Christian Churches of God
[088]
Les Doctrines Originales de la Foi Chrétienne
jusqu’au Schisme Quartodeciman de 154-192 EC
(Édition
1.5 20020810-20240519)
La trinité n'a pas vu le jour jusqu’à ce qu'elle
n'ait été définie au Concile de Constantinople en 381 EC (Ère Courante).
Lors du Concile de Nicée en 325 EC, la trinité n'était pas formulée.
Seulement la base de la structure binitaire était établie ici. Toute
l'Église Catholique était unitarienne jusqu'à ce que la structure Modale
pénètre à Rome à partir de l'adoration d’Attis au début du troisième siècle.
Christian Churches of God
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ã
2002, 2024 Wade Cox)
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Les Doctrines
Originales de la Foi Chrétienne [088]
Introduction
Le point de vue de l’église à Rome au milieu du deuxième siècle était que
Christ était le Grand Ange de l'Ancien Testament qui a donné la loi à Moïse.
Ce point de vue est contenu dans l’œuvre
Première Apologie de Justin Martyr
à l'empereur de Rome au nom de l'Église, vers 150-155 EC. La divinité est
passée de cette vue unitarienne partout dans l'Église au deuxième siècle, à
la structure modaliste païenne au troisième siècle, et ensuite aux vues
binitaires de Nicée et de retour à la vue unitarienne de 327 EC à
l'ascension trinitaire en 391 EC. La position Catholique Moderne aurait été
dénoncée comme étant une hérésie aux premier et deuxième siècles à partir de
Rome elle-même, sans parler des régions plus conservatrices sous les écoles
des apôtres.
Les credo existants du christianisme dominant sont le résultat des activités
du quatrième siècle. Elles sont toutes des tentatives de placer la théologie
de Constantinople sur un fondement antérieur.
Le credo de Nicée est en réalité une reconstruction des canons de
Constantinople en 381. Les canons de Nicée ont été "perdus" et le credo a
été reconstruit pour le faire apparaître comme étant le credo d'une date
antérieure.
Le soi-disant credo des apôtres est une invention similaire.
La légende disant qu'il a été écrit par les apôtres le jour de la Pentecôte
est un mythe populaire du Moyen Âge, présumé comme datant du sixième siècle
(cf. Pseudo Augustin dans Migne P. L., XXXIX, 2189 et Pirminius ibid.
LXXXIX, 1034 ; Encyclopédie Catholique Vol. 1, p. 629).
Il est prétendument présagé dans un sermon donné par Ambrose (Migne P. L.
XVII, 671 ; Kattensbusch I, 81). Ce sermon prend note que le credo a été
rassemblé par douze ouvriers séparés. Ainsi, les douze ouvriers sont alors
devenus les douze apôtres.
Rufinus (vers 400 EC) (Migne P. L., XXI, 337) donne une description
détaillée de la composition du credo, lequel récit il admet avoir reçu
d’âges antérieurs. Il n'assigne pas chaque article à un apôtre déclarant
qu'ils étaient l'oeuvre de tous ceux se trouvant à la Pentecôte. Il utilise
ici le terme symbole pour identifier cette règle de la foi.
Le premier cas connu de ce terme a été vers 390 EC dans une lettre adressée
au Pape Siricius par le Concile de Milan (Migne, P. L., XVI, 1213 ; cf. CE,
ibid.).
Le terme était Symbolum Apostolorum (Credo des Apôtres).
Il n'y a aucune trace
historique
d'une
instance d’un tel credo ou symbole avant le Concile de Milan.
La conclusion est évidente. Après Constantinople, ils ont été confrontés à
la tâche de définir le nouveau système trinitaire et ils cherchaient un
certain symbole ou document qu'ils pourraient reconstruire, qui antidatait
les reconstructions du Concile de Constantinople rétroactivement à Nicée en
325. Ils ont alors inventé le soi-disant credo des apôtres pour donner à la
nouvelle théologie du système tripartite une certaine base d'acceptabilité.
Le terme "Symbolum" ne recule pas au-delà des écrits de Cyprien et de
Firmilien au troisième siècle. Firmilien parle d’un credo en tant que le
"symbole de la trinité" en l'incluant comme étant une partie intégrante du
rite de baptême (Migne, P. L., III, 1165, 1143). Kattensbusch essaye de
retracer l'utilisation des mots jusqu’à Tertullien (cf. II, p. 80, note et
cf. CE ibid., p. 630).
Le concept de credo est soutenu comme ayant été vu en des termes tels que
"regula fidei", "doctrina", "traditio". Ces termes, règlements de la foi,
doctrines et traditions, n'isolent nullement l'existence du soi-disant Credo
des Apôtres. Il n'y a aucune preuve d'une telle oeuvre. En fait, les
déclarations écrites de la foi sont telles qu’elles auraient considéré les
credo du quatrième siècle comme étant hérétiques à partir des écrits
existants que nous avons.
Le plus grand théologien du 19ème siècle, Harnack dit que le
Credo des Apôtres représente
seulement la confession baptismale de l'église dans la Gaule du Sud datant
au plus tôt de la dernière moitié du cinquième siècle (Das apostolishe
Glaubensbekenntniss, 1892, p. 3 ; cf. CE ibid.). Le catholique romain,
Herbert Thurston, est d'accord avec cette déclaration, mais dit que ce
n'était pas dans la Gaule, mais à Rome que le credo a reçu sa forme finale
(ibid. ; cf. Burn, The Journal of Theological Studies, July 1902).
Ces deux-là soutiennent qu'une autre forme plus vieille du credo nommée R
est apparue au deuxième siècle à Rome, et Thurston essaye de démontrer
qu’elle remonte à l'âge apostolique.
La première forme de R était comme suit :
1. Je crois en Dieu le Père Tout-puissant ;
2. Et en Jésus Christ, Son unique fils, notre Seigneur ;
3. Qui est né de (de) l'Esprit Saint et de la (ex) Vierge Marie ;
4. A été crucifié sous Ponce Pilate et a été enterré ;
5. Le troisième jour, il est ressuscité des morts ;
6. Il est monté au ciel,
7. Est assis à la Droite du Père ;
8. D'où il viendra pour juger les vivants et les morts,
9. Et dans l'Esprit Saint ;
10. L'Église Sainte ;
11. Le pardon des péchés ;
12. La Résurrection du Corps.
C'est le plus ancien credo que nous pouvons produire et il date du deuxième
siècle à Rome.
Le document T (p. 5 ci-dessous) est reconnu par l'Église Catholique Romaine
comme ayant atteint sa forme finale à Rome, peu avant 700 EC (ibid.).
Ainsi, le concept de la déclaration “du Créateur du ciel et de la terre” a
été ajouté, ainsi que les mots, "est descendu aux enfers", "la communion des
saints", "la vie éternelle" et les mots "conçu", "souffert", "est mort" et
"Catholique".
S’il y a un premier document, il est basé sur les concepts, ici, et dans les
déclarations de Tertullien d’où nous pouvons faire quelques reconstructions.
Il n'y a aucun doute que le Credo des
Apôtres postérieur est un document contrefait contenant des concepts qui
auraient été rejetés par la première église.
Les éléments du Credo de
Tertullien
Nous pouvons reconstituer l’ancien credo romain à partir des écrits de
Tertullien vers 200 EC, et Thurston l’a fait dans son oeuvre originale pour
l'Encyclopédie Catholique de 1907, vol. 1, p. 630.
