Les Églises
Chrétiennes de Dieu
[242]
La Mort de l'Agneau
[242]
(Édition
2.5
19980314-20080119-20150510)
Beaucoup de Chrétiens ne comprennent pas pleinement ce qui arrive au cours de la période de la Pâque et le moment et la signification de la mort du Messie en tant que l'Agneau de Dieu. Cette étude fournira une meilleure compréhension de la séquence entière.
Christian Churches of
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1998, 2008, 2015 Wade Cox)
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La Mort de l'Agneau [242]
Nous avons examiné le moment de
la crucifixion et de la résurrection dans l’étude
Le Moment de
la Crucifixion et de la Résurrection (No. 159).
La Pâque est examinée dans
l'étude
La Pâque
(No. 098) et elle est divisée dans ses parties constitutives dans l'explication du
Dîner du Seigneur dans les
études
La
Signification du Lavement des Pieds (No. 099),
La
Signification du Pain et du Vin (No. 100)
et
Le Dîner du
Seigneur (No. 103).
Nous savons que la Pâque est
une ordonnance commandée du Seigneur et qu'elle a été
observée par Israël tel que commandé dans la Bible et ce,
jusqu'à la fin de la période du temple en 70 EC (ère
actuelle).
Nous comprenons ce qui est
arrivé au Dîner du Seigneur et nous savons que cette
activité s'est produite la nuit du 14 Nisan avant
l'arrestation et le procès du Messie et sa crucifixion
subséquente.
Chaque activité dans la
séquence de cette Pâque a été faite conformément au Plan
parfait de Dieu et à Ses Lois et Son calendrier. Christ n'a
pas été crucifié un vendredi et il n'a pas été ressuscité un
dimanche, comme le prétend habituellement le Christianisme
dominant. Les origines païennes des Pâques et la transition
de la Pâque à ce festival des Pâques sont examinées en
détail dans l'étude
Les
Origines de Noël et des Pâques (No. 235)).
Aussi, les Juifs n'étaient pas
dans l'erreur à propos du temps et Christ n'a pas été tué au
mauvais moment. Il a été tué exactement au moment où le
premier agneau de la Pâque a été tué sur le Mont du Temple,
conformément à l'ordonnance publiée sur l'ordre de Dieu.
Nous connaissons par cœur les
activités et le service du Dernier Repas que le Seigneur a
donné comme Dîner du
Seigneur. Nous savons que c'est un des deux seuls
sacrements de l'Église (voir l'étude
Les
Sacrements de l'Église (No. 150)).
L'autre sacrement est le baptême (voir l'étude
Repentir
et Baptême (No. 052)).
Ce qui n'est pas non plus bien
compris, c'est le temps et les raisons derrière la mort du
Messie en tant que l'Agneau de Dieu.
Lévitique 23:4-14
4 Voici les fêtes
de l'Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à
leurs temps fixés. 5 Le premier mois, le
quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la
Pâque de l'Éternel. 6 Et le quinzième jour de ce
mois, ce sera la fête des pains sans levain en l'honneur de
l'Éternel ; vous mangerez pendant sept jours des pains sans
levain. 7 Le premier jour, vous aurez une sainte
convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile. 8
Vous offrirez à l'Éternel, pendant sept jours, des
sacrifices consumés par le feu. Le septième jour, il y aura
une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile.
9 L'Éternel parla à Moïse, et dit : 10
Parle aux enfants d'Israël et tu leur diras : Quand vous
serez entrés dans le pays que je vous donne, et que vous y
ferez la moisson, vous apporterez au sacrificateur une
gerbe, prémices de votre moisson. 11 Il agitera
de côté et d'autre la gerbe devant l'Éternel, afin qu'elle
soit agréée : le sacrificateur l'agitera de côté et d'autre,
le lendemain du sabbat. 12 Le jour où vous
agiterez la gerbe, vous offrirez en holocauste à l'Éternel
un agneau d'un an sans défaut ; 13 vous y
joindrez une offrande de deux dixièmes de fleur de farine
pétrie à l'huile, comme offrande consumée par le feu, d'une
agréable odeur à l'Éternel ; et vous ferez une libation d'un
quart de hin de vin. 14 Vous ne mangerez ni pain,
ni épis rôtis ou broyés, jusqu'au jour même où vous
apporterez l'offrande à votre Dieu. C'est une loi
perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où
vous habiterez. (LSG)
Nous voyons que cette
ordonnance est divisée dans les parties constitutives
suivantes :
·
14 Nisan, quand la Pâque est
sacrifiée.
·
La Fête des Pains sans Levain,
qui est du 15 Nisan au 21 Nisan, et durant laquelle aucun
pain avec levain ne peut être consommé.
·
Autant le 15ème jour
que le 21ème jour du premier mois appelé Nisan ou
Abib (Abib ou Aviv signifie
Printemps,
c'est-à-dire que Tel
Aviv est la
Colline du Printemps) sont des convocations saintes et
aucun travail n'est permis ces jours-là.
·
L'Offrande de la Gerbe Agitée
doit être faite le jour après le Sabbat et un agneau sans
défaut doit être sacrifié avec cette offrande du premier
fruit. Elle était traditionnellement agitée à la troisième
heure ou 9h00, le dimanche matin après le Sabbat
hebdomadaire pendant la Fête des Pains sans Levain. Ce
dimanche commence aussi le calcul jusqu'à la Pentecôte,
comme nous l'avons vu dans les études sur la Pentecôte (voir
l'étude
Le Compte de
l'Omer jusqu'à la Pentecôte (No. 173)). Schürer est
silencieux à propos de cette offrande.
Il y a un certain nombre de
sous-ordonnances qui régissent la Pâque et qui mettent en
lumière les activités du Messie et des apôtres à la Pâque de
30 EC qui a été le jour de sa mort.
La Pâque devait être observée
de la façon suivante : L'ordonnance originale commandait que
le repas soit mangé avec des herbes amères le soir, après le
sacrifice de l'après-midi du 14 Nisan, c'est-à-dire le soir
du 15 Nisan. C'était à l'origine un agneau tué en Égypte et
le sang a été aspergé sur les montants de porte ou les
linteaux pour que l'ange de la mort passe au-dessus des
maisons des enfants d'Israël. De cette façon, les
premiers-nés de l'Égypte ont été tués mais l'ange a passé
au-dessus des enfants d'Israël - de là, le terme Passover
en anglais qui signifie passer au-dessus. De cette
façon, Dieu a montré ce qu'Il ferait avec le monde et que le
salut devait venir par la mort du Messie, en tant que
l'Agneau de Dieu, permettant ainsi l'entrée à la famille de
Dieu, comme une partie de la nation d'Israël.
Le sacrifice est ordonné dans
Exode.
Exode 12:1-14
1
L'Éternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d'Égypte :
2
Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour
vous le premier des mois de l'année. 3 Parlez à
toute l'assemblée d'Israël, et dites : Le dixième jour de ce
mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau
pour chaque maison. 4 Si la maison est trop peu
nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son plus proche
voisin, selon le nombre des personnes ; vous compterez pour
cet agneau d'après ce que chacun peut manger. 5
Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an ; vous
pourrez prendre un agneau ou un chevreau. 6 Vous
le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois; et toute
l'assemblée d'Israël l'immolera entre les deux soirs. 7
On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux
poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le
mangera. 8 Cette même nuit, on en mangera la
chair, rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans
levain et des herbes amères. 9 Vous ne le
mangerez point à demi cuit et bouilli dans l'eau ; mais il
sera rôti au feu, avec la tête, les jambes et l'intérieur.
10 Vous n'en laisserez rien jusqu'au matin ; et,
s'il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au
feu. 11 Quand vous le mangerez, vous aurez vos
reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la
main; et vous le mangerez à la hâte. C'est la Pâque de
l'Éternel. 12 Cette nuit-là, je passerai dans le
pays d'Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays
d'Égypte, depuis les hommes jusqu'aux animaux, et
j'exercerai des jugements contre tous les dieux de l'Égypte.
Je suis l'Éternel. 13 Le sang vous servira de
signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et
je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie
qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte.
14Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le
célébrerez par une fête en l'honneur de l'Éternel ; vous le
célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants.
(LSG)
Cet agneau de Pâque ou bouc a
dû être tué par l'assemblée entière de la congrégation
d'Israël. Il a
été choisi le dixième jour et tué le quatorzième jour. Il a
été mangé la nuit du quinzième jour du premier mois. Cela
devait être observé perpétuellement comme une
Soirée Mémorable. Quand l'ange de la mort a parcouru le pays à
minuit, le 15 Nisan, il a tué les premiers-nés de l'Égypte,
du fils de Pharaon aux captifs dans les donjons.
