Christian Churches of God
[260]
La Loi et le Septième Commandement
(Édition
2.0 19981009-19990525-20120430)
Il est écrit : Tu ne
commettras pas d’adultère. Cette étude
explique la structure entière de la Loi de Dieu, telle qu’elle
s’applique à son Commandement, expliqué par les prophètes et les
Testaments en conformité avec la lecture de la Loi dans les
années de Sabbat.
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(Copyright
ã 1998, 1999, 2012 Wade Cox)
(Tr. 2003, rév 2024)
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Il est écrit :
Tu ne commettras pas d’adultère (Exode 20:14 ; Deut. 5:18).
La sexualité
dans les espèces est sous le commandement de Dieu et la fonction
naturelle de la sexualité est pour peupler la terre et pour
produire des êtres qui seront les futurs fils de Dieu,
conformément aux instructions de Dieu à Adam (Genèse 1:28 ;
9:1). La terre est peuplée et toute activité est conforme à la
loi de Dieu.
Matthieu 5:17-18 Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les
prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
18 Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et
la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un
seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit
arrivé. (LSG)
Par conséquent,
il s’ensuit que le but de la sexualité est défini et le contrôle
de la sexualité est soumis aux lois de Dieu. Le septième
commandement concerne donc la sexualité des nations. Toutes les
lois concernant la sexualité découlent du septième commandement,
tel que contrôlé par les cinquième et sixième commandements et
les autres qui le précèdent.
La famille en tant
qu’administrateur
La famille,
telle qu’organisée à l’intérieur de la structure du cinquième
commandement et de la législation
subséquente, est le contrôleur ou l’administrateur de la sexualité (cf.
Prov. 1:8-9 ; 6:20 ; 14:1). Une épouse est un don du Seigneur et
celui qui se marie trouve faveur aux yeux du Seigneur (Prov.
18:22 ; 19:14). Une femme vertueuse est la couronne de son mari
(Prov. 12:4).
Il s’ensuit de
la loi que le célibat est un état qui n’est pas naturel, ne
conférant aucune faveur au-dessus de l’union naturelle et la
famille en tant qu’instrument de la volonté et du plan de Dieu.
Le célibat ne peut certainement pas conférer une condition
supérieure au mariage. L'histoire de l’ascétisme dans les
traditions chrétiennes et autres est examinée dans l’étude
Le Végétarisme et la
Bible (No. 183).
Paul a écrit
dans le même esprit dans 1Corinthiens 7:1-5, mais il dit qu’il
faut éviter la fornication : que chaque homme ait sa propre
femme et chaque femme son propre mari. Au verset 6, il dit qu’il
n’a reçu aucun ordre du Seigneur. Ce qu’il veut dire c’est que
la dévotion pure à Dieu est supérieure, mais les gens devraient
se marier pour éviter la fornication. L’histoire de l'église qui
préconise le célibat est une condamnation vivante de l'échec de
ce système. Paul dit que toutes les jeunes femmes devraient se
marier, avoir des enfants et s’occuper de leur maison (1Tim.
5:14).
Les humains sont
des étrangers et séjournent sur la planète, et la terre
appartient au Seigneur. La famille et les espèces sont
simplement des instruments dans le plan de Dieu (Lév. 25:23).
Genèse 30:20 Léa dit : Dieu m'a fait un beau don ;
cette fois, mon mari habitera avec moi, car je lui ai enfanté
six fils. Et elle l'appela du nom de Zabulon. (LSG)
Dans toutes les
fonctions du mariage, la sexualité ne doit pas être un sujet de
convoitise sous le dixième commandement. La sexualité et la
procréation ne doivent pas non plus être un sujet de convoitise
de la femme, et le mariage lui-même ne doit pas être utilisé à
des fins de convoitise (cf. 2Samuel
11:1-12:24 ;
1Rois 21:1-19).
Les relations sexuelles
dans le mariage
La sexualité
sous les Lois de Dieu est confinée dans le mariage car la femme
a été créée de l'homme et lui a été donnée pour qu’ils
deviennent une seule chair afin d’accomplir le but de Dieu dans
la création (Genèse 1:26-28 ; 2:15, 18-25). Cette structure
entière est confinée à la création et exclut l’Armée Céleste
(Matt. 22:30). L’Armée a chuté en brisant cette loi et a
abandonné son premier état (Jude 6).
Le mariage est
la fonction établie de la création et représente l'union de
Christ et l'Église.
Éphésiens 5:22-33 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ;
23
car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de
l'Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. 24
Or, de même que l'Église est soumise à Christ, les femmes aussi
doivent l'être à leurs maris en toutes choses. 25
Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église, et s'est
livré lui-même pour elle, 26 afin de la sanctifier
par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau,
27 afin de faire paraître devant lui cette Église
glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais
sainte et irrépréhensible. 28 C'est ainsi que les
maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps.
Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. 29 Car
jamais personne n'a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et
en prend soin, comme Christ le fait pour l'Église, 30
parce que nous sommes membres de son corps. 31 C'est
pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à
sa femme, et les deux deviendront une seule chair. 32
Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à
l'Église. 33 Du reste, que chacun de vous aime sa
femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. (LSG)
Toute la
structure entière de la famille est basée sur cette relation et
sa pureté. Quand elle est compromise, elle ne peut pas être
restaurée complètement. Spirituellement, la fiancée peut se
repentir et retourner à Christ. Israël a été invitée à revenir à
Christ (Jér. 3:1,7) mais une Lettre de Divorce lui a été donnée.
Christ, à son retour, se mariera avec l'Église en tant qu’Israël
spirituelle, qui est sa fiancée.
La femme a été
créée pour l'homme et le chef de tout homme est Christ, et le
chef de Christ est Dieu. Tout homme qui prie Dieu avec la tête
couverte déshonore son chef (qui est Christ). Les cheveux longs
sont une honte pour l’homme. La femme, qui a la tête rasée, doit
se couvrir pour prier mais la femme dont la chevelure est sa
gloire n'a besoin d’aucune autre couverture que ses cheveux
(1Cor. 11:1-16).
La question de
la couverture de la tête dans la loi est importante et
incomprise. La femme étrangère, capturée à la guerre, doit raser
sa tête dans le processus de purification. La femme doit avoir
le pouvoir sur sa tête à cause des anges (1Cor. 11:10). Donc,
les cheveux longs de la femme symbolisent le pouvoir, et les
femmes étrangères sont assujetties aux puissances supérieures
sous les anges déchus. La femme étrangère, capturée à la guerre
contre son gré, devait se raser la tête et se laisser repousser
les cheveux ensuite dans la nation. Les traditions concernant le
fait de se raser la tête dans le mariage attaquent aussi ce
symbolisme.
Les Lévites
devaient aussi se raser tous les poils du corps dans le cadre de
leurs procédures de séparation et de purification, quand ils
étaient isolés en tant que le sacerdoce d’Israël (Nombres 8:7).
Cet acte pointait directement vers la relation qu’ils auraient
en tant que fiancées de l’Ange de Yahovah, dans l’adoration
d’Eloah dans le Temple du Dieu Eloah. Cette fonction préfigurait
la relation des élus avec le Messie en tant que Grand Prêtre,
sous l’ordre de Melchisédek. Cette relation était aussi vue dans
les vœux du Naziréen (Nombres
6:5,18). La tête de la femme doit aussi être découverte pendant
le procès de l’offrande de jalousie (Nombres 5:18). Son
symbolisme étant qu’elle était exposée devant Dieu et qu’elle
n’était pas sous protection ou cachée. Dieu verrait ainsi les
replis les plus secrets de son âme et discernerait sa
culpabilité ou son innocence.
Le Grand Prêtre
devait porter une mitre couverte d’or pur (Exode 28:36-38). Ce
symbolisme représentait le Messie qui devait être couronné roi
d’Israël. Les bérets des fils du prêtre (Exode 28:40)
représentaient les couronnes des élus comme rois et prêtres dans
le royaume de Dieu, en tant que fils de Dieu. Ils sont donc un
sacerdoce royal et une nation sainte (1Pierre 2:9). Tous ces
symboles indiquaient les élus comme les fiancées de Christ dans
le Temple de Dieu et comme cohéritiers avec Christ.
La relation de
Christ avec l'Église, et de l'Église avec Christ et de la femme
avec l'homme, est expliquée dans Proverbes 31 et dans le
Cantique des Cantiques (cf. les documents d’étude
Proverbes 31 (No.
114) et
Le Cantique des
Cantiques (No. 145)).
L'adultère dans la famille est la même chose que l'idolâtrie
dans le Temple de Dieu (cf. le document
La Loi et le
Deuxième Commandement (No. 254)).
L’état idéal de la création humaine est la monogamie. L'homme et la femme
ont été créés pour être une seule chair (Genèse 2:18-24 ; Matt.
19:5). Tous les évêques de l’Église doivent être mariés à une
seule femme (1Tim. 3:2). Les relations polygames de la nation
étaient permises à l'époque des patriarches, et ils avaient de
nombreuses femmes.
Le roi n’est pas autorisé à accumuler des femmes (Deut. 17:17) même si David
et Salomon en ont eu des centaines, et les limites Talmudiques
semblent être à dix-huit pour le roi et quatre ou cinq pour
l’homme ordinaire. Néanmoins, chaque homme doit avoir sa propre
femme et chaque femme, son propre mari (1Cor. 7:2). La condition
idéale des élus est la monogamie. (Consulter le document
Le Mariage (No.
289).)
La
relation platonique de David
Quand David
était vieux, on lui a donné la
Sunamite Abischag pour
s’occuper de lui, mais il n’a copulé avec elle. Il semble,
toutefois, que cette relation était considérée comme formelle
puisque, quand Adonija, le frère aîné
de Salomon, a demandé la main d’Abischag,
Salomon n’a pas hésité à le faire mettre à mort. On peut
interpréter cette histoire de deux façons : dans le premier cas,
Salomon aurait craint de perdre sa propre position, si son frère
aîné était marié avec Abischag ;
dans le deuxième cas, il a pu se sentir justifié, considérant
qu’Abischag était la concubine
de son père et, par conséquent, Adonija violait la loi par une
fornication incestueuse. Il faut tenir compte des deux
possibilités (cf.
1Rois
2:13-25).
La première relation polygame a eu lieu lorsque Lémec, le fils de Caïn, a
pris deux femmes, Ada et Tsilla
(Genèse 4:19). L’explication de ce qui se produit dans Genèse
est donnée dans le document
La Doctrine du
Péché Originel Partie 2 Les Générations d’Adam (No. 248).
Les mariages multiples sont permis sous la loi. Israël avait deux femmes et
deux concubines et tous ses fils étaient légitimes et héritiers
de la promesse de l’alliance
(cf. Deut. 21:15-17).
Tout comme Samuel, qui a reçu l’onction du Seigneur, est né d’un
mariage polygame (1Sam. 1:1-2).
Il est ainsi évident que la loi permet la polygamie et que les Patriarches
feront partie de la Première Résurrection. Le concubinage est la
pratique la plus ancienne. Toutes les nations ont autorisé et
reconnu le concubinage. Il n’y avait pas de honte à prendre une
concubine pour avoir des fils ; c’est le point de vue en Chine
sous la doctrine confucéenne, même aujourd’hui. (Consulter le
document
La Polygamie
dans la Bible et le Coran (No. 293).)
La concubine avait moins de droits que la femme et elle n’était souvent
prise que dans le but de porter des enfants ; de plus, elle
était payée pour cela. Les tribus dérivent de ces relations
mixtes et Israël, en tant que concept national, est basé sur ces
relations. La notion d'adoption est aussi dérivée de cette vue.
Israël est le fils de Dieu, et les Païens sont adoptés dans
Israël comme fils de Dieu en puissance, par la résurrection
d’entre les morts, comme cohéritiers avec Christ (Romains 1:4 ;
8:17).
Ésaü a aussi
marié deux femmes : Judith, appelée
Oholibama et Basmath,
aussi appelée Ada (cf.
Genèse 26:34-35
et 36:2). Le texte dit que cela fut un sujet de grief pour ses
parents, apparemment parce qu’elles étaient les filles des
Héthiens. L'une étant de la branche des Héviens à Canaan (Genèse
28:8). Ensuite, il s’est marié avec
Basmath (aussi appelée
Mahalath)
la fille
d’Ismaël, la sœur de Nebajoth
(Genèse 28:9 ; 36:3). Apparemment, ce mariage était préférable
au mariage avec les Cananéens, qui
adoraient un faux dieu et qui étaient maudits. Il
constituait un autre mariage apparenté.
Encore une fois, cela nous montre que ce que nous sommes dans notre relation
avec Dieu n’a rien à voir avec les actions ou les activités de
nos parents, sauf en ce qui concerne la maladie et l’hérédité.
