Christian Churches of God

No. 236

 

 

 

Article sur Noël et Easter/Pâques

 

(Édition 1.0 19980127-19980127)

 

Cet article sur les origines de Noël et d’Easter/Pâques a été rédigé à la demande du rédacteur en chef d'un journal australien. Le document de recherche intitulé Les Origines de Noël et de Easter/Pâques a été écrit comme document de référence pour cet article, lequel ne contient pas les travaux universitaires détaillés et nécessaires que certains lecteurs trouvent un peu fastidieuse.

 

 

 

Christian Churches of God

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 Article sur Noël et Easter/Pâques [236]

 

 


Noël et Easter/Pâques sont célébrés par la plupart des chrétiens. Ce ne sont pas des fêtes chrétiennes et leurs origines sont profondément ancrées dans le culte des dieux païens et le paganisme.

 

Une grande partie des traditions sont directement dérivées de raffinements des anciens cultes de la fertilité développés sous l'Empire romain et en Asie Mineure.

 

Noël

Les Saturnales

La première tradition que nous devons examiner est celle des Saturnales. Cette ancienne pratique romaine a été observée pendant la période précédant le solstice d'hiver, qui était anciennement célébré le 25 décembre. À l'époque de l'Empire romain, elle était célébrée pendant sept jours, du 17 décembre au 23 décembre. Elle se déroulait en trois phases.

 

Parmi le peuple romain et d’après les archives de l'armée datant de 303 après J.-C., nous voyons qu'un soldat était choisi par tirage au sort trente jours avant le festival et menait une vie de débauche absolue étant acclamé, vêtu et traité comme la personnification du dieu Saturne. À la fin de cette période, il se tranchait la gorge sur l'autel du dieu Saturne. En 303 après J.-C., le soldat chrétien Dasius a été exécuté sur ordre de son commandant Bassus pour avoir refusé de participer aux cérémonies et de finir ses derniers jours dans la débauche lors d’une fête païenne.

 

Cet aspect du sacrifice humain est anciennement associé à toutes les phases des festivals à chaque étape de l'année.

 

Les Saturnales au second siècle après la naissance du Christ se déroulaient en trois phases :

1.          Les Saturnales proprement dites du 17 décembre dédiées au dieu Saturne.

2.          Les Opali dédiées à Opis, l'épouse de Saturne, commençaient le 19 décembre. À l'origine, cela faisait partie du thème du système de la déesse Mère organisé conjointement avec les Saturnales.

3.          Les sixième et septième jours étaient les Sigillaria, pendant lesquels des jouets en argile étaient fabriqués et vendus, puis offerts en cadeaux aux enfants à la fin du festival. C'est de là que vient la coutume d’offrir des cadeaux aux enfants la veille de Noël.

 

Toutes ces traditions semblent y associer le sacrifice humain à l'origine.

 

Durant ces jours, les tribunaux étaient fermés et aucune affaire publique ne pouvait être négociée. Les écoles étaient en congé. Les guerres n’étaient pas entreprises, les esclaves bénéficiaient des privilèges des hommes libres et portaient des robes et étaient servis par leurs maîtres lors d'un banquet spécial. Toutes les classes de la société se livraient à des festins et à la réjouissance. Telle est l'origine du terme la saison des fêtes et des coutumes qui y sont associées.

 

Des cierges ou des illuminations étaient offerts, allumés et utilisés comme les lumières le sont le dernier jour du carnaval en Europe. Telle est l'origine de la tradition de nos lumières de Noël.

 

Ils élisaient un roi fantoche pour s’amuser. Cette coutume a été transférée à la cérémonie de la douzième nuit. Le Seigneur de l'Anarchie de la tradition chrétienne, ou le Roi des Fous ou le Roi des Haricots, que l’on retrouve dans toute l'Europe tant dans le Christianisme que dans le Judaïsme à Pourim, provient du Roi des Saturnales et semble avoir pris fin dans la mort comme nous le voyons dans l'exemple du martyr Dasius.

 

La Vierge Céleste en tant que déesse Mère

La religion de la déesse Mère était très populaire dans l'Empire romain et son association avec un amant ou un fils était commune. Elle s'étendait de l'Afrique au Portugal, à l’Espagne, à la France, à l’Allemagne et à la Bulgarie. Elle a été déclarée la Vierge Céleste, il lui était accordé des honneurs divins et elle et son enfant en bas âge étaient présentés chaque année lors d'un défilé. Son association avec une grotte a été découverte en Afrique, et ses prêtres efféminés continuaient à la promener avec son enfant à Carthage en tant que déesse Mère à l'époque d'Augustin.

 

Elle a été adoptée dans la foi chrétienne sous le nom de Vierge Marie. La mère du Christ s’appelait Mariam, et non Marie. Nous reviendrons sur elle plus tard.

 

Mithra

Le dieu Mithra a fait son apparition à Rome vers 63 av. J.-C. Le 25 décembre était traditionnellement associé à son culte. Il faisait partie des cultes du Mystère et la forme publique de son culte était Élagabal. Il était le dieu Soleil Invincible. Son culte était lié aux cultes du Mystère et l’adoration du soleil à travers une multitude de dieux et de déesses. L'église primitive a remarqué que leurs fêtes avaient été reprises des païens et avaient reçu des noms chrétiens. L'écrivain chrétien Tertullien a noté que les fêtes d'Isis et de Cybèle étaient similaires aux fêtes du Christianisme. Les dieux des Grecs, des Égyptiens, des Romains et des Orientaux avaient des rites similaires, bien qu’ils eussent des noms différents. L’adoration romaine du culte d'Attis était plus barbare que, disons, le culte d'Adonis chez les Grecs, mais les deux étaient similaires. Les fêtes des dieux et des déesses ont été simplement reprises et des noms chrétiens leur ont été donnés.

 

Noël et la Vierge Céleste

Le 25 décembre était considéré comme la nativité du Soleil. Le rituel célébré en Syrie et en Égypte était très semblable à la fête chrétienne moderne. Les célébrants se retiraient dans des sanctuaires intérieurs. À minuit, ils poussaient un grand cri La Vierge a enfanté ! la lumière est croissante !

 

Cela semble être l'origine de la fête de la veille de Noël. La Vierge Céleste était la déesse Mère donnant naissance à l’enfant Soleil dont la lumière avait commencé à s’intensifier après son long déclin.

 

Telle est l'origine de l'idée de la virginité perpétuelle de la divinité appelée la Vierge Céleste ou la déesse céleste.

 

Les trois rois

Les trois rois associés à la naissance du Christ proviennent d'une autre source. La Bible ne nous dit pas qu’il y en avait trois et ils ne sont pas mentionnés comme des rois. Ils sont appelés mages. Il y avait trois types de cadeaux. Les noms sont traditionnellement Gaspar, Melchior et Balthasar. Melchior est toujours représenté comme un homme noir. Dans toute l'Europe, nous voyons que ces trois entités semblent provenir des activités associées aux douze jours de Noël et qu’elles sont en fait des représentations des esprits du grain ou des divinités de la fertilité. Le visage noir provient des traditions associées à Déméter et les deux autres sont les divinités Pluton et Perséphone. Ceux-ci sont beaucoup plus anciens que le Christianisme.

