Christian Churches of God
[220]
L’Étymologie du Nom de Dieu
(Édition 2.0 19970825-20130825)
Christian Churches of God
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(Copyright © 1997, 2013 Wade Cox)
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L’Étymologie du Nom de Dieu [220]
Les objections quant à l'utilisation du mot Dieu proviennent du fait que la divinité Babylonienne de la fortune était Baal-Gad (prononcé gawd, [similaire à Dieu en anglais God]). On suppose alors que le terme est païen si le mot God [Dieu] est utilisé.
Le mot God (Dieu en français) dans l’ancien langage Anglo-saxon vient du mot Goode, ou Goot comme dans le néerlandais et l'allemand. Le mot est en fait un mot hébreu dont est dérivé le mot gad lui-même, au sens du SHD 1410. Le mot est Guwd (SHD 1464, prononcé goode). Les tribus d'Israël, lorsqu’elles furent emmenées en captivité, emportèrent avec elles ce nom. Il était également utilisé par les Assyriens qui les ont capturés. Il s’agit d’une racine primaire signifiant se presser sur ou attaquer, ce qui signifie envahir ou vaincre. C'est dans ce sens de vaincre que le terme est utilisé, puisque Dieu est le centre de la puissance. Guwd ou Goode n’est pas la même chose que gad ou Baal-Gad qui est adoré par les Babyloniens. L’un est une perversion des concepts de l'autre.
Le mot God (Dieu en français) est dérivé de la vieille forme teutonne gudo, qui signifie celui qui est invoqué (ou adoré) par un sacrifice (cf. Oxford English Universal Dictionary, art. God,p. 808). Cette forme a été adaptée parmi les tribus Teutonnes dans les formes variantes.
Les mots sont en outre mal compris en raison d'un symbolisme adopté par les premiers Hébreux et par les Sémites. La pratique consistant à désigner la déité par le symbole d'un taureau en est un exemple. L'indication claire provient du Psaume 22:12. Les Taureaux forts de Basan, qui sont associés à Gilead proviennent de la forme du mot du SHD 47. Ce mot et la forme du mot SHD 6499 sont combinés dans l’emploi, et tous les deux sont appelés taureaux.
Le mot traduit par taureaux forts est en fait le mot abbiyr dérivé du SHD 46 abiyr signifiant puissant et fait référence à Dieu. Le SHD 47 abbiyr signifie ange [messager céleste], taureau ou chef principal, puissant, vaillant, fort ou courageux.
Ces termes se trouvent dans le Psaume 22:12 où les taureaux sont également réduits à des êtres inférieurs. Ils apparaissent dans les Psaumes 50:13 ; 68:30 ; Ésaïe. 34:7 ; et Jérémie 50:11. Jérémie 52:20 se réfère aux douze taureaux d’airain sous l'autel par le terme SHD 1241 baqar et ce, en distinction du terme abbiyr qu’il utilise ailleurs.
La représentation de l'Armée céleste loyale sous forme de taureaux représentant Dieu est ancienne, on la retrouve même dans la culture pré-hébraïque. Le système Babylonien, dans ses cultes à mystères, a adopté la typologie de l’abattage des taureaux, qui a été reprise dans le Mithraïsme. Cette typologie de l’abattage des taureaux est une représentation des guerres dans les cieux (voir David Ulansey The Origins of the Mithraic Mysteries, Oxford, 1989 pour la cosmologie ; Perseus est le tueur de taureaux pour les Mystères). Ce symbolisme se poursuit dans l’association avec l’être puissant et le centre de la bonté ou Gott ou Goode.
Le mot anglais God (Dieu en français), via le mot Teutonique Gudo et les formes anciennes antérieures, est associé à l'ancien sémitique et à l'hébreu comme nous le voyons ci-dessus. Le taureau était donc à la fois un symbole de révérence et un sacrifice important. C'est la raison pour laquelle le nom a été associé au taureau. Cela pointait vers le sacrifice du Messie en tant que le Taureau d'Expiation. Cette compréhension a longtemps été maintenue et partagée parmi les Sémites depuis que Sem était Grand Prêtre à l'époque post-déluge. D'après des découvertes récentes, il semble que cette conception ait été déformée par le système d'Ur.
