Christian Churhes of God
[124]
Commentaire sur le Document Doctrinal d’UCG :
Les Chrétiens Devraient-ils Observer les Nouvelles
Lunes ?
(Édition
3.0 20020519-20070831-20080103)
Ce document publié par le Comité Doctrinal de
l'Église Unie de Dieu (UCG)
United Church of God, an
International Association (UCG aia) est à juste titre un appel à l'ignorance.
Dans le meilleur des cas, il témoigne d’un manque flagrant de compréhension
de l'Histoire Ancienne, de la Paléoanthropologie et de l’Archéologie. Au
pire, il s’agit d’une ignorance délibérée visant à justifier une position
incorrecte. Il est publié ici dans son intégralité avec des commentaires
dans l'intérêt public.
Christian Churches of God
Courriel :
secretary@ccg.org
(Copyright
ã 2002,
2007 Wade Cox)
(Tr. 2012,
2024, rév. 2024)
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le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y inclure
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montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies distribuées. De
brèves citations peuvent être insérées dans des articles et des revues
critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.
Cette étude est disponible
sur les pages du World Wide Web :
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http://ccg.org
Commentaire sur le Document Doctrinal d’UCG :
Les Chrétiens Devraient-ils Observer les Nouvelles Lunes ? [124]
Introduction
Le document
doctrinal d’UCG prétend examiner la position biblique sur les Nouvelles
Lunes et la position ancienne sur le Calendrier tel qu’il était pratiqué
dans la période du Temple. La nécessité de ce document semble être de
traiter avec les Églises de Dieu, telles que CCG, qui observent les
Nouvelles Lunes. En effet, il apparaît principalement comme une apologie
visant à nier les œuvres doctrinales de CCG. En tant que tel, il ne parvient
pas à examiner la preuve présentée par nous, ou par d’autres, ou même de
mentionner de tels ouvrages. C'est en soi incorrect et ne nous laisse donc
pas d'autre choix que d'examiner la question en détail ici. Ce n'est pas
comme si la question pouvait être simplement ignorée. Le document d’UCG est
une analyse erronée de la position que nous avons prise, sans aucune
référence à nos présentations en la matière.
Le document d’UCG
est à juste titre un appel à l'ignorance. Il ne tient pas compte des preuves
essentielles de l'Archéologie et de l’Histoire Ancienne, ainsi que de la
preuve biblique, et va à l'encontre de la position connue de l'ancien Israël
et de Juda et des nations qui sont entrées en contact avec eux. Il ne tient
pas compte des dernières découvertes qui jettent la lumière sur les
connaissances et les pratiques des anciens et ignore aussi des preuves
historiques vieilles de plusieurs siècles concernant leurs calendriers et
leurs pratiques.
Cela est en effet
une insulte à l'intelligence des membres d’UCG et des autres Églises de Dieu
qui cherchent à suivre les instructions bibliques et les doctrines de
l'Église originelle.
[Le document
d’UCG est reproduit en annexe ci-dessous.]
Divorcer le Molad de la Conjonction
UCG tente de
traiter des trois nouvelles lunes – la Nouvelle Lune Astronomique, le molad
et le croissant. Elle tente d'établir le molad comme une position primitive
utilisée en préséance sur la Nouvelle Lune Astronomique. On sait que les
anciens astronomes calculaient certainement la Nouvelle Lune, mais ils ne
l'ont utilisée pour déterminer le molad que bien après que le Temple ait été
détruit. Les Juifs n'ont utilisé ce système qu'après la destruction du
Temple. Le document d’UCG cite des sources juives pour établir une position
primaire qui est contraire aux faits connus, et qui est démontrée comme
telle à l’intérieur de leur propre document.
Molad est défini comme
la “naissance” de la lune ou du mois. Chaque cycle de la lune comporte huit
phases, et le molad tombe pendant
ce qu'on appelle la phase sombre. Cette phase sombre de la lune (quand le
côté obscur de la lune fait face à la terre) peut durer entre 1,5 et 3
jours, en fonction de l'heure du jour où la conjonction se produit, avant
que vous voyiez réellement une partie de la lune à nouveau. Selon le rabbin
Nathan Bushwick, “Le molad est à peu près au milieu de cette période pendant
laquelle la Lune n'est pas visible.
Bushwick, Rabbin Nathan,
Understanding the Jewish Calendar,
Moznaim Publishing Corporation, New York, 1989.
UCG
fait appel à Maïmonide. Ainsi,
selon UCG, en utilisant des sources juives rabbiniques, nous avons une
détermination du molad survenant quelque part entre la conjonction et cette
phase sombre et l'apparition de la lune à nouveau. Ce molad semble
être, et est, une détermination arbitraire fondée sur des considérations
non-astronomiques. Pourquoi aurait-on besoin ou voudrait-on faire cela quand
nous avons la conjonction, qui est un événement astronomique précis ? La
Nouvelle Lune est un événement astronomique précis. Elle est parfaitement
calculable à l'avance, à la seconde près, et a été ainsi calculée par les
civilisations anciennes, comme nous le savons de l'histoire.
Le document du
Comité Doctrinal d’UCG ignore toutes ces preuves anciennes et le système en
usage au cours de la période du Temple, et s’en remet à un philosophe
mystique juif du douzième siècle, Maïmonide. Il écrivait dans les Âges
Sombres introduit par le Christianisme trinitaire dans une lutte pour le
contrôle du système féodal européen et de l'église. Pendant cette période,
le Judaïsme lui-même avait été irrémédiablement compromis par le Mysticisme.
Le grand écrivain
juif du 12ème siècle, Maïmonide, confirme l'utilisation des
calculs qui ont été utilisés depuis l'Antiquité pour déterminer la date de
la Nouvelle Lune :
“... Le tribunal
juif, aussi, avait l’habitude d’étudier, d’enquêter et d’effectuer des
opérations mathématiques, afin de savoir si oui ou non il serait possible
que le nouveau croissant de lune soit visible en temps voulu, (mais nous
savons qu'ils n'ont pas utilisé le nouveau croissant à l’époque du temple.
C'est de la cour de Jamnia dont il parle, qui est la nuit du 30ème
jour. Si les membres de la cour jugeaient que la nouvelle lune pouvait être
visible, ils étaient obligés d’être présents au palais de justice pendant
toute la durée du 30ème jour et être à l'affût de l'arrivée de
témoins. Si des témoins arrivaient, ils étaient dûment examinés et testés,
et si leur témoignage apparaissait digne de confiance, ce jour était
sanctifié comme le Jour de la Nouvelle Lune. Si le nouveau croissant de lune
n’apparaissait pas et qu’aucun témoin n’arrivait, ce jour était considéré
comme le 30e jour de l’ancien mois... Si, toutefois, les membres
de la cour constataient par calcul que la Nouvelle Lune ne pouvait pas être
vue, ils n’étaient pas obligés d'être présents le 30e jour ni
d’attendre l'arrivée de témoins. Si des témoins néanmoins apparaissaient et
témoignaient qu'ils avaient vu le nouveau croissant de lune, il était
certain qu’il s’agissait de faux témoins, ou qu’un phénomène ressemblant à
la nouvelle lune avait été vu par eux à travers les nuages, alors qu'en
réalité ce n'était pas le nouveau croissant de lune du tout.”
The Code of Maimonides, Livre
Trois, Traité Huit, "Sanctification of the New Moon," traduit par Salomon
Gandz. Édité par J. Oberman et O. Neugebauer, Yale University Press : New
Haven, CT, 1956.
Ainsi, selon
Maïmonide, nous avons une observation du croissant qui se produit. Ce
système d'observation n'existait pas au cours de la période du Temple. Il
n'était pas nécessaire pendant toute la durée du monde depuis la dispersion
babylonienne – du temps de Noé, et, en effet, avant le Déluge – mais était
plutôt une affectation religieuse du système païen de la Lune (consulter le
document
Le Veau d'Or (No. 222)).
Maïmonide se
réfère aux pratiques telles que mentionnées dans la Mishna et le Talmud (qui
est un commentaire de la précédente). C'était pendant l’époque de Maïmonide
que fut soulevée l'hérésie karaïte, qui rejetait le calendrier Hillel de
l’an 358 EC et plus tard. Les Juifs du XIIème siècle et plus tard
devaient faire semblant qu'il n'y avait pas de système plus efficace en
place avant Jamnia, afin de défendre le faux système Hillel qui était basé
sur des calculs déterminés à partir de l’an 344 EC à Babylone, et introduit
au Judaïsme en général sous le Rabbin Hillel II en 358 EC. C'est la raison
réelle et non déclarée pour laquelle le document d’UCG commence par
Maïmonide et cette fiction, parce qu'ils sont eux-mêmes liés à ce faux
calendrier de 358. Le calendrier Hillel n'était pas vraiment finalisé avant
Maïmonide au XIIème siècle. Les pratiques concernant les témoins
et les observations ont été introduites par la Cour à Jamnia, après la
destruction du Temple. Elles n'ont jamais été utilisées dans la période du
Temple. Elles ont été, en effet, conçues pour prévenir la réintroduction de
l'ancien calendrier par le calcul basé sur les conjonctions. Les Pharisiens
ne contrôlaient pas le Temple ou son calendrier. Ce contrôle a été exercé
par les Sadducéens, sauf pour une période de neuf ans, plus d'un siècle
avant Christ. Cette période s’est déroulée sous le règne de la Reine
Alexandra.
Comme avec les
Sadducéens, les Samaritains avaient un calendrier basé sur la conjonction,
et donc il n'y avait pas de différend concernant les Nouvelles Lunes entre
le système du Temple et les Samaritains jusqu'à après la chute du Temple.
Les Pharisiens ont établi le système rabbinique après la destruction de
l'aristocratie. L'aristocratie a soutenu les Sadducéens, qui observaient
seulement la loi écrite, et est tombée avec eux en l'an 70 EC avec le reste
de la Judée. Les Pharisiens ont ainsi pu introduire leurs traditions et
pervertir le calendrier, ce qu’ils ne pouvaient pas accomplir tandis que le
Temple existait.
La Mishna,
compilée vers l’an 200 de notre ère, se réfère aux qualifications des
témoins dans ce processus, et se réfère négativement au système du dimanche
de la Pentecôte, qui était également en vigueur pendant le système du Temple
à la fois sous les Sadducéens et les Samaritains. Les Samaritains
différaient parfois en raison de leur pratique en matière du Nouvel An. Ils
le plaçaient parfois au deuxième mois et la Fête des Tabernacles au huitième
mois, mais ils n'ont jamais divergé sur la détermination de la Nouvelle Lune
elle-même (consulter les documents
La Lune et le Nouvel An (No. 213)
et
Le Calendrier de Dieu (No. 156)).
Ce ne fut pas
avant Jamnia que les fanaux de la Nouvelle Lune induisirent en erreur, car
ce sont les Pharisiens qui avaient modifié les déterminations, et les
Samaritains ont été contraints d’allumer d'autres fanaux un jour ou deux
plus tôt. Nous savons par le témoignage de Philon que la conjonction était
utilisée pour déterminer la Nouvelle Lune. La Bible fournit d'autres preuves
à partir desquelles nous pouvons faire des inférences et des déductions.
Philon dit :
“C'est
la Nouvelle Lune, ou le début du mois lunaire, à savoir la période entre une
conjonction et la suivante, dont la longueur a été exactement calculée dans
les écoles d'astronomie.”
(Judaeus,
Philon, The Special Laws,
II, XXVI, 140,
Traité par F.H. Colson,
Harvard University Press: Cambridge, MA, 1937.)
UCG cite Philon ici mais ne parvient pas à tirer les conclusions
évidentes, ou à chercher d'autres preuves qui appuient ce qu'il a à dire ou
comment cela influe sur le calendrier. Ils commencent par Maïmonide qui
détermine le croissant comme la bonne position, puis reviennent en arrière
plus de 1200 ans à Philon (écrivant à l'époque de la période du Temple
d'Alexandrie), qui dit exactement le contraire de leur hypothèse concernant
Maïmonide.
Ainsi, les écoles d'astronomie sont reconnues pour être en existence à
l’époque de Philon, qui est une autorité irréprochable sur le Judaïsme
jusqu’à l'époque chrétienne. Les anciens calculaient la longueur du mois
avec une grande précision. Les conjonctions sont calculées dans les écoles
d'astronomie et il n’y a aucune nécessité d’avoir des témoins pour
l'observation. UCG est forcée de reconnaître Philon dans le présent
document, mais seulement après avoir établi cette fausse position avec
Maïmonide, afin qu'ils puissent maintenir leur position erronée. Ils
auraient pu, et auraient dû, commencer avec Philon et établir qu'un tel
système n'existait pas. Donc les gens dans UCG se sont déjà contredits dans
leur propre document dans leurs deux premières références. Ces écoles
d'astronomie étaient évidemment extrêmement importantes.
Philon montre que le calendrier du Temple était basé sur la conjonction
et non sur l'observation. Cependant, le commentaire est laissé en suspens en
quelque sorte. Aucune mention n'est faite du texte de Flavius Josèphe
(Josephus), qui montre que les Nouvelles Lunes ont été observées pendant la
période du Temple. Josephus, dans son ouvrage Guerres des Juifs,
montre que la Nouvelle Lune était considérée par le sacerdoce au même niveau
que le Sabbat, et le Grand Prêtre s’habillait et officiait dans le Temple à
la fois au jour du Sabbat et au jour de la Nouvelle Lune, ainsi qu’aux jours
de Fête (G.J., 5:5:7). La
Nouvelle Lune était donc traitée au même niveau que le jour du Sabbat et les
Jours Saints de la Fête. UCG aurait pu et aurait dû citer cette référence
également, et cela aurait corroboré ce que Philon disait au premier siècle.
Donc, nous avons un témoin dans le premier siècle qui était vivant au moment
du Temple, et deux témoins qui ont vu le Temple (et l’ont vu détruit) et
savaient quel était son système. Deux témoins juifs à la fin de la période
du Temple ont écrit sur le Calendrier et ont établi que les Nouvelles
Lunes étaient déterminées par la conjonction par les écoles d'astronomie, et
qu’elles étaient utilisées comme un jour d’adoration au cours duquel le
Grand Prêtre se vêtait formellement. Comme mentionné précédemment, il
faisait cela uniquement aux Sabbats, aux Nouvelles Lunes et aux
Fêtes.
En
plus de cette citation il y a un autre texte portant sur les Nouvelles Lunes
et leur détermination qui traite de la date exacte de la Nouvelle Lune et
qui est mal cité de manière à faire commencer la Nouvelle Lune le jour après
la conjonction. Une autre interprétation erronée fait commencer le mois un
jour avant la conjonction. Ces interprétations sont rendues impossibles si
nous utilisons les deux citations de Philon.
En
traitant avec les Fêtes sous le Quatrième Commandement, nous lisons que
Philon a dit :
LES LOIS SPECIALES, II*
{**Titre de Yonge, Un Traité
sur les Lois Spéciales, Qui Sont Soumises à Trois Articles du Décalogue, à
savoir les Troisième, Quatrième et Cinquième ; Au sujet de l'Assermentation,
et la Révérence Due à Leur Disposition ; À propos du Saint Sabbat ; À propos
de l'Honneur à Accorder aux Parents.}
....
La traduction
de Yonge comprend un titre traité séparément sur ce point : Sur le Nombre
Sept. Sa division suivante commence et se termine avec le chiffre romain I
(= X dans Loeb). Le texte suit la numérotation de Loeb.
X. (39) Le
commandement suivant est celui concernant le septième jour sacré, dans
lequel est compris un nombre infini de la plupart des festivals importants.
