Christian Churches of God

[125]

 

 

 

Les Nouvelles Lunes

 

(Édition 3.0 19950708-19990810-20070912)

 

L'importance biblique de la restauration des Nouvelles Lunes et la base des fêtes selon la Loi sont examinées dans ce document. Les pratiques rabbiniques anciennes sont étudiées, ainsi que les textes sur lesquels elles s’appuyaient. L'adhésion du Nouveau Testament aux fêtes des Nouvelles Lunes est un fait établi.

 

 

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 Les Nouvelles Lunes [125]

 

 


L'année était conçue pour commencer au mois du sacrifice, qui représentait le sacrifice de la Pâque du Messie. Ce mois marquait le début de la récolte, celle de l’orge, la première d’une série de trois périodes de récoltes. Dieu a ensuite poursuivi le processus des récoltes à travers chacune des phases, correspondant aux trois périodes de récolte. Celles-ci sont : La Pâque et les Pains sans Levain, la Fête des Semaines (Pentecôte), et la Fête des Tabernacles ou la Récolte (du Rassemblement). La Fête des Semaines préfigure la récolte de l'Église, qui est avant le retour du Messie. Ce processus est toujours en cours.

 

Ainsi, la Pentecôte inaugure le commencement d’une séquence qui s’étend sur cinq lunes, de Sivan jusqu’à Tishri, bien qu’il y en ait sept dans la séquence allant de Nisan à Tishri. Ces cinq Nouvelles Lunes sont également représentées par les pierres que David a prises du torrent (voir le document David et Goliath (No. 126)). Elles symbolisent aussi les cinq Églises qui ont vaincu. Sardes et Laodicée étant exclues étant indignes. Cependant, ces cinq Églises se suivent en continuité, à l’image des mois. Sivan marque le début de la fabrication des briques pour le Temple de Dieu. La séquence implique ensuite la renaissance (Du-uzu : Tammuz), puis les flambeaux (Abu : Ab), symbolisant les chandelles de l'Église, enfin, la purification (Elulu : Elul) des élus. Ainsi, les mois de Simanu (Sivan) à Teshritu (Tishri) s’inscrivent dans le symbolisme chrétien, écartant toute influence Babylonienne. L’incendie des 9-10 Ab a apparemment été permis en raison de l'idolâtrie d'Israël envers les pratiques babyloniennes.

 

La relation repose sur le rôle du mois intercalaire qui s’ajoute aux douze mois réguliers. Israël représente ce système à travers ses tribus. Israël compte douze tribus. Celles-ci sont, en partant du nord : Dan, Aser, Nephthali, Juda, Issacar, Zabulon, Ruben, Siméon, Gad, Éphraïm, Manassé et Benjamin (voir Nombres 10:11 ; cf. Ézéchiel 1:4 et suiv.). La tribu de Lévi est centrée sur ou autour du Tabernacle. Ainsi, il y a douze tribus, mais Joseph détient le droit d'aînesse, et est effectivement divisé en deux parts pour constituer douze tribus, la tribu de Lévi abandonnant à sa part pour assumer la fonction de sacerdoce. Ainsi, le plan pour la fonction d'Israël physique a été établi dans les étoiles dès la création. Adar II, représente le sacerdoce en tant que treizième mois et tribu. Ce mois se répète sept fois dans un cycle.

 

Ce cycle reflète les sept esprits de Dieu, opérant sous la direction des anges des sept Églises. Impossible de résoudre ou même de comprendre ce problème sans la compréhension des Nouvelles Lunes.

 

Position Historique Générale

La Fête de la Nouvelle Lune, connue des Juifs sous le nom de Rosh Hodesh, avait lieu le premier jour du mois, lors de l'apparition de la première phase de la lune (The Jewish Festivals History and Observance de Hayyim Schauss, tr. Samuel Jaffe, Schocken Books, New York, 1938, p. 275). La fête est donc liée à l'apparition de la Nouvelle Lune.

 

Il fut un temps où Rosh Chodesh était une fête majeure, bien plus importante que le Sabbat hebdomadaire... Une des raisons de son importance résidait dans le fait que la date de tous les Fêtes juives dépendait de la Nouvelle Lune (ibid., p. 274).

 

Cependant, cette affirmation repose sur une supposition. La Bible indique que la Nouvelle Lune était aussi importante, mais pas davantage, que le Sabbat. En revanche, elle surpassait en importance que les autres Fêtes, comme nous allons le voir.

 

Les Écritures associent clairement la Nouvelle Lune aux fêtes solennelles (Nombres 10:10). La Fête de la Nouvelle Lune était un jour de fête et était célébrée le jour après que la Nouvelle Lune était aperçue (New Catholic Encyclopedia, Vol. 10, McGraw Colline, NY, 1967, p. 382).

 

Aux débuts de l'ère rabbinique, le jour de la Nouvelle Lune était déterminé par le Sanhédrin de Jérusalem, après avoir accepté le témoignage de témoins oculaires qui avaient affirmé avoir observé la nouvelle lune. Parfois, les rabbins retardaient délibérément la proclamation de Rosh Hodesh, afin d'empêcher [éviter] que le Jour des Expiations ne tombe un vendredi ou un dimanche. Le calendrier permanent a été fixé par Hillel II en l’an 358 EC (Ère Courante), ce qui a permis de déterminer la date exacte de chaque Rosh Hodesh, en se basant sur des calculs astronomiques et mathématiques (The Ency. of Judaism, Geoffery Widoger, Macmillan, NY, 1989, p. 502).

