mal Comprises dans la 
	Littérature Talmudique (Misunderstood 
	Chronological Statements in the Talmudic Literature), Jacob Z. 
	Lauterbach, Procédures de l'Académie Américaine pour la Recherche Juive (Proceedings 
	of the American Academy for Jewish Research), 
	Vol. 5, 1933 - 1934 (1933 - 1934), pp. 77-84).
Les 
	Rabbins postérieurs ont prétendu que le Temple a été détruit pendant la 
	dernière partie d'un Septennat (B. Arak, 12b) et R. Hunna revendique ensuite 
	au troisième siècle que le Temple a été détruit durant une année sabbatique 
	et a calculé le cycle sabbatique basé sur cette fausse déduction et en dépit 
	de la preuve de la Mishna Taanith. R. Joseph Yose ben Khalapha, cependant, 
	met les pendules à l’heure en disant que l'année de Sabbat était l'année 
	avant la destruction du Temple (Seder Olam Rab. 30). L'année a commencé en 
	Abib et n'a jamais été comptée à partir de Rosh HaShanah avant la fin du 
	troisième siècle, vu que Rosh HaShanah n'a pas été introduit en tant que 
	festival avant ce siècle. L'insertion du titre Rosh HaShanah dans la Mishna 
	vers 200 EC est une correction du troisième siècle, 
	époque à laquelle la Mishnah 
	a été compilée.
	Comme nous l’avons 
	vu ci-dessus, le cycle du Jubilé s’étendait de 28 EC à 77 EC. Les Sabbats 
	étaient les mêmes à chaque siècle et ainsi les Sabbats durant le deuxième 
	siècle étaient en 134, 
	141, 148, 155, 162, 169, 176 (et le Jubilé en 177) d'Abib à Abib.
	La Révolte juive en 
	132 EC sous Bar Kochba a été écrasée par Hadrien en 135 et tous les Juifs 
	ont été bannis dans ce qui est devenu la Diaspora. Des documents de cette 
	période ont aussi été écrits conformément au système juif basé sur le Sabbat 
	en 134 et le Sabbat arrivant en 141. Rendu en 135, cependant, 
	cela n'avait plus 
	d'importance. 
	Le Sabbat durant la révolte a donné lieu à des baux et les documents de 
	cette année-là ont été rédigés conformément au système sabbatique. Les 
	cycles de 49 ans poussés par le système rabbinique étaient à ce temps-là 
	décalés de huit ans au cours de plus de huit Jubilés, de 224 AEC à 127 EC.
	
	Les chronologies 
	postérieures des auteurs de l'Église, tels que Jérôme, étaient complètement 
	fausses et les erreurs ont continué pendant des siècles jusqu'à ce que 
	l'archéologie moderne rétablisse les données 
	permettant d'examiner les preuves.
	
	Quelques personnes 
	ont fait l'erreur de supposer que l'ordre donné à Israël de mettre en œuvre 
	les Sabbats de la Terre quand ils sont entrés à la Terre Promise et ont pris 
	leur héritage était une indication directe que les systèmes de Jubilés et de 
	Sabbats n’étaient pas connus ou en opération. Cela est faux et n'a jamais 
	été la compréhension des Israélites pendant la période du Temple.
	
	Lévitique 25 
	1 
	L’Éternel parla à Moïse sur la montagne de Sinaï, et dit : 
	2 
	Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Quand vous serez entrés dans 
	le pays que je vous donne, la terre se reposera : ce sera un sabbat en 
	l’honneur de l’Éternel. 
	3 
	Pendant six années tu 
	ensemenceras ton champ, pendant six années tu tailleras ta vigne ; et tu en 
	recueilleras le produit. 
	4 
	Mais la septième année sera un 
	sabbat, un temps de repos pour la terre, un sabbat en l’honneur de l’Éternel 
	: tu n’ensemenceras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne.
	
	5 
	Tu ne moissonneras point ce qui proviendra des grains tombés de ta moisson, 
	et tu ne vendangeras point les raisins de ta vigne non taillée : ce sera une 
	année de repos pour la terre. 
	6 
	Ce que produira la terre 
	pendant son sabbat vous servira de nourriture, à toi, à ton serviteur et à 
	ta servante, à ton mercenaire et à l’étranger qui demeurent avec toi, 
	
	7 
	à ton bétail et aux animaux qui sont dans ton pays ; tout son produit 
	servira de nourriture. 
	8 
	Tu compteras sept sabbats 
	d’années, sept fois sept années, et les jours de ces sept sabbats d’années 
	feront quarante-neuf ans. 
	9 
	Le dixième jour du septième 
	mois, tu feras retentir les sons éclatants de la trompette ; le jour des 
	expiations, vous sonnerez de la trompette dans tout votre pays. 
	10 
	Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans 
	le pays pour tous ses habitants : ce sera pour vous le jubilé ; chacun de 
	vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa 
	famille. 
	11 
	La cinquantième année sera pour vous le jubilé : vous ne sèmerez point, vous 
	ne moissonnerez point ce que les champs produiront d’eux-mêmes, et vous ne 
	vendangerez point la vigne non taillée. 
	12 Car c’est le jubilé : vous le regarderez comme 
	une chose sainte. Vous mangerez le produit de vos champs. 
	13 
	Dans cette année de jubilé, chacun de vous retournera dans sa propriété.
	
	14 
	Si vous vendez à votre prochain, ou si vous achetez de votre prochain, 
	qu’aucun de vous ne trompe son frère. 
	15 Tu achèteras de ton prochain, en comptant les 
	années depuis le jubilé ; et il te vendra, en comptant les années de 
	rapport. 
	16 Plus il y aura 
	d’années, plus tu élèveras le prix ; et moins il y aura d’années, plus tu le 
	réduiras ; car c’est le nombre des récoltes qu’il te vend. 
	17 
	Aucun de vous ne trompera son prochain, et tu craindras ton Dieu ; car je 
	suis l’Éternel, votre Dieu. 
	18 
	Mettez mes lois en pratique, 
	observez mes ordonnances et mettez-les en pratique ; et vous habiterez en 
	sécurité dans le pays. 
	19 Le pays donnera ses fruits, vous mangerez à 
	satiété, et vous y habiterez en sécurité. 
	20 
	Si vous dites : Que 
	mangerons-nous la septième année, puisque nous ne sèmerons point et ne 
	ferons point nos récoltes ? 
	21 je vous accorderai ma bénédiction la sixième 
	année, et elle donnera des produits pour trois ans. 
	22 
	Vous sèmerez la huitième année, et vous mangerez de l’ancienne récolte ; 
	jusqu’à la neuvième année, jusqu’à la nouvelle récolte, vous mangerez de 
	l’ancienne. 
	23 
	Les terres ne se vendront point à perpétuité ; 
	car le pays est à moi, car vous êtes chez moi comme étrangers et comme 
	habitants. 
	24 
	Dans tout le pays dont vous aurez la possession, 
	vous établirez le droit de rachat pour les terres. 
	25 Si ton frère 
	devient pauvre et vend une portion de sa propriété, celui qui a le droit de 
	rachat, son plus proche parent, viendra et rachètera ce qu’a vendu son 
	frère. 
	26 
	Si un homme n’a personne qui ait le droit de rachat, et qu’il se procure 
	lui-même de quoi faire son rachat, 
	27 
	il comptera les années depuis 
	la vente, restituera le surplus à l’acquéreur, et retournera dans sa 
	propriété. 
	28 S’il ne trouve pas de quoi lui faire cette restitution, ce qu’il a vendu 
	restera entre les mains de l’acquéreur jusqu’à l’année du jubilé ; au 
	jubilé, il retournera dans sa propriété, et l’acquéreur en sortira. 
	
	29 
	Si un homme vend une maison d’habitation dans une ville entourée de murs, il 
	aura le droit de rachat jusqu’à l’accomplissement d’une année depuis la 
	vente ; son droit de rachat durera un an. 
	30 Mais si cette maison située dans une ville 
	entourée de murs n’est pas rachetée avant l’accomplissement d’une année 
	entière, elle restera à perpétuité à l’acquéreur et à ses descendants ; il 
	n’en sortira point au jubilé. 
	31 
	Les maisons des villages non 
	entourés de murs seront considérées comme des fonds de terre ; elles 
	pourront être rachetées, et l’acquéreur en sortira au jubilé. 
	32 Quant aux villes 
	des Lévites et aux maisons qu’ils y posséderont, les Lévites auront droit 
	perpétuel de rachat. 
	33 
	Celui qui achètera des Lévites 
	une maison, sortira au jubilé de la maison vendue et de la ville où il la 
	possédait ; car les maisons des villes des Lévites sont leur propriété au 
	milieu des enfants d’Israël. 
	34 Les champs situés autour des villes des Lévites 
	ne pourront point se vendre ; car ils en ont à perpétuité la possession.
	
