Christian Churches of God
[185]
Le Socinianisme, l’Arianisme et l’Unitarisme
(Édition 2.0
19961221-20150612-20250728)
Le terme
Socinianisme a été appliqué
sans discernement à un large corps de
doctrine anti-Trinitaire. La Divinité est la question centrale du Socinianisme. Tant du point de vue
Catholique que du point de vue Unitarien,
ils ont considéré à juste titre que Dieu est absolument
simple. Ils en ont conclu que la distinction des
personnes est destructive de cette simplicité. À partir de cette logique,
ils ont affirmé que la Trinité n'est pas fondée. La distinction entre le
Trinitarisme et l’Unitarisme est que l'hommage adressé à Christ est de type
secondaire, du fait de sa relation avec le Père, alors que les Trinitaires
considèrent qu'il s'agit du culte de la latrie, où Christ est en fait
Dieu comme le Père est Dieu.
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Le Socinianisme,
l’Arianisme et l’Unitarisme [185]
Le terme Socinianisme a été
appliqué sans distinction à un
vaste ensemble de doctrines antitrinitaires. Le terme est dérivé de Lelius Socinius (1526-1562) et de son neveu Faustus
Socinius (1539-1604), natifs de Sienna. La secte a surgi avant que Faustus
n’entre en contact avec elle,
mais c'est à lui qu'elle doit son individualité. Une société
secrète a été formée à Vicenza, dans le diocèse de Venise, pour discuter de
la Trinité. Parmi les membres figuraient George Blandrata (médecin),
Alciatus, Gentilis et Lelio Socinius. Lelius (ou Lelio) Socinius était un
prêtre de Sienna et l'ami de Bullinger, Calvin et Melancthon. L'objectif de
la société était la promotion de l'antitrinitarisme. La société fut dissoute
et ses membres s’ enfuire en Pologne où ils furent à nouveau persécutés.
Il devrait être noté que les
Nominalistes sous Abelard étaient
les véritables géniteurs de
l'antitrinitarisme dans la période de la Réforme telle que les catholiques
la voyaient et
c'est le sentiment de Hugh Pope dans son article sur le Socinianisme (Cath.
Encyc., Vol. XIV, p. 113).
Appelé à juste titre antiréaliste, le nominalisme a été rejeté par la
philosophie Catholique. Le nominalisme
s'attache à expliquer les choses en
fonction de la réalité extérieure individuelle et particulière. Il nie donc l'existence de concepts abstraits et universels, et refuse
d'admettre que l'intellect ait le pouvoir de les produire. Par conséquent,
la progression mystique est exclue. Le Réalisme Exagéré invente un monde de
réalités correspondant exactement aux attributs du monde de la pensée. Les
catholiques étaient des Réalistes Modérés Aristoteliens (surtout à partir d'Aquinas
et d’Occam), plutôt que des Réalistes Exagérés Platoniciens. Ce mode de
pensée a d'énormes implications et conséquences pour l'explication de la
Théorie Causale et du monde spirituel [des esprits]. La science moderne et
la pensée empirique cherchent essentiellement à expliquer les événements en
termes physiques. Les Nominalistes ont développé leurs théories plus
particulièrement à travers Hume, Stuart Mill, Spencer, Huxley and Tain. Les
Catholiques leur reprochent de
confondre des opérations logiques essentiellement distinctes (la simple
décomposition des représentations sensibles ou empiriques avec l'abstraction
proprement dite et aussi
l'analogie sensible avec le processus d'universalisation)
(voir De Wulf Nominalism, Realism, Conceptualism,
Cath. Encyc., Vol. XI, p. 93). Les Aristoteliens Catholiques sont
considérés (par eux-mêmes) de distinguer soigneusement entre ces deux
opérations mentales. Le nominalisme est inconciliable avec une philosophie
spiritualiste et, par conséquent, également avec le Scolasticisme. Le
Phénoménalisme de Kant est également considéré comme détruisant tous les
liens qui pourraient relier le concept au monde externe (de Wulf, ibid.).
Les Catholiques soutenaient jusqu'à la fin de ce siècle que nous ne créons
pas en gros l'objet de notre connaissance, mais que nous l’engendrons en
nous sous l'influence causale de l'objet qui se révèle à nous (ibid.). Cela
a des implications pour la révélation volontaire de Dieu et, par conséquent,
pour la nature de Dieu. L'explication de la réalité
se fait sous la forme d'une ontologie. L'ontologie est la science de l'étude de l'être. Elle se
rapporte à l'étude de l'être ou de l'essence des choses dans l’abstrait. Par
conséquent, toute religion est concernée par cette explication dans
l’abstrait. Cette explication donne la réalité à Dieu, aux fils de Dieu et
aux démons.
