Les Églises 
	Chrétiennes de Dieu
	
	
	[109]
	
	
	
(Édition 2.0 19950422-20000619)
	Cette étude examine 
	le 
	sens complet de la question des langues et la 
	position historique de l'Église sur la question au cours
	des siècles. Les textes bibliques sont examinés 
	pour déterminer leur contexte et leur signification. La position des apôtres 
	par rapport à la question est démontrée.
		
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		1995, 2000 Wade Cox)
		
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									La Question des Langues [109]
					
					Dans Marc 16:15-18 nous trouvons :
					
					
					15 Puis il leur dit : Allez par tout le monde, 
					et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. 16 
					Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui 
					qui ne croira pas sera condamné.
					17 
					Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : 
					en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de 
					nouvelles langues ; 18 ils saisiront des 
					serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur 
					fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et 
					les malades, seront guéris.
					
					
					Le Dictionnaire 
					
					
					The Interpreter's Dictionary de la Bible déclare que :
					
					La compréhension biblique de 'langue' inclut (a) sa 
					fonction en tant qu’une partie de la facette de l'homme par 
					laquelle il mange et boit (Juges 7:5 ; Esa. 41:17) ; (b) son 
					utilisation comme un terme pour 'langage' et par conséquent, 
					la 'nation’ ; (c) un mode d’opération de l'Esprit ; (d) son 
					utilisation pour l'action et la dynamique de la vie entière 
					de l'homme ; et (e) son utilisation comme une figure pour ce 
					qui a  une 
					extension dans le sens matériel.’
					
					Le fait de parler en langues 
					a été longtemps mal compris et est 
					actuellement trouvé dans de nombreuses églises où les 
					membres croient que sans ce don, vous n'avez pas reçu 
					l'Esprit Saint. Il semble que des individus dans ces églises 
					parlent souvent en langues, parfois tous en même temps,
					
					
					apparemment sans compréhension ni de souci pour le sens. 
					Mais quand nous étudions vraiment les passages dans la 
					Bible, nous constatons que le fait de parler en langues est 
					pris très au sérieux. En fait, Paul déclare dans 
					1Corinthiens 14:39 qu’on ne devrait pas l'interdire. 
					Par conséquent, cela doit 
					certainement avoir sa place, mais on doit se demander :
					quelle valeur y a-t-il dans une forme de charabia incompris 
					par quiconque, ni même de l'orateur ? Alors, de quoi 
					s’agit-il au juste et que dit
					la Bible en réalité ?
					
					
					Tout d'abord, regardons ce que les encyclopédies disent. 
					L'Encyclopédie 
					Catholic Encyclopaedia 
					dans son article sur les Langues, ou
					Glossolalie, (Vol. 
					xiv, pp. 776/7) stipule que ceux qui étaient présents au 
					moment où les disciples ont reçu ce don :
					
					Ont entendu les disciples parlant ‘des choses 
					merveilleuses de Dieu’ dans leur propre langue, à savoir, là 
					où ils étaient nés. ...... La glossolalie (qui signifie 
					simplement le don de parler en langues), ainsi décrite était 
					historique, articulée et intelligible.
					
					
					Fait intéressant, l'article dit :
					
					Il est rapporté que St. Frances Xavier a prêché en langues 
					inconnues de lui-même et St. Vincent Ferrer en utilisant sa 
					langue maternelle en étant compris par d'autres.
					
					Paul a commandé aux corinthiens d'employer seulement un 
					discours articulé clair et simple dans leur utilisation du 
					don (1Cor 14:9) et de s’abstenir 
					
					d'une telle utilisation dans 
					
					l'Église afin que même les simples puissent comprendre ce 
					qui a été dit (v.16).
					
					
					C'était donc un signe destiné aux incroyants, non pas aux 
					croyants. L'article continue à préciser que l'Église à 
					Corinthe avait permis à ce charisme de 
					
					dégénérer 
					dans un mélange de baragouin sans 
					signification qui pourrait parfois être interprété à la 
					limite du blasphématoire (1Cor. 12:3), de là, le besoin de 
					Paul de les corriger.
					
					
					L'Encyclopédie 
					The International Standard 
					Bible Encyclopaedia dans 
					
					son article sur les Langues (Vol. 4, pp. 871-875) déclare 
					que :
					
					Le comportement extasié est trouvé le plus fréquemment 
					dans le Chaman, le Voyant et le Prophète. De manière 
					générale, l'état d’extase est associé à la possession et à 
					l’inspiration divine ou d’esprit.
					
