Les Églises
Chrétiennes de Dieu
[A1]
Les Dépositions des Croyances
de la Foi Chrétienne [A1]
Les Dépositions sont un résumé de la position biblique telle que soutenue
par les Apôtres au cours du premier siècle. Elles présentent la position de
la Bible dans une forme claire et cohérente. Elles sont composées de sept
chapitres couvrant la Divinité, le Plan du Salut, les Doctrines concernant
la responsabilité humaine, la Doctrine concernant le Messie, le Problème du
Mal, l'Église et le Royaume de Dieu. Il y a une introduction qui traite de
la question de la divergence entre le Christianisme moderne et ancien. Il y
a aussi une Annexe qui traite du développement des doctrines trinitaires.
Christian Churches of
God
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1994, 1995, 1996, 1997, 2001, 2007, 2017 Wade Cox)
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Les Dépositions des Croyances de la Foi Chrétienne [A1]
Contenu
Introduction
Chapitre 1. La
Divinité
1.1
Dieu le Père
1.2
Jésus le Fils de Dieu
1.3
L’Esprit Saint
1.4
La Relation de l’Esprit Saint avec
Christ et l'Humanité
1.5
La Relation de Christ, de Satan et
des Armées Célestes avec Dieu
1.5.1
Christ en tant que Fils de Dieu
1.5.2
La Doctrine de l’Antéchrist
1.5.3
Le Nom et la Souveraineté de Dieu
Chapitre
2. Le plan de salut
2.1
La Chute de l’Homme
2.2
Le Salut de l’Humanité
2.3
La Bible en tant que la Vérité
Inspirée
2.4
Le Repentir et la Conversion
2.5
Le Baptême
Chapitre
3. Les Doctrines
Régissant la Responsabilité Humaine
3.1
La Prière et l'Adoration
3.1.1
Dieu en tant qu’Objet de la
Prière et de l'Adoration
3.1.1.1
L'Objet de l'Adoration
3.1.1.2
L'Objet de la Prière
3.1.1.3
La Prière Individuelle et Collective
pour les Autres
3.2
La Relation entre le Salut et la Loi
3.2.1
Dieu est Notre Rocher
3.2.2
Le Salut par la Grâce
3.2.3
Obligation sous la Loi
3.2.3.1
Pourquoi les Chrétiens Observent-ils
la Loi ?
3.2.3.2
Les Chrétiens en tant que le Temple
de Dieu
3.2.4
Les Dix Commandements
3.2.5
Les Autres Lois qui Gouvernent la
Conduite Humaine
3.2.5.1
Les Lois de l’Alimentation
3.2.5.2
Le Sabbat
3.2.5.3
Les Nouvelles Lunes
3.2.5.4
Les Jours Saints Annuels
3.2.5.5
Le Mariage
3.2.6
L’Intendance Financière
3.2.6.1
Envers Dieu
3.2.6.2
Envers les Autres
3.2.7
La Guerre et le Vote
3.2.7.1
La Guerre
3.2.7.2
Le Vote
Chapitre 4. La Doctrine concernant le Messie
4.1
La Préexistence de Christ
4.2
La Crucifixion et la Résurrection
4.3
Le Second Avènement de Christ
4.4
Le Règne Millénaire de Christ
Chapitre 5. Le Problème du Mal
5.1
L’Existence du Mal par la Rébellion
des Armées Célestes
5.2
Les Doctrines Concernant la
Prédestination
5.3
L’État des Morts
5.4
La Résurrection des Morts
5.5
La Punition des Méchants
Chapitre 6. L’Église
6.1
Qui ou Qu’est-ce que l’Église ?
6.2
L’Organisation de l’Église
6.3
Les Buts et les Objectifs de l’Église
6.4
La Sanctification
Chapitre 7. Le Royaume de Dieu
7.1
L’Établissement du Royaume de Dieu
7.1.1
Le Royaume Spirituel
7.1.2
Le Règne Millénaire de Christ
7.1.2.1
Le Retour du Messie
7.1.2.2
Le Rassemblement d’Israël
7.1.2.3
Le Jour du Seigneur
7.1.3
Le Royaume Éternel de Dieu
7.1.3.1
L’Avènement de Dieu
7.1.3.2
La Nouvelle Terre et la Nouvelle
Jérusalem
7.1.3.3
Le Destin de l’Humanité
Appendice
Introduction
Pendant dix-sept siècles, le Christianisme a été lié à un système
théologique basé sur la Philosophie grecque
et en rapport avec le néo-platonisme. La
simplicité Unitarienne du message biblique
et la révélation cohésive de Dieu à l'homme
dans les deux Testaments ont été changées et
obscurcies pour le pouvoir et la domination
du monde connu de l’époque.
Le résultat final a été ce qui a été compris être la structure établie aux
conciles de Nicée (325 EC (Ère Courante)),
Laodicée (366 EC), Constantinople (381 EC)
et Chalcédoine (451 EC). La structure a
changé la perception de Dieu le long des
lignes métaphysiques produisant finalement
la Trinité. Le Concile de Laodicée (canon
29) bannit aussi le Sabbat, sous pénalité,
introduisant les fêtes païennes acceptées,
du culte du dimanche (avec les fêtes du
soleil de décembre postérieurement en 475
EC), au système de Easter/Pâques en remplacement de la Pâque.
Ce qui a été aussi changé fut la façon dont
la compréhension du système biblique et de
la loi devait être interprétée. On considéra
la loi donnée à Moïse comme n’étant plus
essentielle et les passages du Nouveau
Testament ont été réinterprétés pour
justifier les pratiques païennes existantes.
Par exemple, on considéra les lois alimentaires comme étant éliminées en
appliquant incorrectement Actes 10 et
d’autres textes. L’effet sur la santé
humaine a été immédiat. Toutefois, le
résultat final sur l’environnement n’a pu
être vu réellement qu’après environ deux
mille ans. La rupture de la chaîne
alimentaire est le résultat, en grande
partie, de la consommation d’aliments
interdits par la loi biblique.
La dégradation des systèmes des sols ne peut être complètement réalisée
qu’après avoir épuisé le sol par l’échec
d’observer les systèmes du jubilé et les
Sabbats de la terre, parce qu’ils sont liés
inextricablement au calendrier fondé sur les
cycles lunaires de dix-neuf ans.
L’introduction du calendrier solaire a été
en soi une étape majeure dans la destruction
de la compréhension des modèles et des
cycles que Dieu avait établis pour une
harmonie naturelle.
Le Christianisme moderne en grande majorité a très peu en commun sinon rien
avec le Christianisme original. L’émergence
de l’Islam et ses guerres subséquentes
étaient sans doute le résultat direct du
faux système chrétien établi en Europe et en
Asie occidentale par les systèmes
théologiques grecs qui utilisaient la
théologie cappadocienne basée sur la
doctrine d’un Dieu tripartite et qui
tentaient une union mystique avec Dieu et
comme Dieu.
Le système de la Trinité ne fonctionne tout simplement pas. Le résultat
final de dix-sept siècles de cette doctrine
erronée a été la presque destruction de la
planète et la persécution des gens qui
essayaient honnêtement d’obéir aux lois
bibliques.
L’objet de cet ouvrage est d’isoler, de la façon la plus claire et simple
possible, le message original de la Bible et
de l’Église du Nouveau Testament sous la
direction de Jésus Christ et des apôtres.
Sans doute, des fables chères seront
confrontées et démolies par ce qu’on déclare
dans cet essai. Il a été écrit pour qu’il
soit, autant que possible, une série de
déclarations bibliques ou de paraphrases
dont les textes à l’appui sont cités. De
cette façon, on considère que l'ouvrage est
moins ambigu finalement et son intention est
claire. Dans la mesure du possible la gamme
complète de textes sur un sujet est énumérée
pour éviter la pratique bien trop répandue
de citer hors contexte ou de citer des
textes mal interprétés. Certains textes
bibliques sont des falsifications évidentes
(ex : 1Jean 5:7 KJV ; 1Tim. 3:16 KJV du
Codex A), ou des erreurs de traduction
(1Cor. 15:28 RSV etc. ; Apoc. 3:14 NIV parmi
tant d’autres) conçues pour nier les textes
contraires ou pour mal interpréter les
textes afin de les faire apparaître comme
supportant le système de la Trinité ou
cappadocien quand vus isolément.
Lorsque le Messie reviendra, il introduira le système complet de la loi
qu’il a donnée à Moïse au Sinaï. Chaque
Chrétien a l’obligation d’identifier et
d’adopter le système de vivre et le culte
stipulé dans la Bible. Le Chrétien doit
imiter la façon de vivre de Jésus-Christ et
vivre par les systèmes que Christ a
introduits et qu’il a suivis en tant
qu’homme et avant son incarnation. Cette
œuvre est dédiée à produire le système
entier d’une façon cohérente et identifiable
afin de se débarrasser des faux systèmes de
dix-sept siècles, et dédiée à ce que le
chemin original et véritable puisse être
identifié et mis en œuvre dans la vie de
tous les gens, peu importe ce qu’ils ont
fait dans le passé. Notre tâche est
d’appeler les gens au repentir et à la vie
nouvelle.
Chapitre
1
La
Divinité
1.1 Dieu le Père
La Déité Suprême de l’univers est Dieu. Il est le Tout-Puissant, le Créateur
et le Souteneur des cieux, de la terre et de
tout ce qu’ils renferment (Gen. 1:1 ; Néh.
9:6 ; Psaume 124:8 ; Ésaïe 40:26,28 ; 44:24
; Actes 14:15 ; 17:24, 25 ; Apoc. 14:7). Lui
seul est immortel (1Tim. 6:16). Il est notre
Dieu et Père et le Dieu et le Père de Jésus
Christ (Jean 20:17). Il est le Dieu
Très-Haut (Gen. 14:18 ; Nombres 24:16 ; Deut.
32:8 ; Marc 5:7) et le Seul Vrai Dieu (Jean
17:3 ; 1Jean 5:20).
1.2 Jésus le Fils de Dieu
Jésus est le premier-engendré (prototokos) de toute la création
(Col. 1:15) et, par conséquent, le
commencement (archè) de la création de Dieu (Apoc. 3:14). Il est le seul Fils de
Dieu qui soit né (monogenes) (Matt.
3:17 ; Jean 1:18 ; 1Jean 4:9), conçu par
l’Esprit Saint et né de la vierge, Mariam
(Luc 1:26-35). Il est le Christ ou le Messie
(Matt. 16:16, Jean 1:41), envoyé de Dieu
pour être notre Sauveur et Rédempteur (Matt.
14:33 ; Jean 8:42 ; Éphésiens 1:7 ; Tite
2:14). Il est appelé le Fils du Dieu
Très-Haut (Marc 5:7). Il a été désigné Fils
de Dieu avec puissance selon l’Esprit de
sainteté par sa résurrection d’entre les
morts (Romains 1:4). On lui a donné le trône
de David pour régner sur la Maison de Jacob
à toujours et son Règne n’aura point de fin
(Luc 1:32).
1.3 L’Esprit Saint
L’Esprit Saint (Actes 2:4) est cette essence ou puissance de Dieu que Christ
a promis d’envoyer aux élus (Jean 16:7). Ce
n’est pas une personne mais l’extension de
la puissance vivante de Dieu. C’est le moyen
par lequel nous devenons participants de la
Nature Divine (2Pierre 1:4), étant remplis
par l’Esprit Saint (Actes 9:17 ; Éphésiens
5:18) et, par conséquent,
tous
Fils de Dieu (Job 38:7 ; Romains 8:14 ;
1Jean 3:1-2) et cohéritiers avec Christ
(Romains 8:17 ; Galates 3:29 ; Tite 3:7 ;
Hébreux 1:14, 6:17, 11:9 ; Jacques 2:5 ;
1Pierre 3:7). L’Esprit Saint est donné par
Dieu à ceux qui lui demandent (Luc 11:9-13)
et qui lui obéissent, habitant en ceux qui
observent les commandements de Dieu (1Jean
3:24 ; Actes 5:32). L’Esprit Saint est le
consolateur qui conduit les serviteurs de
Dieu dans la vérité (Jean 14:16-17, 26).
L’Esprit Saint confère la puissance de
témoigner (Actes 1:8). Il administre des
dons comme c’est écrit dans 1Corinthiens
12:7-11 et a des fruits tel que décrit dans
Galates 5:22–23 n’étant pas donné par mesure
(Jean 3:24 RSV ; Romains 12:6). C’est le
moyen par lequel Dieu peut devenir
finalement tout en tous (1Cor. 15:28 ;
Éphésiens 4:6).
1.4 La relation de l’Esprit Saint avec Christ et l'humanité
L’Esprit Saint agit avant le baptême. L’Esprit attire l’individu à Dieu par
l’intermédiaire de Christ (Hébreux 7:25).
Les premiers fruits de l’Esprit sont donnés à l’individu au moment du
baptême ; voir Romains 8:23, qui dit
clairement que l’adoption
ne se produit qu’à et pas avant la
rédemption du corps.
Ainsi, nous sommes nés de nouveau
mais nous continuons à grandir dans l’Esprit
chaque jour en Christ Jésus jusqu’à ce que
nous entrions dans la gloire de Dieu.
L’Esprit Saint est l’Esprit de Vérité (1Jean
4:6, 5:6) et, en professant la Vérité en
toutes choses, nous grandissons en Christ
notre chef à tous égards (Éphésiens 4:15).
L’Esprit Saint est l’Esprit de Dieu (Romains
8:14) et l’Esprit de
foi (2Cor. 4:13) qui sonde tout et connaît tout (1Cor. 2:10-11, 12:3
ff.).
Ainsi, l’Esprit Saint n’est pas un aspect indépendant d’un Dieu tripartite
mais est le moyen par lequel nous devenons
élohim.
(Zacharie 12:8). L’Esprit transmet à Dieu
une compréhension de nos pensées et nos
êtres mêmes. Étant répandu à travers Jésus
Christ comme notre médiateur et
intermédiaire élohim ou theos (Ps. 45:6-7,
Zacharie 12:8, Hébreux 1:8-9), l’Esprit
permet à Christ de nous aider, enseigner et
réconforter et nous permet d’exercer le
pouvoir de Dieu. L’Esprit donne à chacun les
attributs que Dieu désire pour le bénéfice
du corps tel qu’exposé dans 1Cor. 12:7–11.
L’Esprit peut être éteint (1Thes. 5:19) si on le néglige ou l’attriste
(Éphésiens 4:30) et ainsi admet des gains et
des pertes dans l’individu.
Le fruit de l’Esprit Saint est l’amour de Galates 5:22. Par conséquent, si
nous ne nous aimons pas les uns les autres,
l’Esprit Saint n’est pas évident.
L’Esprit est le moyen par lequel nous adorons Dieu tel que déclaré dans
Philippiens 3:3. Ainsi, L’Esprit ne peut pas
être Dieu comme objet d’adoration et, par
conséquent, égal à Dieu le Père. L’Esprit
est une force qui donne des pouvoirs à
Christ. Le Christ est ainsi un
Père
Éternel (Ésaïe
9:6) duquel il y a
plusieurs paternités aux cieux et sur la
terre (Éphésiens 3:15). Christ devient
Père Éternel par délégation.
Toutes ces paternités ou familles sont
nommées d’après Dieu le Père et c’est
pourquoi nous fléchissons les genoux devant
Dieu le Père, en L’adorant (Éphésiens
3:14-15).
Christ fut le premier-né ou premier-engendré de la création. Pour lui toutes les choses ont été créées dans les cieux et sur la terre, visibles et invisibles, que ce soit les trônes, les dominations, les principautés ou les autorités ; toutes choses ont été créées par son entremise et pour lui. Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent en lui (Col. 1:16-17). Mais c’est Dieu qui l’a générée et qui a voulu que la création existe et subsiste en Christ. Par conséquent, Christ n’est pas Dieu dans aucun sens que Dieu le Père est Dieu et qui seul est immortel (1Tim. 6:16) existant à perpétuité.
Les Chrétiens sont appelés hors de ce monde à une vie de service et de dévouement. Plusieurs sont appelés mais peu sont choisis (Matt. 20:16, 22:14). Les Chrétiens sont les choisis, de la même façon que Christ était le choisi par Dieu (Luc 23:35). Les élus ont été choisis par Christ (Jean 6:70, 15:16, 19), sous la direction de Dieu (1Pierre 2:4).
Pour aider l’Église, les élus qui sont l’Église, ou ecclesia, ont reçu la
compréhension des mystères de Dieu. L’Esprit
Saint a été le mécanisme par lequel la
compréhension des mystères de Dieu et du
Royaume de Dieu leur a été donnée (Marc
4:11). Car la sagesse de Dieu est énoncée
dans un mystère (1Cor. 2:7), qui est
expliqué par les serviteurs de Dieu (1Cor.
2:7, 15:51). Car la volonté de Dieu est
expliquée comme un mystère (Éphésiens 1:9)
que Dieu a donné à Ses serviteurs par
révélation. De plus, Christ à travers les
élus a l’intendance du mystère. Paul a écrit
:
... si du moins vous avez appris quelle est la
dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a
été donnée pour vous. C’est par révélation
que j’ai eu connaissance du mystère sur
lequel je viens d’écrire en peu de mots. En
les lisant, vous pouvez percevoir la
compréhension que j’ai du mystère de Christ.
