Les Églises Chrétiennes de Dieu

[103a]

 

 

 

Le Dîner du Seigneur  

 

(Édition 3.0 19950413-19981226-20080120-20140403)

 

 

Ceci est une étude plus courte qui peut être lue au Dîner du Seigneur. Elle examine les séquences et la signification du lavement des pieds et le pain et le vin. Elle explique aussi les textes de Jean 14 et Jean 17.

  

 

Christian Churches of God

PO Box 369, WODEN ACT 2606, AUSTRALIA

 

Courriel : secretary@ccg.org

 

(Copyright © 1995, 1996, 1998, 2008, 2014 Wade Cox)

(Tr. 2003, rév. 2021)

 

Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition qu'elle le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur. Aucun montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles et des revues critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.

 

Cette étude est disponible sur les pages du World Wide Web :
http://logon.org/ et http://ccg.org/


 

Le Dîner du Seigneur [103A]

 

Le Dîner du Seigneur est probablement l'occasion la plus sacrée de l'année du Calendrier de Dieu, parce que c'est l'anniversaire de la mort de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Nous observons ce service en mémoire de la mort de Christ. Les passages suivants expliquent l'origine de ce service, et ses cérémonies.

Luc 22:7-16 Le jour des Pains sans Levain, où l'on devait immoler la Pâque, arriva, 8et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. 9 Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? 10 Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera, 11 et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? 12 Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée : c'est là que vous préparerez la Pâque. 13 Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. 14 L'heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. (LSG)

 

Il a été supposé par quelques-uns que c'était l'heure de manger la Pâque, mais c'est inexact.

15 Il leur dit : J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ; 16 car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. (LSG)

 

Christ n'a pas mangé le repas de la Pâque. Il a mangé un repas de la Pâque. Il voulait la manger avec eux mais il savait qu'il serait mort. Christ a donc prédit sa mort avant le repas de la Pâque en tant que tel. Il était, en fait, l'Agneau de la Pâque.

 

Nous savons que Christ a, par la suite, ordonné les soixante-dix et les a envoyés et les démons leur étaient assujettis et les démons ont reconnu ce fait. Nous savons que les soixante-dix ont continué dans le ministère. Cependant, il y avait seulement les douze à ce repas. Où étaient les soixante-dix ? Que faisait le reste des gens, ceux qui suivaient Christ ? Pourquoi Christ a-t-il eu le Dernier Dîner avec ses douze seulement ?

 

L’explication est qu’il a dû y avoir d'autres repas de la Pâque en préparation avec d’autres groupes. Christ avait décidé d’avoir ce repas (son dernier) avec ses douze. L'activité des soixante-dix présente un aspect différent de l’œuvre qui n'a pas été considéré auparavant.

 

À ce moment-là, le jour de la préparation, le 14ième, était compté comme le premier des huit jours de la Fête (Matthieu 26:17-30). Ceci a établi un nouveau symbolisme. Le symbolisme est trouvé dans la préparation pour une Pâque à venir. Parce qu'il y aura un deuxième exode et de nouveaux prêtres (sacrificateurs) (Ésaïe 66:20-21), le Dîner du Seigneur symbolise la préparation de l'Église pour le règne millénaire.

 

1Corinthiens 11:23-26 Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, 24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. 25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. (LSG)

Cette nuit proclame la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne : comme une ordonnance enjointe aux Chrétiens.

 

Il y a une signification spécifique dans chaque phrase de Jean 6 en rapport avec la préparation de chacun pour son appel, son placement parmi les élus et dans les tribus comme faisant partie des 144000 et de la Multitude sous les douze Apôtres comme Juges des tribus.

 

La première cérémonie du Dîner du Seigneur est le lavement des pieds. Ceci est un acte d'amour de servir les autres et c'est l’Esprit Saint qui fait que c’est possible.

 

Christ a littéralement déposé tous ses ornements et ses atours. Premièrement, il a mis de côté son statut d’elohim et est devenu un homme pour nous servir. Il savait qu'il devait descendre sur la Terre, non seulement pour nous montrer, parce que nous vivions sous un système que les démons avaient établi, mais aussi pour montrer aux démons qu'il devait mettre sa vie de côté.