 

Notez que cela remonte aux débuts de l’époque rabbinique, bien après la chute du Temple en l’an 70 EC. Ainsi, la manipulation rabbinique de la Nouvelle Lune a été institutionnalisée dans le Calendrier Hillel à partir de l’an 358 EC. Ce calendrier n'a aucune autorité biblique.

 

Il ne fait aucun doute que la Nouvelle Lune était, autrefois, au moins aussi importante que le Sabbat.

 

La fête de la Nouvelle Lune avait anciennement un statut au moins équivalent à celui du Sabbat (Prolegomena to the History of Israel de J. Wellhausen, 1885, p. 113).

 

La Nouvelle Lune était incontestablement un temps sacré et, si l'on en croit certains érudits modernes, elle était célébrée le jour après avoir aperçu la Nouvelle Lune. Ceci est une conjecture basée sur la propagande rabbinique ultérieure. Les choses ne se passaient pas ainsi. Ce nouveau départ était marqué par des sacrifices spéciaux (Nombres 28:11-15) au cours desquels les trompettes étaient sonnées (Nombres 10:10 ; Psaume 81:3). Le travail habituel était interdit.

 

Le Nouvel An à la Nouvelle Lune du Premier mois, Abib, revêtait une importance spéciale (Psaume 81:3-5 ; cf. La Lune et le Nouvel An (No. 213)). La Nouvelle Lune du Septième mois était également spécialement sanctifiée (Lév. 23:24-25 ; Nombres 29:1-6).

 

2Rois 4:23 suggère que la Nouvelle Lune autant que le Sabbat étaient considérées tous deux comme des occasions propices pour consulter les prophètes, et Ézéchiel désigne la Nouvelle Lune comme un jour spécial d'adoration (Ézéchiel 46:1,3).

 

Psaume 121:6 laisse entendre que la lune pouvait influencer l'individu, peut-être en raison de son association avec l'esprit, ce qui expliquerait le terme lunatique. L’encyclopédie Encyclopedia Judaica et le Judaïsme moderne affirment que :

 

À l'origine, la Nouvelle Lune n'aurait apparemment pas été fixée par des calculs astronomiques, mais aurait été proclamée solennellement après que des témoins avaient attesté de la réapparition du croissant de lune. Selon les autorités rabbiniques, le 30e jour de chaque mois, les membres de la Cour Suprême se réunissaient dans une cour à Jérusalem, appelée Beit Ya'azek, où ils attendaient de recevoir la déposition de deux témoins fiables ; ils sanctifiaient ensuite la Nouvelle Lune. Si le croissant de la lune n'était pas vu le 30e jour, la Nouvelle Lune était automatiquement célébrée le 31e jour. Pour informer la population du début du mois, des fanaux étaient allumés sur le Mont des Oliviers et, de là, sur tout le territoire et dans certaines régions de la Diaspora. …

 

Plus tard, cependant, les Samaritains ont commencé à allumer des fanaux trompeurs, qui induisaient en erreur, et la Cour Suprême a envoyé des messagers vers les communautés les plus éloignées. Ces Juifs qui vivaient à une grande distance de Jérusalem célébraient toujours le 30e jour du mois comme la Nouvelle Lune. À ces occasions, lorsqu’ils étaient informés de son ajournement au 31e jour, ils observaient également ce second jour comme la Nouvelle Lune (Rosh Hashana 1:3-2:7). Au milieu du quatrième siècle, les sages avaient établi un calendrier permanent, et la proclamation publique de la Nouvelle Lune fut abandonnée. Cependant, une trace de cette pratique originelle subsiste dans la tradition de la synagogue d'annoncer la Nouvelle Lune le Sabbat précédant sa célébration (Ency. Judaica, Vol. 12, p. 1039).

 

Avec l’avènement de la sociologie et de l’étude des religions en développement, il est devenu courant de considérer les prescriptions bibliques concernant les Sabbats et les Nouvelles Lunes comme des éléments concurrents pour la loyauté du peuple hébreu – les Nouvelles Lunes étant traitées comme des vestiges résiduels du culte du dieu lune. Schauss partageait cet avis lorsqu’il a écrit The Jewish Festivals (voir p. 274). Il considère également que le Pentateuque a été rédigé en deux parties : la partie la plus ancienne, ayant été écrite avant l'exil babylonien, et la partie la plus récente, composée après le retour d'exil. Il affirme que la partie la plus ancienne ne fait aucune mention de cette fête. Il tire cette conclusion du fait que les Nouvelles Lunes ne sont mentionnées ni dans Exode 23:14-19 ; 34:17-26, ni dans Deutéronome 16, ni dans Lévitique 23. Il en déduit, par conséquent, que le Livre des Nombres doit être une partie postérieure. Il n’avance aucune preuve à l’appui de cette conjecture. C'est le genre d'argument typique des apologistes modernes. La véritable raison de cette position est que le retour de l'exil n'a pas entraîné une restauration complète.