Il n’a pas été manifesté aux fils des hommes
dans les autres générations, comme il a été
maintenant révélé par l’esprit aux saints
apôtres et prophètes de Christ. Ce mystère,
c’est que les païens sont cohéritiers,
membres du même corps, et participent à la
même promesse en Jésus Christ par l’Évangile
(Éphésiens 3:2-6).
1.5 La relation de Christ, de Satan et des Armées Célestes avec Dieu
Dans la Bible, on fait référence à plusieurs entités appelées Élohim ou
Theoi qui signifient dieux. Christ était une
de ces entités subordonnées dont on fait
référence dans l’Ancien Testament en tant
qu’Élohim (Zacharie 12:8). Dans le Nouveau
Testament, Christ est désigné comme la
nouvelle Étoile du Matin à son retour sur
terre. Il partagera ce rang avec ses élus (Apoc.
2:28, 22:16).
Dieu est reconnu dans la Bible comme le Dieu et Père de Christ (de Romains
15:6 ; 2Cor. 1:3, 11:31 ; Éphésiens 1:3, 17
; Col. 1:3, Hébreux 1:1 ff. ; 1Pierre 1:3 ;
2Jean. 3 ; Apoc. 1:1,6 ; 15:3). Christ
reçoit sa vie, sa puissance et son autorité par
l’ordre de Dieu le Père (Jean 10:17-18).
Christ subordonne sa volonté à celle de Dieu, qui est le Père (Matt. 21:31,
26:39 ; Marc 14:36 ; Jean 3:16, 4:34). Dieu
a donné les élus à Christ, et Dieu est plus
grand que Christ (Jean 14:28) et plus grand
que tous (Jean 10:29). Par conséquent Dieu a
envoyé son
seul
Fils
né (monogenes) dans le monde
afin que nous vivions par lui (1Jean 4:9).
C’est Dieu qui honore ou qui glorifie Christ
(Jean 8:54), Dieu étant plus grand que
Christ (Jean 14:28).
Dieu est le Rocher (sur) comme une Carrière ou une Montagne, duquel tous les autres sont tirés, le silex de Josué qui circoncit Israël, la cause principale et efficace (Deut. 32:4). Dieu est le Rocher d'Israël, le Rocher de leur salut (Deut. 32:15), le Rocher qui les a portés (Deut. 32:18, 28-31). 1Samuel 2:2 montre que Notre Dieu est notre Rocher, un Rocher éternel (Ésaïe 26:4). De ce Rocher, tous les autres sont taillés comme aussi l’est toute la postérité d’Abraham dans la foi (Ésaïe 51:1-2). Le Messie est taillé de ce Rocher (Dan. 2:34, 45) pour subjuguer les empires du monde. Dieu est le Rocher ou la base sur laquelle la fondation est posée et sur lequel Christ va bâtir son Église (Matt. 16:18) et sur lequel il repose lui-même. Le Messie est la Pierre Angulaire du Temple de Dieu, duquel les élus sont le Naos ou le Saint des Saints, le dépôt de l’Esprit Saint. Toutes les pierres du Temple sont taillées du Rocher qui est Dieu, comme Christ l’a été, et sont données à Christ, le rocher spirituel (1Cor. 10:4), la pierre d’achoppement et un rocher de scandale (Romains 9:33) pour former le Temple.
Christ construit le Temple de façon à ce que Dieu puisse être tout en tous (Éphésiens. 4:6). Dieu a donné Christ pour être tout et en tous (panta kai en pasin, Col. 3:11) en mettant tout sous ses pieds (1Cor. 15:27), lui donnant la position de chef suprême de l’Église qui est son Corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous (Éphésiens 1:22-23). Quand Dieu met toutes choses sous Christ, il est évident que Dieu est excepté, étant Celui qui met tout sous les pieds de Christ (1Cor. 15:27).
Quand le Christ aura soumis toutes choses, alors Christ lui-même sera soumis
à Dieu qui a tout mis sous Christ, afin que
Dieu soit tout en tous (panta
en pasin, 1Cor. 15:28 pas en accord avec
la RSV). Donc, les doctrines platoniques,
qui cherchent à joindre Dieu et Christ dans
la Trinité contredisent les Écritures
Saintes. Christ va s’asseoir à la droite de
Dieu, par l’ordre de Dieu (Hébreux 1:3,13,
8:1, 10:12, 12:2 ; 1Pierre 3:22), et
partager le trône avec Dieu tout comme les
élus partageront le trône donné à Christ (Apoc.
3:21). Ce trône est
un trône de Dieu (Ps. 45:6-7 ; Hébreux 1:8) ou Dieu est ton
Trône traduit Ton trône, Ô Dieu
(voir la notation dans la RSV annotée).
Dieu, qui envoie, est plus grand que celui qui est envoyé (Jean 13:16), le
serviteur n’étant pas plus grand que son
Seigneur (Jean 15:20).
Satan a défié Christ dans le désert et, en fait, le procès de Satan a
commencé. Satan, qui était
l’Étoile du Matin,
Le
Lucifer ou Porteur de Lumière
de cette planète (Ésaïe
14:12) en tant que son gardien et
enseignant, était, en effet, un des Élohim
subordonné à Dieu le Père.
Christ devait être l’Étoile qui sortirait de Jacob (Nom. 24:17). Ainsi, il a
été indiqué dans les Livres de Moïse qu’une
des Étoiles du Matin qui sont mentionnées
comme étant présentes à l’achèvement de la
planète (Job 38:7), un des élohim, devait
devenir un être humain de Jacob et naître de
la postérité de David (Apoc. 22:16).
Cet élohim que nous connaissons en tant que Jésus Christ n’était pas encore
l’Étoile du Matin de cette planète. Ce rang
a été tenu par Satan (d’après
Ésaïe
14:12 et Ézéchiel 28:2-10).
Le Christ avait été oint en tant que l’élohim d’Israël de Psaume 45:7 et
oint au-dessus de ses compagnons ou
partenaires. Cependant, Christ n’était pas
en fait dans la position d’Étoile du Matin
et n’assumera pas ces fonctions avant son
deuxième avènement. Ce rang et ces fonctions
seront partagés avec Christ par les élus,
qui partagent sa nature en tant qu’Étoile du
Matin dans leur cœur (traduit
Étoile
du Jour dans 2Pierre 1:19). Les élus ont
la promesse de partager ce pouvoir selon
Apoc. 2:28.
Satan, en tant qu’Étoile du Matin, a défié le Dieu Très-Haut ou Dieu le Père
tel qu’il est dit dans
Ésaïe
14:12. Il a essayé d’élever son trône, un
trône de Dieu, au-dessus des Étoiles de Dieu
ou du Conseil des Élohim. Ce Conseil est
l’Assemblée des Élohim ou Dieux mentionnée
dans Psaumes 82:1. On note avec intérêt
qu’Irénée, le disciple de Polycarpe, le
disciple de Jean, croyait que le Psaume 82:1
se rapportait aux
Theoi
ou dieux, qui incluaient aussi les élus, c’est-à-dire, ceux de
l’adoption (Against Heresies,
Livre 3, Chap. 6,
ANF,
Vol. 1, p 419).
Il y a plusieurs Fils de Dieu, (Job 1:6, 2:1, 38:7 ; Ps. 86:8-10, 95:3,
96:4, 135:5) qui sont identifiés comme les
Bene Elyon ou
Fils du Très-Haut. Les élus humains
sont comptés aussi avec les Armées célestes
comme Fils de Dieu (de Romains
8:14). Ainsi, Christ et les élus comme Fils
de Dieu sont un avec Dieu par le moyen de
l’Esprit Saint, prédestinés dès la
fondation du monde. Christ a déposé sa
puissance pour devenir un homme. Il devient
avec tous les élus Fils en puissance selon
l’Esprit de sainteté par la résurrection
d’entre les morts (Romains 1:4).
D’après Actes 7:35-39, c’était un ange qui a parlé à Moïse au Sinaï et cet
ange était Christ. Dans Galates 4:14, Paul
dit qu’il a été vu comme un ange de Dieu,
même Jésus Christ.
Nous deviendrons aussi comme des anges (Matt. 22:30), comme un ordre ou
isaggelos (d’après Luc 20:36), étant
cohéritiers avec Christ (Romains 8:17 ;
Galates 3:29 ; Tite 3:7 ; Hébreux 1:14,
6:17, 11:9 ; Jacques 2:5 ; 1Pierre 3:7).
L’Ancien Testament identifie l’Ange de YHVH
à la fois comme Yahovah et Élohim (Exode
3:2, 4-6 où le Dieu ou élohim ici était un
ange ; cf. Zacharie 12:8).
Psaumes 89:6-8 montre qu’il y a une Assemblée des Saints (qedosim ou
qadoshim, utilisé aussi pour les êtres
humains) comprise d’un conseil intérieur et
d’un conseil extérieur. On comprend que
c’est un Conseil céleste des Élohim de la
Justice.
1.5.1 Christ en tant que Fils de Dieu
Satan a essayé de tenter Christ d’un certain nombre de façons. Tout d’abord,
Satan a parlé de Christ comme étant le Fils
de Dieu (dans Matt. 4:3, 4:6 ; Luc 4:3). Les
démons aussi ont parlé de Christ comme étant
le Fils de Dieu (dans Matt. 8:29 ; Luc 4:41
; Marc 3:11). Satan a essayé d’inciter
Christ à prouver sa position de Fils de Dieu
par une démonstration de sa puissance, en ce
que Dieu lui avait promis qu’Il donnerait
Ses anges pour s’occuper de lui (Psaume
91:11-12). Satan a omis
de te
garder dans toutes tes voies et il a
ajouté
n’importe quand. Ainsi, en dénaturant
les Écritures, Satan a essayé d’ôter la vie
de Christ.
Christ n’a jamais corrigé à aucun moment ni Satan ni les démons en affirmant
qu’il était Dieu au lieu du Fils de Dieu. En
effet, aucun démon n’a essayé d’affirmer la
tromperie que Christ était le Dieu Suprême
sauf après sa mort, afin d’établir une
doctrine disant que Christ était Dieu de la
même façon que Dieu le Père était Dieu et
ainsi d’accomplir, après sa mort, une
tromperie que Christ aurait réfutée de son
vivant. Dans chacune des tentations, le but
était de saper l’obéissance de Christ à Dieu
et, de ce fait, d’anéantir les Écritures.
Satan a essayé d’inciter Christ à l’adorer.
Il a promis à Christ le contrôle de la
planète
à ce
moment-là si Christ l'adorait.
Le Christ n’a pas défié son droit de transférer son contrôle de la planète
ni même le fait qu’il en était le dirigeant.
Christ a plutôt répondu :
...il est écrit : tu adoreras le Seigneur
ton Dieu et Lui seulement tu serviras.
Christ n’a pas dit à Satan qu’il revenait à Satan d’adorer Christ, mais il lui a plutôt fait rappeler la loi. Christ n’a jamais revendiqué, à aucun moment de son ministère, qu’il était Dieu. Il a dit qu’il était le Fils de Dieu. C’était pour cette raison qu’il a été jugé.
Comme c’est écrit dans Matthieu 27:43,
Il a confiance en Dieu ; que Dieu le délivre
maintenant, s’Il l’aime car il a dit : “Je
suis le Fils de Dieu.”
C’était ici que Christ a crié afin d’accomplir les Écritures dans Psaume
22:1
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu
abandonné ?
C’est clair que Christ ne se considérait pas être Dieu. De suggérer qu’il
faisait partie de l’entité à laquelle il
faisait appel, dans une forme égale, dont
une partie de laquelle était impassible, est
aberrant.
1.5.2 La Doctrine de l’Antéchrist
La doctrine de l’Antéchrist est écrite dans 1Jean 4:1-2. L’ancien texte correct pour 1Jean 4:1-2 est reconstruit à partir d’Irénée Chapitre 16:8 (ANF, Vol. 1, note. p 443).
Connaissez par ceci l’Esprit de Dieu : Tout
esprit qui confesse que Jésus Christ est
venu dans la chair est de Dieu ; et tout
esprit qui sépare Jésus Christ n’est pas de
Dieu mais est de l’Antéchrist.
Socrate, l’historien, dit (VII, 32, p 381) que le passage avait été corrompu
par ceux qui voulaient
séparer
l’humanité de Jésus Christ de sa divinité.
Christ en
tant que Fils n’est pas le Seul Vrai Dieu
(Jean
17:3).
Aussi dans Luc 22:70 ils ont tous dit :
Tu es donc le Fils de Dieu ?
Il a répondu :
Vous le dites, je le suis
Il a été reconnu comme le
Fils de Dieu dans :
* Matthieu
27:54 où ils ont dit :
Assurément, cet homme était le Fils de Dieu.
* Marc
1:1 affirme que l’Évangile est de
Jésus-Christ,
le Fils de Dieu.
* Luc
1:35 dit que le Saint enfant qui naîtra sera
appelé le
Fils
de Dieu.
De comprendre que Christ est le Fils de Dieu est une révélation qui vient de
Dieu.
Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le
Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la
parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils
de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le
sang qui t’ont révélé cela, mais c’est MON
PÈRE qui est dans les cieux (Matt.
16:16-17).
Aussi, Matthieu 11:27 dit :
Toutes choses m’ont été données par MON PÈRE
et personne ne connaît le Fils, si ce n’est
le Père ; personne non plus connaît le Père,
si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils
veut le révéler.
Par conséquent le Père révèle des choses aux individus et les donne à Christ
qui, par la suite, leur révèle le Père.
1.5.3 Le Nom et la Souveraineté de Dieu
Il n’y a aucun doute que Dieu est singulier et souverain. Proverbes 30:4-6
montre le nom de Dieu et qu’Il a un fils.
Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ?
Qui a recueilli le vent dans ses mains ?
Qui a enveloppé les eaux dans son vêtement ?
Qui a établi les extrémités de la terre ?
Quel est Son nom, et le nom de Son fils ? Dis le moi, si tu le sais ?
Toute parole de Dieu [ÉLOAH] est éprouvée : Il est un bouclier pour ceux qui cherchent refuge en Lui.
N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’Il
ne te reprenne et que tu ne sois trouvé
menteur.
La Bible s’interprète elle-même, et le nom de Dieu est directement donné à
la suite de la question. Il est clair que
cette entité n’est pas un composite du Père
et du Fils mais plutôt qu’Il a un Fils.
De plus, le Nouveau Testament dit avec clarté que c’est le Père qui est
l’objet de l’adoration. Christ a averti la
femme Samaritaine dans Jean 4:21 que le
temps s’approchait quand ils ne pourraient
pas adorer le Père ni sur sa montagne (la
Samarie) ni à Jérusalem. Mais il dit
définitivement dans Jean 4:23 :
Mais l’heure vient, et c’est maintenant, où
les vrais adorateurs adoreront le Père en
esprit et en vérité ; car ce sont de tels
adorateurs que le Père recherche.
Ici, le Christ identifie l’objet de l’adoration comme étant le Père, pas
lui-même. Il est tout à fait blasphématoire
ainsi d’affirmer que l’on doit adorer le
Christ élevé d’une perversion de Jean 3:14
où le Fils de l’homme devait être élevé
comme Moïse avait élevé le serpent dans le
désert. Le but de la crucifixion était pour
que les hommes puissent avoir la vie
éternelle, pas que Christ devienne un objet
d’adoration, comme on l’affirme faussement.
De cette fausse prémisse, il est aussi
affirmé faussement que les Chrétiens adorent
le corps et le sang de Christ dans
l’Eucharistie.
Éloah est le Dieu de l’Ancien Testament et du Temple et le Dieu de
Jésus-Christ du Nouveau Testament. Le Temple
à Jérusalem était la Maison d'Éloah. (Esdras
4:24 ; 5:2,13,15, 16,17 ; 6:3,5,7,8,16,17 ;
7:23). Il était l’Éloah d’Israël (Esdras 5:1
; 7:15), le Grand Éloah des Cieux (Esdras
5:8,12). Il était l’objet du sacrifice au
Temple (Esdras 6:10) où Il a fait résider
Son nom (Esdras 6:12). Il a commandé la
construction du Temple (Esdras 6:14) et le
sacerdoce est à Son service (Esdras. 6:18 ;
7:24) et fait Sa volonté (Esdras 7:18). La
loi est la loi de l’Éloah des Cieux (Esdras
7:12,14). Ceux qui connaissent les lois
d'Éloah doivent les enseigner à ceux qui ne
les connaissent pas (Esdras 7:25) et le
jugement doit être basé sur les lois d'Éloah
(Esdras 7:26). Cet être est le Père qui est
l’Éloah singulier et Dieu Très-Haut, le Père
du Messie et de tous les fils de Dieu.
Chapitre
2
Le Plan
du Salut
2.1 La Chute de l’Humanité
L’humanité a été créée à l’image et selon la ressemblance de Dieu (Genèse
1:26–27). Adam et Ève ont été maudits à
cause de leur désobéissance (Genèse
3:16-19). Suite à cette rébellion, le péché
et, en conséquence, la mort ont atteint
toute l’humanité (1Cor. 15:22 ; Romains
5:12).
