Les Églises Chrétiennes de Dieu
[046E]
Les Fils de Japhet :
(Édition
1.0
20080307-20080307)
Christian
Churches of God
Courriel: secretary@ccg.org
(Copyright © 2008 Wade Cox et autre)
(Tr. 2012)
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Les Fils de Japhet Partie V : Javan [046E]
Nous notons de
l'Écriture que Javan était le quatrième des sept fils du
patriarche Japhet.
Genèse 10:1-2 Voici la postérité des fils
de Noé, Sem, Cham et Japhet. Il leur naquit des fils après le
déluge. 2 Les fils de Japhet furent : Gomer, Magog,
Madaï, Javan, Tubal, Méschec et Tiras. (LSG)
Le verset
parallèle se trouve dans 1Chroniques 1:5. Les fils de Javan sont
donnés comme Elischa, Tarsis, Kittim et Rodanim (ou Dodanim) au
verset 7 (cf. Genèse 10:4), où les deux derniers noms semblent
être des tribus plutôt que des individus et sont également
utilisés pour les terres occupées par ces personnes. On notera
en particulier qu’il est dit des Javanites que, “d’eux les
nations maritimes se sont développées” (v. 5, JPS Tanakh).
Le nom de
Javan (SHD 3120) vient probablement de la même racine que
yayin (H3196), ce qui signifie vin ou “effervescent
(c'est-à-dire chaud et actif)”, le tempérament approprié
peut-être pour un peuple de pionniers. Son nom grec était Ion
et est donc l'ancêtre des Ioniens trouvés dans l'ouest de l'Asie
Mineure (dans la Turquie moderne) et les îles adjacentes. Javan
était aussi un fils de Jokthan et le nom d'un lieu en Arabie,
cependant, ce sont les soi-disant ‘Grecs’ maritimes et les
nations maritimes associées qui nous intéressent dans cette
étude.
Dans
Antiquités des Juifs, Josephus fait la remarque générale
suivante concernant la dispersion des nations après le Déluge,
avec un intérêt particulier pour Javan :
1. APRÈS cela, ils ont été dispersés à l'étranger, en raison de leurs
langues, et sont sortis par colonies, en tous lieux, et chaque
colonie prit possession de la terre sur laquelle elle est
tombée, et vers laquelle Dieu les a conduits, de sorte que
l'ensemble du continent en a été rempli, à la fois l'intérieur
et les pays maritimes. Il y en avait aussi qui ont passé sur la
mer sur des navires, et ont habité les îles : et certains de ces
pays conservent les dénominations qui leur étaient données par
leurs premiers fondateurs, mais certains les ont perdues aussi,
et certains ont seulement admis certains changements en elles,
afin qu'ils puissent être plus intelligibles pour les habitants.
Et ils étaient les Grecs qui sont devenus les auteurs de ces
mutations. ... (Liv. I, v).
Dans son
ouvrage, The Emergence of Civilisation, Colin Renfrew
postule que : “La civilisation égéenne ... est d'abord vue en
Crète un peu avant 2000 av. JC, et plusieurs siècles après le
développement de la société urbaine en Mésopotamie” (Methuen &
Co., London, 1972, p. 15). C'est presque en accord avec la
chronologie post-Déluge biblique, en supposant une date pour le
Déluge en 2348 avant notre ère.
L'archéologue
et érudit classique Emily Vermeule a également commenté les
migrations hors de l'Anatolie ou Asie Mineure.
Une variété de mouvements se sont répartis de l'Anatolie à travers la mer
Égée ... la Crète peut-être a reçu un groupe de marins de
l’Anatolie, et des Anatoliens ont certainement peuplé les
monticules largement inexplorés de la Macédoine et de la
Thessalie. Ils n'étaient pas tous de la même souche raciale ...
et ils ne parlaient pas précisément la même langue ou faisaient
les mêmes objets (Greece in the Bronze Age, University of
Chicago Press, 1964, p. 26).
Le premier
philologue/archéologue V. Gordon Childe a affirmé que la
civilisation s’est étendue aux îles grecques et à la Crète avant
la Grèce continentale. Dans son livre de 1957, The Dawn of
European Civilisation (Londres, p. 66), Childe a ajouté en
outre que : “Si une migration de l'Asie Mineure est supposée, il
sera nécessaire de postuler plusieurs cours d’eau avec
différents points de départ ...”. À partir de preuves
archéologiques et historiques, il est évident qu'il y avait au
moins trois routes principales utilisées pour les migrations
hors de l'Anatolie et en Grèce : directement à travers
les détroits du Bosphore et de Dardanelles, puis par voie
terrestre via la Thrace et la Macédoine, par la route marine de
160 miles (260 km) du nord-ouest de l'Anatolie via les îles de
la mer de Thrace ; sur le coin sud-ouest de l'Anatolie, à l'aide
de l'arc des îles comme tremplin de Rhodes à la Grèce
continentale.
Le Livre
des Jubilés donne les possessions des fils de Noé : “Et pour
Javan lui revenait la quatrième partie de chaque île et
les îles qui sont à la frontière de Lud” (9:10b-11).
L'entrée dans
le dictionnaire d’Hastings
Dictionary of the Bible sous la rubrique ‘Javan’ a ce qui
suit :
J[avan], en fait, est le mot grec ’Iavn,
‘Ionien’, et sa position dans Genèse 102 montre qu'il
doit signifier là Chypre (où Kition [Kittim] était
situé), appelé mat Yavna, Yanan, et Yanana,
‘le pays des Ioniens’, dans les inscriptions de Sargon et de
Sennachérib. Dans les transcriptions bab. des inscriptions de
Darius Hystaspès, Yavana représente les Ioniens de
l'Asie Mineure, et quand, en 711 avant JC, les gens d'Ashdod
se révoltèrent contre l'Assyrie et déposèrent leur roi légitime,
ils ont mis sur le trône à sa place un certain Yavanu ou ‘Grec’.
Gaza a également été appelée Ione, et la mer entre le pays des Philistins
et l'Égypte a été connue comme ‘Ionienne’ (Steph. Byz. s.v.
’Iavnon).
En Égypte, les hiéroglyphes Ha-nibu ou Ui-nivu sont rendus par
Uinin ou ‘Ioniens’ en démotique, et la Méditerranée est appelée
le ‘cercle de la baie des Ha-nibu’ dès les textes de pyramide de
la 6ème dynastie. Une des tables de Tel el-Amarna
(1400 av. JC) parle d'un Yivana ou ‘Ionien’ dans le pays de Tyr,
et W. Max Müller (Asien und Europa, p.370) a fait
remarquer que le nom de l'un des alliés des Hittites dans leur
lutte contre Ramsès II doit être lu Yevana, ‘Ioniens’ (A.H.
Sayce ; publ. par T & T Clark, Edinburgh, 1899, Vol. II, p. 522
; emphase ajoutée).
Ainsi, les
descendants de Javan étaient connus assez tôt aux Égyptiens. La
6ème Dynastie mentionnée ici a été attribuée à la
période 2345-2181 avant notre ère (cf. ‘List of Pharaohs’ sur
Wikipédia).
Cette
référence est importante puisque les fils de Javan à Tyr sont en
fait les survivants en tant que l'Haplogroupe le plus prolifique
identifié avec Tyr et le Liban en tant que Phénicien est l’Hg K2
japhétique qui s'étend à Malte et au Pays de Galles sous
l'influence commerciale à cet endroit. Nous pouvons conclure que
le Liban est encore à ce jour peuplé par les fils de Javan.
Il y a quatre
‘fils’ de Javan énumérés dans la Bible, et chacun d'eux sera
examiné séparément. Josephus, cependant, n'enregistre que trois
des fils. C'est peut-être parce que Tarsis est parfois appelée
la fille de Javan (le mot ben dans Genèse 10 ayant
alors une signification générale de enfants plutôt que de
fils).
Javan, fils de Japhet, eut aussi trois fils : Élisas donna son nom aux
Éliséens, qu'il gouvernait, - ils s'appellent aujourd'hui
Éoliens ; Tharsos aux Tharsiens ; c'était le nom antique de la
Cilicie : la preuve en est que la plus importante de ses villes,
qui en est la capitale, s'appelle Tarse, par le changement du
Th en T. Chéthim(os) eut l'île de Chéthima,
aujourd'hui Cypre ; de là le nom de Chéthim donné par les
hébreux à toutes les îles et à la plupart des contrées maritimes
; j’invoque en témoignage l’une des villes de Cypre qui a réussi
à garder cette appellation ; ceux qui l'ont hellénisée l'ont
appelée Kition, ce qui diffère à peine du nom de Chetim (Antiq.
Juifs, I, vi, 1).
Le Livre du
Juste ou Jasher,
livre médiéval et rabbinique ajoute : “Et les enfants
de Javan sont les Javanim qui habitent dans le pays de
Makdonia”, c'est à dire les Macédoniens, desquels est né
Alexandre le Grand (10:13). Jasher continue :
15 Et les enfants de Elisha sont les Almanim, et ils allèrent aussi et
bâtirent eux-mêmes leurs villes ; celles-ci sont les villes
situées entre les montagnes de Job et de Shibathmo ; et de
celles-là arrivèrent les gens de Lumbardi qui demeurent à
l'opposé des montagnes de Job et Shinbathmo, et ils conquirent
le pays d'Italie et demeurent là jusqu'à ce jour.
16 Et les enfants de Kitim sont les Romim qui demeurent dans la vallée de
Canopia près de la rivière Tibreu.
17 Et les enfants de Dudonim sont ceux qui demeurent dans les villes de
la mer Guihôn, dans le pays de Bordna.
Les Romains
près du Tibre seraient donc les descendants des Kittim. Dans le
chapitre 60 de Jasher, l'île de la Sardaigne est
également associée aux Kittim ou Chittim. En outre, dans
Jasher 61:23-25, il est dit que tandis que Tsepho était le
roi des Kittim et après avoir vaincu les ‘troupes de l'Afrique’,
il a conduit son peuple afin que “ils firent la guerre à Tubal
et les îles, et ils les conquirent et quand ils revinrent de la
bataille, ils renouvelèrent son gouvernement pour lui, et ils
lui construisirent un très grand palais pour sa demeure royale
et sa résidence, et ils firent un grand trône pour lui, et
Tsepho régna sur tout le pays de Kittim et sur la terre
d'Italie 50 années”.
Le livre
fournit également des informations supplémentaires à la fois sur
les Kittim et les fils d'Elisha, qui ont occupé tant la
Grande-Bretagne que Kernania (qui n'a pas été identifiée avec
succès).
29 Et au cours de son règne, il [Tsepho] fit sortir une armée, et il s'en
alla et combattit les habitants de Britannia et Kernania, les
enfants d'Elisha, fils de Javan, et il l'emporta sur eux et les
rendit tributaires. 30 Il a alors entendu que Édom s’était
révolté de dessous la main de Kittim, et Latinus alla vers eux
et les frappa et les humilia, et les plaça sous la main des
enfants de Kittim, et Édom devint un royaume avec les enfants
des Kittim tous les jours. (ibid., 90)
Si Jasher
est historiquement exact, alors les Kittim ont effectivement
dominé les Édomites pendant un certain temps. Latinus est
probablement l'ancêtre de la tribu des Latins en Italie, bien
que les peuples italiques dans la péninsule aient été pensés
pour être des descendants de Tubal, comme l'a noté l'historien
Nennius (voir le titre ‘Autres descendants de Javan’ ci-dessous
; aussi l’étude
Les Fils de
Japhet Partie VI : Tubal (No. 046F)).
Les événements ci-dessus auraient eu lieu au cours de la durée
de vie de Josué, c'est à dire entre ca. 1544 et 1434 avant notre
ère.
La mention
concernant les Lumbardi étant dans le Livre du Juste crée plus
de problèmes qu’il semblerait en premier. Les Lombards étaient
une tribu liée aux Anglo-Saxons, mais ils se sont séparés d'eux
et sont allés au sud-est du Danube, puis en Italie où ils ont
occupé la vallée du Pô en Italie du Nord. Le laps de temps ici
nécessiterait un groupe des Lumbardi Javanites allant en Italie
du Nord dans l'occupation primitive et le reste se joignant à
eux dans le premier Millénaire EC, à partir du Ve siècle.
