Les Églises
Chrétiennes de Dieu
[195B]
L’Altération du Calendrier
de Dieu dans Juda
[195B]
(Édition 2.3 20071103-20071112-20071215-20081220)
Le calendrier actuel des Juifs
n'est pas le calendrier original utilisé durant la période du Temple. La
destruction du Calendrier de Dieu a commencé durant la période du Temple et
a été entièrement achevée en 358 EC sous le Rabbin Hillel II. Plusieurs
Églises de Dieu ont été induites en erreur dans l’observance du faux
calendrier du Judaïsme et quelques ministres sans principes continuent à
faire de fausses revendications concernant le calendrier de la période du
Temple. Dans sept années de n'importe quel cycle de 19 ans, ils observent
les Fêtes durant le mauvais mois entièrement et quand ils observent vraiment
les années correctes, ils reportent les Sabbats pour garder leurs
traditions. Il s’ensuit ainsi que les Jours Saints et les Fêtes de Dieu sont
observés les mauvais jours sous le système de Hillel la plupart du temps.
Presque quarante pour cent du temps, ils sont observés les mauvais mois
entièrement. Il n'y a aucune excuse pour observer ce système.
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God
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2007,
2008
Wade Cox)
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L’Altération du Calendrier de Dieu dans Juda
[195B]
La Bible est
très claire concernant le système du Jubilé, et le Jubilé de
cinquante ans a été observé au cours de la période du
Premier Temple et jusqu'à la corruption du système du
Deuxième Temple sous les Séleucides. Les corruptions ont
commencé à survenir dans quelques sectes à partir de ce
temps.
Lévitique 25:2-12
Parle aux
enfants d’Israël, et tu leur diras : Quand vous serez entrés
dans le pays que je vous donne, la terre se reposera : ce
sera un sabbat en l’honneur de l’Éternel.
3
Pendant six années tu ensemenceras ton champ,
pendant six années tu tailleras ta vigne ; et tu en
recueilleras le produit.
4 Mais la septième
année sera un sabbat, un temps de repos pour la terre, un
sabbat en l’honneur de l’Éternel : tu n’ensemenceras point
ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne.
5
Tu ne moissonneras point ce qui proviendra des
grains tombés de ta moisson, et tu ne vendangeras point les
raisins de ta vigne non taillée : ce sera une année de repos
pour la terre.
6
Ce que produira la terre pendant son sabbat vous servira de nourriture, à
toi, à ton serviteur et à ta servante, à ton mercenaire et à
l’étranger qui demeurent avec toi,
7 à ton bétail et aux animaux qui
sont dans ton pays ; tout son produit servira de nourriture.
8 Tu compteras sept
sabbats d’années, sept fois sept années, et les jours de ces
sept sabbats d’années feront quarante-neuf ans.
9 Le dixième jour du septième
mois, tu feras retentir les sons éclatants de la trompette ;
le jour des expiations, vous sonnerez de la trompette dans
tout votre pays.
10 Et vous
sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la
liberté dans le pays pour tous ses habitants : ce sera pour
vous le jubilé ; chacun de vous retournera dans sa
propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille.
11 La cinquantième
année sera pour vous le jubilé : vous ne sèmerez point, vous
ne moissonnerez point ce que les champs produiront
d’eux-mêmes, et vous ne vendangerez point la vigne non
taillée. Car c’est le jubilé : vous le regarderez comme une
chose sainte. Vous mangerez le produit de vos champs.
Il y a ainsi la
délinéation claire de la cinquantième année. La cinquantième
année se termine le Jour des Expiations et après le Dernier
Grand Jour, les terres sont cultivées par les propriétaires
rétablis ou les nouveaux locataires.
Nous savons
qu'Alexandre le Grand n'a pas détruit ou même attaqué
Jérusalem, mais il est venu pour y sacrifier, ce qui lui a
été permis de faire conformément aux lois du Temple et tel
qu’exposé par Salomon quand il a été construit (voir
Le Règne
des Rois Partie III : Salomon et la Clef de David (No. 212C)).
Le calendrier
peut en être vérifié à l’aide des mentions dans les textes
de la Bible et il semble y avoir une structure cohérente de
50 ans dans les textes au cours de la période jusqu'aux
Séleucides.
Pendant le
deuxième siècle AEC (avant l’ère courante), il y a eu un
schisme dans les Hassidim entre ceux qui étaient les
proto-Pharisiens et la secte qui devait occuper le Qumram et
devenir plus tard connue comme les Esséniens, bien qu'ils
n'aient pas eux-mêmes utilisé ce terme.
Les doctrines
que nous trouvons émergeant dans le Qumram ont été discutées
dans le texte du Livre des Jubilés, qui a été écrit par un
membre de la communauté hassidique en Palestine. Le dernier
événement célèbre là a été pendant les batailles des
Macabées datées en 161 AEC. Les écrits du texte Qumram quant
au prêtre inique mentionnent un schisme dans la communauté
hassidique à ce moment-là et un conflit avec le sacerdoce
soit en 152, quand Jonathan a été nommé Souverain
Sacrificateur par Balas, soit en 140 AEC quand Simon a été
reconnu comme Souverain Sacrificateur par le peuple. La
structure du texte soutient les Sabbats et les Jubilés et
dénotait les cycles de sept ans. Cependant, il introduit
aussi le concept d'une année solaire de 364 jours. Ce
concept a pris origine en Égypte et a été adopté par la
communauté Qumram ; et le concept apparaît dans le Livre
d'Enoch.
Les fragments
datés les plus anciens de Qumram sont datés par F. M. Cross
à 125-75 AEC. Il y a ce que l'on considère comme étant une
référence explicite aux Jubilés dans le Règne de Damas à CD
16.2-4 (Jubilés, tr.
O.S.
Wintermute Introduction ;
Charlesworth OT Pseudepigrapha,
Vol. 2,
pp.
43-44,
Doubleday,
1985).
Nous avons la
preuve directe que les cycles de sept ans ont été continués
jusqu’après la chute de la période du Temple et jusque
durant la période post-Temple jusqu'au temps de la
dispersion d'Hadrien en 135 EC. Le problème auquel nous
faisons face est que les cycles de sept ans ont été
continués par les proto-Pharisiens mais le Jubilé avait été
enlevé de leurs calculs. Le Jubilé a été avancé comme un
cycle de 49 ans par les proto-Pharisiens sous l'occupation
Séleucide, pendant la période de Parthie et jusque dans les
Asmonéens et avec Hérode qui a été installé par les Romains
après le confinement de Parthie et l’enlèvement d'Antigone.
C'était durant cette période postérieure que la communauté
Qumram est apparue complètement développée dans leurs
erreurs.
Heureusement
pour nous tous, les Pharisiens n'ont pas obtenu le contrôle
du Temple à part deux périodes très courtes : une pendant
neuf ans sous la Reine Alexandra et l'autre pendant la
courte période sous la faveur de Hérode - mais cela peut ne
pas leur avoir en réalité donné le contrôle.
Il y a un
certain nombre de références aux années de Sabbat et nous
les trouvons dans un certain nombre de sources, dont le plus
significatif est Josèphe ; mais la Mishna se réfère aussi à
elles dans un nombre d’occasions.
La mention de
l’observance des années sabbatiques est rencontrée dans
Josèphe (A. de J., Livre 13. VIII.1), quand Jean
Hyrcan I [dit Hyrcanus] a été nommé Souverain Sacrificateur
et a expulsé Ptolémée par un siège. Il a été nommé Souverain
Sacrificateur et a prétendument vaincu Ptolémée durant
l'année sabbatique. Ptolémée s'est enfui vers Zeno Cotylas
qui était le Tyran à Philadelphie. Le Séleucide Antioche a
envahi la Judée la quatrième année de son règne, étant la
première année d’Hyrcanus et la 162ème Olympiade.
Aucune mention n'est faite de ceci dans Macabées, cependant.
Antioche est
devenu roi en 138 AEC et Hyrcanus a commencé à gouverner en
134 AEC. L'année 134 AEC pourrait seulement être la deuxième
année de l'Olympiade basée sur les courantes dates
reconnues.
L'année
acceptée du règne pour Jean Hyrcan I était 135 AEC, l'année
avant le Sabbat selon Josèphe. Cependant, le Calendrier du
Temple aurait placé le Sabbat en 132 AEC qui était l'année
de l'Olympiade.
Josèphe dit que
Simon, le père de Jean avait été Souverain Sacrificateur
avant lui.
Simon Macabées
a gagné le soulagement des taxes contre les Séleucides en
soutenant Démétrius II contre Tryphon en 143-142 AEC et
cette date est utilisée pour des documents légaux juifs
depuis lors (cf. 1 Mac. 13:35.20).
Antioche II a
fait la guerre à Hyrcanus après qu'il avait défait Ptolémée
et Josèphe dit que le siège a été étiré de sorte que l'année
de Sabbat est tombée sur eux (Jos. ibid. 13. VIII.1, Whiston,
p. 278). Ainsi, Josèphe maintient que l'année de Sabbat
était en 134 AEC, la deuxième année d’Hyrcanus, mais la
première année selon le calendrier civil de l'Est qui était
fixé selon Tishri.
Josèphe dit
alors que Jean Hyrcan I a nettoyé le Temple et a
prétendument rétabli les sacrifices cette année-là.
Antioche VII a
alors envahi et saccagé Jérusalem et a fait d’Hyrcanus son
vassal.
Les dates des
années de Sabbat ne sont pas conformes à la période antique
du Temple et les dates bibliques (cf.
La
Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie (No. 250)).
Nous constatons que le Sabbat basé sur le Calendrier du
Temple aurait été en 132 AEC, qui était en effet la 162ème
Olympiade.
Quand nous
examinons les chronologies de Josèphe, nous voyons qu'un
cycle de 49 ans a été introduit sous les Séleucides/Ptolémées
et les chronologies commencent à être décalées de deux ans
en ce temps. Cela signifie que le cycle de 49 ans a dû avoir
été introduit deux Jubilés précédemment à partir du Jubilé
se terminant en 224 AEC et supprimant aussi le Jubilé de 174
AEC. Le cycle calculé selon les Pharisiens est alors devenu
décalé d’un an pour chaque Jubilé jusqu’à l'expulsion sous
Hadrien en 135 EC.
Le chef des
Séleucides était en ce temps Séleucus II. Il a perdu la
Judée aux mains des Ptolémée égyptiens par la trahison de sa
deuxième femme Bérénice, sœur de Ptolémée III d'Égypte. Ils
avaient précédemment perdu la province de Parthie par la
rébellion du Satrape Andragorus. Vers 238 AEC, Arsaces a
mené une révolte des Parthes contre Andragoras, menant à la
fondation de l'Empire de Parthie.
De ce que l'on
nous dit dans Josèphe, nous sommes induits à croire que le
calendrier de 49 ans a existé à partir de ce temps.
L'imposition de
taxes est à ce moment signalée comme affectant la capacité
d’observer les Jubilés et les cycles sont réduits à 7 x 7 =
49 ans. À partir de ce temps, ils semblent avoir commencé à
être une année décalée à chaque Jubilé, selon les écrits de
Josèphe et nous pouvons déterminer cela précisément lorsque
nous examinons les preuves postérieures sur les cycles.
