Les Églises Chrétiennes de Dieu
[212F]
Les Descendants d’Abraham
Partie VI : Israël
(Édition 2.0
20070323-20070418)
La nation
d'Israël a été divisée en deux royaumes : un de Juda et l'autre d’Israël.
Cette section
traite de la nation d'Israël appelée souvent les Dix Tribus Perdues et leur
rôle dans la prophétie.
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ã 2007
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Les Descendants d’Abraham Partie VI : Israël
[212F]
Introduction
L'histoire du royaume d'Israël jusqu'à la mort
de Salomon est contenue dans l’étude
Le Règne des Rois Partie
III : Salomon et la Clef de David (No. 282C).
Cet ouvrage est préoccupé par le sort d'Israël,
après la division. Dieu a ordonné la division résultante du Royaume de
Salomon comme punition pour son idolâtrie.
À la mort de Salomon en 932 AEC (avant l’ère
courante), son fils Roboam fut proclamé roi. Plusieurs en Israël ont montré
leur mécontentement en soutenant son rival, Jéroboam, d’Éphraïm.
Le Royaume du Nord est rapidement devenu
idolâtre aussi, et il a été régulièrement envahi, et la plupart de ses
habitants ont été envoyés en captivité. L'invasion assyrienne et la
déportation finale d'Israël a eu lieu en 722 AEC.
Ces événements peuvent être considérés en fin de
compte comme un moyen de préserver à la fois Israël et Juda.
La restauration d'un Royaume uni est
prophétisée.
Les règnes de tous les 20 rois du Royaume du
Nord seront examinés par ordre chronologique.
Une chronologie suggérée des Rois d'Israël est
également annexée.
Jéroboam
Le premier souverain du Royaume d'Israël
séparatiste était Jéroboam, fils de Nebath, de la tribu d'Éphraïm.
L'histoire complète de sa vie et de son règne, telle qu'elle est inscrite
dans 1Rois 12 et 13, est traitée dans l’étude
Jéroboam et le Calendrier
Hillel (No. 191).
Nous avons vu que Jéroboam avait été impliqué
dans une rébellion contre Salomon où, “il a levé sa main contre le roi”
(1Rois 11:26 ff. ; 2Chr. 2:6). Il a ensuite fui vers l'Égypte pour le
sanctuaire, tout comme beaucoup d'autres avaient fait avant et depuis, y
compris les parents du Messie (cf. Osée 11:1 ; Matt. 2:15).
À 1Rois 11:28 il est dit que Jéroboam était un
homme très laborieux et capable, qui avait été mis en charge du travail
forcé de la Maison de Joseph pendant les vastes programmes de construction
de Salomon.
À son retour d'exil après la mort de Salomon,
Jéroboam et l'assemblée d'Israël vinrent devant le nouveau roi, Roboam, pour
lui demander d'alléger le dur service imposé par son père
(2Chroniques 10:2 et suiv.). Les conseillers plus âgés et plus expérimentés
ont approché Roboam avec un plaidoyer en faveur d'Israël.
1Rois 12:7 Et
voici ce qu’ils lui dirent : Si aujourd’hui tu rends service à ce peuple, si
tu leur cèdes, et si tu leur réponds par des paroles bienveillantes, ils
seront pour toujours tes serviteurs. (LSG)
Ce principe fondamental du service envers son
peuple a été renforcé par Christ dans un reproche à ses disciples.
Marc 10:42b-44
Vous savez que ceux qu’on regarde comme les chefs des nations les
tyrannisent, et que les grands les dominent. 43 Il n’en est pas
de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il
soit votre serviteur ; 44 et quiconque veut être le premier parmi
vous, qu’il soit l’esclave de tous. (LSG)
La nécessité parfois de dire un mot bon
ou doux, même à un Pharaon oppresseur et au cœur dur, sans parler du
peuple d'Israël, a été enjointe à Moïse par l'Ange de Yahovah, comme le
Coran l’enregistre.
Sourate 20:42
Pars, toi et ton frère, avec Mes prodiges ; et ne négligez pas de
M’invoquer. 43 Allez vers Pharaon : il s’est vraiment rebellé.
44 Puis, parlez-lui gentiment.
Peut-être se rappellera-t-il ou [Me]
craindra-t-il ? (Hamidallah)
Selon le dessein de Dieu, cependant, le fardeau
sur les Israélites n’a pas été allégé par Roboam, de sorte que la division
entre Juda et Israël a été inévitablement rapide, décisive et permanente. Il
a été dit à Juda que la division du royaume avait été ordonnée par Dieu,
d'où la guerre civile a été évitée de justesse ... pour le moment.
Toutefois, "il y eut guerre entre Roboam et Jéroboam tous les jours de sa
vie" (1Rois 15:6).
Le Royaume uni de Saül, David et Salomon avait
duré exactement 120 ans, de 1052 à 932 AEC, tandis que le Royaume du Nord
d'Israël devait survivre pendant quelques 210 années supplémentaires.
Achija, le prophète avait déjà informé Jéroboam qu'il lui serait donné le
leadership sur ces dix tribus du nord (v. 35).
L'histoire du Royaume du Nord se poursuit dans
2Chroniques 13, où Jéroboam et Abija, le nouveau roi de Juda, se préparent
pour la bataille.
2Chroniques
13:1-22 La dix-huitième année du règne de Jéroboam, Abija régna sur Juda.
2 Il régna trois ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Micaja,
fille d’Uriel, de Guibea. Il y eut guerre entre Abija et Jéroboam. 3
Abija engagea les hostilités avec une armée de vaillants guerriers, quatre
cent mille hommes d’élite ; et Jéroboam se rangea en bataille contre lui
avec huit cent mille hommes d’élite, vaillants guerriers. 4 Du
haut du mont Tsemaraïm, qui fait partie de la montagne d’Éphraïm, Abija se
leva et dit : Écoutez-moi, Jéroboam, et tout Israël ! 5 Ne
devez-vous pas savoir que l’Éternel, le Dieu d’Israël, a donné pour toujours
à David la royauté sur Israël, à lui et à ses fils, par une alliance
inviolable [alliance de sel dans certaines versions] ?
L'alliance de sel ne pouvait être modifiée ou
annulée (Nombres 18:19) et Abija rappelle à Israël ce fait. Une telle
alliance est expliquée plus en détail dans l’étude
Les Questions à la Pâque
et les Raisons de Notre Foi (No. 51) sous la rubrique 'Sel'.
6 Mais Jéroboam, fils de Nebath, serviteur de Salomon, fils de David,
s’est levé et s’est révolté contre son maître. 7 Des gens de
rien, des hommes pervers, se sont rassemblés auprès de lui et l’ont emporté
sur Roboam, fils de Salomon. Roboam était jeune et craintif, et il manqua de
force devant eux. 8 Et maintenant, vous pensez triompher du
royaume de l’Éternel, qui est entre les mains des fils de David ; et vous
êtes une multitude nombreuse, et vous avez avec vous les veaux d’or que
Jéroboam vous a faits pour dieux. 9 N’avez-vous pas repoussé les
sacrificateurs de l’Éternel, les fils d’Aaron et les Lévites, et ne vous
êtes-vous pas fait des sacrificateurs, comme les peuples des autres pays ?
Quiconque venait avec un jeune taureau et sept béliers, afin d’être
consacré, devenait sacrificateur de ce qui n’est point Dieu.
Comme conséquence directe du glissement de
Jéroboam dans l'idolâtrie la plupart des anciens sacrificateurs et des
Lévites se sont retrouvés démunis et ont déserté le Royaume du Nord pour
Jérusalem.
2Chroniques
11:13-16 Les sacrificateurs et les Lévites qui se trouvaient dans tout
Israël quittèrent leurs demeures pour se rendre auprès de lui ; 14
car les Lévites abandonnèrent leurs banlieues et leurs propriétés et vinrent
en Juda et à Jérusalem, parce que Jéroboam et ses fils les empêchèrent de
remplir leurs fonctions comme sacrificateurs de l’Éternel. 15
Jéroboam établit des sacrificateurs pour les hauts lieux, pour les boucs, et
pour les veaux qu’il avait faits. 16 Ceux de toutes les tribus
d’Israël qui avaient à cœur de chercher l’Éternel, le Dieu d’Israël,
suivirent les Lévites à Jérusalem pour sacrifier à l’Éternel, le Dieu de
leurs pères. (LSG)
Il se peut que les deux tiers de la population –
une assez grande foule – aient soutenu Jéroboam dans sa rébellion (cf.
également la taille des armées). La défaite ultime des Israélites du nord a
été scellée, d'une part en prenant pour eux-mêmes les fonctions sacerdotales
réservées aux personnes de descendance d'Aaron ou lévitique et, d'autre
part, de leur idolâtrie dans le culte des veaux d'or. Le fait est,
cependant, que les Lévites n'ont pas tous déménagé à Jérusalem et les
vingt-quatre divisions des Lévites devaient être reconstituées à partir des
trois divisions entières laissées en Juda et de quelques rapatriés, et cela
est resté le cas après la captivité babylonienne aussi.
En poursuivant dans 2Chroniques 13 :
10 Mais pour nous, l’Éternel est notre Dieu, et nous ne l’avons point
abandonné, les sacrificateurs au service de l’Éternel sont fils d’Aaron, et
les Lévites remplissent leurs fonctions. 11 Nous offrons chaque
matin et chaque soir des holocaustes à l’Éternel, nous brûlons le parfum
odoriférant, nous mettons les pains de proposition sur la table pure, et
nous allumons chaque soir le chandelier d’or et ses lampes ; car nous
observons les commandements de l’Éternel, notre Dieu. Et vous, vous l’avez
abandonné. 12 Voici, Dieu et ses sacrificateurs sont avec nous, à
notre tête, et nous avons les trompettes retentissantes pour les faire
résonner contre vous. Enfants d’Israël ! ne faites pas la guerre à
l’Éternel, le Dieu de vos pères, car vous n’auriez aucun succès.
Juda a continué à défendre le service correct du
Temple et a été favorisé par Dieu pour agir ainsi. Le roi Asa avait
également supprimé les images du soleil (Héb. chamman) de toutes les
villes de Juda (2Chroniques 14:5).
13 Jéroboam les prit par derrière au moyen d’une embuscade, et ses troupes
étaient en face de Juda, qui avait l’embuscade par derrière. 14
Ceux de Juda s’étant retournés eurent à combattre devant et derrière. Ils
crièrent à l’Éternel, et les sacrificateurs sonnèrent des trompettes.
15 Les hommes de Juda poussèrent un cri de guerre et, au cri de guerre
des hommes de Juda, l’Éternel frappa Jéroboam et tout Israël devant Abija et
Juda. 16 Les enfants d’Israël s’enfuirent devant Juda, et Dieu
les livra entre ses mains. 17 Abija et son peuple leur firent
éprouver une grande défaite, et cinq cent mille hommes d’élite tombèrent
morts parmi ceux d’Israël. 18 Les enfants d’Israël furent
humiliés en ce temps, et les enfants de Juda remportèrent la victoire, parce
qu’ils s’étaient appuyés sur l’Éternel, le Dieu de leurs pères.
Bien que l'armée de Juda ait été surpassée en
nombre de deux à un par les autres Israélites dans cette bataille, ils ont
correctement déduit qu'ils avaient Dieu (et le droit moral) de leur côté, et
ont ainsi prévalu. Ils ont infligé des pertes de 500.000 hommes tués à
Israël – plus de la moitié de sa force guerrière. Ainsi Juda a été en mesure
d'empiéter sur le territoire d'Éphraïm, au nord et de créer une zone tampon.
19 Abija poursuivit Jéroboam et lui prit des villes, Béthel et les villes
de son ressort, Jeschana et les villes de son ressort, et Ephron et les
villes de son ressort. 20 Jéroboam n’eut plus de force du temps
d’Abija ; et l’Éternel le frappa, et il mourut. 21 Mais Abija
devint puissant ; il eut quatorze femmes, et engendra vingt-deux fils et
seize filles. 22 Le reste des actions d’Abija, ce qu’il a fait et
ce qu’il a dit, cela est écrit dans les mémoires du prophète Iddo. (LSG)
Le roi Jéroboam a finalement été frappé par Dieu
et il est mort. Bien que son nom soit à jamais synonyme de “mal”, le mot
hébreu ra' ou ra'ah (SHD 7451) utilisé peut signifier
catastrophe ou calamité (résultant du péché), et pas seulement la
méchanceté morale. Le règne de Jéroboam, ainsi que ceux des rois ultérieurs,
se sont généralement révélés désastreux.
Nadab
Jéroboam a été
suivi sur le trône d'Israël par son fils Nadab (ce qui signifie généreux)
lequel n’a régné que 2 ans.
1Rois 15:25-31
Nadab, fils de Jéroboam, régna sur Israël, la seconde année d’Asa, roi de
Juda. Il régna deux ans sur Israël. 26 Il fit ce qui est mal aux
yeux de l’Éternel ; et il marcha dans la voie de son père, se livrant aux
péchés que son père avait fait commettre à Israël. 27 Baescha,
fils d’Achija, de la maison d’Issacar, conspira contre lui, et Baescha le
tua à Guibbethon, qui appartenait aux Philistins, pendant que Nadab et tout
Israël assiégeaient Guibbethon. 28 Baescha le fit périr la
troisième année d’Asa, roi de Juda, et il régna à sa place. 29
Lorsqu’il fut roi, il frappa toute la maison de Jéroboam, il n’en laissa
échapper personne et il détruisit tout ce qui respirait, selon la parole que
l’Éternel avait dite par son serviteur Achija de Silo, 30 à cause
des péchés que Jéroboam avait commis et qu’il avait fait commettre à Israël,
irritant ainsi l’Éternel, le Dieu d’Israël. 31 Le reste des
actions de Nadab, et tout ce qu’il a fait, cela n’est-il pas écrit dans le
livre des Chroniques des rois d’Israël ? (LSG)
Peu de choses sont connues de Nadab que ce soit
des sources bibliques ou profanes. Il a été tué par Baescha à un endroit
appelé Guibbethon juste à l'intérieur de la frontière avec le pays des
Philistins.
Baescha
La deuxième dynastie en Israël a commencé avec
Baescha, fils d'Achija de la tribu d'Issacar et d’origines humbles, qui
serait certainement à la hauteur de son nom (qui signifie méchant).
1Rois 15:32-34
Il y eut guerre entre Asa et Baescha, roi d’Israël, pendant toute leur vie.
33 La troisième année d’Asa, roi de Juda, Baescha, fils d’Achija,
régna sur tout Israël à Thirtsa. Il régna vingt-quatre ans. 34 Il
fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, et il marcha dans la voie de
Jéroboam, se livrant aux péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël.
(LSG)
Il a régné dans la nouvelle capitale Thirtsa
dans la période ca. 909-886 AEC à la suite de sa réinstallation à partir de
Sichem. L'idolâtrie de Baescha était une simple continuation de ce que
Jéroboam avait commencé.
Dans la 36e année du roi Asa sur le
trône de Juda, et alors que ce royaume jouissait d’une paix relative,
Baescha a commencé une campagne militaire contre lui (2Chroniques 16:1 et
suiv.). Asa a appelé à l'aide au roi de la Syrie Ben-Hadad de Damas (Héb.
Darmesek) qui a attaqué les villes d'Israël à plusieurs reprises afin de
soulager la pression sur Juda (v. 4). Toutefois, Asa avait oublié son
alliance de confiance en Dieu, par conséquent, il lui a été dit par le
prophète Hanani : “désormais, tu auras des guerres !” (v. 9).
Au cours de cette période de turbulences, le Roi
Asa a construit une forteresse à Mitspa sur la route principale au nord de
Jérusalem (1Rois 15:22 ; 2Chr. 16:6). Elle a été construite en partie à
partir des matériaux que Baescha avait utilisés pour fortifier Rama de
Benjamin sur la même route. Les murs de Mitspa ont été découverts pour être
d’une épaisseur impressionnante d’environ 26 pieds (8 mètres) dans une
excavation américaine du site dans les années 1930 – maintenant Tell
en-Nasbe, sept miles (11 km) au nord de Jérusalem. Cette construction
massive suggère l'intensité et l'amertume des guerres entre les royaumes
rivaux.
1Rois 16:1-7
La parole de l’Éternel fut ainsi adressée à Jéhu, fils de Hanani, contre
Baescha : 2 Je t’ai élevé de la poussière, et je t’ai établi chef
de mon peuple d’Israël ; mais parce que tu as marché dans la voie de
Jéroboam, et que tu as fait pécher mon peuple d’Israël, pour m’irriter par
leurs péchés, 3 voici, je vais balayer Baescha et sa maison, et
je rendrai ta maison semblable à la maison de Jéroboam, fils de Nebath.
4 Celui de la maison de Baescha qui mourra dans la ville sera mangé
par les chiens, et celui des siens qui mourra dans les champs sera mangé par
les oiseaux du ciel. 5 Le reste des actions de Baescha, ce qu’il
a fait, et ses exploits, cela n’est-il pas écrit dans le livre des
Chroniques des rois d’Israël ? 6 Baescha se coucha avec ses
pères, et il fut enterré à Thirtsa. Et Ela, son fils, régna à sa place.
7 La parole de l’Éternel s’était manifestée par le prophète Jéhu, fils
de Hanani, contre Baescha et contre sa maison, soit à cause de tout le mal
qu’il avait fait sous les yeux de l’Éternel, en l’irritant par l’œuvre de
ses mains et en devenant semblable à la maison de Jéroboam, soit parce qu’il
avait frappé la maison de Jéroboam. (LSG)
Bien que Baescha fût l'instrument pour accomplir
la prophétie d’Achija en tuant Nadab (14:1 et suiv.), cela était encore un
régicide qui a dû être puni (consulter l’étude
La Généalogie du Messie (No. 119)).
Cela s’est ensuite retourné sur la propre famille de Baescha par son
‘serviteur’ Zimri quand il devint roi.
En dépit de sa méchanceté, Baescha a joui du
troisième plus long règne dans l'histoire d'Israël (24 ans) et est mort de
façon naturelle.
Ela
Ela, fils de
Baescha est devenu le quatrième roi sur le trône d'Israël. Son règne de deux
ans a été écourté par son propre commandant des chars, Zimri, lors d'un
concours d'ivresse. Il n'est pas déraisonnable de supposer qu’Artsa faisait
partie de la conspiration pour assassiner Ela.
1Rois 16:8-10
La vingt-sixième année d’Asa, roi de Juda, Ela, fils de Baescha, régna sur
Israël à Thirtsa. Il régna deux ans. 9 Son serviteur Zimri, chef
de la moitié des chars, conspira contre lui. Ela était à Thirtsa, buvant et
s’enivrant dans la maison d’Artsa, chef de la maison du roi à Thirtsa.
10 Zimri entra, le frappa et le tua, la vingt-septième année d’Asa,
roi de Juda, et il régna à sa place. (LSG)
Thirtsa est une ancienne ville cananéenne d'une
beauté particulière. Salomon avait comparé sa femme Sulamite à Thirtsa dans
le Cantique des Cantiques 6:4 (consulter l’étude
Cantique des Cantiques
(No. 145)).
Elle est maintenant appelée Tell el-Farah et se trouve à environ 9 miles (14
km) au nord de la moderne Sabastiyeh (anciennement Samarie).
Alors que Juda à cette époque jouissait d’une
stabilité relative, sous le Roi Asa (qui régna un total de 41 ans), Israël a
connu le second meurtre de son roi en poste. En fait, au cours de son règne,
Asa a vu pas moins de sept rois venir par intermittence sur le trône
d'Israël.
Zimri
Zimri était un officier de cavalerie couronné de
succès et commandait la moitié des chars d'Israël. Son nom signifie ma
musique. Au moment où il devint roi, cependant, Zimri a démenti son nom
mélodieux et se mit à accomplir la prophétie de Jéhu concernant la maison de
Baescha avec une efficacité impitoyable.
1Rois 16:11-20
Lorsqu’il fut roi et qu’il fut assis sur son trône, il frappa toute la
maison de Baescha, il ne laissa échapper personne qui lui appartînt, ni
parent ni ami. 12 Zimri détruisit toute la maison de Baescha,
selon la parole que l’Éternel avait dite contre Baescha par Jéhu, le
prophète, 13 à cause de tous les péchés que Baescha et Ela, son
fils, avaient commis et qu’ils avaient fait commettre à Israël, irritant par
leurs idoles l’Éternel, le Dieu d’Israël. 14 Le reste des actions
d’Ela, et tout ce qu’il a fait, cela n’est-il pas écrit dans le livre des
Chroniques des rois d’Israël ? 15a La vingt-septième année d’Asa,
roi de Juda, Zimri régna sept jours à Thirtsa.
Quand Israël avait entendu dire que Zimri avait
assassiné le roi dans une conspiration, le commandant de l'armée Omri a été
déclaré roi et ils prirent la ville.
Zimri s'est suicidé en allumant délibérément le
feu à la maison du roi tout en restant à l’intérieur (v. 18). La destruction
du palais peut avoir été l'une des raisons pour le transfert ultérieur de la
capitale à Samarie (rebaptisée Sébaste par les Romains).
15b Le peuple campait contre Guibbethon, qui appartenait aux Philistins.
16 Et le peuple qui campait apprit cette nouvelle : Zimri a
conspiré, et même il a tué le roi ! Et ce jour-là, tout Israël établit dans
le camp pour roi d’Israël Omri, chef de l’armée. 17 Omri et tout
Israël avec lui partirent de Guibbethon, et ils assiégèrent Thirtsa. 18
Zimri, voyant que la ville était prise, se retira dans le palais de la
maison du roi, et brûla sur lui la maison du roi. C’est ainsi qu’il mourut,
19 à cause des péchés qu’il avait commis en faisant ce qui est
mal aux yeux de l’Éternel, en marchant dans la voie de Jéroboam, et en se
livrant aux péchés que Jéroboam avait commis pour faire pécher Israël.
20 Le reste des actions de Zimri, et la conspiration qu’il forma, cela
n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d’Israël ? (LSG)
Guibbethon (la butte), la ville
philistine dans les terres tribales de Dan qui a été donnée aux Lévites
Kehathites, a encore une fois figuré dans l'histoire du transfert de la
royauté. C'était la même ville du siège dans lequel Nadab a été tué par
Baescha.
Thibni
et
Omri
Au verset 16 nous avons vu un autre chef
militaire, Omri (entassement), étant fait roi par tout Israël.
Toutefois, Thibni (probablement à l'origine Tabni), le fils de Guinath, a
recueilli un appui suffisant de la moitié d'Israël pour être aussi proclamé
roi. Ce qui suivit fut une guerre civile de trois ans où Thibni a été tué et
Omri monta sur le trône de tout Israël.
L’Encyclopédie Jewish Encyclopedia
affirme qu'il "était régent sur plus de la moitié du royaume d'Israël pour
une période de quatre ans” (art. Zimri), tandis que David Rohl,
l'égyptologue et historien, dit dans The Lost Testament (Century,
Londres, 2002) que Thibni a régné pendant 2 ans et mourut dans la bataille.
Ward (The Interpreter’s Dictionary of the Bible art. ‘Tibni’, vol. 4,
p. 641) dit que la guerre civile fut de trois ans. La Bible déclare
simplement qu'il est “mort”.
1Rois 16:21-28
Alors le peuple d’Israël se divisa en deux partis : une moitié du peuple
voulait faire roi Thibni, fils de Guinath, et l’autre moitié était pour
Omri. 22 Ceux qui suivaient Omri l’emportèrent sur ceux qui
suivaient Thibni, fils de Guinath. Thibni mourut, et Omri régna. 23
La trente et unième année d’Asa, roi de Juda, Omri régna sur Israël. Il
régna douze ans. Après avoir régné six ans à Thirtsa, 24 il
acheta de Schémer la montagne de Samarie pour deux talents d’argent ; il
bâtit sur la montagne, et il donna à la ville qu’il bâtit le nom de Samarie,
d’après le nom de Schémer, seigneur de la montagne.
La réalisation la plus remarquable d'Omri a été
la construction d'une nouvelle capitale à Samarie, pour lequel site à
Shomeron il a payé à peine deux talents d'argent, le même montant donné par
Naaman à Guéhazi, le serviteur mercenaire d'Élisée (2 Rois 5:23).
Omri régna six ans à Thirtsa avant de déménager
à Samarie vers 880 AEC. Dans The Bible as History, Werner Keller
donne des détails sur le site de la nouvelle ville.
Le choix d'un
site a révélé l'expert qui a été guidé par des considérations stratégiques.
Samarie est située sur une colline isolée, à environ 300 pieds de haut, qui
s'élève doucement sur une vaste et fertile vallée et est entourée par un
demi-cercle de montagnes plus élevées. Une source locale fait l'endroit
idéal pour la défense. (Bantam Books, Hodder & Stoughton, 1980 ; pp. 243-4)
Grand planificateur de l'armée ou non, Omri a
trouvé peu de faveur auprès de Dieu. Il a la particularité d'avoir agit plus
mal que tous les rois précédents, à l'exception peut-être de
Jéroboam.
25 Omri fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, et il agit plus mal que
tous ceux qui avaient été avant lui. 26 Il marcha dans toute la
voie de Jéroboam, fils de Nebath, et se livra aux péchés que Jéroboam avait
fait commettre à Israël, irritant par leurs idoles l’Éternel, le Dieu
d’Israël.
Il était le Omri mentionné dans l'inscription
sur la célèbre pierre moabite (aujourd'hui au Musée du Louvre, Paris)
attribuée au Roi Mesha de Moab dont la capitale était à Kir-Haresheth, la
moderne Kerak/Karak. Une partie de l'inscription sur la pierre est ainsi
libellée :
Omri [fut] roi
d'Israël, et il opprima Moab pendant de longs jours, car Kemosch était
irrité contre son pays. Son fils le succéda et lui aussi il dit,
‘J'opprimerai Moab.’ Dans mes jours Che[mosh] dit : ‘Je me réjouirai contre
lui et contre sa maison. Et Israël sûrement a péri pour toujours !
(lignes 4-7)
Israël devait en effet, de manière efficace,
‘périr’ de leurs terres quand ils ont été déportés par leurs conquérants
assyriens au-delà de la rivière Araxe. Kemosch est ici le dieu
associé aux veaux d'or que Jéroboam a érigés et auxquels les enfants ont été
sacrifiés (consulter l'étude
Le Veau d’Or (No. 222)).
Les Assyriens avaient déjà montré leurs
intentions pendant le règne d'Omri, en attaquant et pillant les villes
phéniciennes de Tyr, Sidon et Byblos. Une inscription du roi Ashurnasir-pal
II a proclamé triomphalement :
J’ai marché de
l'Oronte ... j'ai conquis les villes ... j'ai fait un grand carnage, j'ai
détruit, j’ai démoli, j'ai brûlé. J'ai pris leurs prisonniers guerriers et
les ai empalés sur des pieux devant leurs villes. J’ai installé les
Assyriens à leur place ... j’ai lavé mes armes dans la Grande Mer.
L'Oronte est la principale rivière qui coule à
travers la Syrie et est d’environ 400 miles (640 km) de long. Tant Israël
que la Syrie devaient subir le même sort aux mains des Assyriens déterminés
pendant le règne d'Osée, bien que les invasions avaient effectivement
commencé dès le règne de Menahem, comme on le voit ci-dessous.
La corruption morale qui devait se développer en
Israël incluait le respect des statuts dits d’Omri et les voies mauvaises de
son successeur, le Roi Achab, et a été dénoncé par le prophète Michée.
Michée 6:16 On
observe les coutumes d’Omri et toute la manière d’agir de la maison d’Achab,
et vous marchez d’après leurs conseils ; c’est pourquoi je te livrerai à la
destruction, je ferai de tes habitants un sujet de raillerie, et vous
porterez l’opprobre de mon peuple. (LSG)
1Rois 16 se
termine :
27 Le reste des actions d’Omri, ce qu’il a fait, et ses exploits, cela
n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d’Israël ? 28
Omri se coucha avec ses pères, et il fut enterré à Samarie. Et Achab, son
fils, régna à sa place. (LSG)
Contrairement à plusieurs de ses prédécesseurs
et en dépit du fait d’avoir été un roi idolâtre impénitent, il semble que
Omri soit mort en paix.
Achab
Bien que l'un des plus mal famés de tous les
rois d'Israël, Achab eut l'un des règnes les plus longs de 22 ans, de ca.
874 à 853 AEC. Il a eu le déshonneur singulier de faire plus de mal que
tous ceux qui avaient été avant lui (v. 30,33) et a également été le
premier roi à entrer en conflit avec les Assyriens à l'époque de Salmanasar
III. Peut-être les deux événements sont liés. Plus ils devenaient mauvais
plus ils devenaient enclins aux invasions.
1Rois 16:29-34
Achab, fils d’Omri, régna sur Israël, la trente-huitième année d’Asa, roi de
Juda. Achab, fils d’Omri, régna vingt-deux ans sur Israël à Samarie. 30
Achab, fils d’Omri, fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, plus que tous
ceux qui avaient été avant lui. 31 Et comme si c’eût été pour lui
peu de chose de se livrer aux péchés de Jéroboam, fils de Nebath, il prit
pour femme Jézabel, fille d’Ethbaal, roi des Sidoniens, et il alla servir
Baal et se prosterner devant lui. 32 Il éleva un autel à Baal
dans la maison de Baal qu’il bâtit à Samarie, 33 et il fit une
idole d’Astarté. Achab fit plus encore que tous les rois d’Israël qui
avaient été avant lui, pour irriter l’Éternel, le Dieu d’Israël. 34
De son temps, Hiel de Béthel bâtit Jéricho ; il en jeta les fondements au
prix d’Abiram, son premier-né, et il en posa les portes au prix de Segub,
son plus jeune fils, selon la parole que l’Éternel avait dite par Josué,
fils de Nun. (LSG)
Achab (dont le
nom signifie frère/ami de son père) a épousé Jézabel (Yezebul) la
fille d’Ethbaal (Ittobaal), roi de Sidon. La femme phénicienne d’Achab l’a
inévitablement mené à servir ses dieux, à savoir Baal et Astarté/Ishtar, de
la même manière que Salomon avait été séduit par ses femmes étrangères. Le
Baal ici a été identifié comme étant soit Baal Shamem (seigneur du ciel)
ou Melqart, ‘roi de Tyr’ (ou roi des enfers).
