Les Églises Chrétiennes de Dieu
[046B]
Les Fils de Japhet :
(Édition
1.0
20120323-20120323)
Christian
Churches of God
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(Copyright © 2008, 2012 Wade Cox)
(Tr. 2012)
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Les Fils de Japhet Partie II : Gomer [046B]
La
première portion de Japhet en Eurasie a été
donnée à Gomer et la zone située au nord (dite
intérieure nord) de ce qui a été donné aux fils
de Magog qui étaient les Scythes. Hérodote place
également les Scythes dans cette région (Hist.
4).
Les fils
de Gomer incluaient également les fils de
Togarma et ceux-ci ont été décrits comme
habitant les parties les plus reculées, ou les
recoins du Nord (Ézéchiel 38:6). Nous allons
identifier ces personnes et la division source
des gens et voir à quel point ces gens sont
vraiment nombreux et répandus en Asie. Au temps
d'Ézéchiel, ils s’étaient répandus dans tout le
nord et cela s’étendait en Asie.
Et si nombreux sont les pays qui avaient des
enfants de Japhet comme habitants. Parmi les
trois fils de Gomer, Aschanax a fondé les
Aschanaxiens, qui sont désormais appelés par les
Grecs Rheginiens. Donc, Riphat a trouvé les
Riphéens, maintenant appelés Paphlagoniens ; et
Thrugramma les Thrugramméens, qui, comme les
Grecs l’ont résolu, ont été nommés Phrygiens.
(Jos. A de J, Livre 1, ch. vi. 1)
Les Fils
de Gomer à l'origine habitaient l’Anatolie ou
dans la zone de la Turquie dans trois régions.
Aschanax
ou Aschkenaz a fondé les Aschanaxiens qui ont
été nommés par les Grecs Rheginiens. Ces fils de
Gomer se sont tous installés dans leur héritage
originel, qui était dans la région de l'Anatolie
de Troie jusqu’à la mer d'Azov et la région
environnante. Aschkenaz s’est installé dans
cette région et est devenu l'auteur de deux
peuples les Ashkénazes et les Rheginiens qui
semblent avoir établi Rhegium comme une colonie
de Chalcis ca. 720 AEC (Avant l’Ère Courante)
sur la côte de l'Italie du Sud appelée
aujourd'hui Reggio de Calabre.
Les fils
de Riphat ont fondé Paphlagonie.
C'est sur
la côte de la mer Noire au nord de l'Anatolie
centrale entre Bythnia et Pontus. C’était séparé
de Phrygie (qui fut plus tard nommée Galatie
après sa reconquête par les Gaulois Cimmériens)
par un prolongement vers l'est de l'Olympe de
Bithynie. Strabon dit que sa limite occidentale
était le fleuve Parthenius et la frontière
orientale était le fleuve Halys.
Ils ont formé une force dans la Guerre de Troie sous
leur chef Pylaimenes, comme nous le voyons dans
l'Iliade. Son nom a été porté par la suite par
ses dirigeants, comme une marque d’origine
généalogique selon Xénophon. Bien que faisant
partie de l'empire perse ils n'ont jamais été
sous un satrape probablement à cause du pays
montagneux. Selon Hérodote, ils ont été conquis
par Crésus et ont envoyé un contingent à Xerxès
en 480 AEC.
Thrugramma ou Togarma a fondé les peuples qui sont
venus à être connus sous le nom Phrygiens.
Essentiellement, ces gens ne sont qu'une partie
des hordes de Togarma qui sont allées aux
“parties les plus éloignées du Nord.”
La Phrygie était la zone dans la partie centre-ouest de
l'Anatolie Highland dans ce qui est aujourd'hui
la Turquie.
Homère dit que leur secteur était sur les rives du
fleuve Sangarios (aujourd'hui fleuve Sakarya) et
délimité à l'Est par le fleuve Halys
(aujourd'hui Kizil). Ils étaient bordés à
l'ouest par la Mysie et la Lydie.
Ils se sont installés dans la région à partir de 1200
AEC. Leur Royaume établi au Huitième siècle AEC
a été envahi par l’invasion cimmérienne de
l'Anatolie ca 690 AEC. Après la conquête
ultérieure de la Phrygie par son voisin la
Lydie, il est passé dans l'empire de Cyrus.
Les Phrygiens ont été consacrés à la déesse Mère Cybèle
et le dieu père Sabazios. Il a été dépeint comme
un Cheval-dieu et elle comme un Taureau Lunaire
et de là l'origine des mythes de tuer le taureau
de Mithra.
Le prince troyen Paris fils de Priam est représenté par
les Grecs avec un bonnet phrygien. Après que
l'empire d'Alexandre se soit effondré il a été
pris par le roi de Pergame et a fini par devenir
une partie de l'Empire romain.
Les Phrygiens ont combattu à Troie en 1064-1054 AEC et
ils semblent avoir eu au moins deux royaumes
distincts.
Le royaume de Troie était celui de Wilusia et faisait
partie de l'Alliance hittite en Anatolie.
L'Alliance Hittite était composée
essentiellement des Hatti et des Kalti et
s’étendaient en Afrique et en Eurasie au nord.
Les Kalti étaient ceux qu'on appelle les Celtes
et ils sont maintenant principalement en Europe.
L'origine des Troyens est importante et de nombreuses
fausses allégations ont été faites concernant
cette origine.
Les traditions concernant les survivants de Troie
revendiquent qu'Énée, d'une ligne de Dardanus
fondateur de la Troade, est allé dans la région
du Latium et a fondé le site de ce qui allait
devenir la ville de Rome. Ceux-ci n'étaient pas
des fils de Priam ou Riphatiens. Un autre groupe
sous Brutus ou Briotus est passé de Troie à
l'Afrique du Nord et a rencontré le groupe de
Troie qui est devenu les Dumnoniens du Devon et
des Cornouailles et ils sont allés et ont envahi
la Grande-Bretagne et subjugué les Celtes
magogites en Grande-Bretagne. Ces peuples sont
ceux que nous considérons comme les Gallois et
les Celtes corniques d'aujourd'hui. Une
tradition dit qu’ils sont passés par le Latium
et sont restés parmi les fils d'Énée pendant une
courte période. Ils ont ensuite été accompagnés
par les Belgiae qui se sont installés à l'est
d’eux au sud-ouest de l'Angleterre et ont
également envahi l'Irlande avec eux. Les tests
d’ADN-Y pour ces groupes confirment qu'ils sont
des Celtes R1b comme le sont les Premiers
Romains et sont tous des fils de Japhet.
Macgeohegan affirme dans son History of Ireland
que Briotus est venu là d'Irlande. Il est
possible qu'il ait fait les deux. L’ADN-Y des
Irlandais est principalement R1b aussi et nous
discuterons de cet aspect plus tard.
