Christian Churches of God

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La Signification de la Vision d'Ézéchiel

 

(Édition 3.0 19950421-19990703-20071114-20080310)

 

La Vision d'Ézéchiel a fait l’objet d’interprétations la dépeignant comme des vaisseaux spatiaux munis de roues, d’ailes et d'autres éléments sortis de l’imaginaire. Pourtant, le texte biblique, quant à lui, les identifie explicitement comme des Chérubins. Se posent alors les questions telles que : Que fait-il comprendre de cette vision ? Quelles leçons peut-on en tirer ? Voici ce qui en fait tout l'intérêt.

 

 

 

 

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La Signification de la Vision d’Ézéchiel [108]

 

 


Ézéchiel 1:1-28 La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j’étais parmi les captifs du fleuve du Kebar, les cieux s’ouvrirent, et j’eus des visions divines. 2 Le cinquième jour du mois, c’était la cinquième année de la captivité du roi Jojakin, 3 la parole de l’Éternel fut adressée à Ézéchiel, fils de Buzi, le sacrificateur, dans le pays des Chaldéens, près du fleuve du Kebar ; et c’est là que la main de l’Éternel fut sur lui. 4 Je regardai, et voici, il vint du septentrion un vent impétueux, une grosse nuée, et une gerbe de feu, qui répandait de tous côtés une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l’airain poli, sortant du milieu du feu. 5 Au centre encore, apparaissaient quatre animaux, dont l’aspect avait une ressemblance humaine. 6 Chacun d’eux avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes. 7 Leurs pieds étaient droits, et la plante de leurs pieds était comme celle du pied d’un veau, ils étincelaient comme de l’airain poli. 8 Ils avaient des mains d’homme sous les ailes à leurs quatre côtés ; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes. 9 Leurs ailes étaient jointes l’une à l’autre ; ils ne se tournaient point en marchant, mais chacun marchait droit devant soi. 10 Quant à la figure de leurs faces, ils avaient tous une face d’homme, tous quatre une face de lion à droite, tous quatre une face de bœuf à gauche, et tous quatre une face d’aigle. 11 Leurs faces et leurs ailes étaient séparées par le haut ; deux de leurs ailes étaient jointes l’une à l’autre, et deux couvraient leurs corps. 12 Chacun marchait droit devant soi ; ils allaient où l’esprit les poussait à aller, et ils ne se tournaient point dans leur marche. 13 L’aspect de ces animaux ressemblait à des charbons de feu ardents, c’était comme l’aspect des flambeaux, et ce feu circulait entre les animaux ; il jetait une lumière éclatante, et il en sortait des éclairs. 14 Et les animaux couraient et revenaient comme la foudre. 15 Je regardais ces animaux ; et voici, il y avait une roue sur la terre, près des animaux, devant leurs quatre faces. 16 À leur aspect et à leur structure, ces roues semblaient être en chrysolithe, et toutes les quatre avaient la même forme ; leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d’une autre roue. 17 En cheminant, elles allaient de leurs quatre côtés, et elles ne se tournaient point dans leur marche. 18 Elles avaient une circonférence et une hauteur effrayantes, et à leur circonférence les quatre roues étaient remplies d’yeux tout autour. 19 Quand les animaux marchaient, les roues cheminaient à côté d’eux ; et quand les animaux s’élevaient de terre, les roues s’élevaient aussi. 20 Ils allaient où l’esprit les poussait à aller ; et les roues s’élevaient avec eux, car l’esprit des animaux était dans les roues. 21 Quand ils marchaient, elles marchaient ; quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient ; quand ils s’élevaient de terre, les roues s’élevaient avec eux, car l’esprit des animaux était dans les roues. 22 Au-dessus des têtes des animaux, il y avait comme un ciel de cristal resplendissant, qui s’étendait sur leurs têtes dans le haut. 23 Sous ce ciel, leurs ailes étaient droites l’une contre l’autre, et ils en avaient chacun deux qui les couvraient, chacun deux qui couvraient leurs corps. 24 J’entendis le bruit de leurs ailes, quand ils marchaient, pareil au bruit de grosses eaux, ou à la voix du Tout-Puissant ; c’était un bruit tumultueux, comme celui d’une armée ; quand ils s’arrêtaient, ils laissaient tomber leurs ailes. 25 Et il se faisait un bruit qui partait du ciel étendu sur leurs têtes, lorsqu’ils s’arrêtaient et laissaient tomber leurs ailes. 26 Au-dessus du ciel qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose de semblable à une pierre de saphir, en forme de trône ; et sur cette forme de trône apparaissait comme une figure d’homme placé dessus en haut. 27 Je vis encore comme de l’airain poli, comme du feu, au dedans duquel était cet homme, et qui rayonnait tout autour ; depuis la forme de ses reins jusqu’en haut, et depuis la forme de ses reins jusqu’en bas, je vis comme du feu, et comme une lumière éclatante, dont il était environné. 28 Tel l’aspect de l’arc qui est dans la nue en un jour de pluie, ainsi était l’aspect de cette lumière éclatante, qui l’entourait : c’était une image de la gloire de l’Éternel. À cette vue, je tombai sur ma face, et j’entendis la voix de quelqu’un qui parlait. (LSG)

 

Le Cinquième jour du Quatrième mois, appelé Tammuz (correspondant approximativement à juillet) de l’an 594 AEC (Avant l’Ère Courante), en la cinquième année de la captivité de Jojakim et la Trentième année du Calendrier Sacré, une vision a été donnée au prophète Ézéchiel sur les bords du fleuve du Kebar (Ézéchiel 1:1 et suiv.). Il se trouvait alors avec les autres captifs de la tribu de Juda qui y avaient été déportés sous le règne de Nebuchadnetsar, roi de Babylone.

