Les Églises Chrétiennes de Dieu
[246]
La Doctrine du Péché Originel
Partie I :
Le Jardin d’Éden
(Édition 1.0
19980422-19980422)
Cet ouvrage porte sur la question du Jardin d'Éden, de la chute d'Adam et
Ève et de la Doctrine du Péché Originel.
Christian Churches of
God
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(Copyright
ã
1998 Wade Cox)
(Tr.
2011, rév.
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La Doctrine du Péché Originel Partie I [246]
Le Jardin d'Éden
Genèse 1:1-2
Au commencement,
Dieu créa les cieux et la terre. 2 La terre était informe et
vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu
se mouvait au-dessus des eaux. (LSG)
Ici nous voyons la
création originale du Ciel et de la Terre. C'est le monde qui était alors
(2Pierre 3:5-6), auquel tous les fossiles et vestiges appartiennent, avant
qu'il ne devienne Tohu-bohu ou sans forme et vide. Il a été détruit à
nouveau aux jours de Noé par le déluge. Il était désolé ici suite à une
autre cause (cf. note aux versets 1 et 2 de la Companion Bible).
Les cieux et la
terre ont été créés par les elohim qui ont dit : Faisons l'homme à notre
image ; et tant les hommes que les femmes ont été faits à l'image d’elohim.
Il leur a été commandé d’aller de l'avant et de renouveler (ou de remplir)
la terre (Genèse 1:28 ; cf. Ps. 8 et Héb. 2:6-8).
Nous verrons au
Chapitre 2:1 et suiv. que les activités concernant les générations des cieux
et de la terre, au pluriel, découlent du chapitre 2 et de la création d'Adam
et Ève.
Genèse 2:1-17 Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur
armée. 2 Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait
faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait
faite. 3 Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce
qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la
faisant. 4 Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils
furent créés. Lorsque l’Éternel Dieu [Yahovah elohim] fit une terre et des
cieux, 5 aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et
aucune herbe des champs ne germait encore : car l’Éternel Dieu n’avait pas
fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le
sol. 6 Mais une vapeur s’éleva de la terre, et arrosa toute la
surface du sol. 7 L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de
la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un
être vivant. 8 Puis l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du
côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. 9
L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à
voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre
de la connaissance du bien et du mal. 10 Un fleuve sortait d’Éden
pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. 11
Le nom du premier est Pischon ; c’est celui qui entoure tout le pays de
Havila, où se trouve l’or. 12 L’or de ce pays est pur ; on y
trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx. 13 Le nom du second
fleuve est Guihon ; c’est celui qui entoure tout le pays de Cusch. 14
Le nom du troisième est Hiddékel ; c’est celui qui coule à l’orient de
l’Assyrie. Le quatrième fleuve, c’est l’Euphrate. 15 L’Éternel
Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et
pour le garder. 16 L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu
pourras manger de tous les arbres du jardin ; 17 mais tu ne
mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où
tu en mangeras, tu mourras. (LSG)
Suite à cela,
nous voyons que la géographie n'était pas la même que nous avons
aujourd'hui, et que les rivières coulaient de manière différente. Le jardin
est clairement identifié comme étant la zone allant de la Syrie à l'Égypte
et englobant ce qui est aujourd’hui Israël.
Le Jardin
d'Éden, en tant que zone topographique portant sur les Quatre Fleuves du
Paradis, a été examiné dans le document d’étude
La Croix : Son Origine et Sa
Signification (No. 039). Les Quatre Fleuves du Paradis exprimés dans
la Croix Encerclée du
Soleil sont examinés dans cet ouvrage.
"La croix
encerclée du soleil semble représenter les quatre fleuves du paradis. La
Bible s’y réfère comme au fleuve qui sortait de l'Éden et se séparait en
quatre directions. La tradition veut que les quatre fleuves coulent dans des
directions opposées. La tradition se trouve dans le récit historique indien
Navaho de l'Âge des Commencements. Cette tradition se retrouve
également dans l'histoire du Paradis chinois de Kwen-lun. Les quatre
rivières apparaissent aussi dans le Rig Veda hindou, et le Vishnu
Purana les identifie comme le paradis de Brahma au sommet du monde.
Elles coulent elles aussi dans quatre directions (Talbot, ibid.). Cette
histoire se trouve parmi les mythes iraniens au sujet du bassin central
d’Ardi Sura, et est la Mer de la Vie des Kalmouks sibériens. Les Mandéens
d'Irak maintiennent la même tradition que la Genèse, comme les Babyloniens
parlaient aussi du Pays des Quatre Fleuves.
