Christian Churches of God
	
	
	
	[173]
	
	
	
	Le Compte de 
	l’Omer 
	jusqu’à la 
	Pentecôte 
	(Édition 3.0 19960803-20031006-20090117)
	
Au XXe siècle, les Églises de Dieu se sont égarées dans 
	leur détermination de la Pentecôte, en raison de l’application erronée du 
	Calendrier Hillel et par l’intermédiaire des Judaïsants dans les Églises de 
	Dieu. Ce texte explique les erreurs et le processus qui était suivi à 
	l'origine. Il remplace le document d’étude
	La Pentecôte : Comparaison de 
	Lévitique 23:11-22 dans la Septante (No. 173).
	
		
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	Le Compte de l’Omer menant jusqu’à la Pentecôte [173]
	
	
Introduction
Il y a eu une certaine confusion dans les Églises de 
	Dieu au XXe siècle concernant la détermination de la Pentecôte.
	Le problème a surgi en raison 
	de l'échec du Calendrier Hillel. Ce calendrier, introduit en l’an 358 EC 
	(ère courante), détermine les Nouvelles Lunes par la prétendue observation 
	des croissants lunaires, qui ont été réduits à des ajournements spécifiés 
	des Nouvelles Lunes selon un système de règles déterminées par les 
	traditions rabbiniques et une date fixe pour l'offrande de la Gerbe Agitée. 
L'erreur 
	évidente du système de date fixe, qui aboutit à une Pentecôte du 6 Sivan, 
	ainsi que la compréhension historique de l'Église qui a toujours célébré la 
	Pentecôte un dimanche, même dans le Catholicisme, et la formulation claire 
	des Textes, ont rendu impossible de suivre le système Hillel sur ce point.
Les 
	Églises de Dieu, par erreur, ont commencé à adopter le système Hillel au 
	milieu du XXe siècle. Cette erreur est entrée par le biais de l’église
	The Radio Church of God, 
	plus tard devenue Worldwide Church of God
	(WCG) (l'Église Universelle de Dieu en français). Leurs changements 
	opérés en 1974 ont entraîné la propagation
	d’une série d'erreurs dans leurs branches.
	Contrairement à la croyance populaire, l’église RCG/WCG n’a pas introduit 
	les Jours Saints dans les Églises de Dieu au XXe siècle. Cela a été fait par 
	la Conférence de Caldwell de l’Église de Dieu (du Septième Jour). Ils 
	observaient le Calendrier et toutes les Fêtes selon la Conjonction, et ils 
	avaient les doctrines correctes sur la nature de Dieu, ce qui est la raison 
	pour laquelle ils ont été autorisés à observer le bon calendrier. L’église 
	CCG (Christian Churches of God) a en effet pris leur relais.
Il y a 
	deux erreurs définitives, qui sont suivies par les Églises de Dieu, ou 
	trois, si l’on inclut le système Samaritain, suivi par certains individus 
	isolés plutôt que par un système d'église sérieux.
Les trois 
	systèmes erronés utilisés pour déterminer la Pentecôte sont les suivants :
(1) 16 Nisan, 
	en tant que date fixe, soutenu par la plupart des Juifs modernes (les 
	successeurs rabbiniques des Pharisiens), et certains Judaïsants issus des 
	Églises de Dieu. 
(2) Le 
	dimanche après le Sabbat qui tombe pendant la Fête des Pains sans Levain. 
	C'est l'enseignement de l’église Worldwide Church of God avant 1974. 
	Il est soutenu aujourd'hui par certains groupes Messianiques qui célèbrent 
	la Pentecôte un dimanche ou un lundi de Pentecôte. 
(3) Le 
	compte Samaritain à partir de la Nouvelle Lune qui suit l'Équinoxe et en 
	commençant le dimanche durant la Fête des Pains sans Levain, même si 
	celle-ci est célébrée dans ce qui est correctement le Deuxième Mois. 
	
Le 
	dimanche durant la Fête des Pains sans Levain est maintenant soutenu comme la journée correcte de la Gerbe Agitée, d’un 
	point de vue historique, par l'église Worldwide Church of God depuis 
	1974, et par plusieurs de ses principaux groupes dissidents, même s'ils ne 
	célèbrent pas la Gerbe Agitée, comme l’exige le Lévitique 23. Ils sont 
	néanmoins dans l’erreur, souvent à cause des ajournements, comme le sont 
	tous les autres systèmes mentionnés ci-dessus, y compris les Samaritains qui 
	ont effectué l'ajournement du mois entier dans approximativement cinquante 
	pour cent des cas. Les erreurs sont toutes centrées autour du système Hillel 
	introduit à partir de l’an 358 EC (ère Courante) ou de l'erreur samaritaine 
	concernant le Nouvel An post-équinoxe. 
	