	35 
	Si ton frère devient pauvre, et que sa main fléchisse près de toi, tu le 
	soutiendras ; tu feras de même pour celui qui est étranger et qui demeure 
	dans le pays, afin qu’il vive avec toi. 
	36 
	Tu ne tireras de lui ni intérêt 
	ni usure, tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra avec toi. 
	37 
	Tu ne lui prêteras point ton argent à intérêt, et tu ne lui prêteras point 
	tes vivres à usure. 
	38 
	Je suis l’Éternel, ton Dieu, 
	qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte, pour vous donner le pays de 
	Canaan, pour être votre Dieu. 
	39 Si ton frère devient pauvre près de toi, et 
	qu’il se vende à toi, tu ne lui imposeras point le travail d’un esclave.
	
	40 
	Il sera chez toi comme un mercenaire, comme celui qui y demeure ; il sera à 
	ton service jusqu’à l’année du jubilé. 
	41 
	Il sortira alors de chez toi, 
	lui et ses enfants avec lui, et il retournera dans sa famille, dans la 
	propriété de ses pères. 
	42 
	Car ce sont mes serviteurs, que 
	j’ai fait sortir du pays d’Égypte ; ils ne seront point vendus comme on vend 
	des esclaves. 
	43 
	Tu ne domineras point sur lui 
	avec dureté, et tu craindras ton Dieu. 
	44 
	C’est des nations qui vous 
	entourent que tu prendras ton esclave et ta servante qui t’appartiendront, 
	c’est d’elles que vous achèterez l’esclave et la servante. 
	45 
	Vous pourrez aussi en acheter des enfants des étrangers qui demeureront chez 
	toi, et de leurs familles qu’ils engendreront dans votre pays ; et ils 
	seront votre propriété. 
	46 
	Vous les laisserez en héritage 
	à vos enfants après vous, comme une propriété ; vous les garderez comme 
	esclaves à perpétuité. Mais à l’égard de vos frères, les enfants d’Israël, 
	aucun de vous ne dominera avec dureté sur son frère. 
	47 
	Si un étranger, si celui qui demeure chez toi devient riche, et que ton 
	frère devienne pauvre près de lui et se vende à l’étranger qui demeure chez 
	toi ou à quelqu’un de la famille de l’étranger, 
	48 il y aura pour lui le droit de rachat, après 
	qu’il se sera vendu : un de ses frères pourra le racheter. 
	49 
	Son oncle, ou le fils de son oncle, ou l’un de ses proches parents, pourra 
	le racheter ; ou bien, s’il en a les ressources, il se rachètera lui-même.
	
	50 
	Il comptera avec celui qui l’a acheté depuis l’année où il s’est vendu 
	jusqu’à l’année du jubilé ; et le prix à payer dépendra du nombre d’années, 
	lesquelles seront évaluées comme celles d’un mercenaire. 
	51 
	S’il y a encore beaucoup d’années, il paiera son rachat à raison du prix de 
	ces années et pour lequel il a été acheté ; 
	52 s’il reste peu d’années jusqu’à celle du jubilé, 
	il en fera le compte, et il paiera son rachat à raison de ces années. 
	
	53 Il sera comme un 
	mercenaire à l’année, et celui chez qui il sera ne le traitera point avec 
	dureté sous tes yeux. 
	54 
	S’il n’est racheté d’aucune de 
	ces manières, il sortira l’année du jubilé, lui et ses enfants avec lui.
	
	55 
	Car c’est de moi que les enfants d’Israël sont esclaves ; ce sont mes 
	esclaves, que j’ai fait sortir du pays d’Égypte. Je suis l’Éternel, votre 
	Dieu. (LSG)
Le texte 
	dit clairement qu'ils devaient mettre en œuvre les Sabbats de la Terre quand 
	ils entreraient dans la Terre Promise et prendraient leur héritage. Cela ne 
	signifie pas qu'ils ne connaissaient pas quand les années du Calendrier 
	arrivaient ou que le système de Jubilé n'était pas compris par les 
	Patriarches. Quelques érudits rabbiniques ont essayé de placer le 
	commencement du système des décennies et des siècles après l'occupation.
C'est un 
	fait que la Bible déclare clairement que les enfants d'Éphraïm occupaient 
	leurs terres dans le pays Éphraïm avant que les premiers enfants d’Éphraïm 
	aient été tués, avant la captivité en Égypte et des siècles avant l'Exode 
	(1Chr. 7:20-28 ; cf. 7:29).
	Les érudits juifs 
	ont aussi publié des revendications quant à la 30ème année du 
	Calendrier d’Ézéchiel comme se référant en réalité à la chute du Temple en 
	597, malgré la déclaration claire à son sujet comme étant aussi la cinquième 
	année de la captivité de Jojakim, qui est une date connue. Les dates des 
	Jubilés et des Sabbats du Temple sont connues et certifiées par des sources 
	bibliques et non-bibliques également et selon le témoignage de Jésus Christ 
	lui-même. 
	
Dieu a 
	donné au Roi Sédécias un commandement d’obéir à la Loi et de libérer les 
	esclaves d'Israël l'année de Sabbat. L'année de Sabbat était en 589 AEC, la 
	dixième année de son règne. On lui a dit de libérer tous les esclaves cette 
	année-là et les familles riches les ont en effet libérés mais elles les ont 
	repris de nouveau. Alors, Dieu a dit qu'Il enverrait Nebucadnetsar contre 
	Jérusalem et la détruirait. L'année de Sabbat avait déjà commencé quand la 
	libération et la reprise des esclaves sont arrivées. Cela s’est passé avant 
	que le siège ne soit mis en place la dixième année, en 589 AEC. Le chapitre 
	34 de Jérémie est très clair sur ce fait.
Le siège a 
	duré le reste du Sabbat et pendant la première année du cycle suivant en 588 
	AEC et s'est terminé 
	avec la chute de la ville.
	
	
	Jérémie 
	34 
	
	1 La parole qui fut adressée à Jérémie de la part 
	de l’Éternel, en ces mots, lorsque Nebucadnetsar, roi de Babylone, avec 
	toute son armée, et tous les royaumes des pays sous sa domination, et tous 
	les peuples, faisaient la guerre à Jérusalem et à toutes les villes qui en 
	dépendaient : 
	2 
	Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Va, et 
	dis à Sédécias, roi de Juda, dis-lui : Ainsi parle l’Éternel : Voici, je 
	livre cette ville entre les mains du roi de Babylone, et il la brûlera par 
	le feu. 
	3 Et toi, tu 
	n’échapperas pas à ses mains, mais tu seras pris et livré entre ses mains, 
	tes yeux verront les yeux du roi de Babylone, et il te parlera bouche à 
	bouche, et tu iras à Babylone. 
	4 
	Seulement écoute la parole de l’Éternel, 
	Sédécias, roi de Juda ! Ainsi parle l’Éternel sur toi : Tu ne mourras point 
	par l’épée. 
	5 
	Tu mourras en paix ; et comme on a brûlé des 
	parfums pour tes pères, les anciens rois qui t’ont précédé, ainsi on en 
	brûlera pour toi, et l’on te pleurera, en disant : Hélas, seigneur ! Car 
	j’ai prononcé cette parole, dit l’Éternel. 
	6 Jérémie, le prophète, dit toutes ces paroles à 
	Sédécias, roi de Juda, à Jérusalem. 
	7 Et l’armée du roi de Babylone combattait contre 
	Jérusalem et contre toutes les autres villes de Juda, contre Lakis et Azéka, 
	car c’étaient des villes fortes qui restaient parmi les villes de Juda.
	