					
					On y affirme de plus que :
					
					Il n'y a aucune preuve que les auteurs de l’Ancien 
					Testament savaient ‘parler en langues’, bien qu'ils 
					connaissaient les activités prophétiques qui étaient 
					associées à une variété de 'comportements d’extase, c’est à 
					dire, la guilde de prophètes chantants et de Saul après que 
					l'esprit de Yahweh soit descendu sur lui et ‘l'ait 
					transformé en un autre homme’ lui permettant de prophétiser, 
					(1Sam 10:5-13 cf. 19:20-24).
					
					Cependant, la religion grecque de Delphi et la religion 
					Pythienne comprenaient le comportement et le discours 
					d’extase comme étant la preuve de l'inspiration divine par 
					Apollos.... Les langues non-interprétées à Corinthe ont été 
					apparemment comprises par certains comme étant l'indication 
					suffisante de possession spirituelle et de là, de 
					spiritualité (1Cor 14:4-6).
					
					
					L'article continue à exposer les buts du don et les 
					directives pour son utilisation, et aussi les perspectives 
					de Luc et de Marc. Il déclare aussi que :
					
					Irénée a noté sa présence parmi ceux qui vivaient selon 
					les préceptes de l'évangile. Tertullien l'a énuméré comme un 
					argument 
					
					apologétique pour la validité de 
					l'orthodoxie, tandis qu'Origène (Commentaire sur Rom. 1:13; 
					7.6 var.) le voyait comme une sorte de 
					passerelle 
					aux prêches multiculturelles.
					
					Le phénomène est cité dans plusieurs bulles papales 
					médiévales et fait 
					des apparitions répétées parmi une variété de 
					groupes monastiques et de sectes enthousiastes. Dans les 
					manifestations modernes, il est devenu important au 20ème 
					siècle avec la montée du Pentecôtisme.
					
					
					L'article précise aussi que :
					
					Les écrits de Paul 
					
					enseignent que le fait de parler en langues est un don donné seulement à certains 
					Chrétiens.
					
					
					Le Dictionnaire 
					
					The Interpreter’s Dictionary of the Bible dans son article 
					Tongues, Gift of (Vol. 4, pp. 771/2) déclare que :
					
					Ce phénomène n'était pas limité au Christianisme mais 
					était trouvé dans de nombreuses religions du monde antique. 
					Partout où il est apparu, l'élément commun était la croyance 
					que l'esprit du dieu adoré prenait possession de l’adepte, 
					parlait à travers lui et produisait souvent des mouvements 
					physiques de caractère anormal. Au cours de ces états 
					d’extase, les organes vocaux étaient affectés, la langue 
					s’agitait comme par l'opération d’une puissance au-delà du 
					contrôle mental du sujet et 
					
					des énoncés étaient prononcés qui, 
					pour l'observateur, étaient autant impressionnants qu’ils 
					étaient incohérents.
					
					L’histoire dans les Actes est claire. 'Les langues' 
					parlées le jour de la Fête de la Pentecôte sont des langues 
					étrangères, comprises par une foule déconcertée et 
					stupéfiée. Mais quand on a parlé 'des langues' à Césarée et 
					à Ephèse (Actes 10:46 ; 19:6), Pierre a assimilé 
					l'expérience à la sienne, sans aucune référence à un miracle 
					linguistique. Il n'y a aucune preuve plus tard que les 
					apôtres ont aimé l'avantage d'un tel miracle. Il n’y en 
					avait non plus aucun besoin quelconque, puisque le 
					grec et l'Araméen étaient suffisants pour répondre aux 
					besoins de l'église.
					
					À cause de l'emphase exagérée sur la glossolalie à 
					Corinthe, Paul a été contraint de s’en occuper. Il le fait 
					en la reconnaissant comme :
					                  
					
					(a) Un don véritable de l'Esprit, qui ne doit pas être 
					interdit, et reconnaît qu'il partage le don lui-même (1Cor 
					14:5, 18, 39) ;
					
					(b) Une aide à la dévotion privée, un moyen de communion 
					personnelle avec Dieu, une occasion pour exprimer des 
					pensées et des sentiments qui ne pourraient trouver aucun 
					débouché à travers des canaux ordinaires (1Cor 14:4 : cf. 
					Rom 8:26-27) ;
					
					(c) Un signe aux incroyants (1Cor 14:22) ; et la preuve de 
					la puissance divine qui, comme le ‘signe de Jonas’ (Mat 
					12:39), bien que assez authentique, était encore méconnu par 
					les moqueurs et les critiques insensibles et non croyants.
					