Seleucus II Callinicus ou Pogon (les épithètes signifiant "le beau vainqueur" et "barbu", respectivement), était un dirigeant de l'Empire Séleucide hellénistique, qui a régné de 246 à 225 AEC. Il a été proclamé roi par sa mère, Laodice, tandis que ses partisans à Antioche ont assassiné Bérénice et son fils.
Cette querelle dynastique a commencé la Troisième Guerre syrienne. Ptolémée III, qui était le frère de Bérénice et le dirigeant de l'Égypte, a envahi l'Empire Séleucide et a marché à la victoire jusqu’au Tigres ou au-delà. Il a reçu la soumission des provinces orientales de l'Empire Séleucide, tandis que des flottes égyptiennes ont balayé la côte de l'Asie Mineure.
article
de Wikipedia
http://en.wikipedia.org/wiki/Seleucus_II_Callinicus
Le Roi suivant
des Séleucides à s’occuper de Jérusalem a été Antioche IV
Epiphanes (signifiant le brillant, mais changé à
Epimanes, signifiant fou, par les Juifs). Il avait
envahi l'Égypte avec succès pour la deuxième fois en 168
AEC, mais a été forcé de se retirer par les Romains. Il
s’est retiré mais a fait la guerre contre Jérusalem et l'a
saccagé à son retour. Cela a causé la révolte des Macabées
et il est mort en 164 en chemin vers Jérusalem pour
l’envahir de nouveau. Il avait essayé de détruire le système
du Temple et placé un dieu grec dans le Temple après avoir
mutilé et tué un certain nombre de citoyens pour avoir
refusé de se conformer à sa politique d'adoration. Après sa
mort, le système du Temple est demeuré sous le contrôle des
Macabées et des Sadducéens.
Josèphe
enregistre que les Romains ont aussi accordé pour ce Sabbat
la rémission de taxes.
Caius César, le consul pour la cinquième fois, a décrété, que les Juifs posséderont Jérusalem et peuvent entourer cette cité avec des murs ; et que Hyrcanus, le fils d'Alexandre, le Souverain Sacrificateur et Ethnarque des Juifs, la conserve de la façon qu'il lui plaît ; et les Juifs sont permis de déduire de leur taxes, à chaque deux ans de repos de la terre, [durant la période sabbatique,] un corus de cette taxe ; et que la taxe qu'ils payent ne soit pas laissée pour cultiver, ni qu'ils payent toujours la même taxe.
Caius César, empereur la deuxième fois, a prescrit, que tout
le pays des Juifs, sauf Joppé, paye vraiment une taxe
annuellement, pour la cité de Jérusalem, sauf la septième,
qu'ils appellent l'Année Sabbatique, parce que cette année,
ils ne reçoivent ni fruits de leurs arbres, ni ne sèment non
plus leur terre et qu'ils en payent cette taxe à Sidon la
deuxième année [de cette Période Sabbatique,] la quatrième
partie de ce qui a été semé : et en plus de cela, ils
doivent payer les mêmes dîmes à Hyrcanus et ses fils qu'ils
ont payées à leurs ancêtres.... Et que Hyrcanus, le fils
d'Alexandre et ses fils auront comme taxe de cette cité [Joppé],
de ceux qui occupent le pays, pour le pays et pour ce qu'ils
exportent à Sidon, vingt mille six cent soixante-quinze
modii chaque année, la septième année, qu'ils appellent
l'Année de Sabbat exceptée (Jos ibid., Livre 14.10.5-6).
La
déclaration inscrite premièrement (en réalité la deuxième
déclaration) est faite quand César est consul pour la
cinquième fois et la dernière déclaration (la troisième) est
inscrite comme étant faite quand il est empereur la deuxième
fois. Tous les deux sont en réalité des événements en même
temps.
Les
dates sont toutes en 44 AEC comme il a été nommé dictateur
perpétuel et consul pour la cinquième fois avec Mark Antony.
Il a été tué dans le Sénat sur les Ides de mars en 44 AEC à
56 ans d'âge (étant né en 100 AEC), avant qu'il ne puisse
entreprendre une campagne contre les Parthes et les Getae.
Les
Ides de mars, quand Brutus et le groupe républicain ont tué
César, sont tombées avant la Pâque après le Nouvel An le 1er
Abib, qui était la deuxième année du Calendrier de Temple.
Il avait certainement écrit les décrets bien avant sa mort
en cette année.
Ces
rémissions ont sans doute été données aux Juifs, à la
demande du Souverain Sacrificateur et Ethnarque, pour
garantir leur allégeance à Rome durant la prochaine guerre
avec les Parthes et les Goths. Ainsi aussi, les Goths
étaient considérés comme une tribu séparée des Parthes par
les Romains.
L’année 44 AEC est la trentième année du Calendrier Sacré et
la deuxième année du cycle sabbatique selon le Calendrier de
Temple et pour laquelle ce décret a été publié.
Le
Temple était opéré par les Sadducéens, qui observaient le
Calendrier de Temple antique. Les Pharisiens avaient été
expulsés par les Maccabées après avoir contrôlé seulement
pendant neuf ans sous la Reine Alexandra. Ceci pourrait
justifier la datation et les problèmes que nous avons vus
sous les Macabées à ce moment-là.
Ce
décret par César confirme le Calendrier du Temple antique et
montre que le système du Temple était adhéré correctement
selon le Jubilé antique de cinquante ans par les Juifs
conformément au règne de Hyrcanus, le fils d'Alexandre.
Comment Josèphe enregistre-t-il les décrets de César selon
le bon système et utilise-t-il lui-même encore le système
incorrect de 49 ans pour d'autres dates ? La réponse est
incroyablement simple. Josèphe était un Pharisien qui
écrivait son histoire des Juifs et leurs guerres après la
chute du système du Temple.
César a fait ses décrets à la demande du Souverain
Sacrificateur en 44 AEC – ils dirigeaient effectivement le
système du Temple selon son Calendrier antique. Josèphe ne
pouvait pas forger les décrets vu qu’ils étaient une
question d'inscription publique et les Romains auraient
écarté son oeuvre en tant que frauduleuse, connaissant les
faits des décrets publics en tant qu’une inscription
officielle. Il pouvait, cependant, utiliser le calendrier
des Pharisiens vu qu’ils étaient maintenant les autorités
durant la période post-Temple et jouaient continuellement
avec le calendrier, comme nous voyons de la Mishna et des
conciles à Jamnia.
À
titre d’exemple additionnel, Josèphe enregistre aussi que
l'année où Hérode a été déclaré roi à Jérusalem était une
année de Sabbat (hebdomatikon) (ibid.,
14.16.2).
La
note en bas de la page à Josèphe dit qu'il y a eu un délai
de trois ans entre le moment où Hérode a obtenu le royaume à
Rome et sa conquête de Jérusalem par la force. L'historien
arménien Moïse Chorenensis dit qu’Hérode a assiégé Samosata
avec les Romains. On avait déclaré Hérode roi à Rome pendant
deux ans quand Tigranes était roi de l'Arménie et qui est
mort dans les environs de Samosata. Hérode s’en est alors
retourné à 540 km (340 milles) à Jérusalem avec l'armée et
l'armée de Sosius.
Schürer déclare
que la conquête de Jérusalem a probablement eu lieu en
juillet de 37 AEC. Josèphe dit que c'était l'été lors du
siège et que c’était le troisième mois. Le premier mur est
tombé après quarante jours et le deuxième après 15 jours et
ensuite le Temple a été assiégé (Jos, ibid. et cf.
History of
the Jewish People in the Age of Jesus Christ (Histoire des Juifs au Temps de Jésus Christ), Vol. 1, p.
287).
Les cinquante-cinq jours des murs sont presque deux mois et
le Temple a résisté pour quelque temps. Il est plus probable
que le troisième mois était en juin et non en juillet.
Schürer note
aussi qu’en 34 AEC, Hérode a alors avancé prétendument
contre les Parthes, mais en réalité contre le Roi arménien
Artavasdes (qui était sans doute en charge des forces
Parthes dans le sud) (cf. Schürer, ibid., p. 298).
L'année 37 AEC
est la deuxième année du sixième cycle du Calendrier du
Temple. Donc, nous voyons une autre erreur de Josèphe qui
utilise probablement le calendrier post-Temple pharisaïque.
Rendus à ce moment-là, nous avons perdu quatre années dans
les cycles. Les Pharisiens avaient aussi assumé plus de
pouvoir à Jérusalem. C'est en réalité ce que nous voyons
avec les commentaires de Schürer quant à leur influence à
l’époque d’Hérode. Souvenez-vous, il y a quatre Jubilés à
partir du Jubilé en 224 AEC jusqu’au Jubilé de 74 AEC et
sept Jubilés de 224 jusqu’à l'expulsion par Hadrien.
Ainsi, Josèphe utilise certainement le système pharisaïque
de 49 ans de la période post-Temple, qui est compté juste
avant le Jubilé de 224 AEC, perdant ainsi quatre ans du
cycle rendu en 37 AEC. Il dit que Jérusalem a été affaibli
en raison de la famine et du Sabbat. Le Sabbat n'était pas
cette année du tout mais il y a eu une grande famine à cette
époque qui a été la cause du manque de nourriture.
Les
Sabbats à ce moment-là ont été en 25 AEC (avant le Jubilé de
24 AEC), en 32 AEC, en 39 AEC et en 46 AEC, tel que nous
voyons du décret de César en 44 AEC avant que la deuxième
année ait commencé en Abib de cette année.
Whiston, dans
sa note en bas de la page à Josèphe (A. of J.
15.9.1), où Josèphe mentionne les années de famine
continuant dans la 13ème année d’Hérode,
l'identifie comme un Sabbat et suivi d’un Jubilé. Cela
confirme que le système du Temple réel était en opération.
Ils étaient prétendument sous la calamité. À partir de la 13ème
année d’Hérode, qui était à la fin de sa première période de
consolidation de son règne de 37 AEC à 25 AEC, était l'Année
de Sabbat du Calendrier du Temple et le Jubilé était en 24
AEC. L'année de Triple récolte de 26 AEC n'est pas arrivée.
Il n’y a eu aucunes semailles en 25 ou 24 AEC jusqu’à la fin
du Jubilé du Jour des Expiations en 24 AEC. Pourtant,
Josèphe ne fait aucune mention du Sabbat ou du Jubilé, mais
le fait dans la première référence ci-dessus quand il n'y
avait en fait aucune année de Sabbat. Il dit simplement
qu'il y avait des sécheresses perpétuelles, mais le fait est
que 25 AEC et 24 AEC n’étaient pas des années de récolte,
pourtant s'il avait mentionné ce fait, sa propre chronologie
des Pharisiens, utilisée comme nous voyons ci-dessus, aurait
été exposée. Whiston, cependant, comprend le fait que la 13ème
année d’Hérode en 25 AEC était un Sabbat suivi par un Jubilé
en 24 AEC, tel qu’il l’expose dans la note en bas de la page
(cf. aussi Schürer, Vol. 1, p. 296 et
Interpreter’s Dictionary of the Bible,
Vol. 2, art. 'Herod' (Family), pp. 587ff.).