 

Il a reçu cette vision près du fleuve de Kebar et a été envoyé vers un autre fleuve au nom ressemblant, qui était un affluent de l'Euphrate.

 

Ézéchiel et Daniel étaient des prophètes contemporains. Néanmoins, Dieu a communiqué avec chacun séparément et les a utilisés de façon différente.

 

À Ézéchiel devait être donnée une vision des quatre Chérubins qui entourent le Trône de Dieu, et au moyen de symboles, il lui a été montré le Plan du Salut au complet, de même que le rôle de la nation d'Israël (laquelle inclut les élus issus des Gentils [Nations]) en tant que sacerdoce pour le monde entier au sein de ce plan.

 

Cependant, le premier fait marquant que l’on peut déduire de cette vision, c’est qu’elle fixe le calendrier des années de Jubilé et des années de Sabbat. C’est cela qui permettra la restauration des Sabbats de la terre au temps de la fin ; car cette restauration est indispensable pour assurer l’avenir et la prospérité durable de notre peuple. Pour remettre en place tout le système de gouvernement de Dieu, il faut absolument commencer par restaurer les Jubilés. Comment calcule-t-on le Jubilé ? La précision d'Ézéchiel nous aide : elle nous fournit une date historique vérifiable, et nous dit que c’était la Trentième année du Calendrier Sacré.

 

Voici comment on calcule la cinquième année de la captivité de Jojakim. Nous savons que Jérusalem est tombée et que Jojakim a été pris captif le deuxième jour d'Adar soit 15/16 mars de l’an 597 AEC (selon Encyclopedia Judaica). Comme Adar constitue le dernier mois de l'année (et cette année-là était un WeAdar ou Adar 2 : voir la note en fin de document), sa deuxième année a commencé le mois suivant, en Nisan – avril 597 AEC –, marquant le commencement de l'Année Sacrée. La cinquième année correspondit donc à 594 AEC, ce qui situe la Trentième année du Calendrier Sacré en 594 AEC. Les années du Jubilé de ce siècle sont ainsi tombées sur les années 574 AEC et 524 AEC, et ainsi de suite jusqu’à l’an 1 EC (Ère Courante). En recalant ce calcul sur notre calendrier actuel, le premier Jubilé de notre ère a eu lieu en l'an 27 EC.

 

Christ a commencé son ministère lors de la Pâque de l’an 28 EC, juste à la fin de l'année du Jubilé. Il avait été baptisé 50 jours avant cette date, et il a accompli son premier miracle – la transformation de l'eau en vin – "avant le moment prévu" (Jean 2:4) vers la fin de l'année du Jubilé, quelques jours avant la Pâque, alors qu'il se trouvait encore en Galilée après son jeûne de 40 jours (Matt. 4:2). Cet événement était avant qu'il ne descende à Capernaeum pour les quelques jours, juste avant la Pâque (Jean 2:12) (cf. le document La Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie (No. 250)).

 

L'année du Jubilé suivante a eu lieu en 77 EC. Les dates des années antérieures à ce Jubilé revêtent une grande importance. Les trois [années de] Sabbats précédant le Jubilé de 77 EC ont été 62 EC, 69 EC et 76 EC.

 

L'année 62 EC a marqué la fin des 62 "semaines d'années" dont parle Daniel 9:25, la cessation des dîmes versées au Temple physique, et la mort du second "oint". Durant la période s’étendant de 62 EC à 70 EC, le Temple physique a été détruit et le système de dîme a été transféré au Temple spirituel que constitue l'Église dans le désert (cf. les documents Le Prélèvement de la Dîme (No. 161) ; La Loi de Dieu (No. L1) et la série sur la Loi (Numéros 252 à 263)). Le premier "oint", à l’issue des sept premières "semaines d'années", était Néhémie. Cette année correspondait à la trente-deuxième année du règne d'Artaxerxes II (Arsakes) en 372 AEC, quand Néhémie est retourné (Néh. 13:10-18) et a purifié le Temple et rétablit le respect des Sabbats.

 

Le second "oint" était Jacques, frère de Jésus-Christ, qui était un ancien et l’évêque de Jérusalem, qui a été lapidé en l’an 62 EC. À partir de 63 EC, la dernière "semaine d'années" a commencé avec les persécutions de l’empereur Néron, le martyre des apôtres Paul et Pierre, et le début des troubles qui a conduit à la Guerre Juive. L’année 69 EC est l'année de Sabbat qui précède la fin des 40 années accordées à Juda en tant que "signe de Jonas", calculées à partir du ministère de Christ. Ces 40 années furent calculées sur le principe d'une année pour un jour, en référence au délai pour le repentir qui avait été accordé à Ninive après la prédication du prophète Jonas.