Exode 12:29-36
29
Au milieu de la
nuit, l'Éternel frappa tous les premiers-nés dans le pays
d'Égypte, depuis le premier-né de Pharaon assis sur son
trône, jusqu'au premier-né du captif dans sa prison, et
jusqu'à tous les premiers-nés des animaux. 30
Pharaon se leva de nuit, lui et tous ses serviteurs, et tous
les Égyptiens ; et il y eut de grands cris en Égypte, car il
n'y avait point de maison où il n'y eût un mort. 31
Dans la nuit même, Pharaon appela Moïse et Aaron, et
leur dit : Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, vous
et les enfants d'Israël. Allez, servez l'Éternel, comme vous
l'avez dit. 32 Prenez vos brebis et vos bœufs,
comme vous l'avez dit ; allez, et bénissez-moi. 33
Les Égyptiens pressaient le peuple, et avaient hâte de
le renvoyer du pays, car ils disaient : Nous périrons tous.
34 Le peuple emporta sa pâte avant qu'elle fût
levée. Ils enveloppèrent les pétrins dans leurs vêtements,
et les mirent sur leurs épaules. 35 Les enfants
d'Israël firent ce que Moïse avait dit, et ils demandèrent
aux Égyptiens des vases d'argent, des vases d'or et des
vêtements. 36 L'Éternel fit trouver grâce au
peuple aux yeux des Égyptiens, qui se rendirent à leur
demande. Et ils dépouillèrent les Égyptiens. (LSG)
Il a été ordonné d'observer
cette soirée comme un mémorial qu'Israël a été épargné.
Cette activité représentait aussi le salut du monde à
travers le sacrifice du Messie.
Exode 12:42
Cette nuit sera célébrée en l'honneur de l'Éternel, parce
qu'il les fit sortir du pays d'Égypte ; cette nuit sera
célébrée en l'honneur de l'Éternel par tous les enfants
d'Israël et par leurs descendants. (LSG)
L'ordonnance a été changée
après la première Pâque et ce, de la façon suivante.
Deutéronome 16:1-8
1 Observe le mois des épis, et célèbre la Pâque en
l'honneur de l'Éternel, ton Dieu ; car c'est dans le mois
des épis que l'Éternel, ton Dieu, t'a fait sortir d'Égypte,
pendant la nuit.
2
Tu sacrifieras la Pâque à
l'Éternel, ton Dieu, tes victimes de menu et de gros bétail,
dans le lieu que l'Éternel choisira pour y faire résider son
nom. 3 Pendant la fête, tu ne mangeras pas du
pain levé, mais tu mangeras sept jours des pains sans
levain, du pain d'affliction, car c'est avec précipitation
que tu es sorti du pays d'Égypte : il en sera ainsi, afin
que tu te souviennes toute ta vie du jour où tu es sorti du
pays d'Égypte. 4 On ne verra point chez toi de
levain, dans toute l'étendue de ton pays, pendant sept jours
; et aucune partie des victimes que tu sacrifieras le soir
du premier jour ne sera gardée pendant la nuit jusqu'au
matin. 5 Tu ne pourras point sacrifier la Pâque
dans l'un quelconque des lieux que l'Éternel, ton Dieu, te
donne pour demeure ; 6 mais c'est dans le lieu
que choisira l'Éternel, ton Dieu, pour y faire résider son
nom, que tu sacrifieras la Pâque, le soir, au coucher du
soleil, à l'époque de ta sortie d'Égypte. 7 Tu
feras cuire la victime, et tu la mangeras dans le lieu que
choisira l'Éternel, ton Dieu. Et le matin, tu pourras t'en
retourner et t'en aller vers tes tentes. 8
Pendant six jours, tu mangeras des pains sans levain ; et le
septième jour, il y aura une assemblée solennelle en
l'honneur de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun
ouvrage. (LSG)
Nous voyons ici que
l'ordonnance a été changée. Dans la première Pâque, elle a
été célébrée dans les maisons en Égypte et personne n'a été
autorisé à sortir. Ainsi, la maison a été protégée par le
sang sur les montants de porte ou les linteaux.
De cette façon, on montrait aux
élus qu'ils étaient protégés, alors qu'ils étaient dans une
terre étrangère, des activités de l'ange de la mort qui
était le Messie lui-même dans son rôle de juge de la Terre.
Pour se qualifier pour ce rôle, il a dû démontrer qu'il
était prêt à donner sa propre vie pour le monde entier qu'il
devait juger.
Ce symbolisme a été retrouvé
dans l'occupation d'Israël, quand Josué et les tribus ont
occupé la Terre Promise. Le fil rouge sur les linteaux de la
maison de Rahab, sur le mur de Jéricho, symbolisait ce
passage au-dessus de l'ange de la mort, qui s'est présenté à
Josué comme le Capitaine de l'Armée du Seigneur (voir
l'étude
La Chute de
Jéricho (No. 142)).
Quand Israël a pris possession
de son héritage et de ses terres, ils ont ensuite reçu
l'ordre d'observer la Pâque à l'extérieur de leurs maisons.
Ils étaient autorisés à retourner à leur
logement approprié
seulement le matin du premier jour des Pains
sans Levain. Aussi, n'importe quel animal pur du troupeau
peut être tué depuis ce temps. Cependant, la Pâque a
toujours été symbolisée par l'agneau et il a été l'animal le
plus commun et accepté pour le repas.
La Soncino cite Abraham ibn Ezra qui dit qu’ils
peuvent retourner à leur logement provisoire mais pas à leur
domicile permanent.
Nous pouvons commencer à voir,
dans la Pâque, une partie du symbolisme et le sens du moment
et des activités de Jésus Christ à la Pâque quand il a été
crucifié.
Nous savons au-delà du doute
quand les agneaux étaient tués pendant la période du Temple.
Josephus nous montre que les agneaux étaient tués de la
neuvième à la onzième heure, c'est-à-dire de 15h00 à 17h00,
l'après-midi du quatorzième jour. Les agneaux étaient
ensuite préparés et mangés le soir du 15 Nisan, comme repas
de la Pâque. Josephus parle d'une Pâque dans le règne de
Nero (Néron) :
Ainsi ces souverains sacrificateurs, à l'arrivée de leur fête qu'ils appellent la Pâque, quand ils abattent leurs
sacrifices, de la neuvième à la onzième heure, chaque
sacrifice servant à un groupe de dix au moins, (car il ne
leur est pas permis de festoyer seul) et beaucoup d'entre
nous sont vingt dans un groupe, ont constaté que le nombre
de sacrifices était deux cent cinquante-six mille cinq cents
; ce qui, si on assume que pas plus que dix personnes fêtent
ensemble, correspond à deux millions sept cent mille deux
cents personnes (Wars
of the Jews (Guerres des Juifs), L. VI, IX, 3).
Cependant, il y avait seulement
un agneau - le premier abattu à 15h00 - qui était mis devant
le Souverain Sacrificateur comme la Pâque.
Nous obtenons ainsi une idée de
la signification derrière la séquence des événements du 14
Nisan, quand il est mort.
La tradition de la Pâque était
aussi différente. En Judée, les gens travaillaient jusqu'à
midi le 14 Nisan, mais, en Galilée, ils ne travaillaient pas
du tout ce jour-là (cf. Schürer, History of the
Jewish People in the Age of Jesus Christ (Histoire des Juifs à l'époque de Jésus Christ), Vol. II, p. 14).
Cette interdiction de
travailler à la Pâque est à cause des activités exigées le
14 Nisan, d'après Deutéronome 16:5-7. En Galilée d'où Christ
est venu, les gens faisaient ce que Christ et les apôtres
ont fait le jour du sacrifice de la Pâque. Ils allaient dans
une habitation provisoire et ils tuaient et mangeaient la
Pâque. En Judée, qui était à toutes fins pratiques un
territoire séparé, comme nous le voyons d'après les lois
dans la Mishnah au sujet des femmes et de la propriété (mKet.
13:10 ; mB.B. 3:2 ;
cf. Schürer, ibid.), ils ont semblé
s'être relâchés dans cette pratique, probablement à cause de
leur proximité du Temple et possiblement à cause du très
grand volume de travail exigé à Jérusalem par les sacrifices
cet après-midi-là.
Néanmoins, le Messie et les
apôtres sont allés à une habitation provisoire, comme c'est
exigé dans l'ordonnance à Deutéronome 16:5-7.
Le Messie est identifié comme
l'Agneau de Dieu.
Jean 1:29-37
29 Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit :
Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. 30
C'est celui dont j'ai dit : Après moi vient un homme
qui m'a précédé, car il était avant moi. 31 Je ne
le connaissais pas, mais c'est afin qu'il fût manifesté à
Israël que je suis venu baptiser d'eau. 32 Jean
rendit ce témoignage : J'ai vu l'Esprit descendre du ciel
comme une colombe et s'arrêter sur lui. 33 Je ne
le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser
d'eau, celui-là m'a dit : Celui sur qui tu verras l'Esprit
descendre et s'arrêter, c'est celui qui baptise du Saint
Esprit. 34 Et j'ai vu, et j'ai rendu témoignage
qu'il est le Fils de Dieu.