Josèphe enregistre aussi que lorsqu’Hérode a pris le
pouvoir, il a nommé le pharisien Pollio et son disciple
Sameas à la place d’Hyrcanus, qui a été tant Souverain
Sacrificateur que plus tard ethnarque ou roi (A. of J.
15.1.1) et l'année de Sabbat a alors continué (selon leur
système) (A. of J. 15.1.2).
Les généraux
Parthes Bazarphanes et Pacorus avaient emmené captifs
Hyrcanus et Phasaelus le frère d’Hérode. Phasaelus s'est
suicidé mais le roi de Phraates a traité le Souverain
Sacrificateur avec bonté et l'a établi parmi la population
juive à Babylone, qui était passablement nombreuse. La
Parthie contrôlait Babylone à l'époque. Hérode était en bons
termes avec le Souverain Sacrificateur et l’est resté à son
retour. Cependant, il a dû être remplacé parce qu’il avait
été défiguré en captivité. Un prêtre moins connu, Hananel, a
été nommé pour le remplacer (Schürer, ibid., p. 297).
Alexandra (la mère de Mariamne, la femme d’Hérode qu'il a
tuée plus tard) s'est opposée à cette nomination et a
cherché à faire nommer Aristobulus, le frère de Mariamne,
comme Souverain Sacrificateur. Ceci était illégal vu que le
Souverain Sacrificateur était en fonction pour la vie.
Alexandra a utilisé son influence avec Cléopâtre pour
persuader Antoninus, le préfet romain et ami d’Hérode. En
conséquence, Hérode a été forcé de nommer Aristobulus comme
Souverain Sacrificateur en 35 AEC.
Un
Acte de Prêt a été trouvé à Wadi Murabba près de Bethléem.
Cet acte relie la deuxième année de Néron à l'année de
relâche. L'Acte de Prêt et sa traduction sont trouvés à
l’adresse suivante (en anglais)
http: //www.kchanson.com/ANCDOCS/westsem/loan.h tml >.
Appelé Néron
Claudius César Drusus, il a succédé au trône le 13 octobre,
54 EC suite à la mort de Claudius. Sa deuxième année a ainsi
commencée à l'année civile de 55 EC qui est notée dans
l'Acte de Prêt comme une année de relâche. Le Jubilé dans
l'ère actuelle a été en 27 et la première année du nouveau
Jubilé selon le système du Temple antique a commencé en 28
EC, qui était la première année du ministère de Christ après
la Pâque quand Jean avait été mis en prison.
Les années de
Sabbat étaient ainsi les années 34, 41, 48, 55, 62, 69, 76
EC, avec le Jubilé en 77. Ceci est conforme au Calendrier du
Temple antique. Ce texte prouve que durant l'année 55 EC,
l'année de Sabbat était encore en vigueur dans le système du
Temple et il en est ainsi parce que le Temple était dans les
mains des Sadducéens et de l'aristocratie. C'est une preuve
indépendante précise du Calendrier. Cela prouve aussi que
Josèphe, écrivant après la chute du Temple, appliquait un
faux système de datation rabbinique à son oeuvre.
L'intention de
la déclaration de Christ en 27 EC visait à identifier le bon
Calendrier tel qu’observé par les autorités du Temple et les
Sadducéens. Ce n'était pas la déclaration de l'année de
Sabbat, vu que cela aurait introduit un désaccord avec la
déclaration par Jules César sur l'ordre du Souverain
Sacrificateur au début de 44 AEC, avant les ides de mars et
le commencement de la deuxième année du Calendrier et la
taxe à Sidon, qui était le premier but de la déclaration. Le
deuxième élément visait à déterminer les Sabbats et établir
les Sabbats en Judée conformément à l'autorité des
Souverains Sacrificateurs et la réception de taxe. Il a été,
cependant, publié pour le premier but pour la deuxième
année.
Pour la
détermination du Sabbat durant la deuxième année de Néron en
55 AEC, cela devait être actuellement le Jour des Expiations
en Tishri de l'année du Jubilé elle-même de 27 EC que Christ
a déclarée.
Christ fixait
le temps exact pour le retour des terres et déclarait le
Qumram, les Pharisiens et les Samaritains comme étant dans
l’erreur. Cela était à ce temps-là une déclaration
importante et une vérification de ce que le Souverain
Sacrificateur faisait.
Le Temple a été
détruit durant une année post-sabbatique selon les
commentaires du Taanith (B. Taan, 29a). Cependant, le texte
est compris comme signifiant à la fin du jour de Sabbat.
Le Jubilé était en 77 EC, le Sabbat était en 76 EC et le
Sabbat précédent était en 69/70 EC. L'année de Sabbat s’est
terminée le dernier jour d'Adar et l'Armée romaine a entouré
Jérusalem le 1er Abib dans ce qui était 70 EC. Le
Temple n'est pas tombé avant le 10 d'Ab et le dernier de la
cité est tombé en Elul.
Le Taanit dans
la Mishna prétend que les Premier et Deuxième Temples sont
tombés le 9 Ab (Taanit 4:6). La cité a été aussi
prétendument labourée par Hadrien le 9 Ab (ibid.).
Les
commentaires du Traité du Talmud disent :
Cinq malheurs sont arrivés à nos pères ... le neuvième jour d'Av.... Le neuvième d'Av, il a été décrété que nos pères ne devraient pas entrer dans la Terre [Promise], le Temple a été détruit la première et la deuxième fois, Bethar a été capturée et la cité [Jérusalem] a été labourée. -Mishna Ta'anit 4:6
... Devrais-je pleurer durant le cinquième mois [Av], me séparant, comme je l'ai fait toutes ces années ?-Zacharie 7:3
Le cinquième mois, le septième jour du mois ... est venu Nebuzaradan ... et il a incendié la maison du SEIGNEUR...-II Rois 25:8-9
Le cinquième mois, le dixième jour du mois ... est venu Nebuzaradan ... et il a incendié la maison du SEIGNEUR ... - Jérémie 52:12-13
Comment alors ces dates peut-elle être réconciliées ? Le
septième jour, les païens sont entrés dans le Temple et y
ont mangé et l'ont profané sans répit le septième et le
huitième jours et vers le crépuscule du neuvième jour, ils y
ont mis le feu et il a continué à brûler toute cette
journée.... Comment les Rabbins alors [expliqueront-ils le
choix du 9ème jour comme la date] ? Le début de
n'importe quel malheur [quand le feu a été mis] est un
moment plus grand. -
Talmud Ta'anit 29a
La destruction
du Deuxième Temple est expliquée en détails dans l’étude La Guerre avec Rome et la
Chute du Temple (No. 298).
La Mishna
Arakhin ne fait aucune revendication concernant la
chronologie de la destruction du Temple.
Les Rabbins
Talmudiques ont fait de grandes erreurs par rapport au
comptage du temps du système du Temple et cela est
ouvertement reconnu par des érudits juifs (Déclarations
Chronologiques Mal Comprises dans la Littérature Talmudique
(Misunderstood
Chronological Statements in the Talmudic Literature), Jacob Z.
Lauterbach, Procédures de l'Académie Américaine pour la
Recherche Juive (Proceedings
of the American Academy for Jewish Research),
Vol. 5, 1933 - 1934 (1933 - 1934), pp. 77-84).
Les Rabbins
postérieurs ont prétendu que le Temple a été détruit pendant
la dernière partie d'un Septennat (B. Arak, 12b) et R. Hunna
revendique ensuite au troisième siècle que le Temple a été
détruit durant une année sabbatique et a calculé le cycle
sabbatique basé sur cette fausse déduction et en dépit de la
preuve de la Mishna Taanith. R. Joseph Yose ben Khalapha,
cependant, met les choses au clair en disant que l'année de
Sabbat était l'année avant la destruction du Temple (Seder
Olam Rab. 30). L'année a commencé en Abib et n'a jamais été
comptée à partir de Rosh HaShanah avant la fin du troisième
siècle, vu que Rosh HaShanah n'a pas été introduit en tant
que festival avant ce siècle. L'insertion du titre Rosh
HaShanah dans la Mishna vers 200 EC est une correction du
troisième siècle où elle a été compilée.
Comme nous l’avons vu ci-dessus, le cycle du Jubilé était de
28 EC à 77 EC. Les Sabbats étaient les mêmes à chaque siècle
et ainsi les Sabbats durant le deuxième siècle étaient en
134,
141, 148, 155, 162, 169, 176 (et le Jubilé en 177) d'Abib à
Abib.
La
Révolte juive en 132 EC sous Bar Kochba a été écrasée par
Hadrien en 135 et tous les Juifs ont été bannis dans ce qui
est devenu la Diaspora. Des documents de cette période ont
aussi été écrits conformément au système juif basé sur le
Sabbat en 134 et le Sabbat arrivant en 141. Rendu en 135,
cependant, c'était sans rapport. Le Sabbat durant la révolte
a vu des baux et des documents écrits cette année-là pour
s’accorder avec le système sabbatique. Les cycles de 49 ans
poussés par le système rabbinique étaient à ce temps-là
décalés de huit ans au cours de plus de huit Jubilés, de 224
AEC à 127 EC.
Les
chronologies postérieures des auteurs de l'Église comme
Jérôme étaient complètement fausses et les erreurs ont
continué pendant des siècles jusqu'à ce que l'archéologie
moderne ait rétabli les données sur lesquelles la preuve
pourrait être examinée.
Quelques personnes ont fait l'erreur de supposer que l'ordre
donné à Israël de mettre en œuvre les Sabbats de la Terre
quand ils sont entrés à la Terre Promise et ont pris leur
héritage, était une indication directe que les Jubilés et
les systèmes de Sabbats n’étaient pas connus ou en
opération. Cela est faux et n'a jamais été la compréhension
des Israélites pendant la période du Temple.
Lévitique 25
1
L’Éternel parla à Moïse sur la montagne de Sinaï, et dit :
2
Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Quand vous serez entrés dans
le pays que je vous donne, la terre se reposera : ce sera un
sabbat en l’honneur de l’Éternel.
3 Pendant six années tu
ensemenceras ton champ, pendant six années tu tailleras ta
vigne ; et tu en recueilleras le produit.
4 Mais la septième année sera un
sabbat, un temps de repos pour la terre, un sabbat en
l’honneur de l’Éternel : tu n’ensemenceras point ton champ,
et tu ne tailleras point ta vigne.
5
Tu ne moissonneras point ce qui proviendra des grains tombés de ta moisson,
et tu ne vendangeras point les raisins de ta vigne non
taillée : ce sera une année de repos pour la terre.
6 Ce que produira la terre
pendant son sabbat vous servira de nourriture, à toi, à ton
serviteur et à ta servante, à ton mercenaire et à l’étranger
qui demeurent avec toi,
7
à ton bétail et aux animaux qui sont dans ton pays ; tout son produit
servira de nourriture.
8 Tu compteras sept sabbats
d’années, sept fois sept années, et les jours de ces sept
sabbats d’années feront quarante-neuf ans.
9 Le dixième jour du septième
mois, tu feras retentir les sons éclatants de la trompette ;
le jour des expiations, vous sonnerez de la trompette dans
tout votre pays.
10
Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans
le pays pour tous ses habitants : ce sera pour vous le
jubilé ; chacun de vous retournera dans sa propriété, et
chacun de vous retournera dans sa famille.