Le dictionnaire d’Hastings Dictionary of the Bible donne un résumé
complet du premier fils de Javan qui est dit être l'ancêtre des
gens connus comme les Éoliens.
... Dans Ézéchiel 277 les Tyriens, dit-on, ont procuré leur
pourpre des ‘îles’ ou ‘littoraux de la mer’' d’E[lishah], ce qui
montre que nous devons chercher la localité dans les mers
grecques. Josephus (Ant. I. vi. 1) a identifié E. avec
les Éoliens, phonétiquement, mais cela est impossible,
d'ailleurs, l'ethnologie grec rend Éole le frère, et non le
fils, d'Ion, le Javan héb.
Notez la
référence ici au fils hébreu Javan de Jokthan. Les Grecs
modernes sont les fils des Arabes et Édomites Hg J, des fils de
Ketura Hg I et environ 50% des Nord-Africains Hg E3 B.
... Dillmann a proposé d'identifier E. avec le sud de l'Italie, et Movers
avec Carthage ; deux identifications, cependant, sont
incompatibles avec l'affirmation selon laquelle elle était la
source de la pourpre, et il est difficile de trouver un nom soit
sur la côte italienne ou africaine qui peut être comparé à celui
d’Elischa.
Les tables de Tel el-Amarna ont jeté un nouvel éclairage sur la question.
Plusieurs d'entre elles sont des lettres au Pharaon du ‘roi d'Alasia’,
un pays qu’un dossier hiératique attaché à l'un d'eux identifie
avec l'Alsa égyptien. ... Il est tentant d'identifier E., sur le
côté phonétique, au grec Hellas. On pourrait supposer que la
forme égyptienne du nom, Alsa, a été prise à partir du
cunéiforme Alasia, dans lequel l'aspiration initiale du grec ne
serait pas exprimée. Mais les poèmes homériques semblent montrer
que le nom de Hellas ne pouvait pas avoir migré à partir de son
lieu d'origine dans le nord de la Grèce au bassin oriental de la
Méditerranée si tôt que l'âge des tables de Tel el-Amarna.
Par ailleurs, pas plus tard que le règne de Sargon l'Assyrien, Chypre
était encore connue aux habitants de l'Asie comme ‘le pays des
Ioniens’, ‘pas des Hellènes, tandis qu'un Yivana ou
‘Ionien’ est mentionné dans deux des lettres de Tel el-Amarna.
La terminaison d'Alasia implique un adjectif grec dans
-sioV,
et il est possible que ce soit la Crète, plutôt que Chypre, que
l'on entende par ce nom. (A.H. Sayce, op. cit., Vol. I, pp.
696-7)
On peut voir à
partir de cela qu'il y a encore un débat considérable parmi les
érudits quant à l'identité et l'emplacement d’Elischa.
L'entrée dans
le Dictionnaire d’Hastings fournit quelques détails
intéressants au sujet de ce fils de Javan plus identifiable.
Kittim ... Un peuple décrit dans Genèse 104 comme descendant de
Javan, et donc appartenant aux races grecques ou gréco-romaines
de l'Ouest, occupant des territoires qui s'étendent le long des
côtes de la mer Méditerranée. Elisha, Tarsis, et Rodanim ...
sont maintenant généralement identifiés respectivement avec la
Sicile et l'Italie du Sud, l'Espagne, et Rhodes. Comme il s'agit
de l'ensemble des îles ou des zones littorales de l'Ouest, il
est naturel de regarder dans la même région pour la localisation
des Kittim. Qu'ils étaient insulaires est explicitement affirmé
par l'expression courante parmi les prophètes, ‘les îles de
Kittim’ (Jérémie 210, Ézéchiel 276).
Mais bien que distinctement à l'Ouest à l'égard de la situation
géographique, ils sont représentés comme ayant été dès les
premiers temps intimement liés avec les peuples civilisés et
commerciaux des limites extrêmes de l'Est de la côte
méditerranéenne. Ainsi Ézéchiel (276) mentionne ‘les
îles de K.’ comme fournissant Tyr en buis, ou plus probablement
en bois sherbin, une espèce de cèdre, duquel les bancs ou les
ponts de leurs navires coûteux et luxueux étaient construits. Et
plus loin, nous constatons que le prophète dans ce passage place
‘les îles de K.’ entre Basan et Elischa donc à l’ouest du
premier et à l'est du dernier, à savoir entre la
Palestine à l'est et Sicile ou l’Italie à l'ouest. ...
Josephus (Ant. I. vi. 1) pointe vers le nom de la ville Kition ou
Citium à Chypre en tant que mémorial de la résidence des K. dans
cette île. Cet écrivain aussi, très probablement tirant ses
informations de la tradition actuelle chez les Juifs de son
époque, affirme que l'ancien nom de Chypre était Cethima, et
qu'elle a reçu son nom de Cethimus, le troisième fils de Javan,
qui s'y était établi, et dont les descendants ont conservé la
possession sous le nom de Kittim.
Épiphane, évêque de Salamine de Chypre, dont la vie couvre la plupart du
4ème siècle, fait usage (Haer. xxx. 25) du nom
K[ittim], dans un sens plus large, afin d'inclure non
seulement les habitants de Chypre, mais aussi ceux de Rhodes, et
même des îles de la Macédoine. Cela, en effet, est tout à
fait conforme à l'usage ultérieur juif du mot. ‘Les navires de
K.’ dans Daniel 1130 sont évidemment ceux des
Romains, et ‘la terre des K.’ dans 1 Macchabée 11 85
est évidemment celle des Macédoniens. Dans cette période tardive
le nom a été appliqué généralement aux terres et aux peuples de
l'Occident. ...
Hérodote (Hist. vii. 90) stipule clairement que la plupart des
villes chypriotes avaient été à l'origine des colonies
phéniciennes. L'origine phénicienne de Kition, une ville dans le
sud-est de l'île, aujourd'hui Larnaka, est clairement attestée
par Cicéron (de Finibus, iv. 20), et assez naturellement
les colons phéniciens dans d'autres parties de l'île
emporteraient avec eux le nom de leur plus ancienne et
principale fondation. Ces colonies phéniciennes à Chypre datent
d'un très jeune âge – cela peut même être avant l'époque de
Moïse (Diodor. v. 55. 77 ; Hérodote i. 105 ; Pausan. i. 14. 6).
...
Des inscriptions intéressantes ont été découvertes près de Larnaka, la
ville antique de Kition, qui, bien que comprises dans les
lettres phéniciennes, sont tout de même composées dans un
dialecte grec. Cela semble indiquer que les personnes de qui
ces inscriptions nous sont parvenues étaient un peuple grec,
de manière ethnographique, appartenant à la famille de Javan, en
conservant leur langue et les modes de pensée, mais influencées
en grande partie par la présence d'une immigration phénicienne.
Le fait qu'ils ont adopté les lettres phéniciennes et le mode
d'écriture est exactement le genre de résultat que nous aurions
dû nous attendre, vu que les colons phéniciens étaient des
commerçants entreprenants, qui conduiraient naturellement une
affaire de commerce et de correspondance avec ceux autour (J.
Macpherson, Vol. III, pp. 6-7 ; emphase ajoutée).
Dans son livre
The Faith of Qumran, Helmer Ringgren mentionne également
la confusion avec ce nom que l'on trouve dans les Manuscrits de
la Mer Morte. La référence aux Macédoniens comme Kittim
s’accorde avec l'affirmation de l'évêque Épiphane ci-dessus.
Les Kittim (écrits KTY'YM = kitti'im ou KTYYM =
kittiyim) sont principalement connus à partir du Commentaire
d'Habacuc et le Manuscrit de la Guerre. Le mot est biblique. ...
Dans Nombres 24:24, cependant, la référence est énigmatique ;
... Dans Daniel 11:30, de même que dans les Targums, ce passage
est pris comme référence pour les Romains. Selon I Maccabées 1:1
Alexandre le Grand vient de la terre des Kittim et dans
8:5 Persée, roi de Macédoine, est appelé le roi des Kittim.
Les faits suivants concernant les Kittim se trouvent dans le Commentaire
d'Habacuc : ils sont une flotte et des héros dans la guerre
(ii.12f.), Craints par les gens dont ils pillent les villes
(iii.1f., 4f.), ils sont rusés et fourbes (iii.5f.) et ne
croient pas dans les statuts de Dieu (ii.14f.). Ils viennent de
loin des îles dans la mer (ou : les côtes) (iii.10f.) ; ils
méprisent les forteresses des peuples (iv.5f.) et leurs
dirigeants (moselim) viennent l'un après
l'autre pour détruire la terre (ou : le pays) (iv.12f.). Ils
rassemblent la richesse et le butin aussi abondant que les
poissons de la mer (vi.1f.), et ils sacrifient selon leurs
normes et adorent leurs armes (vi.3f.). Ils sont cruels et sans
pitié et “détruisent beaucoup avec l'épée, les jeunes, les
hommes et les vieillards, les femmes et les petits enfants et
envers le fruit des entrailles, ils n'ont aucune compassion” (vi.10-12). Et enfin, il est dit que les “derniers sacrificateurs de
Jérusalem” avec toutes leurs richesses et dépouilles seront
livrés entre les mains des Kittim “parce que ce sont les ‘restes
des peuples’” (ix.4-7, commentaire sur Hab. 2:7f.).
La quasi-totalité de ces déclarations pourrait se référer à toute nation
ennemie, en tout cas la description correspondrait à la fois
aux Romains et aux Grecs séleucides. Cependant, le culte des
étendards de batailles et des armes est considéré comme se
référant aux Romains, bien qu'il n'y ait pas de preuve claire
d'une telle pratique parmi eux avant le temps de Josephus, et il
est possible que la coutume puisse déjà avoir existé dans les
armées séleucides.
Il est important de noter les utilisations du mot Kittim dans le
Manuscrit de la Guerre, où il survient dix-huit fois en tout.
... Il semble probable que le Kittim ici ne soit pas un
nom réel d'un peuple particulier, mais soit une désignation
de tous les peuples qui sont les ennemis d'Israël, le peuple élu
de Dieu. Les Kittim et les enfants des ténèbres sont
identiques. Dans un fragment inédit les Kittim sont encore les
mêmes que “les peuples” ('ammim), il serait donc possible
de parler des “Kittim d'Assyrie”, tandis que le nom réel de la
nation ne pouvait pas être mis dans une telle construction avec
un double génitif en hébreu. Mais précisément cette expression
désigne, selon toute probabilité les Séleucides (Fortress Press,
Philadelphia, USA, 1963 ; pp. 26-31, emphase ajoutée).
Si elle est
correcte, cette dernière affirmation (caractères gras) peut
avoir une signification à la fois historique et future.
Il convient
également de rappeler que les autres fils de Japhet autour de la
mer Noire adoraient les armes comme un symbole de leur dieu
principal (voir en particulier
Les Fils de
Japhet Partie III : Magog (No. 046C)).
Pour ces fils
de Javan connus sous le nom Dodanim, la Septante, la
Bible samaritaine et Jérôme utilisent tous le terme Rodanim
pour Rhodus (Rhodes), une île connue des Phéniciens (cf.
Iliade d’Homère ii. 654).
Le Dictionnaire
d’Hastings fournit quelques détails dans son entrée ‘Dodanim’, à
commencer par une déclaration quant à savoir qui ces gens ne
sont pas :
... Il ne peut y avoir aucun rapport ... avec la ville de l'intérieur de
Dodone en Épire. Il ne peut pas signifier non plus Dardaniens,
puisque Delitzsch se maintient encore, car la province de Troie
de Dardanie n'a jamais été d'une telle importance pour donner
son nom à une famille de premier plan dans la généalogie de
l'humanité. Dillmann et d'autres sont enclins à accepter la
lecture de la LXX ... et d'identifier les Dodanim avec les
Rhodiens ou les habitants des îles de la mer Égée.
Si Elischa est l'Italie méridionale et la Sicile, les deux paires de fils
de Javan seront nommés d'est en ouest : Elischa et Tarsis,
Kittim (Chypre) et Dodanim (Rhodes). Les habitants de Rhodes à
partir de 800 avant JC étaient des Grecs ioniens, fils de Javan,
qui ont pris la place de la population antérieure phénicienne.