L’Ontologisme, qui s’apparente au
Réalisme Platonicien, identifie arbitrairement les types idéaux, qui nous
viennent du monde sensible par le biais de l'abstraction, avec les types
idéaux consubstantiels à l'essence de Dieu. De Wulf soutient que lorsque
nous formions nos premières idées abstraites, nous ne connaissions pas
encore Dieu. Nous sommes tellement ignorants de Lui que nous devons employer
ces premières idées pour prouver a posteriori Son existence. De Wulf
pense que l'Ontologisme a fait son temps et que le monde est maintenant
tellement épris d'expérience et d'observation, qu'il ne reviendra pas
aux rêves de Platon
(ibid.). Les Catholiques n'ont pas tenu compte dans leur opinion du fait que
certains des plus grands penseurs étaient des Unitariens ainsi que des
producteurs d'explications scientifiques et philosophiques de la réalité –
John Locke et Sir Isaac Newton en étant des exemples notables. Ainsi, les
Unitariens (ou Ariens comme les Trinitaires les ont catalogués) avaient
probablement un rôle aussi important à jouer dans ce processus.
Cette vue de la connaissance et de
la Théorie Causale a été traitée dans l’ouvrage
Création : De la Théologie
Anthropomorphique à l’Anthropologie Theomorphique. Les Nominalistes
étaient des anti-Trinitaires de par leur philosophie guidée par la raison
qui niait le Mysticisme néo-Platoniste. La distinction entre les Catholiques
et les anti-Trinitaires religieux
se faisait sur des bases
similaires, en ce sens que Dieu s'est révélé par autorévélation et
uniquement aux adultes baptisés dans l'Esprit Saint. Par conséquent, eux
seuls pouvaient être consubstantiels.
C’est pour cette raison que les
Catholiques ont supprimé ce sentiment anti-trinitaire vu que cela enseignait
une relation consubstantielle résultant de l'obéissance et de l’égalité avec
Christ, mais subordonnée à la volonté de Dieu. Les Catholiques ont nié
cette fonction comme étant
initiée par Dieu et se sont appuyés sur la progression mystique pour devenir
comme Dieu tel que défini par les Cappadociens.
C'était la distinction conceptuelle à laquelle les Catholiques se sont
opposés aux Cappadociens (voir les documents
L'Esprit Saint (No. 117) et
Consubstantiel avec le Père
(No. 081)).
L'histoire nous montre que
l'Église de Dieu avait longtemps précédé la Réforme et que les Vaudois ont
été continuellement anti-Trinitaires jusqu'à la Réforme. Hugh Pope dit que
les anti-Trinitaires sont les représentants des Sabelliens, des Macédoniens
et des Ariens d'une période antérieure. En effet, les Vaudois ont été
condamnés avec et sous le qualificatif général d’Arianisme en l’an
1180 EC dans le traité de Bernard de Fontcaude (Adversus Vallenses et
Arianos ; voir le document
Le Rôle du Quatrième Commandement dans l’Histoire des Églises de Dieu
Observant le Sabbat (No. 170)).
En Europe, les personnes
qualifiées d’anti-Trinitaires sont entrées en schisme à la suite de la
Réforme et parce qu'elles soutenaient des opinions différentes. Il est donc
trompeur de se référer à ces personnes en tant que Sociniens. C'est le même
effet que de se référer aux Églises de Dieu aux États-Unis à partir du
milieu des années 1800 comme étant des Armstrongistes. Ce dernier était un
leader postérieur d'une branche. Comme Armstrong, nous verrons que les
Sociniens eux-mêmes ont changé leurs vues sur la nature de Dieu.
Lelius Socinius a vécu
principalement à Zurich, mais il était le pilier du parti qui se réunissait
à Cracovie. Il est mort en 1562 et les anti-Trinitaires ont subi dès lors
des perturbations. En 1570, les Sociniens se sont séparés et, sous
l'influence de Jean Sigismund, ils se sont établis à Racow. En 1579, Faustus
est venu en Pologne avec les écrits de son oncle. Il a trouvé la secte
divisée et l'admission lui fut refusé parce qu'il ne voulait pas se soumette
à un deuxième baptême. Son premier baptême doit donc avoir
eu lieu à l'âge adulte. En 1574, les Sociniens avaient
publié un Catéchisme des Unitariens. La nature et les perfections de
la Divinité y étaient décrites mais le document ne dit rien des attributs
divins, considérés comme mystérieux (par les Catholiques). Christ était
considéré comme étant l'homme promis et le médiateur de la création.