2.2 Le Salut de l’Humanité
Dieu ne veut pas qu’un seul périsse (2Pierre 3:9). Pour que l’humanité
puisse échapper à la peine pour le péché,
qui est la mort, Dieu a établi un plan de
salut qui impliquait un sacrifice en la mort
et la résurrection de Son Fils Jésus Christ
(Jean 3:16). Le plan consiste en une moisson
en séquence de laquelle Christ est le
premier fruit de ceux qui sont morts (1Cor.
15:20). Le plan de salut est reflété dans
les Jours Saints annuels de la Bible
(Lévitique 23).
2.3 La Bible en tant que la Vérité Inspirée
Christ a dit : Il est écrit :
L’homme ne vivra pas de pain seulement mais
de toute parole qui sort de la bouche de
Dieu (Matt. 4:4 ; Luc 4:4). La Bible
est connue comme étant les Écritures (Dan.
10:21) et elle pointe vers le salut de
l’humanité et la manifestation de la
puissance de Dieu (Exode 9:16 ; Romains
9:17). Le moyen du salut est Jésus Christ
(Romains 10:11) qui avait été prédit dans
les Écritures depuis Moïse et les prophètes
(Luc 24:47), la prophétie étant les
Écritures (Matt. 26:56 ; Romains 1:2). Toute
Écriture est inspirée de Dieu et utile pour
enseigner, pour convaincre, pour redresser
et pour instruire dans la justice afin que
l’homme de Dieu soit accompli et équipé pour
toute bonne œuvre (2Timothée 3:16).
Les Écritures qui existaient à l’époque de Christ et des apôtres étaient
l’Ancien Testament (Matt. 21:42 ; Marc 12:10
; Actes 17:2). L’Ancien Testament ce sont
les Écritures mentionnées comme
soufflées ou
inspirées de Dieu dans 2Timothée 3:16.
Le Nouveau Testament est supplémentaire à
l’Ancien Testament. Il ne remplace pas
l’Ancien Testament.
L’Ancien Testament a été écrit dès les premiers jours pour notre
instruction, afin que, par la constance et
l’encouragement des Écritures, nous
puissions avoir l’espérance (Romains 15:4).
L’erreur provient d’une pauvre connaissance
des Écritures (Matt. 22:29 ; Marc 12:24).
Les Béréens examinaient les Écritures chaque
jour, pour démontrer si ce qu’on leur disait
était en effet exact. Cette activité était
jugée comme étant noble (Actes 17:11).
L’image entière de la Bible est prise de
toutes les parties des Écritures, précepte
sur précepte, règle sur règle, (Ésaïe
28:10). Les Écritures démontrent que Jésus
était le Messie ou Christ (Actes 18:28).
C’est Christ qui, au moyen de l’Esprit
Saint, ouvre l’esprit de tous les élus, en
commençant par les apôtres, afin que les
Écritures puissent être comprises (Luc
24:25).
Les Écritures de l’Ancien Testament doivent être accomplies (Matthieu
26:54,56 ; Marc 12:10, 14:49) et
ne
peuvent pas être anéanties (Jean 10:35).
Une grande partie des Écritures était
orientée vers Christ et accomplie en lui, ou
sera accomplie en Christ lors de son
deuxième avènement (Actes 1:7, 12:10, 17:14,
19:11-21), qui sera avec puissance et avec
gloire (Matt. 24:30).
2.4 Le Repentir et la Conversion
Pour que l’humanité puisse vivre ou avoir la vie éternelle, Dieu lui a
commandé de se repentir. À moins qu’elle ne
se repente, elle périra (Luc 13:3, 5).
Christ a été envoyé pour appeler les hommes à se repentir (Luc 11:32).
Christ a commencé son ministère après
l’emprisonnement de Jean-Baptiste (Matt.
4:12,17). L’emprisonnement de Jean est
arrivé quelque temps après la Pâque de 28 EC
(Jean 3:22-24 ; Matt. 4:12) étant la Pâque
après le commencement du ministère de Jean
dans la quinzième année du règne de Tibère
(Luc 3:1). Dès ce moment-là, Jésus commença
à prêcher en disant Repentez-vous, car
le royaume des cieux est proche (Matt.
4:17). Christ commanda à ses disciples de
prêcher l’évangile du repentir, leur donnant
autorité sur les démons ou les esprits
impurs (Marc 6:7,12 ; Luc 10:1, 17-20).
Le repentir a été enseigné comme le prélude pour l’effacement des péchés (ou
la méchanceté) (Actes 8:22) pour que des
temps de rafraîchissement viennent de la
présence du Seigneur, pour qu’Il puisse
envoyer Christ qui nous a été destiné (Actes
3:19-20).
Dieu a laissé passer les temps d’ignorance, comme on les appelle, mais,
après Christ, Il commande à tous les hommes
de se repentir, ayant fixé un jour de
jugement pour eux (Actes 17:30). Ainsi, le
repentir est étendu aux Païens (voir aussi
Actes 15:3).
Après s’être repenti et tourné vers Dieu, le pécheur repentant doit
pratiquer des œuvres dignes du repentir
(Actes 26:20).
L'Église d’Éphèse a été commandée de se repentir et de se souvenir d’où elle
était tombée et de pratiquer de nouveau ses
premières œuvres (Apoc. 2:5). L'Église de
Pergame fut également commandée de se
repentir (Apoc. 2:16). L’Église de Thyatire
(Apoc. 2:21-22) le fut aussi, elle dont les
apostats avaient couché avec les enseignants
de fausses religions. L’Église de Sardes fut
aussi appelée à se repentir ou Christ
viendrait comme un voleur dans la nuit et
ils ne sauraient pas à quelle heure il
viendra (Apoc. 3:3). Ceux que Christ aime,
il les réprimande et les corrige. Il leur
demande (dans ce cas les Laodicéens) d’avoir
du zèle et de se repentir (Apoc. 3:19). Le
repentir est ainsi continuel pour toutes les
Églises de Dieu, étant la responsabilité de
tous (Jacques 5:19-20).
2.5 Le Baptême
Tout pouvoir a été donné à Christ après sa résurrection (Matt. 28:18). Il a commandé à ses disciples de faire des disciples parmi toutes les nations, en les baptisant au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint (Matt. 28:19), et de leur enseigner à observer tout ce que Christ leur avait commandé. Ainsi, il serait avec eux tout le temps jusqu’à la fin de l’âge (Matt. 28:20).
Le repentir doit être accompagné du baptême pour l’octroi du don de l’Esprit Saint (Actes 2:38). Vous ne pouvez pas recevoir l’Esprit Saint à moins de vous repentir et d’être baptisé, étant ainsi né de nouveau. À moins que vous ne soyez né de nouveau, vous ne pouvez pas entrer dans le Royaume de Dieu (Jean 3:3,5). Le repentir est conditionnel au baptême et à la réception de l’Esprit Saint. Ainsi, le baptême des enfants est logiquement exclu parce qu’il est contraire à la Bible. La condition préalable de se repentir a été accentuée par la mission de Jean-Baptiste, qui était le précurseur du baptême de l’Esprit Saint en Christ (Marc 1:4, 8). Jean a affirmé que Christ baptiserait avec l’Esprit Saint et avec le feu, concernant ceux qui ne se repentent pas (décrit comme paille) (Luc 3:16-17). L’Esprit Saint est conféré sous la direction de Dieu. Sur demande, signifié par l’imposition des mains, l’Esprit Saint entre dans l’individu. L’Esprit est donc conféré pour chaque aspect de l'œuvre. L’Esprit Saint opère avant le baptême en traitant avec chaque individu. L’Esprit attire les élus vers Dieu par l’intermédiaire de Christ (Hébreux 7:25). Les prémices de l’Esprit sont données à l’individu au baptême, de Romains 8:23, qui dit clairement que l’adoption ne se fait qu’à et pas avant la rédemption de notre corps. Ainsi, nous sommes nés de nouveau mais nous continuons à grandir chaque jour dans l’esprit en Jésus Christ jusqu’à ce que nous parvenions à la gloire de Dieu.
Ce don de l’Esprit Saint au baptême est l’eau des sources du salut promise par Dieu par Ses prophètes (Ésaïe 12:3). Cette eau de l’Esprit Saint était la promesse de Dieu faite à Jacob écrite dans Ésaïe 44:3. Le Seigneur Dieu est la source d’eau vive (Jérémie 2:13, 17:13 ; aussi Zacharie 14:8). C’est le fleuve de l’eau de la vie (Apoc. 22:1). Christ, en parlant de l’Esprit (Jean 7:39), dit que de lui coulent des eaux vives (Jean 4:10-14, 7:38 ; cf. Ésaïe 12:3, 55:1, 58:11 ; Ézéchiel 47:11). Israël est nettoyé spirituellement par l’eau (Ézéchiel 36:25), qui est l’eau vive ou l’Esprit Saint. Les élus prennent gratuitement de cette eau (Apoc. 22:17).
Chapitre 3
Les
Doctrines Régissant la Responsabilité
Humaine
3.1 La
Prière et l'Adoration
3.1.1
Dieu en tant qu'Objet de la Prière et de
l'Adoration
3.1.1.1
L'Objet de l'Adoration
La position primaire et le signe principal des élus sont, et ont toujours
été, le monothéisme absolu et la croyance en
la relation subordonnée de Jésus-Christ.
Nous n’adorons aucun Élohim autre que Dieu
(Exode 34:14, Deut. 11:16) ou nous serons
détruits (Deut. 30:17-18). Dieu a donné Son
Premier Commandement comme :
Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait
sortir du pays d’Égypte, de la maison de
servitude. Tu n'auras pas d'autre(s) dieu(x)
(élohim) devant ma face (Exode 20:2).
Le mot devant ici veut dire à-côté comme au lieu de ou sans l'autorité du Dieu que nous comprenons être Dieu le Père.
Nous devons aimer le Seigneur notre Dieu et Le servir de tout notre cœur et de toute notre âme, c’est-à-dire, notre être et, en retour, nous recevrons la pluie en sa saison pour nos récoltes et pour le pâturage de nos troupeaux. En d’autres termes, nous mangerons et serons rassasiés (Deut. 11:13-15). Mais nous avons une Nouvelle Alliance où le Seigneur met Ses lois dans notre esprit et les écrit dans notre cœur. Il est notre Dieu et nous sommes Ses serviteurs, nous L’adorons en gardant Ses lois dans notre nature même (Hébreux 8:10-13).
Nous devons nous prosterner devant le Seigneur notre Dieu (Deut. 26:10 ; 1 Samuel 1:3, 15:25). Ce Dieu est le Seul Vrai Dieu qui est Dieu le Père. L'exigence pour la vie éternelle, c'est que nous Le connaissions et Son fils Jésus-Christ (Jean 17:3). Nous attribuons au Seigneur la gloire de Son nom ; nous adorons le Seigneur avec des ornements sacrés (Psaume 29:2, 96:9). Toute la terre L’adore et chante en louant Son nom (Psaumes 66:4). C’est une prophétie qui s’accomplira. Toutes les nations qu'Il a faites viendront et se prosterneront devant Lui, en tremblant (Psaume 96:9), en glorifiant Son nom, parce que Lui seul est Dieu (Psaume 86:9-10), le Seigneur notre créateur. Il est notre Dieu et nous sommes le troupeau que Sa main conduit (Psaume 95:6-7). Il est Saint (Psaume 99:5,9). La compréhension de qui nous adorons est aussi démontrée par deux signes qui, ensemble avec la compréhension de la nature de Dieu, forment la base du scellement des élus. Les deux signes sont :
1.
Le Sabbat
(d'Exode 20:8,10,11 ; Deut. 5:12). Le Sabbat
est le signe entre nous et Dieu qui nous
sanctifie (Exode 31:12-14) ; et
2. La Pâque. La Pâque est un signe ou sceau où, d'Exode 13:9,16, la Pâque, incluant la Fête des Pains sans Levain, est le signe de la loi du Seigneur (Deut. 6:8) et de Sa rédemption d'Israël (Deut. 6:10) qui, selon le Nouveau
Testament, englobe tous ceux qui sont en Christ (Romains 9:6, 11:25-26).
Ces signes de la loi, le Sabbat et La Pâque, sont intentionnellement destinés spécifiquement pour se protéger de l'idolâtrie (Deut. 11:16). Ces deux signes sont le sceau sur la main et sur le front des élus du Seigneur et, avec l’Esprit Saint, formeront la base du scellement des cent quarante-quatre milles des derniers jours dans Apocalypse 7:3. Ils conduisent au reste des Jours Saints.
Christ a dit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu Le serviras Lui
seul (Matt. 4:10 ; Luc 4:8). Ainsi,
servir est [synonyme d’] adorer en termes
bibliques.
Adorer Dieu par les préceptes des hommes, c’est adorer en vain (Matt.
15:8-9). Car le Père désire que les hommes
L'adorent en esprit et en vérité (Jean
4:21-24). Car nous sommes la vraie
circoncision, qui adorons Dieu en esprit et
qui mettons notre gloire en Christ Jésus
(Phil. 3:3). Tous sur le Conseil des
Anciens, incluant Christ, se prosternent
devant Dieu qui a créé toutes choses et par
la volonté duquel ils ont été créés et
existent (Apoc. 4:10). Par le commandement
de Christ, autant dans la loi (Exode 20:3)
que par révélation, nous adorons Dieu (Apoc.
22:9).
3.1.1.2 L'Objet de la Prière
L'humanité prie au Seigneur Dieu (Psaume 39:12, 54:2) qui écoute. Tout ce
que vous demandez par la prière, vous le
recevrez si vous avez la foi (Matt. 21:22).
Christ a été l'exemple pour l'humanité de
prière à son Dieu et notre Dieu qui est le
Père (Luc 6:12). L'exemple de comment prier
est trouvé dans La Prière du Seigneur qui
est un modèle de la structure de prière
donnée par Christ (Luc 11:2-4).
L'objet primaire des élus et du ministère est la prière et le sacerdoce ou
service de la parole (Actes 6:4). Le Conseil
des Anciens a reçu la responsabilité
d’écouter les prières des saints (Apoc.
5:8).
3.1.1.3 La Prière Individuelle et Collective pour les Autres
La prière collective d'un commun accord est un exemple donné par les apôtres
(Actes 1:14). Il a été imité par toute
l'Église (Actes 12:5).
La prière est faite non seulement pour l'Église, mais elle est aussi faite pour
ceux qui ont du zèle mais ne sont pas
éclairés et qui ne se sont pas soumis à la
justice de Dieu. Car Christ est la fin (ou
l'objectif) de la loi, afin que tous ceux
qui ont la foi puissent être justifiés
(Romains 10:1-4).
La prière rend assistance. Pour les bénédictions reçues en réponse à
beaucoup de prières, on rend aussi grâce par
beaucoup de prières (2Cor. 1:11). La prière
doit être en esprit (Éphésiens 6:18). Il
faut persévérer dans la prière (Col. 4:2-4)
et cela nous aide à la capacité de rester
ferme dans la vérité et la justice
(Éphésiens 6:14).
La prière du juste a un effet très puissant. La prière de foi guérira le
malade et assurera le pardon des péchés. Par
conséquent, nous confessons nos péchés l'un
à l'autre et nous prions les uns pour les
autres, afin que nous puissions être guéris
(Jacques 5:15-16).
3.2 La
Relation entre le Salut et la Loi
3.2.1 Dieu est Notre Rocher
Dieu est notre rocher, notre force et notre salut, en qui nous prenons
refuge (Psaume 18:1-2). Nous avons confiance
en Lui et ne craignons rien (Ésaïe
12:2). La connaissance du salut est une
fonction de Christ et des prophètes (Luc
1:77). Cette connaissance est étendue à
l'Église où les saints sont les gardiens des
mystères de Dieu (1Cor. 4:1). Le salut vient
des Juifs (Jean 4:22), mais il a été étendu
en Christ à ceux qui adorent le Père en
esprit et en vérité (Jean 4:23-24). Il n'y a
de salut en aucun autre nom sous le ciel
donné parmi les hommes par lequel nous
pouvons être sauvés (Actes 4:12). Donc, le
salut a été donné par l'évangile, étant la
puissance de Dieu pour le salut de quiconque
croit, en venant premièrement aux Juifs et
ensuite aux Païens. Dans l'évangile, la
justice de Dieu est révélée par la foi pour
la foi, parce que celui qui par la foi est
juste vivra (Romains 1:14-17). Dieu n’a pas
destiné l’humanité à la colère, mais à
obtenir le salut par Jésus-Christ (1Thes.
5:9).
La compréhension de Dieu résulte en une sainte tristesse qui produit le
repentir qui nous mène au salut (2Cor.
7:10). Ainsi, l'évangile est la parole de
vérité et, de là, l'évangile du salut, avec
pour résultat le scellement de la personne
repentante par l’Esprit Saint (Éphésiens
1:13). Le salut est obtenu des écrits sacrés
ou Saintes Écritures. Étant inspirées par
Dieu, les Écritures sont capables
d’instruire le repentant pour le salut par
la foi en Jésus Christ (2Tim. 3:15-16). Bien
qu'il soit
un
Fils, il a appris l'obéissance par les
choses qu'il a souffertes. Étant
rendu
parfait, il est devenu la source du salut
éternel pour tous ceux qui lui obéissent
(Hébreux 5:8-9).
