Chrisitan Churches of God
[147]
La Déité de Christ
(Édition 2.5
19951203-19991108-20231120)
Ce document d’étude
très important examine la position biblique sur la déité de
Christ. Il examine et discute les différentes positions, de
l'Unitarisme Radical à la Théologie Trinitaire du Processus. La
préexistence de Christ est démontrée à partir des Saintes
Écritures. Le document sur
l'Immortalité (No. 165) complète ce document.
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(Copyright
ã 1995,
1999, 2023 Wade Cox)
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La Déité de
Christ [147]
Ce document traite de la question de la Déité de Christ telle qu'elle a
été soulevée dans le document du Congrès Ministériel
International de l'Église de Dieu (du Septième Jour), du 5 au 10
décembre 1994, et publiée dans la revue
Bible Advocate en février 1995.
Cette question est d'une extrême importance car elle reflète un
changement de direction dans les rangs ministériels de l'une des
Églises de Dieu, qui passe d’une position Unitarienne
traditionnelle à une position qui approuve effectivement la
structure Trinitaire telle que déterminée par le Concile de
Chalcédoine. Cette position est énoncée dans ce qui est connu à
tort comme le Symbole de Nicée ou Credo du Concile de Nicée, ce
qu'il n'est pas. Cette évolution est importante car l'Église de
Dieu a été Unitarienne pendant quelque dix-neuf siècles.
Termes de référence : la Bible est considérée comme étant la source
définitive de preuves en la matière. Nous nous intéressons ici à
ce qui est bibliquement vrai et cohérent.
La question principale est la suivante : Christ est-il divin et, si oui,
comment l’est-il ?
La première réponse possible est que Christ n'est pas divin et que, par
nature, il n’était juste qu’un homme. La première possibilité
est divisée en deux parties.
1. La première proposition était qu'il était simplement un homme
sans préexistence.
Cette position est celle que l'on pourrait qualifier d'Unitarisme
Radical. Celle-ci affirme la position de l’Unique Véritable Dieu
de telle sorte qu’elle cherche à nier non seulement une divinité
pré-résurrection attribuée à Christ mais aussi toute
position préincarnée. Ainsi, Christ n'a pas sacrifié autre chose
qu'une existence terrestre pour ses semblables.
Les preuves bibliques sont contre la proposition 1. Jean 1:1 établit la
proposition de deux êtres divins à partir de la distinction
accusative
nominative entre ‘Le Dieu’ et ce, en utilisant l’accusatif et l'article
défini en relation avec le Père seulement, et le nominatif et
aucun article pour theos
en relation avec le logos,
qui est ici identifié avec le Messie. Cette utilisation de
l'accusatif et de l'article défini est cohérente partout dans
toute la Bible. Il n’est utilisé que pour le Père. Il est noté
dans le Commentaire Heydock du texte de 1Jean 5:20 (version de
Douay-Reims de 1851, qui tente d'attribuer à tort l'article à
Christ à 1Jean 5:20) et dans la Vulgate latine.
Jean 1:2-3 affirme sa préexistence en tant qu’être surnaturel. Son rôle
dans la création a été affirmé dans Jean 1:10.
Il est venu pour rendre témoignage à la Lumière, mais il n'était pas
cette Lumière, il a été envoyé pour rendre témoignage à cette
Lumière qui est la vraie Lumière. Cette Lumière était la
véritable Lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout
homme (Jean 1:8 Oxford Annotated RSV).
Cette vraie Lumière était la puissance de Dieu que nous
comprenons pour être l'Esprit Saint. À tous
ceux qui ont reçu Christ, qui ont cru en son nom, il a donné le
pouvoir de devenir fils de Dieu
(Jean 1:11). Il est devenu
chair et a habité parmi
nous, plein de grâce et de vérité ; nous avons contemplé sa
gloire, une gloire comme celle d'un
seul Fils né
(monogenous para patros)
d'un père
(Jean 1:14, dans la traduction du Texte Principal de la Bible
Interlinéaire de Marshall).
Dieu que nul homme n’a
jamais vu. Le seul dieu né (theos), celui qui est dans le sein
du Père, celui-là a déclaré [?lui]
(Jean 1:18, traduction du Texte Principal de la Bible
Interlinéaire Marshall's Interlinear).
Dieu a envoyé dans le monde
le prototokos (Hébreux 1:6). Cet elohim a été oint avec l'huile de
joie au-dessus de ses partenaires ou collègues (Psaume 45:6-7;
Hébreux 1:8-9). Cet être était le prototokos, ou premier
engendré, de toute la création de Dieu (Colossiens 1:15). De là,
il était le commencement de la création de Dieu (Apocalypse
3:14). Ce Seigneur (ou
kurios) était la voix de l'Éternel dans le désert pendant
l'Exode (Actes 7:33).
Ainsi, il est incontestable que la Bible affirme l'existence surnaturelle
de Christ avant l'incarnation. Le point 1 est donc rejeté.
2. La deuxième proposition est que Christ a existé comme un être
préincarné.
À partir des textes mêmes qui rejettent la proposition 1, la proposition
2 est établie.
Christ a donc eu une existence préincarnée.
2.1 Christ était-il le seul fils de Dieu ?
La Bible insiste sur le fait que Christ n'est pas le seul fils de Dieu.
Lorsque la terre a été formée, les fils de Dieu ont été
assemblés et les Étoiles du Matin ou Porteurs de Lumière ont
éclaté ensemble
en chants d'allégresse
et tous les fils de Dieu ont poussé des cris de
joie (Job 38:4-7).
2.2
Christ a-t-il reçu le contrôle exclusif du monde ?
La réponse est un non emphatique. Le Très Haut a alloué aux nations leur
héritage selon le nombre des fils de Dieu (Deutéronome 32:8 ;
voir la RSV Annotée d'Oxford ; le Texte Massorétique (MT) a été
changé/modifié après la mort de Christ ; de là, la traduction
dans la LSG ; voir la LXX
aggelon theou et les Manuscrits de la Mer Morte (MMM)
Beny Eliym).
La part de Jéhovah était Israël. Jacob est l’héritage qui lui a été
assigné (Deutéronome 32:9). Ici, le Très Haut a assigné à
Jéhovah sa part. Le terme Jéhovah est donc également appliqué à
un Dieu subordonné.
2.3 Tous ces fils de Dieu ont-ils eu accès au trône
de Dieu ?
La réponse est oui. Les fils de Dieu se sont présentés devant Dieu de
façon régulière (Job 1:6 ; 2:1). Cela incluait Satan qui était
aussi un fils de Dieu (Job 2:1) et
le theos ou dieu
de ce monde (2Corinthiens 4:4).
2.4 Tous ces fils étaient-ils fidèles ?
La réponse est non. Les fils de Dieu ont quitté les positions qui leur
avaient été allouées et doivent donc faire face au jugement
(Jude 6 ; Genèse 6:4). Satan a entraîné un tiers des fils de
Dieu et s'est rebellé contre le Dieu Très Haut (Apocalypse
12:3-6).
