Christian Churches of God
[046G]
Les Fils de Japheth :
(Édition 1.0 20071117-20150919)
Méschec, sixième fils de Japhet, est le père des peuples slaves.
Initialement un insignifiant groupe Indo-européen soumis répétitivement, vivant
au nord des Montagnes Carpates et dans le milieu de la région de la rivière
Dniepr, les paysans slaves, par leur persistance, ont réussi à survivre et ont
ultimement réussi en occupant un vaste territoire en Europe centrale et
orientale et dans la Péninsule balkane. Nous retraçons ici leurs déplacements.
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Les Fils de Japheth : Partie VII
Méschec
[046G]
Méschec était le
6ème
fils de Japhet (Gen.
10:2 ; 1Chr.
1:5), vivant
dans ce qui est
maintenant la
région de
Moscou, et
l'ancêtre des
moscovites de la
Russie
postérieure.
Méschec
: (du
Dictionnaire
biblique
d'Easton)
Selon le récit,
le sixième fils
de Japhet
(Genèse 10:2),
le fondateur
d'une tribu (1
Chroniques 1:5;
Ezéchiel 27:13 ;
38:2,3). Il
s'agissait
vraisemblablement
des Moschis, un
peuple habitant
les Montagnes
Moscovites,
entre la mer
Noire et la mer
Caspienne. Dans
le Psaume 120:5,
le nom est
simplement
synonyme
d'étrangers ou
de barbares.
“Lors
de l'ascension
des Babyloniens
et des Perses en
Asie
occidentale, les
Moschis furent
soumis ; mais il
semble probable
qu'un grand
nombre d'entre
eux ait traversé
la chaîne du
Caucase et se
soit répandu
dans les steppes
septentrionales,
se mêlant aux
Scythes. C'est
là qu'ils sont
devenus connus
sous le nom de
Moscovites, et
ont donné ce nom
à la nation
russe et à son
ancienne
capitale par
laquelle ils
sont encore
généralement
connus dans tout
l'Orient”.
Le lexique
hébreu
Brown-Driver-Briggs
indique que
: “les
descendants de
Méschec sont
souvent
mentionnés en
relation avec
Tubal, Magog, et
d'autres nations
nordiques, y
compris les
Moschis, un
peuple aux
frontières de la
Colchide et de
l'Arménie.
Méschec/
Mochech : Moscou
Les articles
Wikipédia
stipulent ce qui
suit :
Certains
spécialistes de
la Bible
considèrent que
Méschec est
l'ancêtre du
peuple russe
avec la
perspective que
des noms
topographiques
en Russie tels
que Moscou, la
tribu des
Meschera et les
basses terres de
Meschera
pourraient être
liés à Méschec.
De plus, le
peuple de
Géorgie a des
traditions de
descendance de
Méschec, entre
autres.
Voici ce que
Josephus dit au
sujet de Méschec
et de Moscou :
Mésech : Les
Mosochenis ont
été fondés par
Mosovh ; ils
sont maintenant
Cappadociens. Il
y a aussi une
marque de leur
ancienne
dénomination qui
reste à montrer
; en effet, il y
a même
maintenant parmi
eux une ville
appelée Mazaca,
qui peut
indiquer à ceux
qui sont
capables de
comprendre,
qu'ainsi était
autrefois
appelée toute la
nation (Josephus
: A de J, k 1.
Ch. 6.1).
Les plus
anciennes
colonies, datant
de 3 000 ans
avant
Jésus-Christ,
ont été
découvertes sur
le territoire de
l'actuelle ville
de Moscou. Les
tribus slaves (“vjatichi”)
ont occupé des
zones près de
Moscou dans la
seconde moitié
du premier
millénaire de
notre ère et
celles-ci ont
été considérées
comme un noyau
de la future
population de
Moscou.
Selon l’article
de Wikipédia
“Merya” :
La première
référence à la
ville de Moscou
date de 1147,
alors qu'elle
était une ville
méconnue dans
une petite
province habitée
principalement
par des Merya,
parlant une
langue
finlandaise
aujourd'hui
éteinte.
Le peuple Meri
(également
appelé Merya ou
Merä) était une
ancienne tribu
finno-ougrienne
qui vivait dans
la région des
villes russes
modernes de
Moscou, Rostov,
Kostroma, Jaroslavl et
Vladimir. Leur
langue était
apparentée aux
langues parlées
par leurs
voisins, tels
que les Maris,
les Mordves, les
Mescheras et les
Veps. De
nombreuses
découvertes
archéologiques
dans ces régions
montrent qu'ils
constituaient
une culture
ancienne et
importante.
Leur rôle a été
négligé dans
l'histoire
russe, mais
après 1998,
lorsqu'une
archive
confidentielle a
été trouvée et
ouverte au
public, beaucoup
de nouvelles
(anciennes)
informations
russes ont été
mises en lumière
et fournissent
des faits
fascinants, même
écrites en
langue Meri, y
compris la
translittération
de l'Ancien
Testament en
langue Meri en
[...] 1000
[dixième]
siècle.
Ils ont été
absorbés par les
Slaves. De plus,
la culture Merya
a également été
absorbée dans
les régions qui
étaient
initialement
habitées par les
Merya. Les bois
et les pierres
sacrés, vénérés
par les Meryas,
ont fait partie
des fêtes
traditionnelles
locales pendant
bien plus
longtemps que
les lieux sacrés
slaves
similaires dans
les régions
occidentales de
la Russie
moderne.
http://en.wikipedia.org/wiki/Merya
Mouchki
L’article
Wikipédia ‘Mouchki’
dit :
Les Mouchki (Muški) étaient un peuple de l'Âge du Fer d'Anatolie, connu
de sources
assyriennes. Ils
n'apparaissent
pas dans les
archives
hittites.
Plusieurs
auteurs les ont
reliés au
Moschoï (Μόσχοι)
des sources
grecques et à la
tribu géorgienne
des Meskhi.
Deux groupes différents sont appelés Muški dans les sources
assyriennes (Diakonoff
1984:115), l'un
du 12ème
au 9ème
siècle, situé
près du
confluent des
Arsanias et de
l'Euphrate (“Mouchki Orientale”), et l'autre du 8ème au 7ème
siècle, situé en
Cilicie (“Mouchki
Occidentale”). Les sources assyriennes identifient la Mouchki
occidentale avec
les Phrygiens,
tandis que les
sources grecques
distinguent
clairement les
Phrygiens et les
Moschoïs.
L'identification des Mouchkis orientaux avec les Mouchkis occidentaux
est incertaine,
mais il est bien
sûr possible de
supposer une
migration d'au
moins une partie
des Mouchkis
orientaux vers
la Cilicie au
cours du Xe
au VIIIe
siècle, et cette
possibilité a
été suggérée à
plusieurs
reprises,
diversement en
identifiant les
Mouchkis comme
des locuteurs
d'un idiome
géorgien,
arménien ou
anatolien.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mushki
Moschoïs
L’article Wikipédia a ceci à dire au sujet des Moschoïs :
Hécatée de Milet (vers 550 - 476 avant J.-C.) parle des Moschoïs comme
des
“Colchiens” (peut-être, parlant Géorgien), localisés à côté des
Matieni (Hurriens).
Selon Hérodote [Histoires : 7.78], l'équipement des Moschoïs était
similaire à
celui des
Tibareni,
Macrones,
Mossynoeci et
des Mardae, avec
des casquettes
en bois sur la
tête, des
boucliers et des
petites lances,
sur lesquels
étaient fixées
de longues
pointes. Toutes
ces tribus
formaient le 19e
satrape de
l'Empire
achéménide, qui
s'étendait au
sud-est de l'Euxine,
ou mer Noire, et
était limité au
sud par la haute
chaîne des
montagnes
arméniennes.
Strabon [xi.2. 14,16] situe les Moschoïs à deux endroits. La première
localisation se
trouve quelque
part dans
l'Abkhazie
moderne
(Géorgie) sur la
rive orientale
de la mer Noire,
en accord avec
Stéphane de
Byzance citant
Hellanicus. La
seconde
localisation,
Moschice (Moschikê),
a été partagée
entre les
Colchides, les
Arméniens et les
Ibères (cf. Mela,
III. 5.4 ; Pline
VI.4.). Ces
derniers
Moschoïs étaient
manifestement
les Meskhi ou
Mesx'i Géorgiens
(où le grec χ,
chi, est le
géorgien
ხ,
x). Procope les
appelle Meschoi
et indique
qu'ils étaient
soumis aux
Ibères
(c'est-à-dire
aux Géorgiens),
et avaient
embrassé le
Christianisme,
la religion de
leurs maîtres.
Selon le
professeur James
R. Russell de
l'Université de
Harvard, la
désignation
géorgienne pour
les Arméniens
Somkhéti,
préserve
l'ancien nom des
Mouchki.
Pline [6.10] au 1er siècle après J.-C. mentionne les
Mosochenis
dans le sud de
l'Arménie. Dans
l'historiographie
byzantine,
Moschoï était un
nom qui
équivalait ou
qui était
considéré comme
les ancêtres des
“Cappadociens” (Eusèbe) avec leur capitale à Mazaca
(plus tard
Césarée Mazaca,
aujourd'hui
Kayseri).
http://en.wikipedia.org/wiki/Mushki#Moschoi
Les Slaves
Marija Gimbutas dit ceci à propos des Slaves dans son livre :
L'histoire des Slaves telle qu'elle est déchiffrée à partir de sources
archéologiques,
historiques,
linguistiques et
folkloriques,
révèle
l'ingrédient
vital de la
ténacité comme
attribut qui a
suscité le
phénomène slave.
D'abord un
groupe
indo-européen
insignifiant,
soumis à maintes
reprises, vivant
au nord des
montagnes
Carpates et dans
la moitié de la
zone du fleuve
Dniepr, les
paysans slaves,
par leur
persistance,
sont parvenus à
survivre et ont
finalement
réussi à occuper
un vaste
territoire en
Europe Centrale
et Orientale et
dans la
péninsule
Balkanique. Leur
expansion n'a
pas été
épisodique comme
celle des Huns
et des Avars,
c'était une
colonisation.
Les chercheurs
ont brillamment
déduit
l'existence
d'une langue
parente
Proto-Slave à
partir des
évidences
linguistiques.
…Leurs treize langues distinctes, regroupées en blocs de l'ouest, du sud
et de l'est, ont
émergé de ce qui
semble avoir été
une seule langue
jusqu'au
neuvième siècle
après
Jésus-Christ.
Les langues au
sein des blocs
respectifs
présentent des
affinités
étroites et des
dialectes de
transition les
rattachant
peuvent être
observés ; mais
il existe
également de
nombreuses
différences,
tout comme
celles entre les
langues d'un
bloc à
l'autre... Les
laves ne sont
pas un groupe
sanguin ; il n'y
a pas de race
slave, de même
qu'il n'y a pas
de race
germanique ou
romaine.
…la diversité des nations slaves modernes est directement attribuable
aux diverses
rencontres
culturelles que
les Slaves ont
faites pendant
leur période
d'expansion.
Chaque groupe
slave a subi des
changements
sociaux et
économiques du
fait de son
exposition aux
différents
environnements
ethniques. Dès
le Xe siècle,
les dialectes
slaves de
l'ouest et du
sud se sont
scindés en
entités qui
ressemblent aux
divisions
linguistiques
contemporaines.
…L'histoire des Slaves commence avant la formation des États slaves au
dixième siècle,
bien avant les
documents
historiques sur
l'introduction
des Slaves au
Christianisme
et, en fait,
avant les
comptes-rendus
des
“Sclavini”,
rédigés par les
historiens du
sixième siècle,
Procopius et
Jordanes. Les
Slaves, qui
constituent une
branche des
peuples
indo-européens,
peuvent être
considérés comme
ayant eu besoin
d'une période de
temps aussi
longue pour le
développement de
leur langue et
de leur culture
que les Grecs,
les Baltes, les
peuples
germaniques, les
Illyriens, les
Traces et autres
groupes
indo-européens.
Origines
…La localisation géographique la plus largement acceptée de la patrie
Slave est soit
1) l'Europe
centrale qui
comprend la
région de
l'Oder-Vistule
en Allemagne et
la Pologne, soit
2) l'Ukraine
occidentale ou
toute la région
de l'Ukraine au
nord de la mer
Noire.
De récentes recherches ont clairement montré que les ‘proto’-Indo-Européens
se sont lancés
dans une énorme
expansion en
Europe et au
Proche-Orient à
partir des
steppes de
l'Eurasie... Le
premier
déplacement, du
sud de la Russie
vers l'Ukraine
et le Bassin
inférieur du
Danube, est
survenu peu de
temps avant 4000
avant J.-C. et
les migrations
répétées et la
dévastation des
terres égéennes,
méditerranéennes
et anatoliennes
se sont
produites dans
la période 2300
avant J.-C.
Les ‘proto’-Indo-Européens étaient des pasteurs semi-nomades ayant un
système social
patrilinéaire et
patriarcal. Ils
étaient éleveurs
de chevaux et
utilisaient
peut-être les
chevaux comme
montures et
possédaient des
chariots dès le
troisième
millénaire avant
Jésus-Christ.
