Les Églises
Chrétiennes de Dieu
[017]
Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
(Édition
3.2 19940415-19991027)
Cette étude retrace l'évolution du système néoplatonicien trinitaire provenant de la philosophie grecque dans la synthèse post-chrétienne. Elle montre l'origine du système Cappadocien utilisant autant la philosophie antique que la théologie Catholique moderne dans l’admission de l'origine de la doctrine.
Christian Churches of
God
Courriel:
secretary@ccg.org
(Copyright
©
1994, 1995, 1997, 1999
Wade Cox)
(Tr. 2009, rév. 2018)
Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition
qu'elle le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y
inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur.
Aucun montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies
distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles
et des revues critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.
Cette étude est disponible sur les pages du World Wide Web :
http://logon.org/
et
http://french.ccg.org/
Le Développement du Modèle Néoplatonicien [017]
Le concept de Dieu en tant que trois hypostases de l'entité supérieure est
développé à partir de la pensée grecque. Il n'a aucun
rapport avec la Bible. Platon a développé le concept de
formes dans ses œuvres. Platon utilise le philosophe
Parménide en tant que son modèle. Parménide est le premier
des monistes grecs. Il n'était pas monothéiste. Les concepts
ont été développés encore plus par ceux qui ont suivi
Platon. Plotin a développé un procédé métaphysique
relativement simple :
prévoyant seulement trois
hypostases – l’Un, l’Intelligence, et l’Âme - [cet
agencement] semble avoir déjà subi une élaboration aux mains
de son principal élève Amelius (qui avait un faible pour les
triades), mais du point de vue de l'École d'Athènes, c’est
Iamblichus (vers 245-325) qui a commencé le principal
système d'élaboration scolaire qui est la marque du
Néoplatonisme postérieur (Proclus' Commentary on Plato's
Parmenides,
Introduction Générale, p. xv, Morrow et Dillon, Princeton
University Press, 1987).
Ainsi, la Trinité est préfigurée comme l'Un, la Sagesse ou Intelligence, et
l'Âme devenant l'Un comme Père, la Parole synonyme de la
Sagesse et l'Esprit comme l’Âme fonctionnelle. Cet Esprit,
comme Âme fonctionnelle, est considéré comme étant capable
d'individualisation mais demeure complète comme une entité
séparée et égale aux deux autres hypostases.
Proclus a développé le concept d'une Âme Divine Non-Participée. Dillon dit :
Une fois de plus, la sphère
psychique doit avoir sa propre monade (ou hénade), l’Âme
Divine Non-Participée, qui participe elle-même dans le Nous
et préside transcendentalement sur son propre domaine. Dans
les éléments de théologie, lorsque Proclus discute de l’Âme
(props. 184-211), nous ne trouvons aucune mention d'une
telle entité, seulement des âmes au pluriel, mais c’est
clairement supposé, et c’est en fait mentionné plus tôt,
dans prop. 164. Là, il nous montre que l’âme non-participée
préside principalement sur le cosmos'
[prootoos huper tou kosmou esti], mais le fait
transcendentalement et est ainsi distincte
de l'Âme Universelle immanente, aussi bien que des âmes
individuelles (ibid., p. xxiii).
Proclus maintient que toutes les monades (les unités ou unités
individuelles, hénades en philosophie Platonicienne)
dans le cosmos et au-dessus du cosmos, intelligibles et
intellectuelles sont attachées à leurs propres monades et
ordonnées l’une en relation de l’autre, avec l’Un comme chef
des monades secondaires (ibid., p. 81). De même, l'Un est la
source et la base de la triade. Proclus dit :
Parménide trouve son
confort dans l’Un transcendant, Zeno considère une pluralité
comme l'Un, et Socrate revient même à cette pluralité à l’Un
de Parménide, puisque le premier membre dans la triade est
un analogue de repos, le deuxième de procession et le
troisième de réversion, et
la réversion crée une
sorte de chemin circulaire reliant la fin avec le
commencement (op. cit., P. 86).
Les concepts des trois commencent à émerger, mais la première étape est
nécessairement celle de la dyade (une unité de deux
parties), mais la dyade est une copie de l'Unité. Ainsi, le
second est inférieur à l’Un de Parménide qui est appelé par
Zeno lui-même comme logos ou discours. L’Un est
supérieur à la pluralité et le paradigme supérieur à la
copie (ibid., p. 87). Ainsi, le concept de logos de
la philosophie grecque est attribué à l'Un plutôt qu’au
second. Ceci est contraire à la Bible, mais l'origine du
concept est ainsi évidente. Le concept important des Grecs
était de montrer, comme l'a fait Proclus sur l'amélioration
des arguments de Zeno, que la pluralité
exempte
de l'unité est impossible. Ainsi, la Divinité devait
logiquement être une pluralité unifiée (voir Intro to
Book II, p. 93), mais les premiers Grecs n'avaient pas
de concept Agape. Agape est une translittération du
terme hébreu 'ahabah du Cantique des Cantiques dans
la Septante. Ainsi, le concept de l'amour de Dieu par
dérogation est limité parmi les premiers Grecs. En
conséquence, le partage de divinité qu’ils ont donc
considéré, où accidentellement acquis, comme vol ou
appropriation divine (Commentary, p. 90) n'ayant aucun
concept réel d’un plan de salut comme c’est présent dans
l’Hébreu (voir l’étude
Le Cantiques des Cantiques (No. 145)).