 

Christ a prêché à Juda durant un ministère de trois ans (tout comme Jonas avait prêché pendant trois jours à Ninive) et on a accordé 40 années à Juda, là où Ninive n’en avait eu que quarante jours. Ninive s'est repentie ; Juda ne l'a pas fait. La dernière période du cycle de sept ans du Jubilé, à partir du ministère de Christ a vu la destruction du Temple en l’an 70 EC, ce qui a mis fin aux 70 "semaines d'années" calculées depuis le Décret de Darius en l’an 421 AEC ; l'autorité spirituelle a alors été transférée de Jérusalem à l'Église des sept ères.

 

En l’an 73 EC, la forteresse de Massada était tombée et Juda avait été emmené captif, si bien que dès l’année de Sabbat de 76 EC et du Jubilé de 77 EC, le processus était parvenu à son terme, au point que même l'année de triple récolte de 75 EC n'avait pas été compromise, permettant ainsi d’observer les Sabbats de 76 EC et de 77 EC. Autrement dit, l'Éternel a permis la destruction de Juda sans perturber le système qu’Il avait Lui-même mis en place, afin que les fidèles puissent continuer à obéir et observer Ses commandements et se préparer dès 74 EC à observer les périodes de Sabbat et de Jubilé, qui font partie intégrante des Sabbats et doivent être observées en permanence, perpétuellement. Juda a été envoyé en captivité parce qu'il avait profané l'esprit de la Loi. Les Sabbats de la terre étaient profanés, et le système du Jubilé était si bien malmené que des Juifs vendaient des terres la Septième année à des acheteurs, pour ensuite les récupérer l'année d’après ; et des pratiques similaires concernaient les commerces vendus ou loués pendant les Fêtes, etc. De tels agissements se moquent de Dieu.

 

L’observance des Sabbats de la terre est d’une importance critique pour la prospérité pérenne de la nation. La pénalité encourue pour ne pas observer la Loi et les Sabbats de la terre et la période du Jubilé est la captivité nationale (Lév. 26:33-35).

 

D’après le texte de 2Chroniques 36:20-21, on apprend que le but de la prophétie déclarée par Jérémie – lorsque Juda a été pris en captivité et que Jérusalem et la terre de Juda ont été laissées en désolation pendant 70 ans – était de permettre à la terre de enfin recouvrer ou de jouir de ses Sabbats. En effet, Juda n'avait pas correctement observé les Sabbats et la Loi pendant environ 70 "semaines d'années" auparavant, c'est-à-dire depuis la construction du Temple de Salomon. Cette période de l'histoire d'Israël est symbolisée par le deuxième Chérubin dans la vision d'Ézéchiel. Il convient également de souligner que la nation utilisée comme instrument pour détruire Juda a elle-même été détruite par la suite, et que Juda a été rétabli.

 

Cependant, après la période suivante, c'est-à-dire après la construction du second Temple, l’écoulement des 70 "semaines d'années" et après que la Loi ait été rétablie par Néhémie, le troisième Chérubin de la vision d'Ézéchiel devait agir durant la période qui lui était allouée. Mais, après la pollution de la Loi par Juda et le rejet de Christ, la nation a été à nouveau envoyée en captivité, mais elle ne devait être rétablie que dans les derniers jours. Ses privilèges ont été transférés à un autre peuple, symbolisé par le quatrième Chérubin, c’est-à-dire la période des sept Églises, qui, d'après Ecclésiaste 6:6, semble devoir durer 2000 ans, être caractérisée par la dispersion et les persécutions. Cette Église a été précisément préservée par sa dispersion à travers le monde (Apoc. 12:15-16).

 

Apocalypse 12:15-16 Et, de sa bouche, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. 16 Et la terre secourut la femme, et la terre ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa bouche. (LSG)

 

Autrement dit, la sécurité n’était possible que dans la dispersion et la fuite. Cette période de fuite continuera et durera jusqu’à l’accomplissement de la parole de Christ :

Matthieu 10:23 Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Je vous le dis en vérité, vous n’aurez pas achevé de parcourir les villes d’Israël que le Fils de l’homme sera venu.

 

Un contexte propice à de nouvelle persécution est en train de se mette en place, avec le contrôle et la répression des mouvements qualifiés de sectes. Israël est, cependant, traitée aussi en tant que nation.

 

L’observance des Sabbats de la terre reste toujours obligatoire pour la nation. Suite à la restauration de la nation d’Israël à partir des années 1800, en tant que le Commonwealth britannique et les États-Unis d'Amérique, ces années de Sabbat non observées sont devenues une dette accumulée. Il en va de même pour la période qui a suivi le rétablissement de Juda en Israël en 1948, une année de Sabbat. La période pour le rétablissement de l'alliance s’est étendue sur 200 ans, couvrant quatre périodes de Jubilé, à partir du Jubilé de 1777/8 jusqu’au Jubilé de 1977/8, et se prolongeant jusqu’en 2027/8. Le dernier Jubilé a eu lieu en 1977, 1976 constituant l’année de Sabbat précédente. Les années 1975 et 1978 ont été qualifiées d’années exceptionnelles, 1978 étant même une année de crue de 100 ans. L’année de Sabbat suivante, en 1984, a été précédée d’une année très favorable et suivie d’une année excellente. Il est frappant de constater que l'Année Sacrée commençant fin mars 1983 a mis un terme à une longue sécheresse qui dirait plusieurs années en Australie. Les relevés pluviométriques que l'auteur a conservés ont démontré de manière indéniable que le cycle des Sabbats et des années d’excellentes récoltes constitue une réalité bien concrète.