Cela explique
leur mobilité.
Il leur a fallu
moins d'un
millénaire pour
conquérir et/ou
assimiler un
certain nombre
de cultures
vivrières des
Balkans et
d'Europe
centrale, ainsi
que pour
convertir
certains
chasseurs et
pêcheurs
d'Europe du Nord
à leur mode de
vie…
(Marija Gimbutas, Les Slaves, Thames et Hudson
Ltd, Londres,
1971, pp.
14-18.)
Origine du terme
Slave
L'origine du mot
“Slave”
est incertaine,
et les premières
références de ce
nom remontent au
6ème
siècle. Les plus
anciens
documents écrits
dans la Vieille
Église slovaque
datant du 9ème
siècle,
décrivent les
Slaves autour de
Thessalonique
comme slověne.
Certains érudits
associent le nom
soit au mot
sláva
“gloire”,
“renommée”
ou slovo
“mot,
parler”
(tous deux liés
au mot slusati
“entendre”
de la racine IE
*kleu-).
Ainsi, slověne
signifierait
“des
gens qui parlent
(la même langue)”,
c'est-à-dire des
gens qui se
comprennent.
Les témoignages
les plus anciens
Pline l'Ancien et Ptolémée, mentionnent une tribu des Vénédés aux
alentours de la
rivière Vistule.
Les Slaves sous
le nom de
Vénètes, les
Antes et
les Sklavens
font leur
première
apparition dans
les archives
Byzantines au
début du 6ème
siècle. Les
historiographes
byzantins sous
Justinien Ier
(527-565),
décrivent des
tribus émergeant
de la région des
Montagnes
Carpates, du bas
Danube et de la
mer Noire,
envahissant les
provinces
danubiennes de
l'Empire
d'Orient.
Jordanes mentionne que les Vénètes se subdivisent en trois groupes : les
Vénètes, les
Antes et les
Sklavens (Sclovenes,
Sklavinoi),
communément
appelés Spores.
Le déplacement
vers l'ouest des
Allemands et des
Celtes aux 5e
et 6e
siècles après
J.-C., a
déclenché la
grande migration
des Slaves, qui
se sont
installés sur
les terres
abandonnées par
les tribus
germaniques
fuyant les Huns
et leurs alliés
: en direction
de l'ouest, dans
le pays entre
l'Oder et la
ligne Elbe-Saale
; en direction
du sud, dans la
Bohême, la
Moravie, une
grande partie de
l'Autriche
actuelle, la
plaine
pannonienne et
les Balkans ; et
en direction du
nord, le long du
cours supérieur
du Dniepr.
http://en.wikipedia.org/wiki/Slavic_tribes
Origines
génétiques
Les Slaves sont
issus d'une
grande variété
d'origines
génétiques et
chaque groupe a
une histoire,
une religion et
une culture qui
lui sont
propres.
Aujourd'hui, les
Slaves sont
divisés en trois
grands
sous-groupes :
Slaves de
l'Ouest :
Tchèques,
Polonais et
Slovaques ;
Slaves de l'Est
: Biélorusses,
Russes et
Ukrainiens ; et
Slaves du Sud :
Bosniaques,
Bulgares,
Croates,
Macédoniens,
Monténégrins,
Serbes et
Slovènes.
Biélorusses
Extrait de
l'article de
Wikipédia
‘Histoire
du Belarus’ :
Entre le 6ème
et le 8ème
siècle, les
Slaves se sont
installés sur le
territoire
compris entre
l'actuelle
Biélorussie, la
Russie et
l'Ukraine,
assimilant les
nomades locaux
de la Baltique,
de l'Ugro-Finnique
et des steppes
qui y vivaient
déjà. Ces
premières
intégrations
ethniques ont
contribué à la
différenciation
progressive des
trois nations
slaves de l'Est.
L'identité
biélorusse
moderne s'est
probablement
formée sur la
base des trois
tribus slaves-Kryvians,
Drehovians,
Radzimians -
ainsi que sur
plusieurs tribus
baltes.
Après une
période initiale
de consolidation
féodale
indépendante,
les terres
biélorusses ont
été incluses
dans le
Grand-Duché de
Lituanie, la Rus
et la Samogitie
au sein du
Commonwealth
polonais-lituanien,
de l'Empire
russe et
finalement de
l'Union
Soviétique. La
Biélorussie est
devenue
indépendante en
1991, après
s'être déclarée
libre de l'Union
Soviétique.
Étymologie
La Biélorussie
était appelée
Belarus à
l'époque de la
Russie
impériale, et le
tsar russe était
généralement
appelé Tsar
de toutes les
Russies - Grand,
petit et blanc.
Le nom
Biélorussie
dérive du terme
Russie
Blanche, qui
est apparu pour
la première fois
dans la
littérature
médiévale
allemande et
latine. Au 17ème
siècle, les
tsars russes ont
utilisé le terme
“Rus
Blanc”,
affirmant qu'ils
essayaient de
récupérer leur
héritage
provenant du
Commonwealth
polonais-lituanien.
Il ne faut pas
confondre le
Bélarus avec le
groupe politique
des Russes
Blancs qui s'est
opposé aux
Bolcheviks
pendant la
Guerre Civile
russe. Le terme
“Russes Blancs”
est trompeur car
il suggère à
tort qu'il
s'agit d'un
sous-groupe de
Russes, tandis
que les
Biélorusses
tirent leur nom
du peuple Rus et
non des Russes,
qui sont
également des
descendants du
peuple Rus.
http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Belarus
La plus populaire origine du nom “Russes
blancs”
est le teint
clair des gens.
Cependant, au
cours du 14ème
siècle, le nom
de
“Russie Blanche”
a été donné aux
terres
Occidentales de
la Russie comme
expression de
leur liberté
face à la
domination
étrangère. À
cette époque, le
mot
“blanc”
impliquait
“libre”
et
“invaincu”.
Malheureusement,
l'histoire de ce
peuple depuis
cette époque,
raconte une
toute autre
histoire. C'est
un peuple qui a
beaucoup
souffert aux
mains des
occupants
étrangers. ...
Les Biélorusses
qui partagent un
héritage commun
avec les Russes
et les
Ukrainiens, ont
commencé à
émerger en tant
que nationalité
à part entière
avec une langue
distincte, au 14ème
siècle. …
http://www.janzteam.com/OSTEUROPE/en/wfl2.htm
: Article
‘Russes Blancs’.
Langue
Les Biélorusses
parlent une
langue slave
orientale, mais
certaines
personnes
parlent aussi le
polonais, le
russe et
l'ukrainien. La
langue écrite
utilise
l'alphabet
cyrillique.
En raison de la
forte influence
du régime
soviétique sur
le peuple
Biélorusse, plus
de 90% de la
population ne
parle que le
russe, pendant
que la langue
maternelle
biélorusse reste
confinée aux
seules zones
rurales. Cette
langue est
étroitement liée
au Russe et à
l'Ukrainien.
Religion
Les Biélorusses
sont soit
Orthodoxes de
l'Est, soit
Uniates, soit
Catholiques dans
la foi.
Russes
Très peu de
choses sont
connues sur les
Russes et les
Slaves de l'Est
en général,
avant environ
859 après J.-C.,
date à partir de
laquelle
commence le
récit dans la
Chronique
Primaire (une
histoire de
l'Ancienne Rus
autour de 850 à
1110, compilée à
l'origine à Kiev
vers 1113).
L'ethnicité
russe
L'ethnie russe
serait
originaire des
premiers peuples
Rus et aurait
progressivement
évolué vers une
ethnie
différente de
celle des
peuples Rus
occidentaux, qui
sont devenus les
Biélorusses et
les Ukrainiens
actuels. Les
tribus slaves
les plus
importantes dans
la région de
l'actuelle
Russie
européenne
comprenaient les Vyatichs, les
Krivichs, les
Radimichs, les
Sévères et les
Slaves Ilmen.
Dès le 11ème
siècle, les
Slaves de l'Est
ont assimilé les
tribus
finno-ougriennes
Merya et Muroma
et la tribu
balte de l'Est
Galindae.
Les Ethnies
russes, connues
sous le nom de
Grandes
Russes, ont
commencé à être
reconnues comme
des groupes
ethniques
distincts au 15ème
siècle. À cette
époque, lors de
la consolidation
du pouvoir du
Tsar Moscovie en
tant que
puissance
régionale, on
les appelait les
Russes
moscovites.
Entre le 12ème
et le 16ème
siècle, les
Russes connus
sous le nom de
Pomors
ont migré vers
le nord de la
Russie et se
sont installés
sur les côtes de
la mer Blanche.
Suite à ces
migrations et
aux conquêtes
russes, après la
libération de la
domination de la
Horde d'Or des
Mongols au cours
des 15ème
et 16ème
siècles, les
Russes ont
colonisé les
régions de la
Volga, de
l'Oural et du
Caucase du Nord.
Entre le 17ème
et le 19ème
siècle, les
migrants russes
se sont
installés vers
l'Est dans les
vastes régions
peu habitées de
Sibérie et de
l'Extrême-Orient
russe. Les
Cosaques Russes
ont joué un rôle
majeur dans ces
expansions
territoriales et
ces migrations.
Langue
Le Russe moderne
s'est
progressivement
développé à
partir du vieux
slave oriental
et du slave
ecclésiastique
entre le 15ème
et le 18ème
siècle.
Religion
Selon les
estimations,
moins de la
moitié de la
population russe
est pratiquante
d'une quelconque
religion. Le
Christianisme
Orthodoxe est
une religion
dominante parmi
les croyants
russes, dont la
plupart
appartiennent à
l'Église
Orthodoxe russe,
qui a joué un
rôle vital dans
le développement
de l'identité
nationale russe.
Les plus
importantes des
autres religions
mondiales sont
les Baptistes,
les
Pentecôtistes,
les Evangéliques
et les
Adventistes du
Septième-Jour.
http://en.wikipedia.org/wiki/Russians
Ukrainiens
La plupart des
informations
suivantes
proviennent de
l'article
‘Ukrainiens’ de Wikipedia
:
De nombreuses
tribus nomades
habitaient des
territoires
connus
aujourd'hui sous
le nom
d'Ukraine, dans
l'Antiquité.
Celles-ci
comprenaient :
Scythes et
Sarmates parlant
iranien ; les
Grecs des
colonies de la
mer Noire ; les
Goths et
Varangiens
parlant allemand
; ainsi que les
Khazars, les
Petchenègues et
les Coumans
parlant turc.
Toutefois, les
origines des
Ukrainiens sont
principalement
slaves.
Certains
revendiquent une
origine khazar
et contrôlaient
une grande
partie des
steppes.
L'historien gothique Jordanes et les auteurs byzantins du 6ème
siècle ont nommé
deux groupes qui
vivaient au sud
de l'Europe :
les Sclavins
(Slaves de
l'ouest) et les
Antis. Les Antis
ont généralement
été identifiés
aux
proto-Ukrainiens.
Le nom Anti est
d'origine
iranienne et
signifie les
personnes vivant
sur la frontière.
L'état d'Anti a
existé de la fin
du 4ème
jusqu'au début
du 7ème
siècle. Au 4ème
siècle, les
Antis se sont
battus contre
les Goths. En
375, le roi
gothique Vinitar,
face aux Antis,
a d'abord connu
la défaite mais
a par la suite
capturé le roi
d'Anti, Bozh,
qu'il a exécuté
avec ses fils et
70 aristocrates.
Les Goths ne
parvinrent pas à
soumettre les
Antis, jusqu'à
ce que, la même
année, l'union
gothique tombe
suite à
l'attaque des
Huns. À partir
du 6ème
siècle, les
Antis ont
combattu les
Byzantins et aux
6-7ème
siècles ont
colonisé la
péninsule
balkanique. À
partir de la fin
du 6ème
siècle, ils se
sont battus
contre les
Avars.
Parmi la population native ukrainienne des Carpates, il existe plusieurs
groupes
distincts, à
savoir les
Hutsuls, les
Lemkos et les
Boyko, chacun
ayant une zone
spécifique de
colonisation, un
dialecte, un
style
vestimentaire,
un type
anthropologique
et des
traditions
folkloriques. Il
existe un
certain nombre
de théories
quant aux
origines de
chacun de ces
groupes,
certaines
reliant même les
Boyky à la tribu
celte des Boii
et les Hutsuls
aux Uz, peuple
d'origine
turque.
Histoire
Jusqu'au 15ème
siècle, les
Ukrainiens
faisaient partie
de la vieille
lignée slave
orientale qui a
également donné
naissance aux
Biélorusses et
aux Russes.
Cependant, une
longue histoire
de séparatisme
et d'influences
étrangères a
remodelé leur
identité
ethnolinguistique
les démarquant
du reste des
Slaves de l'Est.
Des tribus
slaves ont
habité les
terres actuelles
de l'Ukraine
depuis les temps
anciens et, au 5ème
siècle, elles y
sont devenues
dominantes et
ont fondé la
ville de Kiev -
dernière
capitale d'un
puissant État
connu sous le
nom de Kievan
Rus’.