La théorie des Idées existait aussi tôt que les Pythagoriciens et a été
reprise par Platon dans le Sophiste (248a). Socrate
postule l'existence du soi par soi-même qui est pris
comme étant la simplicité et la pureté non mélangées des
Idées (ibid., p. 106). Le langage hébraïque combine ce
concept comme étant présent avec Dieu (Prov. 8:22). La
Sagesse a été créée par Dieu comme le début de Sa voie, la
première de Ses œuvres d’antan. Ceci a conduit les rabbins à
supposer que la loi était la sagesse mentionnée vu qu’elle a
créé l'ordre au lieu du chaos (voir Soncino et aussi
Ecclésiastique. 24:23 f). Les Idées étaient distinguées des
attributs basés notamment sur des choses particulières.
Ainsi, pour les Grecs, le logos comme expression d'idées, a
été pris comme étant
approprié à la première cause plutôt qu'un attribut de la
cause.
D'où la logique de la négation d'un logos subordonné. De ceci
aussi est venu le concept que Dieu est la pensée pure. Il
est intéressant de noter qu’à partir d’Actes 7:29 logos,
est simplement un énoncé ou une locution. Voir aussi
logoi de Dieu traduit par dabar Yahovah ou
Oracle(s) de Dieu dans la LXX (Septante) et dans le Nouveau
Testament (voir l'étude
Les Oracles de
Dieu (No. 184)).
Platon dit qu’Orphée a dit (Dans Tim. I, 312,26 et suiv., 324,14 et suiv.,
Cf. Proclus ibid., p. 168).
...que toutes choses sont
venues à l’existence en Zeus, après l'ingestion de Phanes,
parce que, bien que les causes de toutes choses dans le
cosmos sont apparues d'abord et dans une forme unifiée en
lui (Sc. Phanes), elles semblent être en second lieu et dans
une forme distincte dans le Démiurge. Le soleil, la lune, le
ciel lui-même, les éléments, et Eros l'unificateur - tout
est venu à l’existence comme une unité "mélangée ensemble
dans le ventre de Zeus" (Orph. fr. 167b.7 Kern).
Les formes de Démiurgie ont donné lieu à l'ordre et à l'arrangement des
choses sensibles (ibid.). Toutes choses provenant du Père
ont donné lieu à l'animisme, où la nature de la
divinité était immanente dans toute matière.
Les Grecs, à partir de Parménide, ont transformé le concept au Monisme,
rendant l'Un immanent. Mais Proclus montre que ces concepts,
en particulier les Idées qui découlent de la Volonté
du Père, ont leur origine dans les Oracles Chaldéens
(fr. 37 Des Places).
L'intelligence du Père surgit,
concevant avec son infatigable volonté
Les Idées de toute forme, et elles ont surgi de cette unique source
Car ceci a été le conseil et l’accomplissement du Père.
Mais elles ont été divisées par le feu de l'intelligence
et réparties parmi d'autres êtres intelligents. Car leur Seigneur avait
placé
Devant ce cosmos multiforme un modèle intelligible éternel et le cosmos
s'est modestement efforcé de suivre ses traces,
Et a paru dans la forme qu’il a et a bénéficié de toutes sortes d'Idées.
De celles-ci, il y avait une source, mais lorsqu’elles ont jailli,
d'innombrables autres ont été détachées et dispersées
A travers les corps du cosmos,
essaimant comme des abeilles
Près des grandes cavités du monde,
-Et tourbillonnant dans diverses directions –
Ces Idées intelligentes, émises par la source paternelle,
Prennent prise sur le grand jaillissement du feu.
Au premier moment du temps éveillé
Cette source primaire et auto-suffisante du Père
Ont jailli ces Idées génératives primaires.
Proclus remarque ainsi :
Dans ces termes, les dieux
ont clairement révélé où les Idées ont leur fondement, dans
quel dieu leur unique source
est contenue, comment leur pluralité procède de cette source, et
comment le cosmos est constitué conformément à eux, et aussi
qu'ils sont des agents en mouvement dans tous les systèmes
cosmiques, tous intelligents en substance et extrêmement
diversifiés dans leurs propriétés (op. cit., p. 169).
Le concept du Père, comme créateur qui est le modèle biblique est clairement compris dans les systèmes Chaldéens et dans les textes originaux Grecs. L'application des fonctions de Dieu, cependant, devient mal appliquée par eux. Toutefois, les anciens concepts du Père en tant que Dieu suprême étaient compris par toutes les nations. Ce sont les néoplatoniciens qui l’ont perverti.