35 Le lendemain, Jean était encore là,
avec deux de ses disciples ; 36 et, ayant regardé
Jésus qui passait, il dit : Voilà l'Agneau de Dieu. 37
Les deux disciples l'entendirent prononcer ces
paroles, et ils suivirent Jésus. (LSG)
Jean déclare ici la
préexistence de Jésus. Jean le Baptiste est né avant
Jésus-Christ, cependant, il dit que Christ l'a précédé parce
qu'il était avant lui. Ce texte suit la section dans Jean
1:18 où nous voyons que le Messie a été le seul Dieu
engendré [seul né] [monogenes
theos] qui est dans le sein du Père, Il [Le (ajouté)]
révèle [ou déclare] (cf. Concordant Literal New
Testament (Nouveau Testament Littéral
Concordant) et aussi Greek-English Interlinear RSV (Interlinéaire RSV grec-anglais) de Marshall).
L'apôtre Jean affirme
également, ici, que le monde a été fait par Christ (Jean
1:10). Comme la parole, il est devenu chair et il a habité
avec nous. Cette expression du
Logos était connue
comme le Memra
dans la Judée antique. Son statut était comme l'Agneau de
Dieu enlevant les péchés du monde. La signification de
l'agneau apparaît à maintes reprises dans les sacrifices
comme offrandes pour le péché, la paix et d'autres choses.
Le changement de
l'idée maîtresse de l'agneau dans la prophétie vient d'Ésaïe
16:1-5. Ce texte parle de l'agneau.
Ésaïe 16:1-5
1
Envoyez les agneaux au souverain du pays, Envoyez-les de
Séla, par le désert, à la montagne de la fille de Sion.
2
Tel un oiseau fugitif, telle une nichée effarouchée, Telles
seront les filles de Moab, au passage de l'Arnon.
3 Donne conseil, fais justice, Couvre-nous
en plein midi de ton ombre comme de la nuit, Cache ceux que
l'on poursuit, Ne trahis pas le fugitif ! 4
Laisse séjourner chez toi les exilés de Moab, Sois pour eux
un refuge contre le dévastateur ! Car l'oppression cessera,
la dévastation finira, Celui qui foule le pays disparaîtra.
5 Et le trône s'affermira par la clémence ; Et
l'on y verra siéger fidèlement, dans la maison de David, Un
juge ami du droit et zélé pour la justice. (LSG)
La LSG dit les agneaux mais,
selon la KJV, il s'agirait des agneaux payés en tribut (The
Companion
Bible).
L'agneau de tribut a été
baptisé au Jourdain, de l'autre côté de Jéricho. Bullinger
dit que le dirigeant du territoire est Juda. L'agneau est
envoyé, comme Méscha, le roi de Moab, avait fait (2Rois
3:4).
Séla a été identifié comme
Petra dans le Mont
Séir, près du Mont Hor (2 Rois 14:7).
Le texte est utilisé pour
indiquer que les disciples de l'agneau demeureront avec Moab
à qui on demande de les cacher de la face du
dévastateur qui
est identifié à Sanchérib. Mais Ésaïe 14 parle, en réalité,
du Porteur de Lumière
ou Lucifer de
l'Armée déchue. Le verset 5 parle d'établir le trône dans le
tabernacle de la justice. Ce texte parle de la conversion
des Païens et des filles de Moab qui sont comme chassées du
nid ou abandonnées aux gués de l'Arnon. Les personnes ont
ici la tâche de cacher les disciples du Messie parmi les
Païens et elles sont jugées de la sorte. Ce texte forme une
base pour la parabole des brebis et des boucs donnée dans
Matthieu 25:31-46.
Ésaïe le développe dans le
chapitre 53.
Ésaïe 53:1-12
1
Qui
a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de
l'Éternel ?
2
Il s'est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort
d'une terre desséchée ; il n'avait ni beauté, ni éclat pour
attirer nos regards, Et son aspect n'avait rien pour nous
plaire. 3 Méprisé et abandonné des hommes, homme
de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui
dont on détourne le visage, nous l'avons dédaigné, nous
n'avons fait de lui aucun cas. 4 Cependant, ce
sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs
qu'il s'est chargé ; et nous l'avons considéré comme puni,
frappé de Dieu, et humilié. 5 Mais il était
blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le
châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est
par ses meurtrissures que nous sommes guéris. 6
Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa
propre voie ; et l'Éternel a fait retomber sur lui
l'iniquité de nous tous. 7 Il a été maltraité et
opprimé, et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un
agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant
ceux qui la tondent ; Il n'a point ouvert la bouche. 8
Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment ; et
parmi ceux de sa génération, qui a cru qu'il était retranché
de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon
peuple ? 9 On a mis son sépulcre parmi les
méchants, son tombeau avec le riche, quoiqu'il n'eût point
commis de violence et qu'il n'y eût point de fraude dans sa
bouche. 10 Il a plu à l'Éternel de le briser par
la souffrance... après avoir livré sa vie en sacrifice pour
le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours ;
et l'œuvre de l'Éternel prospérera entre ses mains. 11
À cause du travail de son âme, il rassasiera ses
regards ; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera
beaucoup d'hommes, et il se chargera de leurs iniquités.
12 C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec
les grands ; il partagera le butin avec les puissants, parce
qu'il s'est livré lui-même à la mort, et qu'il a été mis au
nombre des malfaiteurs, parce qu'il a porté les péchés de
beaucoup d'hommes, et qu'il a intercédé pour les coupables.
(LSG)
Cet homme de douleur a été
blessé pour nos transgressions. Comme brebis, nous nous
sommes égarés et le Seigneur a mis sur lui toutes nos
iniquités. Ce texte nous montre pourquoi certaines choses
sont arrivées ainsi la nuit du procès du Messie. Il n'a pas
ouvert la bouche. Il a été mené comme un agneau à la
boucherie et, comme une brebis
devant ceux qui la tondent, il est resté muet ; il
n'a pas ouvert la bouche. Ainsi, il a dû être appréhendé,
jugé et ensuite exécuté conformément à cette prophétie,
puisque l'Écriture ne pouvait pas être anéantie (répétée à
Actes 8:32-33 ;
cf. Jean 1:36).
Le terme
mis son sépulcre parmi les méchants
est en fait nathan, comme
désigné, et il conserve ce sens où il est utilisé.
Ainsi, la tombe a été désignée comme étant avec les pécheurs
et avec les riches, comme nous le voyons après la
crucifixion.
Le verset 5 est, en réalité,
transpercé pour nos
transgressions, faisant allusion au coup de lance dans
son côté. Il a été blessé pour nos iniquités, et le
châtiment pour notre paix était sur lui. Nous sommes guéris
par ses
meurtrissures. Ce dernier verset est répété
à 1Pierre 2:24.
Cette question du
châtiment pour notre
paix est intéressante.
Le Judaïsme rabbinique explique
ainsi la question entière d'Ésaïe 53:1-9 : les Babyloniens
ou leurs représentants, qui ont connu le serviteur exilé,
Israël, dans son humiliation et martyr et qui voient
maintenant son exaltation et sa nouvelle dignité, décrivent
leurs impressions et sentiments en voyant le serviteur (cf. Soncino citant Ibn Kaspi).
C'est en réalité la vraie
explication étant donné que le Messie est l'Israël exilé et
Israël est le Corps de Jésus Christ. Ce simple fait n'est
pas compris par le Judaïsme rabbinique, bien qu'ils puissent
voir que le serviteur a été affligé et a souffert pour les
transgressions des autres. Ils soutenaient que le serviteur
a souffert afin qu'ils soient guéris (cf. Soncino v. 5),
afin que nous puissions obtenir le bien-être, celui-ci ayant
été puni pour notre culpabilité (Soncino; Rashi, Kimchi).
Ils essayent de prétendre que, dans la captivité
babylonienne, Juda était l'Israël qui était le serviteur de
Dieu, alors que cela se réfère indubitablement au serviteur
de Dieu dans un rôle expiatoire. Dieu a puni Juda pour ses
transgressions en utilisant les Babyloniens comme Son
instrument. Ils n'étaient pas innocents.
Ésaïe 53:4-6 est compris de
façon rabbinique comme la reconnaissance que les souffrances
du serviteur n'étaient pas en raison de ses péchés secrets.
Il est maintenant clairement reconnu qu'il était la victime
qui a porté les sinistres pénalités encourues par les
iniquités des autres (cf. Soncino n. 4-6).
Rashi et Kimchi soutiennent que
les termes
nos maladies, qu'on retrouve au verset 4, sont les
maladies qui auraient
dû avoir été infligées sur nous et que les termes
a vraiment porté
signifient qu'il a été
appelé à les subir (cf. Soncino).