Par exemple, il y a la libération de ces hommes qui, par nature, étaient
libres, mais qui, par une nécessité imprévue de l'époque, sont devenus
esclaves, laquelle libération a lieu tous les sept ans. Là encore, il y a
l'humanité de créanciers envers leurs débiteurs, étant donné qu’ils
pardonnent à leurs compatriotes leurs dettes tous les sept ans. Aussi, il y
a le repos donné à la terre fertile, que ce soit dans la campagne ou dans le
pays montagneux, qui a également lieu tous les sept ans. En outre, il y a
ces ordonnances, qui sont établies concernant la cinquantième année. Et de
toutes ces choses, la narration dénudée (sans regarder d'autre signification
intérieure et figurative) est suffisante pour entraîner ceux qui sont bien
disposés à la vertu parfaite, et de faire même ceux qui sont obstinés et
têtus dans leurs dispositions plus dociles et traitables. (40) Maintenant,
nous avons déjà parlé assez longuement de la vertu du nombre sept,
expliquant quelle nature il a en référence au nombre dix, et aussi quelle
connexion il a à la dizaine elle-même, et aussi au nombre quatre, qui est le
fondement et la source de la dizaine. Et maintenant, après avoir été mélangé
dans un ordre régulier de l'unité, il produit, dans un ordre régulier, le
nombre parfait vingt-huit ; étant multiplié selon une proportion égale
régulière dans toutes ses parties, il rend enfin à la fois un cube et un
carré. J'ai également montré comment il y a un nombre infini de beautés qui
peuvent être extraites d'une contemplation attentive de celui-ci, sur
laquelle nous n'avons pas à l'heure actuelle à nous étendre. Mais nous
devons examiner chacune des questions particulières qui sont devant nous
comme étant comprises en celui-ci, en commençant par la première. La
première question à examiner est celle des Festivals. [La traduction de
Yonge inclut un titre traité séparé sur ce point : Pour Montrer que les
Festivals sont au Nombre de Dix. Ce "traité" commence avec le chiffre
romain I (XI dans Loeb), énumère chacun des dix festivals individuellement,
et s'étend à travers Loeb numéro 214. Le texte suit la numérotation Loeb.]
XI. (41)
Maintenant, il y a dix festivals en nombre, comme la loi les y dépose.
Le premier est
celui dont quiconque sera peut-être surpris d'entendre appeler un festival.
Ce festival est chaque jour.
Le deuxième
festival est le septième jour, que les Hébreux dans leur langue maternelle
appellent le sabbat.
Le troisième
est celui qui vient après la conjonction, qui arrive le jour de la nouvelle
lune de chaque mois.
Le quatrième
est celui de la Pâque, qui est appelé la Pâque.
Le cinquième
est les premiers-fruits de l’orge -- la gerbe sacrée. [Notez que la Gerbe
Agitée est l'un des Dix festivals de la période du Temple]
Le sixième est
la fête des pains sans levain, après quoi cette fête est célébrée, ce qui
est vraiment
Le septième
jour des septièmes jours.
Le huitième est
le festival de la lune sacrée, ou la fête des trompettes.
Le neuvième est
le jeûne.
Le dixième est
la fête des Tentes ou Tabernacles, qui est le dernier de tous les festivals
annuels, se terminant de manière à rendre le nombre parfait de dix. Nous
devons maintenant commencer avec le premier festival.
Nous
remarquons ici que, dans l'introduction, en traitant de la troisième Fête, à
savoir la Nouvelle Lune, Philon utilise le terme qui a été traduit après
la conjonction et quelques autres l’ont traduit comme suivant dans
le sens de “selon” ou “tel que déterminé par” la conjonction. Toutefois, il
précise cette question en disant lequel se produit le jour de la Nouvelle
Lune de chaque mois. Le texte est donc tout à fait clair que la Nouvelle
Lune est le jour où la conjonction se produit. Dans les explications
ultérieures, Philon continue ensuite de dire que le mois est d'une
conjonction à l'autre telle que déterminée dans les écoles d'astronomie,
comme cela a été cité ci-dessus.
Il ne peut
donc y avoir aucune erreur. La Nouvelle Lune est le jour de la conjonction
telle que déterminée par les écoles à partir de Jérusalem. Ajourner la
Nouvelle Lune tel que cela est fait par le Judaïsme, c’est ajourner tous les
festivals et les rendre sans valeur. C’est tout simplement faire un pied de
nez à Dieu et à Ses Lois. De la Nouvelle Lune dépendent toutes les fêtes
subséquentes.
La traduction de
Yonge manquait une partie de 140 et des textes de 142-144 (qui est fournie
ici) et explique le calendrier et la théologie derrière la Nouvelle Lune et
pourquoi il fonctionne selon la conjonction et le jour de la Nouvelle Lune
est le jour de la conjonction.
LE TROISIÈME FESTIVAL
XXVI. (140) En suivant l'ordre que nous avons adopté, nous procédons à
parler du troisième festival, celui de la nouvelle lune. Tout d'abord, parce
que c'est le début du mois, et le commencement, que ce soit en nombre ou en
temps, est honorable. Deuxièmement, parce qu'à ce moment, il n'y a rien dans
l'ensemble du ciel dépourvu de lumière. (141) En troisième lieu, parce qu'à
cette période, le corps plus puissant et plus important donne une partie de
l'assistance nécessaire au corps moins important et plus faible ; car, au
moment de la nouvelle lune, le soleil commence à éclairer la lune avec une
lumière qui est visible par les sens, puis elle affiche sa propre beauté aux
spectateurs. Et c'est, tel qu’il semble, une leçon évidente de la bonté et
de l'humanité aux hommes, de leur apprendre qu'ils ne doivent jamais avoir
rancune pour transmettre leurs propres bonnes choses aux autres, mais, en
imitant les corps célestes, doivent chasser l'envie et la bannir de l'Âme.
{17} {sections 142-144 ont été omises dans la traduction de Yonge, car
l'édition avec laquelle Yonge a basé sa traduction, Mangey, a omis ce
matériel. Ces lignes ont été récemment traduites pour le présent volume.}
(142) La quatrième raison est celle de tous les corps dans le ciel, la lune
parcourt le zodiaque dans le moins de temps fixé : elle accomplit son orbite
dans un intervalle mensuel. Pour cette raison, la loi a rendu hommage à la
fin de son orbite, le moment où la lune a fini au point de départ à partir
duquel elle a commencé à voyager, en ayant appelé ce jour une fête pour
qu'elle puisse encore nous enseigner d’excellentes leçons que, dans les
affaires de la vie, nous devrions rendre les fins en harmonie avec les
débuts. Cela se produira si nous tenons les rênes sur nos premiers instincts
avec le pouvoir de la raison et ne leur permettons pas de refuser les rênes
et de courir librement comme des animaux sans personne en charge du
troupeau.
http://www.earlyjewishwritings.com/text/philo/book28.html
Notez, comme nous
l’avons dit ci-dessus, Yonge ne dispose pas du texte intégral de 140 comme
Colson le fait et n'a pas 142-144, qui semblent avoir été perdus ou
supprimés pour masquer la nature exacte des Nouvelles Lunes. Toutefois, la
section précédente ci-dessus laisse place à aucun doute quant au moment où
elle était et comment elle était déterminée.
Ils auraient pu aussi se référer à Tertullien (On Idolatry, ch. XIV, ANF,
Vol. III, p. 70) écrivant au début du troisième siècle, qui reconnaît que
les Juifs ont observé les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes – et
qu’ils étaient bien-aimés de Dieu. Cependant, les Juifs ont plus tard
corrompu les Jours Saints. Le seul argument avancé par les Chrétiens
postérieurs erronés, comme les Montanistes, était que les Sabbats, les
Nouvelles Lunes et les Fêtes étaient temporaires (An
Answer to the Jews, ch. IV, ibid., pp. 155-156) et n'ont pas besoin
d’être observés par les Chrétiens. Cet argument est faux. Il est
complètement rejeté par les Églises de Dieu, et il n’appartient pas à UCG de
décider.
Tertullien et les
Montanistes étaient d'avis que, parce que l'Église et les Juifs du premier
siècle à Jérusalem et ailleurs ont observé avec zèle les Sabbats, les
Nouvelles Lunes et les Fêtes, Ésaïe 66:23 avait été accompli. Compte tenu de
cela, ils ont décidé alors qu'il n’était plus nécessaire de les observer, ce
qui est un raisonnement incorrect.
Aucune autre preuve n’est mentionnée au sujet de ces questions, et puis
l'article se poursuit pour établir un autre mythe qui a découlé du système
rabbinique et de Maïmonide, comme nous l'avons vu ci-dessus. Les rabbins
sont les successeurs des Pharisiens quand ils ont pris le contrôle à Jamnia.
Ces traditions ont été condamnées par Christ. Juda a été envoyé en captivité
à cause d’elles et pourtant, nous voyons ici une Église de Dieu soutenant
les erreurs et les traditions mêmes que Christ a condamnées si sévèrement.
Le Comité Doctrinal d’UCG est forcé de le faire parce qu’embrasser les
Nouvelles Lunes comme elles étaient observées dans le système du Temple
entraînerait le rejet du système du calendrier Hillel, qu’ils suivent. Ils
devraient alors admettre que le système WCG était erroné concernant le
Calendrier, et ensuite être confrontés avec le fait qu’Herbert Armstrong a
eu tort, et n’était donc pas inspiré par Dieu dans cette affaire. Ils
devraient donc tuer la poule aux œufs d'or.
UCG avance un autre mythe en se référant à une autorité moderne, à
savoir, l’Observatoire Naval des États-Unis
(US Naval Observatory).
Ils reconnaissent que la Nouvelle Lune est définie comme la conjonction
“laquelle est appelée la Nouvelle Lune Astronomique pour la séparer du Molad
ou du Premier Croissant” (UCG, ibid.). Il s'agit d'une revendication qui est
incorrecte. L’Observatoire Naval des États-Unis n'est jamais dans le moindre
doute quant à la Nouvelle Lune. Il ne fait que commenter sur les heures
variables où la lune devient observable après cet événement précis. Aucun
observatoire où que ce soit n’est dans le doute quant à l'heure exacte de la
Nouvelle Lune.
“La Date et
l'Heure de chaque Nouvelle Lune peuvent être calculées avec précision (voir,
par exemple, les Phases de la Lune 1990-2000 dans Data Services), mais le
temps où la Lune devient visible pour la première fois après la Nouvelle
Lune dépend de nombreux facteurs et ne peut être prédit avec certitude ...
En règle générale, le croissant lunaire sera visible à des observateurs
expérimentés convenablement situés avec des bonnes conditions du ciel
environ un jour après la Nouvelle Lune.” (Article de USNO Astronomical
Applications Department)
L'admission est
ici clairement faite, et publiée par UCG, que nous ne pouvons voir le
croissant qu’après la Nouvelle Lune, ainsi l'observation n'est pas le
système qui permettra à un calendrier de fonctionner. Un tel système ne
pourrait pas avoir opéré parce qu'il y avait au moins deux Temples en
fonction dont nous avons connaissance et une multitude de synagogues à
travers le monde, tous fonctionnant sur un calendrier universel. Philon
nous dit que l'observation n'était pas le système parce que les écoles
d'astronomie calculaient la conjonction avec précision. Donc, nous savons
que la Nouvelle Lune n'est pas la chose que l'on observe. Ce n'était pas la
base du calendrier du Temple. Pourquoi était-elle observée ?
Notons ici que
nous voyons que l'Observatoire Naval aux États-Unis est placé, par UCG,
comme définissant la Nouvelle Lune comme la conjonction, apparemment pour la
différencier du molad mentionné par la Judaica et eux-mêmes
ci-dessus. Ils oublient de mentionner que la Nouvelle Lune est définie comme
la conjonction de tous les systèmes dans toutes les nations et qu’elle est
un événement exact calculé par toutes les nations et les systèmes à
l'exception des systèmes religieux païens qui mettent l'accent sur elle,
le plus souvent sous la forme d’un croissant, et qui est entré dans le
Judaïsme après la période du Temple, et aussi plus tard dans l’Islam en
raison des mêmes influences qui avaient été rejetées par Israël sous Moïse.
En essayant de placer la détermination du Calendrier avec le sacerdoce, et
donc UCG elle-même, désormais alignée avec le Judaïsme rabbinique
post-Temple, une autre fiction est introduite. C'est que le Calendrier a été
confié au sacerdoce lévitique, et qu'il était de leur responsabilité de
calculer et de déclarer les Nouvelles Lunes, et que cette activité était une
partie essentielle dans le calcul des Jours Saints annuels par Israël. Ce
système aurait perduré jusqu'à la captivité de Babylone. UCG affirme
ensuite, sans aucune preuve, qu’Israël basait cette déclaration à la fois
sur l'observation (chercher le premier croissant,
ibid.) et sur le calcul. Cette affirmation est entièrement
fausse.
Si nous nous
basons sur l'observation, nous avons manqué le bateau, car ce sera le jour
après la Nouvelle Lune. Le sacerdoce n’a pas fait cela du tout ; il
l'a fait entièrement par le calcul.
UCG avance alors
une conclusion majeure sans preuve. Ils disent :
“La clé ici n'est
pas la méthode qui a été utilisée, mais le fait que les autorités
déclaraient aux Juifs le premier jour de chaque mois. Aujourd'hui, le
calendrier est fixé et l'observation physique n'est pas nécessaire.”
Fixé par qui ? Il
est fixé par les calculs effectués au quatrième siècle, et le système
d'observation du calendrier Hillel n'a jamais été mis en place de toute
façon.
Le commentaire
ici est une fausse déclaration. Bien sûr, le système utilisé a de
l'importance. La déclaration de la Nouvelle Lune n'a jamais été une
partie importante des Jours Saints. La détermination de la Nouvelle
Lune a été le facteur critique et elle a toujours été déterminée à l'avance.
Nous savons pour un fait à partir des preuves archéologiques que, pendant la
captivité de Babylone, la fête de la Pâque (mentionnée dans Esdras et
Néhémie) a été déterminée bien à l'avance. Un décret pour l’observer dans le
système du Temple en Égypte et à Éléphantine a été donné par le Satrape en
charge du commandement en Égypte (consulter
Le Signe de Jonas et l'Histoire de la Reconstruction du Temple (No. 013)).
La Bible est tout
à fait claire que la Nouvelle Lune était connue à l'avance, et nous voyons
que David et l'armée sous Saül étaient tout à fait conscients quand la
Nouvelle Lune devait se produire (cf. 1Samuel 20:5,18, 24 ; cf. aussi 2Rois
4:24). Ils savaient à l'avance quand la Nouvelle Lune se produisait, des
centaines et des centaines d'années, des siècles et des millénaires avant
Christ. Ce qui suit est donc une déclaration manifestement fausse.
Ils disent que le
calendrier hébraïque repose sur le calcul du molad.
“Le calendrier
hébraïque repose sur le calcul du
molad. Ces calculs pour le molad
ont été compris depuis des siècles par les astronomes. L'utilisation de
témoins au cours de la période du second temple, car il n'y a pas de preuve
de cela dans l'Ancien Testament, semble avoir été plus une formalité, comme
le montre Maïmonide. Les dates réelles avaient déjà été mises en place par
le calcul. La clé pour comprendre le calendrier réside dans l’autorité
donnée aux Lévites de déclarer les dates.”
Le calendrier
hébreu ne s'est jamais reposé sur des calculs du molad. Le molad de Tishri a
été calculé à partir du IIIème siècle EC et a accompagné
l'introduction de Rosh Hashana
dans le Judaïsme de Babylone. Rabbin Kohn, le Grand Rabbin à Buda et Pest,
affirme cela dans son ouvrage Sabbatarians in Transylvania (voir
traduction anglaise, CCG Publishing, 1998).
Il n'existe
aucune preuve de témoins dans l'Ancien Testament. Cela semble avoir été une
simple formalité du Judaïsme post-Temple. Ce n'est pas clairement indiqué
par Maïmonide, qui semble vouloir placer une situation de période du Temple
pour son scénario de l'observation.
UCG continue :
“Les dates réelles
avaient déjà été mises en place par le calcul ...”
Donc, UCG
continue ensuite pour admettre que le système avait déjà été établi par le
calcul et pourtant, l’Observatoire Naval dit que nous ne pouvons pas le
calculer avec précision à moins que nous utilisions la conjonction. Nous
venons tout juste de lire cela.
UCG procède à un
appel à une déclaration de Lévi.
“La clé pour
comprendre le calendrier réside dans l’autorité donnée aux Lévites de
déclarer les dates.”