 

Le fait de manquer à obéir à la Loi, et tout particulièrement d’avoir négligé les années de Sabbat et des Jubilés, a valu à Juda (et à Israël) d’être punis. Le "signe de Jonas" a été appliqué à Juda selon le principe d’équivalence d’une année pour un jour par rapport à Ninive. Alors que Ninive s'était vu accorder quarante jours, une période de quarante années fut allouée à Juda. Mais, comme on a donné à Juda 40 ans, de la même manière, on avait donné au monde 40 Jubilés pour se repentir et établir le système de Sabbat. Cela n'ayant pas été fait, c’est lors de ce 40ème Jubilé que le système mondial actuel sera renversé.

 

Il devrait être évident pour tout spécialiste de l’économie agricole que le rapport coût/bénéfice de l'agriculture durant les années de Jubilé ou de Sabbat, dans des régions sèches, ne rapporte que très peu. Les périodes de repos de Sabbat de la terre réduisent les rendements, abaissant considérablement le retour sur investissement relatif aux charges fixes. L'épuisement ou l'appauvrissement des sols nécessite une augmentation des dépenses dans l’usage d’engrais, et cela a un impact non seulement pour cette année-là, mais aussi pour les six années suivantes. Les cultures puisent des substances nutritives que les engrais ne peuvent restituer entièrement, ce qui entraîne une baisse de la productivité à long terme et la qualité nutritive des récoltes. L’érosion des sols et autres facteurs alourdissent les charges structurelles des exploitations et du secteur public, etc. Les bénéfices à court terme génèrent des coûts à long terme que la nation et l'écosystème ne sauraient supporter. Les Sabbats du Seigneur doivent être observés par les nations. Le peuple de Dieu doit montrer l’exemple. La pénalité pour ne pas le faire est la captivité.

 

L'Australie est en train de perdre sa capacité à produire sa propre nourriture. 70 % de celle-ci est importée, et cette dépendance ne cesse d’augmenter. Même les denrées produites localement sont également exportées, sans que la nation n’en tire un bénéfice direct. Ce système est défaillant et il faut y mettre fin. Nous devons montrer l’exemple et montrer la voie à suivre sur ce sujet.

 

Les sols n’ont cessé de subir une dégradation. Dans les temps anciens, il était possible de parcourir à cheval le long de la côte de l'Afrique du Nord sans percevoir la clarté du soleil, parce qu'on voyageait sous une forêt dense et continue.

 

En ces Derniers Jours, la captivité est d’ordre millénaire, sous l’autorité de Jésus Christ. Le Messie "emmène captifs des captifs" pour réparer les dégâts systématiques causés depuis 6000 ans. D’ici 2027, toutes les terres seront restituées à leurs groupes nationaux respectifs. Cette réorganisation devra être opérationnelle pour répondre aux exigences de récolte précédant le Sabbat et le Jubilé de 2025 (cf. La Loi de Dieu [L1]) et la série des documents sur la Loi [Numéros 252 à 263]).

 

La signification de la forme des Chérubins

Pour comprendre l’enchaînement des événements propres à ce dernier Jubilé, il est nécessaire d’expliquer au préalable la signification des quatre Cherubim ou Chérubins d'Ézéchiel. Cette vision d'Ézéchiel venait du nord, et cette orientation cardinale est très importante pour en saisir la symbolique. En effet, la Bible dit que le Temple de Dieu se trouve sur les côtés du nord (Ps. 48:2 KJV).

 

Psaumes 48:2 Belle est la colline, joie de toute la terre, la montagne de Sion ; le côté septentrional, c’est la ville du grand roi. (LSG)

 

Dans la tradition, on associe les côtés du nord à l’emplacement du Trône de Dieu (Ésaïe 14:13).

Ésaïe 14:13 Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; (LSG)

 

Lucifer a voulu s’élever au-dessus de tout pour se faire l’égal du Très Haut.

 

La nuée et le feu présentent une analogie avec ceux de l'Exode, où l'Esprit du Seigneur guidait et établissait Israël pour en faire un peuple distinct (mis à part) et saint. Le feu revêtait une couleur d'ambre ou semblable à du bronze, teinte dérivée du corps de l'Esprit. Le feu qui se replie sur lui-même symbolisait la manière dont l'Esprit est contenu dans des limites et un ordre. Ce repliement représentait la Loi de Dieu, à partir de laquelle les Chérubins étaient régis, tout comme l'Esprit lui-même était régi et contenu, car la Loi émane de la nature même de Dieu, à laquelle nous participons (2Pierre 1:4).