 

Le Seigneur de l'Anarchie, le Roi des Haricots et la Fête des Fous

La tradition du roi désigné lors des Saturnales s’est répandue dans toute l'Europe et pendant les douze jours de Noël. Les traditions varient d'un endroit à l'autre et les activités ont lieu à des dates différentes, mais elles ont essentiellement les mêmes thèmes. La pratique de porter des masques trouve son origine dans ces anciens festivals de la fertilité. En Europe, le clergé s’habillait parfois comme les femmes et les personnes se faisaient passer pour des évêques, des archevêques, des papes et des abbés. Les rites les plus solennels de l'Église ont été parodiés par le clergé et les laïcs. Des ânes étaient conduits dans les églises et attachés aux autels tandis que que des services burlesques étaient réalisés avec des chants obscènes et des beuveries. À la fin, des farces obscènes étaient effectuées.

 

Ces pratiques ont perduré jusqu'au XXe siècle.

 

Le gâteau de Noël et l'argent

La Fête des Fous se poursuit jusqu’à la douzième nuit de Noël, qui correspond à l'Épiphanie du 6 Janvier. C'est la fin de la phase du festival du Soleil, qui suit les fêtes des Saturnales se terminant le 24 décembre. Elle dure du 25 décembre au 6 janvier. Le roi est élu pendant cette phase et, dans certaines régions, il a une reine consort qui est parfois élue et parfois choisie. Tous deux sont liés aux anciens festivals de la fertilité et festivals agricoles. Ils sont élus à la Douzième nuit ou à la veille de l'Épiphanie, le 5 janvier. Dans certaines régions, des haricots sont cuits dans un gâteau pour sélectionner le roi et la reine. En Angleterre, un haricot était placé dans le chapeau pour le roi et un pois pour la reine. Parfois, un haricot était placé pour chaque personne et des haricots colorés étaient utilisés pour sélectionner le roi et la reine.

 

Dans certaines régions, un enfant était placé sous une table et utilisé d'une manière similaire à l'oracle d'Apollon pour diriger la distribution du gâteau de Noël.

 

Plus tard, l'argent a remplacé les haricots. C'est ainsi qu'est née la tradition des pièces d'argent placées dans les gâteaux de Noël.

 

Dans de nombreuses régions, la taille du roi et de la reine était utilisée pour déterminer la hauteur des cultures de chanvre.

 

Les haricots étaient prélevés pour être bénis par le clergé et étaient utilisés pour la divination, comme beaucoup d'autres choses durant cette période.

 

Les rites de fertilité pratiqués au cours des douze jours de Noël dans la plupart des régions impliquaient l'utilisation de feux de joie. Cela visait à assurer le succès des récoltes et l'abondance de pain et de vin. Les feux servaient à protéger le blé contre la rouille et les maladies. Souvent, il y avait douze petits feux avec un treizième feu plus grand. Les feux protégeaient également contre les sorcières et les changelings qui devenaient des bêtes pendant la nuit. Les feux commencent dans certains endroits aussi tôt que la veille de Noël et dans d'autres jusqu'à la Douzième nuit ou l'Épiphanie du 6 janvier.

 

Ces feux prennent aussi la forme de bougies.

 

L'origine de bougies dans les rituels

Des bougies étaient utilisées dans les premiers rituels des Aryens. Elles étaient utilisées comme une forme de magie dans les rituels et étaient destinées à apaiser les esprits, bons et mauvais.

 

Les Aryens les ont emmenées avec eux en Inde et vers l'ouest en Europe avec les Celtes et les tribus postérieures. À l'origine, les bougies et les feux de joie avaient pour but d'éloigner les dieux du tonnerre, de l’orage et de la tempête et aussi les sorcières et les mauvais esprits en général. Dans certaines régions, elles étaient fabriquées à partir de suif humain et, pas plus tard que le dix-septième siècle, elles étaient faites à des fins de magie à partir de la graisse des criminels pendus et aussi la graisse d’enfants ou de fœtus prélevés dans l'utérus de femmes enceintes assassinées à cette fin.

 

On note leur utilisation dès la captivité babylonienne. Elles sont entrées dans le Christianisme à travers les églises catholiques et orthodoxes. Elles servaient à apaiser les divinités selon les théories animistes et la Doctrine de l'Âme Immortelle, que les Chrétiens d'origine considéraient comme une doctrine impie et blasphématoire.

 

La météo

Les douze jours de Noël étaient utilisés pour les prévisions météorologiques et d'autres formes de divination. On disait que le temps de chaque journée permettait de prévoir le temps qu’il ferait pendant les mois de l’année et d’autres formes de magie rituelle. Les Écossais faisaient cela à partir du 31 décembre et ainsi de suite comme une règle infaillible. Les Celtes d'Écosse et de France sont divisés quant au début des jours, mais les deux partagent le même point de vue, qui s'étend jusqu’en Inde. Les Aryens de cette région ont intégré cette croyance dans l'Hindouisme. Les douze jours étaient considérés comme le moment où les trois Génies, les Ribhus ou Genii des saisons, se reposaient de leurs travaux dans la maison du dieu Soleil.

 

Le calendrier

Les douze jours de Noël semblent réellement avoir un rapport avec l'ajustement entre l’année lunaire et l'année solaire. Cela concerne également les cinq jours entre Noël et le Nouvel An qui constituent un ajustement entre le calcul de l'année théorique des douze mois de trente jours et la durée réelle de l'année solaire. Il ne faut pas confondre cela avec l’année biblique prophétique de 360 ​​jours.

 

Ces cinq jours étaient considérés comme n'ayant pas de but réel et les gens ne faisaient rien ces jours-là. Cette coutume survit aujourd'hui de l'Irlande à l'Asie et jusqu’en Amérique du Sud. C’était une caractéristique de l'ancien culte du Soleil et n'avait rien à voir avec le Christianisme.

 

Le dieu Soleil et son culte

L'anniversaire du dieu Soleil Mithra était le 25 décembre et le calendrier romain a été ajusté pour représenter le concept de la séquence de huit jours allant du jour de Saturne jusqu’au jour du Soleil. Le culte du dimanche a été introduit dans le Christianisme à partir du culte du soleil à Rome et n'a pas été trouvé dans le Christianisme avant le milieu du IIe siècle à Rome et plus tard ailleurs. Noël était la fête principale sur laquelle ce culte du Soleil a été insinué et le dimanche est le jour de la semaine qui est consacré au culte du dieu Soleil dans le prolongement des traditions de Noël. Le jour du Dieu de la Bible est le Sabbat du septième jour appelé samedi – ce n'est pas dimanche.

 

C'est à partir de là que, en Orient, la prière au Soleil a été introduite au Christianisme.

 

Les pères de l'église primitive rapportent que l'Église gréco-romaine a transféré le festival du système grec du 6 janvier au 25 décembre, car c'était la coutume des païens de célébrer ce jour avec des festivités et l’allumage des lumières. Augustin est alors confronté à la tâche d’exhorter les Chrétiens à ne pas célébrer cette coutume comme les païens le font en l’honneur du soleil, mais en l’honneur de Celui qui a fait le Soleil. Mais c'était une cause perdue d’avance.

 

Le culte du système de la déesse Mère en tant que Vierge Céleste, avec son jeune enfant, qui était présenté lors de la parade à Noël, était une pratique ancienne du culte du Soleil.

 

Les animaux et les rituels de bastonnade

C'était la pratique lors des fêtes de Noël d’habiller les gens comme des chèvres, des ours ou des loups et d'en habiller certains dans un cuir ou une peau animale et de les battre. Les gens dansaient autour en sautant haut et se livraient à des gestes rituels, parfois en labourant. Toutes ces activités sont des aspects connexes de l'invocation des esprits de la fertilité. Ils allaient de maison en maison, et parfois c’était même fait par le prêtre accompagné par de jeunes garçons.

