Les Églises
Chrétiennes de Dieu
[005]
Le Tatouage [005]
(Édition
1.0 20000513-20000513)
Le Tatouage vient de la
grande antiquité et a une signification spirituelle
spécifique. La Bible, pour de bonnes raisons, l'interdit.
Christian Churches of
God
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(Copyright
©
2000
Wade Cox)
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Le Tatouage
[005]
Le Tatouage est un mot qui est d'origine
polynésienne et il a été introduit
par le Capitaine Cook après sa visite là-bas. Tatu signifie marquer ou
perforer la peau et il est tiré du mot tahitien
tatau, qui est une forme redoublée du mot ta signifiant frapper
(Encyclopedia of Religion and Ethics (ERE), Vol. 12, article Tatuing,
pp. 208 ff.).
La pratique vient de la grande antiquité étant
trouvée parmi les Aborigènes australiens qui ornent leur corps de cicatrices
et parmi les Polynésiens et les Japonais, où c'est une excellente forme
d'art.
En Égypte pré-dynastie, des tatouages ont été
trouvés sur des cadavres momifiés, par exemple la femme de Tukh (ERE ibid.,
p. 208b). Dans l'empire de Theban, les Égyptiens se tatouaient sur les seins
avec des noms, ou des symboles de déités (ERE ibid.). Dès la période
classique, les tatouages décoratifs étaient rares sur les cadavres
égyptiens.
L’ERE fait l'observation suivante quant à
l'injonction Biblique :
La prohibition de Lév. 19:28, ‘Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour
un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous’
indique que les Juifs avaient vu ces pratiques exercées par les nations
païennes parmi lesquelles leur sort a été jeté et peut-être les avaient
eux-mêmes adoptées (ERE, ibid.).
L’ERE continue à noter la distribution générale de
la pratique. Le fait même de sa distribution et de ses thèmes pourrait
également indiquer une origine commune dans les pensées et les buts pour
lesquels elle était utilisée. Il n'y a aucun doute que de telles pratiques
ont été utilisées pour dénoter les systèmes du clan totémique en Australie.
L’ERE continue :
Il y a beaucoup d'allusions classiques au tatu en Europe. Hérodote écrit à
propos des femmes thraciennes qui étaient tatouées comme signe de noblesse.
Pliny dit que les hommes Daciens et Sarmatiens marquaient leurs corps
(‘corpora sua inscribunt’). Que le tatu était connu aux Pictones et à
d'autres tribus de la Gaule est montré par l’évidence des pièces de monnaie.
La tradition chinoise dit que le grand héros chinois Tschaipe a trouvé le
tatu parmi les Ainus du Japon qui en effet le pratiquent jusqu’à ce jour. En
Chine, cette pratique a cessé, à un temps très ancien, d’être un mode
désirable de décoration et survit seulement en tant que méthode d'imposer
une marque distinctive. A. T. Sinclair dit que parmi les indigènes antiques
du pays dans les Indes Occidentales, le Mexique et l'Amérique Centrale, le
tatouage était généralisé sinon presque universel. Il était pratiqué par les
premiers habitants de l’Amérique du Sud, comme étant notable parmi les
tribus côtières de l'Équateur et du Pérou antique (ibid.).
Nous notons qu'il avait une telle distribution qu'il
a été répandu parmi les peuples côtiers ou peut-être simplement par eux.
G. Elliot Smith le trouve le long des littoraux d'une grande partie du monde
et l'inclut dans la culture complexe de la piste 'héliolithique'. (ERE,
ibid.).
Cette citation est importante. Le terme
héliolithique signifie une référence à l'ère de l'artefact et dans ce
cas, l'ère du soleil et les itinéraires que les adorateurs du soleil ont
suivis lors des dispersions ou migrations. Leurs associations avec les pays
côtiers prouvent qu'ils étaient associés au commerce côtier. Nous pouvons en
déduire de cela et de l’antiquité des activités que nous avons affaire avec
les périodes des anciens rois de la mer antérieures au développement des
grands empires continentaux des Babyloniens, des Mèdes et des Perses et
ensuite des Grecs et des Romains.
Darwin, dans ses études a dit qu'il était si répandu
que pas un seul grand pays ne peut être nommé dans lequel les aborigènes ne
se tatouaient pas (ERE, ibid.).
Nous avons établi qu'il était endémique parmi les
premiers Égyptiens et parmi les Thraciens, les Pictes et les Sud-Américains.