 

Après le retour de l'exil babylonien, un compromis a été trouvé ; Rosh Chodesh n'a pas été reconnu comme un festival à part entière, durant lequel le travail était interdit, mais des sacrifices spéciaux étaient organisés ce jour-là au Temple.

Jusqu’à ce jour, les Juifs exécutent un rituel spécial pour accueillir le nouveau mois : il y a une prière spéciale à la synagogue, le Sabbat avant la Nouvelle Lune, et il y a une cérémonie sanctifiant la Nouvelle Lune par une bénédiction spéciale prononcée en plein air lorsque la Nouvelle Lune apparaît (Schauss, p. 274).

 

On en est venu à considérer comme acquis que ce déclin s'était produit , sans pour autant pouvoir en donner une explication complète. Un exemple en est fourni par les références suivantes, tirées de The Hebrew Concept of Time and the Effect on the Development of the Sabbath, par Diana R. Engel.

Aucun commerce n'avait lieu le jour de la nouvelle lune (le jour après que le premier croissant apparaissait dans le ciel). Les offrandes pour la nouvelle lune dépassaient d’ailleurs celles du Sabbat (Nombres 28:11-5 ; Ézéchiel 46:4-7). Cependant, l'importance religieuse de la nouvelle lune a diminué, tandis que celle du Sabbat a augmenté (The American University, Washington, 1976, pp. 69-70)

 

Un autre exemple de l'inexplicabilité de ce déclin est rapporté par Widoger.

Ce n’est pas clair quand ni comment la Nouvelle Lune a perdu son caractère festif. Cela s'était produit au moment où les Juifs sont revenus de l'exil à la fin du sixième siècle AEC (Avant l’Ère Courante). Il ne s'agissait plus d’une fête complète, mais une demi-fête comme Hol ha-Mo'ed (les jours intermédiaire et ouvrables de la Pâque et de Sukkot), durant lequel les rabbins décourageaient tout travail, autre que celui qui était nécessaire, et que les femmes devaient avoir congé de leurs travaux de couture et de tissage. Des conditions économiques plus rigoureuses et strictes étaient probablement à l’origine la raison de la rétrogradation de la Nouvelle Lune, d'autant plus qu'il n'y avait aucune raison religieuse ou historique d'arrêter le travail ce jour-là. Au fil du temps, même ce statut de fête mineure a disparu et la nouvelle lune est devenue un jour ouvrable ordinaire comme les autres, à l'exception de certaines variations liturgiques (Widoger, op. cit., p. 502).

 

Pourtant, le peuple juif a continué à observer les Nouvelles Lunes, tout comme l'Église. Cependant, la population en général se montrait irrégulière, cherchant à profiter de ces jours pour commercer – comme elle le faisait également avec les Sabbats et les Fêtes, ainsi que nous le savons.

 

Vous dites : Quand donc la nouvelle lune sera-t-elle passée, afin que nous puissions vendre notre blé ?

Quand finira le sabbat, afin que nous puissions écouler notre froment ? (Amos 8:5)

 

Pour les Juifs, le Sabbat est devenu le jour le plus important de l'année. En fait, Diana Engel affirme que le jour du Sabbat est devenu :

 

[…] bien plus qu’un simple jour ou qu’un commandement parmi d’autres. Il a incarné pour eux une grande partie de leurs croyances et de leurs valeurs. [...] Il est impossible d’exagérer l’importance du Sabbat pour Israël, l’ardeur avec laquelle il l’attendait et le glorifiait. (p. 83)

 

Mais ils ne le comprenaient pas vraiment ! Ils ne comprenaient pas la signification spirituelle du Sabbat, pas plus qu’ils ne comprenaient celle des Nouvelles Lunes. Le Judaïsme Rabbinique a dû réduire l'importance de la Nouvelle Lune car elle menaçait le système d'ajournements lui-même. Elle ne pouvait être complètement supprimée, car la Bible est trop claire sur ce sujet. Il fallait donc en réduire l'importance pour pouvoir introduire un calendrier falsifié. Tout cela a été mis en place après la destruction du Temple.

 

Selon The Lion Handbook of the Bible (éd. D. & P. Alexander, Lion Publishing, 1984) :

“Le Calendrier juif Orthodoxe compte douze mois commençant à chaque nouvelle lune (le croissant visible)” (p. 112).

 

Aucune preuve n'est citée pour cette déclaration concernant le croissant visible. La plupart des éléments Judaïsants, ainsi qu’une grande partie de l'érudition du XXe siècle – contrairement aux preuves disponibles, à leur propre pratique et au bon sens – considèrent la Nouvelle Lune comme un croissant. Cela n'a jamais été le cas. Le calendrier Samaritain, qui existe encore aujourd’hui, prouve que cette idée est fausse.

“Le deuxième terme hébreu pour mois, hodesh, signifie littéralement 'la nouveauté' du croissant lunaire” (Encyc. Britt., 15ème édition, Vol. 15, p. 465).