 

La pratique habituelle consiste à bénir la maison lors d’un rituel, souvent après avoir fait trois fois le tour de celle-ci dans la direction du Soleil. Cette pratique est toujours réalisée en Europe. Parfois, l'individu porte le titre du Mardi Gras ou d’Ours du Carnaval. Dans certaines régions, on l’appelle « chèvre-avoine ». Dans d'autres régions, c’est un loup et un ours. Le but est invariablement associé à l'invocation des dieux de la moisson et les esprits du grain.

 

Autrefois, la pratique consistant à faire germer du blé ou d'autres céréales dans de petits bols à l'intérieur, dans l’obscurité, se retrouvait dans le culte du dieu Adonis et cette pratique est entrée dans le Christianisme chez les Grecs et les Latins et se trouve dans les Balkans à ce jour. Les jardins étaient placés sur l'autel du dieu pour assurer une récolte abondante.

 

En Scandinavie, la chèvre apparaît sous la forme d’un homme déguisé en chèvre avec des cornes sur la tête et est appelé la chèvre de Noël.

 

La pratique consistant à allumer un feu de bois à Noël, connu comme le festival de Yule, était une ancienne fête préchrétienne liée aux feux des cultes de la fertilité. Le feu de Yule était allumé à l'intérieur alors que les feux de la Saint-Jean étaient allumés à l'extérieur. Autrefois, le sacrifice humain était impliqué avec chacun d'entre eux.

 

Souvent, ces trois personnages ont en leur centre une vieille femme qui représente la déesse Mère. Son nom est souvent un jeu de mot sur le mot Épiphanie et son visage est noir. C'est la déesse Déméter accompagnée de Pluton et de Perséphone, issues des systèmes grecs avant Christ. Ils ont tout simplement été habillés dans un déguisement pseudo-chrétien.

 

Les feux associés au milieu de l'été et au milieu de l'hiver étaient associés au bûcher des sorcières. Telle est l'origine de la nuit de Walpurgis. C'est aussi la base derrière les feux des douze jours de Noël. La veille du Nouvel An est souvent le jour traditionnel pour les feux. Les dernières sorcières dont on ait réellement trace d'avoir été brûlées en Grande-Bretagne étaient en 1644 à Leith Links en Écosse, où neuf sorcières furent brûlées.

 

Dans les îles Shetland, le festival de Yule commence sept jours avant Noël et se termine à Antinmas, 24 jours après Noël.

 

Les habitants de Shetland ont une tradition selon laquelle les elfes, qu'ils appellent Trows, sortent de terre et vivent à la surface. Ils sont à l'origine du symbole du Père Noël original comme un elfe. Ils sont également tenus d'être gris et sont probablement à l'origine du mythe des extraterrestres gris qui émane des États-Unis à l'heure actuelle.

 

Les gens font un étalage ostentatoire de fer et lisent la Bible sur la base que les elfes ne peuvent pas tolérer le fer. Les nourrissons sont protégés contre le mauvais œil. Les Trows ou Gens gris disparaissent le vingt-quatrième jour après Noël.

 

L'idée derrière les feux

Les feux du 25 décembre étaient associés au culte du Soleil. L'éclairage du feu de l'arbre était destiné à aider le Soleil à rallumer sa lampe.

 

L'association de la Vierge Céleste avec son enfant, le dieu Soleil, était aussi considéré comme une renaissance au solstice. Cela n'a rien à voir avec Jésus Christ, qui semble en réalité être né vers le mois de septembre. Il n'était certainement pas né le 25 décembre et la Vierge céleste existait bien avant que sa mère Mariam soit née.

 

La bûche de Noël était conservée et mise sur le feu pour conjurer les tempêtes, le tonnerre et la foudre. Cette relation entre les dieux des anciens Teutons et le feu de bois de Yule à Noël est facile à établir.

 

Le gui et le chêne

Le gui était sacré pour les Druides qui sont venus de l'Égypte à l'Espagne parmi les Gadéliens, puis se sont rendus en Irlande et plus tard en Grande-Bretagne avec les Milésiens. Ils adoraient le chêne, et le gui qui poussait dessus était sacré pour eux.

 

Il était seulement coupé avec une faux en or et il ne devait jamais tomber au sol. Il semble que la coupe impliquait le sacrifice humain quand cela était fait. Le culte du chêne se faisait dans les bosquets et s'étendait jusqu’en Scythie et en Asie Mineure. Il était commun aux Aryens en général. Le gui était aussi appelé le cure-tout et on pensait qu’il était tombé du ciel. On croyait qu’il guérissait l'épilepsie. Deux taureaux blancs étaient également sacrifiés lors de sa coupe. Le dieu nordique Balder était censé avoir été tué lors de sa coupe, le gui représentant ainsi la vie du dieu et le signal pour le sacrifice de l'homme prenant sa place.

 

Le chêne était aussi sacré pour les Italiens. L'image de Jupiter sur le Capitole n'était rien d’autre qu'un chêne naturel à l’origine. C'est aussi pourquoi les colonnes des temples étaient disposées en cercle, comme un bosquet.

 

Le sacrifice humain était considéré comme un élément central dans les festivités italiennes. Des experts mondiaux ont rapporté que jusqu'au XXe siècle en Italie, sur l'île de Capri, par exemple, plus de huit ou dix personnes étaient assassinées chaque année lors des festivités.

 

Les Italiens attribuent le pouvoir de fertilité au chêne et le lien avec les cultes de la fertilité est évident. La connexion commune remonte à des millénaires avant Christ. Les vues vont de l'Irlande au Japon et vers le détroit de Torres.

 

Il a également été considéré comme une protection contre le feu et la foudre, et donc associé avec le système Yule. Les feux sacrés des Germains celtiques ou des Slaves étaient allumés à l'aide de chêne sur de la pierre grise. Ces feux se trouvent en Allemagne jusqu’en Écosse en tant que feux de bois rituels.

 

Le feu perpétuel de Vesta à Rome était alimenté par le chêne. Il était également brûlé devant le chêne sacré à Romove en Lituanie. Les cendres des blocs de chêne sont mélangées avec des semences pour favoriser la fertilité.

 

Le houx et le lierre

Le houx et le lierre sont souvent soutenus pour représenter l’homme et la femme, mais il est probable que la compréhension originale ait été inversée.

 

Le houx de chêne était sacré pour les Frères des Champs Cultivés, un collège romain composé de douze prêtres. Ils effectuaient des rites religieux publics dans le but d’assurer la fertilité. Les sacrifices étaient faits dans le bosquet de la déesse Dia, à huit kilomètres de Rome, en aval du Tibre. Le bosquet contenait des lauriers sacrés et des houx de chênes, et des sacrifices étaient effectués quand même une seule branche tombait au sol.

 

À l'origine, les bois étaient les temples dédiés aux déités, et nous savons qu'à l'époque de Pline les paysans consacraient de grands arbres aux dieux comme ils le faisaient dans les temps anciens.

 

Le système d’adoration des arbres est ancien. Il trouve son expression dans l'irrationalité des mouvements « Hug A Tree » (embrassez un arbre) d'aujourd'hui. Autrefois, les tribus germaniques éventraient des gens qui coupaient les arbres consacrés et liaient les souches avec les entrailles.