Ainsi, il a été offert une fois pour s’occuper du péché et il apparaîtra une
seconde fois, non pour s’occuper du péché,
mais pour sauver ceux qui l'attendent avec
empressement (Hébreux 9:28). Le salut est
donc offert à tous et a été transmis aux
saints une fois pour toutes (Jude 3). Ainsi,
il n'y a aucune révélation après celle
donnée à Jésus Christ par Dieu et confiée à
Jean. Tout ce qui est exigé pour le salut de
l'humanité est contenu dans la Bible. Le
salut et la puissance et la gloire
appartiennent à Dieu et Il les a révélés à
Ses serviteurs par Christ et cela ne doit
être changé (Apoc. 22:18-19).
Le scellement final des saints est donc par l’Esprit Saint basé sur la loi
de Dieu telle que révélée dans la Bible à
partir de l'Ancien Testament commençant avec
la révélation de la loi.
Christ a donné la loi au Sinaï en tant que l'Ange de l’Alliance ou Présence,
l'Ange de Yahovah. Il a dit que
…tant que le ciel et la terre ne cesseront
point, il ne disparaîtra pas de la loi un
seul iota ou un seul trait de lettre,
jusqu'à ce que tout soit accompli. Celui
donc qui supprimera l'un de ces plus petits
commandements, et qui enseignera aux hommes
à faire de même, sera appelé le plus petit
dans le Royaume des cieux ; mais celui qui
les observe et les enseigne, celui-là sera
appelé grand dans le Royaume des cieux...
(Matt. 5:18-19).
Donc, Christ n'a pas, d’aucune façon, diminué la loi. Il a observé la loi et
commandé aux autres de faire de même. La loi
et les prophètes étaient jusqu'à Jean.
Depuis Jean, la bonne nouvelle du Royaume de
Dieu est prêchée, et chacun
y
entre violemment (ou
déploie sa force pour y entrer) (Luc
16:16).
Il est plus facile que le ciel et la terre passent, qu'il ne l'est qu'un seul trait de lettre de la loi vienne à tomber (Luc 16:16-17).
La loi a été donnée par Moïse, cependant, elle n’a pas été observée (Jean 7:19). Ceux qui pèchent sans la loi périront sans la loi. Ceux qui pèchent sous la loi périront sous la loi (Romains 2:12) car le péché est le non-respect de la loi ou la transgression de la loi (1Jean 3:4). La circoncision est du cœur et l’observance des principes de la loi est la mesure de circoncision. Celui qui observe la loi est circoncis dans le cœur, tandis que celui qui est circoncis mais n’observe pas la loi est comme un infidèle. Ceux qui sont Juifs sont ceux qui gardent la loi de tout cœur étant Juifs intérieurement. Cependant, ceux qui se disent Juifs, et ne le sont pas, vont être condamnés (Apoc. 3:9) et seront forcés de se prosterner devant les saints (Cette prosternation est aussi traduite comme adoration, et est appliquée à Christ et aux élus).
La loi est sainte et les commandements sont saints, justes et bons (Romains 7:12). La loi, donc, n’entraîne pas la mort mais plutôt le péché, qui est la transgression de la loi, travaillant dans l'individu (Romains 7:13).
La loi est spirituelle mais l'humanité est charnelle, vendue au péché
(Romains 7:14). La personne qui est vraiment
convertie trouve son plaisir dans la loi de
Dieu dans son être intérieur (Psaume 119:1
ff. ; Romains 7:22). Car la loi dirige les
hommes vers Christ qui est la fin de la loi
(Romains 10:4). Être conduit par l’Esprit
libère l'individu d'être sous la loi
(Galates 5:18). Non parce que la loi est
abolie mais, plutôt, parce qu’il permet que
la loi soit observée du désir intérieur et
d’une action juste, devenant notre nature
même (Hébreux 8:10-13). La loi de Dieu est
recherchée par la foi et non par les œuvres
(Romains 9:32). L’obéissance aux
commandements est un préalable nécessaire
pour la rétention de l’Esprit Saint qui
habite en ceux qui gardent les commandements
de Dieu (1Jean 3:24 ; Actes 5:32). Ainsi, Il
est impossible d'être un Chrétien et d'aimer
Dieu et Christ sans observer la loi. Cela,
nécessairement, implique l’observance du
Sabbat en tant que le Quatrième
Commandement.
3.2.2 Le Salut par la Grâce
La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes, nous
enseignant à renoncer à toutes passions
mondaines et irréligieuses et à vivre une
vie sobre, juste et pieuse dans ce monde, en
attendant notre bienheureuse espérance, et
l’apparence de la gloire du grand Dieu, et
notre sauveur, Jésus Christ (Tite 2:11 voir
l’Interlinéaire de Marshall
RSV
Interlinear Greek-English New Testament).
Christ est donc l’apparence de la gloire du
Grand Dieu qui est notre Sauveur (Tite
2:10). La grâce est ainsi un produit de
l'activité de Jésus Christ.
L'Église est gardée par la puissance de Dieu par la foi pour un salut prêt à
être révélé dans les derniers temps (1Pierre
1:5). L’aboutissement de la foi est le salut
de l'âme. Les prophètes ont prophétisé au
sujet du salut mais ne connaissaient pas le
temps ou la personne du Messie quand ils ont
prédit ses souffrances et gloire subséquente
(1Pierre 1:9-10).
Le péché est entré dans le monde par Adam et a régné d’Adam jusqu'à Moïse.
La mort était l’effet du péché (Romains
5:12). Le péché existait avant que la loi
fut donnée à Moïse (Romains 5:13). Donc, les
conséquences de la loi étaient déjà connues
depuis Adam puisque le péché n'est pas
compté là où il n’y a aucune loi. La grâce
en conséquence a abondé à cause de la
rédemption de l'homme du péché et de la loi.
Où le péché a abondé, sous la loi, la grâce
a surabondé (Romains 5:15-21). Par
l'obéissance d'un seul homme, beaucoup
seront rendus justes par la grâce qui règne
par la justice pour la vie éternelle en
Jésus, l’oint (Romains 5:20-21).
Il n'y a ainsi aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ (Romains
8:1). La loi est ainsi accomplie en nous qui
marchons selon l’Esprit (Romains 8:4).
L’Esprit dirige l’esprit selon Son dessein (Romains 8:5). L’esprit qui vit
selon la chair est hostile à Dieu ; il ne se
soumet pas à la loi de Dieu et en effet ne
le peut même pas (Romains 8:7). Ainsi,
l’esprit charnel ou non converti est
identifié par sa résistance à observer les
lois de Dieu.
L'Esprit de Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts vit dans le
Chrétien, donnant la vie à travers l’Esprit
qui habite dans l’individu (Romains 8:11).
Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de
Dieu sont fils de Dieu (Romains 8:14) et
cela, c'est par la grâce de Dieu. La loi a
été donnée par Moïse, la grâce et la vérité
sont venues par Jésus Christ (Jean 1:17).
Nous crions Abba ou Père,
développant la même Filiation (Romains 8:15)
telle que celle qui a été donnée à notre
frère Jésus Christ.
La loi par elle-même ne donne pas de justification. Un individu est justifié
par la foi en Jésus Christ (Galates 2:16).
La vie qu’ils vivent est en la foi du Fils
de Dieu (Galates 2:20). Par la loi, nous
mourons à la loi pour que nous puissions
vivre à Dieu (Galates 2:19). Mais nous
n'invalidons pas la grâce de Dieu en
observant la loi parce que nous ne sommes
pas justifiés par la loi (Galates 2:21).
Nous observons la loi parce que l’Esprit
nous dirige et que la loi provient de la
nature même de Dieu que nous avons revêtue
et dont nous sommes participants, tout comme
Christ (2Pierre 1:4).
Nous sommes sauvés non par la loi mais par la grâce de Jésus Christ (Actes
15:11). Le péché n'a pas de pouvoir sur les
élus parce qu'ils ne sont pas sous la loi
mais sous la grâce et qu’ils sont esclaves
de Dieu (Romains 6:14,15). Cependant, nous
ne péchons pas en transgressant la loi parce
que nous sommes esclaves de Dieu et de la
justice et pas du péché, en devenant
obéissant de cœur à la règle de
l’enseignement à laquelle nous nous sommes
engagés (Romains 6:17-18). Tandis qu’avant,
nous étions morts par nos offenses, nous
sommes maintenant rendus à la vie ensemble
avec Christ par la grâce (Éphésiens 2:5).
Nous avons été ressuscités et assis avec
Christ dans les lieux célestes afin que Dieu
puisse montrer dans les âges à venir
l’étendue et la richesse de Sa grâce et de
Sa bonté envers nous en Jésus Christ
(Éphésiens 2:6-7). Car par la grâce, nous
avons été sauvés par le moyen de la foi. Ce
n'est pas l’œuvre de l’individu, c'est le
don de Dieu et ce n'est pas par les œuvres
afin que personne ne se glorifie (Éphésiens
2:9). Ainsi, nous observons la loi par le
moyen de l’Esprit de Dieu par la grâce.
3.2.3 Obligation sous la Loi
Il y a une obligation continuelle d’observer la loi qui ne passe pas ; ni
non plus a-t-elle changé comme nous l’avons
vu (Matt. 5:18, Luc 16:17). Elle n'était pas
observée correctement par les Juifs au temps
de Christ (Jean 7:19), ayant été modifiée
par des traditions (Matt. 15:2-3,6 ; Marc
7:3, 5, 8-9,13) en un fardeau ou un joug par
les enseignants Juifs de l’époque, faisant
une épreuve de Dieu (Actes 15:10).
Il y a, tel que nous l’avons démontré, une obligation continuelle d’observer
les commandements de Dieu. Elle est en
vigueur et elle ne disparaîtra pas avant la
fin des âges qui concernent l'existence
humaine.
3.2.3.1 Pourquoi les Chrétiens Observent-ils la Loi
Les Chrétiens sont sauvés par la grâce et non pas par la loi. Pourquoi alors
est-il axiomatique qu'ils reconnaissent et
observent la loi ? Parce que :
La Loi de Dieu émane de la bonté éternelle
de Sa nature.
La Loi de Dieu provient de la nature de Dieu et ainsi, elle demeure pour
toujours, parce que Dieu Lui-même est
immuable, étant essentiellement Bon en tant
que le centre de la bonté ultime. Dans Marc
10:18, Christ dit : Pourquoi
m'appelles-tu bon ? Dieu seul est bon
ou Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon ? Il n’y a nul bon
qu’un seul. Si tu veux entrer dans la vie,
observe les commandements (Matt.
19:17). La bonté de Dieu amène chacun
d’entre nous au repentir (Romains 2:4). La
nature de Dieu est de la bonté immuable.
L’Armée céleste participe à Sa nature.
Ainsi, ils deviennent constants dans la
nature et la bonté divines.
De cette manière, Christ est le même hier, aujourd'hui et aux âges (aioonas)
(Hébreux 13:8). Les élus, en participant à
la nature divine (2Pierre 1:4), font partie
d'un sacerdoce divin, celui de Melchisédek
qui est intransmissible (aparabaton) ou immuable jusqu’à l’âge (aioona) (Hébreux 7:24). Christ peut sauver tous ceux qui
s'approchent de Dieu par lui (voir Hébreux
7:25 dans l’Interlinéaire de Marshall
Greek-English Interlinear). Mais il n'est pas l'objet de
l'adoration ni le Dieu qui commande par Sa
volonté.
La loi de Dieu doit être suivie par la
foi,
non par les œuvres (Romains 9:32). Nous
avons une Nouvelle Alliance où le Seigneur
établit Ses lois dans notre esprit et les
écrit dans notre cœur. Il
est
notre Dieu et nous
sommes Ses serviteurs,
L’adorant,
en observant Ses lois dans notre nature même
(Hébreux 8:10-13). Ainsi, les signes
externes ne sont rien. C'est l’observance
des commandements de Dieu en nous qui nous
circoncit (1Cor. 7:19) comme Chrétiens et
membres de l'Israël spirituel. Ce sont eux
qui rendent le dragon furieux en observant
les commandements de Dieu. L'observance des
commandements de Dieu les identifie dans les
persécutions (Apoc. 12:17). Ceux-ci sont les
saints qui observent les commandements et
endurent (Apoc. 14:12).
3.2.3.2
Les Chrétiens en tant que le Temple de Dieu
Les saints sont le Temple ou lieu saint, le
naos, de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en eux. Si quelqu'un
détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira.
Car le Temple de Dieu est saint, lequel
Temple nous sommes (1Cor. 3:16-17). Pour
cette raison, les Chrétiens ont l’obligation
de maintenir leur corps dans un état de
bonne santé comme réceptacles dignes de
l’Esprit de Dieu. Car Dieu a dit qu'Il
habitera en nous, et marchera au milieu de
nous, et Il sera notre Dieu. Nous devons
rester saints et être mis à part. Dieu doit
être notre Père et nous devons être Ses
enfants (2Cor. 6:16-18 cite vaguement un
certain nombre de textes de l’AT ; Lév.
26:12 ; Ézéchiel 37:27 ;
Ésaïe
52:11 ; 2Sam. 7:14).
Pour cette raison, les Chrétiens ne doivent pas se mettre avec les infidèles
(2Cor. 6:14). Ils doivent se purifier de
toutes souillures de la chair et de
l’esprit, en étant irréprochables dans la
sainteté, dans la crainte de Dieu (2Cor.
7:1). Ils sont donc choisis dès le
commencement et sauvés par la sanctification
par l’Esprit et la croyance en la vérité
(2Thes. 2:14). La vérité est donc
obligatoire pour la santé mentale et elle
est un signe des élus. On peut voir par ce
développement que les lois générales de la
Bible ont une signification et un but
précis. La règle de mesure du Temple de Dieu se fait
conformément à ces lois (Apoc. 11:1).
3.2.4 Les Dix Commandements
L’Église s'est engagée à observer les Dix Commandements tels qu’on les
trouve dans Exode 20:1-17 et Deutéronome
5:6-21.
Le Premier Commandement est
Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
Dieu le
Père est le Seul Vrai Dieu (Jean 17:3) et il
n'y a aucun élohim qui est devant ou égal
avec Lui. Il est interdit d'adorer ou de
prier une autre entité, même Jésus Christ.
Le Deuxième Commandement est
Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
Il est donc inadmissible de faire des figures ou des représentations
quelconques afin de les utiliser dans
l’adoration religieuse ou pour le
symbolisme. Le crucifix est ainsi interdit à
l’Église comme symbole.
Les commandements eux-mêmes font partie de l'identification du système
religieux et sont tous ainsi établis avec
force.
Le Troisième Commandement est
Tu ne prendras point le nom de l’Éternel,
ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne
laissera point impuni celui qui prendra son
nom en vain.
Le nom du Seigneur Dieu confère l’autorité et, donc, cette loi traite non
seulement avec les simples blasphèmes mais
s’étend au mauvais usage de l’autorité de
l’Église, et à tous ceux qui prétendent agir
à la direction de Dieu par Jésus Christ.
Le Quatrième Commandement est
Souviens-toi du jour du Sabbat, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour de repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment et se reposa le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du Sabbat et l’a sanctifié.
Le Sabbat du septième jour est obligatoire donc à la foi. Aucun Chrétien ne
peut servir Dieu et ne pas honorer le
Sabbat, connu dans le calendrier actuel
comme samedi. Non seulement l’établissement
d’un autre jour d’adoration autre que le
septième jour enfreint ce commandement mais
cela devient en soi un symbole d’idolâtrie
étant externe à la volonté expresse de Dieu.
C’est un acte de rébellion et, par le fait
même, équivaut à de la sorcellerie (1Sam.
15:23). Relié au Deuxième Commandement qui
établit avec force le Quatrième, cela
devient de l’idolâtrie. L’établissement d’un
calendrier qui ajuste la semaine sur une
base rotative a le même effet.
Ces quatre premiers commandements déterminent les rapports de l’homme avec
Dieu et ils sont identifiés sous la première
et principale loi en chef, à savoir :
Tu aimeras le Seigneur,
ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton
âme, et de toute ta pensée, (et avec toute
ta force Marc 12:30).
C’est le Grand et Premier Commandement
(Matt. 22:37-38).
L’identification absolue avec Dieu provient
de l’adhésion fidèle à ces commandements et
du refus de toute action qui les nuirait.
Le
Deuxième Grand Commandement est ceci :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il
n’y a pas d’autre commandement plus grand
que ceux-là
(Matt. 22:39 ; Marc 12:31).
Le Deuxième Grand Commandement est incarné par les rapports avancés sous les
six derniers commandements des dix et
ceux-ci se rapportent à l’humanité.
Le Cinquième Commandement est
Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne.
Le rapport familial est la composante de base de tout peuple et reflète les
attitudes affichées dans la structure
religieuse dans son ensemble.
Le Sixième Commandement est
Tu ne tueras point.
Les Chrétiens sont jugés par la loi la plus haute de ne pas se fâcher contre
leur frère. Garder la colère, c’est faire
violence à son prochain. Quiconque se met en
colère contre son frère est passible du
jugement, quiconque insulte son frère mérite
d’être puni par le conseil, et quiconque dit
“Insensé !” mérite d’être puni par le feu de
la Géhenne (ou la tombe ou enfer) (Matt.
5:22).
Le Septième Commandement est
Tu ne commettras point d’adultère.
Les Chrétiens sont jugés par la loi plus haute de désirer une autre personne
qui n’est pas leur épouse (Matt. 5:28).