Cela s’est étendu à Ismaël, Ésaü, Moab, Ammon et aux fils de
Ketura afin que personne ne pût se glorifier dans la chair et le
sang.
La lignée de David et, par conséquent, du Messie, avait quatre femmes
d’origine non israélite, dont trois ont commis des péchés
sexuels grave (cf.
le document d’étude
La Généalogie du
Messie (No. 119)).
Le Salut était ainsi des Païens, jusqu’à la royauté même de
Juda et d’Israël.
La loi permet le
divorce et le remariage, mais ne permet pas le remariage avec la
même femme après qu’elle ait été mariée à un autre homme. Elle
peut épouser à nouveau le même homme à condition qu’elle ne soit
pas remariée à un autre homme.
Deutéronome 24:1-5 Lorsqu'un homme aura pris et épousé une femme qui
viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux, parce qu'il a
découvert en elle quelque chose de honteux, il écrira pour elle
une lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, il
la renverra de sa maison. 2 Elle sortira de chez lui,
s'en ira, et pourra devenir la femme d'un autre homme. 3
Si ce dernier homme la prend en aversion, écrit pour elle une
lettre de divorce, et, après la lui avoir remise en main, la
renvoie de sa maison ; ou bien, si ce dernier homme qui l'a
prise pour femme vient à mourir, 4 alors le premier
mari qui l'avait renvoyée ne pourra pas la reprendre pour femme
après qu'elle a été souillée, car c'est une abomination devant
l'Éternel, et tu ne chargeras point de péché le pays que
l'Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage. 5
Lorsqu'un homme sera nouvellement marié, il n'ira point à
l'armée, et on ne lui imposera aucune charge ; il sera exempté
par raison de famille pendant un an, et il réjouira la femme
qu'il a prise. (LSG)
Cette loi vise à protéger la famille et à protéger les mœurs et le moral de
la nation. La logique est évidente. Si une femme se remarie et
qu’elle trouve que son ancien mari était meilleur que son mari
actuel, ou qu’elle parvient à régler une querelle, alors la
deuxième union est mise en danger par la possibilité d’un
nouveau divorce ou d’un remariage avec le premier mari. Le
concept dans son ensemble empêche une rupture nette et le
rétablissement et la loi interdit donc une telle action. (Notez
que l’impureté dans Deut. 24:1 peut suggérer l’immoralité ; cf.
Deut. 22:14 ; Matt. 19:19 ; 5:32.)
La fidélité des
élus, hommes et femmes, repose sur une base mentale aussi bien
que sur une base physique, issue de l’interaction de l’Esprit
Saint et du Dixième Commandement.
Matthieu 5:27-32 Vous avez appris qu'il a été dit : Tu ne commettras point
d'adultère. 28 Mais moi, je vous dis que quiconque
regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère
avec elle dans son cœur. 29
Si ton œil droit est pour
toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ;
car il est avantageux pour toi qu'un seul de tes membres
périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la
géhenne. 30 Et si ta main droite est pour toi une
occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi ; car il est
avantageux pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que
ton corps entier n'aille pas dans la géhenne. 31 Il a
été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de
divorce. 32 Mais moi, je vous dis que celui qui
répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à
devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée
commet un adultère.
(LSG)
(cf.
Marc 10:10-12 ; Luc 16:18).
Paul a aussi
parlé sur ce sujet. Il a affirmé que le mariage et les enfants
sont sanctifiés par le croyant. Le divorce ne doit pas être pris
à la légère, même si le conjoint est un non-croyant.
1Corinthiens 7:12-17 Aux autres, ce n'est pas le Seigneur, c'est moi qui dis
: Si un frère a une femme non-croyante, et qu'elle consente à
habiter avec lui, qu'il ne la répudie point ; 13 et
si une femme a un mari non-croyant, et qu'il consente à habiter
avec elle, qu'elle ne répudie point son mari. 14 Car
le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme
non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement, vos
enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.
15 Si le non-croyant se sépare, qu'il se sépare ; le
frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a
appelés à vivre en paix. 16 Car que sais-tu, femme,
si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras
ta femme ? 17 Seulement, que chacun marche selon la
part que le Seigneur lui a faite, selon l'appel qu'il a reçu de
Dieu. C'est ainsi que je l'ordonne dans toutes les Églises.
(LSG)
Christ a donné
les paroles définitives sur l'interprétation de la loi dans sa
conversation avec la femme samaritaine au puits.
Jean 4:7-29 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit :
Donne-moi à boire. 8 Car ses disciples étaient allés
à la ville pour acheter des vivres. 9 La femme
samaritaine lui dit : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à
boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? -Les Juifs, en
effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. 10
Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et
qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais
toi-même demandé à boire, et il t'aurait donné de l'eau vive.
11 Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour
puiser, et le puits est profond ; d'où aurais-tu donc cette eau
vive ? 12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui
nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses
fils et ses troupeaux ? 13 Jésus lui répondit :
Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; 14
mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais
soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source
d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. 15
La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je
n'aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. 16
Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici. 17
La femme répondit : Je n'ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as
eu raison de dire : Je n'ai point de mari. 18 Car tu
as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton
mari. En cela tu as dit vrai. 19 Seigneur, lui dit la
femme, je vois que tu es prophète. 20 Nos pères ont
adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où
il faut adorer est à Jérusalem. 21 Femme, lui dit
Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette
montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22
Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons
ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23
Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais
adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce
sont là les adorateurs que le Père demande. 24 Dieu
est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en
esprit et en vérité. 25 La femme lui dit : Je sais
que le Messie doit venir celui qu'on appelle Christ ; quand il
sera venu, il nous annoncera toutes choses. 26 Jésus
lui dit : Je le suis, moi qui te parle. 27 Là-dessus
arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu'il parlait
avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? Ou :
De quoi parles-tu avec elle ? 28 Alors la femme,
ayant laissé sa cruche, s'en alla dans la ville, et dit aux gens
: 29 Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai
fait ; ne serait-ce point le Christ ? (LSG)
Cette séquence
montre la doctrine suivante concernant le mariage. Premièrement,
la femme avait été mariée cinq fois selon la loi, et chacun de
ces mariages a été reconnu comme un mariage légitime par le
Messie. Elle vivait présentement avec un homme mais cette
relation n’a pas été reconnue comme un mariage par le Messie.
Ainsi, le Messie a produit la doctrine de cette façon. Il a
reconnu les mariages multiples puisqu’il n’y a aucune indication
que la femme ait été veuve cinq fois. En effet, la loi permet le
remariage comme nous l’avons vu plus haut. Deuxièmement, Christ
a établi une règle ici sur la relation de fait ou de facto la
déclarant comme n’étant pas légitime.
Le mariage parmi
les nations est un rite des nations et n’est pas un sacrement de
l'Église. De cette façon, les mariages dans les nations sont
légitimes et leurs enfants sont légitimes, comme enfants d’Adam.
Il n’y a que deux sacrements dans l'Église ; ceux-ci étant le
Baptême et le Dîner du Seigneur (cf. l'étude
Les Sacrements de
l’Église (No. 150)).
Le mariage est
une union spirituelle d’une seule chair. Christ avait beaucoup à
dire à ce sujet, et il a fait une injonction sérieuse aux élus
concernant le mariage et le divorce.
Matthieu 19:1-12 Lorsque Jésus eut achevé ces discours, il quitta la
Galilée, et alla dans le territoire de la Judée, au-delà du
Jourdain. 2 Une grande foule le suivit, et là il
guérit les malades. 3 Les pharisiens l'abordèrent, et
dirent, pour l'éprouver : Est-il permis à un homme de répudier
sa femme pour un motif quelconque ? 4 Il répondit :
N'avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l'homme
et la femme 5 et qu'il dit : C'est pourquoi l'homme
quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les
deux deviendront une seule chair ? 6 Ainsi ils ne
sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc
ne sépare pas ce que Dieu a joint. 7 Pourquoi donc,
lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une
lettre de divorce et de la répudier ? 8 Il leur
répondit : C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse
vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n'en
était pas ainsi. 9 Mais je vous dis que celui qui
répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une
autre, commet un adultère. 10 Ses disciples lui
dirent : Si telle est la condition de l'homme à l'égard de la
femme, il n'est pas avantageux de se marier. 11 Il
leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais
seulement ceux à qui cela est donné. 12 Car il y a
des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère ; il y en a
qui le sont devenus par les hommes ; et il y en a qui se sont
rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui
qui peut comprendre comprenne. (LSG)
Certaines
personnes sont dédiées ou se consacrent à la gloire de Dieu.
Christ a dit ici qu’il était un de ceux-là. Les apôtres étaient
tous mariés et Paul aussi semble avoir été marié durant son
ministère. Il aurait été impensable que Christ se marie, non
seulement parce qu’il savait qu’il devait être tué plus tard et
que sa femme deviendrait ainsi veuve, mais aussi parce qu’il
était le fiancé de l'Église et ce symbolisme ne pouvait pas être
mis en question. S’il avait eu des enfants, une situation
dynastique s’en serait suivie. En fait, cela est arrivé, à un
certain degré, avec ses neveux et ses cousins
– les
desposyni
– jusqu’à ce qu’ils soient virtuellement exterminés par l'Église Romaine à
partir du quatrième siècle (cf. le document
La Vierge Mariam et
la Famille de Jésus Christ (No. 232)).
Le divorce
parmi les élus n’est pas acceptable pour Christ, sauf en cas
d’adultère (cf. Matt. 5:32). Ils doivent demeurer avec leurs
conjoints non-croyants, si ces derniers consentent à vivre avec
eux. Si le non-croyant ne consent pas, il est alors permis de
divorcer. Naturellement, il y a d’autres raisons pour justifier
la séparation et l’annulation ou l’invalidation du mariage,
comme, par exemple, la fraude, la
consanguinité
et la maltraitance ; ces raisons ont été souvent et largement
utilisées incorrectement par les nations et par leurs systèmes
religieux.
Le mariage comme un
modèle de notre relation spirituelle avec le Messie
Israël est
mariée à Dieu. L'Église est mariée au Messie, le
Yahovah Elohim de l’Ancien Testament.
Toutes les nations entreront dans Israël en tant que futur
Temple de Dieu, sous la direction de leur Grand Prêtre, l’Elohim
d’Israël (cf. Psaume 45:6-7 et Hébreux 1:8-9). Toutes ces
allégories pointent vers le salut du monde sous la direction du
Messie, qui présente le monde à Dieu, comme un véhicule
approprié pour Lui, par l’entremise de l’Esprit Saint.
Jérémie 3:1-9 Il dit : Lorsqu'un homme répudie sa femme, qu'elle le quitte
et devient la femme d'un autre, cet homme retourne-t-il encore
vers elle ? Le pays même ne serait-il pas souillé ? Et toi, tu
t'es prostituée à de nombreux amants, et tu reviendrais à moi !
dit l'Éternel. 2
Lève tes yeux vers les hauteurs, et regarde ! Où ne t'es-tu pas
prostituée ! Tu te tenais sur les chemins, comme l'Arabe dans le
désert, et tu as souillé le pays par tes prostitutions et par ta
méchanceté. 3 Aussi les pluies ont-elles été
retenues, et la pluie du printemps a-t-elle manqué ; mais tu as
eu le front d'une femme prostituée, tu n'as pas voulu avoir
honte. 4 Maintenant, n'est-ce pas ? tu cries vers moi
: Mon père ! Tu as été l'ami de ma jeunesse ! 5
Gardera-t-il à toujours sa colère ? La conservera-t-il à jamais
? Et voici, tu as dit, tu as fait des choses criminelles, tu les
as consommées. 6 L'Éternel me dit, au temps du roi
Josias : As-tu vu ce qu'a fait l'infidèle Israël ? Elle est
allée sur toute montagne élevée et sous tout arbre vert, et là
elle s'est prostituée. 7 Je disais : Après avoir fait
toutes ces choses, elle reviendra à moi. Mais elle n'est pas
revenue. Et sa sœur, la perfide Juda, en a été témoin. 8
Quoique j'eusse répudié l'infidèle Israël à cause de tous ses
adultères, et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j'ai
vu que la perfide Juda, sa sœur, n'a point eu de crainte, et
qu'elle est allée se prostituer pareillement. 9 Par
sa criante impudicité Israël a souillé le pays, elle a commis un
adultère avec la pierre et le bois. (LSG)
La condition du
divorce et de la restauration est conditionnelle à ce qu’il n’y
ait pas eu d’autre mari entre-temps, car la relation indique
également l’idolâtrie et ses interférences avec la relation
envers Dieu.
