Christian Churhes of God

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Commentaire sur le Document Doctrinal d’UCG :

Les Chrétiens Devraient-ils Observer les Nouvelles Lunes ?

 

(Édition 3.0 20020519-20070831-20080103)

 

Ce document publié par le Comité Doctrinal de l'Église Unie de Dieu (UCG) United Church of God, an International Association (UCG aia) est à juste titre un appel à l'ignorance. Dans le meilleur des cas, il témoigne d’un manque flagrant de compréhension de l'Histoire Ancienne, de la Paléoanthropologie et de l’Archéologie. Au pire, il s’agit d’une ignorance délibérée visant à justifier une position incorrecte. Il est publié ici dans son intégralité avec des commentaires dans l'intérêt public.

 

 

 

Christian Churches of God

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Courriel : secretary@ccg.org

 

 

(Copyright ã  2002, 2007 Wade Cox)

(Tr. 2012, 2024, rév. 2024)

 

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 Commentaire sur le Document Doctrinal d’UCG :

Les Chrétiens Devraient-ils Observer les Nouvelles Lunes ? [124]

 


Introduction

 

Le document doctrinal d’UCG prétend examiner la position biblique sur les Nouvelles Lunes et la position ancienne sur le Calendrier tel qu’il était pratiqué dans la période du Temple. La nécessité de ce document semble être de traiter avec les Églises de Dieu, telles que CCG, qui observent les Nouvelles Lunes. En effet, il apparaît principalement comme une apologie visant à nier les œuvres doctrinales de CCG. En tant que tel, il ne parvient pas à examiner la preuve présentée par nous, ou par d’autres, ou même de mentionner de tels ouvrages. C'est en soi incorrect et ne nous laisse donc pas d'autre choix que d'examiner la question en détail ici. Ce n'est pas comme si la question pouvait être simplement ignorée. Le document d’UCG est une analyse erronée de la position que nous avons prise, sans aucune référence à nos présentations en la matière.

 

Le document d’UCG est à juste titre un appel à l'ignorance. Il ne tient pas compte des preuves essentielles de l'Archéologie et de l’Histoire Ancienne, ainsi que de la preuve biblique, et va à l'encontre de la position connue de l'ancien Israël et de Juda et des nations qui sont entrées en contact avec eux. Il ne tient pas compte des dernières découvertes qui jettent la lumière sur les connaissances et les pratiques des anciens et ignore aussi des preuves historiques vieilles de plusieurs siècles concernant leurs calendriers et leurs pratiques.

 

Cela est en effet une insulte à l'intelligence des membres d’UCG et des autres Églises de Dieu qui cherchent à suivre les instructions bibliques et les doctrines de l'Église originelle.

 

[Le document d’UCG est reproduit en annexe ci-dessous.]

 

Divorcer le Molad de la Conjonction

 

UCG tente de traiter des trois nouvelles lunes – la Nouvelle Lune Astronomique, le molad et le croissant. Elle tente d'établir le molad comme une position primitive utilisée en préséance sur la Nouvelle Lune Astronomique. On sait que les anciens astronomes calculaient certainement la Nouvelle Lune, mais ils ne l'ont utilisée pour déterminer le molad que bien après que le Temple ait été détruit. Les Juifs n'ont utilisé ce système qu'après la destruction du Temple. Le document d’UCG cite des sources juives pour établir une position primaire qui est contraire aux faits connus, et qui est démontrée comme telle à l’intérieur de leur propre document.

 

Molad est défini comme la “naissance” de la lune ou du mois. Chaque cycle de la lune comporte huit phases, et le molad tombe pendant ce qu'on appelle la phase sombre. Cette phase sombre de la lune (quand le côté obscur de la lune fait face à la terre) peut durer entre 1,5 et 3 jours, en fonction de l'heure du jour où la conjonction se produit, avant que vous voyiez réellement une partie de la lune à nouveau. Selon le rabbin Nathan Bushwick, “Le molad est à peu près au milieu de cette période pendant laquelle la Lune n'est pas visible. Bushwick, Rabbin Nathan, Understanding the Jewish Calendar, Moznaim Publishing Corporation, New York, 1989.

 

UCG fait appel à Maïmonide. Ainsi, selon UCG, en utilisant des sources juives rabbiniques, nous avons une détermination du molad survenant quelque part entre la conjonction et cette phase sombre et l'apparition de la lune à nouveau. Ce molad semble être, et est, une détermination arbitraire fondée sur des considérations non-astronomiques. Pourquoi aurait-on besoin ou voudrait-on faire cela quand nous avons la conjonction, qui est un événement astronomique précis ? La Nouvelle Lune est un événement astronomique précis. Elle est parfaitement calculable à l'avance, à la seconde près, et a été ainsi calculée par les civilisations anciennes, comme nous le savons de l'histoire.

 

Le document du Comité Doctrinal d’UCG ignore toutes ces preuves anciennes et le système en usage au cours de la période du Temple, et s’en remet à un philosophe mystique juif du douzième siècle, Maïmonide. Il écrivait dans les Âges Sombres introduit par le Christianisme trinitaire dans une lutte pour le contrôle du système féodal européen et de l'église. Pendant cette période, le Judaïsme lui-même avait été irrémédiablement compromis par le Mysticisme.

Le grand écrivain juif du 12ème siècle, Maïmonide, confirme l'utilisation des calculs qui ont été utilisés depuis l'Antiquité pour déterminer la date de la Nouvelle Lune :

 

“... Le tribunal juif, aussi, avait l’habitude d’étudier, d’enquêter et d’effectuer des opérations mathématiques, afin de savoir si oui ou non il serait possible que le nouveau croissant de lune soit visible en temps voulu, (mais nous savons qu'ils n'ont pas utilisé le nouveau croissant à l’époque du temple. C'est de la cour de Jamnia dont il parle, qui est la nuit du 30ème jour. Si les membres de la cour jugeaient que la nouvelle lune pouvait être visible, ils étaient obligés d’être présents au palais de justice pendant toute la durée du 30ème jour et être à l'affût de l'arrivée de témoins. Si des témoins arrivaient, ils étaient dûment examinés et testés, et si leur témoignage apparaissait digne de confiance, ce jour était sanctifié comme le Jour de la Nouvelle Lune. Si le nouveau croissant de lune n’apparaissait pas et qu’aucun témoin n’arrivait, ce jour était considéré comme le 30e jour de l’ancien mois... Si, toutefois, les membres de la cour constataient par calcul que la Nouvelle Lune ne pouvait pas être vue, ils n’étaient pas obligés d'être présents le 30e jour ni d’attendre l'arrivée de témoins. Si des témoins néanmoins apparaissaient et témoignaient qu'ils avaient vu le nouveau croissant de lune, il était certain qu’il s’agissait de faux témoins, ou qu’un phénomène ressemblant à la nouvelle lune avait été vu par eux à travers les nuages, alors qu'en réalité ce n'était pas le nouveau croissant de lune du tout.” The Code of Maimonides, Livre Trois, Traité Huit, "Sanctification of the New Moon," traduit par Salomon Gandz. Édité par J. Oberman et O. Neugebauer, Yale University Press : New Haven, CT, 1956.

 

Ainsi, selon Maïmonide, nous avons une observation du croissant qui se produit. Ce système d'observation n'existait pas au cours de la période du Temple. Il n'était pas nécessaire pendant toute la durée du monde depuis la dispersion babylonienne – du temps de Noé, et, en effet, avant le Déluge – mais était plutôt une affectation religieuse du système païen de la Lune (consulter le document Le Veau d'Or (No. 222)).

 

Maïmonide se réfère aux pratiques telles que mentionnées dans la Mishna et le Talmud (qui est un commentaire de la précédente). C'était pendant l’époque de Maïmonide que fut soulevée l'hérésie karaïte, qui rejetait le calendrier Hillel de l’an 358 EC et plus tard. Les Juifs du XIIème siècle et plus tard devaient faire semblant qu'il n'y avait pas de système plus efficace en place avant Jamnia, afin de défendre le faux système Hillel qui était basé sur des calculs déterminés à partir de l’an 344 EC à Babylone, et introduit au Judaïsme en général sous le Rabbin Hillel II en 358 EC. C'est la raison réelle et non déclarée pour laquelle le document d’UCG commence par Maïmonide et cette fiction, parce qu'ils sont eux-mêmes liés à ce faux calendrier de 358. Le calendrier Hillel n'était pas vraiment finalisé avant Maïmonide au XIIème siècle. Les pratiques concernant les témoins et les observations ont été introduites par la Cour à Jamnia, après la destruction du Temple. Elles n'ont jamais été utilisées dans la période du Temple. Elles ont été, en effet, conçues pour prévenir la réintroduction de l'ancien calendrier par le calcul basé sur les conjonctions. Les Pharisiens ne contrôlaient pas le Temple ou son calendrier. Ce contrôle a été exercé par les Sadducéens, sauf pour une période de neuf ans, plus d'un siècle avant Christ. Cette période s’est déroulée sous le règne de la Reine Alexandra.

 

Comme avec les Sadducéens, les Samaritains avaient un calendrier basé sur la conjonction, et donc il n'y avait pas de différend concernant les Nouvelles Lunes entre le système du Temple et les Samaritains jusqu'à après la chute du Temple. Les Pharisiens ont établi le système rabbinique après la destruction de l'aristocratie. L'aristocratie a soutenu les Sadducéens, qui observaient seulement la loi écrite, et est tombée avec eux en l'an 70 EC avec le reste de la Judée. Les Pharisiens ont ainsi pu introduire leurs traditions et pervertir le calendrier, ce qu’ils ne pouvaient pas accomplir tandis que le Temple existait.

 

La Mishna, compilée vers l’an 200 de notre ère, se réfère aux qualifications des témoins dans ce processus, et se réfère négativement au système du dimanche de la Pentecôte, qui était également en vigueur pendant le système du Temple à la fois sous les Sadducéens et les Samaritains. Les Samaritains différaient parfois en raison de leur pratique en matière du Nouvel An. Ils le plaçaient parfois au deuxième mois et la Fête des Tabernacles au huitième mois, mais ils n'ont jamais divergé sur la détermination de la Nouvelle Lune elle-même (consulter les documents La Lune et le Nouvel An (No. 213) et Le Calendrier de Dieu (No. 156)).

 

Ce ne fut pas avant Jamnia que les fanaux de la Nouvelle Lune induisirent en erreur, car ce sont les Pharisiens qui avaient modifié les déterminations, et les Samaritains ont été contraints d’allumer d'autres fanaux un jour ou deux plus tôt. Nous savons par le témoignage de Philon que la conjonction était utilisée pour déterminer la Nouvelle Lune. La Bible fournit d'autres preuves à partir desquelles nous pouvons faire des inférences et des déductions. Philon dit :

 

C'est la Nouvelle Lune, ou le début du mois lunaire, à savoir la période entre une conjonction et la suivante, dont la longueur a été exactement calculée dans les écoles d'astronomie. (Judaeus, Philon, The Special Laws, II, XXVI, 140, Traité par F.H. Colson, Harvard University Press: Cambridge, MA, 1937.)

 

UCG cite Philon ici mais ne parvient pas à tirer les conclusions évidentes, ou à chercher d'autres preuves qui appuient ce qu'il a à dire ou comment cela influe sur le calendrier. Ils commencent par Maïmonide qui détermine le croissant comme la bonne position, puis reviennent en arrière plus de 1200 ans à Philon (écrivant à l'époque de la période du Temple d'Alexandrie), qui dit exactement le contraire de leur hypothèse concernant Maïmonide.

 

Ainsi, les écoles d'astronomie sont reconnues pour être en existence à l’époque de Philon, qui est une autorité irréprochable sur le Judaïsme jusqu’à l'époque chrétienne. Les anciens calculaient la longueur du mois avec une grande précision. Les conjonctions sont calculées dans les écoles d'astronomie et il n’y a aucune nécessité d’avoir des témoins pour l'observation. UCG est forcée de reconnaître Philon dans le présent document, mais seulement après avoir établi cette fausse position avec Maïmonide, afin qu'ils puissent maintenir leur position erronée. Ils auraient pu, et auraient dû, commencer avec Philon et établir qu'un tel système n'existait pas. Donc les gens dans UCG se sont déjà contredits dans leur propre document dans leurs deux premières références. Ces écoles d'astronomie étaient évidemment extrêmement importantes.

 

Philon montre que le calendrier du Temple était basé sur la conjonction et non sur l'observation. Cependant, le commentaire est laissé en suspens en quelque sorte. Aucune mention n'est faite du texte de Flavius ​​Josèphe (Josephus), qui montre que les Nouvelles Lunes ont été observées pendant la période du Temple. Josephus, dans son ouvrage Guerres des Juifs, montre que la Nouvelle Lune était considérée par le sacerdoce au même niveau que le Sabbat, et le Grand Prêtre s’habillait et officiait dans le Temple à la fois au jour du Sabbat et au jour de la Nouvelle Lune, ainsi qu’aux jours de Fête (G.J., 5:5:7). La Nouvelle Lune était donc traitée au même niveau que le jour du Sabbat et les Jours Saints de la Fête. UCG aurait pu et aurait dû citer cette référence également, et cela aurait corroboré ce que Philon disait au premier siècle. Donc, nous avons un témoin dans le premier siècle qui était vivant au moment du Temple, et deux témoins qui ont vu le Temple (et l’ont vu détruit) et savaient quel était son système. Deux témoins juifs à la fin de la période du Temple ont écrit sur ​​le Calendrier et ont établi que les Nouvelles Lunes étaient déterminées par la conjonction par les écoles d'astronomie, et qu’elles étaient utilisées comme un jour d’adoration au cours duquel le Grand Prêtre se vêtait formellement. Comme mentionné précédemment, il faisait cela uniquement aux ​​Sabbats, aux Nouvelles Lunes et aux Fêtes.

 

En plus de cette citation il y a un autre texte portant sur les Nouvelles Lunes et leur détermination qui traite de la date exacte de la Nouvelle Lune et qui est mal cité de manière à faire commencer la Nouvelle Lune le jour après la conjonction. Une autre interprétation erronée fait commencer le mois un jour avant la conjonction. Ces interprétations sont rendues impossibles si nous utilisons les deux citations de Philon.

 

En traitant avec les Fêtes sous le Quatrième Commandement, nous lisons que Philon a dit :

 

LES LOIS SPECIALES, II*

{**Titre de Yonge, Un Traité sur les Lois Spéciales, Qui Sont Soumises à Trois Articles du Décalogue, à savoir les Troisième, Quatrième et Cinquième ; Au sujet de l'Assermentation, et la Révérence Due à Leur Disposition ; À propos du Saint Sabbat ; À propos de l'Honneur à Accorder aux Parents.}

....

La traduction de Yonge comprend un titre traité séparément sur ce point : Sur le Nombre Sept. Sa division suivante commence et se termine avec le chiffre romain I (= X dans Loeb). Le texte suit la numérotation de Loeb.