L’église 
	WCG observe maintenant les dates d’Easter/Pâques et ne célèbre plus les 
	Fêtes, ce qui inclut parfois une Pentecôte correcte décalée d’une semaine.
La Position Historique
Les 
	Églises de Dieu, historiquement, du moins jusqu'aux erreurs de l’église WCG, 
	d’abord en essayant de célébrer une Pentecôte le 6 Sivan et ensuite un 
	lundi, avant 1974, ont toujours célébré la Pentecôte un dimanche, et le 
	système du Temple a toujours célébré la Pentecôte un dimanche. Même lorsque 
	l'Église romaine s’est séparée des Églises de Dieu, suite aux disputes 
	Quartodécimanes en l’an 192 EC, elle n’a vu aucune raison de modifier la 
	façon de déterminer la Pentecôte. Le problème auquel elle était 
	confrontée était simplement qu'elle avait changé par la détermination 
	d’Easter/Pâques seule (voir le document 
	
	Les Disputes Quartodécimanes 
	(No. 277)).
Les 
	positions historiques sont également examinées dans le document 
	
	Le 
	Rôle du Quatrième Commandement dans les Églises de Dieu Observant le Sabbat 
	(No. 170).
Les 
	Sadducéens dirigeaient le Temple pendant la période de son fonctionnement, 
	et ils ont toujours célébré la Pentecôte un dimanche. 
Le Temple 
	en Égypte suivait également ce système, comme nous le voyons dans le texte 
	de la Septante (LXX), qui était la traduction grecque officielle de l'Ancien 
	Testament, et qui avait été commandée et traduite en Égypte pour la diaspora 
	égyptienne par le Pharaon.
La 
	situation était la même pour les Samaritains. Leur Pentecôte était un 
	dimanche, mais différait seulement par le fait qu'ils avaient introduit un 
	Nouvel An post-équinoxe, suivant toujours la Nouvelle Lune après l'Équinoxe 
	et non la Nouvelle Lune la plus proche, comme c’était le cas avec le système 
	du Temple. De cette façon, au moins la moitié du temps, ils avaient un mois 
	de retard avec la Pâque, célébrant souvent la deuxième Pâque comme la 
	première. Ainsi, leur intercalation était également décalée par rapport au 
	système juif. Ils célébraient donc la fête au huitième mois, ce qui était 
	l'erreur commise par Jéroboam, pour laquelle il a été condamné par Dieu à 
	travers les prophètes (voir le document 
	
	Jéroboam et le Calendrier 
	Hillel (No. 191)).
Le Système du Temple 
Il n'y 
	avait aucun ajournement en vigueur durant la période du Temple. Cela ressort 
	clairement à partir de la compilation de la Mishnah, à peu près vers l’an 
	200 EC, sur laquelle le Talmud a ensuite été compilé plus tard comme 
	commentaire. Certains pseudo-savants de certaines Églises de Dieu prétendent 
	que les ajournements étaient opérationnels durant la période du Temple selon 
	le Talmud. Cependant, il s’agit d’une fausse affirmation flagrante 
	contredite par les preuves de l'histoire et la Mishnah elle-même.
L’autorité 
	juive (Judaeus) Philon, écrivant à Alexandrie, montre que tout le système du 
	Temple et la diaspora avaient un seul et unique calendrier, sans 
	ajournements, à l'exception de la Communauté de Qumran, appelée
	Esséniens par certains. Philon dit très clairement que les Nouvelles 
	Lunes étaient déterminées par les Conjonctions, qui étaient calculées dans 
	les écoles d’astronomie. Le mois allait d'une conjonction à la conjonction 
	suivante. Il n'y avait aucun ajournement et il n'y en avait jamais eu 
	pendant la période du Temple. Ce point a été examiné dans le document
	
	
	Commentaire sur l'Étude Doctrinale de la UCG : les Chrétiens Devraient-ils 
	Observer les Nouvelles Lunes (No. 124).
	
Philon 
	dit :
"Ceci est la 
	Nouvelle Lune, ou le début du mois lunaire, à savoir la période entre une 
	conjonction et la suivante, dont la durée a été exactement calculée avec 
	précision dans les écoles d’astronomie". 
	(Judaeus, Philo,
	The Special Laws, II, XXVI, 140, Treatise by F.H. Colson, Harvard 
	University Press: Cambridge, MA, 1937).
C'est la 
	position historique connue et la position correcte connue du système du 
	Temple. Il n’y a aucune autre preuve suggérant qu'ils aient même envisagé 
	des ajournements avant la chute du Temple, comme nous le voyons dans le 
	Talmud, car les ajournements ne sont entrés en vigueur qu’après la 
	compilation de la Mishnah vers l’an 200 EC.
	L'incidence des ajournements a été examinée dans le document 
	
