Les Églises Chrétiennes de Dieu
[240]
Abracadabra :
La Signification des Noms [240]
(Édition
2.0
19970918-19970918-20120626)
Les noms sont souvent utilisés comme des mots de pouvoir. Dans la théologie,
l'utilisation générale est à des fins d'invocation. Ils sont utilisés pour
donner à la personne faisant un mantra le contrôle sur la divinité convoquée et
pour forcer celui ou ceux appelés à accéder à leurs demandes. Cette utilisation
est généralement associée à l'occulte, aux nombres et symboles de la Kabbale,
aux diverses formes du mysticisme, incluant la sorcellerie primitive, et au
chamanisme. Son utilisation actuelle reste proche de son utilisation dans les
Religions du Mystère primitives et les Sociétés Secrètes.
Christian Churches of God
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(Copyright
©
1997 James
Dailley éd. Wade Cox)
(Tr. 2012, rév. 2012)
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Abracadabra : La Signification des Noms [240]
Quand nous entendons le mot Abracadabra, qu’évoquons-nous ? Il s'agit d'un nom utilisé par les magiciens et les illusionnistes pour que des objets ou des animaux et des personnes : apparaissent, disparaissent ou changent de forme et de couleur. Tour de main “Presto Changeo”.
ABRA signifie = “Je créerai” et provient de shoresh
(racine hébraïque/araméenne de 3 lettres B”R”A) et est le même shoresh comme
dans le mot d'ouverture de Genèse (=‘breishit’), ce qui signifie “au
commencement de la création.” C'est la même chose tant en hébreu qu’en araméen.
En le conjuguant à la première personne du singulier au futur, cela devient =
ABARA = JE CRÉERAI
CA'DABRA signifie = Tout d'abord, les deux premières lettres ‘CA’ signifient
(en hébreu) ‘COMME’ ou ‘LA MÊME
CHOSE QUE ’ – C'est une abréviation ou un préfixe pour le mot CAMMO, et commune
dans la Bible ou en hébreu en général, par ailleurs, les lettres DABRA signifie
(en hébreu de shoresh "D-B-R", comme dans 'parler' ou 'dire' ou 'parole')
signifiant tout simplement “comme cela était dit” ou “les paroles disaient”.
Alors, quand on les ajoute tout ensemble, ABRA-CA-DABRA signifie “JE CRÉERAI
comme J'AI DIT”... et les deux mots riment comme dans "ABRA Ca'DABRA" ainsi cela
a un son magique.
Très probablement, il a été utilisé par un magicien de langue hébraïque,
dans un marché médiéval d’une quelconque ville européenne, disant à son
auditoire de paysans en visite de l'extérieur de la ville, qui étaient en ville
pour faire leur commerce hebdomadaire ou aller à l'église de la ville, de sa
prédiction de “je créerai, ex nihilo, comme j'avais dit” et puis en tirant sa
créature (comme un pigeon) de sa cage ou boîte de chapeau ‘vide’ ! comme dans -
"JE CRÉERAI, comme J’AI DIT" et, suivi habituellement par : "Voila ! Le voici
!", et ensuite par le souffle coupé du public et les applaudissements !
C’est, cependant, un mot de
signification Kabbaliste (Cabbaliste) qui a été, et peut être encore, utilisé
pour des incantations. Il a été déclaré que lorsqu'il est écrit comme
ci-dessous, plié de manière à dissimuler l'écriture, cousu de fil blanc et porté
autour du cou, vos maux finiraient par se calmer. Parfois, vous deviez supprimer
des lettres, et cela provoquait davantage la maladie à diminuer.
ABRACADABRA
ABRACADABR
ABRACADAB
ABRACADA
ABRACAD
ABRACA
ABRAC
ABRA
ABR
AB
A
J E Cirlot
dans
A Dictionary of Symbols,
Dorset, page 2, considère le mot en entier comme une phrase en hébreu.
La première mention écrite disponible du mot est dans un poème du deuxième
siècle Praecepta de Medicina par Serenus Sammonicus un célèbre
médecin gnostique. Il a donné des instructions pour utiliser les lettres de ce
triangle magique dont il se servait pour guérir les frissons et les fièvres. Il
devait être écrit sur un papier, plié en forme de croix, porté pendant neuf
jours suspendu au cou et, avant le lever du soleil, jeté derrière le patient
dans un ruisseau vers l'Est.
C’était également un charme très populaire au Moyen Âge. Au cours de la Grande
Peste de 1665, un grand nombre de ces amulettes étaient portées comme des
garanties supposées contre l'infection. C’est l'un des plus célèbres de tous les
talismans, et a été utilisé comme une formule magique par les Gnostiques à Rome
pour invoquer l'aide des esprits bienfaisants contre la maladie, le malheur et
la mort.
D'autres recherches kabbalistiques affichent les valeurs numériques et la
résonance symbolique de ce mot de pouvoir.
Ces invocations sacrées font partie d'une discipline mystique qui utilise la
répétition du nom d'une divinité ou une combinaison de lettres et de noms pour
aider à la méditation. Un dévoilement d'un ‘Nom’ divin.
Porte-bonheurs de Wills # 13 : LE ABRACADABRA
C'est l'une des 50 cartes à collectionner représentant des amulettes et des
talismans, publiées en Angleterre pendant les années 1920 par W D & H O Wills,
les fabricants de cigarettes Wills.
Le plus grand mot de pouvoir, le nom divin le plus insaisissable et puissant,
est le nom “personnel”
de Dieu, le Tétragramme - YHVH - avec lequel Dieu a tout créé. Selon la légende,
en raison de sa puissance impressionnante, la prononciation du nom a été
rarement exprimée, et alors seulement lors des jours les plus saints et aux
lieux les plus saints ; finalement la prononciation a été perdue. (Richard
Cavendish The Black Arts,
Putman Publishing,
1967).
Avant le troisième siècle BCE (avant l’ère courante), l'utilisation du Nom de
Dieu était interdite et le concept est mentionné par les Esséniens environ 100
BCE dans La Règle de la Communauté.
Si quelqu'un a prononcé le Nom le [Plus] Vénérable VII même si de façon
frivole, ou à la suite d'un choc ou pour toute autre raison que ce soit, en
lisant le Livre ou la bénédiction, il doit être rejeté et ne doit plus retourner
au conseil de la communauté (Vermes Dead Sea Scrolls in English , 4e
édition, p. 79).
La mort cruelle dont R H Teradion a souffert dans la persécution d'Hadrien a été
comptabilisée à titre de sanction pour avoir prononcé le nom. (’Ab
zara,
18a) C’était pour se prémunir contre une utilisation irrévérencieuse du nom
sacré. Les laïcs ont cessé de le prononcer. Seuls les sacrificateurs lors de la
bénédiction, et après la mort de Simon le Juste, seul le souverain
sacrificateur, et ce en retenant son souffle, de manière à le rendre inaudible,
même à ses collègues, prononçaient le nom ‘indicible’. La prononciation correcte
du nom n’était prononcée qu’aux pieux et aux humbles (Ḳid. 71a). Selon Philon
(Vita Mos. iii 14), il était insufflé par des lèvres saintes dans des oreilles
saintes dans le lieu saint. Josephus en fait également une préoccupation. (Ant.
II xii 4).
(Encyclopaedia
of Religion and Ethics,
art. names of God, Jewish,
Vol. 6, p. 296, J Hastings et al.).
Ce Nom de Dieu, parce qu’en le disant l'univers a été créé, est considéré de :
refléter le sens caché de la totalité de l'existence ; [il est] le Nom par
lequel tout le reste prend tout son sens (G Schloem
Major
Trends in Jewish Mysticism,
p. 133, Schocken Publishing, 1941).
Ce nom est considéré par Crowley d’être l'objectif ultime du magicien car, en
sachant sa prononciation, il peut être utilisé pour créer de la même manière que
Dieu, ou pour détruire :
Un tel Mot devrait en fait être si puissant que l'homme ne puisse pas l'entendre
et vivre. Un tel mot était en effet le Tétragramme perdu. Il est dit que, à
l'énoncé du nom, l’Univers tombe en dissolution. Que le Magicien cherche
sincèrement ce Nom Perdu. (A Crowley
Magick in
Theory and Practice,
p. 70-71, Dover Publications, 1976).
Non seulement les magiciens vénèrent le nom de quatre lettres, mais le mot
Tétragramme lui-même a été adopté et utilisé dans les cérémonies magiques.
Le Tétragramme est plus souvent utilisé dans les conjurations de Magie Pratique.
Dans la Magie Cérémonieuse, il a une variété d'utilisations et, s’il est parfois
utilisé dans les rituels en tant que nom de pouvoir, son utilisation est
généralement limitée à une autre forme de catégorisation.
À toute théorie magique ou pratique qui peut être divisée en quatre parties est
généralement attribuée l'une des lettres du Tétragramme. Sa plus importante
correspondance est avec les quatre éléments - le feu (Y), l'eau (H), l'air (V),
et la terre (H) (Israel Regardie The Golden Dawn, Llewellyn Publications,
1986).
Il y a un concept que Dieu a utilisé son nom pour créer l'univers et tout ce
qu'il renferme, y compris les dix Sefirot, ce qui signifie Émanations
Divines. Il y a dix Noms Divins qui leur sont associés. Ceci, à son tour,
provient du Sefer Yetsirah, dans lequel il est écrit que Dieu, en prenant trois
lettres de son nom, a scellé les six dimensions qui sont associées avec la
cinquième à la dernière Sefirot (D R Blumenthal
Understanding Jewish
Mysticism, Vol.