Lors de la
résurrection, nous serons semblables ou deviendront comme les
anges dans le Ciel, et l’état du mariage prend fin à la mort
d'un des conjoints.
Matthieu 22:23-33 Le même jour, les sadducéens, qui disent qu'il n'y a point
de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette
question : 24
Maître, Moïse a dit : Si quelqu'un meurt sans enfants, son frère
épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère.
25 Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier se
maria, et mourut ; et, comme il n'avait pas d'enfants, il laissa
sa femme à son frère. 26 Il en fut de même du second,
puis du troisième, jusqu'au septième. 27 Après eux
tous, la femme mourut aussi. 28 À la résurrection,
duquel des sept sera-t-elle donc la femme ? Car tous l'ont eue.
29 Jésus leur répondit : Vous êtes dans l'erreur,
parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de
Dieu. 30 Car, à la résurrection, les hommes ne
prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils
seront comme les anges de Dieu dans le ciel. 31 Pour
ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu ce
que Dieu vous a dit : 32 Je suis le Dieu d'Abraham,
le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n'est pas Dieu des
morts, mais des vivants. 33 La foule, qui écoutait,
fut frappée de l'enseignement de Jésus. (LSG)
Tout notre futur
est lié à la résurrection des morts et tous seront ressuscités
et emmenés en jugement, mais le jugement des élus a lieu dès
maintenant et ils bénéficieront de la Première Résurrection au
retour du Messie.
Les
mariages mixtes
La législation
sur les mariages mixtes est centrée sur la notion de la pureté
de doctrine et pas seulement de sang (cf. Jérémie 3:8-10 ; Ésaïe
50:1-10). C’est le Messie qui a livré son dos à ceux qui le
frappaient, comme le mentionne Ésaïe 50:6. Le Seigneur n’a pas
de créanciers ; il n’a donc pas besoin de nous vendre ou de nous
divorcer. Où est la lettre de divorce de notre mère ? Les filles
du prêtre mangent dans la maison de leur père mais aucun
étranger n’est admis à leur table (cf. Lév. 22:13 ; Exode
34:12-16).
La nation
d'Israël a commis un péché grave à l'époque de la Restauration
d’Esdras et de Néhémie. Ils ont ensuite été forcés de répudier
leurs femmes idolâtres (Néhémie 9:2 ; 13:23-31). Dans ce texte,
le lien est fait avec Salomon.
Néhémie 13:23-31 À cette même époque, je vis des Juifs qui avaient pris des
femmes asdodiennes, ammonites, moabites. 24 La moitié
de leurs fils parlaient l'asdodien, et ne savaient pas parler le
juif ; ils ne connaissaient que la langue de tel ou tel peuple.
25 Je leur fis des réprimandes, et je les maudis ;
j'en frappai quelques-uns, je leur arrachai les cheveux, et je
les fis jurer au nom de Dieu, en disant : Vous ne donnerez pas
vos filles à leurs fils, et vous ne prendrez leurs filles ni
pour vos fils ni pour vous. 26 N'est-ce pas en cela
qu'a péché Salomon, roi d'Israël ? Il n'y avait point de roi
semblable à lui parmi la multitude des nations, il était aimé de
son Dieu, et Dieu l'avait établi roi sur tout Israël ;
néanmoins, les femmes étrangères l'entraînèrent aussi dans le
péché. 27 Faut-il donc apprendre à votre sujet que
vous commettez un aussi grand crime et que vous péchez contre
notre Dieu en prenant des femmes étrangères ? 28 Un
des fils de Jojada, fils d'Eliaschib, le souverain
sacrificateur, était gendre de Sanballat, le Horonite. Je le
chassai loin de moi. 29 Souviens-toi d'eux, ô mon
Dieu, car ils ont souillé le sacerdoce et l'alliance contractée
par les sacrificateurs et les Lévites. 30 Je les
purifiai de tout étranger, et je remis en vigueur ce que
devaient observer les sacrificateurs et les Lévites, chacun dans
sa fonction, 31 et
ce qui concernait l'offrande du bois aux époques fixées, de même
que les prémices. Souviens-toi favorablement de moi, ô mon Dieu
! (LSG)
L’idolâtrie
forçait les enfants à oublier leur langue maternelle, qui était
nécessaire pour les cantiques de la Bible et pour comprendre
l’Écriture, et les prêtres étaient profanés.
2Corinthiens 6:14-18 Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug
étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et
l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les
ténèbres ? 15
Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a
le fidèle avec l'infidèle ? 16 Quel rapport y a-t-il
entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le
temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : J'habiterai et je
marcherai au milieu d'eux ; je serai leur Dieu, et ils seront
mon peuple. 17 C'est pourquoi, sortez du milieu
d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce
qui est impur, et je vous accueillerai. 18 Je serai
pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des
filles, dit le Seigneur tout-puissant. (LSG)
Le conjoint
non-croyant a besoin d’être soutenu dans le mariage. Il nous
faut rester dans l’état où nous étions quand nous avons été
appelés.
1Corinthiens 7:20-24 Que chacun demeure dans l'état où il était lorsqu'il a
été appelé. 21 As-tu été appelé étant esclave, ne
t'en inquiète pas ; mais si tu peux devenir libre, profites-en
plutôt. 22 Car l'esclave qui a été appelé
dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l'homme
libre qui a été appelé est un esclave de Christ. 23
Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves
des hommes. 24 Que chacun, frères, demeure devant
Dieu dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé. (LSG)
Le croyant peut
être l'instrument du salut de son conjoint. Ainsi, l’appel à la
foi n’est pas une raison ou un motif de divorce.
Les relations sexuelles
en dehors du mariage
Dieu a une
législation spécifique concernant les relations sexuelles à
l’extérieur du mariage. TOUTE relation sexuelle à l’extérieur de
l’union du mariage, ou en concubinage, (même depuis l’époque des
Patriarches dans le but d’avoir des enfants) est illégale, quel
que soit l’âge ou les circonstances. L'institution du mariage a
commencé avec Adam et persiste jusqu'à présent (Gen. 5:3-5).
La fidélité
conjugale a une grande importance.
Proverbes 5:1-23 Mon fils, sois attentif à ma sagesse, prête l'oreille à mon
intelligence, 2 afin que tu conserves la réflexion,
et que tes lèvres gardent la connaissance.
3 Car les lèvres de l'étrangère distillent le
miel, et son palais est plus doux que l'huile ;
4
mais à la fin elle est amère comme
l'absinthe, aiguë comme un glaive à deux tranchants. 5
Ses pieds descendent vers la mort, ses pas atteignent le séjour
des morts. 6 Afin de ne pas considérer le chemin de
la vie, elle est errante dans ses voies, elle ne sait où elle
va. 7 Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, et ne
vous écartez pas des paroles de ma bouche. 8
Éloigne-toi du chemin qui conduit chez elle, et ne t'approche
pas de la porte de sa maison, 9 de peur que tu ne
livres ta vigueur à d'autres, et tes années à un homme cruel ;
10 de peur que des étrangers ne se rassasient de ton
bien, et du produit de ton travail dans la maison d'autrui ;
11 de peur que tu ne gémisses, près de ta fin, quand
ta chair et ton corps se consumeront, 12 et que tu ne
dises : Comment donc ai-je pu haïr la correction, et comment mon
cœur a-t-il dédaigné la réprimande ? 13 Comment ai-je
pu ne pas écouter la voix de mes maîtres, ne pas prêter
l'oreille à ceux qui m'instruisaient ? 14 Peu s'en
est fallu que je n'aie éprouvé tous les malheurs au milieu du
peuple et de l'assemblée. 15 Bois les eaux de ta
citerne, les eaux qui sortent de ton puits. 16 Tes
sources doivent-elles se répandre au dehors ? Tes ruisseaux
doivent-ils couler sur les places publiques ? 17
Qu'ils soient pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi.
18 Que ta source soit bénie, et fais ta joie de la
femme de ta jeunesse, 19 biche des amours, gazelle
pleine de grâce : Sois en tout temps enivré de ses charmes, sans
cesse épris de son amour. 20 Et pourquoi, mon fils,
serais-tu épris d'une étrangère, et embrasserais-tu le sein
d'une inconnue ? 21 Car les voies de l'homme sont
devant les yeux de l'Éternel, qui observe tous ses sentiers.
22 Le méchant est pris dans ses propres iniquités, il
est saisi par les liens de son péché. 23 Il mourra
faute d'instruction, il chancellera par l'excès de sa folie.
(LSG)
L'adultère est
de la violence, et le pardon n’arrive pas facilement malgré les
cadeaux, mais les insensés sont égarés dans la guerre et la mort
(cf. Prov. 6:20-35 ; 7:1-27 ; Malachie 2:14). Il est écrit :
Lévitique 18:20 Tu n'auras point commerce avec la femme de ton prochain,
pour te souiller avec elle. (LSG)
La
fornication
TOUS les
croyants doivent s’abstenir de TOUTES formes de fornication
(Actes 15:20, 29 ; 21:25).
1Corinthiens 5:1-13 1 On entend dire généralement qu'il y a parmi
vous de l'impudicité, et une impudicité telle qu'elle ne se
rencontre pas même chez les païens ; c'est au point que l'un de
vous a la femme de son père. 2
Et vous êtes enflés d'orgueil ! Et vous n'avez pas été plutôt
dans l'affliction, afin que celui qui a commis cet acte fût ôté
du milieu de vous ! 3 Pour moi, absent de corps, mais
présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent,
celui qui a commis un tel acte. 4 Au nom du Seigneur
Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de
notre Seigneur Jésus, 5 qu'un tel homme soit livré à
Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit
sauvé au jour du Seigneur Jésus. 6 C'est bien à tort
que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu'un peu de levain
fait lever toute la pâte ? 7 Faites disparaître le
vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque
vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé.
8 Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain,
non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les
pains sans levain de la pureté et de la vérité. 9 Je
vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec
les impudiques, 10 non pas d'une manière absolue avec
les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les
ravisseurs, ou avec les idolâtres ; autrement, il vous faudrait
sortir du monde. 11 Maintenant, ce que je vous ai
écrit, c'est de ne pas avoir des relations avec quelqu'un qui,
se nommant frère, est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou
outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec
un tel homme. 12 Qu'ai-je, en effet, à juger ceux du
dehors ? N'est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger ?
13 Pour ceux du dehors, Dieu les juge. Ôtez le
méchant du milieu de vous. (LSG)
La fornication
avec la femme de notre père ou avec notre belle-mère n'est pas
une simple fornication, c’est une fornication incestueuse. La
punition pour fornication, et surtout dans ce cas, était le
retrait/l’exclusion de l’Église jusqu’au repentir. C’était fait
pour que la vie du fornicateur puisse être sauvée aux derniers
jours, comme nous le voyons du verset 5 ci-dessus.
Ceux de l’Église
qui ne sont pas dans l’esprit sont sous l’autorité du dieu de ce
monde et ils sont consignés à la Deuxième Résurrection. Dans
l’Église, le refus de se repentir du péché signifie être retiré
de la Première Résurrection et envoyé à la Deuxième
Résurrection. Plus tôt cela sera faite, et plus cela sera
clairement expliqué au pécheur, alors plus grandes seront ses
chances de se repentir, soit maintenant, soit après les
instructions lors de la Deuxième Résurrection.
Notre corps
appartient au Seigneur car nous sommes le Temple de Dieu.
1Corinthiens 6:12-20 Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile ; tout
m'est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce
soit. 13
Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments
; et Dieu détruira l'un comme les autres. Mais le corps n'est
pas pour l'impudicité. Il est pour le Seigneur, et le Seigneur
pour le corps. 14 Et Dieu, qui a ressuscité le
Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. 15
Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ?
Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les
membres d'une prostituée ? Loin de là ! 16 Ne
savez-vous pas que celui qui s'attache à la prostituée est un
seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une
seule chair. 17 Mais celui qui s'attache au Seigneur
est avec lui un seul esprit. 18 Fuyez l'impudicité.
Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du
corps ; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son
propre corps. 19 Ne savez-vous pas que votre corps
est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez
reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes
? 20 Car vous avez été rachetés à un grand prix.
Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui
appartiennent à Dieu. (LSG)
Dieu jugera les
impudiques et les adultères.
Hébreux 13:4 Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt
de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères.
(LSG)
La Loi de Dieu
dans l’Église est à un niveau plus élevé pour les élus qu’elle
l’est pour la nation (cf. Matt. 5:27-32 ci-dessus).
Le Baptême
permet de recevoir l’Esprit Saint et il nous permet d’agir
conformément aux Lois de Dieu à un niveau plus élevé que celui
qui est exigé de la nation. Ce niveau plus élevé est basé sur le
concept de l’esprit et sur une relation spirituelle avec Dieu.