	8 
	La parole fut adressée à Jérémie de la part de l’Éternel, après que le roi 
	Sédécias eut fait un pacte avec tout le peuple de Jérusalem, pour publier la 
	liberté, 
	9 
	afin que chacun renvoyât libres son esclave et sa 
	servante, l’Hébreu et la femme de l’Hébreu, et que personne ne tînt plus 
	dans la servitude le Juif, son frère. 
	10 
	Tous les chefs et tout le 
	peuple, qui étaient entrés dans le pacte, s’engagèrent à renvoyer libres 
	chacun son esclave et sa servante, afin de ne plus les tenir dans la 
	servitude ; ils obéirent, et les envoyèrent. 
	11 
	Mais ensuite ils changèrent 
	d’avis ; ils reprirent les esclaves et les servantes qu’ils avaient 
	affranchis, et les forcèrent à redevenir esclaves et servantes. 
	12 
	Alors la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie de la part de l’Éternel, 
	en ces mots : 
	13 
	Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : J’ai 
	fait une alliance avec vos pères, le jour où je les ai fait sortir du pays 
	d’Égypte, de la maison de servitude ; et je leur ai dit : 
	14 Au bout de sept 
	ans, chacun de vous renverra libre son frère hébreu qui se vend à lui ; il 
	te servira six années, puis tu le renverras libre de chez toi. Mais vos 
	pères ne m’ont point écouté, ils n’ont point prêté l’oreille. 
	
	15 Vous, vous aviez 
	fait aujourd’hui un retour sur vous-mêmes, vous aviez fait ce qui est droit 
	à mes yeux, en publiant la liberté chacun pour son prochain, vous aviez fait 
	un pacte devant moi, dans la maison sur laquelle mon nom est invoqué. 
	
	16 
	Mais vous êtes revenus en arrière, et vous avez profané mon nom ; vous avez 
	repris chacun les esclaves et les servantes que vous aviez affranchis, 
	rendus à eux-mêmes, et vous les avez forcés à redevenir vos esclaves et vos 
	servantes. 
	17 
	C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel : Vous ne m’avez point obéi, en 
	publiant la liberté chacun pour son frère, chacun pour son prochain. Voici, 
	je publie contre vous, dit l’Éternel, la liberté de l’épée, de la peste et 
	de la famine, et je vous rendrai un objet d’effroi pour tous les royaumes de 
	la terre. 
	18 Je livrerai les hommes qui ont violé mon alliance, qui n’ont pas observé 
	les conditions du pacte qu’ils avaient fait devant moi, en coupant un veau 
	en deux et en passant entre ses morceaux ; 
	19 
	
	 je livrerai les chefs de Juda et les 
	chefs de Jérusalem, les eunuques, les sacrificateurs, et tout le peuple du 
	pays, qui ont passé entre les morceaux du veau ; 
	20 je les livrerai entre les mains de leurs 
	ennemis, entre les mains de ceux qui en veulent à leur vie, et leurs 
	cadavres serviront de pâture aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre.
	
	21 Je livrerai 
	Sédécias, roi de Juda, et ses chefs, entre les mains de leurs ennemis, entre 
	les mains de ceux qui en veulent à leur vie, entre les mains de l’armée du 
	roi de Babylone, qui s’est éloignée de vous. 
	22 
	Voici, je donnerai mes ordres, dit l’Éternel, et je les ramènerai contre 
	cette ville ; ils l’attaqueront, ils la prendront, et la brûleront par le 
	feu. Et je ferai des villes de Juda un désert sans habitants. 
	
Donc, nous 
	voyons que le Sabbat était en vigueur. Les Babyloniens s’étaient retirés 
	après avoir siégé certaines des villes de Juda et Dieu a dit qu'Il les 
	ferait revenir contre Jérusalem – ce qu'Il a fait cette même année.
Sédécias a 
	régné pendant onze ans de 598/7 à 588/7 AEC. Il a été placé sur le trône 
	après la chute de Jérusalem sous Nebucadnetsar (cf. 
	Interp. 
	Dict., 
	art. 'Zedekiah’, Vol. 4, 
	p. 948). Les Babyloniens 
	ont assiégé Jérusalem la neuvième année du règne de Sédécias, soit le 
	dixième jour du dixième mois, soit le dixième jour du douzième mois, Adar 
	(2Rois 25:1 ; cf. Vulgate et Knox). La neuvième année de 
	Sédécias était en 590/89 AEC. L’année 589/8 était une année de Sabbat et la 
	relâche est arrivée avant les Fêtes et la récupération des esclaves a 
	entraîné la reprise durant le Sabbat. 
Ainsi, 
	Dieu exige l'obéissance à l'Alliance qu'Il a faite avec Israël quand Il les 
	a sortis d'Égypte au Sinaï. Les Sabbats et le Calendrier étaient connus et 
	en vigueur à partir de ce temps. Seulement les terres devaient être mises au 
	repos quand ils sont entrés dans la Terre Promise. Si on n'obéit pas à Dieu 
	et si le peuple d'Israël (incluant l’Israël Spirituel qui est l'Église de 
	Dieu) désobéit ou joue avec Ses Lois, il sera puni. Ici, nous voyons 
	clairement que la nation est entrée dans une année de Sabbat en étant 
	avertis du temps par un serviteur de Dieu et en connaissant les conditions. 
	Ils ont fait semblant d'obéir à Dieu en respectant le Sabbat et sont ensuite 
	revenus sur leur parole comme des gens retors et rétrogrades. Par ce geste, 
	ils ont provoqué Dieu à la colère, comme nous le voyons maintenant. 
La section 
	dans Jérémie 34:17-22 est la sentence de Dieu. Ils ont été rétablis mais ils 
	se sont de nouveau détournés de Sa volonté et de Sa parole. La sentence est 
	toujours en vigueur et est la cause directe des tragédies et des malheurs 
	qui sont arrivés à Juda au cours des deux derniers millénaires. Ces 
	punitions vont maintenant 
	s'accroître dans toute leur ampleur 
	jusqu'à ce que Juda rebelle se repente avec ceux qui suivent ses erreurs et 
	traditions.
Juda s'est 
	montré délibérément désobéissant aux Lois de Dieu et ils ont été envoyés en 
	captivité à plusieurs occasions pour avoir joué avec le Calendrier et les 
	Lois de Dieu relatives aux années spécifiques. Jérémie 34 est un exemple 
	clair de la patience et de l'endurance à toute épreuve de Dieu avec un 
	peuple obstiné et au cou raide qui fera tout son possible pour tordre et 
	déformer ce que Dieu a prescrit dès le commencement. Ce texte est un 
	exercice clair sur le plan de la logique et dans la patience à toute épreuve 
	de Dieu pour Son peuple.
Juda fait 
	ce jeu avec Dieu jusqu’à aujourd’hui. Ils vendent même leur propre levure 
	aux Musulmans et la rachètent à la fin de Pesach. On ne se moque pas Dieu.
	Le système 
	rabbinique a 
	succédé aux 
	Pharisiens et a commencé son faux système d'observations afin de pouvoir 
	jouer avec le Calendrier chaque année. Pour ce faire, ils devaient contrôler 
	les observateurs aussi, et ainsi des groupes entiers de gens ont dû être 
	exclus sur une base permanente.
	
	Ces conflits 
	ressortent clairement des
	commentaires 
	dans la Mishna. Nous avons discuté des systèmes en détail dans le document
	Le Calendrier de Dieu (No. 
	156).
	
	
	Le calendrier sous 
	Hillel II n'a pas été achevé à ce moment-là et des amendements ont continué 
	jusqu'au douzième siècle.
	
	Les périodes des 
	altérations du Calendrier sont arrivées après la chute du Temple en 70 EC, 
	au cours d’une série d'activités. Les premiers jeux ad hoc ont été joués 
	avec le Calendrier post-Temple quand la cour, maintenant sous le contrôle 
	unique des Pharisiens, a été déplacée à Jamnia. Ils sont alors devenus les 
	Rabbins et leur système est effectivement toujours en place. Nous nommerons 
	cette période la période d'observation. C'était en fait l'inclusion 
	d'ajournements par des subterfuges vu qu’il n'y avait aucun système 
	conclusif de calcul effectué. La Mishna 
	rapporte 
	plusieurs cas de Sabbats dos-à-dos et ce qui devait être fait ces jours-là. 
	Avec le système moderne, ces problèmes sont réduits au minimum et des règles 
	sont en place pour assurer les ajournements du début réel des mois pour 
	s'assurer que de telles choses n'arrivent pas à des jours spécifiques. Ces 
	aménagements sont appelés Dehiyyah ou règles d'ajournement qui sont 
	au nombre de quatre. Le processus est expliqué dans le document
	Le Calendrier et la Lune 
	: Ajournements ou Festivals ? (No. 195).
	Nous citerons un 
	extrait de cet ouvrage pour illustrer l'impact et la gravité du système 
	d'ajournement.
	