Ses trois écrits utilisés à cette fin, sont :
De
Virg. Vel.
(P. L, II 889).
(1)
Croyant en un seul Dieu Tout-puissant, créateur du monde.
(2)
Et Son fils Jésus Christ,
(3)
Né de la Vierge Marie (Mariam)
(4)
Crucifié sous Ponce Pilate,
(5)
Le troisième jour ramené à la vie des morts,
(6)
Reçu dans le ciel,
(7)
Assis maintenant à la droite du Père,
(8)
Viendra pour juger les vivants et les morts :
(12) À travers la résurrection de la chair (voir
ci-dessous)
Adv. Prax.
ii (P. L., II, 156).
(1)
Nous croyons en un seul Dieu ;
(2)
Et le fils de Dieu, Jésus Christ ;
(3)
Né de la Vierge ;
(4)
Lui a souffert, est mort et a été enterré ;
(5)
Ramené à la vie ;
(6)
Pris de nouveau dans le ciel ;
(7)
Est assis à la droite du Père ;
(8)
Viendra pour juger les vivants et les morts ;
(9)
Qui a envoyé de la part du Père, le Saint [Esprit] ;
Praeser., De.
Xiii et xxxvi (P.L. II, 26,49).
(1)
Je crois en un seul Dieu, créateur du monde ;
(2)
La Parole appelée Son fils, Jésus Christ ;
(3)
Par l'Esprit et la puissance de Dieu le père, a été fait chair dans l'utérus
de Marie [de Mariam] et né d'elle.
(4)
Attaché à une croix ;
(5)
Il est ressuscité au troisième jour ;
(6)
A été pris au ciel ;
(7)
S’est assis à la droite du Père ;
(8)
Viendra avec gloire pour amener les justes à la vie éternelle et condamner
les méchants au feu perpétuel
(9)
A envoyé la puissance déléguée de Son Esprit Saint ;
(10) Pour gouverner les croyants (dans ce passage
(9) et (10) précèdent (8) comme noté par Thurston ibid.).
(12) La Restauration de la Chair.
Nous pouvons voir à partir de ces deux textes que le document R a par la
suite été supplanté par la forme actuelle mentionnée comme T. Thurston
nie que l'on a vraiment cru que le document R antique était le credo
original des apôtres ; autrement, ils n'auraient pas changé la forme.
D'une manière importante, ils
sont distincts. Le document R et Tertullien étant déjà existants jusqu’à la
fin du deuxième siècle, sont absolument unitariens. Ces premiers documents
revendiquent la préexistence de Jésus Christ avant l'incarnation. Cette
question est examinée dans l’ouvrage de Cox,
La Préexistence de Jésus-Christ
(No. 243),
(CCG, 1998).
Il y a une emphase absolue sur la résurrection de la chair destinée au
jugement et à la vie éternelle.
La résurrection de Jésus Christ au troisième jour a été par le Père.
Il a été conçu par la puissance de Dieu, qui est l'Esprit Saint. Ainsi,
l'Esprit est une puissance et non pas une personne.
Le document R a le point (11), à savoir le pardon des péchés, que Tertullien omet dans ses écrits, sans doute
à cause de la mentalité qui plus tard dans sa carrière, l'a amené dans les
doctrines montanistes.
Tertullien a fait allusion au fait que les Juifs observaient les sabbats,
les Nouvelles Lunes et les festivals et qu'ils étaient aimés par Dieu
jusqu'à ce que les Juifs les aient pervertis. Il interprète mal l'argument,
reconnaissant néanmoins qu'ils étaient observés, et que les païens étaient
plus fidèles dans leurs festivals que les Chrétiens dans les leurs.
(Tertullien, Sur l’Idolâtrie, ch.
XIV, ANF, vol. III, p. 70.)
La résurrection des morts était dans la chair, et ainsi, la doctrine de
l'existence dans le ciel et l'enfer était niée. Nous pouvons confirmer ces
aspects en se référant aux premiers écrits ci-dessous.
Nous savons en tant que fait que la première église n'a jamais été aussi
véhémente que dans l'insistance sur l'unité de Dieu, qui était le Père et le
déni de la doctrine de l'existence du ciel et de l'enfer.
Nous savons en tant que fait que le mot trinité n'existait pas en relation
au christianisme dans les deux premiers siècles. La trace la plus proche de
nous est dans les écrits de Theophilius d'Antioche qui utilise le terme
trias, qui est inexactement
traduit en tant que trinité dans la traduction anglaise de ses
œuvres. Cette question a été examinée dans l'œuvre de Cox,
La Première Théologie de la Divinité (No. 127)
(CCG, 1995, 1999).
Justin Martyr est une référence de grande valeur pour les doctrines et les
vues de l'église au début des Disputes Quartodécimanes, au moment de
l'ascension d'Anicetus au poste d'évêque de Rome et de l'introduction du
système païen d’Easter/Pâques en remplacement de la Pâque (voir l’œuvre de
Cox,
Les Origines de Noël et d’Easter/Pâques (No. 235)
(CCG, 1998) et
Les Disputes Quartodécimanes (No. 277)
(CCG 1998).
Justin identifie très clairement Christ comme étant l'Ange de la Présence
qui a donné la Loi à Moïse au Sinaï (Première Apologie, ch. LXIII, ANF, Vol.
1, p. 184). Il identifie Christ en tant que le Dieu subalterne d'Israël
nommé par le Père, et mentionné dans le Psaume 45:6-7 (Deuxième Apologie,
LXXXVI, ibid., p. 242).
Il dit aussi dans son Dialogue avec Tryphon LXXX :
Car si vous avez accepté certains qui sont appelés
Chrétiens, mais qui n’admettent pas cette [vérité de la résurrection] et qui
risquent d'injurier le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob ;
en disant qu'il n'y a aucune résurrection des morts et que leur âme quand
ils meurent, va au ciel ; n'imaginez pas qu'ils sont des Chrétiens …
(ibid., ANF ibid., p. 239).
Justin dans ce même texte continue en établissant au-delà de tout doute que
la résurrection sera des saints morts avec Christ :
Mais d'autres et moi qui sommes Chrétiens justement
inclinés en tous points, sommes assurés qu'il y aura une résurrection des
morts et mille ans à Jérusalem, qui sera alors construite, ornée et
agrandie, [comme] les prophètes Ezéchiel et Ésaïe et d'autres le déclarent
(ibid.).
Il n'y a aucun doute que les Chrétiens qui étaient du
courant dominant en ce temps-là, voyaient les doctrines gnostiques du Ciel
et de l'Enfer comme étant des doctrines impies et blasphématoires (voir
aussi l’œuvre de Cox,
La Doctrine de l'Âme Immortelle (No. 092)
(CCG, 1995) ;
La Résurrection des Morts (No.
143)
(CCG) et aussi
Le Ciel, l’Enfer ou la
Première Résurrection des Morts (No. 143A).
Les premiers vrais Chrétiens croyaient en une résurrection physique à la vie
éternelle et en un système millénaire, d'une période de mille ans, gouverné
à partir de Jérusalem, et à un Jugement, à la fin de ce système, de toute
chair.
À partir des écrits d’Irénée dans l'exposition des textes de la Bible, nous
savons qu'ils croyaient aussi que le règne du système céleste serait en tant
que saints ressuscités en forme spirituelle, et nommés en tant qu’elohim,
avec et comme l'Ange de Dieu à leur tête (Zach. 12:8 ; cf. l’oeuvre de Cox,
Les Élus en tant qu’Elohim (No. 001))
(CCG 1994, 1999).