Hiel (Dieu vit) de Béthel semble avoir eu
un littéral désir de mort (v. 34), et non pas pour lui mais pour ses deux
fils quand il a prévu de reconstruire les fondations et d'élever les portes
de Jéricho (voir la malédiction à Josué 6:26). David Rohl déclare qu’à
partir de cette époque “le tertre en ruine de Jéricho a été réoccupé sur une
base permanente”. Dans The Lost Testament, il donne une raison
plausible de remplacement pour le sacrifice d’Hiel de ses fils.
Comme cela
avait été la coutume depuis des siècles dans l'ancien
Levant, Hiel a rituellement sacrifié
ses fils, l’aîné et le benjamin, Abiram et Segub, afin de jeter leurs corps
comme des dépôts de fondation sous la nouvelle résidence du chef de clan et
la porte de la ville. La nouvelle ville d’Hiel ... est représentée dans le
registre archéologique par la poterie de l’Âge de Fer trouvée à Jéricho,
dont les phases successives se poursuivent jusqu’à l'époque byzantine.
Maintenant que la ligne de temps stratigraphique de la Terre Sainte a été
resynchronisée [par Rohl] avec la ligne de temps historique de la Nouvelle
Chronologie (et l'histoire biblique donc), le modèle des vestiges
archéologiques à Tell es-Sultan (le tertre en ruine de Jéricho) correspond
remarquablement au récit biblique (op. cit., p.401).
Il fallait que
Jéricho ne soit pas reconstruite, mais les paroles de Dieu ont été
désobéies, avec la punition prophétisée. Jéricho, ou Ville de la Lune, en
était une reconstruite sur ces pratiques anciennes et ses sacrifices.
Le Roi Salmanazar III a été envoyé contre
Israël, qui a été forcé de payer un tribut annuel pour éviter la conquête
immédiate. Salmanazar a régné ca. 858-824 AEC et ses Annales enregistrent
qu'il est venu contre Achab et Israël dans les 6ème, 11ème
et 14ème années de son règne. Il se réfère à Achab d'Israël en
tant Akhabbu de Sir'ala dans ces registres de campagne.
La Prophétie
d’Élie
L’importance qu’Élie soit un Galaadite ou Gadite
est expliquée dans l’étude
Le Mesurage du Temple
(No. 137)
et est représentée comme ayant un intérêt pour les Derniers Jours. Le
torrent de Kerith (SHD 3747) a le sens
de couper, dérivé de
karath (3772), comme dans couper une alliance.
1Rois 17:1-24
Élie, le Thischbite, l’un des habitants de Galaad, dit à Achab : L’Éternel
est vivant, le Dieu d’Israël, dont je suis le serviteur ! il n’y aura ces
années-ci ni rosée ni pluie, sinon à ma parole. 2 Et la parole de
l’Éternel fut adressée à Élie, en ces mots : 3 Pars d’ici,
dirige-toi vers l’orient, et cache-toi près du torrent de Kerith, qui est en
face du Jourdain. 4 Tu boiras de l’eau du torrent, et j’ai
ordonné aux corbeaux de te nourrir là. 5 Il partit et fit selon
la parole de l’Éternel, et il alla s’établir près du torrent de Kerith, qui
est en face du Jourdain. 6 Les corbeaux lui apportaient du pain
et de la viande le matin, et du pain et de la viande le soir, et il buvait
de l’eau du torrent. 7 Mais au bout d’un certain temps le torrent
fut à sec, car il n’était point tombé de pluie dans le pays. 8
Alors la parole de l’Éternel lui fut adressée en ces mots : 9
Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’y ai
ordonné à une femme veuve de te nourrir.
Dans ce texte, nous voyons une manifestation de
la promesse de Dieu qu'il nourrira Ses serviteurs, même en temps de famine,
à la fois physique et spirituelle (cf. aussi Ésaïe 49:10). Ésaïe 33 confirme
que les justes auront leur pain et l'eau fournis, et il n’y en avait pas de
plus juste qu’Élie en ce temps là.
Ésaïe 33:15-16
Celui qui marche dans la justice, et qui parle selon la droiture, qui
méprise un gain acquis par extorsion, qui secoue les mains pour ne pas
accepter un présent, qui ferme l’oreille pour ne pas entendre des propos
sanguinaires, et qui se bande les yeux pour ne pas voir le mal, 16
celui-là habitera dans des lieux élevés ; des rochers fortifiés seront sa
retraite ; du pain lui sera donné, de l’eau lui sera assurée. (LSG)
Élie a ensuite été envoyé à Sarepta, la Sarepta
de Luc 4:26, maintenant connue sous le nom Surafend. Son nom signifie
raffinerie, de la racine signifiant fondre,
raffiner
ou tester.
10 Il se leva, et il alla à Sarepta. Comme il arrivait à l’entrée de la
ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois. Il
l’appela, et dit : Va me chercher, je te prie, un peu d’eau dans un vase,
afin que je boive. 11 Et elle alla en chercher. Il l’appela de
nouveau, et dit : Apporte-moi, je te prie, un morceau de pain dans ta main.
12 Et elle répondit : L’Éternel, ton Dieu, est vivant ! je n’ai
rien de cuit, je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile
dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de bois, puis je
rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon fils ; nous mangerons,
après quoi nous mourrons. 13 Élie lui dit : Ne crains point,
rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un
petit gâteau, et tu me l’apporteras ; tu en feras ensuite pour toi et pour
ton fils. 14 Car ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : La
farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est dans la
cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Éternel fera tomber de la
pluie sur la face du sol. 15 Elle alla, et elle fit selon la
parole d’Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa
famille, aussi bien qu’Élie. 16 La farine qui était dans le pot
ne manqua point, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon
la parole que l’Éternel avait prononcée par Élie. 17 Après ces
choses, le fils de la femme, maîtresse de la maison, devint malade, et sa
maladie fut si violente qu’il ne resta plus en lui de respiration. 18
Cette femme dit alors à Élie : Qu’y a-t-il entre moi et toi, homme de Dieu ?
Es-tu venu chez moi pour rappeler le souvenir de mon iniquité, et pour faire
mourir mon fils ? 19 Il lui répondit : Donne-moi ton fils. Et il
le prit du sein de la femme, le monta dans la chambre haute où il demeurait,
et le coucha sur son lit. 20 Puis il invoqua l’Éternel, et dit :
Éternel, mon Dieu, est-ce que tu affligerais, au point de faire mourir son
fils, même cette veuve chez qui j’ai été reçu comme un hôte ? 21
Et il s’étendit trois fois sur l’enfant, invoqua l’Éternel, et dit :
Éternel, mon Dieu, je t’en prie, que l’âme de cet enfant revienne au dedans
de lui ! 22 L’Éternel écouta la voix d’Élie, et l’âme de l’enfant
revint au dedans de lui, et il fut rendu à la vie. 23 Élie prit
l’enfant, le descendit de la chambre haute dans la maison, et le donna à sa
mère. Et Élie dit : Vois, ton fils est vivant. 24 Et la femme dit
à Élie : Je reconnais maintenant que tu es un homme de Dieu, et que la
parole de l’Éternel dans ta bouche est vérité. (LSG)
La ville était à la hauteur de son nom en étant
un lieu de test pour la veuve : elle a montré indéniablement qui était
l'homme de Dieu,
c'est à dire Son porte-parole plutôt que simplement un prophète comme
quelqu’un qui prédit des événements. Cet incident montre aussi que même les
plus grands prophètes de Dieu sont requis d’être persistants dans la prière,
et qu’une réponse peut ne pas être donnée immédiatement. Bien qu’Il entende
toutes les prières, Dieu répond selon Son propre temps choisi.
Comme indiqué plus haut, Dieu s'assure également
que ses Serviteurs soient nourris et abreuvés à tout moment, dans ce cas par
une femme, mais aussi par les oiseaux (v. 5) et un ange (19,5-6).
1Rois 18:1-46
Bien des jours s’écoulèrent, et la parole de l’Éternel fut ainsi adressée à
Élie, dans la troisième année : Va, présente-toi devant Achab, et je ferai
tomber de la pluie sur la face du sol. 2 Et Élie alla, pour se
présenter devant Achab. La famine était grande à Samarie. 3 Et
Achab fit appeler Abdias, chef de sa maison. — Or Abdias craignait beaucoup
l’Éternel ; 4 et lorsque Jézabel extermina les prophètes de
l’Éternel, Abdias prit cent prophètes qu’il cacha cinquante par cinquante
dans une caverne, et il les avait nourris de pain et d’eau. —
Bullinger note que ceci est la première instance
enregistrée du pouvoir civil étant utilisé contre la vraie religion (Companion
Bible), bien que le pouvoir civil ait été utilisé en Égypte contre le
peuple de l'alliance. Il est ici utilisé pour supprimer les prophètes de
Dieu à l'intérieur même d'Israël. Cela devait se poursuivre pendant des
siècles partout où Israël était établi, que ce soit avec ou mêlé à d'autres
nations.
5 Achab dit à Abdias : Va par le pays vers toutes les sources d’eau et
vers tous les torrents ; peut-être se trouvera-t-il de l’herbe, et nous
conserverons la vie aux chevaux et aux mulets, et nous n’aurons pas besoin
d’abattre du bétail. 6 Ils se partagèrent le pays pour le
parcourir ; Achab alla seul par un chemin, et Abdias alla seul par un autre
chemin. 7 Comme Abdias était en route, voici, Élie le rencontra.
Abdias, l’ayant reconnu, tomba sur son visage, et dit : Est-ce toi, mon
seigneur Élie ? 8 Il lui répondit : C’est moi ; va, dis à ton
maître : Voici Élie ! 9 Et Abdias dit : Quel péché ai-je commis,
pour que tu livres ton serviteur entre les mains d’Achab, qui me fera
mourir ? 10 L’Éternel est vivant !
il n’est ni nation ni royaume où mon
maître n’ait envoyé pour te chercher ; et quand on disait que tu n’y
étais pas, il faisait jurer le royaume et la nation que l’on ne t’avait pas
trouvé.
Nous voyons ici les efforts que prend le faux
système religieux pour trouver (et, si possible, tuer) les prophètes de
Dieu. Cependant, seul un certain pouvoir est permis au système pendant un
certain temps comme toutes les nations et les peuples sont finalement dans
les mains de Dieu. Il peut également choisir de déléguer le pouvoir sur les
nations à Ses prophètes, comme Élie ici et Jérémie (Jérémie 1:10).
2Chroniques
20:6 Et il dit : Éternel, Dieu de nos pères, n’es-tu pas Dieu dans les
cieux, et n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ?
N’est-ce pas toi qui as en main la force et la puissance, et à qui nul ne
peut résister ? (LSG)
En poursuivant dans 1Rois 18 :
11 Et maintenant tu dis : Va, dis à ton maître : Voici Élie ! 12
Puis, lorsque je t’aurai quitté l’esprit de l’Éternel te transportera je ne
sais où ; et j’irai informer Achab, qui ne te trouvera pas, et qui me tuera.
Cependant ton serviteur craint l’Éternel dès sa jeunesse. 13
N’a-t-on pas dit à mon seigneur ce que j’ai fait quand Jézabel tua les
prophètes de l’Éternel ? J’ai caché cent prophètes de l’Éternel, cinquante
par cinquante dans une caverne, et je les ai nourris de pain et d’eau.
14 Et maintenant tu dis : Va, dis à ton maître : Voici Élie ! Il me
tuera. 15 Mais Élie dit : L’Éternel des armées, dont je suis le
serviteur, est vivant ! aujourd’hui je me présenterai devant Achab. 16
Abdias, étant allé à la rencontre d’Achab, l’informa de la chose. Et Achab
se rendit au-devant d’Élie. 17 À peine Achab aperçut-il Élie
qu’il lui dit : Est-ce toi, qui jettes le trouble en Israël ? 18
Élie répondit : Je ne trouble point Israël ; c’est toi, au contraire, et la
maison de ton père, puisque vous avez abandonné les commandements de
l’Éternel et que tu es allé après les Baals. 19 Fais maintenant
rassembler tout Israël auprès de moi, à la montagne du Carmel, et aussi les
quatre cent cinquante prophètes de Baal et les quatre cents prophètes
d’Astarté qui mangent à la table de Jézabel. (LSG)
Le texte intégral (vv. 20-40) du test de force
spirituelle d'Élie avec les 450 prêtres de Baal est donné dans l’étude
La Loi et le Deuxième Commandement (No. 254).
Suite au meurtre de tous ces prêtres idolâtres par Élie et le peuple au
torrent de Kison, le prophète a comparu de nouveau devant le Roi Achab.
1Rois 18:41-46
Et Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car il se fait un bruit qui
annonce la pluie. 42 Achab monta pour manger et pour boire. Mais
Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son
visage entre ses genoux, 43 et dit à son serviteur : Monte,
regarde du côté de la mer. Le serviteur monta, il regarda, et dit : Il n’y a
rien. Élie dit sept fois : Retourne. 44 À la septième fois, il
dit : Voici un petit nuage qui s’élève de la mer, et qui est comme la paume
de la main d’un homme. Élie dit : Monte, et dis à Achab : Attelle et
descends, afin que la pluie ne t’arrête pas. 45 En peu
d’instants, le ciel s’obscurcit par les nuages, le vent s’établit, et il y
eut une forte pluie. Achab monta sur son char, et partit pour Jizreel.
46 Et la main de l’Éternel fut sur Élie, qui se ceignit les reins et
courut devant Achab jusqu’à l’entrée de Jizreel. (LSG)
Carmel, ce qui signifie jardin des terres
et, de là, une région particulièrement fertile d'Israël, a été mentionné
dans les dossiers de Pharaon Thoutmosis III au 15ème siècle AEC
comme Tête Sainte, et a donc toujours eu une certaine signification
spirituelle. Le Mont Carmel était censé être l'emplacement d'un oracle, que
l'empereur romain Vespasien a consulté avant d’assiéger Jérusalem.
Élie dit-on, vivait dans une grotte particulière
(des Fils du Prophète ; 1Rois 19:9), située à la périphérie de Haïfa
moderne. Même aujourd'hui, la grotte est un lieu de pèlerinage et de prière
pour les Juifs, Chrétiens et Musulmans. Il y a aussi une fontaine pérenne
sur la chaîne du Carmel dit-on être celle utilisée par Élie, et dans
l'extrémité sud-est de la chaîne est le site supposé du test de Baal, appelé
en arabe, El-Muhraka, le lieu de combustion. Le torrent de Kison à
proximité s'élève au Mt. Tabor et se jette dans la Méditerranée.
1Rois 19:1-21
Achab rapporta à Jézabel tout ce qu’avait fait Élie, et comment il avait tué
par l’épée tous les prophètes. 2 Jézabel envoya un messager à
Élie, pour lui dire : Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si
demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de
chacun d’eux ! 3 Élie, voyant cela, se leva et s’en alla, pour
sauver sa vie. Il arriva à Beer-Schéba, qui appartient à Juda, et il y
laissa son serviteur.
La reine Jézabel était maintenant très
contrariée parce que ses prophètes avaient non seulement été montrés pour
être impuissants devant le seul sacrificateur de Dieu, mais aussi avaient
été détruits. Elle était déterminée à prendre sa revanche sur Élie, qui a
littéralement couru pour sa vie dans une région éloignée. Les symboles de la
pluie et le pouvoir exercé par Élie sont importants pour la fonction des
élus dans les Derniers Jours. Élie va à nouveau être envoyé en Israël dans
les Derniers Jours et il exercera le pouvoir de l'Esprit Saint comme les
Sept Esprits de Dieu dans le commandement des Sept Églises, culminant dans
les Lois de Dieu étant développées et la connexion de la loi étant restaurée
(consulter l’étude
Les Sept Esprits de Dieu (No. 64)).
Pourquoi alors Élie s’est-il enfui d'Israël pour aller en Juda après avoir
effectué un tel miracle ? Était-il entièrement apeuré ou tout simplement
fatigué de l'œuvre de Dieu ? Le symbole, c'est qu'Il va traiter avec Israël
et les fausses religions et puis aussi avec Juda, qui est séparé de la
nation d'Israël, mais doit être réuni à elle. Dans la force et la puissance
de Dieu, il réprimandera Israël et les nations du monde après cela.
4 Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il
s’assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant : C’est assez !
Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas meilleur que mes
pères. 5 Il se coucha et s’endormit sous un genêt. Et voici, un
ange le toucha, et lui dit : Lève-toi, mange. 6 Il regarda, et il
y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche
d’eau. Il mangea et but, puis se recoucha. 7 L’ange de l’Éternel
vint une seconde fois, le toucha, et dit : Lève-toi, mange, car le chemin
est trop long pour toi. 8 Il se leva, mangea et but ; et avec la
force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante
nuits jusqu’à la montagne de Dieu, à Horeb.
Exactement comme Moïse l'avait fait et Christ le
ferait dans le futur, Élie a jeûné pendant 40 jours et nuits dans le désert
(cf. Ex. 34:28 ; Matt. 4:1-2). Il est significatif que ces trois soient
réunis dans la scène de la transfiguration en présence d’un nombre restreint
de disciples choisis lors de la manifestation du Royaume de Dieu avec
puissance (Marc 9:1-4). Consulter aussi l’étude
L'Ange de YHVH (No. 24).
Marc 9:1-4 Il
leur dit encore : Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont
ici ne mourront point, qu’ils n’aient vu le royaume de Dieu venir avec
puissance. 2 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques
et Jean, et il les conduisit seuls à l’écart sur une haute montagne. Il fut
transfiguré devant eux ; 3 ses vêtements devinrent
resplendissants, et d’une telle blancheur qu’il n’est pas de foulon sur la
terre qui puisse blanchir ainsi. 4 Élie et Moïse leur apparurent,
s’entretenant avec Jésus. (LSG)
En poursuivant dans 1Rois 19 :
9 Et là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la
parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Élie ?
10 Il répondit : J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu
des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont
renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis
resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie.
Le commentaire de Bullinger est ici qu’“il y
avait des autels
arrangés (locaux) pour les
offrandes individuelles coutumières par les laïcs, ainsi qu’à Jérusalem.
Ceux-ci n’avaient pas de cornes.” (ibid.) Les tribus d'Israël ont sacrifié
localement et ont conduit des services de prière localement, tandis que
leurs divisions sacerdotales étaient en service au Tabernacle et plus tard
au Temple sous Salomon.
11 L’Éternel dit : Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l’Éternel !
Et voici, l’Éternel passa. Et devant l’Éternel, il y eut un vent fort et
violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers : l’Éternel
n’était pas dans le vent. Et après le vent, ce fut un tremblement de terre :
l’Éternel n’était pas dans le tremblement de terre. 12 Et après
le tremblement de terre, un feu : l’Éternel n’était pas dans le feu. Et
après le feu, un murmure doux et léger. 13 Quand Élie l’entendit,
il s’enveloppa le visage de son manteau, il sortit et se tint à l’entrée de
la caverne. Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles : Que fais-tu
ici, Élie ? 14 Il répondit : J’ai déployé mon zèle pour
l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton
alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes
prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie.
La petite voix
douce était celle d'un être angélique (cf.
L'Ange de YHVH (No. 24)). La répétition mot pour mot de l'explication
d'Élie à cet Ange indique son importance (vv. 10,14).
15 L’Éternel lui dit : Va, reprends ton chemin par le désert jusqu’à
Damas ; et quand tu seras arrivé, tu oindras Hazaël pour roi de Syrie.
16 Tu oindras aussi Jéhu, fils de Nimschi, pour roi d’Israël ; et tu
oindras Élisée, fils de Schaphath, d’Abel-Mehola, pour prophète à ta place.
17 Et il arrivera que celui qui échappera à l’épée de Hazaël,
Jéhu le fera mourir ; et celui qui échappera à l’épée de Jéhu, Élisée le
fera mourir. 18 Mais je laisserai en Israël sept mille hommes,
tous ceux qui n’ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche
ne l’a point baisé.
Élie se voit confier la tâche d’oindre deux
rois, de la Syrie et d’Israël, et un prophète Élisée, qui devait finalement
prendre sa relève.
La pratique de fléchir le genou et de baiser les
images de Baal est réalisée à ce jour dans un certain nombre de religions, y
compris les églises qui prétendent être Chrétiennes.
Élisée oint
19 Élie partit de là, et il trouva Élisée, fils de Schaphath, qui
labourait. Il y avait devant lui douze paires de bœufs, et il était avec la
douzième. Élie s’approcha de lui, et il jeta sur lui son manteau. 20
Élisée, quittant ses bœufs, courut après Élie, et dit : Laisse-moi embrasser
mon père et ma mère, et je te suivrai. Élie lui répondit : Va, et reviens ;
car pense à ce que je t’ai fait. 21 Après s’être éloigné d’Élie,
il revint prendre une paire de bœufs, qu’il offrit en sacrifice ; avec
l’attelage des bœufs, il fit cuire leur chair, et la donna à manger au
peuple. Puis il se leva, suivit Élie, et fut à son service. (LSG)
Élisée,
fils de Schaphath a le sens composite de “Dieu est le salut : Il a
jugé”. Élisée a démontré la même réticence d’aller immédiatement avec Élie,
tout comme certains des disciples potentiels de Jésus (Luc 9:57-62). Une
réticence similaire suivie par l'obéissance, telle que requise par Dieu, se
trouve dans la parabole des deux fils (Matt. 21:28 et suiv.).
La Guerre
d’Israël avec la Syrie
La Syrie a également été connue sous le nom Aram
ou le Royaume araméen de Damas. 1Rois 20 détaille la guerre qui s'est
développée entre Ben-Hadad de la Syrie et ses trente-deux alliés d'un côté
et Israël de l'autre.
1Rois 20:1-43
Ben-Hadad, roi de Syrie, rassembla toute son armée ; il avait avec lui
trente-deux rois, des chevaux et des chars. Il monta, mit le siège devant
Samarie et l’attaqua. 2 Il envoya dans la ville des messagers à
Achab, roi d’Israël, et lui fit dire : Ainsi parle Ben-Hadad : 3
Ton argent et ton or sont à moi, tes femmes et tes plus beaux enfants sont à
moi. 4 Le roi d’Israël répondit : Roi, mon seigneur, comme tu le
dis, je suis à toi avec tout ce que j’ai. 5 Les messagers
retournèrent, et dirent : Ainsi parle Ben-Hadad : Je t’ai fait dire : Tu me
livreras ton argent et ton or, tes femmes et tes enfants. 6
J’enverrai donc demain, à cette heure, mes serviteurs chez toi ; ils
fouilleront ta maison et les maisons de tes serviteurs, ils mettront la main
sur tout ce que tu as de précieux, et ils l’emporteront. 7 Le roi
d’Israël appela tous les anciens du pays, et il dit : Sentez bien et
comprenez que cet homme nous veut du mal ; car il m’a envoyé demander mes
femmes et mes enfants, mon argent et mon or, et je ne lui avais pas refusé !
8 Tous les anciens et tout le peuple dirent à Achab : Ne l’écoute
pas et ne consens pas. 9 Et il dit aux messagers de Ben-Hadad :
Dites à mon seigneur le roi : Je ferai tout ce que tu as envoyé demander à
ton serviteur la première fois ; mais pour cette chose, je ne puis pas la
faire. Les messagers s’en allèrent, et lui portèrent la réponse. 10
Ben-Hadad envoya dire à Achab : Que les dieux me traitent dans toute leur
rigueur, si la poussière de Samarie suffit pour remplir le creux de la main
de tout le peuple qui me suit ! 11 Et le roi d’Israël répondit :
Que celui qui revêt une armure ne se glorifie pas comme celui qui la
dépose ! 12 Lorsque Ben-Hadad reçut cette réponse, il était à
boire avec les rois sous les tentes, et il dit à ses serviteurs : Faites vos
préparatifs ! Et ils firent leurs préparatifs contre la ville. 13
Mais voici, un prophète s’approcha d’Achab, roi d’Israël, et il dit : Ainsi
parle l’Éternel : Vois-tu toute cette grande multitude ? Je vais la livrer
aujourd’hui entre tes mains, et tu sauras que je suis l’Éternel. 14
Achab dit : Par qui ? Et il répondit : Ainsi parle l’Éternel : Par les
serviteurs des chefs des provinces. Achab dit : Qui engagera le combat ? Et
il répondit : Toi. 15 Alors Achab passa en revue les serviteurs
des chefs des provinces, et il s’en trouva deux cent trente-deux ; et après
eux, il passa en revue tout le peuple, tous les enfants d’Israël, et ils
étaient sept mille. 16 Ils firent une sortie à midi. Ben-Hadad
buvait et s’enivrait sous les tentes avec les trente-deux rois, ses
auxiliaires. 17 Les serviteurs des chefs des provinces sortirent
les premiers. Ben-Hadad s’informa, et on lui fit ce rapport : Des hommes
sont sortis de Samarie. 18 Il dit : S’ils sortent pour la paix,
saisissez-les vivants ; et s’ils sortent pour le combat, saisissez-les
vivants. 19 Lorsque les serviteurs des chefs des provinces et
l’armée qui les suivait furent sortis de la ville, 20 chacun
frappa son homme, et les Syriens prirent la fuite. Israël les poursuivit.
Ben-Hadad, roi de Syrie, se sauva sur un cheval, avec des cavaliers. 21
Le roi d’Israël sortit, frappa les chevaux et les chars, et fit éprouver aux
Syriens une grande défaite. 22 Alors le prophète s’approcha du
roi d’Israël, et lui dit : Va, fortifie toi, examine et vois ce que tu as à
faire ; car, au retour de l’année, le roi de Syrie montera contre toi.
Le printemps est traditionnellement le moment de
commencer une campagne militaire. 2Samuel 11:1 lit comme suit : “Au
printemps suivant — c’est la saison où, d’habitude, les rois partent pour la
guerre — ... ” (BFC), bien que l'hébreu littéral soit au retour de
l'année, indiquant précisément le moment où l'année commence dans le
vrai Calendrier de Dieu, à savoir, Mars/Avril dans l'hémisphère nord. Il en
sera ainsi aussi dans les Derniers Jours que les offensives du printemps
détermineront la conduite de certaines opérations de théâtre telles que
celles des Talibans en Afghanistan en 2007. Les grandes offensives seront à
partir du printemps jusqu’à l'été et le Roi du Sud poussera vers le Roi du
Nord à partir du printemps jusqu’à l'été, et bon nombre des fils de Sem
mourront dans cette guerre.
23 Les serviteurs du roi de Syrie lui dirent : Leur dieu est un dieu de
montagnes ; c’est pourquoi ils ont été plus forts que nous. Mais
combattons-les dans la plaine, et l’on verra si nous ne serons pas plus
forts qu’eux. 24 Fais encore ceci : ôte chacun des rois de son
poste, et remplace-les par des chefs ; 25 et forme-toi une armée
pareille à celle que tu as perdue, avec autant de chevaux et autant de
chars. Puis nous les combattrons dans la plaine, et l’on verra si nous ne
serons pas plus forts qu’eux. Il les écouta, et fit ainsi. 26
L’année suivante, Ben-Hadad passa les Syriens en revue, et monta vers Aphek
pour combattre Israël. 27 Les enfants d’Israël furent aussi
passés en revue ; ils reçurent des vivres, et ils marchèrent à la rencontre
des Syriens. Ils campèrent vis-à-vis d’eux, semblables à deux petits
troupeaux de chèvres, tandis que les Syriens remplissaient le pays. 28
L’homme de Dieu s’approcha, et dit au roi d’Israël : Ainsi parle l’Éternel :
Parce que les Syriens ont dit : L’Éternel est un dieu des montagnes et non
un dieu des vallées, je livrerai toute cette grande multitude entre tes
mains, et vous saurez que je suis l’Éternel. 29 Ils campèrent
sept jours en face les uns des autres. Le septième jour, le combat
s’engagea, et les enfants d’Israël tuèrent aux Syriens cent mille hommes de
pied en un jour. 30 Le reste s’enfuit à la ville d’Aphek, et la
muraille tomba sur vingt-sept mille hommes qui restaient. Ben-Hadad s’était
réfugié dans la ville, où il allait de chambre en chambre. 31 Ses
serviteurs lui dirent : Voici, nous avons appris que les rois de la maison
d’Israël sont des rois miséricordieux ; nous allons mettre des sacs sur nos
reins et des cordes à nos têtes, et nous sortirons vers le roi d’Israël :
peut-être qu’il te laissera la vie. 32 Ils se mirent des sacs
autour des reins et des cordes autour de la tête, et ils allèrent auprès du
roi d’Israël. Ils dirent : Ton serviteur Ben-Hadad dit : Laisse-moi la vie !
Achab répondit : Est-il encore vivant ? Il est mon frère. 33 Ces
hommes tirèrent de là un bon augure, et ils se hâtèrent de le prendre au mot
et de dire : Ben-Hadad est ton frère ! Et il dit : Allez, amenez-le.
Ben-Hadad vint vers lui, et Achab le fit monter sur son char. 34
Ben-Hadad lui dit : Je te rendrai les villes que mon père a prises à ton
père ; et tu établiras pour toi des rues à Damas, comme mon père en avait
établi à Samarie. Et moi, reprit Achab, je te laisserai aller, en faisant
une alliance. Il fit alliance avec lui, et le laissa aller.