Faustus Socinius a uni les
factions sous sa direction à partir de 1579. Il avait été invité à
Siebenburg (ou Siebenburgen) pour contrer la position anti-trinitaire de
Francis David (ou Davidis) (1510-1579). David est mort au Château Deva où il
avait été emprisonné pour ses opinions sur la nature de Christ. L'Église de
Siebenburg, après la mort de Francis David, a été dirigée par Andreas Eossi
et c'était l'Église de l'Europe de l’Est qui descendit des Vaudois. Nous
savons sans aucun doute qu'ils étaient unitariens (souvent appelés d’Ariens
par les Catholiques). Ils observaient le Sabbat, les Jours Saints et les
Nouvelles Lunes et ils étaient la véritable Église de Dieu en Europe, étant
ce que nous appellerions l'ère Thyatire (voir les documents d’étude
La Distribution Générale des
Églises Observant le Sabbat (No. 122) et aussi
Le Rôle du Quatrième
Commandement dans l’Histoire des Églises de Dieu Observant le Sabbat (No.
170)).
David avait refusé d'accepter le
principe typiquement Socinien selon lequel Christ, bien que n’étant pas
Dieu, devait être adoré. L'Église de Dieu en Europe n'avait jamais accepté
que Christ soit l'objet de prière ou d’adoration. Le rejet de l'adoration de
Christ était la vue cohérente et constante de l'Église de Dieu au cours des
siècles, y compris des Vaudois dont l'église à Siebenburg faisait partie.
David a été emprisonné à cause de cette vue et est mort en prison. Hugh Pope
note également que Budnaeus a été dégradé pour avoir tenu le même point de
vue que David et a été excommunié en 1584. Ces deux personnes ont été ainsi
converties à la foi à partir de la soi-disant Orthodoxie.
Les Sociniens, en ce temps là, ont
supprimé l’ancien catéchisme et en ont publié un nouveau intitulé le
Catéchisme de Racow qui, bien
que rédigé par Faustus Socinius, ne sera publié qu'en 1605, l'année suivant
sa mort. Il a d'abord été publié en Polonais et ensuite en Latin en 1609.
Les Sociniens ont prospéré. Ils
ont établi des universités, tenus des synodes et ont possédé des presses
d'impression qui leur permirent de produire une grande quantité de
littérature. Cette littérature a été recueillie par Sandius sous le titre de
Bibliotheca Antitrinitarianorum. Les oeuvres de Faustus sont
rassemblées dans l'oeuvre Bibliotheca Fratrum Polonorum.
L'Église de Dieu de Siebenburg, en
revanche, s’est vue refuser le statut d'église
et ne dispose pas de presse à imprimer. Eossi a rédigé son oeuvre à la main et elle a été copiée par des
assistants.
En 1638, les Catholiques ont
insisté pour que les Sociniens soient bannis. La secte était redoutée en
Europe, mais Pope affirme qu’un grand nombre de princes l'ont favorisée
secrètement (ibid., p. 114). On a pensé à un moment donné qu'elle pourrait
envahir l'Europe. L'Ambassadeur Britannique a averti les états de la
Hollande que les Sociniens arriveraient en provenance de Pologne, ce qui se
produisit en 1639. En 1653, ils y ont été supprimés au moyen de décrets très
rigoureux.
Il ne s'est pas
beaucoup implanté en Angleterre, comme l'observe Pope, bien qu'en 1612
Leggatt et Wightman aient été condamnés à mort pour avoir nié la divinité de
Christ. John Biddle défendait ce qui était décrit comme étant des
principes Sociniens et a été banni par Cromwell aux Îles Scilly, d’où il est
retourné grâce à une
ordonnance d'habeas corpus. Il a été mis en
prison de nouveau après la Restauration et mourrut en 1662.
Hugh Pope note à juste titre
(ibid.) que les Unitariens sont fréquemment identifiés avec les Sociniens
mais qu’il existe des différences fondamentales entre leurs doctrines.
Nous verrons que le terme
"unitariens" est souvent mal utilisé par les Catholiques et que Pope ne l’utilise que
dans un seul sens, ce que nous considérons comme étant incorrect. Les
Catholiques soutiennent que les termes Unitarien, Arien et
Socinien sont des termes distincts et exclusifs, alors que Schaff, par
exemple, les classerait tous sous le terme Unitarien (avec pratiquement tout
le reste), comme nous le voyons à partir de son ouvrage
History of the Christian Church
(Vol. II, pp. 571 et suivante).
Les Sociniens croyaient que :
La Divinité est la question
centrale du Socinianisme. Tant du point de vue Catholique que du point de
vue Unitarien, ont soutenu à
juste titre que Dieu est absolument simple [singulier]. Ils ont conclu
que la distinction des personnes est destructive à cette singularité.
À partir de cette logique, ils ont nié
la Trinité comme étant logiquement non fondée.