C'était leur opinion que les élus assumeraient des fonctions en tant que le
conseil des Elohim aux côtés de Christ. C'était l’opinion que Dieu
s’étendait lui-même en tant qu’Elohim de Eloah au singulier, et que les élus
deviendraient des dieux comme Dieu et avec Dieu. C’était de cette façon que
Dieu s'étendait et l'Esprit Saint était la puissance utilisée à cette fin
(Cox,
Consubstantiel avec le Père (No. 081)
(CCG, 1994, 1999) et
L'Esprit Saint (No. 117)
(CCG, 1994, 2000).
L'introduction de l'adoration du dimanche à Rome était sous l'influence des
Cultes du Mystère et du Soleil (voir S. Bacchiocchi, Du Sabbat au Dimanche, Pontifical Grégorian University Press Rome,
1975). Cette erreur a été suivie par une série d'innovations comme
l'introduction d’Easter/Pâques. Quand le festival Easter/Pâques a été
introduit par Anicetus pour des raisons politiques, il a été résisté par
l'église à l'extérieur de Rome, dont le porte-parole était le disciple de
Jean, à savoir Polycarpe. Quand l'Évêque Victor, vers 192 EC, a forcé son
acceptation uniforme dans l'Église Romaine, Polycrate le successeur de
Polycarpe, a été
incapable
d'endiguer le flux d'erreurs. L'église Chrétienne s’est
divisée en ce qui était, malgré l'erreur montaniste, peut-être le premier
grand Schisme. Il a été fait sur l'ordre de Victor
qui a déclaré que tous ceux qui n'accepteraient pas Easter/Pâques à la place
de la Pâque, étaient anathèmes (Cox, (No. 277 op.cit).
Ainsi, le premier grand schisme a été en 192 EC avec la controverse de la
Pâque versus Easter/Pâques quand le festival Easter/Pâques a été introduit
dans l'église à partir de Rome par la force. (Comparer
Les Disputes Quartodecimanes (No. 277).)
Dès 325, au Concile de Nicée, il y avait eu tellement de doctrines païennes
introduites à travers le culte d'adoration d'Attis et du système
d’Easter/Pâques qu'une autre division a eu lieu à partir du Concile de
Nicée.
Des innovations se sont développées par-dessus les innovations basées sur
les cultes de Mystère et la conduite politique des dirigeants de l'église.
Dès le Concile de Constantinople, la grande erreur de la trinité s’était
produite sous les Cappadociens, et Augustin a forcé la théologie dans
l'introspection intradivine de laquelle elle ne s’est jamais relevée.
Le soi-disant Credo de Nicée a été
formé en 381 à partir de Constantinople parce que les canons étaient
censément perdus (voir aussi Cox,
(Le Binitarisme et le Trinitarisme (No. 076)
(CCG, 1994, 2000)).
Le Document T mentionné par Thurston (loc. cit.) se lit comme suit :
(1)
Je crois en Dieu le Père Tout-puissant, le Créateur du Ciel et de la Terre ;
(2)
Et en Jésus Christ Son unique fils notre Seigneur ;
(3)
Qui a été conçu par le Saint [Esprit], né de la Vierge Marie [Mariam] ;
(4)
A souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enterré ;
(5)
Il est descendu en enfer ; le troisième jour, il est ressuscité des morts ;
(6)
Il est monté au Ciel, s’est assis à la droite de Dieu le Père Tout-Puissant
;
(7)
À partir de là, il viendra pour juger les vivants et les morts.
(8)
Je crois au Saint [Esprit],
(9)
À l'Église Catholique Sainte, à la
communion des saints :
(10)
Au pardon des péchés,
(11)
À la résurrection du corps et
(12)
La Vie éternelle
Thurston note que les différences qui existent, autres qu'un examen détaillé
du texte latin, consistent en ce que le document R ne contient pas les
termes “le Créateur du ciel et de la terre,” “est descendu en enfer,” “ la
communion des saints,” “la vie éternelle,”, ni les mots “conçu,” "souffert",
"est mort" et "Catholique". Thurston considère que plusieurs des mots sinon
tous, étaient connus de Jérôme en Palestine vers 380 EC (se référant à Morin
dans la Revue Bénédictine, Janvier 1904, ibid.).
Ainsi, l'erreur est directement à la source des Cappadociens durant la
période précédant immédiatement Constantinople en 381, si nous devons
accepter cette vue.
La formation de l'Islam était inévitable. En 632 EC, les préparatifs étaient
en place pour une division de la théologie et du monothéisme qui deviendrait
graduellement si séparé que le plus grand Holocauste de l'histoire est prêt
à surgir brusquement sur nous. Les responsables sont les Érudits
Trinitaires, Hadithiques et Talmudiques qui ont menti et ont déformé
l'histoire de la religion à leurs propres fins, et qui ont tué tous ceux qui
disaient la vérité au sujet de la foi originale et qui essayaient de suivre
cette foi livrée aux saints une fois pour toutes.
Le Trinitarisme et Nicée
La supposition majeure du Christianisme moderne est que Dieu existe en tant
que trois entités ou hypostases.
Les trois entités sont décrites en tant que le Père, le Fils et l'Esprit
Saint, qu’elles soient ou non décrites comme
des personnes. On dit que les
trois entités forment une Trinité.
Une autre supposition tout aussi fausse est que la première Église était
binitaire plutôt que trinitaire. C’est-à-dire que Christ, tout en étant
subalterne, était néanmoins coéternel. Il y avait ainsi deux vrais Dieux
existant côte à côte en tant que Père et Fils. C'est ce qui est anciennement
connu comme étant l'Hérésie du Pouvoir Duel. Ceci est contraire au
témoignage de Jean (17:3 et 1Jean 5:20) qui soutient qu'il y a seulement Un
Unique Véritable Dieu et que Jésus Christ est Son fils. Aussi, les écrits de
Paul soutiennent que seul Dieu est immortel de 1Timothée 6:16. La
compréhension de Jean et de Paul et des autres apôtres était aussi soutenue
par les disciples de Jean et de leurs héritiers.
L'affirmation que Dieu est limité à trois entités, chacune étant coéternelle
et égale, n'était pas la compréhension de la première Église Apostolique. Le
concept d'une Divinité de trois êtres a précédé Christ de plusieurs siècles.
Il n'y a aucun doute que le dieu
tripartite est trouvé parmi les premières civilisations et était connu
comme étant répandu vers l'est en Asie. Ces concepts ont pénétré le
Christianisme en grande partie à travers les Grecs et leur influence sur les
Romains.
La Première Référence à un
Aspect Tripartite du Dieu dans le
Christianisme
Le premier cas d'une référence à la Divinité Chrétienne en tant que trois
entités a été par Théophile d'Antioche (vers 180 EC) qui a utilisé le terme
trias duquel le latin
trinitas est une traduction. Le
terme a été utilisé là où il a parlé du trias de Dieu, Sa Parole et Sa
Sagesse (Théophilus to Autolycus.
Le ANF traduit ici le mot
trias par trinité). Le cas suivant de l'utilisation du terme est par
Tertullien (De Pud, c. xxi, P. G.,
II, 1026). Tertullien a été le premier à directement affirmer l'unité
essentielle des trois 'personnes', mais sa logique et ses arguments sont
essentiellement subordinationistes (voir Schaff
Histoire de l'Église Chrétienne,
Vol. II, p. 570). L'équivalent le plus proche de la doctrine de Nicée n'est
pas arrivé avant d’être proposé par l'Évêque romain Dionysius (262 EC) qui
était grec de naissance. Il était préoccupé d’éliminer le processus de
réduire les trois entités à des Dieux séparés (Schaff, ibid.).