Nous verrons
qu'il s'agit d'une fausse déclaration, sur laquelle ils reposent leur
argumentation, ou une partie de celle-ci, comme cela leur convient.
UCG poursuit dans
cette section pour admettre qu'il y a un calendrier établi à l'époque de
Moïse. Nous sommes d'accord avec cette position et affirmons que c’est le
calendrier basé sur la conjonction, ce qui n'a pas changé durant la période
du Temple en Israël.
UCG déclare en
outre :
“Il y a eu des
changements et des ajustements apportés à ce calendrier au cours des
nombreux siècles, mais il est encore conservé par les Juifs et utilisé à ce
jour dans le but d'observer les fêtes annuelles.
Pour résumer, dans
le but de ce document, la Nouvelle Lune est définie comme étant le premier
jour du mois tel que déterminé par le molad.”
Ce qu'ils veulent
vraiment dire c'est le molad de Tishri, le Septième mois. Le calendrier
utilisé par les Juifs aujourd'hui n'est pas le calendrier hébraïque. Le
calendrier hébreu n'a jamais été déterminé par l’observation du molad. C'est
pourquoi il n'y a aucune trace ou commentaire de quelqu’un observant la
Nouvelle Lune à aucun moment dans l'Ancien Testament. Cela nous montre que
cela n'a pas eu lieu. Comme on le voit ci-dessus à partir de Philon, la
Nouvelle Lune était déterminée par la conjonction. Donc, nous avons un des
plus grands historiens du monde, un Juif à l'époque où le Temple était
encore debout, disant spécifiquement que le système de la Nouvelle Lune
était basé sur la conjonction déterminée par les écoles d'astronomie. Le
système de conjonction a été appliqué pendant la période du Second Temple en
entier. On pourrait penser que la preuve serait suffisante, et que le compte
rendu convaincant d’un historien mondialement reconnu suffirait, mais ce
n'est pas suffisant pour UCG, car cela signifie qu'ils devront changer leur
système.
Le calendrier
Hillel –
lequel n'était pas le
calendrier hébraïque du tout, mais une fiction du quatrième siècle
déterminée par un calcul basé sur le système donné à Hillel II par les
rabbins de Babylone en 344, et proclamé comme un système en 358 pour le
Judaïsme rabbinique – est le calendrier qui s'appuie sur ce système. C'est
un calendrier babylonien/juif. Le calendrier hébreu est un calendrier par
conjonction, qui a été observé par tous les anciens Hébreux et de
manière étendue au-delà des Juifs. Le calendrier Hillel est le calendrier
qui repose sur ce système de détermination de molad basé sur le calcul de
Tishri, et non pas sur la conjonction de la Nouvelle Lune. Il n'a jamais été
observé par Christ et les Apôtres ou l'Église, et n'a aucun fondement
biblique ni aucune autorité, il va en fait à l'encontre des Lois expresses
de Dieu. Plus intéressant encore, le calendrier Hillel ne détermine pas le
Premier jour de l'année, mais plutôt, il détermine le molad de Tishri. C'est
un système païen de Rosh Hashanah, qui est entré dans le Judaïsme au
troisième siècle.
Sous Hillel, la
date du Nouvel An est déterminée à partir du molad de Tishri sans référence
directe à la Nouvelle Lune réelle du Premier mois. Donc, ils ont déterminé
en comptant à rebours à partir du molad du Septième mois sous un festival
païen Rosh Hashanah, et que les Juifs eux-mêmes admettent n'a aucun
fondement dans le Judaïsme de l’ancien Temple. Rosh Hashanah est un faux
système introduit au troisième siècle. Nous allons voir que le grand rabbin
de Budapest a admis cela dans son ouvrage, The Sabbatarians in
Transylvania, que nous avons traduit de l'allemand et publié avec un
commentaire. R. Kohn dit que quelques-uns des Sabbatariens ultérieurs dans
Siebenburgen se référait à Rosh Hashanah. Il montre qu'ils ont dû
s’intéresser au calendrier juif parce que le calendrier de l’ancien Temple
ne l'avait pas et Rosh Hashanah n’est pas entré dans le Judaïsme avant le
troisième siècle. Kohn le cite comme leur influence, car Rosh Hashanah
n'avait rien à voir avec le calendrier de l’ancien Temple, et ils ne
calculaient certainement pas le Premier mois d'Abib à partir du Septième
mois.
La connaissance
des temps a été confiée à des hommes sages, comme nous le voyons dans Esther
(Est. 1:13) Cette idée de Lévi se voyant confier le calendrier n'est pas ce
que dit la Bible. Nous savons aussi que c’était sur Issacar que dépendait la
détermination du Calendrier ou des temps dans l'ancien Israël
(1Chroniques 12:32 ; consulter aussi le document
L'Appel des Peuples à Jérusalem (No. 238)).
L'argument selon lequel les Oracles de Dieu ont été commis à Juda (et Lévi)
est faux (consulter le document
Les Oracles de Dieu (No. 184)).
Si ces personnes dans UCG croient qu'il a été donné à Lévi de déterminer,
pourquoi ne suivent-elles pas le calendrier (juif) Hillel pleinement ? Nous
savons qu'ils ne le font pas, mais plutôt qu'ils observent (correctement)
une Pentecôte le dimanche, bien qu’à un moment donné ils ont observé une
Pentecôte le lundi. Les mêmes personnes ont même observé une Pentecôte le
mardi. Donc, ils sont passés de 6 Sivan à lundi puis au dimanche, et s'ils
croyaient vraiment ce qu'ils disent ici (que seul Lévi était responsable
pour le Calendrier), alors ils observeraient le 6 Sivan, n’est-ce pas ? La
réponse est qu'ils ne le font pas, et ils ne le croient pas. Ils disent cela
pour plus de commodité.
Nous voyons ici
dans le texte de la Bible que les sages d'Issacar avaient un conseil de 200
personnes qui avaient la compréhension des temps pour savoir ce que devait
faire Israël. Pourquoi diraient-ils à Israël ce qu'ils doivent faire en
fonction des temps ? Il est évident qu'ils déterminaient le
Calendrier. Ainsi, le Calendrier ne reposait sur Lévi, il reposait sur
Issacar. Ainsi, l'assertion est une fausse déclaration. Ainsi, le Comité UCG
ignore simplement un autre texte de la Bible qui montre que le Calendrier a
été déterminé par les sages d'Issacar, soutenus par toute la tribu. Il
semble donc que ceci soit un cas où l’on cite ce qui convient et où l’on
ignore ce qui est gênant.
Nous sommes en
mesure de déterminer avec une certitude absolue quels étaient les systèmes
anciens. Leur connaissance est assez étonnante étant donné les examens
stupides et puérils de leurs systèmes proposés par les gens religieux
d'aujourd'hui. Les gens qui ne savent rien ne sont pas les anciens –
les gens dans les périodes du second ou du premier Temple – mais les
fanatiques religieux des XXème et XXIème siècles, qui
ne comprennent pas de ce dont ils parlent. Ils ont littéralement “retenu la
vérité captive dans l'injustice” et la colère de Dieu se manifeste du Ciel
contre eux (voir Romains 1). Le document d’UCG aurait pu examiner
quelques-uns des éléments de preuve qui montrent que les nations ont observé
la conjonction dès les premiers temps.
La Bible déclare
très clairement que les systèmes célestes ont été utilisés pour déterminer
les signes et les temps et les saisons et les jours et les années (Gen.
1:14). Nous savons hors de tout doute que Noé a déterminé les jours et les
mois et les années depuis l'Arche, et que le Calendrier était alors fixé. Ce
n’est pas qu'ils n’avaient pas le Calendrier fixé, ou que Noé et les anciens
ne connaissaient pas le Calendrier - ils connaissaient tous le Calendrier.
Tout le monde le comprend, sauf les gens qui écrivent pour tordre ou
obscurcir la vérité et établir ce calendrier juif. Tout le monde comprend ce
qu’étaient les anciens systèmes en dehors de ces ministres qui tentent de
faire valoir le calendrier Hillel à l'Église de Dieu. Ils doivent recourir à
ces fausses déclarations pour y parvenir.
Qu'est-ce qui
prouve que ce système était connu et conservé au fil du temps ? Qu'est-ce
que nous avons dans l'histoire ? Y a-t-il quelque preuve vers laquelle ces
gens pourraient se tourner s’ils avaient pris la peine de dépoussiérer l'un
des ouvrages de références historiques plutôt que de lire des romans de
fiction ? Quels sont les exemples à leur disposition ? Il y a deux exemples
: dans l'histoire et dans l'archéologie moderne. L'archéologie moderne nous
montre des choses assez étonnantes. L'histoire de la Chine antique va nous
montrer que nous n'avons jamais perdu les Nouvelles Lunes. Les Nouvelles
Lunes ont été observées par les anciens Chinois à partir du moment où ils
ont quitté le Moyen-Orient ou l’Asie Mineure après le Déluge.
La Chine antique
Dès ses premiers
temps, la Chine a observé les Nouvelles Lunes. À l'origine, il s’agissait
d’un système monothéiste qui adorait Dieu lors des Nouvelles Lunes. Plus
tard, ce système s'est transformé en culte des ancêtres et en idolâtrie,
mais le fait demeure que la Nouvelle Lune a été observée de façon intacte
pendant toute la période jusqu'à nos jours. Cependant, il se peut qu'ils
aient vénéré des divinités différentes à la Nouvelle Lune. Plus tard, la
Chine a également commencé à révérer Kuan Kung et la déesse de la
miséricorde, Guan Yin. Kuan Kung était un général dans la Chine ancienne. La
Chine a peut-être commencé à vénérer Confucius, ou Kung fu tzu, mais elle
n'a jamais perdu les Nouvelles Lunes, connues sous le nom Choy Yat.
L’un de nos gens
dans les églises en Asie a testé le calendrier de Nouvelles Lunes de CCG en
le comparant à celui de l'ancien système chinois et a constaté qu'il
correspondait exactement. Pourquoi ? C'est parce que nous suivons tous deux
les conjonctions. Les Chinois commencent le Nouvel An un mois plus tôt, car
ils ont introduit le système païen, mais ils observent encore les Nouvelles
Lunes. Autrefois, ils adoraient Dieu aux Nouvelles Lunes, maintenant, ils
adorent leurs ancêtres. Toutefois, les conjonctions et les éclipses ont été
déterminées par leurs astrologues.
Astronomie
est un terme relativement nouveau. Astrologie était le nom donné
depuis l'Antiquité à la science de la mesure des cieux. La distinction entre
l'astrologie et l'astronomie a été faite plus récemment en vue de déterminer
une science et l'extraire du système mythique qui avait été développé autour
de l'astrologie. Les anciens astrologues, ou astronomes, devaient
continuellement déterminer les Nouvelles Lunes et les éclipses à l'avance.
Les Nouvelles
Lunes ont été déterminées selon la conjonction (comme Israël l'a fait dans
son système) à partir du début du deuxième millénaire avant notre ère. Quand
ils ont quitté le Moyen-Orient (les montagnes de l'ouest) et sont allés dans
le virage de Huang He ou le fleuve Jaune et ont établi la Chine, ils ont
emporté avec eux le système de détermination des Nouvelles Lunes, selon la
conjonction. Ils étaient capables de faire cela 2000 ans avant Christ. Non
seulement les Chinois ont déterminé les Nouvelles Lunes selon la conjonction
dès le commencement (après leur départ du Moyen-Orient) mais ils ont puni
les astrologues qui omettaient de le faire, comme les Annales le rapportent.
Ces Annales ont été écrites sous le Prince Ti très tôt dans leur histoire,
c'est-à-dire autour du début du second millénaire AEC. Le Prince Ti a été
chargé de s’occuper des astrologues qui ont échoué une année à calculer les
éclipses et les Nouvelles Lunes comme ils auraient dû l'avoir fait, et ce
correctement – et il les a punis. À l’époque, ils coupaient généralement
quelques têtes pour faire passer le message aux autres. Nous avons un récit
de cela se produisant pendant plus de 3000 ans. Donc, tout ce que ces
maîtres du Comité Doctrinal d’UCG avaient à faire était de regarder
l'histoire ancienne et de mettre de l’ordre dans leurs documents
historiques.
Le croissant de
lune a été mentionné dans la Chine ancienne comme “La Honte de l'Empereur”,
car s’il apparaissait avant que la conjonction de la Nouvelle Lune n’ait été
déclarée et célébrée, alors on considérait que l'empereur, en tant
qu’instrument du Ciel ou “Fils du Ciel”, avait perdu l'autorité divine et
pouvait donc être renversé. Il était donc impératif qu'il n'y ait jamais de
doute quant à la véritable Nouvelle Lune.
Nous pourrions
peut-être excuser notre intrépide Comité Doctrinal de ne pas comprendre les
Annales et le système religieux chinois, même si les récits historiques ont
été avec nous pendant des siècles, en effet, des millénaires. Cependant,
nous pourrions voir des preuves plus convaincantes que les systèmes étaient
à l'échelle mondiale et connus du monde antique, et d’Israël, de la preuve
qui se trouve juste sous leurs yeux aux États-Unis. Pourtant, même cette
omission mettra en évidence un autre problème doctrinal dans UCG et le
système de branche de WCG.
Ils pourraient
s'opposer et dire que c'était seulement en Chine, et peut-être que c'était
un système païen de toute façon, mais ce n'était pas ainsi au début –
c’était un système monothéiste. Nous savons cela grâce au développement de
la langue chinoise. Kang et Nelson ont écrit un livre sur la langue chinoise
et les origines de la Genèse dans cette langue. Ils reprennent le récit de
la Genèse dans le développement de leur processus linguistique, mais c'est
une autre histoire.
Nous avons la
preuve qu'ils avaient d’étonnantes connaissances astronomiques dans le monde
antique, en Ibérie (ancienne Espagne) et en Grande-Bretagne, où ils avaient
eu des monuments tels que Stonehenge et les autres grands cercles de pierre
dans toute l'Angleterre, qui ont été utilisées pour les calculs
astronomiques précis. Donc, ces ‘calculateurs’ sont un peu partout en
Europe, en particulier dans les Îles britanniques et en Ibérie et dans une
certaine mesure en France, mais ils existaient aussi en Amérique. Le même
système a été amené par les mêmes personnes en Amérique du Nord à peu près
au moment où les Chinois se sont déplacés en Chine à la suite de la
dispersion babylonienne.
Le siège social
d’UCG se trouve à Cincinnati, qui n’est qu’à quelque six cents miles environ
(965 km) de quelques-unes des découvertes archéologiques les plus
importantes dans le Nouveau Monde. Ce sont les anciens systèmes de pierre
celtes en Nouvelle-Angleterre à Mystery Hill et Le Blanc Park. Ces sites
nous montrent clairement la connaissance étonnante et la propagation des
anciens Celtes, mais l’Église Unie de Dieu (UCG) ne pouvait pas se référer à
ces derniers parce que cela pourrait apparemment détruire un autre mythe, à
savoir que les Celtes sont une partie des tribus perdues d'Israël. Ils
pourraient en effet faire partie des peuples israélites, mais pas pour les
raisons soutenues par UCG, et ceci leur pose des problèmes si jamais ils
sont au courant des découvertes faites dans cette région. Même si nous
sommes en désaccord sur le fait qu'il s'agit de véritables Celtes, ce qui
est difficile, cela nous présente encore la preuve que les Amériques ont eu
le même calendrier et les systèmes d'écriture (c.-à-d. l’écriture oghamique)
que nous trouvons dans l'ancienne Grande-Bretagne, l’Irlande et l’Espagne ou
Ibérie – et cela a précédé Christ par 2000 ans. Donc, nous devons nous poser
la question suivante : ces gens avaient-ils les connaissances nécessaires
pour déterminer la conjonction ? Avaient-ils besoin de sortir et de regarder
les lunes et d'observer un croissant pour résoudre quand les mois
commençaient ? Ces peuples anciens pouvaient déterminer le lever héliaque de
l’étoile Sirius des milliers d'années à l'avance. Pensons-nous qu'ils
avaient besoin de regarder le croissant de Nouvelle Lune ? Penchons-nous sur
les éléments de preuve. Les commentaires du site Web suivent.