L'introduction au Livre III du Commentaire de Proclus soutient que le résumé
(831,25 ff.) montre Proclus comme
précisant :
trois attributs de base de
formes - Bonté, Essentiel, Eternité, dérivant
respectivement, de l'Un (la Première Cause), l’être Unique
et l’Aeon. Toutes les formes paradigmatiques tirent leur
existence de ces trois (p. 155).
La nécessité
ressort donc de ces trois attributs, soit la Bonté,
l’Essentiel et l'Éternité étant basée sur le système
Tripartite. Les Grecs ont ainsi dû affirmer que Christ était
coéternel avec Dieu en dépit du fait que la Bible dit
clairement qu'il ne l'est pas et que Dieu seul est immortel
(1Tim. 6:16). L'aspect du Christ en tant que l'Ange de YHVH
est également nécessaire comme étant des trois primaires,
compte tenu des exigences perçues de l'adéquation de la
réconciliation des hommes avec Dieu par l’entremise de
Christ. Les Grecs étaient eux-mêmes limités par leurs
concepts d'amour aux rapports
primaires d'amours filial et érotique. Par
conséquent, ils ne pouvaient pas comprendre les paradigmes
bibliques.
Le concept de l'omniscience appliqué à Christ, contrairement aux Écritures
(par exemple Apo. 1:1), suit
de la nécessité
des attributs, en particulier
d’Essentialité.
Proclus développe l'argument à partir du Livre IV.1047, op.
cit., p. cit., p. 406. Dans le traitement de la connaissance
comme étant unique ou multiple, Proclus montre que celle-ci
doit donc être unique. Donc, les néoplatoniciens devaient
affirmer l'omniscience du Christ pour assurer les autres
attributs de la nature divine. Une telle affirmation était,
en soi, bibliquement absurde.
Si, toutefois, nous devons exposer le principe unique de la connaissance, nous devons fixer sur l'Un, qui génère Intelligence et toute la connaissance tant à l'intérieur que ce qui est perçu aux niveaux secondaires de l'existence. Car ceci, transcendant les Plusieurs comme il fait, est le premier principe de la connaissance pour eux, et n'est pas le même que ceux-ci, comme l’Égalité l’est dans le royaume intelligible. C’est d'assurer la coordination avec son Altérité et inférieure à l'Être. L’Un, d'autre part, est au-delà de l’Être intellectuel et y accorde la cohérence, et pour cette raison, l'Un est Dieu et il en va de même de l’Intellect, mais non pas en raison de l’Égalité, ni de l’Être. Et en général l'Intellect n'est pas dieu en qualité de l'Intellect, car même l'intellect particulier est un intellect, mais n'est pas un dieu. En outre, c'est le rôle approprié de l'Intellect de contempler et de rendre intelligible et de juger l’être vrai, mais celui de Dieu pour unifier, générer, pour exercer la providence et autres choses de ce genre. En vertu de cet aspect de lui-même qui n'est pas l'intellect, l'intellect est Dieu, et en vertu de cet aspect de lui-même qui n'est pas Dieu, le dieu en lui est l'Intellect.
L'Intellect divin, dans son ensemble, est une essence intellectuelle ainsi que son sommet et sa propre unité, tout en sachant dans la mesure où c'est intellectuel, mais étant 'intoxiqué sur le nectar,' comme cela a été dit et produisant toute la connaissance, dans la mesure où c'est 'la fleur' de l'Intellect et un supra-élément-essentiel hénade.
Une fois de plus, en
cherchant le premier principe de la connaissance,
nous sommes remontés à L’Un.
De même, le premier principe a été retenu comme étant l’Un (ibid.) et Socrate (Phaedrus 245d) dit que le premier principe est non engendré.
Ici, le Trinitarisme devient confus parce qu'il maintient Christ comme étant une génération du Père. Les plus récents théologiens de processus maintiennent l'unité transcendante de la Divinité, où il y avait une unité essentielle non engendrée coéternelle qui considère l'individualisation comme illusoire. Cela est correctement du Monisme et non pas du monothéisme. De là, cela est correctement une forme de théologie de libération semblable au Bouddhisme et à l'Hindouisme plutôt qu’au Christianisme. Logiquement, elle est populaire avec le Mysticisme. En effet, l'évolution récente du Trinitarisme cherche à rendre Dieu immanent comme une pure pensée, présent dans la matière, par exemple, pierre, bois, verre, etc. Ce n'est non seulement pas Chrétien, mais ce n'est même pas du monothéisme transcendantal. C’est du Monisme.
Les exigences logiques de la forme philosophique grecque de raisonnement doivent affirmer la divinité égale avec Christ afin d’avancer l’ascension inconditionnelle à l’Un. Cet objectif de l’ascension vers Dieu par la détermination individuelle plutôt que par l'assignation de Dieu est le motif sous-jacent du Trinitarisme Cappadocien (voir aussi les études L'Esprit Saint (No. 117) et Consubstantiel avec le Père (No. 081).
La conclusion est confirmée à partir d'un examen de l'histoire.