					Paul a vu les dangers de la pratique encore plus 
					clairement que ses valeurs. Il ne lui a donné aucune 
					priorité ou encouragement dans le culte public (1Cor 14:19, 
					28).
					
					Il fournit des méthodes de contrôle :
					
					(a) En appliquant le principe de réglementation. 
					L'utilisation des dons spirituels doit être déterminée par 
					leur valeur dans l’édification de l'église dans 'l’amour' 
					(1Cor 13 ; 14:4-5,17-19 ; Col. 3:14 ; c/f Eph 4:16). Les 
					langues sont trop individualistes, encouragent 
					l'égocentrisme et l’autosuffisance et sont nuisibles à la 
					solidarité de la confrérie chrétienne (Rom 12:3 ; 1Cor 13:5 
					; Phil 2:3-4).
					
					(b) Par le maintien de l’ordre du culte. L'édification de 
					l'église est la priorité principale. Le pratiquant de 
					glossolalie doit se restreindre et garder le silence à moins 
					d’être interprété (1Cor. 14:27-28). Quand l’adoration n'est 
					pas comprise, ou repousse les chercheurs de la vérité, elle 
					échoue. L'ordre et la décence sont de première importance 
					(1Cor 14:13-19, 23-33, 40).
					
					(c) En exerçant le don d'interprétation. La capacité 
					d’interpréter des langues était le don spécial de certains 
					(1Cor 12:10,30 ; 14:28) - la capacité de transmettre un 
					discours censément raisonnable de ce qui était dit, 
					probablement par la transmission de pensée efficace à 
					travers un lien spirituel. Celui en extase dépourvu de ce 
					don devrait prier pour cela, puisqu'il a une responsabilité 
					tant pour lui-même qu’envers l'église (1Cor 14:13-14).
					
					
					Celles-ci ne sont seulement que quelques-unes des remarques 
					qui ont été faites par des érudits mais elles montrent que 
					ce don est sujet à des erreurs d'interprétation et au 
					mauvais usage et doit être traité avec grand soin. Il semble 
					y avoir un certain degré de spéculation impliquée et, d’une 
					façon générale, il semble que cela n'est pas encore 
					entièrement compris.
					
					
					Maintenant, regardons la Bible (dans la version RSV).
					
					Actes 2:3-4 3 Et ils leur apparurent des 
					langues de feu, distribuées et se posant sur chacun d'eux.
					4 Et ils furent tous remplis de l'Esprit Saint et 
					ont commencé à parler en d'autres langues, selon que 
					l'Esprit leur donnait de s’exprimer. (Traduction libre)
					
					
					C’était à ce moment-là que les disciples sont devenus 
					convertis et qu’ils ont commencé à prêcher à tous peuples. 
					C'était la Fête de la Pentecôte, la Fête des Semaines et les 
					Juifs à Jérusalem provenaient de plusieurs nationalités 
					parlant plusieurs langues différentes. Vous pouvez donc 
					imaginer leur stupéfaction quand ils ont entendu les 
					Écritures Saintes enseignées dans leur propre langage ou 
					langue. L'Encyclopédie Catholique déclare qu'il y avait, en 
					fait, quinze nationalités là.
					
					Actes 2:5-11 5 Et il y avait en séjour là à 
					Jérusalem des Juifs, des hommes pieux, de toutes les nations 
					qui sont sous le ciel. 6 Lorsque ceci fut ébruité 
					en dehors, la multitude s’est assemblée et était confuse, 
					parce que chaque homme les entendait parler dans sa propre 
					langue. 7 Et ils étaient tous stupéfiés et 
					
					émerveillés, se disant l’un à 
					l’autre : Voici, tout ceux qui parlent ne sont-ils pas tous 
					des Galiléens ? 8 Et comment se fait-il que nous 
					entendons chaque homme dans notre propre langue, où nous 
					sommes nés ? 9 Parthes, Mèdes et Élamites, et 
					habitants de la Mésopotamie et de Judée et de Cappadoce, du 
					Pont et d’Asie, 10 de Phrygie et de Pamphylie, 
					d’Égypte et dans les parties de la Libye aux environs de 
					Cyrène et les étrangers de Rome, des Juifs et prosélytes, 11 
					Crétois et Arabes, nous les entendons vraiment parler dans 
					nos langues les merveilleuses œuvres de Dieu. (Traduction 
					libre)
					
					
					Le point important ici est que la Bible dit que les Juifs 
					ont entendu les Écritures être enseignées dans leur propre langue. Actes 
					10:46 le renforce.
					