Les 
	Mois de Tishri et d’Abib
	Tishre : de 
	l'araméen shera ou sherei, “commencer”... Septième mois dans 
	le cycle religieux ou de festival ; premier dans le cycle chronologique ou 
	civil... Le 1er ne tombe jamais un dimanche, un mercredi ou un 
	vendredi. Au vingtième siècle, son commencement le plus hâtif est le 6 
	septembre et son commencement le plus tardif est le 5 octobre (The Jewish 
	Almanac, Bantam, 1980, p. 241).
Cette 
	règle d'ajournement assure que le Jour de la Fête des Trompettes (1 Tishri, 
	Rosh HaShanah) et le Jour des Expiations (10 Tishri, Yom Kippour) n'ont pas 
	de Sabbat immédiatement avant ou après ces jours sacrés. Les règles 
	d'ajournement juives écartent aussi l'observance de la Fête des Tabernacles 
	(comme en 1997) où l'équinoxe automnal arrive le dernier jour de la Fête (21 
	Tishri) et le placent un mois plus tard (16-23 octobre), bien après 
	l'équinoxe automnal (qui était le 23 septembre en 1997).
	Nisan : Relié 
	au premier mois babylonien Nisannu, “commencer”, ou peut-être à 
	l’hébreux nitzan, "floraison". Son nom du pentateuque est Aviv 
	[ou Abib], "printemps".... Le premier ne tombe jamais un lundi, un 
	mercredi, ou un vendredi. Au vingtième siècle, son commencement le plus 
	hâtif est le 13 mars et son commencement le plus tardif est le 11 avril 
	(ibid., p. 245).
La saison 
	de la Pâque entière symbolise aussi la préparation des premiers fruits de 
	Dieu pour la moisson des Premiers fruits, la Pentecôte. La 
	susdite règle d'ajournement permet d’éviter que l'observance juive de leur 
	Pâque ne coïncide avec un mardi soir arrivant le 14 Abib [c'est-à-dire, où 
	un mercredi est le 1er Abib]. Les règles pour Abib permettent 
	vraiment qu'un Sabbat tombe le 14ème [où le 1er Nisan 
	est un dimanche], qui est un jour de préparation pour le 15ème, 
	le premier Jour Saint des sept jours des Pains Sans levain. Cependant, 
	en Tishri, on ne permet pas de Sabbat juste avant le 1er ou le 10ème 
	jour du mois.
	L'Encyclopaedia Britannica, 
	la 9ème édition, l'article 'Calendar', dit ceci :
	L'équinoxe [de 
	printemps] est fixé au 21 mars, quoique le soleil entre dans la 
	constellation du Bélier généralement le 20ème jour de ce mois, 
	parfois le 19ème jour. Il est en conséquence très possible qu'une 
	pleine lune arrive après le vrai équinoxe, mais qu’elle précède le 21 mars. 
	Ceci, donc, ne serait pas la lune pascale du calendrier, quoiqu’elle doive 
	sans aucun doute l’être, si l'intention du Concile de Nicée était rigidement 
	observée. Les nouvelles lunes indiquées par les épactes [des jours 
	supplémentaires requis pour déterminer le dimanche de Pâques] diffèrent 
	aussi des nouvelles lunes astronomiques et même des nouvelles lunes 
	moyennes, en général d’un ou deux jours.... Les épactes sont aussi placées 
	afin d'indiquer les pleines lunes généralement un ou deux jours après les 
	vraies pleines lunes ; mais ceci était fait exprès, pour éviter le risque de 
	coïncider avec la Pâque juive, ce que les concepteurs du calendrier semblent 
	avoir considéré comme un mal plus grand que celui de célébrer Pâques une 
	semaine trop tard (p. 599).
La 
	Nouvelle Lune et le Molad
Il convient de
	noter que la 
	conjonction, ou molad, est le point de croisée astronomique d'un mois à 
	l’autre et que la Nouvelle Lune du calendrier déterminée et le molad 
	coïncident rarement. Un exemple du troisième dehiyyah (règle 
	d'ajournement) est : si le molad de Tishri arrive à midi le samedi [dans des 
	conditions idéales, la toute première trace du croissant serait visible 
	après le coucher du soleil suivant, c'est-à-dire environ 6 à 8 heures après 
	le molad], Rosh HaShanah serait reporté au dimanche, “ce qui n’est pas 
	permis 
	non plus, de sorte que le festival sera déplacé d’un jour de plus, au lundi” (Encyc. 
	Judaica, Vol. V, Jérusalem, 1972, p. 44). Dans une telle éventualité, 
	certains décideraient de commencer l'observance de 1er Tishri le vendredi 
	soir, quelques-uns le samedi soir et ceux observant la méthode juive de 
	calcul, commenceraient l'observance le dimanche soir. 
	Le présent 
	calendrier juif est luni-solaire, les mois étant calculés selon la lune et 
	les années selon le soleil. Un mois est la période de temps entre une 
	conjonction de la lune avec le soleil et la suivante. La conjonction de la 
	lune avec le soleil est le moment où la lune est directement entre la terre 
	et le soleil (mais pas dans le même plan) et elle est ainsi invisible. C'est 
	ce qu'on appelle le molad ("naissance") (ibid., p. 43).
	
Puisque le 
	molad est en effet la conjonction (toutes les autorités en conviennent) 
	alors le temps juste 
	avant le molad est la fin du mois précédent et le temps après 
	le molad est attribuable au mois suivant. Le jour biblique 
	va d'un soir à l'autre. Ainsi, le jour de la Nouvelle Lune est pris comme étant le jour où tombe 
	le molad ou la conjonction. Ceci semble être la seule façon pratique de 
	traiter avec l'événement précis de la conjonction. Aussi, cela semble être 
	la façon dont on l’a traité dans le passé et c’est la façon dont les nations 
	traitent le fait des conjonctions dans la pratique commerciale normale, même 
	aujourd'hui. Il semblerait que 
	ceux qui sont en désaccord avec ce système devraient se mettre d'accord 
	sur une règle "d'ajournement" qui ne 
	contreviendrait pas aux règles 
	bibliques et qui serait
	conforme à l'astronomie. Aucune organisation commerciale ne 
	semblerait accepter une telle vue.” (ibid., No. 195)
	Ce processus est 
	entièrement non-biblique et contraire à la Loi de Dieu et à Son Calendrier 
	donné à Moïse par l'Ange de la Présence au Sinaï. C’est un fait que le 
	Judaïsme et le Christianisme primitif reconnaissent tous deux dans leurs 
	écrits antiques.
	
	En l'année 344, 
	deux Rabbins babyloniens ont inventé une méthode par laquelle ils pourraient 
	calculer un système de calendrier qui serait capable d'enchâsser les 
	ajournements selon un jeu de règles de base. Ils l'ont apporté à Hillel II 
	et, après vérification, il a été publié par Hillel II en 358 EC en tant que 
	le calendrier juif officiel. Ce calendrier de fausses traditions, qui n’a 
	rien à voir avec la Bible ou le calendrier du système du Temple, a été 
	introduit et peaufiné au cours des mille ans suivants. Les Rabbins eux-mêmes 
	admettent qu’il est progressivement incorrect. Cependant, ils soutiennent 
	qu'ils devront attendre le Messie pour le corriger (voir le document
	Pourquoi la Pâque 
	Était-Elle si Tardive en 1997 ? (No. 239).
	L’une des 
	conséquences épouvantables du calendrier juif de Hillel II et subséquemment 
	est que le système d'intercalation établi avec les ajournements a créé un 
	système qui assure pratiquement que les Fêtes et les Jours Saints ne sont 
	jamais réellement observés aux bons jours et que, sept ans sur dix-neuf, ils 
	ne sont même pas célébrés dans les bons mois.
	