Ils ont compris que les gens
avaient erré comme des brebis et abandonné le leadership de
Dieu en suivant leur fausse religion (cf.
Soncino n. au v. 6 et
Arbarbanel).
La compréhension que les Païens du système
babylonien sont sauvés par la souffrance du Messie, qui est,
en fait, l'Israël de Dieu, est aussi le thème général de la
Bible et particulièrement du livre de l'Apocalypse.
La question entière a été
traitée en détail dans les études
La Doctrine
du Péché Originel Partie I Le Jardin d’Éden (No. 246) et La Doctrine du
Péché Originel Partie 2 Les Générations d’Adam (No. 248)
et Le Problème du Mal.
Le Procès du Messie
Le Messie a été arrêté suite à
une charge inventée par le sacerdoce, et le Sanhédrin a été
utilisé à ce procès car il était nécessaire qu'un minimum de
23 membres soient présents pour une charge impliquant la
peine capitale.
Jésus a été emmené devant Anne
pour une audience préliminaire pour établir le bien fondé
des raisons pour convoquer le Sanhédrin. Cela, bien sûr,
avait déjà été décidé, mais c'était nécessaire pour leur
processus juridique, de la même manière qu'il le serait pour
le nôtre.
Jean 18:12-14
12 La cohorte, le tribun, et les huissiers des Juifs,
se saisirent alors de Jésus, et le lièrent. 13
Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne; car il était le
beau-père de Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette
année-là. 14 Et Caïphe était celui qui avait
donné ce conseil aux Juifs : Il est avantageux qu'un seul
homme meure pour le peuple. (LSG)
Les détails à propos du
sacerdoce et les dates et les temps sont tous contenus dans
les études
Le Moment de
la Crucifixion et de la Résurrection (No. 159)
et
Golgotha :
le Lieu du Crâne (No. 217) et les autres
études sur la Pâque. Cette relation est celle du Souverain
Sacrificateur et du député Souverain Sacrificateur, bien que
le Judaïsme essaye de placer l'utilisation de la relation
Nasi à un temps
légèrement ultérieur.
Bullinger est de l'avis qu'Anne
avait été destitué en 779 A.U.C., l'année que le ministère
du Messie a commencé. Trois autres avaient été destitués et
promus avant que
Caïphe soit nommé par Valerius Gratus. Bullinger pense qu'Anne serait plus
expérimenté dans la loi pour formuler une charge contre lui.
C'était en réalité une audience préliminaire. Schürer
soutient que
Caïphe a été nommé par Valérius Gratus (15-26 EC) vers 18 EC et qu'il a régné
de 18 à 36 EC. Ananaus, le fils de Sethi, avait été nommé
par Quirinius (6 EC) et a régné de 6 à 15 EC. Les trois
Souverains Sacrificateur intermédiaires mentionnés par
Bullinger sont sans aucun doute Ismaël, le fils de Phiabi
(c. 15-16 EC) ; Éléazar, le fils d'Ananus (c. 16-17 EC) et
Simon, le fils de Camithus (c. 17-18 EC), tous nommés par
Gratus (cf. Josephus, Antiquities of the Jews (Antiquités des Juifs), L. XVIII. II. 2 ;
cf. Schürer, Vol. II, p. 216,230). Schürer traite de la question
du Nasi et du
Ab-beth-din et soutient que ce n'est arrivé que plus tard. Il considère que le terme
Nasi se réfère au
chef d'État jusqu'à la compilation de la Mishnah. Il se peut très bien que le
terme n'ait pas été appliqué délibérément à la famille
d'Hérode et qu'il s'appliquait au Souverain Sacrificateur,
étant donné que le territoire était divisé, selon le
registre de la
Mishnah. Juda et la Galilée ont été considérés
comme des pays séparés, comme nous le voyons ci-dessus.
Les activités dans Jean
concernent la peine capitale et les procédures du Sanhédrin
doivent être conformes à la loi. En conséquence, la fonction
d'Anne semble être comme "Ab-beth-din" ou député président du Sanhédrin agissant comme le magistrat traduisant
en justice.
Un des disciples est entré avec
le Messie dans le palais du Souverain Sacrificateur.
Jean 18:15-18
15 Simon Pierre, avec un autre disciple, suivait Jésus.
Ce disciple était connu du souverain sacrificateur, et il
entra avec Jésus dans la cour du souverain sacrificateur ;
16 mais Pierre resta dehors près de la porte.
L'autre disciple, qui était connu du souverain
sacrificateur, sortit, parla à la portière, et fit entrer
Pierre. 17 Alors la servante, la portière, dit à
Pierre : Toi aussi, n'es-tu pas des disciples de cet homme ?
Il dit : Je n'en suis point. 18 Les serviteurs et
les huissiers, qui étaient là, avaient allumé un brasier,
car il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre se
tenait avec eux, et se chauffait. (LSG)
Il a conduit Pierre dans le
palais et la femme à la porte l'a accusé d'être un des
disciples de Christ (les femmes portiers n'étaient pas rares
; voir 2Samuel 4:6 LXX ; Actes
12:13). Puis suit le premier démenti de Pierre. L'autre
disciple n'a pas été défié, mais semble avoir été connu,
puisque le terme a aussi été utilisé à propos de Pierre,
indiquant que c'était ainsi. Cela n'aurait pas été Jean car
il s'appelait toujours lui-même le
disciple que Jésus
aimait (Jean 13:23 ; 19:26 ; 21:7,20). Le disciple était
probablement Nicodème ou Joseph d'Arimathée, les deux étant
membres du Sanhédrin (cf. Bullinger,
The Companion Bible,
n. au v. 15).
Les termes au verset 18 sont
littéralement les
esclaves et les
députés pour les
serviteurs et les huissiers. Le Chiliarch et les soldats
romains étaient retournés à la forteresse Antonia, laissant
ainsi le Messie entre les mains des Juifs.
Dans l'accomplissement d'Ésaïe
53, nous voyons maintenant le début de l'infliction de la
souffrance et des indignités.
Jean 18:19-24
19 Le souverain sacrificateur interrogea Jésus sur ses
disciples et sur sa doctrine. 20 Jésus lui
répondit : J'ai parlé ouvertement au monde ; j'ai toujours
enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les
Juifs s'assemblent, et je n'ai rien dit en secret. 21
Pourquoi m'interroges-tu ? Interroge sur ce que je
leur ai dit ceux qui m'ont entendu ; voici, ceux-là savent
ce que j'ai dit. 22 À ces mots, un des huissiers,
qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant :
Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur ?
23 Jésus lui dit : Si j'ai mal parlé, fais voir
ce que j'ai dit de mal ; et si j'ai bien parlé, pourquoi me
frappes-tu ? 24 Anne l'envoya lié à Caïphe, le
souverain sacrificateur. (LSG)
Il est écrit :
Tu n'insulteras pas l'élohim ou ne maudiras pas (diras du mal) le
dirigeant de ton peuple (cf. Exode 22:28 ; Eccl. 10:20 ; Actes 23:5 ;
2Pierre 2:10 ; Jude 8 et aussi Jacques 4:3 - Grec : kakos
comme dire du mal avec une mauvaise intention). En
conséquence, on ne doit pas parler en mal du Souverain
Sacrificateur. Cependant, Christ réfutait ici la charge
qu'il avait enfreint la Loi. Il a réfuté le péché qui lui
était attribué, puisqu'il était sans péché.
La prophétie déclare qu'il n'a
pas ouvert la bouche ou qu'il est resté muet comme une
brebis devant ceux qui la tondent et cela a été accompli par
son attitude devant Pilate. Ainsi, il ne s'est pas défendu,
mais il a clairement donné quelques réponses. Est-ce que
c'est une contradiction ? Non, ça ne l'est pas. Les réponses
qu'il a données et qui niaient, en fait, les charges d'avoir
transgressé la Loi, ont fourni un bon exemple du
comportement à avoir devant l'autorité. S'il n'avait pas
répondu du tout, cela aurait été pire. L'exemple pour
l'histoire aurait effectivement détruit l'ordre social parmi
les groupes de Chrétiens lorsqu'ils sont traduits devant le
processus juridique. Les Évangiles ont dû donner l'exemple
conformément à la Loi biblique.
Anne avait suivi les procédures
en préparant une charge et en le traduisant en justice
devant le Sanhédrin puis, il l'a envoyé au Souverain
Sacrificateur du temps, Joseph
Caïphe.
Pierre a de nouveau été mis à
l'épreuve.
