Les Églises Chrétiennes de Dieu

[046H]

 

 

 

Les Fils de Japhet :

Partie VIII Tiras [046H]

 

(Édition 1.0 20080216-20080216)

 

 

L'éclatement et la distribution de Tiras partout en Europe et ailleurs sont intéressants et contiennent quelques surprises pour de nombreux étudiants de l'Histoire des Nations.

 

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Les Fils de Japhet : Partie VIII Tiras [046H]

 

Dans Genèse 10:2 figurent les sept fils de Japhet, le plus jeune et celui enregistré en dernier étant Tiras ou Theiras (LXX).

 

Genèse 10:1-2 Voici la postérité des fils de Noé, Sem, Cham et Japhet. Il leur naquit des fils après le déluge. 2 Les fils de Japhet furent : Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méschec et Tiras. (LSG)

 

Cette liste est répétée dans 1Chroniques 1:5, après quoi il n'y a pas d'autre mention faite de Tiras dans les Écritures. Pas plus que le nom biblique de l'un des fils ou petits-fils de Tiras, mais quatre d'entre eux sont donnés dans le Livre du Juste apocryphe comme Benib, Gera, Lupirion et Gilak (chap. 7, 9).

 

Un bon point de départ dans la recherche des descendants de Tiras/Thiras serait le lien établi par Josephus entre eux et les Thraces.

 

Thiras a également appelé ceux sur qui il a régné les Thiriens ; mais les Grecs ont changé le nom en Thraces (Ant. des Juifs, I, 6).

 

L’Asie Mineure ou l’Anatolie (la Turquie moderne) est la région dans laquelle les ancêtres thraces apparaissent en premier, comme on pouvait s'y attendre avec une expansion vers l'ouest de l'Ourartou et l'Arménie, où Noé et ses fils se sont retrouvés après le Déluge.

 

Tiras est apparemment de dérivation étrangère et signifie désir, et Troas, Troia, Troie, Taurus, Turquie, Tyrrhena, Toscane, et Étrusques sont tous censés être dérivés de ce nom. Un exemple de ceci peut être la chaîne du Taurus située dans le sud-centre de l'Anatolie, qui, si elle est effectivement nommée d'après le patriarche, tendrait à indiquer que les descendants de Tiras ont passé par là vers l'ouest lors de ​​leurs parcours sinueux vers la Propontide (mer de Marmara) et vers l'endroit où la ville antique de Troie devait être construite. Taurus peut être dérivé de Tiras mais sa connexion linguistique avec Troie est moins sûre.

 

Les Troyens ont été mentionnés par les Grecs méditerranéens dans l’Iliade comme Keltoi ou Celtes. On dit que le reste des Troyens qui ont quitté Troie et qui sont venus en Grande-Bretagne en passant par Rome et l’Afrique étaient les fils de Gomer et qu’ils se considèrent eux-mêmes être des fils de Gomer à ce jour. Ce sont les anciens Bretons, les Celtes qui ont aujourd'hui leur reste plus concentré au Pays de Galles. Leur histoire a été écrite par Nennius et Geoffrey de Monmouth, qui tous les deux confirment cet aspect. L'abbé MacGeoghegan dans l’History of Ireland confirme que les ancêtres de l'Europe occidentale étaient Gomerites, tout en discutant de l'origine des Milésiens de Magog.

 

Les Celtes sont répartis dans toute l'Europe occidentale et sont la plupart du temps des Japhétiques R1b. Cet aspect est abordé dans l’étude Les Fils de Japhet Partie II : Gomer (No. 046B). Ainsi, nous devons supposer que les Troyens étaient composés d'au moins deux groupes tribaux – à la fois Gomer et Tiras – et les nations qui ont combattu à Troie étaient nombreuses avec beaucoup de langues comme l'Iliade le dit.

 

Le patronymique Trias semble également avoir été conservé dans la rivière Tyras (Hérodote Histoires, IV, 89), l'ancien nom du Dniestr (et l’établissement à son embouchure), qui se jette dans le Pont-Euxin ou la Mer Noire. Une autre source indique toutefois que Tyras dérive du mot scythe tûra (qui signifie rapide).

 

La zone traditionnellement occupée par les Thraces est connue aujourd'hui comme la péninsule des Balkans, bien que certaines tribus thraces aient apparemment poussé au nord aussi loin que les Carpates et le Dniestr, dans la région connue plus tard aux Romains comme Dacia. Thrace a été délimitée à l'ouest par les Alpes dinariques, par les montagnes de la Grèce continentale au sud, et par la mer Noire à l'est - la zone couvrait à peu près la Roumanie moderne, la Moldavie, la Bulgarie, la Grèce orientale et l’ouest de la Turquie. C’était la partie occidentale de l'Empire parthe à l'époque romaine.

 

Le Thraces sont ainsi venus à occuper les points d'accès essentiels entre l'Europe et l'Anatolie, les principaux de ceux-ci étant le long détroit des Dardanelles au nord de Troie, et le Bosphore, où l'Europe et l'Asie Mineure sont moins de la moitié d’un mille (700 m) de distance à son point le plus étroit.

 

Il y avait également un lien thrace étroit avec les Grecs, descendants d'un autre fils de Japhet (consulter l’étude Les Fils de Japhet Partie V : Javan (No. 046E)). Les Fils de Javan étaient les Grecs ioniens et sont génétiquement distincts des Grecs continentaux, comme nous le savons maintenant. Autrefois, la partie nord de la mer Égée était désignée sous le nom Mare Thracicum – la mer de Thrace. Selon Homère, le nom Thrace apparaît à la fin du deuxième millénaire avant notre ère, et au cours des XIIème et XIème siècles les Thraces se sont installés sur certaines îles de la Méditerranée avant de se déplacer vers l'Asie Mineure ou l’Anatolie. Le Talmud Yov'loth 9:14 déclare que Tiras est identifié dans une ancienne source avec les plus grandes îles méditerranéennes. L'historien romain Strabon dans Geographica se réfère à l'une des plus petites îles occupées par les descendants de Tiras.

 

Les Sinti, une tribu thrace, habitent l’île de Lemnos, et de ce fait Homer les appelle Sinties (VII, Frag., 45).

 

L'île de Samothrace (Samos en grec) a également été colonisée par les Thraces. Il y a quatre – ou cinq, si on compte Lesbos – îles majeures de la mer Égée du Nord ou la mer de Thrace, à savoir Lemnos, Samothrace et Thasos (toujours une partie de la Grèce) et Imbros (qui fait maintenant partie de la Turquie). Toutefois, celles-ci ne semblent pas être les “grandes îles” mentionnées dans le livre des Jubilés comme l'héritage de Tiras.

 

Le nom Thrace, et de là Tiras, est aujourd'hui conservé dans la province orientale (nomos) de la Grèce connue sous le nom Thraki.

 

Les tribus thraces

Dans les 750 ans à partir d'environ 700 avant notre ère jusqu'à leur défaite et leur incorporation dans l'Empire romain en 46 de l’ère courante, il n'y avait pas moins de 40 tribus distinctes de Thraces se dénombrant jusqu'à un million de personnes. Parmi celles-ci se trouvaient les Gètes, les Moesi et les Odrysai des plaines ; les Bessi, les Bisaltai, les Dii, les Odomanti, les Satrai et les Thyni qui habitaient dans les montagnes, et d'autres comme les Ciconiens et les Triballes (voir Christopher Webber, The Thracians 700BC-AD46, Osprey Publ., Oxford, 2001).

 

D'autres commentateurs indiquent le nombre de tribus thraces comme n'importe où jusqu'à 200 (M. Eliade, le professeur D. Balasa). Celles-ci comprennent les Phrygiens, les Mayones, les Mysiens, les Payones, les Paeoniens, les Halitsones, les Cariens, les Enets, les Dardans (étroitement liés à la dynastie de Troie, et d'où vient le nom Dardanelles). Il y avait en fait deux groupes associés au règne de Troie, Tiras et Gomer. Les fils de Priam étaient les Riphathiens de Gomer. L'historien romain Strabon dit qu’il y avait seulement 22 tribus dans l'ensemble de la Thrace (Geog., VII Frag., 47), et elles pourraient bien avoir été ainsi réduites au moment où il écrit sous le règne de César Auguste, c'est à dire lors du passage du 1er siècle AEC à celui de EC.

 

Dans Histoires, Hérodote parle des Thraces Crobyziens (Hist. IV, 49), des Dolonces (VI, 34), et des “Bryges, une tribu des Thraces” (VI, 45). De nombreuses autres tribus sont également désignées par lui (par exemple Livre VII, 110). Les Thraces Odrisi le long de la rivière Marita sont mentionnés aussi tard que le 3e siècle avant notre ère.

 

L’Iliade d’Homère (liv. II) stipule que les Cicones, un peuple thrace, a combattu du côté des Troyens. Leurs cousins ​​éloignés les Phrygiens et les Mysiens étaient également alliés de Troie. Les Mysiens ou Moesiens dit-on étaient une tribu des Thraces qui s'était installée plus à l'ouest. Les Lydiens d'Anatolie ont affirmé qu'ils avaient une origine commune avec les Mysiens et les Cariens, que Georg Meyer dit être originaires de Thrace. Les Scayens, une autre tribu des Moesiens, ont été trouvés dans Chersonèse dans la péninsule de Gallipoli.

 

Selon Hérodote, le roi perse Darius, fils d'Hystaspès, a mis en place vingt satrapies, dont la troisième inclut les Thraces asiatiques (Hist., III, 88-90). Thrace, y compris la Macédoine, était la satrapie connue sous le nom Skudra.

 

Dans Histoires IV, 18 il est dit que Darius a “réduit les Thraces” sur le Bosphore en chemin pour entrer en et tenter d'asservir l'Europe. Hérodote l'appelle le “Bosphore de Thrace” (IV, 83). Les campagnes de Xerxès l’ont également amené en Thrace.

 

Les peuples de Thrace dont il traversa le pays sont les Paetiens, les Ciconiens, les Bistoniens, les Sapaeens, les Dersaeens, les Edoniens, les Satres. Certains de ceux-ci habitaient près de la mer, et ont fourni des navires à la flotte du roi, tandis que d’autres vivaient dans les régions plus à l’intérieur, et toutes ces tribus que j’ai mentionnées, excepté les Satres, ont été forcées de servir à pied.

 

Les Satres, autant que nous le pouvons savoir, n'ont jamais été soumis à quiconque, mais continuent à ce jour à être un peuple libre et invincible, contrairement aux autres Thraces. Ils vivent au milieu de hautes montagnes couvertes de forêts d'arbres de toute espèce et enneigées, et sont très vaillants à la guerre (Hist., VII, 110-111).