3. Est-ce que Christ est divin et, si oui, comment ?
3.1 Christ est considéré comme ayant eu la nature de
Dieu par l'intermédiaire de l’Esprit Saint.
Il était donc dans la forme de Dieu. Il n'a pas essayé de saisir
l'égalité avec Dieu (Philippiens 2:6, RSV Interlinéaire de
Marshall, [ou la LSG] etc., pas la KJV, ni la Ostervald, ni
la DBS-IBS). Il s'est vidé en prenant la forme d'un serviteur et
en naissant à la ressemblance des hommes. Et ayant paru dans une
forme humaine, il s'est humilié lui-même et est devenu obéissant
jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort sur un stauros, un poteau
appelé croix (Philippiens 2:7-8). De même, les élus
participent à la nature divine (2Pierre 1:4).
Nous voyons donc que dans la mesure où les enfants ont participé à la
chair et au sang, il a lui-même participé à la même nature, afin
que, par la mort, il détruise Satan qui a le pouvoir de la mort.
C’est la raison pour laquelle il a dû être fait ou rendu semblable à ses
frères en tous points
(Hébreux 2:17 RSV),
afin qu'il fût un grand
prêtre miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour
faire l'expiation pour les péchés du peuple. En effet, ayant lui-même souffert, étant tenté, il est capable de secourir ceux
qui sont tentés (voir Hébreux 2:10-11,14-18). Ainsi, nous n'avons pas un grand prêtre qui ne peut pas compatir à nos
faiblesses, mais qui a été tenté en tout point comme nous, mais
sans commettre de péché (Hébreux 4:15).
Par conséquent, lorsqu’il s’est incarné en tant qu’homme, Christ
ressemblait aux hommes en tous points. Néanmoins, Christ était
plein de la déité/divinité (theotetos), qui est l'essence de
Dieu (Colossiens 2:9), comme la qualité diffère de l'attribut
(voir le Nouveau Lexique grec-anglais de Thayers
The New Thayers Greek-English Lexicon
et ci-dessous). Cette divinité ou nature divine est disponible
aux humains aussi, afin que nous puissions revêtir la nature de
Dieu (Colossiens 2:10).
Ainsi, nous affirmons la nature divine de Christ.
3.2 La nature divine à laquelle Christ a participé
en tant qu'homme diffère-t-elle de celle des autres ?
La réponse est non. Il a été fait semblable à nous en tous points
(Hébreux 2:17 RSV) afin que nous puissions devenir des
cohéritiers avec lui (Romains 8:17 ; Galates 3:29 ; Tite 3:7 ;
Hébreux 1:14 ; 6:17 ; 11:9 ; Jacques 2:5 ; 1Pierre 3:7).
3.3 Le fait que Christ possédait la nature divine
signifie-t-il la même chose que posséder la Déité ?
La réponse semble être non. Thayer dit que la déité (theot) diffère de la divinité
(theiot), comme l'essence diffère de la qualité ou de
l'attribut (Thayers,
p. 288). La plénitude de la Divinité a demeuré corporellement en
Christ (Colossiens 2:9). Le texte devrait donc être
rendu par déité ou
par l'état d'être Dieu. Le sens est donc que la plénitude de l'essence
de Dieu a demeuré corporellement en Christ. C'est cette
plénitude ou essence que l'on nous donne pour que tous les
hommes revêtent la nouvelle nature de Dieu (Colossiens 3:10).
Ils ne sont ni Juif, ni Grec mais tous sont à Christ, parce
qu'il est en tous (Colossiens 3:11). Il développe les gens par
la puissance de l'Esprit Saint, afin que Dieu devienne
finalement tout en tous (1Corinthiens 15:28
KJV ; voir aussi Marshall's Interlinear RSV ;
pas selon NIV).
4. Y a-t-il un Dieu ou deux Dieux ?
C'est peut-être une mauvaise question. La Bible insiste qu'il n'y a qu'un
Unique Véritable Dieu (Jean 17:3 ; 1Jean 5:20) et que Lui seul
est immortel (1Timothée 6:16). Jean 17:3 déclare également que
Jésus le Christ (en tant que le Fils) a été envoyé par Dieu et
que savoir ce fait est la vie éternelle (No.
133). Christ est donc distinct de Celui qui est l’Unique
Véritable Dieu, qui seul est immortel.
La Bible affirme donc l'Unicité de Dieu et que Celui qui est l’Unique
Véritable Dieu est le Père. Ce Père est nommé Eloah dans
l'Ancien Testament (Proverbes 30:4-5). Il est aussi appelé le
Dieu Très Haut (Genèse 14:18 ; Nombres 24:16 ; Deutéronome 32:8
; Marc 5:7). Il est distinct de Christ en tant que fils.
Deutéronome 6:4 dit Shema Yishrael
Jéhovah
Elohenu
Jéhovah
Ehad.
Il est supposé, par les Chrétiens seulement, que ce texte, qui signifie
Écoute Ô Israël,
l'Éternel,
notre Dieu,
l'Éternel
est Un (ou est le seul
Éternel)
se réfère en quelque sorte à deux êtres et
que le Elohenu est
un dérivé du mot pluriel
Elohim. Elohim est lui-même un dérivé pluriel d'Eloah qui est
singulier. Le terme
Elohenu est singulier et ne concerne que le Dieu Très Haut,
Eloah, qui est Dieu le Père (voir Proverbes 30:4-5).
Les affirmations Trinitaires pour ce texte n'ont aucun fondement.
L'attribution du terme Jéhovah a deux applications comme nous le
verrons plus loin. Les commentaires de la Soncino disent à
propos de ce texte :
L'Éternel Notre Dieu, L'Éternel est Un. L'Éternel, qui est maintenant notre Dieu et non pas celui des autres peuples, finira par être
reconnu comme l’unique véritable Dieu [Rashi]. Est Un signifie ‘Lui seul’ est
l'Éternel
[Ibn Ezra]. Le texte contient notre Dieu, parce qu'Il a accompli Ses miracles avec Moïse
[Nachmanides]. Les lettres finales
ayin et daleth
dans les mots hébreux pour
écoute et Un sont écrites en gros pour concentrer l'attention sur la pensée
qu’elles contiennent [Sforno].
Les miracles accomplis par l'entremise de Moïse ont été réalisés par
l'Ange de la Présence et ce, sous la direction de Dieu. Aucun
homme, y compris
Moïse, n'a jamais vu Dieu ou entendu Sa voix (voir
L'Ange de YHVH (No. 024)).
L'utilisation du nom Jéhovah se fait par délégation. Il existe
deux formes de Jéhovah. Les formes sont
Jéhovah (SHD 3068) et
Jéhovih (SHD 3069).