Jean 18:25-27 25
Simon Pierre était là, et se chauffait. On lui dit : Toi
aussi, n'es-tu pas de ses disciples ? Il le nia, et dit : Je
n'en suis point. 26 Un des serviteurs du
souverain sacrificateur, parent de celui à qui Pierre avait
coupé l'oreille, dit : Ne t'ai-je pas vu avec lui dans le
jardin ? 27 Pierre le nia de nouveau. Et aussitôt
le coq chanta. (LSG)
Pierre nie ici toute
association avec Christ, comme Christ l'avait prédit et,
ensuite, le coq a chanté, marquant la fin de ce test direct.
Nous devrions tous en tirer des leçons lorsque nous
examinons les épreuves de l'Église et de nos frères et
l'appui que nous donnons ou non l'un à l'autre.
Pendant le procès, nous voyons
que les détails sont omis dans l'Évangile de Jean entre
l'action à Jean 18:27 et la continuation de l'histoire au
verset 28. L'histoire de cet intermède est dans Matthieu
26:58 à 27:2.
Matthieu 26:58-75 58 Pierre le
suivit de loin jusqu'à la cour du souverain sacrificateur, y
entra, et s'assit avec les serviteurs, pour voir comment
cela finirait. 59 Les principaux sacrificateurs
et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage
contre Jésus, suffisant pour le faire mourir. 60
Mais ils n'en trouvèrent point, quoique plusieurs faux
témoins se fussent présentés. Enfin, il en vint deux, qui
dirent : 61 Celui-ci a dit : Je puis détruire le
temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours. 62
Le souverain sacrificateur se leva, et lui dit : Ne
réponds-tu rien ? Qu'est-ce que ces hommes déposent contre
toi ? 63
Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur,
prenant la parole, lui dit : Je t'adjure, par le Dieu
vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu.
64 Jésus lui répondit : Tu l'as dit. De plus, je
vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme
assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les
nuées du ciel. 65 Alors le souverain
sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé
! Qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez
d'entendre son blasphème. Que vous en semble ? 66
Ils répondirent : Il mérite la mort. 67
Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent
des coups de poing et des soufflets en disant : 68
Christ, prophétise ; dis-nous qui t'a frappé. 69
Cependant, Pierre était assis dehors dans la cour. Une
servante s'approcha de lui, et dit : Toi aussi, tu étais
avec Jésus le Galiléen. 70 Mais il le nia devant
tous, disant : Je ne sais ce que tu veux dire. 71
Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le
vit, et dit à ceux qui se trouvaient là ; Celui-ci était
aussi avec Jésus de Nazareth. 72 Il le nia de
nouveau, avec serment: Je ne connais pas cet homme. 73
Peu après, ceux qui étaient là, s'étant approchés,
dirent à Pierre : Certainement tu es aussi de ces gens-là,
car ton langage te fait reconnaître. 74 Alors il
se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais
pas cet homme. Aussitôt le coq chanta. 75 Et
Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant
que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant
sorti, il pleura amèrement. (LSG)
Après le procès et la fin de
l'épreuve de Pierre, nous voyons la suite des événements
dans Matthieu 27:1-2 et à Jean 18:28.
Matthieu 27:1-2
1
Dès
que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et
les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le
faire mourir.
2
Après l'avoir lié, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Ponce
Pilate, le gouverneur. (LSG)
Jean nous montre qu'ils n'ont
pas voulu être souillés en ayant un contact avec les Païens
car les Pharisiens même alors avaient permis à leurs
traditions de détruire la compréhension de la Loi.
Jean 18:28-40
28 Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire :
c'était le matin. Ils n'entrèrent point eux-mêmes dans le
prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger
la Pâque. 29 Pilate sortit donc pour aller à eux,
et il dit : Quelle accusation portez-vous contre cet homme ?
30 Ils lui répondirent : Si ce n'était pas un
malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré. 31
Sur quoi Pilate leur dit : Prenez-le vous-mêmes, et jugez-le
selon votre loi. Les Juifs lui dirent: Il ne nous est pas
permis de mettre personne à mort. 32 C'était afin
que s'accomplît la parole que Jésus avait dite, lorsqu'il
indiqua de quelle mort il devait mourir. 33
Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus, et lui dit :
Es-tu le roi des Juifs ? 34 Jésus répondit :
Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d'autres te l'ont-ils
dit de moi ? 35 Pilate répondit : Moi, suis-je
Juif ? Ta nation et les principaux sacrificateurs t'ont
livré à moi : qu'as-tu fait ? 36 Mon royaume
n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était
de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin
que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon
royaume n'est point d'ici-bas. 37 Pilate lui dit
: Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi.
Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre
témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma
voix. 38 Pilate lui dit : Qu'est-ce que la vérité
? Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers
les Juifs, et il leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui.
39 Mais, comme c'est parmi vous une coutume que
je vous relâche quelqu'un à la fête de Pâque, voulez-vous
que je vous relâche le roi des Juifs ? 40 Alors
de nouveau tous s'écrièrent : Non pas lui, mais Barabbas.
Or, Barabbas était un brigand. (LSG)
Cette section est une des
paraboles les plus puissantes de la Bible. Conformément à
l'Écriture, nous voyons ici le Messie, comme Roi, être jugé
pour les péchés du peuple par le chef des Païens, ayant été
illégalement condamné à mort par Juda et le Sanhédrin qui
agissait sur l'ordre des Pharisiens et de la classe
dirigeante. Ils ont été jugés ici.
Il est écrit, tu ne porteras
pas de faux témoignage et tu ne pervertiras pas le jugement.
Exode 23:1-9
1
Tu
ne répandras point de faux bruit. Tu ne te joindras point au
méchant pour faire un faux témoignage.
2 Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal ;
et tu ne déposeras point dans un procès en te mettant du
côté du grand nombre, pour violer la justice. 3
Tu ne favoriseras point le pauvre dans son procès. 4
Si tu rencontres le bœuf de ton ennemi ou son âne
égaré, tu le lui ramèneras. 5 Si tu vois l'âne de
ton ennemi succombant sous sa charge, et que tu hésites à le
décharger, tu l'aideras à le décharger. 6 Tu ne
porteras point atteinte au droit du pauvre dans son procès.
7 Tu ne prononceras point de sentence inique, et
tu ne feras point mourir l'innocent et le juste ; car je
n'absoudrai point le coupable. 8 Tu ne recevras
point de présent ; car les présents aveuglent ceux qui ont
les yeux ouverts et corrompent les paroles des justes.
9 Tu n'opprimeras point l’étranger ; vous savez ce
qu'éprouve l'étranger, car vous avez été étrangers dans le
pays d'Égypte. (LSG)
La punition de la perversion de
la justice consiste à se faire enlever le jugement et c'est
ce qui est arrivé au Sanhédrin. Le jugement leur a été
retiré et donné à l'Église. Il a été aussi pris et donné à
la nation qui démontrait les fruits, comme Christ a dit plus
tard, et cette nation semble être Israël plutôt que Juda.
Lévitique 19:15-16
15 Tu ne
commettras point d'iniquité dans tes jugements : tu n'auras
point égard à la personne du pauvre, et tu ne favoriseras
point la personne du grand, mais tu jugeras ton prochain
selon la justice. 16 Tu ne répandras point de
calomnies parmi ton peuple. Tu ne t'élèveras point contre le
sang de ton prochain. Je suis l'Éternel. (LSG)
Le jugement doit être établi
avec justice dans le pays.
Deutéronome 16:18-20
18
Tu
établiras des juges et des magistrats dans toutes les villes
que l'Éternel, ton Dieu, te donne, selon tes tribus ; et ils
jugeront le peuple avec justice. 19 Tu ne
porteras atteinte à aucun droit, tu n'auras point égard à
l'apparence des personnes, et tu ne recevras point de
présent, car les présents aveuglent les yeux des sages et
corrompent les paroles des justes. 20 Tu suivras
ponctuellement la justice, afin que tu vives et que tu
possèdes le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne. (LSG)
C'était la prérogative du
Sanhédrin et du sacerdoce de juger le Messie. Mais le
jugement doit être juste, autrement, la captivité s'ensuit.
Deutéronome 17:8-13
8 Si une cause
relative à un meurtre, à un différend, à une blessure, te
paraît trop difficile à juger et fournit matière à
contestation dans tes portes, tu te lèveras et tu monteras
au lieu que l'Éternel, ton Dieu, choisira. 9 Tu
iras vers les sacrificateurs, les Lévites, et vers celui qui
remplira alors les fonctions de juge ; tu les consulteras,
et ils te feront connaître la sentence. 10 Tu te
conformeras à ce qu'ils te diront dans le lieu que choisira
l'Éternel, et tu auras soin d'agir d'après tout ce qu'ils
t'enseigneront. 11 Tu te conformeras à la loi
qu'ils t'enseigneront et à la sentence qu'ils auront
prononcée ; tu ne te détourneras de ce qu'ils te diront ni à
droite ni à gauche. 12 L'homme qui, par orgueil,
n'écoutera pas le sacrificateur placé là pour servir
l'Éternel, ton Dieu, ou qui n'écoutera pas le juge, cet
homme sera puni de mort. Tu ôteras ainsi le mal du milieu
d'Israël, 13 afin que tout le peuple entende et
craigne, et qu'il ne se livre plus à l'orgueil. (LSG)
Sous la loi, Dieu leur a
ordonné de rendre une sentence équitable dans le jugement
mais ils ne l'ont pas fait.