Au cours des
années 800 de
notre ère, une
civilisation
slave appelée
Rus est
apparue à Kiev
et ailleurs - de
la Mer Baltique
à la mer Noire.
L'invasion des
Mongols (plus
tard Tartares)
au 13ème
siècle a dévasté
le
‘Kievan Rus’.
L'Ukraine/Ruthénie
est devenue le
Grand-Duché de
Lituanie et plus
tard le
Commonwealth
polonais-lituanien,
et encore plus
tard les Empires
russe, ottoman
et
austro-hongrois,
la Pologne et
l'Union
Soviétique,
acquérant
finalement son
indépendance le
24 août 1991.
L'histoire de
l'autonomie
d'indépendance
en Ukraine a
commencé avec
les Cosaques qui
ont occupé le
territoire entre
les Polonais et
les Tartares. Au
cours des années
1400, de
nombreux paysans
ont rejoint les
bandes de
Cosaques et la
région est
devenue connue
sous le nom
d'Ukraine, ce
qui signifie
région
frontalière.
La plus grande
partie de
l'Ukraine est
restée sous
domination
polonaise
jusqu'aux années
1600. Les
Cosaques se sont
opposés aux
efforts des
Polonais pour
leur faire
quitter l'Église
Orthodoxe
Orientale et
rejoindre
l'Église
Catholique
Romaine, ce qui,
avec le temps, a
conduit les
Cosaques à
former une
alliance avec le
Tsar russe.
La Russie a
alors pris le
contrôle de
presque toute
l'Ukraine, et il
est
compréhensible
que de nombreux
Ukrainiens se
soient opposés à
la dureté du
régime russe.
Avec le temps,
la révolution
Bolchévique a
conduit la
Russie à devenir
communiste et
des centaines de
milliers
d'Ukrainiens ont
été déportés en
Sibérie pour
avoir résisté
aux prises de
contrôle du
gouvernement.
Dans les années
1930, les
mauvaises
récoltes et les
saisies de
céréales par le
gouvernement ont
entraîné des
millions de
morts par la
famine.
Des millions
d'Ukrainiens
sont morts de
faim lors d'une
famine, connue
sous le nom de
Holodomor.
Certains
historiens
affirment que
les autorités
soviétiques sont
responsables de
la mort de près
de 10 millions
d'hommes, de
femmes et
d'enfants
innocents tués
par la famine
provoquée
délibérément en
1932-1933.
L'Ukraine, ainsi
que 25 autres
pays, a déclaré
que le Holodomor
était un acte de
génocide.
Langue
La langue
Ukrainienne est
une langue slave
orientale et le
peuple ukrainien
appartient à la
même subdivision
des Slaves que
la Rusyn (tous
les Ukrainiens
étaient
auparavant
appelés Rusyns
ou Ruthéniens,
provenant de
l'état Kievan
Rus’ de
proto-Ukraine).
L'ukrainien
écrit utilise un
alphabet
cyrillique. La
langue partage
un peu de son
vocabulaire avec
les langues
biélorusse,
polonaise, russe
et slovaque.
Religion
Les Ukrainiens
sont
majoritairement
de confession
Chrétienne
Orthodoxe.
Certains
Ukrainiens sont
membres de
l'Église
Catholique
grecque
ukrainienne. Il
existe plusieurs
églises
Protestantes et
également des
minorités
ethniques qui
pratiquent le
Judaïsme et
l'Islam.
http://en.wikipedia.org/wiki/Ukrainians
Les Tchèques
Les Tchèques
descendent des
anciennes tribus
slaves
occidentales et
sont apparentés
aux Celtes et
aux Goths.
Depuis le 6ème
siècle, les
tribus slaves
ont habité les
régions de
Bohême, de
Moravie et de
Silésie, les
trois
subdivisions
politiques de la
république
tchèque. Chacune
de ces divisions
a une culture
légèrement
différente et,
bien que chacune
des parties
parle la langue
tchèque, il
existe certains
dialectes
locaux.
Le plus célèbre
et le plus
influent de tous
les rois
tchèques fut
Charles IV
(Karel IV.), qui
devint également
le Saint
Empereur romain.
Histoire
La première
véritable
structure
étatique établie
sur le
territoire de la
république
tchèque a été le
Grand Empire
morave. Celui-ci
était situé sur
le territoire de
la Bohême, de la
Silésie, de la
Moravie, de la
Slovaquie et du
bassin du
Danube. À
l'ouest, il
bordait le
puissant royaume
franc oriental,
à partir duquel
le Christianisme
s'est étendu à
la Moravie
païenne.
Après la période glorieuse du Grand Empire morave, le centre
de l'État s'est
déplacé vers
l'ouest, en
Bohême, où le
pouvoir était
concentré dans
les mains du
Přemyslids, qui
l'a conservé
pendant plus de
400 ans jusqu'à
ce qu'il passe
aux mains des
Luxembourgeois
en 1306.
Après la mort du
dernier roi de
la Dynastie
Přemyslid,
plusieurs rois
se sont
supplantés à la
tête de l'État,
mais aucun n'a
pu consolider sa
position. Une
partie de la
noblesse et des
abbés, qui
étaient
mécontents du
règne du roi,
concoctèrent un
coup d'État. Ils
destituèrent le
roi avec
l'accord de
l'empereur Henri
VII de
Luxembourg.
Les territoires tchèques ont été affectés par une dépression
économique sous
le règne de
Venceslas IV, le
fils de Charles
IV. Des bandits
de grand chemin
et des épidémies
de peste ont
ravagé le pays,
pendant que des
guerres privées
faisaient rage.
L'Église, qui
était censée
veiller sur
l'observance des
commandements de
Dieu, se
concentrait sur
l'obtention de
positions de
pouvoir et
l'accumulation
de biens. Le
Clergé a
longtemps exercé
des fonctions
dans
l'administration
royale et, en
lieu et place de
l'argent, il a
reçu un bureau
de l'Église en
guise de
règlement. Les
critiques à
l'encontre de
l'Église se sont
intensifiées en
raison de son
écart par
rapport à ses
principes
originaux, non
seulement en
Bohême, mais
dans toute
l'Europe.
http://www.czech.cz/en/czech-republic/history/all-about-czech-history/
Mythologie
Selon un mythe
populaire, les
Tchèques sont
issus d'un
certain aïeul
Čech, qui a
amené la tribu
sur ses terres.
Extrait de
l'article de
Wikipedia
‘Lech, Čech et
Rus’ :
Selon une vieille légende, Lech, Čech et Rus étaient des frères qui ont
fondé les trois
nations slaves :
Pologne (poétiquement aussi connue sous le nom de Lechia),
La Bohême (Čechy - aujourd'hui la majeure partie de la république
tchèque), et
La Ruthénie (Rus', dont les États successeurs sont désormais la
Russie, la
Biélorussie et
l'Ukraine).
Dans une variante de la légende, les trois
frères sont
partis chasser
ensemble mais
chacun d'eux a
suivi une proie
différente et
finalement ils
ont tous voyagé
dans des
directions
différentes. Rus
est allé à
l'est, Čech
s'est dirigé
vers l'ouest
pour s'installer
sur la montagne
Říp qui s'élève
dans la campagne
vallonnée de
Bohême, tandis
que Lech a
voyagé vers le
nord jusqu'à ce
qu'il rencontre
un magnifique
aigle blanc qui
gardait son nid.
Surpris mais
impressionné par
ce spectacle, il
décida de s'y
installer. Il
baptisa sa
colonie (gród)
Gniezno
(adjectif en
Polonais tiré de
gniazdo,
ou "nid") et
adopta l'Aigle
Blanc comme
écusson qui
reste encore
aujourd'hui un
symbole de la
Pologne.
http://en.wikipedia.org/wiki/Forefather_%C4%8Cech
Langue
La langue
tchèque s'est
développée à
partir de la
langue
proto-slave au
10ème
siècle et est
étroitement liée
à la langue
slovaque et, à
un degré
moindre, au
polonais ou au
sorabe en
Allemagne de
l'Est. Les
locuteurs
tchèques et
slovaques se
comprennent
mutuellement
dans leur langue
écrite et
parlée.
Religion
La république
Tchèque a l'une
des populations
les plus
non-théistes de
toute l'Europe.
Selon le
recensement de
2001, 59% du
pays est
agnostique,
athée,
non-croyant ou
croyant non
organisé, 26,8%
Catholique
Romain et 2,5%
Protestant.
Selon un sondage
réalisé en 2005,
19% des citoyens
tchèques ont
répondu qu'ils
“croient qu'il y a un Dieu”,
tandis que 50%
ont répondu
qu'ils
“croient
qu'il y a une
sorte d'esprit
ou de force
vitale”
et 30% qu'ils
“ne
croient pas
qu'il y ait une
sorte d'esprit,
de Dieu ou de
force vitale”.
http://en.wikipedia.org/wiki/Czech_Republic
Les Slovaques
Le peuple de
Slovaquie est
descendant des
Slaves qui se
sont installés
autour du bassin
de la rivière
Danube autour de
l'an 500 EC. Le
premier État
slave connu sur
le territoire de
l'actuelle
Slovaquie était
l'Empire de Samo.
Le premier État
connu des
Proto-Slovaques
était la
Principauté de
Nitra, fondée au
cours du 8ème
siècle.
Le territoire
initial habité
par les
proto-Slovaques
comprenait
l'actuelle
Slovaquie,
certaines
parties de
l'actuelle
Moravie du
sud-est et
approximativement
toute la moitié
nord de
l'actuelle
Hongrie.
Grande Moravie
La Grande
Moravie (833 -
?907) était
l'État ancestral
des Moraves et
des Slovaques
actuels, au 9ème
et au début du
10ème
siècle de notre
ère. Parmi les
développements
importants qui
ont eu lieu à
cette époque,
figuraient la
mission de
Cyrille et
Methodius et le
développement de
l'alphabet
glagolitique -
une forme
précoce de
l'alphabet
cyrillique - et
l'utilisation du
slave de la
Vieille Église
comme langue
officielle et
littéraire.
Royaume de
Hongrie
La Slovaquie est
passée
progressivement
sous la
domination
hongroise de 907
jusqu'au début
du 14ème
siècle et est
demeurée une
partie du
Royaume de
Hongrie jusqu'à
la formation de
la
Tchécoslovaquie
en 1918.
Politiquement,
la Slovaquie a
formé (à
nouveau) une
entité séparée
appelée Duché
Frontalier de
Nitra, cette
fois-ci au sein
du Royaume de
Hongrie, mais
celui-ci a été
dissous en 1107
et le territoire
habité par les
Slovaques a été
progressivement
réduit.
Lorsque la
Hongrie a été
conquise par
l'Empire ottoman
en 1541, la
Slovaquie est
devenue le noyau
du royaume
“réduit”,
officiellement
appelé
Hongrie royale.
De nombreux
Magyars
(Hongrois)
fuyant la
Hongrie, se sont
installés dans
de grandes
parties de
l'actuelle
Slovaquie
méridionale,
créant ainsi la
considérable
minorité Magyar
de la Slovaquie
méridionale
d'aujourd'hui.
Certains Croates
se sont
installés pour
des raisons
similaires, et
les Allemands,
les Juifs et les
Tsiganes ont
également formé
d'importantes
populations sur
le territoire.
Après que
l'Empire ottoman
ait été forcé de
se retirer de
l'actuelle
Hongrie vers
1700, des
centaines de
milliers de
Slovaques se
sont
progressivement
installés dans
les parties
dépeuplées du
Royaume restauré
de Hongrie
(Hongrie
actuelle,
Roumanie, Serbie
et Croatie), et
c'est ainsi que
sont nées les
enclaves
slovaques
actuelles dans
ces pays.
La Slovaquie a
été la partie la
plus évoluée du
royaume de
Hongrie pendant
des siècles,
mais au 19ème
siècle, lorsque
Buda/Pest est
devenue la
nouvelle
capitale du
royaume, de
nombreux
Slovaques ont
été relégués à
la classe
paysanne. En
conséquence, des
centaines de
milliers de
Slovaques ont
émigré en
Amérique du
Nord.
La
Tchécoslovaquie
Le peuple de
Slovaquie a
passé la plus
grande partie du
20ème
siècle dans le
giron de la
Tchécoslovaquie,
nouvel État
formé après la
Première Guerre
Mondiale.
D'importantes
réformes et
l'industrialisation
d'après la
Seconde Guerre
Mondiale ont été
réalisées
pendant cette
période. La
langue slovaque
a été fortement
influencée par
la langue
tchèque durant
cette période.
Nom et
ethnogenèse
Les Slovaques et
les Slovènes
sont
actuellement les
seules nations
slaves qui ont
conservé
l'ancien nom des
Slaves
(singulier :
slověn) dans
leur nom.
Selon
Nestor et
les linguistes
slaves modernes,
le mot slověn
mentionné
ci-dessus était
probablement le
nom original de
tous les Slaves,
mais de nombreux
Slaves ont pris
d'autres noms au
début du Moyen
Âge. Bien que
les Slovaques
eux-mêmes
semblent avoir
eu un terme
légèrement
différent pour
“Slaves”
(Slovaque), ils
ont été nommés
“Slaves” dans les textes Latins approximativement jusqu'au
Haut Moyen Âge.