Le Huitième Commandement est
Tu ne déroberas point.
Voler, c’est faire violence à son prochain et brise votre relation avec
Dieu.
Le Neuvième Commandement est
Tu ne porteras point de faux témoignage
contre ton prochain.
La vertu et la justice sont essentiellement les mêmes concepts, étant le
même mot en hébreu. Par conséquent, un
Chrétien ne peut pas être vertueux sans être
juste. La perversion de la justice par les
faux témoignages interfère avec le salut du
Chrétien.
Le
Dixième Commandement est
Tu ne convoiteras point la maison de ton
prochain ; tu ne convoiteras point la femme
de ton prochain, ni son serviteur, ni sa
servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune
chose qui appartient à ton prochain.
La convoitise est un processus qui place les biens matériels ou une relation
sexuelle au-dessus de sa relation avec Dieu.
C’est, dans ce sens, de l’idolâtrie. Elle
rend un autre objet l’attention du désir et
est une infraction aux autres commandements.
Dans ce sens, les commandements sont
circulaires, car la convoitise devient un
précurseur à l’infraction des autres et
ainsi, le bris d’un aspect de la loi la
brise entièrement. Il n'y a, par conséquent,
aucune relativité du péché. Le péché est la
transgression de la loi. Christ a donné une
explication de la vraie compréhension de la
loi dans Matthieu 5:21-48 ; couvrant Exode
20:13 ; Deutéronome 5:17, 16:18 et aussi Luc
12:57-59.
Les commandements doivent être enseignés par tous les parents à leurs enfants sur une base continuelle. Ils doivent être un signe sur la main et le front (par les pensées et les actions) et placés sur les poteaux de la porte de la maison (Deut. 11:18-20)
3.2.5 Les
Autres Lois qui Gouvernent la Conduite
Humaine
3.2.5.1 Les Lois de l’Alimentation
Les lois de l’alimentation se trouvent dans Lévitique 11:1-47 et Deutéronome
14:4-21. Elles sont basées sur le règlement
du corps humain dans un bon état de santé et
sur des principes physiques sains. Le
commandement est d’être saint et de rendre
le corps un réceptacle digne de l’Esprit
Saint. Il y a une base scientifique solide
pour les lois de l’alimentation. La
consommation du sang est interdite par
Deutéronome 12:16 et, est interdite par
Lévitique 3 :17 tout comme le gras. Rien qui
meurt par soi-même ou qui est déchiré ne
doit être mangé (Ézéchiel 44:31). Les
prohibitions concernant la consommation des
fruits dans les lois qui régissent les
fruits sont trouvées dans Lévitique
19:23-26. Ces lois ont des implications
spirituelles.
3.2.5.2 Le Sabbat
Le Sabbat du septième jour doit être observé (d'Exode 20:8-11 ; Deut.
5:12-15) comme commandement formel du
Seigneur et un des Dix Commandements.
Ceux-ci sont des statuts inviolables pour
toujours pour tous les peuples. Le Sabbat
est saint. Quiconque profane le Sabbat
souffre la mort et est retranché du milieu
de son peuple (Exode 31:14-15). Il est une
alliance perpétuelle entre le peuple
d’Israël et, est pour toujours, un signe
entre eux et Dieu, Le reconnaissant en tant
que créateur (Exode 31:15-16). Tous les
Chrétiens sont l’Israël spirituel et tous
les Païens doivent entrer finalement dans la
nation d’Israël. Par conséquent, le Sabbat
est un signe entre Dieu et Son peuple pour
toujours. La punition pour avoir profané le
Sabbat est la mort par la perte de l’Esprit
Saint et d’être consigné à la Seconde
Résurrection (voir Apoc. 20:5). Le Sabbat
est un délice et doit être honoré comme le
Jour Saint du Seigneur. Ce n’est pas un jour
pour des plaisirs vains mais pour une
assemblée sacrée (Ésaïe 58:13-14). Aucun
ouvrage ne doit être fait ni de fardeaux
portés le jour du Sabbat (Jérémie 17:21-22).
Notre Seigneur a observé le Sabbat pendant sa vie (Marc 6:2). Les apôtres
ont observé le Sabbat (et les Jours Saints)
et nous devons observer les Sabbats. Le
Seigneur réintroduira à nouveau le Sabbat,
les Nouvelles Lunes et les Jours Saints par
la force de la loi à la restauration
millénaire des derniers jours sous le
gouvernement du Messie, punissant les
nations qui ne s’y conformeront pas (Ésaïe 66:22-23
; Zach. 14:16-19).
3.2.5.3 Les Nouvelles Lunes
Les Nouvelles Lunes doivent être observées selon la loi (Nombre 10:10,
28:11-15 ; 1Chroniques 23:31 ; 2Chroniques
2:4, 8:13, 31:3). Le commerce est suspendu à
ces moment-là comme pour le jour du Sabbat
(Amos 8:5). Israël observait les Nouvelles
Lunes (Ésaïe 1:13-14 ; Esdras 3:5 ; Néhémie
10:33 ; Psaumes 81:3 ; Osée 2:11) aussi bien
que l’Église au fil des siècles. L'Église a
observé les Nouvelles Lunes avec le Sabbat
et les Jours Saints (Col. 2:16). Les
Nouvelles Lunes seront observées dans la
restauration sous le Messie comme un Sabbat
(Ésaïe
66:23 ; Ézéchiel 45:17, 46:1, 3, 6).
3.2.5.4
Les Jours Saints Annuels
On trouve les Jours Saints annuels dans Lévitique 23:1-44 et Deutéronome
16:1-16. Ces Jours Saints annuels reflètent
le plan de salut du Seigneur. Les Jours
Saints consistent en :
* la Pâque et la Fête des Pains sans Levain.
* la Pentecôte
*
la Fête des Trompettes
*
le Jour des Expiations
*
la Fête des Tabernacles ou Tentes
*
le Dernier Grand Jour
Ils sont obligatoires et portent des exigences spécifiques en tant que
signes entre Dieu et Son peuple. Le Jour
Saint est traité comme un Sabbat.
3.2.5.5 Le Mariage
Le mariage est une institution sainte. Il représente l’union de Christ et
l’Église sous Dieu (Apoc. 19:7,9). Cette
parabole est expliquée dans Matthieu
22:2-14. Il est une institution progressive
avec Christ (Matt. 25:10) basée sur l’état
d’être prêt spirituellement. À partir du
temps de la réconciliation finale, il n’y
aura plus aucun mariage. Le mariage a été
fait pour l’homme et n’est pas une
institution de l’Armée (Matt. 22:30). Ainsi,
à la résurrection des morts, les hommes ne
prennent pas de femmes, ni les femmes des
maris (Marc 12:25). Cela est quand ils sont
jugés dignes de parvenir à l’âge suivant par
le biais de la résurrection. Ils sont alors
égaux aux anges et sont Fils de Dieu (Luc
20:34-36).
Ainsi, le mariage est une institution conçue pour les êtres humains et
cessera d’exister après que la phase humaine
de la création sera achevée. Dès la création
d’Adam, l’institution fut établie pour que
l’homme quitte son père et sa mère et qu’il
s’attache à sa femme, et qu’ils deviennent
une seule chair (Genèse 2:24).
Une épouse est une épouse par alliance et le Seigneur désire une progéniture
pieuse de celle-ci. Le Seigneur déteste le
divorce, qui est violence (Mal. 2:16). Le
divorce fut permis par Moïse mais les
Chrétiens ne doivent pas répudier leur
épouse sauf pour cause d’infidélité (Matt.
5:31-32). L’homme ne doit pas séparer ce que
Dieu a joint (Matt. 19:3-12). Aussi
longtemps qu’un conjoint non-croyant consent
à vivre avec un conjoint croyant, alors, le
mariage devrait demeurer (1Cor. 7:10-16).
3.2.6
L’Intendance Financière
3.2.6.1
Envers Dieu
Les responsabilités financières envers Dieu se trouvent dans Deutéronome
12:5-19. C’est la responsabilité de chaque
Chrétien de soutenir les activités de
l’Église. Le principe vient de la dîme telle
qu’offerte à Dieu par le sacerdoce et les
Lévites dès l’occupation d’Israël (Deut.
12:9-14) et précède le Temple. La taxe du
Temple était perçue le Jour des Expiations.
Un impôt était pris, comme c’est écrit dans
Néhémie 10:32. Le travail est continuel
jusqu’à l’établissement du règne millénaire
du Messie (Mal. 3:1-6). Dans Malachie 3:7,
Dieu commande que la nation retourne à Lui
et Il reviendra à elle. Le retour est
effectué par l’œuvre de Dieu et le
financement de cette œuvre par les dîmes
(Mal. 3:7). Ne pas rendre les dîmes équivaut
à voler Dieu (Mal. 3:8-10).
Le prélèvement des dîmes, où c’est suivi collectivement, assure que l’œuvre
de Dieu peut continuer et, en retour, les
fruits de la terre sont assurés par Dieu
(Mal. 3:10-12).
La responsabilité de l’Église à Dieu est existante depuis les apôtres même
si pas toujours exercée, ou elle est
abandonnée par le ministère (2Cor.
12:13-18). Car Christ a envoyé les anciens,
deux par deux, et ils devaient être soutenus
dans l'œuvre par la congrégation avec
laquelle ils travaillaient (Luc 10:1-12).
Ceux qui remplissent les fonctions du temple
et qui annoncent l’Évangile devraient être
soutenus par l’Évangile (1Cor. 9:13-14).
C’est la responsabilité de l’Église de
pourvoir aux besoins de ceux qui travaillent
en enseignant et évangélisant à temps plein
(1Tim. 5:17-18 ; cf. Deut. 24:14-15).
Les dîmes sont acceptables à Dieu excepté quand c’est expressément indiqué
comme étant de l’argent d’un profit
malhonnête ou quand sacrifiées aux idoles
(1Cor. 10:27). Les dîmes sont données à
l’Église afin qu’elle puisse aider ceux
parmi elle dans le besoin (1Tim. 5:9-10,
16). Les dîmes doivent être collectées sur
une base de conférence locale et la dîme de
la dîme doit être envoyée au siège social de
la conférence comme c’est fait dans Nombres
18:26 et Néhémie 10:37-39. La loi des
premiers fruits exige le paiement rapide
(Exode 22:29). Les prémices des premiers
fruits doivent être apportées devant Dieu
immédiatement au commencement des fêtes ; et
notamment, le premier soir de la
Récolte ou des Tabernacles (Exode
23:19). Le premier-né est saint aussi au
Seigneur (Nombres 18:15-18).
3.2.6.2 Envers les Autres
Celui qui ne pourvoit pas pour les siens et, surtout, pour sa famille, renie
la foi et est pire qu’un infidèle (1Tim.
5:8).
Aucun Chrétien ne doit opprimer ou retenir le salaire de qui que ce soit
(Deut. 24:15). Il doit payer tous les
montants dus et, dans l’année de Sabbat,
oublier les dettes dues par un autre dans la
foi (Deut. 15:1-3 ; Néhémie 10:31).
La dîme pour les fêtes est régie par un certain nombre de textes. La
deuxième dîme ne doit pas être consommée à
l’intérieur du domicile mais au lieu que
l’Éternel choisira (Deut. 12:17-19)
Pendant la troisième année du cycle sabbatique, les dîmes doivent être
faites pour le bien-être des pauvres (Deut.
14:28, 26:12). Les troisièmes années de dîme
tombent dans les années 1994-95, 2001-02,
2008-09, 2015-16, 2022-23, 2030-31. L’année
sacrée 2030-31 est la première
troisième année
de
dîme du nouveau cycle du Jubilé ou du nouveau Millénaire. Ceci est
basé sur les années du Jubilé qui tombent
dans les années 27-28 et 77-78 d’Ézéchiel
1:1. L’obligation de la dîme de la troisième
année peut être abandonnée ou variée selon
la constitution de l’Église dans les régions
où le système de sécurité sociale est
adéquat.
L’année de Sabbat est une année de repos pour la terre, les vignobles et les
vergers pour que les pauvres puissent manger
et les bêtes des champs puissent manger
(Exode 23:10-11). Les années de Sabbat
tombent dans les années sacrées 1998-99,
2005-06, 2012-13, 2019-20, 2026-27 avec
l’année du Jubilé qui tombe en 2027-28.
Celui qui est bon envers le pauvre prête au Seigneur et Il lui rendra selon
son œuvre (Prov. 19:17) et il ne manquera de
rien (Prov. 28:27), et aura un trésor dans
le ciel (Marc 10:21). Dieu peut pourvoir de
telle sorte que vous soyez en mesure de
faire de bonnes œuvres non seulement en
pourvoyant aux besoins des saints mais aussi
en débordant d’actions de grâces à Dieu
(2Cor. 9:6-12).
3.2.7 La
Guerre et le Vote
3.2.7.1 La Guerre
Les saints sont sacrificateurs du Dieu Très-Haut. Il n’est pas convenable
pour aucun Chrétien de prendre la vie d’un
autre (Exode 20:13 ; Matt. 5:38-48 ; Luc
6:27-36). Si les serviteurs de Christ
étaient de ce monde, ils combattraient pour
qu’ils ne soient pas livrés aux autorités de
ce monde (Jean 18:36). Bien qu’ils vivent
dans le monde, ils ne sont pas dans une
guerre terrestre (2Cor. 10:3). Les armes
utilisées par les élus ont des pouvoirs
divins pour renverser des forteresses (2Cor.
10:4). Ainsi, c’est l’obligation des
Chrétiens d’appuyer le gouvernement de leur
pays et de travailler dans la prière et
l’obéissance honnête pour le bien-être de
leur nation pour que Dieu les protège par Sa
puissance.
3.2.7.2 Le Vote
Les Chrétiens doivent obéir aux lois du pays où ils sont sauf quand elles sont directement en conflit avec la loi biblique. Là où c’est exigé par la loi de voter, les Chrétiens peuvent exercer un témoignage en votant quand il n’y a aucun conflit avec les principes bibliques. Le choix des dirigeants par élection est tiré de Deutéronome 1:9-14 et de la prophétie des temps de la fin ou millénaire d'Osée 2:2. La participation aux disputes politiques est comprise comme une extension de la guerre.
Chapitre 4
La
Doctrine Concernant le Messie
4.1 La Préexistence de Christ
Jésus
Christ avait une préexistence en tant
qu’être spirituel. Il a existé dès le
commencement de la création (Jean 1:1),
étant le premier-engendré de toute la
création (Col. 1:15), et, de ce fait, le
commencement de la création de Dieu (Apoc.
3:14). Il était l’être référé dans l’Ancien
Testament comme l’Ange de Yahovah, l’Ange de
la Présence ou de l’Alliance. Il était
l’Ange qui a sorti Israël de l’Égypte à
travers la Mer Rouge. Il était l’Ange dans
la Nuée et l’Ange qui a parlé à Moïse au
Sinaï (Actes 7:35-38). Il était l'El Bethel
ou l'El, le Dieu ou le Souverain
Sacrificateur de la Maison de Dieu (Gen.
28:17, 21-22, 31:11-13 ; Hébreux 3:1). Christ
était l’Ange de Ha Élohim (Gen. 31:11-13).
Il a été nommé élohim par son élohim, qui
était Dieu le Père (Psaumes 45:6–7). Il a
été fidèle à Celui qui l’a établi, comme un
fils, tout comme Moïse a été fidèle dans la
maison de Dieu (Hébreux 3:2), mais comme un
serviteur.
Christ est venu au monde pour rendre témoignage à la vérité (Jean 18:37).
Son Royaume n’est pas encore venu sur la
terre. Il a été prédestiné avant la
fondation du monde, mais il a été manifesté
à la fin des temps pour nous (1Pierre 1:20).
4.2 La Crucifixion et la Résurrection
Christ a
été envoyé dans le monde pour sauver les
hommes en ôtant les péchés du monde (Matt.
1:21, 9:6 ; Marc 3:28) en tant que l’agneau
(Apoc. 5:6-8). Il a été immolé dès la
fondation du monde comme un exercice de la
préscience divine de Dieu (Apoc. 13:8).
À moins que l’humanité ne croie que Christ est le Messie, elle mourra dans
ses péchés (Jean 8:24).
Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures, et il a été enseveli
et il fut ressuscité le troisième jour,
selon les Écritures (1Cor. 15:3-4) ; il est
apparu à plus de cinq cents frères (1Cor.
15:5-6). Christ était déjà ressuscité avant
le jour appelé dimanche ou le premier jour
de la semaine (Jean 20:1 ; voir aussi le
discutable Marc 16:9-10, remarquer
l’expression concernant
après
qu’il fut ressuscité). Il a été dit
avoir été trois jours et trois nuits dans le
sein de la terre, comme le Signe de Jonas
(Matt. 12:39-40 ; voir aussi Luc 24:6-8).
Christ a été crucifié (Matt. 27:32-50 ; Marc 15:24-37 ; Luc 23:33-46 ; Jean
19:23-30) vers la troisième heure, i.e. 9 h
du matin, (Marc 15:25) et jusqu’à la
neuvième heure, c'est-à-dire, 3 h de
l’après-midi, (Marc 15:33) du 14 Nissan. Il
n’y a aucune preuve quant au fait si c’était un
poteau ou le développement ultérieur d’une
croix en T. Sans tenir compte de cela, la
croix n’est pas considérée comme un symbole
de la foi, ayant son origine dans une
ancienne superstition non-Chrétienne.