	Le 
	Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals (No. 195)
	ainsi que dans les diverses FOIRES AUX QUESTIONS sur le 
	sujet.
Le système du Temple, tel que dépeint 
	dans la Septante (LXX)
Le texte 
	concernant le Compte de l’Omer dans la LXX a été examiné dans le document
	La Pentecôte : Comparaison de Lévitique 23:11-22 dans la Septante, 
	que ce document remplace maintenant.
La 
	Septante ou la traduction des Soixante-dix (LXX) est une traduction grecque 
	du texte hébreu réalisée à Alexandrie. Elle devrait donc suivre le texte 
	hébreu. Les différences devraient mettre en évidence les points de vue 
	théologiques en dispute dans la pensée rabbinique postérieure. La traduction 
	de la LXX utilisée ici est celle de sir Lancelot C. L. Brenton (Londres, 
	1851, Hendrickson, réimprimée en 1992). Le texte grec est romanisé pour les 
	besoins de ce document.
	Lévitique 23:15-17 And ye shall number to yourselves from the day after the 
	sabbath, from the day on which ye shall offer the sheaf of the heave 
	offering; seven full weeks: 
	16 
	until the morrow after the last week ye shall number fifty days, and 
	shall bring a new meat-offering to the LORD. 
	17 
	Ye shall bring from your 
	dwelling, as a heave-offering, two loaves: they shall be of two tenth 
	portions of fine flour; they shall be baken with leaven of
	the firstfruits to the LORD (LXX)
Ce qui se traduit en français ainsi :
Lévitique 23:15-17 Depuis le lendemain du sabbat, du jour 
	où vous apporterez la gerbe pour être agitée de côté et d'autre, vous 
	compterez sept semaines entières. 16 Vous compterez cinquante 
	jours jusqu'au lendemain du septième sabbat ; et vous ferez à l'Éternel une 
	offrande nouvelle. 17 Vous apporterez de vos demeures deux pains, 
	pour qu'ils soient agités de côté et d'autre ; ils seront faits avec deux 
	dixièmes de fleur de farine, et cuits avec du levain des prémices à 
	l'Éternel.
[La LSG traduit la dernière phrase comme
	ce sont les prémices à l'Éternel].
Kai arithmesete umin apo tes epaurion tõn sabbatõn, apo 
	tes emeras es an prosenegkete to dragma tou epithematos, epta ebdomadas 
	oloklerous, eõs tes epaurion tes eschates ebdomados arithmesete pentekonta 
	emeras, kai prosoisete thusian nean tõ Kuriõ.
La version 
	LSG de la Bible est essentiellement la même que la LXX dans le texte restant 
	et elle est citée à titre de comparaison
Lévitique 23:18-22 Outre ces pains, vous offrirez en 
	holocauste à l'Éternel sept agneaux d'un an sans défaut, un jeune taureau et 
	deux béliers ; vous y joindrez l'offrande et la libation ordinaires, comme 
	offrande consumée par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel. 19 
	Vous offrirez un bouc en sacrifice d'expiation, et deux agneaux d'un an en 
	sacrifice d'actions de grâces. 20 Le sacrificateur agitera ces 
	victimes de côté et d'autre devant l'Éternel, avec le pain des prémices et 
	avec les deux agneaux : elles seront consacrées à l'Éternel, et 
	appartiendront au sacrificateur. 21 Ce jour même, vous publierez 
	la fête, et vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre 
	servile. C'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux 
	où vous habiterez. 22 Quand vous ferez la moisson dans votre 
	pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner, et tu ne 
	ramasseras pas ce qui reste à glaner. Tu abandonneras cela au pauvre et à 
	l'étranger. Je suis l'Éternel, votre Dieu. (LSG)
Et vous offrirez avec le pain sept agneaux d'un an sans 
	défaut et un jeune bœuf et deux béliers : ils seront une offrande à 
	l'Éternel, entièrement consumée par le feu, avec leur offrande de viande et 
	leurs offrandes de boisson, une offrande faite par le feu, d'une agréable 
	odeur à l'Éternel. 19 Puis, vous sacrifierez un chevreau en 
	sacrifice d'expiation, et deux agneaux d'un an en sacrifice d'actions de 
	grâces. 20 Et le sacrificateur les agitera avec les pains des 
	prémices, comme une offrande agitée devant l'Éternel, avec les deux agneaux 
	: ils appartiendront au sacrificateur qui les apporte. 21 Ce 
	jour-là, vous proclamerez une sainte convocation : vous ne ferez aucune 
	œuvre servile : c'est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous 
	les lieux où vous habiterez. 22 Quand vous ferez la moisson dans 
	votre pays, vous ne récolterez pas entièrement les coins de votre champ et 
	vous ne ramasserez pas non plus ce qui reste à glaner : vous les laisserez 
	au pauvre et à l'étranger : je suis l'Éternel votre Dieu. (LXX)
Il est 
	évident à partir du texte de la LXX et de la traduction de Brenton que le 
	texte commence à compter sept semaines complètes, le jour après le Jour de 
	Sabbat.
Il n'est 
	pas question ici que ce compte implique le Premier Jour Saint de la Fête, 