Jéhovah est le nom national juif de Dieu et se traduit par
le Seigneur. SHD 3069 est utilisé après SHD 136 Adonaï et est prononcé par les Juifs comme Elohim afin d’éviter la répétition du même son que 3068 qui est
rendu Adonaï. Ce nom
rendu par elohim est
le nom de Dieu. Ainsi, Adonaï Jéhovah est un être subordonné et
le Dieu national d'Israël.
Jéhovih Elohim est le Dieu et le Dieu de Adonaï Jéhovah. C'est le sens du Psaume 45:6-7
et d’Hébreux 1:8-9. Jéhovah est apparu aux prophètes et a
transmis les ordres de
Jéhovih Elohim
ou Jéhovah Elohim. Le Messie se présente comme le représentant de
Jéhovah Elohim (Miché 5:4). C'est le Seigneur Dieu, le Seigneur ou
le
Dieu des Armées (Amos 3:13 ; 4:13 ; 5:14 ; etc.). Le Seigneur des
Armées a envoyé Jéhovah aux nations. Cela ressort clairement de
Zacharie 2:8-9.
Zacharie 2:8-9 Car ainsi parle l'Éternel des armées : Après
cela, viendra la gloire ! Il m'a envoyé vers les nations qui
vous ont dépouillés ; car celui qui vous touche touche la
prunelle de son œil. 9 Voici, je lève ma main contre
elles, et elles seront la proie de ceux qui leur étaient
asservis. Et vous saurez que l'Éternel des armées m'a envoyé.
(LSG)
Il est clair ici que Jéhovah est distinct de l'Éternel des Armées. Ainsi,
le Jéhovah d'Israël agit sur l'ordre d'un Dieu supérieur.
L'entité qui est ici l'elohim d'Israël est expliqué plus loin dans
Zacharie comme l'Ange de Jéhovah qui est à la tête de la maison
de David. La maison deviendra également comme Elohim.
Zacharie 12:8 En ce jour-là, l'Éternel protégera les habitants
de Jérusalem, et le faible parmi eux sera dans ce jour comme
David ; La maison de David sera comme Dieu, comme l'ange de
l'Éternel devant eux (LSG) ou à leur tête (RSV).
Le mot pour Dieu ici est elohim.
Ainsi, la maison de David sera comme Dieu, comme l'Ange de
Jéhovah à sa tête. L'être à la tête de la maison royale, qui est
composée des élus, est le Messie. Il est certain que le Messie
est identifié comme elohim d’après Psaume 45:6-7 et Hébreux
1:8-9.
5. Ces elohim se limitent-ils alors à deux elohim ou entités ?
La réponse est non. Les Psaumes montrent absolument que les elohim sont
un conseil.
L'elohim
juge parmi les elohim
(Psaume 82:1). Ce rang doit être étendu aux humains (Psaume 82:6
; Zacharie 12:8). Il est plus grand que les autres elohim
(Psaume 86:8). Dieu est un grand roi au-dessus de tous les
elohim (Psaume 95:3) et Il doit être craint au-dessus de tous
les elohim (Psaume 96:4). Dieu doit être adoré par les elohim
(Psaume 97:7) au-dessus desquels Il est exalté (Psaume 97:9). Le
Jéhovah d'Israël, l'adon (singulier) ou
Seigneur d'Israël est au-dessus de tous les elohim (Psaume
135:5). Jéhovah Elohim
Sabaoth est un Jah ou Dieu fort (Psaume 89:8-9).
Les entités sont donc distinctes et plus que deux. Il y a un Elohim des
Elohim qui est l'objet de la louange et de l'action de grâce
(Psaume 136:2). Cet elohim a oint le Messie avec l'huile de joie
au-dessus de ses partenaires (Ps. 45:6-7; Héb. 1:8-9). Ces
collègues/partenaires sont des elohim qui sont tous des fils de
Dieu. Christ a obtenu son statut de fils de Dieu avec puissance suite à sa résurrection d'entre les morts (Romains
1:4). Il a abandonné/renoncé à la position qu'il occupait afin
d’être élevé au-delà de celle-ci et en tant que Grand Prêtre
(Hébreux 1:3-14 ; 2:5-10). Celui qui sanctifie et ceux qui sont
sanctifiés ont tous une
seule origine. C'est pourquoi il n'a pas honte de les
appeler frères (Hébreux 2:11). Tous seront des elohim, des fils
de Dieu.
En tant que cohéritiers, nous obtiendrons également ce statut. Depus le
début, cela a été la doctrine soutenue par l'Église. Irénée a
soutenu que Psaume 82:1 faisait référence aux
theoi ou dieux
(elohim) qui incluaient les élus, à savoir
ceux de l'adoption (Against
Heresies
(Contre les Hérésies), L. 3, Ch. 6,
Ante-Nicene Fathers
(Pères d'Avant
Nicée), Vol. 1, p. 419).
6. Comment alors se fait-il qu’il y ait des elohim
multiples ?
Les elohim sont identifiés comme les Bene Elyon ou fils du Très Haut. Ce
fait a été commenté par de nombreux spécialistes. Sabourin SJ,
The Psalms, Their Origin and
Meaning (Les
Psaumes, leur origine et leur signification),
Alba House, NY, pp.
72-74,
note ces applications et reconnaît que l'existence
des elohim, en tant qu'un conseil fait partie du tissu de la
religion juive depuis des millénaires. Il ne s’agit pas d’un
concept
nouveau. Ce qui est nouveau, c'est l'affirmation selon laquelle
le terme elohim se limite à deux êtres. Cette affirmation est
faite par des non-Hébreux qui sont soit Trinitaires, soit leurs
précurseurs
Binitaires.
Cette compréhension est portée à son explication la plus complète dans
Apocalypse 4:1 à 5:14. Le Conseil des anciens est le conseil
intérieur de l'Armée. Le sacerdoce du temple reflétait le Grand
Prêtre, qui est Christ (Hébreux 8:1-2), et les vingt-quatre
anciens autour du trône de Dieu qui contrôlent/surveillent les
prières des saints (Apocalypse 5:8).
Les elohim sont donc multiples. Le conseil intérieur en comptait
trente et les saints ou
qadosim ou les saints angéliques étaient compris comme une
structure intérieure et extérieure. Les saints ou
qadosim
(SHD 6918) sont
vus à partir du Psaume 89:1-8, Job 5:1 et Zacharie 14:5, et sont
également humains.
Le conseil intérieur et le conseil extérieur devaient être au nombre de
soixante-dix [deux], représentés par le Sanhédrin ou les anciens
puis par les soixante-dix ordonnés par Christ (Luc 10:1,17). Le
texte a hebdomekonta [duo] (voir
Interlinéaire de Marshall) ou soixante-dix [deux] mais il
est rendu par soixante-dix, car le Sanhédrin n’était simplement
jamais soixante-dix. Il était également entendu que les nations
étaient au nombre de soixante-dix, en raison du nombre d’entités
qui siègent dans les conseils, tel qu’attribué dans Deutéronome
32:8.