 

Les démons, par leur rébellion, n'avaient aucun sacrifice pour leur péché pour les restaurer à Dieu. L'un d'eux a dû prendre une forme humaine et être tué pour les réconcilier lui-même avec Dieu, montrant la façon. Ce n'était pas que Dieu désirait simplement un sacrifice de sang. Christ a institué cette cérémonie pour ses disciples comme un exemple de sacrifice.

 

Le Judaïsme regarde la Pâque et la voit en termes physiques. Nous attendons la Pâque avec impatience et la voyons en termes autant physiques que spirituels. Christ savait qu'il serait trahi et qu'il devait donner sa vie.

Jean 13:1-5 Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux. 2 Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer, 3 Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu'il était venu de Dieu, et qu'il s'en allait à Dieu, 4 se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit. 5 Ensuite il versa de l'eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. (LSG)

 

La leçon de base derrière le lavement des pieds est le sacrifice personnel et l’humilité. L'attitude de Jésus était qu’il était disposé à donner sa vie pour l’humanité et pour chacun d’entre nous personnellement. Et nous aussi, nous devons être prêts à donner nos vies les uns pour les autres.

 

Pierre ne voulait pas qu'il lui lave les pieds (Jean 13:6-8) ; il voulait un Roi Messie. Il ne comprenait pas le Jour des Expiations ou le fait qu'il y avait deux Messies. Il voulait asseoir Jésus-Christ sur le trône des Césars et gouverner ce monde aussi injustement que les Césars l'avaient fait, mais depuis Jérusalem. Cependant, Christ a dit au Dîner du Seigneur qu'il était parmi eux comme celui qui sert.

 

Pierre et les autres disciples n'étaient pas convertis. Ils ont été baptisés mais il y a eu un intervalle entre le moment de leur baptême et la réception de l’Esprit Saint. Cependant, la vraie leçon est que Pierre ne voulait pas donner sa vie et servir les Païens ; il était un Juif. Nous devons servir tout le monde.

 

Nous devons nous laisser laver les pieds – symbolique de nos vies qui sont lavées par Christ sur une base continuelle – si nous voulons avoir notre part avec lui dans le Royaume et dans tout ce qu'il fait. Pierre a réalisé la nécessité de l'acte mais pas sa signification (Jean 13:9-11).

 

Pierre n’aurait pu vraiment comprendre, à ce moment-là, parce que la signification complète de la mort de Christ et de son sacrifice serait révélée plus tard. Mais il aurait dû savoir d’après les Écritures de l’Ancien Testament que Christ devait mourir et que c'était la mort de Christ qui réconcilierait les hommes avec Dieu.

 

Tous ceux qui avaient participé au service du baptême étaient propres à travers le baptême, à cause de la mort de Christ qui viendrait. De la même façon, les invités, qui avaient été invités au Dîner des Noces de l'Agneau, avaient été lavés. Leurs vêtements leur avaient été donnés, lesquels étaient sans tache, parce qu'ils avaient été nettoyés dans le sang de Christ. Donc seuls leurs pieds s’étaient salis suite à leur voyage à travers le monde et devaient être nettoyés.

 

Le lavement des pieds nous régénère et nous emmène dans un état de contemplation et de réconciliation avec Dieu. Si ce rafraîchissement symbolique n'était pas suffisant, nous devrions être rebaptisés à chaque douze mois pour répéter le cycle, ou il n'y aurait aucune signification dans ce qui est fait au Dîner du Seigneur.

 

L'Église de Corinthe est tombée parce que ses membres ne se sont pas laissé emmener à un état de contemplation de leur relation avec Dieu. Ils ne se sont pas préparés pour prendre ce repas, ce dîner et la Pâque (ou la Soirée Mémorable). S'ils avaient obéi à Deutéronome 16, ou simplement mangé loin du service, ils n'auraient pas été dans la position où ils l’ont changé en un repas pour s’enivrer.