	sauf si celui-ci tombe sur le Sabbat hebdomadaire.
Le mot en 
	grec est Sabbatõn
	et ce mot traduit l'hébreu
	Shabbath. Il ne peut s’agir du Jour Saint de la Fête, car le texte hébreu dans 
	Lévitique 23 fait clairement référence à trois types de jours de Sabbat dans 
	le texte. Ces trois types sont le 
	Shabbath 
	(SHD 7676) ou Sabbat hebdomadaire, le 
	Shabbathown 
	(SHD 7677 ou Jour Saint Sabbatisé, et le 
	Shabbath Shabbathown
	dans le cas du Jour des 
	Expiations, qui est un Sabbat 
	Sabbatisé ou un Sabbat très saint. 
	Le jour des Expiations est clairement placé au-dessus de tous les autres 
	jours et identifié sous le terme de 
	Sabbat.
Le Compte menant jusqu’à la Pentecôte 
	et les Trois Types de Sabbats
Le 
	Lévitique 23 est très clair dans son utilisation des termes en hébreu que la 
	méthode de comptage de la Pentecôte (littéralement
	compter jusqu’à cinquante) 
	concerne sept Sabbats parfaits ou complets. Lévitique 23 est très précis 
	dans le texte hébreu concernant l'utilisation des termes pour
	Shabbath,
	Shabbathown et Shabbath 
	Shabbathown. Le terme Shabbathown 
	apparaît dans Lévitique 23:24,39. Jusqu'à cette section du texte,
	Shabbath est utilisé de manière 
	spécifique, se référant uniquement au Sabbat hebdomadaire, distinct des 
	Jours Saints, qui sont nommés saintes convocations (qodesh 
	miqra' SHD 6944, 4744). La Fête des Trompettes est un
	Shabbathown et identifiée comme un
	qodesh miqra' (pron. chodesh mikraw). Les saintes convocations de la 
	Fête des Tentes et du Dernier Grand Jour sont également des
	Shabbathown. Il existe donc une 
	distinction claire entre le Shabbath 
	et le Shabbathown des Fêtes et 
	aussi le Shabbath Shabbathown du 
	Jour des Expiations, qui est le Sabbat le plus saint des Sabbats. 
	L’expression Shabbath 
	Shabbathown n’est donc utilisée que pour le Sabbat et le Jour des 
	Expiations (Lév. 23:3,32).
La LXX 
	préserve la distinction entre le 
	Shabbath et le Shabbathown en 
	utilisant le terme hellénisé sabbaton 
	pour Shabbath et le terme
	anapausis 
	ou repos pour
	Shabbathown là où il est utilisé 
	dans Lévitique 23 (c'est-à-dire aux versets 24 et 39). Le sens est
	de donner du repos (de SGD 373
	anapauo, voir Thayers, p. 40). La 
	LXX préserve donc la distinction entre le Sabbat et les Jours Saints en 
	utilisant les termes sabbaton et
	anapausis, qui sont tous deux des 
	termes signifiant repos pour Shabbath 
	et Shabbathown. Cet usage montre 
	clairement et délibérément que les termes utilisés pour le compte en rapport 
	à la Pentecôte ne concernent que le Sabbat hebdomadaire et non les Jours 
	Saints. C'est une preuve claire qu’au moment de la compilation de la LXX, le 
	6 Sivan n'était pas envisagé dans le calcul de la Pentecôte et qu'il était 
	compris comme étant à partir du Sabbat hebdomadaire.
À aucun 
	moment concernant la Pentecôte, le terme
	Shabbathown n’est utilisé. Il est 
	donc impossible que les Jours Saints de la Fête des Pains sans Levain soient 
	mentionnés dans la construction du compte, que ce soit au début ou à la 
	Pentecôte elle-même. Le Jour de la Pentecôte est le jour qui suit le 
	septième Sabbat, et c’est une sainte convocation (SHD 6944 ; 4744 ;
	qodesh miqra' : voir aussi Green,
	The Interlinear Bible 
	(La Bible Interlinéaire)). 
	Le terme sainte convocation ici 
	suit le Sabbat hebdomadaire et est cohérent dans cette section pour 
	distinguer clairement les Jours Saints du
	Shabbath ou Sabbat hebdomadaire. 
	La LXX divise le texte de manière à ce qu’il n’y ait aucune confusion entre 
	le Sabbaton hebdomadaire (pour
	Shabbath) et la sainte 
	convocation, le jour suivant. L'explication de
	qodesh mikra' est donnée à la Fête des Trompettes (Lév. 23:24), où 
	elle est identifiée comme un 
	Shabbathown. La LXX utilise 
	anapausis pour Shabbathown ici 
	dans le verset 24.
Il n'y a 
	aucune base pour affirmer que la LXX diffère dans sa méthode de 
	détermination de la Pentecôte ou que les Jours Saints sont concernés dans le 
	compte, ou qu'il est question d'un Sabbat autre que le Sabbat hebdomadaire. 
	Rien ne permet d’affirmer que le compte ne commence et ne se termine pas le 
	jour suivant après les Sabbats hebdomadaires. Le jour qui suit le 
	Sabbat est, et a toujours été, 
	le premier jour de la semaine, le jour connu sous le nom de dimanche dans le 
	système romain. La détermination du 6 Sivan est une mauvaise interprétation 
	Pharisaïque postérieure du système de la Pentecôte, basée sur les traditions 
	rabbiniques, afin d'éviter d'avoir un système de double Sabbat continuel. Le 
	Judaïsme Rabbinique semble avoir délibérément mal construit le calendrier 
	sous Hillel II afin de préserver ses traditions contre la vue biblique 
	explicite. Le développement du calendrier est identifié dans le document
	