I and II, KTAV,
1978).
La théorie magique que les noms peuvent être utilisés comme des mots de pouvoir,
que ce soit pour contrôler l'univers en dehors du magicien ou pour réaliser
l'union avec “Dieu”
ou l’“Absolu”
ou peu importe le Nom qui est préféré, le concept est de Dieu utilisant Son nom
pour tout créer.
L'Abraxas
Les pierres d’Abraxas
ont été fréquemment portées et appréciées dans l'Empire romain à l'époque où le
Christianisme était parvenu à s'y établir.
Une grande importance a également été attachée au mot Abraxas, dans la
notation grecque composant le nombre 365, signifiant 365 cieux, occupés par les
365 dieux qui, selon la religion gnostique, ont formé la terre et ont décidé de
son destin. Cette affectation de jours est transportée dans l'ère moderne par le
culte de dulie des saints du Catholicisme.
Commentant sur l'élimination de certaines fêtes, L'Osservatore Della Dominica,
l’hebdomadaire du Vatican a déclaré :
“En
règle générale, la suppression d'un nom à partir du calendrier ne signifie pas
de porter un jugement sur la non-existence (d'un saint) ou de l'absence de la
sainteté. Beaucoup (de saints) ont été supprimés (du calendrier), car tout ce
qui reste certain, c'est leur nom, et ce serait trop peu dire aux fidèles par
rapport à beaucoup d'autres (The 1975 Catholic Almanach, p. 285).
Les litanies sont toujours en vigueur, et les saints défunts sont invoqués pour
prier pour le suppliant.
L'Abraxas, le curieux dispositif Jeo, ou Jéhovah des Gnostiques, a une
tête de volaille, signifiant vigilance et prévoyance, le bouclier, la sagesse,
le fouet, l'autorité, deux serpents, le mystère, l'éternité, la vitalité.
Ces bagues étaient portées comme des talismans pour la protection contre les
maux physiques.
Le talisman est une chevalière en or avec une pierre gris-verdâtre gravée dans
un simple chaton lourd. La sculpture représente Abraxas, un monstre avec
la tête d'un coq, le corps d'un homme tenant un bouclier et un fouet, et deux
serpents renversés pour les jambes et les pieds.
Autour de l'Abraxas se trouve une inscription en grec, les lettres
inversées, de sorte que la bague puisse être utilisée comme un sceau.
En ce qui concerne le nom Jeo gravé sur la pierre, auquel l'auteur de la
carte de cigarette renvoie à Jéhovah, Matthew Rabuzzi écrit :
Le sceau d'un dieu à tête de coq et à jambes de serpent portant un bouclier
clairement étiqueté YAHWEH se trouve illustré dans
‘The Myth
of the Goddess: Evolution of an Image’
d’Anne
Baring & Jules Cashford.
Le fait que le nom Abraxas équivaille au nombre de bon augure 365
n’explique pas suffisamment pourquoi la créature a la tête d'un coq, le corps
d'un homme, et des serpents pour les jambes. J'ai vu d'autres figures d’Abraxas
dans lesquelles l'entité se promenait dans un char, ce qui renforce le
symbolisme de l’année de 365 jours roulant vers l'avant sur les roues
circulaires solaires. Comme de nombreux symboles gnostiques, Abraxas a
connu un bref moment de popularité au cours de la fin de l'ère romaine, mais n'a
jamais été un facteur important dans la magie populaire de l’Europe ou du Moyen
Orient.
Cela a été exposé par Irénée, disciple de Polycarpe qui fut le disciple de Jean,
qui a écrit au deuxième siècle concernant l'Abraxas dans Contre
les Hérésies :
5. ... Il n'attache aucune importance aux [à la question concernant les] viandes
offertes en sacrifice aux idoles, les croit d’aucune conséquence, et se sert
d'elles sans aucune hésitation, il soutient également l'utilisation d'autres
choses, et la pratique de toute sorte de luxure, une question de parfaite
indifférence. Ces hommes, d'ailleurs, pratiquent la magie et utilisent des
images, des incantations, des invocations, et tous les autres types d'art
curieux.
Inventant aussi certains noms, comme s’ils étaient ceux des anges, ils
proclament certains de ceux-ci comme appartenant au premier, et d'autres au
second ciel, et alors ils s'efforcent d'énoncer les noms, les principes, les
anges, et les pouvoirs des trois cent soixante-cinq cieux imaginés.
Ils affirment également que le nom barbare sous lequel le Sauveur est monté et
est descendu est Caulacau.
6. Celui, donc, qui a appris [ces choses], et connu tous les anges et leurs
causes, est rendu invisible et incompréhensible pour les anges et tous les
pouvoirs, de même que Caulacau l’était aussi. Et comme le fils était
inconnu de tous, ainsi ils ne doivent également pas être connus de personne,
mais alors qu'ils savent tout, et passent à travers tout, ils restent eux-mêmes
invisibles et inconnus à tous, car : Pour toi, disent-ils, connais tout, mais ne
laisse personne te connaître. Pour cette raison, les gens d'une telle persuasion
sont également prêts à se rétracter [leurs opinions], oui, plutôt, il est
impossible qu'ils souffrent à cause d'un simple nom, car ils sont comme à tous.
La foule, cependant, ne peut pas comprendre ces questions, mais seulement un sur
mille, ou deux sur dix mille. Ils déclarent qu'ils ne sont plus Juifs, et qu'ils
ne sont pas encore Chrétiens, et que ce n'est pas du tout approprié de parler
ouvertement de leurs mystères, mais qu’il est bien de les garder secrets en
préservant le silence.
7. Ils distinguent la position locale des trois cent soixante-cinq cieux de la
même manière que les mathématiciens. Car, en acceptant les théorèmes de ces
derniers, ils les ont transférés dans leur propre type de doctrine. Ils
soutiennent que leur chef est Abraxas, et, à ce titre, ce mot contient en
lui-même le nombre qui s'élève à trois cent soixante-cinq (Irenaeus
Against Heresies,
Ch. XXIV, vv. 5, 6 & 7, ANF, Vol. I, pp. 350).
La connaissance est acquise précepte sur précepte, règle sur règle indiquée dans
la répétition du mot Caulacau (Ésaïe 28:10,13).
Précepte
ici est SHD 6673 tsav comme une injonction signifiant un commandement
et, par conséquent, une loi ou un
précepte. Les antinomiens attaquaient la loi et l'appelaient tribulation.
Règle sur règle est SHD 6957 kav ou kawv, par conséquent, règle
sur règle ou kawv-la-kawv. C'est une corde utilisée pour mesurer et
également une chaîne musicale et, par conséquent, accord. C'est à partir
de ce sens une règle. Par la loi, tout était mesuré et c'est le sens du texte
dans Ésaïe et, ainsi, ridiculisé par les Naasseni et caractérisé dans la
cosmologie des Nicolaïtes. Les Gnostiques et ici, aussi les Nicolaïtes sont donc
les ancêtres de l'argument de la grâce pas la loi des Trinitaires
antinomiens modernes qui sont leurs descendants logiques (consulter l'étude
Les Nicolaïtes
(No. 202)).
Il devrait être clair que le concept des Noms Sacrés comme une
question de salut est dérivé de l'ancienne théologie et est hérétique dans un
contexte biblique. Il y a une distinction claire en termes de troisième
commandement en ce qui concerne la prise du nom de Dieu en vain, et la simple
identification de la divinité. Le concept que la prononciation correcte du nom
par un homme est essentielle pour l’exploitation du dieu est une question
fondamentale du contrôle magique de l'esprit païen primitif.
Cela blasphème l'omnipotence de Dieu le Père dans l'exercice de Sa révélation de
soi disposée.
Dans le dictionnaire
Vine’s Expository Dictionary
of Biblical Words,
dans la section des mots de l'Ancien Testament à la page 96, nous trouvons sous
[le mot] Dieu :
Dans le monde antique, on croyait que la connaissance du nom d'une personne
donnait un pouvoir sur cette personne. On pensait qu’une connaissance du
caractère et des attributs des
“dieux”
païens permettait aux adorateurs de manipuler ou d'influencer les divinités
d'une manière plus efficace qu'ils l’auraient fait si le nom des divinités
restait inconnu. Dans cette mesure, l'imprécision du terme
ël
frustrait les gens qui espéraient obtenir une sorte de pouvoir sur la divinité,
puisque le nom donnait peu ou pas d'indication du caractère du dieu.
Cela était particulièrement vrai pour El, le chef dieu cananéen. Ils ont
couramment associé la divinité avec la manifestation et l'utilisation d'un
énorme pouvoir. Cela peut se refléter dans la curieuse phrase
“le
pouvoir [ël] de ma main”
(Genèse 31:29 KJV. RSV
“il
est en mon pouvoir”
; cf. Deut. 28:32).
Ce concept se retrouve aujourd'hui parmi les groupes des Noms Sacrés comme
l'Assemblée
Yahweh’s New Covenant Assembly.
Dans leur brochure de 1993
Our Saviour Spoke the Sacred
Name,
à la page 3, ils écrivent :
Les avocats, à travers leurs propres règles, niaient aux Israélites la
connaissance du Nom de Yahvé par lequel ils devaient être appelés. D’être appelé
par le nom de Yahvé met Israël sous Sa protection, Ses soins et Ses
bénédictions.