 

Le feu qui s’enveloppe signifiait aussi que la séquence temporelle des quatre Chérubins était comme ‘repliée’, leur permettant d’apparaître ensemble. Le trône surplombant les Chérubins symbolisait le Trône de Dieu, d’où leur juge, Le Elohim et El, exerce sa souveraineté. Il se trouve au-dessus des Chérubins pour les protéger et constitue le centre du Tabernacle. Ce Trône est le ‘propitiatoire’ et a été placé à l’intérieur du Tabernacle physique lui-même, symbolisant la création spirituelle ultime qu’est le Temple spirituel éternel. C’est dans cette structure que Yahovah parle au nom de Yahovah des Armées. Ils se tiennent debout à la porte Est et la gloire du Seigneur est au-dessus d’eux (Ézéchiel 10:18-19).

 

Ézéchiel 10:18-19 La gloire de l’Éternel se retira du seuil de la maison, et se plaça sur les chérubins. 19 Les chérubins déployèrent leurs ailes, et s’élevèrent de terre sous mes yeux quand ils partirent, accompagnés des roues. Ils s’arrêtèrent à l’entrée de la porte de la maison de l’Éternel vers l’orient ; et la gloire du Dieu d’Israël était sur eux, en haut. (LSG)

 

Dans le Livre des Nombres (chapitre 9), on lit que célébrer la Pâque constitue la loi identificatoire du peuple saint et des visiteurs (les étrangers) qui séjournent parmi eux. Dans Exode 13:6-9, on voit que la Pâque (et la Fête des Pains Sans Levain) fonctionne comme le sceau de Dieu : un signe sur notre main et un mémorial ou signe entre nos yeux (c'est-à-dire sur notre front). Ceci représente le signe ou la marque du Seigneur, qui identifie Son peuple saint "afin que la loi du Seigneur soit dans ta bouche" (Ex. 13:9 RSV). Autrement dit, le sceau de Dieu réside dans notre esprit et notre cœur, symbolisé par le signe ou le fronteau entre nos yeux, tandis que la marque sur nos mains signifie que nos actes sont en accord (cohérents) avec nos paroles. Le fait de célébrer la Pâque et les Pains Sans Levain, ainsi que le Sabbat hebdomadaire, est ce qui identifie spécifiquement le peuple qui appartient au Seigneur. L’observance des autres Sabbats de Lévitique 23 découle naturellement de ce sceau qu’est la Pâque. Le Jour des Expiations devient lui aussi un signe qui identifie le peuple de Dieu (cf. le document Le Rôle du Quatrième Commandement dans l’Histoire des Églises de Dieu Observant le Sabbat (No. 170)).

 

La Marque de la Bête vient aussi de ce principe, mais en instituant sa propre loi et ses propres fêtes. Ces pratiques existaient déjà dès l’époque de l'Exode, se manifestant sous la forme du culte de Easter/Pâques et du dimanche, et les festivités du 25 décembre découlent de cette fête satanique et de ce sceau ou marque distinctive (cf. les documents Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235) ; Le Calendrier de Dieu (No. 156) ; Les Disputes Quartodécimanes (No. 277) ; et La Marque de la Bête (No. 025)).

 

La colonne de nuée et de feu accompagne l'Armée du peuple saint, On la voit initialement dans Exode 14:19, et dans Nombres 9:15, on lit que la nuée recouvrait le Tabernacle le jour même où il a été érigé. Le Tabernacle du Seigneur était perpétuellement recouvert : d’une nuée le jour et d’un feu la nuit. C’était le signe que l'Esprit du Seigneur résidait au dessus de la Tente d’Assignation et qu’il accompagnait l'Armée du peuple saint, parce que celui-ci avait été choisi pour exercer la fonction sacerdotale. Lorsque la nuée et le feu se levaient, alors c’était le signale que le Tabernacle devait être démonté et le camp levé (Nom. 9:21-23).

 

Les Créatures Vivantes représentent les quatre grandes périodes de l'histoire du sacerdoce et d'Israël. La première grande période correspond au Tabernacle dans le désert et à l’époque des Juges. La deuxième grande période ou second Chérubin, correspond au premier Temple, de Salomon jusqu’à la captivité. La troisième grande période va du rétablissement après le retour de la captivité jusqu’à la destruction en l’an 70 EC. Enfin, la quatrième grande période est celle de l'ère des sept Églises, qui s’étend jusqu'au retour du Messie (cf. les documents L'Arche de l'Alliance (No. 196) ; et La Pentecôte au Sinaï (No. 115)).

 

Chaque grande période de l’histoire fonctionne comme un Chérubin Protecteur qui assure la protection du Trône de Dieu et qui, par le biais d’instruments humains (qui agissent comme ses "mains" sous ses ailes), accomplit le plan de Dieu sur la Terre. Ces Créatures Vivantes sont décrites ailleurs dans la Bible, mais le symbolisme de leur morphologie a une signification bien plus profonde que celle d'une simple créature étrange avec quatre faces distinctes. Dans le livre de la Révélation à Apocalypse 4:6-8, nous observons les mêmes faces, mais distribuées cette fois-ci en quatre Créatures Vivantes distinctes, chacune dotant de l’une des faces et pourvu de six ailes.

 

Apocalypse 4:6-8 Il y a encore devant le trône comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du trône et autour du trône, il y a quatre êtres vivants remplis d’yeux devant et derrière. 7 Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la face d’un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole. 8 Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d’yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient ! (LSG)

 

Pour comprendre la signification des quatre faces, il faut se reporter à la disposition topographique et des enseignes militaires d'Israël, telles que définies par son système originel de campement. ‘L'ordre de marche’ d'Israël a initialement été déployé pour la première fois le 20ème jour du Deuxième mois de Ziv, dans la deuxième année de l'Exode. En se basant sur les données tirées du chapitre 10 du Livre des Nombres et d'autres sections connexes, voici comment cela s’organisait.