	Le 
	Calendrier de Dieu (No. 156). 
	L'offrande de la Gerbe Agitée le 16 Nisan, provenant de la mauvaise 
	interprétation rabbinique, a été notée par Josephus à la fin du premier 
	siècle EC (A of J, 
	Vol. 3, Ch. 10, Par. 5) et également par Philon (De 
	spec. leg., ii 29 (162)) 
	vers l’an 40 EC.
La défense 
	du système rabbinique par certains Judaïsants Pharisaïques dans les Églises 
	de Dieu ignore toute l’évidence historique dans la détermination de la 
	Pentecôte. L'argument en faveur du 6 Sivan de la LXX est sans fondement. De 
	plus, l'argument, à partir de l'histoire, est concluant. 
	
	
Les Débuts de l’Histoire 
	Judéo-Chrétienne Concernant la Pentecôte
La 
	Pentecôte a été déterminée par toutes les branches de la foi Chrétienne dès 
	les premiers siècles comme étant comptée à partir du dimanche des Pains sans 
	Levain pendant cinquante jours, et elle était déclarée comme étant le 
	dimanche après le septième Sabbat, par toute l'Église. Ce point démontre que 
	l’Église primitive rejetait la pratique des Pharisiens. Luc 4:16 et Actes 
	16:13 montrent que des semaines complètes sont impliquées. Même lorsque la 
	controverse Quartodécimane faisait rage au deuxième siècle, il n'a jamais 
	été contesté que le dimanche des Pains sans Levain était le jour correct 
	pour commencer le compte menant jusqu’à la Pentecôte. Il est clair que la 
	Pentecôte a été célébrée universellement un dimanche par toutes les branches 
	de la foi Chrétienne pendant presque toute son histoire. Ce n'est 
	qu’au XXe siècle que la Pentecôte a commencé à être déplacée dans les 
	Églises de Dieu, et cela était dû par pure ignorance de la position 
	historique de Juda et de l’Église. 
	
	L'observation de la Pentecôte appelée aussi la Fête des Semaines au cours 
	des premiers siècles de l'ère actuelle et avant, a mis en évidence une 
	division profonde dans le Judaïsme. Les Pharisiens célébraient la Pentecôte 
	le 6 Sivan, tandis que les Sadducéens la célébraient toujours le dimanche 
	cinquante jours après la Gerbe Agitée, qu'ils observaient également le 
	dimanche des Pains sans Levain. Ni les Therapeutae égyptiens ni les 
	Esséniens palestiniens, dont les Therapeutae semblent être une branche, 
	n’observaient la Pentecôte, leur fête principale, le 6 Sivan. Ils 
	l'appelaient la Fête des Semaines ou le Renouvellement de l'Alliance. Ils 
	avaient une année de sept cycles de cinquante jours, chacun se terminant par 
	une fête agricole (Schürer History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ, 
	Vol. II, pp. 595-597).
Les 
	différentes observations de la Fête des Semaines par toutes les sectes 
	juives découlaient directement de l'interprétation du terme
	Sabbat dans Lévitique 23:11,15. 
	Les Sadducéens, et particulièrement la branche Boethusienne, le comprenaient 
	comme le Sabbat proprement dit, c'est-à-dire le Sabbat hebdomadaire (voir 
	Schürer, ibid., Vol. II, p. 410), rejetant les traditions des Pharisiens au 
	profit des textes littéraux (ibid., pp. 408-411). Ainsi, la Gerbe Agitée et 
	la Pentecôte tombaient toujours le premier jour de la semaine, ou dimanche. 
	Les Pharisiens comprenaient le terme dans Lévitique 23:11 comme faisant 
	référence au premier jour de fête de la semaine de la Pâque, le 15 Nisan 
	(Schürer, Vol. III, p. 312). 
Le Livre 
	des Jubilés précède la Mishnah, et à la fois Philon et Josephus interprètent 
	le Sabbat comme étant le dernier jour de la semaine de la Pâque, le 21 Nisan 
	(Schürer, ibid.). Schürer soutient que la pratique des Pharisiens est 
	soutenue par la traduction de la Septante de Lévitique 23:11 [te epaurion tes prõtes] 
	et qu'elle prévalait au temps de Philon (De 
	spec. leg., ii 29 (162) et de Josephus
	A of J, iii 10,5 (248)). Selon la 
	Règle de Damas des Manuscrits de la Mer Morte, les Esséniens préconisaient 
	le calendrier des Jubilés (ibid.). Le calendrier des Jubilés semble être 
	issu des Hasidim pré-Esséniens dans la première moitié du deuxième siècle, 
	c'est-à-dire vers l’an 160 AEC (avant l’ère courante) (Schürer, Vol. 
	III, p. 314).
Le 
	problème apparaît donc clairement comme une division au sein du Judaïsme qui 
	s’est produite au deuxième siècle AEC, qui a connu au moins trois divisions. 
	Philon et Josephus soutiennent le point de vue Pharisien. Les Sadducéens 
	étaient des littéralistes qui ridiculisaient les traditions des Pharisiens. 
	Ils sont allégués, par certains écrivains de l'Église primitive, d'avoir 
	étendu une révérence canonique pure uniquement à la Torah écrite, en raison 
	du rejet des traditions pharisiennes rejetant les prophètes. Cette vue est 
	aujourd’hui écartée par les érudits modernes. Ils ont accepté les prophètes 
	comme canoniques, rejetant seulement la tradition (Schürer, Vol. II, pp. 
	407-408). Aucun Juif ou vrai chrétien n’accepte le canon de l'Ancien 
	Testament dans son intégralité, et les Chrétiens le placent avec le Nouveau 
	Testament.
Schürer 
	est d’avis que les Pharisiens ont décidé que l'offrande de la Gerbe Agitée 
	était faite le premier jour de fête de la semaine de la Pâque, c'est-à-dire 
	le 15 Nisan, d’après la traduction de la LXX de Lévitique 23:11 qui dit :
... le 
	matin du premier jour, le prêtre l’agitera (Brenton tr. LXX, Lév. 23:11).
Schürer 
	suppose que cela signifie le 15 Nisan si le matin du premier jour est 
	supposé être le premier Jour Saint de la Fête des Pains sans Levain.
Cependant, 
	Josephus indique clairement que le 16 Nisan est la date utilisée pour 
	l'offrande de la Gerbe ; par conséquent, la vue des Pharisiens ne peut pas 
	être la véritable signification du texte ici dans la LXX. Le premier jour 
	est le jour qui suit le Sabbat, c'est-à-dire le premier jour de la semaine, 
	ou dimanche.
Le premier 
	jour de la semaine, ou dimanche, est le sens compris et adopté par les 
	Sadducéens et également par toute l’Église Chrétienne primitive. 
	Rappelez-vous, la LXX traduit le texte hébreu, qui dit
	le matin après le Sabbat, il l’agitera. 
	Le raisonnement pro-Pharisien est donc circulaire. La traduction grecque 
	d'un texte hébreu est ainsi utilisée pour interpréter le sens clair du texte 
	original. La traduction de la LXX confirme, par son utilisation du terme
	premier jour, qu’il s’agit du 
	premier jour de la semaine, c'est-à-dire
	le jour qui suit le Sabbat (Lév. 23:11, TM), à savoir dimanche. Le 
	16 Nisan n'est pas le premier jour - c'est le deuxième jour des Pains sans 
	Levain et, en fait, le troisième jour de la structure de la Pâque/Pains sans 
	Levain si l’on tient compte du temps de préparation et des commentaires du 
	Nouveau Testament basés sur Deutéronome 16:6. La LXX était comprise dans ce 
	contexte par l’Église Chrétienne primitive. En outre, Christ était 
	l'offrande de la Gerbe Agitée et il est montré sans l’ombre d’un doute qu’il 
	a fait son ascension en tant que la Gerbe Agitée, le matin du premier jour 
	de la semaine, soit dimanche (te 
	de mia tõn Sabbatõn ; Luc 
	24:1 ; Jean 20:1). Le texte de Lévitique 23:15 confirme cette vue, comme 
	nous le voyons des différentes traductions (voir le document 
	
