Christian Churches of God
	
	
	
	[250] 
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	La Lecture de la Loi avec 
	Esdras et Néhémie
	(Édition 
	4.0 19980711-20071110-20241028-20250818) 
	
	La Restauration sous Esdras et Néhémie a été 
	d'une grande importance. La manière dont elle s'est déroulée et l'époque à 
	laquelle elle s'est déroulée étaient conformes à la loi biblique et au 
	système du Jubilé. Ce système est tout aussi pertinent pour nous 
	aujourd'hui.
	
		
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		(Tr. 2003, 2024, rév. 2025)
		
		
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	La Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie [250]
	
	Harmoniser les évènements d’Esdras et de Néhémie
	Néhémie a entrepris la 
	restauration des murs de la ville de Jérusalem après avoir demandé la 
	permission du roi de retourner et de reconstruire la ville et ce, à partir 
	du mois de Nisan (bab. Nisanu) durant la vingtième année d'Artaxerxès 
	II (Néh. 2:1-20). Il est retourné et il a organisé la restauration, et ce, 
	malgré l'opposition des ennemis de Juda.
	
	Néhémie 
	2:1,4,5,8b
	1 Au mois de Nisan, la vingtième 
	année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, je pris le vin et je 
	l’offris au roi. Jamais je n’avais paru triste en sa présence. … 4 
	Et le roi me dit : Que demandes-tu ? Je priai le Dieu des cieux, 5 
	et je répondis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur lui est 
	agréable, envoie-moi en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour 
	que je la rebâtisse. … 8 … Le roi me donna ces lettres, car la 
	bonne main de mon Dieu était sur moi. (LSG)
	
	Les prêtres, sous l’autorité du 
	Grand Prêtre, ont commencé la construction à partir de la porte des brebis, 
	et la restauration de la ville a été effectuée par le peuple, en divisions 
	(cf. Néh. 3:2-32 ; et voir le document 
	
	Le Signe de Jonas et 
	l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013)).
	
	Cela a été complété le 
	Vingt-cinquième jour du Sixième mois, Elul, en cinquante-deux jours (Néh. 
	6:15), durant la vingtième année du règne d'Artaxerxès II. C'était l'année 
	de la restauration du mur qui a commencé en Nisan avec le décret de 
	restauration des murs et de la ville.
	
	Contrairement à ce que certains 
	peuvent penser, cette année-là – commençant en octobre 
	386 et terminant en octobre 385 AEC (avant l'ère courante), d'après le 
	calendrier civil babylonien – n'était pas une année 
	de Sabbat, chevauchant la Trente-neuvième année du Neuvième Jubilé avant le 
	ministère du Messie. La naissance du Messie a eu lieu circa. 5 AEC (Avant 
	l’ère Courante) durant le jubilé précédant de l’an 24 AEC à 27 EC (Ère 
	Courante).
	
	Comment le savons-nous et 
	comment pouvons-nous déterminer le Sabbat et les Jubilés à partir d'autres 
	sources bibliques ?
	
	La 
	Détermination du Jubilé à partir d'autres textes
	Il y a deux textes qui peuvent 
	être utilisés pour déterminer le Jubilé et comparés aux textes d’Esdras et 
	de Néhémie où nous trouvons enregistrée la Lecture de la Loi.
	
	L’une des références est tirée 
	de l'Ancien Testament et l'autre est l'accomplissement de la prophétie de 
	l'Ancien Testament dans le Nouveau Testament par le Messie.
	
	La référence dans l'Ancien 
	Testament se trouve dans Ézéchiel 1:1-3
	Ézéchiel 1:1-3 
	La trentième année, 
	le cinquième jour du quatrième mois, comme j'étais parmi les captifs du 
	fleuve du Kebar, les cieux s'ouvrirent, et j'eus des visions divines. 
	
	2Le cinquième jour du mois, c'était la cinquième 
	année de la captivité du roi Jojakin, 3la parole de 
	l'Éternel fut adressée à Ézéchiel, fils de Buzi, le sacrificateur, dans le 
	pays des Chaldéens, près du fleuve du Kebar ; et c'est là que la main de 
	l'Éternel fut sur lui. (LSG)
	
	 
	Les détails de cette vision 
	sont donnés dans le document 
	
	La Signification de la 
	Vision d'Ézéchiel (No. 108). Le calcul place la Trentième année du Calendrier Sacré durant la 
	cinquième année de la captivité de Jojakin ou 594 AEC. Le raisonnement est 
	trouvé dans le tableau ajouté ci-après.
	
	Ainsi, basé sur une 
	reconstruction du temps selon Ézéchiel, le Jubilé est tombé en l’année 574/3 
	et, de là, en 524/3 aussi et, par conséquent, en l’an 74/3 et en 24/3 durant 
	les siècles avant l'ère courante et en 27/28 et 77/78 durant les siècles de 
	cette ère courante.
	
	Cette vue est renforcée par un 
	autre fait majeur de la prophétie impliquant le Messie.
	
	Après le commencement de la 
	quinzième année de Tibère, qui ne pourrait pas être antérieure à l'année 
	civile débutant en octobre 27 EC, Jean-Baptiste a commencé à prêcher et à 
	baptiser (Luc 3:1-22). L'Esprit Saint a appelé Jésus de Nazareth pour être 
	baptisé par Jean quelque temps après que Jean ait commencé son ministère, 
	autrement dit, après octobre 27 EC.
	
	Après son baptême, Christ est 
	allé au désert et il a été tenté pendant quarante jours (Luc 4:1-2). 
	
	
	Après son retour, un 
	accomplissement peu compris et significatif de la prophétie a eu lieu.
	Luc 4:13-21 
	Après l'avoir tenté de toutes ces manières, le diable s'éloigna de lui 
	jusqu'à un moment favorable. 14Jésus, revêtu de la puissance de 
	l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays 
	d'alentour. 15Il enseignait dans les synagogues, et il était 
	glorifié par tous. 16Il se rendit à Nazareth, où il avait été 
	élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. 
	Il se leva pour faire la lecture, 17et on lui remit le livre du 
	prophète Ésaïe. L'ayant déroulé, il trouva l'endroit où il était écrit :
	18L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour 
	annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui 
	ont le cœur brisé, 19Pour proclamer aux captifs la délivrance, et 
	aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, 
	pour publier une année de grâce du Seigneur. 20Ensuite, il roula 
	le livre, le remit au serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient 
	dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. 21Alors il 
	commença à leur dire : Aujourd'hui cette parole de l'Écriture, que vous 
	venez d'entendre, est accomplie. (LSG)
	
	Le Messie était retourné en 
	Galilée après ses quarante jours dans le désert et, 
	à Nazareth, il a accompli cette prophétie de Dieu dite par Ésaïe. Le texte 
	se trouve à Ésaïe 61:1-2 et il est aussi un composé d'Ésaïe 58:6.
	Ésaïe 61:1-2 
	L'esprit du 
	Seigneur, l'Éternel, est sur moi, car l'Éternel m'a oint pour porter de 
	bonnes nouvelles aux malheureux ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le 
	cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la 
	délivrance ; 
	2pour publier une année de grâce de l'Éternel, et un 
	jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés ; (LSG)
	
	Les textes de Luc omettent les 
	mots pour guérir les cœurs brisés. Les mots pour libérer ceux qui 
	sont blessés sont un composé d'Ésaïe 58:6, ce qui était permis dans les 
	lectures (cf. The Companion Bible,
	note à Luc 4:18). Ce terme, année de grâce du Seigneur, est 
	identifié par Bullinger comme se référant au Jubilé, dans le texte d'Ésaïe, 
	et il dit que c'est soit un Jubilé, soit elle est simplement appelée ainsi 
	parce qu’elle est l'année où le ministère de Christ a commencé. 
	