Mystery Hill,
Vermont
Les orientations calendaires des chambres couvertes de bloc excluraient,
semble-t-il, que ces structures aient été construites comme caves à légumes
par les premiers colons américains ou les Indiens des bois du nord-est étant
donné que ni les uns ni les autres ne se souciaient des alignements qui
coïncident avec les plus importantes des célébrations celtiques annuelles.
En outre, l’illustre archéo-astronome Byron Dix a déterminé que la
Nouvelle-Angleterre regorge de salles souterraines. Il dit, ". . . il y a
environ 105 chambres astronomiquement alignées dans le Massachusetts, 51
dans le New Hampshire, 41 dans le Vermont, 62 dans le Connecticut, 12 dans
le Rhode Island, et 4 dans le Maine. Qu'il suffise de dire qu’il est évident
que les alignements trouvés au Mystery Hill, et d'autres sites ne sont pas
le fruit du hasard.
Donc, on trouve
des calculateurs astronomiques partout dans la Nouvelle-Angleterre, car il y
avait une société celtique en Nouvelle-Angleterre anciennement.
Selon Charles
Pearson, qui a arpenté le complexe en 1987,
. . . le nombre de
très grosses pierres de premier plan est limité et ces très grosses pierres
se trouvent à être celles qui composent les alignements astronomiques
significatifs. Déclarer que ce site est un calendrier par la probabilité
statistique ou par “accident” et non par la conception démontre une mauvaise
interprétation complète de la preuve évidente physique sur le site, et une
fausse déclaration des faits situés sur le site. Des observations ont été
faites indiquant qu’avec plus de 100 pierres levées et la liberté d’ajuster
le centre d'observation du site à n'importe quel endroit désiré, on
pourrait, par pur hasard, démontrer un site de calendrier à n'importe quel
endroit. Ce n'est évidemment pas le cas sur Mystery Hill.
Nous pouvons voir
sur ce site que la pierre de Beltane à Mystery Hill, Vermont, établit May
Day, prétendument à l’époque de Christ, par les bâtisseurs de l'astronomie,
39 jours à compter de l'équinoxe (qui était le Nouvel An celto-grec), à ce
moment-là. Maintenant, il est décalé de 45 jours en raison de la précession
de l'équinoxe. Dans son ouvrage America B. C (Artisan Publishers,
Muskogee, OK, éd. 2001), Barry Fell se réfère à la pierre de Beltane et
montre qu'elle est annotée en ce qui concerne le calendrier julien, montrant
que la pierre avait une connexion poste-43 AEC avec le monde romanisé
suivant le système romain pour faciliter les affaires (ibid., p. 200). Ces
monolithes ont été construits et posés quand l'équinoxe était le 25 mars,
c’est-à-dire, après 300 avant notre ère à la fermeture du Canon
de l'Ancien Testament et à travers la période du Temple jusqu’au début du
Christianisme. C'est la date qui a gelé le calendrier samaritain et cela est
également devenu le Nouvel An des Anglo-Saxons jusqu'au 17ème
siècle.
Le peuple
anglo-saxon n’avait pas le 1er janvier comme date du Nouvel An. Jusqu'à la
fin des années 1700, notre Nouvel An était le 25 mars.
Il y avait de
nombreux sites d'astronomie en Nouvelle-Angleterre il y a 2000 ans.
(D'après les
données du site Mystery Hill sur
http://www.crystalinks.com/mysteryhill.html.)
Cela est plus à
l'époque de Christ, parce que les équinoxes étaient autour de 23/22 mars à
partir du début du deuxième siècle. Sur ce site, en 600 EC, bien après la
chute du Temple, les gens calculent encore et créent ces cryptes, et savent
exactement quand le soleil va passer à travers un trou pour trouver un point
particulier en seulement deux jours de l'année. Pensons-nous que ces gens
avaient besoin de développer le calendrier par l'observation ? Nous savons
pertinemment que ces dates parcourent de 2000 avant notre ère à 600 de notre
ère. Ainsi, les Celtes étaient présents en Amérique à partir de 2000 avant
notre ère à 600 de notre ère.
Les Sites dans
le Massachusetts
Le site de Le
Blanc Park à Lowell, Massachusetts, est un ancien cercle de pierres
mégalithiques qui constitue un calendrier astronomique exact. James Whittall
a eu ceci à dire au sujet de ce site mégalithique étonnant, tel qu'il est
inscrit sur le site Web ci-dessous :
“Là, j'ai vu un
spectacle que je n'avais pas vu depuis mes voyages dans les Îles
britanniques. Situées sur une butte se trouvaient des pierres mégalithiques
usées par les intempéries. J'ai été rempli d’incrédulité — cela ne se peut
pas, en Europe occidentale, oui, mais ici dans le Massachusetts, non. La
réalité de la scène était stupéfiante.”
Ce monticule ovale
mesurait 112 pieds (34 m) de long par 56 pieds (17 m) de large. Comme
Whittall l’avait prédit, les pierres fournissaient des alignements
astronomiques. Les monolithes étaient orientés d'est en ouest, et les
directions de la vue indiquaient que cela avait été utilisé pour observer
les phénomènes solaires. La première observation a été faite le 22
septembre, l'équinoxe d'automne, de la plus haute pierre sur le côté ouest,
depuis le sommet de la pierre la plus orientale. Le soleil s'est couché
derrière la pierre numéro quatre comme Whittall l’avait deviné.
“Le 1er
novembre nous retournâmes sur le site, principalement parce que c'était le
jour de l’ancien rituel celtique de Samhain, et nous avons obtenu un
alignement parfait de la pierre neuf sur la pierre six et nous avons eu un
alignement établi. Au solstice d'hiver des observations ont été faites à
nouveau et la pierre un et la pierre dix s’alignaient. Le disque rouge du
soleil a descendu lentement dans un long arc vers le point sur le monolithe
jusqu'à ce qu'il divise le disque. Ce site a été connu pendant des
générations sous le nom de Druid Hill.”
Pris dans leur
ensemble, ces sculptures mégalithiques, ces bâtiments, ces monolithes, ces
cercles calendaires, ces phallus en pierre, ces fétiches de fertilité et
autres monuments de pierre saisissants, tous si évocateurs de ceux en
Europe, pourraient être suffisants pour déduire qu’une culture ancienne
européenne les a construits (ibid.).
http://www.barnesreview.org/html/oct1997lead.html
Ces sites sont
anciens. Ils ne sont pas des reconstitutions de sites européens et ils sont
tous là à moins de 600 miles (965 km) de Cincinnati, où ce document
doctrinal a été écrit. Pourquoi ne l'ont-ils pas mentionné ? Parce qu'ils
auraient alors dû admettre que leur compréhension des origines des Celtes
est fausse. Qui sont les Celtes ou Keltes ? Comment sont-ils venus à
s’alignés sur Israël ? Comment sont-ils même venus à faire partie du système
et à le développer ? Il s’agit de l'ancien système babylonien. Comment
est-il arrivé en Amérique ? Les systèmes reposent sur des calculs
astronomiques précis, et nous savons que ces gens avaient une connaissance
très sophistiquée des mouvements des cieux.
Nous avons
également la preuve citée par le professeur Cyrus Gordon (dans Before
Columbus) qui montre que les rebelles de Bar Kochba sont allés en
Amérique, après leur défaite. Nous avons des preuves précises sous leur nez
que les calculs complexes des équinoxes et des Nouvelles Lunes (déterminant
les mois de l'année luni-solaire) et les ascensions hélicoïdales, ainsi que
l'ensemble du système aryen des Anciens Seigneurs des Mers (c.-à-d. le culte
du veau d'or et les sacrifices druidiques), étaient présents tout ce temps,
même aux États-Unis. Ils avaient une connaissance précise des ascensions
hélicoïdales de nombreuses étoiles et systèmes et aussi ils comprenaient la
nature de l'Étoile Polaire, Thurban, vers 2000 AEC (Avant l’Ère Courante).
D'autres systèmes
en Amérique du Nord montrent des connaissances astronomiques avancées. Le
site dans le Chaco Canyon montre des calculs solaires et lunaires complexes
dans un système construit il y a mille ans. Il s'agit d'une ville composée
de bâtiments distants de plusieurs kilomètres qui montrent les calculs
complexes des équinoxes et des solstices avec le cycle complet des lunes sur
une période de 18,6 ans. L'analyse linguistique des Zunis montre que les
tribus de cette région sont liées aux ancêtres libyens du Moyen-Orient et
que leurs connaissances complexes en témoignaient au moment de leur arrivée
en Amérique du Nord. Ces multiples cas d’écritures puniques libyennes et
ibériques révèlent une connaissance complexe et le commerce (cf. Fell,
ibid., pp. 157-191).
Un de ces sites
en Nouvelle-Angleterre a été aligné sur Thurban quand elle était l’Étoile
Polaire vers 2000 AEC. Donc, les gens qui ont fait ce site et l’ont aligné
sur Thurban doivent s’être rendus là en utilisant l'Étoile Polaire comme
leur point de navigation post-2000 avant notre ère. Maintenant, tout cela
nous le savons. Nous pouvons en fait calculer le moment où ils sont venus et
le jour où ils ont établi le site en nous référant à la précession des
équinoxes. Ils étaient en mesure de calculer ces choses avec une certitude
absolue. Nous avons également appris grâce à quelques-unes des cartes des
Anciens Seigneurs des Mers (Ancient
Sea Kings) que les marins avaient cartographié l'Antarctique avant Christ.
Aujourd'hui, nous
avons un groupe de personnes qui, au sein d’un Comité Doctrinal, banalise la
compréhension ancienne de la connaissance. Peut-être n’ont-ils pas eu la
connaissance eux-mêmes pour analyser et expliquer ce qui est là. Cet appel à
l'ignorance peut être basé sur l'ignorance. Ils ne peuvent ni comprendre ni
expliquer eux-mêmes et ensuite déduisent ou impliquent l'ignorance de la
part de leurs ancêtres, qui étaient beaucoup plus instruits qu'eux. Le fait
est que l'ignorance de notre société découle d'une époque sombre infligée à
nous par l'église européenne, et l'Âge Sombre nous est venue du
Christianisme trinitaire européen et du fanatisme religieux aveugle. Il se
pourrait bien que la tentative de faire cesser le sacrifice humain dans le
système du veau d'or soit derrière la suppression des références à lui, mais
c'est une piètre excuse pour la suppression de la connaissance et l'Âge
Sombre. Nous ne pourrons jamais vaincre et apprendre alors que notre
connaissance est déterminée par des gens qui sont eux-mêmes ignorants des
origines.
Nous allons
passer en revue et examiner certains des points soulevés dans le présent
document doctrinal et traiter des commentaires de chaque section.
Les Instructions sur la Nouvelle Lune
dans la Bible
Le document d’UCG
poursuit ensuite à traiter avec les instructions de la Bible pour la
Nouvelle Lune, en minimisant leur impact dans l'Écriture. Cette banalisation
des Nouvelles Lunes est incorrecte. Penchons-nous sur les faits relatifs aux
Nouvelles Lunes par rapport à leurs commentaires.
Le Premier jour
du Premier mois est le Nouvel An et un jour de Fête solennelle (Psaume 80
[81]: 3-5).
Ps. 80 [81]: 3-5
Sonnez de la trompette à la nouvelle lune au jour glorieux de votre fête.
Car c'est une ordonnance en Israël et une loi du Dieu de Jacob. Il l’a fait
pour être un témoignage en Joseph, quand il sortit du Pays d'Égypte : ...
(Brenton, Hendrickson, impression de 1992).
Les Nouvelles
Lunes ont été observées comme des Sabbats dans l'ancien Israël. Les
Nouvelles Lunes sont toutes des jours importants et significatifs, ce sont
des jours de sacrifice et d’adoration. Comme nous l'avons vu plus haut, la
Première Nouvelle Lune de l'année est un jour de Fête solennelle. Ainsi
l'une d'entre elles est un Sabbat à tout le moins. La Nouvelle Lune du
Septième mois est aussi le Jour des Trompettes et donc aussi un jour de Fête
solennelle.
Nous allons voir
d'autres textes où les Nouvelles Lunes étaient des jours d’assemblée, et que
Dieu traitait avec Israël et le monde ces jours-là. Il parlait à travers Ses
serviteurs, les prophètes, lors des Nouvelles Lunes.
Les textes les
plus clairs se trouvent dans Exode lors de la Sanctification du Temple, en
tant que Jour d'Assemblée Solennelle. Amos fustige Israël de vouloir que le
jour du Sabbat et de la Nouvelle Lune se termine, afin qu'ils puissent
commencer à faire du commerce (Amos 8:5). Ils observaient les Nouvelles
Lunes, mais Dieu était mécontent du fait qu'ils ne les observaient pas de
tout leur cœur, puisqu’ils voulaient qu’elles se terminent pour qu'ils
puissent commencer à faire du commerce à nouveau.
Amos 8:5 Vous
dites : Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, afin que nous vendions du
blé ? Quand finira le sabbat, afin que nous ouvrions les greniers ? Nous
diminuerons l’épha, nous augmenterons le prix, nous falsifierons les
balances pour tromper ; (LSG)
Il n'y a rien
dans Amos 8:5 pour indiquer que cela a affaire à une récolte spécifique ou
au Jour des Trompettes. Par conséquent, le texte doit être lu comme il est
écrit, comme une déclaration générale en ce qui concerne les Nouvelles Lunes
et les Sabbats. Si l’on replace le verset dans son contexte, le chapitre
traite du mécontentement de Dieu à l’égard de Son peuple. Il est en colère
que les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Fêtes ne soient pas observés
correctement et que les gens ne soient pas équitables les uns envers les
autres.
Nombres 10:10
affirme que les trompettes devraient être sonnées à toutes les Nouvelles
Lunes.
Si nous regardons
l'histoire, nous voyons qu'il n'y avait qu'une activité minimale faite ces
grands jours-là. Si nous ne pouvons pas aller travailler au milieu des
Tabernacles, alors nous ne pouvons certainement pas aller travailler pendant
les Nouvelles Lunes non plus. C'est la façon dont cela était considéré
autrefois.
Exode 40:2-16
traite d'une cérémonie qui devait avoir lieu le premier Jour Saint de
l'Année Sacrée, le Premier jour du Premier mois. Le Tabernacle devait être
préparé afin que les éléments à l'intérieur du Tabernacle puissent être
sanctifiés, et puis l'ordination d'Aaron et ses fils a eu lieu, au cours de
laquelle ils ont reçu l'onction sacerdotale.
Ce n'était pas
une journée normale de transactions. C'était la préparation de la Tente
d’Assignation en vue de tenir les services de la journée. Les travaux de
construction pour le Tabernacle avaient duré toute l'année. Il s’agissait du
dernier assemblage du Tabernacle, et à cette occasion, il a été préparé pour
la Présence ou la Gloire de Dieu. Encore une fois, ce n'était pas le travail
de la semaine, mais la mise en état du lieu de réunion (Exode 40:17-35).
Ce texte montre
qu'ils étaient assemblés pour l'objet d’adoration au Tabernacle. C’est en
fait un texte qui prouve l’observance de la Nouvelle Lune comme un Jour
d'Assemblée et de consécration au Seigneur, dans le cadre de la
Sanctification du Tabernacle. Tout cela concernait Christ et la purification
du Temple (Temple que nous sommes) avant la Pâque.
Il existe de
nombreux exemples dans la Bible d’événements importants qui se déroulent
lors d’une Nouvelle Lune. Après le
Déluge, on a constaté pour la première fois que les eaux s'atténuaient le
Premier jour du Dixième mois (Gen. 8:5).
En l'an 601, le
Premier jour du Premier mois, la terre est devenue sèche et l'Arche a pu
être ouverte (Genèse 8:13).
Moïse se voit
confier la responsabilité du Tabernacle et les instances de son contrôle et
de son utilisation dans le désert, à compter de la Nouvelle Lune (Exode
40:2,17).