 

Lors de la retraite du reste de l'armée de Xerxès en Grèce, un Perse nommé Oeobazus est allé vers l'est, en Thrace, mais a eu le malheur d'être capturé par une tribu des Thraces qui pratiquait le sacrifice humain.

 

Œobasus se sauva en Thrace, où il fut pris par des Thraces Apsinthiens, qui l’immolèrent, suivant leurs rites, à leur dieu Plistore. Quant à ceux qui l’accompagnaient, ils les firent mourir d’une autre manière. (Hist., IX, 119).

 

Les hordes celtiques arrivèrent violemment en Thrace en 279 avant notre ère, brûlèrent leur grande ville Seuthopolis, et fondèrent leur propre royaume dont la capitale est Tylis près de Byzance.

 

D’eux ont surgi les Scordisques, qui étaient une tribu mélangée de Thraces, d’Illyriens et de Celtes qui a été conquise dans une campagne menée par le romain Minucius Rufus en 110-107 avant notre ère.

 

D’autres fils de Japhet ont aussi migré en Thrace. Il est dit que les Phocéens sous Harpage ont navigué de l'Ionie et ont établi la ville d'Abdère en territoire Thrace soit les Javanites.

 

Il semble aussi avoir eu une migration inverse considérable vers l'Asie Mineure/Anatolie par certains peuples de Thrace, comme Hérodote et Strabon l’enregistrent.

 

Les Thraces ... après avoir traversé l'Asie, prirent le nom de Bithyniens ; auparavant, ils s’appelaient Strymoniens, alors qu'ils habitaient sur ​​le Strymon, d'où, selon leurs propres dires, ils avaient été chassés par les Mysiens et les Teucriens. Le commandant de ces Thraces asiatiques était Bassacès le fils d'Artaban (Hist., VII, 75).

 

... les Briges, une tribu des Thraces ; certains d'entre eux passèrent en Asie et leur nom a été changé pour Phryges [Phrygiens] (Strabon, Geog., Livre VII, Fragments, 25).

 

Ce déplacement des Thraces dans la région plus tard connue sous le nom Bithynie a eu lieu après le 12ème siècle avant notre ère. Les Bithyniens ont apparemment conservé leur culture thrace, et beaucoup plus tard, ils devaient contribuer avec environ 60.000 hommes pour la force d'invasion de Xerxès contre la Grèce.

 

La Phrygie était à l'est de Troie en Anatolie. Elle a acquis une importance au cours du premier millénaire avant notre ère, lorsque les immigrés de la Thrace ont remplacé les Hittites. Les Phrygiens, à leur tour ont été remplacés par les Lydiens (descendants de Sem), bien que le déclin des précédents ait commencé avec l'invasion par les Cimmériens, qui sont arrivés via le Caucase dans l'Est. La migration cimmérienne à l’ouest avait commencé ca. 1400 avant notre ère, mais il a fallu attendre 696 avant notre ère pour qu'ils détruisent l'état de Phrygie. Un auteur fait l'affirmation suivante :

 

Les deux grands mouvements migratoires des Cimmériens qui avaient commencé dans la région de Thrace se sont réunis à l'Arménie orientale. Ils étaient les vagues du nord-pontique et du sud-pontique. La classe dirigeante des Moscs, qui avait atteint le Tiger [Tigre] en 1070 avant JC, semble avoir été d'origine phrygienne, alors que chez les Arméniens la possibilité d'une influence asiatique n'est pas tout à fait exclue. ... La majorité de l'Asie Mineure reste donc Thrace. La conquête macédonienne a contribué au dernier ajout thrace (Dragan, op. cit., p. 111).

 

Les éléments de preuves de l’ADN-Y, cependant, n’appuient pas vraiment cette affirmation, comme nous le verrons ailleurs. La majorité de l'Asie Mineure n'est pas vraiment thrace du tout mais il y en a quelques éléments.

 

La steppe pontique mentionnée ci-dessus est la région au nord-est de la mer Noire entre le Dniepr et les montagnes de l'Oural.

 

Dans l’Iliade (III, 184), Homère affirme que les Phrygiens étaient les voisins des Troyens. Seton Lloyd dit de cela :

 

La théorie de leur [les Phrygiens] origine en Thrace ne dépend pas non plus uniquement du témoignage d'Hérodote et d'autres auteurs grecs ; pendant des siècles plus tard, les mêmes divisions tribales, et même des noms de localités, se trouvent encore en usage de chaque côté des détroits [Hellespont ou Dardanelles]. Leur nouvelle maison est même parfois mentionnée comme Thrace asiatique (Early Anatolie, Penguin Books, UK, 1956, pp. 71-72).

 

Hérodote dit que les Arméniens descendaient des Phrygiens. Il a même été suggéré que la langue arménienne est liée au thrace. Le problème est que l'ADN-Y de l’Arménie et la Géorgie contient des éléments majeurs de l'Haplogroupe G assyrien et ne peut donc être principalement thrace, mais, au mieux, que partiellement thrace.

 

Les Gètes et les Daces

En 460 avant notre ère, Teres I a fondé le royaume des Odryses dans le sud-est de Thrace. Sitalkês le Grand, fils de Teres, a étendu le territoire thrace jusqu’au Danube, où les Gètes et plus tard les Daces ont été trouvés. L'historien romain Strabon dit au sujet de ces gens :

 

Maintenant, les Grecs avaient l’habitude de supposer que les Gètes étaient Thraces, et les Gètes vivaient de chaque côté de l'Ister, comme l'ont fait également les Mysi, ceux-ci étant Thraces et également identiques avec les gens qui sont maintenant appelés Moesi ; de ces Mysi surgirent aussi les Mysi qui vivent aujourd'hui entre les Lydiens et les Phrygiens et les Troyens. Et les Phrygiens eux-mêmes sont Brigiens, une tribu thrace, comme le sont aussi les Mygdoniens, les Bebriciens, les Medobithyniens, les Bithyniens, et les Thyniens, et, je crois, aussi les Mariandyniens. Ces peuples, pour être sûr, ont tous complètement quitté l'Europe, mais les Mysi y sont restés (Geog., Livre VII, 3, 2).

 

Les Gètes étaient les Goths, et quand Strabon a écrit les Goths et les Massagètes ou Grands Goths étaient tous en Asie. Ils ont envahi l'Europe avec les Anglo-Saxons, les Jutes et les Lombards, les Burgondes, les Vandales, les Suèves, les Alains et les Hérules. Les Goths se sont déplacés en Italie et en Espagne suivant les Vandales, les Suèves et les Alains. Ils sont maintenant en Espagne et aussi en Amérique du Sud et centrale et sont donc mélangés avec des Japhétiques de l’Haplogroupe Q des Amérindiens, qui sont leurs parents proches.

 

Il y a des groupes d’Alains dans le sud-est de la France dans les régions telles qu’Alençon, etc.

 

George Rawlinson, traducteur des Histoires d’Hérodote, est d'accord avec la compréhension de la Grèce antique, quand il a déclaré que :

 

La tribu thrace des Gètes semble avoir grandi dans la grande nation des Goths, tandis que les Dacia (ou Dacini) semblent avoir été les ancêtres des Danois. Les quelques mots thraces qui sont parvenus jusqu'à nous sont décidément teutoniques. Il y a aussi une ressemblance entre les coutumes thraces, telles que décrites par Hérodote (V, 4-8) et celles que Tacitus attribue aux Allemands (The Origin of Nations, Scribner, New York, 1878, p.178).

 

Les Danois d'origine étaient des Celtes nordiques. Ils peuvent très bien avoir été les Celtes Tirasiens qui se sont déplacés vers le nord très tôt, et les Tirasiens postérieurs et les Gomerites ont suivi dans la région des Danois qui est aujourd'hui le nord de l'Allemagne. L’ADN-Y prédominant est R1b. R1b1c est commun à des groupes en Angleterre et en Écosse, au Danemark, dans les îles Shetland et en Islande et en Allemagne de l'Est, avec plusieurs mutations à une ou deux étapes parmi eux.

 

Il est très probable que l'affirmation selon laquelle les Gètes/Goths étaient entièrement Thraces soit incorrecte. Ils peuvent avoir été des descendants de Magog plutôt que Tiras, étant arrivés dans les régions de l'est au nord de la mer Noire, c'est à dire au nord-est de la Thrace.

 

La Famille Royale suédoise enregistre l’origine généalogique de Magog et a donc une lignée celtique conjointe. Ils sont à la fois Svear et Magogites.

 

Dans ses Histoires, Hérodote dit aussi que les Gètes étaient une tribu thrace.

 

Les Thraces sont, du moins après les Indiens, la nation la plus nombreuse de la terre. S'ils étaient gouvernés par un seul homme, ou s'ils étaient bien unis entre eux, ils seraient, à mon avis, le plus puissant de tous les peuples ; mais cette union est impraticable, et c'est cela même qui les rend faibles, ils ont chacun un nom différent, suivant les différents cantons qu'ils occupent : cependant leurs lois et leurs usages sont en tout à peu près les mêmes, excepté chez les Gètes, les Trauses, et ceux qui habitent au-dessus des Crestoniens. (op. cit., V, 3 ).

 

Les Gètes ont été connus pour vivre des deux côtés du Danube, entre le mont Hémus (Balkans) et les terres des Scythes, et pourraient bien avoir été les ancêtres des Daces. La distinction entre les Gètes et les Daces est donnée par Strabon comme suit :

 

Les Gètes, ceux qui penchent vers le Pont-Euxin et l'Est, et les Daci, ceux qui penchent dans la direction opposée, vers l'Allemagne et les sources de l'Ister.

 

La langue des Daci est la même que celle des Gètes. Chez les Grecs, cependant, les Gètes sont mieux connus parce que les migrations qu'ils font de chaque côté de l'Ister sont continuelles, et parce qu'ils se confondent avec les Thraces et les Mysiens. Et aussi la tribu des Triballes, également thrace, a eu cette même expérience, car elle a admis des migrations dans ce pays, parce que les peuples voisins les forcent à émigrer dans le pays de ceux qui sont plus faibles, c'est-à-dire, les Scythes et les Bastarnes et les Sauromatiens de l'autre côté de la rivière l’emportent souvent (Geog., VII, 3, 12-13).

 

Ainsi, les Daces sont “vers l'Allemagne” et constituaient l'élément européen jusqu'à ce que le reste des Teutons envahisse au IIème siècle EC.

 

L'historien romain Dion Cassius disait : “n'oublions pas que Trajan était un vrai Thrace né. Les combats entre Trajan et Décébale étaient des guerres fratricides, et les Thraces étaient les Daces.”