Les Catholiques considèrent ce point de vue comme étant erroné à partir de
la doctrine de la Circumincession ou de la distinction de la Trinité au sein
de la Divinité. Le Dithéisme moderne d'Herbert Armstrong, tel qu’avancé à
partir de 1978, tente de concilier ce problème d'Unité et de Distinction
tout en essayant de nier la trinité et de garder l'Esprit Saint séparé du
composé. Ceci est la position qui a forcé le Concile de Constantinople en
381, et qui a abouti au Trinitarisme formel (cf. Grégoire de Nazianze 380
EC, cité dans le document
Le
Gouvernement de Dieu (No. 174)). Cela est similaire à l'erreur
Macédonienne qui est aussi appelée semi-Arianisme, en ce qu'elle essaye
d'accommoder une Christologie élevée. Les disciples d'Armstrong en sont
arrivés au stade, en 1990, de déclarer que Dieu et Christ ont eu une
discussion pour savoir qui allait descendre pour être sacrifié (Worldwide
News et le discours de l'évangéliste G. Waterhouse, Canberra, Australie
– Fête des Tabernacles 1990).
Les Sociniens, cependant, en ont
déduit qu'il ne peut y avoir aucune proportion entre le fini et l'infini et,
par conséquent, qu’il ne peut y avoir d’incarnation de la Déité car cela
exigerait une telle proportion. Cependant, si par une impossibilité, il y
avait distinction de personnes dans la Déité, aucune personne divine ne peut
être unie à une personne humaine puisqu’il ne peut y avoir aucune unité
entre deux individualités. Le deuxième argument est contraire à l'Écriture
Sainte. Aquinas traite le premier point à partir du point de vue Catholique
à Summa, I, Q. xii, a. 1 ad 4 am (voir Petavius pour le reste).
Les Sociniens ne sont pas devenus
soi-disant Ariens comme le furent Campanus et Gentilis. On voit que Gentilis
était 'un des membres de la
société originelle. Il a été décapité
à Berne en 1566, et certains lui ont attribué le terme de Trithéiste comme
l'observe Pope (voir A Short History of Valentius Gentilis the Tritheist,
London, 1696). Les vues Dithéistes peuvent se heurter à ce problème quand
l'Esprit Saint n’est pas clairement expliqué ou lorsqu’il existe un certain
penchant au Trinitarisme. C’est ce qui s’est produit dans l'Église
Adventiste du Septième Jour qui est devenue trinitaire
à partir de 1931,
après la mort d'Uriah Smith (Wikipedia l'enregistre comme le 6 mars 1903 (70
ans), Battle
Creek, Michigan, États-Unis.) jusqu’à sa déclaration en
1978,
et dans l’Église Universelle de Dieu entre 1978 et
1993, où elle est également devenue Trinitaire.
Les Catholiques soutiennent que
Socinius n’est pas devenu Unitarien même si, comme Paul de Samostata et
Sabellius, il considérait l'Esprit Saint comme une simple opération de Dieu,
une puissance de sanctification.
C'était dans l'enseignement de
Christ que Socinius différait des Unitariens, même s'il enseignait la prière
ou l’adoration à Christ, ce que l'Église de Dieu a refusé de faire. Socinius
soutenait que Christ était le logos mais niait sa préexistence. En tant que
Verbe de Dieu, il était l'interprète. Pope dit (ibid.) que Socinius
expliquait que Jean ne faisait
référence qu'à la régénération.
Il ne fait aucun doute que cette idée était dérivée du concept de tohu
et bohu de Genèse 1:1-2.
(Cette idée est beaucoup plus acceptée
avec les découvertes archéologiques modernes.)
Christ a été, cependant, miraculeusement engendré. Il était
l'homme parfait. Il était le médiateur nommé, mais il n'était pas Dieu,
seulement un homme déifié. C’est en ce sens qu’il devait être adoré.
Les Catholiques considèrent que
c’est la ligne de démarcation précise entre les Unitariens et les Sociniens
(voir Pope, ibid.). Les Catholiques soutiennent que les Unitariens nient la
naissance miraculeuse de Christ et lui refusent l'adoration. Pope soutient
que, sur le plan des principes, les Unitariens sont beaucoup plus logiques.
Ainsi les Catholiques disent que
la distinction entre les Ariens, les Unitariens et les Sociniens est la
suivante :
Cette distinction est fatalement imparfaite
comme nous le verrons
plus loin.
Les condamnations formelles du
Socinianisme ne reflètent pas correctement leurs doctrines car les
condamnations ont été publiées avant la publication du Catéchisme de
Racow en 1605. Les condamnations se trouvent dans la Constitution de
Paul IV, Cum quorundam, 1555 (Denz. 993) confirmée par Clément VIII
en 1603 Dominici gregis. En outre, il se peut que le catéchisme ne
reflète pas réellement les vues plus développées des dirigeants du parti
(voir Hugh Pope, ibid., p. 115). D’après ces décrets,
il semble que l'on ait supposé en 1555 et à
nouveau en 1603 que les Sociniens soutenaient que :
D’après le Catéchisme de 1605, les
Sociniens soutenaient clairement que Christ a été conçu miraculeusement,
mais Pope dit (ibid.) dans quel sens, ce n'est pas clair. Ainsi, les
condamnations reposent sur des preuves incorrectes et contradictoires.