					Actes 10:46 Car ils les entendaient parler diverses 
					langues, et glorifier Dieu.
					
					
					Donc, ils étaient stupéfiés mais d'autres se moquaient et 
					disaient que les disciples étaient ivres. Mais Pierre les a 
					défendus en citant Joël et leur a rappelé les prophéties et 
					les a prêché (Actes 2:12-47) avec plusieurs se repentant et 
					se faisant baptiser.
					
					
					Il vaut la peine de noter que Actes chapitre 10 traite de la 
					vision de Pierre des aliments impurs, suivie par le baptême 
					de Corneille et de sa famille et des amis proches et ils ont 
					aussi parlé en langues en recevant de l'Esprit Saint (voir 
					Actes 10:44-47). Cela devait montrer que Dieu travaillait 
					aussi avec des Païens. La mention suivante du fait de parler 
					en langues est dans Actes 19:6.
					
					Actes 19:6 Et après que Paul leur eut imposé les mains, 
					l'Esprit Saint est venu sur eux ; et ils ont parlé en 
					langues et ont prophétisé.
					
					
					Il est clair que ceci est un don de l'Esprit Saint octroyé à 
					la suite de l’imposition des mains, même s’il n’est pas 
					donné à tous. 1Corinthiens 7:7 dit :
					
					
					7 Je voudrais que tous les hommes fussent comme 
					moi ; mais chacun a reçu de Dieu un don particulier, un 
					d'une sorte et un d'une autre
					
					
					Dans 1Corinthiens 12, Paul explique que l'on donne des dons 
					différents à divers individus en fonction de la volonté de 
					Dieu.
					
					1Corinthiens 12:1-31 1 Maintenant, pour ce qui 
					concerne les dons spirituels, frères, je ne veux pas que 
					vous soyez non informés. 2 Vous savez que lorsque 
					vous étiez païen, vous avez été déroutés aux idoles muettes, 
					selon qu’on vous menait. 3 C’est pourquoi, je 
					veux que vous compreniez que personne parlant par l'Esprit 
					de Dieu ne dit jamais que "Jésus soit maudit !" Et personne 
					ne peut dire "Jésus est Seigneur" si ce n’est par l'Esprit.
					4 Or, il y a diversités de dons, mais le même 
					Esprit ; 5 et il y a diversité de service, mais 
					le même Seigneur ; 6 et il y a diversité de 
					travail, mais c'est le même Dieu qui les inspire tous en 
					tous. 7 à chacun est donnée la manifestation de 
					l'Esprit pour l'utilité commune. 8 à un est donné 
					par l'Esprit la parole de sagesse et à un autre la parole de 
					connaissance selon le même Esprit, 9 à un autre 
					la foi par le même Esprit, à un autre les dons de guérison 
					par le même Esprit, 10 à un autre l’opération de 
					miracles, à un autre la prophétie, à un autre la capacité de 
					discerner les esprits, à un autre différentes sortes de 
					langues, à un autre l'interprétation des langues. 11 
					Tout ceux-ci sont inspirés par le même Esprit, qui répartit 
					à chacun individuellement comme il veut. (traduction libre)
					
					
					Il convient de faire aussi référence à Romains 12:6-8 :
					
					
					6 Puisque nous avons des dons différents, selon 
					la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de 
					prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi ; 7 
					que celui qui est appelé au ministère s’attache à son 
					ministère ; que celui qui enseigne s’attache à son 
					enseignement, 8 et celui qui exhorte à 
					l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec 
					libéralité ; que celui qui préside le fasse avec zèle ; que 
					celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. (LSG)
					
					
					1Corinthiens 12 poursuit :
					