Christ a été crucifié et est ressuscité (Marc 16:6). Lors du jour de sa
résurrection, il est monté vers son Père et
notre Père et son Dieu et notre Dieu (Jean
20:11-18). Il est assis à la droite de Dieu,
et les anges, les autorités et les
puissances lui sont soumis (1Pierre 3:22).
Christ a donné à l’Église, à travers les apôtres, le pouvoir de pardonner et
de retenir les péchés (Jean 20:22-23).
4.3 Le Second Avènement de Christ
Christ
est venu la première fois en tant que le
sacrifice pour la rémission des péchés. Il
n’est pas venu la première fois en tant que
le Roi Messie et cela a été mal compris par
les Juifs de son époque. Ils attendaient un
roi conquérant (Matt. 27:11,29,37 ; Luc
23:2-3, 37-38 ; Jean 19:14-16). Néanmoins,
il a été reconnu par certains, à travers
l’Esprit Saint, comme le Roi d’Israël (Jean
1:49, 12:13-15), accomplissant ainsi la
prophétie (Zacharie 9:9).
Jésus reviendra avec puissance, accompagné par les Armées célestes (Matt.
25:31) en tant que le Roi Messie (Apoc.
17:14). Son avènement sera clairement
visible, comme un éclair dans le ciel (Matt.
24:27). Il régnera avec puissance avec les
saints ressuscités (Apoc. 20:4).
Il détruira l’homme de péché à sa venue (2Thes. 2:8) et, ensuite, les
autorités mondiales. L’homme de péché
arrivera au pouvoir par les activités de
Satan, avec puissance et de prétendus signes
et prodiges (2Thes. 2:9). Cette apostasie
est envoyée sur le Temple de Dieu parce
qu’ils n’ont pas aimé la vérité et ainsi
être sauvés. Par conséquent, Dieu envoie
parmi eux une forte illusion afin de leur
faire croire en ce qui est faux, parce
qu’ils n’ont pas tenu ferme à la vérité en
premier lieu (2Thes. 2:10-12). Le Seigneur
détruira ce système apostat avec le souffle
de sa bouche et la manifestation de son
avènement (2Thes. 2:8).
4.4 Le Règne Millénaire de Christ
Christ
établira un règne sur cette planète pendant
mille ans avec les saints ressuscités (Apoc.
20:3-4). Satan sera lié pendant mille ans et
prisonnier dans la fosse sans fond ou
tartaroo, la place des anges qui ont
péché (2Pierre 2:4). Les saints, ceux qui
ont été décapités à cause du témoignage de
Jésus et de la parole de Dieu, et ceux qui
n’avaient pas adoré la bête ni son image ni
reçu sa marque sur leur front et sur leur
main, seront ressuscités et ils régneront
avec Christ pendant les mille ans (Apoc.
20:4). C’est la première résurrection (Apoc.
20:5). Les autres morts ne seront pas
ressuscités jusqu’à ce que les mille ans
soient accomplis (Apoc. 20:5). C’est la
seconde résurrection ou la résurrection
générale.
Pendant cette période de mille ans, Christ rétablira le Royaume selon les
lois bibliques qu’il a données au Sinaï.
Cela se produira dès le jour où il posera
ses pieds sur le Mont des Oliviers (Zach.
14:4, 6ff). Les nations partiront en guerre
contre Jérusalem et elles seront détruites
(Zach. 14:12). Tous les survivants des
nations monteront chaque année à Jérusalem
pour adorer l’Éternel des Armées et célébrer
la Fête des Tentes ou Tabernacles (Zach.
14:16). Le Sabbat, les Nouvelles Lunes et
les Jours Saints seront obligatoires et la
loi sortira de Jérusalem. Les nations qui
n’enverront pas leurs émissaires à Jérusalem
pour la Fête des Tabernacles ne recevront
aucune pluie
en sa saison (Zach. 14:16-19).
À la fin du Millénaire, Satan sera libéré de nouveau pour séduire les
nations qui sont sur toute la terre (Apoc.
20:7-8). Elles se rassembleront de nouveau
pour la guerre, mais elles seront détruites
par le feu (Apoc. 20:9) ; et alors, Satan
sera détruit. La résurrection générale se
produira alors, et le Jugement (Apoc.
20:13-15).
Chapitre 5
Le
Problème du Mal
5.1 L’Existence du Mal par la Rébellion des Armées Célestes
Satan a
été rejeté du ciel à cause du péché de
rébellion qui, parce qu’il veut établir une
volonté égale ou supérieure à celle de Dieu
le Père, est de l’idolâtrie (ou de la
sorcellerie tel qu’affirmé dans 1Samuel
15:23). Satan a cherché à se faire égal au
Très-Haut ou Dieu le Père. Christ, d’un
autre côté, n’a pas cherché à se faire égal
à Dieu, en subordonnant sa volonté (Jean
4:34).
[Lui], qui ayant la nature de Dieu, n’a
point regardé comme une proie à arracher
d’être égal avec Dieu, mais il s’est
dépouillé lui-même, en prenant la nature
d’un serviteur, en devenant semblable aux
hommes ; et ayant paru comme un simple
homme, il s’est humilié lui-même, se rendant
obéissant jusqu’à la mort, même la mort de
la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a
souverainement élevé, et lui a donné le nom
qui est au-dessus de tout nom… (Phil. 2:6).
Ainsi, Dieu a élevé Christ au moyen de l’obéissance, parce qu’il n’a pas
cherché l’égalité avec Lui et n’a pas essayé
à déposer Dieu, comme un tiers des
élohim et
bene élohim avaient cherché effectivement à le faire.
Dans Luc 10:18, Christ a dit qu’il a vu Satan tomber, comme un éclair, du
ciel. Satan a entraîné le tiers des Anges ou
des Étoiles du Ciel (Apoc. 12:4). Ces anges
ont été chassés avec Satan sur la terre
(Apoc. 12:9). Cette désolation est
symbolisée par la désolation dont Apocalypse
8:10 fait référence où le troisième ange
démontre à nouveau la désolation causée par
la chute d’une Étoile des Armées Célestes
dévastant un tiers de la création. L’Armée
céleste a été dévastée par la rébellion. Les
Armées célestes sont le Tabernacle de Dieu
dans le ciel. La rébellion a causé
l’enlèvement du tiers de ce tabernacle et le
système de la terre profère des blasphèmes
contre le nom de Dieu et Sa demeure, c’est à
dire ceux qui habitent dans le ciel (Apoc.
13:6). Ainsi, Dieu habite dans le tabernacle
céleste qui est l’Armée céleste et aussi
dans les élus, qui sont l’habitation
terrestre de Dieu.
5.2 Les Doctrines Concernant la Prédestination
C’est
Dieu par Christ, au moyen de l’Esprit Saint,
qui ouvre l’esprit de tous les élus, en
commençant avec les apôtres, afin que les
Écritures puissent être comprises (Luc
24:45). Christ parlait en paraboles pour que
ceux qui n’étaient pas choisis ne puissent
pas comprendre. Autrement, ils se seraient
repentis et ils auraient été sauvés (Matt.
13:10-17) avant qu’ils ne soient capables
d’entrer en jugement. Dieu est
miséricordieux et Il ne désire pas que
quiconque périsse. Par conséquent, selon Sa
divine prescience, chacun est appelé selon
Son but. Car ceux qu’Il a connus d’avance,
Il les a prédestinés à être semblables à
l’image de Son Fils afin qu’Il puisse être
le premier-né entre plusieurs frères. Et
ceux qu’Il a prédestinés, Il les a aussi
appelés ; et ceux qu’Il a appelés, Il les a
aussi justifiés ; et ceux qu’Il a justifiés,
Il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous
donc à l’égard de ces choses ? Si Dieu est
pour nous, qui sera contre nous ? (Romains
8:28-31).
5.3 L’État des Morts
L’état
des morts est silence (Psaume 115:17) et
ténèbres (Psaume 143:3). Il n’y a aucune âme
qui existe éternellement. Tous ont le même
destin (Eccl. 9:3). Les morts ne savent rien
(Eccl. 9:5).
Quelques-uns des anciens morts n’ont aucune résurrection (Ésaïe
26:14 ; voir la notation dans la Companion
Bible et dans l'Interlinear).
Les morts parmi les saints sont désignés comme
dormants ou ceux qui se sont
endormis (Voir Matt. 9:24 ; Jean 11:11 ;
1Cor. 11:30, 15:6,18,51 ; 1Thes. 4:13-15 ;
2Pierre 3:4).
5.4 La Résurrection des Morts
Dieu fait
des merveilles pour les morts et ceux qui
sont morts se lèveront pour Le louer (Psaume
88:10). Quand les morts seront ressuscités,
ils parleront de Son amour inébranlable à
partir de la tombe (Psaume 88:11). Job
savait que son rédempteur est vivant (Job
19:25) et qu’éventuellement il se tiendra
debout sur la terre. Après qu’il serait
détruit, Job savait que, de sa propre chair,
il verrait Dieu, qui lui serait favorable,
et que ses propres yeux Le verraient, et non
ceux d’un autre (Job 19:25-27).
Christ a ressuscité les morts afin que nous puissions savoir qu’il est le
Messie (Matt. 11:4-5). Lazare fut un exemple
de ce pouvoir (Jean 11:11). Ce concept de la
résurrection, telle qu’attribuée au Messie,
était bien connu et était attendu par les
autorités de son époque (Matt. 14:2).
On comprenait que nous ne mourrons pas tous, mais que tous nous serons
changés, à la dernière trompette (1Cor.
15:51). Ainsi, des générations de frères
passeront et s’endormiront mais, dans les
derniers jours, le Messie viendra pendant
que d’autres saints seront vivants. Ainsi,
tous seront transformés en corps spirituels
immortels (1Cor. 15:44ff.). Ceux qui se sont
endormis seront ressuscités. Ceux qui sont
vivants lors de l’avènement du Seigneur, ne
précéderont pas ceux qui se sont endormis
(1Thes. 4:13-15). Le Seigneur descendra du
ciel à l’appel d’un archange et au son de la
trompette de Dieu, et les morts
ressusciteront en premier, et ceux qui sont
vivants et qui demeurent, seront tous
ensemble enlevés et ainsi, ils seront
toujours avec le Seigneur (1Thes. 4:16-17).
À la résurrection, le règne millénaire des saints commencera. Les saints
gouverneront les nations avec un sceptre de
fer (Apoc. 2:26-27).
Dans la résurrection, il n’y aura point de mariage (Matt. 22:30). Les saints
deviendront des entités spirituelles. Christ
est mort pour nous afin que, quand nous nous
réveillerons, nous puissions vivre avec lui
(1Thes. 5:10).
Il est important que nous comprenions que seulement les vertueux
appartiennent à la première résurrection.
Vertu (zedèk) et Justice sont le même mot en
hébreu. Ils sont compris pour être la même
chose. Ainsi, la perversion non repentie de
la justice exclut les élus de la première
résurrection.
5.5 La Punition des Méchants
L’humanité est assujettie à un système de
formation vertueuse. C’est le désir de Dieu
qu’aucune chair ne périsse mais que tous
arrivent à la repentance (2Pierre 3:9).
Si Dieu retirait Son esprit alors toute chair périrait et l’homme
retournerait poussière (Job 34:15), par
conséquent, l’âme serait non existante.
Toute l’humanité, qui n’a pas été ressuscitée à la première résurrection,
qui est une meilleure résurrection (Hébreux
11:35), sera ressuscitée des morts à la
seconde résurrection après le règne
millénaire du Messie. Ce processus est une
période de jugement qui semble s’étendre sur
cent ans (Ésaïe
65:20). La résurrection du jugement (Jean
5:29) en est une de correction et
d’enseignement afin que toute l’humanité
puisse se préparer à recevoir la vie
éternelle. Le mot pour jugement (kriseoos)
(rendu
condamnation dans la version Martin) a
le sens de décision.
Ce sens est celui d'une correction suite à des opinions ou des décisions
données concernant des actions. Cela peut
inclure le concept de punition ou de
châtiment. Cependant, la population en
général, qui n’a pas eu l’opportunité de
connaître Dieu, ne peut pas être punie pour
ce fait. Les méchants seront soumis à un
entraînement intensif. S’ils ne se repentent
pas, après la période allouée de cent ans
après la seconde résurrection, on leur
permettra de mourir et leurs corps seront
détruits dans le feu de la Géhenne (traduit
enfer) (Matt. 5:22,29,30, 10:28, 18:9, 23:15,33 ; Marc 9:43,45,47 ;
Luc 12:5 ; Jacques 3:6).
Il y a trois mots dans le Nouveau Testament qui sont traduits comme
enfer.
Ils sont SGD 86
hades
qui est à peu près comme le [code du
Dictionnaire Hébreu de Strong] SHD 7585
Sheol,
ou la fosse ou la tombe, l’endroit où on met
les corps des morts. Les deux autres textes
sont SGD 1067
Gehenna qui est un mot d’origine
hébraïque pour la Vallée de Hinnom. C’était
une fosse où les ordures et les animaux
morts de Jérusalem étaient brûlés. Ainsi,
Christ a utilisé ce terme au figuré en
parlant de la disposition des morts, tant du
corps que de l’âme (Matt. 10:28), après le
jugement. Le troisième mot est SGD 5020
tartaros, qui est l’abîme où les anges
ont été emprisonnés après la rébellion.
La punition éternelle (kolasin, un châtiment pénal), dont il est question dans Matthieu 25:46, est l’opposé de la vie éternelle. C’est tout simplement la mort. Le sens de punition, tel que dans timoria dans Hébreux 10:29, vient du sens de justification. 2Corinthiens 2:6 utilise le mot epitimia de l’estime comme citoyenneté. De là, la punition possède le sens de l’enlèvement de l’estime en tant que citoyen.
Ainsi, il n’y a aucune place de tourment éternel pour les morts. Les saints seront appelés à la première résurrection pour faire un travail d’enseignement pendant le Millénaire afin que les démons puissent être jugés en fonction de leur performance et que le monde ait un critère de comparaison par lequel il pourra mesurer les résultats. Ceux-ci ne mourront pas dans le sens qu’ils sont jugés maintenant. Ils sont décrits comme tombant endormis.
Le reste du monde, qui ne fait pas partie des élus, n’est pas jugé
maintenant. Le reste du monde sera
ressuscité et corrigé, sous supervision, à
la seconde résurrection (Apoc. 20:12-13). Il
n’y a aucune autre résurrection ou punition
que la seconde résurrection, la générale.
Les repentants recevront la vie éternelle
avec les saints de la première résurrection
et les non-repentants mourront tout
simplement et leurs cadavres seront brûlés.
Après cela, l’état ou la condition de la
mort et le séjour des morts, ou le Hades,
seront abolis (Apoc. 20:4). Les méchants qui
sont vivants au retour du Messie seront tués
(Mal. 4:3) et consignés à la seconde
résurrection.
La seconde résurrection fut la punition infligée à Juda à cause de son rejet
de Christ. Ils étaient les fils du royaume
qui furent jetés dans les ténèbres du dehors
(Matt. 8:12). Ils furent consignés, en tant
que nation, à la seconde résurrection au
lieu d’avoir part à la nature divine
(2Pierre 1:4) et à la première résurrection.
En dehors de l’allocation en tant que tribu
parmi les élus (Apoc. 7:5), Juda n’a pas été
choisi pour participer à la première
résurrection. Beaucoup sont appelés, mais
peu sont élus pour assumer cette tâche
(Matt. 22:13-14). Beaucoup de ceux qui
épousent Christ mais qui maltraitent ses
élus, ou qui ne sont pas diligents (Matt.
25:30) seront, en effet, consignés à la
seconde résurrection (Matt. 24:51, 25:30)
car plusieurs sont exclus (Luc 13:26-28) et
même ceux dans la première résurrection sont
replacés en ordre de préséance (Luc 13:30).
Chapitre
6
L’Église
6.1 Qui ou Qu’est-ce que l’Église ?
Christ a
dit qu’il bâtirait son Église sur le rocher
et que les puissances du séjour des morts ne
prévaudraient pas contre elle (Matt. 16:18).
Dieu est le rocher sur lequel l’Église est
bâtie. L’Église est une collection
d’individus. Ce n’est pas un édifice ou une
structure corporative. L’Église de Dieu est
le nom par lequel les Églises individuelles
sont appelées (1Cor. 1:2 ; 2Cor. 1:1 et
aussi 1Cor. 11:22 en référence à l’Église à
Corinthe). Collectivement, elles sont
connues de façon générique comme l’Église de
Dieu (Actes 20:28 ; Galates 1:13 ; 1Tim.
3:5) et comme les Églises de Dieu (1Cor.
11:16 ; 1Thes. 2:14 ; 2Thes. 1:4).
1Corinthiens 14:33 fait référence aux
Églises des saints, en faisant référence aux
individus qui les composent. Les Églises
étaient dans plusieurs localités et chacune
était responsable de ses propres affaires.