C M LaCugna (God For Us, Harper, San Francisco, 1973) affirme que les Cappadociens, malgré le fait qu'ils ont rarement utilisé les termes oikonomia et theologia, avaient considérablement modifié les concepts et leur signification est devenue résolument établie.
La théologie est la science de ‘Dieu en Lui-Même'.
L'économie est
la sphère
de la condescendance de Dieu envers la chair. La
doctrine de la Trinité est de la théologie strictement
parlant. Dans la théologie postérieure Patristique Grecque,
l'usage restera
généralement le
même.
Le concept biblique de oikonomia [économie] comme le
dévoilement progressif du mystère caché de Dieu dans le plan
de salut, est
graduellement
restreint comme désignant la nature humaine de Christ, ou
l'Incarnation. Theologia, non plus un concept biblique,
acquiert en Athanasus et dans les Cappadociens, le sens de
l’existence intérieure de Dieu au-delà de la manifestation
historique du Verbe incarné. Theologia, dans ce sens,
spécifie maintenant les hypostases en Dieu, mais non la
manière de leur propre révélation ad extra. Si la
théologie Chrétienne avait abandonné l'insistance de
l’impassibilité de Dieu et affirmé que Dieu souffre dans le
Christ, cela aurait pu conserver, contre l'Arianisme,
l'unité et l'identité fondamentales entre l'existence de
Dieu et l'existence du Christ (p. 43) (l’emphase est
ajoutée).
Nous sommes donc maintenant rendus à la position illogique où le processus
de la philosophie grecque a guidé les théologiens. Ils ont
dû développer la théologie en dehors de la sotériologie
(voir ibid.). En d'autres termes, ils ont considéré la
théologie séparément et sans tenir compte du plan du salut,
ce qui s'est avéré fatal pour le christianisme.
Les théologiens mènent la Bible à la dérive de la théologie et, par
conséquent, elle a atteint même des niveaux plus élevés
d'incohérence.
Plus particulièrement,
l’exigence
que Dieu a dû souffrir dans le Christ n'est pas une exigence
biblique. C'est une exigence de la philosophie grecque qui
place des mauvaises limites sur l'adéquation d'un sacrifice
subalterne. Les premiers auteurs de l'Église Chrétienne
étaient tous des subordinationistes. Aucun des premiers
théologiens n’a jamais prétendu que le Christ était Dieu
dans le sens que Dieu le Père est Dieu. C’était une
invention postérieure de la philosophie grecque importée
dans le Christianisme (voir aussi l'étude
Le But de la Création et du Sacrifice du Christ (No. 160)).
LaCugna dit que :
Les Cappadociens étaient des théologiens spéculatifs très compétents. Ils ont brillamment synthétisé des éléments du néoplatonisme et du stoïcisme, de la révélation biblique et des intérêts pastoraux pour argumenter tant contre Arius que contre Eunomius. Leur préoccupation centrale est restée sotériologique. Ils ont vu que leur tâche de clarifier la façon dont la relation de Dieu à nous dans le Christ et l'Esprit dans l'économie de l'Incarnation et de la déification, révèle l'unité essentielle et l'égalité du Père, du Fils et de l’Esprit. Dans le processus, Basil et les deux Grégoire ont produit une 'métaphysique de l'économie du salut' sophistiquée (ibid.).
Malheureusement, ce n'était pas, en fait, l'objectif de Basil et des deux
Grégoire comme Gregg l’a démontré à partir des textes
composés dans sa Consolation Philosophy etc.,
Philadelphia Patristic Foundation Ltd, 1975. Basil essayait
de se séparer complètement du monde dans une fuite unique
(Basil EP., 2 tr.
Defarrari,
I, 11, Gregg, p. 224).
Les passions devaient être enlevées de l'âme. L'âme
doit être perfectionnée pour la séparation de la chair. Dieu
Lui-même devient visible à ceux qui ont vu le Fils, Son
image.
Illuminées par l'Esprit, les âmes deviennent elles-mêmes spirituelles [psuchai pneumatikai] et sont initiées à la vie future dans laquelle le futur est connu, les mystères deviennent clairs, et tous les avantages de la citoyenneté céleste sont savourés. Le point culminant, décrit Basil est :
... la joie sans fin, perpétuellement en Dieu, comme étant fait comme Dieu [he pros Theon homoioosis], et le plus élevé de tous, étant rendu Dieu [Theon genesthai]
(Basil 9.23. trans from
NPNF , V, 16) Gregg ajoute (fn3) : Une grande partie de
la pensée de Basil de Spir. 9 a été prise de Plotin,
comme P Henry a démontré dans son œuvre Les États de
texte de Plotin (Bruxelles ; np, 1938, p. 160). Jaeger
soutient que les idées ont été empruntées à Basil par
Grégoire de Nysse, dans son œuvre De Institutio
Christiano, dans Two Rediscovered works of Ancient
Christian Literature: Gregory of Nyssa and Macarius (Leiden:
E J Brill, 1954, pp. 100-103).