 

Les Grecs utilisaient le lierre comme partie intégrante de la planche servant à allumer les feux sacrés. Le bois utilisé était souvent du laurier ou du chêne.

 

Le lierre était identifié anciennement avec le dieu masculin Dionysos, appelé Bacchus par les Romains, et le lierre était mâché lors les festivals bacchanales.

 

Tous ces aspects sont directement condamnés par la Bible.

 

L'arbre de Noël

Le pin décoré provient de l'adoration du dieu Attis. On dit qu'il était un homme qui s'est transformé en arbre. Ce thème antique du dieu à trois têtes dans l'arbre remonte à la civilisation de l'Indus à la fin du troisième millénaire avant JC.

 

Le fait d’apporter le pin orné de violettes et de bandes de laine s'apparentait au fait d’apporter l’arbre de mai ou l’arbre d’été dans la coutume populaire moderne.

 

À l’origine, l'arbre était orné à l'effigie du dieu Attis, qui était conservée jusqu'à l'année suivante, puis brûlée. La résine de pin est également brûlée lors des festivals du solstice.

 

L'intention originale de la coutume était de conserver l'esprit de la végétation intact.

 

Telle est l'origine de l'arbre de Noël et des décorations. Le dieu Attis a été remplacé par le symbole du Soleil au sommet de l'arbre, et les effigies d'Éros, du Soleil, de la Lune et des étoiles sont représentées par les boules, et les guirlandes d'aujourd'hui représentent les bandes de laine.

 

Les lumières sont les cierges. Le pin est sacré pour le dieu et l'arbre, qu’il est devenu.

 

Le symbole de la croix est associé avec le culte du système préchrétien. C'est aussi pourquoi tous les vestiges supposés de la croix sont faits de pin (voir le document La Croix : Ses Origines et Sa Signification (No. 039), CCG, 1994).

 

Le lierre était aussi sacré pour Attis et ses prêtres eunuques étaient tatoués avec le symbole de la feuille de lierre.

 

Les pignons de pin étaient également utilisés pour produire un vin utilisé dans les rites orgiaques de Cybèle qui étaient l’équivalent des orgies dionysiaques, comme l'a comparé Strabon.

 

L'Épiphanie

Le terme Épiphanie signifie manifestation comme l'apparition d'un être divin ou surhumain. Il a été appliqué à Antioche IV Épiphane, roi de Syrie (175-164 avant JC).

 

L'Épiphanie est également connue sous le nom de dies luminum (jour de lumières), jour des trois rois ou Douzième Jour. Tous ces éléments ont été abordés ci-dessus. Les pratiques qui lui sont associées sont toutes dérivées des sources anciennes et n'ont que peu de rapport avec la foi.

 

Le nom survit dans la grande fête de la Befana à Rome (cf. Catholic Encyclopedia, art. Epiphany, Robert Appleton, NY, 1909, Vol. V, p. 504). L’Encyclopédie Catholic Encyclopedia dit :

Il est difficile de dire à quel point la pratique alors observée consistant à acheter toutes sortes d'images de faïence, accompagnées de sifflets et représentant un certain type de vie romaine, doit être connectée avec la coutume assez similaire en vogue pendant la fête des Saturnales en décembre (ibid.).

 

Cela n'est guère difficile à identifier. Les pratiques sont les mêmes et le terme est appliqué à la manifestation de la Befana en tant que déesse, comme nous le voyons ci-dessus.

 

La première référence substantive à l'Épiphanie se trouve chez Clément (Stromateis, I, xxi, p. 45). L’Encyclopédie Catholic Encyclopedia cite ce texte comme suit, puis poursuit en disant :

‘Il y a ceux, aussi, qui assignent très curieusement à la Naissance de notre Sauveur non seulement son année, mais aussi son jour, qu'ils disent être le 25 Pachon (20 mai) à la vingt-huitième année d'Auguste. Mais les disciples de Basilide célèbrent le jour de son Baptême aussi, en passant la nuit précédente à lire. Et ils disent que c'était le 15 du mois Tybi de la 15ème année de Tibère César. Et certains disent qu'il a été observé le 11 du même mois.’ Or, 15 et le 11 Tybi correspondent au 6 et au 10 janvier.

 

L'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe tentent toutes deux de s’appuyer sur cette pratique des Gnostiques sous Basilide (enseignant à Rome au milieu du deuxième siècle) pour justifier la célébration de la Nativité ainsi que du baptême du Christ, mais il n'y a aucune preuve réelle pour cette conjecture. La preuve des festivals eux-mêmes indique que la pratique était l'ancienne fête de la fertilité et la bénédiction de récoltes. De là est née la pratique de bénir les eaux et la pratique de jeter des crucifix dans la mer pour rendre les mers productives pour les pêcheurs. Toutes ces pratiques trouvent leur origine dans l'ancien paganisme et ne sont apparues dans le Christianisme qu’au quatrième siècle. Cet ajout est bien après Origène qui a écrit au troisième siècle, car celui-ci ne fait aucune mention de l'Épiphanie dans sa liste des festivals. La première référence à elle en tant que fête de l'église remonte à 361 (cf. CE, p. 505).

 

De Saint-Nicolas au Père Noël

Le Père Noël est le produit commercial américain final d'un processus évolutif.

 

L'homme connu sous le nom de Saint Nicolas était Nicolas de Myra, évêque de Lycie en Asie Mineure. Il est mort le 6 décembre 345 ou 352 (la date est incertaine). Sa vie est entourée par le mythe. Il est allégué d'avoir transformé son salaire pour trois ans en trois boules dorées et les avoir roulées dans une maison pour sauver une famille noble frappée par la pauvreté. La première boule aurait roulé dans un bas, ce qui serait à l'origine de la tradition du bas de Noël pour les cadeaux.

 

Les trois boules sont plus tard devenues le symbole des marchands et ont fini sur les boutiques de prêteurs sur gages. Nicolas est donc devenu le saint patron des marchands. Des marchands italiens ont volé son corps à Myra en 1087 et l’ont emmené à Bari.

 

La tradition de son soutien des pauvres a été reprise par des religieuses françaises normandes et des cadeaux étaient distribués à partir de la boîte des aumônes, le 26 décembre. De cette pratique, nous obtenons le terme Boxing Day.

 

En Allemagne, des Paquets de Christ étaient également donnés aux pauvres. Les parades annuelles revêtaient le symbolisme de la déesse Mère Céleste.

 

La pratique en Hollande qui consistait pour les enfants à économiser toute l'année pour acheter un cochon à Noël semble avoir donné naissance à la tirelire (petit cochon) chez les enfants.

 

Les coutumes des Teutons avec la course folle d'Odin, les fausses robes romaines de la Fête des Fous en Europe, les barbes des Mages ou des Druides, et les elfes des festivals de Yule ont vu une évolution graduelle du personnage.

 

 

Sinterklaas

Aux Pays-Bas, Saint Nicolas est devenu Sinterklaas. La Déméter ou le Melchior, au visage noir, est devenu Black Peter. Sinterklaas porte la robe d'un évêque.

 

Le festival est célébré le 5 décembre aux Pays-Bas et le 6 décembre en Belgique.

 

Les enfants chantent des chansons autour de la cheminée pour Sinterklaas :

"La belle soirée, semblable à celle du Seigneur, est arrivée. Entrez avec votre serviteur."

 

Cela semble être l'origine des chants Douce Nuit, Sainte Nuit.