Notez qu’ils
campèrent sept jours et rejoignirent la bataille le septième jour. C'est la
même chose qu’à Jéricho et a un symbolisme similaire (consulter l'étude
La Chute de Jéricho (No. 142)).
Achab a en fait péché en épargnant la vie de
Ben-Hadad défait et cela a apporté par la suite un grand trouble à
l'ensemble d'Israël (1Rois 20:20-43).
L'histoire se poursuit au verset 35.
35 L’un des fils des prophètes dit à son compagnon, d’après l’ordre de
l’Éternel : Frappe-moi, je te prie ! Mais cet homme refusa de le frapper.
36 Alors il lui dit : Parce que tu n’as pas obéi à la voix de
l’Éternel, voici, quand tu m’auras quitté, le lion te frappera. Et quand il
l’eut quitté, le lion le rencontra et le frappa.
Josephus a identifié ce fils des prophètes
comme étant Michée dans 1Rois 22:8. Des conséquences sévères et parfois
immédiates résultent de l'échec d'obéir à une directive de Dieu à travers
Ses serviteurs les prophètes.
37 Il trouva un autre homme, et il dit : Frappe-moi, je te prie ! Cet homme
le frappa et le blessa. 38 Le prophète alla se placer sur le
chemin du roi, et il se déguisa avec un bandeau sur les yeux. 39
Lorsque le roi passa, il cria vers lui, et dit : Ton serviteur était au
milieu du combat ; et voici, un homme s’approche et m’amène un homme, en
disant : Garde cet homme ; s’il vient à manquer, ta vie répondra de sa vie,
ou tu paieras un talent d’argent ! 40 Et pendant que ton
serviteur agissait çà et là, l’homme a disparu. Le roi d’Israël lui dit :
C’est là ton jugement ; tu l’as prononcé toi-même. 41 Aussitôt le
prophète ôta le bandeau de dessus ses yeux, et le roi d’Israël le reconnut
pour l’un des prophètes. 42 Il dit alors au roi : Ainsi parle
l’Éternel : Parce que tu as laissé échapper de tes mains l’homme que j’avais
dévoué par interdit, ta vie répondra de sa vie, et ton peuple de son peuple.
43 Le roi d’Israël s’en alla chez lui, triste et irrité, et il
arriva à Samarie. (LSG)
La
Vigne de Naboth
1Rois 21:1-29
Après ces choses, voici ce qui arriva. Naboth, de Jizreel, avait une vigne à
Jizreel, à côté du palais d’Achab, roi de Samarie. 2 Et Achab
parla ainsi à Naboth : Cède-moi ta vigne, pour que j’en fasse un jardin
potager, car elle est tout près de ma maison. Je te donnerai à la place une
vigne meilleure ; ou, si cela te convient, je te paierai la valeur en
argent.
C'est
précisément le genre de situation dont Samuel avait mis en garde Israël
lorsque, dans leur infidélité, ils avaient demandé un roi de chair et de
sang comme les nations environnantes (1Samuel 8:11,14). Conformément à la
Loi (Lévitique 25:23 ; Nom. 36:7,8), Naboth, a à juste titre refusé de se
séparer de son héritage, même à un roi d'Israël.
3 Mais Naboth répondit à Achab : Que l’Éternel me garde de te donner
l’héritage de mes pères ! 4 Achab rentra dans sa maison, triste
et irrité, à cause de cette parole que lui avait dite Naboth de Jizreel : Je
ne te donnerai pas l’héritage de mes pères ! Et il se coucha sur son lit,
détourna le visage, et ne mangea rien. 5 Jézabel, sa femme, vint
auprès de lui, et lui dit : Pourquoi as-tu l’esprit triste et ne manges-tu
point ? 6 Il lui répondit : J’ai parlé à Naboth de Jizreel, et je
lui ai dit : Cède-moi ta vigne pour de l’argent ; ou, si tu veux, je te
donnerai une autre vigne à la place. Mais il a dit : Je ne te donnerai pas
ma vigne ! 7 Alors Jézabel, sa femme, lui dit : Est-ce bien toi
maintenant qui exerces la souveraineté sur Israël ? Lève-toi, prends de la
nourriture, et que ton cœur se réjouisse ; moi, je te donnerai la vigne de
Naboth de Jizreel. 8 Et elle écrivit au nom d’Achab des lettres
qu’elle scella du sceau d’Achab, et qu’elle envoya aux anciens et aux
magistrats qui habitaient avec Naboth dans sa ville. 9 Voici ce
qu’elle écrivit dans ces lettres : Publiez un jeûne ; placez Naboth à la
tête du peuple, 10 et mettez en face de lui deux méchants hommes
qui déposeront ainsi contre lui : Tu as maudit Dieu et le roi ! Puis
menez-le dehors, lapidez-le, et qu’il meure. 11 Les gens de la
ville de Naboth, les anciens et les magistrats qui habitaient dans la ville,
agirent comme Jézabel le leur avait fait dire, d’après ce qui était écrit
dans les lettres qu’elle leur avait envoyées. 12 Ils publièrent
un jeûne, et ils placèrent Naboth à la tête du peuple ; 13 les
deux méchants hommes vinrent se mettre en face de lui, et ces méchants
hommes déposèrent ainsi devant le peuple contre Naboth : Naboth a maudit
Dieu et le roi ! Puis ils le menèrent hors de la ville, ils le lapidèrent,
et il mourut.
La question de prêter serment à tort (v. 10-13)
est traitée dans l’étude
La Loi et le Troisième
Commandement (No. 255).
14 Et ils envoyèrent dire à Jézabel : Naboth a été lapidé, et il est mort.
15 Lorsque Jézabel apprit que Naboth avait été lapidé et qu’il
était mort, elle dit à Achab : Lève-toi, prends possession de la vigne de
Naboth de Jizreel, qui a refusé de te la céder pour de l’argent ; car Naboth
n’est plus en vie, il est mort. 16 Achab, entendant que Naboth
était mort, se leva pour descendre à la vigne de Naboth de Jizreel, afin
d’en prendre possession. 17 Alors la parole de l’Éternel fut
adressée à Élie, le Thischbite, en ces mots : 18 Lève-toi,
descends au-devant d’Achab, roi d’Israël à Samarie ; le voilà dans la vigne
de Naboth, où il est descendu pour en prendre possession. 19 Tu
lui diras : Ainsi parle l’Éternel : N’es-tu pas un assassin et un voleur ?
Et tu lui diras : Ainsi parle l’Éternel : Au lieu même où les chiens ont
léché le sang de Naboth, les chiens lécheront aussi ton propre sang. 20
Achab dit à Élie : M’as-tu trouvé, mon ennemi ? Et il répondit : Je t’ai
trouvé, parce que tu t’es vendu pour faire ce qui est mal aux yeux de
l’Éternel. 21 Voici, je vais faire venir le malheur sur toi ; je
te balaierai, j’exterminerai quiconque appartient à Achab, celui qui est
esclave et celui qui est libre en Israël, 22 et je rendrai ta
maison semblable à la maison de Jéroboam, fils de Nebath, et à la maison de
Baescha, fils d’Achija, parce que tu m’as irrité et que tu as fait pécher
Israël. 23 L’Éternel parle aussi sur Jézabel, et il dit : Les
chiens mangeront Jézabel près du rempart de Jizreel. 24 Celui de
la maison d’Achab qui mourra dans la ville sera mangé par les chiens, et
celui qui mourra dans les champs sera mangé par les oiseaux du ciel.
Le sang de Jézabel devait donc rejoindre celui
de Naboth dans la poussière de Jizreel, plutôt que dans sa ville capitale de
la Samarie.
25 Il n’y a eu personne qui se soit vendu comme Achab pour faire ce qui est
mal aux yeux de l’Éternel, et Jézabel, sa femme, l’y excitait. 26
Il a agi de la manière la plus abominable, en allant après les idoles, comme
le faisaient les Amoréens, que l’Éternel chassa devant les enfants d’Israël.
27 Après avoir entendu les paroles d’Élie, Achab déchira ses
vêtements, il mit un sac sur son corps, et il jeûna ; il couchait avec ce
sac, et il marchait lentement. 28 Et la parole de l’Éternel fut
adressée à Élie, le Thischbite, en ces mots : 29 As-tu vu comment
Achab s’est humilié devant moi ? Parce qu’il s’est humilié devant moi, je ne
ferai pas venir le malheur pendant sa vie ; ce sera pendant la vie de son
fils que je ferai venir le malheur sur sa maison. (LSG)
En dépit de la multitude de mauvaises actions
d'Achab, dès qu'il a jeûné et s'est humilié devant Dieu, son repentir (même
bref) a été accepté et le châtiment destiné a été mis sur la tête de son
fils à la place. La repentance d’Achab peut être comparée à celle du Roi
Manassé de Juda (2Chroniques 33:12-13).
En supposant que Achab comme un dévot de Baal
était un type de Satan, nous pouvons en déduire que même le présent ‘roi’ de
cette Terre se repentira un jour et trouvera l'acceptation de Dieu. La
Grande Prostituée des systèmes religieux de ce monde, caractérisée par son
épouse Jézabel, sera totalement coupée et détruite, cependant. Elle
caractérise la religion du dieu de ce monde pour qui le nom le Roi de Tyr
est une épithète. Sa mort représente le retranchement de Tyr et de Sidon,
les symboles du pouvoir religieux sur cette Terre.
Dans son livre, The History and Religion of
Israel, le Dr G.W. Anderson a lié la rupture de la justice sociale avec
l'introduction du système de Baal en Israël.
Comme
l'importation du culte de Baal impliquait un déni de la seigneurie suprême
de Yahvé en Israël, ainsi le retrait brutal de Naboth et ses fils était un
attentat contre le statut et les droits de l'Israélite ordinaire au sein de
la communauté de l'alliance et contre la sainteté de l'administration de la
justice. Les développements avaient déjà commencé, qui étaient de plus en
plus évidents dans les royaumes d'Israël et de Juda : la pression, non
seulement de la religion cananéenne de la fertilité, mais des cultes des
royaumes étrangers ; la menace aux normes traditionnelles de l'équité
apportée par les changements économiques et sociaux ; et la corruption des
juges et des témoins dans les intérêts des riches et des puissants. Les
derniers prophètes ont protesté avec véhémence contre ces abus. (Oxford
University Press, 1966 ; p.94)
Anderson ne
pouvait guère mieux décrire la situation dans les pays descendus d'Israël
aujourd'hui, près de 2900 années plus tard.
Dans son
article ‘Ahab’, l’encyclopédie Jewish Encyclopedia donne une vue plus
favorable de ce roi d'Israël en particulier.
Bien que
présenté comme un avertissement aux pécheurs, Achab est aussi décrit comme
affichant des traits de caractère nobles (Sanh. 102b ; Yer. Sanh. Xi.
29b). La littérature talmudique le représente comme un idolâtre
enthousiaste qui n’a laissé aucune colline en Palestine sans une idole
devant laquelle il s'inclinait, et à laquelle lui ou sa femme, Jézabel,
apportait son poids en or comme une offrande quotidienne. Il était si
défiant dans son apostasie qu'il avait inscrit sur toutes les portes de la
ville de Samarie, les mots, "Achab a abjuré le Dieu vivant d'Israël."
Néanmoins, il payait le plus grand respect pour les représentants de
l'apprentissage, "à la Torah donnée dans les vingt-deux lettres," raison
pour laquelle il a été autorisé à régner pendant vingt-deux années
successives. Il a généreusement soutenu les étudiants de la Loi de son
trésor royal, en conséquence de quoi la moitié de ses péchés lui ont été
pardonnés.
Cela contredit la persécution de sa femme des
prophètes. Achab a appuyé les deux côtés pour couvrir les contingences, pour
ainsi dire.
Israël et Juda
en Guerre avec la Syrie
Nous voyons qu'il y avait eu une paix de toutes
sortes entre Israël et la Syrie pendant trois ans (cf. 20:34). Cependant,
les tendances belliqueuses des rois d'Israël ont bientôt refait surface avec
une tentative de reprendre Ramoth en Galaad des Syriens, avec l'aide de
Juda. C’était une ville de refuge, probablement prise dans la guerre
précédente (16:34 ; 20:43) par Ben-Hadad I du père d'Achab, Omri, cependant,
son fils Ben-Hadad II a décidé de la restituer à Israël. Au cours de ce
temps Josaphat “se fortifia contre Israël” (2Chroniques 17:1).
1Rois 22:1-39
On resta trois ans sans qu’il y eût guerre entre la Syrie et Israël. 2
La troisième année, Josaphat, roi de Juda, descendit auprès du roi d’Israël.
3 Le roi d’Israël dit à ses serviteurs : Savez-vous que Ramoth en
Galaad est à nous ? Et nous ne nous inquiétons pas de la reprendre des mains
du roi de Syrie ! 4 Et il dit à Josaphat : Veux-tu venir avec moi
attaquer Ramoth en Galaad ? Josaphat répondit au roi d’Israël : Nous irons,
moi comme toi, mon peuple comme ton peuple, mes chevaux comme tes chevaux.
5 Puis Josaphat dit au roi d’Israël : Consulte maintenant, je te
prie, la parole de l’Éternel. 6 Le roi d’Israël assembla les
prophètes, au nombre d’environ quatre cents, et leur dit : Irai-je attaquer
Ramoth en Galaad, ou dois-je y renoncer ? Et ils répondirent : Monte, et le
Seigneur la livrera entre les mains du roi. 7 Mais Josaphat dit :
N’y a-t-il plus ici aucun prophète de l’Éternel, par qui nous puissions le
consulter ? 8 Le roi d’Israël répondit à Josaphat : Il y a encore
un homme par qui l’on pourrait consulter l’Éternel ; mais je le hais, car il
ne me prophétise rien de bon, il ne prophétise que du mal : c’est Michée,
fils de Jimla. Et Josaphat dit : Que le roi ne parle pas ainsi ! 9
Alors le roi d’Israël appela un eunuque, et dit : Fais venir de suite
Michée, fils de Jimla. 10 Le roi d’Israël et Josaphat, roi de
Juda, étaient assis chacun sur son trône, revêtus de leurs habits royaux,
dans la place à l’entrée de la porte de Samarie. Et tous les prophètes
prophétisaient devant eux. 11 Sédécias, fils de Kenaana, s’était
fait des cornes de fer, et il dit : Ainsi parle l’Éternel : Avec ces cornes
tu frapperas les Syriens jusqu’à les détruire. 12 Et tous les
prophètes prophétisaient de même, en disant : Monte à Ramoth en Galaad ! tu
auras du succès, et l’Éternel la livrera entre les mains du roi. 13
Le messager qui était allé appeler Michée lui parla ainsi : Voici, les
prophètes, d’un commun accord, prophétisent du bien au roi ; que ta parole
soit donc comme la parole de chacun d’eux ! annonce du bien ! 14
Michée répondit : L’Éternel est vivant ! j’annoncerai ce que l’Éternel me
dira. 15 Lorsqu’il fut arrivé auprès du roi, le roi lui dit :
Michée, irons-nous attaquer Ramoth en Galaad, ou devons-nous y renoncer ? Il
lui répondit : Monte ! tu auras du succès, et l’Éternel la livrera entre les
mains du roi. 16 Et le roi lui dit : Combien de fois me
faudra-t-il te faire jurer de ne me dire que la vérité au nom de l’Éternel ?
17 Michée répondit : Je
vois tout Israël dispersé sur les montagnes, comme des brebis qui n’ont
point de berger ; et l’Éternel dit : Ces gens n’ont point de maître, que
chacun retourne en paix dans sa maison !
La prochaine bataille contre les Syriens est
également décrite dans 2Chroniques 18:2ff. Christ lui-même a parlé d’âmes
semblables perdues en Israël en son temps.
Matthieu
9:35-38 Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans
les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute
maladie et toute infirmité. 36 Voyant la foule, il fut ému de
compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue,
comme des brebis qui n’ont point de berger. 37 Alors il
dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers.
38 Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans
sa moisson. (LSG)
En poursuivant dans 1Rois 22 :
18 Le roi d’Israël dit à Josaphat : Ne te l’ai-je pas dit ? Il ne
prophétise sur moi rien de bon, il ne prophétise que du mal. 19
Et Michée dit : Écoute donc la parole de l’Éternel ! J’ai vu l’Éternel assis
sur son trône, et toute l’armée des cieux se tenant auprès de lui, à sa
droite et à sa gauche. 20 Et l’Éternel dit : Qui séduira Achab,
pour qu’il monte à Ramoth en Galaad et qu’il y périsse ? Ils répondirent
l’un d’une manière, l’autre d’une autre. 21 Et un esprit vint se
présenter devant l’Éternel, et dit : Moi, je le séduirai. 22
L’Éternel lui dit : Comment ? Je sortirai, répondit-il, et je serai un
esprit de mensonge dans la bouche de tous ses prophètes. L’Éternel dit : Tu
le séduiras, et tu en viendras à bout ; sors, et fais ainsi ! 23
Et maintenant, voici, l’Éternel a mis un esprit de mensonge dans la bouche
de tous tes prophètes qui sont là. Et l’Éternel a prononcé du mal contre
toi. 24 Alors Sédécias, fils de Kenaana, s’étant approché, frappa
Michée sur la joue, et dit : Par où l’esprit de l’Éternel est-il sorti de
moi pour te parler ? 25 Michée répondit : Tu le verras au jour où
tu iras de chambre en chambre pour te cacher. 26 Le roi d’Israël
dit : Prends Michée, et emmène-le vers Amon, chef de la ville, et vers Joas,
fils du roi. 27 Tu diras : Ainsi parle le roi : Mettez cet homme
en prison, et nourrissez-le du pain et de l’eau d’affliction, jusqu’à ce que
je revienne en paix. 28 Et Michée dit : Si tu reviens en paix,
l’Éternel n’a point parlé par moi. Il dit encore :
Vous tous, peuples, entendez !
Le mot pour entendre est shama' (SHD
8085) signifiant non seulement d'écouter avec ses oreilles, mais, plus
important encore, d'obéir ou être obéissant. C'est le même
terme utilisé pour le ’Shema Ysrael (Deut. 6:4).
29 Le roi d’Israël et Josaphat, roi de Juda, montèrent à Ramoth en Galaad.
30 Le roi d’Israël dit à Josaphat : Je veux me déguiser pour
aller au combat ; mais toi, revêts-toi de tes habits. Et le roi d’Israël se
déguisa, et alla au combat. 31 Le roi de Syrie avait donné cet
ordre aux trente-deux chefs de ses chars : Vous n’attaquerez ni petits ni
grands, mais vous attaquerez seulement le roi d’Israël. 32 Quand
les chefs des chars aperçurent Josaphat, ils dirent : Certainement, c’est le
roi d’Israël. Et ils s’approchèrent de lui pour l’attaquer. Josaphat poussa
un cri. 33 Les chefs des chars, voyant que ce n’était pas le roi
d’Israël, s’éloignèrent de lui. 34 Alors un homme tira de son arc
au hasard, et frappa le roi d’Israël au défaut de la cuirasse. Le roi dit à
celui qui dirigeait son char : Tourne, et fais-moi sortir du champ de
bataille, car je suis blessé. 35 Le combat devint acharné ce
jour-là. Le roi fut retenu dans son char en face des Syriens, et il mourut
le soir. Le sang de la blessure coula dans l’intérieur du char. 36
Au coucher du soleil, on cria par tout le camp : Chacun à sa ville et chacun
dans son pays ! 37 Ainsi mourut le roi, qui fut ramené à
Samarie ; et on enterra le roi à Samarie. 38 Lorsqu’on lava le
char à l’étang de Samarie, les chiens léchèrent le sang d’Achab, et les
prostituées s’y baignèrent, selon la parole que l’Éternel avait prononcée.
39 Le reste des actions d’Achab, tout ce qu’il a fait, la maison
d’ivoire qu’il construisit, et toutes les villes qu’il a bâties, cela
n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d’Israël ?
Les maisons d'ivoire mentionnées au
verset 39 ont longtemps été considérées pour être les inventions de l'auteur
du Livre des Rois (c.-à-d. Jérémie, selon le Talmud). Au cours de
deux fouilles archéologiques en 1908-10 et 1931-1935, toutefois, le site de
l'ancienne capitale de Samarie a révélé quelques trouvailles surprenantes.
Sur l'acropole
sur le côté ouest de la colline, les fondations et les murs d'un bâtiment
ont été exposés. Ceci a enfermé une vaste cour et a été un palais royal du
royaume du nord d'Israël. ...
Comme les
décombres étaient charriés au large, des creuseurs ont très vite remarqué
les éclats innombrables d'ivoire qu'ils contenaient. Les découvertes
d'ivoire en soi n'ont rien d'inhabituel dans l'excavation palestinienne. Sur
presque tous les sites ce matériau coûteux est rencontré, mais toujours dans
des pièces isolées, mais en Samarie le sol en est littéralement couvert. À
chaque étape, chaque mètre carré, ils sont tombés sur ces copeaux et
paillettes bruns jaunâtres, ainsi que des fragments qui montraient encore le
savoir-faire merveilleux de ces reliefs élégants sculptés par des maîtres
phéniciens. ...
Évidemment, ce
monarque n'a pas construit son palais tout d'ivoire. ... Il est maintenant
tout à fait clair de ce qui s'est passé : Achab avait des salles du palais
décorées avec ce merveilleux matériau et les a remplies avec des meubles
d'ivoire (Keller, The Bible as History, op. cit., p. 245-6).
Encore une fois, le récit de la Bible résiste à
l'examen le plus minutieux vu aux côtés de découvertes archéologiques et à
la lumière des documents historiques séculaires. Werner Keller concourt à ce
sentiment (d'où le titre de son livre) en ajoutant :
Les preuves de
la base historique de la sécheresse [1Rois 17:1] et pour le beau-père
d’Achab Ethbaal de Sidon ont été fournies par Ménandre d'Éphèse, un
historien phénicien. ... Ménandre enregistre la sécheresse catastrophique
qui est arrivée dans toute la Palestine et la Syrie sous le règne d’Ittobaal
[Ethbaal] et a duré une année entière. (ibid., p.246)
Comme nous l'avons vu dans 1Rois 22:37, après
qu’Achab fut tué au combat son corps a été transporté en Samarie, et enterré
dans cette ville. Il a donc subi une fin moins ignominieuse que sa femme ou
son fils.
Achazia
La quatrième dynastie en Israël a poursuivi avec
son neuvième roi, Achazia, fils de l'infâme Achab. Il monta sur le trône
dans la 17ème année de Josaphat de Juda, mais ne régna que deux
ans.
1Rois 22:40-53
Achab se coucha avec ses pères. Et Achazia, son fils, régna à sa place.
41 Josaphat, fils d’Asa, régna sur Juda, la quatrième année d’Achab,
roi d’Israël. 42 Josaphat avait trente-cinq ans lorsqu’il devint
roi, et il régna vingt cinq ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Azuba, fille
de Schilchi. 43 Il marcha dans toute la voie d’Asa, son père, et
ne s’en détourna point, faisant ce qui est droit aux yeux de l’Éternel.
Seulement, les hauts lieux ne disparurent point ; le peuple offrait encore
des sacrifices et des parfums sur les hauts lieux. 44 Josaphat
fut en paix avec le roi d’Israël. 45 Le reste des actions de
Josaphat, ses exploits et ses guerres, cela n’est-il pas écrit dans le livre
des Chroniques des rois de Juda ? 46 Il ôta du pays le reste des
prostitués, qui s’y trouvaient encore depuis le temps d’Asa, son père.
47 Il n’y avait point de roi en Edom : c’était un intendant qui
gouvernait. 48 Josaphat construisit des navires de Tarsis pour
aller à Ophir chercher de l’or ; mais il n’y alla point, parce que les
navires se brisèrent à Etsjon-Guéber. 49 Alors Achazia, fils
d’Achab, dit à Josaphat : Veux-tu que mes serviteurs aillent avec les tiens
sur des navires ? Et Josaphat ne voulut pas.
2Chroniques
20:35-37 s'étend sur l'histoire et met en évidence des alliances
inappropriées.
37 Alors Eliézer, fils de Dodava, de Maréscha, prophétisa contre Josaphat,
et dit : Parce que tu t’es associé avec Achazia, l’Éternel détruit ton
œuvre. Et les navires furent brisés, et ne purent aller à Tarsis. (LSG)
1Rois 22 se poursuit :
50 Josaphat se coucha avec ses pères, et il fut enterré avec ses pères dans
la ville de David, son père. Et Joram, son fils, régna à sa place. 51
Achazia, fils d’Achab, régna sur Israël à Samarie, la dix-septième année de
Josaphat, roi de Juda. Il régna deux ans sur Israël. 52 Il fit ce
qui est mal aux yeux de l’Éternel, et il marcha dans la voie de son père et
dans la voie de sa mère, et dans la voie de Jéroboam, fils de Nebath, qui
avait fait pécher Israël. 53 Il servit Baal et se prosterna
devant lui, et il irrita l’Éternel, le Dieu d’Israël, comme avait fait son
père. (LSG)
Nous
pouvons voir l'influence du mal qu'Israël avait exercée sur Juda dans 2Rois
8:26-27, où Achazia “fit ce qui est mal aux yeux du Seigneur, comme l’a fait
la maison d'Achab, car il était le beau-fils de la maison d'Achab.”
2Rois 1:1-18
Moab se révolta contre Israël, après la mort d’Achab.
David avait déjà soumis Moab (2Sam. 8:2) et, à
l'éclatement du Royaume uni, le contrôle sur eux passa à Israël. La pierre
moabite enregistre la rébellion de Moab après la mort du Roi Achab. Le texte
dans 2Rois 1 continue :
2 Or Achazia tomba par le treillis de sa chambre haute à Samarie, et il en
fut malade. Il fit partir des messagers, et leur dit : Allez, consultez
Baal-Zebub, dieu d’Ekron, pour savoir si je guérirai de cette maladie.
Une erreur fatale ... comme nous le voyons au
verset 4. Baal-Zebub, le seigneur païen des mouches, a vu son
nom changé par les Juifs pour Beel-Zebul (seigneur du fumier), ce qui
est devenu le grec Baal-Zebul (seigneur des idoles abominables),
comme dans Matthieu 12:24, et a été identifié avec Satan (v. 26). Consulter
ou servir des ‘dieux qui ne sont pas des dieux’ ou des démons était
strictement interdit (Exode 23:13 ; 2Rois 17:35, etc.).
3 Mais l’ange de l’Éternel dit à Élie, le Thischbite : Lève-toi, monte à
la rencontre des messagers du roi de Samarie, et dis-leur : Est-ce parce
qu’il n’y a point de Dieu en Israël que vous allez consulter Baal-Zebub,
dieu d’Ekron ? 4 C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel : Tu ne
descendras pas du lit sur lequel tu es monté, car tu mourras. Et Élie s’en
alla. 5 Les messagers retournèrent auprès d’Achazia. Et il leur
dit : Pourquoi revenez-vous ? 6 Ils lui répondirent : Un homme
est monté à notre rencontre, et nous a dit : Allez, retournez vers le roi
qui vous a envoyés, et dites-lui : Ainsi parle l’Éternel : Est-ce parce
qu’il n’y a point de Dieu en Israël que tu envoies consulter Baal-Zebub,
dieu d’Ekron ? C’est pourquoi tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es
monté, car tu mourras. 7 Achazia leur dit : Quel air avait
l’homme qui est monté à votre rencontre et qui vous a dit ces paroles ?
8 Ils lui répondirent : C’était un homme vêtu de poil et ayant une
ceinture de cuir autour des reins. Et Achazia dit : C’est Élie, le
Thischbite.
Les vrais
prophètes de Dieu ont souvent porté des vêtements rugueux ou poilus (cf.
Zach. 13:4) comme un gage de leur humilité peut-être ou comme une sorte de
sac permanent en deuil de leur nation et de ses habitants. Jean-Baptiste,
qui a été comparé à Élie, était un autre prophète vêtu de vêtements rugueux
(Matt. 3:4 ; 11:8).
9 Il envoya vers lui un chef de cinquante avec ses cinquante hommes. Ce
chef monta auprès d’Élie, qui était assis sur le sommet de la montagne, et
il lui dit : Homme de Dieu, le roi a dit : Descends ! 10 Élie
répondit au chef de cinquante : Si je suis un homme de Dieu, que le feu
descende du ciel et te consume, toi et tes cinquante hommes ! Et le feu
descendit du ciel et le consuma, lui et ses cinquante hommes. 11
Achazia envoya de nouveau vers lui un autre chef de cinquante avec ses
cinquante hommes. Ce chef prit la parole et dit à Élie : Homme de Dieu,
ainsi a dit le roi : Hâte-toi de descendre ! 12 Élie leur
répondit : Si je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et te
consume, toi et tes cinquante hommes ! Et le feu de Dieu descendit du ciel
et le consuma, lui et ses cinquante hommes. 13 Achazia envoya de
nouveau un troisième chef de cinquante avec ses cinquante hommes. Ce
troisième chef de cinquante monta ; et à son arrivée, il fléchit les genoux
devant Élie, et lui dit en suppliant : Homme de Dieu, que ma vie, je te
prie, et que la vie de ces cinquante hommes tes serviteurs soit précieuse à
tes yeux ! 14 Voici, le feu est descendu du ciel et a consumé les
deux premiers chefs de cinquante et leurs cinquante hommes : mais
maintenant, que ma vie soit précieuse à tes yeux !
L’appel d’Élie à faire descendre le feu du ciel
a été considéré comme un événement historique méritant d'être répété – au
moins pour les disciples Jacques et Jean, qui se trouvaient être dans la
“Samarie” d'Élie, au moment de leur demande à Jésus (Luc 9:54).