Cependant, il est très difficile de performer à ce niveau. On ne
devrait pas recourir à la loi sur le divorce parce que cela
entraîne l’autre à pécher et rend plus difficile l’entrée dans
le royaume de Dieu. Le divorce cause de la violence à la famille
et Dieu hait le divorce (Mal. 2:10-17).
Malachie 2:10-17 N'avons-nous pas tous un seul
père ? N'est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi
donc sommes-nous infidèles l'un envers l'autre, en profanant
l'alliance de nos pères ? 11 Juda s'est montré
infidèle, et une abomination a été commise en Israël et à
Jérusalem ; car Juda a profané ce qui est consacré à l'Éternel,
ce qu'aime l'Éternel, il s'est uni à la fille d'un dieu
étranger. 12 L'Éternel retranchera l'homme qui fait
cela, celui qui veille et qui répond, Il le retranchera des
tentes de Jacob, et il retranchera celui qui présente une
offrande à l'Éternel des armées. 13 Voici encore ce
que vous faites : Vous couvrez de larmes l'autel de l'Éternel,
de pleurs et de gémissements, en sorte qu'il n'a plus égard aux
offrandes et qu'il ne peut rien agréer de vos mains. 14
Et vous dites : Pourquoi ?... Parce que l'Éternel a été témoin
entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle,
bien qu'elle soit ta compagne et la femme de ton alliance.
15 Nul n'a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul
l'a fait, et pourquoi ? Parce qu'il cherchait la postérité que
Dieu lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, et
qu'aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! 16
Car je hais la répudiation, dit l'Éternel, le Dieu d'Israël, et
celui qui couvre de violence son vêtement, dit l'Éternel des
armées. Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas
infidèles ! 17 Vous fatiguez l'Éternel par vos
paroles, et vous dites : En quoi l'avons-nous fatigué ? C'est en
disant : Quiconque fait le mal est bon aux yeux de l'Éternel, et
c'est en lui qu'il prend plaisir ! Ou bien : Où est le Dieu de
la justice ? (LSG)
La
fornication incestueuse
Les lois concernant l’inceste
sont données dans Lévitique 18.
Il est interdit à toutes sortes de relations, comme nous le voyons
ci-dessous.
Lévitique 18:1-18 L'Éternel parla à Moïse, et dit : 2 Parle aux
enfants d'Israël, et tu leur diras : Je suis l'Éternel, votre
Dieu. 3
Vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays d'Égypte où vous
avez habité, et vous ne ferez point ce qui se fait dans le pays
de Canaan où je vous mène : vous ne suivrez point leurs usages.
4 Vous pratiquerez mes ordonnances, et vous
observerez mes lois : vous les suivrez. Je suis l'Éternel, votre
Dieu. 5 Vous observerez mes lois et mes ordonnances :
l'homme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis
l'Éternel. 6 Nul de vous ne s'approchera de sa
parente, pour découvrir sa nudité. Je suis l'Éternel. 7
Tu ne découvriras point la nudité de ton père, ni la nudité de
ta mère. C'est ta mère : tu ne découvriras point sa nudité.
8 Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton
père. C'est la nudité de ton père. 9 Tu ne
découvriras point la nudité de ta sœur, fille de ton père ou
fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison.
10 Tu ne découvriras point la nudité de la fille de
ton fils ou de la fille de ta fille. Car c'est ta nudité.
11 Tu ne découvriras point la nudité de la fille de la
femme de ton père, née de ton père. C'est ta sœur. 12
Tu ne découvriras point la nudité de la sœur de ton père. C'est
la proche parente de ton père. 13 Tu ne découvriras
point la nudité de la sœur de ta mère. Car c'est la proche
parente de ta mère. 14 Tu ne découvriras point la
nudité du frère de ton père. Tu ne t'approcheras point de sa
femme. C'est ta tante. 15 Tu ne découvriras point la
nudité de ta belle-fille. C'est la femme de ton fils : tu ne
découvriras point sa nudité. 16 Tu ne découvriras
point la nudité de la femme de ton frère. C'est la nudité de ton
frère. 17 Tu ne découvriras point la nudité d'une
femme et de sa fille. Tu ne prendras point la fille de son fils,
ni la fille de sa fille, pour découvrir leur nudité. Ce sont tes
proches parentes : c'est un crime. 18 Tu ne prendras
point la sœur de ta femme, pour exciter une rivalité, en
découvrant sa nudité à côté de ta femme pendant sa vie. (LSG)
Deutéronome 22:30 Nul ne prendra la femme de son père,
et ne soulèvera la couverture de son père. (LSG)
Parmi ces
restrictions, la seule qui est spécifique dans le temps est le
mariage avec une sœur. Si l’une des sœurs est vivante, sa sœur
ne peut pas être prise comme femme avant que la première soit
morte. Jacob a brisé cette loi en prenant Léa et Rachel comme
femmes. Il avait des raisons de quitter Léa et de prendre
Rachel, mais il ne l'a pas fait. Il symbolisait Christ qui prend
Juda et Israël comme femmes et, par la suite, Israël et les
Païens, qui feront partie des douze tribus.
Ces péchés font partie des malédictions d’Israël (Deut. 27:20, 22,23).
Pourtant, à partir de ces péchés, Dieu a créé une nation. Bien
plus, Moïse et tout le sacerdoce aaronique étaient le produit de
l’inceste.
Exode 6:20 20 Amram prit pour femme Jokébed, sa tante ; et elle
lui enfanta Aaron, et Moïse. Les années de la vie d'Amram furent
de cent trente-sept ans. (LSG)
Tout comme l’étaient les fils d’Abraham et de Sara (Genèse 20:12) et ceux
avant eux (Genèse 5:4).
Cela a été fait spécifiquement pour que les prêtres, ainsi que les prophètes
de Dieu depuis Moïse, voient qu’ils avaient aussi besoin de la
grâce salvatrice de Jésus-Christ et qu’ils ne pouvaient pas,
eux-mêmes, accorder le salut. C'est la raison pour laquelle le
Messie a été pollué par le péché de la chair dans sa lignée
paternelle autant que maternelle, de David par Nathan et de Lévi
par Schimeï. Ce n’est que par
l’activité de Dieu et les actions de Jésus-Christ qui a mis de
côté sa préexistence que le salut a pu venir à l’humanité.
La seule autre
exception à ces ordonnances est quand un homme meurt sans
enfant ; sa veuve doit alors tomber enceinte du frère du mort
pour protéger l’héritage du frère décédé et le bien-être de sa
famille. Cet enfant doit être considéré comme appartenant à la
lignée du défunt mari. Il arrivait que l'enfant soit dans la
lignée d’un parent éloigné comme dans le cas de Ruth et Boaz.
Ils se sont mariés.
Deutéronome 25:5-12 Lorsque des frères demeureront ensemble, et que l'un
d'eux mourra sans laisser de fils, la femme du défunt ne se
mariera point au dehors avec un étranger, mais son beau-frère
ira vers elle, la prendra pour femme, et l'épousera comme
beau-frère. 6
Le premier-né qu'elle enfantera succédera au frère mort et
portera son nom, afin que ce nom ne soit pas effacé d'Israël.
7 Si cet homme ne veut pas prendre sa belle-sœur,
elle montera à la porte vers les anciens, et dira : Mon
beau-frère refuse de relever en Israël le nom de son frère, il
ne veut pas m'épouser par droit de beau-frère. 8 Les
anciens de la ville l'appelleront, et lui parleront. S'il
persiste, et dit : Je ne veux pas la prendre, 9 alors
sa belle-sœur s'approchera de lui en présence des anciens, lui
ôtera son soulier du pied, et lui crachera au visage. Et prenant
la parole, elle dira : Ainsi sera fait à l'homme qui ne relève
pas la maison de son frère. 10 Et sa maison sera
appelée en Israël la maison du déchaussé. 11 Lorsque
des hommes se querelleront ensemble, l'un avec l'autre, si la
femme de l'un s'approche pour délivrer son mari de la main de
celui qui le frappe, si elle avance la main et saisit ce dernier
par les parties honteuses, 12 tu lui couperas la
main, tu ne jetteras sur elle aucun regard de pitié. (LSG)
Ici, les lois sur la succession ont été établies, car le frère n’était pas
seulement autorisé mais
obligé/tenu de prendre pour femme la veuve de son frère. Les
enfants issus de ce mariage prennent l’héritage du frère décédé
et non le sien.
Les actions et les déclarations d’Abraham dans Genèse 15:2-3 ont montré que,
sous l’ancien Code du Hammurabi, un homme sans enfant faisait de
son serviteur, son héritier. La situation n’était pas telle sous
la Loi de Dieu et c’est pour manquement à l’accomplissement de
ce devoir qu’Onan a été tué (consulter l’étude
Le Péché d’Onan
(No. 162)).
C’est en vertu
de cette loi aussi que la fécondation
in vitro peut être
pratiquée, dans le cas où le couple est connu pour être sans
enfant et incapable d’avoir des enfants. La structure du
programme devrait être légalement effectuée par le frère, et là
où la femme elle-même ne peut pas avoir d’enfant, l’ovule peut
être donné par une parente aussi. Au regarde de la loi, ces
enfants ont le statut de frères et sœurs.
Le faux
témoignage et l'aversion dans le mariage
Deutéronome 22:13-29 Si un homme, qui a pris une femme et est allé vers
elle, éprouve ensuite de l'aversion pour sa personne,
14
s'il lui impute des choses criminelles et porte atteinte à sa
réputation, en disant : J'ai pris cette femme, je me suis
approché d'elle, et je ne l'ai pas trouvée vierge, - 15
alors le père et la mère de la jeune femme prendront les signes
de sa virginité et les produiront devant les anciens de la
ville, à la porte. 16 Le père de la jeune femme dira
aux anciens : J'ai donné ma fille pour femme à cet homme, et il
l'a prise en aversion ; 17 il lui impute des choses
criminelles, en disant : Je n'ai pas trouvé ta fille vierge. Or
voici les signes de virginité de ma fille. Et ils déploieront
son vêtement devant les anciens de la ville. 18 Les
anciens de la ville saisiront alors cet homme et le châtieront ;
19 et, parce qu'il a porté atteinte à la réputation
d'une vierge d'Israël, ils le condamneront à une amende de cent
sicles d'argent, qu'ils donneront au père de la jeune femme.
Elle restera sa femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant
qu'il vivra. 20 Mais si le fait est vrai, si la jeune
femme ne s'est point trouvée vierge, 21 on fera
sortir la jeune femme à l'entrée de la maison de son père ; elle
sera lapidée par les gens de la ville, et elle mourra, parce
qu'elle a commis une infamie en Israël, en se prostituant dans
la maison de son père. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.
22 Si l'on trouve un homme couché avec une femme
mariée, ils mourront tous deux, l'homme qui a couché avec la
femme, et la femme aussi. Tu ôteras ainsi le mal du milieu
d'Israël. 23 Si une jeune fille vierge est fiancée,
et qu'un homme la rencontre dans la ville et couche avec elle,
24 vous les amènerez tous deux à la porte de la
ville, vous les lapiderez, et ils mourront, la jeune fille pour
n'avoir pas crié dans la ville, et l'homme pour avoir déshonoré
la femme de son prochain. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de
toi. 25 Mais si c'est dans les champs que cet homme
rencontre la jeune femme fiancée, lui fait violence et couche
avec elle, l'homme qui aura couché avec elle sera seul puni de
mort. 26 Tu ne feras rien à la jeune fille ; elle
n'est pas coupable d'un crime digne de mort, car il en est de ce
cas comme de celui où un homme se jette sur son prochain et lui
ôte la vie. 27 La jeune fille fiancée, que cet homme
a rencontrée dans les champs, a pu crier sans qu'il y ait eu
personne pour la secourir. 28 Si un homme rencontre
une jeune fille vierge non fiancée, lui fait violence et couche
avec elle, et qu'on vienne à les surprendre, 29
l'homme qui aura couché avec elle donnera au père de la jeune
fille cinquante sicles d'argent ; et, parce qu'il l'a
déshonorée, il la prendra pour femme, et il ne pourra pas la
renvoyer, tant qu'il vivra. (LSG)
Le fait de
porter un faux témoignage contre sa femme et des accusations
contre sa vertu porte gravement atteinte aux futurs droits du
mari, en cas de divorce. Ainsi, il est responsable de sa femme
pendant toute sa vie. Celui qui ne pourvoit pas aux besoins de
sa famille profane la foi et est pire qu’un infidèle.
La pénalité pour l’adultère ou pour le viol d’une fiancée ou d’une femme
mariée est la mort, comme nous le voyons ici. Si la femme est
violée dans la ville et ne proteste pas, alors elle mourra
aussi. Si elle est prise par la force, alors, l'homme seul doit
mourir. Le viol dans un champ d’une femme non mariée est puni
par une amende et le mariage (si les deux sont surpris en
faisant l’acte), et l’homme concerné ne peut jamais la divorcer.