Le problème le plus important
de ce compte rendu Catholique des doctrines des Sociniens est peut-être
qu'il soutient que les Sociniens niaient la préexistence du Christ.
Cependant, lorsque nous examinons leurs déclarations
concernant le récit de Jean relatif au Messie, nous constatons que les
Sociniens soutenaient que Jean 1:10 faisait référence à un récit de
régénération et non à la création initiale. Cela ne poserait aucun problème
avec les déclarations claires d’Éphésiens 3:9 dans les textes anciens et
aussi d’Apocalypse 4:11 qui excluent clairement Christ de tout récit de la
Divinité. Le scénario de recréation de Genèse 1:1-2 est maintenant considéré comme
le scénario le plus probable d'après ce que nous savons de la terre et de son histoire. Il est impossible de concilier le déni de la
préexistence du Messie avec le
fait qu'il ait régénéré la terre en Jean 1:10. Les Sociniens ne pouvaient donc vraiment pas avoir soutenu la doctrine de
l’Unitarisme radical et devaient être des Unitariens subordinationistes, et
appelés à tort Ariens par les Catholiques. Ce point de vue fusionne donc les
deux groupes et leur donne une histoire à partir des Vaudois. L'explication
la plus probable est que des Unitariens radicaux étaient présents en petit
nombre partout dans les églises Européennes, mais ne représentaient pas leur
véritable vue doctrinale. De la
même manière, ils existent aujourd'hui en petit nombre dans certaines
branches de l'Église de Dieu.
Parmi ces vues, telles
qu’énumérées par les Catholiques, l'Église de Dieu en a soutenues seulement
quelques-unes et suggérer que l'Église de Dieu en Europe, que soit à
Siebenburg ou en tant que Vaudois, étaient soit des Sociniens tels que les
Catholiques les définissent, soit des Unitariens radicaux, c'est-à-dire ceux
qui nient la préexistence de Christ, est tout simplement malhonnête. Au
mieux, cela simplifie à
l'extrême et obscurcit certaines distinctions fondamentales. Il se peut
également que les Catholiques jouent simplement avec le terme
préexistence pour obscurcir la communauté des doctrines.
Si le terme préexistence
est considéré pour impliquer l'existence avant la génération de l'Armée, au
lieu de l'existence avant l'Incarnation, nous avons alors une nouvelle
définition du terme. Si ceci est la solution au conflit absolu dans la
présentation Catholique du dogme Socinien, alors leurs distinctions et leur
honnêteté académique sont sérieusement remises en question. En tous cas, la
vue de la Consubstantiation est également en question.
Les vues de l'Église et des autres
partis peuvent être mieux décrits comme suit.
L'Église de Dieu a toujours été,
dès le commencement avec Christ et les apôtres, unitarienne
subordinationiste. Elle soutenait que :
Ces vues étaient plus ou moins
constantes tout au long de l'histoire de l'Église, comme nous le voyons à
partir des récits historiques des persécutions contre les sectes (voir le
document
Le Rôle du Quatrième Commandement dans l’Histoire des Églises de Dieu
Observant le Sabbat (No. 170)). Nous savons que les vues ont été défendues par l'église de Siebenburg car
nous disposons d’un compte rendu écrit complet de leur vues dans l'ouvrage
du Grand Rabbin de Budapest du dernier siècle (DIE
SABBATHARIER
IN
SIEBENBURGEN, Ihre Geschicte, Literatur und Dogmatik, Budapest,
Verlag von Singer & Wolfer, 1894). Ils n'étaient pas unitaires radicaux ;
ils étaient unitariens subordinationistes comme nous le sommes
(voir
Les Sabbatariens en
Transylvanie A_B2).
D'autres vues sont apparues en
Europe, en plus de l’unitarisme radical qui niait la préexistence du Christ
et le socinianisme qui prétendument aurait soutenu les doctrines
défectueuses que nous avons vues ci-dessus. Le Dualisme Manichéen est
également apparu, aussi bien que le Montanisme Cathariste, avec leurs
doctrines ascétiques établies issues du gnosticisme et des Mystères, qui
sont décrits dans le document
Le Végétarisme
et la Bible (183).