 

Black Peter écoute dans les cheminées pour voir si les bonnes chansons sont chantées et si les bonnes offrandes sont offertes sous forme de foin et de carottes pour les chevaux.

 

Les cadeaux pour les enfants sont déposés dans la cheminée.

 

Cet être est un produit syncrétique de l'ancienne religion germanique ou teutonique. Le dieu Woden ou Odin, duquel nom est dérivé mercredi en anglais (Wednesday), est représenté chevauchant dans les airs sur son grand cheval blanc, vêtu d’une longue robe et arborant une longue barbe blanche. Il portait un grand chapeau, une grande lance et un livre de lettres runiques.

 

Il était également accompagné par le géant Nowi, qui avait un visage noir étant le père de la nuit. Il portait un tas de brindilles dans sa main en signe de fertilité. Woden, avec Nowi, était célèbre pour ses rimes.

 

Les Teutons laissaient toujours la dernière gerbe de la récolte dans le champs pour le cheval blanc de Woden. Le foin offert par les enfants dans leurs chaussures est un vestige de cette coutume. Cela se rapporte aux rites de fécondité de la récolte et aux esprits de grain. Telle est l'origine aussi des traditions consistant à allumer douze feux et un treizième feu de paille plus grand.

 

Ces pratiques remontent aux cultes de la fertilité et aux rites d'Apollon en tant que dieu Soleil dans l’Europe préchrétienne.

 

La tradition d'aujourd'hui aux Pays-Bas consiste à offrir des lettres en chocolat ou en pâte d'amande. Ces lettres sont associées aux lettres runiques de Woden ou Odin. Les présents aussi prennent la forme d’amoureux fabriqués à partir de speculatis ou autres gâteaux et il y a aussi des animaux en forme de souris et de cochons en sucre pour remplacer les vrais animaux.

 

Les robes étaient catholiques romaines et la Réforme a essayé d’éradiquer cela aux Pays-Bas. Cela entra dans la clandestinité et refit surface au cours du XXe siècle, en association avec les festivités du 25 décembre.

 

Santa Claus aux États-Unis

Les migrants européens vers les États-Unis ont apporté avec eux les traditions du Père Noël, Sinterklaas et l'Enfant Jésus (Christkindl) et Paquets de Christ et d'autres traditions de l'Europe. C’est de là que nous obtenons plus tard le nom Kris Kringle.

 

Washington Irving, dans Les Contes Knickerbocker (c. 1820), dépeint Santa Claus comme un elfe qui distribue les cadeaux dans les chaussettes.

 

De nouveaux éléments ont été introduits par Clement Clarke Moore dans le poème A Visit from Saint Nicholas renommé Twas 'the Night Before Christmas. Il a introduit les huit rennes avec l'identification traditionnelle du dieu du tonnerre et de la foudre dans les noms comme Donner (Donder) et Blitzen.

 

Santa Claus est resté un elfe de la tradition de Yule jusqu'à la guerre de Sécession quand Thomas Nast du Harpers Weekly a été chargé de réaliser une série de dessins humoristiques sur Santa Claus qu’il a continué à dessiner après la Guerre Civile. La maison d'édition Mclaughlin Brothers Printing Company a fait des essais avec les couleurs et a opté pour le cuir rouge.

 

La dernière modification a été effectuée en 1931. Le Scandinave Haddon Sundblom a été chargé par la société Coca Cola et, en utilisant son propre visage à la mort de son modèle, a représenté Santa Claus pour les vingt-cinq années suivantes.

 

En 1941, la chanson Rudolph the Red Nose Reindeer a été chanté par Gene Autry et le dernier ajout a été fait.

 

Les mythes actuels sont issus du paganisme ou de la religion païenne et se sont développés autour d'un produit commercial grossier qui était finalement, et peut-être convenablement, représenté par la société Coca Cola.

 

Noël sous toutes ses formes est entièrement idolâtre et commercial. Il est en contradiction directe avec les lois de Dieu et les préceptes de la Bible. Personne ne peut l’observer et demeurer Chrétien.

 

Easter/Pâques

Nous avons vu que la soi-disant église chrétienne avait adopté et syncrétisé les pratiques concernant le festival du solstice d'hiver du 25 décembre et l'a appelé Noël.

 

L'autorité sur la magie et la religion, Sir James Frazer, a jugé que les autorités ecclésiastiques ont assimilé la mort et la résurrection de notre Seigneur à la mort et la résurrection d'un autre dieu asiatique qui tombaient à la même saison (The Golden Bough, Vol. V, p. 306).

 

Il soutient que le rite d’Easter/Pâques de la Grèce, la Sicile et l'Italie du Sud porte une ressemblance frappante avec les rites d'Adonis et il suggère que l'église a consciemment adopté ces rites dans le but d'absorber ses disciples (ibid.).

 

Le culte d'Adonis n’a jamais fait partie de la religion romaine officielle. Les Romains et l'Occident étaient davantage préoccupés par les rites plus barbares de l'adoration du dieu Attis et la Grande Mère.

 

La mort du dieu Attis était officiellement célébrée à Rome les 24 et 25 mars. Le 25 était considéré comme l'équinoxe de printemps.

 

L'équinoxe de printemps était considéré comme le jour approprié pour la renaissance d'un dieu de la végétation qui dormait tout au long de l'année.

 

La tradition de célébrer la mort et la résurrection de Christ, sans égard à la position de la Lune dans le calendrier lunaire a commencé en Phrygie, dans la Cappadoce, la Gaule et à Rome même. Cette date a été reprise par des auteurs tels qu’Hippolyte et Augustin.

 

Tertullien affirme que Christ a été crucifié le 25 mars en 29 après JC. Il s'agit d'une impossibilité absolue et semble provenir directement des traditions associées à Attis (les moments de la crucifixion et de la résurrection sont examinés dans le document Le Moment de la Crucifixion et de la Résurrection (No. 159), CCG, 1996).

 

Cette fête de l'équinoxe de printemps était également liée à une ancienne croyance selon laquelle le monde aurait été créé ce jour-là.

 

La résurrection du dieu Attis, qui réunissait en lui-même les caractères du Père divin et du Fils divin, était officiellement célébrée à Rome le même jour.

 

Nous voyons ici comment la doctrine du Modalisme, ou d’un seul Dieu en tant que Père et Fils (et plus tard le Saint-Esprit), a pris naissance à Rome. Elle était fondée sur cette doctrine du dieu Attis. Elle a été modifiée pour devenir le Trinitarisme au quatrième siècle.

 

La Déesse Mère de Rome et le système d’Attis ont, de la même manière, remplacé d’autres déesses, centralisant la déesse Mère et la théologie de la Vierge Céleste pour la rendre acceptable au sein du Christianisme. Le Festival de Diane a été évincé par le Festival de l'Assomption de la Vierge en août. La fête païenne de Pailia en avril a été remplacée par la Fête de Saint-Georges. Le Festival de l'eau du solstice d'été en juin a été remplacé par le Festival de Saint-Jean-Baptiste. La Nativité du Christ a remplacé celle de la Nativité du Soleil. Le Festival d’Easter/Pâques est celui du dieu phrygien Attis au moment de l'équinoxe vernal, qui a été adopté par les Romains.

 

Attis a été introduit à partir de la Phrygie, comme le fut le culte de Mithra, dont le système a été introduit par des pirates de Cilicie capturés par Pompée autour de 63 av. JC. Les lieux mêmes où nous trouvons un culte pour la mort du Christ à l'équinoxe sont les lieux mêmes où le culte d'Attis avait pris racine le plus profondément - à savoir, la Phrygie, la Gaule et Rome elle-même.