	Il est difficile de voir 
	comment cela peut être le commencement du ministère de Christ, parce que 
	Christ n'a commencé son ministère qu'après la Pâque de l’an 28 EC, quand 
	Jean-Baptiste a été mis en prison (Matthieu 4:12-17 ; Marc 1:12-14 ; Jean 
	3:23-24). Il a prononcé ces paroles en Galilée, mais après sa tentation et 
	avant la Pâque et avant que Jean ait été mis en prison. Luc 3:18-20 a une 
	référence au fait que Jean est en prison mais c'est une insertion au récit 
	du texte. La mention de l'emprisonnement n'est pas dans le texte comme un 
	indicateur de temps, mais plutôt dans le sens d'une action complète future. 
	La séquence est comme un récit englobant les nombreux actes de Jean et son 
	ministère, car il a précédé le Messie et son ministère, bien qu'ils se 
	soient chevauchés au niveau des détails. Les activités dans Luc 4:1-20 
	arrivent après sa tentation, avant le miracle à Cana et avant qu'il ait 
	choisi ses Apôtres et qu'il soit allé à Jérusalem pendant la période de la 
	Pâque, du 1er Nisan et le processus de Sanctification jusqu'à la 
	fin de la période (cf. le document 
	La 
	Sanctification du Temple de Dieu (No. 241)).
	
	Ainsi, la ‘Lecture d'Ésaïe’ a 
	eu lieu durant une année de Jubilé, si on compare avec le temps dans 
	Ézéchiel, et la Bible 
	Naves Topical Bible 
	qui 
	se réfère à ces textes comme faisant référence au Jubilé (cf. Jubilee, 
	p. 755). C'est aussi 
	l'Année de la Liberté (ibid., cf. Ézéchiel 
	46:17). Donc, Christ a proclamé le Jubilé en 27 EC, avant le commencement de 
	l'année, le 1er Nisan, et après les activités de Jean-Baptiste et 
	son baptême et le procès de Satan lors de la tentation dans le désert. Son 
	ministère a alors commencé durant la Première année du Dixième jubilé depuis 
	la restauration d'Esdras et de Néhémie. 
	
	Si sa restauration suivante 
	commence à partir du Jubilé de 2027/28, la restauration millénaire de 2028 
	commencera la période du cinquantième Jubilé ou le Jubilé des Jubilés 
	depuis cette restauration et après quarante Jubilés dans le désert depuis le 
	Messie. (cf. le document 
	Le Signe de Jonas et 
	l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013)). 
	Ce texte concernant le Messie est de la sorte le deuxième témoin relatif à 
	Ézéchiel et confirme que les commentaires et les périodes de temps dans 
	Néhémie étaient à propos des systèmes de Sabbat et de Jubilé. 
	
	
	La Loi doit être lue durant 
	l'année de Sabbat, et ce, conformément à Deutéronome 31:9-12. Cet événement 
	a lieu chaque Septième année, soit l'année de Sabbat. Comment pourrions-nous 
	réconcilier cette contradiction apparente dans les textes bibliques ? La 
	réponse se trouve dans les textes de Néhémie et d’Esdras. Il y a deux Fêtes 
	des Tabernacles mentionnées dans Esdras. L’une se trouve à Esdras 3:4-6. Le 
	texte dit qu'ils ont observé la Fête des Tabernacles et les Nouvelles Lunes, 
	mais que les fondations du Temple n'étaient pas posées (le verset 6). Nous 
	savons d'après les lettres araméennes dans le papyrus d'Éléphantine que 
	Darius II a ordonné une Pâque en 419 AEC. C'était antérieur aux donations 
	faites pour la dédicace du Temple durant la Cinquième année (apparemment par 
	Darius II) (cf. 
	J.B. 
	Pritchard The Ancient Near East... (Le Proche-Orient Antique...), 
	Vol. 1, Princeton, 1958, p. 278-279). Ainsi, les Fêtes étaient observées et 
	Esdras note que Juda a observé la Fête des Tabernacles avant l'achèvement du 
	Temple, pratiquement dès leur retour et bien avant cette Lecture de la Loi à 
	la Fête des Tabernacles.
	
	Comment pourrions-nous 
	réconcilier les deux textes et la séquence dans Néhémie ? La réponse se 
	trouve dans la séquence du temps trouvée dans Néhémie. D'une lecture 
	superficielle du texte de Néhémie, il semble que la construction du mur ait 
	commencé durant la vingtième année d'Artaxerxès, après qu'il a publié le 
	décret en Nisan. C'était ainsi en mars/avril de 385 AEC. Le fait est qu'il a 
	été achevé en cinquante-deux jours, soit le vingt-cinquième jour du Sixième 
	mois (appelé Elul). En conséquence, la construction a commencé le Cinquième 
	mois, le deuxième ou troisième jour du mois.
	
	L'intervalle n'est pas de 
	quelques mois. Il touche à la période de temps entre Nisan de la vingtième 
	année d'Artaxerxès II, en 385, quand Néhémie a été nommé gouverneur, et le 
	temps de la Lecture. Le texte dans Néhémie 5:14 et suivants a une référence 
	aux douze ans suivants jusqu'à la Trente-deuxième année. Donc, les activités 
	reliées à la Lecture de la Loi pourraient être arrivées durant la période 
	intervenante jusqu'à la trente-deuxième année d'Artaxerxès II qui est 
	l'année du Jubilé commençant à la Fête des Trompettes du Jubilé, selon le 
	calendrier civil babylonien, et c'est, en fait, ce qui est arrivé.
	
	La vingtième année d'Artaxerxès 
	II a commencé en septembre/octobre ou au nouvel an du calendrier civil 
	babylonien, le mois de Teshritu, 
	qui est préservé dans le calendrier juif sous le nom de Tishri
	(le mois des commencements)
	de l'année 386 AEC. La demande a été faite, et le consentement 
	d'Artaxerxès a été donné en Nisan ou Nisanu de 385, au milieu de la 
	vingtième année babylonienne.
	
	Bullinger soutient qu'il y a eu 
	un espace de plusieurs années entre les événements à Néhémie 7:73 et ceux à 
	Néhémie 8:1 que nous considérerions pour être arrivés durant la période 
	postérieure. C'est le cas ou les événements mentionnés à Néhémie 7:4 et 7:73 
	recouvrent la même période prolongée de temps. Il se peut que la deuxième 
	alternative soit le cas et que les événements à Néhémie 7:73 se réfèrent à 
	l'établissement de la nation en préparation pour les assignations et les 
	restaurations sous le Jubilé, ce Septième mois, comme nous le verrons.
	
	La trente-deuxième année 
	d'Artaxerxès II a commencé le 1er octobre 374 AEC, qui était le 
	Septième mois du Calendrier Sacré, mais la fin de l'année pour des buts de 
	Jubilé et le moment de sonner le Jubilé au Jour des Expiations, cette 
	année-là. La trente-troisième année a commencé au Septième mois de 373/2. 
	Ainsi, la trente-deuxième année d'Artaxerxès II a commencé durant l'année du 
	Jubilé – le Neuvième Jubilé avant le ministère du Messie. La Lecture de la 
	Loi pourrait avoir eu lieu soit durant la Quarante-neuvième année, l'année 
	de Sabbat, soit durant l'année du Jubilé en soi. Nous verrons qu'elle a eu 
	lieu durant l'année du Jubilé. Le compte rendu de l'événement par Néhémie a 
	été fait durant la Douzième année, apparemment juste avant le 1er 
	Nisan de l'année suivante, soit 373 AEC. Nous examinerons les périodes de 
	temps ci-dessous.
	
	Le texte dans le chapitre 5 de 
	Néhémie parle de la rédemption de leur peuple et ainsi, il semble que la 
	rédemption des gens soit faite durant la période subséquente à la 
	construction, et c'est une période de restauration que l’on retrouve dans un 
	Jubilé (cf. Néh. 5:8-11).
	
	Le chapitre 6 de Néhémie 
	retourne ainsi à une période longtemps avant les activités du chapitre 5 qui 
	semblent être dans la restauration du Jubilé pendant la trente et unième 
	année et le début de la trente-deuxième année d'Artaxerxès II. L'harmonie 
	des activités est dans le Tableau en annexe.
	
	Dans
	The Companion 
	Bible, Bullinger se rend correctement compte que ces 
	activités autour de la Lecture de la Loi touchent à l'année de Sabbat, mais 
	son harmonie à l'Annexe 58 de The
	Companion Bible est complètement fausse, comme une comparaison avec l'Annexe le 
	montrera. 
	