Ils ont remis le jugement aux
Païens et à Pilate. Ils l'ont livré à Pilate dans la cours
du Prétoire (cf. Marc 15:16) ou le Hall du Jugement qui
n'était pas le palais d'Hérode, comme nous le voyons à Luc
23:7.
Ils ont dit à Pilate que, s'il
n'avait pas été un malfaiteur, ils ne lui auraient pas livré
(Jean 18:30). Il a donné cette réponse quand Pilate lui a
demandé s'il était un roi.
À cette fin je suis né et pour cette cause je suis venu dans le monde,
afin de rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la
vérité écoute ma voix.
Pilate qui était cultivé et
intelligent à la rhétorique, a dit : Qu'est-ce que la vérité
? Parce qu'il n'était pas encore de la vérité. On doit être
appelé par Dieu pour comprendre. Pilate est alors allé à la
rencontre des Juifs et il a dit : je ne trouve aucune faute
en lui.
Il leur a été donné une chance
de reprendre leur jugement malhonnête et ce, de la bouche
des Païens qu'ils méprisaient et considéraient inaptes à
marcher dans leur Temple.
Pilate leur a donné une chance
de libérer Christ en leur offrant un choix, mais la
substitution principale de l'histoire a eu lieu ici.
Ils ont crié : “Pas cet homme, mais Barabbas”, qui était un voleur.
Bar Abbas signifie fils du père.
Le symbolisme était ici que
Christ est mort afin que nous puissions être remis en
liberté comme fils du Père.
Avant que le processus ne
démarre avec toute l'efficacité dont Rome était célèbre,
Pilate a essayé de les persuader de nouveau.
Jean 19:1-7
1
Alors Pilate prit Jésus, et le fit battre de verges.
2
Les soldats tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent
sur sa tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre ;
puis, s'approchant de lui, 3ils disaient : Salut,
roi des Juifs ! Et ils lui donnaient des soufflets. 4Pilate
sortit de nouveau, et dit aux Juifs : Voici, je vous l'amène
dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun
crime. 5 Jésus sortit donc, portant la couronne
d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit :
Voici l'homme. 6 Lorsque les principaux
sacrificateurs et les huissiers le virent, ils s'écrièrent :
Crucifie ! crucifie ! Pilate leur dit : Prenez-le
vous-mêmes, et crucifiez-le ; car moi, je ne trouve point de
crime en lui. 7 Les Juifs lui répondirent : Nous
avons une loi ; et, selon notre loi, il doit mourir, parce
qu'il s'est fait Fils de Dieu. (LSG)
Ils n'ont rien voulu entendre
et ils ont dit qu'il s'était fait le Fils de Dieu. Pilate a
été alors très conscient qu'il s'agissait d'une dispute
religieuse où cet homme était non seulement irréprochable,
mais pourrait avoir été un dieu.
Les Romains et les
Grecs, comme les Asiatiques, croyaient que les élohim ou theoi avaient vraiment le pouvoir d'habiter les hommes et
qu'ils apparaissaient comme des hommes de descendance
divine. C'était là-dessus que le Sanhédrin l'avait condamné,
comme nous le voyons à Matthieu 26:65-66 (cf. Lévitique
24:16).
Ce blasphème était prétendument
contre le nom de Dieu, pourtant, il a revendiqué être le
Fils de Dieu, ce qui est une déclaration vraie, selon
Malachie : N'avons-nous pas tous un seul Père ?
N'est-ce pas un
seul Dieu qui nous a créés ?
Malachie 2:10 10
N'avons-nous pas tous un seul père ? N'est-ce pas un seul
Dieu qui nous a créés ? Pourquoi donc sommes-nous infidèles
l'un envers l'autre, en profanant l'alliance de nos pères ?
(LSG)
Christ s'est défendu avant même
que l'accusation n'ait été portée.
Jean 10:33-38
33 Les Juifs lui répondirent : Ce n'est point pour une
bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème,
et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. 34
Jésus leur répondit : N'est-il pas écrit dans votre
loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ? 35
Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu
a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie,
36 celui que le Père a sanctifié et envoyé
dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes ! Et cela
parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu. 37
Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas.
38 Mais si je les fais, quand même vous ne me
croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et
reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le
Père. (LSG)
Cette charge était sans
fondement et elle est provenue de l'ignorance juive de la
Loi et du Plan de Dieu. De la même manière, le Christianisme
dominant porte aujourd'hui des accusations répugnantes
contre les élus. Ils ont conspiré pour les tuer pendant des
siècles, comme ils ont fait avec le Messie.
Pilate a de nouveau essayé de
le libérer avec ces paroles.
Jean 19:8-11 8
Quand Pilate entendit cette parole, sa frayeur augmenta.
9 Il rentra dans le prétoire, et il dit à Jésus :
D'où es-tu ? Mais Jésus ne lui donna point de réponse.
10 Pilate lui dit : Est-ce à moi que tu ne parles pas
? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te crucifier, et que
j'ai le pouvoir de te relâcher ? 11 Jésus
répondit : Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir, s'il ne
t'avait été donné d'en haut. C'est pourquoi celui qui me
livre à toi commet un plus grand péché. (LSG)
C'est Dieu qui a donné le
pouvoir à Pilate. En conséquence, tout gouvernement sur les
élus est autorisé par Dieu. Celui qui nous accuse faussement
ou nous livre sous de fausses accusations ou nous juge
injustement est coupable d'un plus grand péché.
Pilate a cherché à libérer le
Messie, mais les Juifs n'ont rien voulu entendre. S'il avait
raison, ils étaient condamnés par la Loi qu'ils avaient
pervertie.
Jean 19:12-16
12 Dès ce moment, Pilate cherchait à le relâcher. Mais
les Juifs criaient : Si tu le relâches, tu n'es pas ami de
César. Quiconque se fait roi se déclare contre César.
13 Pilate, ayant entendu ces paroles, amena Jésus
dehors ; et il s'assit sur le tribunal, au lieu appelé le
Pavé, et en hébreu Gabbatha. 14 C'était la
préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate
dit aux Juifs : Voici votre roi. 15 Mais ils
s'écrièrent : Ote, ôte, crucifie-le ! Pilate leur dit :
Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs
répondirent : Nous n'avons de roi que César. 16
Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc
Jésus, et l'emmenèrent. (LSG)
Le passage de la crucifixion
dans Jean est bien connu.
Jean 19:17-22
17 Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne,
qui se nomme en hébreu Golgotha. 18 C'est là
qu'il fut crucifié, et deux autres avec lui, un de chaque
côté, et Jésus au milieu. 19 Pilate fit une
inscription, qu'il plaça sur la croix, et qui était ainsi
conçue :
JÉSUS DE NAZARETH, ROI DES JUIFS. 20 Beaucoup de Juifs lurent
cette inscription, parce que le lieu où Jésus fut crucifié
était près de la ville : elle était en hébreu, en grec et en
latin. 21Les principaux sacrificateurs des Juifs
dirent à Pilate : N'écris pas : Roi des Juifs. Mais écris
qu'il a dit : Je suis roi des Juifs. 22 Pilate
répondit : Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit. (LSG)
Le terme ici pour
un de chaque côté
est, en réalité, le terme enteuthen kai enteuthen,
qui signifie ici et là.
Cet aspect est examiné dans l'étude
La Croix :
Ses Origines et Sa Signification (No.039).
Pilate a été poussé à écrire ce
verset non seulement par l'Esprit Saint, mais parce qu'il a
reconnu que le Messie était innocent et qu'il était le
meilleur ou le plus royal parmi cette foule injuste qui
cherchait à tuer un homme juste par l'entremise de leurs
sacrificateurs.
La prophétie continue à
s'accomplir dans la crucifixion.
Jean 19:23-24
23 Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses
vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour
chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans
couture, d'un seul tissu depuis le haut jusqu'en bas. Et ils
dirent entre eux : 24 Ne la déchirons pas, mais
tirons au sort à qui elle sera. Cela arriva afin que
s'accomplît cette parole de l'Écriture
: Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré
au sort ma tunique. Voilà ce que firent les soldats. (LSG)
Cela accomplissait Psaume
22:18.
Psaume 22:1-8 1Au
chef des chantres. Sur «Biche de l'aurore». Psaume de David.
Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonné, et
t'éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?