Au 
	vingtième siècle, un ministre de l'une des Églises de Dieu a tenté 
	d’introduire le calendrier Hillel ou rabbinique dans l'Église de Dieu 
	(Septième Jour), 
	qui l'a ensuite 
	renvoyé. Cet homme 
	était Herbert W. Armstrong, qui a établi la Radio Church of God, ensuite 
	renommée Église Universelle de Dieu (WCG). Suite au démantèlement de ce 
	système, plusieurs ministres de son enseignement ont conservé ce faux 
	système. Leurs adhérents n'observent pas le bon calendrier et sont 
	complètement trompés sur le sujet.
	
	Le calendrier 
	rabbinique 
	actuellement en vigueur 
	intercalera en Adar 
	2008. Il n'y a absolument aucune raison biblique d'intercaler durant cette 
	année-là, sauf que le Judaïsme est lié à ce faux système de calcul. Même les 
	règles d'ajournement ne nécessitent pas que le début de l'année soit déplacé 
	en Abib. Ils sont simplement attachés à un système qui force cette 
	intercalation dans le cadre de leur cycle d'intercalation de 19 ans. 
	
	Ils intercalent 
	sept fois tous les dix-neuf ans, mais généralement, sinon toujours, les 
	années incorrectes selon le Calendrier du Temple et les conjonctions.
	
	Les mois sont 
	reconnus comme étant un mois en retard comme suit :
	Nous pouvons 
	évaluer la proportion des mois hébreux qui sont actuellement un mois en 
	retard comme étant la dérive accumulée divisée par la longueur de 30 jours 
	du mois d’intercalation = (1649/224) 
	/ 30 = 1649/6720 ≈ 
	24.5% des mois !
	
	http://individual.utoronto.ca/kalendis/hebrew/drift.htm#quick
	
	Cependant, le fait 
	est que ce chiffre est basé sur leurs calculs et l'erreur est de 7/19 ans et 
	parfois seulement de 6/19 ans, 
	ce qui fait qu'ils sont en retard d'un mois jusqu'à 38% du temps.
	
	Dans plus de 
	vingt-cinq pour cent du temps, ils admettent qu'ils observent la Fête des 
	Tentes au cours du huitième mois. C'est en réalité environ trente-huit pour 
	cent du calendrier qu'ils sont décalés d’un mois. 
	C'est ce qu'a fait 
	Jéroboam et 
	Dieu l'a châtié pour cela (cf. le document
	Jéroboam et le Calendrier 
	Hillel (No. 191)).
	
Si nous 
	devions nous baser sur un simple cycle de 19 ans, basé sur leur version du 
	début du cycle, nous pourrions dire que le calendrier juif ajoute les sept 
	mois supplémentaires les 3ème, 6ème, 8ème, 
	11ème, 14ème, 17ème et 19ème 
	années. Ils utilisent traditionnellement ces années pour le cycle 
	d'intercalation. 
Ces cycles 
	juifs ne correspondent pas aux Jubilés, cependant. Ils sont tirés 
	directement des cycles du calendrier babylonien établis à Babylone vers 380 
	AEC. Ils n’avaient aucun rapport avec le système du Temple. Ceci est une 
	corruption du Judaïsme par les sympathisants babyloniens dans le Judaïsme 
	pharisien après 380 AEC et n'a aucun rapport avec le sacerdoce du Temple.
	L'Histoire du Judaïsme de Cambridge 
	contient un certain nombre 
	d'inexactitudes et d’affirmations, mais elle a quelque chose à dire sur les 
	origines du cycle de 19 ans, qui est clairement babylonien. Elle continue 
	ensuite à affirmer que le calendrier 
	de l'époque des 
	Romains était assez obscur. La raison 
	en est que les 
	Pharisiens avaient pris le contrôle avec leurs traditions et essayaient de 
	détruire le système du Temple et son calendrier, qui allaient à l'encontre de 
	leurs traditions.
Ces 
	traditions vont à l'encontre de
	tout ce que Dieu a dit à 
	Israël de faire et cela peut être exactement décrit comme de 
	l'insubordination obstinée et de la tromperie délibérée d'une nation qui 
	prétendait vouloir suivre Dieu.
	Avec quelques 
	exceptions, un cycle de douze années communes et de sept années intercalées 
	a permis d'harmoniser la course du soleil et les années lunaires. À partir 
	de 380 AEC, la position des années intercalées est devenue fixe : un mois 
	était intercalé aux années 3, 6, 8, 11, 14, 17 et 19 de chaque cycle. Comme 
	235 mois lunaires égalent pratiquement 19 ans solaires, la place du jour du 
	Nouvel An, le 1er Nisannu (Nisan), ne fluctuait plus que de 27 jours dans un 
	cycle, du 26 mars au 22 avril julien. Grâce à l'excellence de ce calendrier, 
	nous sommes capables d'exprimer n'importe quelle date des textes babyloniens 
	anciens en termes de l'année julienne avec une marge d'erreur possible d'un 
	ou deux jours. Donc, nous pouvons dire que la capture de Jérusalem le 2 Adar 
	de la septième année de Nebucadnetsar est arrivée le (ou vers le) 15 mars 
	597 AEC et que le Temple, profané par Antioche Epiphanes, a été consacré de 
	nouveau par Judas Macabées (1 Macc. 5:52) le ou vers le 7 décembre 173 AEC.
	
	La situation 
	du calendrier dans la province romaine de Judée, avant et après la 
	destruction de Jérusalem en 70 EC reste obscure. L'année civile juive a 
	continué de Nisan à Adar....
	
	(William David 
	Davies et al-, L'Histoire du Judaïsme de Cambridge 
	(The Cambridge History of 
	Judaism), 
	Cambridge University Press, p. 63)
L'article 
	suivant par Remy Landau montre les interrelations complexes dans les calculs 
	du système rabbinique et qu'il n'a aucun rapport avec les Nouvelles Lunes.
	Le cycle de 19 
	ans est n'importe quelle période de 19 ans hébreux dont la première année 
	laisse un reste de 1 quand sa valeur est divisée par 19. Par exemple, la 
	première année du 304ème cycle est 5758H, parce que la valeur de 
	5758 divisée par 19 laisse un reste de 1. Cette année a commencé jeudi, le 2 
	octobre 1997g. 
	
	L'année 
	précédente, 5757H était la dernière année du 303ème cycle de 19 
	ans. Sa valeur de 5757 divisée par 19 laisse un reste de 0, qui est aussi la 
	même chose que 19 modulo 19. 
	
	L'année 5750H 
	(1989g/1990g) était la 12ème année du 303ème cycle de 
	19 ans. Sa valeur de 5750 divisée par 19 laisse un reste de 12. 
	
	Quand Rosh 
	Hashannah avance à un nouveau jour dans le calendrier grégorien, il le fait 
	toujours au cours de la 9ème année du cycle de 19 ans. 
	
	(Voir les 
	Notes Additionnelles sur La Dérive Rosh Hashannah pour 
	plus d'information sur les dernières occurrences possibles de Rosh 
	Hashannah). 
	
	Le cycle de 19 
	ans est connu en hébreu comme le Machzor Katan. 
	
	Le tableau 
	suivant montre le nombre de fois que n'importe quelle année dans le cycle de 
	19 ans commence un lundi, un mardi, un jeudi et un samedi 
	lorsqu'on l'examine sur 
	le cycle 
	complet de répétition du calendrier hébreu de 689,472 ans. 
| 
				 
				Début du Jour de 
				Semaine du Cycle de 19 Ans  | 
			|||||
| 
				 
				Année  | 
				
				 
				Lundi  | 
				
				 
				Mardi  | 
				
				 
				Jeudi  | 
				
				 
				Sam  | 
				
				 
				TOTAL  | 
			
| 
				 
				1 
				  | 
				
				 
				9837 
				  | 
				
				 
				3811
				  | 
				
				 
				12272
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				2
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				3281
				  | 
				
				 
				12271
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				3
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				5184
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				4
				  | 
				
				 
				9838 
				  | 
				
				 
				3811
				  | 
				
				 
				12271
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				5
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				3281
				  | 
				
				 
				12271
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				6
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				5184
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				7
				  | 
				
				 
				9838 
				  | 
				
				 
				3811
				  | 
				
				 
				12271
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				8
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				5184
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				9
				  | 
				
				 
				9838 
				  | 
				
				 
				3811
				  | 
				
				 
				12271
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				10
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				3281
				  | 
				
				 
				12271
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				11
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				5184
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				12
				  | 
				
				 
				9838 
				  | 
				
				 
				3811
				  | 
				
				 
				12271
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				13
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				3281
				  | 
				