15 L’ange de l’Éternel dit à Élie : Descends avec lui, n’aie aucune crainte
de lui. Élie se leva et descendit avec lui vers le roi. 16 Il lui
dit : Ainsi parle l’Éternel : Parce que tu as envoyé des messagers pour
consulter Baal-Zebub, dieu d’Ekron, comme s’il n’y avait en Israël point de
Dieu dont on puisse consulter la parole, tu ne descendras pas du lit sur
lequel tu es monté, car tu mourras. 17 Achazia mourut, selon la
parole de l’Éternel prononcée par Élie. Et Joram régna à sa place, la
seconde année de Joram, fils de Josaphat, roi de Juda ; car il n’avait point
de fils. 18 Le reste des actions d’Achazia, et ce qu’il a fait,
cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d’Israël ?
(LSG)
L’enlèvement d'Élie dans un tourbillon (2 Rois 2:1-17) est couvert dans
l'étude
Les Témoins (incluant les
Deux Témoins) (No. 135).
Il a été succédé comme prophète en
chef d'Israël par Élisée (Dieu est le salut), qui avait été appelé
par Dieu une dizaine d'années plus tôt (1Rois 19:16). Il s'est référé à Élie
comme mon père, la répétition de ce terme (2:12) donnant un sens
implicite de figure paternelle ou de mentor révéré ou bien-aimé.
Le terme Père est désormais interdit à l'Église par Christ, il doit
être utilisé pour Dieu et pour aucun prêtre.
Il a été noté également qu’Élisée avait demandé
une double portion de l'esprit d'Élie avant que ce dernier ne soit
“pris” par Dieu. Bullinger suggère que cela a été accompli dans le nombre de
miracles enregistrés que les deux prophètes ont effectués : Élie a effectué
huit miracles, Élisée seize miracles.
2Rois 2:18-25
Lorsqu’ils furent de retour auprès d’Élisée, qui était à Jéricho, il leur
dit : Ne vous avais-je pas dit : N’allez pas ? 19 Les gens de la
ville dirent à Élisée : Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit
mon seigneur ; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile. 20
Il dit : Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du sel. Et ils le lui
apportèrent. 21 Il alla vers la source des eaux, et il y jeta du
sel, et dit : Ainsi parle l’Éternel : J’assainis ces eaux ; il n’en
proviendra plus ni mort, ni stérilité. 22 Et les eaux furent
assainies, jusqu’à ce jour, selon la parole qu’Élisée avait prononcée.
23 Il monta de là à Béthel ; et comme il cheminait à la montée, des
petits garçons sortirent de la ville, et se moquèrent de lui. Ils lui
disaient : Monte, chauve ! monte, chauve ! 24 Il se retourna pour
les regarder, et il les maudit au nom de l’Éternel. Alors deux ours
sortirent de la forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces enfants. 25
De là il alla sur la montagne du Carmel, d’où il retourna à Samarie. (RSV)
Le mot hébreu na'ar utilisé ici a
également été appliqué à Isaac (28 ans), Joseph (39) et Roboam (40), selon
la note de Bullinger (Comp. Bible). Cela signifie jeunesse et
couvre le même sens large.
Joram
Le dixième roi à régner en Israël était Jehoram
ou Joram, fils d'Achab par Jézabel et le frère du précédent Achazia, roi qui
n’a produit aucun héritier mâle (v. 17). Par coïncidence, il y avait un roi
nommé Joram sur le trône de Juda au même moment, il a fait tuer tous ses
frères comme des rivaux potentiels (2Chroniques 21:4). Ce Joram a également
épousé Athalie, fille d'Achab et de Jézabel, et par là l'idolâtrie s’est
efficacement introduite en Juda d'Israël (cf. 2Chr. 21:5-6).
2Chroniques
21:13 mais que tu as marché dans la voie des rois d’Israël ; parce que tu as
entraîné à la prostitution Juda et les habitants de Jérusalem, comme l’a
fait la maison d’Achab à l’égard d’Israël ; et parce que tu as fait mourir
tes frères, meilleurs que toi, la maison même de ton père ; — (LSG)
Israël a été constamment montré comme un exemple
que Juda ne devrait pas suivre (aussi 2Chr. 17:4).
2Rois 3:1-27
Joram, fils d’Achab, régna sur Israël à Samarie, la dix-huitième année de
Josaphat, roi de Juda. Il régna douze ans. 2 Il fit ce qui est
mal aux yeux de l’Éternel, non pas toutefois comme son père et sa mère. Il
renversa les statues de Baal que son père avait faites ; 3 mais
il se livra aux péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher
Israël, et il ne s’en détourna point.
Le mal
de Joram a été quelque peu tempéré par le fait qu'il s'est débarrassé du
pilier consacré à l'adoration de Baal à Samarie.
4 Méscha, roi de Moab, possédait des troupeaux, et il payait au roi
d’Israël un tribut de cent mille agneaux et de cent mille béliers avec leur
laine. 5 À la mort d’Achab, le roi de Moab se révolta contre le
roi d’Israël. 6 Le roi Joram sortit alors de Samarie, et passa en
revue tout Israël. 7 Il se mit en marche, et il fit dire à
Josaphat, roi de Juda : Le roi de Moab s’est révolté contre moi ; veux-tu
venir avec moi attaquer Moab ? Josaphat répondit : J’irai, moi comme toi,
mon peuple comme ton peuple, mes chevaux comme tes chevaux. 8 Et
il dit : Par quel chemin monterons-nous ? Joram dit : Par le chemin du
désert d’Édom. 9 Le roi d’Israël, le roi de Juda et le roi
d’Édom, partirent ; et après une marche de sept jours, ils manquèrent d’eau
pour l’armée et pour les bêtes qui la suivaient. 10 Alors le roi
d’Israël dit : Hélas ! l’Éternel a appelé ces trois rois pour les livrer
entre les mains de Moab.
Dans ce cas, Dieu a fait en sorte que les
Moabites réussissent dans la lutte contre une alliance improbable d'Israël,
de Juda et d'Édom. Le circuit de sept jours de ces derniers à travers le
désert ne devait pas avoir le résultat positif obtenu par Josué et les
Israélites quand ils ont tourné autour de Jéricho, en sept jours (consulter
l'étude
La Chute de Jéricho (No. 142)).
La Prophétie
d’Élisée
11 Mais Josaphat dit : N’y a-t-il ici aucun prophète de l’Éternel, par qui
nous puissions consulter l’Éternel ? L’un des serviteurs du roi d’Israël
répondit : Il y a ici Élisée, fils de Schaphath, qui versait l’eau sur les
mains d’Élie. 12 Et Josaphat dit : La parole de l’Éternel est
avec lui. Le roi d’Israël, Josaphat et le roi d’Edom, descendirent auprès de
lui. 13 Élisée dit au roi d’Israël : Qu’y a-t-il entre moi et
toi ? Va vers les prophètes de ton père et vers les prophètes de ta mère. Et
le roi d’Israël lui dit : Non ! car l’Éternel a appelé ces trois rois pour
les livrer entre les mains de Moab. 14 Élisée dit : L’Éternel des
armées, dont je suis le serviteur, est vivant ! si je n’avais égard à
Josaphat, roi de Juda, je ne ferais aucune attention à toi et je ne te
regarderais pas. 15 Maintenant, amenez-moi un joueur de harpe. Et
comme le joueur de harpe jouait, la main de l’Éternel fut sur Élisée.
16 Et il dit : Ainsi parle l’Éternel : Faites dans cette vallée des
fosses, des fosses ! 17 Car ainsi parle l’Éternel : Vous
n’apercevrez point de vent et vous ne verrez point de pluie, et cette vallée
se remplira d’eau, et vous boirez, vous, vos troupeaux et votre bétail.
18 Mais cela est peu de chose aux yeux de l’Éternel. Il livrera Moab
entre vos mains ; 19 vous frapperez toutes les villes fortes et
toutes les villes d’élite, vous abattrez tous les bons arbres, vous
boucherez toutes les sources d’eau, et vous ruinerez avec des pierres tous
les meilleurs champs. 20 Or le matin, au moment de la
présentation de l’offrande, voici, l’eau arriva du chemin d’Édom, et le pays
fut rempli d’eau. 21 Cependant, tous les Moabites ayant appris
que les rois montaient pour les attaquer, on convoqua tous ceux en âge de
porter les armes et même au-dessus, et ils se tinrent sur la frontière.
22 Ils se levèrent de bon matin, et quand le soleil brilla sur les
eaux, les Moabites virent en face d’eux les eaux rouges comme du sang.
23 Ils dirent : C’est du sang ! les rois ont tiré l’épée entre eux,
ils se sont frappés les uns les autres ; maintenant, Moabites, au pillage !
24 Et ils marchèrent contre le camp d’Israël. Mais Israël se
leva, et frappa Moab, qui prit la fuite devant eux. Ils pénétrèrent dans le
pays, et frappèrent Moab. 25 Ils renversèrent les villes, ils
jetèrent chacun des pierres dans tous les meilleurs champs et les en
remplirent, ils bouchèrent toutes les sources d’eau, et ils abattirent tous
les bons arbres ; et les frondeurs enveloppèrent et battirent Kir-Haréseth,
dont on ne laissa que les pierres. 26 Le roi de Moab, voyant
qu’il avait le dessous dans le combat, prit avec lui sept cents hommes
tirant l’épée pour se frayer un passage jusqu’au roi d’Édom ; mais ils ne
purent pas. 27 Il prit alors son fils premier-né, qui devait
régner à sa place, et il l’offrit en holocauste sur la muraille. Et une
grande indignation s’empara d’Israël, qui s’éloigna du roi de Moab et
retourna dans son pays. (LSG)
Cette pratique barbare de brûler son fils
premier-né en offrande à un dieu (par exemple Kemosch) était
apparemment endémique au Moyen-Orient, qui est peut-être la raison pour
laquelle Abraham n'a pas été déconcerté par la demande de l'Ange de
sacrifier son fils (cf. l'étude Isaac
L’Ange et le Sacrifice d'Abraham (No. 71)).
Les Israélites ont dû être enseignés spécifiquement de renoncer à une telle
abomination (Lévitique 18:21), bien que beaucoup ont ignoré l'injonction.
Les rois d'Israël ont semblé particulièrement enclins (2 Rois 16:3 ; 2Chr.
33:6).
La grande colère sur Israël reflète
peut-être les démons étant autorisés à punir Israël et de permettre aux
Moabites de gagner leur liberté. L’expédition conjointe d'Israël de mettre
Moab au talon avait échoué, et ce fut le Roi Mesha qui gagna l'ascendant. Il
prit de nombreuses villes appartenant à Ruben et Gad (par exemple Aroër,
Dibon et Keriot) comme une sorte de prélude à ce qui se passerait sous les
Assyriens, lorsque ces tribus à l'est du Jourdain seraient parmi les
premiers à aller en captivité.
2Rois 4:1-44
Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, en
disant : Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur
craignait l’Éternel ; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants
et en faire ses esclaves. 2 Élisée lui dit : Que puis-je faire
pour toi ? Dis-moi, qu’as-tu à la maison ? Elle répondit : Ta servante n’a
rien du tout à la maison qu’un vase d’huile. 3 Et il dit : Va
demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en
demande pas un petit nombre. 4 Quand tu seras rentrée, tu
fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras dans tous ces
vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins. 5 Alors elle
le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils lui
présentaient les vases, et elle versait. 6 Lorsque les vases
furent pleins, elle dit à son fils : Présente-moi encore un vase. Mais il
lui répondit : Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. 7 Elle
alla le rapporter à l’homme de Dieu, et il dit : Va vendre l’huile, et paie
ta dette ; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera.
Élisée et la
Sunamite
L'histoire qui suit a un certain nombre de
parallèles avec celle d'Élie et la pauvre veuve de Sarepta (1Rois 17:10 et
suiv.).
8 Un jour Élisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de
distinction, qui le pressa d’accepter à manger. Et toutes les fois qu’il
passait, il se rendait chez elle pour manger. 9 Elle dit à son
mari : Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un
saint homme de Dieu. 10 Faisons une petite chambre haute avec des
murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier,
afin qu’il s’y retire quand il viendra chez nous. (LSG)
Le mot utilisé pour décrire la femme peut
signifier soit financièrement riche ou une personne de haut rang
dans la communauté. La chambre donnée à Élisée devint un havre ou un
sanctuaire pour lui, un type de Tabernacle, avec sa table (cf. pains de
proposition) et pied de lampe. C'était presque comme si le lit d'Élisée
était également devenu une chose sainte comme il avait joué un rôle dans les
guérisons (2 Rois 4:21 ; cf. aussi le lit d'Élie dans 1Rois 17:19) et devant
lequel le prophète a offert ses prières, d'où, il peut être assimilé à
l'autel de l'encens.
Le reste de l'histoire d'Élisée et la femme
Sunamite (2 Rois 4:11-37) est traitée dans l’étude
Cantique des Cantiques
(No. 145).
2Rois 4:38-44
Élisée revint à Guilgal, et il y avait une famine dans le pays. Comme les
fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur : Mets
le grand pot, et fais cuire un potage pour les fils des prophètes. 39
L’un d’eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes ; il trouva de la
vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages, plein son vêtement.
Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans le pot où était le potage,
car on ne les connaissait pas. 40 On servit à manger à ces
hommes ; mais dès qu’ils eurent mangé du potage, ils s’écrièrent : La mort
est dans le pot, homme de Dieu ! Et ils ne purent manger. 41
Élisée dit : Prenez de la farine. Il en jeta dans le pot, et dit : Sers à
ces gens, et qu’ils mangent. Et il n’y avait plus rien de mauvais dans le
pot. 42 Un homme arriva de Baal-Schalischa. Il apporta du pain
des prémices à l’homme de Dieu, vingt pains d’orge, et des épis nouveaux
dans son sac. Élisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils mangent. 43
Son serviteur répondit : Comment pourrais-je en donner à cent personnes ?
Mais Élisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils mangent ; car ainsi parle
l’Éternel : On mangera, et on en aura de reste. 44 Il mit alors
les pains devant eux ; et ils mangèrent et en eurent de reste, selon la
parole de l’Éternel. (LSG)
L'alimentation des centaines d'hommes ici est
l'un des trois miracles de la Bible concernés par l'alimentation d'une
multitude (voir Matt. 14:20 ; 15:34,38). Cet événement a eu lieu au cours de
la saison de la Pâque puisque les prémices de la moisson d’orge sont
mentionnés (voir
La Pâque (No. 98)). La ville en Éphraïm à partir de laquelle
l'homme est venu était Baal-Schalischa, ce qui signifie seigneur
trois fois grand (BDB).
Le texte complet de 2Rois 5 concernant Naaman, le lépreux syrien, est traité
dans l’étude
Les Messages d'Apocalypse chapitre 14 (No. 270).
L'Armée de
Dieu
2Rois 6:1-33
Les fils des prophètes dirent à Élisée : Voici, le lieu où nous sommes assis
devant toi est trop étroit pour nous. 2 Allons jusqu’au
Jourdain ; nous prendrons là chacun une poutre, et nous nous y ferons un
lieu d’habitation. Élisée répondit : Allez. 3 Et l’un d’eux dit :
Consens à venir avec tes serviteurs. Il répondit : J’irai. 4 Il
partit donc avec eux. Arrivés au Jourdain, ils coupèrent du bois. 5
Et comme l’un d’eux abattait une poutre, le fer tomba dans l’eau. Il
s’écria : Ah ! mon seigneur, il était emprunté ! 6 L’homme de
Dieu dit : Où est-il tombé ? Et il lui montra la place. Alors Élisée coupa
un morceau de bois, le jeta à la même place, et fit surnager le fer. 7
Puis il dit : Enlève-le ! Et il avança la main, et le prit. 8 Le
roi de Syrie était en guerre avec Israël, et, dans un conseil qu’il tint
avec ses serviteurs, il dit : Mon camp sera dans un tel lieu. 9
Mais l’homme de Dieu fit dire au roi d’Israël : Garde-toi de passer dans ce
lieu, car les Syriens y descendent. 10 Et le roi d’Israël envoya
des gens, pour s’y tenir en observation, vers le lieu que lui avait
mentionné et signalé l’homme de Dieu. Cela arriva non pas une fois ni deux
fois. 11 Le roi de Syrie en eut le cœur agité ; il appela ses
serviteurs, et leur dit : Ne voulez-vous pas me déclarer lequel de nous est
pour le roi d’Israël ? 12 L’un de ses serviteurs répondit :
Personne ! ô roi mon seigneur ; mais Élisée, le prophète, qui est en Israël,
rapporte au roi d’Israël les paroles que tu prononces dans ta chambre à
coucher. 13 Et le roi dit : Allez et voyez où il est, et je le
ferai prendre. On vint lui dire : Voici, il est à Dothan. 14 Il y
envoya des chevaux, des chars et une forte troupe, qui arrivèrent de nuit et
qui enveloppèrent la ville. 15 Le serviteur de l’homme de Dieu se
leva de bon matin et sortit ; et voici, une troupe entourait la ville, avec
des chevaux et des chars. Et le serviteur dit à l’homme de Dieu : Ah ! mon
seigneur, comment ferons-nous ? 16 Il répondit :
Ne crains point, car ceux qui sont
avec nous sont en plus grand nombre que ceux qui sont avec eux. 17
Élisée pria, et dit : Éternel, ouvre ses yeux, pour qu’il voie. Et l’Éternel
ouvrit les yeux du serviteur, qui vit
la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Élisée.
Élisée a été averti par l'Ange de Dieu de
l'intention du roi de Syrie (sans doute Ben-Hadad de 1Rois 20:1), qui est
devenu tellement frustré que ses plans soient révélés à l'avance à Israël
qu'il a cherché à capturer le prophète. Toutefois, le serviteur d'Élisée a
vu une armée angélique qui compensait plus que l'armée syrienne qui
entourait la ville de Dothan. Il est fait allusion à une telle Armée dans
Ésaïe 66 (cf. aussi Ps. 34:7).
L'incident ci-dessus avait un parallèle
remarquable lors d'une bataille de la Première Guerre mondiale en France,
lorsque les Britanniques et leurs alliés étaient en danger d'être envahis
par les Allemands. L'incident concernait la soi-disant Cavalerie Blanche,
comme en témoigne le capitaine britannique Cecil Hayward.
Le
compte-rendu suivant de ce qui s'est passé entre les mois d'avril et août
1918, duquel je peux personnellement témoigner comme étant vrai, ... J'étais
responsable des renseignements sur ce secteur du champ de bataille, et donc
fis mon siège dans la petite ville lumineuse de Béthune ...
Les troupes
britanniques avaient été dans les tranchées combattant pendant des semaines
sans repos ou soulagement dû au fait que les réserves étaient pratiquement
épuisées.
... l'obus
ennemi, qui avait été en grande partie dirigé contre la ville dévastée de
Béthune, s’est tout à coup levé et a commencé à éclater sur une légère
élévation au-delà de sa périphérie. Ce terrain découvert était absolument
dénué d'arbres, de maisons ou d'êtres humains, mais le feu ennemi, a éclaté
sur lui avec une fureur croissante, et a été augmenté par des éclats lourds
de mitrailleuses massées qui l’ont ratissé en avant et en arrière avec une
grêle de plomb. Nous étions là, regardant avec étonnement.
"Fritz a piqué
une crise, monsieur," dit le Sergent. "Pouvez-vous me dire pour quelle
raison crible-t-il le terrain découvert ?" "Je ne vois pas," répondis-je.
"Descendez jusqu’au canal et voyez ce qui se passe là-bas."
Je l'ai suivi
peu de temps après, étant impatient de voir par moi-même, car il n'y avait
évidemment pas de troupes à portée de vue contre lesquelles les Allemands
pouvaient diriger leur feu. Comme je faisais mon chemin sur les débris épars
des maisons en ruines, le feu de l'ennemi cessa tout à coup, et un calme
étrange tomba sur tout. ...
Exposée sur la
légère élévation près du village de La Bassée, et aussi loin que nous
pouvions voir, se trouvait une ligne dense de troupes allemandes, qui peu de
temps auparavant, avait commencé un mouvement en avant vers la victoire, en
formation de masse. Cette ligne s'arrêta brusquement, et, comme nous
observions, nous l’avons vue se rompre !
Devant nos
yeux étonnés, cette armée bien entraînée et victorieuse en apparence se
dispersa en groupes d'hommes apeurés qui nous fuyaient, en jetant leurs
armes, havresacs, fusils, manteaux et tout ce qui pouvait entraver leur
fuite.
Il ne fallut
pas longtemps avant que mon Sergent arrive avec deux officiers prisonniers
allemands ... En bref, la déclaration que le dirigeant allemand a faite se
présente comme suit :
L'ordre avait
été donné d’avancer en formation de masse, et nos troupes étaient en marche
derrière nous chantant leur chemin vers la victoire, quand mon lieutenant
Friedrich dit ici :
"Herr Kapitan,
regardez ce terrain ouvert derrière Béthune. Il y a une brigade de cavalerie
venant à travers la fumée dérivant à travers elle. Ils doivent être fous,
ces Anglais, de progresser à l'encontre d'une telle force comme la nôtre à
découvert. Je suppose qu’ils doivent être la cavalerie de l'une de leurs
Forces Coloniales, car, voyez, ils sont tous en uniforme blanc et sont
montés sur des chevaux blancs."
"Étrange",
dis-je. "Je n'ai jamais entendu parler d'Anglais ayant quelque cavalerie en
uniforme blanc, que ce soit Coloniale ou non. Ils ont tous combattu à pied
depuis plusieurs années, et de toute façon, ils sont en kaki, pas en blanc."
"Nous avons vu
les obus parmi les chevaux et leurs cavaliers, dont tous se sont avancés au
trot tranquille, en formation de terrain de manœuvre, chaque homme et cheval
à sa place exacte. Peu de temps après nos mitrailleuses ouvrirent un feu
nourri, ratissant la cavalerie qui s'avançait avec une grêle de plomb, mais,
ils sont venus et pas un seul homme ou cheval n’est tombé.
Régulièrement
ils avançaient, clairs dans la lumière du soleil qui brille, et à quelques
pas devant eux montait leur chef, un homme de belle figure, dont les
cheveux, comme l'or filé, brillaient dans une aura autour de sa tête. À son
côté se trouvait une grande épée, mais ses mains posées paisiblement tenant
les rênes, comme son énorme cheval de bataille blanc le portait fièrement en
avant.
En dépit des
obus lourds et du feu concentré des mitrailleuses, la Cavalerie Blanche
avançait, sans remords, comme une fatalité, comme la marée montante se
brisant sur une plage de sable. ...
Ensuite, une
grande crainte s'empara de moi, et je me suis tourné pour m’enfuir, oui,
moi, un Officier de la Garde Prussienne, ai fui, pris de panique, et autour
de moi se trouvaient des centaines d'hommes terrifiés, gémissant comme des
enfants, jetant leurs armes et accoutrements afin de ne pas avoir leurs
mouvements entravés ... tous courant. Leur seul désir était de s’éloigner de
cette Cavalerie Blanche qui avançait, et surtout de leur impressionnant chef
dont les cheveux brillaient comme une auréole d'or.
C'est tout ce
que j'ai à vous dire. Nous sommes battus. L'Armée Allemande est brisée. Il
peut y avoir combat, mais nous avons perdu la guerre. Nous sommes battus –
par la Cavalerie Blanche ... Je ne comprends pas ... Je ne comprends pas".
Pendant les
jours qui suivirent, j'examinai de nombreux prisonniers, et en substance,
leurs comptes-rendus concordaient avec celui donné ici. Ceci en dépit du
fait qu'au moins deux d'entre nous pourraient jurer que nous n'avions pas vu
de cavalerie en action, ici ou ailleurs, à ce moment particulier. Aucun de
nous n’a non plus vu ne serait-ce qu’un seul cheval blanc avec ou sans
cavalier. Mais il n'était pas nécessaire pour nous de le faire, la preuve de
leur présence devait venir de l'ennemi.
Il semble que le Dieu des Armées avait en effet
envoyé une armée angélique (bien que pas une armée de feu) à un point
critique dans la bataille. Dans ce cas, l'ensemble de l'Armée Allemande
était en mesure de voir la Cavalerie Blanche, les soldats britanniques n’ont
rien vu. Bien que cet incident puisse sembler mythique, le fait qu'il a été
enregistré par les Britanniques de témoins oculaires allemands et que les
Britanniques impliqués n’ont rien vu tendrait à indiquer son authenticité.
De toute évidence suffisamment d’hommes étaient
morts des deux côtés et l‘Armée était intervenue pour écourter le conflit.
L'histoire d'Élisée et de l'armée syrienne
continue dans 2Rois 6.
18 Les Syriens descendirent vers Élisée. Il adressa alors cette prière à
l’Éternel : Daigne frapper d’aveuglement cette nation ! Et l’Éternel les
frappa d’aveuglement, selon la parole d’Élisée. 19 Élisée leur
dit : Ce n’est pas ici le chemin, et ce n’est pas ici la ville ; suivez-moi,
et je vous conduirai vers l’homme que vous cherchez. Et il les conduisit à
Samarie. 20 Lorsqu’ils furent entrés dans Samarie, Élisée dit :
Éternel, ouvre les yeux de ces gens, pour qu’ils voient ! Et l’Éternel
ouvrit leurs yeux, et ils virent qu’ils étaient au milieu de Samarie.
21 Le roi d’Israël, en les voyant, dit à Élisée : Frapperai-je,
frapperai-je, mon père ? 22 Tu ne frapperas point, répondit
Élisée ; est-ce que tu frappes ceux que tu fais prisonniers avec ton épée et
avec ton arc ? Donne-leur du pain et de l’eau, afin qu’ils mangent et
boivent ; et qu’ils s’en aillent ensuite vers leur maître. 23 Le
roi d’Israël leur fit servir un grand repas, et ils mangèrent et burent ;
puis il les renvoya, et ils s’en allèrent vers leur maître. Et les troupes
des Syriens ne revinrent plus sur le territoire d’Israël.
Ici, nous voyons la conduite correcte dans le
traitement des prisonniers de guerre quand il n'est pas dit expressément par
Dieu de les extirper. C’est normalement le signe d'une société civilisée
d'être magnanime dans la victoire, même si la décision dans cette affaire
devait avoir une issue malheureuse. Nous voyons au verset 21 le roi d'Israël
également se reportant à Élisée comme son “père”, un titre d'honneur et
d'affection.
24 Après cela, Ben-Hadad, roi de Syrie, ayant rassemblé toute son armée,
monta et assiégea Samarie. 25 Il y eut une grande famine dans
Samarie ; et ils la serrèrent tellement qu’une tête d’âne valait
quatre-vingts sicles d’argent, et le quart d’un kab de fiente de pigeon cinq
sicles d’argent. 26 Et comme le roi passait sur la muraille, une
femme lui cria : Sauve-moi, ô roi, mon seigneur ! 27 Il
répondit : Si l’Éternel ne te sauve pas, avec quoi te sauverais-je ? avec le
produit de l’aire ou du pressoir ? 28 Et le roi lui dit :
Qu’as-tu ? Elle répondit : Cette femme-là m’a dit : Donne ton fils ! nous le
mangerons aujourd’hui, et demain nous mangerons mon fils. 29 Nous
avons fait cuire mon fils, et nous l’avons mangé. Et le jour suivant, je lui
ai dit : Donne ton fils, et nous le mangerons. Mais elle a caché son fils.
Cet incident horrible reflète la situation
désastreuse dans laquelle les habitants de la ville de Samarie se sont
retrouvés. La malédiction de Deutéronome 28:50-57 – promise longtemps
auparavant par Moïse comme une conséquence inévitable de la désobéissance à
Dieu – était venue sur la Samarie.
30 Lorsque le roi entendit les paroles de cette femme, il déchira ses
vêtements, en passant sur la muraille ; et le peuple vit qu’il avait en
dedans un sac sur son corps. 31 Le roi dit : Que Dieu me punisse
dans toute sa rigueur, si la tête d’Élisée, fils de Schaphath, reste
aujourd’hui sur lui ! 32 Or Élisée était assis dans sa maison, et
les anciens étaient assis auprès de lui. Le roi envoya quelqu’un devant lui.
Mais avant que le messager soit arrivé, Élisée dit aux anciens : Voyez-vous
que ce fils d’assassin envoie quelqu’un pour m’ôter la tête ? Écoutez !
quand le messager viendra, fermez la porte, et repoussez-le avec la porte :
le bruit des pas de son maître ne se fait-il pas entendre derrière lui ?
33 Il leur parlait encore, et déjà le messager était descendu
vers lui, et disait : Voici, ce mal vient de l’Éternel ; qu’ai-je à espérer
encore de l’Éternel ? (LSG)
Il semble que la décapitation était une méthode
de routine de tuer les prophètes de Dieu en ces temps-là : Élisée ici en a
été menacé, tandis que Jean-Baptiste l’a subie, comme l'ont subie de
nombreux martyrs pour la vérité (Apoc. 20:4). Leur récompense, cependant,
est la prééminence à la Première Résurrection.
Au sommet du siège et de la famine conséquente
dans la ville, Élisée a fait la prophétie la plus incroyable : une fin
imminente à la famine et une abondance de nourriture à suivre.
2Rois 7:1-20
Élisée dit : Écoutez la parole de l’Éternel ! Ainsi parle l’Éternel :
Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle
et deux mesures d’orge pour un sicle, à la porte de Samarie. 2
L’officier sur la main duquel s’appuyait le roi répondit à l’homme de Dieu :
Quand l’Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose
arriverait-elle ? Et Élisée dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en
mangeras point.