Le nombre de l'Armée est passé de ce conseil de trente, puis de
soixante-dix, ensuite à la structure administrative de l'Armée,
qui était comprise comme étant
les mille. On a compris à partir du livre de Job que l'un
des mille devait expier les péchés des hommes, en tant que
médiateur (Job 33:19-24; en particulier le v. 23).
Ces fils de Dieu étaient connus comme messagers ou délégués (voir
ci-dessus) ou malak,
rendu aggelos en grec
et, de là, ange en
français. Ils étaient aussi connus comme
veilleurs ou
gardiens (Daniel
4:13,17,23). Ces fils de Dieu étaient aussi connus comme
elahhin, l'équivalent
d'elohim, en Chaldéen. Leur demeure
n'était pas parmi les
hommes (Daniel 2:11).
Ainsi, elohim ou
elahhin qui est le pluriel d'Eloah ou Elahh (chaldéen) ou
Allahh (arabe) sont les fils d'Eloah. Le fils spécifique qu'Il a
alloué pour racheter l'humanité a été désigné dans Proverbes
30:4-5 comme Son fils. Cet être était l'Elohim des Patriarches
qui était aussi l'Ange de la Rédemption de Genèse 48:15-16.
L'elohim qui a nourri Jacob tous les jours de sa vie était aussi
l'ange qui l'a racheté. Cet Ange de la Rédemption était celui de
Job 33:23, un des fils de Dieu. Celui-ci a été désigné pour être
Grand Prêtre de la Maison de Dieu et devenir le El Bethel ou le
El de la Maison de Dieu (Genèse 28:10-22).
Il y a donc de multiples fils de Dieu qui partagent/participent à la
nature divine avec le Père. Le moyen par lequel ils participent
à la nature divine ne peut être que par la Lumière qui devait
venir dans le monde pour réconcilier les hommes avec Dieu, et
qui était l'Esprit Saint (Jean 1:9).
7. En s’appuyant sur des prémisses basées dans la philosophie
grecque, les Trinitaires attaquent alors la notion hébraïque de
l'expiation. Ils affirment que le fils, qui est dépendant du
Père pour son immortalité et son existence, est "inférieur" et
"d'une substance différente du Père" et que "le fils est, par
conséquent, différent du Père".
Ces déclarations sont de fausses affirmations non-bibliques fondées sur
les prémisses philosophiques grecques concernant la capacité des
semblables à se lier d’amitié ou à expier pour les semblables.
Ce concept n'a aucun fondement dans la structure entière de la
pensée hébraïque basée sur les lois de Dieu. Ces fausses
affirmations constituent une attaque du concept entier de
sacrifice qui était l'ombre du sacrifice expiatoire de Christ.
Christ est entré dans le Saint des Saints avec son propre sang plutôt
qu’avec le sang des taureaux. Il s'est offert lui-même (Hébreux
7:26-28). Il
continue dans un sacerdoce immuable - qui n'est pas
transmissible (Hébreux 7:24).
Chaque Grand Prêtre est établi pour offrir des offrandes et des
sacrifices (Hébreux 8:3). Le Grand
Prêtre entrait une fois par an dans le Saint des Saints, non
sans y apporter du sang qu'il offrait pour lui-même et pour les
péchés du peuple
(Hébreux 9:7).
L’Esprit Saint a signifié par là que le chemin ou l'accès
au lieu très saint, le Saint des Saints n'était pas encore
ouvert tant que le premier tabernacle subsistait (Hébreux 9:8).
Le sacrifice d'un être inoffensif pour réconcilier l'inférieur avec le
supérieur était donc un processus de pensée faisant partie
intégrante du culte d’adoration hébraïque et de l’ordre
divinement prescrit. Le rejet du caractère adéquat de ce
sacrifice était une attaque contre le caractère adéquat du plan
de réconciliation de Dieu.
Afin d'attaquer la base de la théologie hébraïque ainsi que les promesses
faites à Israël, les Grecs ont dû saper les concepts de la
supériorité de Dieu sur les elohim ou fils de Dieu. Pour ce
faire, ils ont dû élever Christ et le rendre égal avec Dieu et
ce, afin de pouvoir affirmer que les lois données par Dieu à
travers la Torah pouvaient être changées/modifiées. Le concept
d’elohim étendus ne pouvait être nié qu’en confiant les moyens
d'inculquer la nature divine et en l'isolant en tant qu’entité.
C’est ainsi que l'Esprit Saint en est donc venu à être affirmé
comme étant une personne et ce, à partir du Concile de
Chalcédoine en l’an 451, ratifiant ainsi une assertion à moitié
formulée/formée par le Concile de Constantinople en l’an 381. Le
Concile de Nicée en l’an 325 n'avait pas abordé cette question.
Le credo, appelé le Symbole de Nicée, attribué à ce Concile, est
une invention ultérieure.
Pour appuyer les attaques contre la loi, la divinité de Christ était
affirmée dans les thèses du Modalisme. Ce dernier niait
simplement que Christ était une entité distincte du Père. Cette
affirmation était si manifestement inadéquate et si
manifestement une hérésie qu'elle n'a été acceptée qu'à Rome et
à Alexandrie. Le Trinitarisme cherche à attaquer la
subordination de Christ et sa dépendance vis-à-vis du Père pour
la vie comme un sacrifice inadéquat. C'est fait à partir de la
prémisse que seul un semblable peut se lier d’amitié avec
quelqu'un du même genre. Il s’agit d’une notion typiquement
grecque qui nie entièrement l'idée maîtresse des Saintes
Écritures. Le mot grec
agapè qui est utilisé pour se référer à l'amour de Dieu est
un mot d'emprunt au mot hébreu
‘ahabah (SHD 160).
Ce mot
agapè n'est pas apparu
chez les Grecs et leur philosophie avant la rédaction de la
Septante (LXX). Ainsi, les concepts d'amour filial et d'amour
érotique ont ainsi
donné naissance à ce processus de pensée grecque défectueux qui
a ensuite été utilisé pour attaquer les Saintes Écritures et
éliminer la loi. La Trinité est, à sa base philosophique, une
attaque contre les lois de Dieu. Christ doit être fait égal et
coéternel à Dieu dans le but de justifier un changement de la
loi. Le fait que cela soit indéfendable bibliquement est ignoré
et les textes qui réfutent cette affirmation sont ignorés,
attaqués, déformés ou mal traduits.
Le processus de raisonnement circulaire est ensuite appliqué au concept
selon lequel, si le fils est donc différent du Père, comment
peut-on lui donner la gloire, l'honneur et, dans un sens mal
appliqué, lui vouer un culte d'adoration ?