LaCugna a noté que les Cappadociens ont orienté la théologie dans une
direction qui a également contribué à la séparation de
l'économie et de la théologie. Cette trajectoire a
conduit à la :
via negativa du Pseudo-Dionysius et, finalement, à la théologie de Grégoire de Palamas (Chapitre 6).
Dans l'Occident Latin,
durant la période qui a immédiatement suivi Nicée, des
théologiens comme Hilare de Poitiers et, peut-être à un
degré extrême, Marcellus d'Ancyra, ont conservé la liaison
entre les hypostases divines et l'économie du salut.
Augustin a inauguré une approche entièrement nouvelle. Son
point de départ n'était plus la monarchie du Père mais la
substance divine partagée également par les trois personnes.
Au lieu de chercher à connaître la nature de la theologia
comme elle est révélée dans l'Incarnation du Christ et la
déification par l'Esprit, Augustin chercherait dans les
traces de la Trinité qui se retrouve dans l'âme de chaque
être humain. La recherche d'Augustin d'une analogie
"psychologique" pour les relations intratrinitaires
signifierait que la doctrine trinitaire par la suite serait
concernée avec les relations 'internes' à la divinité,
disjointe de ce que nous connaissons de Dieu par le Christ
dans l'Esprit (LaCugna , p. 44).
La théologie Latine Médiévale a suivi Augustin et la séparation de la
théologie de l'économie, soit la sotériologie. La structure
entière est devenue impliquée dans le néo-Platonisme et le
Mysticisme. Les notations importantes de LaCugna sont qu’à
partir d’Augustin, la Monarchie du Père n'était plus
primordiale. La Trinité a assumé la co-égalité. C'était la
deuxième étape qui a suivi la fausse affirmation de la co-éternité.
La prémisse correcte était le concept de la manifestation de
la Divinité dans chaque individu, à savoir l'opération du
Père au moyen de l'Esprit Saint qui émanait de Lui à travers
Jésus-Christ. Cette direction à travers Jésus-Christ
a permis à Christ de surveiller et de diriger l'individu
conformément à la volonté de Dieu qui vit dans chacun des
élus. Christ n'était pas l'origine du Saint-Esprit. Il
était son moniteur intermédiaire. Il agissait pour Dieu
comme il l'avait toujours fait pour et en accord avec la
volonté de Dieu. Mais il n'était pas le Dieu. Les Trinitaires ont
perdu de vue ce fait, si jamais ils ont vraiment compris la
question. Comme LaCugna le dit :
La théologie du Dieu
tripartite semble être ajoutée à la considération du Dieu
unique (p. 44).
Cela a affecté fondamentalement la façon dont les chrétiens ont prié. En
d'autres termes, ils ne priaient plus seulement au Père au
nom du Fils comme la Bible enseigne (Matt. 6:6,9 ; Luc
11:12) d’adorer le Père (Jean 4:23), mais au Père, au Fils
et à l’Esprit Saint. En outre, les scolastiques ont
développé une métaphysique de la théologie elle-même. Mais
l'édifice entier a été construit dans le mépris ou la
manipulation de la Bible.
C'est la raison pour laquelle les Trinitaires ne considèrent jamais tous les
textes de la Bible sur un sujet, et
traduisent mal et déforment d'autres textes clefs en
ignorant ceux qu'ils ne peuvent pas changer. Mais leur
système est basé sur le Mysticisme et le Platonisme. LaCugna
dit que :
Les Cappadociens (et aussi
Augustin) sont allés bien au-delà de la compréhension
biblique de l'économie en situant la relation de Dieu au
Fils (et l'Esprit) au niveau "intradivin" (p. 54).
Le Seul Dieu existait comme ousia en trois hypostases
distinctes. Nous avons vu (dans l'étude
Les Élus en
tant qu'Élohim (No. 001))
que le terme Platonicien ousia et le terme Stoïque
hypostases signifient essentiellement la même chose.
La théologie de Basil de Césarée et de Grégoire de Nysse, son frère, et de
Grégoire de Nazianze :
a été élaborée en grande partie en réponse à la théologie de Eunomius. Eunomius était également un Cappadocien, et pour une courte période, évêque de Cyzique. Il était un néo-Arien, un rationaliste qui, comme Aetius, croyait dans la subordination radicale du Fils au Père (heterousios). Pour Eunomius, comme pour Arius, Dieu est une essence unique et simple. Mais Eunomius a déduit d'autres conséquences de ce principe essentiellement Arien. Selon Eunomius, Dieu est suprêmement isolé de relations, Dieu ne peut pas communiquer la nature divine, Dieu ne peut rien engendrer de l'essence divine. Puisque le Fils est engendré ou généré (gennetos) par une énergie, le Fils ne peut être de la même substance que le Père. Ainsi, il n'y a aucun sens, pas même un sens dérivé, par lequel la divinité du Fils pourrait être maintenue.