	
	Les dates données dans la 
	Soncino pour les activités des douze années de Néhémie (cf. Soncino, p. 213) 
	sont en désaccord même avec les autorités rabbiniques plus anciennes (cf. 
	Seder Olam Rabbah 30) et leur avis que la mort d'Esdras vers 323 AEC est 
	considérée comme étant survenue la même année que celle d'Alexandre le 
	Grand. Le commentaire semble être une tentative de joindre les rangs des 
	interprétations Protestantes modernes et d'éviter la condamnation évidente 
	du Judaïsme rabbinique faite par la prophétie et la destruction de Jérusalem 
	à la fin des soixante-dix semaines d’années de Daniel 9:25 (qui est mal 
	traduit dans la version KJV, mais non pas dans la version RSV ; cf. la 
	Soncino).
	
	La fin de la douzième année de 
	Néhémie correspondait à la trente-troisième année d'Artaxerxès II qui a 
	commencé, selon le calendrier civil à l'Est, en octobre ou au septième mois, 
	sous le système babylonien. Néhémie avait achevé les activités durant la 
	trente-deuxième année quand il a consigné les activités, après les années du 
	Sabbat et du Jubilé en 375/4 et 374/3 AEC compté du Jour des Expiations 
	jusqu’au Jour des Expiations. Il a écrit après Tishri 374 et apparemment 
	avant Nisan en 373. Toute la restauration avait eu lieu quand il a écrit.
	
	Un autre facteur important est 
	le temps de son rappel à Babylone et son retour à Jérusalem. Néhémie 
	mentionne à Néhémie 13:6b qu'il est absent au cours de la période de la 
	destruction ou de l'apostasie d'Éliaschib.
	
	Néhémie 
	13:3-6 Lorsqu’on eut entendu la loi, on sépara d’Israël tous les étrangers.
	4 Avant cela, le sacrificateur Eliaschib, établi dans les 
	chambres de la maison de notre Dieu, et parent de Tobija, 5 avait 
	disposé pour lui une grande chambre où l’on mettait auparavant les 
	offrandes, l’encens, les ustensiles, la dîme du blé, du moût et de l’huile, 
	ce qui était ordonné pour les Lévites, les chantres et les portiers, et ce 
	qui était prélevé pour les sacrificateurs. 6 Je n’étais point à 
	Jérusalem quand tout cela eut lieu, car j’étais retourné auprès du roi la 
	trente-deuxième année d’Artaxerxès, roi de Babylone. À la fin de l’année, 
	j’obtins du roi la permission (LSG)
	
	Durant la trente-deuxième 
	année, il est revenu de Babylone. Il avait été là quelque temps avec 
	Artaxerxès. La formulation dans Néhémie pourrait être interprétée comme 
	indiquant qu'il n'était pas présent à la Lecture de la Loi et la séparation 
	de la Multitude Mélangée (Néh. 13:3-6). Éliaschib était toujours le Grand 
	Prêtre et il avait établi Tobija dans une chambre du Temple. On n'avait pas 
	correctement pris soin des prêtres et ce n'est pas évident dans le texte du 
	chapitre 8 à propos de la Lecture de la Loi. Le texte indique plus 
	probablement qu'il n'était pas présent durant l'apostasie d'Éliaschib et 
	qu'il est revenu pour cette restauration. Le avant cela de Néhémie 
	13:4 est le sujet du texte de quand tout cela eut lieu du verset 6.
	
	Basé sur le calendrier 
	babylonien, nous comprenons que Néhémie doit être retourné à Babylone pour 
	le Nouvel An. Il est revenu quand il a entendu parler des problèmes survenus 
	suite à la Lecture de la Loi. Les gens étaient sans doute mécontents. Cela 
	explique la raison pour laquelle le Grand Prêtre n'a pas lu la Loi et la 
	restauration a été laissée à Esdras, le scribe, et plus tard mise en 
	application par Néhémie, le gouverneur. Nous verrons plus tard quelle a été 
	la séquence réelle.
	
	La conclusion est que la Loi a 
	été lue et que la restauration a eu lieu durant l'année du Jubilé de 
	375/4-374/3 AEC, soit au Septième mois de l'année de Sabbat, et cela a pris 
	fin au Septième mois de l'année du Jubilé.
	
	D'après les registres, nous 
	voyons que la Lecture de la Loi a commencé à la Fête des Trompettes et s’est 
	poursuivie le jour suivant. Nous pouvons en déduire que la Fête des 
	Trompettes est tombée un vendredi cette année-là et, de là, qu'elle a été 
	suivie par un Sabbat. La Fête des Trompettes n’est jamais un festival de 
	deux jours dans le texte de la Bible, sauf quand elle précède ou suit le 
	Sabbat. Les dates de la Fête et de la Lecture de la Loi confirment cette 
	proposition, comme nous le verrons.
	
	Apparemment, au Septième mois, 
	la nation entière était organisée, le Temple était restauré et les prêtres 
	étaient en place et leurs vêtements étaient fournis (Néh. 7:73). Cela semble 
	contredire le texte à Néhémie 13:11. Peut-être que le temps des activités 
	dans Néhémie 7:73 est antérieur et que l'intervalle entre les activités se 
	trouve entre le chapitre 7 et le chapitre 8 de Néhémie. Nous examinerons 
	cela plus loin.
	
	Néhémie 7:73 
	Les sacrificateurs 
	et les Lévites, les portiers, les chantres, les gens du peuple, les 
	Néthiniens et tout Israël s'établirent dans leurs villes. Le septième mois 
	arriva, et les enfants d'Israël étaient dans leurs villes. (LSG)
	
	Ainsi, la ‘lecture’ a lieu plus 
	tard. Israël avait apparemment été organisé pour cet événement. Les 
	explications de ce texte sont facilitées par les commentaires rabbiniques.
	
	Néhémie 8:1-18 
	Alors tout le 
	peuple s'assembla comme un seul homme sur la place qui est devant la porte 
	des eaux. Ils dirent à Esdras, le scribe, d'apporter le livre de la loi de 
	Moïse, prescrite par l'Éternel à Israël.
	
	La restauration de la nation 
	était essentielle pour la restauration de la Loi dans son intégralité. La 
	Soncino commente le verset 1 :
	Une fois les murailles 
	achevées et un sentiment de sécurité nationale restauré, les dirigeants 
	prennent des mesures pour établir la consolidation nationale en exposant au 
	peuple le Code Divin auquel leur existence collective était liée.
	
	Le terme hébreu traduit ici par 
	place est, en réalité, large place. La Soncino commente qu'il
	“peut s'agir de la même place que celle mentionnée 
	dans Esdras 10:9, qui était située devant la maison de Dieu, entre le 
	mur oriental et la partie du sud-est du Temple”.
	
	Il est considéré qu'Esdras, le 
	scribe et prêtre, a été le fondateur du Keneseth Haggedolah ou la 
	Grande Assemblée qui aurait constitué la liaison entre les prophètes et 
	les premières écoles de rabbins (cf. Soncino, n. au v. 1). Cette vue est 
	nécessaire parce qu'il n'y a aucune liaison directe ou autorité dans le 
	temps pour les systèmes pharisien ou rabbinique.
	
	La Soncino soutient que le fait 
	qu'Esdras ne figure pas dans la liste de ceux qui ont reconstruit le mur 
	signifie qu'il était trop vieux pour le travail pénible. Cela ne peut guère 
	être le cas s'il est mort en 323 AEC selon les traditions. On lui a donné le 
	décret pour le ravitaillement des Lévites et la rénovation du Temple durant 
	la septième année d'Artaxerxès II. Depuis sa construction, la sixième année 
	de Darius II, le temple n'avait pas été doté de tous ses accessoires. Il ne 
	disposait toujours pas de l'équipement complet des prêtres (Néh. 7:70-71), 
	jusqu'à cette période finale menant aux événements de la trente-deuxième 
	année d'Artaxerxès. La Soncino semble hésiter entre le récit ancien et les 
	versions Protestantes modernes et échoue à expliquer le problème, comme les 
	commentaires préliminaires à propos du verset 1 l'indiquent (cf. aussi le 
	document 
	
	
	Le Signe de Jonas et 
	l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013)). 
	