La maison de la
déesse grecque Calypso, dans le nombril de la mer, avait également la
fontaine centrale d’où émanaient quatre courants d’eau de directions
opposées.
L’Edda
scandinave parle de l'origine des eaux du monde dans la source
Hvergelmir dans la terre des
dieux. Les Slaves les faisaient prendre origine de la pierre magique Alatuir
dans l'île paradisiaque de Bonyan. Talbot note que Brinton trouve les quatre
fleuves mystiques chez les Sioux, les Aztèques et les Mayas, comme Fornander
les a découverts dans le mythe polynésien (Talbot, p. 121).
Peu, voire
aucune, des nations possédant le souvenir ne peut indiquer une source
géographique quelconque de l'imagerie. Ainsi, quand les Babyloniens
invoquent Ishtar comme Dame, la Reine du pays des Quatre Fleuves d'Erech, ou
lorsque le texte égyptien à Dendera célèbre les quatre [bras du] Nil à
Éléphantine, l'imagerie est d'une mythologie antique, sans réalité
géographique actuelle les délimitant. Talbot soutient que la raison de la
disparité entre les paysages terrestres et mythiques est que les quatre
fleuves coulaient, non pas sur notre terre, mais à travers les quatre
quartiers de la
“patrie” polaire (Talbot, p. 121). Talbot (ibid.) estime que pour chaque
mythe dominant il y a des signes correspondants. Le signe des quatre fleuves
est la croix du soleil et la croix encerclée du soleil,
ce dernier signe illuminant le premier en montrant que les quatre cours
d'eau appartiennent à l'enceinte primitive. En sortant du centre polaire
(par exemple, du soleil central), les quatre fleuves s’écoulent aux quatre
coins de la Terre de Saturne (emphase ajoutée).
Ainsi, le
concept incarné dans le récit de la Genèse (Genèse 2:10), tout en ayant une
géographie spécifique attribuée aux quatre fleuves, représente également un
thème de base des rivières d'eau vive qui s’écoulaient de la source centrale
qui était Dieu à travers Son étoile du matin qui était alors Satan.
Ainsi, la source
centrale, qui alimentait les terres de l'Afrique ainsi que le Tigre et
l'Euphrate, avait une signification spirituelle qui a été attribuée au
système religieux babylonien jusqu'à Ishtar et jusqu’aux Égyptiens, ainsi
que dans le monde entier via le chamanisme à mesure qu’il était développé à
partir du système central. Le système babylonien était, essentiellement,
l'Animisme (voir
Babylonian Life and
History de Budge, 2e éd., Londres, 1925).
Ainsi, pour les
anciens, les quatre coins du monde avaient une signification
cosmologique particulière, qui se référait non pas à la géographie, mais à
la carte du royaume céleste. Talbot cite O'Neill comme l'un des rares
érudits à reconnaître cette qualité des mythiques
“quatre coins”.
Il ressort de toute étude complète du symbolique des mythes et de la
nomenclature des Quatre Quartiers que ces directions étaient considérées
dans l’orthodoxie stricte de la mythologie des cieux, non pas comme le NSEO
de chaque point quelconque, mais comme quatre divisions célestes réparties
autour du
“pôle”.
La croix du soleil ... comme symbole des quatre quartiers, appartient au
soleil central. Dans la cosmographie sacrée, la position centrale du
dieu soleil devient souvent la
“cinquième” direction. Pour comprendre un tel langage, il convient de penser
aux “directions” mythiques (ou bras de la croix)
comme des mouvements ou des flux d'énergie. Du grand dieu, les
éléments de la vie s’écoulent dans quatre directions. Le dieu lui-même, qui
incarne tous les éléments, est “ferme”, “inébranlable” ou “au
repos”, son cinquième mouvement est celui de
la rotation lorsqu’il se tient à un endroit.
Les "directions" peuvent également être considérées comme des régions
: la région centrale (cinquième), et les quatre quartiers répartis autour
d’elle.
C'est pourquoi les Pythagoriciens considéraient le chiffre cinq comme un
représentant de l'axe fixe du monde. L'idée de Pythagore correspond
clairement à l'ancien symbolisme hindou des directions. En plus des quatre
directions standard, la doctrine hindoue en connaît une cinquième, appelée
la "direction fixe" le centre polaire (Talbot, p. 122-123).