Si le père refuse de lui donner la main de sa fille, il n’est
pas alors obligé de la marier mais il doit payer une amende. Le
kidnapping ou la séquestration est dans tous les cas passible de
la peine de mort.
L’offrande pour la jalousie
Nombres 5:12-31 Parle aux enfants d'Israël, et tu leur diras : Si une femme
se détourne de son mari, et lui devient infidèle ;
13 si un autre a commerce avec
elle, et que la chose soit cachée aux yeux de son mari ; si elle
s'est souillée en secret, sans qu'il y ait de témoin contre
elle, et sans qu'elle ait été prise sur le fait ; 14
et si le mari est saisi d'un esprit de jalousie et a des
soupçons sur sa femme, qui s'est souillée, ou bien s'il est
saisi d'un esprit de jalousie et a des soupçons sur sa femme,
qui ne s'est point souillée ; 15 cet homme amènera sa
femme au sacrificateur, et apportera en offrande pour elle un
dixième d'épha de farine d'orge ; il n'y répandra point d'huile,
et n'y mettra point d'encens, car c'est une offrande de
jalousie, une offrande de souvenir, qui rappelle une iniquité.
16 Le sacrificateur la fera approcher, et la fera
tenir debout devant l'Éternel. 17 Le sacrificateur
prendra de l'eau sainte dans un vase de terre ; il prendra de la
poussière sur le sol du tabernacle, et la mettra dans l'eau.
18 Le sacrificateur fera tenir la femme debout devant
l'Éternel ; il découvrira la tête de la femme, et lui posera sur
les mains l'offrande de souvenir, l'offrande de jalousie ; le
sacrificateur aura dans sa main les eaux amères qui apportent la
malédiction. 19 Le sacrificateur fera jurer la femme,
et lui dira : Si aucun homme n'a couché avec toi, et si, étant
sous la puissance de ton mari, tu ne t'en es point détournée
pour te souiller, ces eaux amères qui apportent la malédiction
ne te seront point funestes. 20 Mais si, étant sous
la puissance de ton mari, tu t'en es détournée et que tu te sois
souillée, et si un autre homme que ton mari a couché avec toi, -
21 et le sacrificateur fera jurer la femme avec un
serment d'imprécation, et lui dira : -Que l'Éternel te livre à
la malédiction et à l'exécration au milieu de ton peuple, en
faisant dessécher ta cuisse et enfler ton ventre, 22
et que ces eaux qui apportent la malédiction entrent dans tes
entrailles pour te faire enfler le ventre et dessécher la
cuisse! Et la femme dira : Amen ! Amen ! 23 Le
sacrificateur écrira ces imprécations dans un livre, puis les
effacera avec les eaux amères. 24 Et il fera boire à
la femme les eaux amères qui apportent la malédiction, et les
eaux qui apportent la malédiction entreront en elle pour
produire l'amertume. 25 Le sacrificateur prendra des
mains de la femme l'offrande de jalousie, il agitera l'offrande
de côté et d'autre devant l'Éternel, et il l'offrira sur l'autel
; 26 le sacrificateur prendra une poignée de cette
offrande comme souvenir, et il la brûlera sur l'autel. C'est
après cela qu'il fera boire les eaux à la femme. 27
Quand il aura fait boire les eaux, il arrivera, si elle s'est
souillée et a été infidèle à son mari, que les eaux qui
apportent la malédiction entreront en elle pour produire
l'amertume ; son ventre s'enflera, sa cuisse se desséchera, et
cette femme sera en malédiction au milieu de son peuple. 28
Mais si la femme ne s'est point souillée et qu'elle soit pure,
elle sera reconnue innocente et aura des enfants. 29
Telle est la loi sur la jalousie, pour le cas où une femme sous
la puissance de son mari se détourne et se souille,
30 et pour le cas où un mari saisi d'un esprit
de jalousie a des soupçons sur sa femme : le sacrificateur la
fera tenir debout devant l'Éternel, et lui appliquera cette loi
dans son entier. 31
Le mari sera exempt de faute, mais la femme portera la peine de
son iniquité. (LSG)
La psychologie de l’esprit jaloux a souvent besoin d’un contrôle ou d’un
qualificatif externe, généralement irrationnel et amer. Un tel
état d’esprit n’a pas sa place parmi les élus. On ne doit pas
non plus créer des occasions pour inviter un tel problème. Notre
conduite doit être irréprochable.
L’‘offrande de la jalousie’
est faite une fois pour toutes par le Messie. L’Esprit Saint
remplace le prêtre. Si quelqu’un ment à l’Esprit Saint, la
punition est la mort, comme ce fut le cas pour Ananias et sa
femme (Actes 5:1-5 ff.). Chez certaines personnes, la mort n'est
pas aussi évidente, néanmoins c’est tout aussi sûr.
L'exclusion pour le sacerdoce
Lévitique 21:7-15 Ils ne prendront point une femme prostituée ou déshonorée,
ils ne prendront point une femme répudiée par son mari, car ils
sont saints pour leur Dieu. 8
Tu regarderas un sacrificateur comme saint, car il offre
l'aliment de ton Dieu ; il sera saint pour toi, car je suis
saint, moi, l'Éternel, qui vous sanctifie. 9 Si la
fille d'un sacrificateur se déshonore en se prostituant, elle
déshonore son père : elle sera brûlée au feu. 10 Le
sacrificateur qui a la supériorité sur ses frères, sur la tête
duquel a été répandue l'huile d'onction, et qui a été consacré
et revêtu des vêtements sacrés, ne découvrira point sa tête et
ne déchirera point ses vêtements. 11 Il n'ira vers
aucun mort, il ne se rendra point impur, ni pour son père, ni
pour sa mère. 12 Il ne sortira point du sanctuaire,
et ne profanera point le sanctuaire de son Dieu ; car l'huile
d'onction de son Dieu est une couronne sur lui. Je suis
l'Éternel. 13 Il prendra pour femme une vierge.
14 Il ne prendra ni une veuve, ni une femme répudiée, ni
une femme déshonorée ou prostituée ; mais il prendra pour femme
une vierge parmi son peuple. 15 Il ne déshonorera
point sa postérité parmi son peuple ; car je suis l'Éternel, qui
le sanctifie. (LSG)
Le Grand Prêtre du Temple de Dieu est le Messie et il est entré dans le
sanctuaire une fois pour toutes, en tant que l’Offrande de la
Gerbe Agitée en l’an 30 EC (Ère Courante). Tous les prêtres qui
servent l’Église, le font à sa place. De même, ils doivent aussi
être saints, comme lui est saint. Les élus dans leur ensemble ne
doivent pas profaner le Temple, lequel Temple ils sont. La
question d’être souillé par les morts est examinée ci-après.
La protection de la progéniture contre les pratiques païennes
Toute la logique
en entier du septième commandement est la production d’une
nation sainte et d’un peuple pur dévoué à Dieu. La relation
conjugale devait être immaculée/intacte pour que les gens
puissent l’être. Pour cette raison, la pureté de la progéniture
était protégée et leur utilisation au service de Dieu dans la
nation était protégée. Aucun enfant ne doit être passé par le
feu pour Moloc (cf. Lév. 18:21). Ce culte insidieux à Moloc ou
Kemosch ou au Dieu Lune Sin en tant que Veau d'Or du Sinaï,
comme il a souvent été appelé, impliquait l’immolation et aussi
(chez les Aryens) la consommation des enfants. C'était une
abomination pour le Seigneur. Selon l’Abbé
MacGeoghegan,
les Milésiens
ont perpétué le
culte du Veau d'Or en Irlande, comme la deuxième divinité après
le Chêne sacré et le Gui jusqu'à l'apparition du Christianisme (MacGeoghegan-Mitchel
History of Ireland, Sadlier, NY, 1868, p. 65). Cette croyance en un
dieu en trois personnes des Aryens était endémique parmi les
Phéniciens, les Carthaginois, les Gaulois, les Scythes, les
Grecs et les Romains. C'est la raison pour laquelle la Trinité a
été introduite et si farouchement défendue par les Romains et
les Celtes. La consommation des enfants et des chiens s’est
poursuivie là-bas jusqu’à la destruction de Carthage. Cette
pratique fut abandonnée parmi les Carthaginois durant le règne
de Darius I qui la considérait barbare.
Les Milésiens
irlandais n’étaient pas les seuls à immoler et à manger la chair
humaine (souvent pour des raisons magiques). Polybius enregistre
qu’[H]Annibal a refusé l'offre des Gaulois de manger de la chair
humaine. Cette coutume était endémique chez les Irlandais, les
Gaulois, les Bretons, les Espagnols, les Scythes et d'autres
peuples. Strabo, (cf.
Geography) au premier siècle AEC (Avant l’Ère Courante), a noté que les Irlandais
mangeaient leurs morts et particulièrement leurs parents. Cela
rend les lois Bibliques, en regard avec la profanation du
sacerdoce pour les morts, beaucoup plus horriblement réelles.
Jérôme a observé que les Écossais de Grande Bretagne mangeaient
la chair humaine lorsqu’il les a rencontrés en Gaule, à la fin
du quatrième siècle (cf. MacGeoghegan
ibid., p.
67).
Le croissant de
lune avec l'étoile qui a pénétré même l’Islam sont associés au
culte du Dieu Lune Sin
(cf. le document
Le Veau d'Or (No. 222)).
Jones et Pennick (A
History of Pagan Europe, Routledge, London and New York,
1995, pp.77 ff.) notent que le motif du
croissant et
de l’étoile de
l’Islam rappelle le culte du dieu lune Sin, qui avait déjà
supplanté le culte des trois déesses
Al’lat,
Al-Uzzah et
Manat.
Le système
trinitaire était répandu et endémique sur le territoire des
Aryens et il était retrouvé parmi les Celtes sous une forme
similaire au système trinitaire avec le culte des trois déesses,
dont l’une était Bridgit (ou Brigit).
Le
système tripartite en Gaule consistait aussi en trois dieux,
Esus, Taranis et Teutates. Ces derniers et le système trinitaire
faisaient partie du même système des Bosquets Sacrés et du dieu
lune Sin, que les adhérents adoraient aussi. Les Bosquets Sacrés
étaient recouverts d’entrailles humaines et même les druides
n’osaient pas y entrer à certaines heures. Jusqu’au onzième
siècle, la Sardaigne était un fief de ce système païen, les
magistrats recevant des pots-de-vin pour qu’ils ferment les
yeux.
Le système était
ancien en Irlande et la consommation de chair humaine était
courante là-bas et parmi les Écossais, qui étaient venus
d’Irlande à l'époque où elle était appelée Scotia. Les récentes
excavations des mégalithes dans le Comté de Sligo montrent
d’immenses cimetières de milliers d’êtres humains, plus que ce
qui aurait pu être entretenu par le pays qui les entoure. Il y a
plusieurs centaines de ces types de cimetières en Irlande, mais
Sligo est apparemment un site important.
Récemment, les
archéologues ont noté que les gens étaient incinérés en
utilisant le gras de leur propre corps et, ensuite, (comme un
érudit l’a mentionné récemment à une interview radio) étaient
“apparemment déterrés à une date ultérieure pour un festin par
leurs familles ou par d’autres personnes”. La conclusion
évidente, telle que notée par Strabo et qui se rencontrait au
moins jusqu'au premier siècle, est soigneusement et
volontairement ignorée présentement (comme
MacGeoghegan l’a fait lorsqu’il a noté la
pratique funèbre).
Ils mangeaient leurs morts. Le fait est que les humains et
surtout les enfants étaient rôtis sur des images de leur dieu ou
sur des feux dans tout le monde des Aryens et des Phéniciens.
Les mères romaines, celtes et phéniciennes, dépourvues
d’émotion, étaient fières de pouvoir réconforter leurs enfants
pendant qu’ils étaient rôtis vivants au nom de la piété et que
leurs cris étaient couverts par des tambours et des trompettes
(cf. aussi MacGeoghegan
ibid., p. 65-73).
Ces coutumes se retrouvaient à Tyr et parmi les Phéniciens et elles ont
continué là-bas pour une longue période et parmi les Cananéens.