	Il n'y a aucune indication du 
	tout qu'Esdras soit d'un âge avancé ici. Il n'était certainement pas le 
	Grand Prêtre. Pour cette raison, il est spéculé qu'il peut avoir été de 
	retour à Babylone au cours de cette période de la construction du mur (cf. 
	Soncino). Quel que soit le cas, en tant que prêtre, enseignant et scribe de 
	la Loi, il était bien placé pour remplir cette fonction. Il semble avoir 
	assumé le rôle de leader de facto, Eliashib étant en fait en disgrâce à 
	cause de sa profanation du Temple. Ce que nous voyons ici est une révolution 
	religieuse où le Grand Prêtre et son personnel avaient laissé tomber les 
	gens, et la restauration se produisait sans eux en l'absence du 
	Tirshatha ou gouverneur qui était à Babylone, mais qui était au courant 
	(cf. Néh. 13:4-5, 6-7). Il semble qu'il était absent. 
	
	Selon le texte dans Néhémie 
	13:6, il semble qu'au début de la trente-deuxième année, il a demandé la 
	permission de retourner à Jérusalem, probablement pour la restauration 
	religieuse du Temple et ce, après les problèmes mentionnés sous Éliaschib 
	jusqu'à ce temps. Il est néanmoins mentionné qu'il a personnellement 
	contribué à la restauration et la remise à neuf du Temple et du sacerdoce en 
	apportant une somme d'argent et des marchandises considérables. C'était en 
	octobre 374, à partir du Nouvel An babylonien, puisque le Nouvel An 
	babylonien suivant de Teshritu ou Tishri a commencé la trente-troisième 
	année d'Artaxerxès II. Toute activité avait été achevée avant le Septième 
	mois ou Tishri de 373. Nous pourrions présumer de ci-dessous que Néhémie est 
	retourné en Tishri, avant la Fête des Tabernacles et apparemment à temps 
	pour la période de la Fête des Trompettes. Ainsi Néhémie 13:6 doit être 
	interpréter pour indiquer qu'il est retourné pendant la trente-deuxième 
	année et la formulation est maladroite dans la traduction ou il y a une 
	autre explication.
	
	En continuant à 
	Néhémie 8 : 
2Et 
	le sacrificateur Esdras apporta la loi devant l'assemblée, composée d'hommes 
	et de femmes et de tous ceux qui étaient capables de l'entendre. C'était le 
	premier jour du septième mois. 3Esdras lut dans le livre depuis 
	le matin jusqu'au milieu du jour, sur la place qui est devant la porte des 
	eaux, en présence des hommes et des femmes et de ceux qui étaient capables 
	de l'entendre. Tout le peuple fut attentif à la lecture du livre de la loi.
	
	Le texte ici est littéralement 
	avec la compréhension pour entendre. Le concept n'est pas simplement
	“tous sauf les enfants”, comme la Soncino le 
	voit, mais plutôt ceux qui ont la capacité d'agir sur ce qu'ils entendaient 
	et de l'intérioriser. La Bible utilise le concept d'entendre sans 
	comprendre pour désigner les aveugles spirituels (cf. Proverbes 20:12 ; 
	28:9 ; Eccl. 1:8 ; Ésaïe 33:15 ; Matthieu 13:13-15 ; Luc 8:10 ; Actes 
	28:26-27 ; Romains 10:17 ; Galates 3:2,5). La foi vient de ce qu’on entend.
	
	Le terme premier jour 
	concernant la Fête des Trompettes a la signification qu'il s'agit d'une 
	activité de deux jours. Le Premier Jour était la Fête des Trompettes et la 
	Nouvelle Lune. Cet événement a annoncé la restauration. Pouvons-nous fournir 
	des preuves à l'appui du moment en question et que pouvons-nous en apprendre 
	?
	
	Les temps des Nouvelles Lune à 
	Jérusalem pour l’an 375 AEC étaient les suivants :
	
	Le 12 septembre à 18h40, 
	le jour Julien 1584709
	Le 12 octobre 18h05, le jour 
	Julien 1584739
	
	Le premier jour du mois de 
	chaque jour a été le 13e jour de septembre et d’octobre et, de 
	là, le jour Julien suivant pour chaque mois.
	
	1 Tishri a été le 13 septembre 
	en 375 AEC. Cela a commencé l'année du Jubilé jusqu'à ce qu'il soit sonné au 
	Jour des Expiations en 374 AEC.
	
	Les temps des Nouvelles Lunes à 
	Jérusalem pour 374 AEC étaient les suivants :
	
	Le 1er septembre à 
	06h27, le jour Julien 1585062
	Le 1er octobre à 
	06h29, le jour Julien 1585092
	
	De là, d'après les lois 
	standard, le 1er Tishri a été le 1er octobre en 374 
	AEC.
	
	Les calculs quant à 374 AEC 
	déterminent un certain nombre de questions très sérieuses qui ont été 
	cachées ou ignorées par les autorités rabbiniques.
	
	Il semble qu'il y ait eu une 
	politique plus ou moins délibérée de dissimulation entre les autorités 
	rabbiniques et le Christianisme dominant pendant des siècles. La vraie 
	situation enlève tout doute et prouve que les deux côtés sont dans l'erreur 
	et condamnés par leurs traditions. Cela démontre cependant la fidélité du 
	système Judaïque pour avoir gardé le Sabbat et la semaine intacte au cours 
	de la période entière.
	
	La détermination du calendrier 
	en se référant uniquement à Tishri, déterminé par l'équinoxe, est démontrée 
	comme étant fausse ici. L'équinoxe tombe en septembre et, cette année-là, 
	cela aurait placé la Nouvelle Lune trop tôt en Nisan, selon les lois 
	généralement admises du calendrier quant à l'équinoxe en Nisan. Cependant, 
	la Fête des Trompettes n'aurait pas été un vendredi, mais un dimanche dans 
	ce cas, ce qui serait beaucoup plus problématique. Cependant, si les lois 
	standard pour Nisan sont suivies ici – telles que comprises par la 
	première Église et telles qu'observées durant la période du Temple, selon 
	les lois des Sadducéens, et aussi par les Samaritains – le 1er octobre devient ainsi la Fête des Trompettes et il 
	tombe un vendredi, comme nous nous y attendrions d'après la formulation du 
	texte. Cependant, il y a un certain nombre d'autres fictions qui sont aussi 
	détruites ici.
	
	On comprend ainsi que la 
	restauration a eu lieu l'année du jubilé, au cours de la période du Septième 
	mois jusqu'au Dernier Grand Jour et les restaurations ont été faites, comme 
	nous nous y serions attendus, conformément à la Loi. Il semble, d'après le 
	texte dans Néhémie, qu'ils en sont venus à entièrement comprendre cette 
	question seulement pendant l'année de Sabbat et qu’ils l’ont mis en œuvre 
	seulement au cours du Septième mois du Jubilé lui-même et apparemment en 
	opposition au Grand Prêtre et à son entourage. Cela explique aussi peut-être 
	pourquoi le Temple est d'importance secondaire à cette restauration, durant 
	la Lecture de la Loi.
	
	Il est démontré que le système 
	d'ajournements est faux car la Nouvelle Lune est arrivée à 06h29. Des 
	Sabbats consécutifs sont également impliqués. On voit ainsi que le système 
	de conjonction était en place, comme nous nous y attendrions d’après notre 
	connaissance des systèmes Sadducéens et Samaritains en vigueur à la fin de 
	la période du Temple et d’après la Mishnah concernant les Sabbats 
	consécutifs et aussi le Jour des Expiations.
	
	Donc, les activités indiquées 
	ici dans Néhémie ont rapport à la restauration et à ce que nous nous 
	attendrions lors d'un Jubilé, après une année de Sabbat. La préparation de 
	l'année de Sabbat était reliée au Jubilé et a marqué une grande période de 
	restauration dans l'histoire judaïque.
	
	Le texte démontre qu'à cette 
	occasion, la Fête des Trompettes a été suivie par un deuxième jour. La Bible 
	est silencieuse à propos d'une Fête des Trompettes de deux jours et les 
	Rabbins essayent d'insinuer que c'était un Rosh Hashanah de deux jours pour 
	justifier leurs traditions. La Soncino dit que c'était Rosh Hashanah, le 
	Nouvel An, un jour de sainte convocation et cite Lévitique 23:24. Elle est 
	cependant commodément silencieuse à propos de la direction explicite de Dieu 
	selon laquelle Abib ou Nisan devait être le début des mois et, de là, le 
	Nouvel An en Israël (Exode 12:2). Rosh Hashanah, le Nouvel An babylonien en 
	Tishri, n'a pas été introduit avant la période post-Mishnaïque et ce, à 
	partir du 3ème siècle après la mort de Christ (cf. Kohn, The 
	Sabbatarians of Transylvania).
	