Jean 14:14 14
Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
C'est une déclaration très ferme. Toutefois, c’est contingent puisque nous
devons savoir que nous ne pouvons pas demander des choses qui sont contre la
volonté de Dieu, même si nous utilisons Son nom.
Jean 9:31 31
Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu’un l’honore
et fait sa volonté, c’est celui là qu’il exauce. (LSG)
Sur ce point, nous lisons :
Matthieu 7:22 22
Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas
prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et
n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?
Ces gens l'appelaient Seigneur et connaissaient son nom, ils ont même prophétisé
et chassé des démons. Sa réponse à ces miracles qui ont été faits, apparemment
avec succès, est la suivante :
Matthieu 7:23 23
Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de
moi, vous qui commettez l’iniquité.
Actes 4:12 12
Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui
ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
Les pers
Jean 17:3 3
Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et
celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
onnes ci-dessus n'ont pas été sauvées par les miracles faits en son nom. Le
salut exige à la fois la connaissance et la foi.
Jean 20:31 31
Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ,
le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom.
Desquelles suit l'obéissance.
Matthieu 7:21 21
Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume
des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les
cieux.
Nous avons besoin de comprendre et de croire en Celui que nous adorons, et de
faire comme Il dit, sans une fausse confiance en nos grandes œuvres.
L’Assemblée
Yahweh’s New Covenant Assembly
continue :
Ces avocats ont interdit à toute personne d'invoquer le Nom de Yahvé.
À la page 6, nous lisons :
Le Sauveur souligne que le Nom de Yahvé a un pouvoir spécial pour protéger Son
peuple.
Cette opinion est erronée. Les raisons des bénédictions ou des malédictions sont
énumérées dans Deutéronome 28. Elles sont basées sur l'obéissance diligente aux
commandements et aux statuts (Deut. 28:15) et pour le fait de marcher dans Ses
voies (Deut. 28:9). Les bénédictions ou la protection ne sont pas pour invoquer
le nom utilisé à la fois pour le Dieu d'Israël et son Dieu pour le bénéfice
personnel. Il y a une différence significative entre YHVH et YHVH des Armées
(Ésaïe 44:6-8 ; 51:15 ; 54:5 ; Jér. 10:16 ; 32:35 et suiv.).
Éloah ou Yahovah des Armées s’est déclaré Lui-même à travers le Messie comme
'eyeh 'asher 'eyeh ou je serai ce que je deviendrai (Ex. 3:14 ; cf.
note de bas de page dans la bible
The New Oxford Annotated
Bible RSV
et aussi dans la Companion Bible). Ce nom constituait la base de Yahovah
(YHVH) comme un être étendu, et plus de deux êtres dans la Bible ont porté ce
nom ou ont été mentionnés par ce nom (consulter l'étude
L'Ange de YHVH (No. 24)).
Ce nom indique également que Dieu devient quelque chose (cf. Éph. 4:6).
L'utilisation d'un nom qui décrit les attributs des traits de caractère
individuels, l'autorité, les pouvoirs ou les activités est biblique. Les noms
bibliques ne sont pas utilisés comme l’est un nom occidental qui est plus un
indicatif d'appel. D'autres noms ou nombres sont ajoutés à notre nom de famille
commun pour éviter toute confusion dans l'identification.
Le mot idolâtrie
L'étude appelée la sémantique a fourni de nouvelles informations sur la langue
et se préoccupe de la signification dans la langue. Elle traite de l'utilisation
des mots et le sens généralement admis qui ont été sujets à changement et les
symboles de ces mots souvent véhiculés.
Aujourd'hui, nous avons l'ancienne population isolée de langue française du
Québec, au Canada qui utilise une ancienne version de la langue. Les peuples
européens de langue française doivent faire très attention pour comprendre la
prononciation et l'usage d’un mot. Nous avons les mêmes difficultés découlant
des accents et des mots qui sont utilisés localement et qui constituent souvent
une connotation différente de la pensée exprimée. Même avec la télévision
américaine et anglaise existant à travers le monde, un Écossais de Glasgow
parlant à un Texan de la campagne sera mis au défi.
Genèse 11:6-7 6 Et l’Eternel dit : Voici, ils forment un seul peuple
et ont tous une même langue, et
c’est là ce qu’ils ont entrepris ; maintenant rien ne les empêcherait de faire
tout ce qu’ils auraient projeté. 7 Allons ! descendons, et là
confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les uns des
autres.
Même aujourd'hui, lorsque nous parlons une seule langue nous parvenons à nous
confondre ! Les effets de cette division sont encore avec nous et se développent
très rapidement. Il y a des centaines d'années, les défis des communautés
isolées qui ont développé leur propre dialecte et langues les obligeaient à
apprendre de nombreuses langues et une langue régionale. La Chine a une écriture
pictographique qui est comprise par la plupart de la population. Les mots parlés
qui sont utilisés ne sont souvent pas compris en dehors de la région locale.
Les Juifs ashkénazes et séfarades de langue hébraïque moderne utilisent des mots
différents et une prononciation différente. L’un ou l’autre de ces groupes
parlant à des Juifs en Palestine il y a 2.000 ans aurait des problèmes pour se
faire comprendre. À Babel, le discours a été confondu et, donc, pas compris,
même s'ils parlaient une seule langue.
Le terme Yahoo est plus familier, comme un cri d'exhortation utilisé par
des cowboys lorsqu’ils forment des chevaux et comme une désignation péjorative
par les gens de la ville au moment de faire un commentaire sur ces ploucs
turbulents, c'est à dire
“Cette
bande de Yahoo !”.
On le trouvera maintenant comme le nom d'un moteur de recherche utilisé par ceux
qui cherchent [sur] le Web mondial. Ce mot Ya-hoo ! a également été
utilisé comme un cri de guerre et une exhortation dans le monde antique et a
peut-être été amené aux Amériques modernes par nos ancêtres parthes/pythiens
aimant les chevaux. L'héritage d'Abraham, à cause des promesses que Dieu a
faites à ses descendants physiques et spirituels, est plus large que ce qui est
généralement compris.
Il y avait un temple nommé le Temple de Yaho décrit dans les lettres araméennes
parlant du Temple à Éléphantine (voir Pritchard
The
Ancient Near East: An Anthology of Texts and Pictures,
Princeton, 1958, Vol. I, pp. 278-280). Dieu est appelé Yaho depuis au moins
avant 407 avant notre ère. Le temple à Éléphantine et le temple de Jérusalem
étaient considérés comme le temple de Yaho. Ce temple à Éléphantine a été
détruit en 410 avant notre ère par d'autres prêtres du dieu Khnub en Égypte
(ibid., p. 278-279). La reconstruction du Temple mentionnée dans Esdras-Néhémie
a été contribuée par les Hébreux au temple d'Éléphantine vers 419-400 avant
notre ère.
Ceux-ci et les orateurs araméens là ont apporté une contribution pour le Dieu
Yaho. Il y avait un équivalent estimé de 123 contributions de 2 shekels
chacune (ibid.) et certaines ont même été faites au nom de Ishumbethel et
Anathbethel. Ces supposées divinités pourtant peuvent renvoyer à des fonctions
de la Maison de El (Bethel), c'est à dire les piliers personnifiés ou quelque
chose de semblable. Nous n'avons pas la connaissance absolue de la
signification. Nous savons que le nom Yaho a été utilisé au début du IVe siècle
avant notre ère après le retour des exilés et à la construction du Temple à
Jérusalem.
Le terme HaShem, ce qui signifie Le Nom, est venu aussi de ce
point dans le temps. L'édition Stone du Chumash, préface/xiv déclare :
Nous utilisons
“Hashem”
ou
“Le
Nom”
comme la traduction du Tétragramme, le Nom de Dieu sacré de quatre lettres en
hébreu. Dans le commentaire, nous y faisons souvent référence comme
“Le
Nom de Quatre Lettres.”
(xxvi) ... Ce Nom n’est jamais prononcé comme il est écrit. Pendant la
prière, ou quand il est récité, ou quand un verset de la Torah est lu, le Nom de
Quatre Lettres devrait être prononcé comme s'il était écrit Adonaï, le Nom qui
identifie Dieu comme Maître de tous. D'autres fois, il devrait être prononcé
Hashem, littéralement
“Le
Nom”.
Dans la traduction H Danby de la Mishna (IIe siècle avant notre ère au IIe
siècle CE), il y est déclaré que :
aux Expiations ce Nom était prononcé par le Souverain Sacrificateur comme il
était écrit et n’utilisant pas un pseudonyme. Yoma 3:8, 6:2, Tamid 7:2.
Les différentes prononciations parmi les Assemblées des Noms Sacrés sont les
suivantes :
Le Très-Haut
Messie
YaHVah
YaHVaHoshea
Yahu'wey
Yahushu'a
Yahaweway
Yahshua
Yhwh
Yeshua
et surtout :
Yahvé
Yahoshua
Les livret de 1984 des Témoins de Jéhovah
The Divine Name that will
endure forever,
écrit à la page 7, que
“La
vérité est que personne ne sait vraiment comment était prononcé le nom de Dieu à
l'origine.”