Talbot identifie
aussi cette idée avec la Chine et aussi dans le symbolisme Nahuatl mexicain
avec cinq comme étant le nombre du centre (ibid.)" (tel que cité d’après le
document d’étude
La Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 39) de CCG, 1997, pp. 4-5).
Ce thème est
commun à la plupart des peuples et constitue un noyau de leur ancienne
expérience religieuse. Les quatre rivières forment la base de l'enceinte
primitive que nous connaissons comme la Croix du Soleil. Le document
d’étude sur la Croix est essentiel pour comprendre ce qui se passe dans
cette Structure de la Genèse et dans la mythologie des cultes du Soleil
inspirés par Satan qui s’en est suivi, car ils sont maintenant endémiques au
symbolisme chrétien.
La structure du
récit de la Genèse est au centre de la plupart des mythes, quel que soit le
côté du récit sur lequel ils reposent. Nous voyons à partir de la croix
encerclée du soleil que la croix centrale est abaissée en dessous du cercle
pour représenter le symbole de Vénus en tant que désir charnel et le symbole
de la femme. C’est un autre reflet de l'histoire que nous trouvons dans
l'Ancien Testament, de la Genèse et tout au long de la Bible jusqu’aux
récits du Nouveau Testament sur la chute et la relation de la femme sous la
loi.
Ce point de vue
est fondamental pour l'histoire de l'existence humaine. Le même combat est
raconté par les mythes des nations et dans les récits bibliques. Ce ne sont
pas des histoires différentes. Il s’agit du même récit, raconté selon des
perspectives différentes du Bien et du Mal, par deux forces spirituelles en
conflit.
Un fleuve donne
naissance à quatre fleuves et ce lien quintuple est le message derrière la
Croix du Soleil. Ce qui est en cause dans les récits est l'entité ou la
divinité qui contrôle ou est représentée par le symbolisme et,
essentiellement, qui est le vrai Dieu. La Croix du Soleil est un signe de la
rébellion et des affirmations de Lucifer en tant que contrôleur ou ‘adon.
Nous revenons
maintenant au récit de la Genèse.
Des Exemples
Positifs des Commandements
Dans cette
section de la Genèse dans le Jardin, nous voyons que Dieu établit par un
exemple positif les Commandements, et les quatre premiers commandements
ressortent ici dans l'acte de la création et de la sanctification du jour du
Sabbat en tant qu’un jour de repos et qui était saint.
Donc, on voit
aussi au travers de ce texte l'ordonnance qui a été établie pour
responsabiliser directement Adam des interdictions portant sur les arbres.
C'est à partir
de ce temps que les animaux ont été créés. Dans le chapitre 1, ils sont
énumérés avant la création de l'homme le sixième jour. Ici, ils sont
derrière cette création mais avant la femme.
Genèse 2:18-25 L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit
seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. 19 L’Éternel Dieu
forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel,
et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et
afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme. 20
Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous
les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide
semblable à lui. 21 Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond
sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma
la chair à sa place. 22 L’Éternel Dieu forma une femme de la côte
qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. 23 Et
l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma
chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. 24
C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa
femme, et ils deviendront une seule chair. 25 L’homme et sa femme
étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. (LSG)
Nous voyons ici
la structure de domination donnée à Adam qui a donné des noms à tout. Ce
processus de nommer une chose symbolisait le pouvoir sur cette chose dans
les temps anciens. Les noms indiquent l’autorité et la délégation du pouvoir
du nom porté.
La création
d'Ève à partir d'une côte d'Adam est similaire aux processus génétiques que
nous comprenons aujourd’hui. Dans cet acte aussi, l'institution du mariage
est mise en place dès le moment de la création d'Ève. Les termes homme
et femme sont l'hébreu ish et isha le féminin de ish.
Ishi signifie mon mari (littéralement mon homme).
Adam signifie
rougeâtre (SHD 120) et vient du mot SHD
’adam qui signifie montrer du sang (sur le visage)
pour faire rougir ou devenir rosâtre et être teint ou
rendu rouge. Ainsi, Adam était un homme au teint rouge.
Le mot ish
est l'hébreu pour l'homme au sens général. Berithish signifie un
homme de l'alliance ou de la confédération comme un contrat fait en
passant entre des morceaux de chair (cf. SHD 1285). C'est le sens et la
dérivation du mot British
(Britannique). De Genèse 1:26 jusqu'à Genèse 2:23, le mot SHD 120
adam est utilisé. Le mot ish ici est utilisé pour la première
fois dans Genèse 2:23 et 2:24.