11
La cinquantième année sera pour vous le jubilé : vous ne sèmerez point, vous
ne moissonnerez point ce que les champs produiront
d’eux-mêmes, et vous ne vendangerez point la vigne non
taillée.
12 Car c’est le jubilé : vous le regarderez comme
une chose sainte. Vous mangerez le produit de vos champs.
13
Dans cette année de jubilé, chacun de vous retournera dans sa propriété.
14
Si vous vendez à votre prochain, ou si vous achetez de votre prochain,
qu’aucun de vous ne trompe son frère.
15 Tu achèteras de ton prochain, en comptant les
années depuis le jubilé ; et il te vendra, en comptant les
années de rapport.
16 Plus il y aura
d’années, plus tu élèveras le prix ; et moins il y aura
d’années, plus tu le réduiras ; car c’est le nombre des
récoltes qu’il te vend.
17
Aucun de vous ne trompera son prochain, et tu craindras ton Dieu ; car je
suis l’Éternel, votre Dieu.
18 Mettez mes lois en pratique,
observez mes ordonnances et mettez-les en pratique ; et vous
habiterez en sécurité dans le pays.
19 Le pays donnera ses fruits, vous mangerez à
satiété, et vous y habiterez en sécurité.
20 Si vous dites : Que
mangerons-nous la septième année, puisque nous ne sèmerons
point et ne ferons point nos récoltes ?
21 je vous accorderai ma bénédiction la sixième
année, et elle donnera des produits pour trois ans.
22
Vous sèmerez la huitième année, et vous mangerez de l’ancienne récolte ;
jusqu’à la neuvième année, jusqu’à la nouvelle récolte, vous
mangerez de l’ancienne.
23
Les terres ne se vendront point à perpétuité ;
car le pays est à moi, car vous êtes chez moi comme
étrangers et comme habitants.
24
Dans tout le pays dont vous aurez la possession,
vous établirez le droit de rachat pour les terres.
25 Si ton frère
devient pauvre et vend une portion de sa propriété, celui
qui a le droit de rachat, son plus proche parent, viendra et
rachètera ce qu’a vendu son frère.
26
Si un homme n’a personne qui ait le droit de rachat, et qu’il se procure
lui-même de quoi faire son rachat,
27 il comptera les années depuis
la vente, restituera le surplus à l’acquéreur, et retournera
dans sa propriété.
28 S’il ne trouve pas de quoi lui faire cette restitution, ce qu’il a vendu
restera entre les mains de l’acquéreur jusqu’à l’année du
jubilé ; au jubilé, il retournera dans sa propriété, et
l’acquéreur en sortira.
29
Si un homme vend une maison d’habitation dans une ville entourée de murs, il
aura le droit de rachat jusqu’à l’accomplissement d’une
année depuis la vente ; son droit de rachat durera un an.
30 Mais si cette maison située dans une ville
entourée de murs n’est pas rachetée avant l’accomplissement
d’une année entière, elle restera à perpétuité à l’acquéreur
et à ses descendants ; il n’en sortira point au jubilé.
31 Les maisons des villages non
entourés de murs seront considérées comme des fonds de terre
; elles pourront être rachetées, et l’acquéreur en sortira
au jubilé.
32 Quant aux villes
des Lévites et aux maisons qu’ils y posséderont, les Lévites
auront droit perpétuel de rachat.
33 Celui qui achètera des Lévites
une maison, sortira au jubilé de la maison vendue et de la
ville où il la possédait ; car les maisons des villes des
Lévites sont leur propriété au milieu des enfants d’Israël.
34 Les champs situés autour des villes des Lévites
ne pourront point se vendre ; car ils en ont à perpétuité la
possession.
35
Si ton frère devient pauvre, et que sa main fléchisse près de toi, tu le
soutiendras ; tu feras de même pour celui qui est étranger
et qui demeure dans le pays, afin qu’il vive avec toi.
36 Tu ne tireras de lui ni intérêt
ni usure, tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra avec
toi.
37
Tu ne lui prêteras point ton argent à intérêt, et tu ne lui prêteras point
tes vivres à usure.
38 Je suis l’Éternel, ton Dieu,
qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte, pour vous donner
le pays de Canaan, pour être votre Dieu.
39 Si ton frère devient pauvre près de toi, et
qu’il se vende à toi, tu ne lui imposeras point le travail
d’un esclave.
40
Il sera chez toi comme un mercenaire, comme celui qui y demeure ; il sera à
ton service jusqu’à l’année du jubilé.
41 Il sortira alors de chez toi,
lui et ses enfants avec lui, et il retournera dans sa
famille, dans la propriété de ses pères.
42 Car ce sont mes serviteurs, que
j’ai fait sortir du pays d’Égypte ; ils ne seront point
vendus comme on vend des esclaves.
43 Tu ne domineras point sur lui
avec dureté, et tu craindras ton Dieu.
44 C’est des nations qui vous
entourent que tu prendras ton esclave et ta servante qui
t’appartiendront, c’est d’elles que vous achèterez l’esclave
et la servante.
45
Vous pourrez aussi en acheter des enfants des étrangers qui demeureront chez
toi, et de leurs familles qu’ils engendreront dans votre
pays ; et ils seront votre propriété.
46 Vous les laisserez en héritage
à vos enfants après vous, comme une propriété ; vous les
garderez comme esclaves à perpétuité. Mais à l’égard de vos
frères, les enfants d’Israël, aucun de vous ne dominera avec
dureté sur son frère.
47
Si un étranger, si celui qui demeure chez toi devient riche, et que ton
frère devienne pauvre près de lui et se vende à l’étranger
qui demeure chez toi ou à quelqu’un de la famille de
l’étranger,
48 il y aura pour lui le droit de rachat, après
qu’il se sera vendu : un de ses frères pourra le racheter.
49
Son oncle, ou le fils de son oncle, ou l’un de ses proches parents, pourra
le racheter ; ou bien, s’il en a les ressources, il se
rachètera lui-même.
50
Il comptera avec celui qui l’a acheté depuis l’année où il s’est vendu
jusqu’à l’année du jubilé ; et le prix à payer dépendra du
nombre d’années, lesquelles seront évaluées comme celles
d’un mercenaire.
51
S’il y a encore beaucoup d’années, il paiera son rachat à raison du prix de
ces années et pour lequel il a été acheté ;
52 s’il reste peu d’années jusqu’à celle du jubilé,
il en fera le compte, et il paiera son rachat à raison de
ces années.
53 Il sera comme un
mercenaire à l’année, et celui chez qui il sera ne le
traitera point avec dureté sous tes yeux.
54 S’il n’est racheté d’aucune de
ces manières, il sortira l’année du jubilé, lui et ses
enfants avec lui.
55
Car c’est de moi que les enfants d’Israël sont esclaves ; ce sont mes
esclaves, que j’ai fait sortir du pays d’Égypte. Je suis
l’Éternel, votre Dieu. (LSG)
Le texte dit
clairement qu'ils devaient mettre en œuvre les Sabbats de la
Terre quand ils entreraient dans la Terre Promise et
prendraient leur héritage. Cela n'implique pas qu'ils ne
connaissaient pas quand les années du Calendrier arrivaient
ou que le système de Jubilé n'était pas compris par les
Patriarches. Quelques érudits rabbiniques ont essayé de
placer le commencement du système des décennies et des
siècles après l'occupation.
C'est un fait
que la Bible déclare clairement que les enfants d'Éphraïm
occupaient leurs terres dans le pays Éphraïm avant que les
premiers enfants d’Éphraïm aient été tués, avant la
captivité en Égypte et des siècles avant l'Exode. (1Chr.
7:20-28 ; cf. 7:29).
Les
érudits juifs ont aussi publié des revendications quant à la
30ème année du Calendrier d’Ézéchiel comme se
référant en réalité à la chute du Temple en 597, malgré la
déclaration claire à son sujet comme étant aussi la
cinquième année de la captivité de Jojakim, qui est une date
connue. Les dates des Jubilés et des Sabbats du Temple sont
connues et certifiées par des sources bibliques et
non-bibliques également et selon le témoignage de Jésus
Christ lui-même.
Dieu a donné au
Roi Sédécias un commandement d’obéir à la Loi et de libérer
les esclaves d'Israël l'année de Sabbat. L'année de Sabbat
était en 589 AEC, la dixième année de son règne. On lui a
dit de libérer tous les esclaves cette année-là et les
familles riches les ont en effet libérés mais elles les ont
repris de nouveau. Alors, Dieu a dit qu'Il enverrait
Nebucadnetsar contre Jérusalem et la détruirait. L'année de
Sabbat avait déjà commencé quand la libération et la reprise
des esclaves sont arrivées. Cela s’est passé avant que le
siège ne soit imposé la dixième année, en 589 AEC. Le
chapitre 34 de Jérémie est très clair sur ce fait.
Le siège a duré
le reste du Sabbat et pendant la première année du cycle
suivant en 588 AEC et a fini avec la chute de la ville.
Jérémie 34
1 La parole qui fut adressée à Jérémie de la part
de l’Éternel, en ces mots, lorsque Nebucadnetsar, roi de
Babylone, avec toute son armée, et tous les royaumes des
pays sous sa domination, et tous les peuples, faisaient la
guerre à Jérusalem et à toutes les villes qui en dépendaient
:
2
Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Va, et
dis à Sédécias, roi de Juda, dis-lui : Ainsi parle l’Éternel
: Voici, je livre cette ville entre les mains du roi de
Babylone, et il la brûlera par le feu.
3 Et toi, tu
n’échapperas pas à ses mains, mais tu seras pris et livré
entre ses mains, tes yeux verront les yeux du roi de
Babylone, et il te parlera bouche à bouche, et tu iras à
Babylone.
4 Seulement écoute la parole de
l’Éternel, Sédécias, roi de Juda ! Ainsi parle l’Éternel sur
toi : Tu ne mourras point par l’épée.
5 Tu mourras en paix ; et comme
on a brûlé des parfums pour tes pères, les anciens rois qui
t’ont précédé, ainsi on en brûlera pour toi, et l’on te
pleurera, en disant : Hélas, seigneur ! Car j’ai prononcé
cette parole, dit l’Éternel.
6 Jérémie, le
prophète, dit toutes ces paroles à Sédécias, roi de Juda, à
Jérusalem.
7 Et l’armée du roi
de Babylone combattait contre Jérusalem et contre toutes les
autres villes de Juda, contre Lakis et Azéka, car c’étaient
des villes fortes qui restaient parmi les villes de Juda.
8 La parole fut adressée à
Jérémie de la part de l’Éternel, après que le roi Sédécias
eut fait un pacte avec tout le peuple de Jérusalem, pour
publier la liberté,
9
afin que chacun renvoyât libres son esclave et sa servante, l’Hébreu et la
femme de l’Hébreu, et que personne ne tînt plus dans la
servitude le Juif, son frère.
10
Tous les chefs et tout le peuple, qui étaient
entrés dans le pacte, s’engagèrent à renvoyer libres chacun
son esclave et sa servante, afin de ne plus les tenir dans
la servitude ; ils obéirent, et les envoyèrent.
11
Mais ensuite ils changèrent d’avis ; ils
reprirent les esclaves et les servantes qu’ils avaient
affranchis, et les forcèrent à redevenir esclaves et
servantes.