	Le verset 3 dit qu'Esdras a lu 
	la loi jusqu'à midi. Cela ne doit pas être interprété que les gens n'ont pas 
	continué après midi. La Soncino soutient que c'est soit que les explications 
	ont été continuées par d'autres à partir de là, soit qu’il y a eu une pause 
	en raison de la chaleur du midi. Le texte continue à expliquer exactement ce 
	qui est arrivé. L'estrade mentionnée ici était, en fait, une estrade 
	surélevée sur laquelle se trouvaient quatorze prêtres.
	
	Néhémie 8 
	continue :
4Esdras, 
	le scribe, était placé sur une estrade de bois, dressée à cette occasion. 
	Auprès de lui, à sa droite, se tenaient Matthithia, Schéma, Anaja, Urie, 
	Hilkija et Maaséja, et à sa gauche, Pedaja, Mischaël, Malkija, Haschum, 
	Haschbaddana, Zacharie et Meschullam. 5Esdras ouvrit le livre à 
	la vue de tout le peuple, car il était élevé au-dessus de tout le peuple ; 
	et lorsqu'il l'eut ouvert, tout le peuple se tint en place. 6Esdras 
	bénit l'Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit, en levant les 
	mains : Amen ! amen ! Et ils s'inclinèrent et se prosternèrent devant 
	l'Éternel, le visage contre terre. 7Josué, Bani, Schérébia, 
	Jamin, Akkub, Schabbethaï, Hodija, Maaséja, Kelitha, Azaria, Jozabad, Hanan, 
	Pelaja, et les Lévites, expliquaient la loi au peuple, et chacun restait à 
	sa place. 8Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de 
	Dieu, et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu'ils avaient 
	lu.
	
	La séquence était que les gens 
	se sont levés pour la bénédiction et la Loi a été ensuite lue et expliquée 
	aux gens par les prêtres et les Lévites pendant la lecture (quelques noms 
	apparaissent de nouveau dans 9:4 et 10:10 et suiv.). Le sens est compris 
	comme être à l'attention ou porter attention à la Lecture de la Loi et ne 
	pas parler (cf. Job 32:16). Ainsi, ce n'est pas simplement une question de 
	lire la Torah, les cinq premiers livres de la Bible, ou même seulement un
	–
	à savoir le texte de Deutéronome – comme certains l’ont 
	fait. On doit expliquer la Loi, précepte sur précepte, règle sur règle, un 
	peu ici, un peu là (Ésaïe 28:10-13). Ces préceptes de la Loi ont été compris 
	d'ailleurs, tel qu'expliqué par Moïse, comme nous le voyons dans Hébreux 
	9:19.
	
	Le Texte au verset 8 indique 
	que tous les prêtres présents avaient accès à la Loi et l'ont expliquée. 
	Cela a peut-être été fait par l'assignation de temps aux individus ou que 
	les prêtres aient été affectés à des sujets spécifiques.
	
9Néhémie, 
	le gouverneur, Esdras, le sacrificateur et le scribe, et les Lévites qui 
	enseignaient le peuple, dirent à tout le peuple : Ce jour est consacré à 
	l'Éternel, votre Dieu ; ne soyez pas dans la désolation et dans les larmes ! 
	Car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. 10Ils 
	leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses et buvez des liqueurs 
	douces, et envoyez des portions à ceux qui n'ont rien de préparé, car ce 
	jour est consacré à notre Seigneur ; ne vous affligez pas, car la joie de 
	l'Éternel sera votre force.
	
	Ce jour est décrit comme Saint 
	et une Fête du Seigneur. Ce n'était donc pas le Sabbat hebdomadaire, qui 
	n'aurait eu besoin d'aucune explication, mais la Fête qui était le Premier 
	jour. "Allez, 
	mangez des viandes grasses et buvez des liqueurs douces, et envoyez des 
	portions à ceux qui n'ont rien de préparé" est une ordonnance quant aux Fêtes et à l'approvisionnement des pauvres. 
	Ainsi, Néhémie est enregistré comme étant présent pour la Fête des 
	Trompettes et le texte à Néhémie 13:6 doit être vu pour indiquer qu'il est 
	revenu de Babylone pendant la trente-deuxième année. Cela ne pouvait pas 
	être l'année suivante car il a dit la trente-deuxième année. La 
	trente-troisième a commencé à la Nouvelle Lune de Tishri 373 qui était le 
	Nouvel An babylonien. Néhémie indique que tout est arrivé durant la 
	trente-deuxième année et, pour harmoniser les deux textes, il a dû revenir 
	pour Tishri de 374. Il serait revenu pour cet événement très important et 
	son support avait évidemment été sollicité précédemment. Il déclare qu'il 
	n'avait pas été là pendant les événements qui ont précédé la trente-deuxième 
	année. 
	
	
	Donc, il y a trois alternatives 
	entourant les événements et les textes concernant la Fête des Trompettes de 
	374 AEC. 
	
	
	
	1.    
	
	L'alternative la plus probable 
	est que Néhémie est revenu pour la Fête des Trompettes et la Restauration. 
	Le reste du texte semble indiquer aussi ce fait. 
	
	2.    
	
	Alternativement, le Livre de 
	Néhémie, son texte, pourrait l'avoir inclus parce qu'il a envoyé sa 
	contribution et ses ordres pour les approvisionnements des sacrifices, tels 
	qu'exigés par la Loi, mais il est lui-même arrivé le Jour de la Fête des 
	Trompettes ou après la Fête des Trompettes et avant la Fête des Tabernacles 
	et a été ainsi inclus dans le registre des activités. Il était toujours le 
	Tirshatha ou le gouverneur, qu'il soit à Babylone ou à Jérusalem.
	
	3.    
	
	La troisième alternative est 
	qu'il est arrivé à la séparation, après la Fête des Tabernacles, et qu'il a 
	ensuite établi le Temple et qu’il soit mentionné dans le texte par 
	déférence. C'est une alternative qui pourrait être interprétée à partir du 
	texte à Néhémie 13:3-6 lorsque lu de façon isolée et en tenant compte qu'il 
	était là quelques jours durant la trente-deuxième année. Cependant, lorsque 
	lu en conjonction avec le chapitre 7, il semble que le chapitre 13 obscurcit 
	l'intention lorsqu'il est interprété de cette façon.
	
	La période de temps est 
	cependant exacte pour déterminer le mois et l'année et ne laisse aucune 
	place pour l'erreur. Cela ne peut pas être l'année qui précède le début de 
	l'année civile à Babylone et l'année suivante commence à la Fête des 
	Trompettes, selon le calendrier civil des Babyloniens importé en Judée par 
	la populace et adopté par les Pharisiens et par les traditions Rabbiniques 
	postérieures héritées d'eux.
	
	Si la période de temps a été 
	prise de Nisan à Nisan par déférence pour le temps biblique, les activités 
	ont alors eu lieu de mars à octobre en 374 AEC et il n'y a aucun problème du 
	tout. Bernard Grun (The Timetable of History (La Chronologie de l'Histoire), 3ème édition, Touchstone, 1991, p. 14) indique que Darius II est mort en 405 AEC, ce qui 
	corrobore cette affirmation (cf. W. Stein, Kulturfahrplan). C'est, en 
	fait, la solution réelle et cela a des conséquences de grande envergure pour 
	le système rabbinique. La position actuelle du gouvernement égyptien est que 
	Darius II était mort au printemps de 404 AEC (Ministère égyptien du Tourisme
	
	http://www.touregypt.net/index.htm). Le dictionnaire Oxford 
	Classical Dictionary (‘Artaxerxès 
	II’, 3ème éd., 1996, p. 182 ; cf. P. Briant, De Cyrus à 
	Alexandre, 1996) établit le règne d'Artaxerxès de 405/404 à 359/358. La 
	solution est très simple et très importante pour le Judaïsme, le 
	Christianisme et l'Islam modernes.
	