Un point mineur historique est fait par Werner
Keller concernant la personne connue sous le nom
de l’officier (seigneur : KJV) au verset 2. Le mot
hébreu est shaliysh (SHD 7991), de la racine signifiant trois
ou triade. Il déclare :
Chaque char
était occupé par trois hommes : le conducteur, le combattant, et un homme
qui se tenait derrière lui. Avec les bras tendus, il s’agrippait à deux
sangles courtes qui étaient fixées sur les côtés droit et gauche du char. De
cette façon il protégeait le guerrier et le conducteur à l'arrière et les
empêchait d'être jetés au cours de ces saillies furieuses dans la bataille
quand la voiture ouverte passait au-dessus des hommes morts et blessés. Tel
était donc le "troisième homme" ... celui qui s’accrochait à la sangle dans
le char du Roi Joram. (op. cit., p. 247)
Le troisième homme aurait vraisemblablement
porté un bouclier sur le dos pour sa propre protection, en plus de son
armure pour éviter le sort subi par le Roi Joram (2 Rois 9:24). Cet homme
est à nouveau mentionné au verset 17, où il vient à une fin malheureuse.
3 Il y avait à l’entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l’un à
l’autre : Quoi ! resterons-nous ici jusqu’à ce que nous mourions ? 4
Si nous songeons à entrer dans la ville, la famine est dans la ville, et
nous y mourrons ; et si nous restons ici, nous mourrons également. Allons
nous jeter dans le camp des Syriens ; s’ils nous laissent vivre, nous
vivrons et s’ils nous font mourir, nous mourrons. 5 Ils partirent
donc au crépuscule, pour se rendre au camp des Syriens ; et lorsqu’ils
furent arrivés à l’entrée du camp des Syriens, voici, il n’y avait personne.
6 Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un
bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils
s’étaient dit l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a pris à sa solde
contre nous les rois des Héthiens et les rois des Égyptiens pour venir nous
attaquer. 7 Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule,
abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu’il
était, et ils s’enfuirent pour sauver leur vie.
Cette fois, c'était juste le bruit d'une
immense armée qui a causé la panique dans l'armée syrienne. Ils semblaient
avoir oublié l'armée angélique envoyée antérieurement pour les déstabiliser,
puisqu’ils ont attribué le bruit aux Hittites ou aux Égyptiens.
8 Les lépreux, étant arrivés à l’entrée du camp, pénétrèrent dans une
tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, de l’or, et des
vêtements, qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre
tente, et en emportèrent des objets qu’ils allèrent cacher. 9
Puis ils se dirent l’un à l’autre : Nous n’agissons pas bien ! Cette journée
est une journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous
attendons jusqu’à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez
maintenant, et allons informer la maison du roi. 10 Ils
partirent, et ils appelèrent les gardes de la porte de la ville, auxquels
ils firent ce rapport : Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et
voici, il n’y a personne, on n’y entend aucune voix d’homme ; il n’y a que
des chevaux attachés et des ânes attachés, et les tentes comme elles
étaient. 11 Les gardes de la porte crièrent, et ils transmirent
ce rapport à l’intérieur de la maison du roi. 12 Le roi se leva
de nuit, et il dit à ses serviteurs : Je veux vous communiquer ce que nous
font les Syriens. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté
le camp pour se cacher dans les champs, et ils se sont dit : Quand ils
sortiront de la ville, nous les saisirons vivants, et nous entrerons dans la
ville. 13 L’un des serviteurs du roi répondit : Que l’on prenne
cinq des chevaux qui restent encore dans la ville, — ils sont comme toute la
multitude d’Israël qui y est restée, ils sont comme toute la multitude
d’Israël qui dépérit, — et envoyons voir ce qui se passe. 14 On
prit deux chars avec les chevaux, et le roi envoya des messagers sur les
traces de l’armée des Syriens, en disant : Allez et voyez. 15 Ils
allèrent après eux jusqu’au Jourdain ; et voici, toute la route était pleine
de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés dans leur
précipitation. Les messagers revinrent, et le rapportèrent au roi. 16
Le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens. Et l’on eut une mesure de
fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, selon la
parole de l’Éternel. 17 Le roi avait remis la garde de la porte à
l’officier sur la main duquel il s’appuyait ; mais cet officier fut écrasé à
la porte par le peuple et il mourut, selon la parole qu’avait prononcée
l’homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui. 18 L’homme
de Dieu avait dit alors au roi : On aura deux mesures d’orge pour un sicle
et une mesure de fleur de farine pour un sicle, demain, à cette heure, à la
porte de Samarie. 19 Et l’officier avait répondu à l’homme de
Dieu : Quand l’Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose
arriverait-elle ? Et Élisée avait dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu
n’en mangeras point. 20 C’est en effet ce qui lui arriva : il fut
écrasé à la porte par le peuple, et il mourut. (LSG)
Ce texte semble représenter une leçon fatale à
ne pas croire les paroles de vrais prophètes de Dieu et en blasphémant
suggérant une limite à la puissance de Dieu. Élisée a préparé la femme
Sunamite pour la famine de sept ans qui approchait en l'envoyant en
“Égypte”, tout comme le Patriarche Jacob y avait envoyé ses fils pour de la
nourriture au cours d'une famine similaire en Palestine. Dans ce cas-ci,
elle est allée à la terre des Philistins. Une fois de plus, l'Égypte est
représentée comme un lieu de refuge.
2Rois 8:1-15
Élisée dit à la femme dont il avait fait revivre le fils : Lève-toi, va
t’en, toi et ta maison, et séjourne où tu pourras ; car l’Éternel appelle la
famine, et même elle vient sur le pays pour sept années. 2 La
femme se leva, et elle fit selon la parole de l’homme de Dieu : elle s’en
alla, elle et sa maison, et séjourna sept ans au pays des Philistins. 3
Au bout des sept ans, la femme revint du pays des Philistins, et elle alla
implorer le roi au sujet de sa maison et de son champ. 4 Le roi
s’entretenait avec Guéhazi, serviteur de l’homme de Dieu, et il disait :
Raconte-moi, je te prie, toutes les grandes choses qu’Élisée a faites.
5 Et pendant qu’il racontait au roi comment Élisée avait rendu la vie
à un mort, la femme dont Élisée avait fait revivre le fils vint implorer le
roi au sujet de sa maison et de son champ. Guéhazi dit : Ô roi, mon
seigneur, voici la femme, et voici son fils qu’Élisée a fait revivre. 6
Le roi interrogea la femme, et elle lui fit le récit. Puis le roi lui donna
un eunuque, auquel il dit : Fais restituer tout ce qui appartient à cette
femme, avec tous les revenus du champ, depuis le jour où elle a quitté le
pays jusqu’à maintenant. 7 Élisée se rendit à Damas. Ben-Hadad,
roi de Syrie, était malade ; et on l’avertit, en disant : L’homme de Dieu
est arrivé ici. 8 Le roi dit à Hazaël : Prends avec toi un
présent, et va au-devant de l’homme de Dieu ; consulte par lui l’Éternel, en
disant : Guérirai-je de cette maladie ? 9 Hazaël alla au-devant
d’Élisée, prenant avec lui un présent, tout ce qu’il y avait de meilleur à
Damas, la charge de quarante chameaux. Lorsqu’il fut arrivé, il se présenta
à lui, et dit : Ton fils Ben-Hadad, roi de Syrie, m’envoie vers toi pour
dire : Guérirai-je de cette maladie ? 10 Élisée lui répondit :
Va, dis-lui : Tu guériras ! Mais l’Éternel m’a révélé qu’il mourra. 11
L’homme de Dieu arrêta son regard sur Hazaël, et le fixa longtemps, puis il
pleura. 12 Hazaël dit : Pourquoi mon seigneur pleure-t-il ? Et
Élisée répondit : Parce que je sais le mal que tu feras aux enfants
d’Israël ; tu mettras le feu à leurs villes fortes, tu tueras avec l’épée
leurs jeunes gens, tu écraseras leurs petits enfants, et tu fendras le
ventre de leurs femmes enceintes. 13 Hazaël dit : Mais qu’est-ce
que ton serviteur, ce chien, pour faire de si grandes choses ? Et Élisée
dit : L’Éternel m’a révélé que tu seras roi de Syrie. 14 Hazaël
quitta Élisée, et revint auprès de son maître, qui lui dit : Que t’a dit
Élisée ? Et il répondit : Il m’a dit : Tu guériras ! 15 Le
lendemain, Hazaël prit une couverture, qu’il plongea dans l’eau, et il
l’étendit sur le visage du roi, qui mourut. Et Hazaël régna à sa place.
(LSG)
Ben-Hadad de la Syrie a donc été étouffé à mort
par son serviteur, Hazaël, qui a ensuite monté sur le trône. Nous avons vu
que Joram, roi d'Israël, a également été tué par un de ses proches, à savoir
son commandant, Jéhu (voir ci-dessous). Joram avait régné pendant 12 ans.
Jéhu
Le onzième roi d’Israël était Jéhu, un
commandant de l'armée et conducteur de char expert (2 Rois 9:20) qui a été
oint roi par Élisée à Ramoth en Galaad alors que lui et ses troupes
attendaient une attaque syrienne prévue. Il a également été commandé par le
prophète d’effacer toute la maison d'Achab.
Jéhu a commencé la quatrième dynastie, qui
devait durer près de 90 ans. Bien que variant largement sur la plupart de
leurs chronologies des rois, les biblistes sont presque universellement
d'accord que son règne a couvert la période de 842 à 814 AEC, fournissant
ainsi un point de référence pour la datation avant et après. Les dates pour
le début du règne de Jéroboam (932 AEC) et la captivité d'Israël (722 AEC)
sont aussi raisonnablement certaines.
2Rois 9:1-37
Élisée, le prophète, appela l’un des fils des prophètes, et lui dit : Ceins
tes reins, prends avec toi cette fiole d’huile, et va à Ramoth en Galaad.
2 Quand tu y seras arrivé, vois Jéhu, fils de Josaphat, fils de
Nimschi. Tu iras le faire lever du milieu de ses frères, et tu le conduiras
dans une chambre retirée. 3 Tu prendras la fiole d’huile, que tu
répandras sur sa tête, et tu diras : Ainsi parle l’Éternel : Je t’oins roi
d’Israël ! Puis tu ouvriras la porte, et tu t’enfuiras sans t’arrêter.
4 Le jeune homme, serviteur du prophète, partit pour Ramoth en Galaad.
5 Quand il arriva, voici, les chefs de l’armée étaient assis. Il
dit : Chef, j’ai un mot à te dire. Et Jéhu dit : Auquel de nous tous ? Il
répondit : À toi, chef. 6 Jéhu se leva et entra dans la maison,
et le jeune homme répandit l’huile sur sa tête, en lui disant : Ainsi parle
l’Éternel, le Dieu d’Israël : Je t’oins roi d’Israël, du peuple de
l’Éternel. 7 Tu frapperas la maison d’Achab, ton maître, et je
vengerai sur Jézabel le sang de mes serviteurs les prophètes et le sang de
tous les serviteurs de l’Éternel. 8 Toute la maison d’Achab
périra ; j’exterminerai quiconque appartient à Achab, celui qui est esclave
et celui qui est libre en Israël, 9 et je rendrai la maison
d’Achab semblable à la maison de Jéroboam, fils de Nebath, et à la maison de
Baescha, fils d’Achija. 10 Les chiens mangeront Jézabel dans le
champ de Jizreel, et il n’y aura personne pour l’enterrer. Puis le jeune
homme ouvrit la porte, et s’enfuit.
Ce fut la troisième fois où Dieu s'était arrangé
pour que tous les mâles de la maison d'un roi soient abattus ; les autres
impliquaient Jéroboam et Baescha, qui était celui destiné à tuer les
descendants de Jéroboam (cf. 1Rois 15:29 ; 16:11).
11 Lorsque Jéhu sortit pour rejoindre les serviteurs de son maître, on lui
dit : Tout va-t-il bien ? Pourquoi ce fou est-il venu vers toi ? Jéhu leur répondit : Vous connaissez
bien l’homme et ce qu’il peut dire. 12 Mais ils répliquèrent :
Mensonge ! Réponds-nous donc ! Et il dit : Il m’a parlé de telle et telle
manière, disant : Ainsi parle l’Éternel : Je t’oins roi d’Israël. 13
Aussitôt ils prirent chacun leurs vêtements, qu’ils mirent sous Jéhu au haut
des degrés ; ils sonnèrent de la trompette, et dirent : Jéhu est roi !
14 Ainsi Jéhu, fils de Josaphat, fils de Nimschi, forma une
conspiration contre Joram. — Or Joram et tout Israël défendaient Ramoth en
Galaad contre Hazaël, roi de Syrie ; 15 mais le roi Joram s’en
était retourné pour se faire guérir à Jizreel des blessures que les Syriens
lui avaient faites, lorsqu’il se battait contre Hazaël, roi de Syrie. — Jéhu
dit : Si c’est votre volonté, personne ne s’échappera de la ville pour aller
porter la nouvelle à Jizreel. 16 Et Jéhu monta sur son char et
partit pour Jizreel, car Joram y était alité, et Achazia, roi de Juda, était
descendu pour le visiter.
Ce n'était pas la première fois qu'un prophète
de Dieu a été appelé fou ; le Messie lui-même a souffert de
l'accusation (Jean 10:20). Joram est ici le Roi Joram, le dixième souverain
en Israël depuis la scission avec Juda. Achazia était le fils d'Athalie, et
donc le petit-fils de l'infâme Achab et de Jézabel, et “sa mère était sa
conseillère à mal faire” (2Chroniques 22:3). Encore une fois, la chute d'un
roi injuste a été occasionnée par Dieu (v. 7). Achazia était également le
petit-fils du noble Josaphat de Juda, qui, contrairement aux rois d'Israël,
“a cherché le Seigneur de tout son cœur” (v. 9).
17 La sentinelle placée sur la tour de Jizreel vit venir la troupe de Jéhu,
et dit : Je vois une troupe. Joram dit : Prends un cavalier, et envoie-le
au-devant d’eux pour demander si c’est la paix. 18 Le cavalier
alla au-devant de Jéhu, et dit : Ainsi parle le roi :
Est-ce la paix ? Et Jéhu répondit
: Que t’importe la paix ? Passe derrière moi. La sentinelle en donna avis,
et dit : Le messager est allé jusqu’à eux, et il ne revient pas. 19
Joram envoya un second cavalier, qui arriva vers eux et dit : Ainsi parle le
roi : Est-ce la paix ? Et Jéhu
répondit : Que t’importe la paix ? Passe derrière moi. 20 La
sentinelle en donna avis, et dit : Il est allé jusqu’à eux, et il ne revient
pas. Et le train est comme celui de Jéhu, fils de Nimschi, car il conduit
d’une manière insensée. 21 Alors Joram dit : Attelle ! Et on
attela son char. Joram, roi d’Israël, et Achazia, roi de Juda, sortirent
chacun dans son char pour aller au-devant de Jéhu, et ils le rencontrèrent
dans le champ de Naboth de Jizreel. 22 Dès que Joram vit Jéhu, il
dit : Est-ce la paix, Jéhu ? Jéhu
répondit : Quoi, la paix ! tant que durent les prostitutions de Jézabel, ta
mère, et la multitude de ses sortilèges !
Poser des questions sur la paix trois
fois était peut-être un ardent désir d'une paix qui ne pourrait jamais venir
à ce stade (cf. Jér. 6:14 ; 8:11), car, “le chemin de la paix, ils ne le
connaissent pas” (Ésaïe 59:8). Cependant, il doit y avoir un jour où la paix
éclate vraiment, selon la parole de vrais prophètes de Dieu.
Jérémie 28:9
mais si un prophète prophétise la paix, c’est par l’accomplissement de ce
qu’il prophétise qu’il sera reconnu comme véritablement envoyé par
l’Éternel. (LSG)
Comme Jézabel a personnifié les pratiques
idolâtres païennes, il semble qu’il n'y aura pas de paix réelle au sein ou
entre les nations jusqu'à ce que toutes ces influences babyloniennes aient
été enlevées, et le mur de séparation entre Dieu et l'humanité en général
qui a été construit sur cette idolâtrie soit démoli. Les prostitutions
représentent l'idolâtrie, et les sortilèges (sorcelleries :
KJV) sont le spiritisme, les deux mots étant utilisés ensemble dans Nombres
24:1, 25:1 et 31:16.
23 Joram tourna bride et s’enfuit, et il dit à Achazia : Trahison,
Achazia ! 24 Mais Jéhu saisit son arc, et il frappa Joram entre
les épaules : la flèche sortit par le cœur, et Joram s’affaissa dans son
char. 25 Jéhu dit à son officier Bidkar : Prends-le, et jette-le
dans le champ de Naboth de Jizreel ; car souviens-t’en, lorsque moi et toi,
nous étions ensemble à cheval derrière Achab, son père, l’Éternel prononça
contre lui cette sentence : 26 J’ai vu hier le sang de Naboth et
le sang de ses fils, dit l’Éternel, et je te rendrai la pareille dans ce
champ même, dit l’Éternel ! Prends-le donc, et jette-le dans le champ, selon
la parole de l’Éternel. 27 Achazia, roi de Juda, ayant vu cela,
s’enfuit par le chemin de la maison du jardin. Jéhu le poursuivit, et dit :
Lui aussi, frappez-le sur le char ! Et on le frappa à la montée de Gur, près
de Jibleam. Il se réfugia à Meguiddo, et il y mourut. 28 Ses
serviteurs le transportèrent sur un char à Jérusalem, et ils l’enterrèrent
dans son sépulcre avec ses pères, dans la ville de David.
Ainsi, nous voyons Jéhu tuant à la fois Joram
roi d'Israël et Achazia roi de Juda en succession rapide. Ce dernier s’était
tout juste remis des blessures reçues en combattant les Syriens (v. 15),
mais a été tué par commandement divin pour venger la mort de Naboth et ses
fils (vv. 25-26). Jéhu a été commandé par Élie de détruire toute la maison
d'Achab, y compris sa femme Jézabel. Il est à noter que le corps de Joram a
été jeté dans le champ de Naboth, il a rejoint ainsi le sang de sa mère
Jézabel dans la poussière de Jizreel, conformément à la prophétie antérieure
(1Rois 21:23).
29 Achazia était devenu roi de Juda la onzième année de Joram, fils
d’Achab. 30 Jéhu entra dans Jizreel. Jézabel, l’ayant appris, mit
du fard à ses yeux, se para la tête, et regarda par la fenêtre. 31
Comme Jéhu franchissait la porte, elle dit : Est-ce la paix, nouveau Zimri,
assassin de son maître ? 32 Il leva le visage vers la fenêtre, et
dit : Qui est pour moi ? qui ? Et deux ou trois eunuques le regardèrent en
s’approchant de la fenêtre. 33 Il dit : Jetez-la en bas ! Ils la
jetèrent, et il rejaillit de son sang sur la muraille et sur les chevaux.
Jéhu la foula aux pieds ; 34 puis il entra, mangea et but, et il
dit : Allez voir cette maudite, et enterrez-la, car elle est fille de roi.
35 Ils allèrent pour l’enterrer ; mais ils ne trouvèrent d’elle
que le crâne, les pieds et les paumes des mains. 36 Ils
retournèrent l’annoncer à Jéhu, qui dit : C’est ce qu’avait déclaré
l’Éternel par son serviteur Élie, le Thischbite, en disant : Les chiens
mangeront la chair de Jézabel dans le champ de Jizreel ; 37 et le
cadavre de Jézabel sera comme du fumier sur la face des champs, dans le
champ de Jizreel, de sorte qu’on ne pourra dire : C’est Jézabel. (LSG)
Cela signifie que la religion babylonienne du
mystère tout entier ne sera plus un jour amenée à la mémoire, elle doit être
soigneusement éliminée.
Dans le cadre de Jizreel, le prophète Osée
(Hoshea) a mentionné la captivité finale et la déportation d'Israël qui
devait se produire pendant le règne de son homonyme, le roi Osée.
Osée 1:4-7a Et
l’Éternel lui dit : Appelle-le du nom de Jizreel ; car encore un peu de
temps, et je châtierai la maison de Jéhu pour le sang versé à Jizreel, je
mettrai fin au royaume de la maison d’Israël. 5 En ce jour-là, je
briserai l’arc d’Israël dans la vallée de Jizreel. 6 Elle conçut
de nouveau, et enfanta une fille. Et l’Éternel dit à Osée : Donne-lui le nom
de Lo-Ruchama ; car je n’aurai plus pitié de la maison d’Israël, je ne lui
pardonnerai plus. 7 Mais j’aurai pitié de la maison de Juda ; je
les sauverai par l’Éternel, leur Dieu, (LSG)
Toute la maison d'Achab était sur le point
d'être coupée, avec les décapitations littérales de ses 70 “fils” ou
descendants, y compris peut-être ses petits-fils et arrières-petits-fils.
2Rois 10:1-36 Il y avait dans Samarie soixante-dix fils d’Achab. Jéhu
écrivit des lettres qu’il envoya à Samarie aux chefs de Jizreel, aux
anciens, et aux gouverneurs des enfants d’Achab. Il y était dit : 2
Maintenant, quand cette lettre vous sera parvenue, puisque vous avez avec
vous les fils de votre maître, avec vous les chars et les chevaux, une ville
forte et les armes, — 3 voyez lequel des fils de votre maître est
le meilleur et convient le mieux, mettez-le sur le trône de son père, et
combattez pour la maison de votre maître ! 4 Ils eurent une très
grande peur, et ils dirent : Voici, deux rois n’ont pu lui résister ;
comment résisterions-nous ? 5 Et le chef de la maison, le chef de
la ville, les anciens, et les gouverneurs des enfants, envoyèrent dire à
Jéhu : Nous sommes tes serviteurs, et nous ferons tout ce que tu nous
diras ; nous n’établirons personne roi, fais ce qui te semble bon. 6
Jéhu leur écrivit une seconde lettre où il était dit : Si vous êtes à moi et
si vous obéissez à ma voix, prenez les têtes de ces hommes, fils de votre
maître, et venez auprès de moi demain à cette heure, à Jizreel. Or les
soixante-dix fils du roi étaient chez les grands de la ville, qui les
élevaient. 7 Quand la lettre leur fut parvenue, ils prirent les
fils du roi, et ils égorgèrent ces soixante-dix hommes ; puis ils mirent
leurs têtes dans des corbeilles, et les envoyèrent à Jéhu, à Jizreel. 8
Le messager vint l’en informer, en disant : Ils ont apporté les têtes des
fils du roi. Et il dit : Mettez-les en deux tas à l’entrée de la porte,
jusqu’au matin. 9 Le matin, il sortit ; et se présentant à tout
le peuple, il dit : Vous êtes justes ! voici, moi, j’ai conspiré contre mon
maître et je l’ai tué ; mais qui a frappé tous ceux-ci ? 10
Sachez donc qu’il ne tombera rien à terre de la parole de l’Éternel, de la
parole que l’Éternel a prononcée contre la maison d’Achab ; l’Éternel
accomplit ce qu’il a déclaré par son serviteur Élie. 11 Et Jéhu
frappa tous ceux qui restaient de la maison d’Achab à Jizreel, tous ses
grands, ses familiers et ses ministres, sans en laisser échapper un seul.
D'où, selon la prophétie d'Élie (9:8), la maison
entière à Jizreel loyale au Roi Achab a été tuée. Il ne s'agissait pas
simplement de ses parents de sang, mais aussi ceux qui ont conseillé et
servi comme prêtres à Achab. Et Jéhu n'avait pas fini encore.
12 Puis il se leva, et partit pour aller à Samarie. Arrivé à une maison de
réunion des bergers, sur le chemin, 13 Jéhu trouva les frères
d’Achazia, roi de Juda, et il dit : Qui êtes-vous ? Ils répondirent : Nous
sommes les frères d’Achazia, et nous descendons pour saluer les fils du roi
et les fils de la reine. 14 Jéhu dit : Saisissez-les vivants. Et
ils les saisirent vivants, et les égorgèrent au nombre de quarante-deux, à
la citerne de la maison de réunion ; Jéhu n’en laissa échapper aucun.
15 Étant parti de là, il rencontra Jonadab, fils de Récab, qui venait
au-devant de lui. Il le salua, et lui dit : Ton cœur est-il sincère, comme
mon cœur l’est envers le tien ? Et Jonadab répondit : Il l’est. S’il l’est,
répliqua Jéhu, donne-moi ta main. Jonadab lui donna la main. Et Jéhu le fit
monter auprès de lui dans son char, 16 et dit : Viens avec moi,
et tu verras mon zèle pour l’Éternel. Il l’emmena ainsi dans son char.
Jonadab, fils de Récab, était Kénien et un
descendant du beau-père de Moïse, Jéthro (consulter l’étude
Les Descendants d'Abraham
Partie IV : Les Fils de Ketura (No. 212D)). Il devait s’avérer un adjoint loyal à Jéhu
dans la destruction du système de Baal en Israël – avec une application
répétée éventuelle aux Derniers Jours.
17 Lorsque Jéhu fut arrivé à Samarie, il frappa tous ceux qui restaient
d’Achab à Samarie, et il les détruisit entièrement, selon la parole que
l’Éternel avait dite à Élie. 18 Puis il assembla tout le peuple,
et leur dit : Achab a peu servi Baal, Jéhu le servira beaucoup. 19
Maintenant convoquez auprès de moi tous les prophètes de Baal, tous ses
serviteurs et tous ses prêtres, sans qu’il en manque un seul, car je veux
offrir un grand sacrifice à Baal : quiconque manquera ne vivra pas. Jéhu
agissait avec ruse, pour faire périr les serviteurs de Baal. 20
Il dit : Publiez une fête en l’honneur de Baal. Et ils la publièrent.
21 Il envoya des messagers dans tout Israël ; et tous les serviteurs
de Baal arrivèrent, il n’y en eut pas un qui ne vînt ; ils entrèrent dans la
maison de Baal, et la maison de Baal fut remplie d’un bout à l’autre.
22 Jéhu dit à celui qui avait la garde du vestiaire : Sors des
vêtements pour tous les serviteurs de Baal. Et cet homme sortit des
vêtements pour eux. 23 Alors Jéhu vint à la maison de Baal avec
Jonadab, fils de Récab, et il dit aux serviteurs de Baal : Cherchez et
regardez, afin qu’il n’y ait pas ici des serviteurs de l’Éternel, mais qu’il
y ait seulement des serviteurs de Baal. 24 Et ils entrèrent pour
offrir des sacrifices et des holocaustes. Jéhu avait placé dehors
quatre-vingts hommes, en leur disant : Celui qui laissera échapper quelqu’un
des hommes que je remets entre vos mains, sa vie répondra de la sienne.
25 Lorsqu’on eut achevé d’offrir les holocaustes, Jéhu dit aux
coureurs et aux officiers : Entrez, frappez-les, que pas un ne sorte. Et ils
les frappèrent du tranchant de l’épée. Les coureurs et les officiers les
jetèrent là, et ils allèrent jusqu’à la ville de la maison de Baal. 26
Ils tirèrent dehors les statues de la maison de Baal, et les brûlèrent.
27 Ils renversèrent la statue de Baal, ils renversèrent aussi la
maison de Baal, et ils en firent un cloaque, qui a subsisté jusqu’à ce jour.
28 Jéhu extermina Baal du milieu d’Israël ;
Cette destruction du système de Baal en Israël,
même si elle est temporaire (et vue plus tôt avec le prophète Élie), est
mentionnée dans l’étude
Les Sept Jours des Fêtes
(No. 49).
Et, en dépit du zèle de Jéhu et du fait d’être utilisé d’une manière si
puissante, il a toujours conservé les veaux d’or de Jéroboam – apparemment
une forme distincte d'idolâtrie pour le système de Baal.
29 mais il ne se détourna point des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui
avait fait pécher Israël, il n’abandonna point les veaux d’or qui étaient à
Béthel et à Dan. 30 L’Éternel dit à Jéhu : Parce que tu as bien
exécuté ce qui était droit à mes yeux, et que tu as fait à la maison d’Achab
tout ce qui était conforme à ma volonté,
tes fils jusqu’à la quatrième
génération seront assis sur le trône d’Israël. 31 Toutefois
Jéhu ne prit point garde à marcher de tout son cœur dans la loi de
l’Éternel, le Dieu d’Israël ; il ne se détourna point des péchés que
Jéroboam avait fait commettre à Israël. 32 Dans ce temps-là,
l’Éternel commença à entamer le territoire d’Israël ; et Hazaël les battit
sur toute la frontière d’Israël. 33 Depuis le Jourdain, vers le
soleil levant, il battit tout le pays de Galaad, les Gadites, les Rubénites
et les Manassites, depuis Aroër sur le torrent de l’Arnon jusqu’à Galaad et
à Basan. 34 Le reste des actions de Jéhu, tout ce qu’il a fait,
et tous ses exploits, cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques
des rois d’Israël ? 35 Jéhu se coucha avec ses pères, et on
l’enterra à Samarie. Et Joachaz, son fils, régna à sa place. 36
Jéhu avait régné vingt-huit ans sur Israël à Samarie. (LSG)
C'est par la volonté de Dieu ici que des parties
d'Israël sont conquises, par exemple, la totalité de la partie orientale de
la Jordanie par Hazaël de la Syrie. Il a largement puni Israël comme prédit
par Élisée (2Rois 8:12) ; toutefois, les Syriens ont semblé ne pas avoir
pris les enfants d'Israël en captivité, comme c’est arrivé plus tard avec
les Assyriens.
Jéhu avait également été forcé de payer un
tribut au roi Salmanasar III d'Assyrie comme noté sur le soi-disant
Obélisque Noir (actuellement au British Museum, Londres), découvert par A.H.