L'affirmation que Dieu est une entité comportant deux êtres et une
persona en tant qu’un esprit ou
une puissance, qui émane d’un ou de tous les deux, est une affirmation
trinitaire postérieure des quatrième, cinquième et sixième siècles.
L'affirmation a été faite dans la modification d'un
trias original (ci-dessus) et
abandonné comme étant inadéquat. La cosmologie tripartite et la trinité
telle qu'elle est maintenant comprise, sont toutes deux bibliquement
malsaines.
Le concept de la trinité peut être défini de deux façons en tant que
1.
"Trois Personnes qui possèdent
également la nature divine". Ceci est soutenu comme la vue dominante depuis
les Conciles de Nicée et de Constantinople.
2.
Le Fils et l'Esprit comme dérivés du Père qui est la source unique de la
Divinité. Ceci était la vue répandue des Pères d’Avant-Nicée et de l'Église
en général jusqu'à Nicée (vers 325 EC) (voir G. H. Joyce
Encyclopédie Catholique. (C.E.)
article ‘Trinité’, Vol. XV,
p. 51).
La doctrine de la trinité repose sur une série de fausses suppositions
faites contrairement aux preuves bibliques. Les deux fausses suppositions
principales, qui sont évidentes à partir des citations ici, sont :
· que les termes traduits par
Dieu sont limités à une, deux ou trois entités ou hypostases ; et
· que Christ est Dieu coéternel et égal comme Dieu le
Père est Dieu.
Examen de l'Égalité et de
la Co-Éternité
Plusieurs des auteurs patristiques ont nié l'égalité du Fils avec le Père.
De façon similaire, leur logique nie la co-éternité. Les passages pertinents
sont les suivants :
Justin
Notre enseignant de ces choses est Jésus Christ, qui
est aussi né à cette fin et a été crucifié sous Ponce Pilate, le procureur
de Judée, aux temps de César Tibère ; et que nous l'adorons raisonnablement,
ayant appris qu'Il est le Fils du vrai Dieu Lui-même, et nous Le
reconnaissons au deuxième rang, et l'Esprit prophétique en troisième, nous
allons le prouver. Car ils proclament que notre folie consiste en ceci, que
nous plaçons un homme crucifié en seconde place après le Dieu immuable et
éternel, le Créateur de tous ; car ils ne discernent pas le mystère qui est
là-dedans, auquel, comme nous le simplifions pour vous, nous vous prions d’y
porter attention. (Apol. I, xiii)
Et la première puissance après Dieu le Père et Seigneur
de tous est la Parole [ou logos],
qui est aussi le Fils. (Apol. I,
xxxii)
Il est faux, par conséquent, de comprendre l'Esprit et
la puissance de Dieu, comme étant autre chose que la Parole [ou
logos], qui est aussi le
premier-né de Dieu. (Apol. I,
xxxiii)
Ainsi, Justin considère le Logos comme étant une émanation de Dieu, qui est
capable d'individualisation pour embrasser le concept de l'Esprit en général
et de Christ en particulier.
Les anges étaient aussi compris comme étant conformés à l'image de Dieu. À
partir des chapitres 13, 16 et 61, Justin n'a pas préconisé l'adoration des
anges.
Justin identifie clairement Christ en tant que l'Ange de la Présence au
Sinaï qui a donné la loi à Moïse (Première Apol. Ch. LXIII).
Justin a apparemment été parmi les premiers à enregistrer l'introduction de
l’adoration du dimanche (voir Bacchiocchi,
Du Sabbat au Dimanche, pp. 223 et
suivantes) mais il était encore un subordinationiste. Il a eu des vues
antinomiques particulières quant au Sabbat et son application aux Juifs en
tant qu’une punition particulière. Ces types de vues n'étaient pas soutenus
par les chrétiens de ce temps-là, et Bacchiocchi soutient que l'Église
Chrétienne n'a jamais accepté une thèse aussi fausse (p. 225). Son
dialogue avec Tryphon montre une observance duelle des Sabbats et des Jours
Saints, et il semble qu'ils aient fait les deux à Rome au milieu du deuxième
siècle.
Considérer que Dieu a établi la circoncision et le sabbat uniquement à cause
de la méchanceté des Juifs comme étant
une marque de distinction, pour les
mettre à part des autres nations et de nous, les Chrétiens afin que les
Juifs seulement puissent souffrir le
malheur (Dial. 16:1, 21:1 ;
voir aussi Bacchiocchi, ibid.) rend Dieu coupable d’acception de personnes
et cela est contraire à l’esprit de l’ensemble des confessions de la
Réforme. Malgré cette erreur, son point de vue de la Divinité est encore
subordinationiste. Cependant, il introduit un raisonnement émanationniste
qui semble accompagner cette approche antinomique. Comme nous l’avons vu,
Justin, cependant, niait toujours la doctrine de l'âme immortelle et du ciel
comme étant non chrétienne et de provenance des cultes de mystère.
Irénée dit de Dieu :
Car Il a commandé et ils ont été créés ; il a parlé et
ils ont été faits. A qui donc a-t-il commandé ? La Parole, sans aucun doute
par qui, Il dit, que les cieux ont été établis et toute leur puissance par
le souffle de Sa bouche [Ps. 33:6]. (Adv. Haer. III, viii, 3)
Irénée dit que :
Il est clairement prouvé que ni les prophètes ni les
apôtres n'ont jamais nommé comme Dieu, une autre personne, ou [l’] ont
appelé Seigneur, sauf le vrai et unique Dieu.... Mais les choses établies
sont distinctes de Lui qui les a établies, et ce qui a été fait de Lui qui
les a faites. Car Il est non créé, étant à la fois sans commencement ni fin,
et n’a besoin de rien. Il Se suffit à Lui-même ; et de surcroît, Il accorde
à tous les autres, l'existence même ; mais les choses, qui ont été faites
par Lui (ibid.).
Irénée a étendu la capacité de devenir Dieu (theos ou elohim) au Logos
ici par opposition aux autres choses établies (ibid.). Il avait déjà établi
la position de Dieu et du Fils et de ceux de l'adoption en tant que
theoi ou
elohim et de tous les fils de Dieu du Livre III, Chapitre VI.
Il n'y a aucun doute qu'Irénée avait une vue subordinationiste de la
Divinité. L'Armée loyale est aussi incluse dans le conseil à partir de la
compréhension d’Apocalypse 4 et 5 – ainsi l'Armée loyale est aussi
l'Ecclésia de Dieu. Il n'y a aucun doute que le terme
elohim ou theoi était compris
comme s’étendant à l'Église. Ceci était la compréhension de l'Église du
premier siècle à partir de Jean à Polycarpe qui a enseigné à Irénée, et
ensuite, au deuxième siècle et suivants.