 

Un autre facteur important est que la résurrection est attribuée au 27 mars deux jours plus tard. De ceci, nous obtenons la période raccourcie de la crucifixion le vendredi et la résurrection le dimanche. Ces jours sont impossibles pour les années en question, de même que les dates.

 

Au quatrième siècle, les adorateurs du dieu Attis se plaignaient amèrement de ce que les Chrétiens avaient fait une fausse imitation de leur théologie. Les Chrétiens ont ensuite tenté de faire valoir que la résurrection d'Attis était une contrefaçon diabolique de la résurrection du Christ.

 

Nous savons avec certitude que les dates initiales étaient fondées sur la Pâque du calendrier lunaire, qui avait lieu le 14 et le 15 du premier mois de l’année hébraïque (ou lunaire), appelé Abib ou Nisan.

 

Elle s’est poursuivie jusqu’à l'offrande de la Gerbe Agitée, le dimanche suivant. En 30 après JC, Christ a été crucifié un mercredi passant trois jours et trois nuits dans le ventre de la terre et a été ressuscité le samedi soir et est monté le dimanche matin au moment de la Gerbe Agitée. Toute cette période a été appelée la Pacha ou Pâque. La fête entière était aussi appelée la Fête des Pains sans Levain. Toute la période durait huit jours. Cela n'a aucun rapport avec la fête d’Easter/Pâques ou d’Attis.

 

Le point le plus révélateur est que les Chrétiens en Gaule et les traditions de Lactance plaçaient la mort du Christ le 23 et la résurrection, le 25 exactement en conformité avec le festival d'Attis et était totalement impossible dans le système hébreu.

 

Les bougies au changement des saisons

Nous avons vu que l'utilisation de bougies et du feu provenait de l'ancêtre commun de la religion aryenne apparemment associée aux Assyro-Babyloniens avant la conquête de l'Inde par les Aryens vers 1000 av. JC.

 

Cette pratique s'est poursuivie en Europe avec la pratique d'allumer de nouveaux feux à Easter/Pâques et d’envoyer des bâtons dans chaque maison pour conjurer les dieux du tonnerre, de l’orage et de la tempête. Cette pratique a été adaptée par le Christianisme pour allumer un grand cierge à Pâques/Easter, à partir duquel les feux de joie étaient allumés, et puis les feux à domicile et les autres bougies subséquentes.

 

Tous les feux à Rome étaient allumés à nouveau à partir de cette cérémonie du feu sacré allumé à Saint-Pierre le samedi de Pâques/Easter. Cette pratique semble avoir eu lieu dans la nuit avant le jour du Soleil, dans le cadre du système d'adoration du Soleil.

 

Ces anciens rites de fertilité ont introduit l'église comme lieu de la procession. Ils ont défilé autour d’elle selon la procession du Soleil. Les feux étaient allumés sur les montagnes de Pâques/Easter.

 

La bougie provient des anciennes doctrines animistes. Dans les cercles occultes, les bougies sont considérées comme un symbole de la vie d'un individu, par opposition à la vie cosmique et universelle. Leur utilisation permettait d'invoquer des démons ou des dieux malveillants ainsi que les esprits des morts.

 

Ce processus d'ascension vers les cieux par la concentration sur la lumière comme symbole est aussi entré dans le Judaïsme par le biais de la Kabbale et du Mysticisme.

 

Ce même processus se trouve dans la magie mystique primitive des Chamans.

 

L'ancienne écriture Zohar parle de couleurs du feu et peut être dérivée des systèmes zoroastriens et mazdéens.

 

La Pâque et Easter/Pâques

La méthode de calcul du jour du Soleil et le système d’Ishtar à Easter/Pâques était similaire, mais pas identique, au calcul de la Pâque.

 

Le dictionnaire Universal Oxford Dictionary affirme que Easter/Pâques est célébrée le premier dimanche après la pleine lune du calendrier, c'est à dire le 14ème jour du calendrier lunaire qui arrive le ou immédiatement après le 21 mars. Cela est appliqué familièrement à la semaine commençant le dimanche de Pâques/Easter.

 

Cela se distingue du système de la Pâque de la période du Temple et du calendrier Hillel juif ultérieur lorsque le dimanche tombe le 15 Nisan, la pleine lune suivant immédiatement l'équinoxe, lorsque l'équinoxe tombe un samedi, le 14ème jour du mois.

 

Le système primitif suivait la conjonction comme nous le savons à partir de Philon, et nous savons aussi par les autorités juives, telles que Josephus, que la Pâque commençait le 14 du premier mois étant le jour du sacrifice et pas seulement le 15 Nisan comme c’est le cas aujourd'hui. En outre, les Juifs ont reporté la Pâque depuis 358 après JC et ne font pas ce qu'ils faisaient à l'époque de Jésus-Christ et de la période du Temple.

 

Socrate, l'historien du Vème siècle, soutient que les Juifs de son époque ne faisaient pas ce qu'ils faisaient à l'époque de la période du Temple et avaient tort sur presque tout. Il cite à cet égard Josephus (Antiquités des Juifs, III, 10).

 

Selon Josephus, la Pâque a été déterminée comme étant le 14ème jour de la lune, tandis que le soleil est dans le signe du Bélier. Ainsi, la Pâque ne pouvait pas avoir lieu après le 19/20 avril et ne pouvait pas commencer avant l'équinoxe. Ce mois (appelé Nisan par les Hébreux et Xanthicus par les Grecs) était le début de l'année. Ainsi, le Nouvel An correct de la Bible est la Nouvelle Lune la plus proche de l'équinoxe à la fin de mars de chaque année.

 

Le jour de la préparation du 14 était donc considéré autrefois comme le jour où la Pâque commençait. Les Juifs ont abandonné le sacrifice dans l'après-midi du 14 avec la fermeture du Temple et ont donc simplement célébré la Pâque le 15ème jour du mois.

 

Le Concile de Nicée en 325 après JC n'a pas fixé la date d’Easter/Pâques. Il a simplement adapté la pratique du système d’Easter/Pâques qui avait été déterminée à partir de l'ancienne Babylone. Ce système avait commencé à être observé dans l'Église romaine à partir du milieu du deuxième siècle.

 

La signification du nom Easter

Easter est le nom d'une déesse dont le festival était célébré au moment de l'équinoxe vernal (Oxford Universal Dictionary).

 

L’ancien nom anglo-saxon est l'équivalent de l'Ishtar sémitique, qui est la même déesse qu’Astarté. Elle faisait partie de la trinité adorée sous le nom d’Ishtar l'Étoile du Matin et la déesse de la guerre et, sous le nom d’Étoile du Soir, elle était la déesse de l'amour sensuel. Elle était également appelée Venus. Elle était associée au dieu Lune Sin et au Soleil comme Shamash.

 

C’était la base du veau d'or au Sinaï. Le veau symbolisait le croissant de la Lune dont les cornes tournées vers le haut étaient visibles le soir avec Vénus à l'horizon. Sin était aussi connu sous le nom de Moloch et des enfants lui ont été sacrifiés en les plaçant sur les bras de sa statue d’où ils roulaient dans le feu. Comme le Minotaure, les enfants grecs lui ont été sacrifiés en Crète chaque année.