12
Alors la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie de la part de l’Éternel,
en ces mots :
13
Ainsi
parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : J’ai fait une alliance
avec vos pères, le jour où je les ai fait sortir du pays
d’Égypte, de la maison de servitude ; et je leur ai dit :
14
Au bout de sept ans,
chacun de vous renverra libre son frère hébreu qui se vend à
lui ; il te servira six années, puis tu le renverras libre
de chez toi. Mais vos pères ne m’ont point écouté, ils n’ont
point prêté l’oreille.
15 Vous, vous aviez fait aujourd’hui un retour sur
vous-mêmes, vous aviez fait ce qui est droit à mes yeux, en
publiant la liberté chacun pour son prochain, vous aviez
fait un pacte devant moi, dans la maison sur laquelle mon
nom est invoqué.
16 Mais vous êtes
revenus en arrière, et vous avez profané mon nom ; vous avez
repris chacun les esclaves et les servantes que vous aviez
affranchis, rendus à eux-mêmes, et vous les avez forcés à
redevenir vos esclaves et vos servantes.
17
C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel : Vous ne m’avez point obéi, en
publiant la liberté chacun pour son frère, chacun pour son
prochain. Voici, je publie contre vous, dit l’Éternel, la
liberté de l’épée, de la peste et de la famine, et je vous
rendrai un objet d’effroi pour tous les royaumes de la
terre.
18 Je livrerai les hommes qui ont violé mon alliance, qui n’ont pas observé
les conditions du pacte qu’ils avaient fait devant moi, en
coupant un veau en deux et en passant entre ses morceaux ;
19
je livrerai les chefs
de Juda et les chefs de Jérusalem, les eunuques, les
sacrificateurs, et tout le peuple du pays, qui ont passé
entre les morceaux du veau ;
20 je les livrerai entre les mains de leurs
ennemis, entre les mains de ceux qui en veulent à leur vie,
et leurs cadavres serviront de pâture aux oiseaux du ciel et
aux bêtes de la terre.
21 Je livrerai
Sédécias, roi de Juda, et ses chefs, entre les mains de
leurs ennemis, entre les mains de ceux qui en veulent à leur
vie, entre les mains de l’armée du roi de Babylone, qui
s’est éloignée de vous.
22
Voici, je donnerai mes ordres, dit l’Éternel, et je les ramènerai contre
cette ville ; ils l’attaqueront, ils la prendront, et la
brûleront par le feu. Et je ferai des villes de Juda un
désert sans habitants.
Donc, nous
voyons que le Sabbat était en vigueur. Les Babyloniens
s’étaient retirés après avoir siégé certaines des villes de
Juda et Dieu a dit qu'Il les ferait retourner contre
Jérusalem – ce qu'Il a fait cette même année.
Sédécias a
régné pendant onze ans de 598/7 à 588/7 AEC. Il a été placé
sur le trône après la chute de Jérusalem sous Nebucadnetsar
(cf.
Interp.
Dict.,
art. 'Zedekiah’,
Vol. 4, p. 948).
Les Babyloniens
ont mis le siège autour de Jérusalem la neuvième année du
règne de Sédécias, soit le dixième jour du dixième mois,
soit le dixième jour du douzième mois, Adar (2Rois 25:1 ;
cf. Vulgate et Knox). La neuvième année de
Sédécias était en 590/89 AEC. L’année 589/8 était une année
de Sabbat et la relâche est arrivée avant les Fêtes et la
récupération des esclaves a causé la reprise durant le
Sabbat.
Ainsi, Dieu
exige l'obéissance à l'Alliance qu'Il a faite avec Israël
quand Il les a sortis d'Égypte au Sinaï. Les Sabbats et le
Calendrier étaient connus et en vigueur à partir de ce
temps. Seulement les terres devaient être mises au repos
quand ils sont entrés dans la Terre Promise. Si on n'obéit
pas à Dieu et si le peuple d'Israël (incluant Israël
Spirituel qui est l'Église de Dieu) désobéit ou joue avec
Ses Lois, il sera puni. Ici, nous voyons clairement que la
nation est entrée dans une année de Sabbat en étant avertis
du temps par un serviteur de Dieu et en connaissant les
conditions. Ils ont montré un intérêt envers Dieu en
obéissant au Sabbat et ont ensuite renoncé à leur parole
comme des gens rebelles déviés. Par ce geste, ils ont
provoqué Dieu à la colère, comme nous voyons maintenant.
La section dans
Jérémie 34:17-22 est la sentence de Dieu. Ils ont été
rétablis mais ils se sont de nouveau détournés de Sa volonté
et de Sa parole. La sentence est toujours en vigueur et est
la cause directe des tragédies et des malheurs qui sont
arrivés à Juda au cours des deux derniers millénaires. Ces
punitions seront maintenant augmentées dans la pleine mesure
jusqu'à ce que Juda rebelle se repente avec ceux qui suivent
ses erreurs et traditions.
Juda s'est
montré délibérément désobéissant aux Lois de Dieu et ils ont
été envoyés en captivité à plusieurs occasions pour avoir
joué avec le Calendrier et les Lois de Dieu qui touchent aux
années spécifiques. Jérémie 34 est un exemple clair de la
patience et de l'endurance à toute épreuve de Dieu avec un
peuple obstiné et au cou raide qui fera tout son possible
pour tordre et déformer ce que Dieu a prescrit dès le
commencement. Ce texte est un exercice clair sur le plan de
la logique et dans la patience à toute épreuve de Dieu pour
Son peuple.
Juda fait ce
jeu avec Dieu jusqu’à aujourd’hui. Ils vendent même leur
propre levure aux Musulmans et la rachètent à la fin de
Pesach. On ne se moque pas Dieu.
Le
système rabbinique est devenu le successeur des Pharisiens
et a commencé leur faux système d'observations afin qu'ils
puissent jouer avec le Calendrier chaque année. Pour le
faire, ils devaient contrôler les observateurs aussi et
ainsi, des groupes entiers de gens ont dû être exclus sur
une base permanente.
Ces
conflits sont évidents à partir des commentaires dans la
Mishna. Nous avons discuté des systèmes en détail dans
l'étude
Le
Calendrier de Dieu (No. 156).
Le
calendrier sous Hillel II n'a pas été achevé à ce moment-là
et des amendements ont continué jusqu'au douzième siècle.
Les
périodes des altérations du Calendrier sont arrivées après
la chute du Temple en 70 EC dans une série d'activités. Les
premiers jeux ad hoc ont été joués avec le Calendrier
post-Temple quand la cour, maintenant sous le contrôle
unique des Pharisiens, a été déplacée à Jamnia. Ils sont
alors devenus les Rabbins et leur système est effectivement
toujours en place. Nous nommerons cette période la
période d'observation. C'était en fait l'inclusion
d'ajournements par des subterfuges vu qu’il n'y avait aucun
système conclusif de calcul effectué. La Mishna enregistre
plusieurs cas de Sabbats dos-à-dos et ce qui devait être
fait ces jours-là. Avec le système moderne, ces problèmes
sont réduits au minimum et des règles sont en place pour
assurer les ajournements du début réel du mois pour
s'assurer que de telles choses n'arrivent pas sur des jours
spécifiques. Ces aménagements sont appelés Dehiyyah
ou règles d'ajournement qui sont au nombre de quatre. Le
processus est expliqué dans l'étude Le Calendrier et la Lune
: Ajournements ou Festivals ? (No. 195).
Nous citerons de cette oeuvre pour illustrer l'impact et la
gravité du système d'ajournement.
Les Mois de
Tishri et d’Abib
Tishre : de l'Araméen shera ou sherei,
“commencer”... Septième mois dans le cycle religieux ou de
festival ; premier dans le cycle chronologique ou civil...
Le 1er ne tombe jamais dimanche, mercredi ou
vendredi. Au vingtième siècle, son commencement le plus
hâtif est le 6 septembre et son commencement le plus tardif
est le 5 octobre (l'Almanach juif, Bantam, 1980, p.
241).
Cette règle
d'ajournement assure que le Jour de la Fête des Trompettes
(1 Tishri, Rosh HaShanah) et le Jour des Expiations (10
Tishri, Yom Kippur) n'ont pas de Sabbat immédiatement avant
ou après ces jours sacrés. Les règles d'ajournement juives
écartent aussi l'observance de la Fête des Tentes (comme en
1997) où l'équinoxe automnal arrive le dernier jour de la
Fête (21 Tishri) et le place un mois plus tard (16-23
octobre), bien après l'équinoxe automnal (qui était le 23
septembre en 1997).
Nisan : Relié au premier mois babylonien Nisannu,
“commencer”, ou peut-être à l’hébreux nitzan,
"floraison". Son nom du pentateuque est Aviv [ou
Abib], "printemps".... Le premier ne tombe jamais lundi,
mercredi, ou vendredi. Au vingtième siècle, son commencement
le plus hâtif est le 13 mars et son commencement le plus
tardif est le 11 avril (ibid., p. 245).
La saison de
Pâque entière symbolise aussi la préparation des premiers
fruits de Dieu pour la moisson des Premiers fruits,
la Pentecôte. La susdite règle d'ajournement évite
l'observance juive de leur Pâque coïncidente avec un mardi
soir arrivant le 14 Abib [c'est-à-dire, où un mercredi est
le 1er Abib]. Les règles pour Abib permettent
vraiment qu'un Sabbat tombe le 14ème [où le 1er
Nisan est un dimanche], qui est un jour de préparation pour
le 15ème, le premier Jour Saint des sept jours
des Pains Sans levain. Cependant, en Tishri, on ne
permet pas de Sabbat juste avant le 1er ou le 10ème
jour du mois.
L'Encyclopédie
Britannica,
la 9ème édition, l'article 'Calendar', dit ceci :
L'équinoxe [de printemps] est fixé le 21 mars, quoique le
soleil entre dans la constellation du Bélier généralement le
20ème jour de ce mois, parfois le 19ème
jour. Il est en conséquence très possible qu'une pleine lune
puisse arriver après le vrai équinoxe et précéder encore le
21 mars. Ceci, donc, ne serait pas la lune pascale du
calendrier, quoiqu’elle doive sans aucun doute l’être, si
l'intention du Concile de Nicée était rigidement observée.
Les nouvelles lunes indiquées par les épactes [des jours
supplémentaires requis pour déterminer le dimanche de
Pâques] diffèrent aussi des nouvelles lunes astronomiques et
même des nouvelles lunes moyennes, en général à un ou deux
jours.... Les épactes sont aussi placés afin d'indiquer les
pleines lunes généralement un ou deux jours après les vraies
pleines lunes ; mais ceci était fait exprès, pour éviter la
chance de coïncider avec la Pâque juive, ce que les
encadreurs du calendrier semblent avoir considéré un mal
plus grand que celui de célébrer Easter/Pâques une semaine
trop tard (p. 599).