Clément
d'Alexandrie
dit de même :
Car le Fils est la puissance de Dieu, comme étant la
Parole la plus antique du Père avant la production de toutes choses, et Sa
Sagesse. Il est alors correctement appelé l'Enseignant des êtres formés par
Lui. Maintenant, l'énergie du Seigneur a une référence au Tout-puissant ; et
le Fils est, pour ainsi dire, une énergie du Père. ("Strom"., VII, ii, P.G., IX, 410)
Clément, cependant, comprenait que le destin des élus était de devenir des
dieux. Il a dit en parlant de gnosis,
qu'il soutenait comme pouvant être atteint par l'homme dans une certaine
mesure au cours de son séjour sur la terre :
Mais son apogée est atteinte après la mort du corps,
quand on permet à l'âme des [gnoostikos]
de retourner en vol à son lieu d’origine, où après être devenu un dieu, il
peut bénéficier, dans un repos complet et perpétuel, la contemplation de la
divinité la plus élevée 'face à face', ensemble avec les autres [theoi] (S. R. C. Clement of
Alexandria A Study In Christian Platonism and Gnosticism, Oxford, 1971,
p. 142).
Ainsi, ici, nous voyons la combinaison du
gnosis grec combiné avec la première doctrine que nous deviendrions
theoi ou
elohim. Il n'y avait aucune suggestion que Christ ou les autres
theoi étaient égaux à cette
divinité la plus élevée.
Hippolyte
dit et de façon très significative :
Maintenant, que
Noetus affirme que le Fils et le
Père sont les mêmes, personne ne l’ignore. Mais il fait sa déclaration ainsi
: "Quand en effet, ainsi, le Père n'était pas né, Il était
encore justement dénommé Père ; et
quand cela lui a plu de subir la génération, ayant été engendré, Il est
Lui-même devenu Son propre Fils, pas d’un autre." De cette manière, il pense
établir la souveraineté de Dieu,
alléguant que le Père et le Fils,
soi-disant, sont un et d’une même (substance), non pas un individu
produit à partir d’un autre différent, mais Lui-même à partir de Lui-même ;
et qu’Il est dénommé du nom de Père et de Fils, selon la vicissitude des
temps. (Hippolyte répète cette opinion dans son résumé, Livre X.) (Con.
Noet, n. 14, "la Réfutation de Toutes Hérésies", Livre. IX, Ch. V,
ANF, Vol. V, pp. 127-128) ;
C'est avec cet auteur que nous développons en premier l'erreur que Christ
était la seule émanation du Père. Les autres éléments de l'Armée céleste
seraient des créations du Fils et ne partagent pas ainsi la nature divine
comme le fait le Fils. Maintenant, c'est l'erreur de base sur laquelle la
doctrine de la trinité a commencé à être construite. Les elohim tels que
démontrés dans le contexte biblique, sont une Armée multiple de laquelle
l'Agneau est le Souverain Sacrificateur. Il est l’un d'entre eux comme
compagnon ou camarade, bien que toute la structure hiérarchique ait été
créée par, ou en lui et pour lui (Colossiens. 1:15).
Les saints deviennent de même des compagnons de Christ à partir de l’épître
aux Hébreux 3:14 et de là, des frères de l'Armée (Apoc. 12:10) et des
cohéritiers avec Christ (Rom 8:17). Les cieux, toutes choses qui étaient
mentionnées comme étant créées par le Fils sont les structures spirituelles
et physiques. Ceci est l'intention des références à Jean 1:3 quant à la
création, et 1Corinthiens 8:6 quant à l'univers (ou
ta panta) et aux humains.
Colossiens 1:15-17 alloue spécifiquement la création de toutes choses
visibles et invisibles. La création de trônes ou des autorités ou des dirigeants ou des autorités,
à travers lui et pour lui, ne peut
pas se référer au Conseil des Elohim. La création par Christ des autorités
(ou kuriotetes) n'est pas des
entités.
La
Nouvelle Encyclopédie Catholique (N.C.E). Article Trinité,
Sainteté, Vol. XIV, McGraw Hill, New. York, 1967, p. 296 fait
l'affirmation la plus extraordinaire au sujet de la doctrine de Hippolyte.
Hippolyte dans sa réfutation de Noetus (10) et de
l'identification exagérée de Christ avec le Père, insiste que Dieu était
multiple dès le commencement.
Ceci est simplement faux à partir d’une comparaison avec le texte réel
d’Hippolyte (C. Noetus 10)
ci-dessus.
Tertullien
soutient à partir de Contre (Adv.)
Praxeas que :
Ce seul unique Dieu a aussi un Fils, Sa Parole, qui a
procédé de Lui, par qui toutes choses ont été faites ... Tous sont d'un, par
l'unité (qui est) de la substance ; tandis que le mystère de la dispense est
toujours gardé, qui distribue l'Unité dans une Trinité, plaçant dans leur
ordre les trois Personnes - le
Père, le Fils et le Saint [Esprit] : trois cependant, non en condition
seulement mais en degré ; non en substance mais en forme ; non en pouvoir
mais en aspect ; néanmoins d'une substance et d'une condition, et d'une
puissance vu qu'Il est Unique Dieu, à partir de qui ces degrés et formes et
aspects sont reconnus, sous le nom du Père et du Fils et du Saint [Esprit]
... (II) ;
Tertullien dit aussi que le Père a ressuscité le Fils des morts (II). Ainsi,
Tertullien fait des distinctions importantes dans la corrélation des trois
entités, qui sont les aspects de l'opération de Dieu en degrés. Le Fils et
l'Esprit sont des processions du Père et des aspects subordonnés de Sa
manifestation. Tertullien a donné à la Trinité un ordre numérique et de
distribution (III). Il soutenait aussi que la Monarchie de Dieu venait du
Père (III). Mais que c'était également le Fils étant soutenu par les deux
(III) étant commis au Fils par le Père (IV).
Tertullien soutient que l'Esprit Saint est provenu du Père à travers le
Fils. Tertullien soutient (IV) que le Père et le Fils sont deux
personnes séparées. Ainsi, il
pourrait être affirmé que le vrai binitarisme commence avec Tertullien.
Il a été vu à partir d’un développement antérieur et ci-dessus, que la Bible
et les premiers théologiens de l'Église étaient subordinationistes et
unitariees. Dieu le Père était le Dieu et le Père du Messie qui était le
premier-né de plusieurs frères (Rom. 8:29). L'Esprit Saint est le mécanisme
par lequel tous les Fils de Dieu, les anges inclus, atteignent cette
position d'unité avec Dieu. Christ était l’un d'une multitude des Fils
spirituels de Dieu, mais il était le seul né (monogenes)
(Fils de) Dieu, le premier engendré (prototokos)
de l'Armée céleste en tant que le souverain sacrificateur des elohim.
Cette compréhension a commencé à être perdue par le syncrétisme de la
première Église. Les cultes du mystère ont eu un effet sur la théologie et
le rituel de la première Église. Bacchiocchi (loc. cit.) a tracé l'effet des
cultes du soleil sur la transition du sabbat à l'adoration du dimanche et
l'introduction des festivals païens tels que Noël et Easter/Pâques. La
transition de la Fête des Pains Sans levain et de la Pâque à la fête païenne
d’Easter/Pâques a été très répandue.
Les adeptes du christianisme issus des cultes du mystère/soleil ont augmenté
la pression pour la syncrétisation et la déjudaïsation de la loi et des
festivals (voir Bacchiocchi, op. cit.), qui étaient basés sur le calendrier
lunaire et non pas solaire. Cette infusion syncrétique s’est développée
jusqu'à l'apogée au Concile de Nicée. La cosmologie biblique était basée sur
l'autorité unique et transcendante d'Eloah. Ceci avait de sérieuses
implications pour la nature inviolable de la loi.