X. (39) Le commandement suivant est celui concernant le septième jour sacré, dans lequel est compris un nombre infini de la plupart des festivals importants. Par exemple, il y a la libération de ces hommes qui, par nature, étaient libres, mais qui, par une nécessité imprévue de l'époque, sont devenus esclaves, laquelle libération a lieu tous les sept ans. Là encore, il y a l'humanité de créanciers envers leurs débiteurs, étant donné qu’ils pardonnent à leurs compatriotes leurs dettes tous les sept ans. Aussi, il y a le repos donné à la terre fertile, que ce soit dans la campagne ou dans le pays montagneux, qui a également lieu tous les sept ans. En outre, il y a ces ordonnances, qui sont établies concernant la cinquantième année. Et de toutes ces choses, la narration dénudée (sans regarder d'autre signification intérieure et figurative) est suffisante pour entraîner ceux qui sont bien disposés à la vertu parfaite, et de faire même ceux qui sont obstinés et têtus dans leurs dispositions plus dociles et traitables. (40) Maintenant, nous avons déjà parlé assez longuement de la vertu du nombre sept, expliquant quelle nature il a en référence au nombre dix, et aussi quelle connexion il a à la dizaine elle-même, et aussi au nombre quatre, qui est le fondement et la source de la dizaine. Et maintenant, après avoir été mélangé dans un ordre régulier de l'unité, il produit, dans un ordre régulier, le nombre parfait vingt-huit ; étant multiplié selon une proportion égale régulière dans toutes ses parties, il rend enfin à la fois un cube et un carré. J'ai également montré comment il y a un nombre infini de beautés qui peuvent être extraites d'une contemplation attentive de celui-ci, sur laquelle nous n'avons pas à l'heure actuelle à nous étendre. Mais nous devons examiner chacune des questions particulières qui sont devant nous comme étant comprises en celui-ci, en commençant par la première. La première question à examiner est celle des Festivals. [La traduction de Yonge inclut un titre traité séparé sur ce point : Pour Montrer que les Festivals sont au Nombre de Dix. Ce "traité" commence avec le chiffre romain I (XI dans Loeb), énumère chacun des dix festivals individuellement, et s'étend à travers Loeb numéro 214. Le texte suit la numérotation Loeb.]

XI. (41) Maintenant, il y a dix festivals en nombre, comme la loi les y dépose.

Le premier est celui dont quiconque sera peut-être surpris d'entendre appeler un festival. Ce festival est chaque jour.

Le deuxième festival est le septième jour, que les Hébreux dans leur langue maternelle appellent le sabbat.

Le troisième est celui qui vient après la conjonction, qui arrive le jour de la nouvelle lune de chaque mois.

Le quatrième est celui de la Pâque, qui est appelé la Pâque.

Le cinquième est les premiers-fruits de l’orge -- la gerbe sacrée. [Notez que la Gerbe Agitée est l'un des Dix festivals de la période du Temple]

Le sixième est la fête des pains sans levain, après quoi cette fête est célébrée, ce qui est vraiment

Le septième jour des septièmes jours.

Le huitième est le festival de la lune sacrée, ou la fête des trompettes.

Le neuvième est le jeûne.

Le dixième est la fête des Tentes ou Tabernacles, qui est le dernier de tous les festivals annuels, se terminant de manière à rendre le nombre parfait de dix. Nous devons maintenant commencer avec le premier festival.

 

Nous remarquons ici que, dans l'introduction, en traitant de la troisième Fête, à savoir la Nouvelle Lune, Philon utilise le terme qui a été traduit après la conjonction et quelques autres l’ont traduit comme suivant dans le sens de “selon” ou “tel que déterminé par” la conjonction. Toutefois, il précise cette question en disant lequel se produit le jour de la Nouvelle Lune de chaque mois. Le texte est donc tout à fait clair que la Nouvelle Lune est le jour où la conjonction se produit. Dans les explications ultérieures, Philon continue ensuite de dire que le mois est d'une conjonction à l'autre telle que déterminée dans les écoles d'astronomie, comme cela a été cité ci-dessus.

 

Il ne peut donc y avoir aucune erreur. La Nouvelle Lune est le jour de la conjonction telle que déterminée par les écoles à partir de Jérusalem. Ajourner la Nouvelle Lune tel que cela est fait par le Judaïsme, c’est ajourner tous les festivals et les rendre sans valeur. C’est tout simplement faire un pied de nez à Dieu et à Ses Lois. De la Nouvelle Lune dépendent toutes les fêtes subséquentes.

 

La traduction de Yonge manquait une partie de 140 et des textes de 142-144 (qui est fournie ici) et explique le calendrier et la théologie derrière la Nouvelle Lune et pourquoi il fonctionne selon la conjonction et le jour de la Nouvelle Lune est le jour de la conjonction.

 

LE TROISIÈME FESTIVAL

XXVI. (140) En suivant l'ordre que nous avons adopté, nous procédons à parler du troisième festival, celui de la nouvelle lune. Tout d'abord, parce que c'est le début du mois, et le commencement, que ce soit en nombre ou en temps, est honorable. Deuxièmement, parce qu'à ce moment, il n'y a rien dans l'ensemble du ciel dépourvu de lumière. (141) En troisième lieu, parce qu'à cette période, le corps plus puissant et plus important donne une partie de l'assistance nécessaire au corps moins important et plus faible ; car, au moment de la nouvelle lune, le soleil commence à éclairer la lune avec une lumière qui est visible par les sens, puis elle affiche sa propre beauté aux spectateurs. Et c'est, tel qu’il semble, une leçon évidente de la bonté et de l'humanité aux hommes, de leur apprendre qu'ils ne doivent jamais avoir rancune pour transmettre leurs propres bonnes choses aux autres, mais, en imitant les corps célestes, doivent chasser l'envie et la bannir de l'Âme. {17} {sections 142-144 ont été omises dans la traduction de Yonge, car l'édition avec laquelle Yonge a basé sa traduction, Mangey, a omis ce matériel. Ces lignes ont été récemment traduites pour le présent volume.} (142) La quatrième raison est celle de tous les corps dans le ciel, la lune parcourt le zodiaque dans le moins de temps fixé : elle accomplit son orbite dans un intervalle mensuel. Pour cette raison, la loi a rendu hommage à la fin de son orbite, le moment où la lune a fini au point de départ à partir duquel elle a commencé à voyager, en ayant appelé ce jour une fête pour qu'elle puisse encore nous enseigner d’excellentes leçons que, dans les affaires de la vie, nous devrions rendre les fins en harmonie avec les débuts. Cela se produira si nous tenons les rênes sur nos premiers instincts avec le pouvoir de la raison et ne leur permettons pas de refuser les rênes et de courir librement comme des animaux sans personne en charge du troupeau.

http://www.earlyjewishwritings.com/text/philo/book28.html

 

Notez, comme nous l’avons dit ci-dessus, Yonge ne dispose pas du texte intégral de 140 comme Colson le fait et n'a pas 142-144, qui semblent avoir été perdus ou supprimés pour masquer la nature exacte des Nouvelles Lunes. Toutefois, la section précédente ci-dessus laisse place à aucun doute quant au moment où elle était et comment elle était déterminée.

 

Ils auraient pu aussi se référer à Tertullien (On Idolatry, ch. XIV, ANF, Vol. III, p. 70) écrivant au début du troisième siècle, qui reconnaît que les Juifs ont observé les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes – et qu’ils étaient bien-aimés de Dieu. Cependant, les Juifs ont plus tard corrompu les Jours Saints. Le seul argument avancé par les Chrétiens postérieurs erronés, comme les Montanistes, était que les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes étaient temporaires (An Answer to the Jews, ch. IV, ibid., pp. 155-156) et n'ont pas besoin d’être observés par les Chrétiens. Cet argument est faux. Il est complètement rejeté par les Églises de Dieu, et il n’appartient pas à UCG de décider.

 

Tertullien et les Montanistes étaient d'avis que, parce que l'Église et les Juifs du premier siècle à Jérusalem et ailleurs ont observé avec zèle les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes, Ésaïe 66:23 avait été accompli. Compte tenu de cela, ils ont décidé alors qu'il n’était plus nécessaire de les observer, ce qui est un raisonnement incorrect.

 

Aucune autre preuve n’est mentionnée au sujet de ces questions, et puis l'article se poursuit pour établir un autre mythe qui a découlé du système rabbinique et de Maïmonide, comme nous l'avons vu ci-dessus. Les rabbins sont les successeurs des Pharisiens quand ils ont pris le contrôle à Jamnia. Ces traditions ont été condamnées par Christ. Juda a été envoyé en captivité à cause d’elles et pourtant, nous voyons ici une Église de Dieu soutenant les erreurs et les traditions mêmes que Christ a condamnées si sévèrement. Le Comité Doctrinal d’UCG est forcé de le faire parce qu’embrasser les Nouvelles Lunes comme elles étaient observées dans le système du Temple entraînerait le rejet du système du calendrier Hillel, qu’ils suivent. Ils devraient alors admettre que le système WCG était erroné concernant le Calendrier, et ensuite être confrontés avec le fait qu’Herbert Armstrong a eu tort, et n’était donc pas inspiré par Dieu dans cette affaire. Ils devraient donc tuer la poule aux œufs d'or.

 

UCG avance un autre mythe en se référant à une autorité moderne, à savoir, l’Observatoire Naval des États-Unis (US Naval Observatory).

 

Ils reconnaissent que la Nouvelle Lune est définie comme la conjonction “laquelle est appelée la Nouvelle Lune Astronomique pour la séparer du Molad ou du Premier Croissant” (UCG, ibid.). Il s'agit d'une revendication qui est incorrecte. L’Observatoire Naval des États-Unis n'est jamais dans le moindre doute quant à la Nouvelle Lune. Il ne fait que commenter sur les heures variables où la lune devient observable après cet événement précis. Aucun observatoire où que ce soit n’est dans le doute quant à l'heure exacte de la Nouvelle Lune.

 

“La Date et l'Heure de chaque Nouvelle Lune peuvent être calculées avec précision (voir, par exemple, les Phases de la Lune 1990-2000 dans Data Services), mais le temps où la Lune devient visible pour la première fois après la Nouvelle Lune dépend de nombreux facteurs et ne peut être prédit avec certitude ... En règle générale, le croissant lunaire sera visible à des observateurs expérimentés convenablement situés avec des bonnes conditions du ciel environ un jour après la Nouvelle Lune.” (Article de USNO Astronomical Applications Department)

 

L'admission est ici clairement faite, et publiée par UCG, que nous ne pouvons voir le croissant qu’après la Nouvelle Lune, ainsi l'observation n'est pas le système qui permettra à un calendrier de fonctionner. Un tel système ne pourrait pas avoir opéré parce qu'il y avait au moins deux Temples en fonction dont nous avons connaissance et une multitude de synagogues à travers le monde, tous fonctionnant sur ​​un calendrier universel. Philon nous dit que l'observation n'était pas le système parce que les écoles d'astronomie calculaient la conjonction avec précision. Donc, nous savons que la Nouvelle Lune n'est pas la chose que l'on observe. Ce n'était pas la base du calendrier du Temple. Pourquoi était-elle observée ?

 

Notons ici que nous voyons que l'Observatoire Naval aux États-Unis est placé, par UCG, comme définissant la Nouvelle Lune comme la conjonction, apparemment pour la différencier du molad mentionné par la Judaica et eux-mêmes ci-dessus. Ils oublient de mentionner que la Nouvelle Lune est définie comme la conjonction de tous les systèmes dans toutes les nations et qu’elle est un événement exact calculé par toutes les nations et les systèmes à l'exception des systèmes religieux païens qui mettent l'accent sur ​​elle, le plus souvent sous la forme d’un croissant, et qui est entré dans le Judaïsme après la période du Temple, et aussi plus tard dans l’Islam en raison des mêmes influences qui avaient été rejetées par Israël sous Moïse. En essayant de placer la détermination du Calendrier avec le sacerdoce, et donc UCG elle-même, désormais alignée avec le Judaïsme rabbinique post-Temple, une autre fiction est introduite. C'est que le Calendrier a été confié au sacerdoce lévitique, et qu'il était de leur responsabilité de calculer et de déclarer les Nouvelles Lunes, et que cette activité était une partie essentielle dans le calcul des Jours Saints annuels par Israël. Ce système aurait perduré jusqu'à la captivité de Babylone. UCG affirme ensuite, sans aucune preuve, qu’Israël basait cette déclaration à la fois sur l'observation (chercher le premier croissant, ibid.) et sur le calcul. Cette affirmation est entièrement fausse.

 

Si nous nous basons sur l'observation, nous avons manqué le bateau, car ce sera le jour après la Nouvelle Lune. Le sacerdoce n’a pas fait cela du tout ; il l'a fait entièrement par le calcul.

 

UCG avance alors une conclusion majeure sans preuve. Ils disent :

“La clé ici n'est pas la méthode qui a été utilisée, mais le fait que les autorités déclaraient aux Juifs le premier jour de chaque mois. Aujourd'hui, le calendrier est fixé et l'observation physique n'est pas nécessaire.”

 

Fixé par qui ? Il est fixé par les calculs effectués au quatrième siècle, et le système d'observation du calendrier Hillel n'a jamais été mis en place de toute façon.

 

Le commentaire ici est une fausse déclaration. Bien sûr, le système utilisé a de l'importance. La déclaration de la Nouvelle Lune n'a jamais été une partie importante des Jours Saints. La détermination de la Nouvelle Lune a été le facteur critique et elle a toujours été déterminée à l'avance. Nous savons pour un fait à partir des preuves archéologiques que, pendant la captivité de Babylone, la fête de la Pâque (mentionnée dans Esdras et Néhémie) a été déterminée bien à l'avance. Un décret pour l’observer dans le système du Temple en Égypte et à Éléphantine a été donné par le Satrape en charge du commandement en Égypte (consulter Le Signe de Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013)).

 

La Bible est tout à fait claire que la Nouvelle Lune était connue à l'avance, et nous voyons que David et l'armée sous Saül étaient tout à fait conscients quand la Nouvelle Lune devait se produire (cf. 1Samuel 20:5,18, 24 ; cf. aussi 2Rois 4:24). Ils savaient à l'avance quand la Nouvelle Lune se produisait, des centaines et des centaines d'années, des siècles et des millénaires avant Christ. Ce qui suit est donc une déclaration manifestement fausse.

 

Ils disent que le calendrier hébraïque repose sur le calcul du molad.

 

“Le calendrier hébraïque repose sur le calcul du molad. Ces calculs pour le molad ont été compris depuis des siècles par les astronomes. L'utilisation de témoins au cours de la période du second temple, car il n'y a pas de preuve de cela dans l'Ancien Testament, semble avoir été plus une formalité, comme le montre Maïmonide. Les dates réelles avaient déjà été mises en place par le calcul. La clé pour comprendre le calendrier réside dans l’autorité donnée aux Lévites de déclarer les dates.”

 

Le calendrier hébreu ne s'est jamais reposé sur des calculs du molad. Le molad de Tishri a été calculé à partir du IIIème siècle EC et a accompagné l'introduction de Rosh Hashana dans le Judaïsme de Babylone. Rabbin Kohn, le Grand Rabbin à Buda et Pest, affirme cela dans son ouvrage Sabbatarians in Transylvania (voir traduction anglaise, CCG Publishing, 1998).

 

Il n'existe aucune preuve de témoins dans l'Ancien Testament. Cela semble avoir été une simple formalité du Judaïsme post-Temple. Ce n'est pas clairement indiqué par Maïmonide, qui semble vouloir placer une situation de période du Temple pour son scénario de l'observation.

 

UCG continue :

“Les dates réelles avaient déjà été mises en place par le calcul ...”

 

Donc, UCG continue ensuite pour admettre que le système avait déjà été établi par le calcul et pourtant, l’Observatoire Naval dit que nous ne pouvons pas le calculer avec précision à moins que nous utilisions la conjonction. Nous venons tout juste de lire cela.

 

UCG procède à un appel à une déclaration de Lévi.

“La clé pour comprendre le calendrier réside dans l’autorité donnée aux Lévites de déclarer les dates.”

 

Nous verrons qu'il s'agit d'une fausse déclaration, sur laquelle ils reposent leur argumentation, ou une partie de celle-ci, comme cela leur convient.