Il s'agit d'une franche déclaration d'un groupe qui prononce Le Nom comme
Jéhovah, lequel n'aurait pas été compris par les orateurs anciens en hébreu
avec l'ajout de la prononciation ‘J’ occidentalisée. Ils conviennent également,
à la page 11, qu'il ne serait pas faux d'utiliser une forme comme Yahvé. La
prononciation Jésus s’est développée à partir du grec Iesous (SGD
2424) prononcée ee-ay-sooce. Elle a été utilisée dans la traduction de la
Septante (LXX) par soixante-dix [+ deux] érudits de langue hébraïque pour les
Juifs hellénistiques à travers le Proche-Orient.
L'idée se développe à partir des Actes :
Actes 4:12 12 Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le
ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions
être sauvés.
Le nom araméen par lequel le Messie était connu décrit son rôle et la réussite
de sa mission. L'idée peut devenir que nous devons savoir, et avec l'intonation
correcte, bien prononcer ce nom salvateur. Cette idée se moque du Dieu
Tout-Puissant communiquant avec nous dans n'importe quelle langue sauf l’hébreu
et interdit aussi la prophétie.
Ésaïe 28:11 11
Hé bien ! c’est par des hommes aux lèvres balbutiantes Et au langage barbare Que
l’Eternel parlera à ce peuple.
Lorsqu’Il parle aux Israélites rebelles de langue hébraïque, Dieu dit qu'Il leur
parle dans une langue étrangère.
Ceci prépare le terrain prophétique pour le monde grécophone et les Juifs
hellénistiques. Comme indiqué, tous les prophètes rendent ce témoignage que
notre réconciliation vient de l'effet de notre foi.
Actes 10:43 43
Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui
reçoit par son nom le pardon des péchés.
Si notre appel et baptême ne sont valables que si le nom utilisé est l'hébreu,
alors nous devons nous demander si notre Dieu est Tout-Puissant. La plupart des
hébraïsants des 39 derniers Jubilés n'ont pas répondu si cela est vrai. Bon
nombre des Israélites qui désormais parlent une langue étrangère, même le grec,
ont reçu une relation de Nouvelle Alliance avec le Seul Vrai Dieu. La porte
était ouverte aux Gentils qui doivent également comprendre qui est Le Dieu Très
Haut et qui est Son Messie.
Jean 17:3 3
Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et
celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
Nous lisons :
Proverbes 22:1 1
La réputation est préférable à de grandes richesses, Et la grâce vaut mieux que
l’argent et que l’or.
Proverbes 22:1 1
Un bon nom est préférable à de grandes richesses, et être respecté vaut mieux
que l'argent et l'or. (Traduit de la Bible
Bible in
Basic English)
Nous devons voir comment la pensée hébraïque au sujet du mot nom est
utilisée. Ron ou John ne sont pas des meilleurs noms que d'autres noms. C'est
notre estimation des personnes à travers notre comportement qui nous donne des
bons ou mauvais noms, ce qui signifie une confiance ou loyauté.
Psaume 20:7 7
Certains mettent leur foi dans les chars et certains dans les chevaux, mais nous
serons forts au nom du Seigneur notre Dieu. (Traduit de la Bible
Bible in
Basic English)
Nous pouvons être forts avec confiance dans la loyauté de notre Dieu. Ce n'est
pas lié à une prononciation inconnue en hébreu. Tous peuvent avoir une confiance
temporaire artificielle dans les chevaux et les chars, les missiles et les chars
d’assaut.
C’est également de l'idée païenne que le nom des divinités locales devait être
protégé de sorte que sa prononciation correcte par les magiciens ne permettrait
pas à la capture des villes ou des temples de la divinité. Dans ce cas, c’était
à Jérusalem ou le temple à Éléphantine. C’était une pratique utilisée par les
Égyptiens, les Babyloniens et les Romains. Cette idée se retrouve également dans
des groupes occultes modernes et parmi les tribus des Amériques qui tiennent à
des systèmes de croyances totémiques et chamaniques.
La théorie du ‘nom’ est en réalité la base fondamentale de plus de la moitié des
idées religieuses de l'Égypte.
Déclamation ou melopoepia - la voix chantée des plus anciennes langues - est
considérée comme la reproduction du son harmonieux, c'est à dire la vibration
matérielle, qui est l'un des signes de substance vitale.
Cette voix chantée (khrou;
cf. G. Maspero, Bibl. egyptol. i [1893] 101)
engendre des forces magiques (hikau). (ERE, art.
Names,
Egyptian,
pp. 151-153).
Tous les textes, les rites, et la magie de l'Égypte reposent essentiellement sur
le fait que le nom, ainsi compris, constitue une âme matérielle, et est la
partie la plus secrète de l’être vivant tout entier car il est sa raison même de
vivre. Le nom est donc l'ego. Il existe par lui-même. Il est la plus subtile des
différentes âmes de l'individu.
... Le nom égyptien est donc certainement une âme - un être vivant existant par
lui-même - que les plus importants et les plus vieux textes liturgiques en font
l'élément essentiel dans leurs opérations magiques. ... La malédiction ou
l’exécration par le nom d'un individu lâche sur lui, pour lui porter préjudice,
toutes les forces que la formule a 'lié au' nom. ... À l'époque des plus anciens
monuments, afin de conférer à ses sujets vivants et à ses morts la plupart des
protections dont le totem et son nom donnent à des races primitives, l'Égypte
avait un système étonnamment parfait d'affiliation au culte d'un certain
dieu-protecteur, l'initiation aux mystères du dieu. Le titre amkhu assumé par
les initiés est suivi par le nom du dieu, à qui l'homme doit désormais une
allégeance particulière, et duquel il bénéficie de la protection dans cette vie
et la vie à venir ... le nom divin, étant uni, mais non confondu avec celui de
l'homme, marque les obligations et les devoirs réciproques, auxquels le temps,
par des degrés, donne un caractère moral (ERE, art. Body, Egyptian,
p. 153).
Cette acquisition et utilisation des noms à des fins occultes se trouve dans
pratiquement toutes les sociétés antiques et de nombreuses sociétés modernes.
James Frazer, dans The Golden Bough, tome 2, chapitre
Taboo and the Perils of the
Soul,
aux pages 387-391, dit :
... tout comme le sauvage furtif cache son vrai nom, car il craint que les
sorciers puissent faire un mauvais usage de celui-ci, alors il croit que ses
dieux doivent également garder leur vrai nom secret, de peur que d'autres dieux
ou même des hommes apprennent les sons mystiques et ainsi être en mesure de
faire de la sorcellerie avec eux. Nulle part, cette conception brute du secret
et de la vertu magique du nom divin n’était plus fermement soutenue et plus
pleinement développée que dans l'Égypte ancienne, où les superstitions d'un
passé sans date ont été embaumées dans le cœur des gens à peine moins
efficacement que les corps des chats et des crocodiles et le reste de la
ménagerie divine dans leurs tombes taillées dans la pierre.
La conception est bien illustrée par une histoire qui raconte comment la subtile
Isis a extorqué le nom secret de Ra, le grand dieu égyptien du soleil. Isis,
ainsi se déroule le récit, était une femme puissante en paroles, et elle était
lasse du monde des hommes, et aspirait après le monde des dieux. Et elle
méditait dans son cœur, en disant :
“ne
puis-je pas, en vertu du grand nom de Ra, faire de moi une déesse et régner
comme lui dans les cieux et sur la terre ?”
Car Ra avait beaucoup de noms, mais le grand nom qui lui donnait tout pouvoir
sur les dieux et les hommes n’était connu de personne sauf lui. Maintenant, le
dieu était, à cette époque, devenu vieux, il bava à la bouche et sa salive tomba
sur le sol. Alors Isis rassembla la salive et la terre
avec elle,
et la pétrit en un serpent et le mit dans le chemin où le grand dieu passait
tous les jours dans son double royaume selon le désir de son cœur. Et quand il
sortit selon son habitude, en présence de toute sa compagnie des dieux, le
serpent sacré le mordit, et le dieu ouvrit la bouche et cria, et son cri monta
au ciel. Et la compagnie des dieux s'écria :
“Qu'as-tu
?”
et les dieux crièrent :
“Ouah
!”
Mais il ne pouvait pas répondre ; ses mâchoires claquaient, ses membres
tremblaient, le poison courut à travers sa chair comme le Nil coule sur la
terre. Lorsque le grand dieu eut apaisé son cœur, il cria à ses disciples :
“Venez
à moi, ô mes enfants, descendants de mon corps. Je suis un prince, le fils d'un
prince, la semence divine d'un dieu. Mon père a conçu mon nom ; mon père et ma
mère m'ont donné mon nom, et il est resté caché dans mon corps depuis ma
naissance, afin qu’aucun magicien ne puisse avoir le pouvoir magique sur moi. Je
suis sorti pour voir ce que j'ai fait, je me promenais dans les deux terres que
j'ai créées, et voilà que quelque chose m'a piqué. Qu'est-ce que c'était, je ne
sais pas.
Était-ce le feu ? était-ce l'eau ? Mon cœur est en feu, ma chair frissonne, tous
mes membres tremblent. Apportez-moi les enfants des dieux avec les mots de
guérison et la compréhension des lèvres, dont le pouvoir atteint jusqu’au ciel.”
Puis, vint à lui les enfants des dieux, et ils étaient très tristes. Et Isis
vint avec son art, dont la bouche est pleine du souffle de vie, dont les sorts
chassent la douleur de suite, dont la parole fait vivre les morts. Elle dit :
“qu’il
y a-t-il, Père divin ? qu’il y a-t-il ?”