	Le calendrier civil babylonien 
	n'a pas été utilisé ici dans les références d'Esdras et Néhémie. C'est ce à 
	quoi on espérerait dans une vraie restauration religieuse. Les références 
	concernent l'année Sacrée commençant en Nisan. Les périodes de temps sont 
	toutes basées sur Nisan à Nisan et, de là, l'année commençait en Nisan et 
	les références dans Néhémie ont rapport à Néhémie retournant au début de la 
	trente-deuxième année, à compter de l'entrée en fonction d'Artaxerxès à la 
	mort de son père Darius II. Néhémie est retourné un jour ou l'autre après le 
	1er Nisan et à temps pour préparer le Temple et participer aux 
	festivités, comme le rapporte Esdras. Il s'agit là d'une véritable 
	restauration de Dieu.
	
	Les implications de ce fait 
	sont d'une grande envergure, en effet. Cela explique probablement pourquoi 
	les dates de son accession et les détails sont si mal exposés par le 
	Judaïsme et le Christianisme également. Cela démontre que le calendrier 
	babylonien et le Nouvel An babylonien sont une caractéristique de la période 
	post-temple du Judaïsme rabbinique hérité des rabbins babyloniens. Leur 
	système de calendrier n'a aucun rapport et n'a jamais rien eu à voir avec le 
	vrai système du Temple. Pour cette raison, le Judaïsme est en accord avec le 
	système Protestant et essaye de placer la construction du Temple et la 
	prophétie de Daniel durant le règne de Darius I, au lieu de Darius II, 
	malgré l'indication claire du Livre d'Esdras et l'indication des premiers 
	écrits rabbiniques, qui font d'Esdras un contemporain d'Alexandre le Grand, 
	les deux étant morts en 323 AEC. 
	
	Le fait de la question est que 
	le calendrier Hillel et le système de Rosh Hashanah sont une fabrication 
	anti-biblique du Judaïsme rabbinique babylonien et ils n'ont aucun rapport 
	avec le système de la Bible, tel que restauré ici par Esdras et Néhémie, et 
	utilisé pendant la période du Temple. Rosh Hashanah et ce calendrier sont 
	autant païens que les dieux grecs placés avec lui dans le Temple par 
	Antioche Épiphanes. C'était ce faux système d'adoration à Jérusalem dans le 
	Temple qui a rendu nécessaire la construction par Onias IV du Temple à 
	Héliopolis, conformément à l'instruction de Dieu à Ésaïe 19:19. 
	
	
	Lors de la Restauration 
	d'Esdras et de Néhémie, les gens ont pleuré parce qu'ils n'avaient pas suivi 
	les Lois de Dieu et qu’ils n'avaient pas observé les Lois bien qu'il soit 
	écrit qu'ils avaient observé la Fête des Tabernacles et la Pâque (cf. Esdras 
	3:4). La réaction ressemble à celle de Josias dans 2Rois 22:11,19. Le devoir 
	du prince est de fournir les sacrifices à partir de l'Impôt du Prince. C'est 
	donc probablement Néhémie, comme Tirshatha (ou gouverneur), qui parle au 
	verset 10 (contrairement à l'affirmation de la Soncino). En continuant avec 
	Néhémie 8 :
	
11Les 
	Lévites calmaient tout le peuple, en disant : Taisez-vous, car ce jour est 
	saint ; ne vous affligez pas ! 12Et tout le peuple s'en alla pour 
	manger et boire, pour envoyer des portions, et pour se livrer à de grandes 
	réjouissances. Car ils avaient compris les paroles qu'on leur avait 
	expliquées.
	
	Après avoir étudié la loi et 
	s'être affligés en prenant conscience de leur négligence de la Loi, ils ont 
	néanmoins trouvé de la joie dans la Loi et la générosité de Dieu. Ils 
	auraient dû lire la Loi chaque année de Sabbat et non pas, comme ici, 
	seulement au Jubilé. Il n'y a aucune trace d'un événement comparable ou 
	d'une activité de type jubilaire au cours de l'année suivante. La Loi a été 
	lue cette année-là et cela marque autant les activités de la Lecture que la 
	Restauration. Il devrait aussi être considéré que la Loi est peut-être lue à 
	la fin du Septième Sabbat à la Fête des Tabernacles du Jubilé, au lieu, mais 
	plus probablement en plus, du début du Jubilé, au Septième mois de la 
	Quarante-neuvième année, soit l’année de Sabbat.
	
13Le 
	second jour, les chefs de famille de tout le peuple, les sacrificateurs et 
	les Lévites, s'assemblèrent auprès d'Esdras, le scribe, pour entendre 
	l'explication des paroles de la loi. 14Et ils trouvèrent écrit 
	dans la loi que l'Éternel avait prescrite par Moïse, que les enfants 
	d'Israël devaient habiter sous des tentes pendant la fête du septième mois,
	15et proclamer cette publication dans toutes leurs villes et à 
	Jérusalem : Allez chercher à la montagne des rameaux d'olivier, des rameaux 
	d'olivier sauvage, des rameaux de myrte, des rameaux de palmier, et des 
	rameaux d'arbres touffus, pour faire des tentes, comme il est écrit.
	
	Les espèces ici, comme le 
	rameau de myrte ou hadas shoteh, étaient distinctes du 
	lulab ou le rameau de palmier employé dans les cérémonies religieuses. 
	L'olivier sauvage est littéralement l’arbre à huile (cf. Ésaïe 
	41:19 ; et Soncino). 
	
	
	Ce texte à propos des Tentes 
	est trouvé à Lévitique 23:40. C'est donc la Torah qui a été lue et non pas 
	juste Deutéronome.
	
16Alors 
	le peuple alla chercher des rameaux, et ils se firent des tentes sur le toit 
	de leurs maisons, dans leurs cours, dans les parvis de la maison de Dieu, 
	sur la place de la porte des eaux et sur la place de la porte d'Éphraïm.
	17Toute l'assemblée de ceux qui étaient revenus de la captivité 
	fit des tentes, et ils habitèrent sous ces tentes. Depuis le temps de Josué, 
	fils de Nun, jusqu'à ce jour, les enfants d'Israël n'avaient rien fait de 
	pareil. Et il y eut de très grandes réjouissances. 18On lut dans 
	le livre de la loi de Dieu chaque jour, depuis le premier jour jusqu'au 
	dernier. On célébra la fête pendant sept jours, et il y eut une assemblée 
	solennelle le huitième jour, comme cela est ordonné. (LSG)
	
	Le nom
	Yeshua est la forme hébraïque de ce que nous comprenons comme
	Josué et traduit
	Jésus du grec.
	
	Il est évident que la Fête des 
	Tabernacles a été célébrée durant les premiers jours du retour, comme nous 
	le voyons d'Esdras 3:4. Cette Fête (des Tabernacles) était donc distincte et 
	différente de l'habituelle. La Soncino essaye de l'expliquer par la joie 
	avec laquelle elle a été célébrée mais cela cause un autre problème. La 
	réponse se trouve dans le type d'activités entreprises. Les restaurations de 
	propriétés, de l’usure et des terres et aussi des Israélites eux-mêmes 
	rendent cette célébration distincte comme un Jubilé et une célébration que 
	nous nous attendrions à voir lors d'un Sabbat et d'une restauration de la 
	Loi.
	
	La restauration des dettes a 
	été exigée, telle que requise durant l'année du Jubilé, comme nous le voyons 
	dans le chapitre 5 de Néhémie. D'après Néhémie 5:14 et suivants, celle-ci a 
	été apparemment entreprise durant la trente-deuxième année d'Artaxerxès, qui 
	était d'octobre 374 AEC dans le calendrier babylonien, mais de Nisan dans le 
	calendrier hébreu, comme nous le voyons. Les commentaires insérés dans le 
	chapitre 5 de Néhémie, à partir du verset 14, après les événements, relatent 
	en détail le temps en question.
	
	L'année peut être déterminée à 
	partir du calendrier, étant donné les années du règne d'Artaxerxès II 
	fournies dans ce livre et les années du Calendrier Sacré. La structure et 
	les périodes de temps sont aussi dans l'étude 
	
	
	Le Signe de Jonas et 
	l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013)).
	