					
					12 Car, comme le corps est un et a plusieurs 
					membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur 
					nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de 
					Christ. 13 Nous avons tous, en effet, été 
					baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, 
					soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous 
					avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. 14 
					Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé 
					de plusieurs membres. 15 Si le pied disait : 
					Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps, 
					ne serait-il pas du corps pour cela ? 16 Et si 
					l’oreille disait : Parce que je ne suis pas un œil, je ne 
					suis pas du corps, ne serait-elle pas du corps pour cela ?
					17 Si tout le corps était œil, où serait l’ouïe ? 
					S’il était tout ouïe, où serait l’odorat ? 18 
					Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps 
					comme il a voulu. 19 Si tous étaient un seul 
					membre, où serait le corps ? 20 Maintenant donc 
					il y a plusieurs membres, et un seul corps. 21 
					L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de 
					toi ; ni la tête dire aux pieds : Je n’ai pas besoin de 
					vous. 22 Mais bien plutôt, les membres du corps 
					qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires ; 
					23 et ceux que nous estimons être les moins honorables 
					du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur. Ainsi 
					nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d’honneur,
					24 tandis que ceux qui sont honnêtes n’en ont pas 
					besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus 
					d’honneur à ce qui en manquait, 25 afin qu’il n’y 
					ait pas de division dans le corps, mais que les membres 
					aient également soin les uns des autres. 26 Et si 
					un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si 
					un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec 
					lui. 27 Vous êtes le corps de Christ, et vous 
					êtes ses membres, chacun pour sa part. 28 Et Dieu 
					a établi dans l’Eglise premièrement des apôtres, secondement 
					des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui 
					ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de 
					guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses 
					langues.  29 
					Tous sont-ils apôtres ? Tous sont-ils prophètes ? Tous 
					sont-ils docteurs ? Tous ont-ils le don des miracles ? 
					30 Tous ont-ils le don des guérisons ? Tous 
					parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? 31 
					Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous 
					montrer une voie par excellence.
					
					
					Au Chapitre 13, Paul continue à expliquer que tous ces dons 
					doivent être accompagnés de l'amour pieux, sinon ils sont 
					sans valeur.
					
					1Corinthiens 13:1-13 Quand je parlerais les langues des 
					hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un 
					airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. 2 
					Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous 
					les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même 
					toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai 
					pas la charité, je ne suis rien. 3 Et quand je 
					distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, 
					quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je 
					n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien. 4 
					La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la 
					charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, 
					elle ne s’enfle point d’orgueil, 5 elle ne fait 
					rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle 
					ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, 6 
					elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se 
					réjouit de la vérité ; 7 elle excuse tout, elle 
					croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. 8 
					La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, 
					les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. 9 
					Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en 
					partie, 10 mais quand ce qui est parfait sera 
					venu, ce qui est partiel disparaîtra. 11 Lorsque 
					j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme 
					un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis 
					devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de 
					l’enfant. 12 Aujourd’hui nous voyons au moyen 
					d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons 
					face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors 
					je connaîtrai comme j’ai été connu. 13 Maintenant 
					donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la 
					charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la 
					charité.
					
					
					Le chapitre 14 continue :
					
					1Corinthiens 14:1-18 Recherchez la charité. Aspirez aussi 
					aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie. 
					 2 En effet, 
					celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à 
					Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il 
					dit des mystères. 3 Celui qui prophétise, au 
					contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les 
					console. 4 Celui qui parle en langue s’édifie 
					lui–même ; celui qui prophétise édifie l’Eglise. 5 
					Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus 
					que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand 
					que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier 
					n’interprète, pour que l’Eglise en reçoive de l’édification.
					
					
					Dans 1Corinthiens 14:6, Paul explique alors l'importance de 
					l'utilisation convenable du don de parler en langues. Là où 
					on parle 
					
					dans le charabia, il n'est 
					d'aucune valeur spirituelle à aucun auditeur. Toutefois, il 
					semblerait que Paul ne parle pas du charabia mais de langues 
					spécifiques qui peuvent être comprises par les orateurs de 
					cette langue et pour laquelle des interprètes peuvent être 
					trouvés.
					
					
					Même si tel n'est pas le cas, Paul souligne la nécessité 
					d’enseigner pour l'édification des frères. Sans comprendre, 
					il ne peut y avoir aucune édification.
					