Le dieu saint ouvrit la bouche, il parla et dit :
“Je
suis allé sur mon chemin, je me promenais selon le désir de mon cœur dans les
deux régions que j'ai faites pour voir ce que j'ai créé, et voilà ! un serpent
que je n'ai pas vu m'a mordu.
Est-ce le feu ? est-ce l'eau ? Je suis plus froid que l'eau, je suis plus chaud
que le feu, tous mes membres transpirent, je tremble, mes yeux ne sont pas
fermes, je ne vois pas le ciel, l'humidité arrose mon visage avec de la rosée
comme en été.”
Ensuite Isis parla :
“Dis-moi
ton nom, Père divin, car l'homme qui est appelé par son nom vivra.”
Puis, répondit Ra :
“J'ai
créé les cieux et la terre, j'ai ordonné les montagnes, j'ai fait la grande et
vaste mer, j’ai étalé les deux horizons comme un rideau. Je suis celui qui ouvre
les yeux et il fait clair, et qui les ferme et il fait sombre.
Sur son ordre, se lève le Nil, mais les dieux ne savent pas son nom. Je suis
Khepera le matin, je suis Ra à midi, je suis Tum le soir.”
Mais le poison ne fut pas enlevé de lui ; il perça plus profond, et le grand
dieu ne put plus marcher. Alors Isis lui dit :
“Ce
n'était pas ton nom que tu m’as dit. Oh dis-le moi, que le poison puisse s’en
aller, car il vivra celui dont le nom est nommé.”
Maintenant, le poison brûla comme le feu, il fut plus chaud que la flamme de
feu. Le dieu dit :
“Je
consens à ce que Isis cherche en moi, et que mon nom passe de ma poitrine dans
la sienne.”
Alors le dieu se cacha des dieux, et sa place dans le navire de l'éternité fut
vide. C'est ainsi que le nom du grand dieu fut pris de lui, et Isis, la
sorcière, parla :
“remonte
poison, écarte-toi de Ra. C'est moi, même moi qui surmonte le poison et le jette
sur la terre, car le nom du grand dieu a été retiré de lui. Laisse Ra vivre et
laisse mourir le poison.”
Ainsi parla la grande Isis, la reine des dieux, elle qui connait Ra et son
vrai nom.”
Nous voyons donc que le vrai nom du dieu, avec lequel son pouvoir était
inextricablement lié, devait être déposé, dans un sens presque physique, quelque
part dans sa poitrine, de laquelle le mot pourrait être extrait par une sorte
d'opération chirurgicale et transféré avec tous ses pouvoirs surnaturels dans la
poitrine d’un autre.
En Égypte, les tentatives comme celle d'Isis de s'approprier le pouvoir d'un
haut dieu en possédant elle-même son nom ne sont pas de simples légendes dites
des êtres mythiques d'un passé lointain ; chaque magicien égyptien aspire à
exercer les mêmes pouvoirs par des moyens similaires. Car on croyait que celui
qui possédait le vrai nom possédait l'être même du dieu ou de l'homme, et
pouvait forcer même une divinité à lui obéir, comme un esclave obéit à son
maître.
Ainsi l'art du magicien consistait à obtenir des dieux une révélation de leurs
noms sacrés, et il n’épargnait aucun effort pour accomplir sa fin. Une fois
qu’un dieu, dans un moment de faiblesse ou d'oubli, avait communiqué à
l’enchanteur le savoir merveilleux, la divinité n’avait pas d'autre choix que de
se soumettre humblement à l'homme ou de payer la pénalité de sa contumace.
Dans un papyrus, nous trouvons le dieu Typhon ainsi adjuré :
“Je
t'invoque par ton vrai nom, en vertu duquel tu ne peux refuser d'entendre”,
et dans un autre, le magicien menace Osirus que si le dieu ne fait pas son
commandement, il le nommera à haute voix dans le port de Busirus. Ainsi, dans le
Lucan, la sorcière thessalienne dont Sextus Pompée a consulté avant la bataille
de Pharsale menace d'appeler les Furies par leurs vrais noms, si elles ne font
pas son commandement. Dans l'Égypte moderne, le magicien travaille toujours ses
enchantements anciens par les mêmes moyens anciens, seul le nom du dieu par
lequel il conjure est différent. L'homme qui sait
“le
nom le plus grand”
de Dieu peut, nous dit-on, par son simple énoncé tuer les vivants, ressusciter
les morts, se transporter instantanément où il veut, et effectuer tout autre
miracle. De même, chez les Arabes d'Afrique du Nord, à ce jour,
“le
pouvoir du nom est tel que lorsque l'on sait les noms propres, les djinns ne
peuvent s'empêcher de répondre à l'appel et d'obéir, ils sont les serviteurs des
noms magiques”.
De même, les Chinois de l'antiquité ont été dominés par l'idée que les êtres
sont intimement liés à leur nom, de sorte que la connaissance d'un homme du nom
d'un spectre pourrait lui permettre d'exercer un pouvoir sur celui-ci et le
plier à sa volonté.
La croyance en la vertu magique des noms divins est partagée par les Romains.
Quand ils s’installaient devant une ville, les prêtres abordaient la divinité
gardienne de la place dans une formule établie de prière ou d'incantation, en
l'invitant à abandonner la ville assiégée et à venir aux Romains, qui la
traiteraient aussi bien ou mieux qu’elle n’avait jamais été traitée dans son
ancienne maison. D'où le nom de la divinité gardienne de Rome a été maintenu
dans un profond secret, de peur que les ennemis de la république puissent
l’attirer au loin, alors même que les Romains eux-mêmes induisaient de nombreux
dieux au désert, comme des rats, la mauvaise fortune des villes qui les ont
abrités dans les jours heureux. Non, le vrai nom, non seulement de sa divinité
gardienne, mais de la ville elle-même, a été enveloppé de mystère et peut jamais
être prononcé, même pas dans les rites sacrés.
Un certain Valérius Soranus, qui a osé divulguer le secret inestimable, a été
mis à mort ou est venu à une mauvaise fin. De la même manière, il semble, les
Assyriens ont été interdits de mentionner les noms mystiques de leurs villes, et
jusqu'aux temps modernes, les Tchérémisses du Caucase conservent les noms de
leurs villages communautaires secrets pour des motifs de superstition (Frazer,
ibid., pp. 387-391).
La doctrine du “nom
ineffable”
commence à apparaître dans les œuvres de Justin Martyr, un Samaritain converti
au Christianisme qui a écrit au milieu du deuxième siècle CE. Justin a fait un
point spécial de ses nombreuses discussions avec les Juifs, discussions qui ont
grandement influencé sa propre pensée en ce qui concerne le nom sacré Yahvé. Il
nous dit clairement :
Et tous les Juifs, même maintenant, enseignent que la divinité sans nom parla à
Moïse (I Apol., 63).
Justin exprime alors ces opinions :
Car personne ne peut prononcer le nom de la divinité ineffable, et si quelqu'un
ose dire qu'il y a un nom, il délire d'une folie désespérée (I Apol.,
61).
Mais pour le père de tous, qui est non engendré, il n'y a pas de nom donné. Car
de quelque nom qu'il soit appelé, il a comme son aîné la personne qui lui donne
le nom. Mais ces mots, Père et Divinité, et Créateur et Seigneur, et Maître, ne
sont pas des noms, mais des appellations dérivées de bonnes actions et fonctions
(II Apol., 6).
Justin, alors, à plusieurs reprises, parle de la Divinité et du Père
“ineffable”
et “indicible”.
Maintenant, nous savons que cette demi-vérité a été bien établie au temps de
Justin. Il est vrai que le nom fait par l'homme pour Le Père pourrait être
erroné. Il est vrai aussi que des mots comme père, divinité, créateur, etc. ne
sont pas des noms de personnes. Pourtant, Justin s’est fait avoir par un
enseignement juif que le Père n'a pas un nom éternel qu'Il a donné à Lui-même.
Mais le Nom Sacré Yahovah a été révélé à l'homme par Yahovah Lui-même et n'est
pas un nom donné par un homme (voir II Apol., 10, 13 ; Tryphon,
126, 127).
Les Juifs prononçaient les termes Yahovah (SHD 3068) comme Adonaï et Yahovih
(SHD 3069) comme Élohim. Ils en ont élevé un au-dessus de l’autre, conformément
à Psaume 45:6-7. Un était Seigneur, l'autre était le vrai Dieu. Le vrai élohim
ou haElohim était Éloah.
Est-ce que ce style d'utiliser un mot est une partie d’un plan visant à amener
les gens sans méfiance à une utilisation abusive du nom de Dieu et à venir sous
une pénalité ? Un nouveau style de Balaam ?
L'Écriture est une collection de mots qui préserve le fondement de notre foi.
Nous avons entendu ou lu les mots quand nous avons réalisé qu’il nous manquait
la marque et devions changer. L’Écriture ne mentionne pas explicitement
l'origine du langage, il est évident que Dieu est responsable pour le début de
la parole humaine et la langue écrite. Certes, il n'y a rien d'intrinsèquement
mauvais avec des mots, sauf si nous en faisons un mauvais usage.
La forme correcte pour Jéhovah est Yahovah ou Yahovih tout dépend du suffixe
utilisé en référence à l'entité. C’est prononcé Yahovah ou Yahovih. Le terme
Yahvé est également ainsi incorrect.