 

Dans les Histoires d’Hérodote, nous voyons Darius Ier venir contre les Gètes et les Thraces.

 

Avant d'arriver à l’Ister [Danube], les Gètes, qui se disent immortels, furent les premiers peuples qu'il [Darius] subjugua. Les Thraces de Salmydesse, et ceux qui demeurent au-dessus d'Apollonie et de la ville de Mésambria, qu'on appelle Scyrmiades et Nipséens, s'étaient rendus à lui sans combattre et sans faire la moindre résistance. Les Gètes, par un fol entêtement, se mirent en défense ; mais ils furent sur-le-champ réduits en esclavage. Ces peuples sont les plus braves et les plus justes d'entre les Thraces. (IV, 93).

 

Hérodote a été impressionné par l'auto-défense des Gètes contre les Perses tout-conquérants et les a appelés la plus brave et la plus juste des tribus thraces. Au 1er siècle avant notre ère, Dacia a progressivement remplacé le terme Getica.

 

Le cours inférieur du Danube à l'ouest jusqu'à la rivière Arges était une frontière entre les Thraces et les Scythes pendant plus de deux siècles. La steppe de la Munténie et moldave entre le Danube et le Dniestr, ‘une voie déserte et interminable’ (Hdt V, 9-10) et ‘un désert gétique en grande partie sans eau’ (Strabon, 7, 3,14) était un terrain dangereux. Les relations scythes avec les Thraces moldaves de l’ouest, qui incluaient le groupe Agathyrsi Birsesti, étaient hostiles (R.F. Hoddinott, The Thracians, Thames and Hudson, UK, 1981, p. 102).

 

La Dacia a prospéré sous les Romains, qui ont occupé le pays après la seconde Guerre dace 105-106 EC. Au moment où les Romains ont quitté en 271 EC, les gens étaient complètement romanisés et parlaient même le latin, qui est reconnu comme la racine de la langue roumaine actuelle.

 

Les Troyens

Le site web Turkeytravel donne un aperçu de la ville de Troie et de la guerre de Troie.

 

Vers 1200 avant JC, les invasions barbares ont commencé, en provenance du nord-ouest, à travers les Dardanelles. Le poème épique d'Homère, l'Iliade, raconte l'histoire de la guerre dans laquelle Troie était en danger (1193-1184 avant JC), même si certains chercheurs modernes pensent qu'elle est plus susceptible d'avoir eu lieu vers 1250 av. JC. La ville qui a été immortalisée par Homère se trouvait sur une colline dominant la plaine, trente kilomètres au sud de Canakkale et à l'entrée des Dardanelles. Elle a été construite sur la rive du fleuve Scamandre, et le site est maintenant à six kilomètres de la mer.

[Les archéologues ont maintenant découvert que le site de l'Ancienne Troie était beaucoup plus grand qu’on le pensait et le niveau des océans a baissé depuis lors en raison des fluctuations millénaires du réchauffement climatique. La guerre était dans ce que nous appellerons la période chaude troyenne-davidique. Voir l’étude Le Réchauffement Global et la Prophétie Biblique (No. 218)).]

 

Troie se situait à la croisée des routes maritimes reliant la mer Égée à la mer de Marmara et la mer Noire, et l’Anatolie à la Thrace. La route de terre, montant sur les rives de la mer Égée vers le nord, passait également par Troie. Pendant longtemps, cet endroit stratégique garantissait à Troie sa position d'un centre commercial riche et d’une puissante cité politique. Troie était le port naturel d'entrée vers l'Anatolie pour ceux qui arrivaient de l'ouest et du nord-ouest.


Les fouilles menées sur le site de Troie ont révélé neuf villes différentes, s’épanouissant du IIIe siècle avant J.-C. au Ve siècle après JC. La ville de l'épopée d'Homère aurait été Troie VI ou Troie VIIa. Troie VI, une ville prospère entourée de remparts, a été détruite vers 1300 avant JC provoquée par un tremblement de terre. Les habitants ont restauré les remparts et reconstruit la ville sur le site d'origine.

 

C'est cette nouvelle ville, Troie VIIa, qui semble avoir été assiégée et ravagée par les Hellènes, après avoir réussi à entrer cachés à l'intérieur du célèbre cheval. Selon l'Iliade, c'est l'enlèvement d'Hélène par Pâris, fils de Priam, Roi de Troie qui a provoqué les Achéens de Sparte à assembler une flotte de 1200 navires pour une guerre qui a duré dix ans. Hélène était la femme de Ménélas, et la fille du Roi de Sparte.

 

L'Iliade raconte en outre que, pour faire face à la ‘coalition des forces helléniques, sous le commandement d'Agamemnon, Roi de Mycènes’ et frère de Ménélas, les peuples d'Anatolie étaient aussi tous pareillement alliés en une seule armée. Même les Lyciens, aussi éloignés de Troie que l’était la Grèce, faisaient partie de celle-ci. Si les ‘Kantiens’ cités par Homère sont les Kantiens ou Hattis on peut supposer que l'ensemble de l'Anatolie était là. Les Anatoliens, cependant, parlaient des langues différentes, alors que les Hellènes avaient l'avantage d'une langue commune, le grec. ...

 

On peut se demander ... où les chars célèbres des Hittites étaient alors que toute l’Anatolie combattait à Troie. On sait que, à Kadès (en 1299 avant JC), les Hittites avaient des alliés les Dardaniens et les Iliens, c'est-à-dire les gens de Troie. Peut-être que les Hittites ont dû faire face à une menace encore plus grave dans le sud-est du pays. Quelles que soient les circonstances réelles, la Guerre de Troie semble avoir été un événement d'une grande importance ...

http://www.turkeytravel.org/history/trojans.html

 

Le fait de la question est que nous savons maintenant que les "Guerres de Troie" ont représenté près de deux siècles de conflits dans la région méditerranéenne. La ville de Troie était beaucoup plus grande qu'on ne le pensait jusqu'à récemment. Elle est tombée en 1054 lorsque Eli était juge en Israël, tel qu'enregistré par les Milésiens, qui étaient les envahisseurs de l'Irlande au cours des sixième/cinquième siècles AEC.

 

Les Histoires irlandaises nous parlent de Partholan, le premier colon de l'Irlande par le biais de la Grèce, qui a eu un petit-fils Nemedius qui devint l'ancêtre des Tuatha Dé Danann. Les Fomoires ont perturbé les Némédiens en Irlande et, après avoir subi une grave défaite, ils se retirèrent dans l'Allemagne du Nord. De là, ils ont migré vers la Norvège et ensuite le Danemark où ils sont restés, puis ils ont émigré en Irlande avec la Lia-fail ou ce qui est maintenant la Pierre de Scone.

 

Ces gens étaient des Sémites de l’Haplogroupe I (Îles) qui se sont mêlés avec les tribus japhétiques en Grande-Bretagne et en Écosse (voir MacGeohegan et Mitchell, History of Ireland, Sadlier and Co., New York, 1868, pp. 54-55). Ils ont été harcelés par la Fomoires (qui étaient potentiellement Tirasiens) et plus tard par une alliance gomerite des Galleniens, des Dumnoniens et des Belges ou Belgiae. Les Fomoires semblent avoir eu une alliance de tribus des Dumnoniae de Devon et Cornwall et des Gomerites de Belgiae aussi comme éléments des Tuatha Dé Danann, qui étaient eux-mêmes Némédiens (cf. MacGeoghegan, ibid.). Les Irlandais originaux étaient donc Gomerites, Tirasiens et Danites, envahis plus tard par les Milésiens-Scythes magogites.

 

La guerre de Troie a effectivement couvert deux cents ans et trois niveaux de Troie de 1250-1054 avant notre ère et comprenait à la fois la domination tirasienne et gomerite. C'était le royaume de Wilusia, et les registres hittites nous disent que les armées hittites ont été envoyées à sa défense. Les inscriptions rupestres indiquent clairement que Wilusia était Troie et marquent le chemin des armées jusqu’à Troie.

 

Les Étrusques

Il a été revendiqué par McIver et al. que les Étrusques étaient les descendants de ceux qui avaient fui Troie après la fin de la Guerre de Troie. Dragan soutient ensuite qu’ils sont de ce fait les descendants de Tiras, fils de Japhet.

 

... MacIver soutient que les Étrusques sont venus au 12ème siècle, quand l'invasion des “hommes de la mer” se déroulait en Égypte. Le texte égyptien mentionne un peuple, les Thrusa, dont beaucoup d'historiens effectivement considèrent comme le peuple étrusque. ... Le comparatiste roumain Vraciu a découvert des similarités étonnantes entre les langes roumaine, albanaise et étrusque, les trois comprenant des morts d'origine préromaine (J.C. Dragan, We, The Thracians, Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, pp. 116-117).

 

Cependant, cette théorie contredit Hérodote, qui a dit que les Lydiens d'Asie Mineure ont migré vers le nord de l'Italie et ont changé leur nom pour Tyrrhéniens, de qui les Étrusques ont surgi, et les Lydiens étaient apparemment descendus de Lud, fils de Sem.

 

Les Lydiens ont à peu près les mêmes coutumes que les Grecs ... Ils prétendent aussi l'invention de tous les jeux qui leur sont communs avec les Grecs. Ils déclarent qu'ils ont inventé ceux-ci vers l’époque où ils ont colonisé Tyrrhénie, un événement dont ils donnent le compte rendu suivant. Dans les premiers jours d'Atys, fils de Manès, il y avait une grande pénurie à travers tout le pays de Lydie. Pendant quelque temps, les Lydiens ont porté le malheur avec patience, mais constatant qu'il ne passerait pas, ils se mirent au travail pour trouver des remèdes pour le mal.

 

Le sort en était jeté, et ceux qui ont dû émigrer descendirent à Smyrne, et se construisirent des navires, dans lesquels, après avoir mis à bord toutes les provisions nécessaires, ils naviguèrent loin à la recherche de nouvelles maisons et pour mieux assurer leur subsistance. Après avoir navigué au-delà de nombreux pays ils vinrent en Ombrie, où ils construisirent des villes pour eux-mêmes, et fixèrent leur résidence. Ils mirent de côté leur ancien nom de Lydiens, et s’appelèrent eux-mêmes d’après le nom du fils du roi, qui dirigeait la colonie, Tyrrhéniens (Hist., I, 94).

 

Cela expliquerait aussi peut-être l'Haplogroupe I sémite en Italie.

 

Et Hérodote parle des Thraces comme étant les peuples conquis de l'empire lydien (Hist. I, 28). Pour compliquer encore les choses, il y avait également Lud, petit-fils de Cham, père des Ludim, qui a occupé le nord de l'Afrique directement au sud de la Thrace.