2Mon
Dieu ! je crie le jour, et tu ne réponds pas ; la nuit, et
je n'ai point de repos. 3 Pourtant tu es le
Saint, Tu sièges au milieu des louanges d'Israël. 4
En toi se confiaient nos pères ; Ils se confiaient, et
tu les délivrais. 5
Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ; Ils se
confiaient en toi, et ils n'étaient point confus. 6
Et moi, je suis un ver et non un homme, l'opprobre des
hommes et le méprisé du peuple. 7 Tous ceux qui
me voient se moquent de moi, ils ouvrent la bouche, secouent
la tête : 8 Recommande-toi à l’Éternel !
L'Éternel le sauvera, il le délivrera, puisqu'il l’aime !
(LSG)
Nous voyons que les
déclarations de Christ sont inscrites dans la prophétie. Au
verset 1, nous voyons son cri sur la croix. Psaume 22:8 est
cité à Matthieu 27:43; Marc 15:29 et Luc 23:35.
Hébreux 2:12 cite la prophétie
à Psaume 22:22.
Psaume 22:22-31 22
Je publierai ton nom parmi mes frères, je te
célébrerai au milieu de l'assemblée. 23 Vous qui
craignez l'Éternel, louez-le ! Vous tous, postérité de
Jacob, glorifiez-le ! Tremblez devant lui, vous tous,
postérité d'Israël ! 24 Car il n'a ni mépris ni
dédain pour les peines du misérable, et il ne lui cache
point sa face ; mais il l'écoute quand il crie à lui.
25 Tu seras dans la grande assemblée l'objet de mes
louanges ; j'accomplirai mes vœux en présence de ceux qui te
craignent. 26 Les malheureux mangeront et se
rassasieront, ceux qui cherchent l'Éternel le célébreront.
Que votre cœur vive à toujours ! 27 Toutes les
extrémités de la terre penseront à l'Éternel et se
tourneront vers lui ; toutes les familles des nations se
prosterneront devant ta face. 28 Car à l'Éternel
appartient le règne : Il domine sur les nations. 29
Tous les puissants de la terre mangeront et se
prosterneront aussi ; devant lui s'inclineront tous ceux qui
descendent dans la poussière, ceux qui ne peuvent conserver
leur vie. 30 La postérité le servira ; on parlera
du Seigneur à la génération future. 31 Quand elle
viendra, elle annoncera sa justice, elle annoncera son œuvre
au peuple nouveau-né. (LSG)
D'après ce Psaume, nous voyons
que Dieu n'a pas détourné Son visage du Messie et qu'Il ne
l'a pas abandonné, comme c'est souvent spéculé à cause de la
citation de Psaume 22:1, mais que Dieu l'a sauvé.
Hébreux nous montre la raison
du sacrifice.
Hébreux 2:10-18
10 Il convenait, en effet, que celui pour qui et par
qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire
beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances
le Prince de leur salut. 11 Car celui qui
sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d'un
seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères,
12 lorsqu'il dit : J'annoncerai ton nom à mes
frères, je te célébrerai au milieu de l'assemblée. 13
Et encore : Je me confierai en toi. Et encore : Me
voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés. 14
Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la
chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la
mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est
à dire le diable, 15 et qu'il délivrât tous ceux
qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus
dans la servitude. 16 Car assurément ce n'est pas
à des anges qu'il vient en aide, mais c'est à la postérité
d'Abraham. 17 En conséquence, il a dû être rendu
semblable en toutes choses à ses frères, afin qu'il fût un
souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le
service de Dieu, pour faire l'expiation des péchés du peuple
; 18 car, ayant été tenté lui-même dans ce qu'il
a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. (LSG)
L'agneau a été autorisé à être
tué parce que, par sa mort, plusieurs recevraient le salut
par leur croyance et leur foi.
Pourquoi cet Agneau de Dieu
a-t-il alors dû se départir de sa nature spirituelle
préexistante et devenir un homme ne cherchant pas l'égalité
avec Dieu, comme quelque chose à être saisi, et s'est-il
humilié jusqu'à la mort sur un pieu ? (cf. Philippiens
2:5-8 RSV).
Qu'en est-il alors ? Dieu
désire-t-il un sacrifice, même celui de Son propre fils ?
Non ! Il ne désire pas de sacrifice.
Osée 6:4-7
4 Que te ferai-je, Éphraïm ? Que te ferai-je, Juda ?
Votre piété est comme la nuée du matin, comme la rosée qui
bientôt se dissipe. 5 C'est pourquoi je les
frapperai par les prophètes, je les tuerai par les paroles
de ma bouche, et mes jugements éclateront comme la lumière.
6 Car j'aime la piété et non les sacrifices, et
la connaissance de Dieu plus que les holocaustes. 7
Ils ont, comme le vulgaire, transgressé l'alliance ;
c'est alors qu'ils m'ont été infidèles. (LSG)
Nous avons aussi vu ce concept
dans 1Samuel 15:22, Ecclésiaste 5:1 et Michée 6:8.
Samuel dit que c'est
l'obéissance que Dieu veut plutôt que le sacrifice. Cette
obéissance est nécessaire pour la vie éternelle. La
désobéissance est la transgression de la Loi. Or, la
transgression de la Loi est le péché et le salaire du péché
est la mort.
De ce fait, la réconciliation
est nécessaire pour la vie éternelle. Pour être réconciliés,
nous devons être obéissants à Dieu et à Sa Loi qui procède
de Sa nature (cf. les études
Le
Gouvernement de Dieu (No. 174) et
L'Amour
et la Structure de la Loi (No. 200)).
Cette obéissance inclut Jésus
Christ. Pour que la création soit réconciliée, Christ a dû
être disposé à
donner sa vie, à devenir un homme et à être tenté comme
nous. Dieu ne voulait pas de sacrifice ; Il voulait
l'obéissance de tous Ses fils. Pour être adéquat pour être
notre leader, Christ a dû démontrer qu'il était obéissant
même jusqu'à la mort. Satan n'avait pas une telle
obéissance.
C'est la fonction de la mort du
Messie. Elle n'a pas satisfait une certaine notion perverse
de Dieu. La mort du Messie n'est pas non plus une notion
païenne non-biblique promue suite à une corruption de
l'Écriture, comme certains groupes bizarres ont revendiqué
récemment.
La mort du Messie par son
sacrifice volontaire était essentielle pour une
réconciliation de la création à Dieu, autant la céleste que
la terrestre. La seule façon que cela pouvait être fait
était en ayant un membre de l'Armée abandonner sa position
et sa vie éternelle [aeon]
et devenir un homme mortel (voir les études
L'Immortalité (No. 165) et
Le But de
la Création et du Sacrifice de Jésus Christ (No. 160)).
Christ a dû mettre en place cet
âge et ensuite
être prêt à mourir pour celui-ci. C'est seulement de cette
façon qu'il serait adéquat pour le diriger.
Ce même test est exigé des élus
et c'est la raison pour laquelle nous avons été éprouvés et
tués à l'extérieur du camp, comme Christ a lui-même été mis
à mort à l'extérieur du camp. Car nous espérons la Cité de
Dieu et le gouvernement fonctionnel de Jésus Christ à son
retour sur cette terre comme roi victorieux.
Hébreux 13:5-16
5 Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent ;
contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit
: Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point.
6 C'est donc avec assurance que nous pouvons dire
: Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut
me faire un homme ? 7 Souvenez-vous de vos
conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ;
considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur
foi. 8 Jésus Christ est le même hier,
aujourd'hui, et éternellement. 9 Ne vous laissez
pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car
il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, et non par
des aliments qui n'ont servi de rien à ceux qui s'y sont
attachés. 10 Nous avons un autel dont ceux qui
font le service au tabernacle n'ont pas le pouvoir de
manger. 11 Le corps des animaux, dont le sang est
porté dans le sanctuaire par le souverain sacrificateur pour
le péché, sont brûlés hors du camp. 12 C'est pour
cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son
propre sang, a souffert hors de la porte. 13
Sortons donc pour aller à lui, hors du camp, en portant son
opprobre. 14 Car nous n'avons point ici-bas de
cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir.
15 Par lui, offrons sans cesse à Dieu un
sacrifice de louange, c'est-a-dire le fruit de lèvres qui
confessent son nom. 16 Et n'oubliez pas la
bienfaisance et la libéralité, car c'est à de tels
sacrifices que Dieu prend plaisir. (LSG)
Quand Paul a écrit, le Temple
était entièrement opérationnel. Le sujet de la discussion
est la question du sacrifice et de son rôle avec les élus
et, peut-être, les animaux tués.
Souvenez-vous, nous sommes le
Temple de Dieu et ceux qui servent le tabernacle avec ses
sacrifices n'ont pas le droit de manger à notre autel. Il a
souffert à l'extérieur du camp pour que son sang sanctifie
le peuple, et non pas pour satisfaire une fantaisie
sacrificielle du Père.