Ceux qui n’avaient pas d’enfants en achetaient des pauvres pour
qu’ils aient toujours de quoi faire un sacrifice. Les enfants
qui étaient brûlés étaient soit jetés dans une fournaise ou
arrangés comme une statue de Saturne, qu’on brûlait. La défaite
de Carthage par Agathocles a été attribuée par eux au fait
qu’ils avaient sacrifié des enfants de seconde qualité, c’est à
dire les enfants des étrangers et des esclaves, au dieu dans la
forme de Saturne (d’où les Saturnales) au lieu de leurs propres
enfants qui étaient de première qualité. Ils ont alors immolé
environ deux cents enfants de première qualité et trois cent
citoyens qui se sont offerts volontairement pour apaiser le dieu
à cause de leur crime de négligence (MacGeoghegan,
pp. 67-68).
D’après les
récits des famines du dix-neuvième siècle de
Cornelius Walford,
le cannibalisme avait lieu chez les Irlandais pendant les
famines de 1588-89 et 1601-03 (cf. Reay Tannahill
Flesh and Blood pour
l'histoire générale de leur cannibalisme et celui d’autres
personnes). Le dernier épisode du cannibalisme de clan ou de
tribu à être éradiqué au Royaume Uni l’a été dans les
Highlands Occidentaux
de l’Écosse au dix-septième siècle. Un régiment de 400 hommes,
sous la direction de Jacques VI d’Écosse
(aussi Jacques 1er d’Angleterre), a envahi la région
pour supprimer le clan de Sawney Beane, qui habitait dans des
caves de Galloway. Les gens ont été capturés et exécutés, sans
procès, à Edinburgh
; les hommes ont
été démembrés vivants et les femmes brûlées. On disait qu’aucun
voyageur n’était en sécurité dans les
Hautes Terres Occidentaux
jusqu'à ce que cela soit fait pour le bien et l’intérêt de
l’humanité.
La chasse aux
têtes et le cannibalisme étaient répandus et endémiques en
Indonésie, dans les îles de la mer de Corail et en Australie
jusqu’au XXe siècle. Les femmes aborigènes partageaient aussi
leurs enfants avec leurs proches parentes durant les moments
difficiles. Le cannibalisme s’est poursuivi en
Papouasie-Nouvelle Guinée, dans certaines parties de l’Asie du
Sud-est et en Afrique après la Seconde Guerre Mondiale où la
maladie du rire (une maladie du cannibalisme) se rencontre
encore aujourd’hui. Certains païens font en cachette des
sacrifices humains et ce, encore aujourd’hui.
Ce culte d’adoration au Dieu Lune Sin comme le Veau d’Or ou Moloc ou dans
ses aspects du dieu tripartite, duquel la Trinité est une
dérivation moderne, est la forme la plus perverse et méchante de
barbarie humaine. Dieu le condamne ainsi que son système qui
existe même encore aujourd’hui (cf. les documents d’étude
Les Origines de Noël
et de Easter/Pâques (No. 235)
et
La Doctrine du Péché
Originel Partie I Le Jardin d’Éden (No. 246)).
Le système tout entier remontait aux pratiques adultères des Cultes du
Mystère. L'adultère, la fornication, les convoitises de la chair
et le sacrifice humain avec les fêtes de Noël et de
Easter/Pâques étaient des aspects entremêlés d’un culte païen,
qui ont façonné le calendrier et le système d’adoration pratiqué
encore aujourd’hui. Le monde, y compris Israël, est dans une
relation adultère avec le dieu de ce monde et ils ne le savent
pas.
Il y a plusieurs relations strictement interdites qui sont traitées très au
sérieux.
La prostitution
Lévitique 19:29 Tu ne profaneras point ta fille en la livrant à la
prostitution, de peur que le pays ne se prostitue et ne se
remplisse de crimes. (LSG)
La fornication idolâtre et la débauche
Nombres 25:1-18 Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se
livrer à la débauche avec les filles de Moab. 2 Elles
invitèrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le
peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux.
3 Israël s'attacha à Baal-Peor, et la colère
de l'Éternel s'enflamma contre Israël.
4
L'Éternel dit à Moïse : Assemble tous les chefs du peuple, et
fais pendre les coupables devant l'Éternel en face du soleil,
afin que la colère ardente de l'Éternel se détourne d'Israël.
5 Moïse dit aux juges d'Israël : Que chacun de vous
tue ceux de ses gens qui se sont attachés à Baal-Peor. 6
Et voici, un homme des enfants d'Israël vint et amena vers ses
frères une Madianite, sous les yeux de Moïse et sous les yeux de
toute l'assemblée des enfants d'Israël, tandis qu'ils pleuraient
à l'entrée de la tente d'assignation. 7 À cette vue,
Phinées, fils d'Eléazar, fils du sacrificateur Aaron, se leva du
milieu de l'assemblée, et prit une lance, dans sa main. 8
Il suivit l'homme d'Israël dans sa tente, et il les perça tous
les deux, l'homme d'Israël, puis la femme, par le bas-ventre. Et
la plaie s'arrêta parmi les enfants d'Israël. 9 Il y
en eut vingt-quatre mille qui moururent de la plaie. 10
L'Éternel parla à Moïse, et dit : 11 Phinées, fils
d'Eléazar, fils du sacrificateur Aaron, a détourné ma fureur de
dessus les enfants d'Israël, parce qu'il a été animé de mon zèle
au milieu d'eux ; et je n'ai point, dans ma colère, consumé les
enfants d'Israël. 12 C'est pourquoi tu diras que je
traite avec lui une alliance de paix. 13 Ce sera pour
lui et pour sa postérité après lui l'alliance d'un sacerdoce
perpétuel, parce qu'il a été zélé pour son Dieu, et qu'il a fait
l'expiation pour les enfants d'Israël. 14 L'homme
d'Israël, qui fut tué avec la Madianite, s'appelait Zimri, fils
de Salu ; il était chef d'une maison paternelle des Siméonites.
15 La femme qui fut tuée, la Madianite, s'appelait
Cozbi, fille de Tsur, chef des peuplades issues d'une maison
paternelle en Madian. 16 L'Éternel parla à Moïse, et
dit : 17 Traite les Madianites en ennemis, et
tuez-les ; 18 car ils se sont montrés vos ennemis, en
vous séduisant par leurs ruses, dans l'affaire de Peor, et dans
l'affaire de Cozbi, fille d'un chef de Madian, leur sœur, tuée
le jour de la plaie qui eut lieu à l'occasion de Peor. (LSG)
Comme nous l’avons vu ci-dessus, la fornication était aussi liée aux
doctrines de ces dieux étrangers. Celles-ci produisent un esprit
dépravé, comme nous l’avons vu dans le premier chapitre de
Romains (particulièrement aux versets 18-32) parce que les
prêtres ont injustement caché la vérité.
La sodomie
Lévitique 18:22 Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une
femme. C'est une abomination. (LSG)
La sodomie est une abomination, et aucun sodomite ou homosexuel ne sera
admis dans le royaume de Dieu, à moins qu’il produise des fruits
dignes du repentir.
Deutéronome 23:17-18 Il n’y aura aucune prostituée parmi les filles
d’Israël, et il n’y aura aucun prostitué parmi les fils
d’Israël. 18 Tu n’apporteras point dans la maison de
l’Éternel, ton Dieu, le salaire d’une prostituée ni le prix d’un
chien, pour l’accomplissement d’un vœu quelconque ; car l’un et
l’autre sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu. (LSG) (cf.
aussi Lév. 20:16 ci-dessous)
Dans Deutéronome 23:18, les sodomites sont identifiés comme les
chiens mentionnés dans
Apocalypse 22:15, qui sont à l’extérieur du royaume de Dieu. Les
sodomites et les lesbiennes sont une abomination pour Dieu
(Romains 1:24-27).
Romains 1:24-27 C'est pourquoi Dieu les a livrés à
l'impureté, selon les convoitises de leurs cœurs ; en sorte
qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ; 25
eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont
adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni
éternellement. Amen ! 26 C'est pourquoi Dieu les a
livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé
l'usage naturel en celui qui est contre nature ; 27
et de même les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme,
se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres,
commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en
eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. (LSG)
La bestialité
La bestialité est interdite à ceux de la Foi, puisque c’est aussi une
perversion.
Exode
22:19 Quiconque
couche avec une bête sera puni de mort.
(LSG)
Lévitique
18:23 Tu ne coucheras
point avec une bête, pour te souiller avec elle. La femme ne
s’approchera point d’une bête, pour se prostituer à elle. C’est
une confusion. (LSG)
(cf.
aussi Deut. 27:21)
La captivité et la destruction sont la punition, et c’est pour cette raison
et pour le culte à Astarté ou
Easter que Dieu a ordonné la destruction des habitants de
Canaan. Aucune personne de la Foi ne doit faire ces choses, ni
personne de la nation, ni aucun étranger qui séjourne parmi
nous.
Lévitique 18:24-30 Ne vous souillez par aucune de ces choses, car c'est par
toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais
chasser devant vous. 25 Le pays en a été souillé ; je
punirai son iniquité, et le pays vomira ses habitants. 26
Vous observerez donc mes lois et mes ordonnances, et vous ne
commettrez aucune de ces abominations, ni l'indigène, ni
l'étranger qui séjourne au milieu de vous. 27 Car ce
sont là toutes les abominations qu'ont commises les hommes du
pays, qui y ont été avant vous ; et le pays en a été souillé.
28 Prenez garde que le pays ne vous vomisse, si vous
le souillez, comme il aura vomi les nations qui y étaient avant
vous. 29 Car tous ceux qui commettront quelqu'une de
ces abominations seront retranchés du milieu de leur peuple.
30 Vous observerez mes commandements, et vous ne
pratiquerez aucun des usages abominables qui se pratiquaient
avant vous, vous ne vous en souillerez pas. Je suis l'Éternel,
votre Dieu. (LSG)
La punition pour les péchés sexuels
La fornication
entraîne nécessairement des dommages. L'acte de fornication
exige le mariage. Dans les cas où le mariage est impossible, ou
que le père de la jeune fille n’y consent pas, alors, la dot des
vierges doit être payée en compensation.
Exode 22:16-18 Si un homme séduit une vierge qui n'est point fiancée, et
qu'il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour
femme. 17
Si le père refuse de la lui accorder, il paiera en argent la
valeur de la dot des vierges. 18 Tu ne laisseras
point vivre la magicienne. (LSG)
La fornication
entraîne avec elle une pénalité. La fornication au niveau
spirituel, à savoir la sorcellerie, est passible de la peine de
mort (v. 18). Car tout péché est contre Dieu et nous ne péchons
pas contre les gens, nous leur causons que des dommages. Nous
péchons contre Dieu et Lui seul.
Psaume 51:1-4 Au chef des chantres. Psaume de David. Lorsque Nathan, le
prophète, vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Schéba.
Ô Dieu ! aie pitié de moi dans ta bonté ; selon ta grande
miséricorde, efface mes transgressions ;
2
lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon
péché. 3 Car je reconnais mes transgressions, et mon
péché est constamment devant moi. 4 J'ai péché contre
toi seul, et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que
tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton
jugement. (LSG)
Lorsqu’une esclave commet une fornication et qu’elle n’est pas affranchie,
elle doit être flagellée. Il en va de même pour une personne
contrainte à un emploi en raison de circonstances économiques.
Lévitique 19:20 Lorsqu'un homme couchera et aura commerce avec une femme, si
c'est une esclave fiancée à un autre homme, et qui n'a pas été
rachetée ou affranchie, ils seront châtiés, mais non punis de
mort, parce qu'elle n'a pas été affranchie. (LSG)
La punition pour
l’adultère est la mort et la punition pour toute fornication est
la mort, tout comme les Dix Commandements et leur législation
sont tous soutenus par la peine de mort.
Lévitique 20:10-17 Si un homme commet un adultère avec une femme mariée,
s'il commet un adultère avec la femme de son prochain, l'homme
et la femme adultères seront punis de mort.
11
Si un homme couche avec la femme de son père, et découvre ainsi
la nudité de son père, cet homme et cette femme seront punis de
mort : leur sang retombera sur eux. 12 Si un homme
couche avec sa belle-fille, ils seront tous deux punis de mort ;
ils ont fait une confusion : leur sang retombera sur eux.
13 Si un homme couche avec un homme comme on couche avec
une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils
seront punis de mort : leur sang retombera sur eux. 14
Si un homme prend pour femmes la fille et la mère, c'est un
crime : on les brûlera au feu, lui et elles, afin que ce crime
n'existe pas au milieu de vous. 15 Si un homme couche
avec une bête, il sera puni de mort ; et vous tuerez la bête.