Deuxièmement, Arius avait
cru que, quoique Dieu soit incompréhensible, le divin Fils
rend l'incompréhensible Dieu compréhensible. Eunomius
croyait que la raison humaine est capable d'appréhender
l'essence même de Dieu. Son nom pour Dieu est Agennesia :
qualifié de non-généré, de non-engendré (LaCugna , p. 56).
Ici, nous arrivons à la question. Les Cappadociens ont affirmé à plusieurs
reprises que Dieu ne peut jamais être pleinement compris par
la raison ou le langage humain. Grégoire de Nazianze dans
son œuvre Theological Orations (d'où le titre
Théologien) maintenait que la pureté du cœur et le
loisir de la contemplation sont des conditions préalables
pour la connaissance de Dieu. Même cette interaction
personnelle ne permet pas la connaissance de l’ousia
de Dieu. Seulement les œuvres et les actes (energeiai)
de Dieu peuvent être connus, ce qui constitue les parties de
Dieu exposées à Moïse entre les fissures dans le rocher dans
Exode 33:23 (ibid.). Ainsi, Christ a montré par cet exemple
que seulement (à ce moment-là) une connaissance imparfaite
de la Divinité était à sa disposition.
LaCugna affirme :
La réponse Cappadocienne à l'Arianisme* et à l’Eunomianisme doit être comprise dans le contexte de la théologie mystique. Les traces de la théologie mystique des Cappadociens se trouvent déjà dans leurs prédécesseurs et dans le Platonisme Milieu. Le point central du mysticisme dans la théologie de Grégoire de Nysse, combiné avec sa perspicacité intellectuelle, a produit une puissante réfutation de la position Eunomienne que Dieu est connaissable et de la position des Ariens que le Fils est créé (genetos). Les deux Grégoire ont élaboré une théologie de relations divines dans le processus. Mais ils étaient catégoriques que, même si nous sommes en mesure d'expliquer ce que signifie la paternité divine, des mots comme engendré et inengendré, générer et non-générer, n’expriment pas la substance (ousia) de Dieu, mais les caractéristiques des hypostases divines, la manière dont Dieu est en relation avec nous. Le titre de 'Père', par exemple, ne donne aucune information sur la nature ou les qualités de paternité divine, mais indique la relation de Dieu au Fils (LaCugna, p. 57).
* L’Arianisme est appliqué
généralement pour englober tous les subordinationistes qui
croient tous que Christ était une création du Père. Cela
inclut notamment Irénée, Polycarpe, Paul, les apôtres et
même Christ lui-même. Ainsi, les premiers théologiens sont
souvent appelés Ariens ou les premiers Ariens, même s’ils
ont écrit des siècles, avant qu’Arius ne soit né. Cela aide
les Trinitaires à affirmer
une fausse relativité
de leur position. Le terme correct est l’Unitarisme
Subordinationiste - ou simplement l’Unitarisme.
Les Trinitaires ne voient ou ne comprennent pas la relation universelle des
Fils de Dieu au Père.
L'aspect important qui ressort du résumé ci-dessus par LaCugna, est que nous
sommes en mesure de voir les prémisses non bibliques d’où
les Cappadociens essaient de raisonner. Par exemple, Christ
dit clairement que Dieu est connaissable. Christ connaît et
est connu par les élus comme il connaît le Père et le Père
le connaît (Jean 10:14). Cette connaissance a été donnée au
Christ par le Père, comme il a reçu la capacité de donner sa
vie (Jean 10:18). Le Fils de Dieu est venu et a
donné la
compréhension
aux élus de connaître celui qui est véritable et les élus sont en
celui qui est véritable et en Son Fils Jésus-Christ.
Ceci est le vrai Dieu et la vie éternelle (1Jean 5:20).
Ainsi, le vrai Dieu est Celui qui est véritable et le Fils
est Jésus-Christ. Les élus sont dans ces deux entités. Mais
le Fils n'est pas le vrai Dieu, il est le Fils à travers qui
les élus connaîtront Dieu. Ainsi, les élus connaissent Dieu,
alors qu’ils ne connaissaient pas Dieu autrefois (Gal. 4:8),
mais sont arrivés à Le connaître à travers la révélation
volontaire par le Père dans le Fils. Car ce qui est connu
de Dieu est manifesté par Dieu (Romains 1:19 voir
l’Interlinéaire de Marshall), à savoir Sa nature invisible,
Son éternelle puissance et Son éternelle divinité (Romains
1:20). C’est une source de honte pour les élus que certains
n'ont pas la connaissance de Dieu (1Cor. 15:34).
La connaissance est donc conditionnelle et relative. Elle est révélée par
l'Esprit, qui sonde tout, même les profondeurs de Dieu
(1Cor. 2:10).
Les Cappadociens sont donc dans l’erreur. En outre, leur insistance que le
Fils est non généré ou non engendré, est non seulement
contraire aux Écritures, mais aussi contraire à la logique.
C'est pourquoi ils ont dû recourir au Mysticisme – parce que
la logique du Subordinationisme, qu’elle soit incorrectement
étiquetée ou non en tant qu’Arianisme, est convaincante.