 

L'avant-garde était formée des tribus de Juda, d’Issachar et de Zabulon, qui marchaient au pas sous l’étendard de bataille de Juda, sur lequel était brodé un lion. Le Tabernacle, protégé par sa garde, suivait l'avant-garde. Le troisième groupe était constitué de Ruben ainsi que des tribus affiliées de Siméon et Gad, qui marchaient au pas sous l’étendard de bataille de Ruben, qui portait l’image d’un être humain.

 

Le quatrième et dernier groupe du segment du corps principal était précédé par les Objets Sacrés du Tabernacle. Le Tabernacle lui-même était systématiquement érigé avant leur arrivée sur le nouvel emplacement de campement. Ce quatrième groupe comprenait Éphraïm, ainsi que de la demi-tribu de Manassé et de la tribu de Benjamin. Celles-ci marchaient au pas sous l’étendard d'Ephraïm, qui représentait un taureau, mais qui plus tard a été aussi parfois dépeint comme une licorne.

 

Enfin, l'arrière-garde était formée de Dan, suivi d’Aser, puis de Nephtali. Cette arrière-garde marchait au pas derrière l’étendard de bataille de Dan, qui était un aigle (bien que le serpent ou un reptile venimeux est aussi un symbole de cette tribu - ils étaient le ‘dard dans la queue’). Le cortège portant l'Arche de l'Alliance, quant à elle, précédait toute l'Armée en tant qu’éclaireur et force de sécurisation.

 

Lorsque l'Armée dressait le camp, les Lévites campaient autour du Tabernacle, et les autres tribus campaient à l'extérieur autour de ceux-ci, conformément à leurs divisions. D’après Nombres 2, on sait que le camp était organisé ainsi : à l'Est campaient Juda, puis Issacar et Zabulon ; au Sud était Ruben, et à côté de lui Siméon et Gad ; à l'Ouest était Éphraïm, puis Manassé et Benjamin ; au Nord était Dan, puis Aser et Nephtali.

 

Cette organisation du campement ne variait jamais, et c’est pour cette raison qu'Ézéchiel a vu la vision venir du nord avec la face humaine à l’avant (Ézéchiel 1:10), c'est-à-dire Ruben, qui campait au sud. La face de lion sur le côté droit, c’était celle de Juda, à l'est. La face de taureau à gauche, c’était Éphraïm, à l'ouest, et la face d’aigle à l’arrière, c’était Dan, au nord, regardant en avant vers la direction d’où ils étaient venus.

 

L’orientation cardinale des tribus autour du Tabernacle ne changeait jamais, et c’est la raison pour laquelle Ézéchiel précise que chaque être marchait droit devant eux sans jamais dévier. "Chacun marchait droit devant soi ; ils allaient partout où l’Esprit les poussait à aller, et ils allaient sans se retourner." (Ézéchiel 1:12).

 

Cette orientation cardinale reflète par ailleurs le système céleste autour du Trône de Dieu, que nous voyons décrit dans Apocalypse 4:1 à 5:14. On y voit vingt-quatre Anciens, ou prêtres, répartis en douze systèmes, représentés par les douze tribus d’Israël regroupées elles-mêmes en quatre divisions administratives.

 

Au sein de l'Armée se trouvaient le Tabernacle et l'Esprit de Dieu "comme des charbons de feu ardents, comme des flambeaux qui se déplacent çà et là entre les créatures vivantes". Ces charbons ardents servent à la purification de l'Armée, de la même manière qu’Ésaïe a été purifié par un charbon ardent, et ceci était aussi un symbole du sacrifice et, plus tard, l’effusion de l'Esprit à compter de la Pentecôte.

 

Chacun de ces êtres vivants était doté de quatre ailes, dont deux de ces ailes se touchaient l’une l’autre, assumant la fonction de périmètre défensif autour du campement et symbolisant l'unité et la protection physique de la nation et du Tabernacle. Les deux autres ailes recouvrant les corps symbolisaient la protection spirituelle de l'individu devenu un serviteur de Dieu accompli.

 

Les quatre Chérubins sont dépeints comme ayant une roue posée sur la Terre, une pour chacun, et leur structure apparaissait telle une roue à l’intérieure d’une autre roue. Les jantes, les rayons et les yeux qui couvrent les roues représentent les fonctions assumées par le peuple saint, fonctions indispensables pour que le Plan du Salut continue d’avancer, progressant à travers chaque roue pour se rapprocher toujours plus près de la présence du Seigneur. Les rayons symbolisent l'unité de l'Esprit avec le Tabernacle central ou Trône de Dieu, et la jante symbolise l'unité des Armées. Il convient de se souvenir que les sept Églises, représentées par le quatrième Chérubin, constituent en réalité les pierres vivantes qui forment le Temple de Dieu. C'est pour cette raison qu'Ézéchiel affirme à deux reprises que l'Esprit des Créatures Vivantes est dans les roues. L'Esprit Saint était le moyen par lequel l'Armée devait parvenir à cet état.