Cette
distinction est faite parce que cet acte d'union est applicable à tous les
êtres humains dans la création de Dieu. Cela a une signification pour ce qui
va suivre dans le chapitre suivant.
Ici nous voyons
la prochaine série de commandements établie. Les responsabilités envers les
parents ont été établies ici, tout comme les Septième et Huitième
Commandements. Dieu s’est réservé la propriété par commandement. Ainsi,
tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal est
le même en fait que tu ne voleras pas. Le Dixième Commandement
concernant la convoitise des biens d'autrui est également établi ici. La
vérité en reconnaissant ces normes renforce également le Vrai tout comme le
Faux témoignage.
Dans Genèse
chapitre 3, nous trouvons la plus puissante l’allégorie utilisée dans la
Bible. Le mot du verset 1 se réfère au Nachash ou celui qui brille
et est rendu comme serpent dans la version française. Ce celui qui
brille est le Chérubin Protecteur, l'Ange de Lumière ou le Porteur de
Lumière ou Lucifer du chapitre 14 d’Ésaïe et d’Ézéchiel 28:13-17.
Le même sens est
utilisé pour les serpents brûlants dans Nombres 21:6,9. Ils sont appelés
nachashim saraphim. Les serpents brûlants ont été ainsi appelés à cause
de la sensation de brûlure provoquées par les morsures, mais aussi
probablement parce qu'ils étaient conduits par des anges lorsqu’Israël a
parlé contre Dieu et contre Moïse pour les avoir amenés dans le désert. Le
terme saraph veut dire brûler. Les séraphins d'Ésaïe 6:2
étaient appelés ceux qui brûlent. Ainsi, l'armée angélique avait la face
colorée, brûlante (en feu) ou brillante.
Le serpent
ancien (dans 2Cor. 11:3) se transforme en ange de lumière (2Corinthiens
11:14). Ainsi, le serpent est utilisé comme une allégorie pour Satan qui a
parlé avec la femme et l'a trompée. Il y a beaucoup de choses qui se passent
dans cette section sur les arbres.
Genèse 3:1-5 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des
champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il
réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? 2
La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
3 Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin,
Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur
que vous ne mouriez. 4 Alors le serpent dit à la femme : Vous ne
mourrez point ; 5 mais Dieu sait que, le jour où vous en
mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux,
connaissant le bien et le mal. (LSG)
Elohim est ici
le même mot au pluriel. Cette pluralité s'étend à plus d'un et en fait à
plus de deux mais plutôt à un elohim étendu. Abraham s'est entretenu avec
trois des elohim, ou anges, selon Genèse 18:2, où lui et Lot se sont
adressés à eux tous comme à Yahovah (Gen. 18:27 ; 19:18). Ceci a été changé
de Yahovah à Adonaï par les Sopherim pour cacher l'utilisation du pluriel
(cf. également les notes de la Companion Bible à ces versets et aussi
à Gen. 18:2 qui tentent de limiter elohim ici à une seule entité, mais
admettent que Yahovah est utilisé pour tous les trois).
Le mot
‘arum rendu subtil utilisé ici signifie en fait sage ou rusé ou prudent
(cf. Job 5:12 ; 15:5 ; Prov. 12:16,23 ; 13:16 ; 14:8,15,18 ; 22:3 ; 27:12 et
en relation avec Ézéchiel 28:12,13,17). Le mot
‘arum
est également utilisé pour nus dans le chapitre précédent au verset
25. Ils étaient tous deux nus et ne connaissaient que le bien à partir de
l'injonction au verset 17. Ils n'avaient pas honte d'être devant elohim.
L'utilisation du terme bête au [chapitre] 3:1 est le sens même du mot
zoon utilisé pour les quatre créatures vivantes dans Apocalypse 4:6-9
et 5:6, 8, 14, etc. Il est donc utilisé pour l’Armée dans les niveaux plus
hauts car ils avaient tous un seul Père qui les a tous créés (cf. Mal. 2:10
; Héb. 2:11). Nous pouvons en avoir le sens maintenant en regardant [le
livre d’] Ézéchiel.