Yahovah est le Taureau d'Israël. Il est le Messie en tant que le Grand Taureau du Ciel agissant pour le Père, le centre de la bonté ultime. Dieu, en ce sens, forme le centre de la bonté ultime et c'est dans ce sens seulement qu'il est utilisé. De la même manière, une tribu d'Israël s’appelle Gad. Cela signifie-t-il que les patriarches étaient des païens ? Non, ce n'est pas le cas. Gad signifie cette troupe-là ou l'Armée. Les Gadites ont été appelés ainsi à partir du mot du SHD 1425. Nous verrons qu'il signifie les vainqueurs ou peut-être les envahisseurs – peut-être même dans le sens où les Assyriens pourraient être appelés le marteau de Dieu. Ce nom en grec est traduit comme Gad du mot du SGD 1045.
L’un des douze espions (de Manassé) était nommé Gaddi ou Gaddiel (SHD 1426, 1427). Ceci diffère de Gadi, père de Menahem (SHD 1424). Le nom signifie béni ou chanceux. Gaddiel signifie la Bénédiction de El, traduit par Strong comme Fortune de Dieu. Le terme fortunate [chanceux] en anglais est un terme incorrect. Le mot pourrait être traduit plus correctement par béni. Le terme traduit par béni en hébreu est en fait la racine de deux mots. L'un est le mot SHD 1288 Barak signifiant s'agenouiller et de là, implicitement, bénir Dieu en tant qu’un acte d'adoration et vice-versa. Il est également utilisé par euphémisme comme un acte de trahison. L'autre terme est le mot SHD 835 ‘esher signifiant heureux et par conséquent, béni. Il s’agit d’une construction masculine plurielle comme une interjection, d’où Heureux ! Gad et gaddi [el] est le sens des résultats réels des bénédictions.
Plus particulièrement, le prophète de Dieu envoyé à David était aussi Gad utilisant exactement le même nom. Si cela posait problème, ne pensez-vous pas que Dieu aurait choisi et instruit Son propre prophète sans le corriger ? Le terme gad provient du sens de distribuer et dérive son sens de fortune et chanceux. Fortune est dérivé de la déité romaine Fortuna et Luck (Chance) est une déité égyptienne. Cela est devenu Baal-Gad avec les Babyloniens. Le sens de la distribution que l'on trouve dans Gad dénote le Bien.Par conséquent, Dieu est le centre de ce bien ou de cette distribution et de ces bénédictions.
Baal-Gawd est l'équivalent cananéen-sémite du terme Seigneur-Dieu que nous connaissons comme le Père. Nous voyons que la bénédiction vient de la centralité de la bonté, tandis que les Babyloniens, les Sémites et les Cananéens ont personnalisé le terme à une autre déité unique, en en faisant le Seigneur des Distributions ou de la Générosité. Cela ressemble à une mentalité de culte du cargo.
Il s'agissait d'une perversion de la compréhension originelle où Dieu était le centre de la bonté et la déité de l'Armée ou des troupes des cieux. C’est la raison pour laquelle Gad, en tant que tribu et prophète, indique que la cause des bénédictions et des nombres d'Israël est le Dieu des Armées, le Dieu d'Israël.
Utiliser le mot God (Dieu en français) n'est pas plus blasphématoire que si les sorciers vaudous d'Haïti commençaient à utiliser des noms bibliques pour des pratiques païennes. Leur blasphème n’annule ou ne remet pas en cause notre bon usage, pas plus que la pratique de Rome n'invalide le Christianisme.
L'attaque contre le terme Chrétien provient également de l'ignorance quant à la formation du texte biblique. Paul et Pierre étaient tous deux fiers d’être éprouvés et finalement de mourir sous le terme de Chrétien (cf. Actes 26:28). Pierre dit que par la persécution sous ce terme, nous glorifions Dieu (1Pierre. 4:16). Le terme est traduit par le terme Chrétien dans la Peshitta araméenne également (voir Lamsa The New Testament from the Ancient Eastern Text). L'argument selon lequel le Nouveau Testament a été écrit en hébreu est sans fondement. Le Nouveau Testament a été écrit en araméen et en grec, et nous avons les textes. L'attaque contre ce terme est une attaque par le Judaïsme Messianique contre Paul, et le Nouveau Testament en général, pour le saper (saboter).