Les Fêtes sont
des exemples majeurs : le Nouvel An au Premier mois (Ps. 81:3), le Jour des
Trompettes au Septième mois (Lévitique 23:24 ; Nombres 29:1) ; pour la
Sanctification du Temple (2Chr. 29:17).
Le Temple était
sanctifié pendant sept jours et le 7ème jour, ils sanctifiaient
les Simples et les Gens dans l’Erreur d'Israël. Ils procédaient ensuite pour
la période suivante jusqu’à la Pâque du 8ème jour au 10ème
jour, au cours duquel ils mettaient de côté l'Agneau de la Pâque. Puis le 14ème
jour, ils sortaient de leurs portes (Deut. 16:5-7) et tout Israël observait
la Pâque à partir du début du 14ème jour jusqu’à la nuit du 15ème
jour en veillant. Le Jour Saint du 15ème jour, ils observaient le
service et le sacrifice et complétaient ce soir-là le 16ème jour.
Les Pains sans Levain se poursuivaient pendant encore six jours, le 21ème
ou dernier jour étant un Jour Saint.
La Nouvelle Lune
des Trompettes a également été utilisée comme un jour de restauration de la
Loi de Dieu (Néhémie 8:2). La Nouvelle Lune était également comme un point
central pour l'ensemble de l'armée de Dieu (Nombres 1:18). Cet événement
hautement significatif a eu lieu lors d’une Nouvelle Lune et Dieu a parlé à
travers Moïse à Israël lors de l’assemblée commune (Nombres 1:1-5). C’était
un jour utilisé pour la prophétie (Deut. 1:3), et de nombreuses autres
activités importantes ont eu lieu ce jour-là (Exode 19:1). Pendant l'Exode,
Israël arrête de voyager et Moïse monte sur la montagne pour parler à Dieu.
Ayant reçu ses instructions, Moïse s'adresse au peuple ce jour-là.
Aaron a
également été amené à Dieu à la Nouvelle Lune du Cinquième mois de la 40ème
année de l'Exode (Nombres 33:38). La restauration de l'édifice du Temple,
comme la restauration de la Loi, a eu lieu à la Nouvelle Lune des Trompettes
(Esdras 3:6).
Le début du
voyage de restauration de Néhémie a commencé à prendre place au Nouvel An, à
la Nouvelle Lune. Il ne s'est donc pas simplement mis en route, il a
commencé. Comme toutes les restaurations majeures, cela a été affecté
par et à ces cérémonies de la Nouvelle Lune (Esdras 7:9).
Il est arrivé à
la Nouvelle Lune du Cinquième mois. Devons-nous assumer que cet évènement
n’a aucune signification et dire tout simplement qu'il a voyagé
fortuitement, ou devons-nous supposer que c’était un jour d'assemblée et
qu’il a synchronisé son arrivée en fonction de cet événement ? Rien n'est
sans conséquence ou symbolisme dans le récit biblique (Esdras 10:16-17),
on peut donc supposer que c'est ce dernier cas qui s'est produit.
C’est un jour où
Esdras et les hommes choisis n'étaient pas à leur travail en semaine, mais
s’occupaient de l'Église. Ils ont alors commencé à la Nouvelle Lune et rendu
au Nouvel An ils avaient préparé Israël pour la Sanctification du Temple de
Dieu. Ici, nous voyons Nisan ou Abib de nouveau répertorié comme le Premier
mois (cf. Est. 3:7, 12).
Le Livre
d'Ézéchiel est clair que c'est ce Premier jour d'un mois où Dieu lui a parlé
(Ézéchiel 26:1). Dieu nous parle quand nous sommes en mesure d'écouter, et
non pas lorsque nous sommes occupés avec les affaires courantes de nos vies.
Ézéchiel était
devant Dieu aux Nouvelles Lunes et il a ensuite reçu la prophétie parce
qu'il a obéi à Dieu (Ézéchiel 32:1 ; 29:17 ; 31:1, RSV). La même chose
s'applique à Aggée (Aggée 1:1, RSV).
Pourquoi
Zorobabel, prince de Juda, consultait-il un prophète à la Nouvelle Lune ?
C'était parce qu'ils allaient devant Dieu ces jours-là et qu’Il leur donnait
des révélations par l’intermédiaire des prophètes ces jours-là.
L'ensemble du
système d’adoration en Israël a été fondé autour du Tabernacle et du Temple.
Ce Tabernacle et ce Temple physique étaient une copie de la structure
céleste, qui est un édifice spirituel, et il a été montré à Moïse un plan
sur lequel construire le Tabernacle physique.
L’adoration de
Dieu devait être pure et Il voulait être adoré en esprit et en vérité. Le
système physique pointait vers le Messie et le Temple Spirituel, qui est
l'Église.
Le physique a dû
être nettoyé et le sacerdoce préparé pour la Pâque, comme nous devons être
nettoyés et préparés pour le deuxième Sacrement. Seuls ceux qui ont été
baptisés comme adultes repentants dans le Corps de Christ sont en mesure de
prendre part au premier élément (Dîner
du Seigneur) de la Pâque.
C’était la
signification derrière Christ nettoyant le Temps, à la fois au début de son
ministère et avant la Pâque de sa mort, quand il a instauré le Dîner du
Seigneur le Jour de la Préparation du repas du Jour Chagigah.
Ainsi, le
nettoyage physique pointait vers nous en tant que le Temple spirituel de
pierres vivantes. Cela a commencé le
processus de réconciliation de l'homme avec Dieu. Par nos actions,
nous intercédons pour les simples et les gens dans l’erreur d'Israël et
contribuons ainsi à la protection de la nation. Nous participons à la
purification spirituelle du Temple et contribuons ainsi à sanctifier la
nation dans laquelle nous résidons.
La Nouvelle Lune
du Premier mois est le point de départ de ce processus, où la lune
représente l'Église. Le nettoyage commence par nous en tant que le Temple
spirituel à la première Nouvelle Lune de chaque année. Cela se poursuit
ensuite tout au long de l'année de Nouvelle Lune à Nouvelle Lune. Cela se
poursuivra dans le Millénaire (Nombres 28:11-15). Le Judaïsme nie la Loi de
Dieu à cet égard également, par sa pratique babylonienne de Roch Hachana en
Tishri.
Ces Nouvelles
Lunes se tiennent avec les Sabbats et les Jours de Fête pour toujours, ou
en permanence devant le Seigneur
(1Chroniques 23:31). Ce processus se poursuit lors des trois Fêtes. Le Jour
des Trompettes est une Nouvelle Lune et, de là, seul le jour des Expiations
est exclu ici, car c'est un jour de jeûne (2Chroniques 8:13).
Prétendre que les Nouvelles Lunes ont
été éliminées par le sacrifice, c’est faire valoir l'élimination du
Quatrième Commandement, ce qui est tout simplement faux.
La Bible est
écrite de telle sorte que les gens non appelés en Israël ne comprennent pas.
C'est pourquoi Christ a parlé en paraboles (Matt. 13:10-14 ; 10:34-35 ; Marc
4:11). Dieu hait la corruption de Ses Jours Saints (Ésaïe 1:13 ; 47:13,
RSV).
Les faux
prophètes ont corrompu la prophétie avec l’observation des étoiles et la
divination. Dieu dit alors qu'Il allait mettre fin à ces sortes de fêtes, de
Nouvelles Lunes et de Sabbats. Est-ce que cela voulait dire que Dieu
éliminerait le Sabbat ou les Nouvelles Lunes ou les Fêtes ? Non, cela
signifiait qu'Il allait empêcher les faux adorateurs de les observer (Osée
2:11).
Amos est clair
que le peuple a vu les Nouvelles Lunes et les Sabbats comme un obstacle à
leur commerce et à leurs fonctions mondaines (Amos 8:5). Dieu ne permet pas
à la plupart des gens d’observer Ses Fêtes, Ses Nouvelles Lunes et Son
Calendrier correct, parce qu'ils sont des faux adorateurs, et seulement ceux
de l'Église de Dieu de la Première Résurrection sont autorisés à les
observer. Les autres adorent des faux dieux, les mauvais jours, en vertu
d'un faux calendrier, et ne connaissent rien de mieux. Ils ne sont tout
simplement pas jugés maintenant.
Dieu les a condamnés par l’intermédiaire du prophète Amos pour une telle
activité. Combien plus de condamnation repose sur ceux qui organisent des
banquets ou des repas spéciaux, les reconnaissant, et pourtant négocient
toujours le jour du Sabbat ou de la Nouvelle Lune ? Est-ce qu’on
argumenterait qu'ils pouvaient faire du commerce le jour du Sabbat, parce
qu'ils avaient un repas spécial le soir du Sabbat ? Comment alors une telle
logique peut-elle s'appliquer à la Nouvelle Lune ?
Les Sabbats et
les Nouvelles Lunes seront observés pendant le Millénium (Ésaïe 66:23). Le
Nouveau Testament les mentionne aussi. Ce n'est pas une option quant à
savoir s’ils sont observés ou non, mais simplement de la manière dont ils
sont observés. Toutefois, l'injonction de les observer avec la Loi est
claire à partir des Écritures précédentes (Col. 2:16, RSV).
Les Nouvelles
Lunes ont été observées comme Sabbats dans l'Ancien Israël. Les textes les
plus clairs dont nous disposons se trouvent dans Exode lors de la
Sanctification du Temple en tant que Jour d'Assemblée Solennelle, et aussi
dans Amos 8:5.
Les Chrétiens
d'aujourd'hui doivent observer les Nouvelles Lunes comme des Sabbats, c'est
à dire aucune œuvre servile ne doit être faite, et doivent s’assembler avec
les autres quand cela est possible. Quand le Messie reviendra, il va les
réintroduire et les fera respecter avec le Sabbat (Ésaïe 66:20-23) ensemble
avec les autres Fêtes de Dieu (voir Zach. 14:16-19).
Le document d’UCG
continue en affirmant qu'il n'y avait pas de direction biblique pour
observer les Nouvelles Lunes et donc d'Israël a été laissé libre de
développer sa propre approche. Ils continuent à citer Geoffery Widoge, dans
l’Encyclopédie Encyclopedia of
Judaism, pour soutenir ce manque d'instruction spéciale. Au lieu de
noter que le Judaïsme a en fait observé les Nouvelles Lunes, tel que nous le
voyons de l'histoire, ils cherchent à les nier.
Pourtant, le
peuple juif a observé les Nouvelles Lunes, comme l'a fait l'Église. La
population en général, cependant, était spasmodique dans l’observance et
cherchait à faire du commerce comme ils le faisaient avec les Sabbats et les
Fêtes (Amos 8:5).
Pour les Juifs,
le Sabbat est devenu le jour le plus important de l'année. En fait, Diana
Engel dit que le jour du Sabbat est devenu :
plus que juste un
autre jour ou autre commandement. Il incarnait pour eux une grande partie de
ce qu'ils croyaient et défendaient. ... On ne pourrait trop insister sur
l’importance du jour du Sabbat pour Israël, sur la façon dont ils
l'attendaient avec impatience et le glorifiaient.
(The
Hebrew Concept of Time and the Effect on the Development of the Sabbath,
par Diana R. Engel, The American University,
Washington, 1976, p. 83.)
Cependant, ils ne
comprenaient pas la signification spirituelle du Sabbat comme ils ne
comprenaient pas les Nouvelles Lunes. Le Judaïsme rabbinique avait réduit
l'importance des Nouvelles Lunes, car elles menaçaient le système
d'ajournements lui-même. Elles ne pouvaient pas être complètement enlevées,
puisque la Bible est trop claire sur le sujet, et elles ont donc dû être
réduites en importance afin que le faux calendrier puisse être introduit.
Tout cela a été fait après que le Temple ait été détruit.
UCG continue de
faire la fausse affirmation qu'il n'y avait aucune référence à une
célébration de la Nouvelle Lune à l'époque de Christ. Ils prétendent
faussement que les célébrations de la Nouvelle Lune étaient pratiquement
devenues inexistantes à la fin de la période du Second Temple, mais nous
savons de l'histoire qu'elles ont été observées fidèlement par le Judaïsme
jusqu'à la destruction du Temple. Le Christianisme les a observées, comme
nous le voyons de Colossiens 2:16 et a continué à les conserver, comme nous
le voyons aussi dans les archives de la fin du système vaudois en Europe, en
Transylvanie (voir Sabbatarians in Transylvania, ibid.).
La Célébration de la Nouvelle Lune
dans l'Histoire d'Israël
Dans cette
section, UCG tente de réduire au minimum les cas de Nouvelles Lunes dans
1Samuel 20:5, 18, 24 en ce qui concerne David et Saül, et la Fête de la
Nouvelle Lune, et les visites aux prophètes que nous voyons dans 2Rois 4:23.
Pour ce faire, elle utilise le dictionnaire
Hastings’ Bible Dictionary. Le
dictionnaire affirme qu'aucune convocation solennelle n’avait lieu à la
Nouvelle Lune, malgré la preuve biblique de la Nouvelle Lune du Nouvel An au
moins, et le récit historique de Josephus. Il admet que 1Chroniques 27:1 est
le moment où les fonctionnaires de David devaient être remplacés.
1Chroniques 27:1-22 montre que les mois ou les Nouvelles Lunes constituaient
la base pour l'administration de toute la nation d'Israël. Ce n'est guère
une mesure de leur insignifiance. Ce n'est pas non plus une mesure de leur
incertitude par l'observation. On ne dirige pas une armée et une
administration nationale sur les aléas et l'absurdité des théories
d'observation karaïtes. Cela a été laissé au marchandage de Jamnia et
l'ignominie de la dispersion.
Ces Écritures
montrent clairement que les Nouvelles Lunes étaient importantes en Israël –
tout au long de son histoire. Nous savons par Josephus qu’elles ont été
observées au cours de la période entière du Temple, et que le Grand Prêtre
était présent dans le Temple lors des Nouvelles Lunes et des Sabbats.
L'Église du Nouveau Testament les a aussi comprises. Cela n'a pas été abordé
dans le Nouveau Testament, car ce n'était pas un problème. Toutes les
épîtres des Apôtres traitent des problèmes qui se sont posés dans les
différentes églises. L'Église de Dieu a observé le Calendrier correct
pendant des siècles. Nous savons pour un fait que lors de la Réforme,
l'Église observait le Calendrier entier intact tel qu'il était dans la
période du Temple. Le Nouveau Testament est un commentaire de l'Ancien
Testament. Les Nouvelles Lunes sont tombées en désuétude, tout comme les
Fêtes, avant le Concile de Nicée dans l'église en général. Toutefois, cela
ne signifie pas qu'elles n'ont pas été observées.
UCG prétend qu'il
n'y a aucune indication dans l'Écriture qu'il y avait un festival national
observé, et déclare que (comme l'a souligné Hastings) la fête de David
aurait pu être une “fête de famille à la Nouvelle Lune”. Si c'est le cas,
alors c’était aussi une fête de famille du roi à laquelle il s’attendait à
ce que tous ses officiers assistent, lesquels craignaient la punition, s’ils
n'étaient pas présents.
Oui, c’était
habituel de demander conseil à des prophètes aux Nouvelles Lunes et aux
Sabbats. Toutefois, cela ne peut pas être fait si l'on travaille ce jour-là
(2Rois 4:23).
Au contraire,
nous voyons de David et Jonathan que la Nouvelle Lune était un banquet
obligatoire en Israël. David savait que la seule excuse valable qu’il aurait
pour ne pas être présent à un événement obligatoire connu bien à l'avance,
était de l’observer avec sa famille dans un autre endroit en Israël
(1Samuel 20:4-18,24).
De toute évidence, les Nouvelles Lunes
étaient des jours connus à l'avance et les gens étaient punis pour ne pas y
assister. C'est précisément la pratique consistant à prendre ces
repas d'observation et à essayer ensuite de reprendre les fonctions normales
et le commerce aux Sabbats et aux Nouvelles Lunes qu’Amos condamne
spécifiquement. Ces personnes visées par Amos observaient les Nouvelles
Lunes, mais elles essayaient de terminer la journée rapidement afin qu'elles
puissent faire du commerce. Il n'y a pas de suggestion d’un tel laxisme ici
de la part de David ou Jonathan.