 

Nous voyons aussi que Judas Iscariot a été baptisé et il s’est aussi fait laver les pieds. La séquence du lavement des pieds a été faite tôt dans le repas. Le pain a été rompu à la fin du repas et le vin a été pris après le repas. Judas Iscariot a participé au corps et au sang de Jésus Christ, cependant, Judas Iscariot s’est laissé posséder et utiliser par Satan parce que ses motifs étaient mauvais.

 

Judas ne pouvait pas être entièrement lavé et nous verrons Judas Iscariot continuellement. En fait, si nous regardons la traduction de Knox de la Vulgate, nous verrons qu’il a été permis à ceux de la synagogue de Satan d’être placés au milieu de l'Église de Philadelphie. Nous devons nous concentrer sur les concepts spirituels derrière ce point. Nous ne pensons pas en termes physiques. Nous sommes des Juifs spirituels et non pas des membres de la tribu de Juda mais des membres de la nation d'Israël.

 

Chaque année, spirituellement parlant, nous amassons des péchés en marchant sur le chemin de la vie, et donc, nous avons besoin d'avoir notre alliance du baptême renouvelée. Nous acceptons symboliquement d’être lavés de nouveau en participant au lavement des pieds.

 

A partir de Jean 13:12-17, nous regardons encore ce concept.

Jean 13:12-17 Après qu'il leur eut lavé les pieds, et qu'il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit : Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? 13 Vous m'appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. 14 Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; 15 car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. 16 En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni celui qui est envoyé plus grand que celui qui l'a envoyé. 17 Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. (LSG)

À partir du verset 16, Christ a mis l’emphase sur le fait qu’il s’était placé à un niveau en dessous de Dieu afin que nous comprenions qu’il n’y a aucun de nous qui soit plus grand, et que nous n'ayons pas les attentes de l'Armée Céleste déchue de prendre la place de Dieu. Nous nous lavons les pieds les uns aux autres pour démontrer à tous que nous développons en nous-mêmes nos propres places et notre propre spiritualité avec Jésus Christ.

 

Suivant l’instruction de Jésus et son exemple, nous nous laverons maintenant les pieds les uns aux autres.

 

**********

Le symbolisme du lavement est en deux temps. Initialement, c'était une forme physique et, dans 1Corinthiens 10 nous comprendrons que le salut physique de notre peuple a été effectué à titre d’exemple pour nous tous, afin de nous préparer pour cette deuxième phase de notre salut. Par le baptême, nous participons à l’Esprit Saint qui n’avait pas été offert à Israël avant Christ.

1Corinthiens 10:1-13 Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, 2 qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, 3 qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, 4 et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. 5 Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert. 6 Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. 7 Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d'eux, selon qu'il est écrit : Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir. 8 Ne nous livrons point à l'impudicité, comme quelques-uns d'eux s'y livrèrent, de sorte qu'il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. 9 Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par les serpents. 10 Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par l'exterminateur. 11 Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. 12 Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! 13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation, il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. (LSG)

 

Ils ne se sont pas concentrés sur Dieu. Une des raisons est qu'ils n'avaient pas l’Esprit Saint. Ça ne veut pas dire que nous sommes meilleurs qu'eux de quelque façon que ce soit, sauf que Dieu nous a choisis et a mis Son Esprit Saint en nous, pour que nous puissions vaincre notre esprit charnel et nos propres problèmes.

 

1Corinthiens 10:14-20 C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie. 15 Je parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. 16 La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ ? 17 Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. 18 Voyez les Israélites selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices ne sont-ils pas en communion avec l'autel ? 19 Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu'une idole est quelque chose ? Nullement. 20 Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. (LSG)

L’autel, devant lequel nous allons, détermine le Dieu que nous adorons et c'est le concept le plus important auquel nous faisons face ! Nous ne pouvons pas, avec impunité, aller devant l'autel d'un faux dieu. La punition est la mort.