 

Le terme chodesh n'a rien à voir avec le croissant lunaire. Le croissant lunaire relève d’un autre système cultuel, associé au dieu Sin et au système de Baal/Ashtoreth (Astarté), impliquant des sacrifices humains (cf. les documents Le Veau d'Or (No. 222) et Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235)). Sa racine linguistique évoque plutôt l’idée de être caché. La Brittanica poursuit cette affirmation (partiellement vraie), qui contredit pourtant le concept hébreu transmis par le symbolisme des mots.

 

“Dans le calendrier religieux, le commencement du mois était déterminé par l'observation du croissant de nouvelle lune, et la date de la Pâque était liée à la maturation de l'orge” (ibid.).

 

“... le premier croissant représente ainsi la renaissance ou le remplacement de l’ancienne lune par une nouvelle lune (ibid., p. 573)”.

 

Vers l’an 344 EC et définitivement avec le calendrier Hillel de l’an 358, l'observation visible de la Nouvelle Lune a été supplantée par des calculs astronomiques secrets. Les tables modernes en garantissent désormais un placement absolu et précis.

 

“Le calendrier (juif) est par conséquent schématique et indépendant de la véritable Nouvelle Lune (Encyc. Britt., op. cit., p. 466)”.

 

La véritable raison est que les Juifs ont dû maintenir l'observation jusqu'à ce qu'ils puissent établir un nouveau système de calcul (cf. les documents Le Calendrier de Dieu (No 156) et La Lune et le Nouvel An (No. 213)).

 

La Position Biblique

La Fête de la Nouvelle Lune est l’une des Fêtes de l'Éternel. Elle est mentionnée dans Nombres 10:10.

Nombres 10:10 Dans vos jours de joie, dans vos fêtes, et à vos nouvelles lunes, vous sonnerez des trompettes, en offrant vos holocaustes et vos sacrifices d'actions de grâces, et elles vous mettront en souvenir devant votre Dieu. Je suis l'Éternel, votre Dieu. (LSG)

 

Les sacrifices ont été accomplis en Christ. Les Fêtes ou les Sabbats eux-mêmes n'ont pas été supprimés.

 

Les offrandes requises ont été modifiées dans leur nécessité pour devenir des offrandes spirituelles chaque jour de la séquence des Jours Saints, des Sabbats aux Nouvelles Lunes en passant par les Fêtes. Les sacrifices prévus sous la Loi étaient fournis à partir d'un impôt spécial qui était sous la responsabilité de l'autorité nationale. L'impôt du Prince est examiné dans le document Le Prélèvement de la Dîme (No. 161).

 

Ézéchiel 45:14-17 Ce que vous devrez pour l'huile, pour un bath d'huile, sera la dixième partie d'un bath sur un cor, qui est égal à un homer de dix baths, car dix baths font un homer. 15 Une brebis sur un troupeau de deux cents dans les gras pâturages d'Israël sera donnée pour l'offrande, l'holocauste et le sacrifice d'actions de grâces, afin de servir de victime expiatoire, dit le Seigneur, l'Éternel. 16 Tout le peuple du pays devra prélever cette offrande pour le prince d'Israël. 17 Le prince sera chargé des holocaustes, des offrandes et des libations, aux fêtes, aux nouvelles lunes, aux sabbats, à toutes les solennités de la maison d'Israël ; il offrira le sacrifice expiatoire, l'offrande, l'holocauste, et le sacrifice d'actions de grâces, en expiation pour la maison d'Israël. (LSG)

 

Cette offrande représentait une dîme de la dîme d'huile et une demi-dîme de la dîme pour les offrandes de viande. Le Prince collectait cela pour les sacrifices des Sabbats, des Nouvelles Lunes et des Jours Saints et des offrandes. Il est donc incorrect de prétendre que la dîme a été abolie avec les sacrifices, car ils étaient manifestement pourvus séparément. Ce texte concerne également les premier-fruits (prémices) d'Ézéchiel 44:29-30 et ces ordonnances sont établies en vue de la restauration d'Israël dans ses terres. Le Messie va donc mettre en place le système qu’on prétend qu'il aurait aboli à partir de sa crucifixion – or, l'Écriture ne peut pas être anéantie. Cela servira à la guérison mentale des nations, mais cette question sera examinée séparément.

 

La Fête de la Nouvelle Lune était considérée comme un Shabbatown ou un Sabbat Sacré. Des sacrifices étaient offerts en guise de mémorial, comme nous l’avons vu ci-dessus.

Nombres 28:11-15 Au commencement de vos mois, vous offrirez en holocauste à l'Éternel deux jeunes taureaux, un bélier, et sept agneaux d'un an sans défaut ; 12 et, comme offrande pour chaque taureau, trois dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile ; comme offrande pour le bélier, deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l'huile ; 13 comme offrande pour chaque agneau, un dixième de fleur de farine pétrie à l'huile. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel. 14 Les libations seront d'un demi-hin de vin pour un taureau, d'un tiers de hin pour un bélier, et d'un quart de hin pour un agneau. C'est l'holocauste du commencement du mois, pour chaque mois, pour tous les mois de l'année. 15 On offrira à l'Éternel un bouc, en sacrifice d'expiation, outre l'holocauste perpétuel et la libation. (LSG)

 

Ce texte nous révèle que les Nouvelles Lunes devaient être observées chaque mois tout au long de l'année. Les mêmes exigences s'appliquent autant aux Nouvelles Lunes qu’aux autres Fêtes et Sabbats.