Des précautions doivent être prises pour identifier le Yahovah qui fait l'objet
de culte. À moins que l'entité ne soit définie et comprise comme le Dieu
suprême, Yahovah des Armées, qui est Éloah, alors le Monothéisme de Dieu est
compromis et le Binitarisme est introduit à nouveau. Le nom de Jéhovah ou
Yahovah est combiné avec dix autres titres.
Ils sont dans l'ordre où ils apparaissent dans les textes hébreux comme :
1.
Jéhovah-Jireh
- Jéhovah verra ou pourvoira (Genèse 22:14).
2.
Jéhovah-Ropheka
- Jéhovah qui vous guérit (Exode 15:26).
3.
Jéhovah-Nissi
- Jéhovah ma bannière (Exode 17:15).
4.
Jéhovah-Mekaddishkem
- Jéhovah qui vous sanctifie (Exode 31:13 ; Lév. 20:8 ; 21:8 ; 22:32 ; Éz.
20:12).
5.
Jéhovah-Shalom
- Jéhovah [envoie] la paix (Juges 6:24).
6.
Jéhovah-Zeba'oth
- Jéhovah des Armées (1Samuel 1:3 et souvent).
7.
Jéhovah-Zidkenu
- Jéhovah notre justice (Jérémie 23:6 ; 33:16).
8.
Jéhovah-Shammah
- Jéhovah est là (Ézéchiel 48:35).
9.
Jéhovah-'Elyon
- Jéhovah Très-Haut (Psaume 7:17; 47:2 ; 97:9).
10.
Jéhovah-Ro'i
- Jéhovah mon Berger (Ps. 23:1).
Le Psaume 23 utilise sept des attributs conférés par les noms de Dieu :
Le verset 1 transmet le concept 1 (Jéhovah-Jireh).
Le verset 2 transmet le concept 5 (Jéhovah-Shalom).
Le verset 3 transmet les concepts 2 et 7 (Jéhovah-Ropheka et Jéhovah-Zidkenu).
Le verset 4 transmet le concept 8 (Jéhovah-Shammah).
Le verset 5 transmet les concepts 3 et 4 (Jéhovah-Nissi et Jéhovah Mekaddishkem).
La Companion Bible (App. 4) fait une série d'arguments pour El comme étant
essentiellement le tout-puissant, bien que le mot ne soit jamais rendu ainsi. Ce
contexte est en fait comme El Shaddaï. L'utilisation de El est considérée comme
Dieu l’Omnipotent. Élohim est utilisé dans le sens de Dieu comme Créateur, parce
que Dieu crée et ordonne la loi entre les mains d'intermédiaires.
Élohim est le pluriel. El est utilisé comme racine pour la description
qualitative de Dieu. Ce n'est qu’Éloah qui est le Dieu Qui Veut et qui est le
seul objet de culte de Son peuple (voir aussi la Companion Bible, App.
4).
El est considéré comme le Dieu qui sait tout (première mention dans Genèse
14:18-22) et qui voit tout (Genèse 16:13) et effectue toutes choses pour Son
peuple (Ps. 57:2) et en qui tous les attributs divins sont concentrés (Companion
Bible, ibid.). Il y a, cependant, le fait que El est la racine qui se produit
dans les noms et les titres ce qui indique que c’est tout simplement la racine
de cette différence qualitative qui est démontrée dans les entités qui agissent
par délégation. Par exemple, l'Ange de Yahovah est également l'El Bethel ou le
Dieu de la Maison de Dieu.
En d'autres termes, il démontre l’autorité au sein de la structure. Seul Éloah
est l'extension du singulier de l’adoration.
El Elyon est le nom donné à Éloah en tant que le El Très-Haut. Il est le Dieu
Très-Haut. Il est Dieu le Père, comme nous le savons par le rendu en grec du nom
dans Luc 1:35. El Elyon est l'entité qui a divisé les nations (Deut. 32:8). Il a
donné Israël comme portion de Yahovah. Ainsi Yahovah, ici, est le Yahovah
d'Israël et subordonné à Éloah ou El Elyon.
C’est Éloah ou Elyon qui est l'objet de l’adoration et Israël n'a pas adoré son
élohim subalterne. Notez que Deutéronome 32:8 a été modifié dans le texte
massorétique pour lire selon le nombre des enfants d'Israël plutôt que
l'original fils de Dieu ou le nombre des anges (LXX) ou eliym
ou les Dieux (MMM).
Om mani padme hum
Il s'agit d'un mantra bien connu, ayant le sens de :
“salut
au joyau dans le lotus”
ou
“louée
soit l’union des énergies féminines et masculines !”
Dans le Sutra du Lotus, le mantra est associé à la divinité protectrice
Avalokitesvara (Kuan Yin chinois), le bodhisattva de la compassion. Il est
considéré par les Tibétains que son utilisation va générer un bon karma. Les
syllabes sont inscrites sur les murs de pierres à travers le pays et sont
rédigées sur des roues de prière de poche qui sont maintenues en rotation.
Dans les pays bouddhistes tibétains, la prière la plus commune, trouvée partout,
est Om Mani Peme Hung, le mantra de Tchenrézi, le Bouddha de la compassion. Le
mantra a pris naissance en Inde. Comme il a quitté l'Inde vers le Tibet, la
prononciation a changé parce que certains des sons dans la langue sanscrite
indienne étaient difficiles à prononcer pour les Tibétains.
Sanskrit ; Om mani PADMA HUM
mantra d'Avalokitesvara
Tibétain ; Om mani PEME HUNG
mantra de Tchenrézi
Cette syllabe ‘OM’ est indiquée dans les premiers Bramanas (c. 800
AEC) comme l'équivalent divin de Tatha, c'est à dire ‘qu'il en soit
ainsi’. Le ‘Hum’ a aussi l'aspect de certitude comme lorsque nous
utilisons le ‘Amen’.
De l'OM, la Pranava-Upanisad (c. 500 AEC) tire toute la création.
En outre, le rituel pour le prêtre brahman qui, par cette parole de l'OM avant
et après les sacrifices, remédie à tous les défauts de celui-ci ... aucun texte
sacré doit être chanté sans ... OM récité 1.000 fois accorde tous les désirs
(ibid., p. 109).
Le sens littéral de la formule serait : ‘Ainsi soit-il ! O Joyau Lotus ! Amen !’
C'est essentiellement la forme d'un charme de pierre précieuse de souhait, un
talisman irrésistible de chance. Mani est un titre donné à des ermites mystiques
(siddhi) qui ont récité ce sort Om Mani 100.000 fois ou plus (ERE,
art. Jewel (Buddhist),
Vol. 7, p. 556).
Le Prêtre-magicien consacre tout son pouvoir pour ‘savoir’ (rokhu) la texture
exacte du nom, ses qualités, quantités, la tonalité musicale, et la déclamation
parcourue. Le chant magique (khrou) qui reproduit exactement tous ces éléments
donne à celui qui le possède la propriété complète des noms-âmes ainsi évoqués.
À l'appel irrésistible qui attire leur substance vitale, tous les êtres,
visibles et invisibles, doivent répondre. Esprits, génies, les morts, les dieux
les plus puissants, ne peuvent pas l'éviter. Et au bout de siècles, lorsque la
magie individuelle, aux côtés de l'agent, a développé son pouvoir occulte
dangereux, les processus n’étaient pas différents (ERE, art.
Names
(Egyptian),
vol. 9, p. 152a).
L'Égypte conserve plusieurs caractéristiques de la religion primitive (cf.
Names (Primitive)), pratiquement inchangées, dont l'origine et la
signification exactes peuvent être vérifiées à partir du contexte.
Ainsi dit Yahovah, le Roi d'Israël, et son Rédempteur, Yahovah Sabaoth ou des
Armées :
“Je
suis le Premier et je suis le Dernier, et il n'y a pas d’Élohim, sauf moi ... Y
a-t-il un Élohim à côté de moi, ou tout autre rocher ? Non, il n'y en a pas
(Ésaïe 44:6-8 La Bible Interlinéaire).
Il y a deux Yahovahs ici, le Yahovah d'Israël et son supérieur Yahovah des
Armées, qui est l'Alpha et l'Oméga et le Rocher et le Rédempteur du Yahovah
d'Israël.
C'est le Seul Vrai Dieu, Éloah, le Élohim qui oint le Yahoveh ou Élohim d'Israël
comme Élohim dans le Psaume 45:6-7, et Hébreux 1:8 identifie cet élohim comme
Christ. Ils sont donc supérieurs et subordonnés et le subordonné a des
partenaires (metoxous) ou camarades dans le conseil comme nous le voyons dans
l'original grec dans Hébreux et la LXX. Nous devrions voir que celui qui est
devenu le sauveur et rédempteur d'Israël et de l'humanité avait également un
Sauveur et Rédempteur.
Nous devons bien comprendre le sens de YHVH et la révélation au mont Sinaï comme
‘eyeh ‘asher ‘eyeh
ou je serai ce que je deviendrai. YHVH signifie Celui qui cause que ce
soit et c'est une forme à la troisième personne de la révélation (voir
Oxford Annotated RSV) utilisée par un subordonné.
De même, l'adversaire est-il un nom ou un trait de caractère ? Dépend-il du
contexte ?
La connaissance du nom de Dieu est indicative de la compréhension biblique. La
plus commune mauvaise compréhension au sujet du nom de Dieu vient du Psaume
83:18.