8. Le raisonnement est erroné. Le point en question est un
développement nécessaire du Monothéisme.
Définition : un Être est une entité qui est ou existe.
Axiome : Ce qui est tenu pour exister est nécessairement un Être.
La Bible soutient les prémisses suivantes :
1. Il n'y a qu'un Unique Véritable Dieu (Deutéronome 6:4 ; Jean 17:3 ;
1Jean 5:20).
2. Il a des fils (Genèse 6:4 ; Job 1:6 ; 2:1 ; 38:4-7) ; l'un d'entre eux
est Jésus Christ (Jean 17:3).
3. Lui seul est immortel (1Timothée 6:16). Il
vit aux siècles des
siècles
(Apocalypse 4:9).
4. Par Sa volonté, toutes choses existent et ont été créées (Apocalypse
4:11)
Conclusion : Par conséquent, toutes les autres choses, qu’elles soient
des entités ou des Êtres, sont un produit de la volonté du Père.
La Bible affirme que les fils de Dieu existent. Par définition, un Être
est une entité qui existe. Par conséquent, Dieu et les fils de
Dieu sont des Êtres. Suite à la conclusion, les fils de Dieu
sont un produit du Père. Christ est un fils de Dieu ; par
conséquent, Christ est un produit du Père. Il
a été crucifié dans un état de faiblesse, mais vit par la
puissance de Dieu et nous vivons en lui et sommes gardés par la
puissance de Dieu
(2Corinthiens 13:4 ; 1Pierre 1:5).
L'ordre de préséance ne confère pas de rang. Le rang est conféré par le
pouvoir et peut déterminer l'ordre de préséance. Dieu seul a
existé avant le commencement dans la perpétuité, habité
l'éternité, étant immortel (1Timothée 6:16). Dieu est donc la
source de tout pouvoir qu'Il confère au fils (1Pierre 3:22). Les
autorités qui
existent ont été instituées par Dieu (Romains 13:1).
Parce que Christ et les fils sont des produits du Père, ils sont
inférieurs en rang. Le fait que quelqu'un soit inférieur en rang
ne signifie pas qu'il soit inférieur en substance. Les fils de
Dieu reçoivent le pouvoir de Dieu, car ils ont été faits images
de Dieu et sont d'une seule et même substance avec Dieu. Le fait
d’être d'une seule et même substance ne confère pas la
co-éternalité. Le Père est logiquement antérieur au fils sans
quoi aucune signification ne peut être donnée à cette relation
dans les limites de toute logique du langage. La création
physique est destinée au déclin, à se décomposer et à mourir.
Ainsi, les fils physiques sont d'une substance différente. Le
physique devait par conséquent être né de nouveau pour entrer
dans le Royaume de Dieu (Jean 3:3). Quiconque le fait est né de Dieu
(1Jean 4:7) et quiconque est né de Dieu ne pèche
pas, parce qu'il est né de Dieu (1Jean 3:9 ; 5:18). Ces fils
sont destinés à devenir des elohim, comme l'Ange de Jéhovah à
leur tête (Zacharie 12:8) et à avoir la vie éternelle (1Jean
5:11 ; 2:25) suite à leur
obéissance, telle que celle que Christ a donnée au Père. En
vertu de la vie d'obéissance irréprochable de Christ, de sa mort
et de sa résurrection à l'état d'esprit, en tant que fils de
Dieu en puissance (Romains 1:4), Christ est maintenant immortel
(Hébreux 5:6,8-9) et à la droite de son Dieu en puissance
(Éphésiens 1:17-23). Cela s’est fait par l'Esprit Saint.
Ce que Dieu crée, Il peut le détruire. C’est pourquoi les désobéissants
peuvent aussi être détruits pour l'éternité (Apocalypse 20:15).
Christ est donc immortel en tant qu’elohim assis à la droite du Père, en
tant que Son Grand Prêtre, mais il n'est pas égal en rang au
Père. Il n'est ni coégal ni coéternel, sauf par délégation du
Père qui lui confère toutes choses (voir 1Corinthiens 15:24 ;
Apocalypse 12:5 ; 19:15).
Spirituellement et biologiquement, nous sommes tous fils de Dieu, mais
nous avons été créés pour exercer Son pouvoir par délégation, en
tant qu’elohim (Zacharie 12:8 ; voir 1Jean 5:11 ; 2:25).
Christ n'a pas la vie en lui-même. Il s’agit d’une fausse affirmation
Trinitaire en contradiction avec Jean 5:26.
Jean 5:26 Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a
donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. (LSG)
Le fils a la vie en lui par la direction du Père et nous tous aussi.
Christ existe donc par la direction du Père.
Affirmer que
Christ a toujours existé et existera
toujours revient à
nier le don de Dieu provenant de l'obéissance de Christ. Cela
est contraire aux susdites Saintes Écritures et nie efficacement
1Timothée 6:13 où Dieu donne la vie à toutes choses.
1Timothée 6:16 dit clairement que seul Dieu est immortel et qu'aucun
homme ne L'a vu ni ne peut Le voir. Il demeure dans une lumière
inaccessible et n’est vu que par les êtres spirituels. C’est la
raison pour laquelle les Trinitaires tentent de déclarer que le
Père et le Fils sont des aspects du même Dieu. De là, la
doctrine de la Monarchia
et de la Circumincession. Suite à ces absurdités logiques,
Christ est considéré comme étant distinct, mais non pas séparé.
9. La Doctrine de l'Antichrist.
À ce stade-ci, il est avantageux d'examiner la Doctrine de l'Antichrist à
1Jean 4:1-2.
1Jean 4:1-2 Bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit; mais
éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu, car
plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. 2 Reconnaissez
à ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ
venu en chair est de Dieu ; (LSG)
Le sens de ce texte a été altéré. Les affirmations des Modalistes, qui
ont cédé plus tard la place à leurs descendants les Trinitaires,
tentaient d'affirmer que Christ n'est pas mort proprement dit et
qu'une partie de lui est restée au ciel en tant que Dieu. C'est
à cette hérésie que Jean a été confronté et à laquelle il fait
référence. Ce texte a été modifié très tôt par les Modalistes et
les Trinitaires, car ce texte les identifiait à la doctrine de
l'Antichrist. Le texte ancien correct peut être identifié à
partir d'Irénée (Ch. 16:8,
Ante-Nicene Fathers
(Pères d'Avant Nicée), Vol. 1, la note de bas de page à la p.
443).
Reconnaissez à ceci l'Esprit de Dieu : tout esprit qui confesse
Jésus Christ est venu en chair est de Dieu et tout esprit qui sépare
Jésus Christ n'est pas de Dieu, mais de l'Antichrist.
Socrates, l'historien, dit (VII, 32, p. 381) que ce passage avait été
corrompu par ceux qui voulaient
séparer l'humanité de Jésus Christ de sa divinité.