1Chroniques 23:31 et à offrir continuellement devant l'Éternel tous les holocaustes à l'Éternel, aux sabbats, aux nouvelles lunes et aux fêtes, selon le nombre et les usages prescrits. (LSG)

 

Nous constatons ainsi que les Nouvelles Lunes occupent en réalité une position intermédiaire entre les Sabbats et les Fêtes. Tout comme pour les Fêtes et les Sabbats, le lien entre les sacrifices et les Nouvelles Lunes a trouvé son accomplissement dans le Messie. Cependant, l'observance des lunes elles-mêmes n'a pas été abolie.

 

Il est crucial de préciser que cette observance ne doit en aucun cas être confondue avec le culte de la lune, formellement interdit.

Deutéronome 4:19 Veille sur ton âme, de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l'armée des cieux, tu ne sois entraîné à te prosterner en leur présence et à leur rendre un culte : ce sont des choses que l'Éternel, ton Dieu, a données en partage à tous les peuples, sous le ciel tout entier. (LSG)

 

Deutéronome 17:3 allant après d'autres dieux pour les servir et se prosterner devant eux, après le soleil, la lune, ou toute l'armée des cieux. Ce n'est point là ce que j'ai commandé. (LSG)

 

L'observance conjointe des Sabbats, des Nouvelles Lunes ainsi que des Fêtes établies, a pour but de marquer le Plan de Dieu et le déroulement des cycles de la création. Le calendrier solaire ne remplit pas cette fonction.

 

Dès la restauration de la Pâque sous Ézéchias après la Fête des Pains sans Levain, Ézéchias a restauré les Nouvelles Lunes aussi bien que les Fêtes. Aucune restauration ne sera complète tant que les Nouvelles Lunes n’auront pas été correctement réintégrées à leur place légitime dans le système (consulter Prove All Things, Church of God, In Truth, Vol. 2, Issue 1, p. 6).

2Chroniques 31:3 Le roi donna une portion de ses biens pour les holocaustes, pour les holocaustes du matin et du soir, et pour les holocaustes des sabbats, des nouvelles lunes et des fêtes, comme il est écrit dans la loi de l'Éternel. (LSG)

 

Nous remarquons aussi que les Nouvelles Lunes ont été restaurées sous Esdras (Esdras 3:5). Ainsi, les deux restaurations majeures ont impliqué la restauration des Nouvelles Lunes.

Esdras 3:5 Après cela, ils offrirent l'holocauste perpétuel, les holocaustes des nouvelles lunes et de toutes les solennités consacrées à l'Éternel, et ceux de quiconque faisait des offrandes volontaires à l'Éternel. (LSG)

 

La Nouvelle Lune marque le commencement, c’est-à-dire le premier jour du mois (Nombres 10:10 ; 28:11). Aucun système qui repose sur la relocalisation (le déplacement) du début du mois n'est valide. Le calendrier Hillel est invalide en raison de ce fait.

 

Le calendrier lunaire est la marque du Peuple Saint. Dans son commentaire sur l’Exode 12:2, la Mekilta affirme que "les nations" calculent selon le soleil, mais Israël selon la lune.

 

Les fêtes de la PÂQUE et des TENTES n'étaient pas simplement fixées par le calcul lunaire général, mais sur la base de l'apparition de la nouvelle lune du mois au cours duquel elles avaient lieu, la PENTECÔTE dépendant de la Pâque à cet égard... Bien qu'il soit impossible de le documenter pleinement, il semble probable que le sabbat faisait originellement partie de ce cycle naturel du temps, lié aux phases de la lune, et que, après sa séparation, la Fête de la Nouvelle Lune a continué à être observée séparément (The Interpreter’s Dictionary of the Bible, Vol. 3, article ‘New Moon’, p. 544).

 

L’hypothèse concernant le lien entre le Sabbat et la Nouvelle Lune s’appuie peut-être sur le système d'observance décrit dans le document Les Textes des Œuvres de la Loi- ou MMT (No. 104) que Strugnell et Qimron ont traduit à partir des Manuscrit de la mer Morte (consulter Bib. Arch. Review, novembre-décembre 1994). Tous les rites juifs historiques pour l'annonce de la Nouvelle Lune – depuis le Sabbat précédent – incluent une prière à contenu eschatologique. Les raisons d’être de cette observance reposaient sur la création de la lune par Dieu, comme un "signe" de Son alliance indissoluble avec Israël, dont elle décrétait les "temps" du cultus (Psaume 104:19 ; Ecclés. 43:6-8) (Int. Dict., ibid., consulter aussi Ber. R. 13d). Le calendrier est donc une partie inséparable de l'alliance avec Israël.

 

La Nouvelle Lune était reconnue comme un moment propice aux visions et à la prophétie, peut-être d’après 2Rois 4:23, mais certainement selon Ézéchiel 26:1 ; 29:17 ; 31:1 ; 32:1 (cf. Ésaïe 47:13 ; Aggée 1:1). Ceci réfutait directement les astrologues et les devins/observateurs d'étoiles du système babylonien, comme le montres d'Ésaïe 47:13.