Ainsi, il est
parfois
difficile de
distinguer
lorsqu'il s'agit
des Slaves en
général et
lorsque les
Slovaques sont
désignés.
Citations tirées
d'importantes
chroniques
C'est en ces termes que Nestor dans sa Chronique Primaire
(historiquement
/ correctement)
décrit les
Slovaques :
Des Slaves qui
se sont
installés le
long du Danube,
lequel a été
occupé par les
Hongrois, les
Tchèques, les
Lachs et les
Polonais,
aujourd'hui
connus sous le
nom de Rus.
Nestor appelle
ces Slaves
“Slaves
de Hongrie” ailleurs dans le texte, et les mentionne en premier
lieu dans une
liste de nations
slaves (en plus
des Moraves, des
Bohémiens, des
Polonais, des
Russes, etc.),
car il considère
le bassin des
Carpates (y
compris ce qui
est aujourd'hui
la Slovaquie)
comme le
territoire slave
d'origine.
Langue
La langue
slovaque,
parfois référée
comme
“Slovaque”,
est une langue
indo-européenne
appartenant aux
langues slaves
occidentales
(conjointement
avec le tchèque,
le polonais, le
cachoube et le
sorabe). Le
slovaque est
mutuellement
intelligible
avec le tchèque.
http://en.wikipedia.org/wiki/Slovaks
Religion
La majorité des
citoyens
slovaques (69%)
pratiquent le
Catholicisme
romain ; le
deuxième groupe
le plus
important est
celui des
Protestants
(9%). Environ 3
000 Juifs sont
encore présents
sur une
population
estimée à 120
000 avant la
Seconde Guerre
mondiale. La
langue
officielle de
l'État est le
slovaque, et le
hongrois est
largement parlé
dans la région
du sud.
http://www.state.gov/r/pa/ei/bgn/3430.htm
Polonais
Les tribus
Slaves ont
probablement
vécu dans ce qui
est aujourd'hui
la Pologne, dès
2000 avant notre
ère. Au cours
des années 800
de notre ère,
plusieurs tribus
se sont unies
sous le nom de
Polane, l'un des
plus grands
groupes de la
région.
L'appartenance
ethnique et
linguistique
exacte des
groupes qui ont
peuplé la région
de l'actuelle
Pologne, à la
fin de
l'Antiquité, a
fait l'objet de
vifs débats.
Cependant, la
découverte
archéologique la
plus célèbre de
la préhistoire
de la Pologne
est datée de la
civilisation
lusacienne du
début de l'Âge
du Fer, vers 700
avant notre ère.
L'origine du nom
de la nation
Pologne provient
d'un groupe
ethnique slave
occidental de
Polonais. Les
Polonais
appartiennent au
sous-groupe
lechitique de
cette ethnie.
Les Polonais, en
tant que l'une
des tribus les
plus influentes
de la Grande
Pologne, ont
réussi à unir de
nombreuses
autres tribus
slaves
occidentales
dans la région
sous la
domination de ce
qui est devenu
la dynastie
Piast.
Les Polonais
Les Polonais ont
habité le bassin
de la rivière
Warta au 8ème
siècle. À la fin
du 9ème
siècle, ils ont
réussi à
soumettre la
plupart des
tribus slaves,
entre les
rivières Odra
(Oder) et Bug
Occidental, et
entre les
Carpates et la
mer Baltique.
Dès le 10ème
siècle, ils ont
également réussi
à intégrer les
terres de
Masovie, de
Kuyavia et de la
Grande Pologne.
La dynastie
Piast
Les membres de
la famille Piast
sont devenus les
premiers
dirigeants de la
Pologne vers le
milieu du
Dixième siècle.
Le premier
dirigeant de
Pologne
historiquement
documenté,
Mieszko Ier,
a régné sur la
plupart des
terres le long
des rivières
Vistule et Oder.
Du Paganisme, il
s'est converti
et a adopté le
Christianisme
Catholique comme
la nouvelle
religion
officielle de la
nation, à
laquelle la
majeure partie
de la population
s'est convertie
au cours des
siècles
suivants.
Le fils de
Mieszko,
Boleslaw Ier,
a été couronné
premier roi de
Pologne. Il a
continué l'œuvre
de son père et a
unifié toutes
les provinces,
qui ont
subséquemment
fait partie du
traditionnel
territoire de la
Pologne. Après
sa mort, la
Pologne est
entrée dans une
période
d'instabilité et
a finalement été
morcelée sous la
domination de
différents
nobles.
Le Commonwealth
polonais-lituanien
Le mariage entre
la Reine de
Pologne et le
Grand Duc de
Lituanie a fait
passer la
Pologne sous la
dynastie des
Jagellons, mais
chaque pays est
resté autonome.
La culture et
l'économie
polonaises ont
prospéré sous
les Jagellons et
un âge d'or
s'est ensuivi au
cours du
seizième siècle
après la
naissance du
Commonwealth
polonais-lituanien.
À cette époque,
la Pologne a
étendu ses
frontières et
est devenue le
plus grand pays
d'Europe.
Malgré les
avancées de
cette période,
après les années
1500, la
monarchie a
commencé à
perdre du
pouvoir au
profit des
nobles qui
dominaient le
Parlement. Après
la mort du
dernier monarque
jagellon en
1572, les rois
polonais ont été
élus par les
nobles, mais
certains étaient
étrangers et se
sont avérés être
des dirigeants
inefficaces. Les
rivalités
résultantes
entre les
nobles, ont
affaibli le
Parlement et des
guerres
coûteuses ont
ruiné
l'économie.
Au milieu du dix-septième siècle, une invasion suédoise et le
soulèvement des
Cosaques qui a
ravagé le pays,
ont marqué la
fin de l'âge
d'or. De
nombreuses
guerres contre
la Russie,
combinées à
l'inefficacité
du gouvernement,
causée par le
Liberum Veto,
ont marqué la
détérioration
continue du
Commonwealth,
qui est passé
d'une puissance
Européenne à une
quasi-anarchie,
qui s'est vue
contrôlée par
ses voisins. Les
réformes, en
particulier
celles du Grand
Sejm, ont été
entravées par
les trois
partitions de la
Pologne (1772,
1793 et 1795)
qui ont abouti à
l'effacement de
la Pologne de la
carte et à la
répartition de
ses territoires
entre la Russie,
la Prusse et
l'Autriche.
http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Poland
Langue
Le Polonais est
la langue
officielle de la
République de
Pologne. C'est
la langue slave
occidentale la
plus parlée et
s'écrit avec
l'alphabet
romain.
Religion
Bien que
majoritairement
Catholique
Romaine, la
Pologne est le
foyer d'autres
groupes
religieux, tels
que les
Orthodoxes
Orientaux, les
Grecs
Catholiques, les
Protestants, les
Juifs et les
Musulmans.
Les
Bosniens/Bosniaques
Les Bosniaques
appartiennent au
groupe ethnique
slave, mais
leurs
‘racines
génétiques’ sont
néanmoins un
mélange de
colons slaves et
de descendants
de peuples
indigènes
balkaniques
pré-slaves,
principalement
des tribus
illyriennes. Par
exemple,
l'anthropologue
John J. Wilkes
considère les
Bosniaques (et
les Bosniaques
en général)
comme de
possibles
descendants des
Illyriens et
place la Bosnie
comme jadis le
centre du
royaume illyrien.
Une fois
répandus à
travers les
régions qu'ils
habitaient,
diverses formes
de nettoyage
ethnique et de
génocide ont eu
un effet
considérable sur
la répartition
territoriale de
la population
bosniaque.
Le plus ancien
“nom" bosnien
était le terme
historique
“Bošnjanin”
(latin :
Bosniensis),
qui signifiait
tout habitant du
royaume
bosniaque
médiéval. Dès
les premiers
jours de la
domination
ottomane, le mot
avait été
remplacé par
“Bosniak”
(Bošnjak). Les
Bosniaques
tiennent leur
nom ethnique de
Bosona
(Bosnie), qui a
été proposé pour
avoir une
origine
illyrienne.
Pendant toute la
durée de la
domination
ottomane, le mot
Bosniaque en est
venu à désigner
tous les
habitants de la
Bosnie.
Histoire
Les premières
racines
(génétiques) du
peuple bosniaque
remontent aux
anciennes
populations qui
se sont
développées dans
les Balkans au
sortir de la
Dernière Période
Glaciaire.
En effet, des
études récentes
ont indiqué que
l'haplogroupe du
chromosome Y
dominant, trouvé
chez les
Bosniaques de
Bosnie, est I -
et plus
spécifiquement
son
sous-haplogroupe
I-P37 - qui sont
associés à ces
colons du
Paléolithique.
Ceux-ci sont
Sémitiques et
descendent de
l'haplogroupe IJ
original, dont
sont issus tous
les Sémites, y
compris les
Israélites, les
Juifs et les
Arabes.
La
Croatie compte
donc également
quelque 40 % de
ces sémites Hg
I.
Au 13ème
siècle avant
notre ère, les
anciennes
cultures
européennes qui
se sont
développées à
partir de ces
dernières, ont
été envahies et
assimilées par
les Illyriens,
les premiers
habitants de la
région dont nous
n'avons aucun
détail
historique. Ils
resteront le
groupe dominant
dans les Balkans
occidentaux,
jusqu'à la
conquête romaine
de la région en
l'an 9 de notre
ère, qui a
conduit à la
romanisation de
la population
indigène.
Les premières
racines
culturelles et
linguistiques de
l'histoire
bosniaque,
cependant,
remontent à la
période de
migration du
Haut Moyen Age.
C'est à cette
époque que les
Slaves, un
peuple du
nord-est de
l'Europe, ont
envahi l'Empire
romain oriental
avec leurs
seigneurs Avar,
et se sont
installés dans
l'actuelle
Bosnie-Herzégovine
et les terres
environnantes.
Les Serbes et
les Croates sont
arrivés en
deuxième vague,
invités par
l'empereur
Héraclite, à
chasser les
Avars de
Dalmatie.
Les Slaves se
sont installés
en
Bosnie-Herzégovine,
et dans les
terres
environnantes,
qui faisaient
alors partie de
l'Empire romain
oriental, au
septième siècle.
Les Slaves
bosniaques ont
établi la
première forme
d'État, entre la
Croatie et la
Serbie, au
neuvième siècle,
sous le contrôle
de restrictions
locales avec la
puissante Église
bosniaque, une
secte chrétienne
indigène
considérée comme
hérétique, tant
par l'Église
Catholique
romaine que par
l'Église
Orthodoxe
orientale. Les
conditions
politiques au
Haut Moyen Âge,
ont conduit la
région à être
contestée entre
le Royaume de
Hongrie et
l'Empire
byzantin. Après
quelques siècles
de domination
par l'Empire
byzantin, un
royaume
bosniaque
indépendant
prospéra en
Bosnie centrale
entre le
douzième et le
quinzième
siècle.
Le sujet de
l'ethnicité dans
la Bosnie
médiévale est un
sujet complexe
et sensible, qui
a été obscurci
par le
nationalisme et
la propagande à
travers les
âges. Cependant,
il n'y a aucun
signe que la
population de la
Bosnie
pré-ottomane,
ait développé
une conscience
ethnique Croate
ou Serbe, même
dans un sens
médiéval du
terme. Pour
citer Noel
Malcolm dans
le livre
“La
Bosnie, une
histoire courte” :
Quant à la
question de
savoir si les
habitants de la
Bosnie étaient
vraiment des
Croates ou des
Serbes en 1180,
on ne peut y
répondre, pour
deux raisons :
d'abord, parce
que nous
manquons de
preuves, et
ensuite, parce
que la question
est dénuée de
sens. Nous
pouvons dire que
la majorité du
territoire
bosniaque (en
1180) était
probablement
occupée par des
Croates - ou du
moins par des
Slaves sous la
domination
croate - au
septième siècle
; mais c'est une
étiquette
tribale qui n'a
pas ou a peu de
signification
cinq siècles
plus tard. Les
Bosniaques
étaient
généralement
plus proches des
Croates dans
leur histoire
religieuse et
politique ; mais
appliquer la
notion moderne
d'identité
croate (quelque
chose qui s'est
construit au
cours des
derniers siècles
à partir de la
religion, de
l'histoire et de
la langue) à
quiconque à
cette époque,
serait un
anachronisme.
Tout ce que l'on
peut
raisonnablement
dire sur
l'identité
ethnique des
Bosniaques est
ceci : ce sont
les Slaves qui
vivaient en
Bosnie.
La religion
s'est avérée
être le facteur
déterminant dans
le développement
ultérieur de la
conscience
nationale, et
était plus
pertinente que
tout ‘héritage
tribal’ datant
de siècles
auparavant.
Alors que ses
Évêchés étaient
sous la
juridiction de
Rome, il
existait un
grand nombre de
fidèles de leur
Église
bosniaque
locale - une
forme de
christianisme
ayant un lien
avec le
bogomilisme.
L'Église
bosniaque
déclarait être
fidèle à Rome
mais pratiquait
la liturgie
slave avec un
Monachisme de
type oriental.