La branche
principale des Francs était connue comme les
Francs riphatiens. La branche secondaire était
les Francs saliens. La principale différence
entre eux est que la famille royale des Saliens
ne pouvait passer que par la lignée paternelle
tandis que celle des Riphatiens pouvait être
héritée par la lignée maternelle aussi bien.
Comme le nom l'indique, les Francs riphatiens
affirment descendre de Riphat, fils de Gomer.
Ces personnes forment l'élément majeur du peuple
français aujourd'hui. Ils sont venus avec les
Saliens d'Anatolie à travers l'Europe dans ce
qui est maintenant l'Allemagne du Nord-ouest et
la Frise et vers le sud dans la Gaule colonisant
les zones du centre et le sud de la Belgique et
le sud aussi loin que les frontières de
l'Aquitaine. La langue de l'Aquitaine était en
fait liée aux Basques qui étaient les fils de
Tubal (consulter l’étude
Les Fils de Japhet Partie VI : Tubal (No. 46F)).
Les Rois des Francs retracent leurs ancêtres à
travers Charlemagne et les rois des Francs à
leurs ancêtres qui étaient les Cimmériens ou les
Gimmery. La ligne remonte à Anténor I roi des
Cimmériens ca 500 AEC. De là, la lignée imputée
aux fils de Priam de Troie est revendiquée.
Les traditions des Cimmériens, telles
qu'enregistrées par Nennius et Geoffroy de
Monmouth et d'autres, étaient qu'ils venaient de
Troie et tandis que les Briotus de Troie et les
Cornouailles étaient allés en Angleterre, les
fils de Hector sont restés au Moyen-Orient avec
les Hittites au Nord-est de Troie et ont plus
tard réoccupé Troie encore pendant quelques
siècles et se sont ensuite déplacés en Europe.
Les fils de Paris ont formé la tribu des Parisii,
qui avaient des éléments tant en France que dans
la région dans ce qui est maintenant le
Yorkshire au nord de Lincolnshire, et des Iceni
dans le Norfolk en Angleterre. La tribu magogite
des Brigantes a occupé les terres à l'Est dans
ce qui est maintenant Lancaster. Ainsi Lancaster
était magogite et le Yorkshire était celte
riphatien avec les chevaliers sarmates plus tard
basés au Fort romain de Ribchester. Yorkshire
est devenu plus tard le royaume nordique de
Yorvik (Jorvik) basé à York et nul doute que les
tribus ont été assimilées. La tribu des Parisii
a été dans le sud de York vers ce qui devint
plus tard Anglia.
Les Parisii sont également restés en France
nommant leur capital d’après le héros Paris et
aussi l'une des villes fondatrices qu'ils ont
appelée Troyes.
Les Belges ont occupé la Belgique et ce qui est
maintenant les zones de Dorset et du Hampshire.
Les Durotriges étaient entre eux et les Dumnonii
à l'Ouest et les Atrébates au nord-est et les
Regnenses étaient dans le Sussex et les Cantii
dans le Kent. Les Catuvellauni étaient vers le
Nord avec les Trinovantes dans le Nord-est et
les Iceni au nord d'eux dans ce qui est
maintenant Norfolk. La carte des Tribus quant à
55 AEC quand les Romains ont envahi figure à
l'Appendice A.
Tel qu’expliqué, les Dumnoniae, les Belges et un
autre groupe peut-être un composite sont entrés
en Irlande en provenance du Pays de Galles.
Les Français, qui sont entrés en Grande-Bretagne
dans la Conquête normande en 1066 portaient des
noms comme Montgomerie, maintenant Montgomery,
qui signifie littéralement de la Montagne de
Gomer.
La consolidation de Troie de la Grande-Bretagne
est enregistrée comme étant par les fils d'Héli
(ou Beli Mawr signifiant Grand Seigneur). La
suzeraineté réelle de la Grande-Bretagne par
cette branche de la famille a eu lieu au début
du Premier Siècle AEC. Ils ont occupé la
Grande-Bretagne pendant huit cents ans avant
cela. Pendant ce temps, ils ont dû soumettre les
Magogites et puis vaincre les Huns à la bataille
de la rivière Humber et les expulser de
Grande-Bretagne. Ils ont ensuite dû faire face
aux tribus du nord des Caledonii et aux Pictes
de l'Est et de l'Ouest et aux Votadini, Matae,
Damnonii en Écosse et aux Selgovae et Novantae
et faire face à l'invasion des Brigantes
magogites de l'Espagne qui sont entrés à
Lancaster et ensuite organiser les tribus du
Pays de Galles et du sud.
Il est intéressant de noter que le nom du Grand
Seigneur des Britains est Héli, comme c'était le
nom du père de Mariam la mère de Christ. Le
petit-fils de Héli le Roi Lear, fils de
Caswallon, a marié sa cousine Penardun fille de
Lud et leur fils Bran le Béni a épousé Anna la
fille de Joseph d'Arimathée déclaré être le
frère d’Héli père de Mariam la mère de Christ.
La ville que nous connaissons maintenant comme
Londres a été initialement construite comme New
Troy ou Trinovantium et les occupants étaient la
tribu des Trinovantes. Alors que Colchester
était la plus grande ville en Angleterre, en ce
temps-là Londres était néanmoins d'une certaine
importance. Lud est répertorié comme le frère
aîné de Caswallon qui est répertorié comme
Cassivelaunos (ca 60-48 AEC) qui était le chef
des Catuvellauni et le premier roi britannique
identifiable connu historiquement.
Lud a régné de Trinovantium et l’a reconstruite
en la nommant KaerLud d’après lui-même et elle
est devenue connue sous le nom de Ville de Lud
et, de là, la Ville de Londres.
Nous pouvons donc voir que nous avons un clan
puissant dirigeant d’Essex dans le sud-est. Les
légendes comprennent également les tribus
galloises, y compris les Siluriens puisque Lud
avait un autre frère qui a régné sur un grand
groupe gallois comme Llefelys. L'histoire les
concernant figure dans le Mabinogion.
Il a été enterré à l'extérieur des portes de
Londres et sa tombe est marquée comme la porte
de Lud ou Ludgate.
Il a été remémoré comme un dieu dans le culte
celtique des ancêtres comme Llud et comme Nudd
la forme celtique de Nodens.
Son frère cadet Caswallon a reçu la domination
des tribus à l'ouest dans ce qui est maintenant
les comtés et les districts à l'ouest de la
Tamise.
Les
Catuvellauni ne sont pas réellement enregistrés
lorsque Jules César a envahi la Grande-Bretagne.