 

UCG poursuit dans cette section pour admettre qu'il y a un calendrier établi à l'époque de Moïse. Nous sommes d'accord avec cette position et affirmons que c’est le calendrier basé sur la conjonction, ce qui n'a pas changé durant la période du Temple en Israël.

 

UCG déclare en outre :

“Il y a eu des changements et des ajustements apportés à ce calendrier au cours des nombreux siècles, mais il est encore conservé par les Juifs et utilisé à ce jour dans le but d'observer les fêtes annuelles.

 

Pour résumer, dans le but de ce document, la Nouvelle Lune est définie comme étant le premier jour du mois tel que déterminé par le molad.”

 

Ce qu'ils veulent vraiment dire c'est le molad de Tishri, le Septième mois. Le calendrier utilisé par les Juifs aujourd'hui n'est pas le calendrier hébraïque. Le calendrier hébreu n'a jamais été déterminé par l’observation du molad. C'est pourquoi il n'y a aucune trace ou commentaire de quelqu’un observant la Nouvelle Lune à aucun moment dans l'Ancien Testament. Cela nous montre que cela n'a pas eu lieu. Comme on le voit ci-dessus à partir de Philon, la Nouvelle Lune était déterminée par la conjonction. Donc, nous avons un des plus grands historiens du monde, un Juif à l'époque où le Temple était encore debout, disant spécifiquement que le système de la Nouvelle Lune était basé sur la conjonction déterminée par les écoles d'astronomie. Le système de conjonction a été appliqué pendant la période du Second Temple en entier. On pourrait penser que la preuve serait suffisante, et que le compte rendu convaincant d’un historien mondialement reconnu suffirait, mais ce n'est pas suffisant pour UCG, car cela signifie qu'ils devront changer leur système.

 

Le calendrier Hillel lequel n'était pas le calendrier hébraïque du tout, mais une fiction du quatrième siècle déterminée par un calcul basé sur le système donné à Hillel II par les rabbins de Babylone en 344, et proclamé comme un système en 358 pour le Judaïsme rabbinique – est le calendrier qui s'appuie sur ce système. C'est un calendrier babylonien/juif. Le calendrier hébreu est un calendrier par conjonction, qui a été observé par tous les anciens Hébreux et de manière étendue au-delà des Juifs. Le calendrier Hillel est le calendrier qui repose sur ce système de détermination de molad basé sur le calcul de Tishri, et non pas sur la conjonction de la Nouvelle Lune. Il n'a jamais été observé par Christ et les Apôtres ou l'Église, et n'a aucun fondement biblique ni aucune autorité, il va en fait à l'encontre des Lois expresses de Dieu. Plus intéressant encore, le calendrier Hillel ne détermine pas le Premier jour de l'année, mais plutôt, il détermine le molad de Tishri. C'est un système païen de Rosh Hashanah, qui est entré dans le Judaïsme au troisième siècle.

 

Sous Hillel, la date du Nouvel An est déterminée à partir du molad de Tishri sans référence directe à la Nouvelle Lune réelle du Premier mois. Donc, ils ont déterminé en comptant à rebours à partir du molad du Septième mois sous un festival païen Rosh Hashanah, et ​​que les Juifs eux-mêmes admettent n'a aucun fondement dans le Judaïsme de l’ancien Temple. Rosh Hashanah est un faux système introduit au troisième siècle. Nous allons voir que le grand rabbin de Budapest a admis cela dans son ouvrage, The Sabbatarians in Transylvania, que nous avons traduit de l'allemand et publié avec un commentaire. R. Kohn dit que quelques-uns des Sabbatariens ultérieurs dans Siebenburgen se référait à Rosh Hashanah. Il montre qu'ils ont dû s’intéresser au calendrier juif parce que le calendrier de l’ancien Temple ne l'avait pas et Rosh Hashanah n’est pas entré dans le Judaïsme avant le troisième siècle. Kohn le cite comme leur influence, car Rosh Hashanah n'avait rien à voir avec le calendrier de l’ancien Temple, et ils ne calculaient certainement pas le Premier mois d'Abib à partir du Septième mois.

 

La connaissance des temps a été confiée à des hommes sages, comme nous le voyons dans Esther (Est. 1:13) Cette idée de Lévi se voyant confier le calendrier n'est pas ce que dit la Bible. Nous savons aussi que c’était sur Issacar que dépendait la détermination du Calendrier ou des temps dans l'ancien Israël (1Chroniques 12:32 ; consulter aussi le document L'Appel des Peuples à Jérusalem (No. 238)). L'argument selon lequel les Oracles de Dieu ont été commis à Juda (et Lévi) est faux (consulter le document Les Oracles de Dieu (No. 184)). Si ces personnes dans UCG croient qu'il a été donné à Lévi de déterminer, pourquoi ne suivent-elles pas le calendrier (juif) Hillel pleinement ? Nous savons qu'ils ne le font pas, mais plutôt qu'ils observent (correctement) une Pentecôte le dimanche, bien qu’à un moment donné ils ont observé une Pentecôte le lundi. Les mêmes personnes ont même observé une Pentecôte le mardi. Donc, ils sont passés de 6 Sivan à lundi puis au dimanche, et s'ils croyaient vraiment ce qu'ils disent ici (que seul Lévi était responsable pour le Calendrier), alors ils observeraient le 6 Sivan, n’est-ce pas ? La réponse est qu'ils ne le font pas, et ils ne le croient pas. Ils disent cela pour plus de commodité.

 

Nous voyons ici dans le texte de la Bible que les sages d'Issacar avaient un conseil de 200 personnes qui avaient la compréhension des temps pour savoir ce que devait faire Israël. Pourquoi diraient-ils à Israël ce qu'ils doivent faire en fonction des temps ? Il est évident qu'ils déterminaient le Calendrier. Ainsi, le Calendrier ne reposait sur Lévi, il reposait sur Issacar. Ainsi, l'assertion est une fausse déclaration. Ainsi, le Comité UCG ignore simplement un autre texte de la Bible qui montre que le Calendrier a été déterminé par les sages d'Issacar, soutenus par toute la tribu. Il semble donc que ceci soit un cas où l’on cite ce qui convient et où l’on ignore ce qui est gênant.

 

Nous sommes en mesure de déterminer avec une certitude absolue quels étaient les systèmes anciens. Leur connaissance est assez étonnante étant donné les examens stupides et puérils de leurs systèmes proposés par les gens religieux d'aujourd'hui. Les gens qui ne savent rien ne sont pas les anciens – les gens dans les périodes du second ou du premier Temple – mais les fanatiques religieux des XXème et XXIème siècles, qui ne comprennent pas de ce dont ils parlent. Ils ont littéralement “retenu la vérité captive dans l'injustice” et la colère de Dieu se manifeste du Ciel contre eux (voir Romains 1). Le document d’UCG aurait pu examiner quelques-uns des éléments de preuve qui montrent que les nations ont observé la conjonction dès les premiers temps.

 

La Bible déclare très clairement que les systèmes célestes ont été utilisés pour déterminer les signes et les temps et les saisons et les jours et les années (Gen. 1:14). Nous savons hors de tout doute que Noé a déterminé les jours et les mois et les années depuis l'Arche, et que le Calendrier était alors fixé. Ce n’est pas qu'ils n’avaient pas le Calendrier fixé, ou que Noé et les anciens ne connaissaient pas le Calendrier - ils connaissaient tous le Calendrier. Tout le monde le comprend, sauf les gens qui écrivent pour tordre ou obscurcir la vérité et établir ce calendrier juif. Tout le monde comprend ce qu’étaient les anciens systèmes en dehors de ces ministres qui tentent de faire valoir le calendrier Hillel à l'Église de Dieu. Ils doivent recourir à ces fausses déclarations pour y parvenir.

 

Qu'est-ce qui prouve que ce système était connu et conservé au fil du temps ? Qu'est-ce que nous avons dans l'histoire ? Y a-t-il quelque preuve vers laquelle ces gens pourraient se tourner s’ils avaient pris la peine de dépoussiérer l'un des ouvrages de références historiques plutôt que de lire des romans de fiction ? Quels sont les exemples à leur disposition ? Il y a deux exemples : dans l'histoire et dans l'archéologie moderne. L'archéologie moderne nous montre des choses assez étonnantes. L'histoire de la Chine antique va nous montrer que nous n'avons jamais perdu les Nouvelles Lunes. Les Nouvelles Lunes ont été observées par les anciens Chinois à partir du moment où ils ont quitté le Moyen-Orient ou l’Asie Mineure après le Déluge.

 

La Chine antique

 

Dès ses premiers temps, la Chine a observé les Nouvelles Lunes. À l'origine, il s’agissait d’un système monothéiste qui adorait Dieu lors des Nouvelles Lunes. Plus tard, ce système s'est transformé en culte des ancêtres et en idolâtrie, mais le fait demeure que la Nouvelle Lune a été observée de façon intacte pendant toute la période jusqu'à nos jours. Cependant, il se peut qu'ils aient vénéré des divinités différentes à la Nouvelle Lune. Plus tard, la Chine a également commencé à révérer Kuan Kung et la déesse de la miséricorde, Guan Yin. Kuan Kung était un général dans la Chine ancienne. La Chine a peut-être commencé à vénérer Confucius, ou Kung fu tzu, mais elle n'a jamais perdu les Nouvelles Lunes, connues sous le nom Choy Yat.

 

L’un de nos gens dans les églises en Asie a testé le calendrier de Nouvelles Lunes de CCG en le comparant à ​​celui de l'ancien système chinois et a constaté qu'il correspondait exactement. Pourquoi ? C'est parce que nous suivons tous deux les conjonctions. Les Chinois commencent le Nouvel An un mois plus tôt, car ils ont introduit le système païen, mais ils observent encore les Nouvelles Lunes. Autrefois, ils adoraient Dieu aux Nouvelles Lunes, maintenant, ils adorent leurs ancêtres. Toutefois, les conjonctions et les éclipses ont été déterminées par leurs astrologues.

 

Astronomie est un terme relativement nouveau. Astrologie était le nom donné depuis l'Antiquité à la science de la mesure des cieux. La distinction entre l'astrologie et l'astronomie a été faite plus récemment en vue de déterminer une science et l'extraire du système mythique qui avait été développé autour de l'astrologie. Les anciens astrologues, ou astronomes, devaient continuellement déterminer les Nouvelles Lunes et les éclipses à l'avance.

 

Les Nouvelles Lunes ont été déterminées selon la conjonction (comme Israël l'a fait dans son système) à partir du début du deuxième millénaire avant notre ère. Quand ils ont quitté le Moyen-Orient (les montagnes de l'ouest) et sont allés dans le virage de Huang He ou le fleuve Jaune et ont établi la Chine, ils ont emporté avec eux le système de détermination des Nouvelles Lunes, selon la conjonction. Ils étaient capables de faire cela 2000 ans avant Christ. Non seulement les Chinois ont déterminé les Nouvelles Lunes selon la conjonction dès le commencement (après leur départ du Moyen-Orient) mais ils ont puni les astrologues qui omettaient de le faire, comme les Annales le rapportent. Ces Annales ont été écrites sous le Prince Ti très tôt dans leur histoire, c'est-à-dire autour du début du second millénaire AEC. Le Prince Ti a été chargé de s’occuper des astrologues qui ont échoué une année à calculer les éclipses et les Nouvelles Lunes comme ils auraient dû l'avoir fait, et ce correctement – et il les a punis. À l’époque, ils coupaient généralement quelques têtes pour faire passer le message aux autres. Nous avons un récit de cela se produisant pendant plus de 3000 ans. Donc, tout ce que ces maîtres du Comité Doctrinal d’UCG avaient à faire était de regarder l'histoire ancienne et de mettre de l’ordre dans leurs documents historiques.

 

Le croissant de lune a été mentionné dans la Chine ancienne comme “La Honte de l'Empereur”, car s’il apparaissait avant que la conjonction de la Nouvelle Lune n’ait été déclarée et célébrée, alors on considérait que l'empereur, en tant qu’instrument du Ciel ou “Fils du Ciel”, avait perdu l'autorité divine et pouvait donc être renversé. Il était donc impératif qu'il n'y ait jamais de doute quant à la véritable Nouvelle Lune.

 

Nous pourrions peut-être excuser notre intrépide Comité Doctrinal de ne pas comprendre les Annales et le système religieux chinois, même si les récits historiques ont été avec nous pendant des siècles, en effet, des millénaires. Cependant, nous pourrions voir des preuves plus convaincantes que les systèmes étaient à l'échelle mondiale et connus du monde antique, et d’Israël, de la preuve qui se trouve juste sous leurs yeux aux États-Unis. Pourtant, même cette omission mettra en évidence un autre problème doctrinal dans UCG et le système de branche de WCG.

 

Ils pourraient s'opposer et dire que c'était seulement en Chine, et peut-être que c'était un système païen de toute façon, mais ce n'était pas ainsi au début – c’était un système monothéiste. Nous savons cela grâce au développement de la langue chinoise. Kang et Nelson ont écrit un livre sur la langue chinoise et les origines de la Genèse dans cette langue. Ils reprennent le récit de la Genèse dans le développement de leur processus linguistique, mais c'est une autre histoire.

 

Nous avons la preuve qu'ils avaient d’étonnantes connaissances astronomiques dans le monde antique, en Ibérie (ancienne Espagne) et en Grande-Bretagne, où ils avaient eu des monuments tels que Stonehenge et les autres grands cercles de pierre dans toute l'Angleterre, qui ont été utilisées pour les calculs astronomiques précis. Donc, ces ‘calculateurs’ sont un peu partout en Europe, en particulier dans les Îles britanniques et en Ibérie et dans une certaine mesure en France, mais ils existaient aussi en Amérique. Le même système a été amené par les mêmes personnes en Amérique du Nord à peu près au moment où les Chinois se sont déplacés en Chine à la suite de la dispersion babylonienne.

 

Le siège social d’UCG se trouve à Cincinnati, qui n’est qu’à quelque six cents miles environ (965 km) de quelques-unes des découvertes archéologiques les plus importantes dans le Nouveau Monde. Ce sont les anciens systèmes de pierre celtes en Nouvelle-Angleterre à Mystery Hill et Le Blanc Park. Ces sites nous montrent clairement la connaissance étonnante et la propagation des anciens Celtes, mais l’Église Unie de Dieu (UCG) ne pouvait pas se référer à ces derniers parce que cela pourrait apparemment détruire un autre mythe, à savoir que les Celtes sont une partie des tribus perdues d'Israël. Ils pourraient en effet faire partie des peuples israélites, mais pas pour les raisons soutenues par UCG, et ceci leur pose des problèmes si jamais ils sont au courant des découvertes faites dans cette région. Même si nous sommes en désaccord sur le fait qu'il s'agit de véritables Celtes, ce qui est difficile, cela nous présente encore la preuve que les Amériques ont eu le même calendrier et les systèmes d'écriture (c.-à-d. l’écriture oghamique) que nous trouvons dans l'ancienne Grande-Bretagne, l’Irlande et l’Espagne ou Ibérie – et cela a précédé Christ par 2000 ans. Donc, nous devons nous poser la question suivante : ces gens avaient-ils les connaissances nécessaires pour déterminer la conjonction ? Avaient-ils besoin de sortir et de regarder les lunes et d'observer un croissant pour résoudre quand les mois commençaient ? Ces peuples anciens pouvaient déterminer le lever héliaque de l’étoile Sirius des milliers d'années à l'avance. Pensons-nous qu'ils avaient besoin de regarder le croissant de Nouvelle Lune ? Penchons-nous sur les éléments de preuve. Les commentaires du site Web suivent.