 

1Corinthiens 10:21-22 21 Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. 22 Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? (LSG)

La participation à la table des démons est défendue. Nous ne pouvons pas donner ou recevoir de dîmes et d’offrandes de faux dieux, ce qui est clairement une violation des injonctions dans Actes 15:19-29. Il ne nous est même pas permis de prendre l'argent des gens qui sont à l'emploi d’une organisation d'un faux dieu. Si nous ne savons pas où la viande a été sacrifiée, à de faux dieux ou à des dieux étrangers, il n'y a aucun problème à manger parce que nous mangeons dans l’ignorance pour la gloire de Dieu. Cependant, quand nous savons l'origine, nous n'avons aucune option. La doctrine de la Trinité est un faux dieu.

 

Il y a un seul pain, le Corps de Christ. Ce qui fait de nous un seul corps, ayant part à ce seul pain. Il y a une seule coupe, la coupe du Seigneur. Est-ce que nous dénigrons Christ en disant qu’il y a un Seul Véritable Dieu ? Non, nous ne le faisons pas. Christ est notre Seigneur et Maître mais il n'est pas le Seul Véritable Dieu. Christ vit en nous comme Dieu vit en nous tous, comme nous avons tous été rachetés de la mort.

 

Par ce symbolisme, nous sommes mis à part. Le premier Exode était pour nous sortir d'Égypte et établir la nation d'Israël, afin qu'une place puisse être établie dans laquelle Dieu pourrait révéler Son plan à travers Ses prophètes (Jér. 31:31-34).

 

La tête de Christ est Dieu et la tête de chaque homme est Christ. Parce que nous avons l’Esprit Saint, nous connaissons Dieu et nous connaissons Jésus Christ, chacun de nous. C'est la réalisation de l'Écriture de Jérémie. C'est la raison pour laquelle aucun ministre ne peut se placer entre qui que ce soit et Jésus Christ. Aucun Ancien n'a le pouvoir de diminuer la Loi.

 

Christ a fait une alliance avec nous, mais comme toutes les alliances, elle a exigé le sacrifice du sang (cf. Matt. 26:26-28). Il a été désigné comme notre Souverain Sacrificateur, d’après Hébreux 8:3.

 

Le Souverain Sacrificateur est entré dans le Saint des Saints pour le sacrifice du sang. Christ, en tant que chef, avait seulement lui-même à offrir. Aucun autre sacrifice n'aurait été assez bon, ni n’aurait démontré la façon dont Dieu pense et la façon qu’Il voulait qu’on pense.

 

Le concept du corps du salut en tant que pain vient de Jean 6:58.

Jean 6:58 C'est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n'en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement. (LSG)

 

La manne était le prototype, l'exemple pour nous, que nous mangerions du pain de Jésus Christ. Ce pain était du ciel et symbolisait que rien de ce que nous pourrions produire ou faire suffirait. Seulement à travers Christ et son sacrifice accomplirions-nous notre capacité d'être fils de Dieu.

 

Marc 14:22 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Prenez, ceci est mon corps. (LSG)

Cela doit être maintenant fait.

Seigneur Dieu, Père Éternel, nous te demandons de bénir le pain et le vin. Nous demandons aussi ton inspiration pour la compréhension du symbolisme. Nous le demandons au nom de Christ Jésus. Amen

 

L’alliance mentionnée par Jérémie en 31:31 ne pouvait être que pour maintenant et établie sur une base continuelle. Par conséquent, le sang de Christ pouvait être versé seulement une fois. Après l’ascension de Christ, il ne pouvait plus y avoir d’autre sacrifice, parce qu'il serait un corps spirituel (Luc 24:39). Il ne pouvait plus y avoir d’étape additionnelle dans laquelle l’alliance pouvait être introduite. Elle est une alliance continuelle et progressive. Le vin est symbolique du sacrifice du Grand Prêtre (Souverain Sacrificateur) qui, annuellement, entrait dans le Saint des Saints à travers le sang de taureaux. Par son sang, Christ a déchiré le voile et il est entré, une fois pour toutes, dans le Saint des Saints et il nous a aussi donné la possibilité d’entrer en relation avec Dieu et de recevoir l’Esprit Saint. Pour faire ceci, nous devions être purgés du péché qui était un symbolisme du sacrifice de Christ (cf. Héb. 1:3).