 

Les sources historiques placent les Étrusques en occupation quand les fils d'Énée de Troie ont colonisé Rome. Ils sont donc en mesure d'être Gomerites. Les Italiens d'aujourd'hui sont hamitiques, sémitiques et japhétiques. Le Jupiter adoré à Rome est un apparenté de Japhet et est tout simplement le culte des ancêtres des fils de Japhet. Les Atys que nous avons vu ci-dessus est aussi très probablement à l'origine du culte d'Attis, il a été trouvé plus tard adoré à Rome à l'époque de Christ.

 

Peut-être le travail le plus complet sur ​​les Étrusques est fait par l'ancien professeur d’Étruscologie à l'Université de Rome, Massimo Pallottino, et intitulé The Etruscans (publié pour la première fois en anglais en 1955 par Penguin Books).

 

La Langue

L’article de Wikipédia intitulé ‘Langue thrace’ affirme ce qui suit :

 

En 1958, Vladimir Georgiev a publié son document The Genesis of the Balkan peoples qui a proposé que dace et thrace étaient sur ​​deux différentes branches indo-européennes. En 1975 Ivan Duridanov publie son Ezikyt na trakite (La Langue des Thraces) dans lequel un certain nombre de mots thraces et des éléments lexicaux ont reçu des cognats balto-slaves et des cognats balto-slaves possibles.

 

En utilisant l’essai de Duridanov Ezikyt na trakite comme sa base, à la fin des années 1980 et des années 1990 , le linguiste Harvey E. Mayer a affirmé que la langue thrace était une langue du sud baltoïdique. Il n'y a pas accord à savoir si le thrace était même très proche au balto-slave lui-même, sans parler d’accord sur lequel des deux il était le plus proche.

 

Bien que de nombreux cognats entre le balto-slave et le thrace semblent exister, aucune preuve concluante n'a surgi à l'appui d'une relation très étroite entre le thrace et le balto-slave, et les plus longes inscriptions thraces qui sont connues (si en effet c’est considéré comme du thrace) ne semblent pas être près du baltique, du slave, ou toute autre langue connue [1], et en fait elles n'ont pas été déchiffrées à part peut-être quelques mots.

 

Dans son livre Dacians-Romans-Romanians, le Dr Gabor Vekony dit que :

 

Selon Strabon, les Daces et les Gètes parlent la même langue et Iustinius déclare que les Daces sont les descendants (suboles) des Gètes. Appien croit que les Gètes transdanubiens sont connus comme des Daces. Pourtant, certains de ces mêmes écrivains prétendent que les Gètes sont reliés aux Thraces. Logiquement, donc, la langue dace devait être identifiée avec le thrace, ou une de ses variantes. Malheureusement, les sources qui valident ces hypothèses sont limitées et difficiles à interpréter (M. Corvin Publ., 1ère éd. anglaise 2000, p.70, emphase ajoutée).

 

Vekony fait ensuite référence à l'ouvrage de W. Tomascheki, intitulé Die Alten Thraker, écrit en 1883, pour prouver que le thrace et le dace peuvent avoir été des langues différentes.

 

Comme le titre de son ouvrage (qui est toujours valable) nous le dit, il a lié les Daces, sur la base des sources anciennes, aux Thraces, de même que tous ceux qui ont écrit sur ​​la langue dace après lui (P. Kretschmer, D. Dečev). La publication de l’étude de V. Georgiev en 1957 a été un tournant à cet égard. Basé sur une recherche volumineuse des faits, Dečev s'est rendu compte que, linguistiquement, la région "Thrace" pourrait être divisée en deux grandes unités. Il a conclu que les noms de lieux se terminant par -dava n'étaient pas caractéristiques des zones qui étaient historiquement Thraces et les noms de lieux se terminant par -para, -bria ne se trouvent pas dans les zones peuplées par les Daces. Il a également été en mesure de justifier un changement de son dans la langue thrace (semblable au germanique), tandis que la même chose ne peut pas être trouvée dans le dace. Le Thrace est un langage soi-disant AMTA ; les bh, dh, gh indo-européens sont devenus b, d, g ; b, d, g sont devenus p, t, k et p, t, k sont devenus ph, th, kh. Un tel changement de son existe aussi en frison et en arménien ... Ces changements sonores ne sont pas caractéristiques du dace, où b, d, g et p, t, k sont restés inchangés et bh, dh et gh sont devenus b, d, g. Ces différences sont semblables à celles qui séparent le germanique des langues celtiques ou italiques. Même si l’interprétation de Georgiev devait être remise en question sur certains points, il est clair que les Thraces et les Daces (aussi les Gètes et les Moesiens) ne peuvent pas appartenir à la même entité linguistique. ... Contrairement aux croyances de nos sources sur l'Antiquité, la langue des Daces était distincte de celle des Thraces. C'est ce que nous proposons d'illustrer ... [ce qu'il fait au cours des 13 pages suivantes] (ibid., pp. 72-73, emphase ajoutée).

 

Toutefois, cet auteur poursuit en disant que : “l’altération de m et b, [sont] caractéristiques des langues Thraces (et Daces) ” (ibid., p. 86).

 

La conclusion de Vekony est la suivante :

 

Il établit, tout d'abord, que le Dace faisait partie du groupe des langues statem indo-germaniques. En outre, il y a un lien avec les langues baltiques et slaves, comme indiqué précédemment (cf. par exemple dela, zila : "herbe", seba "sureau", etc.) Les connexions avec l'albanais sont tout à fait remarquables (ibid., p.87).

 

Il ajoute que : “il est bien connu qu'une relation étroite existe également entre l'albanais et le roumain ; dans le vocabulaire, entre autres” (ibid., p 90.). Vekony lie plus tard le dace et l’albanais ensemble. Il dit que la relation dace-albanaise est évidente en partie dans la langue.

 

Traces d'un albanais, le son t[h]race et Dace peut être découvert dans le nom de la rivière Temes - un -m- remplaçant l'original -b- . Compte tenu des éléments de preuve linguistique existants on ne peut guère douter que la langue ou les langues parlées au cours de l'Antiquité dans la région du Sud et de l'Est des Carpates doivent avoir été les précurseurs de l'albanais et que (l'une de ces langues) doit avoir été dace. De façon plus concise : ce que nous appelons les langues Daco-Geta - faute de données plus complètes.

 

... Les données supplémentaires nous permettent également de croire que le prédécesseur de l'albanais était le dace - plus exactement, un proche parent du dace. ... Nous ne connaissons qu'une seule langue dace, le groupe ethnique lié au dace le long du Bas-Danube, qui a été transféré à l'Empire romain comme une entité nationale : les Karps. [Après une campagne réussie contre eux par Galère à 295-7 EC] (ibid., pp. 192-194).

 

À la page 78, Vekony fait la revendication surprenante que “le frison peut être considéré comme le précurseur de l'arménien”.

 

Le frison est lié à l'ancien anglo-saxon, et l’ADN-Y des Fris s'est avéré être le même regroupement R1b que les Anglo-saxons en Angleterre et la Saxe en Allemagne. Ils sont effectivement le même peuple entre leurs éléments japhétiques. Ils ont, cependant, les éléments sémitiques significatifs de l’Haplogroupe I aussi. Nous devons maintenant être prêts à recevoir la perspective que les Anglo-Saxons sont des Tirasiens indo-allemands teutoniques couplés avec des Sémites hébreux des fils d’Arpacschad, et peut-être même des Israélites. Nous allons tester cette théorie plus loin. L'Empire parthe sera traité dans un appendice.

 

Il semble aussi avoir eu un lien linguistique entre les Mycéniens et les Thraces, comme plusieurs auteurs l'ont proposé. Un article de Wikipédia contient les informations suivantes :

 

... des discussions portant sur ​​les interrelations potentielles ethniques, culturelles, religieuses et linguistiques entre les proto-Thraces et les proto-Grecs (c.-à-d. Mycéniens). On croyait que ces interactions devaient exister, puisque les deux groupes ont vécu dans la même zone géographique dans le passé. Selon Alexander Fol, le concept de "Thrace mycénien" a d'abord été développé en 1973 afin d'expliquer la relative unité culturelle entre les Thraces et les Mycéniens (Best, Jan De Vries, Nanny, Thracians and Mycenaeans, E.J. Brill Academic Publishers, Boston, MA., 1989).

 

Un lien apparent a également été discerné entre les langues des peuples italiques et les Daco-Thraces.

 

Selon certains historiens, les Italiques ont d'abord vécu le long du Danube moyen, en contact direct avec les Thraces. ... Considérant que les Italiques étaient les voisins des Thraces au cours de la période de formation des peuples et des langues indo-européens, il est probable que dans le cas des connexions italo-celtiques, que les dialectes latin-ombrien et daco-thrace fussent également très proches les uns des autres. Vasile Pârvan a avancé l'hypothèse de cette similitude, concluant que seule une étroite relation linguistique pourrait expliquer la rapidité avec laquelle les Daco-Thraces ont appris à parler latin.

 

La civilisation thrace était un contemporain de la civilisation mycénienne, et les héros d’Homer aussi. ... Pour Homère, il n'y avait aucune différence dans la civilisation que ce soit entre les Troyens et les Grecs ou entre les alliés des Troyens et les Grecs. Les alliés, en outre, étaient les peuples pélasgo-thraces. Cette égalité est la preuve la plus éloquente de la norme de la civilisation thrace.

 

... il est également important que la langue pélasgo-thrace n'a pas été méprisée comme une langue barbare, même si les Grecs ou les Troyens ne la comprenaient pas (Dragan, op. cit., pp. 77, 79, 83-4).

 

Certains auteurs soutiennent qu'il y a une grande ressemblance linguistique entre les Thraces et les Illyriens [par exemple Jokl] ; ... D'autres, cependant, tracent une ligne qui marque clairement les limites entre les deux langues [par exemple Tomaschek et Russu]. (ibid., pp. 119-120)

 

Remarquez la différence entre les langues troyennes et pélasgo-thraces. Ainsi, nous pourrions bien avoir affaire aux Gomerites et Tirasiens dans une alliance qui concerne Troie. Rappelez-vous que les Européens et les anciens Britanniques revendiquent tous descendre des Troyens, qui sont revendiqués comme Celtes riphathiens de Gomer (voir Les Fils de Japhet Partie II : Gomer (No. 046B)).

 

Religion

Les Thraces ont apparemment souscrit à un panthéon de dieux, de diverses façons : Denys ; un dieu de la guerre, que ce soit Ares ou le soi-disant héros thrace ; Hermès ; la “Grande Mère des Dieux” Artémis (Bendis) ; et Zalmoxis. Un auteur (Fol) dit que le Cavalier-Héros était considéré comme le fils d'Artémis.