La question des noms sacrés provient de la compréhension imparfaite des personnes qui s’opposent à l’utilisation de ces noms. Nous savons maintenant avec certitude que la racine du nom Yah était en fait prononcée Yaho dans les textes d’Éléphantine. Yahovah est la prononciation correcte de l’elohim subalterne (subordonné) d'Israël. Cet être qui est devenu plus tard le Messie était Yahovah (SHD 3068) et il parlait pour Yahovih (SHD 3069) ou Yahovah des Armées.
Les consonnes forment le tetragrammaton/tetragrámmaton YHVH. Le dernier vav de l’hébreu se prononce comme un v ou un w muet (tranquille) et ainsi les anglophones l'ont traduit comme un w et l'ont fait apparaître et le prononcent comme Yahweh en omettant le o également. Ceci est techniquement incorrect et a été fait avant la publication des textes d’Éléphantine.
Lorsque le terme Yaho est conjointement utilisé avec d’autres syllabes pour former des noms composés, le o peut être laissé ou abandonné, selon les préférences. Lorsque le Yah est à la fin d’un mot, la lettre o ou la consonne vav et la voyelle sont souvent omises. Ainsi, le nom Abijahuw qui signifie Père de l'adoration ou Père Yahovi, Père à adorer est traduit par Strong comme adorateur de Jah (Yahovi) (le Yahovih ou l'objet d'adoration c.-à-d. Eloah, Dieu le Père, la source de la loi ; cf. Esdras 4:24 à 7:26 – et c'est ici sans la consonne finale du tetragrámmaton) devient Abiyah, étant traduit Abijah en Anglais, qui devient la prononciation normale comme les voyelles. Cela peut aussi être traduit Abia, Abiah (cf. SHD 29 ; et aussi 1Chron. 3:10 ; 24:10 ; 1Rois. 14:1). Cela peut également être Abiyel ou le Père de El (rendu possesseur de El ; cf. SHD 22). Encore une fois, Dieu le Père est impliqué. Quand il est rendu par Abijam (SHD 38), cela devient père de la mer.
Yahoshua devient Yashua dans certains cas et, pour l'usage américain, le terme Yeshua devient une prononciation car leur voyelle a est une version dure provenant d'un dialecte anglais pré-Oxford. Ainsi, la langue anglaise a introduit ses propres variations dans l'hébreu. Le J a été introduit à la place du Y à partir des variations post-Réforme jusque dans les traductions et donc, la version KJV de la Bible a importé plus de variations, ainsi qu'une fausse interprétation théologique, ce qui a eu pour résultat de déguiser les noms de Dieu à grande échelle. Ce déguisement s'est étendu aux noms des personnes dans le récit biblique, y compris les apôtres et la famille du Christ, comme nous le verrons ci-dessous.
Un autre argument erroné est avancé autour de la prononciation du tetragrámmaton. Il est argumenté que Yahovah est dérivé de la construction hovah (prononcé hoovaw) et signifie le Dieu de la ruine ou du malheur. Ce point de vue méconnaît complètement la nature du tetragrámmaton, les consonnes impliquées et leur signification.
Le mot hovah (SHD 1943, prononcé hoovaw) signifie en effet ruine et malheur. Il est dérivé de SHD 1942 havvah qui a le sens de se précipiter sur ou de tomber sur. Il s’agit d’un sens négatif de la racine principale du mot SHD 1933. Ce mot et la racine principale sont tous deux composés de trois consonnes He Vav He (hwh). Ces trois consonnes-là forment également les trois dernières consonnes du tetragrámmaton. Le tetragrámmaton est Yot He Vav He ou YHVH. Il n'y a aucun w dans le tetragrámmaton. Vav est prononcé comme un v ou un w muet [tranquille] (voir Strong). Ce n'est pas un w du même genre que les Américains utilisent. La langue allemande en possède également une forme.