Il a simplement mentionné leur chef
Cassivellaunos. On pense qu'il a formé la tribu
d'un groupe de petites tribus d'origine belge et
peut-être une partie des Belges. Si tel était le
cas, alors les subdivisions des Belges ont
occupé et soumis le Sud-est de l'Angleterre à
partir de 55 AEC à 10 EC (Ère Courante). Le nom
peut bien signifier Vellaunus des Cassi. Il a
été remplacé en 20 AEC par son fils ou
petit-fils Tasciovanus qui est devenu chef des
Catuvellauni et de cette façon la nouvelle tribu
a été identifiée.
César
identifie les tribus et mentionne les Cassi. Il
dit :
‘Lorsque
les Trinovantes avaient été placés sous la
protection et la garantie de toute indignation
aux mains des troupes, les Cenimagni, les
Segontiaci, les Ancalites, les Bibroci et les
Cassi ont envoyé des députations et se rendirent
à César. ...’ (De Bello Gallico v. 21)
Ainsi,
lorsque les forces de son frère dans l'Essex et
Londres s'étaient rendues après que leur
sécurité fût garantie, il se rendit.
Cassivellaunos signifie Vellaunus des Cassi et
donc César mentionne sa tribu.
César dit
aussi qu'il a été placé au commandement suprême
de la force.
‘par un commun accord ils avaient confié le
commandement suprême et la conduite de la
campagne à Cassivellaunos, dont les territoires
sont divisés du pays maritime par la rivière
appelée Tamesis, à environ quatre-vingts miles
de la mer.’
César dit
aussi ‘Ayant obtenu la connaissance de leurs
plans, César conduisit son armée dans le
territoire de Cassivellaunos jusqu'à la Tamise,
qui peut être traversée à un endroit seulement à
pied, et cela avec difficulté ..."
On peut
voir à partir de ces comptes-rendus que
l'unification des Cassi avec les autres tribus a
abouti aux Catuvellauni ou les Smiters
(guerriers) de Vellaunus.
Son fils
(certains disent petit-fils dans lequel cas, il
était le fils du frère du Roi Lear) était
Tasciovanus le père de Cunobelin, Andocomius et
Epatticus. Geoffroy de Monmouth fait de lui (Tenvantius),
le fils de Lud et Neveu de Caswallon. Il a régné
sur Cornwall, avant de devenir haut roi de
Grande-Bretagne. Geoffroy dit qu'il était très
belliqueux, mais a poursui avec diligence la
primauté du droit.
Il y a une
vague figure appelée Andoco(mius) (c 15.5 EC)
connue seulement de ses pièces de monnaie. Il a
peut-être été un frère de courte durée de
Cunobelin ou un usurpateur qui a finalement été
déposé.
Les
Trinovantes ont été initialement dirigés par
Imanuentis et son fils Mandubracius
l’arrière-grand-père attribué de Boudica
l'épouse de Prasutagus roi des Iceni. Leur fille
a épousé Marius, fils d’Arviragus et père de
Coel I. L'histoire et l'origine de ces rois sont
contenues dans l’étude
Les Hittites dans la Maison de David (No. 067C).
Imanuentis
a été assassiné par Caswalon en 55 AEC.
Mandubracius a fui vers la Gaule et a établi une
alliance avec César pour sa deuxième expédition
lorsque les Cantii et les Catuvellauni ont été
soumis et contraints de payer un tribut.
Manddubacius a été réintégré dans les
Trinovantes en 55 AEC et a régné jusqu'à environ
30 AEC. Il a été laissé dans une situation
précaire après l'assassinat de César en 44 AEC,
et certainement en 30 AEC, il avait été remplacé
par Addedomarus qui a régné sur les Trinovantes
à partir d'au moins 30 AEC à 20 AEC, quand il a
été renversé par les Dumnovellaunos pro romains.
Les
Trinovantes gouvernés par Lud ont été hérités
par Dumnovellaunos environ 20 AEC – 5 EC. Il
semble aussi avoir gouverné les Coritani au
cours de cette période. Vers 15 AEC, il a envahi
les Cantii et apparemment après être venu à une
entente avec les Romains a régné là près de
Canterbury jusqu'en 5 EC avec une alliance
formée avec le pro romain Tincommius (fils de
Commius) des Atrébates (20 AEC - 5 EC) dont les
terres allaient à l'ouest du Kent de ce qui est
maintenant le Sussex. Cependant, les forces
anti-romaines des Catuvellauni sous Taciovanus
les vainquirent dans une bataille ca 5 EC et
Dumnovellaunus et Tincommius s'enfuirent à Rome
et y sont restés.
Ainsi, le
règne des Trinovantes de Londres et d’Essex, des
Coritani, des Atrébates et des Cantii passa aux
mains de la famille de Tasciovanus dont le règne
passa à Cunobelin avec son frère Eppaticus
régnant sur les Atrébates apparemment comme son
vassal jusqu'en 10 EC.
Ce qui
nous amène à croire que les tribus étaient unies
sous la domination d'une famille, c'est le fait
que les fils de Cunobelin étaient Amminius,
Togodumnos, Arviragus et Caratacus ou Caradog.
Amminius
était le roi des Cantii de 25 EC lorsqu’Eppillus
a été déposé à environ 40 EC lorsque les
rivalités familiales l’ont forcé à fuir sur le
continent et à rechercher une aide pour
l'invasion imminente de Caligula. Après que
Caligula eût reçu sa soumission il est
simplement rentré chez lui en triomphe et a
laissé Amminius pour revenir à la
Grande-Bretagne et son tombeau semble avoir été
trouvé à St Albans.
Togodumnos
aurait été roi des Catuvellauni de 41 à 43 EC.
Le nom est probablement un titre
Tog y
Dumnaint c’est-à-dire chef des Dumnonii dans
le Devon et Cornouailles. Lorsque Caratacus ou
Caradog a été vaincu par les Romains dans le
Kent, il a dirigé une seconde expédition contre
eux et a été défait au Pays de Galles à la
frontière du Shropshire. Une légende a commencé
que le chef (prétendument Caradog) a été tué
dans le Hampshire. Il peut en fait avoir été
Arviragus l'aîné. Son fils Meurig a été amené à
Rome et Meurig est l'abréviation ou forme
celtique d’Arviragus.
Caradog
était le roi des Cantii à l'invasion de Claudius
et après sa défaite il s’est déplacé vers
l'ouest et a assumé le règne général des Silures
qui étaient sous Arviragus. Comme nous l'avons
dit Togodumnos était le titre du chef de guerre
des Dumnonii et Arviragus a tenu ce titre ainsi
que roi des Silures de même que Guiderius le
fils de Caradog plus tard (une analyse
minutieuse de M. Ashley,
The
Mammoth
Book of British Kings and Queens, Carroll et
Graf 1999, pp. 67-79).
Du
regroupement des tribus, la domination de
l'Angleterre méridionale était une confédération
de tribus gouvernées par une seule famille
royale d'origine troyenne qui a établi des rois
de domaine sous le Haut Roi des Bretons avec une
branche majeure dans l'Essex à Colchester (Camulodinum)
et une moindre branche à Londres à l'est de la
Tamise et les grandes tribus à l'ouest de la
Tamise étant l'élément le plus puissant.