Les Rhodiens sont certainement à leur juste place aux côtés des
Kittim. Ils étaient connus, même à Homère, et ont reçu la visite
à partir d'une période très ancienne de tous les peuples
commerçants de la côte méditerranéenne (J. Macpherson, Vol. I,
p. 615).
Les Rhodiens,
ainsi que les Crétois, étaient des frondeurs remarquables et les
deux ont été inclus dans la population grecque à la célèbre
Bataille de Marathon contre les Perses. Les Insulaires Baléares
(au large de la côte est de l'Espagne) étaient également des
frondeurs experts, ce qui peut indiquer une certaine affinité
tribale. Une tribu particulière d'Israël, Benjamin, était aussi
considérée comme des frondeurs maîtres, mais ils étaient les
fils de Sem et non de Japhet.
Tarsis était
le nom du deuxième des enfants de Javan, mais il a été
diversement appliqué à une région en particulier et aux villes
aussi éloignées que Carthage en Afrique du Nord, Tarse en
Cilicie, et Tartessus en Espagne. L'encyclopédie
Jewish
Encyclopaedia a un article complet sur Tarsis, dont une
partie se lit comme suit :
Dans le tableau généalogique de la Noachidو, Tarsis est donné comme le second fils de Javan et est suivi par Kittim
et Dodanim (Gen. x. 4 ;... I Chron. i. 7). Comme avec tous ces
noms, Tarsis désigne un pays, dans plusieurs cas, en effet,
il est mentionné comme un pays maritime situé dans la région
lointaine de la terre. Ainsi, Jonas s'enfuit à Tarsis de la
présence de Yhwh (Jonas i. 3, iv. 2). Avec Pul, Tubal et Javan,
il est mentionné comme l'un des endroits isolés qui n'ont pas
entendu parler de Yhwh (Ésaïe lxvi. 19, comp. lx. 9 ; Ps. lxxii.
10 ; Éz. Xxxviii. 13). Tout gros navire capable de faire un long
voyage en mer était dénommé un "navire de Tarsis", bien que cela
ne signifie pas nécessairement que le navire faisait route vers
ou à partir de Tarsis (Ps. xlviii. 7 ; I Rois x. 22, xxii.
48 ; Ésaïe ii. 16 ; et al.).
Il semble que dans les passages parallèles se référant aux
navires de Salomon et de Josaphat (I Rois l.c.), l'auteur
des Chroniques ne comprenait pas le sens de "navires de Tarsis"
(II Chron. ix. 21, xx. 36).
Tarsis semble avoir eu un commerce considérable en argent, en fer, en
étain et en plomb (Jér. X. 9 ; Éz. xxvii. 12). Il a donné son
nom, d'ailleurs, à une pierre précieuse qui n'a pas encore été
identifiée de façon satisfaisante ... Le Targum de Jonathan rend
le mot "Tarsis" dans les livres prophétiques par "mer", laquelle
traduction est suivie par Saadia. En outre, le terme "navires de
Tarsis" est rendu par les érudits juifs "navires de mer" (comp.
LXX., Ésaïe ii. 16,
πλοiα
θαλαssης).
Jérôme, aussi, traduit "Tarsis" par "mer" dans de nombreux cas, et dans
son commentaire sur Ésaïe (l.c.), il déclare qu'il avait
été informé par ses professeurs juifs que le mot hébreu pour
"mer" était "tarshish."
Dans Ésaïe xxiii.
1, la Septante, et dans Ézéchiel xxvii. 12 à la fois la Septante
et la Vulgate traduisent "Tarsis" par "Carthage", apparemment
suggéré par la tradition juive. En effet, le Targum de Jonathan
traduit "Tarsis" dans I Rois xxii. 48 et Jér. x. 9 par "Afriki",
c'est-à-dire, Carthage.
Josephus ("Ant." I. 6, § 1), lisant apparemment "Tarshush", l'identifie à
Tarse, en Cilicie ... mais il semble d'inscriptions assyriennes
que le nom hébreu d'origine de Tarse n'était pas "Tarshush."
Bochart (dans son "Phaleg"), suivi par de nombreux érudits
ultérieurs, identifie Tarsis avec Tartessus, mentionné par
Hérodote et Strabon comme un quartier du sud de l'Espagne, il
pense, en outre, que "Tartessus" est la forme araméenne de "Tarsis".
... Cheyne (dans "Orientalische Litteraturzeitung", iii. 151)
pense que "Tarsis" de Gen. x. 4, et "Tiras" de Gen. x. 2, sont
vraiment deux noms d'une même nation dérivés de deux sources
différentes, et pourraient indiquer les Tyrrhéniens ou
Étrusques. Ainsi, le nom peut désigner l'Italie ou les côtes
européennes à l'ouest de la Grèce. (JewishEncyclopaedia.com
; emphase ajoutée)
De ce qui
précède, nous notons encore un important débat scientifique de
l'endroit où les descendants de tous les patriarches se
trouvent, un débat qui peut être résolu enfin par la génétique.
Tarsis est
également située à la pointe sud de la péninsule ibérique et les
fils de Javan dans le Sud étaient des voisins avec les fils de
Tubal dans le Nord – que nous avons notés comme les Basques – et
aussi les Aquitains (consulter aussi
Les Fils de
Japhet Partie VI : Tubal (No. 046F)).
Tant Tubal que
Javan ont été mis en possession des îles en premier lieu dans la
mer Méditerranée, mais en fin de compte de nombreuses autres
îles et de nombreux emplacements côtiers à travers le monde.
La
Méditerranée est elle-même un corps d'eau unique et remarquable,
comme on le voit dans ce passage de l'œuvre de Michael Grant,
The Ancient Mediterranean.
L'évaporation de surface de la mer est extrêmement élevée. Un peu plus
d'un cinquième autant se compose à nouveau par la pluie, et
moins d'un vingtième par les rivières ; un trentième coule de
l'est à travers le Bosphore, et l'ensemble du soixante-dix pour
cent restant entre par l'ouest, à travers le détroit de
Gibraltar.
Comme la surface de la Méditerranée se situe entre quatre
et douze pouces (dix à trente cm) plus bas que l'océan
Atlantique extérieur, cette eau est entraînée à une vitesse de
près de cinq miles (huit km) à l'heure, formant un courant qui
s'étend 250 pieds (76 m) vers le bas. Elle est tellement énorme
et persistante qu’une embouchure serait beaucoup trop grande
pour le bassin existant s'il n'y avait pas aussi des sorties de
compensation. ...
Un deuxième facteur qui contribue à empêcher l'embouchure
de tout submerger devant elle est un plateau sous-marin au
détroit qui est de douze cents pieds (366 m) de haut et agit
comme un verrou gigantesque. Un des effets de cette barrière est
de réduire les marées de la Méditerranée à une simple fraction
de celles de l'Atlantique, à peine supérieure à un maximum de
vingt pouces (50 cm). Un autre résultat est de garder les
courants froids profonds de l'Atlantique de sorte que seule
l'eau de surface plus chaude est admise. ... La Méditerranée
conserve, en moyenne, une température de dix-huit degrés
supérieurs à l'Atlantique, et elle est, en effet, la plus chaude
de toutes les mers dans la zone tempérée.
(Weidenfeld & Nicholson, London, 1969, p. 4)
Il est
intéressant de noter que le détroit de Gibraltar, le col de la
bouteille méditerranéenne, est seulement 8 miles (13 km) de
large. S’il devait être fermé, le niveau de la mer dans le
bassin diminuerait d’un estimé de 3 pieds (~ 1m) par an, de
sorte que la Méditerranée s’assècherait complètement (bien que
dans environ 1500 ans) à la suite de l'évaporation et laisserait
derrière d'énormes quantités de sel.
Les îles
principales données comme l'héritage initial de Japhet en
Méditerranée incluaient probablement Chypre, la Sicile, la
Sardaigne, la Corse et Malte, mais il est peu probable que
celles-ci aient été occupées uniquement par des descendants de
Javan. L'autre île d'importance, Crète ou Caphtor, aurait été
allouée à Arpacschad, fils du patriarche Sem, mais d’une manière
ou d’une autre est entrée en possession des descendants de
Mitsraïm, fils de Cham. La civilisation minoenne célèbre se leva
dans cette île, mais a été supplantée par la civilisation
mycénienne de la Grèce continentale. Les dotations initiales ont
été discutées dans l’étude
Les Fils de
Japhet : Partie I (No. 046A).
Dans son
récent ouvrage complet An Island Archaeology of the Early
Cyclades, Cyprian Broodbank détaille le nouveau type de
navire qui fait son apparition sur la Méditerranée au cours
d'une période particulièrement importante.
Des voiliers ont transformé l'interaction entre la mer Égée et les
régions à l'est. Auparavant, les innovations ou les objets en
provenance du Proche-Orient se déplaçaient probablement vers
l'ouest via le passage en aval à travers le pont terrestre de
l'Anatolie ou le long de sa rive sud, étant si fortement
filtrées et reconditionnées pour les petites sociétés
en cours de route
... À partir de maintenant, cependant, les innovations et les
objets du Proche-Orient pouvaient être directement transférés de
leurs principaux domaines de déploiement. ...
L'introduction des bateaux à voile dans la mer Égée remonte à c.
2200-1950 avant JC, à en juger par les représentations sur les
sceaux minoens ..., ainsi que la montée contemporaine de
l'incidence des contacts à long terme, attestée par les premiers
transferts de pots entre la Crète et Chypre ... Les premières
représentations minoennes montrent des navires avec une coque
profonde, recourbée, clairement construite en planche, des
avirons, le mât et le gréement, à une grande distance des
pirogues ou des élaborations de tels desseins. La première
illustration réelle de la voile remonte un peu plus tard, mais
la présence du mât sur les images antérieures indique
manifestement l'utilisation de voiles.
Ces navires ressemblent à ce qu'on appelle les ‘navires Byblos’ qui
avaient sillonné les routes entre le delta du Nil et la côte
Levantique depuis le milieu du troisième millénaire avant JC, en
forgeant un lien maritime entre les centres urbains et les
ressources du Levant et le vortex colossal de consommation
qu’était l'Ancien Empire égyptien ...
Le fait que la voile semble avoir été inventée seulement deux ou trois
fois dans l'histoire humaine (dans la sphère du sud-ouest
asiatique et égyptien, l'Indopacifique et la côte ouest de
l'Amérique du Sud, si le dernier cas n'a pas été déclenché par
contacts polynésiens), combiné à la similitude globale des
premiers bateaux égéens de types Levantins, rend la probabilité
d'une invention indigène égéenne infiniment distante. ... les
représentations des sceaux et les preuves de contacts directs
entre la Crète et l'Est font de la Crète un point probable pour
l'adoption initiale de la nouvelle technologie (Cambridge Univ.
Press, UK, 2000, pp. 341-2).
Sa suggestion
que les navires à voile ont été introduits dans la mer Égée
après environ 2200 AEC s'accorderait bien avec la chronologie
post-Déluge en permettant un laps de temps approprié pour la
dispersion des tribus hors de l'Ourartou, et pour les fils de
Javan et d'autres de migrer vers les côtes lointaines
occidentales de l'Anatolie avant de quitter vers les îles – et
devenir ainsi les véritables peuples maritimes auxquels
la Bible fait référence.
Bien qu'il
s’intéressait principalement à l'archipel central appelé les
Cyclades, Broodbank résume brièvement les événements de la
Méditerranée sur près de deux millénaires.
À la fin du premier siècle du nouveau millénaire [2e mill.
AEC], des matériaux des premiers palais-États minoens établis en
Crète ont commencé à apparaître dans les Cyclades, et au cours
des 500 années suivantes l’influence minoenne économique,
culturelle et peut-être politique s'est renforcée, en
particulier sur Théra, Mélos et Kea, suscitant un débat continu
sur l'existence de colonies crétoises ... Des questions
similaires sont soulevées par l'hégémonie mycénienne au cours du
dernier IIe millénaire av JC ... Le millénaire suivant a vu un
sac persan de Naxos, un tribut des Cyclades à Athènes Classique,
sous le couvert de la Ligue de Délos, la destruction notoire de
Mélos d’Athènes ..., la création sur Kea d'une base militaire
pour l'empire de Ptolémée à base égyptienne ..., proxenoi
(consuls) de villes des Cyclades établies aussi loin que
Marseille ... et l’incorporation éventuelle des îles dans la
mare nostrum de la Rome impériale. ...