UCG affirme ici
que : “Les Écritures donnent à penser que Saul a invité David à un repas
d’offrande de paix à la Nouvelle Lune”.
Les Écritures ne
suggèrent rien de tel. David devait être à la table du roi en tant que l'un
de ses officiers seniors, car c’était une Nouvelle Lune. C'est ce que disent
clairement les Écritures.
Cela reflète les
ordres mêmes dans Ézéchiel 45:17 concernant l’Impôt du Prince dans la
fourniture de sacrifices pour les Nouvelles Lunes.
La législation
relative aux offrandes de paix (Lév. 7:18, et l’exemple dans Nombres 10:10)
est ensuite avancée par UCG comme la raison pour les références aux jours en
ce qui concerne David et Jonathan tirant l'arc le troisième jour pour
l’avertir (1 Samuel 20:5). Il s'agit d'une fiction ingénieuse conçue pour
déformer l'Écriture. Saül a demandé pourquoi David n'était pas venu ni hier
ni aujourd'hui (1Samuel 20:27) parce qu'il a quitté le jour avant la
Nouvelle Lune et était absent la Nouvelle Lune entière. Le raisonnement
d’UCG est avancé que “si cela est correct, alors Saül savait qu'il aurait à
évoquer un autre plan pour tuer David puisque l'offrande de paix de la
Nouvelle Lune ne pouvait pas être consommée le ‘troisième jour’”.
Ils poursuivent
alors avec : “Bien sûr, aujourd'hui, les offrandes de paix ne sont pas
commandées, par conséquent il n'y a aucune raison pour nous de tenir une
telle fête aux Nouvelles Lunes”. Quel raisonnement stupide à partir d'une
fausse prémisse ci-dessus ! Si nous appliquions cet argument pour le jour du
Sabbat et déclarions que les offrandes n’étaient pas commandées le jour du
Sabbat, et qu’il n'y avait donc aucune raison de tenir une Fête du Sabbat ou
une Fête annuelle des Jours Saints, nous ririons tous de dérision.
Toutefois, cette affirmation semble ne pas avoir été contestée. David a
également continué la pratique de l'importance de Nouvelles Lunes dans
l'administration, comme nous le voyons dans 1Chroniques 27:1-22.
UCG identifie
2Rois 4:22-23 comme étant la preuve que les Nouvelles Lunes étaient des
temps où les gens cherchaient l’instruction des “prêtres”. Il ne fait aucun
doute qu’ils ont dit prêtres et non prophètes en se basant sur
leurs propres systèmes de contrôle plutôt que sur les faits de l'histoire
biblique. Le texte mentionne les Sabbats et les Nouvelles Lunes et la femme
allait voir un prophète (Élisée) sur une question urgente. Les prophètes et
les prêtres étaient tous deux consultés aux Sabbats et aux Nouvelles Lunes
et l’adoration était entreprise ces jours-là, comme nous le savons par
Josephus.
UCG mentionne un
texte des plus importants en ce qui concerne les Nouvelles Lunes dans
2Chroniques 2:4. Le roi Salomon a dit dans l'Esprit :
Voici, j’élève une
maison au nom de l’Éternel, mon Dieu, pour la lui consacrer, pour brûler
devant lui le parfum odoriférant, pour présenter continuellement les pains
de proposition, et pour offrir les holocaustes du matin et du soir, des
sabbats, des nouvelles lunes, et des fêtes de l’Éternel, notre Dieu, suivant
une loi perpétuelle pour Israël.
Maintenant, on
pourrait penser que c'était un argument convaincant. L'ordonnance était
pour toujours, et elle
impliquait le culte de la Maison de Dieu les jours de Sabbats, aux Nouvelles
Lunes et aux Jours de Fête annuels – pour toujours. Comme nous sommes
maintenant le Temple de Dieu, on pourrait imaginer que si le jour du Sabbat
est obligatoire pour toujours, comme indiqué ici, alors la Nouvelle Lune et
les Jours de Fête le sont aussi. UCG commence ensuite à essayer de combiner
le texte avec 2Chroniques 31:3 et 1Chroniques 23:30-31.
Ils prétendent
ensuite que les passages n’associent pas les Nouvelles Lunes aux Fêtes
établies et aux Sabbats, ce qui est exactement le contraire de la conclusion
à tirer. Le sacerdoce est classé dans ces textes pour présenter les
offrandes aux Sabbats, aux Nouvelles Lunes et aux Fêtes, et c'est un fait
qu’elles sont mentionnées comme des offrandes hebdomadaires, mensuelles et
annuelles. Elles se situent sur un pied d’égalité, et si l'une est observée
toutes sont observées. C’est de la pure folie de prétendre que les Sabbats
hebdomadaires et annuels sont observés, puis réduire à néant les Nouvelles
Lunes dans les mêmes textes.
Dans Esdras 3:5,
nous voyons que les Nouvelles Lunes sont répertoriées et observées. UCG cite
Esdras et dit :
Lors de la
reconstruction du temple, Esdras écrit que ces coutumes étaient toujours
suivies. “Après cela, ils offrirent l’holocauste perpétuel, les holocaustes
des nouvelles lunes et de toutes les solennités consacrées à l’Éternel”
Ainsi, nous
voyons que les Nouvelles Lunes ont été observées depuis Moïse, et ont été
observées par Salomon. Elles ont été renforcées par Esdras et étaient
toujours observées à l'époque de Christ jusqu'à la destruction du Temple.
Bon travail, UCG ! Nous avons démontré qu'elles ont été observées en
permanence par Israël durant toute l'histoire des Tabernacles et des Temples
d'Israël.
UCG en vient à
citer Néhémie 10:32-33, qui montre que l'impôt du Temple a été prélevé pour
les offrandes de pains de proposition et les offrandes régulières de grain
et les offrandes consumées par le feu des Sabbats, des Nouvelles Lunes et
des Fêtes établies, et pour tous les travaux effectués dans la Maison du
Seigneur. Il n'a jamais été suggéré que ces aspects sont moins importants
que les autres, ils ont tous été effectués avec la diligence voulue aux
jours désignés.
UCG fait alors
une observation étrange et puérile.
Comme dans les
autres passages, le sujet est le système sacrificiel du temple. Si la
collecte d'un impôt du temple pour les rituels de la Nouvelle Lune élève les
Nouvelles Lunes au rang de Sabbat, alors il serait tout aussi important pour
les Chrétiens d'observer toutes les offrandes et de maintenir les “choses
saintes” mentionnées également dans ces versets.
Aucune personne
de cette organisation n’avancerait un tel argument pour le Sabbat mentionné
dans ces textes. On peut supposer qu'ils ont lu le Livre des Hébreux en ce
qui concerne les sacrifices. Nous sommes le Temple, et les sacrifices ont
été accomplis en Jésus-Christ. Les Sabbats et les Fêtes établies n'ont pas
été éliminés avec les sacrifices, alors pourquoi devrions-nous supposer que
les Nouvelles Lunes ont été éliminées et les autres ne l’ont pas été ?
Néhémie 10:31
parle au sujet de ne pas faire de commerce les jours de Sabbats et
les Jours Saints, mais ne mentionne pas les Nouvelles Lunes. Puis, deux
versets plus loin il parle des sacrifices et mentionne les Nouvelles Lunes
avec les Sabbats et les Jours Saints.
Pour comprendre
Néhémie 10:31, nous devons d'abord examiner Exode 3:5 et tous les versets
traitant de cela, à partir de Néhémie 10:31-33 comme un bloc.
Exode 3:5 Dieu dit :
N’approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel
tu te tiens est une terre sainte.
Néhémie 10:31-33 de
ne rien acheter, le jour du sabbat et les jours de fête, des peuples du pays
qui apporteraient à vendre, le jour du sabbat, des marchandises ou denrées
quelconques ; et de faire relâche la septième année, en n’exigeant le
paiement d’aucune dette. 32 Nous nous imposâmes aussi des
ordonnances qui nous obligeaient à donner un tiers de sicle par année pour
le service de la maison de notre Dieu, 33 pour les pains de
proposition, pour l’offrande perpétuelle, pour l’holocauste perpétuel des
sabbats, des nouvelles lunes et des fêtes, pour les choses consacrées, pour
les sacrifices d’expiation en faveur d’Israël, et pour tout ce qui se fait
dans la maison de notre Dieu.
Le mot utilisé
pour saint (hodes, SHD 6944) signifie mis à part,
comme séparé et se réfère à tous les jours mis à part pour le Seigneur
et n'est pas simplement une référence aux grands jours de la Fête – cela
doit être considéré comme incluant les Nouvelles Lunes et le jour des
Expiations. Nous voyons cela par l’année de Sabbat étant incluse dans la
référence, et à 10:32 il y a une référence directe aux Expiations. À 10:33,
toute la structure des Sabbats, des Nouvelles Lunes et des Fêtes est
incorporée, ce qui montre que le texte à 10:31 est spécifiquement expliqué
dans les deux versets suivants, pour incorporer tous les Jours Saints ainsi
que les Nouvelles Lunes et les Fêtes.
Ceci doit être
considéré comme une preuve supplémentaire que la restauration de la Loi sous
Néhémie impliquait également les Nouvelles Lunes. Nous savons qu'il s'agit
d'un fait historique, puisque les Nouvelles Lunes ont été observées du temps
de Néhémie jusqu'à la destruction du Temple en 70 EC. Nous savons qu'elles
ont également été observées par l'Église primitive, en même temps (Col.
2:16-17). Il s'agit d'un deuxième témoignage d’Amos 8:5.
La Nouvelle Lune est-elle un Jour
Saint ?
UCG aborde
ensuite la question de la Nouvelle Lune en tant que Jour Saint.
Ils affirment
que, comme la Nouvelle Lune n'est pas mentionnée dans Lévitique 23, ils ne
devraient pas l’observer. Cependant, selon cette logique, ils devraient
observer l’Offrande de la Gerbe Agitée, qui est également mentionnée dans
Lévitique 23, mais ils ne l’observent pas. Ainsi, Lévitique 23 ne peut pas
être les critères à leurs yeux sinon ils observeraient la Gerbe Agitée. Le
fait qu'ils ne l’observent pas est en raison d'une dispute entre Herbert
Armstrong et Ernest Martin il y a quelques années. Ils ont examiné la
question et ont réalisé qu'elle devait être observée, mais Herbert Armstrong
a refusé d'admettre que Martin avait raison sur le fait que la Pentecôte est
un dimanche. S’ils introduisaient la Gerbe Agitée, Armstrong aurait dû
admettre que Martin avait raison au sujet d'un dimanche de la Pentecôte,
donc elle n'a pas été introduite. Quand Martin est finalement parti et que
la Pentecôte a été changée, la Gerbe Agitée a été oubliée. Ainsi, ces
arguments de l'histoire peuvent induire en erreur, servant d'autres fins
plus politiques que les faits.
UCG déprécie le
fait qu’Amos (8:5) fustige Israël de vouloir en finir avec la Nouvelle Lune
et avec le jour du Sabbat afin qu'ils puissent vendre leur grain et faire le
commerce du blé. Ils disent que : “à l’époque d'Amos, il y avait
manifestement des limites à la commercialisation, bien qu’il n’y ait aucune
instruction scripturaire concernant le fait d’éviter le travail”. Le texte
implique le Sabbat et la Nouvelle Lune. Si l'on applique cet argument pour
le jour du Sabbat c’est un non-sens évident.
Le document d’UCG
se réfère ensuite à l'Encyclopédie Encyclopedia Judaica en ce qui
concerne les instructions contenues dans le Talmud.
La Judaica
dit :
Le travail a été
autorisé à la Nouvelle Lune (Shab. 24a ; Hag. 18a ; Ar. 10b), mais il était
de coutume pour les femmes de s'en abstenir (TJ, Ta'an 1:6, 64c.). Elles
étaient autorisées à observer ce semi-festival additionnel comme une
récompense pour ne pas avoir renoncé à leurs bijoux pour la création du veau
d'or (Tos. À RH 23a, sv Mishum). Plus tard, il est devenu coutumier pour
elles de s'abstenir du travail difficile, comme le tissage, mais de faire
des travaux légers tels que la couture ... (Enc. Judaica, vol 12, art. New
Moons)
Le Talmud est le
commentaire de la Mishna, qui a été achevé vers l’an 200 de notre ère. Il
est le reflet des traditions des Pharisiens qui ont été condamnées par
Christ et pour lesquelles Juda a été dispersé, même alors, quand les
Pharisiens n'étaient pas au pouvoir. Si les traditions devaient être mises
en œuvre, il fallait avant tout réduire l'importance des Nouvelles Lunes et
les supprimer du Calendrier, puisque le mouvement du Calendrier ne pouvait
pas avoir lieu avec les Nouvelles Lunes en place et en tant que jours
d’adoration comme dans la période du Temple. Ainsi, il n'est pas surprenant
de voir UCG s’appuyer sur le Talmud pour l'établissement d'un calendrier qui
est un rejeton hérétique de ce même système rabbinique.
L’Église Unie de
Dieu (UCG) tente alors d’associer le
son de la trompette à la Nouvelle Lune d'Abib, comme mentionné dans
le Psaume 81:3.
Cependant, dans
la citation au sujet de ce texte, ils n'utilisent pas la KJV, comme c’est
leur pratique habituelle, qui dit :
Sonnez de la trompette à la nouvelle
lune, au temps fixé, au jour de notre fête solennelle.
Ils utilisent le
texte incorrect, qui dit : Sonnez de
la trompette au temps de la Nouvelle Lune, à la pleine lune, le jour de
notre fête solennelle
Ils utilisent
ensuite le terme pleine lune pour faire valoir qu'il est inhabituel
que ce passage contienne les instructions de faire sonner la trompette à une
“pleine lune”. Le fait est qu'il ne dit pas cela, et ils savent qu'il ne dit
pas cela dans les textes corrects.
Ils cherchent à
lier le texte à la Fête des Trompettes, ce qui était clairement erroné
d’après le texte du Psaume. Israël a été sorti d'Égypte, en Abib le Premier
mois, pas en Tishri au Septième mois. Le terme pleine lune n’a pas
lieu ici. Il s’agit de la Nouvelle Lune du Nouvel An de Abib, qui est un
jour d'assemblée solennelle.
Le document tente
alors d'affirmer que Colossiens 2:16-17 signifie que l'Église n’observait
pas vraiment les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Jours Saints, malgré
les termes clairs du texte. On leur a dit de ne pas laisser les gens juger
sur la façon dont ils les observaient, non pas sur la façon dont ils
ne les
observaient pas. L’un des membres du ministère d’UCG a écrit
un traité publié par CCG qui réfute cette hypothèse.
En outre, les
affirmations d’UCG selon lesquelles la relativité dans la terminologie
pourrait être inférée sont absurdes.
UCG reconnaît
qu'il existe un ensemble clair de textes bibliques traitant de la mise en
œuvre future des Sabbats et des Nouvelles Lunes. Ils essaient d'éviter
l'inférence directe à partir de ces textes qu'ils devraient tous être
observés aujourd'hui.
Ézéchiel et Ésaïe
illustrent ces questions par des indications.
L'Impôt du Prince
est fait pour les sacrifices et c’est de la responsabilité du Prince d’en
fournir à partir de l’impôt (2Chroniques 31:3). Les actions de Christ dans
le nettoyage du Temple étaient en accord avec l'Écriture. Christ a opéré le
nettoyage du Temple, comme un acte physique en éliminant les prêteurs, et
cela découle de la Loi et du nettoyage du Temple de Dieu (Esdras 3:5 ; Néh.
10:33 ; Esdras 45:17 RSV).
Ceci est un
exemple particulièrement important, car il montre clairement qu’Ézéchiel
fermait la porte de la cour intérieure les jours ouvrables, mais qu'elle
était ouverte pour l’adoration le jour du Sabbat et aux Nouvelles Lunes
(Ézéchiel 46:1-6). Le Prince
entre par cette porte ces jours-là, car il symbolise le Messie agissant à
l'entrée en Israël les jours non ouvrables – les jours mis à part comme
saints pour Dieu. Christ entre dans l'Église et traite avec nous aux Jours
Saints, aux Sabbats et aux Nouvelles Lunes. Ceci est un autre exemple très
important concernant les Nouvelles Lunes et leur importance pour l’Esprit
Saint entrant en nous et commençant à nous réorganiser et à nous purifier.