Les
Gomerites sont donc situés en Grande-Bretagne au
Pays de Galles et Cornouailles et du Devon dans
le Kent où ils ont été subjugués par les Saxons
et les Jutes dans le Kent et le Herefordshire.
Ils procèdent au nord dans le Yorkshire, où les
Angles se sont superposés à leurs régions à
travers Anglia et les Trinovantes dans l'Essex
et Middlesex et les tribus qui composent les
Catuvellauni.
Les
Coritani ont couvert le Lincolnshire et le
Leicestershire et ne sont pas une seule tribu
mais une agrégation de groupes sociaux avec des
vues similaires.
Ils ont
fait intrusion dans Yorkshire du Sud et ont
peut-être eu des lignes de sang Parisii parmi
eux.
Ils ont
maintenu un important établissement de l’âge de
fer près de la rivière Witham et à Ratae. Ils
étaient des Celtes et sinon des Gomerites, ils
étaient les fils de Magog à l'origine même s'ils
étaient continuellement attaqués par leurs
voisins belliqueux magogites les Brigantes. La
rivière Humber est dans cette région et cela a
marqué la Bataille des Britanniques troyens avec
les Huns dans le 9ème siècle AEC.
Ainsi, ils sont probablement Gomerites jouxtant
le groupe nord des Parisii dans le Yorkshire et
maintenant une frontière sûre contre les
Brigantes au Nord-Ouest. Leurs huttes et fossés
ont un lien culturel avec les tribus belges du
Sud. Ptolémée indique le nom comme Coritani et
Coritavi. De leurs pièces de monnaie on peut
supposer qu'ils étaient gouvernés par trois
magistrats ou dirigeants. Une pièce de monnaie
enregistre seulement un chef et trois
subordonnés, ca 45 EC.
Ils ont
été capturés en envahissant les Angles et les
Danois de Mercie.
Les Iceni
et les Trinovantes ont été presque anéantis par
les Romains après la rébellion et la destruction
d'une vexillation de la Neuvième Légion
Hispana. Leur superficie absorbait d'autres
par défaut où l'espace est maintenant connu
comme l'Est-Anglie et Essex.
En ce qui
concerne les Parisii de Yorkshire et Humberside
leurs pratiques funéraires sont pratiquement
uniques en Grande-Bretagne, mais très proches
des lieux de sépulture des Parisii le long de la
vallée de Sequana ou Seine en France. Ils sont
généralement sans mobilier funéraire, mais
contiennent des épées et même des chars. Ils ont
aussi habité l'île de Lutèce, qui est maintenant
l'île de la cathédrale Notre-Dame. À l'origine
ils ont formé un groupe politique avec les
Senones en Gaule (César
De Bello
Gallica vi.3)
On peut
donc raisonnablement supposer que nous traitons
de la même tribu en utilisant le même nom de
leur héros de Troie.
Les
Cornovii étaient un groupe pastoral qui était
précéramique jusqu'au troisième siècle AEC. Leur
domaine s'étendait de Powis à travers
Shropshire, Cheshire, Staffordshire et dans le
Herefordshire.
Leur
capitale était à Wroxeter Shropshire.
Le site de
la bataille finale avec les Romains, à la
frontière du Pays de Galles et de Shropshire
indique qu'ils étaient les mêmes gens gomerites
que les Siluriens et d'autres du pays de Galles.
Les
Brigantes se sont établis en Grande-Bretagne et
se sont étendus à partir de Lancashire dans
l'ouest et le North Yorkshire et étaient
probablement la raison pour laquelle les Romains
ont stationné les chevaliers sarmates à
Ribchester.
Les neuf
poleis attribués aux Brigantes par
Ptolémée
EPIACVM (Whitley Castle, Northumberland)
VINOVIA / VINNOVIVM ? (Binchester, Durham)
CATARACTONIVM (Catterick, North Yorkshire)
CALACVM ? (Burrow à Lonsdale, Lancashire) [Overborough ?]
ISVRIVM BRIGANTVM (Aldborough, North Yorkshire)
RIGODVNVM ? (Castleshaw, Greater Manchester) [Ingleborough ?]
OLENACVM ? / OLICANA ? (Elslack, North Yorkshire) [Ilkley ?]
EBVRACVM (York, North Yorkshire)
CAMBODVNVM ? (Slack, West Yorkshire)
http://www.roman-britain.org/tribes/brigantes.htm
Les
Carvetii sont au Nord-Ouest des Brigantes à
Cumbria et pour une certaine raison ne sont pas
mentionnés dans les écrits de Ptolémée de la
Grande-Bretagne.
La zone
est totalement différente des colonies du sud de
la Grande-Bretagne et quelque quarante colonies
sont toutes placées autour d'une ville
fortifiée.
Il semble
que les Gomerites riphatiens sont dans le sud de
la Grande-Bretagne et des Brigantes à partir de
la division des Magogites qui se dirige vers le
nord de l'Écosse où l'on trouve plus de
Magogites et aussi des Scandinaves que nous
traiterons sous Aschkenaz et expliquerons les
intrusions magogites.
Il y a
quelques éléments irlandais qui se sont
installés dans le sud du Pays de Galles, sur la
côte.
Les
éléments miniers à Flintshire dans le Nord-Ouest
du Pays de Galles ont été effectués par les
Deceangi qui étaient miniers avant l'occupation
romaine.
Les
Ordovices au sud des Deceangi ont probablement
été administrés à partir d’Anglesey et ont eu
deux centres à Hereford et Worcestershire. La
mention de celui à Shropshire par Ptolémée est
probablement une erreur. Leurs sites vont en
Gwynedd et Powys.
Les
Ordovices ont été défaits avec Caradog et ont
subi des pertes énormes et après avoir récupéré
leur force, ils ont attaqué un régiment de
Cavalerie romaine les exterminant et ont été
eux-mêmes pratiquement exterminés par Agricola.
C’est à peine s’il y a des vestiges
archéologiques d'eux en Grande-Bretagne romaine.
Le nom est
dérivé du fait que les Romains ont pénétré de
force alors dans les collines et se réfère à
leur logement de pierre.
Les
Siluriens en Galles du Sud ont été attaqués par
trois gouverneurs successifs pour leur soutien
de Caractacus ou Caradog. Ostorius Scapula nommé
en 47 est mort de cause naturelle en les
combattant en 51 EC. Claudius a nommé Aulus
Didius comme légat. Toutefois, les Siluriens ont
réussi à vaincre la XXème légion sous Manlius
Valens quand ils se sont déplacés de Colchester
à Powys pour vaincre les rebelles.