Les preuves archéologiques des discontinuités dans les Cyclades au sein
de la période 2200-1900 avant JC confirment l'identification
d'un dénouement important et le début d'un nouvel ordre dans les
îles. Cette période peut être utilement divisée en une phase
antérieure de perturbation interne et de transformation de la
vie insulaire, à partir de c. 2200 avant JC, et une phase
ultérieure marquée par la première expansion des activités
palatiales crétoises dans ces îles, c. 1950-1900 avant
JC.
... La seule caractéristique qui a impressionné la plupart des
archéologues est le très grand nombre de colonies qui ont cessé
d'exister à ce stade, avec certaines qui ont été terminées par
des actes de violence, comme à Panermos ..., mais d'autres
simplement abandonnées, comme cela semble être le cas dans
Markiana ... Dans la plupart des cas, cette cessation est
permanente. En outre, elle a affecté non seulement les fermes et
les hameaux, mais aussi les grands établissements centraux.
(ibid., p. 321)
Broodbank a
suggéré un certain nombre de modèles pour l'effondrement de la
civilisation au cours de la période 2200-1900 avant notre ère, à
savoir :
·
invasion
extérieure
·
perturbation
mondiale systémique
·
dégradation
des terres
·
soudaine vague
climatique impliquant un niveau élevé d'aridité
·
vague
d'épidémie.
Si nous
devions ramener la première date de la période en question de
150 ans à peine, le second modèle suggérerait alors le Grand
Déluge de 2348 avant notre ère, car cela aurait indéniablement
causé une ‘rupture’ à toutes les civilisations anciennes. La
deuxième grande catastrophe à frapper la Méditerranée orientale
(bien que beaucoup plus tard que 1900 avant notre ère) fut
l'éruption volcanique sur l'île de Théra (Santorin maintenant).
Cette île avait des liens étroits avec les Minoens en Crète.
L'éruption a été datée avec précision par une équipe dirigée par
le géologue danois Walter Friedrich de l'Université d'Aarhus, à
la suite d'une étude de 30 ans.
La nouvelle datation identifie la date de l'éruption à 1613 avant JC,
avec une marge d'erreur de moins de 13 ans. Cela est un siècle
plus tôt que ce que les interprétations archéologiques
traditionnelles indiquent. La nouvelle datation est si précise,
concrète et directe que les archéologues ont maintenant quelque
chose à penser. Cela peut conduire à réécrire les dates
actuelles dans les livres d'histoire, par exemple. Non seulement
en ce qui concerne la civilisation minoenne, mais aussi la liste
des pharaons égyptiens, qui a formé une base indirecte pour la
datation traditionnelle de l'éruption des archéologues.
(http://www.nat.au.dk/default.asp?id=11296&la=UK)
L'éruption est
dite d'avoir causé l'échec des cultures aussi éloignées que la
Chine et d’avoir affecté une grande partie de l'hémisphère Nord,
tout comme le volcan Krakatoa a fait à l'hémisphère Sud en 1883,
près de 3500 ans plus tard.
Nous allons
maintenant jeter un bref aperçu nécessaire à chacune des cinq
îles principales attribuées aux descendants de Javan, à
commencer par Chypre et en se déplaçant dans le sens des
aiguilles autour de la Méditerranée.
Comme indiqué
précédemment, cette île a été connue sous le nom de Kittim ou
Chittim. Le nom plus tard Chypre dérive du métal vital
pour les cultures de l'Âge du Bronze et extrait là en grandes
quantités depuis l'Antiquité, à savoir le cuivre (lat.
cyprium).
Tandis que le
cuivre a été le pilier de l'île, Robin Osborne souligne son
importance surprenante au développement et à l'utilisation d'un
nouveau métal qui a finalement remplacé le cuivre (et son
alliage, le bronze) et a inauguré l'Âge de Fer de la plus haute
importance.
D'importants travaux archéologiques à Chypre ces dernières années ont
révélé des preuves qui suggèrent que c'est là que l'important
travail de pionnier dans la métallurgie du fer est allé de
l’avant pendant les douzième et onzième siècles avant notre ère,
rendu au milieu du XIe siècle, Chypre est devenue la première
place dans la Méditerranée où le fer est venu à avoir la
prédominance sur le bronze comme le métal de travail, et donc la
première place pour faire la transition d'un ‘Âge du Bronze’ à
un ‘Âge de Fer’. Le développement indépendant de la technologie
du fer et des types (couteaux tout en fer remplaçant les
couteaux rivetés en bronze) de couteaux en fer trouvés dans la
Grèce continentale à partir de la fin du douzième siècle avant
JC, avec les premiers objets de travail en fer, ont été dérivés
de Chypre. ...
Chypre est riche en sources de cuivre et certains minerais de cuivre sont
également riches en fer. Il est au moins possible que ce soit en
exploitant les déchets de la métallurgie du cuivre, d'abord
comme un complément à la fabrication de bronze, que l'industrie
du fer chypriote s'est établie. Si tel est le cas, cela
expliquerait comment Chypre pourrait glisser de l'Âge de Bronze
à l'Âge du Fer avec une perturbation relativement mineure :
aucun changement dans les systèmes d'approvisionnement n’était
nécessaire. Mais, comme le travail du fer s’est étendu, et comme
le minerai de fer est venu à être découvert et exploité ailleurs
dans son propre droit, les conséquences de la venue de l'Âge du
Fer seraient quelque peu différentes.
En l'an 1000 avant JC l'Âge du Fer était venu de Crète et de la Grèce
continentale : ... Une fois que la technologie avait été
acquise, la recherche de nouvelles sources de fer a commencé ;
la dépendance sur Chypre fut de courte durée (ibid., pp. 25-26).
Kittim
apparaît dans plusieurs prophéties, comme il est indiqué
ci-dessous. Cependant, il faut savoir que les Grecs modernes ne
sont PAS les fils de Javan. Ils sont à moitié sémites et à
moitié hamites nord-africains.
C’était l'île
connue à l'Apôtre Paul comme Melita (peut-être du grec
Μελίτη, ce qui signifie miel ou mielleux, du miel distinctif
longtemps produit là-bas). Sinon, le nom doit ses origines du
mot phénicien Maleth, un havre de paix. L'entrée
de Wikipédia à Malte donne un aperçu de l'histoire des
débuts de l'île.
L'une des marques les plus reculées de la civilisation sur les îles est
le temple de
Hagar Qim,
qui date entre 3200 et 2500 avant JC, et se dresse sur une
colline à l'extrémité sud de l'île de Malte. Adjacent à Hagar
Qim, se trouve un autre site remarquable avec un temple,
l-Imnajdra.
Les gens qui ont construit ces structures ont fini par
s’éteindre ou ont tout au moins disparu. Les
Phéniciens
colonisèrent les îles autour de 700 avant JC, les utilisant
comme un avant-poste à partir duquel ils ont élargi les
explorations maritimes et le commerce dans la Méditerranée.
Après la chute de
Tyr
, les îles sont plus tard venues sous le contrôle de
Carthage
(400 avant JC), une ancienne colonie phénicienne, puis de
Rome
(218 avant JC). Les îles ont prospéré sous la domination
romaine, période pendant laquelle elles ont été considérées
comme un
Municipe
et un Foederata
Civitas.
De nombreuses antiquités romaines existent toujours, ce qui
témoigne du lien étroit qui existe entre les habitants de Malte
et le peuple de Rome. L'île a été un favori parmi les soldats
romains comme un lieu de retraite du service actif. En 60
après JC,
les îles ont été visitées par
Saint Paul,
qui dit avoir fait naufrage sur les côtes de la bien-nommée "San
Pawl il-Bahar"
(Baie Saint-Paul).
Ce qui suit
est un extrait d'un article intitulé ‘In the Wake of the
Phoenicians: DNA study reveals a Phoenician-Maltese link’, de
Cassandra Franklin-Barbajosa, en ce qui concerne une étude
génétique des Phéniciens.
Soutenus par une subvention du Comité du National Geographic
pour la Recherche et l'Exploration, les scientifiques ont
collecté des échantillons de sang d’hommes vivant au
Moyen-Orient, en Afrique du Nord, au sud de l'Espagne et à
Malte, des endroits où les Phéniciens sont connus d’avoir
colonisé et commercialisé. ...
Comme des échantillons d'ADN continuent d'être analysés, de nouvelles
révélations font surface. "Nous venons de recevoir les données
que plus de la moitié des lignées du chromosome Y que nous
voyons dans la population maltaise d'aujourd'hui aurait pu venir
avec les Phéniciens," dit [le chercheur] Wells. "C'est un impact
génétique significatif. Mais pourquoi ?" À ce stade, il ne peut
que spéculer. "Peut-être que la population de Malte n'était pas
aussi dense. Peut-être que quand les Phéniciens se sont
installés, ils ont tué la population existante, et leurs
descendants sont devenus les Maltais d'aujourd'hui. Peut-être
que les îles n'ont jamais eu autant de personnes et les
cargaisons de Phéniciens ont littéralement emménagé et submergé
la population locale. Nous ne savons pas avec certitude, mais
les résultats sont conformes à un établissement de gens du
Levant dans les 2000 dernières années, et cela pointe vers les
Phéniciens". (National Geographic Online extra, octobre
2004.)
La “population
existante”, à laquelle l'auteur se réfère sont les descendants
Hg K2 de Javan, qui faisaient partie des Phéniciens connus comme
les Navires de Tarsis.
Le parcours de
ces personnes Hg K est allé très loin dans l'Est, en Mélanésie,
comme nous le verrons plus loin.
L’entrée de
Wikipédia sur l'Histoire de la Sicile donne des détails sur
quelques-uns des premiers colons de cette importante et plus
grande île de la Méditerranée.
Pendant une bonne partie de son histoire, la Sicile a été considérée
comme un endroit stratégique crucial en raison en grande partie
de son importance pour les routes commerciales méditerranéennes.
La zone était très appréciée comme élément
de
la Magna Graecia,
avec Cicéron décrivant Syracuse comme la ville la plus grande et
la plus belle de toute la Grèce antique.
Les
peuples autochtones
de
la Sicile, longtemps absorbés dans la
population, étaient des tribus connues aux écrivains de la
Grèce antique
comme les
Élymes,
les
Sicanes et les Sicules ou
Sikèles (dont l'île tire son nom). Parmi
ceux-ci, les derniers étaient clairement les derniers à arriver
sur cette terre et étaient liés à d'autres
peuples italiques
du sud de l'Italie, comme les Italoi de
Calabre,
les
Oenotriens,
Chones
et
Leuterni
(ou Leutarni), les
Opiques, et les
Ausones.
Il est possible, cependant, que les Sicanes fussent à
l'origine une tribu
ibérique.
Les Elymi, aussi, peuvent avoir des origines lointaines en
dehors de l'Italie, dans la région de la
mer Égée.
Des agglomérations complexes urbaines sont devenues de plus en
plus évidentes vers
1300 avant JC.
Aux environs de 750 avant JC, les
Grecs
ont commencé à
coloniser
la Sicile, établissant de nombreuses colonies importantes. La
colonie la plus importante était
Syracuse
; d'autres plus importantes ont été
Akragas,
Gela,
Himère,
Sélinonte,
et
Zancle.
Les peuples natifs Sicanes et Sicel ont été absorbés par la
culture hellénique
avec une relative facilité, et la région faisait partie de
la Magna Graecia
avec le reste du
sud de l'Italie,
que les Grecs avaient aussi colonisé.
La Sicile était très fertile, et l'introduction d'olives et
de vignes
a prospéré, créant beaucoup de commerce profitable ;
[8]
une partie importante de la culture grecque sur l'île était
celle de
la religion grecque
et de nombreux temples ont été construits à travers la Sicile,
comme la Vallée des Temples à
Agrigente.