Ézéchiel 28:12-17 Fils de l’homme, Prononce une complainte sur le roi de
Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Tu mettais le
sceau à la perfection, Tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. 13
Tu étais en Éden, le jardin de Dieu ; Tu étais couvert de toute espèce de
pierres précieuses, De sardoine, de topaze, de diamant, De chrysolithe,
d’onyx, de jaspe, De saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; Tes
tambourins et tes flûtes étaient à ton service, Préparés pour le jour où tu
fus créé. 14 Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes
déployées ; Je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; Tu
marchais au milieu des pierres étincelantes. 15 Tu as été intègre
dans tes voies, Depuis le jour où tu fus créé Jusqu’à celui où l’iniquité a
été trouvée chez toi. 16 Par la grandeur de ton commerce Tu as
été rempli de violence, et tu as péché ; Je te précipite de la montagne de
Dieu, Et je te fais disparaître, chérubin protecteur, Du milieu des pierres
étincelantes. 17 Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, Tu as
corrompu ta sagesse par ton éclat ; Je te jette par terre, Je te livre en
spectacle aux rois. (LSG)
Nous voyons donc
ici que le chérubin protecteur a été placé dans le jardin d'Éden et était
plein de sagesse. Ainsi, nous avons ici deux êtres dans le Jardin, Christ et
Satan. Satan est devenu corrompu en raison de sa brillance. Ainsi, sa
connaissance est devenue la cause de sa destruction.
Nous voyons ici
un nombre indéterminé d'arbres dont un seul ne pouvait pas être utilisé pour
nourriture.
On pouvait
accéder à l'arbre de vie avec les autres arbres de ce point de vue. Cet
arbre qui ne pouvait pas être mangé était l'arbre de la connaissance du bien
et du mal. Tous les autres arbres ne produisaient que du bien. Cet arbre
produisait la connaissance du bien et du mal. Le mal est en effet le péché,
qui est la transgression de la loi de Dieu. Ainsi, nous voyons que les lois
de Dieu procédaient de sa nature même et existaient depuis le début de la
création (voir les documents d’étude
Le Gouvernement de Dieu (No.
174) et L'Amour
et la Structure de la Loi (No. 200)).
Ainsi, la
suggestion que les lois de Dieu n'ont pas été données avant le Sinaï et
données seulement à Israël est contraire aux déclarations et à l'intention
de la Torah elle-même.
Le Judaïsme
rabbinique tente de faire valoir qu'il existait une loi de Noé [des lois
noahides], que nous examinerons plus tard (voir le document d’étude La
Tradition des Lois Noahides). Cette affirmation selon laquelle Noé
n'avait pas les lois de Dieu et que les Gentils (Païens) avaient une loi
fondamentale contraire à la Torah ou inférieure à la Torah est une fiction
rabbinique conçue pour introduire furtivement les Gentils (Païens) au
Judaïsme rabbinique ou pharisien, en contradiction avec l'Écriture.
Les Arbres du
Jardin en tant qu’Êtres
Le concept que
nous devons également examiner est celui du terme arbre. L'arbre est
utilisé comme un terme pour un être spirituel de l’armée. Cet arbre de la
connaissance du bien et du mal représente également Satan et le système
qu'il a voulu mettre en place et avec lequel il a corrompu l’armée. Nous
allons examiner ce concept plus en détail plus tard.
Ézéchiel 31:3-18 Voici, l’Assyrie était un cèdre du Liban ; Ses branches
étaient belles, Son feuillage était touffu, sa tige élevée, Et sa cime
s’élançait au milieu d’épais rameaux. 4 Les eaux l’avaient fait
croître, L’abîme l’avait fait pousser en hauteur ; Des fleuves coulaient
autour du lieu où il était planté, Et envoyaient leurs canaux à tous les
arbres des champs. 5 C’est pourquoi sa tige s’élevait au-dessus
de tous les arbres des champs, Ses branches avaient multiplié, ses rameaux
s’étendaient, Par l’abondance des eaux qui l’avaient fait pousser. 6
Tous les oiseaux du ciel nichaient dans ses branches, Toutes les bêtes des
champs faisaient leurs petits sous ses rameaux, Et de nombreuses nations
habitaient toutes à son ombre. 7 Il était beau par sa grandeur,
par l’étendue de ses branches, Car ses racines plongeaient dans des eaux
abondantes. 8 Les cèdres du jardin de Dieu ne le surpassaient
point, Les cyprès n’égalaient point ses branches, Et les platanes n’étaient
point comme ses rameaux ; Aucun arbre du jardin de Dieu ne lui était
comparable en beauté. 9 Je l’avais embelli par la multitude de
ses branches, Et tous les arbres d’Éden, dans le jardin de Dieu, lui
portaient envie. 10 C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur,
l’Éternel : Parce qu’il avait une tige élevée, Parce qu’il lançait sa cime
au milieu d’épais rameaux, Et que son cœur était fier de sa hauteur, 11
Je l’ai livré entre les mains du héros des nations, Qui le traitera selon sa
méchanceté ; je l’ai chassé. 12 Des étrangers, les plus violents
des peuples, l’ont abattu et rejeté ; Ses branches sont tombées dans les
montagnes et dans toutes les vallées. Ses rameaux se sont brisés dans tous
les ravins du pays ; Et tous les peuples de la terre se sont retirés de son
ombre, Et l’ont abandonné. 13 Sur ses débris sont venus se poser
tous les oiseaux du ciel, Et toutes les bêtes des champs ont fait leur gîte
parmi ses rameaux,
Le texte montre
ici que nous parlons de l'armée déchue et en particulier du chérubin du
chapitre 28 d'Ézéchiel et du chapitre 14 d’Ésaïe, Lucifer qui est devenu
Satan et a été abattu sur les côtés de la fosse.