La révolte
des Brigantes sous Venutius le mari de
Cartimandua, qu'elle avait répudiée pour son
porteur d'armes, a provoqué une grave rébellion
et les Romains ont dû se déplacer au nord pour
la supprimer. Gallus a été maintenu occupé par
cette rébellion et intrigue jusqu'à ce qu'il
soit remplacé par Quintus Veranius 57-58 EC qui
a harcelé les Siluriens avec quelques raids mais
il est mort peu de temps après (cf. Tacitus
Annals, xiv, 29)
Suétone
Paulin a été envoyé en Grande-Bretagne et avant
qu'il puisse soumettre les Silures la révolte
des Iceni eut lieu et il a dû se dépêcher de
rentrer à Colchester pour sauver la province.
En raison
de problèmes à Rome et ailleurs, ils ont été
sauvés de harcèlement jusqu'à l'arrivée du
gouverneur Sextus Julius Frontinus en 76 EC qui
les subjugua (Tacitus Agricola xvii, 2).
Tacitus (Annals
xi, 2) nous donne une description des Silures
comme étant basanés aux cheveux bouclés sombres
et semblables aux Ibères d'Espagne. Il n'y a pas
beaucoup de doute qu’il y avait un lien
commercial avec les Phéniciens et les Basques de
Tubal en Espagne et aussi les Celtes en Gaule.
Ces gens
étaient des pasteurs nomades qui étaient une
tribu guerrière précéramique. Ils étaient de
proches alliés et gouvernés par la noblesse
gomerite et donc on peut supposer qu'ils étaient
Gomerites et non des fils de Tubal.
Il se
pourrait bien que les Siluriens aient été forcés
dans les montagnes du pays de Galles des terres
plus grandes de Gloucestershire et ils n'aient
jamais retrouvé leurs anciennes terres
agricoles. Leur roi Arviragus était le frère de
Caradog et il est enregistré comme allouant
douze parties de terre à Joseph et aux officiers
de l'église pour l'Église à Avalon à Glastonbury
(consulter aussi l'étude
L’Origine de l'Église Chrétienne en Grande-Bretagne (No. 266))
et
Les Hittites dans la Maison de David (No. 067C).
Les
Demetae étaient situés à Carmarthen Dyfedd. Ils
avaient une mine d'or célèbre qui a été
réquisitionnée par les Romains. Ils semblent
avoir été dirigés à partir d'un fort romain.
Les
Dobunni avaient leur centre principal (Corinium
Dubonnorum) à Cirencester, Gloucestershire. La
ville principale était la deuxième plus grande
ville de la Bretagne romaine et probablement le
centre administratif de la province de Britannia
Prima. Elle couvrait 230 acres.
Elle
s’étendait à Somerset, Hereford, Avon,
Worcester, dans le Wiltshire, Oxfordshire et
Warwickshire.
Elle est
déclarée une tribu non belge avec des influences
belges. Les Belges sont sur la frontière sud et
les Atrébates sont dans la section sud-est.
Elle a des
collines fortifiées impressionnantes.
Ces gens
sont probablement liés aux Dumnonii.
Toutefois,
les Durotriges sont à l'est des Dumnonii et ils
peuvent avoir un lien avec eux aussi.
Les
Durotriges étaient une tribu dans le Dorset avec
le centre à Dorchester. Ilchester dans le
Somerset semble avoir été le centre des
Durotriges du Nord et l'ensemble du système
semble avoir été une colonie de baronnies
indépendantes en guerre à partir de collines
bien fortifiées plutôt que n'importe quel
royaume établi.
Les Belges
dans le Hampshire semblent être un amalgame des
états belges mis en place par les Romains et
étaient des clans tribaux plus fragmentés avant
les Romains. Ils ont eu trois centres (selon
Ptolémée). L’un était à Bath, en Avon, l'un à
Winchester et l'autre est encore inconnu.
Il y a
beaucoup de clans identifiés avec ceux qui sont
venus de la Gaule. Les Atrébates sont également
une importante Tribu à part entière et nous
pouvons traiter avec eux ci-dessous. Les
références citées ci-dessous identifient leurs
tribus et lieux d'origine.
Les
Ambiani,
nation de marins habitant le long de la vallée
de la Samara (Somme), et sur la côte
orientale belge de l’Oceanus
Britannicus (Manche), où il se rétrécit vers
le Fretum Gallicum (Pas de
Calais). Leur capitale tribale était
Samarobriva, maintenant Amiens sur les
rives de la Somme, en Picardie en France.
Les
Atrébates,
bordés au nord, au sud et à l'ouest par les
nations de marins des Ménapiens, les
Ambiani et les Morini respectivement,
et sur tous les autres côtés par les états
belges amis. Leur capitale tribale était
Nemetacum, maintenant connue sous le nom
d'Arras, sur la rivière Scarpe dans la région
d’Artois du nord de la France.
Les
Catalauni,
occupant le centre de la Plaine de Champagne le
long de la vallée supérieure de la Matrona
(Marne), cette tribu était voisine des
Tricasses gaulois au sud et au sud-ouest, et
des Lingons germaniques au sud-est, mais
elle était entouré de tous les autres côtés par
les états belges amis. Leur capitale tribale
était Durocatalaunum (Châlons-sur-Marne,
France).
Les Leuci,
habitaient les hauteurs de la Lorraine, entre le
cours supérieur des rivières Mosella (Moselle)
et Mosa (Meuse). Bien que soutenus par les
Médiomatrices et Catalauni belges
amis au nord et à l'ouest, ils étaient entourés
par les Raurici, Séquanes et
Lingons germaniques à l'est, au sud-est et
au sud. Leur capitale tribale était Tullum
(Toul, France), sur la Moselle.
Les
Médiomatrices,
habitaient la haute vallée de la Moselle en
Lorraine du Nord, entre les Trévires dans
le nord et les Leuci au sud, ils étaient
également voisins des Némètes germaniques
à l'est. Leur capitale tribale était
Divodurum (Metz, France), sur la Moselle.
Les
Ménapiens,
habitaient la rive sud de l’Oceanus
Germanicus (Mer du Nord) dans la région
maintenant connue comme la Flandre qui se trouve
principalement en Belgique, même si leur
capitale tribale Castellum Menapiorum,
était à Cassel en France.
Les Morini,
occupaient le territoire le plus proche de la
Grande-Bretagne, avec vue sur le Fretum
Gallicum (Pas de Calais), les grandes
villes étaient Gesoriacum/Bononia et
Tarvenna, connues de nos jours comme
Boulogne et Thérouanne, toutes les deux dans la
région de l'Artois en France.
Les
Nerviens,
une puissante tribu du centre de Belgica, à la
frontière au nord de la tribu germanique mineure
des Texuandri, mais soutenue sur tous les
autres côtés par leurs voisins belges, notamment
les Tungri orientaux et les Atrébates
occidentaux. Leur capitale tribale était à
Bagacum, aujourd'hui Bavai près de Maubeuge,
sur la Sambre supérieure en France.