	La Lecture de la Loi se fait 
	chaque année de Sabbat conformément à Deutéronome 31:10-12. Le terme pour le
	livre de la loi est compris comme la Torah et la référence est faite 
	aussi à Deutéronome 30:10. Le terme est compris comme le Manuscrit de la 
	Torah. Bullinger fait la même comparaison et se réfère d'ailleurs à 2Rois 
	22:8 et 23:25 et il fait une note sur Exode 17:14 auquel il se réfère. 2Rois 
	22:8-13 en le comparant avec 23:25 montre que le Livre entier de la Loi 
	devait être observé et que, s’il ne l'était pas, la nation serait punie (v. 
	14 et suiv.).
	
	Nous voyons, à partir du verset 
	18, que la Loi a été lue jour après jour ; ce n'est donc pas acceptable de 
	la lire simplement le Dernier Grand Jour ou n’importe quel jour seul. La 
	Fête a été observée chaque jour, conformément à la Loi, et le Huitième jour 
	a été une assemblée solennelle, à savoir le Dernier Grand Jour (cf. 
	Lévitique 23:36 ; Nombres 29:35 et suivants) avec ses sacrifices spécifiques 
	(cf. Soncino).
	
	Le Vingt-quatrième jour du 
	Septième mois, les gens se sont alors séparés. La Soncino soutient que 
	c'était deux jours après la Fête des Tabernacles ou, plus correctement, deux 
	jours après le Dernier Grand Jour. Bullinger affirme qu'il s'agit d'une 
	occasion différente, mais la Soncino est probablement correcte, puisqu'il a 
	été observé comme un jeûne. C'était le premier jour où c'était possible de 
	jeûner car le Dernier Grand Jour est tombé un vendredi aussi en 374 AEC. Le 
	premier jour après la Fête était un Sabbat et, par conséquent, aucun jeûne 
	n'aurait été entrepris. Le vingt-quatrième jour était la première occasion 
	qu'ils auraient pu le faire et cela confirme aussi la période de temps notée 
	ci-dessus.
	
	Confesser les péchés des pères 
	n'est pas étrange, comme nous le voyons ici et dans les Psaumes et à Esdras 
	9:6-15. Le repentir des individus englobait la nation d'Israël. L'individu 
	fait partie du tout national, et de là, il y a une identification totale 
	dans la honte et dans le repentir de l'idolâtrie introduite par les 
	étrangers (cf. Esdras 9:2 ; Davies, Soncino).
	
	Ce jour-là, ils ont lu le texte 
	de la Loi pendant un quart de jour et ils ont ensuite confessé leurs péchés 
	devant Dieu pendant un autre quart de jour. Ainsi, la Soncino dit qu'ils ont 
	passé la moitié du temps à écouter la récitation et ensuite l'autre moitié à 
	se confesser et à prier. Cela suit le format de la lecture où la Loi était 
	lue jusqu'à midi et expliquée ensuite.
	
	L'Alliance Nationale qui a été 
	faite le vingt-quatrième jour de Tishri est extraite de la Genèse et peut 
	être comparée aux textes à Ésaïe 43:16 ; 44:6 ; Psaume 83:19 ; 1Rois 22:19 ; 
	Psaume 78:14 ; 103:21 ; Exode 3:7 ; 13:21 ; 14:15 et suivants ; 15:10 ; 
	18:11 ; 19:20 ; Nombres 14:14. 
	
	
	La Soncino affirme que la note 
	à 9:14 se référant à Ton Saint Sabbat doit être 
	comparée au dicton rabbinique, Le Sabbat l’emporte sur tous les 
	commandements de la Torah (p. Ned. 38b). C'est expressément en contraste 
	avec les paroles du Messie où les deux Grands Commandements de la Loi sont 
	primordiaux, tels que cités aussi par Gamaliel.
	
	On peut seulement déduire de 
	cette vue que si les commandements d'observer l'année de Sabbat et la 
	Lecture de la Loi, tels qu'exigés par l'ordonnance express de Dieu donnée 
	par l’intermédiaire de Jésus Christ à Moïse, étaient observés, il n'y aurait 
	alors aucun malentendu. La Lecture de la Loi élimine l'intrusion des 
	traditions et permet la restauration du Jubilé et des Sabbats de la terre. 
	La Lecture de la Loi obéit à la volonté de Dieu, donne à notre peuple les 
	moyens d'agir et lui offre une vision du Plan du Salut.
	
	Il est important de noter 
	d'ailleurs que le Sabbat de la quarante-neuvième année de ce Jubilé était 
	apparemment aussi reliée aux sept 
	semaines d’années, c'est-à-dire aux quarante-neuf ans de la prophétie de 
	Daniel 9:25. 
	
	
	Daniel 9:25-27 
	Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que 
	Jérusalem sera rebâtie jusqu'à l'Oint, au Conducteur, il y a sept semaines 
	et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en 
	des temps fâcheux. 26Après les soixante-deux semaines, un Oint 
	sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui 
	viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une 
	inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de 
	la guerre. 27Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une 
	semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et 
	l'offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, 
	jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. 
	(LSG)
	
	Ainsi, cette restauration sous 
	Esdras et Néhémie a été prédite par Dieu par l'entremise du prophète Daniel, 
	comme faisant partie des soixante-dix semaines d’années. 
	Celles-ci étaient aussi reliées au système du Jubilé. Les derniers jours 
	pour le repentir des Juifs durant la période du Temple étaient ainsi pendant 
	l'année de Sabbat de 69/70 EC. Ils ne se sont pas repentis de leur apostasie 
	et de leurs fausses traditions et, en conséquence, le 1er Nisan 
	70 EC, les armées romaines dirigées par Tite ont encerclé Jérusalem. Tout 
	est fait en rapport au grand système du Jubilé de Dieu. La fin du 
	quarante-neuvième Jubilé, depuis le début des soixante-dix semaines d’années 
	prophétisées par Daniel, qui a conduit à la restauration d'Esdras/Néhémie, 
	verra la Judée tomber en captivité, et le retour du Messie pour répandre la 
	désolation sur le désolateur. 
	
	L'année du Sabbat de la vingt 
	et unième année du quarantième Jubilé depuis le Messie est identifiée par ce 
	texte comme 1998. Cette activité des Derniers Jours a permis la Lecture de 
	la Loi et la restauration de la compréhension du système du Jubilé et du 
	Calendrier.
	
	L'année de Sabbat de 1998 était 
	importante dans cette séquence parce qu'elle suit les points de démarcation 
	dans la séquence des Jubilés importants et des millénaires. 1996 était le 
	3000ème anniversaire ou le soixantième Jubilé depuis l'entrée de 
	David à Jérusalem. C'était aussi le 2000ème anniversaire ou 
	quarantième Jubilé depuis la naissance du Messie. 1997 a marqué la fin du 
	Temps des Nations dont la durée est de sept temps ou 2520 ans depuis 
	l'invasion de l'Égypte par les Babyloniens, sous Cambyse, en 525 AEC, qui a 
	suivi les deux périodes de quarante ans après la victoire de Nebucadnetsar 
	sur eux à Karkemish en 605 AEC.
	
	Les cinq périodes de Sabbat 
	suivantes conduisant à 2026 verront l'effondrement final du système 
	terrestre avant l'arrivée du Messie. 2027 est le quarantième Jubilé depuis 
	le ministère du Messie. 2028 est la première année du Jubilé des 
	Jubilés, le cinquantième Jubilé depuis l'ordre de construire le Temple 
	et la restauration d'Esdras et de Néhémie. Le système du millénaire verra le 
	Messie régner sur la planète, instaurant son ordre et dominera la terre en 
	appliquant intégralement les Lois de Dieu.
	
	Le Plan de Dieu est fait d'une 
	façon décente et ordonnée conformément à Sa Loi et Ses systèmes de 
	Calendrier. Louons l'Éternel Dieu des Armées qui nous a donné les clefs pour 
	restaurer Son système conformément à Sa parole.
	                                                                                                
	
	
	
	 
	Annexe à la Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie :
	
	Notes sur la détermination de la captivité de 
	Jojakin
	La détermination de la 
	captivité est centrée sur la détermination d'Adar et de WeAdar ou Adar II 
	durant l'année en question. Cela a un effet crucial sur le placement des 
	Jubilés durant les années 27/28 et 77/78 ou 28/29 et 78/79 pour les siècles 
	de l'ère actuelle. Le mois d'Adar a l'effet, dans les anciens calculs des 
	règnes, de rendre une année complète à des fins de comptage. Cet effet est 
	vu de façon très emphatique dans la détermination de la quinzième année de 
	Tibère, comme c'est rapporté dans Luc, pour le commencement du ministère de 
	Jean-Baptiste (cf. le document 
	Le Moment de la Crucifixion 
	et de la Résurrection (No. 159)).
	