14
Afin que tous les arbres
près des eaux n’élèvent plus leur tige, Et qu’ils ne lancent plus leur cime
au milieu d’épais rameaux, Afin que tous les chênes arrosés d’eau ne gardent
plus leur hauteur ; Car tous sont livrés à la mort, aux profondeurs de la
terre, Parmi les enfants des hommes, Avec ceux qui descendent dans la fosse.
Ils ont été
livrés au milieu des enfants des hommes qui descendent avec eux dans la
fosse. Cela nous renseigne sur le sort de l’armée dans les derniers jours.
Sa chute dans ce processus était puissante.
15
Ainsi parle le Seigneur,
l’Éternel : Le jour où il est descendu dans le séjour des morts, J’ai
répandu le deuil, j’ai couvert l’abîme à cause de lui, Et j’en ai retenu les
fleuves ; Les grandes eaux ont été arrêtées ; J’ai rendu le Liban triste à
cause de lui, Et tous les arbres des champs ont été desséchés. 16
Par le bruit de sa chute j’ai fait trembler les nations, Quand je l’ai
précipité dans le séjour des morts, Avec ceux qui descendent dans la fosse ;
Tous les arbres d’Éden ont été consolés dans les profondeurs de la terre,
Les plus beaux et les meilleurs du Liban, Tous arrosés par les eaux. 17
Eux aussi sont descendus avec lui dans le séjour des morts, Vers ceux qui
ont péri par l’épée ; Ils étaient son bras et ils habitaient à son ombre
parmi les nations.
Ici, nous voyons
qu'il est identifié dans et avec l’Éden.
18 À qui ressembles-tu ainsi en gloire et en grandeur
Parmi les arbres d’Éden ? Tu seras précipité avec les arbres d’Éden Dans les
profondeurs de la terre, Tu seras couché au milieu des incirconcis, Avec
ceux qui ont péri par l’épée. Voilà Pharaon et toute sa multitude ! Dit le
Seigneur, l’Éternel. (LSG)
L’être auquel il
est fait référence ici, dans Ézéchiel, était à la fois l'Assyrien et Pharaon
et se trouvait dans le Jardin d'Éden comme un Cèdre du Liban et aucun
n’était aussi sage ou aussi beau que lui ou ne pouvait être égalé pour la
beauté et la perfection. L'Égypte et l'Assyrie étaient encore dans les reins
d'Adam et de l'autre côté du déluge au moment du Jardin d'Éden. Cet être ne
peut être que le chérubin protecteur qui a été chassé et les démons ou les
arbres qui se sont rebellés avec lui.
Ainsi, les
elohim dans le Jardin étaient multiples et sous la direction de Dieu quant à
ce qu'ils pouvaient ou ne pouvaient pas enseigner et faire. Le fait de se
nourrir des arbres n'était pas seulement pour la nourriture physique et les
fruits, mais aussi pour l'enseignement et la guidance.
Nous notons le
commentaire de Satan dans Genèse 3:1. Il a dit : Se peut-il que elohim
ait dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ! Ce n'était
pas vraiment une question, mais une affirmation d’iniquité. La femme répète
alors l'injonction avec la punition déclarée comme : Vous n’en mangerez
pas et vous n'y toucherez pas, de peur de mourir.
Le Nachash ou
celui qui brille a alors dit :
“vous ne mourrez pas sûrement. Car elohim sait que le jour où vous
en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des elohim connaissant
le bien et le mal.”