 

Ce rachat spirituel de l'Armée était symbolisé par les pains offerts à la Pentecôte. Après que la Pâque ait expié le péché et que la Fête des Pains Sans Levain ait servi de symbole d’une purification sans péché (en tant que corps protégé par les ailes du Chérubin), alors un nouveau levain était introduit dans les deux pains de la Pentecôte. Ce levain symbolisait le nouveau levain de la sincérité et de la vérité – soit le levain de l'Esprit Saint. Les deux pains représentaient les deux aspects du salut : pour le royaume d’Israël et pour celui de Juda, pour le peuple d'Israël et pour les Païens, sous l’autorité du Messie d'Aaron et du Messie d'Israël.

 

Ce salut a été dépeint par Zacharie par une vision sous les traits des deux oliviers se tenant à droite et à gauche du pied de lampe à sept branches (représentant les sept ères du dernier Chérubin) l’olivier de gauche représentant le Messie d'Aaron inaugurant le processus, et celui de droite le Messie d'Israël le concluant, qui déversent l'Esprit de l'Éternel sur la Terre par les deux conduits en or. Cette image en double est renforcée par la présence des deux prophètes associés à cette vision.

 

Les quatre Chérubins – qui représentent les quatre grandes étapes de l'histoire du peuple saint – présentent vingt-quatre facettes, symbolisées par les vingt-quatre Anciens que l’on voit dans Apocalypse 4:9. Ces vingt-quatre entités symbolisent eux-mêmes les vingt-quatre divisions qui assuraient le service dans le Temple, telles qu’elles sont décrites dans 1Chroniques 24:1-6, et énumérées dans l'ordre précisé aux versets 7-18.

 

L'organisation ou l'ordre du sacerdoce est établi sur la base de deux [représentants] par tribu. De surcroît, deux elohim sont alloués à chaque tribu ou division. Nous pouvons déduire que ce schéma est reflété également par le nombre des Juges de l’ancien Israël et des Apôtres de Christ : ils étaient douze dans chaque groupe, ce qui fait un juge ou un apôtre pour chacune des douze tribus.

 

En plus des vingt-quatre divisions qui servaient au Temple – c'est-à-dire celles des deuxième et troisième Chérubins – il y avait aussi vingt-quatre Juges ; douze Juges exerçant leurs fonctions durant la période du premier Tabernacle – ou premier Chérubin – correspondant à la période des Juges. Puis plus tard douze Apôtres ont été établis comme juges en vue de la restauration du règne Millénaire. Cet ensemble forme le symbole des vingt-quatre Anciens représentant les vingt-quatre divisions, qui jettent leurs couronnes devant le Seigneur des Armées, car leurs mandats étaient maintenant unis sous l’autorité du Seigneur. C’est à ce moment-là que les quatre Chérubins ou Créatures Vivantes, se voient dotés de six ailes, gagnant les deux dernières ailes qui représentent l'immortalité spirituelle qu’ils partagent auprès du Seigneur des Armées. Ce statut équivaut à celui des Séraphins, le rang le plus élevé parmi les anges. Ainsi, les élus se voient conférer le statut d’elohim ou de theoi.

 

Zacharie 12:8 En ce jour-là, l’Éternel protégera les habitants de Jérusalem, et le faible parmi eux sera dans ce jour comme David ; la maison de David sera comme Dieu, comme l’ange de l’Éternel devant eux. (LSG)

 

Ainsi, celui qui faible deviendra comme David, et la maison de David deviendra comme Elohim, comme l'Ange de Yahovah qui marche devant eux. Ce passage biblique décrit une progression en plusieurs étapes. L'Ange de Yahovah était l’Elohim d'Israël, d’après Psaume 45:6-7. Or, selon Hébreux 1:8-9, cet Elohim était le Christ. La Maison de David, ou autrement dit les élus, deviendra elohim, tout comme Christ lui-même l’était et l’est. Ils rendront forts les faibles lors de la restauration que le Messie opérera à la fin des jours (cf. les documents Les Élus en tant qu'Elohim (No.001) ; L'Ange de YHVH (No. 024) ; et La Préexistence de Jésus Christ (No. 243)).

 

La période ultime de l'Armée présente les quatre Créatures Vivantes autour du Trône de Dieu, mais l'ordre de l'Armée pour cette cinquième période a changé. La nouvelle répartition des tribus, qui affecte notamment Juda, Ruben, Éphraïm et Dan, constitue un sujet à part entière. De plus, l’emplacement des tribus décrit dans Ézéchiel 48:31 et suiv., – avec leurs portes respectives – diffère de l'ancienne organisation, tant pour les portes que pour les lots de terre qui leur sont attribués (Ézéchiel 48:1-29).

 

L'assignation (la répartition) des tribus pour les 144000 est aussi en lien avec ces concepts. Dan est fusionné avec Éphraïm pour former ensemble la tribu de Joseph, tandis que Manassé et Lévi deviennent des tribus à part entière dans cette nouvelle répartition. Cette nouvelle organisation correspond à la création d’un nouveau sacerdoce (Apoc. 7:4-8) (voir aussi le document La Cité de Dieu (No. 180)).