	Le 
	Moment de la Crucifixion et de la Résurrection (No. 159)).
Un autre 
	aspect concernant l'Église du premier siècle est que la Fête des Semaines 
	est mentionnée dans Actes 16:12-13 où 
	Sabbatõn 
	est traduit au pluriel par Sabbats par Marshall dans le Texte Principal 
	Interlinéaire. À partir de l'attente, on déduit donc qu'il y a une période 
	entre le Sabbat et la Pentecôte. Le texte ne dit pas cela. L'attente était 
	jusqu'aux Sabbats, si le pluriel est en effet une référence à la Pentecôte. 
	Ainsi, ils se sont rendus au lieu de prière le jour du Sabbat et ont été 
	arrêtés et emprisonnés pour ce qui serait le jour de la Pentecôte. Le terme 
	grec Sabbatõn 
	se réfère au Sabbat hebdomadaire en grec, comme nous l’avons vu, et il est 
	possible que seul le Sabbat hebdomadaire soit mentionné ici, mais dans tous 
	les cas, l'attente était pour cet événement – soit le Sabbat, soit le 
	week-end de la Pentecôte, selon le cas. Le même terme est utilisé dans Luc 
	4:16 (voir Marshall). Il 
	indique un regroupement plutôt que des événements distincts et indiquerait 
	également que la Pentecôte suivait le
	Sabbat hebdomadaire.
Il n'y a 
	donc aucun point de vue qui soutienne une Pentecôte le 6 Sivan à partir de 
	l'Écriture. Cela repose entièrement sur les Traditions Orales des 
	Pharisiens, comme le montrent les opinions des Sadducéens et de l’Église 
	primitive. En outre, il convient de noter que dans tous les autres cas où 
	une date spécifique du Calendrier hébreu est signifiée, la fête est alors 
	exprimée en termes de jour spécifique d’un mois spécifique. Le fait que cela 
	ne se produise pas dans le cas de la Pentecôte est une autre indication 
	qu'une date fixe n'est pas signifiée ou à déduire.
Le Pain et le Nouveau Grain
Un autre 
	problème qui découle de la mauvaise utilisation de la LXX est celui de la 
	consommation du pain et du grain (à partir de Lév. 23:14). Brenton traduit 
	le texte :
Vous ne mangerez ni pain, ni grain nouveau rôti, jusqu'au 
	jour même où vous offrirez le sacrifice à votre Dieu. C'est une loi 
	perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez.
Ce texte traduit le Texte Massorétique, qui dit :
Lévitique 23:14 Vous ne mangerez ni pain, ni grain séché, 
	ni épis verts jusqu'au jour même où vous aurez fait une offrande à votre 
	Dieu. Ce sera une loi perpétuelle 
	pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez.
Le texte 
	se réfère au grain nouveau séché, 
	comme le montre le mot hébreu (SHD 3759)
	karmel, qui signifie épis verts 
	complètement formés du champ. Green traduit le mot comme
	nouveau grain (Interlinear 
	Bible). Le terme pour pain (arton) 
	traduit l'hébreu (SHD 3899) lechem, 
	qui signifie nourriture (pour 
	l'homme ou la bête), en particulier le pain ou le grain. Si l'on prend les 
	choses au pied de la lettre, aucun produit du grain, ni même de nourriture, 
	ne pourrait alors être consommé avant la Gerbe Agitée. Ce point de vue est 
	contredit par la loi biblique et, même dans le même texte, en ce qui 
	concerne les repas et les offrandes de la Pâque ou du premier Jour Saint des 
	Pains sans Levain (Exode 12:18 ; Lév. 23:6 ; Deut. 16:8).
Le texte 
	dans Josué en montre la signification. Si l'on ajoute à ce texte la 
	signification du nouveau grain, on 
	voit que c'est le nouveau grain et tous les produits fabriqués à partir de 
	ce nouveau grain qui sont interdits. Le pain sans levain et les repas 
	jusqu'à la Gerbe Agitée sont faits à partir du grain stocké des années 
	précédentes jusqu'au dimanche matin où le grain nouveau peut être utilisé.
Josué 5:10-12 Les enfants d'Israël campèrent à Guilgal ; 
	et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, sur le soir, dans 
	les plaines de Jéricho. 11 Ils mangèrent du blé (vieux grain, dans la KJV) du pays le lendemain de la Pâque, des 
	pains sans levain et du grain rôti 
	(séché, dans la KJV) ; ils en 
	mangèrent ce même jour. 12 La manne cessa le lendemain de la 
	Pâque, quand ils mangèrent du blé (vieux 
	grain) du pays ; les enfants d'Israël n'eurent plus de manne, et ils 
	mangèrent des produits du pays de Canaan cette année-là. (LSG)