La Nouvelle
Lune et le Molad
Nous devrions
noter que la conjonction, ou molad, est le point de croisée
astronomique d'un mois au suivant et que la Nouvelle Lune du
calendrier déterminée et le molad coïncident rarement. Un
exemple du troisième dehiyyah (règle d'ajournement)
est : si le molad de Tishri arrive à midi samedi [Dans des
conditions idéales, la toute première trace du croissant
serait visible après le coucher du soleil suivant,
c'est-à-dire environ 6 à 8 heures après le molad], Rosh
HaShanah serait reporté à dimanche, “ce qui encore n’est pas
permis, de sorte que le festival sera déplacé un jour de
plus, à lundi” (Encyc. Judaica, Vol. V, Jérusalem,
1972, p. 44). Dans une telle éventualité, certains
décideraient de commencer l'observance de 1 Tishri vendredi
soir, quelques-uns samedi soir et ceux observant la méthode
juive de calcul, commenceraient l'observance dimanche soir.
Le présent calendrier juif est luni-solaire, les mois étant
calculés selon la lune et les années selon le soleil. Un
mois est la période de temps entre une conjonction de la
lune avec le soleil et la suivante. La conjonction de la
lune avec le soleil est le moment où la lune est directement
entre la terre et le soleil (mais pas dans le même plan) et
elle est ainsi invisible. On la connaît sous le nom
de molad
("naissance") (ibid., p. 43).
Puisque le
molad est en effet la conjonction (toutes les autorités en
conviennent) alors le temps
juste avant
le molad est la fin du mois précédent et le temps après
le molad est attribuable au mois suivant. Le jour biblique
est de la nuit à la nuit. Ainsi, le jour de la Nouvelle Lune
est pris comme étant ce jour où le molad ou la conjonction
tombe. Ceci semble être la seule façon pratique de traiter
avec l'événement précis de la conjonction. Aussi, cela
semble être la façon dont on l’a traité dans le passé et
c’est la façon dont les nations traitent avec le fait des
conjonctions dans la pratique commerciale normale même
aujourd'hui. Il semblerait que ce désaccord avec ce système
aurait besoin d’atteindre une entente sur une règle
"d'ajournement" qui ne viole pas de règle biblique et qui
est conforme à l'astronomie. Aucune organisation commerciale
ne semblerait accepter une telle vue.” (ibid., No. 195)
Ce
processus est entièrement non-biblique et contraire à la Loi
de Dieu et à Son Calendrier donné à Moïse par l'Ange de la
Présence au Sinaï. Cela est un fait que le Judaïsme et le
Christianisme antique reconnaissent tous deux dans leurs
écrits antiques.
En
l'année 344, deux Rabbins babyloniens ont inventé une
méthode par laquelle ils pourraient calculer un système de
calendrier qui serait capable d'enchâsser les ajournements
selon un jeu de règles de base. Ils l'ont apporté à Hillel
II et, après vérification, il a été publié par Hillel II en
358 EC en tant que le calendrier juif officiel. Ce
calendrier des fausses traditions qui n’a rien à voir avec
la Bible ou le calendrier du système du Temple a été
introduit et peaufiné au cours des mille ans suivants. Les
Rabbins eux-mêmes admettent qu’il est progressivement
incorrect. Cependant, ils soutiennent qu'ils devront
attendre le Messie pour le réparer (voir l'étude
Pourquoi
la Pâque Était-Elle si Tardive en 1997 ? (No. 239).
Une
des conséquences épouvantables du calendrier juif de Hillel
II et subséquemment est que le système d'intercalation
établi avec les ajournements a créé un système qui assure
pratiquement que les Fêtes et les Jours Saints ne sont
jamais réellement observés aux bons jours. Sept ans à tous
les dix-neuf ans, ils ne sont pas même dans les bons mois.
Une
des Églises de Dieu au vingtième siècle a vu un ministre
essayer d’introduire le calendrier Hillel ou rabbinique à
l'Église de Dieu (Septième Jour) et ils l'ont alors renvoyé.
Cet homme était Herbert W. Armstrong qui a établi l'Église
Radio de Dieu et l'a ensuite renommée Église Universelle de
Dieu (WCG). À travers le démantèlement de ce système, il y a
plusieurs ministres de son enseignement qui maintiennent ce
faux système. Leurs adhérents n'observent pas le bon
calendrier et sont complètement trompés sur le sujet.
Le
calendrier rabbinique en utilisation intercalera en Adar
2008. Il n'y a absolument aucune raison biblique
d'intercaler durant cette année sauf que le Judaïsme est lié
dans ce faux système de calcul. Même les règles
d'ajournement ne nécessitent pas le début de l'année à se
déplacer en Abib. Ils sont simplement attachés à un système
qui force cette intercalation en tant que partie de leur
cycle d'intercalation de 19 ans.
Ils
intercalent sept fois tous les dix-neuf ans, mais
généralement, sinon toujours, sur les années qui sont des
années incorrectes selon le Calendrier du Temple et les
conjonctions.
Les
mois sont reconnus comme étant un mois en retard comme suit
:
Nous pouvons évaluer la proportion des mois Hébreux qui sont actuellement un mois en retard vu que la dérive accumulée divisée par la longueur de 30 jours du mois d’intercalation = (1649/224) / 30 = 1649/6720 ≈ 24.5% des mois !
http://individual.utoronto.ca/kalendis/hebrew/drift.htm#quick
Cependant, le fait est que ce chiffre est basé sur leurs
calculs et l'erreur est 7/19 des années et parfois seulement
6/19 des années, faisant jusqu’à 38% du temps où ils sont un
mois en retard.
Pour plus de vingt-cinq pour cent du temps, ils admettent
qu'ils observent la Fête des Tentes le huitième mois. C'est
en réalité environ trente-huit pour cent du calendrier
qu'ils sont décalés d’un mois. Jéroboam a fait cela et Dieu
l'a châtié pour cela (cf. l'étude
Jéroboam et le Calendrier Hillel (No. 191)).
Si nous devions
procéder avec un simple cycle de 19 ans, basé sur leur
version du début du cycle, nous pourrions dire que le
calendrier juif ajoute les sept mois supplémentaires les 3ème,
6ème, 8ème, 11ème, 14ème,
17ème et 19ème années. Ils utilisent
traditionnellement ces années pour le cycle d'intercalation.
Ces cycles
juifs ne correspondent pas aux Jubilés, cependant. Ils sont
tirés directement des cycles babyloniens du calendrier
établi à Babylone vers 380 AEC. Ils n’avaient aucun rapport
avec le système du Temple. Ceci est une corruption du
Judaïsme par les sympathisants babyloniens dans le Judaïsme
Pharisaïque après 380 AEC et n'a aucun rapport avec le
sacerdoce du Temple.
L'Histoire du
Judaïsme de Cambridge
contient un
certain nombre d'inexactitudes et d’affirmations mais elle a
quelque chose à dire des origines du cycle de 19 ans, qui
est clairement babylonien. Elle continue ensuite à affirmer
que le calendrier dans les temps des Romains était assez
obscur. La raison qui est exprimée est parce que les
Pharisiens avaient pris le contrôle avec leurs traditions et
essayaient de détruire le système du Temple et son
calendrier qui fonctionnaient contrairement à leurs
traditions.
Ces traditions
fonctionnent contrairement à tout ce que Dieu a dit à Israël
de faire et cela peut être exactement décrit comme de
l'insubordination obstinée et de la tromperie délibérée
d'une nation qui prétendait vouloir suivre Dieu.
Avec quelques exceptions, un cycle de douze années communes et de sept années intercalées s’harmonisait avec le cours du soleil et les années lunaires. À partir de 380 AEC, la position des années intercalées est devenue fixe : un mois était intercalé aux années 3, 6, 8, 11, 14, 17 et 19 de chaque cycle. Comme 235 mois lunaires égalent pratiquement 19 ans solaires, la place du jour du Nouvel An, en Nisannu (Nisan) 1, variait maintenant pas plus que 27 jours dans un cycle, du 26 mars au 22 avril julien. Grâce à l'excellence de ce calendrier, nous sommes capables d'exprimer n'importe quelle date des textes babyloniens anciens en termes de l'année julienne avec une marge d'un ou deux jours d'erreur possible. Donc, nous pouvons dire que la capture de Jérusalem sur Adar 2 de la septième année de Nebucadnetsar est arrivée le (ou environ) 15 mars 597 AEC et que le Temple, profané par Antioche Epiphanes, a été consacré de nouveau par Judas Macabées (1 Macc. 5:52) le ou vers le 7 décembre 173 AEC.
La situation du calendrier dans la province romaine de Judée, avant et après la destruction de Jérusalem en 70 EC reste obscure. L'année civile juive a continué de Nisan à Adar....
(William David Davies et al-, L'Histoire du Judaïsme de
Cambridge
(The
Cambridge History of Judaism), Cambridge University Press, p. 63)
L'article
suivant par Remy Landau montre les interrelations complexes
dans les calculs du système rabbinique et qu'il n'a aucun
rapport avec les Nouvelles Lunes.
Le cycle de 19 ans est n'importe quelle période de 19 ans hébreux dont la première année laisse un reste de 1 quand sa valeur est divisée par 19. Par exemple, la première année du 304ème cycle est 5758H, parce que la valeur de 5758 quand divisée par 19 laisse un reste de 1. Cette année a commencé jeudi, le 2 octobre, 1997g.
L'année précédente, 5757H était la dernière année du 303ème cycle de 19 ans. Sa valeur de 5757 quand divisée par 19 laisse un reste de 0, qui est aussi le même que 19 modulo 19.
L'année 5750H (1989g/1990g) était la 12ème année du 303ème cycle de 19 ans. Sa valeur de 5750 quand divisée par 19 laisse un reste de 12.
Quand Rosh Hashannah avance à un nouveau jour dans le calendrier grégorien, il le fait toujours ainsi dans la 9ème année du cycle de 19 ans.
(Voir les Notes Additionnelles sur La Dérive Rosh Hashannah pour plus d'information sur les dernières occurrences possibles de Rosh Hashannah).
Le cycle de 19 ans est connu en Hébreux comme le Machzor Katan.
La table suivante montre le nombre de fois que n'importe
quelle année dans le cycle de 19 ans commence lundi, mardi,
jeudi et samedi quand examiné dans le cycle de répétition du
calendrier hébreu complet de 689,472 ans.
Début du
Jour de
Semaine du
Cycle de 19
Ans |
|||||
|
|
|
|
Samedi |
TOTAL
|
1
|
9837
|
3811
|
12272
|
10368
|
36288
|
2
|
10368
|
3281
|
12271
|
10368
|
36288
|
3
|
10368
|
5184
|
10368
|
10368
|
36288
|
4
|
9838
|
3811
|
12271
|
10368
|
36288
|
5
|
10368
|
3281
|
12271
|
10368
|
36288
|
6
|
10368
|
5184
|
10368
|
10368
|
36288
|
7
|
9838
|
3811
|
12271
|
10368
|
36288
|
8
|
10368
|
5184
|
10368
|
10368
|
36288
|
9
|
9838
|
3811
|
12271
|
10368
|
36288
|
10
|
10368
|
3281
|
12271
|
10368
|
36288
|
11
|
10368
|
5184
|
10368
|
10368
|
36288
|
12
|
9838
|
3811
|
12271
|
10368
|
36288
|
13
|
10368
|
3281
|
12271
|
10368
|
36288
|
14
|
10368
|
5184
|
10368
|
10368
|
36288
|
15
|
9838
|
3811
|
12271
|
10368
|
36288
|
16
|
10368
|
3280
|
12272
|
10368
|
36288
|
17
|
10368
|
5184
|
10368
|
10368
|
36288
|
18
|
9837
|
3811
|
12272
|
10368
|
36288
|
19
|
10368
|
5184
|
10368
|
10368
|
36288
|
TOTAL |
193280
|
79369
|
|
|
|
219831
|
196992
|
689472
|
|
|
|
La table montre que sur le cycle du calendrier hébreu de
689,472 années :-
Chaque année du cycle de 19 années commence le même nombre
de fois le samedi. Le nombre 10,368 est exactement 2/7/19 du
plein cycle du calendrier.