L'Orthodoxie, le
Catholicisme et
l'Église
bosniaque
locale, suivant
que chacun
prédominait dans
certaines
régions, mais
aucun des trois
n'était
prépondérant. Le
sabbatarianisme
était répandu
parmi les
Bogomiles.
Lors de
l'invasion de
l'Europe par les
Ottomans, un
grand nombre de
Bosniaques se
sont convertis à
l'Islam. Un
certain nombre
d'adhérents
catholiques et
orthodoxes se
sont également
convertis à
l'Islam. Il y a
eu une partition
de la population
à trois niveaux
en termes
religieux, et
ceci a été
cimenté par le
système ottoman,
qui a séparé les
gens selon des
lignes
religieuses et
non ethniques.
Avec le déclin
lent de l'Empire
ottoman, les
Bosniaques qui
étaient
catholiques se
sont finalement
identifiés à la
nation croate,
tandis que ceux
qui étaient
orthodoxes se
sont identifiés
à la nation
serbe, donnant
naissance à ce
que nous
appelons
aujourd'hui les
“Croates de
Bosnie” et les
“Serbes de
Bosnie”. Les
Bosniaques
islamiques ont
continué à
mettre leur
religion au
premier plan de
leur identité,
et ne se sont
donc pas alignés
sur la
nationalité
serbe ou croate
des débuts de
l'ère moderne.
Ils étaient
désignés par les
voisins Serbes
et Croates,
simplement comme
des musulmans
bosniaques - ou
même des
“Turcs”.
http://en.wikipedia.org/wiki/Bosniaks
Religion
La plupart des
Bosniaques sont
Musulmans, mais
certains sont
Athées,
Agnostiques et
Déistes. Les
Bosniaques
appartiennent à
la branche
Sunnite de
l'Islam, bien
qu'historiquement,
le Soufisme ait
également joué
un rôle
important dans
le pays.
Langue
La langue
bosniaque est
l'une des
versions
standard du
slave du
Centre-Sud, qui
couvre la région
autrefois connue
sous le nom de
Serbo-Croate.
Cependant, les
langues serbe,
croate et
bosniaque sont
toutes
mutuellement
compréhensibles.
La langue du
Bosniaque est
basée sur
l'alphabet
latin.
L'alphabet
cyrillique, tout
en étant
accepté, est
rarement utilisé
aujourd'hui. Le
nom langue
bosniaque
est le nom
communément
accepté par les
linguistes
bosniaques.
http://en.wikipedia.org/wiki/Bosnian_language
Les Bulgares
Les données sur l'ADN Bulgare, suggèrent qu'une expansion démographique
humaine s'est
produite de
manière
séquentielle au
Moyen-Orient, en
passant par
l'Anatolie,
jusqu'au reste
de l'Europe
(Bulgarie
comprise). D'un
point de vue
historique, les
Bulgares sont
issus de trois
groupes
ethniques
principaux qui
se sont mélangés
dans les Balkans
entre le 6ème
et le 10ème
siècle : les
tribus locales,
dont les Thraces
; les
envahisseurs
Slaves, qui ont
donné leur
langue aux
Bulgares
modernes ; et
les Bulgares
parlant le turc.
Génétiquement, les Bulgares modernes sont plus étroitement liés aux
Macédoniens, aux
Grecs et aux
Roumains qu'au
reste des
Européens.
D'autre part,
ils sont
étroitement liés
aux Arméniens,
aux Italiens,
aux Turcs, aux
Crétois et aux
Sardes, aux
Scandinaves, aux
Bosniaques et
aux Croates.
Certaines études
génétiques
récentes,
révèlent que les
premières
populations
thraces et
daco-gétiques
ont apporté une
contribution
significative
aux gènes de la
population
bulgare moderne,
qui est
cependant
comparable,
voire
inférieure, à la
contribution des
autres groupes balkans et
italiens. Les
langues
anciennes des
populations
locales
s'étaient déjà
éteintes avant
l'arrivée des
Slaves, et leur
influence
culturelle a été
fortement
réduite en
raison des
invasions
barbares
répétées sur les
Balkans, des
Goths, des
Celtes, des Huns
et des Sarmates,
durant le début
du Moyen Âge,
accompagnées
d'une
persistante
hellénisation,
d'une
romanisation et
plus tard d'une
slavicisation.
Les Slaves du
Sud les plus à
l'est sont
devenus une
partie des
ancêtres des
Bulgares
modernes, qui
sont cependant
clairement
séparés
génétiquement du
faisceau d'ADN
restreint de la
plupart des
peuples slaves.
Ce phénomène
s'explique par
“la contribution
génétique des
personnes qui
vivaient dans la
région avant
l'expansion
slave”. La
fréquence de l'Haplogroupe
Slave
R1a1
proposé, varie
de seulement
14,7% en
Bulgarie.
http://en.wikipedia.org/wiki/Bulgarians
Leur distribution d'ADN est :
La répartition approximative des haplogroupes
d'ADN-Y parmi la
population
bulgare se
présente comme
suit :
16% E1b1b
1% G2a
3% I1
20% I2a (très
fréquent chez
les peuples
slaves du Sud)
1% I2b
20% J2
1% Q
18% R1a
18% R1b
1% T
À noter que le
E1 Hg. est
également
fréquent chez
les Juifs et est
originaire de
l’Afrique du
Nord.
25% de
tous les Juifs
Européens sont
E1 et E3. 44% de
tous les
Bulgares sont
d’origine
sémitique Hg.
IJ, 24% à I et
20% à J2. I2a
est très
fréquent parmi
les peuples
slaves du Sud.
Il est tout à
fait possible
que ces gens
soient issus des
dix tribus
lorsqu'elles ont
été déplacées
vers le nord en
722 AEC au-delà
des Araxes et
qu'elles se sont
mêlées aux
Hittites Scythes
R1B et aux
groupes R1a
là-bas aussi.
Voici les haplogroupes d'ADNmt trouvés chez les
Bulgares :
38% H (dont 10 %
se trouvent dans
les sous-clades
H1 et H3
combinées)
10% J
6.5% T
20% U (dont 10%
en U3, 6,5% en
U4 et 3,5% en
U5)
13% K
6% X2
6.5% autres
haplogroupes
Cf.http://www.khazaria.com/genetics/bulgarians.html
Préhistoire
Les anciens
Bulgares
appartiennent au
grand groupe
ethno-tribal
iranien dont les
origines
remontent à la
région de
Balhara, au pied
du Mont Imeon,
un territoire
qui correspond à
peu près à
l'actuel nord de
l'Afghanistan et
à la plus grande
partie du
Tadjikistan.
La migration des
Bulgares vers le
continent
européen a
commencé dès le
2ème
siècle lorsque
des branches de
Bulgares se sont
installées dans
les plaines
entre la mer
Caspienne et la
mer Noire. Entre
351 et 389,
certains d'entre
eux auraient
traversé le
Caucase et se
seraient
installés en
Arménie. Ils ont
finalement été
assimilés par
les Arméniens.
Balayés par la
vague des Huns
au début du 4ème
siècle, d'autres
importantes
tribus bulgares
se sont
détachées de
leurs colonies
d'Asie centrale
pour migrer vers
les terres
fertiles des
basses vallées
du Donets et de
la rivière Don
et du littoral
d'Azov.
Certaines sont
restées pendant
des siècles dans
leurs nouveaux
habitats, tandis
que d'autres ont
suivi les Huns
en direction de
l'Europe
centrale et se
sont installées
en Pannonie.
Les Bulgares
étaient
relativement
grands pour
l'époque, avec
une taille
moyenne de
175-180 cm. Ils
étaient de bons
bergers,
agriculteurs et
bâtisseurs. Les
Bulgares avaient
une cavalerie et
une armée bien
équipées et bien
entraînées, ce
qui explique
qu'ils aient pu
vaincre la
grande armée
byzantine lors
de la bataille
d'Ongal en 680,
puis s'installer
définitivement
sur la péninsule
des Balkans.
Langue
La langue
bulgare est
quelque peu
similaire au
serbo-croate, et
dans une
certaine mesure,
elle est
mutuellement
intelligible
avec le russe.
Bien qu'ils
soient
apparentés, le
bulgare et les
langues slaves
occidentales et
orientales ne
sont pas
mutuellement
intelligibles.
La langue
bulgare est
écrite en
alphabet
cyrillique.
Religion
La plupart des
Bulgares
adhèrent à
l'Église
Orthodoxe
bulgare, qui est
considérée comme
un élément
inséparable de
la conscience
nationale
bulgare.
Toutefois,
certains
Bulgares se sont
convertis à
d'autres
croyances ou
dénominations au
fil du temps.
Aux 16ème
et 17ème
siècles, des
missionnaires
Catholiques
romains ont
converti les
Pauliciens
bulgares au
catholicisme
romain. Ces
conversions
peuvent avoir
été directement
attribuées à la
persécution des
Sabbatariens.
Le
Protestantisme a
été introduit en
Bulgarie par des
missionnaires
venus des
États-Unis en
1857. Par
ailleurs, sous
la domination
ottomane, un
grand nombre de
Bulgares
orthodoxes se
sont convertis à
l'Islam. Leurs
descendants
forment
aujourd'hui la
deuxième plus
grande
congrégation
religieuse de
Bulgarie.
http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Bulgaria
Croates
Article
Wikipedia
‘Croates’ :
L'origine de la
tribu Croate
avant la grande
migration des
Slaves, est
incertaine.
Selon la
théorie slave
la plus
largement
acceptée du 7ème
siècle, la tribu
croate s'est
déplacée de la
région au nord
des Carpates et
à l'est de la
Vistule
(désignée par
Croatie Blanche),
et a migré dans
les Alpes
Dinariques
occidentales.
Les Croates
Blancs ont formé
la Principauté
de Dalmatie dans
la haute
Adriatique, qui
était la patrie
des Hérules
venus de l'Est
avec les
Lombards et les
Anglo-Saxons.
Une autre vague
de migrants
slaves de la
Croatie Blanche
a ensuite fondé
la Principauté
de Pannonie.
L'origine
iranienne des
Croates suggère
qu'ils sont les
descendants
d'anciens
Iraniens (cf.
Alans). Ces
origines sont
également basées
sur les
apparences
perçues du nom
pour la Croatie
ou les Croates.
La plus ancienne
mention
revendiquée du
nom Croate,
Horouathos,
peut être
retracée sur
deux
inscriptions sur
pierre en langue
et en écriture
grecques, datant
d'environ l'an
200 après J.-C.,
trouvées dans le
port maritime de
Tanais en mer
d'Azov, situé
sur la péninsule
de Crimée (près
de la mer
Noire). Les deux
tablettes sont
conservées dans
un musée
archéologique à
Saint-Pétersbourg,
en Russie. La
relation entre
le terme
Hourathos et
l'ethnonyme
Croate est
sujette à
conjectures, car
les deux mots
peuvent avoir
des origines
distinctes.
Voir
http://en.wikipedia.org/wiki/Croats
La plus ancienne
culture
Néolithique
comme celle de
Danilo est datée
d'environ
4700-3900 avant
notre ère, et la
culture
Énéolithique
comme celle de
Vučedol
est datée de
3000 et 2200
avant notre ère.[4]
(2) La
composante
protohistorique
qui comprend des
peuples anciens
comme les
Illyriens, les
Dalmatae et les
Liburniens en
Croatie côtière,
et les Celtes,
les Iapydes, les
Taurisci, les
Scordisci et les
Pannonii en
Croatie
continentale.[4]
Au 4ème
siècle avant
notre ère, il
existait
également
plusieurs
colonies
grecques sur les
îles et la côte
Adriatique.[4]
(3) L’Antique
composante
classique causée
par la conquête
romaine, qui
comprenait un
mélange de
peuples anciens
et de colons et
légionnaires de
Rome[5],
ainsi que la
présence de
Iazyges parlant
l'iranien.[6]
(4) L'Antique
Tardive-Début du
Moyen Age,
composante de la
Période des
Migrations,
commencée par
les Huns, et
qui, en Croatie,
a inclus dans la
première phase
les Wisigoths et
les Suèves, qui
ne sont pas
restés
longtemps, et
les Ostrogoths,
les Gépides et
les Langobards,
qui ont formé le
royaume
ostrogothique
(493-553 après
J.-C.).[7]
Dans la deuxième
phase, s'est
produite la
grande migration
slave, souvent
associée à
l'activité des
Avars.[7]
(5) Et le
dernier volet
Moyen Age de
l'ère moderne
qui comprenait
des Francs, des
Magyars, des
Italiens, des
Allemands et des
Saxons,[7]
et après le 14ème
siècle, en
raison de la
peste noire, et
à la fin du 15ème
siècle, en
raison de
l'invasion
ottomane,
l'ethnonyme
Croate s'est
étendu des
terres
historiques
Croates à la
Slavonie
Occidentale, ce
qui a fait
devenir Zagreb
capitale du
Royaume Croate,
et a été
incorporé à
l'ethnogenèse de
la population de
ce territoire.[7]
L'invasion
Ottomane a
provoqué de
nombreuses
migrations des
populations dans
les Balkans, en
Croatie comme
dans les
Valaques,[8]
mais les guerres
mondiales et les
événements
sociaux à venir
ont également
influencé
l'ethnogenèse
croate.[8]
Sources
historiques
anciennes
La mention de
l'ethnonyme
Croate Hrvat
pour une tribu
spécifique avant
le 9ème
siècle
n'est pas encore
complètement
confirmée. Selon
l'ouvrage de
Constantin VII
De
Administrando
Imperio (10ème
siècle), un
groupe de
Croates s'est
séparé des
Croates Blancs
qui vivaient
dans la Croatie
Blanche et sont
arrivés de leur
propre volonté,
ou ont été
appelés par
l'empereur
byzantin
Héraclius
(610-641), en
Dalmatie où ils
ont combattu et
vaincu les
Avars, et ont
finalement
organisé leur
principauté.