					
					6 Et maintenant, frères, de quelle utilité vous 
					serais-je, si je venais à vous parlant en langues, et si je 
					ne vous parlais pas par révélation, ou par connaissance, ou 
					par prophétie, ou par doctrine ? 7 Si les objets 
					inanimés qui rendent un son, comme une flûte ou une harpe, 
					ne rendent pas des sons distincts, comment reconnaîtra-t-on 
					ce qui est joué sur la flûte ou sur la harpe ? 8 
					Et si la trompette rend un son confus, qui se préparera au 
					combat ? 9 De même vous, si par la langue vous ne 
					donnez pas une parole distincte, comment saura-t-on ce que 
					vous dites ? Car vous parlerez en l’air. 10 
					Quelque nombreuses que puissent être dans le monde les 
					diverses langues, il n’en est aucune qui ne soit une langue 
					intelligible ; 11 si donc je ne connais pas le 
					sens de la langue, je serai un barbare pour celui qui parle, 
					et celui qui parle sera un barbare pour moi. 12 
					De même vous, puisque vous aspirez aux dons spirituels, que 
					ce soit pour l’édification de l’Eglise que vous cherchiez à 
					en posséder abondamment. 13 C’est pourquoi, que 
					celui qui parle en langue prie pour avoir le don 
					d’interpréter. 14 Car si je prie en langue, mon 
					esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. 
					15 Que faire donc ? Je prierai par l’esprit, mais je 
					prierai aussi avec l’intelligence ; je chanterai par 
					l’esprit, mais je chanterai aussi avec l’intelligence. 
					16 Autrement, si tu rends grâces par l’esprit, comment 
					celui qui est dans les rangs de l’homme du peuple 
					répondra-t-il Amen ! À ton action de grâces, puisqu’il ne 
					sait pas ce que tu dis ? 
					 17 Tu rends, il 
					est vrai, d’excellentes actions de grâces, mais l’autre 
					n’est pas édifié. 18 Je rends grâces à Dieu de ce 
					que je parle en langue plus que vous tous ;
					
					
					Il est clair ici que ce don a été donné à Paul afin qu’il 
					puisse s’exprimer dans des langues qu’il n'a pas apprises 
					pour prêcher l'Évangile à ceux qui ne seraient autrement pas 
					en mesure de comprendre. Il y a ici un autre aspect que Paul 
					a introduit et c'est sa place dans la prière. Ceci est 
					indiqué dans le Dictionnaire de la Bible 
					
					the Interpreter’s Dictionary tel que mentionné précédemment dans 
					(b) une aide à la dévotion privée de 1Corinthiens 14:4 cf. 
					Romains 8:26-28 qui dit :
					
					Romains 8:26-28 26 De même aussi l’Esprit nous aide dans 
					notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous 
					convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit 
					lui–même intercède par des soupirs inexprimables ; 27 
					et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de 
					l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en 
					faveur des saints. 28 Nous savons, du reste, que 
					toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de 
					ceux qui sont appelés selon son dessein.
					
					
					1Corinthiens 14:19-33 continue :
					
					
					19 
					mais, dans l’Eglise, j’aime mieux dire cinq 
					paroles avec mon intelligence, afin d’instruire aussi les 
					autres, que dix mille paroles en langue. 20 
					Frères, ne soyez pas des enfants sous le rapport du 
					jugement ; mais pour la malice, soyez enfants, et, à l’égard 
					du jugement, soyez des hommes faits. 21 Il est 
					écrit dans la loi : C’est par des hommes d’une autre langue 
					Et par des lèvres d’étrangers Que je parlerai à ce peuple, 
					Et ils ne m’écouteront pas même ainsi, dit le Seigneur. 
					22 Par conséquent, les langues sont un signe, non pour 
					les croyants, mais pour les non–croyants ; la prophétie, au 
					contraire, est un signe, non pour les non–croyants, mais 
					pour les croyants. 23 Si donc, dans une assemblée 
					de l’Eglise entière, tous parlent en langues, et qu’il 
					survienne des hommes du peuple ou des non–croyants, ne 
					diront-ils pas que vous êtes fous ? 
					 24 Mais si tous 
					prophétisent, et qu’il survienne quelque non–croyant ou un 
					homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par 
					tous, 25 les secrets de son cœur sont dévoilés, 
					de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et 
					publiera que Dieu est réellement au milieu de vous.
					
					
					Plus précisément, l'usage désordonné des langues est vu 
					comme étant un signe d'instabilité ici. L'outil le plus 
					utile de conversion est la prophétie claire. Paul continue 
					ensuite à expliquer les règles pour l'utilisation de 
					langues, soit de langage étranger.
					