Le nombre de fois qu'une année bissextile commence soit le
lundi, soit le jeudi est le même que le nombre de fois que
ces années commencent le samedi.
Les années intercalaires qui commencent le mardi sont
exactement la moitié des fois qu'elles le font pour tout
autre jour de la semaine.
La distribution des jours de la semaine où débute Rosh
Hashannah est identique pour chacune des années
intercalaires dans le cycle de 19 ans, qui sont les 1ère,
3ème, 8ème, 11ème, 14ème,
17ème et 19ème années.
La 16ème année a une distribution de jours où
Rosh Hashannah débute absolument unique.
Les 1ère et 18ème années ont la même
distribution de jours où Rosh Hashannah débute.
Les 2ème, 5ème, 10ème et 13ème
années ont la même distribution de jours où Rosh Hashannah
débute.
Les 4ème, 7ème, 9ème, 12ème
et 15ème années ont la même distribution de jours
où Rosh Hashannah débute.
Au cours du cycle de 689,472 années, le nombre de fois où n'importe quelle année dans le cycle de 19 années ne commence pas samedi est 36,288 - 10,368 = 25,920. Ce nombre est aussi égal au nombre de parties dans un jour qui est 24 * 1080 = 25,920.
http://www.geocities.com/Athens/1584/cycle19.html
Le Judaïsme a
intercalé les années suivantes :
1989/90 était
la 12ème année du 303ème cycle de 19
ans.
1996/7 (19ème
année).
L'année 1
commence en octobre 1997 selon le système babylonien, qu'ils
appellent Rosh HaShanah en tant que le Nouvel An,
contrairement aux commandements de Dieu.
Il est clair
que l'année commence dans le mois d'Abib ou Nisan, qui est
le premier mois (Deut. 16:1).
Dieu a dit à
Moïse et à Aaron dans le pays de l'Égypte : "Ce mois sera
pour vous le début des mois, il sera pour vous le premier
des mois de l'année." (Ex. 12:1)
1999/00 (3ème
année)
2002/3 (6ème
année)
2004/5 (8ème
année)
2007/8 (11ème
année)
2010/11 (14ème
année)
2013/14 (17ème
année)
2015/16 (19ème
année)
Le Calendrier
selon le système de Temple intercale un mois Adar II à la
fin de l'Année Sacrée comme suit :
2005/2006
(c'est-à-dire un mois Adar II est inséré en 2006)
2008/9
2010/11
2013/14
2016/17
2018/19
2021/22
2024/25
2027/28 - ainsi
la fin de l'année du Jubilé intercale un mois Adar II avant
le Nouvel An du Nouveau Jubilé commençant en Abib de 2028.
2029/30
intercale deux ans par la suite.
Il est ainsi
évident que le Calendrier du Temple n’a aucun rapport avec
le cycle juif/babylonien rabbinique de 19 ans, qui est
toujours au moins un an avant l'intercalation selon les
cycles de lune réels basés sur la conjonction.
Pour seulement
une année, le système rabbinique correspond avec le système
du temple basé sur la conjonction (c'est-à-dire 2013/2014),
mais ils reportent les jours afin d'obtenir les mauvais
Jours Saints à chaque fois.
Il est clair
que le calendrier rabbinique est une ruse intelligemment
construite de mysticisme afin d'assurer que les Enfants
d'Israël, s'ils le suivent, n'observent jamais les Lois de
Dieu et n’observent jamais les Nouvelles Lunes et les Jours
Saints et les Fêtes les bons jours. La seule chose qu'ils ne
pouvaient pas déplacer était le Sabbat, mais ils l'ont
détruit avec leurs traditions.
Le Judaïsme ne
calcule jamais les mois selon la conjonction de la lune
comme la Bible le dicte. Tous les mois dans le Judaïsme ont
des durées fixes sauf Cheshvan et Kislev, qui chacun peut
avoir 29 ou 30 jours, selon la longueur exacte de cette
année civile.
À long terme, cependant, la longueur moyenne du mois hébreu égale l'intervalle traditionnel du molad, qui est 29 jours 12 heures et 793 parties = 29 + 12/24 + 793/25920 = 29+13753/25920 jours = 29.530594135802469 ... jours (dans la représentation décimale de la fraction exacte les chiffres soulignés se répètent indéfiniment). Pour de plus amples informations sur la longueur numérique de l'intervalle du molad, voir "Pourquoi Diviser les Heures en 1080 Parties ?" à http://www.sym454.org/hebrew/chelek.htm.
Ainsi la longueur moyenne de l'année civile hébraïque égale le nombre de mois par cycle fois la durée de mois moyenne, tout divisé par le nombre d'années par cycle :
= (235 mois × 29+13753/25920 jours) / 19 années
= 365+24311/98496 jours
= 365 jours 5 heures 55 minutes et 25+25/57 secondes, et puisque chaque chelek = 10/3 secondes...
= 365 jours 5 heures 55 minutes et 7+12/19 chalakim, et puisque chaque rega = 1/76 chelek...
= 365 jours 5 heures 55 minutes 7 chalakim et 48 regaim
= 365.246822205977907732293697... jours (les chiffres soulignés se répètent...)
≈ 365.2468222
jours par année moyenne du calendrier hébreu
http://individual.utoronto.ca/kalendis/hebrew/drift.htm-mean
À cause de son
système de calculs et de la dérive de l'équinoxe :
depuis l'ère de Hillel II jusqu’à l'ère courante, un laps de
temps de 5768 - 4119 = 1649 ans, la dérive solaire du
calendrier hébreu a accumulé à environ 1649/224
≈ 7+2/5 jours.
http://individual.utoronto.ca/kalendis/hebrew/drift.htm-quick
Ainsi, le
calendrier Hillel est complètement détaché du cycle qu’il
était destiné être quand il a été inventé. Le fait est
qu'ils ont inventé un système qui leur a permis d'observer
leurs traditions et de tourner leur dos à Dieu et à la
Bible.
Ce qui suit est
un article par le docteur John Zucker, chercheur attaché à
l'université en Physique, King’s College, Université de
Londres, qui montre l'inexactitude croissante du Calendrier
Hillel.
"POURQUOI PESACH TOMBE MAINTENANT EN DEHORS DE SA SAISON ?
Est-ce que Pesach cette année est plus tard qu’elle devrait
l’être, selon les préceptes de la Torah ? La réponse directe
est oui. Mais si le 22 avril - où arrive le premier jour –
est considéré tardif, pensez en avance à l’année 2005, quand
le premier jour arrivera le 24 avril. En effet, pour
quelques années - 1929, 1948 et 1967, par exemple - Pesach a
commencé le 25 avril. Pour comprendre pourquoi il est
bibliquement inapproprié pour le festival de tomber si tard
dans l'année, on doit considérer les conditions qui
régissent sa date. La Torah spécifie deux critères. "Le
festival de mazot," dit Exode 34:18, "sera observé ... au
temps fixé dans le mois d'Aviv." Dans Lévitique 22:6, le
temps est fixé le 15ème jour du mois. 'Aviv'
signifie le printemps, donc il est nécessaire de déterminer
ce qui est signifié comme étant le premier mois du
printemps. Le premier mois est exigé sur le principe qu'un
mitzvah devrait être exécuté aussitôt que possible.
Bien que les festivals juifs soient placés dans des mois
lunaires spécifiques, les 'tekufot', ou saisons, sont régies
par le calendrier solaire. Le mois lunaire qui est désigné
comme Aviv dépend d'une date civile. Il est généralement
admis que le premier jour du printemps dans l'hémisphère
nord est lorsque la longueur du jour - qui a augmenté
graduellement depuis le 21 décembre - égale la longueur de
la nuit. Cela arrive le 21 mars dans une année civile
normale et le 22 mars dans une année bissextile.
Comment sait-on quel mois lunaire inclut le premier jour du
printemps ? Dans le Talmud (Sanhedrin 13b), le Rabbin
Samuel, le fils du Rabbin Isaac, déclare que le premier jour
du printemps devrait arriver durant le mois lunaire tandis
que la lune croît encore. La lune croît de la nouvelle lune
à la pleine lune dans les 14.5 premiers jours du mois. Si un
Rosh Chodesh (la nouvelle lune) arrive à tout moment entre
le 6 mars et le 20 mars, alors le 21 mars, la lune croîtra
encore et ce mois est désigné comme Aviv. Si ce n'est pas le
cas, le mois lunaire suivant est choisi. La date la plus
hâtive où Pesach peut arriver est le 21 mars et la plus
tardive qu’il devrait arriver est le 20 avril. Pourtant, un
examen du calendrier de 1920 à 2019 montre la date la plus
hâtive comme étant le 26 mars. Au lieu que le festival tombe
entre le 21 mars et le 20 avril, ce siècle a vu le premier
jour étant célébré entre le 26 mars et le 25 avril.
Les calendriers futurs révèlent une dérive graduelle de
Pesach - et, par conséquent, des autres festivals – à des
dates progressivement tardives. Durant le siècle de 2950 à
3050, le premier jour de Pesach sera vu comme tombant entre
le 31 mars et le 30 avril. Que se passe-t-il ? Et, ce qui
est plus important, est-ce qu'il est possible de rectifier
la situation ? L'origine de ce pépin réside dans le
calendrier juif fixe qui a été utilisé pendant les 1,650
dernières années. Le calendrier essaye de corréler l'année
solaire - le temps que la terre prend pour tourner autour du
soleil - avec le mois lunaire, pendant lequel la lune tourne
autour de la terre. L'année détermine les saisons, tandis
que les mois - dans leurs saisons appropriées - déterminent
les festivals. Le présent calendrier fixe est basé sur la
prémisse que 19 ans solaires sont exactement égaux à 235
mois lunaires. Diviser 235 par 19 donne 12, avec sept comme
reste. Ainsi, dans chaque cycle de 19 ans, sept années
acquièrent un mois supplémentaire, c’est pourquoi nous avons
des années intercalaires juives chaque 3ème, 6ème,
8ème, 11ème, 14ème, 17ème
et 19ème année du cycle.
Le cycle de Méton de 19 ans est nommé d’après l'astronome
grec, Méton, qui l'a inventé vers 430 AEC. Il était bien
connu des rabbins du Talmud. Quand, en 350 EC, les autorités
romaines ont limité l'autorité du Nasi - le leader spirituel
- dans Eretz Yisrael, quant à la proclamation de Rosh
Chodesh, Hillei 11, le Nasi de ce temps-là, a institué le
présent calendrier fixe, basé sur le cycle de Méton. Bien
que ce soit remarquablement précis pour son temps, ce n'est
pas exact. Les 235 mois lunaires excèdent les 19 ans
solaires par un peu plus de deux heures. Réparti sur plus de
1,000 ans, ceci totalise environ 4.5 jours. Il y a mille
ans, le premier jour de Pesach serait tombé, en moyenne,
quatre ou cinq jours plus tôt que maintenant, durant la
période de temps solaire correcte telle que dictée par la
Torah.