En Amérique du Nord, il est aussi trouvé parmi les Indiens,
particulièrement, les Iroquois, les Pawnees Percés, les Delawares et
d'autres (ibid).
Essentiellement, les peuples à peau plus foncée
pratiquaient la cicatrice, tandis que les peuples à peau plus claire
pratiquaient le tatouage.
La relation des pratiques antiques peut être trouvée
même aujourd'hui et nous pouvons établir la nature des tatouages interdits
par la Bible dans Lévitique 19:28.
Flinders Petrie a attiré l'attention sur la
ressemblance entre les motifs algériens décrits par Lucien Jacquot et ceux
sur la figure féminine trouvée à Tukh (mentionnée ci-dessus) et sur les
Libyens dans le tombeau de Seti 1. Ce pharaon Seti 1 était de la XIXème
Dynastie, 1300 AEC (avant l’ére courante) et est associé à l'Exode par des
érudits d’après l’échelle de temps Manetho. Ainsi, nous voyons une tendance
de motifs en Égypte à partir du temps des Patriarches jusqu’à aujourd’hui en
Afrique du Nord.
Cependant, nous
pouvons aussi établir une origine religieuse précise pour le tatouage parmi
le grand système assyro-babylonien, qui a été condamné par Dieu, à travers
l'Ange de la Présence et Moïse. Nous avons vu qu'il était endémique en
Égypte antique pour représenter des déités, particulièrement parmi la
période thébaine. C'est particulièrement important à mesure que la structure
du culte s’est étendue de la Phrygie à l'Égypte et jusqu’en Europe avec les
Celtes et les Pictes.
Nous avons également maintenant la preuve assez
concluante du commerce et du contact continental international à partir de
1000 AEC entre le Moyen-Orient et l'Amérique du Sud. Il est suffisamment
assuré de supposer que la diffusion côtière de cette pratique a été avec les
commerçants et le système d’adoration du soleil qu’ils observaient.
Les motifs dominants en
Algérie sont :
une croix et un personnage ressemblant à une mouche, qu’on pense être des
formes dégénérées du svastika - un dispositif largement distribué en Afrique
et ailleurs et de la grande antiquité, tel que montré par son apparence sur
un personnage sombre dans la deuxième ville de Troie (environ (2500-2000
AEC) et par sa prédominance en Crète antique (ERE,
ibid., p. 210).
Il est facile de voir à partir de ces références,
dates et symboles, que nous avons affaire avec le système antique tel qu’il
est venu des Assyro-Babyloniens au Moyen-Orient. Il incluait les mystères
antiques et les cultes du soleil symbolisés par la croix et son Svastika
stylisé et le symbole de Baal-Zeebub,
le Seigneur des Mouches, le
dieu d'Ekron (voir l’étude
La Croix : Ses Origines et Sa Signification
(No.
39)
et
David et Goliath (No. 126)).
Nous voyons ici la religion des Philistins, les gens
de la mer qui sont venus à Canaan et en Égypte par les îles du Moyen-Orient
et dont le système a été étendu parmi tous les adhérents de Baal et
Ashtoreth ou Astarté, Istar ou Easter. C'était la religion des Troyens. Ces
gens ont quitté le Moyen-Orient et se sont installés en Europe. Nous voyons
leurs descendants nommer une ville d’après leur héros Paris et une autre
d’après l’ancienne Troie. Ils se sont déplacés avec les Hittites, les Hatti
ou Kaltes, les Keltoi, généralement vers l'Europe avec les Assyriens et la
majeure partie des Israélites à la chute de l'Empire Parthe et ont été
connus dans l'histoire comme étant les Aryens (voir aussi l’étude
Les Guerres
Unitaires/Trinitaires
(No.
268)).
Le système est
visible dans le système d’Easter/Pâques et de Noël, particulièrement avec
les disciples de ce qui entrerait dans le
Christianisme en tant que le
système d’Easter/Pâques, provenant de l'adoration du dieu Attis. Les Cultes
du Mystère et du Soleil incluaient ces rites et nous les trouvons dans les
cultes Orphiques, Dionysiaques, ceux d'Attis et aussi ceux d'Adonis.
Les prêtres eunuques d'Attis se décoraient de
tatouages de la plante de lierre qui était sacrée dans tous les Mystères
Druides et les Cultes du Soleil généralement. Attis signifie
père. Le terme Papes signifie
aussi père. Le terme Papes ou le pape, est tiré des cultes de mystère.