				 
				12271
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				14
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				5184
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				15
				  | 
				
				 
				9838 
				  | 
				
				 
				3811
				  | 
				
				 
				12271
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				16
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				3280
				  | 
				
				 
				12272
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				17
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				5184
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				18
				  | 
				
				 
				9837 
				  | 
				
				 
				3811
				  | 
				
				 
				12272
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				19
				  | 
				
				 
				10368 
				  | 
				
				 
				5184
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				10368
				  | 
				
				 
				36288 
				  | 
			
| 
				 
				TOTAL  | 
				
				 
				193280 
				  | 
				
				 
				79369
				  | 
				
				 
				219831  | 
				
				 
				196992  | 
				
				 
				689472  | 
			
	Le tableau 
	montre qu’au cours du cycle du calendrier hébreu de 689,472 années : -
	
	Chaque année 
	du cycle de 19 années commence le même nombre de fois le samedi. Le nombre 
	10,368 correspond exactement au 2/7/19 du cycle complet du calendrier. 
	Le nombre de 
	fois qu'une année bissextile commence un lundi ou un jeudi est le même que 
	le nombre de fois que ces années commencent le samedi. 
	Les années 
	intercalaires qui commencent le mardi sont exactement la moitié des fois 
	qu'elles le font pour tout autre jour de la semaine. 
	La 
	distribution des jours de la semaine où débute Rosh Hashannah est identique 
	pour chacune des années intercalaires dans le cycle de 19 ans, qui sont les 
	1ère, 3ème, 8ème, 11ème, 14ème, 
	17ème et 19ème années. 
	La 16ème 
	année a une distribution de jours où Rosh Hashannah débute absolument 
	unique. 
	Les 1ère 
	et 18ème années ont la même distribution de jours où Rosh 
	Hashannah débute.
	Les 2ème, 
	5ème, 10ème et 13ème années ont la même 
	distribution de jours où Rosh Hashannah débute. 
	Les 4ème, 
	7ème, 9ème, 12ème et 15ème 
	années ont la même distribution de jours où Rosh Hashannah débute. 
	Au cours du 
	cycle de 689,472 années, le nombre de fois où n'importe quelle année dans le 
	cycle de 19 années ne commence pas samedi est 36,288 - 10,368 = 25,920. Ce 
	nombre est aussi égal au nombre de parties dans un jour qui est 24 * 1080 = 
	25,920. 
	
	
	
	http://www.geocities.com/Athens/1584/cycle19.html
Le 
	Judaïsme a intercalé les années suivantes :
1989/90 
	était la 12ème année du 303ème cycle de 19 ans.
1996/7 (19ème 
	année). 
L'année 1 
	commence en octobre 1997 selon le système babylonien, qu'ils appellent Rosh 
	HaShanah en tant que le Nouvel An, contrairement aux commandements de Dieu.
Il est 
	clair que l'année commence au mois d'Abib ou Nisan, qui est le premier mois 
	(Deut. 16:1).
Dieu a dit 
	à Moïse et à Aaron dans le pays de l'Égypte : "Ce mois sera pour vous le 
	début des mois, il sera pour vous le premier des mois de l'année." (Ex. 
	12:1)
1999/00 (3ème 
	année)
2002/3 (6ème 
	année)
2004/5 (8ème 
	année)
2007/8 (11ème 
	année)
2010/11 
	(14ème année)
2013/14 
	(17ème année)
2015/16 
	(19ème année)
Le 
	Calendrier selon le système de Temple intercale un mois Adar II à la fin de 
	l'Année Sacrée comme suit :
2005/2006 
	(c'est-à-dire un mois Adar II est inséré en 2006)
2008/9
2010/11
2013/14
2016/17
2018/19
2021/22
2024/25
2027/28 - 
	ainsi la fin de l'année du Jubilé intercale un mois Adar II avant le Nouvel 
	An du Nouveau Jubilé commençant en Abib 2028. 
2029/30 
	intercale deux ans par la suite.
Il est 
	ainsi évident que le Calendrier du Temple n’a aucun rapport avec le cycle 
	juif/babylonien rabbinique de 19 ans, qui est toujours au moins un an avant 
	l'intercalation selon les cycles de lune réels basés sur la conjonction.
Pour 
	seulement une année, le système rabbinique correspond avec le système du 
	temple basé sur la conjonction (c'est-à-dire 2013/2014), mais ils reportent 
	les jours afin d'obtenir les mauvais Jours Saints à chaque fois.
Il est 
	clair que le calendrier rabbinique est une ruse intelligemment construite de 
	mysticisme afin d'assurer que les Enfants d'Israël, s'ils le suivent, 
	n'observent jamais les Lois de Dieu et n’observent jamais les Nouvelles 
	Lunes et les Jours Saints et les Fêtes les bons jours. La seule chose qu'ils 
	ne pouvaient pas déplacer était le Sabbat, mais ils l'ont détruit avec leurs 
	traditions.
Le 
	Judaïsme ne calcule jamais les mois selon la conjonction de la lune comme la 
	Bible le dicte. Tous les mois dans le Judaïsme ont des durées fixes, sauf 
	Cheshvan et Kislev, qui chacun peut avoir 29 ou 30 jours, selon la longueur 
	exacte de cette année civile. 
	À long terme, 
	cependant, la longueur moyenne du mois hébreu égale l'intervalle 
	traditionnel du molad, qui est de 29 jours 12 heures et 793 
	parties = 29 + 12/24 + 793/25920 
	= 29+13753/25920 jours = 29.530594135802469 ... 
	jours (dans la représentation décimale de la fraction exacte les chiffres 
	soulignés se répètent indéfiniment). Pour de plus amples informations sur la 
	longueur numérique de l'intervalle du molad, voir "Pourquoi 
	Diviser les Heures en 1080 Parties ?" à
	
	http://www.sym454.org/hebrew/chelek.htm.
	Ainsi la 
	longueur moyenne de l'année civile hébraïque égale le nombre de mois par 
	cycle 
	
	multiplié par 
	la durée de 
	mois moyenne, le tout divisé par le nombre d'années par cycle :
= (235 mois × 
	29+13753/25920 jours) / 19 années
= 365+24311/98496 
	jours
= 365 jours 5 
	heures 55 minutes et 25+25/57 secondes, et puisque 
	chaque chelek = 10/3 secondes...
= 365 jours 5 
	heures 55 minutes et 7+12/19 chalakim, et 
	puisque chaque rega = 1/76 chelek...
= 365 jours 5 
	heures 55 minutes 7 chalakim et 48 regaim
= 365.246822205977907732293697... 
	jours (les chiffres soulignés se répètent...)
≈ 365.2468222 
	jours par année moyenne du calendrier hébreu
	
	
	
	http://individual.utoronto.ca/kalendis/hebrew/drift.htm-mean
	
	 
En raison 
	de son système de calculs et de la dérive de l'équinoxe :
	depuis l'ère 
	de Hillel II jusqu’à l'ère courante, soit un laps de temps de 5768 - 4119 = 
	1649 ans, la dérive solaire du calendrier hébreu s'est accumulée à 
	environ 1649/224 ≈ 7+2/5 jours.
	
	
	
	http://individual.utoronto.ca/kalendis/hebrew/drift.htm-quick
	
	
Ainsi, le 
	calendrier Hillel est complètement détaché du cycle qu’il était destiné être 
	quand il a été inventé. Le fait est qu'ils ont inventé un système qui leur a 
	permis d'observer leurs traditions et de tourner leur dos à Dieu et à la 
	Bible.
Ce qui 
	suit est un article rédigé par le docteur John Zucker, chercheur en physique 
	au King’s College de l’Université de Londres, qui montre l'inexactitude 
	croissante du Calendrier Hillel.
	"POURQUOI 
	PESACH TOMBE MAINTENANT EN DEHORS DE SA SAISON ? 
	Est-ce que 
	Pesach cette année est plus tard qu’elle devrait l’être, selon les préceptes 
	de la Torah ? La réponse directe est oui. Mais si le 22 avril - où arrive le 
	premier jour – est considéré tardif, pensez en avance à l’année 2005, quand 
	le premier jour arrivera le 24 avril. En effet, certaines années - 1929, 
	1948 et 1967, par exemple - Pesach a commencé le 25 avril. Pour comprendre 
	pourquoi il est bibliquement inapproprié pour le festival de tomber si tard 
	dans l'année, on doit considérer les conditions qui régissent sa date. La 
	Torah spécifie deux critères. "Le festival de mazot," dit Exode 34:18, "sera 
	observé ... au temps fixé dans le mois d'Aviv." Dans Lévitique 22:6, le 
	temps est fixé le 15ème jour du mois. 'Aviv' signifie le 
	printemps, donc il est nécessaire de déterminer ce qui est signifié comme 
	étant le premier mois du printemps. Le premier mois est exigé en vertu du 
	principe selon lequel une mitzvah devrait être exécutée aussitôt que 
	possible. 
	