Psaume 83:18 18
Afin que les hommes puissent savoir que toi seul, dont le nom est JÉHOVAH, es le
plus haut sur toute la terre. (KJV en français)
Psaume 83:18 18
Qu’ils sachent que toi seul, dont le nom est l’Eternel [YHVH], Tu es le
Très-Haut sur toute la terre ! (LSG)
La Companion Bible a une note sur le nom de Jéhovah à l'Annexe 4, II.
Jéhovah est considéré comme signifiant l'Éternel ou l’Immuable. La
définition est dans :
Genèse 21:33 33
Abraham planta des tamariscs à Beer-Schéba ; et là il invoqua le nom de
l’Eternel, Dieu de l’éternité. (LSG)
Éternité ici est de l'hébreu ‘olam signifiant la durée. L'origine du mot
Jéhovah est tenue d'être dans Celui qui était et qui doit venir.
Il y a un problème avec l'application du nom donné au Sinaï à simplement
Jéhovah.
Exode 3:14 14
Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui
suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël :
Celui qui s’appelle "je suis" m’a
envoyé vers vous. (LSG)
Je suis
ici, c'est hayah (SHD 1961) ce qui signifie exister, être ou
devenir.
La Companion Bible rend le texte ‘ehyeh ‘asher ‘ehyeh, et le traduit par
Je serai ce que je serai (ou deviendrai) (voir note et App. 48),
notant aussi que Jéhovah signifie Il sera dit par d'autres. Les érudits
d'Oxford ont noté dans leur Oxford Annotated RSV que Yahvé est en fait la
forme à la troisième personne du verbe qui signifie en fait Il cause que ce
soit.
Le texte renvoi à Exode 6:3 et Ésaïe 26:4. Ces trois textes étaient les trois
places dans la Version Autorisée où le texte a été transcrit et imprimé en
grandes majuscules. Le texte du Psaume 83:18 couple un autre titre avec le nom
de Jéhovah à savoir celui d'Elyon ou le Très-Haut. Il s'agit d'un titre
distinctif comme nous le verrons. Le nom Jéhovah est une translittération
inexacte. Une autre translittération est Yahvé. C'est aussi inexact.
Les deux autres textes disent :
Exode 6:3 3
Je suis apparu à Abraham, à Isaac, et à Jacob, par le nom de Dieu Tout-Puissant
; mais par mon nom JEHOVAH je n’ai pas été connu d’eux. (KJV en français)
Ésaïe 26:4 4 Confiez-vous dans le SEIGNEUR, pour toujours ; car dans
le SEIGNEUR JEHOVAH est vigueur éternelle. (KJV en français)
Il y a une caractéristique où dans l'Écriture le nom d'une personne est changé
alors que son rôle ou sa relation avec Dieu change.
Néhémie 9:7 7
C’est toi, Eternel Dieu, qui as choisi Abram, qui l’as fait sortir d’Ur en
Chaldée, et qui lui as donné le nom d’Abraham. (LSG)
Genèse 17:5 5
On ne t’appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père
d’une multitude de nations. (LSG)
Le nom d'Abram a été changé après que Dieu a promis de faire de lui un père des
nations et des fidèles spirituels.
Cette relation a provoqué un changement dans le nom de sa femme.
Genèse 17:15 15
Dieu dit à Abraham : Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï ;
mais son nom sera Sara. (LSG)
Comme aussi, sous la relation de la Nouvelle Alliance, le nom de la personne a
été changé.
Jean 1:42 42
Et il le conduisit vers Jésus. Jésus, l’ayant regardé, dit : Tu es Simon, fils
de Jonas ; tu seras appelé Céphas ce qui signifie Pierre.
Le Messie a un nouveau nom comme il sied à son nouveau rôle.
Apocalypse 3:12
12
Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il
n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville
de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu,
et mon nom nouveau.
(LSG)
Il est actuellement appelé Fidèle et Véritable (Apoc. 19:11) et la parole ou le
porte-parole de Dieu (Apoc. 19:13). Il a été le Sacrificateur d'Aaron du premier
avènement et sera le Roi à venir du deuxième avènement.
Il a obtenu un nouveau nom que lui seul connaît.
Apocalypse 19:12 12
Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; sur sa tête étaient plusieurs
diadèmes ; il avait un nom écrit, que personne ne connaît, si ce n’est
lui-même ;
Hébreux 1:4 4 devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un
nom plus excellent que le leur.
Apocalypse 3:12 12
Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il
n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville
de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu,
et mon nom nouveau.
Les vainqueurs spirituels recevront également de nouveaux noms.
Apocalypse 2:17 17
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui
qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou
blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si
ce n’est celui qui le reçoit.
Tous ceux qui font partie de la Première Résurrection reçoivent de nouveaux
noms.
Actes 4:12 12
Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui
ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.
Le nom ici est Jésus-Christ ou Yahoshua le Messie. Le nom signifie
l'accomplissement du rôle sacrificiel et non pas que son utilisation offre le
salut. Jésus a également été sauvé et racheté par son Dieu et Père.
Jean 20:17 17 Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas
encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte
vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. (LSG)
Exode 34:14 14 Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu ; car
l’Eternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux.
Ésaïe 63:16 16 Tu es cependant notre père, Car Abraham ne nous
connaît pas, Et Israël ignore qui nous sommes ; C’est toi, Eternel, qui es notre
père, Qui, dès l’éternité, t’appelles notre sauveur. (LSG)
Exode 3:15 15 Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants
d’Israël : L’Eternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac
et le Dieu de Jacob, m’envoie vers vous. Voilà mon nom pour l’éternité, voilà
mon nom de génération en génération.
2 Samuel 23:22 22 Voilà ce que fit Benaja, fils de Jehojada ; et il
eut du renom parmi les trois vaillants hommes.
1 Rois 18:24 24 Puis invoquez le nom de votre dieu ; et moi,
j’invoquerai le nom de l’Eternel. Le dieu qui répondra par le feu, c’est
celui-là qui sera Dieu. Et tout le peuple répondit, en disant : C’est bien !
Ésaïe 9:6 6 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la
domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu
puissant, Père éternel, Prince de la paix.
Ésaïe 42:8 8 Je suis l’Eternel, c’est là mon nom ; Et je ne donnerai
pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles.
Ésaïe 63:16 16 Tu es cependant notre père, Car Abraham ne nous
connaît pas, Et Israël ignore qui nous sommes ; C’est toi, Eternel, qui es notre
père, Qui, dès l’éternité, t’appelles notre sauveur.
Zacharie 14:9 9 L’Eternel sera roi de toute la terre ; En ce
jour-là, l’Eternel sera le seul Eternel, Et son nom sera le seul nom.
Matthieu 7:22 22 Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur,
Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des
démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?
Jean 14:14 14 Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
Jean 20:31 31 Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez
que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en
son nom.
Actes 10:43 43 Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que
quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés.
Actes 10:48 48 Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom de
Jésus-Christ. Alors ils le prièrent de demeurer quelques jours avec eux. (BBA)
Éphésiens 5:20 20 rendez continuellement grâces pour toutes choses à
Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ,
Actes 12:25 25 Barnabas et Saul, après s’être acquittés de leur
message, s’en retournèrent de Jérusalem, emmenant avec eux Jean, surnommé Marc.
1 Corinthiens 6:11 11 Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de
vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez
été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu.
1 Pierre 4:16 16 Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en
ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom.
Jean 1:41 41 Ce fut lui qui rencontra le premier son frère Simon, et
il lui dit : Nous avons trouvé le Messie ce qui signifie Christ.
(Sauf
indication contraire, toutes les Écritures viennent de la Bible Louis Segond,
1911)
“Au
nom de”.
Que cela signifie-t-il ?
Il est important de noter
que les cultes des Noms Sacrés reposent fortement sur la même construction
grammaticale : “le nom de”. La phrase de l'Ancien Testament “au nom de l’Éternel
(hébreu : Yahovah prononcé par eux comme Yahweh)” est apparemment
la source de leurs convictions. Mais que signifie “le nom de” au juste ?
Nous devons maintenant
examiner comment les mots “nom de” sont utilisés dans l'Écriture. Samuel dit :
“pour l’amour de son grand nom, l’Éternel (hébreu : Yahovah ou Yahvé) ne
rejettera pas son peuple, parce qu’il a plu à l'Éternel de vous faire sien”
(1Sam. 12:22 NIV). Ce verset n’a pas beaucoup de sens si les mots “nom de”
indiquent que les mots “au nom de l’Éternel” ont été utilisés à un certain
moment. Si vous changez le début de ce verset à “dans un souci d'être fidèle à
Lui-même, l'Éternel ...” nous trouvons que le sens est inchangé.
Les Psaumes disent :
“nous crierons de joie lorsque tu es victorieux et lèverons nos bannières au nom
de notre Dieu” (Ps. 20:5 NIV). Ici nous trouvons “le nom de” étant défini par
l’Écriture elle-même à travers le parallélisme hébreu. “Crierons de joie”
correspond à “lèverons nos bannières” – les deux signifient donner louange.
“Quand [Dieu est] victorieux” correspond à “au nom de notre Dieu” – les deux
indiquent que Dieu est fidèle à Sa propre cause. Cela est confirmé plus tard
dans le chapitre : “Certains ont confiance en des chars et certains en des
chevaux, mais nous avons confiance dans le nom du Seigneur notre Dieu” (Ps. 20:7
NIV). Les chars et les chevaux sont comparés avec la fidélité de Dieu – les deux
sont des moyens de victoire (mais comme le verset 8 le montre, le dernier est
beaucoup plus efficace).