Les individus sont appelés par Dieu et sont donnés à Christ (Jean 17:11-12 ;
Hébreux 2:13, 9:15). Le Seigneur ajoute au
nombre de l’Église, jour après jour en
fonction de ceux qui sont appelés à être
sauvés (Actes 2:47). Les Églises étaient
identifiées par leur emplacement (Romains
16:1 ; 1Cor. 1:2 ; 1Thes. 1:1 ; 2Thes. 1:1 ;
1Pierre 5:13) et étaient souvent de petites
Églises ou des Églises de maison (Romains
16:5,23 ; 1Cor. 16:19 ; Col. 4:15 ; Philémon
1:2). Christ a été fait le chef de toutes
choses pour l’Église (Éphésiens 1:22). Dieu
révèle Sa sagesse aux autorités dans les
lieux célestes par l’Église (Éphésiens
3:10). Christ est la tête de l’Église, qui
est son corps, et elle est assujettie à
Christ. Christ s’est donné pour l’Église de
la même façon que le chef de chaque maison
est tenu de le faire pour sa famille
(Éphésiens 5:23-26). L'Église doit être
présentée à Christ, sans tache ou ride,
étant sainte et irrépréhensible (Éphésiens
5:27). L’Église est nourrie par Christ
(Éphésiens 5:29). Christ, en tant que la
tête de l’Église, fut le premier-né d’entre
les morts, pour qu’il puisse avoir la
prééminence. Ainsi l’Église, étant le corps
de Christ, est mariée avec Christ en tant
que groupe à la première résurrection, quand
l’époux vient (Matt. 25:1-10 ; Col.
1:18,24). L’Église est formée de l’Église
des premiers-nés et leurs noms sont inscrits
dans les cieux (Hébreux 12:23). La
Maison
de Dieu est
L’Église du Dieu Vivant, la colonne et le fondement de la vérité.
Ainsi, l’Église de Dieu est fondée sur la
vérité (1Tim. 3:15).
6.2 L’Organisation de l’Église
L’Église
en tant qu’une entité est responsable du
bien-être de son peuple (1Tim. 5:16). Cela
se fait sur une base locale.
Les pasteurs de l'Église sont des anciens et des diacres, lesquels sont
choisis par les frères (Actes 1:22,26,
6:3,5-6, 15:22 ; 1Cor. 16:3 ; 2Cor.
8:19,23), et qui prient et oignent les
frères malades au nom du Seigneur (Jacques
5:14). L’Esprit Saint les établit comme
surveillants du troupeau qui est l’Église de
Dieu (Actes 20:28). Les Églises ont grande
autonomie (3Jean 1:9-10). Le travail
administratif des Églises doit être
entrepris par les diacres et les diaconesses
(Romains 16:1), et ces personnes sont
évaluées par ce poste (Phil. 1:1 ; 1Tim.
3:8-13). Il y a, dans l’Église, diverses
fonctions incluant celles de prophètes et
d’enseignants (Actes 13:1), puis les dons de
faire des miracles, des guérisons, de
secourir, de gouverner et de parler diverses
langues (1Cor. 12:28). L’enseignement de
l’Église est au moyen de langues connues,
ordonnées et étant comprises et interprétées
par ceux qui sont présents (1Cor. 14:4-5).
Les Églises sont responsables d’aider dans l’œuvre des disciples ou
évangélistes qui ont reçu la responsabilité
de régions plus larges que celles des
Églises individuelles (Actes 14:23,27 ;
15:3,4,22 ; 18:22 ; 20:17 ; 1Cor. 4:17).
Christ a donné des messages précis aux Églises individuelles et aux anges
responsables de chacune d’elles, pour servir
d’exemples aux élus (Apoc. 2:1,8,12,18 ;
3:1,7,14).
Les fonctions de jugement et la détermination des affaires de tous les jours
doivent être remplies par les membres
ordinaires de l’Église, afin qu’ils puissent
se développer pour leurs rôles de juges de
l’Armée (1Cor. 6:4).
6.3 Les Buts et les Objectifs de l’Église
Le
premier objectif de l’Église est de
continuer la proclamation de l’évangile du
Royaume de Dieu, comme Jésus Christ en a
reçu la mission (Matt. 4:17, 10:7, 11:1 ;
Marc 1:38-39 ; Marc 3:14, 16:15 ; Luc 4:43,
9:60).
L’Église doit prêcher la bonne nouvelle aux doux, pour guérir ceux qui ont
le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la
liberté, aux prisonniers la délivrance (Ésaïe
61:1), et aux aveugles le recouvrement de la
vue (Luc 4:18). Elle doit guérir les malades
(Luc 9:2).
Elle doit publier l’année de grâce du Seigneur (Luc 4:19) et attester que
c’est Christ qui a été ordonné par Dieu pour
être le juge des vivants et des morts (Actes
10:42).
Nourrir les Églises est le deuxième objectif des anciens (Actes 20:28) qui
s’efforcent d’enseigner partout dans chaque
Église (1Cor. 4:17). Les dons de
1Corinthiens 12:28 sont utilisés pour
assister dans le développement de l’Église.
Il faut développer ces dons spirituels avec
zèle pour l’édification de l’Église (1Cor.
14:12). Car la façon dont quelqu’un dirige
sa propre maison est un guide qui montre
comment il prendra soin de l’Église de Dieu
(1Tim. 3:5).
6.4 La Sanctification
Ceux de l’Église, appelés par l’Esprit Saint (Romains 15:16) à être saints, sont sanctifiés (1Cor. 1:2) par Dieu le Père et préservés en Jésus Christ (Jude 1).
Les saints sont sanctifiés par Dieu par le sang de l’alliance (Hébreux 10:29) et le corps de Jésus Christ (Hébreux 10:9-10). Les saints sont alors sauvés dans le baptême (1Cor. 6:11). Ainsi, l’Esprit Saint est un esprit de notre Dieu et, par le nom de Jésus Christ, les élus sont alors sanctifiés et lavés par son sacrifice en continuant dans la foi par Dieu (Actes 26:18).
Les élus reçoivent le pardon par la grâce et maintiennent leur position par
la foi, se sanctifiant ainsi les uns les
autres autant dans l’Église que dans leurs
familles (1Cor. 7:14). Ainsi, l’époux
non-croyant et les enfants sont sanctifiés
par les élus. Les élus sont sanctifiés dans
le corps de Christ, étant un corps en Christ
(Romains 12:5; 1Cor. 12:20-27) et, par
conséquent, la sanctification ne dépend pas
de structures corporatives.
Chapitre 7
Le
Royaume de Dieu
7.1 L’Établissement du Royaume
Il a été prédit que l’établissement
du Royaume de Dieu éliminera les
gouvernements de ce monde par l’avènement du
Messie à la fin de l’âge (Daniel 2:44). Le
Royaume de Dieu a été prêché par Christ qui
a dit que cela était à portée de main (Marc
1:14-15). Ainsi, le Royaume est en deux
phases. Premièrement, le Royaume spirituel,
et deuxièmement, le Royaume physique
millénaire sous le Messie.
7.1.1 Le Royaume Spirituel
Jusqu’à
la Pentecôte en 30 EC, seulement quelques
prophètes et dirigeants d’Israël ont reçu
l’Esprit Saint et ce, uniquement pour des
buts spécifiques. Aucune autre nation,
jusqu’à l’admission des Païens à l’Église en
30 EC, a eu l’Esprit Saint. Ainsi, tous sont
confinés à la seconde résurrection, la
générale (Apoc. 20:4 ff.).
À partir de la mort de Christ, l’Esprit Saint a été donné à l’homme en tant
que la première phase du Royaume, à partir
de la Pentecôte de 30 EC (Actes 2:1-4),
qu’ils ont vu venir avec puissance (Marc
9:1). Il doit être reçu avec humilité et
avec un zèle pour la connaissance, comme un
enfant (Marc 10:15). À moins qu’une personne
ne naisse de nouveau, à travers l’eau et
l’Esprit, elle ne peut pas voir le Royaume
de Dieu (Jean 3:3-5).
Les mystères du Royaume de Dieu ont été limités aux élus et la compréhension
est donnée par l’Esprit Saint ; c’est
pourquoi la Bible est écrite en paraboles
(Luc 8:10). Le Royaume de Dieu n’est pas le
manger ni le boire, mais la justice et la
paix et la joie dans l’Esprit Saint (Romains
14:17). Il ne consiste pas en paroles, mais
en puissance (1Cor. 4:20).
Le repentir est une condition préalable absolue à l’admission dans le
Royaume. Les pécheurs repentants seront
admis avant ceux qui sont justes à leurs
propres yeux (Matt. 21:31-32). L’appel des
élus se fait par la dissémination générale
de l’information, comparée à des semences
(Matt. 13:3-9). Elle est disséminée et reçue
avec beaucoup de zèle par l’Esprit (Matt.
13:44-46). De là, beaucoup sont appelés mais
peu sont en fait choisis (Matt. 20:16,
22:14). L’appel en rassemble d’autres aussi
bien que les élus ; ceux-ci sont tamisés à
la fin de l’âge, soit à la venue du Messie
ou, pour ceux qui sont morts, aux
résurrections (Matt.
13:25-30,36,38-40,47-50). Les élus sont
prédestinés à être appelés et, de là,
justifiés et glorifiés (Romains 8:29).
Quand le Royaume est donné par l’Esprit Saint, il est comme un grain de moutarde qui pousse pour devenir un grand arbre ou comme du levain qui lève tout l’être (Matt. 13:31-32), permettant ainsi à Dieu d’être tout en tous (1Cor. 15:28) (voir l’Interlinear de Marshall (Éphésiens 4:6)).
Le préalable est de rechercher premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice et toutes les autres choses vous seront données de surcroît (Matt. 6:33). Le pouvoir sur les démons est un signe du Royaume de Dieu dans l’individu (Matt. 12:28). L’exécution de la volonté de Dieu est le préalable essentiel pour la rétention du Royaume par l’Esprit Saint. S’il n’est pas utilisé correctement, le Royaume est enlevé et donné à d’autres qui en montrent les fruits (Matt. 21:31,43).
Le Royaume ne vient pas par observation mais il est dans l’individu (Luc
17:20-21). Le Royaume de Dieu, aussi appelé
le Royaume des Cieux, est obtenu, non par la
profession de Christ comme Seigneur, qui est
un aspect des élus, mais par l’exécution de
la volonté de Dieu le Père (Matt. 7:21). Par
l’exécution humble de la volonté de Dieu, on
devient grand dans le Royaume de Dieu (Matt.
18:3-4).
Ceux qui sont exclus du Royaume sont mentionnés spécifiquement dans
1Corinthiens 6:9-10, Galates 5:21 et
Éphésiens 5:5.
7.1.2 Le Règne Millénaire de Christ
Le règne
millénaire du Messie est spécifiquement
mentionné dans Apocalypse 20:2-7. La période
de mille ans est appelée le Millenium ou le Chiliade.
7.1.2.1 Le Retour du Messie
La
restauration du système biblique par
l’avènement du Messie se trouve dans
Zacharie 14:4. Christ a dit, en paraboles,
qu’il devait s’en aller et ensuite revenir
(Luc 19:12).
Le Messie reviendra au Mont des Oliviers. Avec ses élus, il établira son
gouvernement. Il reconstruira le Temple
(Actes 15:16). Il réintroduira le système
biblique incluant le Sabbat, les Nouvelles
Lunes et les périodes de Jours Saints
annuels. Toutes les nations devront envoyer
leurs émissaires à Jérusalem pour la Fête
des Tabernacles sinon, elles ne recevront
pas la pluie en sa saison (Zacharie
14:16-19).
L’avènement se fera avec de grands signes et des merveilles, avec puissance
et grande gloire (Matt. 24:27,30 ; Apoc.
1:7). Son retour sera évident et accompagné
des signes célestes (Apoc. 6:12). Les
puissances seront ébranlées. Le soleil
s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa
lumière (Matt. 24:29 ; Actes 2:20). Il sera
assis à la droite du pouvoir et il viendra
sur les nuées des cieux. Donc, Dieu donne la
puissance à Christ (Matt. 26:64 ; Marc 14:62
; Luc 21:27 ; Actes 1:11).
Christ viendra au cri de l’archange Michel et au son de la dernière
trompette (1Thes. 4:16-17 ; Apoc. 11:15).
Quand le fils de l’Homme viendra dans sa gloire, pour être glorifié en ses
saints (2Thes. 1:10), avec ses anges, il
séparera les peuples et il s’occupera d’eux
(Matt. 25:31-46).
Les élus, ceux du Royaume de Dieu, qui ont reçu l’Esprit Saint par le
repentir et le baptême adulte, qui observent
les commandements, seront ressuscités à la
venue de Christ. C’est la première
résurrection. Le reste des morts ne vivra
pas avant la fin du Millenium. C’est la
seconde résurrection (Apoc. 20:4 ff.). Les
élus sont l’espoir et la raison de la venue
du Messie (1Thes. 2:19 ; Apoc. 22:20). Les
élus doivent être irréprochables en
sainteté, prêts pour la venue de Christ et
de l’Armée céleste (1Thes. 3:13 ; 1Thes.
5:23). L’amour de la vérité est essentiel
pour être sauvé (2Thes. 2:10). Le Seigneur
détruira les impies avec le souffle de sa
bouche à son retour (2Thes. 2:8). L’Église
est conseillée de veiller et de ne pas dormir
parce qu’elle ne connaît pas l’heure à
laquelle
le Seigneur viendra (Marc 13:35-37 ; Apoc.
3:3,11). Christ retourne en juste jugement
et il fait la guerre avec tous ceux qui
refusent d’observer les commandements de
Dieu (Psaumes 96:13 ; Apoc. 19:11). Christ
reviendra pour rendre à chacun selon ses
œuvres (Apoc. 22:12).
7.1.2.2 Le Rassemblement d’Israël
Au retour
du Messie, les élus et les survivants de
l’Israël physique, dont quelques-uns seront
utilisés comme sacrificateurs, seront
rassemblés à Jérusalem des quatre coins de
la terre (Ésaïe
11:12, 66:19-21).
7.1.2.3 Le Jour du Seigneur
Avant le Jour du Seigneur, il y aura une rébellion ou apostasie, un éloignement (apostasia) de la vérité et de la loi parmi les élus. L’homme sans-loi ou d’anarchie (anomias), ainsi appelé à cause de son éloignement des lois de Dieu par ses enseignements parmi les élus, est révélé (2Thes. 2:3-8). Il s’assoit dans le Temple de Dieu et est appelé Dieu. Il sera tué par le Messie à sa venue.
Le Seigneur détruira ceux qui combattront contre Jérusalem. Les peuples, voyant leur destruction, seront pris de panique, et se retourneront les uns contre les autres (Zacharie 14:12-13). Ceci arrivera soudainement (1Thes. 5:2).
La dévastation traumatisera la terre. Les hommes se cacheront dans les
cavernes et dans les rochers des montagnes
parce que Christ est venu en colère et
personne ne pourra lui tenir tête (Apoc.
6:15-17), en raison des trompettes et des
fléaux que Dieu enverra durant les derniers
jours (Apoc. 8:7-9:21 ; Apoc. 16:1-20). La
fin du Jour du Seigneur, qui s’étend tout au
long du Millenium, verra la fin de la terre
telle que nous la connaissons. La planète
sera détruite par le feu (2Pierre
3:7-10,12), enlevant ainsi toute trace
d’habitation humaine.
Le processus entier du Jour du Seigneur est établi pour juger la terre et
pour corriger l’humanité (Jude 14-16). Ceux
parmi les élus qui pèchent sont retournés
dans le système mondial afin qu’ils puissent
être sauvés au Jour du Seigneur, en étant
corrigés dans la seconde résurrection (1Cor.
5:5). Donc, il n’y a seulement que deux
résurrections.
7.1.3 Le
Royaume Éternel de Dieu
7.1.3.1 L’Avènement de Dieu
Quand
Christ aura subjugué chaque domination et
autorité, il remettra le système entier à
Dieu (1Cor. 15:24,28). Ensuite, Dieu viendra
sur terre et Il y transférera
l’administration des cieux. La terre entière
sera alors remplie de Sa gloire (Ésaïe
6:3) et Dieu et l’Agneau seront les lumières
du système (Apoc. 21:23).
7.1.3.2 La Nouvelle Terre et la Nouvelle Jérusalem
Ésaïe 65:17 dit que des
nouveaux cieux et une nouvelle terre seront
créés. La postérité d’Israël subsistera
devant Dieu dans ce nouveau système (Ésaïe
66:22) jusqu’à la fin du Millenium quand
toute chair sera désuète. Dieu habitera à
Sion et elle sera appelée la ville fidèle
(Zacharie 8:3). La ville de la Nouvelle
Jérusalem descendra du ciel (Apoc. 3:12).
Cette Nouvelle Jérusalem est la Ville Sainte
qui descend à la création des nouveaux cieux
et de la nouvelle terre (Apoc. 21:1-4,
7,10). Ensuite, Dieu sera avec tous les
hommes. On ne se rappellera plus des choses
passées (Ésaïe
65:17). Nous attendons les nouveaux cieux et
la nouvelle terre où la justice habitera,
selon la promesse (2Pierre 3:13). Plusieurs
des élus qui vaincront, deviendront des
colonnes dans le nouveau Temple de Dieu
(Apoc. 3:12). Il s’agit donc d’un édifice
spirituel.