 

Dans ses Histoires, Hérodote énumère moins de dieux thraces, mais ajoute Pleistorus ailleurs (IX, 119) :

 

Les dieux qu'ils adorent, qui ne sont que trois, Mars [Ares], Bacchus [Denys], et Diane [Artémis]. Leurs rois, cependant, contrairement au reste des citoyens, adorent Mercure, plus que tout autre dieu, toujours jurant par son nom, et déclarant qu'ils sont eux-mêmes descendus de lui (Hist., V, 7).

 

Hérodote a également parlé du culte des ancêtres chez les Thraces qui était commun à de nombreuses cultures de l'Antiquité. Xénophane de Colophon a donné une brève description des dieux thraces, probablement basée sur la ressemblance de leurs ancêtres.

 

Les hommes font les dieux à leur image, ceux des Éthiopiens sont noirs et au nez retroussé, ceux des Thraces ont les yeux bleus et les cheveux roux (Diels-Kranz édition, B, 16, 15.).

 

Cela peut indiquer que ce sont les descendants de Tiras qui ont introduit le gène roux qui devait plus tard devenir associé principalement avec les Celtes de Grande-Bretagne et d'Irlande et les Celtes nordiques en Scandinavie, en Islande et dans les îles Shetland. Cette caractéristique est également évidente chez les Bourguignons. Il y a une tribu aux cheveux roux et aux yeux bleus chez les Scythes aussi que nous avons vu dans l’étude sur​​ Les Fils de Japhet Partie VI : Magog (No. 046C).

 

Les Gètes étaient appelés le plus noble des peuples thraces, qui croyaient en l'immortalité de l'âme et avaient une notion déformée de la vie éternelle (Hist., IV, 95).

 

La croyance des Gètes à l'égard de l'immortalité est la suivante. Ils pensent qu'ils ne meurent pas vraiment, mais quand ils quittent cette vie ils vont à Zalmoxis, qui est appelé aussi Gébéléizis par certains d'entre eux. Tous les cinq ans, ils envoient un messager vers ce dieu, qui est choisi par le sort de la nation tout entière, et chargé de lui porter leurs plusieurs demandes. Leur mode de l'envoyer est le suivant. Un certain nombre d'entre eux se tiennent dans l'ordre, chacun tenant à la main trois javelots, d’autres prennent l'homme qui doit être envoyé à Zalmoxis, et le balancent par les mains et les pieds, le jettent en l'air pour qu'il tombe sur les pointes des armes. S'il est percé et meurt, ils pensent que le dieu est propice pour eux, mais sinon, ils mettent la faute sur le messager, qui (disent-ils) est un homme méchant, et donc ils choisissent une autre à envoyer. Les messages sont donnés tandis que l'homme est encore vivant. Ce même peuple, quand il y a des éclairs et du tonnerre, pointent leurs flèches vers le ciel, proférant des menaces contre le dieu, et ils ne croient pas qu'il y ait un dieu, à part le leur.

 

On me dit par les Grecs qui habitent sur ​​les rives de l'Hellespont et le Pontus, que ce Zalmoxis était en réalité un homme, qu'il a vécu à Samos, alors qu'il était l'esclave de Pythagore fils de Mnesarchus. Après avoir obtenu sa liberté, il s'est enrichi, et en quittant Samos, est retourné dans son pays. ... mais je crois que Zalmoxis à vécu longtemps avant l'époque de Pythagore. Qu’il y ait eu vraiment un homme du nom, ou si Zalmoxis n'est rien d’autre qu’un dieu indigène des Gètes, je vais maintenant lui dire adieu (op. cit., IV, 94-96).

 

Dans son ouvrage The Thracians, Hoddinott déclare qu'ils ont eu connaissance d'un Dieu suprême, mais la déification des ancêtres était également très importante pour eux, comme indiqué précédemment.

 

Les Grecs de Histria et Odessos, où les relations gréco-thraces étaient proches, reconnaissaient un ‘Grand Dieu’ suprême thrace, mais cette interprétation grecque ne signifie pas nécessairement que les Thraces adoraient celui qu’ils voyaient en termes anthropomorphiques. La nature abstraite et aniconique des sanctuaires daces plaide également contre toute personnalisation de ce genre. Le protecteur-héro-ancêtre tribal peut être le concept personnel le plus élevé dans la religion de Thrace, ce qui correspond approximativement à un saint patron dans le Christianisme ... Comme le Christianisme primitif et l'Islam, ce qui était supérieur ne pouvait pas être dépeint ; nous ne savons pas comment il a été conçu. Les Getai tirant leurs flèches vers le ciel pendant un orage pour éloigner un ennemi apparent de leur seul dieu (Hdt IV, 94) suggère ... une continuation du culte solaire (Gocheva 1978). (Thames and Hudson, Royaume-Uni, 1981, p. 170.)

 

Les Thraces et les Phrygiens adoraient le même dieu Sabazios/Sabatsios, ce qui est compréhensible si l'on considère que ces derniers étaient apparemment descendus des premiers. Soit dit en passant, Dragan donne une source du croissant de l'Islam.

 

Sur les vieilles pièces de monnaie phrygiennes était gravé le dieu de la lune, Men, qui dit avoir été la source du croissant, qui fut d'abord attaché autour de son cou, et plus tard est devenu le symbole de l'Islam (J.C. Dragan : We, The Thracians, Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, p. 108).

 

Alors que les Thraces semblaient avoir un panthéon de dieux, les Daces en revanche peuvent avoir été monothéistes. Ce seul fait peut suggérer une origine ethnique différente.

 

... Strabon (Geographica 7,3,11) signale que les Daces ne mangeaient pas de viande et ne buvaient pas de vin. Iosephus Flavius ​​(Antiqitates Judaicae XVII, 22) était apparemment proche de la marque quand il a écrit que les Pileati Daces vivent une vie semblable aux Esséniens. Zamolxis signifie dieu-terre ou dieu terrestre. Il était un dieu qui est mort et a été ressuscité et qui a rassemblé tous les Daces qui sont morts ... il ne peut même pas être exclu avec certitude qu'ils étaient monothéistes, tel que postulé par Rohde et Pârvan. Cette religion doit avoir été diffusée par la force -- comme suggéré par des documents écrits (Dekaineos devait avoir transmis les ordres de Dieu) et par un certain objet trouvé dans tous les anciens lieux d'habitation daces. Il s'agit d'une coupe, en forme de pyramide tronquée, avec ou sans poignée. Elle doit avoir été utilisée comme une lanterne, un objet sacré utilisé dans les rites religieux. ‘Au sud du Danube parmi les Gètes la religion de Zamolxis était connue dès les 6ème et 5ème siècles [AEC] - elle favorise la croyance en l’âme immortelle.’ (Iord. Get. XI, 69). (Dragan, ibid., p. 46)

 

Les Gètes avaient une approche plutôt perverse mais pragmatique de la vie et la mort, comme Hérodote le mentionne. Le cannibalisme était apparemment pratiqué par certaines tribus de Thraces.

 

Maintenant, les mœurs et les coutumes des Gètes, qui croient en l'immortalité, j’en ai déjà parlé. Les Trauses en tout ressemblent aux autres Thraces, mais ont des coutumes à la naissance et à la mort, que je vais maintenant décrire. Quand un enfant est né tous ses parents s’assoient autour de lui dans un cercle et pleurent pour les malheurs qu'il aura à subir maintenant qu'il est venu dans le monde, faisant mention de tous les maux qui tombent sur le sort de l'humanité, quand, par ailleurs, un homme est mort, ils l'enterrent avec des rires et des réjouissances, et disent que maintenant il est exempt de toute une série de souffrances, et jouit du bonheur plus complet.

 

Leurs gens riches sont enterrés de la façon suivante. Le corps est exposé pendant trois jours, et pendant ce temps ils tuent des victimes de toutes sortes, et font un festin, après avoir pleuré le défunt. Puis ils brûlent le corps, ou bien l'enterrent dans le sol. Enfin, ils soulèvent un monticule sur la tombe, et organisent des jeux de toutes sortes, où le combat singulier est décerné de la plus haute distinction. Tel est le mode de sépulture parmi les Thraces (Hist., op. cit., V, 4).

 

Esclavage

Hérodote fait une observation intéressante, bien qu'un peu inquiétante, à propos de la société et des coutumes thraces.

 

Les Thraces qui n'appartiennent pas à ces tribus ont les coutumes qui suivent. Ils vendent leurs enfants à des commerçants (Hist., V, 6).

 

Des fragments d'un décret ou de décrets athéniens de 430-29 [AEC] se réfèrent à une importante population thrace à Athènes et surtout Pirée (Ferguson 1949), probablement le résultat de la pratique courante thrace de vendre leurs enfants comme esclaves. Certains ont atteint des postes d'influence ; Périclès a nommé ses esclaves thraces Zopyros comme tuteur à Alcibiade (Plutarque, Alcib I, 122.). (The Thracians, R.F. Hoddinott, (Thames and Hudson, Royaume-Uni, 1981, p. 104.)

 

L’Alcibiade ici était un homme d'État et un général athénien important qui a vécu de 450 à 404 avant notre ère.

 

Les colonies grecques ont fait un revenu équitable du commerce des esclaves. Ils ont acheté les esclaves dans ces régions [zone carpato-danubienne], pour Ménandre, les mots Daces et Gètes étaient synonymes d’esclave. Hérodote et Hesychios mentionnent également la “traite des esclaves” dans ces régions. Les esclaves étaient vendus par les rois de Thrace et, dans ce cas, ils avaient été prisonniers de guerre. Les gladiateurs ont été recrutés parmi les Thraces et ils constituaient le meilleur contingent de cet art. Spartacus lui-même, le chef d'une grande révolte d'esclaves en l'an 70 avant JC - et la révolte était pour mettre en danger l'Empire romain - était un Thrace (J.C. Dragan : We, The Thracians, Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, p. 156).

 

Spartacus, qui est né ca. 113 avant notre ère, est dit avoir été issu d'une tribu qui vivait le long de la rivière Struma, et il avait à un moment été enrôlé dans l'armée romaine. Après sa défaite, lui et des milliers de ses partisans, y compris d'anciens gladiateurs et des esclaves, furent crucifiés le long de la Via Appia en direction de Rome.

 

La guerre et l'armement

Les Thraces étaient un peuple naturellement guerrier, comme Hérodote l’enregistre.

 

Vivre par la guerre et le pillage est de toutes les choses les plus glorieuses. Celles-ci sont les plus remarquables de leurs coutumes (Histoires, V, 6).