Tout le système sacrificiel a
été mis en place pour indiquer les élus et le Messie comme
les leaders du gouvernement de Dieu. Les nombres et le
placement pendant l'année avaient une signification
spécifique. Dieu n'est pas un sadique qui veut que les gens
soient tués. Il veut plutôt l'obéissance à Ses Lois. Le
résultat de la désobéissance est la mort du fait que la vie
éternelle ne sera pas conférée à ceux qui désobéissent.
C'est pourquoi il y a deux résurrections (cf.
Apocalypse
20:4-15). La Première Résurrection et la vie éternelle sont
données aux élus par leur obéissance et leur foi en Christ.
La foi sans les œuvres est morte (Jacques 2:20-26) et, par
nos œuvres, nous montrons notre foi (Jacques 2:18). Nos
œuvres sont l'obéissance au Dieu Vivant comme le Messie l'a
démontré pour être le premier fruit et le premier-né des
morts (Colossiens 1:18), devenant un fils de Dieu avec
pouvoir par l'Esprit Saint par sa résurrection d'entre les
morts (Romains 1:4).
Nous pouvons maintenant voir
que la crucifixion et la mort de l'Agneau ont été le point
culminant de toute l'histoire jusqu'à ce point et de toute
la prophétie. Ce jour-là, le monde entier et son destin ont
reposé sur les épaules de cet unique sacrifice sans péché.
Il a donné sa propre vie pour nous parce qu'il est écrit :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même et c'est le deuxième
grand commandement (cf. Matthieu 19:19). Cela a été évalué
jusqu'au bout car le plus grand amour qu'un homme puisse
avoir, c'est de donner sa vie pour son ami (Jean 15:13). Car
Dieu est amour (1Jean 4:8).
Jean 19:25-42 montre la
séquence de ses dernières activités comme homme. Son souci
était pour sa mère. Elle a été confiée à l'Église. Ses
autres frères n'étaient assurément pas présents à la
crucifixion; seules sa mère et sa tante étaient près de
l'apôtre Jean à qui il l'a confiée. Il devrait être noté que
Jean semble avoir survécu à tous les frères de Christ. En
conséquence, Christ a confié sa mère à Jean qui survivrait à
ses frères et qui en prendrait soin dans sa vieillesse.
Jean 19:25-27
25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la
sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.
26 Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le
disciple qu'il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton
fils. 27 Puis il dit au disciple : Voilà ta mère.
Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. (LSG)
Toutes les choses ont été
accomplies à part quelques prophéties. Une de ces prophéties
exigeait qu'il soit percé.
Zacharie 12:8-14
8 En ce jour-là, l'Éternel protégera les habitants de
Jérusalem, et le faible parmi eux sera dans ce jour comme
David ; la maison de David sera comme Dieu, comme l'ange de
l'Éternel devant eux. 9 En ce jour-là, Je
m'efforcerai de détruire toutes les nations qui viendront
contre Jérusalem. 10 Alors je répandrai sur la
maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit
de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards
vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui
comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement
sur lui comme on pleure sur un premier-né. 11 En
ce jour-là, le deuil sera grand à Jérusalem, comme le deuil
d'Hadadrimmon dans la vallée de Meguiddon. 12 Le
pays sera dans le deuil, chaque famille séparément : La
famille de la maison de David séparément, et les femmes à
part ; la famille de la maison de Nathan séparément, et les
femmes à part ; 13 la famille de la maison de
Lévi séparément, et les femmes à part ; la famille de
Schimeï séparément, et les femmes à part ; 14
Toutes les autres familles, chaque famille séparément, Et
les femmes à part. (LSG)
Dans cette prophétie, nous
voyons que l'Ange de Yahovah à la tête de la Maison de David
devient élohim, comme ceux de la maison de David sous lui.
Alors ils regarderont celui qu'ils ont percé et ils
pleureront pour lui. Ils ont transpercé l'élohim qui leur
avait été envoyé et ils pleureront pour lui, comme on pleure
pour un fils unique. Aucun autre ne sera envoyé dans le
monde. Il était de la lignée de David par Nathan (l'origine
de Mariam se trouve à Luc 3) et de la lignée de Lévi par
Schimeï (qui était une autre lignée apparemment de Mariam
et d'Élisabeth, la mère de Jean le Baptiste, par leurs
grands-parents communs).
Jean 19:28-37
28 Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà
consommé, dit, afin que l'Écriture fût accomplie : J'ai
soif. 29 Il y avait là un vase plein de vinaigre.
Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à
une branche d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche.
30 Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est
accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit. 31
Dans la crainte que les corps ne restassent sur la
croix pendant le sabbat, car c'était la préparation, et ce
jour de sabbat était un grand jour, les Juifs demandèrent à
Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés, et qu'on les
enlevât. 32 Les soldats vinrent donc, et ils
rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait
été crucifié avec lui. 33 S'étant approchés de
Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les
jambes ; 34 mais un des soldats lui perça le côté
avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau.
35 Celui qui l'a vu en a rendu témoignage, et son
témoignage est vrai ; et il sait qu'il dit vrai, afin que
vous croyiez aussi. 36 Ces choses sont arrivées,
afin que l'Écriture fût accomplie: Aucun de ses os ne sera
brisé. 37 Et ailleurs l'Écriture dit encore : Ils
verront celui qu'ils ont percé. (LSG)
Donc, il a été transpercé et il
a rendu l'Esprit Saint.
C'était à la neuvième heure ou
15h00 quand les agneaux devaient être tués. L'obscurité a
couvert la Terre à ce moment-là, de midi ou la sixième heure
jusqu'à la neuvième heure (Matthieu 27:45 ; Marc 15:33).
Matthieu 27:39-54
39 Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête,
40 en disant : Toi qui détruis le temple, et qui
le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le
Fils de Dieu, descends de la croix ! 41 Les
principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens,
se moquaient aussi de lui, et disaient : 42 Il a
sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S'il
est roi d'Israël, qu'il descende de la croix, et nous
croirons en lui. 43 Il s'est confié en Dieu ; que
Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime. Car il a dit : Je
suis Fils de Dieu. 44 Les brigands, crucifiés
avec lui, l'insultaient de la même manière. 45
Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des
ténèbres sur toute la terre. 46 Et vers la
neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte : Éli, Éli,
lama sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'as-tu abandonné ? 47 Quelques-uns de
ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent : Il appelle
Élie. 48 Et aussitôt l'un d'eux courut prendre
une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à
un roseau, il lui donna à boire. 49 Mais les
autres disaient : Laisse, voyons si Élie viendra le sauver.
50 Jésus poussa de nouveau un grand cri, et
rendit l'esprit. 51 Et voici, le voile du temple
se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre
trembla, les rochers se fendirent, 52 les
sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui
étaient morts ressuscitèrent. 53 Étant sortis des
sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent
dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de
personnes. 54 Le centenier et ceux qui étaient
avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre
et ce qui venait d'arriver, furent saisis d'une grande
frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de
Dieu. (LSG)
Ce texte donne les séquences de
temps impliquées pour les activités dans Jean et fait
quelques autres commentaires. Nous voyons dans le texte que,
quand l'Esprit Saint a été rendu et Christ est mort, le
voile du temple a été déchiré en deux. Ici, le vrai but de
la crucifixion est démontré physiquement. Jusqu'à ce
temps-là, seul le Souverain Sacrificateur pouvait entrer
dans le Saint des Saints et ensuite seulement une fois par
an et seulement avec du sang, ce qui représentait Christ,
comme Messie, et sa mort à ce point-là. Quand le Messie est
mort, il nous a donné accès au Saint des Saints pour que
nous puissions aller courageusement devant le Trône de grâce
et intercéder pour d'autres, comme Christ intercède pour
nous. Nous le faisons jusqu'à ce que nous soyons nous-mêmes
versés comme une offrande de boisson au Seigneur. La
résurrection des saints qui a eu lieu à ce moment-là était
du même ordre que Lazare, soit une résurrection à la vie
physique. Ils ne sont pas montés au Ciel, comme certains
Adventistes le revendiquent.
Après cela, il a été enlevé du
pieu et enterré un peu avant que les Jours Saints
commencent.
Jean 19:38-42
38 Après cela, Joseph d'Arimathée, qui était disciple
de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à
Pilate la permission de prendre le corps de Jésus. Et Pilate
le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus. 39
Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers
Jésus, vint aussi, apportant un mélange d'environ cent
livres de myrrhe et d'aloès. 40 Ils prirent donc
le corps de Jésus, et l'enveloppèrent de bandes, avec les
aromates, comme c'est la coutume d'ensevelir chez les Juifs.
41 Or, il y avait un jardin dans le lieu où Jésus
avait été crucifié, et dans le jardin un sépulcre neuf, où
personne encore n'avait été mis. 42 Ce fut là
qu'ils déposèrent Jésus, à cause de la préparation des
Juifs, parce que le sépulcre était proche. (LSG)
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