Le changement du système pouvait seulement être logiquement validé si un
processus pouvait être établi qui élevait Christ à une égalité avec Dieu et
donnait ensuite l'autorité à l'Église d’exercer une telle autorité qui
pourrait être interprétée comme étant conférée à l'Église. La première
incursion dans la loi a été sur les questions de la Pâque et du sabbat
hebdomadaire. L'établissement du dimanche en tant qu’un jour obligatoire
d'adoration a commencé avec le Concile d'Elvira (vers 300 EC).
Ce n'était aucunement un accident que Nicée a décidé de la question de la
Pâque et de l'établissement du festival païen d’Easter/Pâques. Ce n'était
aucunement un accident que la question suivante décidée a été la question du
sabbat où, au Concile de Laodicée vers 366 EC (la date est incertaine), le
Concile, au Canon 29, a interdit l’observance du sabbat et a établi le
dimanche en tant que le jour officiel d'adoration de l'Église. Ainsi, la
scène était mise en place pour ce qui était perçu comme l’enlèvement des
soi-disant éléments de judaïsation de la foi chrétienne.
L’Église du Premier siècle
L'Église Catholique Originale croyait :
1. En un Unique Véritable Dieu qui n'avait rien de contemporain avec Lui, et
à partir de lui, tous les fils de Dieu, y compris Jésus Christ, ont été
générés.
2. En la Résurrection des Morts et au Règne Millénaire de Jésus Christ à
partir de Jérusalem.
3. Qu’elle avait deux sacrements de l'église.
4. Qu’elle observait les sabbats, les Nouvelles Lunes et les fêtes de la
Bible selon le calendrier du Temple.
5. Que les saints étaient ceux de l'église qui étaient morts et qui
attendaient la première résurrection à la fin de cet âge, et au début du
millénaire au retour de Christ.
6. Que personne n'était monté au ciel sinon Christ qui est descendu du ciel.
7. Que Christ était l'être qui a donné la Loi à Moïse au Sinaï et qui a
sorti Israël de l'Égypte.
8. Que Christ est né d'une vierge qui était une femme qui a eu une série
d'enfants après cet événement, et en tant qu’une sainte, attend la
résurrection des morts.
Les Jours Saints n'ont pas été éliminés tels que nous le voyons à partir de
la conduite des disciples dans Actes. Actes 20:6 montre qu'ils observaient
la Fête des Pains Sans levain. Après la Fête des Pains Sans levain, ils ont
navigué à partir de Philippe. Donc, nous avons établi que Paul et l'Église à
Philippe observaient les fêtes. Actes 20:7 dit au "mia ton Sabbaton” qui est
littéralement le "premier des sabbats” et Bullinger le soutient comme étant
le premier sabbat complet du compte de l'Omer et non pas dimanche. Ainsi,
ils observaient aussi la Gerbe Agitée et le compte jusqu'à la Fête de la
Pentecôte, que nous savons qu'ils ont observé à partir d’Actes 2:1. Ils ont
observé la Fête de la Pentecôte sinon ils n'auraient pas reçu l'Esprit
Saint. L'expression “le Jour de la Pentecôte étant entièrement venu,”
signifie qu'ils ont aussi observé le sabbat, le jour précédent comme faisant
partie de ce festival de deux jours.
Nous savons qu'ils ont observé le Jour des Expiations et les Fêtes du
septième mois à partir du texte d’Actes 27:9, qui se réfère au jeûne du Jour
des Expiations. Nous ne pouvons pas comprendre le plan de salut sans les
Jours Saints de Dieu. Christ était la Pâque et la Gerbe Agitée. Il nous a
commandé que nous observions le Dîner du Seigneur dans la nuit où il a été
trahi, qui est en soirée du 14 Abib.
Colossiens 2:16 montre que l'Église observait tous les sabbats et les
Nouvelles Lunes et les Jours Saints. Ça dit de ne laisser aucun homme vous
juger sur la façon dont vous les observez, non pas les ignorez.
Les Actes montrent clairement que l'Église entière observait les fêtes et
les sabbats et ici, les Nouvelles Lunes. Nous les avons observés durant plus
de 1974 années. Les Évangiles sont remplis de références sur l’observance de
toutes les fêtes par Christ et les apôtres. Il n’existe pas une seule
référence qui dit qu'elles ne devaient pas être observées. Paul les a
observées et cela peut être interprété à partir de ses écrits (Actes 12:3 ;
20:6). 1Corinthiens 5:7-8 explique comment nous devons observer la Fête des
Pains Sans levain.
Il n'existe pas une seule référence qui transfère le jour du sabbat, ou qui
dit à l'Église de ne pas observer les sabbats, les Nouvelles Lunes et les
Fêtes et cela inclut Colossiens 2:16. Paul a
établi une collecte d'aumône le premier jour de la semaine parce
qu'elle ne pouvait pas être tenue le jour du sabbat. Cela est la seule
référence à l’assemblée le dimanche. Même le jour traduit comme étant “le
premier jour de la semaine” est en réalité “le premier des sabbats” dans le
texte grec.
Le Nouveau Testament montre clairement qu'ils observaient les lois de
l'alimentation et qu’ils observaient le calendrier sacré, et qu’ils
observaient la Pâque. En fait, les Disputes Quartodécimanes ont divisé
l'église en 192 EC, et les Églises observatrices du sabbat sont séparées de
l'Église Romaine depuis cette date. Voir l'étude
Les Disputes Quartodecimanes
(No. 277).
Le texte dans Actes 15:24 est une contrefaçon insérée
dans le Texte Receptus dans le but express de saper la Loi de Dieu parmi les
fidèles. La Companion Bible KJV a une note à l’effet que les mots : “Disant
que vous devez être circoncis et observer la loi” ne sont pas dans les
textes antiques, et ne sont pas dans les autres Bibles qui mentionnent ou
qui sont basées sur les textes antiques.
Dans 1Corinthiens 5:6-8, Paul parlait de la Fête des
Pains Sans levain et de la Pâque qui en fait partie, commençant le jour de
la préparation du 14 Abib. Il a aussi institué le Dîner du Seigneur formel
au premier repas de la soirée du 14 Abib au premier repas Chagigah qui
commençait le jour de préparation pour la Pâque la soirée suivante, où
Christ était la Pâque.
Si on n'observe pas la Fête des Pains Sans levain, on ne comprend pas le but
de l’élimination des péchés à travers le sacrifice de Christ. Paul et les
autres apôtres et la première église observaient toutes les fêtes. La
séparation est arrivée en 192 EC quand l'évêque Romain a essayé de mettre en
force l'hérésie d’Easter/Pâques et a forcé la scission de l'église. Voir,
Cox,
Les Disputes Quartodecimanes (No. 277).
Voir aussi les ouvrages de Cox,
La Pâque (No. 98)
;
L’Ancien et le Nouveau Levain
(No. 106a)
;
et
L'Offrande de la Gerbe Agitée (No. 106b).
Le Modalisme
L'Église Chrétienne a été divisée en deux groupes, les unitariens et les
trinitaires, à partir des conciles du quatrième siècle. Durant les deux
premiers siècles, tous étaient unitariens, croyant que Christ était le Grand
Ange de l'Ancien Testament. Les Trinitaires n'existaient pas dans le
Christianisme. Ils étaient des païens à Rome qui adoraient Jupiter, Junon,
et Minerve la Vierge Immaculée.