10. Quelques problèmes Trinitaires courants et leurs solutions.
10.1 Les termes ‘créer’, ‘commencement’,
‘engendrement’ et ‘seul né’ sont embrouillés et utilisés
incorrectement pour obscurcir les textes.
Dans Apocalypse 3:14, Christ est considéré comme le commencement
(arche) de la création de Dieu. La Bible version
New International Version
(NIV) le traduit par ‘dirigeant’ afin de ne pas laisser entendre
que Christ est créé. L'utilisation du terme
arche, qui signifie
commencement, est importante au regard de la théologie
primitive des Gnostiques. Le mot
arche est utilisé de manière précise et signifie
commencement (voir
L'Esprit Saint (No. 117)).
Le mot qui se rapporte également à la création est
prototokos où, dans Colossiens 1:15, Christ est déclaré être l'image
du Dieu invisible, le
prototokos de toute la création. Ici, il est rendu par
premier-né [dans
la LSG]. Prototokos est utilisé pour l’un des éléments d'une série. Christ
était le premier-né de la création du royaume spirituel. Il
était le premier-né ou
prototokos de Mariam (Marie) (Luc 2:7). Matthieu 1:25 fait
référence à Christ comme son premier-né ou
prototokos dans le texte Receptus.
Matthieu 1:25 Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût
enfanté son fils premier-né, auquel il donna le nom de Jésus.
(KJV)
Le texte Receptus dit qu'elle a
porté son fils, le premier-né. Et elle lui a donné le nom de
Jésus (Josué). Cela a été omis des textes modernes sur la
base de preuves très faibles. La Bible
Companion Bible dit à
propos de ce texte concernant son fils premier-né :
Ces mots sont cités par Tatian (172 EC (Ère
Courante)) et douze des pères d'avant le IVe siècle et sont
contenus dans presque tous les Manuscrits (MSS), sauf le
Vaticanus et le Sinaïticus (IVe siècle). Tous les textes
[modernes] omettent "son premier-né" sur cette preuve faible et
suspecte.
Il s’agit en effet d’une preuve faible et suspecte. La Mariolâtrie
émanait à la fois de la Syrie et surtout de Rome à partir des
derniers siècles. Il était nécessaire de nier que Marie avait eu
d'autres enfants afin d’établir également sa divinité. Le texte
de Luc ne pouvait pas être modifié, mais il n'était pas aussi
clairement dangereux que le texte dans Matthieu. Le fait que
Christ avait des frères et des sœurs est bibliquement indéniable
d'après Matthieu 13:55 et Marc 6:3.
Les frères de Christ étaient Jacques, Joseph (Joses), Simon et Judas
(Jude) (pas Iscariot). Ses sœurs sont mentionnées dans Matthieu
13:56 et Marc 6:3, mais pas leur nom (voir aussi Matthieu
27:56). Jacques est également mentionné dans Marc 16:1 et Judas
est mentionné dans Luc 6:16, où il est soigneusement distingué
de Judas Iscariot. Il est désigné comme le frère (dans la KJV)
de Jacques en raison de la nature post-résurrection des textes.
Il ne fait aucun doute que Christ a été considéré, d’après l’emploi
de prototokos,
comme le premier d'une série et ce, à trois égards. Il est le
premier-né de la création (Colossiens 1:15). Il est le
premier-né des enfants de Mariam (voir ci-dessus) et il est
aussi le premier-né d'entre les morts (Colossiens 1:18). Nous
sommes également prédestinés à être à l'image de Christ, qui est
l'image de Dieu, de sorte qu'il soit le prototokos ou le premier-né d’une multitude de frères (Romains
8:29).
L'utilisation de
prototokos est dans le sens de premier d'une série. Le terme
est utilisé de manière incohérente, parce que les Trinitaires
évitent les conséquences des textes dans la mesure du possible.
Le terme prototokos
est également utilisé dans Hébreux 1:6, où il est dit que Dieu
introduit au monde le premier-né. Hébreux 1:5 cite Psaume 2:7
montrant que David a compris le statut de fils du Messie.
La distinction est importante. Christ était le premier
engendré/premier-né de la création spirituelle. Il était
également l’un des nombreux fils de Dieu, mais il était le seul
fils ou elohim à être né. Il est donc mentionné comme
le monogenes theos
ou seul dieu né dans Jean 1:18. Le texte Receptus utilise
monogenes uion ou fils unique dans le but d’éviter les
implications de
monogenes theos mais le terme était compris anciennement
comme monogenes theos.
Il était donc le premier engendré de la création mais le seul né
d'entre les fils de Dieu. Nous sommes tous nés de nouveau à la
position de fils de Dieu, mais le terme
prototokos n’est utilisé pour Christ qu’en relation avec les
morts.
Christ est donc le seul dieu à être né mais il est cependant le premier
de la création des élohim ou
theoi. Paul dit qu'il y a plusieurs
theoi et plusieurs
kurioi,
néanmoins, pour nous, il n'y a qu'un seul Dieu,
le Père, de qui sont toutes choses et un seul Seigneur Jésus
Christ (1Corinthiens 8:5-6).
Il n'y a donc qu'un
Unique Véritable Dieu, qui est le Père (Jean 17:3).
10.2. Les Trinitaires considèrent qu’il existe une
distinction entre Christ et les autres fils de Dieu qui sont des
anges.
C'est un raisonnement antérieur classique. Christ a été élevé au-dessus
de l'Armée angélique par sa résurrection d'entre les morts. Tout
le texte d'Hébreux traite de sa rétrogradation au-dessous des
anges et de son élévation au-dessus d'eux. Le fait qu'il n'en a
pas toujours été ainsi ressort de Hébreux 1:3-4.
Hébreux 1:3-4 Il reflète la gloire de Dieu et porte l'empreinte
même de sa nature, soutenant l'univers
par sa parole puissante. Après avoir fait la purification des
péchés, il s'est assis à la droite de la Majesté dans les lieux
très hauts, 4 étant devenu d'autant supérieur aux
anges qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur.
(traduction de la RSV)
Hébreux 1:5 se réfère au fait qu'il est le seul à être né
(gegenneka) de Dieu. Néanmoins, il était
le prototokos qui a été envoyé dans le monde. Il a été oint avec
l'huile de joie au-dessus de ses collègues/partenaires (metoxous) (Psaume 45:6-7; Hébreux 1:8-9). Les anges sont
des esprits tutélaires au service de Dieu envoyés pour exercer
un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut
(Hébreux 1:14). Ce texte a été tenu pour dénigrer la position de
l'Armée et rendre impossible que Christ ait été autrefois comme
eux et qu'ils soient égaux aux élus. C'est une incompréhension
totale du texte d'Hébreux. Le texte d'Hébreux est qualifié par
le témoignage de Christ qui soutient que la destinée de
l'humanité est d'être égale aux anges (isaggelos
; Luc 20:36). Christ nous confessera devant les anges de
Dieu (Luc 12:8-9) qui sont nos frères (Apocalypse 12:10).