Layard en 1846 au cours d'une fouille archéologique à Nimrud, au sud de
Bagdad. L'Obélisque mentionne également le Roi Hazaël de Damas (2Rois 8:28 ;
9:14). Certains commentateurs suggèrent que ce Salmanasar, avait même aidé
Jéhu à revendiquer le trône d'Israël.
Manassé était coupé en raison des péchés de
Jéhu. Il est à noter que les trois capitales du Royaume du Nord après la
division, c'est-à-dire Sichem, Thirtsa, et Samarie, étaient toutes situées
dans le territoire tribal de Manassé. En un sens, nous avons donc trois
"renversements" (de Jérusalem) de la capitale des tribus du nord (cf.
Ézéchiel 21:26-27).
Malgré son idolâtrie, la dynastie de Jéhu a été
la plus longue de l'histoire d'Israël.
Joachaz
Le douzième roi d'Israël était Joachaz (Jéhovah
a saisi), fils de Jéhu. Son règne a duré 17 ans.
2 Rois 13:1-9
La vingt-troisième année de Joas, fils d’Achazia, roi de Juda, Joachaz, fils
de Jéhu, régna sur Israël à Samarie. Il régna dix-sept ans. 2 Il
fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel ; il commit les mêmes péchés que
Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël, et il ne s’en
détourna point. 3 La colère de l’Éternel s’enflamma contre
Israël, et il les livra entre les mains de Hazaël, roi de Syrie, et entre
les mains de Ben-Hadad, fils de Hazaël, tout le temps que ces rois vécurent.
4 Joachaz implora l’Éternel. L’Éternel l’exauça, car il vit
l’oppression sous laquelle le roi de Syrie tenait Israël,
C'est le cycle classique et souvent répété de
l'idolâtrie/punition/repentir, mais encore une fois Dieu a pris note de ce
dernier et a fourni un moyen de délivrance, dans ce cas un sauveur -
soit un ange, ou Élisée, ou un général de Jéhovah (cf. v. 25 ; 14:27 ; note
de Bullinger).
5 et l’Éternel donna un libérateur
à Israël. Les enfants d’Israël échappèrent aux mains des Syriens, et ils
habitèrent dans leurs tentes comme auparavant. 6 Mais ils ne se
détournèrent point des péchés de la maison de Jéroboam, qui avait fait
pécher Israël ; ils s’y livrèrent aussi, et même l’idole d’Astarté était
debout à Samarie. 7 De tout le peuple de Joachaz l’Éternel ne lui
avait laissé que cinquante cavaliers, dix chars, et dix mille hommes de
pied ; car le roi de Syrie les avait fait périr et les avait rendus
semblables à la poussière qu’on foule aux pieds. 8 Le reste des
actions de Joachaz, tout ce qu’il a fait, et ses exploits, cela n’est-il pas
écrit dans le livre des Chroniques des rois d’Israël ? 9 Joachaz
se coucha avec ses pères, et on l’enterra à Samarie. Et Joas, son fils,
régna à sa place. (LSG)
Joas
Le treizième homme à accéder au trône d'Israël
était Joas (donné par le Seigneur : BDB), fils du roi précédent,
Joachaz.
2Rois 13:10-25
La trente-septième année de Joas, roi de Juda, Joas, fils de Joachaz, régna
sur Israël à Samarie. Il régna seize ans. 11 Il fit ce qui est
mal aux yeux de l’Éternel ; il ne se détourna d’aucun des péchés de
Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël, et il s’y livra
comme lui. 12 Le reste des actions de Joas, tout ce qu’il a fait,
ses exploits, et la guerre qu’il eut avec Amatsia, roi de Juda, cela
n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d’Israël ? 13
Joas se coucha avec ses pères. Et Jéroboam s’assit sur son trône. Joas fut
enterré à Samarie avec les rois d’Israël. 14 Élisée était atteint
de la maladie dont il mourut ; et Joas, roi d’Israël, descendit vers lui,
pleura sur son visage, et dit : Mon père ! mon père ! Char d’Israël et sa
cavalerie ! 15 Élisée lui dit : Prends un arc et des flèches. Et
il prit un arc et des flèches. 16 Puis Élisée dit au roi
d’Israël : Bande l’arc avec ta main. Et quand il l’eut bandé de sa main,
Élisée mit ses mains sur les mains du roi, 17 et il dit : Ouvre
la fenêtre à l’orient. Et il l’ouvrit. Élisée dit : Tire. Et il tira. Élisée
dit : C’est une flèche de délivrance de la part de l’Éternel, une flèche de
délivrance contre les Syriens ; tu battras les Syriens à Aphek jusqu’à leur
extermination. 18 Élisée dit encore : Prends les flèches. Et il
les prit. Élisée dit au roi d’Israël : Frappe contre terre. Et il frappa
trois fois, et s’arrêta. 19 L’homme de Dieu s’irrita contre lui,
et dit : Il fallait frapper cinq ou six fois ; alors tu aurais battu les
Syriens jusqu’à leur extermination ; maintenant tu les battras trois fois.
Nous voyons
maintenant un incroyable miracle de Dieu en utilisant le corps mort
d'Élisée.
20 Élisée mourut, et on l’enterra. L’année suivante, des troupes de
Moabites pénétrèrent dans le pays. 21 Et comme on enterrait un
homme, voici, on aperçut une de ces troupes, et l’on jeta l’homme dans le
sépulcre d’Élisée. L’homme alla toucher les os d’Élisée, et il reprit vie et
se leva sur ses pieds.
Cet acte
devait représenter la Résurrection des Morts à travers l'intervention du
Messie dans l'Esprit Saint. Les actes de la résurrection qui étaient liés à
Élisée devaient pointer sur le fait que Dieu a travaillé à travers lui et ce
n’était pas le pouvoir d'Élisée lui-même, puisqu'il est resté mort pour ce
dernier exemple.
22 Hazaël, roi de Syrie, avait opprimé Israël pendant toute la vie de
Joachaz. 23 Mais l’Éternel leur fit miséricorde et eut compassion
d’eux, il tourna sa face vers eux à cause de son alliance avec Abraham,
Isaac et Jacob, il ne voulut pas les détruire, et jusqu’à présent il ne les
a pas rejetés de sa face. 24 Hazaël, roi de Syrie, mourut, et
Ben-Hadad, son fils, régna à sa place. 25 Joas, fils de Joachaz,
reprit des mains de Ben-Hadad, fils de Hazaël, les villes enlevées par
Hazaël à Joachaz, son père, pendant la guerre. Joas le battit trois fois, et
il recouvra les villes d’Israël. (LSG)
Joas a effectivement retrouvé le territoire
perdu à la Syrie. Les flèches représentaient la délivrance de Dieu,
qui devait se produire trois fois seulement. Au verset 20 on voit une fois
de plus que les mois de printemps étaient le temps de la guerre (cf. 2Sam.
11:1).
2Rois 14:1-22
La seconde année de Joas, fils de Joachaz, roi d’Israël, Amatsia, fils de
Joas, roi de Juda, régna. 2 Il avait vingt-cinq ans lorsqu’il
devint roi, et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait
Joaddan, de Jérusalem. 3 Il fit ce qui est droit aux yeux de
l’Éternel, non pas toutefois comme David, son père ; il agit entièrement
comme avait agi Joas, son père. 4 Seulement, les hauts lieux ne
disparurent point ; le peuple offrait encore des sacrifices et des parfums
sur les hauts lieux. 5 Lorsque la royauté fut affermie entre ses
mains, il frappa ses serviteurs qui avaient tué le roi, son père. 6
Mais il ne fit pas mourir les fils des meurtriers, selon ce qui est écrit
dans le livre de la loi de Moïse, où l’Éternel donne ce commandement : On ne
fera point mourir les pères pour les enfants, et l’on ne fera point mourir
les enfants pour les pères ; mais on fera mourir chacun pour son péché.
Cette injonction est de Exode 17:14 et
Deutéronome 24:16. Tel que relaté dans 2Chroniques 25, Amatsia a commencé à
traiter avec les Édomites et a imprudemment enrôlé l'aide d’Israël.
2 Chroniques
25:5-10 Amatsia rassembla les hommes de Juda et les plaça d’après les
maisons paternelles, les chefs de milliers et les chefs de centaines, pour
tout Juda et Benjamin ; il en fit le dénombrement depuis l’âge de vingt ans
et au-dessus, et il trouva trois cent mille hommes d’élite, en état de
porter les armes, maniant la lance et le bouclier. 6 Il prit
encore à sa solde dans Israël cent mille vaillants hommes pour cent talents
d’argent. 7 Un homme de Dieu vint auprès de lui, et dit : Ô roi,
qu’une armée d’Israël ne marche point avec toi, car l’Éternel n’est pas avec
Israël, avec tous ces fils d’Éphraïm. 8 Si tu vas avec eux, quand
même tu ferais au combat des actes de vaillance, Dieu te fera tomber devant
l’ennemi, car Dieu a le pouvoir d’aider et de faire tomber. 9
Amatsia dit à l’homme de Dieu : Et comment agir à l’égard des cent talents
que j’ai donnés à la troupe d’Israël ? L’homme de Dieu répondit : L’Éternel
peut te donner bien plus que cela. 10 Alors Amatsia sépara la
troupe qui lui était venue d’Éphraïm, afin que ces gens retournassent chez
eux. Mais ils furent très irrités contre Juda, et ils s’en allèrent chez eux
avec une ardente colère. (LSG)
Ce n'est pas
sans rappeler le moment où les étrangers à Jérusalem voulaient aider à la
reconstruction du Temple sous Esdras et Néhémie ; cependant, il leur a été
dit qu'ils n'en avaient aucune part, tout comme les hommes d'Éphraïm ou
Israélites ci-dessus n'avaient aucune part dans l'armée de l'Éternel à cause
de leurs péchés.
En revenant à 2Rois 14 :
7 Il battit dix mille Édomites dans la vallée du sel ; et durant la
guerre, il prit Séla, et l’appela Joktheel, nom qu’elle a conservé jusqu’à
ce jour. 8 Alors Amatsia envoya des messagers à Joas, fils de
Joachaz, fils de Jéhu, roi d’Israël, pour lui dire : Viens, voyons-nous en
face ! 9 Et Joas, roi d’Israël, fit dire à Amatsia, roi de Juda :
L’épine du Liban envoya dire au cèdre du Liban : Donne ta fille pour femme à
mon fils ! Et les bêtes sauvages qui sont au Liban passèrent et foulèrent
l’épine. 10 Tu as battu les Édomites, et ton cœur s’élève. Jouis
de ta gloire, et reste chez toi. Pourquoi t’engager dans une malheureuse
entreprise, qui amènerait ta ruine et celle de Juda ? 11 Mais
Amatsia ne l’écouta pas. Et Joas, roi d’Israël, monta ; et ils se virent en
face, lui et Amatsia, roi de Juda, à Beth-Schémesch, qui est à Juda.
Beth Schémesch (maison du soleil ;
maintenant Ain Shems) est à la frontière entre Juda et Dan et se trouve à
environ 15 miles (24 km) à l'ouest de Jérusalem (Jos. 15:10). Elle a été une
des villes des sacrificateurs (Jos. 21:9). Dans ce cas, à Israël fut donné
la victoire sur Juda.
12 Juda fut battu par Israël, et chacun s’enfuit dans sa tente. 13
Joas, roi d’Israël, prit à Beth-Schémesch Amatsia, roi de Juda, fils de
Joas, fils d’Achazia. Il vint à Jérusalem, et fit une brèche de quatre cents
coudées dans la muraille de Jérusalem, depuis la porte d’Éphraïm jusqu’à la
porte de l’angle. 14 Il prit tout l’or et l’argent et tous les
vases qui se trouvaient dans la maison de l’Éternel et dans les trésors de
la maison du roi ; il prit aussi des otages, et il retourna à Samarie.
15 Le reste des actions de Joas, ce qu’il a fait, ses exploits, et la
guerre qu’il eut avec Amatsia, roi de Juda, cela n’est-il pas écrit dans le
livre des Chroniques des rois d’Israël ? 16 Joas se coucha avec
ses pères, et il fut enterré à Samarie avec les rois d’Israël. Et Jéroboam,
son fils, régna à sa place. 17 Amatsia, fils de Joas, roi de
Juda, vécut quinze ans après la mort de Joas, fils de Joachaz, roi d’Israël.
18 Le reste des actions d’Amatsia, cela n’est-il pas écrit dans
le livre des Chroniques des rois de Juda ? 19 On forma contre lui
une conspiration à Jérusalem, et il s’enfuit à Lakis ; mais on le poursuivit
à Lakis, où on le fit mourir. 20 On le transporta sur des
chevaux, et il fut enterré à Jérusalem avec ses pères, dans la ville de
David. 21 Et tout le peuple de Juda prit Azaria, âgé de seize
ans, et l’établit roi à la place de son père Amatsia. 22 Azaria
rebâtit Elath et la fit rentrer sous la puissance de Juda, après que le roi
fut couché avec ses pères. (LSG)
Lakis est la ville qui allait devenir célèbre
pour les Lettres historiquement importantes écrites sur des
tessons pendant le siège babylonien. C'était au cours de la campagne qui a
conduit à la capture de Jérusalem et l'exil subséquent de Juda. Lakis se
trouve sur la frontière entre Juda et le pays des Philistins, et elle est
connue aujourd'hui comme Tel el-Hesy.
Le règne de Joas a duré seize ans. Apparemment,
il est mort dans la paix et a été enterré dans la capitale, en Samarie.
Jéroboam II
La quatrième dynastie commencée par Jéhu s’est
poursuivie par l’accession au trône d'Israël du deuxième roi nommé Jéroboam,
celui-ci étant le fils de Joas.
2Rois 14:23-29
La quinzième année d’Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, Jéroboam, fils de
Joas, roi d’Israël, régna à Samarie. Il régna quarante et un ans.
Il y a une certaine confusion et des
contradictions apparentes dans la longueur du règne attribuée à Jéroboam
dans la Bible, comme la Jewish Encyclopedia
le fait remarquer.
Les données
chronologiques nécessitent un amendement. Le synchronisme dans II Rois xiv.
23 est en accord avec le verset 17 qui précède, mais ne s’harmonise pas avec
xv. 1 suivant. Encore une fois, la longueur du règne (41 ans) ne peut pas
être réconciliée avec xv. 8. Dans xv. 1 "vingt-septième année" doit être
remplacée par "quinzième," tandis que les "quarante et un" au xiv. 23
devraient peut-être être "cinquante et un." La datation anciennement
acceptée (825-772 B.C.) est maintenant généralement abandonnée ; environ
785(3)-74 (3) est plus probable. (art. ‘Jeroboam’)
La durée probable du règne de Jéroboam en
Samarie ou Israël est ca.782-753 AEC, bien que cette période de 30 ans soit
toujours en contradiction avec le chiffre de la bible de 41 ans (v. 29).
L’explication la plus raisonnable est que Jéroboam était corégent avec son
père pendant environ 11 ans, aussi tôt que 793 AEC, et peut-être régnant sur
une partie du Royaume de son père. Il a ensuite monté sur le trône sur tout
Israël à la mort de Joas.
24 Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel ; il ne se détourna d’aucun
des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël.
25 Il rétablit les limites d’Israël depuis l’entrée de Hamath jusqu’à
la mer de la plaine, selon la parole que l’Éternel, le Dieu d’Israël, avait
prononcée par son serviteur Jonas, le prophète, fils d’Amitthaï, de
Gath-Hépher.
Sous Jéroboam, Israël a été en mesure de se
déplacer au-delà du Jourdain et d’étendre son territoire au nord, sur la
frontière avec la Syrie. La Mer de l’Arabah (signifiant plaine) est
la même que la Mer Salée (Morte).
26 Car l’Éternel vit l’affliction d’Israël à son comble et l’extrémité à
laquelle se trouvaient réduits esclaves et hommes libres, sans qu’il y eût
personne pour venir au secours d’Israël. 27 Or l’Éternel n’avait
point résolu d’effacer le nom d’Israël de dessous les cieux, et il les
délivra par Jéroboam, fils de Joas. 28 Le reste des actions de
Jéroboam, tout ce qu’il a fait, ses exploits à la guerre, et comment il fit
rentrer sous la puissance d’Israël Damas et Hamath qui avaient appartenu à
Juda, cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois
d’Israël ? 29 Jéroboam se coucha avec ses pères, avec les rois
d’Israël. Et Zacharie, son fils, régna à sa place. (LSG)
Damas
et Hamath faisaient toutes les deux partie à l'origine du Royaume de Salomon
(1Rois 4:21) ; toutefois, Damas a été perdue par la suite au Roi Retsin de
Syrie (1Rois 11:23-25). Le prophète Amos avait beaucoup à dire au cours de
cette période de l'histoire d'Israël.
Amos 1:1-5
Paroles d’Amos, l’un des bergers de Tekoa, visions qu’il eut sur Israël, au
temps d’Ozias, roi de Juda, et au temps de Jéroboam, fils de Joas, roi
d’Israël, deux ans avant le tremblement de terre. 2 Il dit : De
Sion l’Éternel rugit, de Jérusalem il fait entendre sa voix. Les pâturages
des bergers sont dans le deuil, et le sommet du Carmel est desséché. 3
Ainsi parle l’Éternel : À cause de trois crimes de Damas, même de quatre, je
ne révoque pas mon arrêt, parce qu’ils ont foulé Galaad sous des traîneaux
de fer. 4 J’enverrai le feu dans la maison de Hazaël, et il
dévorera les palais de Ben-Hadad. 5 Je briserai les verrous de
Damas, j’exterminerai de Bikath-Aven les habitants, et de Beth-Éden celui
qui tient le sceptre ; et le peuple de Syrie sera mené captif à Kir, dit
l’Éternel. (LSG)
Amos (un fardeau) était originairement de
Juda ; cependant, la plupart de son ministère fut dans le Royaume du Nord
dans la période d'environ 765-755 AEC. Significativement, il prophétisa
pendant le règne du deuxième Jéroboam, le premier ayant été l'initiateur
d’une idolâtrie grave en Israël. Il était aussi le contemporain des
prophètes Osée, Ésaïe, Jonas et Michée, dont beaucoup de prophéties devaient
avoir une double application, à la fois en un laps de temps relativement
court de leur propre temps et dans les Derniers Jours.
L'histoire concernant Israël passe brièvement à
Juda, mais avec une pertinence pour le Royaume du Nord.
2Rois 15:1-7
La vingt-septième année de Jéroboam, roi d’Israël, Azaria, fils d’Amatsia,
roi de Juda, régna. 2 Il avait seize ans lorsqu’il devint roi, et
il régna cinquante-deux ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Jecolia, de
Jérusalem. 3 Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel,
entièrement comme avait fait Amatsia, son père. 4 Seulement, les
hauts lieux ne disparurent point ; le peuple offrait encore des sacrifices
et des parfums sur les hauts lieux. 5 L’Éternel frappa le roi,
qui fut lépreux jusqu’au jour de sa mort et demeura dans une maison écartée.
Et Jotham, fils du roi, était à la tête de la maison et jugeait le peuple du
pays. 6 Le reste des actions d’Azaria, et tout ce qu’il a fait,
cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois de Juda ?
7 Azaria se coucha avec ses pères, et on l’enterra avec ses pères dans
la ville de David. Et Jotham, son fils, régna à sa place. (LSG)
Bullinger dit du Roi Jotham de Juda :
Le premier
nommé des quatre rois dans le règne duquel Ésaïe prophétisa (Ésaïe 1:1).
Michée a également commencé à prophétiser et pleurer sur la prochaine
dispersion d'Israël (Comp. Bible).
Jéroboam II a été sur le trône pendant une
période de cinquante ans lorsque Israël et Juda ont joui d'une stabilité et
d’une prospérité relatives. Ceci est venu à un grand prix, toutefois, car
les gens oublient aussitôt leur Dieu quand ils deviennent gros, comme
Moïse avait averti (Deut. 31:20).
Zacharie
Le quinzième roi d'Israël était Zacharie (Jéhovah
se souvient), fils de Jéroboam. Il régna pendant six mois seulement et a
été assassiné par Schallum, qui lui a succédé.
2 Rois 15:8-12
La trente-huitième année d’Azaria, roi de Juda, Zacharie, fils de Jéroboam,
régna sur Israël à Samarie. Il régna six mois. 9 Il fit ce qui
est mal aux yeux de l’Éternel, comme avaient fait ses pères ; il ne se
détourna point des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher
Israël. 10 Schallum, fils de Jabesch, conspira contre lui, le
frappa devant le peuple, et le fit mourir ; et il régna à sa place. 11
Le reste des actions de Zacharie, cela est écrit dans le livre des
Chroniques des rois d’Israël. 12 Ainsi s’accomplit ce que
l’Éternel avait déclaré à Jéhu, en disant : Tes fils jusqu’à la quatrième
génération seront assis sur le trône d’Israël. (LSG)
Zacharie était la quatrième génération de Jéhu
(v. 12), dont la dynastie a pris fin là, telle que prophétisée.
Schallum
Schallum (rétribution), le fils de Jabès,
a commencé le deuxième plus court règne de tous les rois d'Israël, peut-être
à la suite de mettre fin à la dynastie de Jéhu en complotant contre et tuant
ensuite le titulaire, Zacharie.
2Rois 15:13-15
Schallum, fils de Jabesch, régna la trente-neuvième année d’Ozias, roi de
Juda. Il régna pendant un mois à Samarie. 14 Menahem, fils de
Gadi, monta de Thirtsa et vint à Samarie, frappa dans Samarie Schallum, fils
de Jabesch, et le fit mourir ; et il régna à sa place. 15 Le
reste des actions de Schallum, et la conspiration qu’il forma, cela est
écrit dans le livre des Chroniques des rois d’Israël. (LSG)
Schallum, régna pendant un seul mois, avant
d'être tué par Menahem. Il est ainsi devenu un donneur et récepteur de ce
qui a été peut-être divin, et certainement immédiat, la rétribution.
Menahem
Menahem (c'est-à-dire consolateur !), le
dix-septième roi d'Israël, qui a commencé la 5ème dynastie, était
un homme violent et impitoyable (v. 16). Il avait tué son prédécesseur
Schallum et pris la couronne.
2Rois 15:16-22
Alors Menahem frappa Thiphsach et tous ceux qui y étaient, avec son
territoire depuis Thirtsa ; il la frappa parce qu’elle n’avait pas ouvert
ses portes, et il fendit le ventre de toutes les femmes enceintes.
La ville de Tappuach, que Menahem a mise à sac,
se trouvait à la frontière entre Éphraïm et Manassé (Jos. 17:8).
17 La trente-neuvième année d’Azaria, roi de Juda, Menahem, fils de Gadi,
régna sur Israël. Il régna dix ans à Samarie. 18 Il fit ce qui
est mal aux yeux de l’Éternel ; il ne se détourna point, tant qu’il vécut,
des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël.
19 Pul, roi d’Assyrie, vint dans le pays ; et Menahem donna à Pul
mille talents d’argent, pour qu’il l’aidât à affermir la royauté entre ses
mains. 20 Menahem leva cet argent sur tous ceux d’Israël qui
avaient de la richesse, afin de le donner au roi d’Assyrie ; il les taxa
chacun à cinquante sicles d’argent. Le roi d’Assyrie s’en retourna, et ne
s’arrêta pas alors dans le pays.
Il s'agit de la première invasion enregistrée du
Royaume du Nord par les Assyriens sous le Roi Tiglath Piléser III, ou Pul,
mentionné comme le “rasoir” de Dieu dans Ésaïe 7:20. Dans ce cas il a exigé
seulement un tribut d'Israël. Comme avec les Syriens plus tôt, aucune terre
n'a été occupée et personne n'a été pris en captivité. Cela viendrait
beaucoup plus tard.
Le récit biblique correspond à un enregistrement
dans les Annales de Tiglath Piléser, qui lit succinctement : “J'ai reçu le
tribut de Menahem de Samarie.” Werner Keller laisse entendre qu'il y avait
probablement 60 000 hommes riches en Israël à l'époque, donc une
somme tout à fait substantielle a été soulevée pour acheter les Assyriens.
Le danger évident était de ne pas savoir combien de temps ils seraient prêts
à exiger uniquement la richesse d'Israël.
21 Le reste des actions de Menahem, et tout ce qu’il a fait, cela n’est-il
pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d’Israël ? 22
Menahem se coucha avec ses pères. Et Pekachia, son fils, régna à sa place.
(LSG)
Menahem semble ainsi avoir été le seul roi de
cette période de turbulences à être mort de façon naturelle. Il régna
pendant 10 ans et a été un contemporain des prophètes Osée et Amos.
Pekachia
Le fils de Menahem, Pekachia, a été le prochain
à monter sur le trône d'Israël. Tandis qu’Azaria jouissait de son année de
Jubilé en tant que roi de Juda, le renversement rapide des rois sur le trône
d'Israël s’est poursuivi. Il semble que le premier Jéroboam avait beaucoup
de réponses quant à ‘l’original et le pire’, son nom est constamment soulevé
comme celui qui a conduit Israël dans le péché et l'idolâtrie – et desquels
il ne s’est jamais remis.
2Rois 15:23-26
La cinquantième année d’Azaria, roi de Juda, Pekachia, fils de Menahem,
régna sur Israël à Samarie. Il régna deux ans. 24 Il fit ce qui
est mal aux yeux de l’Éternel ; il ne se détourna point des péchés de
Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël. 25
Pékach, fils de Remalia, son officier, conspira contre lui ; il le frappa à
Samarie, dans le palais de la maison du roi, de même qu’Argob et Arié ; il
avait avec lui cinquante hommes d’entre les fils des Galaadites. Il fit
ainsi mourir Pekachia, et il régna à sa place. 26 Le reste des
actions de Pekachia, et tout ce qu’il a fait, cela est écrit dans le livre
des Chroniques des rois d’Israël. (LSG)
Pekachia, a été tué par son successeur, Pékach, son règne n’ayant duré que 2
ans.
Pékach,
Le dix-neuvième et avant-dernier roi d'Israël a
été Pékach, fils de Remalia. Il était un officier de l'armée et,
éventuellement, le chef des gardes et le conseiller au Roi Pekachia. Il
semble que le régicide qu'il a commis avec les 50 hommes de Galaad contre
Pekachia devait également avoir de graves répercussions, bien que de
nombreuses années plus tard. Imprudemment, il avait fait un pacte avec
Retsin, roi de Syrie contre l'Assyrie.
2Rois 15:27-38
La cinquante-deuxième année d’Azaria, roi de Juda, Pékach, fils de Remalia,
régna sur Israël à Samarie. Il régna vingt ans. 28 Il fit ce qui
est mal aux yeux de l’Éternel ; il ne se détourna point des péchés de
Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël. 29 Du
temps de Pékach, roi d’Israël, Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, vint et prit
Ijjon, Abel-Beth-Maaca, Janoach, Kédesch, Hatsor, Galaad et la Galilée, tout
le pays de Nephthali, et il emmena captifs les habitants en Assyrie.
C'était en fait la seconde invasion enregistrée
d'Israël par les Assyriens, sous Tiglath Piléser III, mais avec un tout
autre poids que la première, qui était environ huit ans plus tôt. Il a été
attesté dans les Annales de Tiglath Piléser, en particulier celle décrivant
sa Campagne Occidentale et dans Gaza/Damas de ca. 734-733 AEC, comme suit :
Bit Humri
[Maison d'Omri, c'est-à-dire Israël] : dont toutes les villes que j'avais
ajoutées à mon territoire lors de mes anciennes campagnes, et j'avais
seulement omis la ville de Samarie. … L'ensemble de Nephthali que j'ai pris
pour l’Assyrie. Je mets mes fonctionnaires sur eux comme gouverneurs. Les
terres de Bit Humri, tous ses habitants et leurs biens que j’ai emportés en
Assyrie.
La terre de Nephthali était l'une des plus
riches en Palestine, et Josephus parle d'elle comme étant “l'ambition de la
nature” ou un type de paradis sur Terre. Elle était en étroites relations
commerciales et sociales avec la Phénicie ; par exemple, Hiram le maître
maréchal ferrant au temps de Salomon, était à moitié tyrien, à moitié
nephtalite (1Rois 7:13-14).
Les Assyriens avaient balayé la côte de la
Phénicie, avant de tourner au sud-est et se diriger directement vers la mer
de Chinnereth (Galilée). Ils ont envahi la moitié nord d'Aser, et les
territoires de Nephthali et Dan. L'armée a alors traversé le Jourdain en
Galaad, enrayant les Manassites orientaux et les fils de Gad, ensuite les
fils de Ruben au sud. 1Chroniques 5:26 ne fait qu'une brève mention de ce
qui doit avoir été une importante campagne.
1Chroniques
5:26 Le Dieu d’Israël excita l’esprit de Pul, roi d’Assyrie, et l’esprit de
Tilgath-Pilnéser, roi d’Assyrie, et Tilgath-Pilnéser emmena captifs les
Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé, et il les conduisit à
Chalach, à Chabor, à Hara, et au fleuve de Gozan, où ils sont demeurés
jusqu’à ce jour. (LSG)
La
première déportation des tribus sur le côté Est du Jourdain (c'est-à-dire
ceux qui s’étaient établis en premier dans leur héritage) à Chalach et
Chabor s'est produite en 741 AEC. Ainsi, nous voyons le territoire
administré par Pékach, devenir rapidement petit. Finalement, seule la ville
capitale de Samarie a été laissée à Osée, le dernier roi d'Israël.