L’affirmation selon laquelle Yaho a été abandonné lors de la captivité babylonienne est une conjecture sans fondement, comme le montrent les textes d’Éléphantine. Comme nous l’avons vu, la forme YH est prononcée Yahoo ou Yaho lorsqu’elle est utilisée comme une syllabe seule. C’est la forme rendue par Jah dans la version KJV de la Bible. Yahovah est considéré par Strong comme étant composé de la combinaison de Yaho et du mot SHD 1961 qui a les mêmes consonnes He Vav He mais qui est prononcé hayah, signifiant exister. C’est le sens d’existant ou devenant tel qu’utilisé dans 'eyeh 'asher 'eyeh. Ce mot est dérivé du mot SHD 1933 qui est la racine du tetragrámmaton hava ou havah qui signifie respirer ou devenir dans une application large. Ainsi, le tetragrámmaton signifie je deviens. Il a été utilisé par Christ dans ce sens lorsqu’il a dit Je Suis. Il était le Yahovah qui a parlé à Moïse. Il a parlé pour Yahovih ou Yahovah des Armées, Dieu le Père, l’Elyon, ou le Très-Haut, qui est Eloah. Dans ce sens, le Messie préincarné était aussi le Messager ou l'Ange de Yahovah en tant qu’elohim dans Zacharie 12:8.
Ce que la version anglaise KJV de la Bible a rendu par Conseiller Puissant dans Ésaïe 9:6, c’est rendu par la LXX comme l’Ange du Grand Conseil. Ainsi, le Messie était à la fois Yahovah et Yashua ou Yahoshua. Ceci est mal interprété par le groupe de lobby Yaweh/Yehshua qui argumente contre Yahovah en tant que dieu de la ruine ou du malheur. Par exemple, une lecture de l’œuvre de Strong du mot SHD 3068 renverrait le lecteur aux formes de la racine du mot SHD 1961, qui les dirigerait alors vers la forme correcte de la racine du tetragrámmaton à SHD 1934 et 1933. Ils auraient dû voir que leur construction basée sur le mot SHD 1943 était complètement sans fondement et une application négative d'une forme positive. Ils auraient dû voir la véritable base linguistique du nom.
Le Temple à Éléphantine et le Temple à Jérusalem étaient désignés comme étant le Temple de Yaho. Ce Temple d’Éléphantine a été détruit en 410 AEC (avant l’ère courante) par les prêtres du dieu Khnub en Égypte (Pritchard The Ancient Near East..., Princeton, 1958, pp. 278-279). La reconstruction du Temple dont parle Esdras et Néhémie a été réalisée par les Hébreux se trouvant au Temple d’Éléphantine vers l’an 419-400 AEC. Ces derniers et les locuteurs araméens qui s'y trouvaient ont fait des contributions pour le Dieu Yaho. On estime qu'il y a eu l'équivalent de 123 contributions de 2 shekels chacune (ibid.) et certaines ont même été faites au nom d'Ishumbethel et d'Anathbethel (ibid.). On suppose qu'il s'agit de déités Araméennes, mais elles peuvent aussi se référer aux fonctions de la Maison d'El (Bethel), c.-à-d. les piliers personnifiés ou autres. Nous n'avons aucune connaissance absolue de leur signification. Ce que nous savons sans l’ombre d’un doute, c’est que le nom Yaho a été utilisé au début du quatrième siècle AEC, après le retour des exilés et lors de la construction du Temple de Jérusalem.
Le terme HaShem provient également de cette époque. Cela provient de l'idée païenne que le nom devait être protégé afin que sa prononciation correcte par les magiciens ne permette pas la capture de la ville appartenant à la déité (en l’occurrence, Jérusalem ou le Temple d’Éléphantine). C'est une pratique adoptée par les Égyptiens, les Babyloniens et les Romains. Les Juifs utilisaient les termes Yahovah (SHD 3068) comme Adonaï et Yahovih (SHD 3069) comme Elohim. De cette manière, ils élevaient l’un au-dessus de l'autre et ce, conformément au Psaume 45:6-7 – où l'un était Seigneur ; l'autre était Celui qui est le Véritable Dieu. Le Véritable elohim ou haElohim était Eloah.
Le nom Yahovah est dérivé, comme on le sait, de Yaho et de havah. Havah (SHD 1934) est lui-même l'équivalent de SHD 1933 qui signifie respirer ou être ou avoir. Il ne contient pas les concepts de ruine comme dans hovah ou hoovaw. La racine première est havah.
Eloah ou Yahovah des Armées s’est Lui-même révélé à travers le Messie comme étant 'eyeh 'asher 'eyeh ou je serai ce que je deviendrai (Ex. 3:14; cf. la note de bas de page dans l’ouvrage The New Oxford Annotated Bible RSV et aussi The Companion Bible). Ce nom a constitué la base de Yahovah (YHVH) en tant qu’être étendu, et plus de deux êtres dans la Bible ont porté ce nom ou ont été désignés par ce nom (voir le document d’étude L'Ange de YHVH (No. 024)).