 

Mystery Hill, Vermont

 

Les orientations calendaires des chambres couvertes de bloc excluraient, semble-t-il, que ces structures aient été construites comme caves à légumes par les premiers colons américains ou les Indiens des bois du nord-est étant donné que ni les uns ni les autres ne se souciaient des alignements qui coïncident avec les plus importantes des célébrations celtiques annuelles. En outre, l’illustre archéo-astronome Byron Dix a déterminé que la Nouvelle-Angleterre regorge de salles souterraines. Il dit, ". . . il y a environ 105 chambres astronomiquement alignées dans le Massachusetts, 51 dans le New Hampshire, 41 dans le Vermont, 62 dans le Connecticut, 12 dans le Rhode Island, et 4 dans le Maine. Qu'il suffise de dire qu’il est évident que les alignements trouvés au Mystery Hill, et d'autres sites ne sont pas le fruit du hasard.

 

Donc, on trouve des calculateurs astronomiques partout dans la Nouvelle-Angleterre, car il y avait une société celtique en Nouvelle-Angleterre anciennement.

 

Selon Charles Pearson, qui a arpenté le complexe en 1987,

. . . le nombre de très grosses pierres de premier plan est limité et ces très grosses pierres se trouvent à être celles qui composent les alignements astronomiques significatifs. Déclarer que ce site est un calendrier par la probabilité statistique ou par “accident” et non par la conception démontre une mauvaise interprétation complète de la preuve évidente physique sur le site, et une fausse déclaration des faits situés sur le site. Des observations ont été faites indiquant qu’avec plus de 100 pierres levées et la liberté d’ajuster le centre d'observation du site à n'importe quel endroit désiré, on pourrait, par pur hasard, démontrer un site de calendrier à n'importe quel endroit. Ce n'est évidemment pas le cas sur Mystery Hill.

 

Nous pouvons voir sur ce site que la pierre de Beltane à Mystery Hill, Vermont, établit May Day, prétendument à l’époque de Christ, par les bâtisseurs de l'astronomie, 39 jours à compter de l'équinoxe (qui était le Nouvel An celto-grec), à ce moment-là. Maintenant, il est décalé de 45 jours en raison de la précession de l'équinoxe. Dans son ouvrage America B. C (Artisan Publishers, Muskogee, OK, éd. 2001), Barry Fell se réfère à la pierre de Beltane et montre qu'elle est annotée en ce qui concerne le calendrier julien, montrant que la pierre avait une connexion poste-43 AEC avec le monde romanisé suivant le système romain pour faciliter les affaires (ibid., p. 200). Ces monolithes ont été construits et posés quand l'équinoxe était le 25 mars, c’est-à-dire, après 300 avant notre ère à la fermeture du Canon de l'Ancien Testament et à travers la période du Temple jusqu’au début du Christianisme. C'est la date qui a gelé le calendrier samaritain et cela est également devenu le Nouvel An des Anglo-Saxons jusqu'au 17ème siècle.

 

Le peuple anglo-saxon n’avait pas le 1er janvier comme date du Nouvel An. Jusqu'à la fin des années 1700, notre Nouvel An était le 25 mars.

 

Il y avait de nombreux sites d'astronomie en Nouvelle-Angleterre il y a 2000 ans.

(D'après les données du site Mystery Hill sur http://www.crystalinks.com/mysteryhill.html.)

 

Cela est plus à l'époque de Christ, parce que les équinoxes étaient autour de 23/22 mars à partir du début du deuxième siècle. Sur ce site, en 600 EC, bien après la chute du Temple, les gens calculent encore et créent ces cryptes, et savent exactement quand le soleil va passer à travers un trou pour trouver un point particulier en seulement deux jours de l'année. Pensons-nous que ces gens avaient besoin de développer le calendrier par l'observation ? Nous savons pertinemment que ces dates parcourent de 2000 avant notre ère à 600 de notre ère. Ainsi, les Celtes étaient présents en Amérique à partir de 2000 avant notre ère à 600 de notre ère.

 

Les Sites dans le Massachusetts

 

Le site de Le Blanc Park à Lowell, Massachusetts, est un ancien cercle de pierres mégalithiques qui constitue un calendrier astronomique exact. James Whittall a eu ceci à dire au sujet de ce site mégalithique étonnant, tel qu'il est inscrit sur le site Web ci-dessous :

“Là, j'ai vu un spectacle que je n'avais pas vu depuis mes voyages dans les Îles britanniques. Situées sur une butte se trouvaient des pierres mégalithiques usées par les intempéries. J'ai été rempli d’incrédulité — cela ne se peut pas, en Europe occidentale, oui, mais ici dans le Massachusetts, non. La réalité de la scène était stupéfiante.”

 

Ce monticule ovale mesurait 112 pieds (34 m) de long par 56 pieds (17 m) de large. Comme Whittall l’avait prédit, les pierres fournissaient des alignements astronomiques. Les monolithes étaient orientés d'est en ouest, et les directions de la vue indiquaient que cela avait été utilisé pour observer les phénomènes solaires. La première observation a été faite le 22 septembre, l'équinoxe d'automne, de la plus haute pierre sur le côté ouest, depuis le sommet de la pierre la plus orientale. Le soleil s'est couché derrière la pierre numéro quatre comme Whittall l’avait deviné.

 

“Le 1er novembre nous retournâmes sur le site, principalement parce que c'était le jour de l’ancien rituel celtique de Samhain, et nous avons obtenu un alignement parfait de la pierre neuf sur la pierre six et nous avons eu un alignement établi. Au solstice d'hiver des observations ont été faites à nouveau et la pierre un et la pierre dix s’alignaient. Le disque rouge du soleil a descendu lentement dans un long arc vers le point sur le monolithe jusqu'à ce qu'il divise le disque. Ce site a été connu pendant des générations sous le nom de Druid Hill.”

 

Pris dans leur ensemble, ces sculptures mégalithiques, ces bâtiments, ces monolithes, ces cercles calendaires, ces phallus en pierre, ces fétiches de fertilité et autres monuments de pierre saisissants, tous si évocateurs de ceux en Europe, pourraient être suffisants pour déduire qu’une culture ancienne européenne les a construits (ibid.).

http://www.barnesreview.org/html/oct1997lead.html

 

Ces sites sont anciens. Ils ne sont pas des reconstitutions de sites européens et ils sont tous là à moins de 600 miles (965 km) de Cincinnati, où ce document doctrinal a été écrit. Pourquoi ne l'ont-ils pas mentionné ? Parce qu'ils auraient alors dû admettre que leur compréhension des origines des Celtes est fausse. Qui sont les Celtes ou Keltes ? Comment sont-ils venus à s’alignés sur Israël ? Comment sont-ils même venus à faire partie du système et à le développer ? Il s’agit de l'ancien système babylonien. Comment est-il arrivé en Amérique ? Les systèmes reposent sur des calculs astronomiques précis, et nous savons que ces gens avaient une connaissance très sophistiquée des mouvements des cieux.

 

Nous avons également la preuve citée par le professeur Cyrus Gordon (dans Before Columbus) qui montre que les rebelles de Bar Kochba sont allés en Amérique, après leur défaite. Nous avons des preuves précises sous leur nez que les calculs complexes des équinoxes et des Nouvelles Lunes (déterminant les mois de l'année luni-solaire) et les ascensions hélicoïdales, ainsi que l'ensemble du système aryen des Anciens Seigneurs des Mers (c.-à-d. le culte du veau d'or et les sacrifices druidiques), étaient présents tout ce temps, même aux États-Unis. Ils avaient une connaissance précise des ascensions hélicoïdales de nombreuses étoiles et systèmes et aussi ils comprenaient la nature de l'Étoile Polaire, Thurban, vers 2000 AEC (Avant l’Ère Courante).

 

D'autres systèmes en Amérique du Nord montrent des connaissances astronomiques avancées. Le site dans le Chaco Canyon montre des calculs solaires et lunaires complexes dans un système construit il y a mille ans. Il s'agit d'une ville composée de bâtiments distants de plusieurs kilomètres qui montrent les calculs complexes des équinoxes et des solstices avec le cycle complet des lunes sur une période de 18,6 ans. L'analyse linguistique des Zunis montre que les tribus de cette région sont liées aux ancêtres libyens du Moyen-Orient et que leurs connaissances complexes en témoignaient au moment de leur arrivée en Amérique du Nord. Ces multiples cas d’écritures puniques libyennes et ibériques révèlent une connaissance complexe et le commerce (cf. Fell, ibid., pp. 157-191).

 

Un de ces sites en Nouvelle-Angleterre a été aligné sur Thurban quand elle était l’Étoile Polaire vers 2000 AEC. Donc, les gens qui ont fait ce site et l’ont aligné sur Thurban doivent s’être rendus là en utilisant l'Étoile Polaire comme leur point de navigation post-2000 avant notre ère. Maintenant, tout cela nous le savons. Nous pouvons en fait calculer le moment où ils sont venus et le jour où ils ont établi le site en nous référant à la précession des équinoxes. Ils étaient en mesure de calculer ces choses avec une certitude absolue. Nous avons également appris grâce à quelques-unes des cartes des Anciens Seigneurs des Mers (Ancient Sea Kings) que les marins avaient cartographié l'Antarctique avant Christ.

 

Aujourd'hui, nous avons un groupe de personnes qui, au sein d’un Comité Doctrinal, banalise la compréhension ancienne de la connaissance. Peut-être n’ont-ils pas eu la connaissance eux-mêmes pour analyser et expliquer ce qui est là. Cet appel à l'ignorance peut être basé sur l'ignorance. Ils ne peuvent ni comprendre ni expliquer eux-mêmes et ensuite déduisent ou impliquent l'ignorance de la part de leurs ancêtres, qui étaient beaucoup plus instruits qu'eux. Le fait est que l'ignorance de notre société découle d'une époque sombre infligée à nous par l'église européenne, et l'Âge Sombre nous est venue du Christianisme trinitaire européen et du fanatisme religieux aveugle. Il se pourrait bien que la tentative de faire cesser le sacrifice humain dans le système du veau d'or soit derrière la suppression des références à lui, mais c'est une piètre excuse pour la suppression de la connaissance et l'Âge Sombre. Nous ne pourrons jamais vaincre et apprendre alors que notre connaissance est déterminée par des gens qui sont eux-mêmes ignorants des origines.

 

Nous allons passer en revue et examiner certains des points soulevés dans le présent document doctrinal et traiter des commentaires de chaque section.

 

Les Instructions sur la Nouvelle Lune dans la Bible

 

Le document d’UCG poursuit ensuite à traiter avec les instructions de la Bible pour la Nouvelle Lune, en minimisant leur impact dans l'Écriture. Cette banalisation des Nouvelles Lunes est incorrecte. Penchons-nous sur les faits relatifs aux Nouvelles Lunes par rapport à leurs commentaires.

 

Le Premier jour du Premier mois est le Nouvel An et un jour de Fête solennelle (Psaume 80 [81]: 3-5).

Ps. 80 [81]: 3-5 Sonnez de la trompette à la nouvelle lune au jour glorieux de votre fête. Car c'est une ordonnance en Israël et une loi du Dieu de Jacob. Il l’a fait pour être un témoignage en Joseph, quand il sortit du Pays d'Égypte : ... (Brenton, Hendrickson, impression de 1992).

 

Les Nouvelles Lunes ont été observées comme des Sabbats dans l'ancien Israël. Les Nouvelles Lunes sont toutes des jours importants et significatifs, ce sont des jours de sacrifice et d’adoration. Comme nous l'avons vu plus haut, la Première Nouvelle Lune de l'année est un jour de Fête solennelle. Ainsi l'une d'entre elles est un Sabbat à tout le moins. La Nouvelle Lune du Septième mois est aussi le Jour des Trompettes et donc aussi un jour de Fête solennelle.

 

Nous allons voir d'autres textes où les Nouvelles Lunes étaient des jours d’assemblée, et que Dieu traitait avec Israël et le monde ces jours-là. Il parlait à travers Ses serviteurs, les prophètes, lors des Nouvelles Lunes.

 

Les textes les plus clairs se trouvent dans Exode lors de la Sanctification du Temple, en tant que Jour d'Assemblée Solennelle. Amos fustige Israël de vouloir que le jour du Sabbat et de la Nouvelle Lune se termine, afin qu'ils puissent commencer à faire du commerce (Amos 8:5). Ils observaient les Nouvelles Lunes, mais Dieu était mécontent du fait qu'ils ne les observaient pas de tout leur cœur, puisqu’ils voulaient qu’elles se terminent pour qu'ils puissent commencer à faire du commerce à nouveau.

 

Amos 8:5 Vous dites : Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, afin que nous vendions du blé ? Quand finira le sabbat, afin que nous ouvrions les greniers ? Nous diminuerons l’épha, nous augmenterons le prix, nous falsifierons les balances pour tromper ; (LSG)

 

Il n'y a rien dans Amos 8:5 pour indiquer que cela a affaire à une récolte spécifique ou au Jour des Trompettes. Par conséquent, le texte doit être lu comme il est écrit, comme une déclaration générale en ce qui concerne les Nouvelles Lunes et les Sabbats. Si l’on replace le verset dans son contexte, le chapitre traite du mécontentement de Dieu à l’égard de Son peuple. Il est en colère que les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes ne soient pas observés correctement et que les gens ne soient pas équitables les uns envers les autres.

 

Nombres 10:10 affirme que les trompettes devraient être sonnées à toutes les Nouvelles Lunes.

 

Si nous regardons l'histoire, nous voyons qu'il n'y avait qu'une activité minimale faite ces grands jours-là. Si nous ne pouvons pas aller travailler au milieu des Tabernacles, alors nous ne pouvons certainement pas aller travailler pendant les Nouvelles Lunes non plus. C'est la façon dont cela était considéré autrefois.

 

Exode 40:2-16 traite d'une cérémonie qui devait avoir lieu le premier Jour Saint de l'Année Sacrée, le Premier jour du Premier mois. Le Tabernacle devait être préparé afin que les éléments à l'intérieur du Tabernacle puissent être sanctifiés, et puis l'ordination d'Aaron et ses fils a eu lieu, au cours de laquelle ils ont reçu l'onction sacerdotale.

 

Ce n'était pas une journée normale de transactions. C'était la préparation de la Tente d’Assignation en vue de tenir les services de la journée. Les travaux de construction pour le Tabernacle avaient duré toute l'année. Il s’agissait du dernier assemblage du Tabernacle, et à cette occasion, il a été préparé pour la Présence ou la Gloire de Dieu. Encore une fois, ce n'était pas le travail de la semaine, mais la mise en état du lieu de réunion (Exode 40:17-35).

 

Ce texte montre qu'ils étaient assemblés pour l'objet d’adoration au Tabernacle. C’est en fait un texte qui prouve l’observance de la Nouvelle Lune comme un Jour d'Assemblée et de consécration au Seigneur, dans le cadre de la Sanctification du Tabernacle. Tout cela concernait Christ et la purification du Temple (Temple que nous sommes) avant la Pâque.

 

Il existe de nombreux exemples dans la Bible d’événements importants qui se déroulent lors d’​​une Nouvelle Lune. Après le Déluge, on a constaté pour la première fois que les eaux s'atténuaient le Premier jour du Dixième mois (Gen. 8:5).

 

En l'an 601, le Premier jour du Premier mois, la terre est devenue sèche et l'Arche a pu être ouverte (Genèse 8:13).

 

Moïse se voit confier la responsabilité du Tabernacle et les instances de son contrôle et de son utilisation dans le désert, à compter de la Nouvelle Lune (Exode 40:2,17).