Il s’agit donc
ici d’un concept pluriel. Une fois que vous avez mangé, vos yeux sont
ouverts et vous serez comme des elohim. La pluralité des elohim est évidente
ici. Le terme Yahovah elohim est employé dans un sens spécifique à partir de
Genèse 2:4. Le Nachash n’utilise cependant pas ce terme qui implique une
certaine égalité entre des êtres dans ce sens.
L'utilisation
trinitaire du terme elohim et le fait de limiter à un triple aspect
obscurcit le sens ici. Nous savons que le destin de toute l'humanité est
d’être comme elohim mais par étapes. Nous le savons grâce à Zacharie 12:8 et
également au Psaume 82:6 qui a été répété par Christ dans Jean 10:34-35 et
inclus par lui comme élément faisant partie de la loi contrairement à la
division habituelle dans la Loi, les Psaumes et les écrits (cf. Lc. 24:44).
Christ fait référence aux Psaumes en tant que loi à deux reprises au moins.
Cette
distinction peut être délibérée et renvoie à la première notion de la
promesse, qui émerge ici sous sa première forme. Satan ne mentait donc pas à
Ève, il ne faisait que produire une fabrication, qui ne révélait pas les
profonds changements et conséquences qui découleraient de cet acte de
désobéissance.
La terre est
devenue maudite à cause de cette action d'Ève.
Pour aggraver le
problème, Satan a développé la Doctrine de l'Âme Immortelle, de sorte que
l'immortalité ou la vie aionienne, qui est accordée par Dieu par
l'obéissance, est présentée comme un attribut intrinsèque de l'individu.
Ainsi, le mensonge Vous ne mourrez pas sûrement est désormais
endémique à la théologie mondiale (voir les études
L’Âme (No. 92) et
L'Immortalité (No. 165)).
Satan donnait à
Ève le choix ici, et le problème comporte plusieurs aspects. Ces personnes
ont été créées et placées sous le Messie en tant qu’Ange de Yahovah. On leur
a donné un système qui était suffisant pour leur parfaite subsistance.
L'essence du
litige ici, c'est que la connaissance du bien et du mal était considérée par
Satan comme le moyen de commettre des erreurs ; permettant la liberté de se
tromper ou la liberté d'expérimenter le système sous n’importe quel régime.
Deux Arbres ou
Plus ?
Ici, l'histoire
est confinée à celle de deux arbres. L’un des arbres était la connaissance
du bien seulement et la confiance dans l'autorité déléguée de Dieu par
l'Esprit Saint. L'autre arbre était celui de la connaissance du Bien et du
Mal, et que ces deux arbres étaient des arbres littéraux avec des fruits
littéraux d'un type non spécifié. Les deux arbres sont répertoriés comme
l'Arbre de Vie et l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. Cependant,
il y avait plus d'arbres à manger qu'un seul, à savoir l'Arbre de Vie.
Le fruit défendu
conférait donc un type de pensée ou de connaissance de et par lui-même. Il
s’agit d’une explication un peu simpliste de la parabole ou de l’allégorie,
qui ne parvient pas à résoudre un certain nombre de questions d'ordre
philosophique très sérieuses, qui méritent de recevoir une certaine
reconnaissance.
Nous voyons ici
dans ce chapitre qu'il y avait plus de deux arbres et que tous les autres
arbres pouvaient être utilisés pour nourriture. Un seul arbre ne le pouvait
pas. Ainsi, c’est tout le système alimentaire qui a été mis en place et pas
un seul arbre.
L'arbre de la
connaissance du bien et du mal leur était interdit et Satan savait qu'il
était ainsi interdit. Il a conduit Ève à se laisser piéger, puis Adam s’est
laissé piéger de la même manière. Ceci est en soi une violation de la loi
dans Exode 23:2.
La punition pour
avoir mangé ce fruit était la mort. Cela signifie que si Adam n'avait pas
mangé ce fruit, il est évident qu'il ne serait pas mort. Sinon, la sanction
n'aurait pas de sens et il serait mort de toute façon. Ainsi, nous parlons
de la mort dans une terminologie complexe.
Lorsque Satan a
dit, vous ne mourrez point, il considérait les effets à long terme du
plan de Dieu, alors que ce n'était pas la volonté de Dieu que toute chair
périsse (2Pierre 3:9). Donc, techniquement, c’était essentiellement vrai.
Ces gens, même dans le péché, auraient la résurrection étendue à eux. Mais
Dieu a dit qu'ils allaient sûrement mourir.