 

Ce sacrifice était en deux parties et le vin était aussi symbolique de Christ agissant comme la vigne.

Jean 15:1-6 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. 5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. 6 Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. (LSG)

 

Ce concept du vin qui provient du fruit est aussi symbolique de l’Esprit Saint, où chacun d’entre nous produit des fruits de l’Esprit, à travers Christ, par le pouvoir de Dieu. Le simple symbolisme du sacrifice de Christ est reflété dans ces deux symboles du pain et du vin. Nous allons maintenant prendre part au vin.

 

**********

 

C'est peut-être important de réaliser que le pain et le vin, auxquels nous venons de prendre part, ont ajouté une nouvelle dimension à la compréhension du sacrifice de Christ qui n'avait pas été comprise à travers l'agneau de la Pâque. Les os de l'agneau n'ont jamais été brisés pour symboliser un homme juste ayant ses os qui restent intacts afin d’accomplir Psaume 34:20, mais le corps de Christ a été brisé sur la croix. Le pain représente le corps de Christ qui est composé de beaucoup de gens différents, d'où le pain est rompu en différentes parties. Le sang de l'agneau n'était jamais bu, mais nous buvons le vin, symbolique du sang de Christ versé pour nous. Il a été dit qu'après avoir pris ces symboles, nous devrions vivre le lendemain en nous rappelant que Christ va souffrir d’une manière terrible pour nous. Nous examinerons une des prophéties qui a traité de ceci (cf. Ésaïe 52:13-15 et 53:1-12).

 

Nous voyons qu’Ésaïe comprenait la nature exacte de Christ. Nous voyons qu’Ésaïe a vu que Christ devait mourir pour être compté parmi les transgresseurs mais que, cependant, il verrait sa progéniture. Christ n’était pas marié et n'a pas eu d'enfants. Cette prophétie doit être accomplie. Nous sommes la progéniture initiale donnée à Jésus Christ. Nous sommes aussi la fiancée de Christ et notre progéniture deviendra l'époque du juste jugement, à savoir les mille ans du Millenium. C'est pourquoi nous sommes comparés à une fiancée et devenons partie d'un système et Christ devient un père éternel d'Ésaïe 9:6. Uniquement par ce repas pouvons-nous comprendre cela et y participer.

 

Après les cérémonies, Jésus a donné aux disciples une instruction fervente.

Jean 14:1-31 Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. 2 Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. 3 Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.

Les pièces dans le Temple de Dieu ont été construites dans une séquence spécifique pour être occupées par le sacerdoce du Grand Prêtre (Souverain Sacrificateur) en allant vers le bas.

4 Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. 5 Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? 6 Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. 7 Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.  

Par notre connaissance de Jésus Christ et participation dans ce sacrifice nous en venons à connaître Dieu. Quand quelqu’un nous dit que Dieu est un mystère et est inconnaissable, nous savons, de cette façon, qu'il n’est pas converti et qu’il ne fait pas partie des élus. Connaître le Seul Véritable Dieu et Son fils Jésus Christ est la vie éternelle (Jean 17:3). Nier cela est n'avoir aucune part autant dans notre Père que dans Son Fils, Jésus Christ.  

8 Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. 9 Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ?

La nature divine a conféré les aspects du Père au Fils, comme elle confère aussi les aspects du Père sur nous. Toutes les fois que quelqu’un nous regarde, il voit le Père et il voit Christ.

10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. 11 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces œuvres. 12 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ;

Nos œuvres sont l’évidence que Dieu est en nous.

13 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 14 Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. 15 Si vous m’aimez, gardez mes commandements. 16 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, 17 l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. 19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.

Tout système qui essaie de limiter Christ et le Père et de séparer Christ et le Père de nous est une hérésie. C'est une tentative de voler notre droit d’aînesse avec des mensonges.

21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. 22 Jude, non pas l’Iscariot, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde ? 23 Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. 24 Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé.