16 Si une femme s'approche d'une bête, pour se
prostituer à elle, tu tueras la femme et la bête ; elles seront
mises à mort : leur sang retombera sur elles. 17 Si
un homme prend sa sœur, fille de son père ou fille de sa mère,
s'il voit sa nudité et qu'elle voie la sienne, c'est une infamie
; ils seront retranchés sous les yeux des enfants de leur
peuple : il a découvert la nudité de sa sœur, il portera la
peine de son péché. (LSG)
Abraham a enfreint cette loi quand il a épousé sa demi-sœur Sara et il était
donc sujet à la punition de la loi. Dieu est intervenu après une
très longue période, à cause de leur foi. La nation entière, en
effet, est issue de la violation de la loi. En outre, Abraham
fut le père de tous les croyants et la nation d’Israël était le
véhicule par lequel cela serait accompli. Pourquoi cette affaire
se trouve-t-elle dans l’Écriture et est-elle même permise ? La
réponse est simple. Cela a été fait pour montrer à nouveau la
relation des élus en tant que fils et filles de Dieu, pour
indiquer que la progéniture de toutes les relations est
responsable de ses actions devant Dieu et pour montrer que tous
peuvent hériter le royaume de Dieu, indépendamment des
circonstances de leur naissance ou de leur péché. Un enfant né
dans des circonstances contraires à la loi est néanmoins un fils
potentiel de Dieu.
Sous le système triune des Païens, le sacrifice humain et aussi le
cannibalisme étaient prédominants parmi eux. Le contraste entre
la Loi de Dieu et la pratique des Païens était absolu. Abraham a
été utilisé pour illustrer que Dieu n'approuvait pas ou ne
voulait pas un tel sacrifice, même s’il avait été offert s’Il
l’avait demandé. Les croyants s’offrent eux-mêmes comme
sacrifices en donnant leurs vies les uns pour les autres,
suivant l'exemple du Christ. Nous sommes tous appelés à un
niveau supérieur de compréhension. L'humanité entière devra se
repentir, sinon, la sanction finale est la mort.
Les
commandements doivent être administrés avec miséricorde et
compassion, et aucune personne ne doit être mise à mort avant
d’avoir eu l’opportunité de se repentir, comme nous le voyons
par l’exemple de Christ.
Jean 8:1-11 Jésus se rendit à la montagne des oliviers. 2 Mais,
dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le
peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. 3
Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise
en adultère ; et, la plaçant au milieu du peuple, 4
ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en
flagrant délit d'adultère. 5 Moïse, dans la loi, nous
a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ?
6 Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir
l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt
sur la terre. 7 Comme ils continuaient à
l'interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui
est sans péché jette le premier la pierre contre elle. 8
Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.
9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur
conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés
jusqu'aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était
là au milieu. 10 Alors s'étant relevé, et ne voyant
plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux qui
t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? 11
Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te
condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. (LSG)
Le jugement
repose sur le Messie et ce n’est que par le repentir que nous
sommes emmenés devant le Dieu Vivant en tant qu’une partie de
Son Temple (cf. 1Cor. 5:1-13). C’est à partir de l’intérieur que
les mauvaises pensées viennent montrant la condition de l'esprit
(Marc 7:21).
Le processus en
entier de pensée de fornication et de perversion provient du
fait d’être éloigné de Dieu et d’un état d’esprit idolâtre.
L’intention entière de Romains 1:1-32 est de démontrer que, de
l’idolâtrie et du mensonge ou de l’impiété (qui dissimule ou
retiennent injustement la vérité), résultent la fornication et
les convoitises anormales de la chair, telles que la sodomie et
le lesbianisme et la violation de chaque commandement. Bien que
la fornication et l'homosexualité ne soient pas trouvées ou
expressément interdites par les Dix Commandements, elles sont
trouvées en tant que sous-structures à l’intérieur de la Loi ;
elles sont accessoires aux Dix mais dépendantes d'eux.
Romains 1:28-32 Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les
a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses
indignes, 29
étant remplis de toute espèce d'injustice, de méchanceté, de
cupidité, de malice ; pleins d'envie, de meurtre, de querelle,
de ruse, de malignité ; rapporteurs, 30 médisants,
impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal,
rebelles à leurs parents, 31 dépourvus
d'intelligence, de loyauté, d'affection naturelle, de
miséricorde. 32 Et, bien qu'ils connaissent le
jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent
de telles choses, non seulement ils les font, mais ils
approuvent ceux qui les font. (LSG)
Galates 5:19-21 Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont
l'impudicité, l'impureté, la dissolution, 20
l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les
jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les
sectes, 21
l'envie, l'ivrognerie, les excès de table, et les choses
semblables. Je vous dis d'avance, comme je l'ai déjà dit, que
ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le
royaume de Dieu. (LSG)
Personne ne peut
hériter le royaume de Dieu dans un état de fornication ou de
toute autre impureté. Cependant, nous ne sommes pas justifiés
par la loi ou par notre adhérence à la loi. Notre justice est
comme un vêtement souillé (Ésaïe 64:6). Nous ne sommes pas
sauvés par nos œuvres sous la loi mais par la grâce ; non par la
circoncision de la chair, mais par la circoncision du cœur en
l’Esprit Saint (Galates 5:1-4). Si nous sommes justifiés par la
loi, nous ne sommes plus sous la grâce. Est-ce que cela veut
dire que nous n’avons pas à observer la loi ? Loin de là et en
aucun cas, spécialement puisque c’est la volonté de Dieu et
“même notre
sanctification” que nous nous
abstenions de la fornication (1Thes. 4:3).
Ce monde et ses
habitants seront détruits par le Dieu vivant parce qu’ils ne se
repentent pas des œuvres de leurs mains, ni de leur impudicité
ni de leurs vols.
Apocalypse 9:21 et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs
enchantements, ni de leur impudicité ni de leurs vols. (LSG)
Les fornications
de ce monde procèdent du faux système de la prostituée qui a
commis la fornication avec les rois de la terre (Apoc. 14:8 ;
17:2-4 ; 18:3 ; 19:2) et son faux système et avec le dieu de ce
monde, qui a aveuglé tous les gens (2Cor. 4:4) de sorte que tous
se sont prostitués (Osée 4:1-19 ; Ézéchiel 23:19-21). Dieu va
tous les juger. Il va s’occuper de la progéniture des sorciers,
des fornicateurs et de ceux qui font le mal. Il enlèvera les
justes et les miséricordieux et personne ne s’en préoccupera et
ensuite, Il détruira la fausse progéniture et il n’y aura plus
de paix (cf. Ésaïe 57:1-21). Personne non plus ne sera sauvé
simplement parce qu’il n’est pas le résultat de l’impudicité
(Jean 8:41-42). Inversement, les gens nés illégitimement ne
seront rejetés du salut.
Deutéronome 23:2 Celui qui est issu d’une union
illicite n’entrera point dans l’assemblée de l’Éternel ; même sa
dixième génération n’entrera point dans l’assemblée de
l’Éternel.
La signification ici est que là où il y avait par le
passé des bâtards, il y aura seulement des fils du Dieu vivant.
Les malédictions de la nation reposent sur l'immoralité.
La violation des
commandements provient de l’absence de vérité, de miséricorde et
de connaissance de Dieu dans le pays (Osée 4:1 ; cf. 1Chroniques
5:25).
Nous devons aussi nous protéger les uns les autres dans toutes
circonstances. Notre compréhension de la condition humaine vient
à peine d’atteindre le point où nous comprenons la base
scientifique de ces lois. Il y a, également, une base
spirituelle pour toute la législation sur la purification (cf.
La Loi et le Sixième
Commandement (No. 259)).
Lévitique 20:18 Si un homme couche avec une femme qui a son
indisposition, et découvre sa nudité, s’il découvre son flux, et
qu’elle découvre le flux de son sang, ils seront tous deux
retranchés du milieu de leur peuple. (LSG)
Les relations impures sont punies par le retrait. Une telle activité enlève
la personne de l'Église et de la foi. La punition pour certains
péchés est de mourir sans enfant.
Lévitique 20:19-24 Tu ne découvriras point la nudité de la sœur de ta mère,
ni de la sœur de ton père, car c'est découvrir sa proche parente
: ils porteront la peine de leur péché. 20 Si un
homme couche avec sa tante, il a découvert la nudité de son
oncle ; ils porteront la peine de leur péché, ils mourront sans
enfant. 21 Si un homme prend la femme de son frère,
c’est une impureté ; il a découvert la nudité de son frère : ils
seront sans enfant. 22 Vous observerez toutes mes
lois et toutes mes ordonnances, et vous les mettrez en pratique,
afin que le pays où je vous mène pour vous y établir ne vous
vomisse point. 23 Vous ne suivrez point les usages
des nations que je vais chasser devant vous ; car elles ont fait
toutes ces choses, et je les ai en abomination. 24 Je
vous ai dit : C’est vous qui posséderez leur pays ; je vous en
donnerai la possession : c’est un pays où coulent le lait et le
miel. Je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai séparés des
peuples. (LSG)
Tout comme le camp d’Israël devait être gardé propre, ainsi aussi la nation
d’Israël devait être gardée pure. Du cinquième commandement,
nous avons vu que le commandement était pour que nous soyons
saints. Nous voyons ici que cela s’étend à nos demeures et à nos
personnes, afin que Dieu ne voie rien d’impur en nous.
Deutéronome 23:7-14 Tu n'auras point en abomination l'Édomite,
car il est ton frère ; tu n'auras point en abomination
l'Égyptien, car tu as été étranger dans son pays :
8
les fils qui leur naîtront à la troisième génération entreront
dans l'assemblée de l'Éternel. 9 Lorsque tu camperas
contre tes ennemis, garde-toi de toute chose mauvaise. 10
S'il y a chez toi un homme qui ne soit pas pur, par suite d'un
accident nocturne, il sortira du camp, et n'entrera point dans
le camp ; 11 sur le soir il se lavera dans l'eau, et
après le coucher du soleil il pourra rentrer au camp. 12
Tu auras un lieu hors du camp, et c'est là dehors que tu iras.
13 Tu auras parmi ton bagage un instrument, dont tu
te serviras pour faire un creux et recouvrir tes excréments,
quand tu voudras aller dehors. 14 Car l'Éternel, ton
Dieu, marche au milieu de ton camp pour te protéger et pour
livrer tes ennemis devant toi ; ton camp devra donc être saint,
afin que l'Éternel ne voie chez toi rien d'impur, et qu'il ne se
détourne point de toi. (LSG)
Le salut est des Païens. Le statut de la nation d’Israël leur est étendu.
Joseph était aussi d’Égypte puisque la mère d’Éphraïm et de
Manassé était Égyptienne. Il y a une lignée païenne autant en
Juda qu’en Israël. Dieu marche parmi nous.
La structure sociale en est une de famille et les mâles(hommes) de la
famille ont le devoir d’assurer la structure familiale, puis le
succès de la tribu et de la nation. Ceux qui sont faits eunuques
pour l’Église ont le devoir de faire fonctionner l’Église.
Les hommes doivent honorer les femmes.
1Pierre 3:7 Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec
vos femmes, comme avec un sexe plus faible ; honorez-les, comme
devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en
soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos
prières. (LSG)
Que dire alors
des gens qui ne sont pas mariés ? Le Seigneur place les hommes
et les femmes dans des familles et l’Église est une famille de
Dieu. Nous avons vu que les femmes doivent être traitées comme
sœurs et qu’aucune femme captive ne doit être placée en Israël
en tant que femme inférieure (Deut. 21:10-14).
Les Proverbes montrent que les femmes ont un travail important à faire. La
Bible est claire sur un point, et la seule restriction imposée
aux femmes est que celles-ci ne peuvent pas être prêtres. La
législation exclut aussi les femmes de participer à la guerre.
Les femmes et les hommes sont égaux dans le royaume de Dieu où il n'y a pas
de mariage et ils sont comme les anges de Dieu. L’Esprit Saint
confère à tous une transition du physique au spirituel. La femme
est liée à son mari dans le mariage, et les droits d’une femme
mariée d’entreprendre des contrats par serment sont examinés
dans l’étude
La Loi et le
Cinquième Commandement (No. 258) (cf. Nombres 30:6-10).
Il y a une grande distinction entre la tenue et l’allure de l’homme et de la
femme.
Deutéronome 22:5 Une femme ne portera point un habillement d'homme, et un
homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque
fait ces choses est en abomination à l'Éternel, ton Dieu. (LSG)
La chevelure est une base supplémentaire de distinction, tout comme l’est le
port de bijoux, dont la majorité a une origine païenne (cf.
l’étude
L'Origine du
Port des Boucles d’Oreilles et des Bijoux dans les Temps Anciens
(No. 197)).
La
protection des femmes dans le mariage ou les unions monétaires
Une grande partie de la loi est écrite pour la protection des femmes dans
une structure sociale qui semble plus difficile que la présente.