Par l'inspiration de
l'Esprit Saint, Salomon a écrit : “un bon nom est préférable à de grandes
richesses ; être estimé vaut mieux que l’argent ou l’or” (Prov. 22:1). Ce verset
permet de nous concentrer sur le sens du mot nom lui-même dans la pensée
hébraïque. La première partie de ce verset pourrait tout aussi facilement dire
“être trouvé digne de confiance (fidèle à sa propre parole) est ...”. Encore une
fois, la fidélité, non pas un certain énoncé, est soulignée ici. Pourtant, si
certains Chrétiens étaient conformes à leur interprétation, cela pourrait
signifier que Bill est meilleur que Bob parce qu'il a un meilleur nom.
Dans le Nouveau
Testament, nous trouvons Jean disant : “j'écris ces choses à vous qui croyez au
nom du Fils de Dieu afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle” (1Jn.
5:13 NIV). Il aurait pu dire “j’écris ces choses à vous qui faites confiance que
Christ est fidèle ...”. Il n'a certainement pas voulu dire qu'à un certain
moment le fait de penser ou de prononcer les mots “Fils de Dieu” sauvait ces
personnes.
Dans Romains 10, nous
trouvons un véritable problème pour quiconque rejette l'étude appropriée de la
sémantique. Le verset 9 (LSG) : “Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus,
et si tu crois en ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé”.
Le verset 13 (LSG) : “Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé”.
En regardant le contexte,
nous constatons que Paul cite Joël 2:32 pour appuyer sa déclaration au verset 9.
Il nous dit que nous savons que croire en Jésus est le moyen d'être sauvés parce
que le prophète de l'Ancien Testament Joël a dit que quiconque invoque le nom de
l’Éternel (hébreu : Yahovah ou Yahvé) sera sauvé.
Les problèmes que ce
texte présente aux adorateurs de mots sont innombrables. D'abord, une
interprétation ultra-littérale du verset 9 signifie que nous devons dire
“Seigneur Jésus” pour être sauvés, mais une interprétation ultra-littérale de
Joël 2:28 indique que nous ne pouvons être sauvés qu’en invoquant l'Éternel
(Yahvé). C'est un peu hors sujet, mais commençons l'exposition en réfutant
l'erreur que la confession est une condition préalable pour le salut. Le verset
11 dit : “selon ce que dit l’Écriture, quiconque croit en lui ne sera point
confus.” et d'autres versets dans toute la Bible indiquent que nous sommes
sauvés seulement lorsque nous croyons. La confession est une preuve du salut.
Les gens muets n'iront pas en enfer sur les motifs qu'ils étaient physiquement
incapables de dire “Jésus est Seigneur”.
Avec seulement la petite
induction donnée plus tôt dans l’utilisation de l'Ancien Testament de
l'expression “au nom de l'Éternel”, il devrait être évident maintenant que ni
Joël ni Paul n’ont cru que l'utilisation du mot Yahovah ou Yahweh ou Kurios (le
mot grec pour Seigneur utilisé dans Romains 10:13) sauverait quiconque. “Le nom
de” indique à nouveau une certaine confiance. Dieu sauve ceux qui font confiance
en Lui, que ce soit dans le Père Yahovah (Yahweh) des Armées ou dans le Fils,
Jésus Christ notre Seigneur aussi appelé Yahovah. Il y a plusieurs Yahovah(s)
dans l'Ancien Testament. Seul Yahovah des Armées ou Yahovih est Dieu Très-Haut.
Abraham a parlé à trois Yahovah(s) avant la destruction de Sodome et deux
Yahovah(s) sont allés détruire Sodome, dont aucun n’était Dieu Très Haut.
Nous en arrivons
maintenant au verset tout important : “Pierre répondit : ‘Repentez-vous et soyez
baptisés chacun de vous, au nom de Jésus Christ pour le pardon de vos péchés. Et
vous recevrez le don de l'Esprit Saint’” (Actes 2:38 NIV). Quelqu'un a expliqué
que ce verset “prouve” que les mots “au nom de Jésus” doivent être dits afin
d'avoir un bon baptême. Il a été tenu que Matthieu 28:19, dans lequel Jésus dit
aux apôtres de baptiser “au nom du Père et du Fils et de l'Esprit Saint” (NIV),
ne constitue pas une formule de baptême parce que les mots Père, Fils, et Esprit
Saint sont simplement des “titres” de Jésus. Même si c'était exact, ce qui ne
l'est pas (Jésus n'est ni le Père, ni l'Esprit Saint), le point serait
discutable parce que la sémantique nous dit que la signification est ce qui
compte, et si Jésus est le Père, le Fils, et l'Esprit Saint, faire une
distinction est ridicule. En outre, comme nous avons vu dans tout le reste de la
Bible, l'expression “au nom de Jésus” indique que nous devons mettre notre
confiance en Lui.
L'argument que Jésus est
un comme Père et Fils est une doctrine du Modalisme provenant de Rome par
l'intermédiaire des fidèles du dieu Attis (voir l’étude
Les Origines de Noël et des
Pâques (No. 235)).
Nous avons utilisé des
noms et des titres de Yahoshua le Messie et le Jésus-Christ francisé,
translittéré du grec Iesous Christos. Un problème avec l'identification
se développe-t-il de cette utilisation différente ?
Le nom du Messie était
Yahoshua. Les variations hébraïques de ceci sont Hosea (Osée), Hoshea (Hosée),
Jehoshua, Jeshua, Jeshuah, Jésus, Osea, Oshea et Joshua (Josué).
Le Messie est nommé par
direction divine. Son nom est donné dans Matthieu 1:21 et Luc 1:31. Le nom est
dérivé du nom Hoshea (Hosée) (comme dans Nom. 13:16) avec le préfixe
Jah ou Yah. Cela signifie effectivement Dieu est notre Salut.
Yahoshua est ensuite rendu comme Yeshua ou Joshua dans l’usage.
Jésus est une version grecque de Josué et est dérivée de sources non-hébraïques.
Le grec 'Iesous est une translittération du nom Yahoshua. Une variation
du nom apparaît également parmi les Celtes hyperboréens.
Esus est un d'une trinité
de Esus, Taranis et Teutates. Esus pourrait bien être du système de la
trinité des Celtes hyperboréens mais une version de celui-ci, ‘Iesous,
est également le rendu grec de la version araméenne de Yahoshua comme peut-être
Yashua ou Yeshua.
En résumé, nous
constatons que le souci des Noms Sacrés découle d'un certain nombre d’erreurs
théologiques fondamentales.
1.
Que le nom Yahvé est
exclusivement le nom du Dieu Très-Haut, ce qu’il n'est pas. C'est un nom étendu
procédant de Yahovih ou Yahovah des Armées à Yahovah qui est le Messie et à
l’Armée qui agissent au nom de Yahovah qui les a envoyés.
2.
Yahvé est appliqué, comme
nous le verrons ci-dessus, à une divinité païenne par le Gnosticisme et, de là,
il n'est pas seulement linguistiquement incorrect, il est intrinsèquement
idolâtre et a été utilisé à cette fin parmi les mystiques.
3.
Que seuls ceux qui
prononcent correctement le nom Yahweh peuvent être sauvés. Par ce point de vue,
Christ était dans l’hérésie lorsqu'il a appelé de la croix Eli Eli lama
sabacthani ; appelant en araméen, d'une Écriture hébraïque, Eli ou Eloi et
non pas à un tel Yahweh.
4.
Que le baptême est invalide
à moins que ce soit dans le nom exact de Yahoshua ou Yeshua ou telle version.
Cela enlève entièrement le concept de la grâce de Dieu, l'élection et
l’autorévélation disposée.
Ces vues sont
intrinsèquement blasphématoires et sont un danger pour la paix et le bien-être
des élus. Ils sont intensément accusatifs et contestent le baptême des élus. Sur
ces prémisses, de nombreux gens [adeptes] des Noms Sacrés passent par plusieurs
baptêmes sous différentes variations sur le thème des noms comme ils en viennent
à mieux comprendre l'étymologie des noms.
Le baptême est dans le
corps du Messie, appelé Jésus Christ, au nom du Père, par la puissance de
l'Esprit Saint comme un organe du Père qui est Éloah ou le Dieu Très-Haut.
La question des Noms
Sacrés est soutenue par des gens qui cherchent à contrôler la déité par leur
utilisation correcte de Son nom. Dieu ne sera pas contrôlé ainsi par des hommes
pécheurs, accusatifs et désobéissants.
Bibliographie
1.
Richard Cavendish The Black Arts, Putman Publishing, 1967.
2.
Encyclopaedia of Religion and Ethics
(ERE).
3.
James Hastings et al., Scribner’s Sons.
4.
A Crowley Magick in Theory and Practice, pp. 70-71, Dover Publications,
1976.
5.
I Regardie The Golden Dawn, Llewellyn Publications, 1986.
6.
D R Blumenthal Understanding Jewish Mysticism, Vols. I and II,. KTAV,
1978.
7.
G Schloem Major Trends in Jewish Mysticism, p. 133, Schocken Publishing,
1941.
8.
James Frazer The Golden Bough, Vol. 2, Ch. Taboo and the Perils of the
Soul, pp. 387-391.
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