Il est donc évident que le Messie devait expier le péché à deux niveaux
et qu'il a été fait Grand Prêtre et roi à la fois sur le monde
spirituel et sur le monde physique.
Le fait que les anges soient subordonnés à Christ ne signifie pas que
Christ est égal à Dieu ni que nous serons sur un plan différent
ou d'une substance différente de celle de Dieu, de Christ ou des
anges. Nous serons tous fils de Dieu, comme ils le sont
toujours. Ils sont d'une seule substance avec le Père comme
l'est Christ et comme nous sommes consubstantiels au Père (voir
Consubstantiel
au Père (No. 081)).
Nous possédons l'Esprit Saint et pour cette raison nous sommes
consubstantiels. Dieu se reproduit Lui-même et le fait est qu'Il
a l'intention de devenir tout en tous (Éphésiens 4:6;
1Corinthiens 15:28 KJV ; voir aussi le Texte Principal de
l’Interlinéaire de Marshall Marshall's Interlinear).
Étant créés, nous devenons par extension d'une seule substance
avec le Père, comme tous les fils de Dieu. Par définition, la
plénitude de la déité/divinité qui réside dans l'individu
confère la capacité d'être Dieu aux fils. Ils sont alors, par
définition, de la même substance. Le fait de la génération ou de
la création ne nécessite pas une distinction de substance. La
Bible ne prétend nulle part qu’il doit en être ainsi.
Nous sommes tous des participants de la nature divine (2Pierre 1:4).
Cependant, ce fait ne confère pas automatiquement l'éternité et
l'autorité. En outre, l'éternité conférée dans le futur
n'implique pas que la même coéternité avait toujours existé.
Elle est conférée par Dieu, mais n'existait pas en Christ ou
dans l'Armée ab-origine ou dès le commencement. De là, les
attributs de coéternité et de co-égalité ne sont conférés à
aucun être en participant à la nature divine et à la substance
du Père. De là, seul Dieu est immortel (1Timothée 6:16).
Affirmer que Christ est le véritable Dieu est une hérésie qui transgresse
le premier commandement. Il n'y a qu'un Unique Véritable Dieu
(Jean 17:3; 1Jean 5:20) et Jésus Christ est Son fils. Christ
n'est pas Celui qui est l’Unique Véritable Dieu. S'il l'était,
par définition, il y aurait alors deux véritables Dieux et donc
le Nouveau Testament serait faux. Affirmer l'existence de deux
véritables Dieux est nié par les Trinitaires. Les seules
personnes qui affirment une telle fausseté non biblique sont les
groupes connus sous le nom de Binitaires qui tombent dans le
piège logique tendu par les Trinitaires. Le Binitarisme est une
aberration postérieure. On le trouve généralement chez les gens
de formation Trinitaire qui voient l'erreur du Trinitarisme dans
la Bible mais qui ne veulent pas paraître impies en termes
Trinitaires en semblant réduire la position de Christ. Cette
position est bien sûr absurde et ignore l'Écriture Sainte. Le
Binitarisme est logiquement polythéiste, c’est la raison pour
laquelle le Trinitarisme a été amené à nier la séparation de
Dieu et de Christ dans la Divinité. Ils sont donc considérés
comme distincts mais non séparés. C'est un non-sens en termes
bibliques. La Bible dit clairement qu'il n'y a qu'un Unique
Véritable Dieu, qui est le Dieu et le Père de Jésus Christ et
notre Dieu et notre Père à tous (Jean 20:17).
Christ n'est pas égal au Père (Matthieu 19:17 ; 20:23 ; Marc 13:32 ; Jean
12:29 ; 14:28 ; 1Corinthiens 3:23 ; 11:3 ; 15:28). Christ n'est
pas coéternel avec le Père (1Timothée 6:16). Seul Dieu existe à
l'extérieur du temps, c'est-à-dire avant le commencement, car le
temps est une relation entre deux ou plusieurs objets.
Seul Dieu est l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier.
Je suis l'alpha et l'oméga, dit le Seigneur
le Dieu
(Apocalypse 1:8). L'article défini n'est pas traduit devant
"Dieu" dans les textes.
L'existence en tant qu’alpha et oméga, est celle de celui qui est et qui
était et qui est à venir. Il est le Tout-Puissant. C'est Dieu le
Père qui parle. Ce Dieu a donné le livre de la Révélation
[l'Apocalypse] à Christ pour que ce livre soit à Ses serviteurs.
Ainsi, Christ n'est pas omniscient, ni en tant qu’homme (Marc 13:32) ni
en tant qu’être divin (Apocalypse 1:1).
Ainsi les attributs de Dieu sont par délégation. Néanmoins, nous
sommes tous des elohim, tous
des fils du Très Haut
(citant Psaume 82:6) et l'Écriture ne peut être anéantie (Jean
10:34-35).
Christ et tous les elohim sont subordonnés à Dieu qui agissent par
délégation. L'infériorité perçue qui est tirée de cette position
par les Trinitaires est, comme nous l'avons vu, liée à la
nécessité d'élever Christ pour éliminer la nécessité d'observer
les lois de Dieu. Or, le péché est la transgression de la loi
(1Jean 3:4), qui est la loi parfaite de liberté (Jacques 1:25)
par laquelle nous sommes jugés (Jacques
2:12).
C'est aussi le raisonnement le plus absurde de suggérer, comme c'est une
nécessité logique du Trinitarisme, qu'un être puisse être son
propre Grand Prêtre. Un tel raisonnement vain et défectueux
exclurait un tel être du titre de Dieu.
De la susdite position, relative à Dieu, à Christ et à l'Armée en tant
que fils de Dieu, il n'y a aucune difficulté à voir les aspects
de la création par délégation, conformément ou sous la volonté
et le plan du Père. De ce pouvoir conféré, Christ crée, comme
nous le voyons dans Colossiens 1:16-18. De cette manière, Christ
devient également héritier des attributs mis à part pour son
héritage, comme nous le voyons dans Ésaïe 9:6. Christ peut aussi
être un père éternel car il y a plusieurs paternités dans le
ciel et sur la terre (Éphésiens 3:14). Le mot traduit ici par
famille est patria
ou paternité. Ainsi, le titre de père, qu’il s’agisse d’une
famille ou de la Maison de Dieu, est un titre délégué qui
désigne la responsabilité ultime du titulaire de la fonction.
Christ est le premier-né de toute créature. Essayer d'affirmer à partir
de là que cela ne signifie pas qu'il était une créature est un
non-sens pour la philosophie acceptée du langage. C'est
l'incohérence Trinitaire classique.