 

Je sais qu’en Thrace ... ceux qui apprennent des métiers et leurs personnes à charge ont moins d'estime que le reste du peuple, et ceux qui n'ont rien à voir avec le travail des artisans, surtout les hommes qui sont libres de pratiquer l'art de la guerre, sont très honorés (ibid., II, 167).

 

Plutarque, dans Vie de Paul-Émile, raconte les Thraces à la bataille de Pydna en 168 avant notre ère.

En tête marchaient les Thraces, qui [Nasica] lui-même nous dit, lui ont inspiré le plus de terreur, ils étaient d'une grande stature, avec des boucliers lumineux et scintillants et des robes noires sous eux, leurs jambes armées de jambières, et ils brandissaient comme ils se déplaçaient des lances de fer droites et pesantes sur l'épaule droite.

 

L'historien romain Tite-Live dit que le Thrace était “un ennemi redoutable en raison de son caractère et de sa force physique” (XXXVIII, 49), et plus tard, de certains alliés des Macédoniens : “Les Thraces et les Gaulois, les plus belliqueux de toutes les nations” (XLII, 52). Polybe a affirmé que tant les Grecs que les Romains craignaient les Thraces.

 

... pour les Grecs eux-mêmes, il est grandement à leur intérêt que la Macédoine soit humiliée, mais pas du tout qu'elle soit détruite. Car cela pourrait prendre le risque ainsi qu'ils fassent l'expérience de la barbarie des Thraces et des Gaulois, comme cela a été le cas à plusieurs reprises déjà (XXIII, 37).

 

Au moins à partir d’environ le 7ème siècle avant notre ère, l'armée de Thrace a été organisée le long des lignes tribales, avec des tribus luttant à la fois ensemble et individuellement, et en force guerrière normalement se chiffrant entre 10.000 et 20.000. Les commandes au cours d'une bataille étaient transmises par les trompettes, et le combat de nuit était une tactique favorite thrace (cf. Polyen, Stratagèmes, 2). Leurs armées vivaient régulièrement sur le pillage. Les troupes portaient aussi le casque distinctif thrace ou phrygien.

 

L’armée royale thrace se composait de 25% à 40% de cavalerie, tandis qu'une proportion beaucoup plus faible était utilisée par toute tribu unique. Dans Stromates (XVI), Clément d'Alexandrie a déclaré que : “Les Thraces ont été les premiers à inventer ce qu'on appelle le arph, un sabre courbe, et furent les premiers à utiliser des boucliers à cheval”. Il est également connu que la cavalerie légère avait un bouclier pelte attaché à son dos. Euripide (dans Hécube) et Homère ont appelé les Thraces une race de cavaliers, et les Grecs du continent ont apparemment copié l’habillement et l'équitation de la cavalerie thrace (voir Webber, op. cit.).

 

Comme leurs lointains cousins Scythes et autres peuples de la Steppe, l'arme la plus importante utilisée par les Thraces peut avoir été l'arc, bien qu’étonnamment peu de pointes de flèches aient été récupérées à partir de tombes thraces.

 

Certains peuples Pélasgo-Thraces étaient d'excellents archers. ... Même dans l'Iliade, les Grecs se sont battus avec la lance et l'épée, et rarement à l'arc, tandis que les peuples Pélasgo-Thraces étaient très habiles dans l'utilisation de l'arc. Cette particularité des guerriers thraces n'est pas fortuite. La région de Thrace était en contact direct avec les steppes au nord du Pont-Euxin. Après la dispersion des peuples indo-européens, les steppes ont été peuplées par les Cimmériens et les Scythes, également d'origine indo-européenne, et ils étaient surtout des bergers et des cavaliers. Leur arme favorite était l’arc qu’ils utilisaient non seulement pour la chasse, mais aussi en temps de guerre. Dans les mains d'un bon cavalier un arc est une arme redoutable, et un fantassin n'a aucune chance contre elle.

 

... l’utilisation maladroite de l'arc et l'absence d'unités de cavalerie régulière expliquent en partie l'effondrement politique de l'Empire romain. Les Romains étaient incapables de vaincre les Parthes, car ceux-ci étaient de bons cavaliers et archers.

 

Le culte d'Apollon a été emprunté par les Grecs de la population indigène pélasgo-thrace. Son origine thrace est également suggérée par le fait qu'il utilise l'arc - dans les batailles une arme thrace “par excellence” (J.C. Dragan, We, The Thracians, Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, pp. 86-88).

 

Appien dit que les Thraces agréens étaient recrutés comme archers et catapultes ou frondeurs dans l’armée d’Alexandre le Grand. Fait intéressant, Alexandre lui-même adorait le dieu thrace Dionysos plus que tous les autres dieux (ibid., p. 179). Cela peut ne pas être si surprenant compte tenu de l'affirmation selon laquelle Alexandre était en fait un Thrace macédonien, avec un nom - Alexan-dros (le sacrifié au cerf) – d’origine geto-dace. En outre, environ 20% des troupes d'Alexandre étaient des Thraces.

 

Après la mort d’Alexander, Lysimacus a reçu la Macédoine et Thrace au sud des monts Hémus.

 

Pendant la guerre du Péloponnèse, la Thrace fut un allié d'Athènes. Lorsque Thrace devint une province de l'Empire romain, les troupes soulevées dans cette province ont été envoyées pour se battre partout dans le monde, y compris la Grande-Bretagne, l'avant-poste le plus occidental de l'Empire.

 

Au cours d'une campagne en particulier dans Pharsale en 48 avant notre ère, le camp de Pompée fut “avec zèle défendu par les cohortes romaines laissées à la garde, mais plus violemment encore par les auxiliaires thraces”, tel qu'enregistré par César (Civil Wars, 95).

 

Les descendants des Thraces

Comme plus d'un érudit l’a observé, les grandes civilisations de l'antiquité ont grandi et prospéré autour des systèmes de cours d'eau : le Nil, le Tigre et l'Euphrate, Gange et les Hindous, et à ceux-ci pourraient être ajouté le Danube - l'épicentre de la culture thraco-dace.

 

Dans We, The Thracians, J.C. Dragan suggère que les Latins de l'Italie étaient à l'origine les descendants des Thraces et des Troyens. Cependant, nous avons vu l'origine des Étrusques ci-dessus, et donc les Latins étaient de trois origines, y compris Sémites.

 

Dans son ouvrage intitulé “The Destruction of Troy” Stésichore (632-557 avant JC) ... fait naviguer le thrace Énée à l'Ouest. Il identifie les habitants indigènes de la Sicile et de l'Italie avec les Troyens. ... Aristote rapporte aussi comment les descendants des hommes Achéens et des femmes esclaves de Troie, perdus avec leur flotte sur la côte italienne, ont créé le peuple latin (Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, p. 115).

 

Au début, Rome a été directement influencée par la péninsule Hémus. Outre une influence probable indirecte étrusco-thrace, il y avait aussi certainement une influence directe helléno-thrace sur la Romanité. L'influence hellénique naturellement contenait des éléments thraces (ibid., p. 114).

 

Rappelez-vous où nous avons vu ci-dessus qu’Énée n'était pas de la famille royale troyenne de Priam, qui prétend descendre de Riphath. Les lignes royales françaises retrouvent leur ascendance dans Charlemagne à Anténor Ier, roi des Cimmériens en 500 avant notre ère. Les Cimmériens étaient Kimry ou Gimmry des fils de Gomer. Ces gens ont produit les Francs riphathiens et saliens.

 

Outre la conception religieuse supérieure de l'univers et de la médecine des Thraces, des témoignages anciens nous disent qu'ils étaient de grands amateurs de musique, et, en effet, les thraco-phrygiens même ont eu certains modes musicaux qui leur sont propres. ... La haute qualité de la musique thrace était reconnue par les Grecs qui estiment que les Thraces Orphée et Thamyris ont découvert la lyre. ... Les Thraces étaient incomparables à jouer de la flûte de Pan, un instrument que seuls les Roumains ont conservé jusqu'à nos jours. D'autres instruments ont été utilisés aussi, comme le bucium (une sorte de cor des Alpes) et les tambours (Dragan, op. cit., p. 196).

 

Une mesure de leur influence se reflète dans le fait que le dieu thrace Dionysos ou Denys était intensément vénéré en Sicile, comme il l’était par Alexandre le Macédonien. Les Latins l’appelaient Bacchus.

 

Dans le 2ème millénaire les thraco-Daces et les peuples d’origine généalogique thrace disséminés en Asie Mineure ont atteint, aux côtés des Grecs, l'une des formes les plus brillantes de la civilisation de bronze qu’Homère a célébrée dans l'Iliade. ... Grâce à la conquête de la Grèce par les Romains, une partie du patrimoine de Thrace a atteint Rome, par l'intermédiaire de la culture grecque et l'art grec. Les dieux thraces ont atteint Rome après avoir régné à Athènes, et ici ils ont acquis de nouveaux symboles et d'autres images de pierres. Apollon est resté Apollon, Bendis-Artémis est devenu Diane, Zamolxis-Zeus est devenu Jupiter Tonnant, Héraclès est devenu Hercules Invictus (ibid., p. 260).

 

La plupart des Thraces ont finalement été hellénisés (dans la province de Thrace) ou romanisés (en Mésie, Dacia , etc.), avec les derniers vestiges survivant dans des régions éloignées jusqu'au 5ème siècle. [3]. Certaines tribus thraces ont probablement été slavisées, après les recolonisations slaves au sud du Danube et par la suite ont fusionné avec les envahisseurs slaves et bulgares, pour former la nation bulgare (8-10ème siècle). ... Ceci est confirmé entre autres par Benjamin W. Fortson dans son ouvrage Indo-European Language and Culture, quand il affirme que "toutes les tentatives d’associer le thrace au phrygien, illyrien, ou dace ... sont ... purement spéculatives" (p. 90). (Wikipédia)

 

Il est dit par l'auteur ci-dessous qu’au 5ème siècle avant notre ère Thrace était sans doute le pays le plus important en Europe. Il fait quelques autres revendications controversées, qui peuvent être confirmées (ou non) par analyse de l'ADN, comme suit :

 

À notre avis, les Lettons et les Lituaniens sont des Thraces qui ont quitté leurs frontières et sont allés vers l'est, en tout cas, il y a beaucoup de preuves linguistiques qui témoignent du fait que ces nations étaient liées aux Latins et aux Roumains. ... Nous sommes convaincus que les Latins eux-mêmes sont les descendants des tribus thraces qui ont quitté pour conquérir les terres de l'Ouest. Bien sûr, nous ne parlons pas des habitants du Latium, mais des italiques. Un élément de preuve concernant l'arrivée des Thraces en Italie est le débarquement d'Énée. Ensuite, il y a des toponymies : les noms des villes se terminant par "-ona" sont les principales (Ancona, Savona, Sulmona, Verona). Le côté ouest de l'Italie fut sans doute occupé - à une époque qui ne peut pas encore être définie avec précision - par des envahisseurs thraces (J.C. Dragan : We, The Thracians, Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, pp. 24-25, emphase ajoutée).