Le terme père est aussi un rang du système Mithra et de là, généralisé dans
les Cultes du Mystère et du Soleil.
James George Frazer le situe en perspective dans son
oeuvre The Golden Bough (troisième
édition, Macmillan, impression de 1976, v. p. 277).
Le personnage original d'Attis en tant
qu’un esprit d'arbre est révélé simplement par le rôle que le pin joue dans
sa légende, son rituel et ses monuments. L'histoire qu'il était un être
humain transformé en pin est seulement une de ces tentatives transparentes
pour rationaliser de vieilles croyances que nous rencontrons si fréquemment
dans la mythologie. L'introduction du pin pris de la forêt orné avec des
violettes et des bandes de laine ressemble à l'introduction d’un arbre en
mai ou d’un arbre en été selon la coutume folklorique moderne ; et l'effigie
qui était attachée au pin était seulement un représentant en double de
l'esprit d'arbre Attis. Après être attachée à l'arbre, l'effigie était
gardée pendant une année et ensuite brûlée … (p. 277)
Ce système a été examiné en détail dans l’étude
Les Origines de Noël et de
Easter/Pâques
(No.
235).
Le concept de l'esprit d'arbre et du Dieu Triune a été développé dans
l’étude La
Doctrine du Péché Originel Partie 1 Le Jardin d'Éden (No. 246).
La popularisation du système de croyance est due au
fait qu’il était le même système original. Il est provenu des premiers
Assyro-Babyloniens qui sont venus à nous en tant qu’Aryens et leur système
s’est répandu avec les dispersions des Hittites, des Assyriens et des Dix
Tribus d'Israël à partir du Moyen-Orient et des steppes centrales en Europe
jusqu’en Inde.
Frazer était d’avis que l'intention originale des
coutumes décrites ci-dessus et de la consécration du Pin à Attis, était de
conserver l'esprit de la végétation dans la vie pendant toute l'année. Ce
désir constant de conserver l'esprit de la vie et l'immortalité était
endémique parmi les Aryens comme était le concept entier de
vous ne mourrez pas certainement.
Frazer ajoute :
Pour ces mêmes raisons peut-être, le Lierre était sacré à Attis ; en tous
cas, nous lisons que ses prêtres eunuques étaient tatoués avec des motifs de
feuilles de lierre (ibid., p. 278).
L’ERE affirme :
Plusieurs races croient que l'efficacité des marques de tatouage s’étend
au-delà de la présente vie à celle du monde suivant, où elles servent de
marques d'identification - par exemple, Nagas de Manipur, Kayans de Bornéo,
les Indiens d’Amérique du Nord et beaucoup d’autres, ou en tant que guide ou
devise permettant à un voyageur d’accomplir son voyage.
Ainsi, il pourrait être simplement affirmé, que le
but d'un tatouage anciennement était comme une marque d’identification,
plaçant la personne tatouée dans le culte de la déité ou du démon qui était
invoqué. Cela a été fait afin que la déité ou le dieu ou le démon prenne
l'esprit du décédé et réincarne cet esprit dans le système de la vie
d'outre-tombe, basée sur la structure de l'âme ou ka. Ceci a été fait dans
l'explication de la vie éternelle fournie par les anciens dans l'adoration
du Dieu Triune, qui était lui-même associé en tant que la déité dans
l'arbre. Le dieu triune dans
l'arbre est constaté à partir de nos informations aussi tôt que dès le
peuplement du bassin Indus à Harappa et Mohenjo Daro à partir de Sumer
antique vers 2000 AEC. (Voir aussi
La Doctrine du Péché
Originel Partie 1 Le Jardin d'Éden (No. 246)).
Ce Dieu Triune est apparu en tant que le système à
Rome comme étant Jupiter Juno et Minerve et aussi dans la forme de la déesse
Hecate, la déité à trois visages à la croisée des chemins.
Ainsi, nous voyons que le but réel est d'identifier
les adhérents du système et particulièrement les prêtres eunuques fanatiques
du système, afin qu’ils soient identifiés dans la vie après la mort.
C'est une extension du système de croyance des
démons et a été établi pour promouvoir la doctrine de l'âme immortelle et
l'idée et le mensonge fondamental du jardin d’Éden : Vous ne mourrez pas sûrement.
Pour cette raison Dieu l'a
condamné, parce que c'est idolâtre.
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