Les Remi,
occupaient le nord de la Plaine de Champagne sur
la bordure sud des Ardennes, entre les rivières
Mosa (Meuse) et Matrona (Marne), et le long des
vallées de l'Aisne et de ses affluents l’Aire et
la Vesle. Ils étaient entourés de tous côtés par
les états belges amis, et leur capitale tribale
était à Durocortum (Reims, France), sur
la Vesle.
Les
Trévires :
cette importante tribu habitait la basse vallée
de la Moselle, dans la banlieue sud de la
vaste Arduenna Silva (forêt des
Ardennes). Elle était bordée au nord, à l'ouest
et au sud par les tribus amies belges les
Tungri, les Remi et les
Médiomatrices, respectivement, tandis qu'à
l'Est se trouvaient les Vangions
germaniques. Leur capitale tribale Colonia
Augusta Treverorum (Trèves, Allemagne), a
également été le site d'une colonie romaine, et
la capitale provinciale de Belgica elle-même.
Les Tungri,
occupaient les terres du nord d’Arduenna
Silva (Ardennes), le long de la basse
vallée de la Mosa (Meuse). Ils ont partagé des
frontières au nord et à l'est avec des tribus
germaniques, mais étaient renforcées par les
Nerviens belges à l'ouest et les Remi
et Trévires au sud. Leur capitale tribale
était à Atuatuca, Tongres moderne dans le
quartier Limbourg de Belgique.
http://www.roman-britain.org/tribes/belgae.htm
Suite à la
même référence, nous voyons que Les Tribus
Belges en Grande-Bretagne étaient les suivantes
:
Les Atrébates
Cette tribu a formé un État colonial britannique qui leur est propre, et
ils sont traités plus en détail dans la page Web
RBO sur les
Atrébates.
Les Ambiani
Les Ambiani étaient probablement responsables pour les pièces de monnaie
connues de nos jours comme A gallo-hollandaises,
en circulation au milieu du deuxième siècle
avant JC, qui se trouvent dans la vallée de la
Somme dans le nord de la France, et dans
certaines parties du sud de la Grande-Bretagne.
Une quantité excessive de monnaie identifiée avec cette tribu a été
trouvée dans le sud de la Grande-Bretagne, plus
que ce qui peut être expliqué par simple échange
avec les Ambiani continentaux. Il est tout à
fait certain suite à la quantité de monnaie
trouvée, que les pièces des Ambiani étaient d'un
usage courant dans certaines parties de la
Grande-Bretagne, et sur cette base, il semble
probable que les Ambiani aient occupé la terre
dans laquelle les pièces de monnaie étaient en
circulation.
Les Suessions
On nous dit par César lui-même :
"... Parmi eux [les Suessions], même de mémoire d'homme, Diviciacos avait
été roi, l'homme le plus puissant de toute la
Gaule, qui avait exercé la souveraineté
pareillement sur une grande partie de ces
quartiers, et même sur la Grande-Bretagne.
..." (César De Bello Gallico ii.4)
Les pièces de monnaie désormais connues sous le nom C gallo-hollandaises,
émises entre c.90 et 60 avant JC, ont été
provisoirement identifiées avec Diviciacos Roi
des Suessions. Cette pièce est moins courante en
Grande-Bretagne que les précédentes, mais a une
distribution plus large, de la côte du Sussex au
Wash, avec des trouvailles étant concentrées
autour de Kent.
Les pièces anépigraphes connues sous le nom F gallo-hollandaises, qui ont
été émises entre 60 et 50 avant JC, ont une
forte concentration de trouvailles à l'est de
Paris, dans les terres des Suessions, et se
retrouvent également dans de nombreuses zones
côtières du sud de la Grande-Bretagne. Cette
émission de monnaie a été la première à porter
la conception d'un cheval à triple-queue sur le
revers, qui est devenu le motif standard de
nombreuses émissions dans le sud de la
Grande-Bretagne au cours des décennies
suivantes. Cela a conduit les chercheurs à
croire que les Suessions représentaient une part
considérable des peuples belges qui avaient
émigré en Grande-Bretagne pendant les deuxième
et premier siècles avant JC.
Les États Armoricains
Ce sont les tribus du nord-ouest de la Gaule, aujourd'hui la province
française de Normandie. César énumère les noms
de plusieurs des grandes tribus de la région :
"... les états touchant l'Océan, appelé par eux l’Armorique, parmi
lesquels se trouvent les Curiosolites, Redones,
Ambibarii, Calètes, Osismi, Vénètes, Lémovices
et Venelli. ..." (César De Bello Gallico
vii.75)
D'une de ces tribus, en particulier, on nous dit précédemment par César :
"Ces Vénètes exercent de loin l'autorité la plus étendue sur toute
la côte maritime dans ces quartiers, car ils ont
de nombreux navires, dans lesquels il est leur
coutume de naviguer vers la Grande-Bretagne,
et ils excellent dans le reste de la théorie et
de la pratique de la navigation. ..." (César
De Bello Gallico iii.8)
Les Vénètes ont encouru la colère de César en 56 avant JC quand ils ont
détenu deux de ses tribuns, afin de les échanger
contre leurs propres otages qu'ils avaient
eux-mêmes précédemment cédés au légat de César
Publius Crassus. La réponse de César était
typique face à la trahison de ce genre, il a
personnellement mené une campagne contre les
Vénètes, détruit la totalité de leurs navires,
rasé toutes leurs villes et, afin de décourager
toute tentative future de détenir ses tribuns,
fait un exemple de la tribu.
"... Il a donc passé tout leur sénat par l'épée, et vendu le reste des
hommes comme esclaves." (César De Bello
Gallico iii.17)
Compte tenu de leur important commerce avec l'île, il n'est pas
déraisonnable de supposer que les Vénètes et
peut-être d'autres états armoricains ont
également eu un certain nombre de colonies sur
la côte sud de la Grande-Bretagne. Il doit être
souligné que les Vénètes n'étaient pas une vraie
tribu belge, étant strictement parlant de
l'extraction gauloise.
Les Morini
Les Morini
habitaient les terres les plus proches de la
Grande-Bretagne. Il serait illogique de supposer
que cette tribu n'a pas eu de colonies dans
l'île, surtout dans le Kent.
La région
de Kent a ensuite été établie par les Jutii du
Jutland en commençant par l'île de Thanet.
Ainsi, les gens du Kent sont un mélange de
Gomerites et de Jutes, dont nous parlerons plus
tard. Ils peuvent bien tous être des Gomerites.