Sous le titre
‘Genetics and Anthropology in Sicily’, le site web Best of
Sicily fournit des observations préliminaires de la
recherche génétique faite dans l'île.
Laissant de côté les études spécialisées, si l'on considère les
haplogroupes Y principaux, la répartition génétique de la
population de la Sicile est quelque peu similaire (mais pas
identique) à l'Italie continentale. Si seulement
approximativement les proportions sont les suivantes : Groupe J
(J1, J2, etc.) 35%, Groupe R (principalement R1b) 25%, Groupe I
15%, Groupe K 10%, Groupe H 10%, Autres 5%. Le long des lignes
féminines, l’origine généalogique des Siciliens des “Sept Filles
d'Ève” semble être répartie à peu près également, mais beaucoup
plus de données doivent être collectées dans ce domaine. Ces
facteurs (et les études scientifiques) pointent tous vers le
multi-peuplement de l'île comme la cause principale de sa
diversité génétique.
http://www.bestofsicily.com/genetics.htm#haplogroupes
Ainsi nous
pouvons voir la distribution comme 35% sémitique, probablement
gréco-arabe ; 25% de fils japhétiques R1b de Gomer et Ashkenaz,
de l'occupation normande et des tribus italiques japhétiques
ultérieures ; 15% sémitique Hg I des Fils de Ketura en Grèce ;
10% K javanite phénicienne, 10% Hg H assyro-indienne de l'Est ;
5% Divers.
Notez que la
Sicile n’a pas les nombres massifs E3b présents dans la
population grecque, donc l'invasion E3B de la Grèce était un
événement tardif venant de l'Afrique du Nord.
L'article sur
l’Histoire de la Sardaigne dans Wikipédia donne les
précisions suivantes sur cette île :
Les premiers humains à
s'installer dans
Gallura
et la Sardaigne du Nord provenaient probablement de la péninsule
italienne, peut-être de
la Toscane.
La région centrale peut avoir été peuplée par des personnes
venues de la
péninsule ibérique
à travers les
îles Baléares.
La Sardaigne préhistorique se caractérise par des structures typiques en
pierre que l'on appelle
nuraghe.
Il y a plus de 8000 de ces structures, plus ou moins complexes.
La plus célèbre est le complexe de
Barumini
dans la
province de Medio Campidano. Les Nuraghe ont été principalement construits à
l'époque à partir d'environ
1800
à
1200 avant JC,
même si beaucoup ont été utilisés jusqu'à la période romaine. À
côté de ceux-ci, des points d’eau saints ont été construits (par
exemple Santa Cristina, Sardara) et les structures tombales
appelées
Dolmen.
Il est connu que les Sardes avaient déjà eu des contacts avec les
Mycéniens, qui commerçaient avec la Méditerranée occidentale. Le
lien présumé avec les
Shardana,
les peuples de la mer qui ont envahi l'Égypte, n'a pas été
prouvé. Les
Eubéens, les premiers Grecs à naviguer vers
l'ouest, appelaient l'île Hyknousa (plus tard latinisé en
Ichnus(s)a). La pierre Nora a été considérée comme une
preuve que l'île était appelée Sharden par les
Phéniciens, et de là elle est venue le nom Sardaigne. ...
La Sardaigne avait une position particulière, car elle était au centre de
la Méditerranée occidentale entre
Carthage,
l'Espagne, le Rhône et la région de la
civilisation étrusque.
La région minière autour d’Iglesias était importante pour le
plomb et le zinc. Les villes ont été fondées sur des points
stratégiques, souvent des péninsules ou des îles à proximité des
estuaires, faciles à défendre et des ports naturels.
La Sardaigne
avait peu de cuivre et d'étain qui lui sont propres, mais était
riche en plomb et en fer, et il a été raisonnablement suggéré
que des lingots de cuivre chypriotes étaient donc échangés
contre du fer sarde.
Une autre
entrée sur la Sardaigne a ceci à dire sous la rubrique
‘Génétique’ :
Les habitants Nuraghe originaux de la Sardaigne, qui sont maintenant
concentrés à l'intérieur de l'île en raison de la pression des
colons ... appartiennent à
l'haplogroupe I du chromosome Y, qui a par ailleurs une fréquence élevée seulement dans les
pays scandinaves
et la région de la
Croatie-Bosnie.
En outre, l'haplogroupe I des Sardes indigènes est du sous-type
I1b1b, qui est propre à l'île. L'haplogroupe I1b1b dispose
également d'une distribution faible dans et autour des
Pyrénées,
indiquant une certaine migration de Sardes vers cette zone. Le
sous-type sarde est plus étroitement lié au sous-type
croato-bosniaque qu’au sous-type scandinave. La Sardaigne a
aussi une distribution relativement élevée de
l'haplogroupe G du chromosome Y, qui résulte de personnes qui ont migré vers la
Sardaigne à partir de
l'Anatolie.
L’haplogroupe G du chromosome Y a aussi une concentration
relativement élevée dans et autour des
Pyrénées,
indiquant à nouveau la migration de Sardes vers cette zone (Wikipédia).
L’Haplogroupe
G se trouve dans les zones des Assyriens à travers l'Arménie en
Géorgie. L’Hg I des Croates et Bosniaques est venu des steppes
dans la région au nord de l'Iran et est révélateur des éléments
sémitiques des Hébreux Jokthan et des Élamites. Les tests
modernes des Assyriens au Royaume-Uni sont Haplogroupe G sauf
pour les mariages anglais R1b.
En partie en
raison de son isolement, il semble qu’on sache peu de choses sur
les premiers occupants de la Corse en dehors des structures
mégalithiques qu'ils ont laissés, et il y a une autre lacune
importante aux documents écrits historiques, tel que noté dans
cet article de BritannicaOnline.
Des vestiges d'occupation humaine datant d'au moins le 3e millénaire
avant JC sont évidents dans les nombreux dolmens, menhirs et
autres monuments mégalithiques qui se dressent encore sur l'île.
L'histoire écrite de la Corse commence à environ 560 avant J.C.,
quand les Grecs venus de Phocée en Asie Mineure ont fondé la
ville d'Alalia sur la côte est. La domination carthaginoise a
suivi au début du 3ème siècle avant JC, ...
Plusieurs
articles de Wikipédia ajoutent d'autres détails
concernant l'histoire de l'île :
Les Phéniciens furent les premiers à mettre en place plusieurs stations
commerciales en Corse et en Sardaigne. Après les Phéniciens,
sont arrivés les Grecs, qui ont également établi leurs colonies.
Les Carthaginois, avec l'aide des Étrusques, ont conquis les
Phéniciens dans Alalia, une colonie sur la Corse, en 535 av. JC.
Après la Corse, la Sardaigne a également passé sous le contrôle
des Carthaginois. ....
L'île était sous influence et domination
carthaginoises
jusqu'en
237 av. JC, quand elle a été prise en
charge par la
République romaine.
Elle est restée sous domination romaine jusqu'à sa conquête par
les
Vandales
en
430 après JC, et plus tard par l'Empire
byzantin
en
522. Avec l'effondrement du contrôle
byzantin, l'île passa sous diverses influences, y compris les
Arabes et les
Lombards.
La composition
linguistique et génétique des Corses est donnée dans ce résumé
de la revue Human Biology (1er Avril 2004)
sous le titre ‘Genetic history of the population of Corsica
(western Mediterranean) as inferred from autosomal STR analysis’
(Histoire génétique de la population de la Corse (Méditerranée
occidentale) telle que déduite de l'analyse STR autosomique) :
La Langue. La capacité de retracer l'évolution de l'idiome corse, ou
Corsu, a été limitée par le manque de sources écrites.
L'historien romain Sénèque a écrit en l'an 40-41 que "les Corses
parlent un idiome rude et incompréhensible", ce qui suggère la
présence d'une langue prélatine parlée d'une origine incertaine.
Une interprétation récente de ce substrat archaïque (Alinei
2000) revendique une continuité linguistique avec d'anciennes
variantes indo-européennes Italid d’origine Toscane-ligure avec
des influences ultérieures de la Sardaigne (pour le sud de la
Corse), l’Italie centrale (pour le sud-est) et celtiques (pour
toute l'île). ... Le corse actuel est classé dans la
sous-branche Sud romantique de la famille indo-européenne, dans
le groupe toscan de variétés italiennes (Grimes, 1996). ...
Quatre dialectes ont été reconnus : Corse du Nord, Venachese,
Ajaccio, et Sartenese. ...
Plusieurs chercheurs revendiquent un héritage génétique commun pour les
Corses et les Sardes. Les arbres phylogénétiques basés sur les
protéines du sang (Varesi et al. 1996 ; Memmi et al. 1998 ; Vona
et al. 2002), les marqueurs HLA de classe I (Grimaldi et al.
2002) et les séquences HVS-I mitochondriales (Varesi et al.
2000) placent les deux populations insulaires sur la même
branche, séparées d’autres populations continentales
méditerranéennes. Selon certains chercheurs, les résultats
peuvent s’expliquer raisonnablement par la persistance dans les
deux îles du même patrimoine génétique paléolithique. Cependant,
les études basées sur la variabilité de l’haplogroupe NRY (Scozzari
et al. 2001 ; Francalacci et al. 2003), les insertions Alu
(Moral et al. 1999), et régions codantes de l'ADNmt (Morelli et
al. 2000) suggèrent des origines beaucoup plus anciennes,
presque aucun flux de gènes récent de la Corse à la Sardaigne,
et des caractéristiques génétiques partagées avec les Toscans
ou Catalans.
(emphase ajoutée)
http://goliath.ecnext.com/comsite5/bin/pdinventory.pl?pdlanding=1&referid=2750&item_id=0199-604125
Un article de
P. Francalacci et al. dans l'American Journal of
Physical Anthropology donne ensuite des détails sur les
connexions ou sinon entre les habitants des trois îles
mentionnées ci-dessus.
Le Peuplement des Trois Îles de la
Méditerranée (Corse, Sardaigne et Sicile) Présumé par la
Variabilité du Chromosome Y Biallélique
RÉSUMÉ ... Environ 60% des haplotypes
siciliens sont également répandus dans le sud de l'Italie et de
la Grèce. À l'inverse, l'échantillon corse avait des niveaux
élevés d'haplotypes alternatifs communs dans le nord de
l'Italie. La Sardaigne a montré un rapport haplotype similaire à
celui observé en Corse, mais avec une différence remarquable
dans la présence d'une lignée définie par le marqueur M26, qui
se rapproche de 35% en Sardaigne mais semble absent en Corse.
Bien que géographiquement adjacentes, les
données suggèrent des histoires de colonisation différentes et
une quantité minime de flux de gènes récent entre elles. Nos
résultats mettent en évidence d'éventuelles sources ancestrales
continentales des populations insulaires différentes et
soulignent l'influence de l'effet fondateur et la dérive
génétique. Les données du chromosome Y sont conformes aux
données de l’ADNmt comparables au niveau de résolution de l’haplogroupe
RFLP, ainsi qu’aux connaissances linguistiques et historiques.
Les trois principales îles de la
Méditerranée étudiées montrent des preuves de différents modèles
de peuplement humain, la Corse et la Sicile étant étroitement
associées aux populations voisines continentales, tandis que la
Sardaigne montre une caractéristique marquante de l'isolement,
avec un contact ancien possible avec la Péninsule ibérique. Ces
données sont en accord substantiel avec la tendance observée
avec les données de l'ADN mitochondrial (Morelli et al., 2000),
ce qui suggère qu'il n'y avait pas de différence entre les sexes
dans les voies de la population. Les données linguistiques et
les événements historiques des îles soutiennent également cette
interprétation (121:270-279, 2003).
http://hpgl.stanford.edu/publications/AJPA_2003_v121_p270-279.pdf
Ainsi, nous
pouvons en déduire que la Sardaigne ayant 35% de marqueur M26
est 35% Hg I1b2, qui est une lignée spécifique sémitique de
dérivation hébraïque.
L’Haplogroupe
I était la souche du supergroupe IJ lié par S2 et S22 et
représente les Hébreux et les Élamites. Cette lignée est
probablement venue avec les Grecs de Sparte avant l'invasion
nord-africaine. Ils étaient les Fils hébreux de Ketura.