					
					26 Que faire donc, frères ? Lorsque vous vous 
					assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un 
					cantique, une instruction, une révélation, une langue, une 
					interprétation, que tout se fasse pour l’édification. 
					27 En est-il qui parlent en langue, que deux ou trois 
					au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu’un 
					interprète ; 28 s’il n’y a point d’interprète, 
					qu’on se taise dans l’Eglise, et qu’on parle à soi–même et à 
					Dieu. 29 Pour ce qui est des prophètes, que deux 
					ou trois parlent, et que les autres jugent ; 30 
					et si un autre qui est assis a une révélation, que le 
					premier se taise. 31 Car vous pouvez tous 
					prophétiser successivement, afin que tous soient instruits 
					et que tous soient exhortés. 32 Les esprits des 
					prophètes sont soumis aux prophètes ; 33 car Dieu 
					n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans 
					toutes les Eglises des saints,
					
					
					1Corinthiens 14:39-40 :
					
					
					39 Ainsi donc, frères, aspirez au don de 
					prophétie, et n’empêchez pas de parler en langues. 40 
					Mais que tout se fasse avec bienséance et avec ordre.
					
					
					Donc, 
					
					il semblerait que le fait de parler en langues 
					soit une partie acceptable de la prédication de l'Évangile, 
					mais il est donné à des individus pour un but spécifique de 
					même que tous les dons spirituels de Dieu. Dans une région 
					d’église où tous parlent ou comprennent au moins à un degré 
					suffisant la langue parlée, il n’y a aucune nécessité pour 
					cet événement.
					
					
					Nous savons que dans l'Église en Transcarpathie, on rapporte 
					qu’ils parlent en langues. Nous comprenons qu'ils parlent 
					dans une forme antique de dialecte à l'Église. Un tel 
					miracle peut être nécessaire, ou d'importance là mais ne 
					l'est pas ici.
					
					
					Paul le considérait comme un don de moindre valeur et a 
					indiqué qu'il pourrait être mal employé et mal compris par 
					les observateurs. Il ne devrait seulement être utilisé que 
					sous les directives fixées par lui pour l'édification de 
					l'église. Romains 12:6-9 dit :
					
					Romains 12:6-9 6 Puisque nous avons des dons 
					différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que 
					celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de 
					la foi ; 7 que celui qui est appelé au ministère 
					s’attache à son ministère ; que celui qui enseigne s’attache 
					à son enseignement, 8 et celui qui exhorte à 
					l’exhortation. Que celui qui donne le fasse avec 
					libéralité ; que celui qui préside le fasse avec zèle ; que 
					celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. 9 
					Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en 
					horreur ; attachez-vous fortement au bien.
					
					
					Est-il alors pour l’auditeur ou pour l’orateur, ou est-ce 
					pour les deux ? Cela doit être pour les deux. Sa place, 
					lorsque correctement appliquée dans l'amour pieux, doit être 
					dans la prédication de l'Évangile à toutes les nations.
					
					
					Un deuxième point ressort de la question 
					des langues et c’est l'authenticité de Marc 16:9-20. La 
					plupart des Bibles n'incluent pas dans leurs textes la 
					dernière section dans Marc ou l'incluent avec des notations. 
					Le texte n'apparaît pas dans la plupart des anciens 
					manuscrits.
					
					La plupart des critiques modernes 
					
					s'accordent à dire que les douze 
					derniers versets de Marc 16 ne font pas partie 
					intégrante de son Évangile 
					(Compagnon Bible, Annexe 168, p. 190).
					
					
					Les versets sont contenus dans la version syriaque ou 
					araméenne, la version 
					Peshitto le datant aussi antérieurement que peut-être 
					170 EC (ère courante) et dans la version Syriaque 
					Curetonienne du troisième siècle. Les versets ont été 
					mentionnés par plusieurs autorités ou auteurs antiques. 
					Selon l'Annexe de la 
					Compagnon Bible :
					
					Papius (vers 100 E.C.) se réfère au verset 18 (selon 
					Eusèbe, Hist. Ecc. iii 39).
					
					Justin Martyr (151 E.C.) cite v 20 (Apol. I. c. 45).
					
					Irénée (180 E.C .) cite et fait des remarques sur le 
					verset 19 (Adv. Her. Lib. iii. c.x.).
					
					Hippolyte (190-227 E.C.) cite vv. 17-19 (Edition de 
					Lagarde 1858, p. 74).
					
					Vincentius (256 E.C.) a cité deux versets au septième 
					Concile de Carthage tenu sous Cyprien.
					
					L'ACTA PILATI (cent. 2) cite vv 15, 16, 17, 18 (Edition 
					Tischendorf 1853, pp. 243, 351). La Constitution Apostolique 
					(cent. 3 ou 4) cite vv 16,17,18.
					