Yahovah est en réalité le nom donné à la deité secondaire d'Israël dans l'Ancien Testament agissant pour la déité primaire. Cet être a été envoyé à Israël et Israël lui a été attribué par le Dieu Très-Haut (Deut. 32:8 voir la version anglaise RSV, la LXX et les Manuscrits de la Mer Morte) Yahovah des Armées (Zach. 2 :3-13 ; cf. Ps. 45:6-7).
Les Juifs n'ont jamais prononcé le nom Yahovah. Ils prononçaient Yahovah comme Adonaï et Yahovih comme Elohim (voir SHD 3068 et 3069). Ils ont ainsi conservé la distinction des noms. à partir des textes d’Éléphantine nous voyons qu'ils ont également utilisé le terme HaShem qui signifie simplement Le Nom. Ce terme a été utilisé à la place de Yahovah pour éviter la confusion avec le Messager de Yahovah, ou entre Yahovah et le Père qui l’a envoyé. Le Père était Yahovih ou Yahovah des Armées (cf. Zach. 2). Christ a utilisé le terme Eli Eli lama sabachthani (la Peshitta dit Eli Eli lemana shabakthani), citant de l'Ancien Testament le Psaume 22:1 Ely Ely lemah ‘azabany. Aucun Juif, à cette époque, ne prononçait le nom Yahovah. Comme nous l’avons vu dans les textes d’Éléphantine, nous savons qu’à partir du IVe siècle AEC, Juda a changé également ce nom et le rendait par HaShem ou Le Nom. Cette pratique s’est poursuivie et se retrouve aujourd'hui dans des traductions telles que l'édition de Stone du Chumash où le mot Yahovah est rendu par HASHEM.
Cet aspect de HaShem est également traité dans le document d’étude Azazel et le Jour des Expiations (No. 214). Cela semble provenir de l’ancienne pratique consistant à se prémunir contre l'usage du nom de la déité patronne ou protectrice afin que les sorciers ou les magiciens des autres nations ne s'accaparent du nom et, ainsi, par son utilisation correcte, ne provoquent la chute ou le renversement de la nation concernée. Ainsi, la théologie des Noms Sacrés trouve ses origines dans les pratiques païennes (voir le document d’étude Abracadabra : La Signification des Noms (No. 240)). Il semble que Juda n’ait jamais prononcé le nom Yahovah à partir de la captivité babylonienne.
Nous sommes maintenant en position de comprendre les questions complexes qui sont en jeu. L'objet de l'adoration est Eloah, et en tant que Yahovah, Il est un être étendu, duquel nous deviendrons tous des elohim comme l'Ange de Yahovah à notre tête (Zech. 12:8). Eloah est l'objet de notre adoration et de notre culte.
Le nom de Dieu tel qu’il s’applique au sens étendu de Yahovah
Comme nous l’avons vu plus haut, le nom Yahovah (ou sa forme abrégée Yaho) et l’abréviation Yah se retrouvent dans de nombreux dérivés de noms – tant Messianiques qu’autres. Yahovah lui-même est dérivé de 'eyeh 'asher 'eyeh qui est en réalité Je serai ce que je deviendrai. Ce nom indique que Dieu est en processus de devenir quelque chose (cf. Éph. 4:6).
Le nom du Messie était Yahoshua. Les variations de ce nom sont : Osée, Hosea, Hoshea, Jehoshua, Jeshua, Jeshuah, Jésus, Osea, Oshea, et Josué. Cette pratique se poursuit aujourd'hui au sein de notre peuple. Le nom irlandais O'Shea est une variation sur ce thème. Cox est une contraction d’Isaac selon les hérauts d’armoiries anglaises, bien que dans l'ancien gaélique il signifie “rouge”.
Le SHD 3091 est une combinaison du SHD 3068 Yahovah et du SHD 3467 et signifie Yahovah a Sauvé ou Yahovah Sauve. La forme courte du nom Yahovah est Yaho. Il est traduit comme Yah ou Jah dans la version KJV de la Bible (Ps. 68:4), mais les textes d’Éléphantine nous montrent que la forme réelle était, et est, Yaho (voir James Pritchard The Ancient Near East..., Vol. 1, Princeton, 1958, pp. 278-279). Ainsi, le nom correct au complet est Yahoshua qui est raccourci en Yashua. Dans ce sens également, Hoshea [Hosée] signifie libérateur (étant dérivé du SHD 3467), de même que [Osée] Oshea et Hosea (cf. SHD 1954).