 

Les Fêtes sont des exemples majeurs : le Nouvel An au Premier mois (Ps. 81:3), le Jour des Trompettes au Septième mois (Lévitique 23:24 ; Nombres 29:1) ; pour la Sanctification du Temple (2Chr. 29:17).

 

Le Temple était sanctifié pendant sept jours et le 7ème jour, ils sanctifiaient les Simples et les Gens dans l’Erreur d'Israël. Ils procédaient ensuite pour la période suivante jusqu’à la Pâque du 8ème jour au 10ème jour, au cours duquel ils mettaient de côté l'Agneau de la Pâque. Puis le 14ème jour, ils sortaient de leurs portes (Deut. 16:5-7) et tout Israël observait la Pâque à partir du début du 14ème jour jusqu’à la nuit du 15ème jour en veillant. Le Jour Saint du 15ème jour, ils observaient le service et le sacrifice et complétaient ce soir-là le 16ème jour. Les Pains sans Levain se poursuivaient pendant encore six jours, le 21ème ou dernier jour étant un Jour Saint.

 

La Nouvelle Lune des Trompettes a également été utilisée comme un jour de restauration de la Loi de Dieu (Néhémie 8:2). La Nouvelle Lune était également comme un point central pour l'ensemble de l'armée de Dieu (Nombres 1:18). Cet événement hautement significatif a eu lieu lors d’une Nouvelle Lune et Dieu a parlé à travers Moïse à Israël lors de l’assemblée commune (Nombres 1:1-5). C’était un jour utilisé pour la prophétie (Deut. 1:3), et de nombreuses autres activités importantes ont eu lieu ce jour-là (Exode 19:1). Pendant l'Exode, Israël arrête de voyager et Moïse monte sur la montagne pour parler à Dieu. Ayant reçu ses instructions, Moïse s'adresse au peuple ce jour-là.

 

Aaron a également été amené à Dieu à la Nouvelle Lune du Cinquième mois de la 40ème année de l'Exode (Nombres 33:38). La restauration de l'édifice du Temple, comme la restauration de la Loi, a eu lieu à la Nouvelle Lune des Trompettes (Esdras 3:6).

 

Le début du voyage de restauration de Néhémie a commencé à prendre place au Nouvel An, à la Nouvelle Lune. Il ne s'est donc pas simplement mis en route, il a commencé. Comme toutes les restaurations majeures, cela a été affecté par et à ces cérémonies de ​​la Nouvelle Lune (Esdras 7:9).

 

Il est arrivé à la Nouvelle Lune du Cinquième mois. Devons-nous assumer que cet évènement n’a aucune signification et dire tout simplement qu'il a voyagé fortuitement, ou devons-nous supposer que c’était un jour d'assemblée et qu’il a synchronisé son arrivée en fonction de cet événement ? Rien n'est sans conséquence ou symbolisme dans le récit biblique (Esdras 10:16-17), on peut donc supposer que c'est ce dernier cas qui s'est produit.

 

C’est un jour où Esdras et les hommes choisis n'étaient pas à leur travail en semaine, mais s’occupaient de l'Église. Ils ont alors commencé à la Nouvelle Lune et rendu au Nouvel An ils avaient préparé Israël pour la Sanctification du Temple de Dieu. Ici, nous voyons Nisan ou Abib de nouveau répertorié comme le Premier mois (cf. Est. 3:7, 12).

 

Le Livre d'Ézéchiel est clair que c'est ce Premier jour d'un mois où Dieu lui a parlé (Ézéchiel 26:1). Dieu nous parle quand nous sommes en mesure d'écouter, et non pas lorsque nous sommes occupés avec les affaires courantes de nos vies.

 

Ézéchiel était devant Dieu aux Nouvelles Lunes et il a ensuite reçu la prophétie parce qu'il a obéi à Dieu (Ézéchiel 32:1 ; 29:17 ; 31:1, RSV). La même chose s'applique à Aggée (Aggée 1:1, RSV).

 

Pourquoi Zorobabel, prince de Juda, consultait-il un prophète à la Nouvelle Lune ? C'était parce qu'ils allaient devant Dieu ces jours-là et qu’Il leur donnait des révélations par l’intermédiaire des prophètes ces jours-là.

 

L'ensemble du système d’adoration en Israël a été fondé autour du Tabernacle et du Temple. Ce Tabernacle et ce Temple physique étaient une copie de la structure céleste, qui est un édifice spirituel, et il a été montré à Moïse un plan sur lequel construire le Tabernacle physique.

 

L’adoration de Dieu devait être pure et Il voulait être adoré en esprit et en vérité. Le système physique pointait vers le Messie et le Temple Spirituel, qui est l'Église.

 

Le physique a dû être nettoyé et le sacerdoce préparé pour la Pâque, comme nous devons être nettoyés et préparés pour le deuxième Sacrement. Seuls ceux qui ont été baptisés comme adultes repentants dans le Corps de Christ sont en mesure de prendre part au premier élément (Dîner du Seigneur) de la Pâque.

 

C’était la signification derrière Christ nettoyant le Temps, à la fois au début de son ministère et avant la Pâque de sa mort, quand il a instauré le Dîner du Seigneur le Jour de la Préparation du repas du Jour Chagigah.

 

Ainsi, le nettoyage physique pointait vers nous en tant que le Temple spirituel de pierres vivantes. Cela a commencé le processus de réconciliation de l'homme avec Dieu. Par nos actions, nous intercédons pour les simples et les gens dans l’erreur d'Israël et contribuons ainsi à la protection de la nation. Nous participons à la purification spirituelle du Temple et contribuons ainsi à sanctifier la nation dans laquelle nous résidons.

 

La Nouvelle Lune du Premier mois est le point de départ de ce processus, où la lune représente l'Église. Le nettoyage commence par nous en tant que le Temple spirituel à la première Nouvelle Lune de chaque année. Cela se poursuit ensuite tout au long de l'année de Nouvelle Lune à Nouvelle Lune. Cela se poursuivra dans le Millénaire (Nombres 28:11-15). Le Judaïsme nie la Loi de Dieu à cet égard également, par sa pratique babylonienne de Roch Hachana en Tishri.

 

Ces Nouvelles Lunes se tiennent avec les Sabbats et les Jours de Fête pour toujours, ou en permanence devant le Seigneur (1Chroniques 23:31). Ce processus se poursuit lors des trois Fêtes. Le Jour des Trompettes est une Nouvelle Lune et, de là, seul le jour des Expiations est exclu ici, car c'est un jour de jeûne (2Chroniques 8:13). Prétendre que les Nouvelles Lunes ont été éliminées par le sacrifice, c’est faire valoir l'élimination du Quatrième Commandement, ce qui est tout simplement faux.

 

La Bible est écrite de telle sorte que les gens non appelés en Israël ne comprennent pas. C'est pourquoi Christ a parlé en paraboles (Matt. 13:10-14 ; 10:34-35 ; Marc 4:11). Dieu hait la corruption de Ses Jours Saints (Ésaïe 1:13 ; 47:13, RSV).

 

Les faux prophètes ont corrompu la prophétie avec l’observation des étoiles et la divination. Dieu dit alors qu'Il allait mettre fin à ces sortes de fêtes, de Nouvelles Lunes et de Sabbats. Est-ce que cela voulait dire que Dieu éliminerait le Sabbat ou les Nouvelles Lunes ou les Fêtes ? Non, cela signifiait qu'Il allait empêcher les faux adorateurs de les observer (Osée 2:11).

 

Amos est clair que le peuple a vu les Nouvelles Lunes et les Sabbats comme un obstacle à leur commerce et à leurs fonctions mondaines (Amos 8:5). Dieu ne permet pas à la plupart des gens d’observer Ses Fêtes, Ses Nouvelles Lunes et Son Calendrier correct, parce qu'ils sont des faux adorateurs, et seulement ceux de l'Église de Dieu de la Première Résurrection sont autorisés à les observer. Les autres adorent des faux dieux, les mauvais jours, en vertu d'un faux calendrier, et ne connaissent rien de mieux. Ils ne sont tout simplement pas jugés maintenant.


Dieu les a condamnés par l’intermédiaire du prophète Amos pour une telle activité. Combien plus de condamnation repose sur ceux qui organisent des banquets ou des repas spéciaux, les reconnaissant, et pourtant négocient toujours le jour du Sabbat ou de la Nouvelle Lune ? Est-ce qu’on argumenterait qu'ils pouvaient faire du commerce le jour du Sabbat, parce qu'ils avaient un repas spécial le soir du Sabbat ? Comment alors une telle logique peut-elle s'appliquer à la Nouvelle Lune ?

 

Les Sabbats et les Nouvelles Lunes seront observés pendant le Millénium (Ésaïe 66:23). Le Nouveau Testament les mentionne aussi. Ce n'est pas une option quant à savoir s’ils sont observés ou non, mais simplement de la manière dont ils sont observés. Toutefois, l'injonction de les observer avec la Loi est claire à partir des Écritures précédentes (Col. 2:16, RSV).

 

Les Nouvelles Lunes ont été observées comme Sabbats dans l'Ancien Israël. Les textes les plus clairs dont nous disposons se trouvent dans Exode lors de la Sanctification du Temple en tant que Jour d'Assemblée Solennelle, et aussi dans Amos 8:5.

 

Les Chrétiens d'aujourd'hui doivent observer les Nouvelles Lunes comme des Sabbats, c'est à dire aucune œuvre servile ne doit être faite, et doivent s’assembler avec les autres quand cela est possible. Quand le Messie reviendra, il va les réintroduire et les fera respecter avec le Sabbat (Ésaïe 66:20-23) ensemble avec les autres Fêtes de Dieu (voir Zach. 14:16-19).

 

Le document d’UCG continue en affirmant qu'il n'y avait pas de direction biblique pour observer les Nouvelles Lunes et donc d'Israël a été laissé libre de développer sa propre approche. Ils continuent à citer Geoffery Widoge, dans l’Encyclopédie Encyclopedia of Judaism, pour soutenir ce manque d'instruction spéciale. Au lieu de noter que le Judaïsme a en fait observé les Nouvelles Lunes, tel que nous le voyons de l'histoire, ils cherchent à les nier.

 

Pourtant, le peuple juif a observé les Nouvelles Lunes, comme l'a fait l'Église. La population en général, cependant, était spasmodique dans l’observance et cherchait à faire du commerce comme ils le faisaient avec les Sabbats et les Fêtes (Amos 8:5).

 

Pour les Juifs, le Sabbat est devenu le jour le plus important de l'année. En fait, Diana Engel dit que le jour du Sabbat est devenu :

 

plus que juste un autre jour ou autre commandement. Il incarnait pour eux une grande partie de ce qu'ils croyaient et défendaient. ... On ne pourrait trop insister sur l’importance du jour du Sabbat pour Israël, sur la façon dont ils l'attendaient avec impatience et le glorifiaient. (The Hebrew Concept of Time and the Effect on the Development of the Sabbath, par Diana R. Engel, The American University, Washington, 1976, p. 83.)

 

Cependant, ils ne comprenaient pas la signification spirituelle du Sabbat comme ils ne comprenaient pas les Nouvelles Lunes. Le Judaïsme rabbinique avait réduit l'importance des Nouvelles Lunes, car elles menaçaient le système d'ajournements lui-même. Elles ne pouvaient pas être complètement enlevées, puisque la Bible est trop claire sur le sujet, et elles ont donc dû être réduites en importance afin que le faux calendrier puisse être introduit. Tout cela a été fait après que le Temple ait été détruit.

 

UCG continue de faire la fausse affirmation qu'il n'y avait aucune référence à une célébration de la Nouvelle Lune à l'époque de Christ. Ils prétendent faussement que les célébrations de la Nouvelle Lune étaient pratiquement devenues inexistantes à la fin de la période du Second Temple, mais nous savons de l'histoire qu'elles ont été observées fidèlement par le Judaïsme jusqu'à la destruction du Temple. Le Christianisme les a observées, comme nous le voyons de Colossiens 2:16 et a continué à les conserver, comme nous le voyons aussi dans les archives de la fin du système vaudois en Europe, en Transylvanie (voir Sabbatarians in Transylvania, ibid.).

 

La Célébration de la Nouvelle Lune dans l'Histoire d'Israël

 

Dans cette section, UCG tente de réduire au minimum les cas de Nouvelles Lunes dans 1Samuel 20:5, 18, 24 en ce qui concerne David et Saül, et la Fête de la Nouvelle Lune, et les visites aux prophètes que nous voyons dans 2Rois 4:23. Pour ce faire, elle utilise le dictionnaire Hastings’ Bible Dictionary. Le dictionnaire affirme qu'aucune convocation solennelle n’avait lieu à la Nouvelle Lune, malgré la preuve biblique de la Nouvelle Lune du Nouvel An au moins, et le récit historique de Josephus. Il admet que 1Chroniques 27:1 est le moment où les fonctionnaires de David devaient être remplacés. 1Chroniques 27:1-22 montre que les mois ou les Nouvelles Lunes constituaient la base pour l'administration de toute la nation d'Israël. Ce n'est guère une mesure de leur insignifiance. Ce n'est pas non plus une mesure de leur incertitude par l'observation. On ne dirige pas une armée et une administration nationale sur les aléas et l'absurdité des théories d'observation karaïtes. Cela a été laissé au marchandage de Jamnia et l'ignominie de la dispersion.

 

Ces Écritures montrent clairement que les Nouvelles Lunes étaient importantes en Israël – tout au long de son histoire. Nous savons par Josephus qu’elles ont été observées au cours de la période entière du Temple, et que le Grand Prêtre était présent dans le Temple lors des Nouvelles Lunes et des Sabbats. L'Église du Nouveau Testament les a aussi comprises. Cela n'a pas été abordé dans le Nouveau Testament, car ce n'était pas un problème. Toutes les épîtres des Apôtres traitent des problèmes qui se sont posés dans les différentes églises. L'Église de Dieu a observé le Calendrier correct pendant des siècles. Nous savons pour un fait que lors de la Réforme, l'Église observait le Calendrier entier intact tel qu'il était dans la période du Temple. Le Nouveau Testament est un commentaire de l'Ancien Testament. Les Nouvelles Lunes sont tombées en désuétude, tout comme les Fêtes, avant le Concile de Nicée dans l'église en général. Toutefois, cela ne signifie pas qu'elles n'ont pas été observées.

 

UCG prétend qu'il n'y a aucune indication dans l'Écriture qu'il y avait un festival national observé, et déclare que (comme l'a souligné Hastings) la fête de David aurait pu être une “fête de famille à la Nouvelle Lune”. Si c'est le cas, alors c’était aussi une fête de famille du roi à laquelle il s’attendait à ce que tous ses officiers assistent, lesquels craignaient la punition, s’ils n'étaient pas présents.

 

Oui, c’était habituel de demander conseil à des prophètes aux Nouvelles Lunes et aux Sabbats. Toutefois, cela ne peut pas être fait si l'on travaille ce jour-là (2Rois 4:23).

 

Au contraire, nous voyons de David et Jonathan que la Nouvelle Lune était un banquet obligatoire en Israël. David savait que la seule excuse valable qu’il aurait pour ne pas être présent à un événement obligatoire connu bien à l'avance, était de l’observer avec sa famille dans un autre endroit en Israël (1Samuel 20:4-18,24). De toute évidence, les Nouvelles Lunes étaient des jours connus à l'avance et les gens étaient punis pour ne pas y assister. C'est précisément la pratique consistant à prendre ces repas d'observation et à essayer ensuite de reprendre les fonctions normales et le commerce aux Sabbats et aux Nouvelles Lunes qu’Amos condamne spécifiquement. Ces personnes visées par Amos observaient les Nouvelles Lunes, mais elles essayaient de terminer la journée rapidement afin qu'elles puissent faire du commerce. Il n'y a pas de suggestion d’un tel laxisme ici de la part de David ou Jonathan.