Les Églises de Dieu du XIXe et du
XXe siècles ont les mêmes doctrines que celles que l'Église a défendues tout
au long de l'histoire. Les modifications apportées à ces doctrines dans les
églises Adventistes du Septième Jour (SDA) et Église Universelle de Dieu
(WCG) sont mentionnées ci-dessus. Si les rapports des récits historiques
donnés par les Catholiques sur les doctrines Ariennes sont corrects, alors
les Ariens diffèrent de l'Église originelle en ce qui concerne l'Esprit
Saint et ne comprennent pas sa fonction. Cela peut, bien sûr, être faux
étant donné la nature de la propagande Catholique et l'absence de toute
déclaration de confirmation dans le Thalia ou autres ouvrages
d'Arius, d'Eusèbe, d’Asterius ou de tout autre évêque du parti. Le nom d’Arien
est donné à partir du nom d'un homme à un parti qui l'a précédé depuis
longtemps. C'est une pratique Catholique standard ou courante que d’essayer
de donner à l'Église le nom d’individus afin de rompre notre continuité. Ce
stratagème est aidé et facilité et incité par le culte de la personnalité
qui est endémique aux États-Unis.
La distinction simple et
fondamentale entre le Trinitarisme orthodoxe et l’Unitarisme
subordinationiste de l'Église est la suivante :
Les points litigieux sont les
suivants :
Les témoignages
de l'Église primitive montrent qu'il n'y avait
aucune vue de culte visant les anges et qu’ils étaient rarement représentés
dans l'art Chrétien jusqu’à Constantin. La plus ancienne fresque dans
laquelle un ange apparaît est la scène de l'Annonciation (au IIe siècle) du
cimetière de Priscilla (voir Cath. Encyc., Vol. I, p. 485). L'ange
ailé n'apparaît pas dans l'art Pré-Constantin. Ils n'étaient jamais
représentés, sauf en cas de
nécessité historique et même pas toujours (ibid.). Une colombe a été
utilisée pour représenter l'ange dans la fournaise avec les enfants hébreux
dans la fresque du IIIe siècle du cimetière de Priscilla. Dans la fresque du
IVe siècle sur le même sujet, la main de Dieu est substituée au messager
céleste. À partir de l’époque de Constantin, un nouveau type d'ange avec des
ailes apparaît dans l'art Chrétien, probablement inspiré des Victoires
(ibid.). Les plus anciens exemples existants d'anges ailés apparaissent sur
des bas reliefs de Carthage et une représentation sur de l'ivoire de Michel,
tous deux du IVe siècle. Le personnage (au Musée
British Museum) tient un bâton dans une main et un globe surmonté d’une croix dans
l'autre. Au Ve siècle, nous voyons les anges devenir des assistants de
Christ et de la Vierge Marie. L'arc de triomphe de Mary Majors montre un
Gabriel ailé volant dans les airs vers Marie, qui est entourée par des anges
serviteurs ailés. Au VIe siècle, l'ouvrage Hierachia coelestis par le
pseudo-Dionysius, a joué un rôle important dans la représentation des anges.
Jusqu'à cette époque, le rang et la fonction de l'Armée angélique n'étaient
pas distinguée dans la manière dont nous avons pris l’habitude de voir ou de
conceptualiser leur être et leur fonction. À partir de cette époque, les
relations entre les anges et Dieu ont été représentées en Orient d’après la
façon des différents grades de fonctions de la cour rendant hommage à
l'Empereur (Cath. Encyc., ibid., p. 485b). La littérature Chrétienne
primitive, comme son art, contient peu de références aux anges. La vue
Catholique est qu'avec la croyance populaire en une multitude de déités,
il était nécessaire de mettre l'accent particulier sur l'unité de Dieu
(ibid.).
Le développement de la vue
touchant des anges est devenu nécessaire pour établir une distinction
positive entre les fils de Dieu dans l'Armée et le rôle et la fonction de
Christ tels qu’ils ont été déterminés à partir de l’an 381 au Concile de
Constantinople. À partir du Concile de Chalcedoine, le rôle et la fonction
des fils de Dieu en tant que messagers et esprits administrateurs
(tutélaires) ont été réduits au point que leur existence était devenue
banalisée et que le mot ange a cessé d'être une fonction descriptive
d'un fils de Dieu dans l’exécution du plan de Dieu. Il était devenu l'entité
à part entière dont l’existence était inférieure au rôle perçu du Messie et
des élus. Cette vue a servi à élever la Christologie et à retirer Christ de
la création à tous les niveaux, conformément au dogme trinitaire. Cette vue
n'était pas celle de l'Église
primitive et le terme ange était simplement considéré comme une
fonction des fils de Dieu. Cet argument de réduction est simplement le plus grand
problème à ce jour pour expliquer la véritable cosmologie biblique aux
débutants qui n'ont pas lu la Bible en profondeur. Justin Martyr (Apol. 1:6)
dit que l'armée des Bons anges était tenue dans la plus grande
vénération. Athenagoras fait référence aux devoirs de l'Armée loyale que
Dieu a nommé à leurs nombreux postes, pour s'occuper des éléments, des cieux
et du monde (Legatio x). Au quatrième siècle, Eusèbe de Césarée
fait la distinction entre le culte qui leur est rendu et l'adoration rendue
à Dieu (Demonstratio evang., III, 3). Dès la fin du IVe siècle,
Ambroise de Milan recommande de leur adresser des prières (Cath. Encyc.,
ibid.). Nous voyons ainsi que la doctrine de l'âme immortelle avait pénétré
dans le Christianisme. Ces Athanasiens avaient réduit la position des fils
de Dieu en relation avec le Père, à celle d’autres êtres en relation avec
une Trinité perçue.