La traduction standard en grec pour Joshua [Josué] ou Yahoshua était Iesous. C'est Ie pour Yah ou Yaho, et Sous (pr. Shou ou shous ou zhou/s) pour Shua. Cela se produit dans l’Ancien Testament de la LXX et dans le Nouveau Testament et ce, non seulement pour Christ mais aussi pour tous les usages de Josué. Yeshua est un raccourci du mot original. Les variations sur ce thème se retrouvent tout au long de la Bible. La langue grecque doit écrire la lettre Y comme ‘I. Les règles grammaticales du grec pour les terminaisons diffèrent selon l’infléchissement, mais le sens de l'hébreu original est préservé pour les Hébreux qui utilisaient alors l’araméen.
Yudah, le nom du frère du Messie, est traduit par Jude à partir du grec ‘Ioudas. Joseph, la racine du nom de son frère et de son cousin, est ‘Iosetos en grec pour le cousin et ‘Ioseph pour le frère qui est évidemment nommé d’après le nom de son père Yoseph, le mari de Mariam. Ces noms sont déguisés dans la version KJV de la Bible et dans toutes les versions anglaises issues de la théologie trinitaire et de la mariolâtrie. Jacques est en fait ‘Iakobos de Yacob ou Jacob, mais c’est aussi ‘Iakobou selon l’infléchissement et ainsi de suite. La traduction de Simon son frère et de Symeon et Siméon, ses cousins et ses neveux et leurs descendants, sont aussi variés dans le temps et en même temps.
La mère du Messie était Mariam. C'était sa tante (la soeur de Mariam), la femme de Clopas, qui a été nommée Maria. D’autres variations étaient Miriam et qui sait quoi encore. Maria, la femme de Cleophas ou Clopas, a nommé ses fils ‘Iakobos, appelé le petit Yacob [os] ou petit Jacques, et Yosetos (Marc 15:40). Ces noms des cousins du Messie différaient des noms des frères du Christ qui étaient ‘Iakobos ou Jacob [os] traduit comme Jacques, ‘Ioseph ou Joseph, Simon, et ‘Ioudas (Judas) ou Jude (de Yudah ou Juda) (Matt. 13:55). Les soeurs du Messie ne sont pas nommées ; c’était la pratique de la généalogie à cette époque-là. Nous pouvons, cependant, être sûrs que l'une d'elles aurait porté le nom de Mariam et probablement celui d'Elizabeth, et peut-être aussi celui de Maria. La pratique générale était de nommer les petits-enfants d’après le nom de leurs grands-parents vu qu’il n'y avait pas de pratique standard de noms de famille comme c’est le cas aujourd'hui. Ainsi, les noms de la femme d’Héli et de la mère de Joseph seraient également inclus. Les noms des frères, sœurs et cousins du Messie sont délibérément obscurcis ou occultés dans les versions anglaises afin de promouvoir l'illusion de la virginité perpétuelle de Mariam, appelée à tort Marie, dans l’idolâtrie. Ce mythe est perpétué aujourd'hui même par des historiens Catholiques qui connaissent la vérité mais la cachent – tel que Malachi Martin (cf. The Decline and Fall of the Roman Church, pp. 42-44).
Les noms des apôtres en anglais varient même du grec. L'usage conventionnel est souvent nécessaire pour avoir une conversation compréhensible avec le reste du monde. Si les noms réels des personnes dans le Nouveau Testament étaient utilisés correctement, alors pratiquement toute conversation biblique compréhensible avec le monde non-converti serait difficile – voire impossible.
Il n'y a certainement pas d'enjeu de salut dans la question de la prononciation des noms concernés. L'affirmation qu’il y a un enjeu de salut dans la prononciation exclusive est une forme de pharisaïsme et un blasphème contre la nature et l’auto-révélation de Dieu. Plus particulièrement, les noms qui sont avancés démontrent une mauvaise compréhension de la théologie et des êtres concernés.
Voir aussi le document d’étude Les Noms de Dieu (No. 116).
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