Est-il possible de remédier à la présente situation et
d’interrompre la dérive graduelle de Pesach ? Dans son
livre, Mathématiques Rabbiniques et Astronomie, le docteur
W.M. Feldman suggère une nouvelle base pour un calendrier
juif fixe. Il démontre que si, dans un cycle de 334 ans, 123
d'entre elles étaient des années intercalaires, le
différentiel entre le calendrier juif et le calendrier civil
s'élèverait à pas plus de 39 minutes. Cela prendrait 12,500
ans pour accumuler une erreur de 1 jour, au lieu des 230 ans
qu'il prend sous le système actuel. Feldman propose de
constituer le cycle de 334 ans en une série de cycles
secondaires de 19 ans, avec les 11 ans impairs formant le
début du cycle principal suivant. Si le cycle de 334 ans de
Feldman avait été employé au cours des 1,650 années passées,
au lieu du présent cycle de 19 années, il y aurait eu une
année intercalaire en moins.
Pour rendre les festivals moins mobiles dans l'avenir et
s'accorder plus exactement avec les exigences pour Pesach de
tomber dans le mois d'Aviv, une année intercalaire désignée
devrait perdre ce statut. L'année suivante la plus
appropriée à cette fin semblerait être 2005 (5765). En la
rendant en année régulière au lieu d'une année intercalaire,
Pesah commencerait samedi, le 26 mars, au lieu de dimanche,
le 24 avril. L'année 5765 serait la 89ème année
d'un cycle de 334 ans, la 13ème année du
cinquième cycle de 19 ans dans le plus grand cycle. À partir
de cette base, les dates futures pourraient être calculées,
démontrant que Pesach serait limitée à sa place désignée par
la Torah pour l'avenir prévisible. L'année 2005 est
suffisamment éloignée dans le futur pour permettre à
quelqu’un de calculer et de s'adapter au nouveau système.
Même les parents les plus prévisionnels n'auront pas encore
réservé le barmitzvahs de leur fils ! Le docteur John Zucker
(Chronique juive, le 11 avril 1997).
Aux dates
possibles les plus hâtives, la Fête des Trompettes sera le
31 août ou 1, 2, ou 3 septembre.
Le 12 mars et
le 5 septembre 1975 étaient les dates les plus hâtives
observées par WCG (Église Universelle de Dieu), en utilisant
le calendrier juif, comme la première et la septième lune.
Ensuite, ils ont suivi les AJOURNEMENTS du 13 mars et du 6
septembre. Ceci est arrivé de nouveau en 1994. Ces
ajournements sont toutes les 10èmes années du 19ème
cycle.
Dans chacun de
ces prétendus cycles de 19 ans, chaque 2ème, 5ème
et 13ème année sera un mois le plus hâtif.
N'importe
quelle date avant le 12 mars ou le 5 septembre a fait que la
WCG et le Judaïsme ont observé les mois et les Fêtes UN mois
PLUS TARD.
Nous pouvons
dire correctement que 1 Abib n'est JAMAIS postérieur au 5
avril, ni plus tôt que le 7 mars.
La Septième
Lune n’est JAMAIS avant le 31 août, ni plus tard que le 29
septembre.
La Septième
Lune n'est JAMAIS en octobre.
La
fixation du calendrier par Hillel II a vu une violation
immédiate des règles l'année suivante.
Rav Adda bar
Ahavah, un collègue de Hillel II, a établi un système de
calculs qui a été amélioré plus tard par Maimonide (Rambam)
durant le douzième siècle, mais il y a des violations plus
nombreuses avec le temps qui passe.
Le
docteur Irv Bromberg de l'Université de Toronto, Canada,
résume les arguments du Talmud quant aux conflits comme suit
:
Le traité Talmud Bavli Sanhedrin 12b, 13a et
13b contient un long débat des critères et des règles pour
l'intercalation de l'année civile hébraïque, une grande part
à savoir si le jour d'un équinoxe ou d'un solstice est le
dernier jour de la saison qui a fini ou le premier jour de
la saison qui commence et ce que devrait être les règles
d'intercalation en ce qui concerne l'équinoxe d'automne
quant aux jours de Sukkot jusqu’à Hoshana Rabbah.
Le débat là était à savoir si l'équinoxe en Tishrei
doit toujours arriver avant le 16ème ou le 20ème
jour de Tishrei. Astronomiquement, aucun de ceux-ci
n'est possible. Il y a deux contraintes astronomiques qui
excluent une règle d’intercalation en ce qui concerne
l'équinoxe en Tishrei. Premièrement, la date de
Rosh HaShanah est établie relativement
au molad de
Tishrei. Donc, avec un jour ou une deux en
différence, Rosh HaShanah doit commencer 6 mois
lunaires après le début
de Nisan = 6 × l'intervalle du molad = un peu plus
de 177 jours, ce qui placerait le 16ème et 20ème
de Tishrei à environ 192 ou 196 jours après le début
de Nisan,
respectivement. La longueur de moyenne dans l'ère courante
de la saison de printemps dans l’hémisphère nord est 92+
3/4 de jours et la saison d'été est
93+ 2/3 de jours, donc le laps de
temps total à partir de l'équinoxe moyen
de Nisan
jusqu’à l'équinoxe moyen
de Tishrei est environ de 186+2/5
jours. Donc si l'équinoxe moyen
de Nisan
est au début
de Nisan
alors l'équinoxe moyen
de Tishrei peut seulement être
à Yom Kippur
le 10ème jour
de Tishrei,
avec ± 1/2 mois de variation aux deux
équinoxes (en parallèle) en raison de la structure de mois
intercalaires du calendrier. Ainsi l'équinoxe astronomique
de Tishrei
doit en réalité s'étendre de la dernière semaine
d'Elul
jusqu’au 25ème jour
de Tishrei
et il n'y a rien à faire pour empêcher un équinoxe tardif en
Tishrei tant que le début
de Nisan
est aligné sur son équinoxe moyen. La deuxième contrainte
astronomique consiste en ce que pour le millénaire passé, la
longueur de l'année équinoxiale au sud a été plus courte que
l'année équinoxiale au nord et elle continuera à devenir
plus courte tandis que la longueur de l'année équinoxiale au
nord demeurera essentiellement constante pour les prochains
>4 millénaires. Donc, il n'y a aucune façon pour n'importe
quel calendrier arithmétique fixe de simultanément maintenir
l'alignement relatif aux deux équinoxes et même un
calendrier employant des algorithmes astronomiques précis ne
peut probablement pas s’aligner avec les deux équinoxes. Il
est aussi impossible pour n'importe quel calendrier
arithmétique fixe de représenter seulement l'équinoxe sud,
parce que l'année équinoxiale sud moyenne devient de plus en
plus courte.
Le
Docteur Bromberg a proposé une solution pour ajuster le
calendrier dans son excellent article sur les intercalations
et la dérive équinoxiale.
La Dérive
Saisonnière du Calendrier Hébreu Traditionnel (Arithmétique
Fixe)
Cependant, il n'est toujours pas en accord avec les ordres
de Dieu tels qu’établis dans la Torah et la seule solution
est de se tourner, se repentir et rétablir le Calendrier du
Temple.
Nous avons
publié une série d'études sur le Calendrier et une de ces
études a été écrite pour traiter des ajournements du
Judaïsme dans leur calendrier. Cette étude est
Le
Calendrier et la Lune : Ajournements ou Festivals ? (No.
195). Nous avons vu, cependant,
qu'il y a un certain nombre d'autres questions qui ont
besoin d'explication concernant le Calendrier, y compris le
système du Jubilé et la disparité qui arrive dans les
chronologies utilisées par les diverses sectes des trois
derniers siècles de la période du Temple. Par exemple, dans
les écrits de Josèphe, nous voyons deux systèmes discrets
utilisés dans la structure du Calendrier clairement en
conflit entre eux. Quelle est l'explication de tout cela et
comment peut-on le réconcilier ? Le Souverain Sacrificateur
semble utiliser un système différent de celui utilisé par
Josèphe et aussi par l'empereur Jules César.
Nous voyons la
pertinence de l'archéologie pour le Calendrier et comment
cela montre ce que Christ faisait en déclarant l'Année de
Grâce du Seigneur en 27 EC au Jour des Expiations. Nous
pouvons voir pourquoi Christ a fait cette déclaration vu les
dates et les déclarations connues tant avant qu'après cet
événement, qui supportent toutes la structure du Jubilé.
Nous avons vu que Christ déclarait le Jubilé du Jour des
Expiations durant l'année du Jubilé afin de clarifier
laquelle des sectes avait le bon système. C'était le système
du Temple sous le Souverain Sacrificateur et les Sadducéens
- et non pas les Pharisiens - qui était correct et Christ
l’a déclaré comme tel simplement par ce qu'il a dit et a
fait. Nous pouvons le déterminer à partir de la déclaration
de Jules César et les découvertes archéologiques près de
Bethléem datée de 55 EC dans la deuxième année de Néron et
par les anciennes admissions rabbiniques elles-mêmes.
Nous avons
expliqué ici comment le calendrier Hillel a été affecté et
comment il avance progressivement dans le temps avec ses
mois et ses Pâques.
Quiconque
observe le calendrier juif observera les festivals un mois
trop tard dans environ sept ans sur dix-neuf ans et
observera la Fête le huitième mois, ce qui était interdit en
Israël quand c’est arrivé sous Jéroboam (voir l'étude
Jéroboam
et le Calendrier Hillel (No. 191).
Aussi, ils
n'observeront pratiquement jamais les Lois de Dieu et Son
Calendrier les bons jours de l'année et ils n’observeront
jamais non plus les Nouvelles Lunes.
Il est
important que nous comprenions tous ce qui arrive et que
Dieu n'honore pas ces systèmes et ces altérations de Son
Calendrier.
Les Juifs ont
été envoyés en dispersion à cause de ces erreurs. L'Église
de Dieu est, cependant, sans excuse.
Les Églises de
Dieu telles que déformées par le système WCG et les
ministres, proclament que le Calendrier de Dieu est préservé
par les Juifs. Cependant, ils n'observent pas correctement
le calendrier Hillel de toute façon. Ils n'observent pas la
Fête de la Pentecôte le 6 Sivan, qui est une date fixe pour
la Fête de la Pentecôte dans le système du calendrier
Hillel. Ils continuent à justifier leur indolence et leur
erreur en utilisant le calendrier Hillel en affirmant que
les Oracles de Dieu ont été donnés aux Juifs, ce qui est un
mensonge flagrant (voir l'étude
Les
Oracles de Dieu (No. 184)).
Dieu s'attend à ce que son Église travaille dans la vérité.
Repentez-vous et rétablissez le Calendrier. La sentence de
Dieu dans Jérémie 34 est en vigueur et augmentera maintenant
en sévérité jusqu'à ce que les Églises de Dieu et Juda
obstiné et détourné se repentent. Le sang de leurs propres
enfants sera sur leurs têtes à cause de leur désobéissance
obstinée et de leur perversion des Lois de Dieu et de Son
Calendrier
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