Ici, le 
	vieux grain a été mangé, le lendemain de la Pâque, à savoir le 15 Nisan. Ce 
	n'était pas le nouveau grain. Ainsi, le vieux grain est utilisé jusqu'à la 
	Gerbe Agitée, puis le nouveau grain peut être utilisé. Cette simple erreur 
	est commise parce que les Pharisiens veulent suivre la tradition plutôt que 
	la Torah, et c'est la raison pour laquelle ils sont punis (Prov. 26:2).
Autres Mauvaises Interprétations
Une 
	mauvaise interprétation bizarre (mais peut-être plus plausible que 
	l’argument du 6 Sivan) concerne la prémisse selon laquelle la Pentecôte 
	tombe un lundi. Ce postulat découle de la prémisse selon laquelle le compte 
	est reconnu pour commencer le dimanche après le Sabbat hebdomadaire durant 
	les Pains sans Levain et suit le septième Sabbat hebdomadaire. L'argument 
	est en quelque sorte interprété comme signifiant que les cinquante jours 
	incluent le dimanche mais que le Jour Saint de la Pentecôte ne commence pas 
	avant le soir du dimanche, ce qui fait que le Jour Saint est un lundi. Le 
	texte déclare clairement que le matin, après la dernière semaine (hebdomados, 
	LXX) c'est-à-dire le dimanche, vous apporterez une nouvelle offrande de 
	viande à l’Éternel. La LXX montre ici que la semaine consiste en sept jours 
	et que sept périodes de sept jours (hepta 
	hebdomadas ; voir aussi Ps. 118 [119]:164 ; Prov. 24:16 pour la 
	structure dans la LXX et Thayers, p. 247) sont impliquées. Le point de vue 
	d’une Pentecôte le lundi a été avancé par Herbert Armstrong de l’église
	Radio Church of God
	dans ses premières années, mais 
	elle a plus tard été rejetée comme étant erronée par lui-même et par le 
	conseil de l’église Radio (plus tard Worldwide) Church of God (l'Église 
	Universelle de Dieu). Certains irréductibles ne pouvaient toujours pas 
	accepter le fait qu'une erreur simple avait été faite dans le processus de 
	pensée, et ce point de vue refait surface occasionnellement. Elle n'a aucune 
	base dans les faits ou dans l'histoire, et est logiquement et 
	linguistiquement fausse.
Lorsque le 
	Calendrier Hillel a été accepté en l’an 358 EC, suite à son introduction 
	depuis Babylone vers l’an 344 EC, l'Église Chrétienne avait continué à 
	observer le jour correct pendant si longtemps qu’elle considérait la 
	position rabbinique non seulement incorrecte mais aussi sans pertinence.
Le Système d’Easter/Pâques
Le fait 
	est que le symbolisme de la Gerbe Agitée n'est pas compris par le 
	Christianisme du courant dominant. Ils ont introduit le symbolisme 
	d’Easter/Pâques ou d’Ishtar de la résurrection du dimanche à partir du culte 
	de la fertilité du printemps. Easter 
	(Pâques), la forme anglo-saxonne d'Ishtar, est un système de culte païen qui 
	a pénétré le Christianisme au IIe siècle. Le symbolisme découle de la mort 
	de Tammuz ou Dumuzi le vendredi, et de sa résurrection le dimanche. Cela 
	reflète le symbolisme de la semence et de la nouvelle pousse du grain. La 
	brioche de Pâques est dérivée de la cuisson de gâteaux à la Reine du Ciel 
	lors du festival d’Ishtar en raison de sa renaissance de Tammuz (Dumuzi est 
	l'équivalent assyro-babylonien). Cela est condamné par la Bible (Jér. 7:18 ; 
	44:19 ; SHD 3561 kavvan, gaufrettes/galettes ou gâteaux sacrificiels). Les 
	gaufrettes/galettes sont préservées dans le symbolisme de l'Eucharistie et 
	de l'Ostensoir. Les pleurs pour Tammuz (Ézéchiel 8:14) font référence au 
	processus de deuil du symbolisme de la mort/résurrection d’Easter. 
	L’interprétation erronée de la Pâque et des Pains sans Levain, dans sa 
	confusion avec le système d’Easter/Pâques du vendredi/dimanche, n’élimine 
	pas le système biblique ni l’obligation de célébrer l'offrande de la Gerbe 
	Agitée, le dimanche tombant durant les sept jours des Pains sans Levain, 
	après le Sabbat hebdomadaire. L'exigence de célébrer la Pentecôte, le 
	dimanche qui suit le septième Sabbat parfait ou la semaine complète, est une 
	directive biblique claire (un Sabbat parfait est une période
	accomplissant sept, c'est-à-dire 
	une semaine de sept jours, voir le document 
	