 

UCG affirme ici que : “Les Écritures donnent à penser que Saul a invité David à un repas d’offrande de paix à la Nouvelle Lune”.

 

Les Écritures ne suggèrent rien de tel. David devait être à la table du roi en tant que l'un de ses officiers seniors, car c’était une Nouvelle Lune. C'est ce que disent clairement les Écritures.

 

Cela reflète les ordres mêmes dans Ézéchiel 45:17 concernant l’Impôt du Prince dans la fourniture de sacrifices pour les Nouvelles Lunes.

 

La législation relative aux offrandes de paix (Lév. 7:18, et l’exemple dans Nombres 10:10) est ensuite avancée par UCG comme la raison pour les références aux jours en ce qui concerne David et Jonathan tirant l'arc le troisième jour pour l’avertir (1 Samuel 20:5). Il s'agit d'une fiction ingénieuse conçue pour déformer l'Écriture. Saül a demandé pourquoi David n'était pas venu ni hier ni aujourd'hui (1Samuel 20:27) parce qu'il a quitté le jour avant la Nouvelle Lune et était absent la Nouvelle Lune entière. Le raisonnement d’UCG est avancé que “si cela est correct, alors Saül savait qu'il aurait à évoquer un autre plan pour tuer David puisque l'offrande de paix de la Nouvelle Lune ne pouvait pas être consommée le ‘troisième jour’”.

 

Ils poursuivent alors avec : “Bien sûr, aujourd'hui, les offrandes de paix ne sont pas commandées, par conséquent il n'y a aucune raison pour nous de tenir une telle fête aux Nouvelles Lunes”. Quel raisonnement stupide à partir d'une fausse prémisse ci-dessus ! Si nous appliquions cet argument pour le jour du Sabbat et déclarions que les offrandes n’étaient pas commandées le jour du Sabbat, et qu’il n'y avait donc aucune raison de tenir une Fête du Sabbat ou une Fête annuelle des Jours Saints, nous ririons tous de dérision. Toutefois, cette affirmation semble ne pas avoir été contestée. David a également continué la pratique de l'importance de Nouvelles Lunes dans l'administration, comme nous le voyons dans 1Chroniques 27:1-22.

 

UCG identifie 2Rois 4:22-23 comme étant la preuve que les Nouvelles Lunes étaient des temps où les gens cherchaient l’instruction des “prêtres”. Il ne fait aucun doute qu’ils ont dit prêtres et non prophètes en se basant sur leurs propres systèmes de contrôle plutôt que sur les faits de l'histoire biblique. Le texte mentionne les Sabbats et les Nouvelles Lunes et la femme allait voir un prophète (Élisée) sur une question urgente. Les prophètes et les prêtres étaient tous deux consultés aux Sabbats et aux Nouvelles Lunes et l’adoration était entreprise ces jours-là, comme nous le savons par Josephus.

 

UCG mentionne un texte des plus importants en ce qui concerne les Nouvelles Lunes dans 2Chroniques 2:4. Le roi Salomon a dit dans l'Esprit :

Voici, j’élève une maison au nom de l’Éternel, mon Dieu, pour la lui consacrer, pour brûler devant lui le parfum odoriférant, pour présenter continuellement les pains de proposition, et pour offrir les holocaustes du matin et du soir, des sabbats, des nouvelles lunes, et des fêtes de l’Éternel, notre Dieu, suivant une loi perpétuelle pour Israël.

 

Maintenant, on pourrait penser que c'était un argument convaincant. L'ordonnance était pour toujours, et elle impliquait le culte de la Maison de Dieu les jours de Sabbats, aux Nouvelles Lunes et aux Jours de Fête annuels – pour toujours. Comme nous sommes maintenant le Temple de Dieu, on pourrait imaginer que si le jour du Sabbat est obligatoire pour toujours, comme indiqué ici, alors la Nouvelle Lune et les Jours de Fête le sont aussi. UCG commence ensuite à essayer de combiner le texte avec 2Chroniques 31:3 et 1Chroniques 23:30-31.

 

Ils prétendent ensuite que les passages n’associent pas les Nouvelles Lunes aux Fêtes établies et aux Sabbats, ce qui est exactement le contraire de la conclusion à tirer. Le sacerdoce est classé dans ces textes pour présenter les offrandes aux Sabbats, aux Nouvelles Lunes et aux Fêtes, et c'est un fait qu’elles sont mentionnées comme des offrandes hebdomadaires, mensuelles et annuelles. Elles se situent sur un pied d’égalité, et si l'une est observée toutes sont observées. C’est de la pure folie de prétendre que les Sabbats hebdomadaires et annuels sont observés, puis réduire à néant les Nouvelles Lunes dans les mêmes textes.

 

Dans Esdras 3:5, nous voyons que les Nouvelles Lunes sont répertoriées et observées. UCG cite Esdras et dit :

Lors de la reconstruction du temple, Esdras écrit que ces coutumes étaient toujours suivies. “Après cela, ils offrirent l’holocauste perpétuel, les holocaustes des nouvelles lunes et de toutes les solennités consacrées à l’Éternel”

 

Ainsi, nous voyons que les Nouvelles Lunes ont été observées depuis Moïse, et ont été observées par Salomon. Elles ont été renforcées par Esdras et étaient toujours observées à l'époque de Christ jusqu'à la destruction du Temple. Bon travail, UCG ! Nous avons démontré qu'elles ont été observées en permanence par Israël durant toute l'histoire des Tabernacles et des Temples d'Israël.

 

UCG en vient à citer Néhémie 10:32-33, qui montre que l'impôt du Temple a été prélevé pour les offrandes de pains de proposition et les offrandes régulières de grain et les offrandes consumées par le feu des Sabbats, des Nouvelles Lunes et des Fêtes établies, et pour tous les travaux effectués dans la Maison du Seigneur. Il n'a jamais été suggéré que ces aspects sont moins importants que les autres, ils ont tous été effectués avec la diligence voulue aux jours désignés.

 

UCG fait alors une observation étrange et puérile.

Comme dans les autres passages, le sujet est le système sacrificiel du temple. Si la collecte d'un impôt du temple pour les rituels de la Nouvelle Lune élève les Nouvelles Lunes au rang de Sabbat, alors il serait tout aussi important pour les Chrétiens d'observer toutes les offrandes et de maintenir les “choses saintes” mentionnées également dans ces versets.

 

Aucune personne de cette organisation n’avancerait un tel argument pour le Sabbat mentionné dans ces textes. On peut supposer qu'ils ont lu le Livre des Hébreux en ce qui concerne les sacrifices. Nous sommes le Temple, et les sacrifices ont été accomplis en Jésus-Christ. Les Sabbats et les Fêtes établies n'ont pas été éliminés avec les sacrifices, alors pourquoi devrions-nous supposer que les Nouvelles Lunes ont été éliminées et les autres ne l’ont pas été ?

 

Néhémie 10:31 parle au sujet de ne pas faire de commerce les jours de Sabbats et les Jours Saints, mais ne mentionne pas les Nouvelles Lunes. Puis, deux versets plus loin il parle des sacrifices et mentionne les Nouvelles Lunes avec les Sabbats et les Jours Saints.

 

Pour comprendre Néhémie 10:31, nous devons d'abord examiner Exode 3:5 et tous les versets traitant de cela, à partir de Néhémie 10:31-33 comme un bloc.

Exode 3:5 Dieu dit : N’approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.

 

Néhémie 10:31-33 de ne rien acheter, le jour du sabbat et les jours de fête, des peuples du pays qui apporteraient à vendre, le jour du sabbat, des marchandises ou denrées quelconques ; et de faire relâche la septième année, en n’exigeant le paiement d’aucune dette. 32 Nous nous imposâmes aussi des ordonnances qui nous obligeaient à donner un tiers de sicle par année pour le service de la maison de notre Dieu, 33 pour les pains de proposition, pour l’offrande perpétuelle, pour l’holocauste perpétuel des sabbats, des nouvelles lunes et des fêtes, pour les choses consacrées, pour les sacrifices d’expiation en faveur d’Israël, et pour tout ce qui se fait dans la maison de notre Dieu.

 

Le mot utilisé pour saint (hodes, SHD 6944) signifie mis à part, comme séparé et se réfère à tous les jours mis à part pour le Seigneur et n'est pas simplement une référence aux grands jours de la Fête – cela doit être considéré comme incluant les Nouvelles Lunes et le jour des Expiations. Nous voyons cela par l’année de Sabbat étant incluse dans la référence, et à 10:32 il y a une référence directe aux Expiations. À 10:33, toute la structure des Sabbats, des Nouvelles Lunes et des Fêtes est incorporée, ce qui montre que le texte à 10:31 est spécifiquement expliqué dans les deux versets suivants, pour incorporer tous les Jours Saints ainsi que les Nouvelles Lunes et les Fêtes.

 

Ceci doit être considéré comme une preuve supplémentaire que la restauration de la Loi sous Néhémie impliquait également les Nouvelles Lunes. Nous savons qu'il s'agit d'un fait historique, puisque les Nouvelles Lunes ont été observées du temps de Néhémie jusqu'à la destruction du Temple en 70 EC. Nous savons qu'elles ont également été observées par l'Église primitive, en même temps (Col. 2:16-17). Il s'agit d'un deuxième témoignage d’Amos 8:5.

 

La Nouvelle Lune est-elle un Jour Saint ?

 

UCG aborde ensuite la question de la Nouvelle Lune en tant que Jour Saint.

 

Ils affirment que, comme la Nouvelle Lune n'est pas mentionnée dans Lévitique 23, ils ne devraient pas l’observer. Cependant, selon cette logique, ils devraient observer l’Offrande de la Gerbe Agitée, qui est également mentionnée dans Lévitique 23, mais ils ne l’observent pas. Ainsi, Lévitique 23 ne peut pas être les critères à leurs yeux sinon ils observeraient la Gerbe Agitée. Le fait qu'ils ne l’observent pas est en raison d'une dispute entre Herbert Armstrong et Ernest Martin il y a quelques années. Ils ont examiné la question et ont réalisé qu'elle devait être observée, mais Herbert Armstrong a refusé d'admettre que Martin avait raison sur le fait que la Pentecôte est un dimanche. S’ils introduisaient la Gerbe Agitée, Armstrong aurait dû admettre que Martin avait raison au sujet d'un dimanche de la Pentecôte, donc elle n'a pas été introduite. Quand Martin est finalement parti et que la Pentecôte a été changée, la Gerbe Agitée a été oubliée. Ainsi, ces arguments de l'histoire peuvent induire en erreur, servant d'autres fins plus politiques que les faits.

 

UCG déprécie le fait qu’Amos (8:5) fustige Israël de vouloir en finir avec la Nouvelle Lune et avec le jour du Sabbat afin qu'ils puissent vendre leur grain et faire le commerce du blé. Ils disent que : “à l’époque d'Amos, il y avait manifestement des limites à la commercialisation, bien qu’il n’y ait aucune instruction scripturaire concernant le fait d’éviter le travail”. Le texte implique le Sabbat et la Nouvelle Lune. Si l'on applique cet argument pour le jour du Sabbat c’est un non-sens évident.

 

Le document d’UCG se réfère ensuite à l'Encyclopédie Encyclopedia Judaica en ce qui concerne les instructions contenues dans le Talmud.

 

La Judaica dit :

Le travail a été autorisé à la Nouvelle Lune (Shab. 24a ; Hag. 18a ; Ar. 10b), mais il était de coutume pour les femmes de s'en abstenir (TJ, Ta'an 1:6, 64c.). Elles étaient autorisées à observer ce semi-festival additionnel comme une récompense pour ne pas avoir renoncé à leurs bijoux pour la création du veau d'or (Tos. À RH 23a, sv Mishum). Plus tard, il est devenu coutumier pour elles de s'abstenir du travail difficile, comme le tissage, mais de faire des travaux légers tels que la couture ... (Enc. Judaica, vol 12, art. New Moons)

 

Le Talmud est le commentaire de la Mishna, qui a été achevé vers l’an 200 de notre ère. Il est le reflet des traditions des Pharisiens qui ont été condamnées par Christ et pour lesquelles Juda a été dispersé, même alors, quand les Pharisiens n'étaient pas au pouvoir. Si les traditions devaient être mises en œuvre, il fallait avant tout réduire l'importance des Nouvelles Lunes et les supprimer du Calendrier, puisque le mouvement du Calendrier ne pouvait pas avoir lieu avec les Nouvelles Lunes en place et en tant que jours d’adoration comme dans la période du Temple. Ainsi, il n'est pas surprenant de voir UCG s’appuyer sur le Talmud pour l'établissement d'un calendrier qui est un rejeton hérétique de ce même système rabbinique.

 

L’Église Unie de Dieu (UCG) tente alors d’associer le son de la trompette à la Nouvelle Lune d'Abib, comme mentionné dans le Psaume 81:3.

 

Cependant, dans la citation au sujet de ce texte, ils n'utilisent pas la KJV, comme c’est leur pratique habituelle, qui dit :

Sonnez de la trompette à la nouvelle lune, au temps fixé, au jour de notre fête solennelle.

Ils utilisent le texte incorrect, qui dit : Sonnez de la trompette au temps de la Nouvelle Lune, à la pleine lune, le jour de notre fête solennelle

 

Ils utilisent ensuite le terme pleine lune pour faire valoir qu'il est inhabituel que ce passage contienne les instructions de faire sonner la trompette à une “pleine lune”. Le fait est qu'il ne dit pas cela, et ils savent qu'il ne dit pas cela dans les textes corrects.

 

Ils cherchent à lier le texte à la Fête des Trompettes, ce qui était clairement erroné d’après le texte du Psaume. Israël a été sorti d'Égypte, en Abib le Premier mois, pas en Tishri au Septième mois. Le terme pleine lune n’a pas lieu ici. Il s’agit de la Nouvelle Lune du Nouvel An de Abib, qui est un jour d'assemblée solennelle.

 

Le document tente alors d'affirmer que Colossiens 2:16-17 signifie que l'Église n’observait pas vraiment les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Jours Saints, malgré les termes clairs du texte. On leur a dit de ne pas laisser les gens juger sur la façon dont ils les observaient, non pas sur la façon dont ils ne les observaient pas. L’un des membres du ministère d’UCG a écrit un traité publié par CCG qui réfute cette hypothèse.

 

En outre, les affirmations d’UCG selon lesquelles la relativité dans la terminologie pourrait être inférée sont absurdes.

 

UCG reconnaît qu'il existe un ensemble clair de textes bibliques traitant de la mise en œuvre future des Sabbats et des Nouvelles Lunes. Ils essaient d'éviter l'inférence directe à partir de ces textes qu'ils devraient tous être observés aujourd'hui.

 

Ézéchiel et Ésaïe illustrent ces questions par des indications.

 

L'Impôt du Prince est fait pour les sacrifices et c’est de la responsabilité du Prince d’en fournir à partir de l’impôt (2Chroniques 31:3). Les actions de Christ dans le nettoyage du Temple étaient en accord avec l'Écriture. Christ a opéré le nettoyage du Temple, comme un acte physique en éliminant les prêteurs, et cela découle de la Loi et du nettoyage du Temple de Dieu (Esdras 3:5 ; Néh. 10:33 ; Esdras 45:17 RSV).