En même temps, ils ont établi un
culte qui encourage la prière et la vénération envers eux et envers Marie en
tant qu’être ressuscité. La doctrine de Consubstantialité de cette époque a
retiré l'Armée de sa relation avec Dieu, la limitant ou confinant à une
Trinité. Les litanies les plus
anciennes de cette époque vénéraient la Trinité, puis Michel (qui signifie
Qui est comme Dieu) et Gabriel (qui signifie Homme de Dieu),
puis Marie (ibid.). Ces distinctions que nous voyons
ci-dessus sont devenues fondamentales pour la division entre la véritable
Église et le Christianisme Athanasien (ou du courant dominant).
Ce n'est qu’à partir du Quatrième
Concile de Latran en l’an 1215, en raison de la position adoptée par les
Dualistes parmi les Cathares Albigeois, que l'Église Romaine a déclaré que
les anges ont été créés (par opposition à Christ qui n'a pas été créé), et
que les hommes ont été créés après eux (décrèt Firmiter ; cf.
Cath. Encyc., article Ange, Vol. I, p. 476). L’hébreu, bien sûr,
est simplement le mot malak de la racine lak qui signifie
celui qui part ou un envoyé, donc messager. L'ange de Sa présence
est dans Ésaïe 63:9 et la LXX (Septante) appelle le Messie l’Ange du
Grand Conseil. Aquinas déclare que les anges n’étaient pas co-éternels
avec Dieu, mais ont été créés ex nihilo. De cette façon, Aquinas
maintient la distinction entre Christ et les autres fils de Dieu. À partir
de Tauler (d. 1361) et ses contemporains, la classification Dionysiaque des
Esprits est suivie.
L’Adoration [ou Culte]
La notion d'adoration est comme le
processus de rendre hommage. Il s’applique par degrés. Ce processus
s'adresse directement à Dieu et, en ce sens, il s'agit d'un culte
d'adoration supérieur, absolu et suprême. Cette adoration souveraine, la
latrie, est due à Dieu seul (Cath. Encyc., Vol. XV, article
Adoration, p. 710). Lorsque l'on voue un culte (dulie ;
hyperdulie pour Marie) aux autres, ce n'est qu'indirectement à Dieu,
mais on leur voue ce culte en considération de leur relation avec Dieu. Les
deux formes sont tirées du concept de rendre hommage comme proskuneo
ou prostration du grec. Ainsi, bibliquement, l'hommage rendu à Christ et aux
élus découle de leur relation avec Dieu. En ce sens, la distinction entre le
Trinitarisme et l’Unitarisme est que l’hommage à Christ est en considération
de sa relation au Père et d'un type secondaire – alors que les Trinitaires
considèrent qu'il s'agit du culte de la latrie, où Christ est en fait
Dieu comme le Père est Dieu.
Les Distinctions
Protestantes
Les distinctions entre le
Catholicisme et le Trinitarisme Protestant sont considérées comme étant
constantes et s’ajoutent aux arguments ci-dessus. Le Protestantisme a deux
vues. Une est celle de Luther, qui a adopté la doctrine soutenue par
l'Église bien longtemps avant lui, à savoir celle de Sola Scriptura,
ou la Bible seule, en tant qu’autorité. L'Église Anglicane et d'autres
acceptent les Conciles comme ayant une validité jusqu'à Chalcedoine en 451
et sont donc entachés de la
même manière que le Catholicisme romain sur le plan doctrinal, mais à un
degré moindre.
L'Église Luthérienne ne suit pas cette doctrine de Luther – sinon, elle
aurait rétabli plus de vérités originelles qu'elle n’en a réellement
restaurées. Harnack soutient que le Christianisme a été contaminé par le
Polythéisme et a adopté de nombreuses pratiques païennes (Das Wesen des
Christentums, Berlin, 1900, pp. 126,137-138,148). C’est essentiellement
le différend qui a opposé l'église du courant dominant et l'Église de Dieu
au cours des siècles.