 

Ishtar, Vierge Céleste et Reine des Cieux

Ishtar ou Astarté est aussi la Vierge Céleste ou la figure de la Mère en tant que Reine du Ciel.

 

Les reines réelles d'Égypte et d’Athènes ont été associées comme conjointes de la divinité - en Égypte, en tant que femme d'Ammon et, à Athènes, en tant que femme de Dionysos.

 

Les reines sont devenues consort des dieux, mais dans ce rôle, elles sont restées la déesse de la fertilité et la déesse Mère.

 

Ceci a dégénéré en Égypte en une jeune fille de bonne famille étant désignée pour mener une vie moralement désordonnée jusqu'à ce qu'elle atteigne la puberté, puis elle était pleurée et donnée en mariage.

 

La prostitution était anciennement associée au culte d'Astarté ou Ishtar. Cela était prédominant à Corinthe dans la mesure où des milliers de jeunes filles étaient inscrites en tant que prostituées du temple.

 

À Éphèse la déesse aux nombreux seins Artémis a été servie par des Esséniens (ce qui signifie Roi Abeilles) qui restaient célibataires pendant leur période de service, même si certains étaient mariés. C'est probablement la raison pour laquelle Pline fait référence à la communauté de Qumran comme des Esséniens. Ils auraient rejeté cette étiquette. Le célibat du clergé est entré dans le Christianisme à partir du Gnosticisme et de ces cultes. Le terme Père était un rang du système Mithra et Jésus-Christ avait en fait interdit de l'appliquer aux Chrétiens (Matt. 23:9).

 

Les femmes du culte d’Ishtar n'étaient pas célibataires, mais aux mœurs légères.

 

Artémis et Diane étaient toutes deux patronnes de la fécondité et des arbres fruitiers. Il semble qu’Artémis et Diane aient été associées comme étant la même divinité, d’où le cri de la foule dans les Actes Grande est la Diane d'Éphèse, alors qu'en fait, le nom antique d'Éphèse était Artémis et Diane était le nom utilisé ailleurs.

 

Dionysos était également dieu des arbres fruitiers et nous commençons à voir une relation étroite entre ces cultes de la fertilité et les cultes des Mystères.

 

En tant que Reine de Mai, la déesse Mère était représentative de l'esprit de la végétation. Cette croyance était répandue en Europe et en Grande-Bretagne.

 

La déesse Mère était aussi la déesse du blé (un terme pour tout grain).

 

Les gâteaux pour la Reine du Ciel

Des gâteaux étaient cuits pour la Reine du Ciel et lui étaient dédiés. Cette pratique a été condamnée par le prophète Jérémie et était déjà ancienne lorsqu’il vivait. Les Aryens ont emporté cette pratique avec eux quand ils sont allés en Inde, où des gâteaux étaient cuits à partir de la récolte d'orge au printemps et de la récolte de riz en automne. La déesse de la moisson est Gauri, épouse de Shiva. Les gâteaux étaient offerts à une effigie de Gauri en forme de plante et, le troisième jour, elle était jetée dans une rivière ou un réservoir, puis de la poussière ou des poignées de cailloux étaient ramassés et jetés autour de la maison et dans les jardins pour assurer la fertilité. La même coutume est répandue en Italie, où les églises sont balayées et la poussière est jetée dans les jardins. Cette tradition est ancienne et commune à l’Inde et à l’Europe.

 

En Europe, les gâteaux de Pâques/Easter sont devenus les hot cross buns.

 

Les mêmes pratiques se retrouvent parmi les Chins de la Birmanie. La déesse Mère est aussi la déesse chinoise Kuan-yin et l’Avalokitesvara du bouddhisme Mahayana.

 

Elle est entrée dans le Christianisme sous le nom de Vierge Céleste.

 

Elle est devenue la Vierge Marie et on lui a donné un visage noir en association avec les rites de fertilité de la déesse Déméter dans ses aspects de déesse du printemps ou d’Artémis et de Diane. C’est ainsi qu’elle est devenue la Vierge Noire.

 

Il n'y avait aucune trace d'un culte de la Vierge dans l'église primitive. Dans les premiers temps, on priait pour les martyrs, pas à eux, et il n'existe aucune trace dans l'église primitive indiquant que la Vierge ait été mentionnée ne serait-ce même qu’une seule fois.

 

L'hérésie des gâteaux de Pâques/Easter et des prières à la Vierge Céleste, appelée Mariolâtrie, est mentionnée pour la première fois et qualifiée d’hérésie par Épiphane. Il a dit que :

certaines femmes de Thrace, de la Scythie et d'Arabie avaient l'habitude d'adorer la vierge comme une déesse et de lui offrir une certaine sorte de gâteau, qu’il appelait Collyridiens. Leur pratique (cf. Jér. 44:19) et la notion sous-jacente étaient sans doute les reliques du paganisme toujours familières avec les divinités féminines.

 

Ces gâteaux offerts à la Reine du Ciel ou à la Vierge Céleste et condamnés par le prophète Jérémie ont longtemps précédé le Christianisme et provenaient du culte d'Ishtar ou Easter. Épiphane était catégorique : Marie (ou plus correctement Mariam) ne devait pas être vénérée.

 

Les Trinitaires ont élevé Marie en réponse aux arguments des non-Trinitaires. Ils ont élevé Christ au rang de Dieu, puis ont élevé Marie au rang de Mère de Dieu. Ces idées étaient purement païennes, et ne sont apparues qu’à la fin du quatrième siècle. Cet honneur a été accordé à la Vierge à Éphèse et il s’agissait tout simplement de la réémergence du culte de la déesse d'Éphèse sous une fausse forme chrétienne.

 

La Vierge Marie était nulle autre qu’Artémis ou Diane d'Éphèse, contre laquelle Paul avait parlé si hardiment.

 

Il ne fait aucun doute que Mariam, la mère de Jésus-Christ, était considérée comme morte et attendant la résurrection. Ce point de vue a été érodé par le culte de la déesse Mère en tant que Vierge Marie et s’est développé depuis son apparition au cinquième siècle jusqu'au Concile de Trente pendant la Réforme, qui a tenté de réduire ce culte. Mais une succession de papes, jusqu`à nos jours, a soutenu cette hérésie et sapé le Concile.

 

Hanoukka et Pourim

Les fêtes juives de Hanoukka et Pourim sont également des festivals qui ont été introduits à partir de la captivité babylonienne et après.

 

Hanoukka est la fête des lumières du 25 Kislev, qui correspond approximativement au mois de décembre. Les lumières sont les mêmes que les lumières des Saturnales et ont été introduites lors de la restauration du Temple par les Maccabées après les profanations par Antiochus Épiphane. Le système grec introduit là sous le règne de Perse a abouti à l’adoption des traditions cultuelles grecques.

 

Le festival suivant juste avant Easter/Pâques, appelé Pourim, reprend toutes les traditions liées aux cultes de la fécondité en Europe. Le festival consistait à battre et brûler Haman de la même façon que les Allemands battaient et brûlaient des Judas lors de leurs festivals. Ils mangeaient des haricots pour la fertilité et ils élisaient un rabbin de Pourim, de la même façon que le roi des haricots était élu en Europe. Ils organisaient une mascarade comme le faisaient les Européens. Ils allumaient dix bougies pour les dix fils d'Haman, ce qui ne pouvait avoir pour but que d'apaiser les anciens et hostiles esprits du mal, comme le faisaient les systèmes païens.