C'est le symbole de la porte étant ouverte et le Messie entrant.
Notez que
l’adoration est prescrite pour les deux jours. Ézéchiel se rapporte
également au système millénaire.
Les sacrifices se
sont poursuivis à tous les Sabbats, les Nouvelles Lunes et les Jours Saints.
Le Quatrième Commandement demeure. Seuls les sacrifices réels ont été
éliminés une fois pour toutes, parce que Christ, par sa crucifixion et sa
mort, a cloué notre facture d’endettement du péché – le chierographon
– au pieu une fois pour toutes.
UCG revendique
que la restitution du sacerdoce lévitique et du Temple à Jérusalem par
Christ fera revivre le système sacrificiel. Zacharie 8 est une prophétie au
sujet de Jérusalem lors du règne du Messie. Ils affirment que les jeûnes des
quatrième, cinquième, septième et dixième mois, comme jeûnes créés par les
Israélites pour commémorer des événements historiques, n'ont jamais été des
Jours Saints commandés du Seigneur. Ainsi, la reprise du sacerdoce lévitique
ravive un certain nombre de jours, qui n'ont jamais été répertoriés comme
Sabbats désignés par Dieu dans Lévitique 23. L’Église Unie de Dieu cherche à
lier les Nouvelles Lunes aux Fêtes telles que Pourim et Esther et le Jeûne
d’Ab, lorsque cela n’est bibliquement pas le cas. Les Nouvelles Lunes sont
toujours listées avec les Sabbats et les Fêtes
établies, alors que les autres ne
l'ont jamais été.
Le raisonnement
est erroné et déforme l'Écriture, au détriment des élus.
Durant le
Millénaire, tous les gens observeront les Fêtes. Toute la préparation devra
être faite à l'avance, car il n'y aura personne avec qui faire du commerce
durant ces jours. Les personnes qui ne les observeront pas seront punies de
manière visible et immédiate. Maintenant, la punition est la mort et le
confinement à la Deuxième Résurrection, ce qui n'est pas immédiatement
visible. Elle est néanmoins bien réelle.
La compréhension
de la Nouvelle Lune est la dernière phase dans la restauration de l'individu
à la connaissance de l’Unique Véritable Dieu et de Jésus-Christ, ou Josué,
le Messie, qu'Il a envoyé (Jean 17:3). La Nouvelle Lune est essentielle à
l’observance du Calendrier d'origine et, de là, les vraies Fêtes de l’Unique
Véritable Dieu. Le calcul exact de la Nouvelle Lune en fait un bouton de
réinitialisation automatique pour le Calendrier. En faisant cela la dernière
et la plus difficile de la restauration, seuls ceux qui ont la vraie Foi
peuvent retourner à Dieu et observer Ses Fêtes à Ses jours sous Ses termes
et Ses Lois.
q
Document
Doctrinal d’UCG
:
Les Chrétiens Devraient-ils Observer les Nouvelles Lunes ?
Source :
United Church of God,
an International Association
Les Chrétiens
devraient-ils observer les Nouvelles Lunes ?
Un Document Doctrinal
*******************
Une question qui revient constamment dans l'Église
concerne les “Nouvelles Lunes.” La Bible mentionne les Nouvelles Lunes
souvent dans le contexte des Jours Saints annuels et le jour du Sabbat. Que
signifient les références aux “Nouvelles Lunes” que l’on trouve dans
l'Ancien Testament ? Les Chrétiens devraient-ils observer les Nouvelles
Lunes aujourd'hui ?
Introduction
Il y a la Nouvelle Lune “astronomique”, et il y a le
“molad,” ce qui signifie la
naissance de la lune, et il y a le “premier croissant.” Tous les trois sont
légèrement différents et peuvent réellement se produire à des jours
différents. La Bible ne nous dit tout simplement pas quelle méthode a été
utilisée par Moïse et les Israélites pour déterminer le premier jour de
chaque mois. Dans ce document, lorsque nous utilisons le terme “Nouvelle
Lune” nous nous référons au premier jour du mois tel que déterminé par le
molad. Les anciens astronomes ont
pu calculer le temps qu'il faut à la lune pour effectuer un cycle complet.
Ce chiffre a été utilisé par les Juifs afin de déterminer le moment du
molad et, à partir de là, la
déclaration du premier jour du nouveau mois.
Molad est
défini comme la “naissance” de la lune ou du mois. Chaque cycle de la lune
comporte huit phases, et le molad
tombe pendant ce qu'on appelle la phase sombre. Cette phase sombre de la
lune (quand le côté obscur de la lune fait face à la terre) peut durer entre
1,5 et 3 jours, en fonction de l'heure du jour où la conjonction se produit,
avant que vous voyiez réellement une partie de la lune à nouveau. Selon le
rabbin Nathan Bushwick, “Le molad est à peu près au milieu de cette période
pendant laquelle la Lune n'est pas visible.”
[1]
Le grand écrivain juif du 12ème siècle,
Maïmonide, confirme l'utilisation des calculs qui ont été utilisés depuis
l'Antiquité pour déterminer la date de la Nouvelle Lune :
“... Le tribunal
juif, aussi, avait l’habitude d’étudier, d’enquêter et d’effectuer des
opérations mathématiques, afin de savoir si oui ou non il serait possible
que le nouveau croissant de lune soit visible en temps voulu, (mais nous
savons qu'ils n'ont pas utilisé le nouveau croissant à l’époque du temple.
C'est de la cour de Jamnia dont il parle, qui est la nuit du 30ème
jour. Si les membres de la cour jugeaient que la nouvelle lune pouvait être
visible, ils étaient obligés d’être présents au palais de justice pendant
toute la durée du 30ème jour et être à l'affût de l'arrivée de
témoins. Si des témoins arrivaient, ils étaient dûment examinés et testés,
et si leur témoignage apparaissait digne de confiance, ce jour était
sanctifié comme le Jour de la Nouvelle Lune. Si le nouveau croissant de lune
n’apparaissait pas et qu’aucun témoin n’arrivait, ce jour était considéré
comme le 30e jour de l’ancien mois... Si, toutefois, les membres
de la cour constataient par calcul que la Nouvelle Lune ne pouvait pas être
vue, ils n’étaient pas obligés d'être présents le 30e jour ni
d’attendre l'arrivée de témoins. Si des témoins néanmoins apparaissaient et
témoignaient qu'ils avaient vu le nouveau croissant de lune, il était
certain qu’il s’agissait de faux témoins, ou qu’un phénomène ressemblant à
la nouvelle lune avait été vu par eux à travers les nuages, alors qu'en
réalité ce n'était pas le nouveau croissant de lune du tout.”
[2]
Philon
d'Alexandrie, un écrivain juif du premier siècle avant J.C., fait référence
à la Nouvelle Lune et ses calculs, aussi bien :
“C'est la Nouvelle
Lune, ou le début du mois lunaire, à savoir la période entre une conjonction
et la suivante, dont la longueur a été exactement calculée dans les écoles
d'astronomie.” [3]
Certains pensent
aujourd'hui que l'observation du “premier croissant” est la bonne méthode
pour établir le premier jour du mois. Cette méthode (l'observation à l'œil
nu) est très difficile, voire impossible sur une terre qui est ronde à cause
des nombreuses questions et des problèmes qu’elle soulève. L’Observatoire
Naval des États-Unis publie des informations astronomiques sur son site Web.
Il définit la Nouvelle Lune comme le moment de la conjonction, que l’on
appelle la Nouvelle Lune astronomique pour la distinguer du
molad ou du premier croissant. Sur son site Web, dans la section
Département des Applications
Astronomiques, il a un
article qui décrit la difficulté que l'on rencontre si on dépend de
l'observation :
“La date et l'heure
de chaque Nouvelle Lune peut être calculée avec précision (voir, par
exemple, les Phases de la Lune 1990-2000 dans Data Services), mais le
temps où la Lune devient visible pour la première fois après la Nouvelle
Lune dépend de nombreux facteurs et ne peut être prédit avec certitude ...
En règle générale, le croissant lunaire sera visible à des observateurs
expérimentés convenablement situés avec des bonnes conditions du ciel
environ un jour après la Nouvelle Lune.”
[4]
Dans l'ancien
Israël, le calcul du calendrier a été confié au sacerdoce lévitique. Il
était de sa responsabilité de calculer le début de chaque mois et le faire
connaître à l'assemblée d'Israël. La déclaration des Nouvelles Lunes était
une partie essentielle dans le calcul d'Israël des Jours Saints annuels.
Les autorités de
Jérusalem ont continué à déclarer les Nouvelles Lunes, même après la
captivité babylonienne. Elles ont fondé cette déclaration à la fois sur
l'observation (la recherche du premier croissant) et sur le calcul. La clé
ici n'est pas la méthode qui a été utilisée, mais le fait que les autorités
déclaraient aux Juifs le premier jour de chaque mois. Aujourd'hui, le
calendrier est fixé et l'observation physique n'est pas nécessaire.
Le Calendrier
hébraïque repose sur le calcul du
molad. Ces calculs pour le molad
ont été compris depuis des siècles par les astronomes. L'utilisation de
témoins au cours de la période du second temple, car il n'y a pas de preuve
de cela dans l'Ancien Testament, semble avoir été plus une formalité, comme
le montre Maïmonide. Les dates réelles avaient déjà été mises en place par
le calcul. La clé pour comprendre le calendrier réside dans l’autorité
donnée aux Lévites de déclarer les dates. Dans Lévitique 23:2, 4, nous
lisons qu’il est de leur responsabilité de “proclamer” les festivals. La
proclamation des festivals exige un calendrier établi.
Il y a eu des
changements et des ajustements apportés à ce calendrier au cours des
nombreux siècles, mais il est encore conservé par les Juifs et utilisé à ce
jour dans le but d'observer les fêtes annuelles.
En résumé, pour
les besoins de ce document, la Nouvelle Lune est définie comme étant le
premier jour du mois tel que déterminé par le
molad.
Les Instructions sur la Nouvelle Lune dans la Bible
Les premières
instructions dans les Écritures concernant l’observance des Nouvelles Lunes
se trouvent dans Nombres 10:1-10. Ici, il est dit à Moïse de créer deux
trompettes d'argent destinées à être utilisées : 1) pour appeler la
population en général dans le tabernacle ; 2) pour appeler les dirigeants
des tribus ; 3) pour signaler le déplacement général des tribus ; 4) comme
un appel à la guerre, et 4) au verset 10 : “Au jour de votre allégresse, aux
fêtes que vous aurez fixées, et au commencement de vos mois, vous sonnerez
des trompettes pour vos holocaustes et pour vos sacrifices d'actions de
grâces ; elles seront pour vous un mémorial devant votre Dieu : Je suis le
Seigneur ton Dieu.”
Les instructions
relatives aux offrandes pour le tabernacle sont données dans Nombres 28 et
29. Ces deux chapitres donnent des détails sur les offrandes quotidiennes
(Nombres 28:1-8) ; les offrandes du Sabbat (Nombres 28:9-10) ; les offrandes
de la Nouvelle Lune (Nombres 28:11-15) ; la Pâque et les Jours des Pains
sans Levain (Nombres 28:16-25) ; la Fête des Semaines (Nombres 28:26-31) ;
la Fête des Trompettes (Nombres 29:1-6) ; le Jour des Expiations (Nombres
29:7-11) ; la Fête des Tabernacles (Nombres 29:12-40).
Ces instructions
concernant les Nouvelles Lunes entraînent des offrandes et des cérémonies.
Il n'y a aucune instruction de s'abstenir de travailler ou de convoquer une
sainte convocation, comme les instructions concernant les festivals annuels
(Nombres 28:17-18, 25, 26, 29:1, 7, 12, 35). Nombres 29:12-40 contient
également des détails sur les sacrifices spéciaux à offrir les jours de la
Fête des Tabernacles qui ne sont pas observés comme Sabbats.
Les Nouvelles
Lunes sont manifestement absentes de la liste des “fêtes du SEIGNEUR” dans
Lévitique 23, qui comprend le Sabbat hebdomadaire et les Jours Saints
annuels. Il n'existe aucune preuve que les Nouvelles Lunes aient déjà été
considérées comme des Jours Saints ou des jours de Sabbat. En raison de
l'importance d'identifier le premier jour du mois lunaire, les Nouvelles
Lunes occupaient une place prépondérante dans la vie des Israélites, mais
n'ont jamais atteint le statut de Sabbat ou de Jour Saint.
Sans aucune
direction biblique pour observer les Nouvelles Lunes, Israël a été laissé
libre de développer sa propre approche. À l'exception des offrandes
spéciales, il n'y a pas d'instructions explicites de la Bible pour
l’observance des Nouvelles Lunes. Geoffery Widoger dans son livre,
The Encyclopedia of Judaism, fait
référence à cette absence d’instruction spéciale :
“Ceci s'était
produit au moment où les Juifs revinrent de l'exil à la fin du VIe siècle av
JC. Elle [la Nouvelle Lune] n'était plus un congé complet, mais était un
jour semi-férié, comme Hol ha-Mo'ed
(les jours intermédiaires de travail de la Pâque et Succoth), lorsque les
rabbins décourageaient tout travail sauf le nécessaire et les femmes
devaient avoir un congé de leurs travaux de couture et de tissage. Les
conditions économiques plus strictes ont sans doute été la raison pour le
déclassement de la Nouvelle Lune, d'autant plus qu'il n'y avait pas de
raisons religieuses ou historiques pour arrêter le travail ce jour-là. Au
fil du temps, même ce statut de congé mineur a disparu et il est devenu un
jour ouvrable normal comme n'importe quel autre, sauf pour certaines
variations liturgiques.”
Cela peut
expliquer pourquoi il n'y a aucune référence à une célébration de la
Nouvelle Lune à l’époque de Christ. Les célébrations de la Nouvelle Lune
étaient devenues pratiquement inexistantes à la fin de la période du second
temple. Cela n'empêcherait pas les offrandes spéciales qui ont été
commandées sous le système lévitique aussi longtemps que le temple était
debout. Il n'y a qu'une seule référence à une Nouvelle Lune dans le Nouveau
Testament, et elle se trouve dans le livre des Colossiens, longtemps après
la mort de Christ. Nous n'avons aucune preuve que Christ ou Ses apôtres
aient fait quelque chose de spécial le jour de la Nouvelle Lune ou qu'ils
aient participé à une quelconque célébration à la Nouvelle Lune.
La Célébration de la Nouvelle Lune
dans l'Histoire d'Israël
Un fragment d'une
occasion de Nouvelle Lune se trouve dans 1Samuel 20:5, 18, 24, lorsque David
dit à Jonathan : “Voici, c’est demain la Nouvelle Lune, et je devrais
m’asseoir avec le roi pour manger ; laisse-moi aller, et je me cacherai dans
les champs jusqu’au soir du troisième jour.” Au verset 18 Jonathan dit à
David, “C’est demain la Nouvelle Lune ; on remarquera ton absence, car ta
place sera vide.” Le verset 24 continue : “David se cacha dans les champs.
C’était la Nouvelle Lune, et le roi prit place au festin pour manger.” Ici,
nous voyons que la coutume de l'époque de David était d'avoir un repas
spécial à la Nouvelle Lune. Cependant, nulle part cette coutume n’est
commandée ou expliquée scripturalement et nous n'avons aucune indication de
son origine ni dans la loi orale ou la tradition lévitique.
Nous devons
également nous demander comment David et Jonathan pouvaient savoir
clairement que le lendemain serait la Nouvelle Lune sans une certaine
connaissance préalable par le calcul. L'essence de l'argument sur
l'observation exige que l'on attende jusqu'à ce que le croissant soit vu
réellement avant de déclarer la journée pour être la Nouvelle Lune. Dans ce
cas, Jonathan était certain que le lendemain serait le jour correct.