Selon la légende
conservée dans
l'ouvrage, ils
étaient dirigés
par cinq frères
Κλουκας
(Kloukas),
Λόβελος
(Lobelos),
Κοσέντζης
(Kosentzis),
Μουχλώ
(Mouchlo),
Χρωβάτος
(Chrobatos), et
deux sœurs
Τουγά
(Touga) et
Βουγά
(Bouga),[9][10]
et
leur archonte
était à l'époque
le père
de Porga, et ils
ont été baptisés
pendant le règne
de Porga au 7ème
siècle.[11]
Les anciennes
sources
historiques ne
donnent pas de
réponse exacte
sur
l'ethnogenèse de
ces premiers
Croates.
Constantin VII
n'identifie pas
les Croates avec
les Slaves, ni
ne met en
évidence les
différences
entre eux.[12]
Dans son ouvrage
Madrid
Skylitzes,
John Skylitzes a
identifié les
Croates et les
Serbes comme des
Scythes. Nestor
le Chroniqueur
dans son ouvrage
Primary
Chronicle,
identifie les
Croates Blancs
avec les Slaves
de l'Ouest le
long de la
rivière Vistule,
tandis qu'un
autre situe les
Croates parmi
une union
tribale slave de
l'Est.
Dans la
Chronique du
Prêtre de Duklja,
les Croates sont
identifiés aux
Goths qui sont
restés après que
le roi Totila a
occupé la
province de
Dalmatie.[13]
De même, Thomas
l'archidiacre,
dans son ouvrage
Historia
Salonitana,
mentionne que
sept ou huit
tribus de
nobles, qu'il
appelle
“Lingones”, sont
arrivées de ce
qui est
aujourd'hui la
Pologne et se
sont installées
en Croatie sous
la direction de
Totila.[13]
L'Histoire du
monde des
historiens
traite de
l'occupation de
la Dalmatie par
les Hérules,
comme la plus
instable des
tribus de
l'invasion par
la horde des
Angles, des
Saxons, des
Jutes et des
Lombards, en
tant que
sous-tribu des
Saxons qui
occupaient la
vallée du Pô.
Les Goths
sont également
venus avec cette
horde et les
Wisigoths ont
occupé l'Espagne
et les
Ostrogoths ont
envahi l'Italie
et semblent
avoir été
associés
également aux
terres de
Dalmatie. Les
Suèves ont
également
pénétré en Spaim
et en Portgal
s'y installant
avec les
Vandales se
déplaçant de
l'Espagne vers
l'Afrique.
Le fait que 40%
des peuples
croates et aussi
un pourcentage
élevé de
Bosniaques
soient
sémitiques de Hg
I, indique une
origine qui peut
être associée
aux Thraces de
Laconie, et ces
derniers ont été
identifiés comme
Fils de Keturah
comme nous le
voyons à partir
des
identifications
dans Josèphe
bien qu'il
néglige
d'identifier de
quelle tribu ils
étaient. La
présence de Hg.
I en Iran ouvre
également la
possibilité
d'une
descendance
issue des
premiers Hébreux
originaux et des
descendants des
autres fils
d'Arphaxad.
Cependant, les
Juifs ont été
précis dans leur
identification
des Spartiates
comme fils de
Keturah.
Ils
peuvent
également être
d'origine
israélite, car
les dix tribus
ont été
déplacées au
nord des Araxes
parmi les tribus
en occupation à
cet endroit, qui
sont devenues
une partie de la
horde des
Parthes jusqu'au
deuxième siècle
avant notre ère
(lorsqu'elles se
sont installées
en Europe). (Cf.
Théories sur
l'origine des
Croates)
D'autres travaux
ont été réalisés
sur l'origine
iranienne des
Croates et il
convient
également de
noter que la
répartition
générale du Hg I
en Iran se situe
à l'Est où ces
zones sont
situées.
Les
Scythes sont de
base Hg RxR1 et
beaucoup sont
Hg. R1b. Parmi
les Croates, le
Hg R1b
représente
environ 60% des
Croates.
Le lien entre
les Croates en
tant que Slaves
et les fils de
Méschec est
quelque peu
précaire.
Leur lien
en tant que Jats
est également
mentionné dans
le texte
ci-dessous. Voir
aussi
http://www.iranchamber.com/history/articles/common_origin_croats_serbs_jats.php
Les Croates sont
considérés comme
s'étant
installés sur la
côte Dalmate au
début du 7ème
siècle. Cela
suit le
mouvement des
Hérules vers le
bas à partir du
corps principal
de la horde qui
est entrée
dans le nord-ouest de l'Europe après
la chute de la
Parthie.
Longtemps en
conflit avec
Rome, la région
de Dalmatie a
été soumise par
Auguste (35-33
AEC) et
incorporée avec
une partie de
l'Illyrie en
tant que
province
romaine.
Dans les annales
de l'histoire,
la région a été
habitée par les
Illyriens, et
depuis le 4ème
siècle AEC, a
également été
colonisée dans
le nord par les
Celtes et le
long de la côte
par les Grecs.
Le royaume
Illyrien du Sud,
l'Illyris, était
un état
souverain dans
l'actuel
Monténégro et
l'Albanie
jusqu'à ce que
les Romains le
conquissent en
168 AEC.
L'Empire
occidental a
organisé les
provinces de
Pannonie et de
Dalmatie qui,
après sa chute,
sont passées aux
Hérules, aux
Huns, aux
Ostrogoths puis
à l'Empire
byzantin.
Après la
disparition de
la principale
dynastie
indigène dès la
fin du 11ème
siècle, les
Croates ont
finalement
reconnu le
souverain
Hongrois Coloman
comme le roi
commun de la
Croatie et de la
Hongrie dans un
traité de 1102.
Avec l'incursion
turque en
Europe, les
Croates ont mené
un nombre
croissant de
batailles et ont
progressivement
perdu du terrain
au profit de
l'Empire
ottoman, avec la
Bosnie perdant
beaucoup plus au
profit de
l'Islam.
La mort du roi
Louis II a
marqué la fin de
l'autorité
hongroise sur la
Croatie, et la
monarchie des
Habsbourg l'a
remplacée.
L'Empire ottoman
s'est encore
étendu au 16ème
siècle pour
inclure la
majeure partie
de la Slavonie,
de la Bosnie
occidentale et
de la Lika.
Plus tard au
cours du même
siècle, de
vastes régions
de Croatie et de
Slavonie,
adjacentes à
l'Empire
ottoman, ont été
découpées à la
Frontière
militaire et
gouvernées
directement
depuis Vienne.
La région a
subséquemment
été colonisée
par les Serbes,
les Valaques,
les Croates et
les Allemands,
entre autres. En
raison de leur
service
militaire
obligatoire dans
l'Empire des
Habsbourg
pendant le
conflit avec
l'Empire
ottoman, la
population de la
frontière
militaire était
libre de tout
servage et
jouissait d'une
grande autonomie
politique,
contrairement à
la population
vivant dans les
parties
gouvernées par
la Hongrie.
Après 1592,
seules de
petites parties
de la Croatie
sont restées non
conquises,
lesquelles ont
été désignées
comme les
vestiges du
grand royaume
croate
d'autrefois.
L'armée Ottomane
a été repoussée
avec succès pour
la première fois
du territoire
croate, suite à
la bataille de
Sisak en 1593.
Le territoire
perdu a été en
grande partie
restauré, à
l'exception de
grandes parties
de l'actuelle
Bosnie-Herzégovine.
Dès les années
1700, l'Empire
ottoman a été
expulsé de
Hongrie et de
Croatie, et
l'Autriche a
placé l'empire
sous contrôle
central.
Avec la chute de
la République
Vénitienne en
1797, ses
possessions dans
l'est de
l'Adriatique ont
fait l'objet
d'un litige
entre la France
et l'Autriche.
Les Habsbourg
les ont
finalement
sécurisées et la
Dalmatie et
l'Istrie sont
devenues partie
intégrante de
l'Empire.
Religion
Les Croates sont
principalement
Catholiques
Romains, avec un
faible
pourcentage de
Chrétiens
orthodoxes
orientaux,
reconnaissant le
pape, les
Protestants et
les Musulmans.
Certains
éléments
préchrétiens ont
été intégrés
dans les
croyances et
pratiques
chrétiennes.
D'autres
influences sur
les croyances et
pratiques
religieuses
croates
proviennent des
cultures
européennes et
du
Proche-Orient,
des traditions
rurales et
urbaines
similaires.
Langue
Le croate est la
langue
officielle.
Aujourd'hui, les
Croates
utilisent
exclusivement
l'alphabet latin.
Informations extraites de l'article de Wikipedia ‘Historie de la Croatie’
à :
http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Croatia
Monténégrins
Le nom “Crna
Gora”
(Monténégro) est
mentionné pour
la première fois
dans la Charte
du Roi Milutin,
en 1276. On
pense qu'il tire
son nom des
forêts denses et
sombres qui
couvraient le
mont Lovcen et
ses environs et
qui donnaient
l'impression
d'une montagne
“noire”.
Histoire du
Monténégro
La région connue
aujourd'hui sous
le nom de
Monténégro était
principalement
habitée par les
Illyriens avant
l'arrivée des
Slaves. Les
déplacements de
populations
typiques de
l'ancien monde
méditerranéen
ont entraîné
l'installation
d'un mélange de
colons, de
commerçants et
de personnes en
quête de
conquête
territoriale, le
long de la côte
Adriatique. Des
colonies
grecques se sont
établies sur la
côte au cours
des sixième et
septième siècles
AEC et les
Celtes sont
connus pour s'y
être installés
au quatrième
siècle AEC. Les
Romains ont mené
plusieurs
expéditions
punitives contre
les pirates
locaux et ont
finalement
conquis ce
royaume illyrien
en 9 EC (CA),
l'annexant à la
province
d'Illyricum.
À mesure que le
pouvoir romain
déclinait, cette
partie de la
côte Dalmate a
souffert de
ravages
intermittents de
la part de
divers
envahisseurs
semi-nomades,
notamment les
Goths à la fin
du cinquième
siècle et les
Avars au cours
du sixième
siècle. Vers le
milieu du
septième siècle,
les Slaves ont
supplanté ces
derniers et se
sont largement
implantés en
Dalmatie,
apparemment en
absorbant les
Hérules et les
Lombards,
conservant le
contrôle de la
vallée du Pô et
des régions de
Milan.
En raison de
l'extrême
rudesse de la
région du
Monténégro et de
son manque de
ressources
minérales, elle
est devenue un
refuge pour des
groupes
résiduels de
premiers colons,
comprenant
certaines tribus
qui avaient
échappé à la
romanisation.
Les racines historiques du Monténégro remontent à l'arrivée
des Slaves dans
la péninsule des
Balkans au 7ème
siècle de notre
ère.
Il s'agit
probablement
d'un cas de
derniers
victorieux
écrivant
l'histoire. À
l'époque de
l'Empire romain,
la région du
Monténégro
actuel
recouvrait
largement le
territoire de
Prevalitana
(appelé plus
tard Duklia). À
partir du 11ème
siècle, elle a
été appelée
“Zeta”, qui a
été gouvernée
d'abord par la
dynastie des
Balsics et
ensuite par les
Crnoievics. Au
15ème
siècle, elle est
restée la seule
oasis libre et
non conquise,
entourée par le
puissant Empire
ottoman et les
Vénitiens.
Duklja
Lorsque les
Slaves ont migré
vers le fleuve
de Bojana - une
zone de terre
qui leur a été
donnée par
l'empereur
byzantin
Héraclius - ils
ont formé la
Principauté de
Doclea. La
population était
un mélange de
païens slaves
dominants et de
Romains
latinisés le
long des
enclaves
byzantines du
littoral,
comprenant
quelques
descendants
illyriens. Vers
753, la
population a été
décrite pour la
première fois
comme des
Croates Rouges.
Bien que le
peuple ait joui
d'une
indépendance de
fait, il aurait
subi l'influence
des Serbes au
neuvième siècle.
Sous les
missions
successives de
Cyrille et de
Methodus, la
population a été
christianisée.
Les tribus
mixtes se sont
organisées en un
duché
semi-indépendant
de Duklja (Doclea)
au dixième
siècle. Après
avoir fait face
à la domination
subséquente des
Bulgares, le
peuple a été
divisé, du fait
que les
frères-archontes
docléens se sont
partagé les
terres entre eux
après 900. Après
la chute du
royaume Serbe en
960, les
Docléens ont
fait face à une
nouvelle
occupation
byzantine
pendant tout le
onzième siècle.