	Le 
	Calendrier de Dieu (No. 156), pp. 2-3).
Le problème qui cause la confusion dans cet aspect est 
	la séquence lorsque le dimanche tombe le 15 Abib et que
	le Sabbat est le 14 Abib, qui 
	est normalement un jour de préparation. Ainsi, le Premier Jour Saint est 
	également la Gerbe Agitée. Cela ne présente aucun problème pour le Judaïsme, 
	mais certains considèrent que le Sabbat se trouve dans ce cas à l'extérieur 
	de la Fête et que la Gerbe Agitée devrait suivre le dernier Jour, qui est le 
	Sabbat au sein de la Fête. Le fait est que le 14 fait partie de la période 
	de la Fête et que la Gerbe Agitée a toujours été considérée comme étant à 
	l’intérieur de la Fête.
L’argument 
	du 6 Sivan repose sur une déformation délibérée de la directive biblique 
	basée sur une mauvaise interprétation Judaïque rabbinique, avec laquelle il 
	semble que même tout le Judaïsme ne soit pas d’accord. Ses partisans dans le 
	Christianisme sont motivés par un véritable désir d’adopter et de suivre 
	correctement le système original. Ils doivent être félicités pour leur 
	enthousiasme mais corrigés pour leur erreur.
Le Compte de l’Omer des Samaritains 
	et la Pentecôte
La 
	position suivie par les Samaritains, bien qu’elle soit incorrecte en ce 
	qu’elle fait coïncider le Nouvel An avec la Nouvelle Lune qui suit toujours 
	l'équinoxe, est néanmoins en accord avec le système du Temple concernant les 
	Nouvelles Lunes, et suit toujours la Conjonction comme ils l’ont fait depuis 
	la période du Temple.
Néanmoins, 
	Christ n'a pas initialement tenu compte d'eux en tant que système, tout 
	comme il n'a pas tenu compte non plus des païens, et il a envoyé les 
	disciples aux brebis perdues de la Maison d'Israël et non aux Samaritains, 
	qui prétendent eux aussi descendre d'Israël et de Joseph (Matt. 10:5-6). 
	Ainsi, leur descendance était considérée comme douteuse à l'époque. Ils 
	avaient cependant un sacerdoce Lévitique jusqu'à une époque récente, qui 
	était censé être d'une lignée pure et peut-être plus que Lévi en Juda.
Lévitique 23:15 de la Torah Samaritaine déclare :
	"Et vous compterez à partir du lendemain du 
	Sabbat, depuis le jour où vous avez apporté l’offrande de la gerbe agitée ; 
	sept Sabbats seront accomplis".
Les sept 
	semaines de l'Omer sont comptées à partir du dimanche à l’intérieur de la 
	Fête des Pains sans Levain. La Pentecôte est alors célébrée le Premier Jour 
	de la semaine, à savoir le dimanche, de la huitième semaine. Les noms des 
	semaines, tels que donnés dans les écrits Samaritains de leur système (KS), 
	sont les suivants :
	1. "Semaine de la traversée de la Mer (Rouge)" (Exode 14:26-15:21) ;
	2. "Semaine du changement de l'eau de
	Mara" [amertume] (Exode 15:22-26) ;
	3. "Semaine d'Elim, où ils ont 
	trouvé douze sources d'eau et soixante-dix palmiers" (Exode 15:27-16:3) ;
	4. "Semaine de la manne, qui est 
	tombée du ciel sur eux dans le désert" (Exode 16:4-36) ;
	5. "Semaine de l'eau qui jaillit du rocher" (Exode 17:1-7) ;
	6. "Semaine des batailles contre Amalek" (Exode 17:8-17) ;
	7. "Semaine du positionnement au Sinaï" (Exode 19:1 et suiv.).
(cf. 
	Sylvia Powels, The Samaritans, 
	édité par Alan Crown).
	
	
	
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