Nous avons
vu à partir d'un examen des Basques qu'ils
étaient des fils de Tubal et s'apparentaient à
ceux de l'Aquitaine. L'Haplotype Modal de
l'Atlantique (AMH) se trouve de l'Espagne à la
Belgique. Certains Basques ont la structure
ADN-Y primitive romaine celtique.
L'AMH est
signifié par le DYS
14-12-24-11-13-13
Les
Basques sont un peuple de langue non celtique.
Les Celtiques en formes P et Q sont d'origine
asiatique et nous savons qu'ils venaient des
peuples gomerites et magogites de l'Anatolie à
la Scythie. Les Basques sont une branche isolée
des fils de Tubal. Ils sont génétiquement liés
aux autres tribus japhétiques des Causcasus mais
pas linguistiquement. Les groupes de l'ADNmt à
la fois les Basques et le peuple nordique Sami
ainsi que les envahisseurs celtes R1b pourraient
bien avoir contribué aux mutations de l’AMH. Les
Sami font toutefois partie des Fils de HN de la
structure de l’Haplogroupe N (consulter l’étude
Les
Fils de Japhet, Partie IA : Les Fils de HN (No.
46BA)).
Il est
possible que les groupes de R1b mutent à
l’intérieur et à l’extérieur de l'AMH sur une
base plus fréquente qu'on ne le pensait. Les
mutations de l'ADNmt sont maintenant avérées
beaucoup plus fréquentes que les modèles
autorisés. L'isolement des Khazars de
l’Extrême-Orient et les groupes R1a dans Tubal
montre que les groupes japhétiques peuvent être
isolés par l'influence de l’ADNmt dans l’Hg. P.
asiatique et Q amérindien et de P dans le RxR1
astral-asiatique et africain et R1a et R1b tout
d'une mutation et une grande partie causée par
l'isolement de l’ADNmt.
Les Belges
sont enregistrés à partir de leur déplacement en
Irlande en tant que Builg en tant que groupe P
de langue celtique. Ils peuvent même faire
partie des Fir Bolgs ou Gens en Cuir
du début de la colonisation de l'Irlande.
Les
options sont que l'Haplotype Modal de
l'Atlantique (AMH) s’est développé dans le
peuple R1b de Tubal de la péninsule ibérique et
les Belges sont aussi des fils de Tubal. L'autre
option est que les tribus là-bas, à partir d'une
base commune d’ADNmt, se sont développées à
partir de plus d'un lignage R1b à la fois de
Gomer et de Tubal, et peut-être même de Magog.
Les Belges tant en Belgique que dans les îles
britanniques sont tous des fils de Tubal et
mélangés avec les Gomerites gaulois et les
Magogites il semblerait.
Les Belges
sont composés des tribus suivantes.
César nomme ce qui suit comme des tribus belges
:
Ce dernier
a mentionné que
Tongres
pourrait être simplement un autre nom pour les
Eburons, puisque César avait officiellement
anéanti cette tribu. D'autres tribus qui peuvent
avoir été incluses parmi les Belges étaient les
Leuci,
Trévires
et
Médiomatrices.
Posidonius
inclut les
Armoricani
en
Bretagne
aussi.
http://en.wikipedia.org/wiki/Belgae
Les Belges
sont donc un mélange des Tribus germaniques ou
teutoniques et des Celtes de la Gaule. Nous
devons donc également examiner l'origine des
Teutons en plus des Celtes. La Province romaine
de Belgica contient également les Bataves
germaniques au delta du Rhin dans ce qui est
maintenant la partie néerlandaise de la
Hollande. Ils sont arrivés là vers 50 av. JC.
Ils
faisaient à l'origine partie des Chatti (Chathi
ou Catti) qui étaient une tribu germanique
habitant Hesse du nord et du sud de Basse-Saxe
sur le cours supérieur de la rivière Weser. Ils
se sont étendus le long des vallées et des
montagnes des Régions de l'Eder, Fulder et la
rivière Werrra correspondant à mais probablement
plus grandes que Hesse-Cassel.
Tacitus (Histories
iv, 70) dit que les Bataves étaient parmi
eux jusqu'à ce qu’une querelle interne les
conduise dans la région inhabitée, à
l'embouchure du Rhin.
Les
Bataves ont habité ce qui est maintenant le
quartier de la Betuwe aux Pays-Bas, autour de
Lugdunum Batavorum (Leiden), à l'embouchure
du Rhin. Sous leur chef Gaius Julius Civilis
(connu sous le nom de Claudius Civilis en
Allemagne), qui avait été un officier de l'armée
romaine pendant de nombreuses années, ils se
sont révoltés contre la domination romaine en
l'an 69 EC. La rébellion fut bientôt rejointe
par un certain nombre de tribus germaniques de
l’autre côté du Rhin à l'Est et a enfin saisi
l'ensemble du Nord-est de la Gaule. Elle a été
maîtrisée un an plus tard, mais sous des
conditions favorables négociées par Civilis.
Nous allons examiner l'origine des Chatti plus
tard.
Les Fris
se sont installés au nord d'eux avec les Saxons
et les Angles et puis les Jutes au nord d'eux à
nouveau dans le Jutland.
Les
divisions des langues celtiques font la lumière
aussi sur les peuples.
La langue
gaélique (de la Gaule) parlée en Irlande est
reconnue comme Q celtique ou goïdélique. Le
gaélique au Pays de Galles et de la Bretagne est
reconnu comme P celtique ou brittonique. Ces
distinctions se sont développées au fil du temps
et de l'isolement. Nous savons que les Gallois
sont gomerites et les Irlandais milésiens sont
magogites et ainsi nous pourrions donc supposer
que les divisions ont eu lieu à partir du
mouvement de ces tribus. Le fait que les
Milésiens ont passé beaucoup de temps en Espagne
expliquerait le fait que la langue celtibère a
été jugée goïdélique et donc la branche Q du
gaélique. Ils sont donc liés aux Irlandais
milésiens qui sont restés en Espagne et les
Brigantes magogites qui sont allés en
Angleterre. Le nom Brigantes vient du séjour en
Espagne des Milésiens et donc Brigantia
également. La proximité des Basques et sans
doute l'échange des épouses ont contribué à
isoler les mutations de l'ADN dans cette région
à travers l'ADNmt. L'ADNmt ultérieur nordique en
Grande-Bretagne a eu un effet harmonisant avec
les éléments Celtes du Nord ou nordiques et les
personnes entrantes d'influence linguistique
germanique.
“Il y a
des arguments scientifiques légitimes en faveur
à la fois de l'hypothèse du celtique insulaire
et de l'hypothèse du P-Celtique/Q-Celtique. Les
partisans de chaque schéma contestent
l'exactitude et l'utilité des autres catégories.
Depuis la prise de conscience que celtibère
était Q-celtique dans les années 1970, la
division en celtique insulaire et continental
est l'opinion la plus répandue (Cowgill 1975 ;
McCone 1991, 1992 ; Schrijver, 1995).