Le dictionnaire
Hastings Bible Dictionary nous éclaire sur cet exemple dans 1Samuel.
“En ce qui concerne
la manière dont la Nouvelle Lune a été observée, il y avait d'autres
fonctions en plus des sacrifices. Il n'y avait aucune ‘convocation
solennelle’ à la Nouvelle Lune, mais il est généralement déduit de 2Rois
4:23 que des visites étaient rendues aux prophètes ce jour-là ... La
Nouvelle Lune était apparemment le moment où l'on remplaçait les
fonctionnaires de David, selon 1Chroniques 27:1. Il n'est pas facile de
saisir la pleine signification de l'incident relaté dans 1 Samuel 20:5.
David se réfère évidemment à une fête de famille à la Nouvelle Lune, mais il
n'est pas clair que le roi eût une fête spéciale ce jour-là.”
[5]
Il n'y a aucune
indication dans ce passage qu'il s'agissait d'une fête observée à l'échelle
nationale. Comme le souligne Hastings, cela aurait pu être une “fête de
famille à la Nouvelle Lune.” Nous savons à partir de cette écriture qu'une
fête spéciale a été organisée et que David devait y assister. C'est tout ce
que nous savons.
Les Écritures
donnent à penser que Saül a invité David à un repas d’offrande de paix à la
Nouvelle Lune. Comme indiqué précédemment, “... au commencement des mois,
vous sonnerez des trompettes, en offrant vos holocaustes et vos sacrifices
d’actions de grâces,” (Nombres
10:10). Les offrandes de paix devaient être consommées soit le jour où elles
étaient sacrifiées soit le lendemain—“Dans le cas où l’on mangerait de la
chair de son sacrifice d’actions de grâces le
troisième jour, le sacrifice ne
sera point agréé ; il n’en sera pas tenu compte à celui qui l’a offert ; ce
sera une chose infecte, et quiconque en mangera se rendra coupable.”
(Lévitique 7:18). Ceci pourrait expliquer pourquoi David voulait “se cacher dans le champ
jusqu'au troisième jour” (1 Samuel
20:5). Ceci serait également en rapport avec la question de Saül, “Pourquoi
le fils d’Isaï n’a-t-il paru au repas
ni hier ni aujourd'hui ?” (1 Samuel 20:27). Si cela est correct, alors
Saül savait qu'il aurait à évoquer un autre plan pour tuer David puisque
l’offrande de paix de la Nouvelle Lune ne pouvait pas être consommée le
“troisième jour”. Bien sûr, aujourd'hui, les offrandes de paix ne sont pas
commandées, par conséquent il n'y a aucune raison pour nous de tenir une
telle fête aux Nouvelles Lunes.
De 2 Rois 4, nous
pouvons déduire que la Nouvelle Lune fut un temps où on cherchait à obtenir
des instructions auprès des prêtres. Ici une femme a l'intention de demander
à Élisée de guérir son fils mort. “Elle appela son mari, et dit :
Envoie-moi, je te prie, un des serviteurs et une des ânesses ; je veux aller
en hâte vers l’homme de Dieu, et je reviendrai. Et il dit : Pourquoi veux-tu
aller aujourd’hui vers lui ? Ce n’est ni nouvelle lune ni sabbat” (versets
22-23).
Le roi Salomon
mentionne les Nouvelles Lunes dans le contexte de l’adoration dans le temple
dans 2Chroniques 2:4. “Voici, j’élève une maison au nom de l’Éternel, mon
Dieu, pour la lui consacrer, pour brûler devant lui le parfum odoriférant,
pour présenter continuellement les pains de proposition, et pour offrir les
holocaustes du matin et du soir, des sabbats, des nouvelles lunes, et des
fêtes de l’Éternel, notre Dieu, suivant une loi perpétuelle pour Israël.”
Il est important
de noter que Salomon fait une distinction entre chaque type de célébration
et d’observance. Un autre exemple se trouve dans 2Chroniques 31:3. “Le roi
donna une portion de ses biens pour les holocaustes, pour les holocaustes du
matin et du soir, et pour les holocaustes des sabbats, des nouvelles lunes
et des fêtes, comme il est écrit dans la loi de l’Éternel.” Dans ces
versets, comme dans 2Chroniques 2:4, il est question de sacrifices, et ils
sont classés par ordre de fréquence : quotidiens, hebdomadaires, mensuels et
annuels.
Dans 1Chroniques
23:30-31 les prêtres sont chargés de “se présenter chaque matin et chaque
soir, afin de louer et de célébrer l’Éternel, et à offrir continuellement
devant l’Éternel tous les holocaustes à l’Éternel, aux sabbats, aux
nouvelles lunes et aux fêtes.” Une fois de plus le sujet sont les
sacrifices. Bien que les Nouvelles Lunes fussent des occasions spéciales,
ces passages n’élèvent pas les Nouvelles Lunes au rang des Sabbats et des
“fêtes établies”, pas plus que le fait de mentionner les sacrifices
quotidiens ne fait chaque jour un Sabbat.
Lors de la
reconstruction du temple, Esdras écrit que ces coutumes étaient toujours
suivies. “Après cela, ils offrirent l’holocauste perpétuel, les holocaustes
des nouvelles lunes et de toutes les solennités consacrées à l’Éternel”
(Esdras 3:5).
Néhémie mentionne
la création d'un impôt du temple dans Néhémie 10:32-33 : “Nous nous
imposâmes aussi des ordonnances qui nous obligeaient à donner un tiers de
sicle par année pour le service de la maison de notre Dieu, pour les pains
de proposition, pour l’offrande perpétuelle, pour l’holocauste perpétuel des
sabbats, des nouvelles lunes et des fêtes, pour les choses consacrées, pour
les sacrifices d’expiation en faveur d’Israël, et pour tout ce qui se fait
dans la maison de notre Dieu.”
Comme dans les
autres passages, le sujet est le système sacrificiel du temple. Si la
collecte d'un impôt du temple pour les rituels de la Nouvelle Lune élève les
Nouvelles Lunes au rang de Sabbat, alors il serait tout aussi important pour
les Chrétiens d'observer toutes les offrandes et de maintenir les “choses
saintes” du temple mentionnées également dans ces versets.
La Nouvelle Lune est-elle un Jour
Saint ?
Comme mentionné
précédemment, les Nouvelles Lunes sont manifestement absentes de la liste
des “fêtes de l’Éternel” dans Lévitique 23, qui comprend le Sabbat
hebdomadaire et les Jours Saints annuels.
Amos nous dit que
les Israélites de son temps ne vendaient pas de grain le jour d’une Nouvelle
Lune. Les gens se plaignaient, “Quand la Nouvelle Lune sera-t-elle passée,
afin que nous vendions du blé ? Quand finira le Sabbat, afin que nous
ouvrions les greniers ?” (Amos 8:5). Cela signifie-t-il que la Nouvelle Lune
est un jour chômé obligatoire ?
Les gens venaient
au temple pour la cérémonie sacrificielle, comme ils le faisaient pour les
sacrifices quotidiens. À l’époque d'Amos, il y avait manifestement des
limites à la commercialisation, bien qu’il n’y ait aucune instruction
scripturaire concernant le fait d’éviter le travail.
Les seules
instructions détaillées dont nous disposons concernant de nombreuses
coutumes anciennes sont contenues dans le Talmud. Les citations suivantes
sont basées sur le Talmud et peuvent être trouvées dans l’Encyclopedia Judaica.
“Le travail a été
autorisé à la Nouvelle Lune (Shab. 24a ; Hag. 18a ; Ar. 10b), mais il était
de coutume pour les femmes de s'en abstenir (TJ, Ta'an 1:6, 64c.). Elles
étaient autorisées à observer ce semi-festival additionnel comme une
récompense pour ne pas avoir renoncé à leurs bijoux pour la création du veau
d'or (Tos. À RH 23a, sv Mishum). Plus tard, il est devenu coutumier pour
elles de s'abstenir du travail difficile, comme le tissage, mais de faire
des travaux légers tels que la couture ...”
[6]
Une fois de plus,
puisqu’il n'y a pas d'instructions dans la Bible, nous nous trouvons face à
une question de loi orale ou de tradition qui s’appliquait au système
religieux de l’ancien Israël, mais ne fait pas partie de la loi écrite.
Dieu reproche à
plusieurs reprises à Israël d'adhérer aux aspects rituels du temple, mais de
négliger le sens spirituel. Il est important pour les Chrétiens de ne pas
tomber dans le même piège.
Dans Ésaïe 1:2-20
Dieu accuse l’inclination d’Israël à L'adorer de manière formelle et sans
substance. Remarquez l’emphase sur leurs sacrifices rituels sans vraie
repentance aux versets 12-15 : “Quand vous venez vous présenter devant Moi,
qui vous demande de souiller Mes parvis ? Cessez d’apporter de vaines
offrandes : J’ai en horreur l’encens, les nouvelles lunes, les sabbats et
les assemblées ; je ne puis voir le crime s’associer aux solennités. Mon âme
hait vos nouvelles lunes et vos fêtes ; elles me sont à charge ; je suis las
de les supporter. Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes
yeux ; quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : Vos mains sont
pleines de sang.”
Sonner de la Trompette
Un événement
important chaque Nouvelle Lune était le fait de sonner de la trompette.
Psaume 81:3 a été utilisé pour soutenir l’observance des Nouvelles Lunes
comme Sabbats mensuels : “Sonnez de la trompette au temps de la Nouvelle
Lune, à la pleine lune, le jour de notre fête solennelle.”
Ce Psaume est
plusieurs fois associé à la Fête des Trompettes, qui se produit à une
Nouvelle Lune. Il est inhabituel que ce passage contienne des instructions
de sonner la trompette à une “pleine lune”. Cela s’explique par le fait que
la Fête des Trompettes était le début de la saison des festivals d'automne
et la Fête des Tabernacles commence au milieu du septième mois, qui est une
pleine lune. Donc, nous pouvons voir que ce Psaume, qui est encore lu dans
de nombreuses communautés juives à la Fête des Trompettes, concerne un “jour
de fête solennelle” qui tombe sur une Nouvelle Lune, ainsi que celui qui
tombe sur une pleine lune. Ce verset n'établit pas les Nouvelles Lunes (ou
pleines lunes) comme des festivals ou des Sabbats.
Les Nouvelles Lunes dans le Nouveau
Testament
La mention de
Nouvelles Lunes ne se produit qu'une seule fois dans le Nouveau Testament
dans Colossiens 2:16-17: “Que personne donc ne vous juge au sujet du manger
ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats :
c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.”
Nous pouvons
conclure de ce passage qu'il y avait des personnes à Colosses qui tenaient
une sorte d’observance de la Nouvelle Lune. Il est important de comprendre,
d’une part, le contexte de ce passage et, d'autre part, de ne pas ajouter
quoi que ce soit.
Une traduction
adéquate montre que les Colossiens sont avisés de ne pas permettre aux
ascètes de la communauté de juger les membres de l'Église concernant le
“manger” et le “boire” lors des festivals, les Nouvelles Lunes ou les
Sabbats. Cette compréhension peut être établie par la langue grecque. Le
sujet traité est de juger de la manière de “manger” et “boire”, pas
l’observance de jours.
Comme nous
l'avons déjà vu, les “festivals désignés” et les Sabbats sont commandés par
Dieu dans l'Ancien Testament. Il y a aussi de nombreux passages du Nouveau
Testament qui montrent leur validité pour les Chrétiens. Nous savons que les
Colossiens, s'ils obéissaient à l'Écriture, s’abstiendraient de travailler
et tiendraient des saintes convocations les jours de Sabbats et les Jours
Saints. Nous n'avons aucune indication de ce que les membres de Colosses
faisaient aux Nouvelles Lunes. Nous avons seulement des instructions de Paul
de ne pas laisser les hérétiques leur imposer des pratiques ascétiques.
Il est
intéressant de noter dans Colossiens 2:16 que Paul se réfère à trois jours
ou catégories de jours distincts: “Que personne donc ne vous juge au sujet
du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune,
ou des sabbats.” Il est possible de conclure de la structure de cette
phrase que Paul se réfère à trois catégories différentes de jours — fêtes,
Sabbats et Nouvelles Lunes. Une conclusion logique à tirer est qu’une fête
n'est pas exactement la même chose que le Sabbat, et qu’une Nouvelle Lune
n'est pas la même chose qu’un jour de Sabbat ou une fête. Ce serait cohérent
avec le reste de l'Écriture où nous ne trouvons jamais la Nouvelle Lune
répertoriée comme un jour de Sabbat ou un Jour Saint (fête).
Il est également
important de souligner que tant que le temple se trouvait à Jérusalem, il y
a eu des Chrétiens juifs qui reconnaissaient les Nouvelles Lunes et
accomplissaient des sacrifices, des vœux et autres rituels. Nous avons même
un exemple de l'apôtre Paul donnant une offrande spéciale dans le temple
lors d’un de ses voyages à Jérusalem (Actes 21:26-27). Après la destruction
du temple, les pratiques liées au sacerdoce lévitique disparurent de la
communauté chrétienne. Par ailleurs, le Sabbat et les fêtes annuelles ont
une application universelle et ont continué à être observés conformément au
commandement.
Un Avenir pour les Nouvelles Lunes ?
La prophétie
indique que, pendant le règne millénaire de Jésus-Christ un nouveau temple
sera construit à Jérusalem et les nations adoreront Dieu les jours de
Sabbats et les Nouvelles Lunes. “Et il arrivera que, de nouvelle lune en
nouvelle lune et de sabbat en sabbat, toute chair viendra se prosterner
devant moi, a dit l’Éternel.” (Ésaïe 66:23). Et Ézéchiel prédit, “Le peuple
du pays se prosternera devant l’Éternel à l’entrée de cette porte, aux jours
de sabbat et aux nouvelles lunes.” (Ézéchiel 46:3). Ézéchiel 40-47 est une
prophétie concernant ce futur temple.
En Résumé :
Bien que l'Église
Unie de Dieu soit désireuse d'observer toutes les institutions commandées
par Dieu, nous n'avons pas un commandement biblique d'observer les Nouvelles
Lunes. Un avertissement sévère se trouve dans Deutéronome 12:32 nous
ordonnant de ne pas ajouter ou retrancher aux commandements de Dieu.
“Vous observerez
et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y
ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien.”
Aucun homme ne
peut déclarer un jour saint, et aucun homme ne peut rendre impie un jour que
Dieu a sanctifié. Par conséquent, la Nouvelle Lune ne peut pas être un Jour
Saint, puisque nous n'avons aucun énoncé explicite de Dieu la déclarant
comme tel. Il n'y a pas de commande pour l’adoration ou pour s’assembler ces
jours-là. Dieu nous a donné sept Jours Saints annuels et un Sabbat
hebdomadaire pour s’assembler et adorer. Nous ne pouvons trouver aucun
support dans les Écritures pour déclarer la Nouvelle Lune un Jour Saint ou
un jour de Sabbat avec une cérémonie spéciale.
q
[1]
Bushwick, Rabbi Nathan,
Understanding the Jewish Calendar
(Moznaim Publishing Corporation: New York) 1989.
[2]
The Code of Maimonides,
Livre Trois, Traité Huit, “Sanctification of the New Moon,” traduit par
Solomon Gandz. Édité par J. Oberman et O. Neugebauer (Yale University
Press: New Haven, CT) 1956.
[3]
Judaeus, Philo, The Special Laws,
II, XXVI, 140, Traité par F.H. Colson (Harvard University Press:
Cambridge, MA) 1937.
[4]
Astronomical
Applications Department, article
Crescent Moon Visibility and the Islamic Calendar à l’url :
www.aa.usno.navy.mil/faq/docs/islamic.html.
[5]
Hastings, James (ed.),
Dictionary of the Bible Dealing
With Its Language, Literature, and Contents Including the Biblical
Theology, en cinq volumes (Charles Scribner’s Sons: New York)
1911-12, “New Moon,” vol. 3, p. 522.
[6]
Encyclopedia Judaica, vol. 12, article "New Moon", 1971, p. 1040.