Il a été noté
par ailleurs que le langage (allié à l'archéologie) a donné des
indices importants sur des affiliations tribales bien avant
l'avènement de la recherche génétique. Cependant, Jonathan Hall,
dans son ouvrage Ethnic identity in Greek antiquity,
ajoute une mise en garde (générale) quant aux études
linguistiques qui ont trait à l'ethnicité.
En analysant le rôle de la langue dans les ethnies grecques, il est
essentiel de remettre en cause deux notions ... La première est
que les groupes linguistiques peuvent être assimilés à des
groupes ethniques. Il a déjà été noté ... que la langue ne doit
pas être une dimension stable dans l'identification ethnique et
que par conséquent elle doit être considérée comme un indice
ethnique [indicateur] plutôt que comme un critère ethnique
(Cambridge University Press, UK, 1997 ; édition de 2000, pp.
180-1).
Dans son livre
The Ancient Mediterranean, Michael Grant déclare que :
“Certains types de toponymes pré-grecs [par exemple ceux qui se
terminent en -assos], qui plus tard ont survécu sur le
continent, confirment l'hypothèse de cette association trans-Égée,
car ils se trouvent également sur une vaste zone qui s'étend
jusqu'aux dernières extrémités de l'Asie Mineure” (Weidenfeld &
Nicholson, London, 1969, p. 29). Cela fournirait encore une fois
la preuve de la migration significative d’ouest-en-est vers
l'Anatolie de la Grèce continentale comme une sorte d'élan
arrière, des siècles plus tard, du pendule de migration qui
avait d'abord passé d'est en ouest des pays d'origine des
patriarches en Anatolie.
La migration
vers l'Anatolie a été notée par Hall :
... une théorie populaire au début du siècle a jugé que la langue grecque
était, pour la plupart, déjà divisée en groupes dialectaux
principaux avant l'arrivée des orateurs grecs, qui ont infiltré
la Grèce en trois vagues migratoires [Kretschmer 1909]. Les
premiers à venir étaient les ‘proto-Ioniens’ vers le début du
IIe millénaire av. JC. Ils ont été suivis par les ‘proto-Akhaians’
qui, une fois en Grèce, se sont divisés en une branche ‘proto-Aiolic’
du nord et une branche ‘proto-Arkado chypriote’ du sud (ceux-ci
auraient été les 'Akhaians' d’Homère, et leur date d'entrée en
Grèce devrait coïncider avec l'émergence d'une culture
mycénienne reconnaissable ca. 1600 avant JC). Enfin, aux
environs de ca. 1200 avant JC les Doriens sont entrés en Grèce.
La reconstruction de Kretschmer n’est généralement plus
acceptée. Au lieu de cela la majorité des philologues croient
maintenant que les locuteurs grecs sont entrés en Grèce dans une
vague migratoire unique ... (op. cit., p. 159).
Cependant, ces
savants modernes ne peuvent s'entendre entre eux et offrent
énormément de périodes de temps différentes, avec Renfrew (1987)
estimant que les locuteurs grecs sont entrés dans les Balkans au
6ème millénaire avant JC, alors que Drews (1988) a
suggéré une date d'environ 1600 avant JC pour l'arrivée des
Grecs en ‘Grèce’ (la date communément admise est d'environ 2100
avant JC, dans la période Helladique Ancien III ; ibid.).
À la page 154
de son livre, Hall produit une Carte dialecte de la Grèce,
qui classifie des dialectes connus du 8ème siècle AEC
en quatre grands groupes et montre leurs emplacements dans toute
la Grèce elle-même et dans l’Anatolie de langue grecque. Ce sont
: le grec de l’ouest, l’attique-ionique, l’aiolique et l’arkado-chypriote.
Robin Osborne donne des détails sur l'expansion de la langue
grecque à l'est jusqu'à l'Anatolie.
L'idée d'une migration ionienne d'Athènes a un certain appui
archéologique. En effet, les données archéologiques peuvent être
tenues pour soutenir non pas une mais deux migrations d'Athènes
à l'Asie Mineure : d'abord dans l'Helladique IIIC, ... et la
seconde dans la première période protogéométrique [de la
conception de la poterie] ...
À la fin de la période archaïque, et peut-être déjà au VIIe siècle, il y
avait beaucoup de fonctionnalités dans les coutumes observées et
les modèles linguistiques du jour pour suggérer que Athènes, ou
tout au moins l'Attique, et l'Ionie avaient jadis été
étroitement liées. En premier lieu, les dialectes attiques et
ioniques partageaient des caractéristiques importantes qui les
distinguent des autres dialectes grecs, deuxièmement, Athènes,
les Cyclades, et Ionie partageaient certaines institutions ...
[cf. Hérode. I, 147.2]
Seuls les États côtiers du Péloponnèse parlaient le dorique, Elis (comme
Phokis et Lokris) parlaient le grec du Nord-Ouest, en Arcadie le
dialecte est ce qui est connu aujourd'hui comme l’Arcado-chypriote,
et en Béotie le dialecte était l’éolique. Tant l’Arcado-chypriote
que l’Aeloique ont des caractéristiques qui les amènent à être
regroupés avec l’ionique comme ‘Dialectes grecs de l’Est’, par
opposition aux ‘Dialectes grecs de l'ouest’, dorique et grec du
Nord-Ouest. Les philologues donnent à penser que bon nombre des
caractéristiques distinctes du Dorique ont pu se développer dans
la période postérieure à 1200 avant JC ... (Greece in the
Making, 1200–479 BC, Routledge, Londres, 1996, pp. 35-36)
Le problème
avec ces points de vue, c'est qu'ils ne sont pas soutenus par la
génétique de l’ADN-Y et l'ADNmt. La génétique montre une
première vague des Fils de Ketura, comme elle est étayée par
Josephus, et une dernière vague d'influence édomite et arabe. La
vague E3b était une migration tardive des colons d'Afrique du
Nord qui avaient adopté le grec africain hellénisé et l’ont
amené avec eux en Grèce.
Le terme
“peuples de la mer” a été inventé par Gaston Maspero en 1881.
Ces gens énigmatiques étaient le fléau des Égyptiens et d'autres
tout au long de la Méditerranée. Frederik C. Woudhuizen de
l'Université Erasmus, Rotterdam, dans son récent article, The
Ethnicity of the Sea Peoples, donne des précisions
importantes à leur sujet.
Dans le point de vue de Maspero, alors, la patrie des Peuples de la Mer
devrait être limitée à l'ouest de l'Anatolie et la Grèce
continentale. Ainsi, outre que d'embrasser l'équation des Ekwesh
avec les Akhaians de la Grèce continentale, les Chardanes
étaient censés être liés avec la capitale lydienne Sardes, les
Shekelesh avec la ville de Pisidie de Sagalassos, et les
Weshesh avec le nom de lieux carien Wassos. Sa principale raison
de la position centrale de l'Anatolie dans ses reconstructions a
été formée par l’emplacement d’Hérodote de la patrie ultime des
Tyrrhéniens en Lydie (Histoires I, 94). Comme dans le cas
des Tyrrhéniens, ces peuples d'Anatolie ont été suggérés s’être
déplacés après leur attaque sur l'Égypte vers leurs dernières
patries centrales méditerranéennes. Seuls les Philistins étaient
censés avoir tourné vers l'est et s’être installés au pays de
Canaan. (p. 35
à :
http://publishing.eur.nl/ir/repub/asset/7686/Woudhuizen%20bw.pdf)
Le problème
que nous avons aussi, c'est que les Weshmesh étaient aussi une
tribu libyenne qui a envahi l'Égypte de la Libye et il peut y
avoir une certaine confusion à cet égard.
L'auteur
énumère ensuite les différents noms anciens de ces peuples et de
leurs emplacements proposés.
C'est exactement la situation enregistrée par les sources égyptiennes sur
les soi-disant Peuples de la Mer, qui nous informent sur les
raids des Shekelesh, Chardanes et Weshesh, dans lesquels on peut
reconnaître les peuples italiques des Siciliens, Sardes, et
Osques ... Ces raids occidentaux ont fait cause commune avec des
collègues du bassin est-méditerranéen, comme les Ekwesh ou
Akhaians de la Grèce continentale, Peleset ou Pélasges de la mer
Égée, Tjeker ou Teukrians des Troas, et Lukka ou Lyciens de
l'ouest de l'Asie Mineure. ...
Dans le cadre de la thèse autochtone, les Théresch ou Tyrsenians (=
Tyrrhéniens) sont, par analogie avec les Siciliens et Sardes,
également censés provenir de l'Italie, mais compte tenu de leur
emplacement égéen dans les anciens textes grecs cela est peu
probable ... En tout cas, la direction des migrations à la fin
de l'Âge du Bronze est clairement d'ouest en est, et non
l'inverse. Par conséquent, la colonisation par les Étrusques de
l'Italie de l'Asie Mineure enregistrée par Hérodote ne s’accorde
pas avec la période des Peuples de la Mer (ibid., p. 83).
Certains
érudits font également le lien entre les Peuples de la Mer
particuliers appelés Peleset et les Philistins.
L'hypothèse d’Ouest en Est, comme ci-dessus, n'est pas étayée
par les mouvements en Europe vers le Nord.
Comme indiqué
précédemment, des îles et des ‘zones littorales’ ont été
attribuées aux fils de Javan partout dans le monde comme leur
héritage. Par l'utilisation de la dernière recherche génétique,
les mouvements de ces descendants peuvent être suivis avec une
précision raisonnable.
Comme nous
l'avons déjà fait remarquer, cet héritage inclut Britannia ou
les Îles Britanniques (cf. aussi l'étude
Les Fils de
Japhet Partie VI : Tubal (No. 046F)). Dans son ouvrage historique et partiellement généalogique Historia
Brittonum, Nennius met des noms aux individus et aux tribus
qu'ils ont fondées. Il dit qu’Alanus est le premier homme à
avoir été en Europe (après le Déluge), et à avoir été séparé
seulement par 17 générations du patriarche Javan ou ‘Joham’.
17. J'ai appris un autre compte de ce Brutus dans les livres anciens de nos
ancêtres. Après le déluge, les trois fils de Noé ont
individuellement occupé trois différentes parties de la terre :
Sem a étendu ses frontières en Asie, Cham en Afrique et Japhet
en Europe.
Le premier homme qui a habité en Europe était Alanus,
avec ses trois fils, Hisicion, Armenon et Neugio. Hisicion a eu
quatre fils, Francus, Romanus, Alamanus et Bruttus. Armenon a eu
cinq fils, Gothus, Valagothus, Cibidus, Burgundus et Longobardus.
Neugio a eu trois fils, Vandalus, Saxo et Boganus. De Hisicion
surgirent quatre nations – les Francs, les Latins, les Allemands
et les Britanniques : d’Armenon, les Gothi, Valagothi, Cibidi,
Burgondi, et Longobardi : de Neugio, les Bogari, Vandali,
Saxones et Tarincgi. L'ensemble de l'Europe a été divisé en ces
tribus.
Alanus est dit avoir été le fils de Fethuir ; Fethuir, le fils de Ogomuin, qui
était le fils de Thoi ; Thoi était le fils de Boibus, Boibus de
Semion, Semion de Mair, Mair de Ecthactus, Ecthactus de Aurthack,
Aurthack de Ethec, Ethec de Ooth, Ooth d'Aber, Aber de Ra, Ra de
Esraa, Esraa de Hisrau, Hisrau de Bath, Bath de Jobath, Jobath
de Joham, Joham [Javan] de Japhet, Japhet de Noé, Noé de
Lamech, Lamech de Mathusalem, Mathusalem d'Énoch, Énoch de
Jared, Jared de Malalehel, Malalehel de Kénan, Kénan d'Enos,
Enos de Seth, Seth d'Adam, et Adam a été formé par le Dieu
vivant. Nous avons obtenu cette information en respectant les
premiers habitants de la Grande-Bretagne de la tradition
antique.