					Eusèbe (325 E.C.) discute ces versets, comme étant cités 
					par Marinus d’une partie perdue de son Histoire.
					
					Aphraartes (337 E.C.) un évêque Syrien, a cité les vv 
					16-18 dans sa première Homélie (Edition Dr Wright, 1869, I., 
					p. 21).
					
					Ambrose (374-97 E.C.) l'Archevêque de Milan, cite 
					librement les vv. 15 (quatre fois), 16, 17, 18 (trois fois). 
					Et v. 20 (une fois).
					
					Chrysostome (400 E.C.) se réfère au v.9 ; et dit que les 
					vv. 19, 20 sont "la fin de l'Évangile". Jérôme (b. 331, 
					d.420) inclut ces douze versets dans sa traduction Latine, 
					en plus des citations des vv. 9 et 14 dans ses autres 
					écritures.
					
					Augustin (395-430 E.C.) ne fait pas 
					que les  
					citer. Il les discute comme étant l'oeuvre de MARC 
					l'Évangéliste et affirme qu'ils étaient publiquement lus 
					dans les églises.
					
					Nestorius (cent. 5) cite le v.20 ; et,
					
					Cyril d'Alexandrie (430 E.C.) accepte la citation.
					
					Victor d'Antioche (425 E.C.) réfute l'avis d'Eusèbe, en se 
					référant à un grand nombre de MSS (manuscrit) qu'il avait 
					vus et s’était satisfait lui-même que les douze derniers 
					versets y étaient enregistrés.
					
La Bible Companion Bible défend les douze derniers versets en raison du fait qu’ils étaient présents dans le Syriaque et étaient pratiqués dans la première église. Donc, les versets doivent avoir été enlevés par des autorités postérieures parce que les fruits n'étaient pas évidents durant leur époque, comme ils l’étaient au temps des apôtres et de la première Église. Cette sorte d’argument serait également vrai concernant les miracles des apôtres et des prophètes.
Une autre défense des versets a été montée par les églises charismatiques modernes. On se fie aussi à l'oeuvre d'Ivan Panin (les Douze Derniers Versets de Marc ..., l'Association du Peuple de l'Alliance). Les textes ont été soumis par Panin à l'analyse mathématique qui établit une valeur numérique des versets du texte. Le texte semble être basé sur le chiffre sept et il y a une analyse détaillée par Panin qui cherche à affirmer que les textes sont inspirés à cause de cette base numérique sous-jacente. Il semble y avoir un tissu sous-jacent de valeurs dans certains textes de l'Ancien Testament à partir de récents travaux en Israël sur le Pentateuque mais aucune analyse étendue du Nouveau Testament a été faite jusqu'à présent. De plus, le texte de Marc devrait avoir une preuve uniforme. Ainsi, si les douze derniers versets faisaient partie de l'Évangile original alors ils doivent être capables d'exposer la preuve de la même structure que l'Évangile et l’inverse est également vrai. Certains travaux ont été entrepris, mais non pas détaillés ni par des autorités concluantes. L'oeuvre de Panin essaye de montrer que le texte entier a été examiné et est apparu comme étant uniforme. L'oeuvre de Panin serait plus persuasive si le texte entier avait été examiné. S’il n’y avait pas un code uniforme montré comme présent, on pourrait seulement conclure que le texte a été rédigé de cette façon pour l’ajout à l'Évangile pour un certain but soutenu par les textes. Ceci est très évidemment la question de parler en langues. Jusqu'à ce que l'on fournisse la preuve formelle de l'authenticité de Marc 16:9-20, il peut seulement être assumé que les douze derniers versets exposent la possibilité distincte qu'ils ont été préparés à un moment à la fin du premier siècle pour soutenir une forme de culte qui impliquait de parler en langues et pour laquelle aucune autorité biblique n'existait et qui a dû être produite pour résister à la direction très réelle sur la question que Paul avait donnée. Ainsi, les douze derniers versets ajoutés à Marc, à savoir les versets 9-20, doivent être traités avec prudence et ne pas être utilisés pour l'établissement d’une quelconque doctrine. La doctrine de parler en langues est néanmoins claire à partir des textes utilisés dans cette oeuvre et le don concerné concerne des langues à employer seulement pour l'instruction des frères quand la langue est exigée pour instruire et pour la conversion des incroyants. Le résultat est l'exposition disciplinée de l'Esprit Saint dans la puissance, décemment et dans l’ordre.
					
					 
	
	
	
	
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