	La détermination du mois d'Adar 
	et de (We)Adar en 597 AEC est faite par les phases de la lune. La Judaïca 
	a une note sur la captivité et place le 2 Adar le 15/16 mars de l’an 597 
	AEC.
	
	L'Encyclopédie Judaïca, Volume 6, l'article 
	‘Ézéchiel’, page 1082, la note en bas de page 1, déclare :
	Le compte des années 
	concernant les dates commence à partir de l'exil du Roi Jojakin (1:2 ; 33:21 
	; 40:1), soit le 2 Adar (la mi-mars) 597, selon une chronique babylonienne. 
	Cependant, 2Chroniques 36:10 mentionne que l'exil a commencé "au tournant de 
	l'année" - c'est-à-dire, le mois suivant, Nisan, le début de la 8ème 
	année de Nebucadnetsar (II Rois 24:12). L'ère de l'exil a de ce fait 
	commencé en Nisan (avril) 597 et ses années, comme les années des règnes 
	babyloniens, étaient comptées de Nisan à Adar.
	
	C'est incorrect. Les Juifs se 
	réfèrent à Adar 1 comme Adar et à 
	Adar 2 comme et Adar ou WeAdar. Ils n'utilisent pas les 
	termes Adar 1 et 2. C'est simplement Adar et Adar.
	
	La référence au
	tournant de l'année, dans 
	2Chroniques 36:10, a rapport à l'équinoxe en mars. Elle ne se réfère pas au 
	mois de Nisan. La référence de la Bible au tournant de l'année pour 
	la Fête des Tabernacles signifie aussi durant la période de l'équinoxe de 
	septembre. L'équinoxe vernal tombe durant WeAdar sept fois durant chaque 
	cycle de dix-neuf ans. Il n'y a ainsi aucun conflit du tout entre les 
	Chroniques babyloniennes et 2Chroniques sur la question de la captivité.
	
	Ézéchiel fait référence à la 
	trentième année. Une telle référence n'est pas à une trentième année d'aucun 
	roi ou système connu. La déclaration simple est vue comme étant comprise 
	dans le texte de l'Ancien Testament.
	
	Il y a aussi une autre 
	restauration par Whiston qui est incorrecte, étant basée sur une structure 
	erronée des années de règnes. Une certaine confusion en résulte parfois.
	
	La détermination des Nouvelles 
	Lunes en 597 nous montre qu'il y a eu un WeAdar cette année-là.
	
	La Nouvelle Lune est tombée le 
	12 mars à 15h00, heure locale médiane (HLM) de Jérusalem. La Nouvelle Lune 
	suivante est tombée le 11 avril à 07h33. L'équinoxe est tombé le 27 mars à 
	13h33 HLM de Jérusalem.
	
	Il y a plus de 14 jours entiers 
	entre le 12 mars 597 et le 27 mars 597, d’après-midi à après-midi, où nous 
	avons seize jours. De la sorte, mars ne peut pas être la Nouvelle Lune la 
	plus proche de l'équinoxe et le 11 avril à 07h33 est la Nouvelle Lune de 
	Nisan. Nous avons ainsi un WeAdar et le 2ème jour de WeAdar est 
	le 14/15 mars, même en assumant que le 13 mars est le début du mois et non 
	pas le 15/16 mars, comme l’encyclopédie
	Judaïca l'affirme.
	
	La captivité a ainsi commencé 
	au tournant de l’année, c'est-à-dire au moment de l'équinoxe qui était en 
	WeAdar et le 2 WeAdar ou le 14/15 mars ou 15/16 mars, selon l'estimation 
	juive.
	
	L'année est donc calculée à 
	partir du commencement de l'année précédente en avril 598 AEC.
	
	Avril 597 AEC est ainsi le 
	début de la deuxième année, 596 AEC est le début de la troisième année, 595 
	AEC est le début de la quatrième année et 594 AEC est le début de la 
	cinquième année de la captivité de Jojakin. 
	
	
	 
	
	
	
	Tableau du règne d'Artaxerxès II et des activités 
	d'Esdras et de Néhémie
	
| 
				423 AEC | 
				Darius II. Décret publié en 422 AEC (Esdras 6:1 
				et 4:24) (c'est-à-dire sa deuxième année) pour commencer la 
				construction, les 70 semaines d’années commencent. D'après 
				Esdras 5, il semble qu'Aggée et Zacharie prophétisent en 423 AEC 
				et 422 AEC. Les 70 semaines d’années commencent à partir de 
				423/22 AEC (c'est-à-dire la Première année de la nouvelle 
				période de Jubilé). Construction achevée durant la sixième année 
				de Darius le Perse (Esdras 6:15), le 3 Adar, c'est-à-dire en 
				mars 418 AEC. Darius meurt auparavant, durant la période de la 
				fin 405 au printemps de 404. | 
| 
				404 AEC | 
				Artaxerxès II (Arsakes) fait face à une 
				rébellion égyptienne lors de son accession (printemps ou Nisan 
				404). | 
| 
				402 AEC | 
				Artaxerxès perd l'Égypte | 
| 
				401 AEC | 
				Guerre civile en Perse. Les Grecs sont défaits 
				à la Bataille de Cunaxa et ils battent en retraite à la côte de 
				la Mer Noire. | 
| 
				398 AEC | 
				Décret de ravitaillement publié pour le retour 
				d'Esdras durant la Septième année, probablement en récompense 
				pour la fidélité juive (Esdras 7:1-26). | 
| 
				387 AEC | 
				Artaxerxès défait les Spartiates et met fin à 
				leur ingérence. La paix du roi permet à la Perse de réoccuper 
				l’Ionie. | 
| 
				385 AEC | 
				Néhémie est nommé gouverneur de la Judée de 
				Nisan 385 à 372 AEC quand la cité et les murs ont été 
				reconstruits (Néh. 5:14). Éliaschib est le Grand Prêtre (Néh. 
				3:1). C'était la deuxième lettre ou décret d'Artaxerxès. C'était 
				pour la reconstruction des portes des forteresses du Temple et 
				pour les murs de la cité (le Temple était déjà construit - Néh. 
				6:10-11). La cité semblerait avoir été endommagée durant la 
				guerre civile au cours de laquelle les Juifs babyloniens et 
				israélites ont manifestement soutenu le roi. C'était l'année de 
				la Restauration sous Esdras et Néhémie. Elle a commencé par le 
				décret en Nisan. Les murs furent achevés le vingt-cinquième jour 
				du Sixième mois, à temps pour la restauration et la Lecture de 
				la Loi durant la vingtième année d'Artaxerxès II, celle-ci étant 
				la trente-neuvième année du neuvième jubilé avant le ministère 
				du Messie. | 
| 
				375/4 AEC | 
				Cela achève la prophétie à Daniel 9:25 
				concernant le premier Oint des 7 semaines d’années, c'est-à-dire 
				49 ans de 423/2 AEC à 375/4 AEC. C'était aussi l'année 49 du 
				Jubilé. Les périodes de temps vont de Nisan à Nisan. | 
| 
				374/3 AEC | 
				Nisan de l'année du Jubilé de 374 AEC commence 
				la 32ème année d'Artaxerxès II. Il n'est pas 
				spécifiquement déclaré si la restauration des terres par Néhémie 
				était une restauration de Jubilé. C'était une année de Jubilé et 
				il semble probable que c'était le cas et que, par conséquent, il 
				a été le dernier Jubilé observé connu. | 
| 
				374/3 AEC | 
				Trente-deuxième année d'Artaxerxès. Néhémie 
				retourne à Jérusalem de Babylone et trouve le Temple désordonné 
				sous Éliaschib et Tobija (Néh. 13:6). Néhémie restaure le Temple 
				et approvisionne les Lévites et les chantres qui retournent au 
				Temple (Néh. 13:10-11). Il rétablit la dîme et purifie les 
				Sabbats (Néh. 13:12-19). | 
| 
				323 AEC | 
				Esdras meurt la même année qu'Alexandre le 
				Grand (Seder Olam Rabbah 30) | 
	  
	
	
	
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