Le système binitaire de l'adoration du dieu Attis est entré dans le
christianisme à partir de Rome et aussi à partir d’Adonis de l'est. Il a été
adopté en tant que le Modalisme au troisième siècle et est devenu le
binitarisme à Nicée en 325 EC au quatrième siècle. Après que la trinité a
été adoptée à partir de Constantinople en 381 EC, la foi s’est de nouveau
divisée. Elle s’est divisée à cause de l'introduction d’Easter/Pâques au
deuxième siècle. (Cf. Cox,
Les Disputes Quartodecimanes
(No. 277)
; et
Les Origines de Noël et des
Pâques (No. 235).
Les Unitariens étaient en guerre contre les trinitaires durant quelques
siècles. Voir, l'étude
Les Guerres
Unitariennes/Trinitaires (No. 268).
Les unitariens étaient aussi observateurs du sabbat. Ils ont été faussement
appelés Ariens. La famille de Mouhammad était de cette lignée observatrice
de sabbat.
Au quatrième siècle, l'Église Abyssinienne a envoyé leur archevêque Mueses
en Chine via l'Inde. Il a établi des Chrétiens en Chine, qui étaient
unitariens observant le sabbat. Plusieurs de ces peuples se sont aussi
formés parmi les alliances commerciales des Arabes qui sont devenus des
Musulmans. Ceux-ci sont devenus connus comme étant les Hue Hue. Les détails
sont dans l’étude
La Distribution Générale des Églises Observant le Sabbat (No. 122).
Les observateurs de sabbat sont encore en Chine et il y en a environ un
million. Plusieurs ont développé l’hérésie du Sabellianisme et diffèrent
maintenant des doctrines originales. Certains d'entre eux considèrent que
Jésus est Dieu et le Père.
À la Réforme, l'Église unitarienne s’est divisée en deux branches. L’une
était un élément unitarien radical, qui est entrée à partir des groupes
protestants et qui observait le dimanche depuis leurs jours Catholiques.
L'autre élément est venu à partir de l'Église Vaudoise de la pré-réforme et
ils étaient observateurs du sabbat. Leurs descendants sont en Europe à ce
jour. On peut voir les problèmes dans les études :
Le Rôle du Quatrième Commandement dans l’Histoire des Églises de Dieu
Observant le Sabbat (No. 170)
; et
Le Socinianisme, l’Arianisme et
l’Unitarisme (No. 185).
Ce système unitarien radical nie la préexistence de Christ et, en termes
historiques, il est une innovation relativement récente. L'Islam a aussi
développé cette idée assez tôt. Ce n'est pas l’unitarien original, ou même
une doctrine islamique, ni non plus du judaïsme biblique concernant le
Messie. L'histoire qui est arrivée à l'Église de la Transylvanie est trouvée
dans l'œuvre par le Rabbin Samuel Kohn,
Les Sabbatariens en Transylvanie,
CCG Publishing, USA, 1998. Voir, aussi l'étude
La Préexistence de Jésus Christ
(No. 243)
pour d'autres détails et le credo des Goths.
Jusqu'à ces dernières décennies, toutes les Églises observatrices du sabbat
étaient non-trinitaires. Les Adventistes du Septième Jour sont devenus
trinitaires, officiellement aussi tard que 1978. L'Église Universelle de
Dieu en 1993/4 et l'Église de Dieu (du Septième Jour) à Denver sont devenues
binitaires en 1995. L'autre conférence Américaine est devenue Dithéiste.
Les autres Églises de Dieu varient de trinitaires, à binitaires, à
dithéistes. Une seule, les Églises Chrétiennes de Dieu, est unitarienne
originale soutenant les croyances du premier siècle. Les Unitariens
Universalistes sont ce qu’on appelle des Unitariens radicaux, comme le sont
les Églises de Dieu de la Conférence Générale en Géorgie.
Les Élus en tant qu’Elohim
Le destin suprême des élus est d’exister en tant qu'Elohim ou theoi sous la
puissance et dans l'esprit de Dieu Tout-Puissant. Cette position était
soutenue par Christ (Jean 10:34-35 ; Ps. 82:6) et était la compréhension
originale de l'église. Dans la Bible, les mots appliqués à la Déité, sont
aussi appliqués aux humains. Eloah (ou Elahh) est appliqué à Dieu
Tout-puissant et est toujours singulier = L’Unique Véritable Dieu. Le mot
Elohim (SHD 0430) est pluriel et est utilisé pour des représentants divins
aussi bien qu'à des juges ou des dirigeants, montrant que le terme
s'étendait aux humains aussi bien qu’aux êtres angéliques. Le nom portait
l'autorité qui lui était conférée par Dieu.
Les Manuscrits de la Mer Morte, les textes d’Ugarit et de Nag Hammadi ont
grandement mis en lumière ce qui était réellement compris comme étant la
signification des textes bibliques au temps du Christ. La Bible se réfère à
un conseil des Elohim ou Elim et le terme s’étendait bien au-delà d'une
dualité ou d'une trinité. Les Bene Elim sont identifiés en tant que les fils
de Dieu, comme le sont les Bene Elyon, les fils du Très-Haut. Le Psaume
89:6-8 mentionne les saints (qesdosim) qui sont les gardiens célestes de
Dieu et le terme est étendu pour inclure les humains fidèles (Héb. 8:5).
Le conseil gouvernant d'Israël antique était un reflet du système céleste.
Ce modèle était compris tout au long de la Bible. C'était l'intention
annoncée de Dieu dans Son alliance qu'Il écrirait Sa loi sur les cœurs et
les esprits des gens de sorte qu'ils le connaîtraient (Héb. 8:10-11).
L'Ancien Testament démontre le rapport subalterne des Elohim et identifie
aussi l'Ange de YHVH d’une façon progressive. Il est aussi identifié en tant
que l'Ange ou le Messager de la Présence de Dieu (Ésaïe 63:9).
En fait, il existe des cas d'apparitions d'êtres surnaturels multiples et
mentionnés comme étant YHVH. Par exemple, dans Genèse 19, quand trois
personnages sont apparus à Abraham, il n’y avait aucune distinction entre
eux. La destruction de Sodome a été faite par les Elohim (Genèse 19:24,29).
Ici, le titre Yahovah ou YHVH est appliqué dans une structure hiérarchique à
partir du Dieu Très-Haut ou Eloah, YHVH des Armées à l'Elohim d'Israël, un
dieu subalterne aux deux anges qui étaient à leur tour subalternes à cet
Elohim. Le terme est d'une autorité déléguée par Eloah. L'ange de YHVH est
apparu plusieurs fois dans l'Ancien Testament ; il avait de nombreux titres
interchangeables. Il était l'Elohim des Patriarches (Ex. 3:6); il était
Peniel, la Face de Dieu (Genèse 32:24-30) ; le commandant des armées de Dieu
(Jos. 5:15) ; l'ange du rachat (Genèse 48:16). C'était lui qui a sorti
Israël de l'Égypte en tant que l'ange dans la nuée (Ex. 13:21 ; Ex. 14:19)
et a donné la loi à Moïse et a établi les soixante-dix anciens d'Israël (Ex.
24:9-18).
Il est l'ange ou le messager de YHVH, le Dieu Très-Haut que nul homme n'a vu
ou n’a entendu (Jean 5:37 ; 6:46). Il est le Dieu subalterne ou Elohi
d'Israël nommé par son Dieu, Eloah au-dessus de ses associés (Ps. 45:6-7 ;
Héb. 1:5-13). Cet ange ou YHVH a parlé face à face avec Moïse (Ex. 33:11).