 

Tandis que la Lettonie et la Lituanie, en fait, se trouvent presque directement au nord de Thrace, il est possible que certains des Thraces soient d'abord allés à une certaine distance vers l'est en Ukraine, avant de se diriger vers le nord en direction de la mer Baltique. Le déplacement en haut du Danube en Europe centrale et ensuite de la Baltique expliquerait le déplacement dans l'est des États baltes. L'identification d'Énée avec les Thraces, et les fils de Priam, comme Hector avec les Francs riphathiens, et Paris avec les Celtes français et britanniques montre une force composite à Troie - les fils de Priam étant Gomerites et les fils d’Énée étant Thraces ou des fils de Tiras. Il y avait aussi des Éthiopiens hamitiques, et des Hittites et beaucoup, beaucoup de nations avec des forces là-bas.

 

Roumains

Il y a deux théories fondamentales sur l'origine du peuple roumain d'aujourd'hui : la continuité des Daco-Roumains de Dacie et des régions voisines, et la théorie Rössler qui a suggéré la migration des peuples des anciennes provinces romaines en dessous du Danube.

 

Après avoir été subjugués par le roi macédonien Alexandre le Grand et consécutivement par l'empire romain, la plupart des Thraces devinrent hellénisés (dans la province de Thrace) ou romanisés (en Mésie, Dacia, etc.) Les tribus romanisées de Dacia sont devenues plus tard le substrat ethnique des Valaques (qui sont apparus dans les documents historiques au 10ème siècle) qui ont évolué parmi les Roumains modernes. (Wikipédia)

 

Dans une étude réalisée par la Société Roumaine de Médecine Légale en 2004, intitulée ‘Paleo-mtDNA analysis and population genetic aspects of old Thracian populations from South-East of Romania’ (Analyse du paléo-ADN mitochondrial et les aspects génétiques de la population des anciennes populations thraces du Sud-Est de la Roumanie), G. Cardos et al. avaient ceci à dire :

 

D’après les sources archéologiques et anthropologiques, il est connu que le peuple de Thrace a été formé pendant un long laps de temps historique par un mélange des groupes autochtones et de groupes humains nouvellement arrivés. Par un développement progressif, ces gens s’étaient constitués en leurs éléments de base lors du 3e - 2e millénaire avant J.-C.

 

[Nous devons réaliser que ceci a été écrit dans les paradigmes évolutionnistes qui n'assument aucune mutation du génome humain à travers l'ADNmt avec un faible taux de mutation et nous savons maintenant que cela est faux (consulter l’étude Les Taux de Changement dans l’ADN : La Science Moderne vs La Bible (No. 215)).]

 

Le peuple des Thraces vivait sur ​​la terre entre les montagnes des Carpates (vers le N) et la mer Égée (vers le S), mais certains éléments thraces ont également été trouvés au nord-ouest de la Petite Asie et en Slovaquie (Fig. 1). Il y a aussi beaucoup de matériel archéologique attribué aux populations thraces découvertes dans le SE et l’E de la Roumanie [1]. ... Jusqu'à présent nous pouvons simplement supposer que les anciennes populations thraces auraient pu contribuer à la fondation du bassin génétique roumain moderne. http://www.legmed.ro/files/revista/2004-4/02-Cardos 20MtDNA.pdf% -

 

Bulgares

L’entrée de Wikipédia ‘Bulgares’ prétend que la population actuelle de la Bulgarie porte des gènes importants des Thraces et des Daces.

 

La contribution ethnique de la population indigène thrace et daco-gétique, qui avait vécu sur le territoire de la Bulgarie moderne avant l'invasion slave a été longtemps débattue parmi les scientifiques au cours du 20ème siècle. Certaines études génétiques récentes révèlent que ces peuples ont en effet apporté une contribution importante aux gènes de la population bulgare moderne. [5] Ceci est également apparent dans le type anthropologique de la Méditerranée orientale des Bulgares modernes. [6] Les langues anciennes des gens locaux avaient déjà disparu avant l'arrivée des Slaves, et leur influence culturelle a été fortement réduite en raison des invasions barbares répétées sur les Balkans durant le début du Moyen-Âge par les Goths, les Celtes, les Huns et les Sarmates, accompagnés par les persistantes hellénisation, romanisation et plus tard slavisation.

 

Les Slaves sont sortis de leur patrie d'origine (le plus souvent crus pour avoir été en Europe de l'Est) au début du 6ème siècle, et se sont étendus vers la plus grande partie de l'est de l'Europe centrale, l’Europe de l'Est et dans les Balkans, formant ainsi trois branches principales - les Slaves de l'Ouest, les Slaves de l’Est et les Slaves du Sud. Les Slaves du Sud plus à l’Est ont fait partie des ancêtres des Bulgares modernes, qui, cependant, sont génétiquement clairement séparés du groupement étroit d’ADN des peuples les plus slaves. Ce phénomène s'explique par “la contribution génétique des gens qui vivaient dans la région avant l'expansion slave” [7]. La fréquence du soi-disant Haplogroupe R1a1 HYPERLINK "http://hpgl.stanford.edu/publications/Science_2000_v290_p1155.pdf"[8] slave s’étend à seulement 14,7% en Bulgarie.

 

Du point de vue historique les Bulgares sont descendus de trois principaux groupes ethniques qui se sont mêlés dans ​​les Balkans au cours du 6ème au 10ème siècle. Le premier étant les nombreuses tribus locales, les Thraces, le second - les envahisseurs slaves postérieurs, qui ont donné leur langue aux Bulgares modernes et le troisième - les incursionnistes [envahisseurs] rares mais importants, les Bulgares, dont l'ethnonyme et le statut d'État ont été hérités.

 

En apparence physique, la population bulgare se caractérise par les caractéristiques du type anthropologique de l'Europe du Sud  avec quelques influences supplémentaires. Génétiquement, les Bulgares modernes sont plus étroitement liés aux autres populations des Balkans les Macédoniens, les Grecs et les Roumains, qu’au reste des Européens. [2] HYPERLINK "\ \ _Note-2[3] Par ailleurs, ils sont étroitement liés à certains insulaires de la Méditerranée comme les Crétois et les Sardes. [4]

 

Albanais

Gabor Vekony explique l'étymologie du nom par lequel les Albanais sont connus entre eux, pour montrer que, même s’ils parlaient dace, ces personnes étaient en fait des Scythes. Cependant, comme Dacia était la frontière entre les Scythes et les Thraces, il y avait sans doute un grand mélange de tribus dans cette région. Ils sont donc Magogites composites et peut-être même plus de Méschec et de Tubal.

 

Parmi les divers groupes de personnes qui parlent dace, les Karps sont ceux qui avaient la possibilité de conserver leur nationalité au sein de l'Empire romain. Nous pouvons être assurés qu'ils ont survécu, et que les Albanais étaient leurs descendants. Les Albanais se disent shqip, du grec skythes (pluriel : skythai). En latin : scythes/scytha. Shqip (Albanais) - si retracé à partir de Scupi, Skopje, Shkup - contredit toutes les lois phonétiques ... En d'autres termes : le nom par lequel les Albanais contemporains s’appellent eux-mêmes peut être attribué à la désignation ‘Skytha, ceci était le nom d'un peuple vivant sur ​​les rives septentrionales de la mer Noire et du Danube inférieur ; (Vekony, op. cit., pp. 196-197)

 

Le nom de Skythes pour eux-mêmes tendrait à confirmer que les Albanais sont en fait des Scythes et donc des fils de Magog plutôt que de Tiras. Il est peut-être intéressant de noter que l'Écosse (Scotland) (Skut/Skyth-land) était autrefois connue comme Alba - et l’est encore aujourd'hui dans le gaélique écossais.

 

Scandinaves

Sous la rubrique LE TABLEAU DES NATIONS (GÉNÉALOGIE DE L'HUMANITÉ) ET L’ORIGINE DES RACES, un site Web fournit des informations de base qui relient les Scandinaves modernes avec les Troyens et donc avec Gomer et aussi avec les fils de Tiras.


Les prédécesseurs scandinaves ont une histoire unique. Les érudits croient que les Scandinaves (les Danois, les Norvégiens, les Suédois) provenaient de groupes primitifs de gens germaniques, y compris les Goths, les Ostrogoths, les Wisigoths, les Burgondes et les Teutons (descendants de Gomer). Ashkenaz, fils de Gomer, est l'ancêtre de ces peuples germaniques. Les descendants d’Ashkenaz ont de nombreuses références historiques. Connu sous le nom Askaeni, ils étaient quelques-uns des premiers peuples à migrer vers l'Europe du Nord, nommant la terre Ascania. Des auteurs latins et grecs ont appelé la terre Scandza ou Scandie (maintenant Scandinavie).

 

Les documents historiques indiquent que les descendants de Tiras se sont également installés en Scandinavie, un peuple appelé les Svear. Les Svear sont les descendants des premiers habitants de l'ancienne ville de Troie, un peuple alors connu sous le nom Tiraciens (aussi Thraces, Trajans ou Troyens). Ils ont été décrits comme "des gens roux et aux yeux bleus." La ville de Troie a été détruite vers 1260 avant JC, après une succession de guerres avec les Grecs. [À noter que cette date est beaucoup plus tôt que la date 1054 attribuée aux fils de Priam] Des milliers de Troyens se sont réinstallés à l'étranger, ce qui comprenait les guerriers de Troie qui ont navigué à travers la mer Noire jusqu’à la région du Caucase dans le sud de la Russie. L'une des colonies de Troie les plus documentées se trouve le long de l'embouchure de la rivière Don, sur la mer Noire. Les habitants (Scythes) ont nommé ces colons troyens les "Aes", qui signifie "Fer" pour leur armement supérieur. Plus tard, la partie intérieure de la mer Noire a été nommée d'après eux, appelé la "Mer de Fer" ou "Mer de Aesov" dans la langue locale. Aujourd'hui, le nom se perpétue comme la "Mer d'Azov."