 

Hayyim Schauss, érudit juif, affirme que cette fête trouve son origine dans les mêmes traditions païennes anciennes que les traditions chrétiennes.

 

Le culte d'Adonis

Les restes du culte d'Adonis sont encore conservés à ce jour en Sicile, en Calabre et en Croatie. On en a déduit que cette pratique existait là ainsi qu’en Syrie.

 

Les jardins sont des bols dans lesquels du blé, des lentilles et des graines de canari sont mis à germer en les gardant dans l'obscurité et en les arrosant tous les deux jours. Les plantes poussent et les tiges sont attachées avec des rubans rouges. En Croatie, elles sont souvent liées avec les couleurs nationales à Noël. À Pâques, en Sicile et en Calabre, la pratique consiste à les placer sur les sépulcres, qui arborent des effigies du Christ mort. Cela se fait le ​​soi-disant Vendredi Saint dans les églises catholiques et orthodoxes de la même manière que les jardins d'Adonis étaient placés sur la tombe de l’Adonis mort.

 

L'église grecque a incorporé le festival du dieu en lui donnant une apparence chrétienne et a conservé la coutume de faire parader le dieu mort en tant que Christ autour des villes grecques, de maison en maison, en pleurant sa mort.

 

Les églises catholiques et orthodoxes ont greffé l’Adonis mort et ressuscité au Christ mort et ressuscité.

 

Les représentations de l'art grec de la déesse affligée tenant l'Adonis mourant dans ses bras semblent avoir servi de modèle pour la Pietà chrétienne de la Vierge tenant le cadavre de son fils sur ses genoux. Le modèle le plus remarquable est celui de Michel-Ange à Saint-Pierre.

 

Jérôme parle du bosquet dédié à Adonis à Bethléem. Là où Jésus a pleuré, le dieu syrien et amant de Vénus (ou Easter) a pleuré.

 

Bethléem signifie la Maison du Pain. Le culte d'Adonis, dieu du blé, est venu à être associé à Bethléem à la place du pain de vie qu’était le Messie.

 

Cela a été fait délibérément pour assimiler la croyance. Le premier siège de la Chrétienté à l'extérieur de la Palestine était à Antioche sous l’autorité de l'apôtre Pierre en tant qu’évêque. Ici, le culte d'Adonis était profondément enraciné.

 

L'empereur Julien entra dans la ville d'Antioche en provenance de l'Est à Pâques et a été accueilli par le cri L'étoile du salut s'est levée sur eux à l'Est. Les partisans d’Adonis l’ont associé au dieu en raison du moment et de la direction de son arrivée.

 

Faire pleuvoir à Pâques

Pour assurer la croissance des cultures, il était nécessaire d'obtenir de bonnes pluies vers l'équinoxe pour que le printemps puisse commencer. Ainsi, des cérémonies pour faire venir la pluie avaient lieu et les dieux étaient exposés à des épreuves.

 

En Italie, le dimanche des Rameaux, qui était le jour du dieu Soleil lors du Festival d’Easter/Pâques, des branches de palmiers consacrées étaient accrochées aux arbres. Les églises étaient balayées et la poussière était répandue dans les jardins. Cette pratique existait également en Asie, jusqu’en Inde. Des bougies spéciales consacrées étaient aussi allumées.

 

On attribue à la statue de saint François de Paule le mérite d'apporter la pluie chaque année lorsqu'elle est promenée au printemps dans les jardins maraîchers.

 

Lors de la grande sécheresse de 1893, après environ six mois d’invocations à la lueur des bougies, au son des cloches, à la lumière des illuminations et des feux d'artifice, après des messes spéciales et les vêpres, et après s’être flagellés en vain avec des fouets de fer, les Italiens se sont attaqués aux statues. À Palerme, ils ont jeté la statue de saint Joseph dans un jardin pour qu’il voie l'état des choses par lui-même. Il devait y rester jusqu'à ce que la pluie tombe et d’autres statues étaient tournées vers le mur comme des enfants désobéissants. Certaines ont été dépouillées de leurs insignes, bannies de leurs paroisses et plongées dans des abreuvoirs à chevaux, menacées et grossièrement insultées. À Calsinetta, la statue de l'Archange Michel a été dépouillée de ses ailes dorées et des ailes en carton et un chiffon lui furent donnés. La statue de saint Angelo à Licata a été dépouillée et laissée nue. Elle a été vilipendée, mise aux fers et menacée de noyade ou de pendaison. Les foules en colère lui criant : « La pluie ou la corde ! ».

 

Ces mêmes idées se retrouvaient dans la Chine ancienne et dans tout l'Orient. Les idées naissent de l'animisme de style babylonien où la statue est tenue d'être investie par l'esprit du dieu.

 

Les idées sont utilisées pour manipuler une masse superstitieuse.

 

L’Étoile du Matin

Comme on le voit, le culte d'Adonis impliquait la maîtresse divine. Elle était connue sous le nom de Vénus, mais son nom antique était Ishtar ou Astarté, d'où le nom Easter est dérivé. Elle était l’Étoile du Matin et du Soir.

 

Nous savons aussi que c'était le symbole de Satan. L’Étoile du Matin est tenue d’apparaître comme un ange de lumière sous la forme de la Vierge Céleste.

 

Les astronomes babyloniens ont identifié l'étoile avec Vénus et ont noté minutieusement sa transition de l’étoile du matin à l’étoile du soir, tirant des présages de son apparition et de sa disparition.

 

On peut en déduire que le festival d'Adonis a été programmé pour commencer avec l'apparition de l'étoile en Orient. Suite à l'incident d'Antioche, il ne pouvait s'agir que de l’Étoile du Matin si c'était Vénus.

 

Le lien avec le dieu Adonis et Astarté est absolu. Le lien avec Attis comme le dieu mort et ressuscité associé avec le pin est aussi concluant. Le symbole de l’homme mort pendu à un arbre de pin et ensuite absorbé en lui en tant que dieu Attis est la base derrière toutes les reliques supposées de la croix en pin.

 

Épilogue

Le Christianisme a fait des compromis avec ses rivaux pour s’accommoder d’un ennemi encore dangereux. Nous en sommes désormais certains. De cette manière, la foi du Messie et l'Évangile du Royaume de Dieu ont été subvertis par des prêtres séculiers du monde qui ont accommodé la foi aux religions de Rome et aux cultes du Mystères de l'adoration du Soleil. Ils ont introduit Noël et Easter/Pâques, déplaçant la Pâque et servant de prétexte pour l'introduction du culte du dimanche issu des cultes du Soleil, abolissant le jour du Sabbat et enfreignant le premier et le quatrième commandement ainsi que les autres.

 

Le symbolisme de la Vierge donnant naissance à un nouveau-né dans une grotte est le symbole de la renaissance du Soleil. La mort le vendredi et la résurrection le dimanche est le symbole du système d’Easter/Pâques et les cultes de la fertilité du printemps de la déesse antique Easter, Ishtar ou Astarté, la Reine du Ciel, si condamnée par la loi et les prophètes.

 

Christ les a appelés hypocrites et a cité Dieu parlant à travers le prophète Ésaïe (Ésaïe 29:13) :

Ce peuple s’approche de moi avec sa bouche et m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. Mais c'est en vain qu'ils m'honorent en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes (Matthieu 15:8-9 ; Marc 7:6-7).

 

Dieu a donné Ses lois par l’intermédiaire de Ses serviteurs, les prophètes. Bientôt, le Messie reviendra pour faire respecter ces lois et ce système.

 

 

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