Christ est une image ou eikõn de Dieu, le
premier-engendré (prõtotokos) de toute la création
(voir Interlinéaire de Marshall de Col 1:15). Par
conséquent, le Christ est le commencement de la création de
Dieu (Apoc. 3:14). Christ l’a affirmé à l'Église de Laodicée
parce que c'est dans cette Église que l'apostasie est
devenue évidente comme elle l’est dans les derniers jours
avec l'homme de péché ou sans loi. Ce sont les païens qui ne
connaissent pas Dieu (1Thes. 4:5) et qui récoltent la
vengeance de Dieu (2Thes. 1:8) comme les Cappadociens l’ont
amplement démontré à partir de leur cosmologie mystique.
Vous ne pouvez pas être puni pour ne pas avoir connu Dieu si
cette connaissance est impossible à obtenir. Dieu serait un
juge injuste et ainsi serait inique et, par conséquent, ne
serait pas Dieu.
Le deuxième point d'erreur des Cappadociens est que la paternité divine n’a
pas été limitée à Jésus-Christ, comme nous le voyons de Job
1:6, 2:1, 38:7. Satan était aussi un Fils de Dieu avant sa
rébellion représentée par Genèse 6:4 et Jude 6 (voir l'étude
Le Gouvernement
de Dieu (No. 174)).
Nous deviendrons tous fils de Dieu (Jean 1:12 ; Rom. 8:14 ; 1Jean 3:1,2) et,
par conséquent, co-héritiers avec Christ (Romains 8:17 ;
Gal. 3:29 ; Tite. 3:7 ; Héb. 1:14, 6:17, 11:9 ; Jacques 2:5
; 1Pierre. 3:7).
Parce que nous sommes fils, Dieu a envoyé l'Esprit de son Fils dans nos
cœurs (Gal. 4:6). Ainsi, l'Esprit est étendu par l’entremise
du Fils aux Fils de Dieu en Christ.
Les écrits de Paul sont subordinationistes mais causent la confusion chez
les païens qui ne connaissent pas l'attribution de nom par
autorité. Par exemple, dans Tite 1:3, il se réfère à Dieu en
tant que notre sauveur à tous. Dans Tite 1:4, il fait la
distinction entre Dieu le Père et Christ et se réfère au Christ en tant
que notre sauveur. Ainsi, les Trinitaires affirment que la
fonction de Dieu en tant que sauveur est affirmée ici comme
l'aspect connu comme le Fils. Ceci est faux. L'autorité du
Fils est dérivée du Père, comme nous l'avons vu dans Jean
10:18. L'adéquation du sacrifice a été déterminée par le
Père, vu que c’était pour réconcilier l'homme au Père qu'il
devait être accompli. Dieu détermine l'adéquation du
sacrifice vu que c’est à Lui que la dette est due.
Cela ne fait aucun doute que Paul fait clairement la distinction entre Dieu
et le Christ. Paul est un absolu et incontestable
subordinationiste. Aucun apôtre n’a été un trinitaire - non
pas parce qu'ils n'avaient pas besoin de développer la
théorie, mais parce que c'est un blasphème.
Ceux qui professent de connaître Dieu doivent démontrer leur connaissance
par leurs actions (Tite 1:16). Ainsi, la loi est observée à
partir de la connaissance et de l'amour de Dieu. La loi doit
être observée car le péché est la transgression de la loi
(1Jean 3:4). Si nous péchons délibérément après avoir reçu
la connaissance de la vérité, il ne reste plus aucun
sacrifice pour le péché (Hébreux 10:26). Ces péchés sont
portés en jugement en tant qu’une profanation du sang de
l'alliance par laquelle nous sommes sanctifiés (Hébreux
10:29).
Les élus comprennent que le Christ est un Dieu subalterne. En outre, qu'ils seront co-héritiers avec le Christ comme subordonnés theoi ou élohim. Ils ne pensent aucunement qu'ils puissent être égaux à Dieu.
2Thessaloniciens 1:5-8
Paul, et Silvain, et Timothée, à l’Eglise des
Thessaloniciens, qui est en Dieu notre Père et en
Jésus–Christ le Seigneur : 2 que la grâce et la
paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du
Seigneur Jésus–Christ ! 3 Nous devons à votre
sujet, frères, rendre continuellement grâces à Dieu, comme
cela est juste, parce que votre foi fait de grands progrès,
et que la charité de chacun de vous tous à l’égard des
autres augmente de plus en plus. 4 Aussi nous
glorifions–nous de vous dans les Eglises de Dieu, à cause de
votre persévérance et de votre foi au milieu de toutes vos
persécutions et des tribulations que vous avez à supporter.
5 C’est une preuve du juste jugement de Dieu,
pour que vous soyez jugés dignes du royaume de Dieu, pour
lequel vous souffrez.