 

Les Aes ou Ases, sont venus de la région du Caucase sur la mer Baltique en Scandinavie autour de 90 avant JC, ce qui est soutenu par les érudits et les preuves archéologiques modernes. Une tribu qui a émigré avec eux était les Vanes. Les clans Ases ont fait du commerce avec les tribus germaniques locales, y compris les Gutar. Les Romains appelaient les Gutar "Goths", les Ases "Svear" - Suédois, et les Vanes "Danir/Daner" - Danois. Les populations Svear et Daner ont été décrites spécifiquement comme plus grandes et plus claires (blondes) que les autres groupes de gens dans la région de la Baltique.

 

La population Svear a prospéré, et avec les Goths, ils ont formé une alliance militaire puissante bien connue des marins. Les Romains ont noté que le peuple Svear ensemble avec les Goths ravageaient, dès le 3ème siècle après JC, la mer Noire, l'Asie Mineure et la Méditerranée, en utilisant le même type d'armes que leurs ancêtres troyens. Les Svear et les Goths ont dominé les voies navigables russes, et en 739 après JC, ensemble, ils ont été appelés Varyagans ou Varègues (du suédois Vaeringar), selon les registres écrits des Slaves près de la mer d'Azov.

 

Comme leurs ancêtres, les Scandinaves vivaient en grandes collectivités, où leurs chefs envoyaient des guerriers maritimes pour le commerce et le pillage. Ces féroces guerriers étaient appelés les Vaeringar, ce qui signifie littéralement "hommes qui offrent leur service à un autre maître." Nous les connaissons plus tard sous leur nom popularisé, les Vikings. Une autre preuve de colonies Ases (Asir) dans la région de la Baltique est venue de leur langue thrace, qui non seulement a influencé, mais est très proche des langages baltiques et slaves (balto-slaves) d'aujourd'hui.

 

Au 9ème siècle après JC, l'état Svear avait émergé comme puissance majeure en Scandinavie. Les Svear, les Daner et les Goths, ainsi que d'autres tribus germaniques, se sont installés dans ce qui est maintenant l'actuelle Suède, la Norvège, le Danemark et d'autres parties de la région de la Baltique. Ils étaient les ancêtres des Scandinaves – les descendants à la fois de Gomer et de Tiras http://www.soundchristian.com/man/

 

Pour de plus amples informations, l’étude Les Fils de Japhet Partie II : Gomer (No. 046B) devrait être étudiée. Les fils d’Ashkenaz étaient les Gomerites qui se sont installés dans la région de l'Allemagne qui plus tard a vu Khazar et particulièrement le mouvement sorabe, et donc les Juifs Khazar sont devenus Ashkénazes en raison de leur proximité avec les fils d'Ashkenaz. Le yiddish est une langue sorabe avec une réflexologie allemande.

 

Le royaume Varangien de la Rus a été fondé à Kiev et Novgorod de 850 à 990 EC. La garde varangienne a été créée pour protéger les empereurs byzantins à Constantinople et les Thanes anglo-saxons composaient cette garde, surtout après la Conquête normande en 1066 EC.

 

Pélasges

Dans son ouvrage, We, The Thracians, J.C. Dragan reprend les conclusions de plusieurs chercheurs.

 

Nicolae Densusianu considérait les Pélasges comme la population la plus vieille vivant en Europe et sur ​​les territoires riverains de la Méditerranée ... sur la base des remarques faites précédemment par Bruck qui considérait que l'Asie Mineure et l'Ionie avaient été habitées par les Pélasges. ... Homer a été le premier à nous donner des informations sur les Pélasges. Dans l'Iliade, il les appelle “divins”. Il en va de même d’Eschyle dans ses "Suppliantes". Les Grecs avaient les Pélasges en haut estime de façon à ce que dans leur mythologie, ils auraient été les premiers habitants de la terre et même une partie des grandes découvertes de l'humanité leur ont été assignées. ... Dans l’opinion d’Éphore, “les Pélasges ont été les premières personnes qui ont vécu en Grèce”. [voir Hérod. Hist. I, 56] (Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, pp. 63-64)

 

[Il convient également de rappeler que les descendants de Parthelon étaient les ancêtres des Tuatha de Danann, qui représentent les Danites de l'Haplogroupe I de l'Irlande, l'Écosse et l'Angleterre. Il n'y a pas d'importants groupes de Thraces R1b dans la Grèce moderne.]

 

Les Pélasges, les premiers habitants de la Crète, ont été sur ​​l'île avant la civilisation minoenne, c'est à dire avant 2200 avant JC. La linguistique et l'archéologie mènent à la conclusion que les peuples indo-européens ont été formés avant la période de transition du Néolithique à l'Âge du Bronze (ibid., p. 60).

 

[Encore une fois, c'est de la spéculation évolutionniste.]

 

Georgiev considère que le pélasgique était lié au hittite-Luwite et aux langues thraces. Toutes ces relations sont la preuve que le pélasgique était lié aux dialectes indo-européens. Certains experts (Gindin) ont démontré une identité presque complète entre les systèmes phonétiques des langues pélasgiques et thraces. ... Thessally, l'Épire et le Péloponnèse portent encore le nom pélasgique ou Pelasgia avec de nombreux auteurs anciens (ibid., pp. 72-73).

 

Les historiens Hérodote, Pline et Strabon ont tous affirmé que les Mysiens, les Bithyniens et les Ciconiens étaient des Pélasges et d'origine thrace. Hérodote déclare en outre que les ancêtres des Athéniens, des Arcadiens et des Éoliens n'étaient pas d’origine généalogique grecque, mais étaient plutôt Pélasges. Les villes de Milet et d’Éphèse ont également été construites par les Pélasges.

 

Vers l'an 1800 avant JC - certains historiens mentionnent même le premier siècle du 2ème millénaire - les Achéens, la première population grecque à apparaître dans l'histoire, sont venus du Nord et se sont installés en Grèce continentale, y compris le Péloponnèse), où ils ont trouvé les Pélasges. ... Mais d'où venaient les Achéens ? Gimpera les appelle un peuple des "Balkans" ... qui est venu à la Grèce du nord des montagnes du Pinde (J.C. Dragan : We, The Thracians, Vol. I, Nagard Publisher, Milan, 1976, p. 77).

 

Le problème avec le mouvement des Pélasges, c'est que les Grecs n'ont pas d’ADN-Y japhétique. Ils sont demi-sémites des Haplogroupes I et J, étant fils de Ketura des Spartiates et de l'influence arabe et édomite d'Asie Mineure et de la Phénicie. L'autre moitié des Grecs du continent est aussi d'une influence hamitique E3b d'Afrique du Nord par le biais du commerce phénicien et l'occupation de la Libye.

 

Le mouvement des Tirasiens et des Riphathiens s’est fait à la fin du Deuxième Millénaire AEC lorsque les Tirasiens se sont déplacés vers le nord-ouest de la zone de Troie après sa chute antérieure. Les Keltoi ou Celtes se sont déplacés vers l'Europe via le Danube, et la culture celtique de La Tène date après la chute de Troie à partir des neuvième et huitième siècles avant notre ère. Il n'y a pas d'occupation celtique dans aucune note ou aucun document en Europe centrale avant cette période.

 

Les Huns de l’Haplogroupe N se sont déplacés en Europe au IXe siècle avant notre ère et ont envahi la Grande-Bretagne sous leur roi Humber. Ils avaient défait les Allemands et emmené la fille du roi et s’étaient déplacés en Grande-Bretagne, pour y être battus par les Bretons troyens de Gomer et leurs subordonnés magogites subjugués. Humber a été tué et enterré dans la rivière Humber nommée d'après lui. Les Huns de l’Hg N se sont alors déplacés vers l'est via la Scandinavie en laissant la branche des Finlandais de l’Hg N là. Ce sont tous des fils de HN de même que le sont les Chinois de l’Hg O, quelques Japonais et Tibétains et les Indo-Malais et les Polynésiens du Nord et les Philippins. Ce sont tous des fils de Japhet. Les Mongols et les Polynésiens du Sud, étant plus de 80% des Maoris, et environ 60%-plus des Aborigènes d'Australie sont Cuschites C3, C2 et C4 respectivement. Les 40% restants des aborigènes d'Australie sont japhétiques RxR1 et K (consulter l'étude Les Fils de Cham : Cusch (No. 045B)).

 

Les Tirasiens et Gomerites se sont ensuite déplacés en Scandinavie comme la branche septentrionale des Goths, des Svear et des Danii.

 

Il y avait initialement des Danni au Danemark, puisque nous savons que les Némédiens (qui étaient Tuatha de Danann) leur ont rendu visite en passant par l'Allemagne et la Norvège avant de retourner en Irlande.

 

Les Scandinaves sont cet Hg R1b (et Hg I (Îles)) en Grande-Bretagne à l'origine, avec R1a plus tard en Norvège et un groupe important en Suède et une infusion au Danemark. Il y a d'autres groupes de l’Haplogroupe I chez les Anglo-Saxons et d'autres parmi les Scandinaves (voir les tableaux dans l’Annexe sur l'ADN).

 

Les Anglo-Saxons et les Jutes se sont déplacés en Angleterre laissant les Fris, un vestige de Jute, dans le Jutland, et les restes saxons dans le nord-ouest de l'Europe.

 

Ces derniers groupes sont Tirasiens imposés aux Gomerites d’Ashkenaz dans le nord de l'Allemagne et la Scandinavie et aux fils de Gomer à l'Ouest.

 

Jusqu'à quarante pour cent des Anglo-Saxons et des autres éléments de la Horde parthe qui se sont déplacés en Europe du nord-ouest et qui ont occupé la Scandinavie et le reste de l'Europe dans ce qui est connu comme la Période de la Grande Migration, étaient ce qu'on appelle l'Haplogroupe I hébreu. Les éléments anglo-saxons de l’Hg I étaient dans huit subdivisions, indiquant huit tribus ou groupes familiaux des Hébreux, et ce sont eux qui sont maintenant complètement entremêlés par la reproduction avec les éléments de la majorité R1b et la minorité R1a. Le Royaume-Uni est donc d'environ 50% + R1b, jusqu'à 40% Hg I et 10% + R1a.

 

C'est cet élément de l’Hg I qui, lorsqu'il est couplé avec l'Hg I (Îles), constitue l'argument selon lequel le Royaume-Uni contient les Tribus Perdues d'Israël qui sont couplées avec les fils de Tiras, Gomer et Magog. Toute l’Europe occidentale et centrale contient les éléments Hg I couplés avec les éléments japhétiques, et donc non seulement Japhet habite dans les tentes de Sem mais il constitue la majorité de ces nations.

 

Ainsi, nous voyons que Japhet est élargi et hérite de son droit d'aînesse et ceux de Sem, car il lui est promis de demeurer dans les tentes de Sem dans la deuxième partie de son héritage. Tiras a pris la lourde responsabilité de Gomer et Magog pour l'exercice du droit d'aînesse.

 

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