Toutefois, ce n’est qu’une illusion puisque le tissu social de
notre peuple est systématiquement détruit par un esprit dépravé
qui est inimité envers Dieu. La dégénérescence sociale est telle
que nous sommes dans les pires jours de la fin, où c’est autant
ignoble que ça l’était à l’époque de Sodome et Gomorrhe. Dieu va
intervenir bientôt pour nous empêcher de nous détruire
nous-mêmes. Le Messie viendra établir son royaume sous toute la
loi.
Les enfants, tant garçons que filles, sont emmenés dans une relation
d’alliance avec Israël et l’Unique Véritable Dieu. Les garçons
sont circoncis et mis à part par la purification de la mère. Les
filles aussi sont mises à part par un processus clairement
différent (Lév. 12:2-5). Ces distinctions sont pour la
protection des femmes et des enfants sous la loi et elles ne
doivent pas être négligées. Aucun Païen converti à la foi n'est
obligé de se faire circoncire (Actes 15:1-30).
L'homme doit
protéger la femme des conséquences graves qui résultent de ses
activités (Prov. 5:15-19 ; 18:4).
Aucune femme ne peut avoir des relations sexuelles pendant ses menstruations
ou lorsqu’elle est incapable d’avoir une relation sexuelle pour
une autre raison ;
Lévitique 18:19 Tu ne t'approcheras point d'une femme
pendant son impureté menstruelle, pour découvrir sa nudité.
La femme doit aussi protéger l'homme.
La capacité d’acheter des serviteurs a existé
sous la Loi de Dieu. Toutefois, la loi prévoyait un certain
nombre de moyens de protection importants dont nous pouvons
tirer des enseignements aujourd'hui.
Exode 21:7-11 Si un homme vend sa fille pour être
esclave, elle ne sortira point comme sortent les esclaves.
8
Si elle déplaît à son maître, qui s'était proposé de la prendre
pour femme, il facilitera son rachat ; mais il n'aura pas le
pouvoir de la vendre à des étrangers, après lui avoir été
infidèle. 9 S'il la destine à son fils, il agira
envers elle selon le droit des filles. 10 S'il prend
une autre femme, il ne retranchera rien pour la première à la
nourriture, au vêtement, et au droit conjugal. 11 Et
s'il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle pourra sortir
sans rien payer, sans donner de l'argent. (LSG)
Aucune personne ne sera réduite par des
circonstances monétaires au point de porter atteinte à sa
nationalité ou sa capacité d’entrer dans une union durable de
mariage. De plus, aucune personne qui contracte mariage par
accord monétaire n’est autorisée à faire du tort au bien-être à
long terme de sa femme ou de sa belle-fille ni lui priver sa
liberté.
Dieu est le protecteur des orphelins et des veuves (Jérémie 49:11). Les
femmes dans la société sont gardées ensemble sous les lois de
Dieu, comme une structure cohésive. La soi-disant société
Chrétienne moderne ne fonctionne pas et n’a jamais fonctionné.
Elle ne fonctionne pas parce qu’elle n’est pas basée sur les
Lois de Dieu. Tous ses dogmes sont en fait des perversions des
Lois de Dieu et destructeurs pour la planète. Le faux système a
infligé plus de misère à l’humanité et résulté en la dégradation
complète des hommes et des femmes, mais plus spécifiquement des
femmes. Il s’agit en fait d’un compromis où les mystères
barbares et immoraux ont adapté les doctrines Chrétiennes à une
structure païenne d’un dieu tripartie, et continué la même
immoralité à des degrés variés dans différents déguisements
pseudo-Chrétiens ou, plus exactement, Gnostiques.
Exode 21:16-27 Celui qui dérobera un homme, et qui l'aura vendu ou retenu
entre ses mains, sera puni de mort. 17 Celui qui
maudira son père ou sa mère sera puni de mort. 18 Si
des hommes se querellent, et que l'un d'eux frappe l'autre avec
une pierre ou avec le poing, sans causer sa mort, mais en
l'obligeant à garder le lit, 19 celui qui aura frappé
ne sera point puni, dans le cas où l'autre viendrait à se lever
et à se promener dehors avec son bâton. Seulement, il le
dédommagera de son interruption de travail, et il le fera
soigner jusqu'à sa guérison. 20 Si un homme frappe du
bâton son esclave, homme ou femme, et que l'esclave meure sous
sa main, le maître sera puni. 21 Mais s'il survit un
jour ou deux, le maître ne sera point puni ; car c'est son
argent. 22 Si des hommes se querellent, et qu'ils
heurtent une femme enceinte, et la fassent accoucher, sans autre
accident, ils seront punis d'une amende imposée par le mari de
la femme, et qu'ils paieront devant les juges. 23
Mais s'il y a un accident, tu donneras vie pour vie, 24
œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,
25 brûlure pour brûlure, blessure pour blessure,
meurtrissure pour meurtrissure. 26 Si un homme frappe
l'œil de son esclave, homme ou femme, et qu'il lui fasse perdre
l'œil, il le mettra en liberté, pour prix de son œil. 27
Et s'il fait tomber une dent à son esclave, homme ou femme, il
le mettra en liberté, pour prix de sa dent. (LSG)
La punition pour les offenses répétées qui portent préjudice à la famille et
sa vulnérabilité est souvent la mort. La loi protège la famille
et le fruit du mariage.
Les malédictions de la nation sont le résultat de l’immoralité.
Deutéronome 27:20-23 Maudit soit celui qui couche avec la femme de son père,
car il soulève la couverture de son père ! -Et tout le peuple
dira : Amen ! 21
Maudit soit celui qui couche avec une
bête quelconque ! -Et tout le peuple dira : Amen ! 22
Maudit soit celui qui couche avec sa sœur, fille de son père ou
fille de sa mère ! -Et tout le peuple dira : Amen ! 23
Maudit soit celui qui couche avec sa belle-mère ! -Et tout
le peuple dira : Amen ! (LSG)
La punition pour la violation du septième commandement et de ses
sous-ordonnances est en séquence. Certaines relations sont
directement punies par Dieu. Dieu n’a pas donné d’enfant à
Pharaon parce qu’il avait pris Sara, ne sachant pas qu’elle
était la femme d’Abraham. Même si Abraham l’avait entraîné à
pécher par son silence, c’est Pharaon qui a été puni.
Le Seigneur jugera avec justice et vérité (Psaume 96:11-13). La violation
ouverte des commandements doit être condamnée par la société :
parfois, une simple réprimande est suffisante, comme nous le
voyons avec le Messie et la femme adultère.
Après la réprimande, l'étape suivante est le châtiment corporel par la
flagellation. La législation permet un certain nombre de coups –
jusqu’à 39 – en fonction de la nature répétitive de l’offense.
La quantité est déterminée par les magistrats.
Deutéronome 17:8-10 Si une cause relative à un meurtre, à un différend, à
une blessure, te paraît trop difficile à juger et fournit
matière à contestation dans tes portes, tu te lèveras et tu
monteras au lieu que l'Éternel, ton Dieu, choisira.
9
Tu iras vers les sacrificateurs, les Lévites, et vers celui qui
remplira alors les fonctions de juge ; tu les consulteras, et
ils te feront connaître la sentence. 10 Tu te
conformeras à ce qu'ils te diront dans le lieu que choisira
l'Éternel, et tu auras soin d'agir d'après tout ce qu'ils
t'enseigneront. (LSG)
En aucun cas, une personne ne doit recevoir plus de quarante coups.
Deutéronome 25:1-3 Lorsque des hommes, ayant entre eux une querelle, se
présenteront en justice pour être jugés, on absoudra l'innocent,
et l'on condamnera le coupable. 2
Si le coupable mérite d'être battu, le juge le fera étendre par
terre et frapper en sa présence d'un nombre de coups
proportionné à la gravité de sa faute. 3 Il ne lui
fera pas donner plus de quarante coups, de peur que, si l'on
continuait à le frapper en allant beaucoup au delà, ton frère ne
fût avili à tes yeux. (LSG)
La punition est sommaire et exécutée sur-le-champ. Afin de s’assurer qu’il
n’y a pas d’erreur dans le décompte des coups, il n’y avait
jamais plus de trente-neuf coups infligés dans l’ancien Juda et
Israël.
2Corinthiens. 11:24-25 cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups moins
un, 25 trois fois j'ai été battu de verges, une fois
j'ai été lapidé, trois fois j'ai fait naufrage, j'ai passé un
jour et une nuit dans l'abîme. (LSG)
Paul a été lapidé à Lystre (Actes 14:19). Le fouet, que Paul a subi trois
fois, semble avoir été un type rudimentaire de verge (Actes
16:22). Paul a été illégalement lapidé parce que cela n’a pas
été fait par la justice. L'action mentionnée dans Actes 16:22 a
été menée sur l'ordre des magistrats. Les
licteurs portaient des
verges (d’où le terme
Porteur de verge et "une
rossée"). Les magistrats étaient assistés par ces
licteurs qui
administraient la punition. La peine de mort était administrée
seulement dans les cas sévères de refus répétés de se repentir
et d’obéir aux magistrats et à la loi mais jamais à la servante,
qui ne peut être que battue.
L’indemnisation financière est déterminée par le système judiciaire selon le
bien-fondé de chaque demande d’indemnité. La justice est ainsi
faite et le mal enlevé.
Dieu est fidèle et nous devrions Lui démontrer notre fidélité. Grâce au
Premier Grand Commandement, nous sommes des fiancées fidèles du
Messie. En observant le Septième Commandement, nous démontrons
aussi notre fidélité au sens physique. C'est pourquoi les élus
sont jugés à un niveau plus élevé (cf. Deut. 5:32-33).
“Les
hommes proclament leur propre bonté mais qui peut trouver un
homme fidèle ?”
(Prov. 20:6). La prostituée religieuse commet la fornication
avec les hommes et les dieux pour le pouvoir (Apoc. 17:14). Nous
devrions être fidèles à Dieu et à tous en toutes choses, et Dieu
peut ensuite faire de nous des dirigeants fidèles et véritables
(Matt. 25:21).
Dieu est fidèle à nous. Nous devons être fidèles aussi (Psaume 89:1-4), car
nous sommes la descendance de la promesse à travers le Messie et
nous serons établis pour toujours, comme elohim, en tant que la
famille de David (Zach. 12:8). Car sa miséricorde et sa fidélité
subsistent à jamais et atteignent les cieux (Psaume 36:5-6).
Tous les récipients sont faits pour les buts du Créateur et nous ne devons
pas les utiliser de la mauvaise façon ou les mettre de côté.
Romains 9:14-26 Que dirons-nous donc ? Y a-t-il en Dieu de l'injustice ?
Loin de là ! 15 Car il dit à Moïse : Je ferai
miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de
qui j'ai compassion. 16
Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui
court, mais de Dieu qui fait miséricorde. 17 Car
l'Écriture dit à Pharaon : Je t'ai suscité à dessein pour
montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publié par
toute la terre. 18 Ainsi, il fait miséricorde à qui
il veut, et il endurcit qui il veut. 19 Tu me diras :
Pourquoi blâme-t-il encore ? Car qui est-ce qui résiste à sa
volonté ? 20 Ô homme, toi plutôt, qui es-tu pour
contester avec Dieu ? Le vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a
formé : Pourquoi m'as-tu fait ainsi ? 21 Le potier
n'est-il pas maître de l'argile, pour faire avec la même masse
un vase d'honneur et un vase d'un usage vil ? 22 Et
que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître
sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de
colère formés pour la perdition, 23 et s'il a voulu
faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de
miséricorde qu'il a d'avance préparés pour la gloire ? 24
Ainsi nous a-t-il appelés, non seulement d'entre les Juifs, mais
encore d'entre les païens, 25 selon qu'il le dit dans
Osée : J'appellerai mon peuple celui qui n'était pas mon peuple,
et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée ; 26
et là où on leur disait : Vous n'êtes pas mon peuple ! ils
seront appelés fils du Dieu vivant.
(LSG)
La distinction entre le bien et le mal
L'arbre de la connaissance du bien et du mal
porte avec lui la malédiction (Genèse 3:17). Il y a douze fois
dans Deutéronome où les gens sont tenus de dire
“Amen” afin d’éviter la colère du Seigneur de s'enflammer
contre eux (Deut. 11:17 ; Lév. 25:19 ; 26:4 ; Deut 32:43 ; Ésaïe
24:4-6).
Au sein de la Loi, tous les Commandements découlent du Premier Grand
Commandement. De la même façon, chaque perversion de la Loi
découle de sa violation. La seule façon de sortir du fouillis de
la fornication est le repentir véritable.
2Corinthiens 12:21 Je crains qu'à mon arrivée mon Dieu
ne m'humilie de nouveau à votre sujet, et que je n'aie à pleurer
sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment et qui ne se
sont pas repentis de l'impureté, de l'impudicité et des
dissolutions auxquelles ils se sont livrés. (LSG)
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