Ésaïe 47:13 Tu t'es fatiguée à force de consulter : Qu'ils se lèvent donc et qu'ils te sauvent, ceux qui connaissent le ciel, qui observent les astres, qui annoncent, d'après les nouvelles lunes, ce qui doit t'arriver ! (LSG)

 

Ces pronostics mensuels s’appuyaient sur les phases de la lune, pervertissant ainsi le système divin.

 

Les Sabbats et les Nouvelles Lunes imposaient tous deux un repos du travail, comme le montre Amos 8:5. C'était un jour de réjouissance. Cependant, l’allégresse destinée aux Jours Saints leur fut retirée, selon Osée 2:11.

Osée 2:11 Je ferai cesser toute sa joie, ses fêtes, ses nouvelles lunes, ses sabbats et toutes ses solennités. (LSG)

 

Ce jugement découlait de l'infidélité et de l'idolâtrie du peuple. Dieu détruit Son peuple parce qu'il ne respecte et n'observe pas Ses Lois. Le résultat final est qu'Il détruit la richesse de la nation.

Osée 2:12 Je ravagerai ses vignes et ses figuiers, dont elle disait : C'est le salaire que m'ont donné mes amants ! Je les réduirai en une forêt, et les bêtes des champs les dévoreront. (LSG)

 

Le jeûne et le deuil étaient suspendus lors des Nouvelles Lunes. Nous savons que cela se produisait partout dans tout Israël jusqu'à l’époque du Messie, grâce aux livres Apocryphes (Judith. 8:6). Les cérémonies étaient proclamées au son des trompettes (Nombres 10:10 ; Psaume 81:3).

Psaume 81:3 Sonnez de la trompette à la nouvelle lune, au jour désigné, au jour de notre fête !

 

Ces textes nous montrent que la Nouvelle Lune des mois importants est particulièrement significatifs.

1 Samuel 20:6 Si ton père remarque mon absence, tu diras : David m'a prié de lui laisser faire une course à Bethléhem, sa ville, parce qu'il y a pour toute la famille un sacrifice annuel. (LSG)

 

La Nouvelle Lune de Nisan était significative ; de même, la Nouvelle Lune de Tishri était elle-même la Fête des Trompettes (consulter le document d'étude La Fête des Trompettes (No. 136)).

Ézéchiel 45:18-20 Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Le premier jour du premier mois, tu prendras un jeune taureau sans défaut, et tu feras l'expiation du sanctuaire. 19 Le sacrificateur prendra du sang de la victime expiatoire, et il en mettra sur les poteaux de la maison, sur les quatre angles de l'encadrement de l'autel, et sur les poteaux de la porte du parvis intérieur. 20 Tu feras de même le septième jour du mois, pour ceux qui pèchent involontairement ou par imprudence ; vous purifierez ainsi la maison. (LSG)

 

Le nettoyage (purification) du sanctuaire commençait à la Nouvelle Lune du Premier mois (Nisan), marquant le début de l'Année Sacrée (cf. La Sanctification du Temple de Dieu (No. 241)). Cette purification concernait la cour intérieure, qui symbolisait les élus comme la roue intérieure de la vision d'Ézéchiel. La purification des simples et des gens dans l’erreur était effectuée à partir du Septième jour du Premier mois ou Nisan. Le sacerdoce s'était préparé et avait préparé la nation.

 

La Nouvelle Lune du Septième mois était également importante.

Lévitique 23:24 Parle aux enfants d'Israël, et dis : Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos, publié au son des trompettes, et une sainte convocation. (LSG)

 

Néhémie 8:2 Et le sacrificateur Esdras apporta la loi devant l'assemblée, composée d'hommes et de femmes et de tous ceux qui étaient capables de l'entendre. C'était le premier jour du septième mois. (LSG)

 

Ainsi, la Nouvelle Lune du Septième mois inaugurait la restauration par la Lecture de la Loi, qui avait lieu tous les sept ans dans le cycle du Jubilé, et chaque jour de la Fête des Tabernacles (cf. également La Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie (No. 250)).

 

Deutéronome 31:10-12 Moïse leur donna cet ordre : Tous les sept ans, à l'époque de l'année du relâche, à la fête des tabernacles, 11 quand tout Israël viendra se présenter devant l'Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu'il choisira, tu liras cette loi devant tout Israël, en leur présence. 12 Tu rassembleras le peuple, les hommes, les femmes, les enfants, et l'étranger qui sera dans tes portes, afin qu'ils t'entendent, et afin qu'ils apprennent à craindre l'Éternel, votre Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi. (LSG)

 

Néhémie 8:18 On lut dans le livre de la loi de Dieu chaque jour, depuis le premier jour jusqu'au dernier. On célébra la fête pendant sept jours, et il y eut une assemblée solennelle le huitième jour, comme cela est ordonné. (LSG)

 

Le symbolisme ici est que la septième année, ou année de Sabbat, représente le cycle millénaire de mille ans, qui commence avec le retour du Messie. Celui-ci établira alors la Loi depuis Jérusalem. La Loi se répand alors dans le monde entier à mesure que les nations seront subjuguées. La Lecture lors de la Fête des Trompettes, dans la restauration de Néhémie, devait pointer vers la restauration messianique qui sera inaugurée à partir des Trompettes (cf. également le document Les Grandes Lignes de la Chronologie de l’Âge (No. 272)).