30 Osée, fils d’Ela, forma une conspiration contre Pékach, fils de Remalia,
le frappa et le fit mourir ; et il régna à sa place, la vingtième année de
Jotham, fils d’Ozias. 31 Le reste des actions de Pékach, et tout
ce qu’il a fait, cela est écrit dans le livre des Chroniques des rois
d’Israël. 32 La seconde année de Pékach, fils de Remalia, roi
d’Israël, Jotham, fils d’Ozias, roi de Juda, régna. 33 Il avait
vingt-cinq ans lorsqu’il devint roi, et il régna seize ans à Jérusalem. Sa
mère s’appelait Jeruscha, fille de Tsadok. 34 Il fit ce qui est
droit aux yeux de l’Éternel ; il agit entièrement comme avait agi Ozias, son
père. 35 Seulement, les hauts lieux ne disparurent point ; le
peuple offrait encore des sacrifices et des parfums sur les hauts lieux.
Jotham bâtit la porte supérieure de la maison de l’Éternel. 36 Le
reste des actions de Jotham, et tout ce qu’il a fait, cela n’est-il pas
écrit dans le livre des Chroniques des rois de Juda ? 37 Dans ce
temps-là, l’Éternel commença à envoyer contre Juda Retsin, roi de Syrie, et
Pékach, fils de Remalia. 38 Jotham se coucha avec ses pères, et
il fut enterré avec ses pères dans la ville de David, son père. Et Achaz,
son fils, régna à sa place. (LSG)
Nous voyons dans 2Chroniques 28 que Pékach est
utilisé pour réprimander Juda pour son idolâtrie
2Chroniques
28:5b-20 Il fut aussi livré entre les mains du roi d’Israël, qui lui fit
éprouver une grande défaite. 6 Pékach, fils de Remalia, tua dans
un seul jour en Juda cent vingt mille hommes, tous vaillants, parce qu’ils
avaient abandonné l’Éternel, le Dieu de leurs pères. 7 Zicri,
guerrier d’Éphraïm, tua Maaséja, fils du roi, Azrikam, chef de la maison
royale, et Elkana, le second après le roi. 8 Les enfants d’Israël
firent parmi leurs frères deux cent mille prisonniers, femmes, fils et
filles, et ils leur prirent beaucoup de butin, qu’ils emmenèrent à Samarie.
9 Il y avait là un prophète de l’Éternel, nommé Oded. Il alla
au-devant de l’armée qui revenait à Samarie, et il leur dit : C’est dans sa
colère contre Juda que l’Éternel, le Dieu de vos pères, les a livrés entre
vos mains, et vous les avez tués avec une fureur qui est montée jusqu’aux
cieux. 10 Et vous pensez maintenant faire des enfants de Juda et
de Jérusalem vos serviteurs et vos servantes ! Mais vous, n’êtes-vous pas
coupables envers l’Éternel, votre Dieu ?
Enthousiasmés avec le succès que Dieu leur avait
donné dans la bataille, les Israélites étaient sur le point d'asservir les
captifs de Juda (toujours décrits comme leurs proches parents),
jusqu'à ce que le prophète Oded intervienne pour leur rappeler leur propre
comportement non sans péché (cf. Jean 8:7).
11 Écoutez-moi donc, et renvoyez ces captifs que vous avez faits parmi vos
frères ; car la colère ardente de l’Éternel est sur vous. 12
Quelques-uns d’entre les chefs des fils d’Éphraïm, Azaria, fils de Jochanan,
Bérékia, fils de Meschillémoth, Ézéchias, fils de Schallum, et Amasa, fils
de Hadlaï, s’élevèrent contre ceux qui revenaient de l’armée, 13
et leur dirent : Vous ne ferez point entrer ici des captifs ; car, pour nous
rendre coupables envers l’Éternel, vous voulez ajouter à nos péchés et à nos
fautes. Nous sommes déjà bien coupables, et la colère ardente de l’Éternel
est sur Israël. 14 Les soldats abandonnèrent les captifs et le
butin devant les chefs et devant toute l’assemblée. 15 Et les
hommes dont les noms viennent d’être mentionnés se levèrent et prirent les
captifs ; ils employèrent le butin à vêtir tous ceux qui étaient nus, ils
leur donnèrent des habits et des chaussures, ils les firent manger et boire,
ils les oignirent, ils conduisirent sur des ânes tous ceux qui étaient
fatigués, et ils les menèrent à Jéricho, la ville des palmiers, auprès de
leurs frères. Puis ils retournèrent à Samarie.
Les Israélites étaient en danger imminent de
subir la colère de Dieu ; par conséquent, les chefs d'Éphraïm ont sagement
demandé à ce que les captifs soient vêtus et nourris et pansés, avant de les
envoyer à Jéricho. Même là, les problèmes Juda n’étaient pas terminés.
16 En ce temps-là, le roi Achaz envoya demander du secours aux rois
d’Assyrie. 17 Les Édomites vinrent encore, battirent Juda, et
emmenèrent des captifs. 18 Les Philistins firent une invasion
dans les villes de la plaine et du midi de Juda ; ils prirent
Beth-Schémesch, Ajalon, Guedéroth, Soco et les villes de son ressort, Thimna
et les villes de son ressort Guimzo et les villes de son ressort, et ils s’y
établirent. 19 Car l’Éternel humilia Juda, à cause d’Achaz, roi
d’Israël, qui avait jeté le désordre dans Juda et commis des péchés contre
l’Éternel. 20 Tilgath-Pilnéser, roi d’Assyrie, vint contre lui,
le traita en ennemi, et ne le soutint pas. (LSG)
Encore une fois les Assyriens ont été utilisés
comme l'instrument de châtiment de Dieu, cette fois contre leurs anciens
alliés, Juda.
Ésaïe 7:1-9 Il
arriva, du temps d’Achaz, fils de Jotham, fils d’Ozias, roi de Juda, que
Retsin, roi de Syrie, monta avec Pékach, fils de Remalia, roi d’Israël,
contre Jérusalem, pour l’assiéger ; mais il ne put l’assiéger. 2
On vint dire à la maison de David : Les Syriens sont campés en Éphraïm. Et
le cœur d’Achaz et le cœur de son peuple furent agités, comme les arbres de
la forêt sont agités par le vent. 3 Alors l’Éternel dit à Ésaïe :
Va à la rencontre d’Achaz, toi et Schear-Jaschub, ton fils, vers l’extrémité
de l’aqueduc de l’étang supérieur, sur la route du champ du foulon. 4
Et dis-lui : Sois tranquille, ne crains rien, et que ton cœur ne s’alarme
pas, devant ces deux bouts de tisons fumants, devant la colère de Retsin et
de la Syrie, et du fils de Remalia, 5 de ce que la Syrie médite
du mal contre toi, de ce qu’Éphraïm et le fils de Remalia disent : 6
Montons contre Juda, assiégeons la ville, et battons-la en brèche, et
proclamons-y pour roi le fils de Tabeel. 7 Ainsi parle le
Seigneur, l’Éternel : Cela n’arrivera pas, cela n’aura pas lieu. 8
Car Damas est la tête de la Syrie, et Retsin est la tête de Damas.
Encore soixante-cinq ans, Éphraïm ne sera plus un peuple. 9
La Samarie est la tête d’Éphraïm, et le fils de Remalia est la tête de la
Samarie. Si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez pas. (LSG)
En dépit de la prophétie d'Ésaïe que l'alliance
Israël/Syrie ne réussirait pas contre Juda, Achaz n'avait toujours pas mis
sa confiance en Dieu. Il a fait preuve de faiblesse en ‘mangeant avec le
diable’, pour ainsi dire, sous la forme du roi assyrien (2Rois 16:1 et
suiv.), tout comme Osée d'Israël devait courir vers l'Égypte pour du support
contre l'Assyrie (voir ci-dessous).
2 Rois 16:1-5
La dix-septième année de Pékach, fils de Remalia, Achaz, fils de Jotham, roi
de Juda, régna. 2 Achaz avait vingt ans lorsqu’il devint roi, et
il régna seize ans à Jérusalem. Il ne fit point ce qui est droit aux yeux de
l’Éternel, son Dieu, comme avait fait David, son père. 3 Il
marcha dans la voie des rois d’Israël ; et même il fit passer son fils par
le feu, suivant les abominations des nations que l’Éternel avait chassées
devant les enfants d’Israël. 4 Il offrait des sacrifices et des
parfums sur les hauts lieux, sur les collines et sous tout arbre vert.
5 Alors Retsin, roi de Syrie, et Pékach, fils de Remalia, roi
d’Israël, montèrent contre Jérusalem pour l’attaquer. Ils assiégèrent
Achaz ; mais ils ne purent pas le vaincre. (LSG)
Il y a plus de confusion en ce qui concerne les
véritables années de règne du roi Pékach. La Jewish Encyclopedia
(art. ‘Pekah’) fournit une explication possible.
La longueur de
règne de Pékach est dite (II Rois xv. 27) d’avoir été de vingt ans. Cette
mesure est impossible si compté de l'usurpation du trône de Pekachia (736) à
la succession d'Osée (733-31). Il y a, cependant, une explication, qui a une
certaine plausibilité. Lorsque Zacharie, le fils de Jéroboam II, a été
assassiné par Schallum, c'était le début de l'anarchie générale en Israël.
Schallum régna un court temps à Samarie ; mais à l'orient du Jourdain,
Pékach et ses partisans Galaadites ont assumé l'indépendance, avec Pékach,
comme roi. C'était vers 750 ou 751. À la suite de l'accession de
Pekachia, Pékach, et ses vaillants partisans peuvent avoir offert leurs
services au roi de Samarie. Pekachia peut avoir innocemment accepté l'offre
et a ainsi donné à Pékach, l’occasion longuement souhaitée de devenir le roi
de tout Israël. Une telle explication expliquerait le chiffre rond de vingt
ans de royauté (750-731).
D'après la Chronologie des Rois d'Israël
(Tableau 1, en annexe), l'usurpation du trône de Pekachia par
Pékach, était probablement en 740 plutôt qu'en 736, avec la succession
d’Osée en 731 AEC. En outre, les vingt ans de la royauté étaient
peut-être 751-731 AEC ; il y a donc un accord raisonnable avec les dates.
Osée
À l'insu de Osée, lorsqu'il a accédé au trône,
il fut le vingtième et dernier d'une lignée de rois d'Israël loin d'être
illustres. Dans les Annales de la campagne de Gaza/Damas de Tiglath Piléser,
il apparaît que Osée n'était qu'un dirigeant marionnette et Israël une
province vassale d'Assyrie. Les Annales déclarent : “Ils ont renversé
Pékach, leur roi et j'ai fait en sorte que Osée soit roi sur eux.”
Le nom Osée (signifiant salut ou
libérateur) faisait partie du nom donné à Josué, fils de Nun, et au
Messie : YaHoshua (SHD 3091 : Jéhovah est le salut) indiquant que
Dieu était avec lui. On ne pourrait pas dire la même chose du Roi Osée, qui
était presqu’un antitype du Messie en dirigeant efficacement son peuple
en captivité. Nous voyons aussi que le Roi Jeconia de Juda devint Conia
ordinaire après que le préfixe divin
Je- (Ye-) ait été supprimé comme un signe de la disgrâce
de Dieu (consulter l'étude
La Généalogie du Messie (No. 119)).
Il apparaît également qu’Osée fit ce qui est
mal aux yeux de Dieu, mais pas au même degré qu’Achab et autres rois
idolâtres.
2Rois 17:1-6
La douzième année d’Achaz, roi de
Juda, Osée, fils d’Ela, régna sur Israël à Samarie. Il régna neuf ans.
2 Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, non pas toutefois comme
les rois d’Israël qui avaient été avant lui. 3
Salmanasar, roi d’Assyrie, monta contre lui ; et Osée lui fut
assujetti, et lui paya un tribut.
Malheureusement pour Osée, Salmanasar V (a régné
726-722 AEC) a découvert qu'il avait demandé l'assistance d'un pharaon,
qu'on nomme indifféremment So, Sewe ou Sib'e (Assyr.) en vue d'éviter
le lourd tribut annuel imposé par l'Assyrie. L'Égypte, toutefois, s’est
avérée être un roseau pour Israël (cf. Ésaïe 36:6). Cela devait être
la dernière erreur d’Osée. Il a supposément été rendu aveugle (voir art.
‘Hoshea’, Jew. Encyc.) et emprisonné suite aux ordres de Salmanasar.
4 Mais le roi d’Assyrie découvrit une conspiration chez Osée, qui avait
envoyé des messagers à So, roi d’Égypte, et qui ne payait plus annuellement
le tribut au roi d’Assyrie. Le roi d’Assyrie le fit enfermer et enchaîner
dans une prison. 5 Et le
roi d’Assyrie parcourut tout le pays, et monta contre Samarie, qu’il
assiégea pendant trois ans. 6 La neuvième année d’Osée, le
roi d’Assyrie prit Samarie, et emmena Israël captif en Assyrie. Il
les fit habiter à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et dans les
villes des Mèdes. (LSG)
Tel qu’enregistré dans 1Chroniques 5:26, Tiglath
Piléser, ou Pul, avait également transporté les habitants du nord et de
l'est d'Israël dans les villes de l'Assyrie, en particulier, Chalach et
Hatsor. Cette fois, cependant, les Assyriens, peut-être dans un esprit de
‘diviser pour régner’, ont également envoyé certains du dernier contingent
plus loin vers l'est dans les villes de la Médie. Il n'y aurait pas eu de
sens de les laisser parmi leurs frères exilés auparavant dans les villes
assyriennes pour comploter une rébellion ; et ceux-ci étaient un peuple
rebelle après tout.
Salmanasar est décédé subitement au cours de la
première année du siège de Samarie. Son successeur, Sargon II (le roi
d'Assyrie au v. 6), a capturé la ville et, de concert avec plusieurs du
reste des tribus israélites à l’ouest du Jourdain, les habitants ont été
pris en captivité et exilés. Sargon a affirmé dans ses Annales : “J'ai
assiégé et conquis Samarie … J'ai emmené en captivité 27 290 personnes qui
vivaient là.”
Josephus déclare que c’était Salmanasar lui-même
qui a organisé les déportations (Antiq. Juifs, Livre 9, 13) en
supposant que le “roi d'Assyrie” était la même personne aux versets 3, 5 et
6 ci-dessus ; or, si tel était le cas, ces derniers ne pouvaient avoir été
que les Israélites déportés de la zone entourant Samarie et pas de la
capitale elle-même, qui est tombée à Sargon.
Sargon II a été le “tartan” (turtaanu :
commandant-en-chef) de l'armée de Salmanasar et a supposément saisi le trône
de l'Assyrie autour de l’époque du siège de Samarie.
Il s'agit de la troisième et dernière invasion
destinée principalement au Royaume du Nord. Toutefois, il y avait encore des
habitants d'origine dans le pays après les déportations de Sargon, comme
c'est noté dans leur participation à la quatrième Grande Pâque convoquée par
le Roi Ézéchias (qui régna ca. 726-697) à Jérusalem (voir
Les Sept Grandes Pâques de la Bible (No. 107)).
Dans 2Chroniques 30, nous voyons qu'Ézéchias a
appelé tout Israël, depuis Dan jusqu'à Beer Schéba (v. 5) ; toutefois, seuls
ceux d'Aser, de Manassé et de Zabulon ont répondu de façon positive (v. 11).
Ézéchias a poursuivi cela d'une destruction massive du système de Baal dans
tout le territoire d'Israël (2 Chr. 31).
Ainsi se termine le règne de 20 rois et 5
dynasties dans le Royaume du Nord d'Israël.
Raisons de la Captivité et de l'Exil
Le deuxième livre des Rois donne une liste
exhaustive des raisons pour la captivité et l'exil d’Israël. Les gens ont
été rappelés que leurs ancêtres avaient été pris hors de la servitude en
Égypte, mais étaient rapidement retournés à l'adoration de dieux païens ; en
fait, ils se sont avérés ingrats pour le salut offert par leur Dieu. Ils ont
préféré avoir des dieux qu'ils pouvaient voir de leurs yeux et toucher avec
leurs mains – leurs veaux d'or, leurs piliers d'Astarté et leurs Baals –
plutôt que de marcher par la foi devant un Dieu Très Haut invisible comme le
Patriarche Abraham avait fait et ce pour quoi il a été honoré et béni.
Les tribus du nord d'Israël avaient suivi leur
premier roi Jéroboam tout aussi passionnément dans l’adoration idolâtre
comme leurs ancêtres sous Moïse avaient fait. Il s'agissait là d'une
situation intolérable qui pourrait être remédiée par l'esclavage encore une
fois. 2Rois 17:7 et suivants est un résumé de tout ce qui est arrivé à
Israël.
2Rois 17:7-23
Cela arriva parce que les enfants d’Israël péchèrent contre l’Éternel, leur
Dieu, qui les avait fait monter du pays d’Égypte, de dessous la main de
Pharaon, roi d’Égypte, et parce qu’ils craignirent d’autres dieux. 8
Ils suivirent les coutumes des nations que l’Éternel avait chassées
devant les enfants d’Israël, et celles que les rois d’Israël avaient
établies. 9 Les enfants d’Israël firent en secret contre
l’Éternel, leur Dieu, des choses qui ne sont pas bien. Ils se bâtirent des
hauts lieux dans toutes leurs villes, depuis les tours des gardes jusqu’aux
villes fortes. 10 Ils se dressèrent des statues et des idoles sur
toute colline élevée et sous tout arbre vert. 11 Et là ils
brûlèrent des parfums sur tous les hauts lieux, comme les nations que
l’Éternel avait chassées devant eux, et ils firent des choses mauvaises, par
lesquelles ils irritèrent l’Éternel. 12 Ils servirent les idoles
dont l’Éternel leur avait dit : Vous ne ferez pas cela. 13
L’Éternel fit avertir Israël et Juda par tous ses prophètes, par tous les
voyants, et leur dit : Revenez de vos mauvaises voies, et observez mes
commandements et mes ordonnances, en suivant entièrement la loi que j’ai
prescrite à vos pères et que je vous ai envoyée par mes serviteurs les
prophètes.
Il y a un total de neuf prophètes dans le
Royaume du Nord d'Israël : Akhija, Jéhu, (fils de Hanani), Élie, Élisée,
Michée, Jonas, Oded, Amos et Osée, dont beaucoup ont été contemporains ; par
conséquent, Israël ne peut pas dire qu'il n'était pas averti par Dieu des
calamités à venir, en conséquence directe de ses péchés.
14 Mais ils n’écoutèrent point, et ils roidirent leur cou, comme leurs
pères, qui n’avaient pas cru en l’Éternel, leur Dieu. 15 Ils
rejetèrent ses lois, l’alliance qu’il avait faite avec leurs pères, et les
avertissements qu’il leur avait adressés. Ils allèrent après des choses de
néant et ne furent eux-mêmes que néant, et après les nations qui les
entouraient et que l’Éternel leur avait défendu d’imiter. 16 Ils
abandonnèrent tous les commandements de l’Éternel, leur Dieu, ils se firent
deux veaux en fonte, ils fabriquèrent des idoles d’Astarté, ils se
prosternèrent devant toute l’armée des cieux, et ils servirent Baal. 17
Ils firent passer par le feu leurs fils et leurs filles, ils se livrèrent à
la divination et aux enchantements, et ils se vendirent pour faire ce qui
est mal aux yeux de l’Éternel, afin de l’irriter. 18 Aussi
l’Éternel s’est-il fortement irrité contre Israël, et les a-t-il éloignés de
sa face. — Il n’est resté que la
seule tribu de Juda.
En parlant à Juda, Jérémie leur a rappelé ce qui
était arrivé à Éphraïm (Jér. 7:15) en tant que représentant de toutes les
tribus du nord. Ésaïe avait prédit quelque chose de similaire dans Ésaïe
7:8.
19 Juda même n’avait pas gardé les commandements de l’Éternel, son Dieu, et
ils avaient suivi les coutumes établies par Israël. — 20
L’Éternel a rejeté toute la race d’Israël ; il les a humiliés, il les a
livrés entre les mains des pillards, et il a fini par les chasser loin de sa
face. 21 Car Israël s’était détaché de la maison de David, et ils
avaient fait roi Jéroboam, fils de Nebath, qui les avait détournés de
l’Éternel, et avait fait commettre à Israël un grand péché. 22
Les enfants d’Israël s’étaient livrés à tous les péchés que Jéroboam avait
commis ; ils ne s’en détournèrent point, 23 jusqu’à ce que
l’Éternel eût chassé Israël loin de sa face, comme il l’avait annoncé par
tous ses serviteurs les prophètes. Et Israël a été emmené captif loin de son
pays en Assyrie, où il est resté jusqu’à ce jour. (LSG)
La punition pour leurs pratiques idolâtres
persistantes était qu’ils soient bannis de la terre d'Israël. Le prophète
Amos a prédit la dispersion subséquente du peuple d'Israël dans le monde
entier – y compris les suffisants et arrogants, ou ceux qui se considéraient
à l'abri.
Amos 9:9-10
Car voici, je donnerai mes ordres, et je secouerai la maison d’Israël parmi
toutes les nations, comme on secoue avec le crible, sans qu’il tombe à terre
un seul grain. 10 Tous les pécheurs de mon peuple mourront par
l’épée, ceux qui disent : Le malheur n’approchera pas, ne nous atteindra
pas. (LSG)
La relocalisation et l'avenir d'Israël
2Rois 17:24-41
Le roi d’Assyrie fit venir des gens
de Babylone, de Cutha, d’Avva, de Hamath et de Sepharvaïm, et les établit
dans les villes de Samarie à la place des enfants d’Israël. Ils prirent
possession de Samarie, et ils habitèrent dans ses villes.
La note de Bullinger au verset 24 détaille les
régions dans lesquelles les nouveaux résidents d'Israël ont été apportés :
Cutha.
Dix miles au nord-est de Babylone. Au cours de la première année de
Sargon il y eut guerre entre Cutha et Babylone, et les gens de Cutha ont été
transportés en Syrie et en Palestine.
Ava
= soit la Ivah de 18.34, soit la Ahava d'Esdras 8.15.
Hamath.
Celle de la Syrie.
Sepharvaïm
(double). Les deux Sippars dans Babylone. Sippar sa Samas (le
dieu-soleil) et Sippar sa Anuituv.
Les Assyriens ont montré leur astuce typique. En
amenant des peuples disparates en Israël, ils se sont rendu compte qu'il
faudrait des générations entières (si jamais) pour qu'ils s'agglutinent et
fournissent toute opposition sérieuse ; donc la rébellion pouvait être
minimisée pour un long moment. C'était un moyen efficace de garder leur état
vassal de Samarie dans la servitude.
La captivité et déportation d’Israël a été
suivie presque 50 ans plus tard par celle de sa sœur Juda. Au cours de la
campagne de l'Assyrien Ésar Haddon contre Juda en ca. 676 AEC, il a supprimé
plusieurs des Israélites restants de Samarie et les a remplacés par un plus
grand nombre d’étrangers.
Un contingent tout aussi diversifié a été envoyé
par la suite en Israël par Asnapper (Osnappar) ou Ashurbani-pal, fils d'Ésar
Haddon. Ces sont les Apharsathchites, Apharsites, Archevites, Babyloniens,
Dehavites, Dinaites, Élamites, Susanchites et Tarpelites (Esdras 4:9-10,
KJV).
Le mot Apharsathchites est un mot d'emprunt
persan dénotant un fonctionnaire judiciaire lié à l'ancien persan
frasaka, indiquant un enquêteur. Le cunéiforme est iprasakku.
Son utilisation dans Esdras 4:9 est connectée avec le vieux persan de
frestak signifiant messager. Ils ont donc été les premiers
administrateurs et messagers.
Les Apharsites sont identifiés comme une section
de Perses (RSV) ou Gentilice indéfini (voir Interp. Dict., Vol. 1, p.
156).
Les Archevites sont l’araméen Khetibh,
l'akkadien Uruk ou Erec. Ils sont donc un peuple sémite aussi.
Les Babyloniens sont évidemment les citoyens de
Babylone avant qu'elle ne soit séparée de l'empire assyrien.
Les Déhavites font partie du groupe qui a signé
la lettre à Artaxerxès pour arrêter la reconstruction de Jérusalem. Ils ont
été identifiés par Hérodote (I, 1, 25) comme les Daoi, qui étaient une tribu
perse qui a vécu sur les rives de la mer Caspienne (Strabon XI. 7). L’Interpreter’s
Dictionary of the Bible pense que le mot est dihu et devrait être
lu comme les hommes de Susa et que le dépointage a créé une nouvelle
tribu. Toutefois, la vaste étendue de la dispersion d'Israël au-delà de
l'Araxe dans la Parthie et la Scythie et en Médie et au nord de la Perse
n'exclut pas le sens premier.
Les Dinaites sont souvent mentionnés dans les
papyrus Araméens et ils sont juges. Ces juges ont également écrit à
Artaxerxès (Esdras 4:9). Il s'agit d'un titre officiel et est rendu en tant
que tel dans la LXX (Lucianic Recensions). Hérodote et Josephus les
décrivent brièvement (cf. Schnell, Interp. Dict., ibid., Vol. 1, p.
844).
Les Élamites sont les Perses sémites à l'est des Mèdes.
Les Susanchites sont les autochtones de Susa en Perse.
Les Tarpelites est un rendu d'un mot araméen qui est traduit dans la LXX
comme tarphallaioi et la Vulgate Terphalaei. Il s'agit soit
d'un nom professionnel ou d'un nom tribal et diverses significations ont été
suggérées.
Les Tibarenes, ou fils de Tubal, ont été suggérés avec les hommes du
Tetrapolis, qui inclut Antioche, Séleucie, Apamée, et Laodicée (suivant
Strabon XVI, pp. 749-50) ; ou du persan tarapara signifiant
au-delà de la Rivière se référant aux Syriens à l'ouest de l'Euphrate.
La relocalisation d'Israël au nord pourrait bien contribuer à accréditer les
captifs du nord étant envoyés au sud, qui était la pratique assyrienne
habituelle d’envoyer des captifs aux extrémités opposés de l'empire. Tubal
expliquerait l’ADN-Y R japhethite dans la région.
S’ils viennent du sud de l'Anatolie dans ce qui est maintenant la Turquie
ils sont peut être des Arabes, comme les premiers habitants d'Édesse sont
devenus partie intégrante de l'Empire parthe et l'une de ses monnaies. Les
habitants là étaient des fils de Ketura appelés les Arabes.
L’ADN-Y R1b provient directement de l’alliance hittite.
Les Cuthéens sont les Cutha ou Kuthu de la ville du même nom au nord-est
de Babylone à Tell Ibrahim. Elle a été célèbre pour le culte de Nergal, le
dieu des enfers, et les Cuthéens ont amené le culte avec eux en Palestine
(cf. Jacobsen Interp. Dict., Vol. 1, p. 752). Nergal pourrait être
identifié avec Mormo, dieu du culte des morts. Cela expliquerait les aspects
de la réincarnation de la religion des Druzes et les vues de certains
rabbins de Jérusalem aujourd'hui.
Les Mèdes sont les fils de Madaï fils de Japhet et leur patrie est sur
les montagnes au nord de Babylone et au nord-ouest de la Perse.
L'haplogroupe de l’ADNmt I y est répandu entre les Kurdes et en Italie, où
les fils d'Énée sont allés après la chute de Troie avec une bande des Celtes
Riphathiens de Troie et ont fondé Rome. Ce groupe est également présent mais
rare en Grande-Bretagne et dans certains Égyptiens et autres au
Moyen-Orient.
L'opération de remplacer plusieurs des
Israélites restants en Samarie (pas seulement la capitale) peut avoir
accompli la prophétie d'Ésaïe 7:8 en ce qui concerne les 65 ans d'Éphraïm,
c'est-à-dire de 741 à 676 AEC. Ce sont ces gens qui ont été connus à
l’époque du Nouveau Testament comme les Samaritains, bien que certains
fussent sans doute de vrais Israélites, comme nous le savons maintenant des
tests d’ADN-Y effectués sur les familles samaritaines, ayant une étroite
relation avec certains Juifs. Au cours de l'Empire Byzantin le grand nombre
qui habitait Samarie parmi les Samaritains a été abattu systématiquement par
les empereurs byzantins sur une base permanente en raison de rébellion
constante. Il n’en reste maintenant seulement que quelque 700 suivant
toujours le Calendrier de Jéroboam et plaçant toujours le Nouvel An après le
25 mars. Cette pratique est une grande indication de l'emplacement des
Israélites avant le milieu du dix-huitième siècle, lorsque le calendrier
grégorien a été adopté.
Juda en soi n'a jamais été repeuplé avec des
Gentils ; au contraire, il a été largement laissé vide jusqu'à ce que les
Juifs et les autres tribus soient revenus de captivité 70 ans plus tard.
Esdras a parlé d'une époque après le retour de cette dernière captivité.
Esdras 4:1-2
Les ennemis de Juda et de Benjamin apprirent que les fils de la captivité
bâtissaient un temple à l’Éternel, le Dieu d’Israël. 2 Ils
vinrent auprès de Zorobabel et des chefs de familles, et leur dirent : Nous
bâtirons avec vous ; car, comme vous, nous invoquons votre Dieu, et nous lui
offrons des sacrifices depuis le temps d’Esar-Haddon, roi d’Assyrie, qui nous a fait monter ici. (LSG)
Voici une preuve directe que ces personnes ne se
considéraient pas comme de vrais Israélites. Ils savaient leur propre
histoire (comme l'a fait la femme samaritaine à qui Christ a parlé : Jean
4:7 et suiv.), que leurs ancêtres avaient été implantés dans le pays par
Ésar Haddon, qui avait mené la cinquième grande invasion assyrienne de la
Palestine (son prédécesseur Sanchérib avait également envahi). Ces étrangers
voulaient contribuer à la reconstruction du Temple sous Esdras et Néhémie,
mais leur cœur n’était pas droit, comme Esdras pouvait le discerner
(consulter l'étude
La Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie (No. 250)).