Apocalypse 7:4-8  Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël : 5 de la tribu de Juda, douze mille marqués du sceau; de la tribu de Ruben, douze mille ; de la tribu de Gad, douze mille ; 6 de la tribu d’Aser, douze mille ; de la tribu de Nephthali, douze mille ; de la tribu de Manassé, douze mille ; 7 de la tribu de Siméon, douze mille ; de la tribu de Lévi, douze mille ; de la tribu d’Issacar, douze mille ; 8 de la tribu de Zabulon, douze mille ; de la tribu de Joseph, douze mille ; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau. (LSG)

 

Dans le cadre de cette nouvelle répartition, la tribu de Dan est jointe à celle d’Éphraïm pour constituer ensemble la tribu combinée (composite) de Joseph. Cela libère une place pour que Lévi puisse faire partie du nouveau sacerdoce, selon l’ordre de Melchisédech, qui exercera dans les Derniers Jours tandis que Dan, quant à elle, assume son droit d’aînesse dans le système physique en devenant Juge d'Israël.

 

Dans cette phase finale, les Chérubins sont unis au Messie, ils ne font qu’un avec lui. Cet aspect de l’organisation et du fonctionnement de ce système pendant le règne Millénaire est abordé dans d’autres documents d’étude.

 

Note :

Pour déterminer les mois d'Adar et de (We)Adar en l’an 597 AEC, on se base sur les phases de la lune. L’Encyclopaedia Judaica donne des précisions sur la captivité et indique que la date du 2 Adar correspondait au 15/16 mars de l’an 597 AEC. L’article ‘Ézéchiel’(dans le Volume 6, page 1082, la note 1 de bas de page) explique :

 


La façon de compter les années, dans les dates, commence à partir de l'exil du Roi Jojakim (1:2 ; 33:21 ; 40:1), qu’une chronique babylonienne permet de dater du 2 Adar (mi-mars) 597. Cependant, II Chron. 36:10 situe le début de l'exil au "retour de l'année" - c'est-à-dire le mois suivant, Nisan, qui marquait le début de la 8e année de règne de Nebucadnetsar (II Rois 24:12). L'ère de l'exil a donc vraiment commencé en Nisan (Avril) 597, et ses années, à l’instar des années de règne babyloniennes, allaient de Nisan à Adar.

 

Cette affirmation n’est pas correcte. Les Juifs appellent le mois Adar 1 simplement Adar et le mois Adar 2 comme et Adar ou WeAdar. Ils n'utilisent pas les termes Adar 1 et Adar 2. On dit simplement Adar et (We)Adar.

 

Quand 2Chroniques 36:10 parle du retour de l'année, il fait référence à l'équinoxe de mars, et non au mois de Nisan. De même, dans la Bible, l’expression au retour de l'année pour la fête des Tabernacles désigne également la période de l'équinoxe de septembre. L'équinoxe vernal (ou de printemps) tombe pendant le mois de WeAdar à sept reprises au cours de chaque cycle de dix-neuf ans. Il n'y a donc absolument aucune contradiction entre les Chroniques babyloniennes et 2Chroniques concernant la datation de la captivité.

 

Quand Ézéchiel parle de la ‘Trentième année’. Une telle référence ne correspond à aucune trentième année du règne d'un roi ou d’un système chronologique connu. Cette simple déclaration est considérée comme implicitement comprise dans le texte de l'Ancien Testament.

 

Il existe également un autre calcul, proposé par Whiston, qui est incorrect car il s’appuie sur une structure erronée des durées de règne. Cela prête parfois à confusion.

 

Si l’on calcule les Nouvelles Lunes pour l’année 597, on constate qu’il y a bien eu un WeAdar cette année-là.

 

La Nouvelle Lune est survenue le 12 mars à 15h00, heure de Jérusalem. La Nouvelle Lune suivante est tombée le 11 avril à 07h33. L'équinoxe de printemps, quant à lui, est survenu le 27 mars à 13h33, heure locale de Jérusalem.

 

Il s’écoule plus de 14 jours complets entre l'après-midi du 12 mars 597 et l'après-midi du 27 mars 597, soit seize jours. La Nouvelle Lune de Mars ne peut donc pas être la Nouvelle Lune la plus proche de l'équinoxe, c’est la Nouvelle Lune qui est survenue le 11 avril à 07h33 qui est la Nouvelle Lune de Nisan. Nous sommes donc en présence d’une année avec un WeAdar, et le 2ème jour de WeAdar est le 14/15 mars, même si on considère que le mois a commencé le 13 mars, et non le 15/16 mars comme l’avance l’Encyclopédie Judaica.

 

La captivité a donc bien eu lieu au retour de l'année, c'est-à-dire à l’époque de l'équinoxe, laquelle se situait en WeAdar, et plus précisément le 2 WeAdar, soit 14/15 mars ou 15/16 mars selon le calcul juif.

 

L'année de référence est ainsi calculée à partir du début de l'année précédente, en avril 598 AEC.

 

Ainsi, Avril 597 AEC marque donc le début de la deuxième année ; 596 AEC, le début de la troisième année. 595 AEC, le début de la quatrième année ; et 594 AEC, le début de la cinquième année de la captivité de Jojakim (cf. les documents La Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie (No. 250) ; et La Chute de Jérusalem à Babylone (No. 250B)).

 

 

 

 

 

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ANNEXE A :