 

C’est depuis le désert de la dispersion que Dieu interviendra en faveur d'Israël pour le restaurer. Les élus en Christ font partie d'Israël et seront traités comme la nation elle-même.

 

Osée 2:14-23 C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son coeur. 15 Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d'Acor, comme une porte d'espérance, et là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, et comme au jour où elle remonta du pays d'Égypte. 16 En ce jour-là, dit l'Éternel, tu m'appelleras : Mon mari ! et tu ne m'appelleras plus : Mon maître ! 17 J'ôterai de sa bouche les noms des Baals, afin qu'on ne les mentionne plus par leurs noms. 18 En ce jour-là, je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre, je briserai dans le pays l'arc, l'épée et la guerre, et je les ferai reposer avec sécurité. 19 Je serai ton fiancé pour toujours ; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde ; 20 je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras l'Éternel. 21 En ce jour-là, j'exaucerai, dit l'Éternel, j'exaucerai les cieux, et ils exauceront la terre ; 22 la terre exaucera le blé, le moût et l'huile, et ils exauceront Jizreel. 23 Je planterai pour moi Lo Ruchama dans le pays, et je lui ferai miséricorde ; je dirai à Lo Ammi (à ceux qui n’étaient pas mon peuple) : Tu es mon peuple ! et il répondra : Mon Dieu ! (LSG)

 

La plantation de la nation ici représente la vigne du Seigneur, c'est-à-dire la Maison entière d'Israël (Ésaïe 5.7). La miséricorde de Dieu se manifeste par la restauration sous le Messie, à la fois par le moyen de l'Esprit Saint et durant le Millenium.

 

Les Nouvelles Lunes étaient observées dans l'Église Chrétienne, aussi bien sous les Apôtres que durant la dispersion. La méthode de les observer n'est pas un sujet de condamnation.

 

Colossiens 2:16-17 Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats : 17 Elles sont l'ombre des choses à venir, mais le corps est de Christ (traduction de la KJV).

 

L'Église a continué à les observer pendant la dispersion, et elles étaient encore pratiquées en Europe au XVIIe siècle (voir le document La Distribution Générale des Églises observant le Sabbat (No. 122)) et The Sabbatarians In Transylvania de Samuel Kohn (1894), (traduction anglaise publiée par Les Éditions CCG, CCG Publishing, 1998). Les Nouvelles Lunes étaient déterminées par l'observation réelle jusqu'au calendrier Hillel, vers l’an 358 EC. Après la destruction du Temple, cette tâche incombait au Conseil Rabbinique Suprême. La Lecture spéciale de la Torah pour ce jour est Nombres 28:1-15 ; Psaume 104 était aussi lu. Le Hallel était également chanté pour marquer les festivités. Cependant, depuis le XVIe siècle, les Juifs observent un jeûne le jour précédant la Nouvelle Lune, appelé petit yom kippur (Interp. Dict. ibid.). Il ne fait aucun doute que les Nouvelles Lunes doivent toujours être observées, et que Juda sait qu'elles doivent toujours être observées. Cependant, il n'y a aucune base biblique ne justifie ce jeûne.

 

Les ajournements du calendrier Hillel et ce jour de jeûne préalable garantissent que Juda jeûne effectivement lors du jour de la Nouvelle Lune, ce qui était interdit pendant la période du Temple.

 

La restauration finale sera achevée sous le Messie à son retour, comme nous le voyons d'Ésaïe 66:20-23. Tout Israël sera restauré et ramené des nations dans ce dernier Exode au retour du Messie.

Ésaïe 66:20-23 Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, en offrande à l'Éternel, sur des chevaux, des chars et des litières, sur des mulets et des dromadaires, à ma montagne sainte, à Jérusalem, dit l'Éternel, comme les enfants d'Israël apportent leur offrande, dans un vase pur, à la maison de l'Éternel. 21 Et je prendrai aussi parmi eux des sacrificateurs et des Lévites, dit l'Éternel. 22 Car, comme les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer subsisteront devant moi, dit l'Éternel, ainsi subsisteront votre postérité et votre nom. 23 À chaque nouvelle lune et à chaque sabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l'Éternel. (LSG)

 

Cette restauration des Sabbats et des Nouvelles Lunes sera accompagnée de la restauration des Fêtes.

Zacharie 14:16-19 Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le roi, l'Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles. 17 S'il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Jérusalem pour se prosterner devant le roi, l'Éternel des armées, la pluie ne tombera pas sur elles. 18 Si la famille d'Égypte ne monte pas, si elle ne vient pas, la pluie ne tombera pas sur elle ; elle sera frappée de la plaie dont l'Éternel frappera les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. 19 Ce sera le châtiment de l'Égypte, le châtiment de toutes les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. (LSG)

 

Ainsi, il ne peut y avoir de restauration complète tant que les Nouvelles Lunes ne seront pas restaurées en même temps que les Fêtes. Dans cette société moderne, cela sera extrêmement difficile. C'est pourquoi le Messie démolira le système de ce monde à son retour. Les nations seront restaurées sous la Loi qui émanera de Jérusalem.