18. Les Britanniques ont ainsi été appelés d’après Brutus : Brutus était le
fils de Hisicion, Hisicion était le fils d’Alanus, Alanus était
le fils de Rehea Silvia, Rhea Silvvia était la fille de Numa
Pompilius, Numa était le fils d'Ascagne, Ascagne d'Énée, Énée
d’Anchise, Anchise de Troius, Troius de Dardanus, Dardanus de
Flisa, Flisa de Juuin, Juuin de Japhet, mais Japhet a eu sept
fils ; du premier, nommé Gomer, descendit les Galli, du
deuxième, Magog, les Scythi et Gothi ; du troisième, Madian, les
Medi ; du quatrième, Juuan, les Grecs, du cinquième,
Tubal, surgirent les Hebrei, Hispani et Itali ; du sixième,
Mosoch, jaillirent les Cappadoces et du septième, nommé Tiras,
descendirent les Thraces : ce sont les fils de Japhet, fils de
Noé, fils de Lamech.
Or il y a des
problèmes soulevés par cette lignée comme nous pouvons le voir.
La lignée contient également des femmes et donc la lignée de
Javan peut ainsi citer d'autres lignées à partir des mariages de
femmes. Nous reviendrons sur cet aspect.
En suivant la
piste génétique, nous pouvons voir que les fils de Japhet ont
également voyagé vers l'est, même aussi loin que les îles de
l’Asie du Sud-Est, l’Australie et le Pacifique et en Amérique du
Sud.
Faire les
divisions et distinctions correctes est le problème majeur.
Nous avons
identifié les fils de Javan dans la distinction K2 mais cela ne
signifie pas que les autres subdivisions K sont toutes de Javan.
L'arbre
maintenu par Gareth Henson à
http://www.isogg.org/tree/ISOGG_HapgrpK.html
est une ressource très utile pour la vue d'ensemble de l’Hg K.
Il est important pour l'étudiant de la Bible de comprendre que,
compte tenu des connaissances scientifiques actuelles tous les
groupes tribaux japhétiques sont venus par l’Hg K.
K M9
•
K* -
•
K1
M353, M387
• •
K1* -
• •
K1a SRY9138 (M177)
•
K2 M70, M184, M193,
M272
• •
K2* -
• •
K2a M320
•
K3 M147
•
K4 P60
•
K5 M230
• •
K5* -
• •
K5a M254
• •
•
K5a* -
• •
•
K5a1 M226
•
K6 P79
(ajouté)
•
K7 P117
(ajouté) [notez que FTDNA ajoute
P118 : Cox]
Note sur
50f2/C :
La suppression
de 50f2/C dans la région AZFc du chromosome humain Y a été
observée dans plusieurs haplogroupes différents et n'est pas un
événement unique de polymorphisme. Il est à noter, cependant,
qu'il a été détecté à des niveaux relativement élevés dans les
sous-groupes de K en Mélanésie - K* (21%), K6 (14%) et K7 (5%).
Note sur P57
et P61
P57 et P61 ne
peuvent pas être placés sur l'arbre jusqu'à ce que leur statut
par rapport à M254 et M226 soit connu.
Le point de vue scientifique actuel est que l’Haplogroupe K de
l’ADN-Y est une ancienne lignée dont les origines étaient
probablement dans le sud-ouest de l'Asie.
Ce point de
vue est en accord avec notre compréhension de l'origine de
Japhet et la distribution de ses fils.
Le lieu de
départ de ces groupes est à M9, qui est la racine de K à K*. K
s’est ensuite divisé dans les sections de base de K que nous
voyons de K1 à K7 et puis aussi Hgs L, M et P. Le supergroupe
des fils de HN est aussi une ramification à M214. Ils sont
décrits en détail dans l'Annexe Les Fils de Japhet Partie II
Gomer : Les Fils de HN (No. 046B1).
Ainsi, les
fils de Javan dans la Méditerranée et la Grande-Bretagne en
rapport avec les premiers commerçants phéniciens n'ont pas muté
au même degré que les autres subdivisions qui étaient plus
enclavées. Nous allons voir que l'isolement a un grand rôle à
jouer dans l'emplacement et la stabilité relatifs des
sous-groupes K1 à K7. À notre avis, c'est à cause de la
stabilité de la radiation de fond et la stabilité de l'ADNmt
dans les groupes tribaux isolés.
Aucun de ces
sous-groupes de K1 à K7 ne possède aucune des mutations (SNP)
qui définissent les grands groupes. Nous allons traiter avec les
groupes importants plus en détail dans la section de l'Arbre de
l’Haplogroupe de l’ADN-Y de Japhet.
Les groupes de
K* et K1 à K7 se trouvent dans les basses fréquences dans
différentes régions d'Afrique, d'Eurasie, d'Australie et du
Pacifique Sud.
Nous pouvons
donc supposer que les fils de Japhet ont également fait des
déplacements en Afrique en provenance de l'Asie du Sud-ouest
dans une faible mesure.
Les
localisations des sous-groupes K1 à K7 sont les suivantes :
K1 se trouve à des basses fréquences aux îles Fidji et
Salomon.
K2, que nous avons identifié à Javan, se trouve à des
basses fréquences à travers l'Europe et dans certaines parties
du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et l’Afrique de l'Ouest et
en Grande-Bretagne. La famille galloise de Thomas Jefferson, le
troisième Président des États-Unis (1801-1809), a été déterminée
comme étant du sous-clade K2.
Selon les
ressources scientifiques énumérées par Gareth Henson (voir
ci-dessous) :
“K5 est un
haplogroupe majeur dans les hautes terres de Papouasie
Nouvelle-Guinée continentale où il se trouve à des fréquences de
l'ordre de 50% dans certaines populations et est également
présent à des basses fréquences dans les îles voisines de
l'Indonésie et de la Mélanésie.”
Il est à noter
que K* K6 et K7 sont trouvés en Mélanésie. Ils ont donc retenu
une moindre mesure de la mutation dans l'isolement.
K* a alors
muté dans le groupe de l’Hg M des colonisateurs originaux K*,
dont certains ont conservé leur ADN d'origine en Mélanésie et
ailleurs.
Il existe une
possibilité qu'ils pourraient bien être les fils de Javan avec
leurs traits distinctifs par leur combinaison de l’ADNmt.
L'Haplogroupe
M, qui est défini à partir de K par M4, M5, M106, M186, M189,
P35, s’est développé en Papouasie-Nouvelle-Guinée et
Nouvelle-Guinée occidentale, aujourd'hui Irian Jaya, et en
Nouvelle-Bretagne. Tout le M a des liens spécifiques. Les
sous-clades de l’Hg M M1 et M2 sont définis par P34 et en
apparence P87. Il s'agit d'une séquence très homogène et isolée
des mutations. L'article de l'analyse a ceci à dire de la
séquence de l’Hg M à partir de la racine M4.
Haplogroupe M-M4
La majorité des hommes analysés de NGO
[Nouvelle-Guinée occidentale] (77,5% dans les basses
terres/côtes et
74,5% des hauts plateaux) portait l'haplogroupe M-M4 (tableaux
3
et
4
; fig.
1
et
3),
ce qui est en outre caractérisé par l'état mutant des marqueurs
M5, M186 et M189 (fig.
2).
L’haplogroupe M-M4 a été précédemment identifié comme le
principal type du chromosome Y en Mélanésie, sur la base des
données de la partie continentale et l'île de la PNG (Kayser et
al.
2001a),
avec une fréquence de 35,5% dans les régions montagneuses de la
PNG, 29% dans les zones côtières de la PNG, 30,2% dans les
Trobriandais, et 6,5%-20,6% dans l'est de l'Indonésie (tableau
3
;
fig. 1).
Il a également été observé dans d'autres échantillons de la
population de Mélanésie et l'Indonésie orientale (Su et al.
2000
; Capelli et al.
2001
; Hurles et al.
2002).
M-M4 a une très haute fréquence globale en NGO, avec certains
groupes complètement fixés pour cet haplogroupe, y compris les
Yali, les Una et les Ketengban des hautes terres de l'est de la
NGO, ainsi que les Awyu de la plaine de la NGO (tableau
4
;
fig. 3).
(cf. Reduced Y-Chromosome, but Not Mitochondrial DNA,
Diversity in Human Populations from West New Guinea
Manfred Kayser,1 Silke Brauer,1 Gunter
Weiss,1 Wulf Schiefenhövel,2 Peter
Underhill,3 Peidong Shen,4 Peter Oefner,4
Mila Tommaseo-Ponzetta,5 and Mark Stoneking1
http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?artid=379223
La conjecture
est que les gens sont arrivés ici par bateaux côtiers, et par
l'isolement relatif, ont maintenu leur lignées distinctes K* ou
K1 et K3 à K7, alors que K2 est resté dans la région
méditerranéenne.
L'incidence
relative de C est à noter car il y a une incidence beaucoup plus
élevée de C en Irian Jaya (NGO) et en Nouvelle-Angleterre que
nous en trouvons en PNG mais, néanmoins, il y en a quelques-uns,
car il y en a à Bornéo (Kalimantan), avec beaucoup moins en
Malaisie et plus aux Philippines et chez les Chinois. Le seul
groupe dans le Sud-Est asiatique et le Pacifique à ne pas avoir
le regroupement K est parmi les Maoris, mais ils ont plutôt un
petit nombre de Hg N tout comme les Philippines et le Japon avec
O, indiquant qu'ils ont ramassé ce groupe à partir de leur
domicile dans l'archipel malais adjacent aux Philippines avant
de s'installer dans le Pacifique et la Nouvelle-Zélande. Ils ont
déplacé les petits groupes Hg K à partir de la NZ mais pas dans
les Samoa occidentales et en Polynésie française.
La datation de
ces groupes est typique du modèle évolutionniste, mais a été
réduite à 4000+ ans BP dans certains modèles. La propagation
prétend de 30.000 BP à 4000+ BP (voir ci-dessus). Le temps est
corrompu par des prémisses de datation incorrectes.
Le modèle
biblique exige un mouvement de Javan dans son héritage à environ
4150-4200 BP.
Le point
remarquable ici, c'est que l'ADN mitochondrial des Polynésiens
est extrêmement Hg B et plus que partout ailleurs dans le monde.
Ce groupe se trouve sur les deux côtés du Pacifique dans les
deux hémisphères. Les Polynésiens possèdent également un petit
élément des Hgs M et F de l'ADNmt. On les trouve dans un nombre
croissant à partir de la PNG jusqu’en Asie du Sud et du Nord au
Japon et en Chine et chez les Mongols. Les Hgs B, M et F se
trouvent parmi les Thaïlandais, Hans et Taïwanais autochtones.
L'haplogroupe
K* de base s’est déplacé en Inde et jusqu'en Asie du Sud-Est. Ce
qui est significatif, c'est que les groupes en Inde se sont
développés en vase clos dans l’Hg L de l’ADN-Y, qui est marqué
par M11, M20, M22, M61 et M 205. Ils se sont en outre divisés en
L* et en sous-clades L1 et L2. Ce qui est plus intéressant,
c'est que les K* ne sont pas restés en Inde ni dans les
Dravidiens ni les Indiens en général, et la partie du Hg L est
similaire dans toute l'Inde. Cependant, malgré l'Indianisation
de l’Asie du Sud-Est, l’Hg L ne s’est pas étendu plus loin que
le sous-continent. L'Haplogroupe L en Inde semble avoir été une
mutation de l’élément de base K des premiers Aryens qui se sont
déplacés en Inde, probablement avant l'Invasion aryenne de
l'ancêtre de l’Hg F pour les Japhétiques ou Sémites non testés
correctement, et les Sémites de l’Hg H. Il est probable que le
groupe F en Inde soit le précurseur des Sémites H se rendant
là-bas à partir du Moyen-Orient ca. 1750 avant notre ère. Le
groupe de l’Haplogroupe F se trouve en plus grande quantité chez
les Dravidiens que les Indiens en général, et pourrait bien être
le reflet des observations de tests insuffisants ailleurs. Il y
a seulement un petit élément de Koushites laissés en Inde et
parmi les Indiens autant que les Dravidiens. Ainsi, la plupart
des Indiens sont Japhétiques, avec quelque 15% de Sémites (Hg H
(+ Hg F et plus petit Hg J) parmi les Indiens et environ 40% (H
avec un grand secteur de F et un peu moins de J) parmi les
Dravidiens (voir aussi l’ouvrage Mysticisme (B7_1) pour
la première colonisation.