Lorsqu'on
se réfère seulement aux langues modernes
celtiques, puisque aucune langue celtique
continentale n’a de descendants vivants,
"Q-celtique" est équivalent à "goïdélique" et
"P-celtique" est équivalent à "brittonique".
Dans la
famille
indo-européenne,
les langues celtiques ont parfois été placées
avec les
langues italiques
dans une sous-famille commune
italo-celtique,
une hypothèse qui est aujourd'hui largement
rejetée, en faveur de l'hypothèse de
contact linguistique
entre les communautés préceltiques et
pré-italiques”.
Selon la
théorie que vous préférez, les langues peuvent
être dérivées comme suit.
La
structure du celtique a été examinée au cours de
nombreuses années, mais jamais en relation avec
leurs généalogies étendues au cours des temps
modernes et des systèmes d'ADN.
Les
Ossètes dans la région de la Russo-Géorgie
faisaient à l'origine partie du système hittite.
Ils parlaient la langue basée sur la langue des
Celtes et plusieurs de leurs mots sont utilisés
dans les premiers noms britanniques et ils
s'identifient principalement à Édimbourg. Il est
plus que probable qu'ils faisaient partie des
peuples scythes qui sont devenus la base des
Parthes et y sont restés. Il est probable que la
région ait absorbé les Israélites après la
captivité assyrienne et ils sont allés au nord
de l'Araxe et les Israélites de l’Haplogroupe I
sont devenus entremêlés avec ces gens. Les
Magogites se trouvaient au nord des Gomerites et
se sont présentés comme un peuple scythe. Nous
pouvons voir les Écossais-Irlandais de Dal Riada
s'identifier comme un “ancien peuple scythe”
dans la déclaration d'Arbroath qui était une
lettre écrite à la papauté de l'Écosse. Avant le
Vème siècle, l'Écosse avait été
nommée Alba mais a été renommée Écosse
(Scotland) d’après Scota l'ancêtre des
Milésiens, qui était une fille des premiers
pharaons de la 18e dynastie qui a
épousé un ancêtre milésien Neill et était mère
de Goedal Glas ou Goedal le Vert (consulter
l’étude
Les Fils de Japhet : Partie III Magog (No. 46C)
et La lignée des Milésiens est dans la section
Généalogie de La Postérité d’Abraham :
http://www.ccg.org/_domain/abrahams-legacy.org/geoghegans.html).
Le nom a
été changé après les conquêtes des Neuf Otages
de Neill, haut roi de l'Irlande qui a envahi
l'Europe via l'Angleterre et pris en otages neuf
rois et retourna en Irlande avec Patrick de
Tours (fils ou neveu de Martyn de Tours) en tant
que captif dans les chaînes. Patrick l’a
remboursé en convertissant son petit-fils
Colomba qui est devenu le Sabbatarien saint
Colomba d'Iona et était responsable de la
conversion en Écosse à travers ses disciples
comme Aiden de Lindisfarne.
L'apôtre
Pierre fut évêque d'Antioche et s'est installé
parmi eux en Géorgie prêchant aux Hébreux parmi
les Parthes. Ceci est probablement à l'origine
parmi les Anglo-Saxons que Pierre alla prêcher à
eux aussi quant à la raison pour laquelle André
est le saint patron des Écossais.
“1. Pierre a prêché l'Évangile à Pontus et en Galatie
et à Cappadoce et en Béthanie et en Italie et en
Asie et a été ensuite crucifié par Néron à Rome
avec la tête en bas, tel qu'il avait lui-même
voulu souffrir de cette façon.
2. André a prêché aux Scythes et aux Thraciens et a été crucifié, suspendu
sur un olivier, à Patrae, une ville
d'Achaïe ; et là aussi il a été enterré.”
(cf.
Le Sort des Douze Apôtres (No. 122B))
Les noms
en Angleterre attestent de l'origine ossète et
sont bel et bien préromains. Le nom de la Tamise
à Londres signifie Broadwater (eau large) en
Ossétie et les Ossètes sont tout à fait à l'aise
avec les indigènes de la région d'Édimbourg
qu'ils identifient comme les Ossètes. On peut
raisonnablement supposer que les Celtes
gomerites et magogites se sont déplacés en
Grande-Bretagne sur une période de 1000 ans
avant que les Romains aient envahi la
Grande-Bretagne. Ils étaient en Irlande en
provenance d'autres tribus et régions, même
avant cela. En effet les Romains sont liés aux
Troyens de Wilusia et prétendent la fondation
des fils d’Aenaeus. Wilusia faisait partie de
l'Empire hittite centré sur la région au
Nord-est de Troie et ce sont ces Troyens mêmes
ou Cimmériens qui ont envahi de nouveau
l'Anatolie et l'ont nommée Galatie d’après la
Gaule leur nouvelle maison. Ces noms relient les
deux zones de même que l’ont fait leurs noms
tribaux. L'Iliade identifie les habitants de
Troie comme les Celtes et enregistre qu'ils
parlaient de nombreuses langues. Certains des
contingents sont venus d'aussi loin que
l'Éthiopie ou l'Abyssinie et faisaient partie de
l'Alliance hittite du Sud qui a été fondée sur
les tribus hamites. Ces personnes sont également
décrites dans l'Iliade. Les Latins du Latium ont
également été identifiés comme provenant du
Moyen-Orient et comme Parthes et ainsi Gomerites.
Le système
de l’ADN-Y R1b provenait de cette région de
l'Anatolie et du Caucase du Sud et est reconnu
par les généticiens comme étant un centre du
système R1b.
L'arrangement de Wikipédia traitant avec les
deux théories explicatives est utile dans
l'examen de la question, et en offrant des liens
vers les données sur la langue et la région.
[Note] L’hypothèse de P Celtique et Q Celtique semble correspondre au modèle des ruptures tribales du Modèle gomerite/scythe de façon beaucoup plus efficace que l'explication insulaire/continentale puisque nous savons les racines tribales de ces lignées principales et de leur célèbre généalogie, nous pouvons voir clairement que le Celte P est gomerite et le Celte Q est magogite.
Le
problème auquel nous faisons alors face est
l'influence de la langue teutonique ou
germanique sur ces personnes. Ceci peut être
mieux expliqué par l'analyse des fils d’Aschkenaz
et l'influence de l'hébreu sémite et l'influence
assyrienne sur les peuples du Moyen-Orient et
leur mouvement dans les zones germaniques de
l'Europe du Nord. Cette influence est venue avec
les Anglo-Saxons et leurs mouvements dans le
Moyen-Orient.
q
Comment
l'arbre généalogique des langues celtiques est
ordonné dépend de quelle hypothèse est utilisée
:
Hypothèse
Insulaire/Continentale
|
Hypothèse de
P-Celtique/Q-Celtique |