	  
	Bien que les 
	festivals juifs soient placés dans des mois lunaires spécifiques, les 
	'tekufot', ou saisons, sont régies par le calendrier solaire. Le mois 
	lunaire qui est désigné comme Aviv dépend d'une date civile. Il est 
	généralement admis que le premier jour du printemps dans l'hémisphère nord 
	correspond au moment où la durée du jour - qui a augmenté graduellement 
	depuis le 21 décembre - égale la durée de la nuit. Cela arrive le 21 mars 
	dans une année civile normale et le 22 mars dans une année bissextile. 
	
	  
	Comment 
	sait-on quel mois lunaire inclut le premier jour du printemps ? Dans le 
	Talmud (Sanhedrin 13b), le Rabbin Samuel, le fils du Rabbin Isaac, déclare 
	que le premier jour du printemps devrait arriver durant le mois lunaire 
	tandis que la lune croît encore. La lune croît de la nouvelle lune à la 
	pleine lune dans les 14.5 premiers jours du mois. Si un Rosh Chodesh (la 
	nouvelle lune) arrive à tout moment entre le 6 mars et le 20 mars, alors le 
	21 mars, la lune croîtra encore et ce mois est désigné comme Aviv. Si ce 
	n'est pas le cas, le mois lunaire suivant est choisi. La date la plus hâtive 
	où Pesach peut arriver est le 21 mars et la plus tardive qu’il devrait 
	arriver est le 20 avril. Pourtant, un examen du calendrier de 1920 à 2019 
	montre la date la plus hâtive comme étant le 26 mars. Au lieu que le 
	festival tombe entre le 21 mars et le 20 avril, ce siècle a vu le premier 
	jour étant célébré entre le 26 mars et le 25 avril. 
	
	  
	Les 
	calendriers futurs révèlent une dérive graduelle de Pesach - et, par 
	conséquent, des autres festivals – à des dates progressivement tardives. 
	Durant le siècle de 2950 à 3050, le premier jour de Pesach sera vu comme 
	tombant entre le 31 mars et le 30 avril. Que se passe-t-il ? Et surtout, 
	est-ce possible de rectifier la situation ? L'origine de ce pépin réside 
	dans le calendrier juif fixe qui a été utilisé pendant les 1,650 dernières 
	années. Le calendrier essaye d'établir une corrélation entre l'année solaire 
	- le temps que la terre prend pour tourner autour du soleil - et le mois 
	lunaire, pendant lequel la lune tourne autour de la terre. L'année détermine 
	les saisons, tandis que les mois - dans leurs saisons appropriées - 
	déterminent les festivals. Le calendrier fixe actuel est basé sur la 
	prémisse que 19 ans solaires sont exactement égaux à 235 mois lunaires. 
	Diviser 235 par 19 donne 12, avec sept comme reste. Ainsi, dans chaque cycle 
	de 19 ans, sept années acquièrent un mois supplémentaire, c’est pourquoi 
	nous avons des années intercalaires juives chaque 3ème, 6ème, 
	8ème, 11ème, 14ème, 17ème et 19ème 
	année du cycle.  
	
	  
	Le cycle de 
	Méton de 19 ans est nommé d’après l'astronome grec, Méton, qui l'a inventé 
	vers 430 AEC. Il était bien connu des rabbins du Talmud. Quand, en 350 EC, 
	les autorités romaines ont limité l'autorité du Nasi - le leader spirituel - 
	en Eretz Yisrael, quant à la proclamation de Rosh Chodesh, Hillei 11, le 
	Nasi de ce temps-là, a institué le calendrier fixe actuel, basé sur le cycle 
	de Méton. Bien que ce soit remarquablement précis pour son temps, ce n'est 
	pas exact. Les 235 mois lunaires excèdent les 19 ans solaires par un peu 
	plus de deux heures. Réparti sur plus de 1,000 ans, ceci totalise environ 
	4.5 jours. Il y a mille ans, le premier jour de Pesach serait tombé, en 
	moyenne, quatre ou cinq jours plus tôt que maintenant, durant la période de 
	temps solaire correcte telle que dictée par la Torah. 
	
	  
	Est-il 
	possible de remédier à la présente situation et d’interrompre la dérive 
	graduelle de Pesach ? Dans son livre Rabbinical Mathematics and Astronomy, 
	le docteur W.M. Feldman suggère une nouvelle base pour un calendrier juif 
	fixe. Il démontre que si, dans un cycle de 334 ans, 123 d'entre elles 
	étaient des années intercalaires, le différentiel entre le calendrier juif 
	et le calendrier civil s'élèverait à pas plus de 39 minutes. Cela prendrait 
	12,500 ans pour accumuler une erreur de 1 jour, au lieu des 230 ans qu'il 
	prend sous le système actuel. Feldman propose de constituer le cycle de 334 
	ans en une série de cycles secondaires de 19 ans, avec les 11 ans impairs 
	formant le début du cycle principal suivant. Si le cycle de 334 ans de 
	Feldman avait été employé au cours des 1,650 années passées, au lieu du 
	présent cycle de 19 années, il y aurait eu une année intercalaire en moins. 
	
	  
	Pour rendre 
	les festivals moins mobiles dans l'avenir et s'accorder plus exactement avec 
	les exigences pour Pesach, qui doit tomber dans le mois d'Aviv, une année 
	intercalaire désignée devrait perdre ce statut. L'année suivante la plus 
	appropriée à cette fin semblerait être 2005 (5765). En faisant de cette 
	année une année régulière au lieu d'une année intercalaire, Pesah 
	commencerait samedi, le 26 mars, au lieu de dimanche, le 24 avril. L'année 
	5765 serait la 89ème année d'un cycle de 334 ans, la 13ème 
	année du cinquième cycle de 19 ans à l'intérieur d'un cycle plus large. Sur 
	cette base, les dates futures pourraient être calculées, démontrant que 
	Pesach serait limitée à sa place désignée par la Torah dans un avenir 
	prévisible. L'année 2005 est suffisamment éloignée dans le futur pour 
	permettre à quelqu’un de calculer le nouveau système et de s'y 
	adapter. Même les parents les plus prévisionnels n'auront pas encore réservé 
	les barmitzvahs de leur fils ! Le docteur John Zucker (Jewish Chronicle, le 
	11 avril 1997).
Aux dates 
	possibles les plus hâtives, la Fête des Trompettes sera le 31 août ou le 1, 
	2, ou 3 septembre.
	 
Le 12 mars 
	et le 5 septembre 1975 étaient les dates les plus hâtives observées par WCG 
	(Église Universelle de Dieu), en utilisant le calendrier juif, comme la 
	première et la septième lune. Ensuite, ils ont suivi les AJOURNEMENTS du 13 
	mars et du 6 septembre. Ceci est arrivé de nouveau en 1994. Ces ajournements 
	sont toutes les 10èmes années du 19ème cycle.
	  
Dans 
	chacun de ces prétendus cycles de 19 ans, chaque 2ème, 5ème 
	et 13ème année sera un mois le plus hâtif.
N'importe 
	quelle date avant le 12 mars ou le 5 septembre a fait que la WCG et le 
	Judaïsme ont observé les mois et les Fêtes UN MOIS PLUS TARD.
	 
Nous 
	pouvons dire correctement que le 1er Abib n'est JAMAIS postérieur au 5 
	avril, ni plus tôt que le 7 mars.
La 
	Septième Lune n’est JAMAIS avant le 31 août, ni plus tard que le 29 
	septembre.
La 
	Septième Lune n'est JAMAIS en octobre.
	La fixation du 
	calendrier par Hillel II a donné lieu à une violation immédiate des règles 
	l'année suivante.
	