 

Les Nouvelles Lunes sont nécessaires au bien-être de l'homme. Elles ont été remplacées dans le soi-disant calendrier civil par des jours païens associés aux sacrifices humains. Aux États-Unis, le calendrier civil fait coïncider ses principales fêtes sur ces jours païens. Cela ne doit pas ignoré.

 

Les Sabbats et les Nouvelles Lunes étaient traités de la même manière en ce qui concerne les activités commerciales. Il était et est interdit de faire du commerce, d'acheter ou de vendre, aussi bien le jour de la Nouvelle Lune que le Sabbat.

Amos 8:4-6 Écoutez ceci, vous qui dévorez l'indigent, et qui ruinez les malheureux du pays ! 5 Vous dites : Quand la nouvelle lune sera-t-elle passée, afin que nous vendions du blé ? Quand finira le sabbat, afin que nous ouvrions les greniers ? Nous diminuerons l'épha, nous augmenterons le prix, nous falsifierons les balances pour tromper ; 6 Puis nous achèterons les misérables pour de l'argent, et le pauvre pour une paire de souliers, et nous vendrons la criblure du froment. (LSG)

 

Cette restriction pose un sérieux problème à l'Israël moderne. Pourtant, il n’existe aucune exception permettant de séparer le Sabbat des Nouvelles Lunes, si ce n'est par leur distinction avec les fêtes dans les Dix Commandements, comme Shabbatown. Cependant, tous doivent être observés. Aucune restauration ne sera, ni ne peut être, complète tant que les Nouvelles Lunes ne seront pas restaurées.

 

Amos poursuit en prononçant un jugement sur Israël pour son incapacité à observer correctement les Sabbats et les Nouvelles Lunes.

Amos 8:8-12 Le pays, à cause d'elles, ne sera-t-il pas ébranlé, et tous ses habitants ne seront-ils pas dans le deuil ? Le pays montera tout entier comme le fleuve, il se soulèvera et s'affaissera comme le fleuve d'Égypte. 9 En ce jour-là, dit le Seigneur, l'Éternel, Je ferai coucher le soleil à midi, et j'obscurcirai la terre en plein jour ; 10 Je changerai vos fêtes en deuil, et tous vos chants en lamentations, Je couvrirai de sacs tous les reins, et je rendrai chauves toutes les têtes ; Je mettrai le pays dans le deuil comme pour un fils unique, et sa fin sera comme un jour d'amertume. 11 Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l'Éternel, où j'enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l'eau, mais la faim et la soif d'entendre les paroles de l'Éternel. 12 Ils seront alors errants d'une mer à l'autre, du septentrion à l'orient, ils iront çà et là pour chercher la parole de l'Éternel, et ils ne la trouveront pas. (LSG)

 

La punition directe pour ne pas avoir obéi à la parole de Dieu est que ce que nous possédons nous est retiré. La famine de la parole survient comme punition pour la désobéissance. La profanation du Sabbat et des Nouvelles Lunes par le trafic et le commerce, en violation malhonnête de la Loi, en est la cause principale. La Maison de Jacob a été dispersée à cause de ces infractions, pourtant, elle a été préservée et non perdue, tout comme le grain est tamisé (passé au crible) dans une passoire.

Amos 9:8-15 Voici, le Seigneur, l'Éternel, a les yeux sur le royaume coupable. Je le détruirai de dessus la face de la terre ; Toutefois je ne détruirai pas entièrement la maison de Jacob, dit l'Éternel. 9 Car voici, je donnerai mes ordres, et je secouerai la maison d'Israël parmi toutes les nations, comme on secoue avec le crible, sans qu'il tombe à terre un seul grain. 10 Tous les pécheurs de mon peuple mourront par l'épée, ceux qui disent : Le malheur n'approchera pas, ne nous atteindra pas. (LSG)

 

Il devrait être noté que le peuple d'Israël, ceux qui disent : "le malheur ne nous atteindra pas", sera détruit. Cette période se situe à la fin des temps, aux Derniers Jours appelés le Jour du Seigneur. Ces événements se produiront immédiatement avant la restauration Messianique. Cette restauration suivra l'Holocauste de la guerre mondiale, que nous anticipons comme étant l’Holocauste thermonucléaire global de la Troisième Guerre mondiale.

 

11 En ce temps-là, je relèverai de sa chute la maison de David, J'en réparerai les brèches, j'en redresserai les ruines, et je la rebâtirai comme elle était autrefois, 12 Afin qu'ils possèdent le reste d'Édom et toutes les nations sur lesquelles mon nom a été invoqué, dit l'Éternel, qui accomplira ces choses. 13 Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin celui qui répand la semence, où le moût ruissellera des montagnes et coulera de toutes les collines. 14 Je ramènerai les captifs de mon peuple d'Israël ; Ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront des jardins et en mangeront les fruits. 15 Je les planterai dans leur pays, et ils ne seront plus arrachés du pays que je leur ai donné, dit l'Éternel, ton Dieu. (LSG)

 

Cette horreur peut être évitée par la mise en œuvre (application) du Plan de Dieu, à condition qu'il y ait repentance. Les Nouvelles Lunes symbolisent ce système, car elles illustrent, avec le Sabbat et les Fêtes, le Plan de Dieu.

 

 

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