En continuant avec 2Rois 17 :
25 Lorsqu’ils commencèrent à y habiter, ils ne craignaient pas l’Éternel,
et l’Éternel envoya contre eux des lions qui les tuaient. 26 On
dit au roi d’Assyrie : Les nations que tu as transportées et établies dans
les villes de Samarie ne connaissent pas la manière de servir le dieu du
pays, et il a envoyé contre elles des lions qui les font mourir,
parce qu’elles ne connaissent pas la manière de servir le dieu du pays.
27 Le roi d’Assyrie donna cet ordre :
Faites-y aller l’un des prêtres que vous avez emmenés de là en
captivité ; qu’il parte pour s’y établir, et qu’il leur enseigne la manière
de servir le dieu du pays. 28 Un des prêtres qui avaient été
emmenés captifs de Samarie vint s’établir à Béthel, et leur enseigna comment
ils devaient craindre l’Éternel.
Une situation plutôt remarquable, où nous avons
le roi assyrien s’organisant pour qu’un prêtre revienne de captivité, en vue
d’enseigner aux étrangers occupant Samarie sur le Dieu d'Israël. Bullinger
dit que le prêtre ici est : ‘Un Israélite idolâtre prêtre de Samarie’ (note
au 27) ; cependant, ceci peut être erroné, car le mot utilisé pour
Seigneur est Yahovah plutôt que Baal. Le terme dieu
aux versets 26 et 27 est Élohim, d'où le "dieu de la terre
(d'Israël), est Yahovah Élohim, ou l'Ange du Grand Conseil.
Ce geste par les Assyriens a sans doute été fait
pour des raisons purement pragmatiques, comme il semble qu'ils étaient plus
intéressés à maintenir l'harmonie sociale et l'efficacité de
l'administration (pour laquelle ils étaient renommés) de leurs états vassaux
que d’éliminer les autres religions ou même de restreindre leurs pratiques.
Cela a été le premier cas enregistré de
quelqu'un d'Israël (peut-être un Lévite) prêchant aux Gentils, et a été la
même région (connue alors comme la Galilée des nations) à laquelle
Christ est allé avant sa crucifixion après son rejet par Juda.
Ésaïe 9:1 Mais
les ténèbres ne régneront pas toujours sur la terre où il y a maintenant des
angoisses : Si les temps passés ont couvert d’opprobre le pays de Zabulon et
le pays de Nephthali, les temps à
venir couvriront de gloire la contrée voisine de la mer, au delà du
Jourdain, le territoire des Gentils.
(LSG)
Nous avons vu dans le règne de Pékakh que
Nephthali était la première tribu d'Israël à aller en captivité, de là être
objet du mépris, qui s'est produit durant la vie d’Ésaïe. Ésaïe 9:1-7
parle de l’établissement du Royaume de Dieu sous le Messie et, implicite
dans le deuxième accomplissement de la prophétie duelle, est quelque chose
de positif pour la Galilée, essentiellement Zabulon et Nephthali, dans ces
Derniers Jours.
Il est à noter que les hommes de Nephthali (plus
Aser et Manassé) ont assisté Gédéon contre les Madianites (Juges 7:23) – une
fois de plus avec des connotations possibles aux temps de la fin.
Le prophète Abdias a parlé d'une époque où les
exilés seraient retournés à la Terre Promise de Chalach (cf. 1Chr. 5:26).
Abdias 1:20
Les exilés à Chalach qui sont le peuple d’Israël posséderont la Phénicie
jusqu’à Sarepta, et les exilés de Jérusalem qui sont à Sepharad posséderont
les villes du Néguev. (traduction libre de la RSV)
Ce lieu d'exil appelé Sepharad (signifiant de
façon appropriée séparé) doit probablement être identifié comme
Sardes, capitale de Lydie, en Asie Mineure. Une inscription araméenne a été
trouvée à Sardes elle-même dans une inscription bilingue du nom et elle est
identique au texte utilisé dans Abdias. Le sens est que Juda sera renvoyé et
habitera le sud jusqu’au Néguev et Israël reviendra et habitera la Phénicie
entre Tyr et dans les limites de six kilomètres de Sidon.
Chalach est un site inconnu dans l'empire ou
royaume assyrien vers lequel certains du Royaume d'Israël furent déportés
par Salmanasar, dans la neuvième année du Roi Osée (2Rois 17:6 ; 18:11).
1Chroniques 5:26 traite de Pul ou Tiglath Piléser exilant des Israélites à
Chalach. La RSV dans Abdias 1:20 lit les exilés à Chalach pour ce que
l'on appelle les exilés de cette armée (voir aussi Gordon Interp.
Dict., ibid., art. ‘Halah’, Vol. 2, p. 512).
Le bon Josias, roi de Juda a institué la
cinquième Grande Pâque comme enregistré dans 2Chroniques 35 (voir
Les Sept Grandes Pâques de la Bible (No. 107)).
Josias a mené également sa campagne de retirer l'idolâtrie de son propre
pays en Samarie (2 Chr. 34:33), qui était habité en grande partie par des
Gentils. Le terme tout Israël au verset 3 indique qu'il y avait des
vestiges des tribus originales existantes.
L’activité de type missionnaire de Josias
pourrait également avoir de l'intérêt pour ces Derniers Jours, selon
laquelle Juda peut être appelé à amener le message du salut aux Païens,
comme cela avait été prévu à l'origine. Consulter l’étude
La Restauration de Josias
(No. 245).
En continuant dans 2Rois 17, avec référence à
nouveau à la Samarie.
29 Mais les nations firent chacune leurs dieux dans les villes qu’elles
habitaient, et les placèrent dans les maisons des hauts lieux bâties par les
Samaritains. 30 Les gens de Babylone firent Succoth-Benoth, les
gens de Cuth firent Nergal, les gens de Hamath firent Aschima, 31
ceux d’Avva firent Nibchaz et Tharthak ; ceux de Sepharvaïm brûlaient leurs
enfants par le feu en l’honneur d’Adrammélec et d’Anammélec, dieux de
Sepharvaïm.
Dans sa note au verset 30, Bullinger (Comp.
Bible, p. 515) dit de ces cinq nations :
Chacune a ses
propres dieux. Ainsi (selon la langue de l'A.T.) Samarie a commis l'adultère
(l'idolâtrie) avec cinq maris (cp. Ésa.54.5 avec Ésa.23.17. Jér.22.20.
Os.2.10-12). Répété individuellement dans Jean 4.18. Il n'est donc pas
étonnant que la femme adorait ce qu’elle ne connaissait pas (Jean 4.22).
Succoth-Benoth
signifie les Tentes des Filles et est probablement une référence à
Sarpanitu la femme consort de Marduk, dieu de la ville de Babylone. Nergal,
nous l’avons expliqué ci-dessus.
Aschima,
également Ashimah (Amos 8:14), peut être une altération d'une déesse
cananéenne vénérée en Syrie, sur la rivière Oronte à Hamath (aujourd'hui
Nahr el Asi). C'était l'ancienne frontière nord d'Israël.
Ceux d'Avva
auraient été les Avvim ou autochtones Cananéens qui ont vécu dans des
villages près de Gaza et ont été prétendument détruits par les Philistins ou
les Caphtorim (Deut. 2:23 ; Jos. 13:3 ; 2Rois 17:31). Ils ont été
réinstallés en Samarie. Le nom Tartuk est inconnu, mais semble être
une corruption de Atargatis la mère déesse vénérée en Syrie par les
Araméens, et ainsi les Avvim sont probablement les fils d'Aram qui se sont
installés sur la côte. Le terme plus moderne pour elle est Dercato et
le poisson était tenu sacré pour elle et est à l'origine du symbole du
poisson attribué au Christianisme et l'origine de manger du poisson comme un
symbole religieux.
Nibchaz, par
ailleurs, est connue pour être une divinité adorée par les colons syriens
d'Israël de Iwwa. Gray estime que le nom est une distorsion hébraïque
délibérée du nom du mizbeah ou l'autel de la déité qui lui-même était
adoré (cf. Interp. Dict., Vol. 3, p. 546).
Les
Sépharvites, nous voyons, adoraient la version de Mélec, Adram Mélec et Anam
Mélec.
Les
Serpharvaim sont crus pour être les Sabraim de Syrie par A. L. Oppenheim
(voir Interp. Dict., Vol. 1, p. 50). C’est considéré pour être soit
une divinité anonyme locale soit une version du dieu Athtar, l’Étoile Vénus.
C’est aussi le nom du fils de Sennacharib qui, avec Sharezar, a tué son père
dans le temple de Nisroc (2Rois 19:37 ; cf. Ésaïe 37:39). Toutefois, il n'y
a aucune interprétation assyrienne connue du nom.
Le terme
Mélec semble transmettre le nom Moloch, qui est sans doute lié à
l'hébreu melek ou roi. Le nom Anam Mélec est probablement Anu est
roi. Moloch est peut-être simplement la forme moabite pour Seigneur ou
Roi. La Bible dit clairement qu'ils brûlaient des enfants aux déités, mais
il n'existe aucune fonctionnalité de cet aspect du culte en Mésopotamie.
Cependant, la pratique a été effectuée dans toute la Phénicie et à Carthage
en Afrique du Nord. Ainsi les Syriens touchés par le culte de Moloch
auraient attribué leur propre version personnalisée de la déité.
Nous pouvons
voir que ces nombreux Samaritains n’étaient pas de vrais Israélites mais
plusieurs étaient Sémites avec certains Japhethites et Chamites parmi eux.
2Rois 17 continue :
32 Ils craignaient aussi l’Éternel, et ils se créèrent des prêtres des
hauts lieux pris parmi tout le peuple : ces prêtres offraient pour eux des
sacrifices dans les maisons des hauts lieux. 33 Ainsi ils
craignaient l’Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux d’après la
coutume des nations d’où on les avait transportés. 34 Ils suivent
encore aujourd’hui leurs premiers usages : ils ne craignent point l’Éternel,
et ils ne se conforment ni à leurs lois et à leurs ordonnances, ni à la loi
et aux commandements prescrits par l’Éternel aux enfants de Jacob qu’il
appela du nom d’Israël. 35 L’Éternel avait fait alliance avec
eux, et leur avait donné cet ordre : Vous ne craindrez point d’autres
dieux ; vous ne vous prosternerez point devant eux, vous ne les servirez
point, et vous ne leur offrirez point de sacrifices. 36 Mais vous
craindrez l’Éternel, qui vous a fait monter du pays d’Égypte avec une grande
puissance et à bras étendu ; c’est devant lui que vous vous prosternerez, et
c’est à lui que vous offrirez des sacrifices. 37 Vous observerez
et mettrez toujours en pratique les préceptes, les ordonnances, la loi et
les commandements, qu’il a écrits pour vous, et vous ne craindrez point
d’autres dieux. 38 Vous n’oublierez pas l’alliance que j’ai faite
avec vous, et vous ne craindrez point d’autres dieux. 39 Mais
vous craindrez l’Éternel, votre Dieu ; et il vous délivrera de la main de
tous vos ennemis. 40 Et ils n’ont point obéi, et ils ont suivi
leurs premiers usages. 41 Ces nations craignaient l’Éternel et
servaient leurs images ; et leurs enfants et les enfants de leurs enfants
font jusqu’à ce jour ce que leurs pères ont fait. (LSG)
Il y a donc eu un véritable mélange de pratique
religieuse parmi les gens de Samarie à ce moment-là, qui est précisément la
situation parmi les descendants d'Israël aujourd'hui. Beaucoup de gens
ostensiblement suivent la Bible et pourtant ils n'observent pas toute la Loi
de Dieu, qui y figure. Et ceux qui prétendent être des Chrétiens croyant en
la Bible adorent simultanément le Jour du Soleil, rendant hommage à la
déesse Astarté/Easter, et observant le festival d’hiver païen appelé Noël –
tout cela au nom de Dieu et soi-disant pour Sa gloire (cf. 2Tim. 3:4-5).
Le Seul Vrai Dieu leur dit très clairement,
toutefois, que : “Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont
pas mes voies” (Ésaïe 55:8) et, par conséquent, ces gens adorent ce qu’ils
ne connaissent pas et, par conséquent, en grande partie en vain.
Conclusion
Dans tout ce qui précède l'histoire d'Israël,
nous pouvons voir un plan divin étant développé par Dieu dans Son
omniscience. Il s'est arrangé pour que les tribus du nord soient envoyées en
captivité en Assyrie, en fin de compte, pour leur bénéfice et certaine
préservation ; puis, par diverses voies, elles ont été poussées dans de
nombreuses terres loin au nord et, finalement, au nord-ouest de la
Palestine.
Le Nouveau Testament nous apprend que les Dix
Tribus ont été dispersées à l'étranger (Jacques 1:1) et Jacques leur adresse
son épître. L'Apôtre de la circoncision a été Pierre. Hippolyte nous dit que
la mission a été beaucoup plus au nord. Pierre est allé à Antioche et y a
établi l'Église, puis il partit de là, pour le nord.
Du texte
Les Origines de l'Église
Chrétienne en Grande-Bretagne (No. 266) nous avons vu que :
"Pierre est
répertorié par Hippolyte comme prêchant l'Évangile à Pontus, en Galatie, en
Cappadoce et Betania, et en Italie et en Asie. Il est alors tenu d'avoir été
crucifié à l'envers au temps de Néron (ANF, Vol. V, pp. 254-255).
Toutefois, un certain nombre d'autres apôtres ont été de même crucifiés à
l'envers, comme Philippe, et Barthélemy. André a aussi été crucifié sur un
olivier.
L'ampleur même du
ministère de Pierre rend impossible qu'il ait pu avoir été évêque de Rome.
Betania est dans la région de Tbilissi, dans le Caucase. C'est la région où
les Anglo-Saxons sont venus sous la horde Parthe et où les Israélites
avaient été bannis. La région majeure de la mission de Pierre était vers les
Tribus Perdues d'Israël dispersées à l'étranger et là fusionnées avec les
Scythes et les Parthes, et pas à Rome. Paul était Apôtre des Gentils pas
Pierre ; il a été l'apôtre de la circoncision.
Pierre était à
l'origine l'évêque ou patriarche d'Antioche, et a nommé Evodius en tant
qu’évêque à sa place, bien avant sa mort. Evodius est mort ca 68 et a été
remplacé par Ignace d'Antioche en tant qu’évêque. Eusebius, (Historia
Ecclesiastica, II. iii. 22) enregistre qu'Ignace a succédé à Evodius.
Théodoret (Dial. Immutab., I, iv, 33a) déclare que Pierre lui-même a
nommé Ignace au siège d'Antioche. Cela signifie que Pierre doit avoir été là
en 68 EC (Ère Courante) à la mort d’Evodius, et qu'il soit retourné à Rome
ou n'a jamais été tué à Rome. Alternativement, Ignace peut être allé à Rome
à la mort d’Evodius, ou il a été nommé par instrument de Pierre et peut-être
ordonné par Jean. Ainsi Pierre est intimement associé à Antioche, et non pas
à Rome, et en nommant ses évêques.
Ignace s’est
appelé lui-même Theophoret ou porteur de Dieu, et est compris
d'avoir été un disciple de Pierre et de Jean. En effet, il doit l’avoir été,
puisque Jean a vécu et contrôlé l'Église d'Éphèse, et Ignace doit avoir eu
une étroite association avec lui.
Ignace a été tué
entre 98 et 117 EC.
Si la tradition
doit être acceptée que Pierre a ordonné Clément comme évêque de Rome à la
mort de Linus, alors Peter n’a pas été martyrisé à Rome, où il est
communément admis qu'il est mort. Un tel point de vue doit être rejeté à
moins que Linus ait été tué peu de temps avant Pierre, et Pierre a ensuite
nommé Clément, ou avait donné de telles instructions” (ibid.).
Toutefois, le temps des nominations dans
Antioche montre que Pierre supervisait toujours les opérations là pour les
tribus dans la dispersion. L’ampleur de la région de l’administration de
Pierre est au nord et l'Italie était une partie mineure, et à peine évoquée
par rapport à d'autres régions. Rome n'est même pas mentionnée dans le cadre
du ministère. Il n'y a qu'une référence générale à l'Italie. Linus est
expressément mentionné par Hippolyte comme évêque de Rome lorsque Pierre est
vivant. Les détails sont dans l'Annexe de l’étude No. 266 (ibid.).
Nous pouvons dire sans nous tromper que les Dix
Tribus étaient dans la région du Caucase en ce qu'était la Parthie et
Scythie au temps des missions de Pierre entre 30 et 68 EC.
À sa plus grande mesure la Parthie occupait un
vaste domaine. La Parthie et les nations qui étaient autour de son Empire
avaient un grand nombre d'Israélites et plusieurs faisaient des pèlerinages
à Jérusalem, comme nous le savons d'après Actes 2:9-11. La
Parthie à une époque occupait les
régions maintenant en Iran, Iraq, Turquie, Arménie, Géorgie, Azerbaïdjan,
Turkménistan, Afghanistan, Tadjikistan, Pakistan, Syrie, Liban, Jordanie,
Palestine et Israël.
La Parthie se tint entre Rome et l'Orient.
Les
sous-royaumes des Parthes étaient
Characène, Elymais et Persis.
Après avoir vaincu les Romains, mais affaiblis
par eux, les Perses qui faisaient autrefois partie de son empire ont attaqué
et vaincu les Parthes et poussé une partie de sa horde à se déplacer vers le
nord-ouest de l'Europe sous Le Juge qui était son chef U'din ou Odin
ou Woden. Ils ont apporté avec eux l'Almanach ou calendrier basé sur les
Nouvelles Lunes. Almanach signifie le comptage en arabe.
Certains de la horde qui devaient devenir les Kurdes sont restés sur place.
Le plus célèbre chef était Salah' u'din ou Saladin.
Sans aucun doute à l'époque de la mission de
Pierre et au moment de la rédaction du texte aux Hébreux, ces régions
énumérées par Hippolyte faisaient toutes partie de l'Empire parthe. Certains
attribuent le Livre des Hébreux à Paul et quatre textes le place après
2Thessaloniciens, mais la datation et l'intention étaient de la compétence
de Pierre.
Par conséquent la région contenait les groupes
qui venaient de ce qui est aujourd'hui l'Arménie, la Géorgie et la région
autour de la mer Noire et de la mer Caspienne vers l'Europe. La tradition
selon laquelle Pierre a prêché aux Britanniques vient de sa mission aux
Israélites parmi les Anglo-saxons, Jutes et autres tribus de la Horde tandis
qu’ils étaient dans la Parthie et pas dans la Grande-Bretagne elle-même. La
combinaison de ces gens serait de R1b et un Haplogroupe I sémitique. Nous
trouvons cette combinaison dans toute l'Europe de l'Ouest dans les Celtes,
les Angles, les Saxons de la Grande-Bretagne et de Saxe, les Jutes, Danois,
Scandinaves, Frisons, et en France et en Espagne. L’Europe de l'Ouest et le
Danemark sont, dans une large mesure, une combinaison d’Haplogroupes R1b et
I. Certains sont des Anglo-saxons et des Celtes connus, certains sont des
Gomerites et certains sont des Magogites. Certains sont des Goths, des
Alains et des Hérules. Les groupes I sont sémites et les divisions d'entre
eux identifieront sans doute les tribus (consulter l’étude
L’Origine Génétique des Nations (No. 265)).
Ces Gomerites et les Sémites Hg I correspondent
à la description des Israélites dispersés à travers la Parthie, et ce qui
était Scythie.
“Comme d'autres
aspects de la culture matérielle parthe, il existe des différences marquées
entre les régions dans les pratiques funéraires. Il y a eu quelques
enterrements parthes reportés de l'Iran. C'est probablement en raison de la
nature de l'inhumation, puisque les simples enterrements de type crémation
ne laissent pas grand chose pour l'archéologie. Plus à l'ouest le tableau
est plus complexe. Le site de Shahr-I Qumis (au nord-est de Téhéran) a
apporté la preuve de structures funéraires à multi-pièces. Des os humains et
d’animaux ont été trouvés ensemble, ce qui entraîne des excavateurs à
spéculer sur un lien culturel avec les Scythes, qui déposaient les os de
chevaux avec les sépultures humaines. Comme dans les autres domaines de
l'empire parthe, on en sait trop peu sur la relation entre les restes
matériels et la religion (Hansman et Stronach 1970 : 49).”
http://www.parthia.com/nineveh/06.htm
Les Parthes n'étaient pas un groupe tribal et
étaient des nomades. Ils portaient des pantalons et étaient associés avec
l’équitation. Plusieurs parmi les Scythes portaient des kilts, et encore
plus à l'est ils ont été dans la région autonome ouïgoure de ce qui est
aujourd'hui la Chine. Les hommes ont aussi pris des épouses d'autres groupes
raciaux ou sédentaires.
Les preuves de l’ADN-Y montrent maintenant que
les Écossais, les Irlandais et autres Celtes, ainsi que les Anglo-saxons et
les Normands, ont principalement l’ADN-Y R1b avec une section de I
sémitique. Le récit historique montre qu'ils étaient tous de la région des
steppes russes avec certains de l'Assyrie, comme les Hermanduri, ou hommes
d'Ur, qui forment les Thuringiens allemands modernes.
Les Romains ont recruté les Sarmatiens après
qu'ils ont réussi à les vaincre et ont placé plusieurs d'entre eux en
Grande-Bretagne dans l'armée, et ceux-ci faisaient sans aucun doute partie
de la horde parthe qui ne s’est pas déplacée en Europe avec les
Anglo-Saxons. Les Massagetae, ou Plus Grands Goths, et les Vandales se sont
déplacés en tant que partie de la Horde et tous étaient des Sabbatariens
Unitaires. Les Goths se sont divisés en les Ostrogoths, (Goths de l’Est) qui
se sont installés en Italie et en Autriche avec les Lombards et les
Visigoths (Goths de l’Ouest) qui ont occupé l'Espagne. Toutes ces personnes
ont été principalement des haplogroupes R1b ou I. Ainsi, ils sont un mélange
de lignée japhetite et sémite. D'où la prophétie a été accomplie que Japhet
serait élargi et habiterait dans les tentes de Sem. En d'autres termes,
Japhet serait le plus gros ou plus grand peuple, mais les promesses du droit
d'aînesse de Sem serait conféré sur lui ainsi en raison de leurs
intermariages.
Les Anglo-saxons et les Lombards qui se sont
séparés d’eux portaient tous des pantalons et des franges autour du bas des
pantalons.
Il y a peu de doute que les R1b proviennent du
même ancêtre, et, en fin de compte, les Slaves R1a viennent également du
même lignage, peut-être plus haut ; ou peut-être que certains d'entre eux
sont devenus R1a et certains se sont développés en R1b en raison de
l'isolation des mêmes ancêtres.
Le mélange de la population a maintenant abouti
à ce qu’eux tous portent quelque lignée israélite qu’ils soient des
Israélites d’ADN-Y ou des Celtes d’ADN-Y des alliances hittite et plus tard
parthe.
La suppression des Parthes, qu’étaient les
Anglo-saxons, Lombards, Jutes, Goths et Vandales, a vu les Khazars prendre
l'espace autrefois occupé par ces nomades et les Israélites et Juifs qui
étaient restés avec eux.
Les Khazars étaient composés des Ashkenazi
Gomerites et des Slaves, mais le R1a des Slaves prédominait parmi eux
suggérant que les divisions R1 en R1a et R1b se sont produites après la
scission, ou ils ont muté d'une façon ou d'une autre. La prédominance dans
la Norvège et la Suède du R1a indique que cela peut s'être produit au cours
du premier millénaire de l'Ère Courante. L'absence de R1b en Afrique du Nord
où les Vandales sont allés indiquait qu'ils étaient soit complètement
anéantis soit étaient des bases RxR1 et se sont installés au Cameroun. Ainsi
les divisions ont pu se faire beaucoup plus tard en effet.
Par ailleurs, les groupes sémites peuvent s’être
installés en quatre groupes stables au début ; et les Hébreux assyriens et
arphaxadites contiennent plusieurs types de Hg. I.
Le Royaume
d'Israël, qui a pris fin avec Osée, ne devait pas être uni à nouveau avec
Juda, en effet, avant près de 2500 ans plus tard dans les Derniers Jours.
L'union a commencé de l'Europe de l’Ouest et, finalement, des Amériques, de
l’Australasie et de l'Afrique du Sud. Cela devait être en Europe, où
la plupart des Dix Tribus “perdues”
d'Israël ont surgi dans l’Haplogroupe I. De nombreux Israélites étaient dans
les “Îles de la Mer” ou le Royaume-Uni et l'Irlande, et plus de Juifs vivent
actuellement côte à côte avec les Celto/Israélites Hg I et R1B dans les
États-Unis et le Commonwealth britannique que partout ailleurs sur la Terre.
Les lignes des rois de l’ADN-Y de 1066 étaient R1b normands, avec les lignes
hébraïques davidiques héritées principalement par le biais des
femmes, étant transférées par mariage ou la
migration (consulter les études
Les Descendants d'Abraham
Partie V : Juda (No. 212E)
et aussi
De David et les Exilarques à la Maison de Windsor (No. 67)).
L'Union des Couronnes entre les maisons royales
d'Angleterre et d'Écosse a été effectuée en 1603. Malgré le partage d'un
souverain, toutefois, ce n'était pas avant l'Acte d'Union des Parlements il
y a exactement 300 ans (en 1707) que les deux pays ont réglé leurs
différends suffisamment longtemps pour créer une nouvelle entité appelée
Grande-Bretagne. Avec l'inclusion de l'Irlande en janvier 1801, le pays est
devenu connu comme le Royaume-Uni pour la première fois. (La majorité
de l'Irlande est, depuis, devenue indépendante.)
Dieu a certainement protégé ces îles en dépit de
l'idolâtrie endémique et des ravages que le Trinitarisme a vite fait.
Ceux-ci ont commencé en fait avec la mission d’Augustin en Angleterre, qui
est survenue peu après la mort du saint notable irlandais Sabbatarien,
Columba, en 597 EC. Cela était une simple période de sept ans après
l'avènement de ce que l'on appelle le Saint Empire Romain, indiquant
peut-être que les Îles Britanniques étaient considérées comme un important
bastion qui a dû être complètement infiltré avec les mystères babyloniens
afin d'éliminer l'adoration du Seul Vrai Dieu des disciples de Columba et
d'autres.
Où qu'ils se trouvent dans le monde
d'aujourd'hui, que ce soit dans le nord (Jér. 3:12) soit éparpillés aux
quatre coins de la terre, les descendants d'Israël, soit par lignée directe
d’ADN-Y soit par croisement avec les Anglo-saxons parthes ou les Jutes et
Lombards ou Héthiens et autres Celtes et en fait toutes les nations, sont
instamment priés de se repentir et de revenir au Dieu que leurs pères
connaissaient.
Jérémie
3:11-13a L’Éternel me dit :
L’infidèle Israël paraît innocente en comparaison de la perfide Juda.
12 Va, crie ces paroles vers le
septentrion, et dis : Reviens, infidèle Israël ! dit l’Éternel. Je ne
jetterai pas sur vous un regard sévère ; car je suis miséricordieux, dit
l’Éternel, Je ne garde pas ma colère à toujours. 13 Reconnais
seulement ton iniquité, reconnais que tu as été infidèle à l’Éternel, ton
Dieu, ... (LSG)
L'appel est actuellement en cours à toutes les
nations pour tous les gens à se repentir et devenir l'Israël de Dieu, ce qui
finira par remplir toute la Terre.
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Tableau 1 :
Chronologie des Rois d'Israël
Dynastie : no.
|
Roi
|
Période de règne (AEC)
|
Durée |
Fin
|
I : 1
|
Jéroboam
|
932 - 910/09
|
22 ans |
Est mort
|
I : 2
|
Nadab
|
910/09 - 909/08
|
2 ans
|
Assassiné
|
II : 3
|
Baescha
|
909/08 - 886/85
|
24 ans
|
Est mort
|
II : 4
|
Ela
|
886/85 - 885/84
|
2 ans
|
Assassiné |
5
|
Zimri
|
885/84
|
7 Jours
|
Suicide
|
6*
|
Thibni
|
885/84 - 883/82
|
2 ans
|
Est mort
|
III : 7 *
|
Omri
|
885/84 - 874/73
|
12 ans
|
Est mort
|
III : 8
|
Achab
|
874/73 - 853
|
22 ans
|
Tué dans la bataille
|
III : 9
|
Achazia
|
853 - 852
|
2 ans
|
Est mort
|
III : 10
|
Joram
|
852 - 841
|
12 ans
|
Assassiné
|
IV : 11
|
Jéhu
|
841 - 814/13
|
28 ans
|
Est mort
|
IV : 12
|
Joachaz
|
814/13 - 798
|
17 ans
|
Est mort
|
IV : 13
|
Joas
|
798 - 782/81
|
16 ans
|
Est mort
|
IV : 14
|
Jéroboam II
|
[793] 782/81 - 753
|
41 ans
|
Est mort
|
IV : 15
|
Zacharie
|
753 - 752
|
6 mois
|
Assassiné
|
16
|
Schallum
|
752
|
1 mois
|
Assassiné |
V : 17
|
Menahem
|
752 - 742/41
|
10 ans
|
Est mort
|
V : 18
|
Pekachia
|
742/41 - 740/39
|
2 ans
|
Assassiné |
V : 19
|
Pékach |
[751] 740/39 - 732/31
|
20 ans
|
Assassiné |
20
|
Osée
|
732/31 - 722
|
9 ans
|
Est mort
|
Notes
: 1) Les écarts sous le règne de Jéroboam II et Pékach, sont examinés dans le
texte ; 2) * indique un règne simultané