L’obéissance aux Commandements de Dieu est nécessaire pour la rétention de l’Esprit Saint et l'occupation de chacun des élus par le Père et le Fils.

25 Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. 26 Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. 27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point.

Nous sommes tous cohéritiers avec Christ, unis ensemble au Père par l’Esprit Saint. C'est l’Esprit Saint qui nous permet tous, ainsi qu’à Christ, de devenir elohim.

28 Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père ; car le Père est plus grand que moi.

Si le Père n'était pas plus grand, Il serait allé à Jésus Christ.

29 Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu’elles arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez. 30 Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi ;

Le dieu de ce monde n’a aucun pouvoir sur les fils de Dieu.

31 mais afin que le monde sache que j’aime le Père, et que j’agis selon l’ordre que le Père m’a donné, levez-vous, partons d’ici. (LSG)

 

La relation avec le Père est maintenue par l’Esprit Saint et par l’obéissance aux Commandements, dans l'amour de Christ. Nous avons pris du corps et du sang de Christ et nous sommes fusionnés avec Christ dans un but de devenir un avec le Père.

 

Christ a accompli sa tâche dans la glorification de Dieu. Il a ensuite demandé d'être réinstallé de cette séquence dans la gloire qu'il avait avec Dieu avant que le monde fut créé (Jean 17:4-5).

 

Christ a révélé le nom de Dieu à ceux que Dieu avait donnés à Christ. Les élus avaient gardé la parole de Dieu et savaient que Christ était venu de Dieu et ils croyaient que Dieu l'avait envoyé (Jean 17:6-8).  La corrélation des élus avec Dieu et Christ est évidente de Jean 17:9-10.

 

Judas Iscariot avait le choix, parce qu'il l’avait. Il a eu l’opportunité du salut mais il l’a perdue. À partir du moment ces Écritures furent écrites, il était su que Christ aurait un disciple qui le trahirait. Dieu n'est pas confiné à nos problèmes de temps et d’espace de sorte que Sa prescience a prédéterminé que Judas Iscariot pécherait. Dieu ne l'a pas fait pécher. Dieu savait simplement qu'il le ferait. Il y a une grande différence (Jean 17:12).

 

Christ nous a parlé afin que nous puissions comprendre ce qui lui arrivait pour notre édification et pour que sa joie soit complète en nous (Jean 17:13).

 

Le monde déteste les élus parce qu'ils sont de la parole de Dieu. Christ a donné la parole, le Logos (ici l'accusatif logon) pour les élus (Jean 17:14-16). Donc, le Logos est une expression ou vraie déclaration de Dieu qui n'est pas confiné au personnage de Jésus Christ. Cela contraste avec les pseudo-logon de 1Timothée 4:2 traduits d'hommes qui disent des mensonges (voir Interlinear de Marshall).

 

Les élus sont sanctifiés par la vérité, qui est la parole de Dieu. Ils sont envoyés dans le monde comme Christ a été envoyé, comme un agneau parmi les loups (Jean 17:18-19). La vérité est la consécration de l’Esprit Saint. Christ a été consacré par la vérité afin que nous puissions aussi être consacrés. Il ne doit pas y avoir de mensonges parmi les élus.

 

C'est par notre exemple que le monde voit que Jésus Christ a été envoyé par Dieu et qu’il a, en effet, accompli Son but. Si nous ne reflétons pas cela, alors, le monde est aveuglé sur le fait que Dieu a envoyé Christ (Jean 17:20-21). C'est la responsabilité placée sur les élus. Nous partageons la gloire de Christ afin que nous puissions devenir un avec Dieu (Jean 17:22-23). Un jour, nous contemplerons aussi la gloire de Dieu conférée en Christ (Jean 17:24-26).

 

Après cela, Christ et les disciples ont chanté un hymne et ils sont ensuite sortis et se rendirent à la Montagne des Oliviers (Marc 14:26).

 

Le service se termine en chantant l’hymne : Le Seigneur est Mon Berger.

 

Pour une étude plus approfondie, voir le document complet Le Dîner du Seigneur (No. 103).

q