Le Binitarisme, qui doit également
être soumis à ces arguments, est une autre diversion incohérente qui ne
tient pas selon la logique et, par conséquent, n'a pas survécu en tant que
doctrine de manière sérieuse.
L'Église et
l'Adoration
Christ a fondé une seule Église
avec un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême et un seul Dieu et
Père de tous (Éph. 4:5-6). Ce baptême représente l'adoration entière, qui
doit être unique, adressée au même Dieu par le même Christ (Cath.
Encyc., article Adoration, ibid.). Cette foi n'a pas changé et
l'Église adore toujours le même Dieu et Père de tous. Dieu a le droit d'être
adoré en tant question de justice et l'adoration n'est pas un acte
facultatif de Sa création (Cath. Encyc., op. cit.). La justice et la
droiture sont le même mot (tsedek) dans la langue hébraïque.
L'adoration en privé ou même l’adoration individuelle en public n’est pas
suffisante. La société doit L'honorer et les Chrétiens doivent se réunir en
public pour L'adorer, Le louer et Le remercier (ibid.).
Au IIe siècle, les Montanistes ont
commencé un culte d'adoration de l'Esprit Saint, car ils s’attendaient que
l'Esprit Saint vienne prendre la place des fils et annoncer un évangile plus
parfait. Cette vue a été réprimée mais a conduit au Quatrième Concile de
Rome en l’an 380 où le Pape Damasus a condamné quiconque niait que l'Esprit
Saint devait être adoré comme le Père et le Fils (ibid., p. 711). Ainsi,
l'année suivante (381), au Concile de Constantinople, l'Esprit Saint a été
ajouté à la Divinité en tant que Trinité, mais peut-être pas avec autant de
succès que les Cappadociens l’auraient souhaité. Ceci constitue la grande
distinction subséquente entre l'Église et le Trinitarisme.
Les Catholiques reconnaissent
(ibid.) que Christ a soigneusement observé toutes les prescriptions de
l'adoration Juive (incluant les Sabbats et les Fêtes) parce qu’une seule
déviation sur un point ou un autre ferait certainement réveiller une
protestation dont un certain écho aurait été préservé dans les évangiles.
La seule protestation de ce genre concernait la méthode et non le fait de
l'observation du Sabbat.
La Vraie Église
Le système du courant dominant a
essayé d'enterrer toute trace d'une Église continue en opposition à sa
doctrine. Les récits de l'histoire et des doctrines sont incorrects en
raison des idées fausses des individus impliqués et de la clandestinité de
l'Église persécutée. L'Église Catholique a persécuté l'Église de Dieu
pendant des siècles. En l’an 1179 EC, le Troisième Concile Général de Latran
a interdit l’existence de l'Église appelée les Vaudois à partir de cette
année-là. Le Pape Lucius III a publié une bulle d'excommunication à Vérone
en l’an 1184 parce que l'Église a décrété que l'obéissance était due à Dieu
et non à l'homme et refusait de renoncer à la foi. Une conférence générale
entre l'Église et les Catholiques a eu lieu en l’an 1191 et a été suivie
d’une seconde à Parmiers en 1207. En 1192, l’évêque Otto de Toul a ordonné
que tous les Vaudois soient livrés enchaînés au tribunal épiscopal. En 1194,
Alphonso II d'Aragon a ordonné leur bannissement à l'exil hors de son
dominion et leur a interdit l'abri et la nourriture. Le Concile de Gênes
(1197) a confirmé ces dispositions et a ordonné la mort au bûcher contre
l'Église. Dès lors, ils tentèrent de tuer ou de supprimer l'Église par tous
les moyens possibles. L'existence de sectes hérétiques contemporaines a
aggravé le problème de l'identification, et l'histoire Catholique est tout
simplement fausse dans sa tentative de confiner l'Église à Pierre Waldo et
au XIIe siècle, et de banaliser ses doctrines et ses effets (voir les
documents La Distribution
Générale des Églises Observant le Sabbat (No. 122) et aussi
Le Rôle du Quatrième
Commandement dans l’Histoire des Églises de Dieu Observant le Sabbat (No
170)).
Christ a une seule Église – bien
qu'il y ait plusieurs administrations ou opérations, comme le dit Paul
(1Cor. 12:6). Cette Église n'a pas cessé de fonctionner et n'a pas changé
ses doctrines fondamentales depuis deux mille ans. L'Église Catholique veut
faire croire à tous qu'elle est ce corps. Cette prétention est fausse.
Christ n'a pas commencé l'oeuvre au cours de ce siècle et n'a pas changé non
plus ses vues. Christ est le même hier, aujourd'hui et pour toujours. Nous
sommes les véritables héritiers de cette foi livrée une fois pour toutes aux
saints (Jude 3).
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