Le souverain
local, Jovan
Vladimir, dont
le culte demeure
encore dans la
tradition
chrétienne
orthodoxe au
Monténégro,
luttait à
l'époque pour
assurer
l'indépendance.
Stefan Vojislav
a commencé un
soulèvement
contre la
domination
byzantine et a
remporté une
énorme victoire
contre l'armée
de plusieurs
stratèges
byzantins à Tudjemili (Bar)
en 1042, ce qui
a mis fin à
l'influence
byzantine sur la
Doclea.
Langue
La plupart des
citoyens du
Monténégro
parlent la
langue serbe du
dialecte
iyekavien.
Cependant, à
compter de 2004,
les initiatives
en faveur d'une
langue
monténégrine
indépendante ont
été encouragées
et, avec la
nouvelle
Constitution de
2007, elle est
devenue la
principale
langue
officielle du
Monténégro. À
côté de
celle-ci, le
serbe,
l'albanais, le
bosniaque et le
croate sont
reconnus en
usage. La langue
utilise
l'alphabet
cyrillique.
Religion
Les Monténégrins
sont
majoritairement
des Chrétiens
orthodoxes, et
il y a une
poignée de
Musulmans
Sunnites ainsi
qu'une petite
population
Catholique
romaine.
http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Montenegro
Dans son livre
sur la ‘Historie
de la Serbie’,
John Cox a ceci
à dire :
Le territoire
que l'on connaît
aujourd'hui sous
le nom de Serbie
a d'abord été
densément peuplé
par les humains
au cours de la
Période
Néolithique...
Au cours de
l'Âge du Fer,
les habitants
étaient
identifiables
comme étant des
Illyriens, des
Thraces et des
Celtes. Au
milieu du
premier
millénaire avant
J.-C., les Grecs
se sont
installés dans
des colonies le
long de la côte
Adriatique et se
sont déplacés
vers le nord de
la Macédoine en
tant que
commerçants. En
10 après J.-C.,
les Romains
avaient conquis
toute l'actuelle
[ce qu'était]
Yougoslavie.
Leur longue
période de
domination a
laissé des
mines, des
villes et un bon
réseau qui
devait plus tard
être utilisé par
les “barbares”
slaves arrivant
du nord.
… Aux sixième et
septième
siècles, les
ancêtres des
actuels Slaves
du Sud sont
arrivés dans les
Balkans. Ils se
sont installés
dans toute la
région, ont
combattu
l'Empire
byzantin... et
des peuples
turcs tels que
les Avars et les
Bulgares, et se
sont
progressivement
coalisés en
tribus ou
principautés
portant
principalement
des noms
géographiques.
Dans toute
l'Europe de
l'Est, l'Église
Catholique
romaine et
l'Église
Orthodoxe, basée
à
Constantinople,
concurrençaient
pour convertir
les Slaves
païens. Au
neuvième siècle,
l'alphabet
glagolitique a
été créé par
deux célèbres
missionnaires
byzantins, Cyril
et Methodius.
Cet alphabet a
été utilisé
principalement
au nord et à
l'ouest de la
Serbie, mais il
a été remplacé
plus tard par un
autre alphabet
conçu pour
s'adapter aux
sons slaves :
l'alphabet
cyrillique.
Nommé en
l'honneur du
premier
missionnaire et
basé plus
étroitement sur
les caractères
grecs, cet
alphabet a
fourni les
moyens
d'alphabétisation
et de haute
culture pour les
Serbes.
La Serbie est passée sous la domination bulgare puis byzantine après
900. Mais
l'histoire
politique de la
Serbie commence
réellement avec
le règne d'un
prince
indépendant
nommé Stefan
Nemaja, qui a
gouverné les
territoires de
Raska et Zeta
(aujourd'hui
Serbie-et-Monténégro
méridionale) de
1169 à 1196. Il
était
militairement
fort... Il a
conquis les
territoires
voisins au
Kosovo, en
bordure de la
côte (Duklija),
et en
Herzégovine
(Hum). Il a
également donné
son nom à la
dynastie qui a
suivi son règne,
généralement
appelée dynastie
Nemanjique. …
… Au cours des 140 années suivantes, la Serbie s'est
progressivement
développée. Ses
modèles
culturels sont
restés
byzantins, mais
sa politique
était également
tournée vers
Byzance ; elle
était fermement
Orthodoxe, mais
n'était pas non
plus opposée à
la formation
d'alliances
tactiques avec
ses voisins
Catholiques du
nord et de
l'ouest…
“
(Cox, John K.,
L’Histoire de
la Serbie,
Westport, CT:
Greenwood Press,
2002, pp.
19-21.)
Tiré de
l’article
Wikipedia
‘Serbes’ :
La désignation tribale Serboi apparaît pour la première fois au 1er
siècle dans les
ouvrages de
Tacite (vers 50
après J.-C.) et
de Pline (69-75
après J.-C.), et
également au 2ème
siècle dans la
Géographie
de Ptolémée
(livre 5, 9.21)
pour désigner
une tribu
résidant à
Sarmatia,
probablement sur
la rivière Volga
inférieure.
La Serbie a
atteint son âge
d'or sous la
Maison de
Nemanjić,
culminant son
pouvoir sous le
règne du Tsar
Stefan Uroš
Dušan.
Cependant, le
pouvoir de la
Serbie a ensuite
décliné en
raison de
conflits au sein
de la noblesse,
ce qui a rendu
le pays
incapable de
résister à
l'incursion
constante de
l'Empire ottoman
dans le sud-est
de l'Europe. La
Bataille de
Kosovo en 1389
est communément
considérée dans
la mythologie
nationale serbe
comme
l'événement clé
de la défaite du
pays par les
Turcs, bien que
la domination
ottomane n'ait
été pleinement
imposée que
quelque temps
plus tard.
Tout au long du
19ème
siècle, sa lutte
contre la
domination
ottomane s'est
intensifiée, et
en 1878, la
Serbie a obtenu
son indépendance
après la défaite
des Turcs
ottomans par la
Russie lors de
la guerre
russo-turque de
1877-1878. Au
cours des
guerres
Balkaniques
(1912-1913), la
Serbie et
d'autres États
Balkans se sont
emparés de plus
d'anciennes
terres Ottomanes
sur la
péninsule.
http://en.wikipedia.org/wiki/Serbs
Religions
:
Serbes
orthodoxes,
Musulmans,
Catholiques
romains,
Protestants
Le christianisme
orthodoxe a joué
un rôle
important dans
la formation de
l'identité
serbe.
Toutefois, les
premiers rois
Serbes ont été
couronnés par le
Vatican, et non
par
Constantinople,
et avant
l'invasion
ottomane, les
Serbes avaient
un fort élément
catholique en
leur sein.
L'Église
Orthodoxe serbe
utilise le
calendrier
Julien.
Langue
Le serbe est la
langue
officielle.
Slovènes
À l'Âge du Fer,
les Vénitiens de
l'Adriatique
résidaient dans
le nord-est de
l'Italie et dans
certaines
parties de la
Slovénie - à ne
pas confondre
avec la Vistule
vénitienne. Une
population
illyrienne bien
développée
existait aussi
loin au nord que
la haute vallée
de la Sava dans
l'actuelle
Slovénie. Les
fresques
illyriennes
découvertes près
de l'actuelle
ville Slovène de
Ljubljana,
dépeignent des
sacrifices
rituels, des
fêtes, des
batailles, des
événements
sportifs et
d'autres
activités. Dans
les temps
anciens, les
Celtes et les
Illyriens
habitaient le
territoire de
l'actuelle
Slovénie.
L'Empire Romain
a établi sa
domination dans
la région au 1er
siècle, après
200 ans de
combats avec les
tribus locales.
Le territoire
moderne du pays
a été divisé
entre les
provinces
Romaines de
Dalmatie,
d'Italie, de
Norique et de
Pannonie.
http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Slovenia
Des temps
Préhistoriques
aux Celtes
À la fin des
Âges de Pierre
et de Bronze,
les habitants de
la région se
consacraient à
l'élevage et à
l'agriculture.
Par la suite,
durant la
transition de
l'Âge de Bronze
à l'Âge de Fer,
la culture
d'Urnfield a
existé dans
cette région.
Les
installations
fortifiées au
sommet des
collines et les
beaux objets et
armes en fer
étaient typiques
de la période
Hallstatt.
Aux 4ème et 3ème siècles AEC, la Slovénie actuelle
était occupée
par des tribus
celtiques. Elles
ont formé le
premier État,
appelé Noricum.
Les noms de
nombreux lieux
actuels (Bohinj,
Tuhinj) datent
de cette époque,
ainsi que les
noms des
rivières (la
Sava, la
Savinja, la
Drava). Noricum
a été annexée
par l'Empire
romain vers 10
AEC.
La domination
Romaine et la
colonisation
Slave
Les Romains ont
établi des
postes à Emona
(Ljubljana), à
Poetovia (Ptuj)
et à Celeia
(Celje) et ont
construit des
routes
commerciales et
militaires qui
traversaient le
territoire
slovène de
l'Italie à la
Pannonie. Au
cours des 5ème
et 6ème
siècles, la
région a été
exposée aux
invasions des
Huns et des
tribus
germaniques lors
de leurs
incursions en
Italie. Après le
départ de la
dernière tribu
germanique - les
Langobards -
pour l'Italie en
568 de notre
ère, les Slaves
de l'Est ont
commencé à
dominer la
région. Après la
résistance
victorieuse
contre les
nomades Avars
d'Asie (de 623 à
626), les
peuples slaves
se sont unis à
la confédération
tribale du Roi
Samo, dont le
centre se
trouvait dans
l'actuelle
république
Tchèque. La
confédération
s'est effondrée
en 658 et le
peuple slave,
situé dans
l'actuelle
Carinthie, a
formé le duché
indépendant de
Carantanie, basé
au château de
Krn, au nord de
l'actuelle
Klagenfurt
(Autriche).
Jusqu'en 1414,
une cérémonie
spéciale des
princes de
Carantanie s'est
tenue, conduite
en langue
slovène.
Le duché de
Carantanie
Au milieu du 8ème
siècle, la
Carantanie est
devenue un duché
vassal sous la
domination des
Bavarois, qui
ont commencé à
répandre le
Christianisme.
Trois décennies
plus tard, les
Carantaniens et
les Bavarois
sont passés sous
la domination
des Francs. Au
début du 9ème
siècle, les
Francs ont
écarté les
princes
carantaniens
réticents, les
remplaçant par
leurs propres
ducs
frontaliers. Par
conséquent, le
système féodal
des Francs a
atteint le
territoire
slovène.
L'invasion
Magyar de la
plaine de
Pannonie à la
fin du 9ème
siècle a
effectivement
isolé le
territoire
Slovène des
autres Slaves
occidentaux.
Ainsi, les
Slaves de
Carantanie et de
Carniole au sud
ont commencé à
se développer en
une nation
indépendante de
Slovènes. Après
la victoire de
l'empereur Otto
Ier
sur les Magyars
en 955 de notre
ère, le
territoire
slovène a été
divisé en
plusieurs
régions
frontalières du
Saint Empire
romain. La
Carantanie,
étant la plus
importante, a
été élevée au
rang de Duché de
la Grande
Carantanie en
976 de notre ère
(les “Manuscrits
de Freising”,
quelques prières
écrites en
slovène, datent
de cette
période). À la
fin du Moyen
Âge, les États
historiques de
Štajerska
(Styrie), de
Koroška
(Carinthie), de
Kranjska
(Carniole), de
Gorizia, de
Trieste et
d'Istrie ont été
formés à partir
des régions
frontalières et
intégrés au
médiéval état
germanique.
La domination
des Habsbourg,
les comtes de
Celje, les
incursions
turques et les
révoltes
paysannes
Au 14ème
siècle, la
majeure partie
du territoire de
la Slovénie a
été récupérée
par les
Habsbourg. Les
comtes de Celje,
une famille
féodale de cette
région qui, en
1436, a acquis
le titre de
comte d'État,
ont été leurs
puissants
concurrents
pendant un
certain temps.
Cette grande
dynastie,
importante au
niveau politique
européen, avait
son siège en
territoire
slovène mais
s'est éteinte en
1456. Ses
nombreux grands
domaines sont
ensuite devenus
la propriété des
Habsbourg, qui
ont gardé un
droit de
contrôle sur la
région jusqu'au
début du 20ème
siècle. Par la
suite, la
colonisation
germanique
intensive a
réduit les
terres slovènes,
et dès le 15ème
siècle, elles
étaient d'une
taille similaire
à celle de
l'actuel
territoire
ethnique
slovène.
À la fin du
Moyen Âge, la
vie était
marquée par les
raids turcs et
l'introduction
de nouvelles
taxes. En 1515,
une révolte
paysanne
s'étendit à la
quasi-totalité
du territoire
slovène et en
1572-3, les
révoltes
paysannes
unifiées
slovéno-croates
causèrent des
ravages dans
l'ensemble de la
région. Les
soulèvements,
qui se sont
souvent soldés
par des défaites
sanglantes, se
sont poursuivis
tout au long du
17ème
siècle.