Le châtiment est infligé à ceux qui ne connaissent pas Dieu et à ceux qui
n'obéissent pas à l'Évangile du Christ. Cela ne fait aucun
doute que Paul distingue le Christ de Dieu dans ce texte de
2Thessaloniciens 1:12 :
2Thessaloniciens 1:12 pour
que le nom de notre Seigneur Jésus soit glorifié en vous, et
que vous soyez glorifiés en lui, selon la grâce de notre
Dieu et du Seigneur Jésus–Christ.
Plus particulièrement, l'apostasie (apostasia) doit venir avant
l’avènement du Christ quand l'homme de péché ou sans loi est
révélé en s’asseyant dans le sanctuaire ou le naos de
Dieu (2Thes. 2:4), le saint des saints que nous sommes.
Ainsi, l'Homme de Péché se trouve parmi nous comme un des
élus. Il s’assied dans le naos de ton Theon, l'Éloah,
soit l’Élohim, se plaçant lui-même au-dessus de tout être
qui s’appelle Dieu, se déclarant lui-même le Dieu. Ainsi, il
n’est pas un des élus, en tant que subordonné theoi
ou élohim. Il se déclare lui-même
égal à Dieu comme Basil a cherché à le faire par
l'introduction du Mysticisme trinitaire.
L’étape suivante de développement du Trinitarisme a été entreprise par
Augustin où la représentation linéaire des Cappadociens du
Père au fils au Saint-Esprit a été modifiée pour une
relation qui est venue à être représentée par un triangle
avec chacune des entités placée en égalité. Son ouvrage
De Trinitate est le traitement le plus soutenu de sa
théologie. Écrite au cours de la période 399-419, elle a
fondamentalement été influencée et probablement modifiée par
sa lecture de l’œuvre de Grégoire de Nazianzus,
Theological Orations vers 413 (LaCugna, p. 82, notant
également Chevalier). Augustin a cherché à expliquer que :
le Père, le Fils et le
Saint-Esprit constituent une unité divine d'une seule et
même substance dans une égalité indivisible (LaCugna , p.
82, citant De Trinitate 1.4.7 PL 42,824).
Le schéma d’Augustin a cherché à retourner à Dieu que l'âme reflète par
contemplation (LaCugna , p. 83). Ainsi, il était aussi
concerné par la contemplation mystique.
La
compréhension de tous les apologistes de l'Église du
deuxième siècle, pour ne pas mentionner le premier siècle,
était qu’ils pensaient que le Fils et l'Esprit étaient
apparus dans les théophanies de l'Ancien Testament - par
exemple, que le Fils seul est apparu aux Patriarches
(Novatian Treatise on the Trinity
cité aussi par
LaCugna , p. 83, mais voir aussi les études
Les Élus en tant qu'Élohim (No. 001)
et
Dieu Révélé
Chapitre 1 l’Ancien Monothéisme (No. G1).
La position
moderne est que tous les trois comme Père, Fils et
Saint-Esprit, sont apparus au Sinaï parce que, en fait, Dieu
est pur et la pensée est exprimée par le Fils en tant que
logos. Ceci représente incorrectement la nature du
Saint-Esprit et la manière dont il agit dans le Fils et, en
fait, confère la Divinité au Fils.
LaCugna
argumente que les Ariens ont interprété différemment les
textes en disant que, si le Fils est apparu sans le Père,
cela doit indiquer une différence dans leur nature (p. 83).
Nous supposerons qu’elle se réfère génériquement aux
Unitaires comme le terme Arien limite la nature de la
question. Les arguments des premiers théologiens étaient
très clairs et précis. Christ était une création du Père, en
fait, le premier acte de la création et donc, son
commencement. Ceci est la position de la Bible. Ce furent les
Athanasiens et plus tard les Cappadociens qui ont modifié la
structure
et ce,
contrairement à la Bible. Par conséquent, c'est la
raison pour laquelle les apologistes Cappadociens dans les
églises avec une fondation biblique, sont pris dans cette
situation absurde de nier l'intention littérale de la Bible.
Les théologiens et les néo-Bouddhistes de processus dans le
Christianisme tentent de soutenir une structure moniste, où
la Divinité est une forme floue immanente indivisible.
Les vrais héritiers du système du courant dominant sont les Gnostiques ou, inversement, le Gnosticisme a été le véritable héritier de la tradition Chrétienne du courant dominant.
Ceux de la foi qui n'aiment pas la vérité, recevront une forte illusion trompeuse de Dieu. Marshall le traduit une opération d'erreur afin qu'ils croient au mensonge. Ceci arrive afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, puissent être jugés. Ainsi, l’échec à discerner la nature de Dieu est la question fondamentale du jugement durant les derniers jours et est la question sur laquelle les élus sont divisés. Ceux qui ne se soucient pas suffisamment pour étudier et discerner la vérité, recevront une plus grande illusion de sorte qu'ils entreront en correction ou krithõsin dans la deuxième résurrection. Il est donc impératif que les élus ne suivent pas aveuglément les hommes durant les derniers jours. Ils doivent étudier et prouver les Écritures et les doctrines, étant aussi enseignés avec diligence.
q