 

Ceci est un exemple particulièrement important, car il montre clairement qu’Ézéchiel fermait la porte de la cour intérieure les jours ouvrables, mais qu'elle était ouverte pour l’adoration le jour du Sabbat et aux Nouvelles Lunes (Ézéchiel 46:1-6). Le Prince entre par cette porte ces jours-là, car il symbolise le Messie agissant à l'entrée en Israël les jours non ouvrables – les jours mis à part comme saints pour Dieu. Christ entre dans l'Église et traite avec nous aux Jours Saints, aux Sabbats et aux Nouvelles Lunes. Ceci est un autre exemple très important concernant les Nouvelles Lunes et leur importance pour l’Esprit Saint entrant en nous et commençant à nous réorganiser et à nous purifier. C'est le symbole de la porte étant ouverte et le Messie entrant.

 

Notez que l’adoration est prescrite pour les deux jours. Ézéchiel se rapporte également au système millénaire.

 

Les sacrifices se sont poursuivis à tous les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Jours Saints. Le Quatrième Commandement demeure. Seuls les sacrifices réels ont été éliminés une fois pour toutes, parce que Christ, par sa crucifixion et sa mort, a cloué notre facture d’endettement du péché – le chierographon – au pieu une fois pour toutes.

 

UCG revendique que la restitution du sacerdoce lévitique et du Temple à Jérusalem par Christ fera revivre le système sacrificiel. Zacharie 8 est une prophétie au sujet de Jérusalem lors du règne du Messie. Ils affirment que les jeûnes des quatrième, cinquième, septième et dixième mois, comme jeûnes créés par les Israélites pour commémorer des événements historiques, n'ont jamais été des Jours Saints commandés du Seigneur. Ainsi, la reprise du sacerdoce lévitique ravive un certain nombre de jours, qui n'ont jamais été répertoriés comme Sabbats désignés par Dieu dans Lévitique 23. L’Église Unie de Dieu cherche à lier les Nouvelles Lunes aux Fêtes telles que Pourim et Esther et le Jeûne d’Ab, lorsque cela n’est bibliquement pas le cas. Les Nouvelles Lunes sont toujours listées avec les Sabbats et les Fêtes établies, alors que les autres ne l'ont jamais été.

 

Le raisonnement est erroné et déforme l'Écriture, au détriment des élus.

 

Durant le Millénaire, tous les gens observeront les Fêtes. Toute la préparation devra être faite à l'avance, car il n'y aura personne avec qui faire du commerce durant ces jours. Les personnes qui ne les observeront pas seront punies de manière visible et immédiate. Maintenant, la punition est la mort et le confinement à la Deuxième Résurrection, ce qui n'est pas immédiatement visible. Elle est néanmoins bien réelle.

 

La compréhension de la Nouvelle Lune est la dernière phase dans la restauration de l'individu à la connaissance de l’Unique Véritable Dieu et de Jésus-Christ, ou Josué, le Messie, qu'Il a envoyé (Jean 17:3). La Nouvelle Lune est essentielle à l’observance du Calendrier d'origine et, de là, les vraies Fêtes de l’Unique Véritable Dieu. Le calcul exact de la Nouvelle Lune en fait un bouton de réinitialisation automatique pour le Calendrier. En faisant cela la dernière et la plus difficile de la restauration, seuls ceux qui ont la vraie Foi peuvent retourner à Dieu et observer Ses Fêtes à Ses jours sous Ses termes et Ses Lois.

 

 

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Document Doctrinal d’UCG :

Les Chrétiens Devraient-ils Observer les Nouvelles Lunes ?

 

 


Source : United Church of God, an International Association

Les Chrétiens devraient-ils observer les Nouvelles Lunes ?

Un Document Doctrinal

Le Comité Doctrinal

Février 2002

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Une question qui revient constamment dans l'Église concerne les “Nouvelles Lunes.” La Bible mentionne les Nouvelles Lunes souvent dans le contexte des Jours Saints annuels et le jour du Sabbat. Que signifient les références aux “Nouvelles Lunes” que l’on trouve dans l'Ancien Testament ? Les Chrétiens devraient-ils observer les Nouvelles Lunes aujourd'hui ?

 

Introduction

Il y a la Nouvelle Lune “astronomique”, et il y a le “molad,” ce qui signifie la naissance de la lune, et il y a le “premier croissant.” Tous les trois sont légèrement différents et peuvent réellement se produire à des jours différents. La Bible ne nous dit tout simplement pas quelle méthode a été utilisée par Moïse et les Israélites pour déterminer le premier jour de chaque mois. Dans ce document, lorsque nous utilisons le terme “Nouvelle Lune” nous nous référons au premier jour du mois tel que déterminé par le molad. Les anciens astronomes ont pu calculer le temps qu'il faut à la lune pour effectuer un cycle complet. Ce chiffre a été utilisé par les Juifs afin de déterminer le moment du molad et, à partir de là, la déclaration du premier jour du nouveau mois.

 

Molad est défini comme la “naissance” de la lune ou du mois. Chaque cycle de la lune comporte huit phases, et le molad tombe pendant ce qu'on appelle la phase sombre. Cette phase sombre de la lune (quand le côté obscur de la lune fait face à la terre) peut durer entre 1,5 et 3 jours, en fonction de l'heure du jour où la conjonction se produit, avant que vous voyiez réellement une partie de la lune à nouveau. Selon le rabbin Nathan Bushwick, “Le molad est à peu près au milieu de cette période pendant laquelle la Lune n'est pas visible.” [1]

 

Le grand écrivain juif du 12ème siècle, Maïmonide, confirme l'utilisation des calculs qui ont été utilisés depuis l'Antiquité pour déterminer la date de la Nouvelle Lune :

 

“... Le tribunal juif, aussi, avait l’habitude d’étudier, d’enquêter et d’effectuer des opérations mathématiques, afin de savoir si oui ou non il serait possible que le nouveau croissant de lune soit visible en temps voulu, (mais nous savons qu'ils n'ont pas utilisé le nouveau croissant à l’époque du temple. C'est de la cour de Jamnia dont il parle, qui est la nuit du 30ème jour. Si les membres de la cour jugeaient que la nouvelle lune pouvait être visible, ils étaient obligés d’être présents au palais de justice pendant toute la durée du 30ème jour et être à l'affût de l'arrivée de témoins. Si des témoins arrivaient, ils étaient dûment examinés et testés, et si leur témoignage apparaissait digne de confiance, ce jour était sanctifié comme le Jour de la Nouvelle Lune. Si le nouveau croissant de lune n’apparaissait pas et qu’aucun témoin n’arrivait, ce jour était considéré comme le 30e jour de l’ancien mois... Si, toutefois, les membres de la cour constataient par calcul que la Nouvelle Lune ne pouvait pas être vue, ils n’étaient pas obligés d'être présents le 30e jour ni d’attendre l'arrivée de témoins. Si des témoins néanmoins apparaissaient et témoignaient qu'ils avaient vu le nouveau croissant de lune, il était certain qu’il s’agissait de faux témoins, ou qu’un phénomène ressemblant à la nouvelle lune avait été vu par eux à travers les nuages, alors qu'en réalité ce n'était pas le nouveau croissant de lune du tout.” [2]

 

Philon d'Alexandrie, un écrivain juif du premier siècle avant J.C., fait référence à la Nouvelle Lune et ses calculs, aussi bien :

 

“C'est la Nouvelle Lune, ou le début du mois lunaire, à savoir la période entre une conjonction et la suivante, dont la longueur a été exactement calculée dans les écoles d'astronomie.” [3]

 

Certains pensent aujourd'hui que l'observation du “premier croissant” est la bonne méthode pour établir le premier jour du mois. Cette méthode (l'observation à l'œil nu) est très difficile, voire impossible sur une terre qui est ronde à cause des nombreuses questions et des problèmes qu’elle soulève. L’Observatoire Naval des États-Unis publie des informations astronomiques sur son site Web. Il définit la Nouvelle Lune comme le moment de la conjonction, que l’on appelle la Nouvelle Lune astronomique pour la distinguer du molad ou du premier croissant. Sur son site Web, dans la section Département des Applications Astronomiques, il a un article qui décrit la difficulté que l'on rencontre si on dépend de l'observation :

 

“La date et l'heure de chaque Nouvelle Lune peut être calculée avec précision (voir, par exemple, les Phases de la Lune 1990-2000 dans Data Services), mais le temps où la Lune devient visible pour la première fois après la Nouvelle Lune dépend de nombreux facteurs et ne peut être prédit avec certitude ... En règle générale, le croissant lunaire sera visible à des observateurs expérimentés convenablement situés avec des bonnes conditions du ciel environ un jour après la Nouvelle Lune.” [4]

 

Dans l'ancien Israël, le calcul du calendrier a été confié au sacerdoce lévitique. Il était de sa responsabilité de calculer le début de chaque mois et le faire connaître à l'assemblée d'Israël. La déclaration des Nouvelles Lunes était une partie essentielle dans le calcul d'Israël des Jours Saints annuels.

 

Les autorités de Jérusalem ont continué à déclarer les Nouvelles Lunes, même après la captivité babylonienne. Elles ont fondé cette déclaration à la fois sur l'observation (la recherche du premier croissant) et sur le calcul. La clé ici n'est pas la méthode qui a été utilisée, mais le fait que les autorités déclaraient aux Juifs le premier jour de chaque mois. Aujourd'hui, le calendrier est fixé et l'observation physique n'est pas nécessaire.

 

Le Calendrier hébraïque repose sur le calcul du molad. Ces calculs pour le molad ont été compris depuis des siècles par les astronomes. L'utilisation de témoins au cours de la période du second temple, car il n'y a pas de preuve de cela dans l'Ancien Testament, semble avoir été plus une formalité, comme le montre Maïmonide. Les dates réelles avaient déjà été mises en place par le calcul. La clé pour comprendre le calendrier réside dans l’autorité donnée aux Lévites de déclarer les dates. Dans Lévitique 23:2, 4, nous lisons qu’il est de leur responsabilité de “proclamer” les festivals. La proclamation des festivals exige un calendrier établi.

 

Il y a eu des changements et des ajustements apportés à ce calendrier au cours des nombreux siècles, mais il est encore conservé par les Juifs et utilisé à ce jour dans le but d'observer les fêtes annuelles.

 

En résumé, pour les besoins de ce document, la Nouvelle Lune est définie comme étant le premier jour du mois tel que déterminé par le molad.

 

Les Instructions sur la Nouvelle Lune dans la Bible

 

Les premières instructions dans les Écritures concernant l’observance des Nouvelles Lunes se trouvent dans Nombres 10:1-10. Ici, il est dit à Moïse de créer deux trompettes d'argent destinées à être utilisées : 1) pour appeler la population en général dans le tabernacle ; 2) pour appeler les dirigeants des tribus ; 3) pour signaler le déplacement général des tribus ; 4) comme un appel à la guerre, et 4) au verset 10 : “Au jour de votre allégresse, aux fêtes que vous aurez fixées, et au commencement de vos mois, vous sonnerez des trompettes pour vos holocaustes et pour vos sacrifices d'actions de grâces ; elles seront pour vous un mémorial devant votre Dieu : Je suis le Seigneur ton Dieu.”

 

Les instructions relatives aux offrandes pour le tabernacle sont données dans Nombres 28 et 29. Ces deux chapitres donnent des détails sur les offrandes quotidiennes (Nombres 28:1-8) ; les offrandes du Sabbat (Nombres 28:9-10) ; les offrandes de la Nouvelle Lune (Nombres 28:11-15) ; la Pâque et les Jours des Pains sans Levain (Nombres 28:16-25) ; la Fête des Semaines (Nombres 28:26-31) ; la Fête des Trompettes (Nombres 29:1-6) ; le Jour des Expiations (Nombres 29:7-11) ; la Fête des Tabernacles (Nombres 29:12-40).

 

Ces instructions concernant les Nouvelles Lunes entraînent des offrandes et des cérémonies. Il n'y a aucune instruction de s'abstenir de travailler ou de convoquer une sainte convocation, comme les instructions concernant les festivals annuels (Nombres 28:17-18, 25, 26, 29:1, 7, 12, 35). Nombres 29:12-40 contient également des détails sur les sacrifices spéciaux à offrir les jours de la Fête des Tabernacles qui ne sont pas observés comme Sabbats.

 

Les Nouvelles Lunes sont manifestement absentes de la liste des “fêtes du SEIGNEUR” dans Lévitique 23, qui comprend le Sabbat hebdomadaire et les Jours Saints annuels. Il n'existe aucune preuve que les Nouvelles Lunes aient déjà été considérées comme des Jours Saints ou des jours de Sabbat. En raison de l'importance d'identifier le premier jour du mois lunaire, les Nouvelles Lunes occupaient une place prépondérante dans la vie des Israélites, mais n'ont jamais atteint le statut de Sabbat ou de Jour Saint.

 

Sans aucune direction biblique pour observer les Nouvelles Lunes, Israël a été laissé libre de développer sa propre approche. À l'exception des offrandes spéciales, il n'y a pas d'instructions explicites de la Bible pour l’observance des Nouvelles Lunes. Geoffery Widoger dans son livre, The Encyclopedia of Judaism, fait référence à cette absence d’instruction spéciale :

 

“Ceci s'était produit au moment où les Juifs revinrent de l'exil à la fin du VIe siècle av JC. Elle [la Nouvelle Lune] n'était plus un congé complet, mais était un jour semi-férié, comme Hol ha-Mo'ed (les jours intermédiaires de travail de la Pâque et Succoth), lorsque les rabbins décourageaient tout travail sauf le nécessaire et les femmes devaient avoir un congé de leurs travaux de couture et de tissage. Les conditions économiques plus strictes ont sans doute été la raison pour le déclassement de la Nouvelle Lune, d'autant plus qu'il n'y avait pas de raisons religieuses ou historiques pour arrêter le travail ce jour-là. Au fil du temps, même ce statut de congé mineur a disparu et il est devenu un jour ouvrable normal comme n'importe quel autre, sauf pour certaines variations liturgiques.”

 

Cela peut expliquer pourquoi il n'y a aucune référence à une célébration de la Nouvelle Lune à l’époque de Christ. Les célébrations de la Nouvelle Lune étaient devenues pratiquement inexistantes à la fin de la période du second temple. Cela n'empêcherait pas les offrandes spéciales qui ont été commandées sous le système lévitique aussi longtemps que le temple était debout. Il n'y a qu'une seule référence à une Nouvelle Lune dans le Nouveau Testament, et elle se trouve dans le livre des Colossiens, longtemps après la mort de Christ. Nous n'avons aucune preuve que Christ ou Ses apôtres aient fait quelque chose de spécial le jour de la Nouvelle Lune ou qu'ils aient participé à une quelconque célébration à la Nouvelle Lune.

 

La Célébration de la Nouvelle Lune dans l'Histoire d'Israël

 

Un fragment d'une occasion de Nouvelle Lune se trouve dans 1Samuel 20:5, 18, 24, lorsque David dit à Jonathan : “Voici, c’est demain la Nouvelle Lune, et je devrais m’asseoir avec le roi pour manger ; laisse-moi aller, et je me cacherai dans les champs jusqu’au soir du troisième jour.” Au verset 18 Jonathan dit à David, “C’est demain la Nouvelle Lune ; on remarquera ton absence, car ta place sera vide.” Le verset 24 continue : “David se cacha dans les champs. C’était la Nouvelle Lune, et le roi prit place au festin pour manger.” Ici, nous voyons que la coutume de l'époque de David était d'avoir un repas spécial à la Nouvelle Lune. Cependant, nulle part cette coutume n’est commandée ou expliquée scripturalement et nous n'avons aucune indication de son origine ni dans la loi orale ou la tradition lévitique.