Religion
Selon le
recensement de
2002, la plus
grande
proportion de la
population (58
%) est
catholique.
L'Église
Évangélique, qui
a ses racines
dans la Réforme,
est plus
largement
répandue dans la
partie orientale
de la Slovénie.
Environ 38
autres
communautés
religieuses,
groupes
spirituels,
sociétés et
associations
sont également
enregistrés en
Slovénie.
Langue
La langue
officielle de la
Slovénie est le
slovène. Dans
les régions
mixtes
nationales,
l'italien et le
hongrois sont
également parlés
et les langues
croate et serbe
sont facilement
comprises.
La langue
slovène a joué
un rôle
important tout
au long de
l'histoire
slovène. En
dépit de
diverses
influences,
notamment
germaniques,
elle a conservé
ses
caractéristiques
uniques. En
raison du relief
varié du
territoire et
des diverses
influences
provenant des
pays voisins non
slaves, de
nombreux
dialectes se
sont développés
à côté de la
langue standard.
http://www.culturalprofiles.org.uk/slovenia/Directories/Slovenia_Cultural_Profile/-6799.html
Macédoniens
La région de la
Macédoine
actuelle a été
habitée depuis
les temps
Paléolithiques
et a été
colonisée par
les Paioniens et
les Dardani, des
peuples
d'origine mixte
thraco-illyrienne.
Sous Philippe II
de Macédoine
(359-336 AEC),
la Macédoine
s'est élargie
aux territoires
voisins des
Paioniens, des
Thraces et des
Illyriens. Le
fils de
Philippe,
Alexandre le
Grand (356-323
avant AEC),
parvint à
accroître
brièvement le
pouvoir
macédonien non
seulement sur
les Balkans,
mais aussi sur
l'empire perse,
y compris
l'Égypte
Ancienne et les
terres aussi
éloignées à
l'Est que les
franges de
l'Inde,
annonçant la
période
hellénistique.
Après la mort
d'Alexandre en
323, ses
généraux ont
divisé son
empire.
La Macédoine est
devenue une
province romaine
en 146 AEC et a
incorporé des
parties de
l'Illyrie et de
la Thrace. Au 3ème
ou 4ème
siècle de notre
ère, la province
de Macédoine a
été divisée en
Macédoine Prima
(au sud) et
Macédoine
Salutaris (au
nord). Lorsque
l'Empire romain
a été divisé en
395 après J.-C.,
la Macédoine
faisait partie
de l'Empire
byzantin.
L'arrivée des
Slaves
Vers 581, de
nombreuses
tribus slaves
s'étaient
installées sur
les terres
autour de
Thessalonique,
bien qu'elles
n'aient pas pris
la ville
elle-même. Comme
nous le dit Jean
d'Ephèse en 581
: “les maudits
... Slaves
erraient à
travers toute la
Grèce, les
terres des
Thessaloniciens
et toute la
Thrace, prenant
de nombreuses
villes et forts,
... et se
faisant les
souverains de
tout le pays”,
créant une
Sclavinie
Macédonienne.
Initialement,
les tribus
slaves étaient
indépendantes et
avaient leur
propre structure
politique. On
les appelait les
Sclavenes.
Les empereurs
byzantins ont
essayé de les
incorporer dans
le système
socio-économique
de l'état
byzantin, avec
des succès
variés. La
thématique
Thrace est
revenue à la
domination
impériale en
680-681.
Cependant, les
Slaves de Grèce
et de Macédoine
se sont avérés
plus obstinés et
ont résisté à
l'Hellénisation.
Les Empereurs
Constance (656)
et Justinien II
(686) ont décidé
de réinstaller
un grand nombre
de Slaves en
Anatolie, les
obligeant à
payer un tribut
et à fournir une
aide militaire à
l'empire. Les
Sclavenes
restants ont été
incorporés dans
le Premier
Empire bulgare,
comme l'a été
toute la Région
de Macédoine,
cimentant ainsi
le caractère
slave de la
région.
Malgré les
rafles et les
pillages, de
nombreuses
populations
locales se sont
volontiers
assimilées aux
Slaves. Ainsi,
la colonisation
par les Slaves
n'était pas
juste une vague
d'invasion
destructrice.
L'arrivée des
Bulgares
Selon les
archives
Historiques, un
groupe de
"Bulgares"
dirigé par Kuber
s'est installé
dans la région
de la plaine
du Kéramisien
vers 680. Kuber
a été vassalisé
par l'Avar
Khagan et a été
fait chef d'une
colonie
comprenant les
descendants de
divers peuples
(peut-être des
Bulgares, des
Illyriens, des
soldats et
mercenaires
romains, des
Slaves et des
peuples
germaniques) qui
avaient été
subjugués par
les Avars et
réinstallés dans
le Sirmium (dans
la Hongrie
actuelle). Ils
se sont fait
appeler
Sermesianoi
et, en 680 de
notre ère, ils
se sont rebellés
contre les Avars
et ont quitté le
Sirmium. Dans
les décennies
suivantes, ces
gens ont lancé
des campagnes
contre la ville
byzantine de
Thessalonique et
ont établi des
contacts avec la
Bulgarie
danubienne. Dès
le début du 9ème
siècle, les
terres que Kuber
colonisait
avaient été
incorporées au
Premier Empire
bulgare.
L'archéologue de
l'Académie
macédonienne des
Sciences et des
Arts, le
professeur Ivan Mikulchik, a
révélé la
présence non
seulement du
groupe Kuber,
mais aussi de
toute la culture
archéologique
ultérieure
bulgare à
travers la
Macédoine.
Cependant, il
est probable que
les artefacts
qui y ont été
trouvés
représentent en
réalité des
preuves de la
présence d'Avar
dans la région.
Il y avait de
grandes
similitudes
entre la culture
matérielle Avar
et bulgare
primitive
trouvée dans
l'Ancienne
Bulgarie.
Dans les années
1300, la
Macédoine a été
incorporée au
Royaume de
Serbie. Depuis,
la Macédoine se
retrouve le long
d'importantes
routes
commerciales et
devient ainsi le
centre de
l'empire du Tsar
Stefan Dušan.
Cependant, à sa
mort, la région
est passée sous
la direction des
nobles locaux,
qui se sont
partagé ses
territoires.
Étant devenues
désunies, les
provinces des
Balkans
tombèrent
finalement sous
l'Empire ottoman
naissant.
De 1389 à 1912,
les Turcs
avaient la
possession de la
Macédoine. Les
habitants grecs,
bulgares et
serbes de
Macédoine ont
lutté contre
l'empire et ont
finalement
vaincu les Turcs
en 1912 lors de
la Première
Guerre des
Balkans. La
Macédoine a par
la suite été
divisée entre la
Grèce, la
Bulgarie et la
Serbie.
Christianisation
Lorsque l'Empire
romain a été
déclaré
(Athanasien) ou
Chrétien
Trinitaire en
389, des lois
ont été votées
contre les
pratiques
païennes au
cours des années
suivantes. Les
tribus slaves de
Macédoine ont
accepté ce
Christianisme
comme leur
propre religion
aux alentours du
9ème
siècle. Jusqu’en
389, l'Empire
romain était
Chrétien
Unitarien, de
311 à 389, à
l'exception de
la gouvernance
de Julien
l'Apostat. Après
cette période,
nous avons été
confrontés aux
Guerres
Unitaires/Trinitaires
(No. 268).
Identité
Les preuves
anthropologiques
démontrent la
contribution que
les précédentes
populations
avaient sur la
formation de
ceux qui sont
devenus les
Macédoniens
modernes. Des
vestiges datant
du 6ème
siècle
représentent un
mélange
spécifique
d'éléments
slaves,
illyriens,
thraces et
byzantins.
Religion et
langue
Les Macédoniens
sont uniques en
ce sens qu'ils
sont issus de
cultures
différentes. La
grande majorité
s'identifie
comme des
Chrétiens
Orthodoxes, qui
parlent une
langue slave, et
partagent des
similitudes dans
la culture avec
leurs voisins
des Balkans.
http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_the_Macedonian_people
Anthropologie
La position
officielle de
l'Académie
macédonienne des
Sciences et des
Arts est que,
dans l'ensemble,
le génotype
macédonien
moderne s'est
développé suite
à l'absorption
par les
devanciers
slaves des
populations
locales vivant
dans la région
avant leur venue
(Illyriens,
Thraces, Grecs,
Romains, etc.).
Cette position
est soutenue par
les découvertes
de la plupart
des ethnographes
tels que Vasil
Kanchov, Gustav
Weigand et
l'anthropologue
Carleton S. Coon,
qui affirment
que les Slaves
au Sixième
siècle ont
activement
assimilé
d'autres peuples
tribaux en
absorbant une
partie des
populations
indigènes de la
région, incluant
les Grecs, les
Thraces et les
Illyriens... Les
Slaves ont
également
absorbé leur
culture, et dans
cet amalgame, un
peuple s'est
progressivement
formé avec
peut-être des
éléments
ethniques à
prédominance
slave, parlant
une langue slave
et ayant une
culture slavo-byzantine.
Gènes
La population
macédonienne est
également d'un
intérêt
particulier pour
l'étude
anthropologique
du HLA à la
lumière des
questions sans
réponse
concernant son
origine et sa
relation avec
les autres
populations,
spécialement les
peuples voisins
des Balkans.
Selon certaines
recherches, ils
sont surtout
apparentés aux
Grecs, aux
Bulgares et aux
Roumains, mais
selon d'autres,
les Macédoniens
sont plus
proches des
Croates et des
Tchèques. Les
Macédoniens sont
clairement
séparés
génétiquement du
groupe restreint
d'ADN de la
plupart des
peuples slaves
(la fréquence de
l'haplogroupe
slave
proposé R1a1,
varie jusqu'à
15,2% chez les
Macédoniens). Ce
phénomène est
expliqué par “la
contribution
génétique des
personnes qui
vivaient dans la
région avant
l'expansion
slave”. Il est
également
corroboré qu'il
existe un
certain afflux
de personnes non
européennes chez
les Macédoniens
modernes. En
outre, ces
études
génétiques
soutiennent les
théories selon
lesquelles le
patrimoine
génétique
macédonien est
issu d'un
mélange
d'anciens
peuples des
Balkans, ainsi
que de Slaves
relativement
arrivés
récemment, ayant
de profondes
racines
européennes.
http://en.wikipedia.org/wiki/Macedonians_%28ethnic_group%29
Méschec dans la
prophétie
Josephus Flavius
a identifié les
Moschoï avec la
tribu biblique
Japhétique
descendante de
Méschec dans ses
écrits sur la
Généalogie des
Nations dans
Genèse 10.
Méschec est
nommé avec Tubal
comme une
principauté du
prince de Gog et
Magog -
possiblement la
région des
montagnes du
Caucase
– dans Ézéchiel
38:2 et 39:1.
Ézéchiel 38:2 “Fils
de l'homme,
tourne ta face
vers Gog, au
pays de Magog,
vers le prince
de Rosch, de
Méschec et de
Tubal, et
prophétise
contre lui !
(LSG)
Ézéchiel 39:1 “Et
toi, fils de
l'homme,
prophétise
contre Gog ! Tu
diras : Ainsi
parle le
Seigneur,
l’Éternel :
Voici, j'en veux
à toi, Gog,
prince de Rosch,
de Méschec et de
Tubal ! (LSG)
Ézéchiel 27:13
Javan, Tubal et
Méschec
trafiquaient
avec toi ; ils
donnaient des
esclaves et des
ustensiles
d'airain en
échange de tes
marchandises.
(LSG).
Ézéchiel 32:26
“Là sont Méschec,
Tubal, et toute
leur multitude,
et leurs
sépulcres sont
autour d'eux ;
tous ces
incirconcis sont
morts par
l'épée, car ils
répandaient la
terreur dans le
pays des
vivants.
(LSG).
Ézéchiel 39:1
peut en réalité
être rendu
prince de Ros,
de Méschec et de
Tubal et peut se
référer aux
éléments Rus des
tribus
identifiées ici.
Il ne
fait aucun doute
que les Russes
et beaucoup de
ces tribus
d'Europe de
l'Est descendent
de Méschec avec
d'autres
éléments parmi
eux comme les
fils d'Ashkénaze
et aussi les R1a
Khazars qui ont
formé les Juifs
Ashkenazi.
La langue
ashkénaze était
le Yiddish qui
est une langue
sorabe avec une
réflexologie
allemande telle
que nous l'avons
identifiée dans
les textes
concernant ces
peuples.
Il est
tout à fait
possible que les
fils d'Ashkénaze
se soient mêlés
aux fils de
Méschec et aux
fils de Gomer et
aussi en Norvège
ainsi qu'en
Europe centrale.
Certains
de ces
Norvégiens sont
venus en Écosse
en tant
qu'Écossais R1a
au sein de clans
tels que les
Gunns. D'autres
Écossais sont
également des
groupes
Géorgiens/Ossètes
et pourraient
être des
Hittites (Gomerite)
ou des Celtes
Magogites.
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