Rav Adda 
	bar Ahavah, un collègue de Hillel II, a établi un système de calculs qui a 
	été amélioré plus tard par Maimonide (Rambam) durant le douzième siècle, 
	mais les violations se 
	multiplient au fil du temps.
	Le docteur Irv 
	Bromberg de l'Université de Toronto, Canada, résume les arguments du Talmud 
	quant aux conflits comme suit :
	
	Le traité 
	Talmud Bavli Sanhedrin 12b, 13a et 13b contient un long débat sur 
	les critères et les règles pour l'intercalation de l'année civile hébraïque, 
	dont une grande partie porte sur la question de savoir si le jour d'un 
	équinoxe ou d'un solstice est le dernier jour de la saison qui a fini ou le 
	premier jour de la saison qui commence, et quelles devraient être les règles 
	d'intercalation en ce qui concerne l'équinoxe d'automne quant aux 
	jours allant de Sukkot à Hoshana Rabbah.
	Le débat 
	portait sur la question de savoir si l'équinoxe en Tishrei devait 
	toujours arriver avant le 16ème ou le 20ème jour
	de Tishrei. Astronomiquement, aucun de ceux-ci n'est possible. 
	Deux contraintes astronomiques empêchent l'application d'une règle 
	d’intercalation en ce qui concerne l'équinoxe de Tishrei. 
	Premièrement, la date de Rosh HaShanah est établie 
	relativement au molad 
	de Tishrei. Donc, avec un jour ou deux de marge, Rosh 
	HaShanah doit commencer 6 mois lunaires après le début 
	de Nisan = 6 × l'intervalle du molad = un peu plus 
	de 177 jours, ce qui placerait le 16 et le 20 Tishrei à environ 192 
	ou 196 jours après le début 
	de Nisan, respectivement. La durée moyenne de la saison de 
	printemps dans l’hémisphère nord dans l'ère courante est 92+ 3/4 
	jours et la saison d'été est d’environ 93+ 2/3 jours, 
	donc le laps de temps total entre l'équinoxe moyen 
	de Nisan et 
	l'équinoxe moyen de 
	Tishrei est d’environ 186+2/5 jours. Donc, 
	si l'équinoxe moyen de 
	Nisan est au début 
	de Nisan alors 
	l'équinoxe moyen de 
	Tishrei peut seulement être 
	à Yom Kippur le 10ème 
	jour de Tishrei, avec ± 1/2 mois de 
	variation aux deux équinoxes (en parallèle) en raison de la structure de 
	mois intercalaires du calendrier. Ainsi l'équinoxe astronomique 
	de Tishrei doit en 
	réalité se situer entre la dernière semaine 
	d'Elul et le 25ème 
	jour de Tishrei 
	et il n'y a rien à faire pour empêcher un équinoxe tardif en Tishrei 
	tant que le début de 
	Nisan est aligné sur son équinoxe moyen. La deuxième contrainte 
	astronomique consiste en ce que pour le millénaire passé, la durée de 
	l'année équinoxiale au sud a été plus courte que l'année équinoxiale au nord 
	et elle continuera à devenir plus courte tandis que la durée de l'année 
	équinoxiale au nord demeurera essentiellement constante pour les 4 prochains 
	millénaires. Il est donc impossible pour un calendrier arithmétique fixe de 
	maintenir simultanément l'alignement par rapport aux deux équinoxes, et même 
	un calendrier employant des algorithmes astronomiques précis ne peut 
	probablement pas s’aligner avec les deux équinoxes. Il est aussi impossible 
	pour n'importe quel calendrier arithmétique fixe de représenter seulement 
	l'équinoxe sud, parce que l'année équinoxiale sud moyenne devient de plus en 
	plus courte.
	Le Docteur Bromberg 
	a proposé une solution pour ajuster le calendrier dans son excellent article 
	sur les intercalations et la dérive équinoxiale.
	La Dérive Saisonnière du 
	Calendrier Hébreu Traditionnel (Arithmétique Fixe)
	
	Cependant, il n'est 
	toujours pas en accord avec les ordres de Dieu tels qu’énoncés dans la Torah 
	et la seule solution est de se tourner, de se repentir et de restaurer le 
	Calendrier du Temple.
	
Nous avons 
	publié une série de documents sur le Calendrier et l'un de ces documents a 
	été écrit pour traiter des ajournements du Judaïsme dans leur calendrier. Ce 
	document s'intitule 
	Le Calendrier et la Lune : 
	Ajournements ou Festivals ? (No. 195). Nous avons 
	vu, cependant, qu'il y a un certain nombre d'autres questions qui 
	nécessitent une explication concernant le Calendrier, y compris le système 
	du Jubilé et la disparité qui arrive dans les chronologies utilisées par les 
	diverses sectes des trois derniers siècles de la période du Temple. Par 
	exemple, dans les écrits de Josèphe, nous voyons deux systèmes distincts 
	utilisés dans la structure du Calendrier clairement en conflit entre eux. 
	Quelle est l'explication de tout cela et comment peut-on le réconcilier ? Le
	Grand 
	Prêtre semble 
	utiliser un système différent de celui utilisé par Josèphe, tout comme 
	l'empereur Jules César. 
Nous 
	voyons la pertinence de l'archéologie pour le Calendrier et comment cela 
	montre ce que Christ faisait en déclarant l'Année de Grâce du Seigneur en 27 
	EC au Jour des Expiations. Nous pouvons voir pourquoi Christ a fait cette 
	déclaration vu les dates et les déclarations connues tant avant qu'après cet 
	événement, qui supportent toutes la structure du Jubilé. Nous avons vu que 
	Christ déclarait le Jubilé du Jour des Expiations durant l'année du Jubilé 
	afin de clarifier laquelle des sectes avait le bon système. C'était le 
	système du Temple, sous la direction du 
	Grand Prêtre 
	et des Sadducéens - et non pas 
	les Pharisiens - qui était correct, et Christ l’a déclaré comme tel 
	simplement par ses paroles et 
	ses actes. Nous pouvons 
	le déterminer à partir de la déclaration de Jules César et des découvertes 
	archéologiques près de Bethléem datée de 55 EC dans la deuxième année de 
	Néron et par les anciennes admissions rabbiniques elles-mêmes.
Nous avons 
	expliqué ici comment le calendrier Hillel a été affecté et comment il avance 
	progressivement dans le temps avec ses mois et ses Pâques.
Quiconque 
	observe le calendrier juif observera les festivals un mois trop tard environ 
	sept ans sur dix-neuf et observera la Fête le huitième mois, ce qui était 
	interdit en Israël quand c’est arrivé sous Jéroboam (voir le document
	Jéroboam et le Calendrier 
	Hillel (No. 191).
Aussi, ils 
	n'observeront pratiquement jamais les Lois de Dieu et Son Calendrier les 
	bons jours, quelle que soit 
	l'année, et ils 
	n’observeront jamais non plus les Nouvelles Lunes.
Il est 
	important que nous comprenions tous ce qui arrive et que Dieu n'honore pas 
	ces systèmes et ces altérations de Son Calendrier.
Les Juifs 
	ont été envoyés en dispersion à cause de ces erreurs. L'Église de Dieu est 
	cependant sans excuse.
Les 
	Églises de Dieu, telles que déformées par le système et les ministres de 
	WCG, proclament que le Calendrier de Dieu est préservé par les Juifs. 
	Cependant, ils n'observent pas correctement le calendrier Hillel de toute 
	façon. Ils n'observent pas la Fête de la Pentecôte le 6 Sivan, qui est une 
	date fixe pour la Fête de la Pentecôte dans le système du calendrier Hillel. 
	Ils continuent à justifier leur indolence et leur erreur en utilisant le 
	calendrier Hillel en affirmant que les Oracles de Dieu ont été donnés aux 
	Juifs, ce qui est un mensonge flagrant (voir le document
	Les Oracles de Dieu (No. 
	184)).
	Dieu s'attend à ce 
	que son Église travaille dans la vérité. Repentez-vous et rétablissez le 
	Calendrier. La sentence de Dieu dans Jérémie 34 est en vigueur et augmentera 
	maintenant en sévérité jusqu'à ce que les Églises de Dieu et Juda obstiné et 
	retors se repentent. Le sang de leurs propres enfants sera sur leurs têtes à 
	cause de leur désobéissance obstinée et de leur perversion des Lois de Dieu 
	et de Son Calendrier
	
	
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