 

Nous devons également nous demander comment David et Jonathan pouvaient savoir clairement que le lendemain serait la Nouvelle Lune sans une certaine connaissance préalable par le calcul. L'essence de l'argument sur l'observation exige que l'on attende jusqu'à ce que le croissant soit vu réellement avant de déclarer la journée pour être la Nouvelle Lune. Dans ce cas, Jonathan était certain que le lendemain serait le jour correct.

 

Le dictionnaire Hastings Bible Dictionary nous éclaire sur cet exemple dans 1Samuel.

 

“En ce qui concerne la manière dont la Nouvelle Lune a été observée, il y avait d'autres fonctions en plus des sacrifices. Il n'y avait aucune ‘convocation solennelle’ à la Nouvelle Lune, mais il est généralement déduit de 2Rois 4:23 que des visites étaient rendues aux prophètes ce jour-là ... La Nouvelle Lune était apparemment le moment où l'on remplaçait les fonctionnaires de David, selon 1Chroniques 27:1. Il n'est pas facile de saisir la pleine signification de l'incident relaté dans 1 Samuel 20:5. David se réfère évidemment à une fête de famille à la Nouvelle Lune, mais il n'est pas clair que le roi eût une fête spéciale ce jour-là.” [5]

 

Il n'y a aucune indication dans ce passage qu'il s'agissait d'une fête observée à l'échelle nationale. Comme le souligne Hastings, cela aurait pu être une “fête de famille à la Nouvelle Lune.” Nous savons à partir de cette écriture qu'une fête spéciale a été organisée et que David devait y assister. C'est tout ce que nous savons.

 

Les Écritures donnent à penser que Saül a invité David à un repas d’offrande de paix à la Nouvelle Lune. Comme indiqué précédemment, “... au commencement des mois, vous sonnerez des trompettes, en offrant vos holocaustes et vos sacrifices d’actions de grâces,” (Nombres 10:10). Les offrandes de paix devaient être consommées soit le jour où elles étaient sacrifiées soit le lendemain—“Dans le cas où l’on mangerait de la chair de son sacrifice d’actions de grâces le troisième jour, le sacrifice ne sera point agréé ; il n’en sera pas tenu compte à celui qui l’a offert ; ce sera une chose infecte, et quiconque en mangera se rendra coupable.” (Lévitique 7:18). Ceci pourrait expliquer pourquoi David voulait “se cacher dans le champ jusqu'au troisième jour” (1 Samuel 20:5). Ceci serait également en rapport avec la question de Saül, “Pourquoi le fils d’Isaï n’a-t-il paru au repas ni hier ni aujourd'hui ?” (1 Samuel 20:27). Si cela est correct, alors Saül savait qu'il aurait à évoquer un autre plan pour tuer David puisque l’offrande de paix de la Nouvelle Lune ne pouvait pas être consommée le “troisième jour”. Bien sûr, aujourd'hui, les offrandes de paix ne sont pas commandées, par conséquent il n'y a aucune raison pour nous de tenir une telle fête aux Nouvelles Lunes.

 

De 2 Rois 4, nous pouvons déduire que la Nouvelle Lune fut un temps où on cherchait à obtenir des instructions auprès des prêtres. Ici une femme a l'intention de demander à Élisée de guérir son fils mort. “Elle appela son mari, et dit : Envoie-moi, je te prie, un des serviteurs et une des ânesses ; je veux aller en hâte vers l’homme de Dieu, et je reviendrai. Et il dit : Pourquoi veux-tu aller aujourd’hui vers lui ? Ce n’est ni nouvelle lune ni sabbat” (versets 22-23).

 

Le roi Salomon mentionne les Nouvelles Lunes dans le contexte de l’adoration dans le temple dans 2Chroniques 2:4. “Voici, j’élève une maison au nom de l’Éternel, mon Dieu, pour la lui consacrer, pour brûler devant lui le parfum odoriférant, pour présenter continuellement les pains de proposition, et pour offrir les holocaustes du matin et du soir, des sabbats, des nouvelles lunes, et des fêtes de l’Éternel, notre Dieu, suivant une loi perpétuelle pour Israël.”

 

Il est important de noter que Salomon fait une distinction entre chaque type de célébration et d’observance. Un autre exemple se trouve dans 2Chroniques 31:3. “Le roi donna une portion de ses biens pour les holocaustes, pour les holocaustes du matin et du soir, et pour les holocaustes des sabbats, des nouvelles lunes et des fêtes, comme il est écrit dans la loi de l’Éternel.” Dans ces versets, comme dans 2Chroniques 2:4, il est question de sacrifices, et ils sont classés par ordre de fréquence : quotidiens, hebdomadaires, mensuels et annuels.

 

Dans 1Chroniques 23:30-31 les prêtres sont chargés de “se présenter chaque matin et chaque soir, afin de louer et de célébrer l’Éternel, et à offrir continuellement devant l’Éternel tous les holocaustes à l’Éternel, aux sabbats, aux nouvelles lunes et aux fêtes.” Une fois de plus le sujet sont les sacrifices. Bien que les Nouvelles Lunes fussent des occasions spéciales, ces passages n’élèvent pas les Nouvelles Lunes au rang des Sabbats et des “fêtes établies”, pas plus que le fait de mentionner les sacrifices quotidiens ne fait chaque jour un Sabbat.

 

Lors de la reconstruction du temple, Esdras écrit que ces coutumes étaient toujours suivies. “Après cela, ils offrirent l’holocauste perpétuel, les holocaustes des nouvelles lunes et de toutes les solennités consacrées à l’Éternel” (Esdras 3:5).

 

Néhémie mentionne la création d'un impôt du temple dans Néhémie 10:32-33 : “Nous nous imposâmes aussi des ordonnances qui nous obligeaient à donner un tiers de sicle par année pour le service de la maison de notre Dieu, pour les pains de proposition, pour l’offrande perpétuelle, pour l’holocauste perpétuel des sabbats, des nouvelles lunes et des fêtes, pour les choses consacrées, pour les sacrifices d’expiation en faveur d’Israël, et pour tout ce qui se fait dans la maison de notre Dieu.”

 

Comme dans les autres passages, le sujet est le système sacrificiel du temple. Si la collecte d'un impôt du temple pour les rituels de la Nouvelle Lune élève les Nouvelles Lunes au rang de Sabbat, alors il serait tout aussi important pour les Chrétiens d'observer toutes les offrandes et de maintenir les “choses saintes” du temple mentionnées également dans ces versets.

 

La Nouvelle Lune est-elle un Jour Saint ?

 

Comme mentionné précédemment, les Nouvelles Lunes sont manifestement absentes de la liste des “fêtes de l’Éternel” dans Lévitique 23, qui comprend le Sabbat hebdomadaire et les Jours Saints annuels.

 

Amos nous dit que les Israélites de son temps ne vendaient pas de grain le jour d’une Nouvelle Lune. Les gens se plaignaient, “Quand la Nouvelle Lune sera-t-elle passée, afin que nous vendions du blé ? Quand finira le Sabbat, afin que nous ouvrions les greniers ?” (Amos 8:5). Cela signifie-t-il que la Nouvelle Lune est un jour chômé obligatoire ?

 

Les gens venaient au temple pour la cérémonie sacrificielle, comme ils le faisaient pour les sacrifices quotidiens. À l’époque d'Amos, il y avait manifestement des limites à la commercialisation, bien qu’il n’y ait aucune instruction scripturaire concernant le fait d’éviter le travail.

 

Les seules instructions détaillées dont nous disposons concernant de nombreuses coutumes anciennes sont contenues dans le Talmud. Les citations suivantes sont basées sur le Talmud et peuvent être trouvées dans l’Encyclopedia Judaica.

 

“Le travail a été autorisé à la Nouvelle Lune (Shab. 24a ; Hag. 18a ; Ar. 10b), mais il était de coutume pour les femmes de s'en abstenir (TJ, Ta'an 1:6, 64c.). Elles étaient autorisées à observer ce semi-festival additionnel comme une récompense pour ne pas avoir renoncé à leurs bijoux pour la création du veau d'or (Tos. À RH 23a, sv Mishum). Plus tard, il est devenu coutumier pour elles de s'abstenir du travail difficile, comme le tissage, mais de faire des travaux légers tels que la couture ...” [6]

 

Une fois de plus, puisqu’il n'y a pas d'instructions dans la Bible, nous nous trouvons face à une question de loi orale ou de tradition qui s’appliquait au système religieux de l’ancien Israël, mais ne fait pas partie de la loi écrite.

 

Dieu reproche à plusieurs reprises à Israël d'adhérer aux aspects rituels du temple, mais de négliger le sens spirituel. Il est important pour les Chrétiens de ne pas tomber dans le même piège.

 

Dans Ésaïe 1:2-20 Dieu accuse l’inclination d’Israël à L'adorer de manière formelle et sans substance. Remarquez l’emphase sur leurs sacrifices rituels sans vraie repentance aux versets 12-15 : “Quand vous venez vous présenter devant Moi, qui vous demande de souiller Mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines offrandes : J’ai en horreur l’encens, les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées ; je ne puis voir le crime s’associer aux solennités. Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes ; elles me sont à charge ; je suis las de les supporter. Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : Vos mains sont pleines de sang.”

 

Sonner de la Trompette

 

Un événement important chaque Nouvelle Lune était le fait de sonner de la trompette. Psaume 81:3 a été utilisé pour soutenir l’observance des Nouvelles Lunes comme Sabbats mensuels : “Sonnez de la trompette au temps de la Nouvelle Lune, à la pleine lune, le jour de notre fête solennelle.”

 

Ce Psaume est plusieurs fois associé à la Fête des Trompettes, qui se produit à une Nouvelle Lune. Il est inhabituel que ce passage contienne des instructions de sonner la trompette à une “pleine lune”. Cela s’explique par le fait que la Fête des Trompettes était le début de la saison des festivals d'automne et la Fête des Tabernacles commence au milieu du septième mois, qui est une pleine lune. Donc, nous pouvons voir que ce Psaume, qui est encore lu dans de nombreuses communautés juives à la Fête des Trompettes, concerne un “jour de fête solennelle” qui tombe sur une Nouvelle Lune, ainsi que celui qui tombe sur une pleine lune. Ce verset n'établit pas les Nouvelles Lunes (ou pleines lunes) comme des festivals ou des Sabbats.

 

Les Nouvelles Lunes dans le Nouveau Testament

 

La mention de Nouvelles Lunes ne se produit qu'une seule fois dans le Nouveau Testament dans Colossiens 2:16-17: “Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats : c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.”

 

Nous pouvons conclure de ce passage qu'il y avait des personnes à Colosses qui tenaient une sorte d’observance de la Nouvelle Lune. Il est important de comprendre, d’une part, le contexte de ce passage et, d'autre part, de ne pas ajouter quoi que ce soit.

 

Une traduction adéquate montre que les Colossiens sont avisés de ne pas permettre aux ascètes de la communauté de juger les membres de l'Église concernant le “manger” et le “boire” lors des festivals, les Nouvelles Lunes ou les Sabbats. Cette compréhension peut être établie par la langue grecque. Le sujet traité est de juger de la manière de “manger” et “boire”, pas l’observance de jours.

 

Comme nous l'avons déjà vu, les “festivals désignés” et les Sabbats sont commandés par Dieu dans l'Ancien Testament. Il y a aussi de nombreux passages du Nouveau Testament qui montrent leur validité pour les Chrétiens. Nous savons que les Colossiens, s'ils obéissaient à l'Écriture, s’abstiendraient de travailler et tiendraient des saintes convocations les jours de Sabbats et les Jours Saints. Nous n'avons aucune indication de ce que les membres de Colosses faisaient aux Nouvelles Lunes. Nous avons seulement des instructions de Paul de ne pas laisser les hérétiques leur imposer des pratiques ascétiques.

 

Il est intéressant de noter dans Colossiens 2:16 que Paul se réfère à trois jours ou catégories de jours distincts: “Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats.” Il est possible de conclure de la structure de cette phrase que Paul se réfère à trois catégories différentes de jours — fêtes, Sabbats et Nouvelles Lunes. Une conclusion logique à tirer est qu’une fête n'est pas exactement la même chose que le Sabbat, et qu’une Nouvelle Lune n'est pas la même chose qu’un jour de Sabbat ou une fête. Ce serait cohérent avec le reste de l'Écriture où nous ne trouvons jamais la Nouvelle Lune répertoriée comme un jour de Sabbat ou un Jour Saint (fête).

 

Il est également important de souligner que tant que le temple se trouvait à Jérusalem, il y a eu des Chrétiens juifs qui reconnaissaient les Nouvelles Lunes et accomplissaient des sacrifices, des vœux et autres rituels. Nous avons même un exemple de l'apôtre Paul donnant une offrande spéciale dans le temple lors d’un de ses voyages à Jérusalem (Actes 21:26-27). Après la destruction du temple, les pratiques liées au sacerdoce lévitique disparurent de la communauté chrétienne. Par ailleurs, le Sabbat et les fêtes annuelles ont une application universelle et ont continué à être observés conformément au commandement.

 

Un Avenir pour les Nouvelles Lunes ?

 

La prophétie indique que, pendant le règne millénaire de Jésus-Christ un nouveau temple sera construit à Jérusalem et les nations adoreront Dieu les jours de Sabbats et les Nouvelles Lunes. “Et il arrivera que, de nouvelle lune en nouvelle lune et de sabbat en sabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, a dit l’Éternel.” (Ésaïe 66:23). Et Ézéchiel prédit, “Le peuple du pays se prosternera devant l’Éternel à l’entrée de cette porte, aux jours de sabbat et aux nouvelles lunes.” (Ézéchiel 46:3). Ézéchiel 40-47 est une prophétie concernant ce futur temple.

 

En Résumé :

Bien que l'Église Unie de Dieu soit désireuse d'observer toutes les institutions commandées par Dieu, nous n'avons pas un commandement biblique d'observer les Nouvelles Lunes. Un avertissement sévère se trouve dans Deutéronome 12:32 nous ordonnant de ne pas ajouter ou retrancher aux commandements de Dieu.

 

“Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien.”

 

Aucun homme ne peut déclarer un jour saint, et aucun homme ne peut rendre impie un jour que Dieu a sanctifié. Par conséquent, la Nouvelle Lune ne peut pas être un Jour Saint, puisque nous n'avons aucun énoncé explicite de Dieu la déclarant comme tel. Il n'y a pas de commande pour l’adoration ou pour s’assembler ces jours-là. Dieu nous a donné sept Jours Saints annuels et un Sabbat hebdomadaire pour s’assembler et adorer. Nous ne pouvons trouver aucun support dans les Écritures pour déclarer la Nouvelle Lune un Jour Saint ou un jour de Sabbat avec une cérémonie spéciale.

 

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[1] Bushwick, Rabbi Nathan, Understanding the Jewish Calendar (Moznaim Publishing Corporation: New York) 1989.

[2] The Code of Maimonides, Livre Trois, Traité Huit, “Sanctification of the New Moon,” traduit par Solomon Gandz. Édité par J. Oberman et O. Neugebauer (Yale University Press: New Haven, CT) 1956.

[3] Judaeus, Philo, The Special Laws, II, XXVI, 140, Traité par F.H. Colson (Harvard University Press: Cambridge, MA) 1937.

[4] Astronomical Applications Department, article Crescent Moon Visibility and the Islamic Calendar à l’url : www.aa.usno.navy.mil/faq/docs/islamic.html.

[5] Hastings, James (ed.), Dictionary of the Bible Dealing With Its Language, Literature, and Contents Including the Biblical Theology, en cinq volumes (Charles Scribner’s Sons: New York) 1911-12, “New Moon,” vol. 3, p. 522.

[6] Encyclopedia Judaica, vol. 12, article "New Moon", 1971, p. 1040.