7.1.3.3 Le Destin de l’Humanité
Aux élus
sera donnée l’administration de la planète
pendant le Millenium (Luc 19:17,19), étant
faits des anges (Matt. 22:30) ; ils
hériteront la terre et ils verront
finalement Dieu, étant Fils de Dieu (Matt.
5:3-11). Cette position est étendue à toutes
les nations (Matt. 8:11). C’est le plaisir
de Dieu le Père (Luc 12:32). Car tous ceux
qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont
Fils de Dieu (Romains 8:14).
Le Royaume millénaire du Messie est tout simplement le véhicule
d’enseignement pour préparer l’humanité pour
sa responsabilité finale, réalisant ainsi
son potentiel et le plan de Dieu qui a été
conçu avant la fondation de la terre.
Le destin final de l’humanité est qu’elle se prépare à prendre sa place dans le nouveau système intégré de l’Armée céleste et à recevoir son héritage légitime qui est le développement et la gouvernance de la terre (Psaume 8:1-9 ; Daniel 2:44-45) et de l’univers dans son nouvel ordre (Daniel 7:27, 12:3)
Appendice
Les Trinitaires ont séparé la théologie de la soi-disant économie du salut dans l’Incarnation de Jésus-Christ. LaCugna (GOD FOR US The Trinity and Christian Life, Harper, San Francisco, 1991), en traitant le développement de la doctrine de la Trinité et la séparation de la théologie du Plan de Salut (ou sotériologie) telle que révélée dans l’Incarnation de Christ, a noté que les Cappadociens ont orienté la théologie dans une direction qui a davantage contribué à la séparation de l’économie et de la théologie. Cette trajectoire, bien sûr, a conduit à la
via negativa de Pseudo-Dionysius et, finalement, à la théologie de Grégoire de Palamas (Chapitre 6).
Dans l’Occident Latin, dans la période qui
suivit immédiatement Nicée, les théologiens
comme Hilare de Poitiers et, peut-être à un
degré extrême, Marcellus d’Ancyra, ont
retenu la liaison entre les divines
hypostases et l’économie du salut.
Augustin a inauguré une approche entièrement
nouvelle. Son point de départ n’était plus
la
monarchie du Père mais la substance divine
partagée également par les trois personnes
[l’emphase est ajoutée]. Au lieu de chercher
à connaître la nature de la
théologie telle qu’elle est révélée dans
l'Incarnation du Christ et la
déification par l’Esprit [l’emphase est
ajoutée]. Augustin cherchait à connaître les
traces de la Trinité qui se retrouvent dans
les âmes de chaque être humain. La recherche
d'Augustin d’une analogie "psychologique"
pour les relations intra-trinitaires
signifia que la doctrine trinitaire par la
suite se concerna avec les relations
"internes" à la Divinité, disjoint de ce que
nous connaissons de Dieu par l’intermédiaire
de Christ dans l’Esprit (LaCugna, p.44).
La théologie latine au temps Médiéval a suivi Augustin et la séparation de
la théologie de l’économie ou sotériologie.
La structure entière est devenue embrouillée
dans le Néo-platonisme et le Mysticisme.
Les notations importantes de LaCugna sont qu’à partir d’Augustin, la Monarchie du Père n’était plus suprême. La Trinité a assumé la coégalité. C’était la deuxième étape après l’affirmation fausse de la coexistence éternelle. La prémisse correcte était le concept de la manifestation de la Divinité dans chaque individu, c’est-à-dire l’opération du Père par le moyen de l’Esprit Saint qui émanait de Lui à travers Jésus Christ. Cette direction à travers Jésus Christ permettait à Christ de suivre de près et de diriger l’individu selon la volonté de Dieu qui vit dans chacun des élus.
Christ n’était pas l’origine de l’Esprit Saint. Il était son contrôleur intermédiaire. Il agissait pour Dieu comme il avait toujours agi, pour et conformément à la volonté de Dieu. Mais il n’était pas le Dieu. Les Trinitaires ont perdu de vue ce fait, si en effet ils l’ont vraiment compris auparavant. Comme LaCugna le dit
La théologie du Dieu tripartite semble être
ajoutée à la considération d’un Dieu unique
(p.44).
Ceci a affecté fondamentalement la façon dont les Chrétiens ont prié. C’est-à-dire, ils ne priaient plus au Père seul (Matt. 6:6,9) au nom du Fils telle que la Bible l’enseigne (de Luc 11:12), dans l’adoration du Père (Jean 4:23), mais [ils prient] le Père, le Fils et l’Esprit Saint. De plus, les érudits ont développé une métaphysique de la théologie même. Mais l’édifice en entier était construit dans le mépris ou la manipulation de la Bible. C’est pourquoi les Trinitaires ne prennent jamais en considération tous les textes de la Bible sur un sujet donné, et qu’ils traduisent mal et citent inexactement d’autres textes clefs, ignorant ceux qu’ils ne peuvent pas changer. Mais leur système est basé sur le Mysticisme et le Platonisme. LaCugna dit que
Les Cappadociens (et aussi Augustin) sont
allés considérablement plus loin que la
compréhension biblique de l’économie en
situant la relation de Dieu avec le Fils (et
l’Esprit) au niveau "intradivin" (p.54).
Le Dieu Unique existait comme ousia en trois hypostases distinctes. Nous avons vu (Cox, Les Élus en tant qu’Élohim [001]) que le terme Platonique ousia et le terme Stoïque hypostases ont essentiellement la même signification.
La relégation de l’Esprit à l’opération au niveau intradivin veut dire que les élus ne peuvent jamais participer à la nature de Dieu tout comme Christ participe en cette nature. Cette affirmation est contraire aux Écritures. Les élus participent à la nature divine (2Pierre 1:4).
Dans Éphésiens 1:22, Dieu a mis toutes choses sous les pieds de Christ et Il l’a fait le chef de toutes choses pour l’Église. Dieu a ressuscité Christ
d’entre les morts et Il l’a fait asseoir à
sa droite dans les lieux célestes, bien
au-dessus de toute domination, de toute
autorité, de toute puissance, de tout empire
et de tout nom qui se peut nommer, non
seulement dans cet âge, mais dans celui à
venir. Il a tout mis sous ses pieds et Il
l’a fait chef de toutes les choses pour
l’Église, qui est son corps, la plénitude de
celui qui remplit tout en tous.
Christ a donc reçu l’autorité, au-dessus de chaque nom, son nom en soi-même
constituant l’autorité. Il a reçu l’autorité
sur toutes choses pour que l’Église puisse
recevoir son héritage par Christ en qui la
plénitude de la Divinité réside (Col 2:9).
Ce mot traduit divinité ici est
theotetos qui veut dire déité ou
l’état d’être Dieu.
Or, Thayer dit que la déité (theot) diffère de la divinité (theiot)
comme l’essence diffère de la qualité ou
l’attribut (Thayer’s, p.288). Le
sens ici est que la plénitude de l’essence
de Dieu habitait dans le corps de Christ.
C’est cette plénitude d’essence qui nous est
donnée pour que tous les hommes puissent
revêtir la nouvelle nature de Dieu (Col
3:10). Ils deviennent ni Juifs ni Grecs mais
tous sont à Christ parce qu’il est en tous
(Col 3:11). Il développe les hommes, par la
puissance de l’Esprit Saint, pour que,
finalement, Dieu devienne tout en tous
(1Cor. 15:28).
Lorsque toutes choses lui auront été soumises, le Fils
lui-même se soumettra à Celui qui lui a
soumis toutes choses, afin que Dieu puisse
être [tout
en tous KJV]. (panta
en pasin) [voir l’Interlinéaire
Marshall's Interlinear
et aussi Col 3:11 (panta
kai en pasin)].
Les Trinitaires ont commencé à traduire ce texte comme tout à tous (everything to everyone en anglais) pour éviter l’extension logique de Dieu comme essence s’étendant à tous les hommes telle qu’elle a été étendue à Christ, d’après ces textes.
C’est Christ qui nous remplit avec la plénitude de Dieu (Éphésiens 3:19). La plénitude de Christ étant une image du Père (Éphésiens 4:13). C’est ainsi que nous devenons une image ou eikon du Père comme l’était Christ et, par conséquent, nous sommes Enfants de Dieu et cohéritiers avec Christ du Royaume de Dieu (Romains 8:17 ; Jacques 2:5). Héritiers selon la promesse (Galates 3:29) du salut (Hébreux 1:14) et héritiers ensemble de la grâce (1Pierre 3:7).
Le Fils de Dieu, à son tour, devient un Père Éternel (Ésaïe 9:5) étant la tête de la paternité de l’Armée humaine, prenant ainsi sa place à côté des nombreuses autres paternités dans les cieux (Éphésiens 3:14).
À cause de cela, je fléchis les genoux
devant le Père, duquel tire son nom toute
famille dans les cieux et sur la terre.
Le mot famille ici est patria ou
paternité. Donc, le titre de père, soit des
familles ou de la famille de Dieu, est un
titre délégué qui montre la responsabilité
ultime de chaque chef de chaque unité,
jusqu’aux familles. Ainsi l’ordre vient de
Dieu à Christ puis au chef de la famille
(1Cor. 11:3) qui doit assumer sa
responsabilité comme Dieu le fait envers
Christ et les autres Fils de Dieu qui sont
élohim et comme ces élohim,
à leur tour, assument leurs
responsabilités envers ceux qui sont
au-dessous d’eux.
L’Esprit Saint est le mécanisme qui relie toutes ces entités l’une à l’autre et qui confère la capacité d’être élohim à chacun parmi l’Armée céleste. Il n’est aucunement question que l’Esprit Saint est Dieu, dans n'importe quel sens, qui le fait distinct de l’individu et confiné à un rapport intradivin entre trois entités. Tous sont Fils de Dieu et, par conséquent, cohéritiers avec Christ dans le même sens. L’adoration de l’Esprit Saint serait, en un sens, comme s’adorer soi-même, puisque c’est le moyen par lequel Dieu devient tout en tous.
De là, son adoration est logiquement interdite comme adoration de soi-même dans le sens qu’il fait partie de l’individu. C’est, à proprement parler, une puissance ou un attribut qui confère, pas Dieu Lui-même. L’Esprit Saint nous confère la capacité d’être Élohim ou Theoi.
La Divinité
est une structure étendue à un Conseil. Ce
Conseil est mentionné dans les Psaumes et
d’autres textes mentionnés plus bas et le
Trône de Dieu et le Conseil des Anciens sont
décrits dans Apocalypse 4:1 à 5:14. Ce
Conseil, qui inclut Jésus Christ en tant que
l’Agneau et Souverain Sacrificateur (Hébreux
8:1-2), sert et adore le Seigneur Dieu
Tout-Puissant (Apoc. 4:8-11). En servant
Dieu, Christ a offert sa vie, de la même
façon que chaque sacrificateur doit avoir
quelque chose à offrir à Dieu en sacrifice
(Hébreux 8:3).
Apocalypse 4:8-11 note que le Trône du Seigneur Dieu Tout-Puissant est
au-dessus des trônes des anciens. Mais leurs
couronnes sont subordonnées au Seigneur Dieu
Tout-Puissant qui a créé toutes choses selon
Sa volonté. Il est le Seigneur Dieu de Jésus
Christ et du Conseil.
Il y a de multiples Fils de Dieu qui incluent l’Armée céleste (de Job 1:6 ; 2:1 ; 38:7, Psaumes 86:8-10, 95:3, 96:4, 135:5) qui sont identifiés comme les Bene Elyon ou les Fils du Très- Haut (voir aussi Sabourin SJ, The Psalms Their Origin and Meaning, Alba House, NY, pp.72-74). Les élus humains sont aussi inclus en tant que Fils de Dieu dans l'Armée céleste (de Romains 8:14).
Christ fut le premier-né ou premier-engendré de la création. Pour lui, toutes choses ont été créées, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, que ce soit les trônes, les puissances, les dominations et les autorités. Tout a été créé par son intermédiaire et pour lui. Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent en lui (Col. 1:16-17). Mais c'est Dieu qui l’a générée et qui a voulu que la création existe et subsiste en Christ. Par conséquent, Christ n’est pas Dieu au sens que Dieu le Père est Dieu et qui seul possède l’immortalité, existant à perpétuité (1Tim. 6:16).
Dieu est présenté dans la Bible comme le Dieu et Père de Christ (de Romains
15:6 ; 2Cor. 1:3, 11:31 ; Éphésiens 1:3,17 ;
Col. 1:3 ; Hébreux 1:1ff ; 1Pierre 1:3 ;
2Jean 3 ; Apoc. 1:1,6, 15:3). Christ reçoit
sa vie, sa puissance et son autorité par le
commandement de Dieu le Père (Jean
10:17-18). Christ subordonne sa volonté à
celle de Dieu, qui est le Père (Matt. 21:31,
26:39, Marc 14:36 ; Jean 3:16, 4:34). Dieu a
donné les élus à Christ et Dieu est plus
grand que Christ (Jean 14:28) et plus grand
que tous (Jean 10:29).
Ainsi, Dieu a envoyé son seul
Fils
né (monogenes) dans le monde afin que nous puissions vivre par lui
(1Jean 4:9). C’est Dieu qui honore Christ,
Dieu étant plus grand (Jean 8:54).
Christ a déposé sa puissance en tant que Fils de Dieu dans l’Armée et il est devenu un homme, né de la
postérité de David, selon la chair (Romains
1:3).
Il fut déclaré Fils de Dieu avec puissance,
selon l’Esprit de sainteté, par sa
résurrection d’entre les morts, en tant que
Jésus Christ notre Seigneur (Romains
1:4).
Dieu est le Rocher (sur) comme une
Carrière ou une Montagne de laquelle tous
les autres sont tirés, le silex de Josué
5:2, qui circoncit Israël, la cause
principale et effective (Deut. 32:4, voir
Maimonedes,
Guide
of the Perplexed, Univ. of Chicago Press,
1965, Ch. 16, p. 44 ff). Dieu est le Rocher
d’Israël, le Rocher de leur salut (Deut.
32:15), le Rocher qui les a fait naître (Deut.
32:18, 30-31). 1Samuel 2:2 montre que Notre
Dieu est notre Rocher, un Rocher éternel (Ésaïe
26:4). C’est de ce Rocher que tous les
autres sont taillés comme le sont tous les
descendants d’Abraham dans la foi (Ésaïe 51:1-2). Le Messie est taillé de ce Rocher (Daniel
2:34,45) pour subjuguer les empires
mondiaux.
Dieu, pas Pierre, ni Christ, ni aucun autre, est le Rocher ou la
fondation sur laquelle Christ va bâtir son
Église (Matt. 16:18) et sur laquelle il
repose lui-même en tant qu’une fondation.
Le Messie est la Pierre Angulaire
du Temple de Dieu, duquel les élus sont le
Naos
ou le Saint des Saints, le dépôt de l’Esprit
Saint. Les pierres du Temple sont toutes
taillées du Rocher qui est Dieu, comme l’a
été Christ, et sont données à Christ, le
rocher spirituel (1Cor. 10:4), la pierre
d’achoppement et le rocher de scandale
(Romains 9:33) pour former le Temple. Christ
va construire le Temple afin que Dieu puisse
être tout en tous (Éphésiens 4:6). Dieu a
donné Christ pour qu’il soit tout et en tous
(panta
kai en pasin Col 3:11), en mettant
toutes choses sous ses pieds (1Cor 15:27),
faisant de lui le chef sur toutes choses
pour l’Église qui est son Corps, la
plénitude de celui qui remplit tout en tous
(Éphésiens 1:22-23). Quand Dieu a tout mis
sous Christ, il est évident que Dieu est
exclu étant Celui qui a tout mis sous les
pieds de Christ (1Cor 15:27).
Quand Christ aura subjugué toutes choses, Christ lui-même se soumettra à Dieu qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu puisse être tout en tous (panta en pasin 1Cor. 15:28 pas la RSV). Par conséquent, les doctrines platoniques qui essayent de joindre Dieu et Christ dans la Trinité contredisent les Écritures. Christ s’assoira à la droite de Dieu, par la direction de Dieu (Hébreux 1:3,13 ; 8:1 ; 10:12 ; 12:2 ; 1Pierre 3:22) et il partagera le trône de Dieu tout comme les élus partageront le trône donné à Christ (Apoc. 3:21) qui est un Trône de Dieu (Psaumes 45:6-7 ; Hébreux 1:8 ou Dieu est ton Trône traduit Ton trône O Dieu, voir la notation dans la RSV annotée).
Dieu, qui envoie, est plus grand que celui qui est envoyé (Jean 13:16), le serviteur n’étant pas plus grand que son Seigneur (Jean 15:20). C’est complètement absurde de suggérer qu’un Être puisse être un sacrifice pour lui-même. Un tel acte, logiquement, est un suicide ou, dans le Trinitarisme, une mutilation partielle. De là, la doctrine nie la résurrection, particulièrement de 1Corinthiens 15.
Ainsi, la distinction dans la crucifixion et la résurrection est obligatoire
et complète. La résurrection devait être
dans la chair impliquant une transformation
en tant que l’Offrande de la Gerbe,
autrement, il n’y a pas de salut ni de
récolte en cours. La préparation de Christ
pour son ascension vers son Dieu et notre
Dieu, qui est notre Père (Jean 20:17) était
réelle et distinctive.
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