Il était la présence ou la face de Dieu. Cet ange est la parole ou l'oracle
de Dieu en tant que le memra, et est compris comme étant le Messie
(Zach. 3:1-9). Cet ange a le pouvoir de jugement et il est le juste juge des
testaments et des elohim (Ps. 82:1). Il est la Branche, de Jérémie 23:5 et
Ésaïe 11:1.
Le sacerdoce d’Aaron s’est étendu et a changé au sacerdoce éternel de
Melchisédek (Ps.110 ; Héb. 7:24). Christ est le Souverain Sacrificateur et
les appelés de Dieu sont le sacerdoce (1Pierre. 2:4,9 ; Apoc. 1:6 ; 20:6).
Eloah,
le Dieu Très-Haut, a un fils dont l’héritage est Israël. Il est l'Elohi
d'Israël, mais pas l'objet de la prière ou du sacrifice. Cet elohim a été
oint par son Dieu et a un trône de l'elohim (Ps. 45:6-7) ; se tient dans
l'assemblée du El et juge ceux sur la terre (Ps. 82:8). Le destin des élus
est de devenir elohim comme l'ange de YHVH à leur tête (Zach. 12:8). Cet
être à la tête de la maison d'Israël est le Messie, le Fils de Dieu né en
tant qu’un homme, Jésus Christ.
Le
Nouveau Testament confirme qu'un ange a donné la loi au Sinaï (Actes 7:53)
et identifie Christ en tant que l'ange de l'Ancien Testament. Cela démontre
définitivement sa subordination et son obéissance à Dieu le Père. Le mot
singulier Eloah est appliqué à Dieu le Père et n’est jamais utilisé pour se
référer à Christ. Le terme générique utilisé habituellement pour se référer
à l’ordre étendu de l'Armée fonctionnant sous l'autorité du Père, est
Elohim. Les Elohim agissent en tant qu'un conseil parmi l'Armée et
dans le contrôle de l'humanité. C'était la compréhension acceptée durant le
premier siècle que le rang d'Elohim s’étendait à l'humanité vu qu’ils
étaient adoptés dans la famille de Dieu, en tant qu’héritiers avec Christ
(Galates. 4:1-7). Dans le Nouveau Testament, le mot grec
Theoi est traduit à partir de l’hébreu Elohim.
La
répartition des nations selon le nombre des fils de Dieu ou
des Elohim/eliym démontre davantage
l'ordre étendu (Deut 32:8-9). Ceci était compris comme étant
soixante-dix comme étant le plein conseil des Elohim. Le Sanhedrin, c’est à
dire le conseil des anciens d'Israël, établi au Sinaï, était un prototype de
ceci ; plus deux, étant Dieu (le Père) et Christ le Yahoveh d'Israël. Israël
deviendra la nation clef à la restauration au retour de Christ pour
gouverner la terre. Il est évident qu'un nombre important d'Elohim se sont
rebellés contre Dieu, (Dan. 10:13 ; Deut. 32:18-19 ; Apo. 12:7 9).
Ces
armées déchues seront remplacées à même les rangs des élus, en commençant à
la première résurrection. Le rang d'elohim est une autorité déléguée par la
nomination de Dieu. C'est un mot pluriel appliqué à l'armée angélique et à
ceux dans le sacerdoce et les juges, spécifiquement Moïse. Cela était pour
démontrer que le rang d'elohim et l'unicité de Dieu et Sa nature
s'étendraient pour englober l'humanité. Eloah est singulier et ne s'applique
qu’à Dieu (le Père), sans qui il n'y aurait aucun elohim. Ce concept forme
le fondement du premier commandement.
Le YHVH
de l'Israël est un être séparé et subalterne, le Messie, le souverain
sacrificateur de la maison, c’est à dire du temple de Dieu. Le conseil des
elohim qu’il dirige en tant que souverain sacrificateur est reflété dans le
temple de Sion en tant qu’un exemple et une ombre de la structure céleste
(Héb. 8:5). Le sacerdoce du temple consistait en vingt-quatre divisions de
sacrificateurs et un souverain sacrificateur central. Ceci est reflété dans
le conseil des anciens de l'Apocalypse 4:5. Ce groupe comptait trente
entités incluant quatre chérubins ou
créatures vivantes. Ainsi, trente pièces d'argent (aussi le prix d'un
esclave) ont été exigées pour la trahison du Christ (Matt. 27:3-9 ; Zach.
11:12-13) vu que c'était une offense contre la Divinité entière. Les anciens
sont chargés de s’occuper des prières des saints (Apo. 5:8). Christ, le
souverain sacrificateur, a été le seul trouvé digne d'ouvrir le livre du
plan de Dieu et de racheter tout à Dieu. La rançon de l'humanité est vue
comme une partie de la restauration du temps de la fin, qui arrive au second
avènement de Christ, le roi d'Israël.
Le
trinitarisme limite l'extension de la capacité d’être elohim à seulement
trois êtres, et le nie aux élus et à l'armée céleste. Aussi, en élevant
notre elohim intermédiaire, Christ (un du conseil), au niveau et égal à
Eloah, Dieu le Père, la première Église se serait vue comme étant en
infraction du premier commandement. Ceci est le péché de Satan qui a
revendiqué être El du conseil des elohim (Ézéch. 28:2). Le concept par
lequel Dieu est un, est totalement mal compris dans le trinitarisme. L'unité
de Dieu, nécessaire pour le monothéisme, est d'un ordre étendu demeurant
dans l'unité sous une volonté centrale en accord et en interaction
spirituelle à travers l'esprit et la puissance de Dieu (1Cor. 2:4-14) qui à
travers Christ, est vers Dieu (2Cor. 3:3-4).
La première Église voyait que Dieu est le rocher duquel
tous les autres sont tirés, le rocher d'Israël et leur salut, (Deut. 32:15).
Notre Dieu est notre rocher (1Sam. 2:2), un rocher éternel (Ésaïe 51:1-2).
Le Messie est taillé de ce rocher (Dan. 2:34,45) pour subjuguer les empires
du monde. Dieu, ni Pierre, ni Christ, est le rocher ou la fondation sur
laquelle Christ construit l'église (Matt. 16:18). Le Messie est la pierre
angulaire principale du temple ; les élus sont les pierres vivantes de ce
temple spirituel et le Naos, c’est à dire le saint des saints, le
dépositaire de l'Esprit Saint. Christ construira le temple afin que Dieu
puisse être tout en tous (Eph. 4:6). Quand Christ aura soumis toutes choses,
alors Christ lui-même sera soumis à Dieu, qui met toutes choses sous Christ
afin que Dieu puisse être tout en tous.
Apocalypse 12:10 soutient que
les anges sont des frères des élus. Christ déclare que les élus seront égaux
aux anges (Luc. 20:36), qui font partie d'eux en tant qu'un rang ou un
ordre. Christ nous confesse devant ses frères dans l'Armée :
“Vous
êtes des dieux et tous des fils du Très-Haut” (Jean. 10:34-35 ; Ps. 82:6).
Nous
deviendrons tous des fils de Dieu cohéritiers avec Christ et ainsi, Elohim.
Quel avenir ! Devenir Elohim est le destin que Dieu a préparé pour ceux qui
l'aiment ! (cf. 1Cor. 2:9-10). Il est écrit, “j'ai dit que vous êtes des
dieux” et “les Écritures saintes ne peuvent pas être anéanties” (Jean
10:34-35).
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Bibliographie
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