Le R*xR1
trouvé parmi les Dravidiens et, dans une moindre mesure, chez
les Indiens peut refléter aussi la mutation de K dans le Sud que
nous avons trouvé aussi au Cameroun et en Australie.
L'Hg aryen R1a
qui est entré en Inde ca. 1000 avant notre ère avec l'invasion
est beaucoup moins fréquent chez les Dravidiens et représente
presque aucun autre groupe en Asie du Sud-Est, et n'est pas
présent parmi les Malais ou à Sumatra ou à Kalimantan, autrement
que par les immigrants récents.
La mutation
diversifiée de l’ADN-Y L et M peut bien être à travers des
niveaux de radiation de fond découlant probablement des taux
divers de mutation de l'ADNmt observés dans les zones de
radiation de fond élevée.
L'invasion
aryenne de 1000 avant notre ère vient des Aryens de Madaï et des
Scythes de l'Est.
L'influence
des flottes côtières javanites peut très bien s’être étendue en
Inde du Sud et au Sud-Est asiatique, étant plus dans sa forme
originale le plus à l'Est où elle est entrée en Mélanésie avec
moins de mutations dans les archipels. La règle semble avoir eu
lieu à Malte et au Liban et dans certaines familles galloises
aussi. Les niveaux des premiers groupes K en Australie sont à
environ 25% de la population autochtone de 5 à 8% d’Aryens R*xR1
avec une petite portion de Chinois et d'autres. Maintenant,
l'incidence de R1b, I et les autres est beaucoup plus grande
depuis 1788.
Il ne peut
être exclu que ces îles de l'Australasie et la Mélanésie et dans
le Pacifique ont été peuplées par les fils de Javan avant les
subdivisions K* ca. 2000 AEC.
L'incidence
relative de l’Hg C4 de l’ADN-Y à l’Hg N de l’ADNmt indique que
le groupe N était les femmes cuschites qui sont venues par voie
terrestre de l'Inde via la côte. Ces femmes qui ne sont pas
restées, mais sont allées en Australie, n’ont pas muté. En Inde,
elles se sont développées en R et sous-groupes se propageant en
Asie du Sud-Est et en Asie de l'Est. L'autre Groupe M de base de
l’ADNmt avait également un élément qui est entré en Inde et
s’est répandu dans l'Asie du Sud-Est. La quasi-totalité des
femmes maories sans aucun doute provient de la région du Sud-Est
asiatique parmi les Taiwanais, l’Hg B chinois de l’ADNmt, et les
Malais et PNG. L'autre groupe qui représente 40% des femmes
autochtones australiennes est Hg P. On les trouve en PNG à des
niveaux légèrement inférieurs et correspondent aux éléments K et
R*R1.
Il y a donc au
moins deux migrations distinctes en Australie, et probablement
trois, avec les femmes de la deuxième vague de l’Hg P. S'il y en
eut une troisième, le même Haplogroupe féminin vint avec eux.
Les mouvements
en PNG et en Mélanésie se composent de deux éléments de l’Hg M
de l'ADNmt et sa mutation Q et les mutations de l'ADNmt du
supergroupe R de N, qui sont B et P. Ainsi, les migrations en
PNG et en Mélanésie venaient des îles situées au nord de la
Thaïlande puisqu’aucun groupe R n’est présent - seules les
mutations ultérieures de R. Les femmes maories donc aussi ne
sont pas venues via la PNG ou l’Australie, elles ne pouvaient
provenir non plus de l'Asie du Sud-Est parmi les Thaïlandais.
Elles devaient venir d'une île qui n’existe plus entre Taiwan,
la Malaisie et Kalimantan.
Il ne peut
être exclu que la colonisation de la Mélanésie, la
Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et
la Tasmanie a été faite à l'origine par les fils de Javan de
l’Hg K. Les Cuschites de l’Hg C comprenant les Maoris C2 et
Aborigènes d'Australie C4 sont venus par la suite. Certes, les
Maoris n’ont pas laissé les côtes de l'Asie avant l'an 1000 EC.
Ils ont forcé le mouvement des indigènes dans les îles Cook.
Ceux-ci et les Tasmaniens étaient de la lignée de type papou.
Les Australiens autochtones représentent au moins deux vagues et
probablement huit, en huit groupes ethnolinguistiques au cours
de la période à partir de 2000 avant notre ère à peu près au
premier siècle de l'ère actuelle. Le groupe RxR1 est une
mutation relativement récente de la structure ADN-Y qui a eu
lieu avant 1000 avant notre ère, et l'invasion aryenne R1a de
l'Inde. Ce groupe pourrait bien venir des Dravidiens de l'Inde.
Comme il n'y a pas d'autres groupes importants R*xR1 ailleurs
dans la région, ils sont probablement venus directement.
Les fils de
Javan apparaîtront également lorsque nous traiterons avec les
autres fils de Japhet comme ils sont combinés dans les façons
les plus significatives.
Dénouer
l'énigme a des implications énormes pour la Prophétie Biblique.
Les descendants de Javan sont mentionnés à plusieurs reprises dans un contexte prophétique. Dans Ésaïe 66:19, Tarsis est le seul ‘fils’ de Javan mentionné en liaison directe avec le patriarche - ainsi qu'avec la combinaison inhabituelle de Pul, Lud et de Tubal. Les descendants de Tubal frère de Javan sont donc inclus parmi ceux habitant les îles lointaines, ou les côtes lointaines aux côtés des descendants de Javan, comme cela est indiqué dans l’étude Les Fils de Japhet Partie VI : Tubal (No. 046F).
Ésaïe 66:18-20 [Le temps] est venu de rassembler toutes les nations et toutes les langues ; elles viendront et verront Ma gloire. 19 Je mettrai un signe parmi elles, et j’enverrai leurs réchappés vers les nations : à Tarsis, à Pul et à Lud -- qui tirent de l’arc -- à Tubal et à Javan, aux îles lointaines, qui jamais n’ont entendu parler de Moi, et qui n’ont pas vu Ma gloire. Ils publieront ma gloire parmi ces nations. 20 Et du milieu de toutes les nations, dit l’Éternel, ils amèneront tous vos frères sur des chevaux, des chars et des litières, sur des mulets et des dromadaires, à Jérusalem Ma montagne sainte comme une offrande à l’Éternel – (JPS Tanakh).
Dans Ézéchiel 27:13, le peuple de Javan apparait allié à Tubal et Méschec, comme les marchands d’esclaves et les marchands de bronze en particulier, alors qu’au verset 19 une connexion est établie avec la tribu israélite de Dan, descendant de Sem. Trois de ces tribus qui descendent de Javan sont également mentionnées dans ce chapitre d'Ézéchiel.
Ézéchiel 27:1-19 La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : 2 Et toi, fils de l’homme, prononce sur Tyr une complainte ! 3 Tu diras à Tyr : Ô toi qui es assise au bord de la mer, et qui trafiques avec les peuples d’un grand nombre d’îles ! Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Tyr, tu disais : Je suis parfaite en beauté ! 4 Ton territoire est au cœur des mers ; ceux qui t’ont bâtie t’ont rendue parfaite en beauté. 5 Avec des cyprès de Senir ils ont fait tous tes lambris ; ils ont pris des cèdres du Liban pour t’élever un mât ; 6 ils ont fabriqué tes rames avec des chênes de Basan, et tes bancs avec de l’ivoire travaillé dans du buis, et apporté des îles de Kittim. 7 Le fin lin d’Égypte avec des broderies te servait de voiles et de pavillon ; des étoffes teintes en bleu et en pourpre des îles d’Elischa formaient tes tentures. 8 Les habitants de Sidon et d’Arvad étaient tes rameurs, et les plus experts du milieu de toi, ô Tyr, étaient tes pilotes. 9 Les anciens de Guebal et ses ouvriers habiles étaient chez toi, pour réparer tes fissures ; tous les navires de la mer et leurs mariniers étaient chez toi, pour faire l’échange de tes marchandises. 10 Ceux de Perse, de Lud et de Puth, servaient dans ton armée, c’étaient des hommes de guerre ; ils suspendaient chez toi le bouclier et le casque, ils te donnaient de la splendeur. 11 Les enfants d’Arvad et tes guerriers garnissaient tes murs, et de vaillants hommes occupaient tes tours ; ils suspendaient leurs boucliers à tous tes murs, ils rendaient ta beauté parfaite. 12 Ceux de Tarsis trafiquaient avec toi, à cause de tous les biens que tu avais en abondance ; d’argent, de fer, d’étain et de plomb, ils pourvoyaient tes marchés. 13 Javan, Tubal et Méschec trafiquaient avec toi ; ils donnaient des esclaves et des ustensiles d’airain en échange de tes marchandises. 14 Ceux de la maison de Togarma pourvoyaient tes marchés de chevaux, de cavaliers et de mulets. 15 Les enfants de Dedan trafiquaient avec toi ; le commerce de beaucoup d’îles passait par tes mains ; on te payait avec des cornes d’ivoire et de l’ébène. 16 La Syrie trafiquait avec toi, à cause du grand nombre de tes produits ; d’escarboucles, de pourpre, de broderies, de byssus, de corail et de rubis, elle pourvoyait tes marchés. 17 Juda et le pays d’Israël trafiquaient avec toi ; ils donnaient le froment de Minnith, la pâtisserie, le miel, l’huile et le baume, en échange de tes marchandises. 18 Damas trafiquait avec toi, à cause du grand nombre de tes produits, à cause de tous les biens que tu avais en abondance ; elle te fournissait du vin de Helbon et de la laine blanche. 19 Vedan et Javan, depuis Uzal, pourvoyaient tes marchés ; le fer travaillé, la casse et le roseau aromatique, étaient échangés avec toi. (LSG)
Dans Joël 3:6 cela parle des Juifs en captivité qui ont été vendus aux fils de Javan, ou les Grecs comme plusieurs traductions les appellent (par exemple, NKJV). Le même mot rachoq (SHD 7350) est utilisé au verset 8 pour ceux qui sont “au loin”, comme dans Ésaïe 66:19, bien que la référence à Joël soit aux Sabéens.
Les Grecs continentaux comme nous l’avons établi ne sont pas des fils de Javan. Ils sont pour la plupart des Hamites d'Afrique du Nord et des Sémites des Hgs I et J.
D'autres prophéties concernant les fils de Javan se trouvent à Ésaïe 23:1-2,12-14, Daniel 11:30 et Jérémie 2:10-11.
Une section intéressante dans l'article sur Kittim dans le dictionnaire d’Hastings Dictionary of the Bible donne un sens plus général de ce nom tribal qui peut encore avoir un accomplissement prophétique.
Les dernières paroles enregistrées de Balaam sont une prophétie de la destruction d'Assyrie et Eber par une puissance conquérante venue à bord des navires de ‘la côte de Kittim’ (No 2424). Il est bien évident qu'ici le terme [Kittim] ... est utilisé, non pas pour décrire l'île de Chypre, ou tout autre territoire défini avec précision, mais comme indiquant très généralement des gens formidables occidentaux qui s'étaient fait un nom, et étaient devenus une terreur parmi les nations. Il ne fait aucun doute, l'Assyrie et Eber représentent les grandes puissances de l'Est collectivement, et la prophétie est un présage de la ruine totale de la souveraineté des monarchies orientales par la puissance d'avancement des grands empires de l'Ouest. Le début de l'accomplissement a été vu dans les campagnes d'Alexandre le Grand, mais c’était beaucoup plus véritablement et définitivement réalisé dans le développement et la croissance de l'empire des Romains. L'expression ‘côte de Kittim’, par conséquent, ne signifie pas la Macédoine, ni Rome, mais simplement la puissance occidentale qui, pour le moment, est à l'avant, ou donne la promesse de la proéminence et la permanence dans l'avenir immédiat. (op. cit., Vol. III, pp. 6-7 ; emphase ajoutée)
Lorsque nous
démêlerons Gomer, Magog et Tubal, nous serons étonnés de ce qui
se passe.
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Ressources supplémentaires :
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