Christ est le Messie de la lignée de Juda et l'héritier des promesses de
Dieu. Il est l'héritier du trône de David. David n'hérite rien
de Christ. David fait partie de la généalogie du Messie avec
lequel il est cohéritier, comme le sont tous les fils de Dieu
suite à la résurrection des morts. Un héritier n’est
prototokos ou premier-né d'une série que s'il est le
premier-né, et cette position appartient à Christ, suite à sa
résurrection d'entre les morts comme un fils de Dieu avec
puissance (Romains 1:4). Tous les membres de la série sont des
héritiers en termes bibliques, comme nous le voyons ci-dessus.
Dieu nous a parlé par Son fils, qu'Il a nommé héritier de toutes
choses mais nous sommes des cohéritiers comme nous le voyons
dans les nombreux textes ci-dessus (par exemple, Romains 8:16-17
etc.).
Les attributs de Dieu sont conférés par Dieu selon Sa volonté. Christ
participe à la nature divine, comme nous tous. Nous devenons
donc tous elohim ou theoi
ou des dieux, mais nous ne sommes pas co-égaux ou coéternels
dans un sens rétrograde, même si la vie éternellenous est
accordée parce que nous connaissons Celui qui est l’Unique
Véritable Dieu et Son fils Jésus Christ (Jean 17:3). On nous
accorde de saisir la vie éternelle (1Timothée 6:19) en tant
qu’héritiers dans l’espérance (Tite 3:7).
Christ a appris
l'obéissance par les choses qu'il a souffertes, étant
perfectionné, est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent,
l'auteur
(le Texte Principal de l’Interlinéaire de Marshall)
du salut éternel,
étant désigné par Dieu comme Grand Prêtre selon l'ordre de
Melchisédek
(Hébreux 5:8-10). Christ a donc été perfectionné
et, par son obéissance, il nous a permis à tous d'obtenir la vie
éternelle et le salut, mais il n'était pas lui-même la source de
la vie éternelle. La vie éternelle nous a été promise par Dieu
(1Jean 2:25). Seul Dieu est immortel. Dieu nous a fait le don de
la vie éternelle (1Jean 5:11-13). C'est l’unique véritable Dieu
et la vie éternelle (1Jean 5:20).
Nous sommes tous faits à l'image de Dieu, tant les êtres physiques que
les êtres spirituels (Genèse 1:26-27). L'Esprit Saint était la
dimension manquante qui devait être apportée dans le monde,
comme nous l'avons vu dans Jean 1:9. Christ n'était pas cette
lumière ni l'auteur de la lumière. Dieu est la source de la
lumière, la lumière est la puissance de Dieu que nous
connaissons sous le nom de l'Esprit Saint. Christ, entant
qu'instrument du salut éternel de Dieu, a été prédit par les
prophètes (Jérémie 23:5-6 ; Ésaïe 43:11 ; cf. Luc 2:11; Ésaïe
45:15-24). Comme nous l'avons vu, Dieu a glorifié/élevé Christ,
suite à son obéissance, s'humiliant jusqu'à la mort, lui
conférant un nom et une autorité qui sont au-dessus de tout nom
(Philippiens 2:5-11). Ainsi, le droit du Père de conférer
l'autorité est indéniable. Déduire l'égalité de ce texte est
tout à fait erroné. À aucun moment dans sa vie, Christ n'a dit
qu'il était Dieu et, en fait, il n’a mentionné le Père que comme
Dieu. Jean et Paul étaient catégoriques sur le fait que personne
n'a vu Dieu, même si Christ a été vu et entendu par des milliers
de personnes.
Il est venu au nom de Son Père et ils ne l'ont pas reçu (Jean 5:43). Il
était ce prophète prédit par Moïse (Deutéronome 18:18-19).
Deutéronome 18:18-19 Je leur susciterai du milieu de leurs
frères un prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa
bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. 19 Et
si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom,
c'est moi qui lui en demanderai compte. (LSG)
Le Messie parle au nom de Dieu, mais il n'est pas Dieu. Il est un elohim,
un des fils de Dieu, mais il n'est pas Eloah, qui est le Dieu (ton
theon), qui est Dieu le Père du Nouveau Testament.
Christ a été fidèle à
Celui qui l'a fait/créé (lit. : à
[celui] qui l'a fait, Hébreux 3:2 ; Interlinéaire de
Marshall ; poiesanti,
traduit établi par les Trinitaires).
Poieo ou fait est
le sens dans lequel il a été compris et débattu au Concile de
Nicée.
La foi Trinitaire, telle qu’elle est exprimée dans des credos comme celui
de Nicée, va à l’encontre des principes explicites de la foi
tels qu’ils sont véhiculés dans la Bible.
L'histoire des Conciles de Nicée, de Constantinople et de Chalcédoine et
les credos subséquents qui en découlent feront l’objet d’autres
documents d’étude.
Le Credo de Nicée
tente d'affirmer une série de fausses prémisses
qui sont niées par la Bible. En substance, il cherche à laisser
entendre que Christ est le seul fils de Dieu alors que c'est
faux, comme nous l'avons vu. Les affirmations selon lesquelles
Christ est d'une seule substance avec le Père cherchent à
nouveau à distinguer Christ de tous les autres êtres. Le Credo
cherche aussi à affirmer qu'il est un véritable Dieu, ce qui est
un blasphème flagrant d'après
les différents textes cités plus haut. Christ est une pierre
d'achoppement et un rocher de scandale. Les Trinitaires ne
comprennent pas la prophétie ni le sacrifice. Christ est
une pierre d'achoppement et un rocher de scandale ; 8 ils
s'y heurtent pour n'avoir pas cru à la parole, et c'est à cela
qu'ils sont destinés. 9 Vous, au contraire, vous êtes
une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple
acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a
appelés des ténèbres à son admirable lumière, 10 vous
qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le
peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui
maintenant avez obtenu miséricorde. (1Pierre 2:7-10) (LSG)
Il n'y a qu'un Unique Véritable Dieu (Jean 17:3 ; 1Jean 5:20), qui est le
Dieu et le Père de Jésus Christ et notre Dieu et notre Père à
tous (Jean 20:17).
Aucun homme n'a vu ce
Dieu, ni entendu sa voix, ni ne peut Le voir. Il habite une
lumière inaccessible et seul ce Dieu possède l'immortalité
(1Timothée 6:16). Il confère à tous ceux qui Lui obéissent la
capacité de devenir/d’être des fils de Dieu (Romains 8:14 ;
Galates 4:5-6 ; Hébreux 2:10 ; 1Jean 3:1-2 ; voir Hébreux 5:9)
et donc elohim (Zacharie 12:8) ou
theoi. Par conséquent, Dieu est Un.
Note :
La traduction correcte de Jéhovah (SHD
3068) et Jéhovih (SHD 3069) est Yahovah et Yahovih car il n'y a
pas de J en hébreu.
Note 2 :
L'Audio [en anglais]
contient plus d'informations sur le sujet du présent document.
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