Ainsi, nous
voyons ici que le plan de salut comportait deux aspects. Si Adam et Ève
avaient obéi, ils ne seraient pas morts. Toutefois, le plan était qu'ils
devaient devenir elohim et donc des êtres spirituels. Il a donc dû y avoir
un changement fondamental dans le plan concernant la Première Résurrection.
Il nous reste
deux choix :
1. Adam et Ève
et le monde obéissant ne seraient pas morts et ils seraient alors devenus
des êtres spirituels.
Cela aurait été le cas
également par le changement ou transformation en des êtres spirituels soit :
A. Au début du
système millénaire ;
ou
B. À un moment
donné dans la séquence, comme nous le voyons avec Énoch qui était juste et
qui marchait avec Dieu. Il n'était plus parce que Dieu le prit (Genèse
5:24).
La disparition
d'Énoch ainsi que celle d'Élie a été examinée dans le document d’étude
Les Témoins (incluant les
Deux Témoins) (No. 135).
2. Si les
descendants étaient désobéissants, ils auraient péché et seraient morts, et
donc la Première Résurrection aurait été superflue et ils seraient tous
allés à la Deuxième Résurrection ou bien ils auraient été admis à la
Première Résurrection sur repentance et donc trois systèmes efficaces
auraient été mis en place. Les 144000 auraient ainsi pu constituer un autre
groupe avec seulement la grande multitude de la Première Résurrection.
Mais cela heurte
l'omniscience de Dieu, qui connaissait le résultat et connaissait les élus,
les ayant écrits dans le livre de vie de l'Agneau, avant la fondation du
monde. L'agneau a également été immolé avant la fondation du monde et donc
on assiste à un événement connu.
Si Satan et
l'Armée n'avaient pas tenté Ève, alors leur position au sein de l’Armée
n’aurait pas pu être testée. Ainsi, la chute dans Genèse chapitre 3 était
autant un test ou bien plus pour Satan que pour Adam et Ève.
Nous perdons de
vue ce fait et que, à partir de ce point, Satan a mis en place un système
religieux et un pouvoir anciens.
Les Pommes à
Rome
Nous savons que
le fruit est souvent symbolisé par une pomme, mais il n'y a pas de preuve
directe de cette conjecture dans la Bible. Le concept de la pomme vient de
la mythologie grecque et romaine. Connue sous le nom de Pomme de
discorde, elle a été lancée par Éris, qui était la personnification de
la discorde, dans l'assemblée des dieux (theoi ou elohim). La pomme d'or a
été disputée par Junon, Minerve et Vénus (cf. Oxford Universal Dictionary,
3e éd., 1964, p. 86). La pomme d’or est également un autre terme pour
désigner l'orbe du couronnement du Royaume-Uni (ibid.).
Ainsi, l'idée
que cette structure centrale de la Discorde soit semée par un morceau de
fruit, qui s'articule autour d'une pomme, est ancienne et est également
commune aux systèmes non-hébreux. La thèse de la structure de Vénus en tant
qu’Étoile du Matin ou Étoile du Soir est peut-être plus importante que nous
pourrions le penser au premier abord. L’importance de Vénus est examinée
dans les documents d’étude
Le Veau d'Or (No. 222)
et Les Origines de Noël
et de Easter/Pâques (No. 235).
On retrouve dans
les légendes de Junon, depuis les temps anciens, l'idée que le serpent était
identifié à la chasteté de la femme. Cette idée a été transmise depuis les
temps anciens aux temps plus modernes.
Les Romains
considéraient cette idée de chasteté religieuse comme importante pour
approcher les dieux.
C’était au cœur
de l'idéal du temple de Vesta. C'est avec Juno Sospita au Lanuvium que nous
voyons l'idée primitive transmise dans les temps historiques (Encyclopedia
of Religion and Ethics) (ERE article Chastity, 3, pp.
496-497)
Une fois qu’une
jeune fille était choisie, elle offrait un gâteau au Temple Serpent. Si le
gâteau était accepté, cela prouvait la virginité de la jeune fille et lui
assurait du bien, une bonne santé pour l'année. Si le serpent refusait le
gâteau, on pensait que l'inverse était vrai (ibid.).
Nous avons ici
l'inverse direct du concept où l'offrande de viande sous forme de gâteau
était offerte au serpent en gage de la chasteté de la jeune fille. En
d'autres termes, le concept était que le serpent était le gardien et l'objet
de la chasteté de la femme. Cela nous donne une idée de l’idée qui se cache
derrière la parabole présentée ici au chapitre 3 de la Genèse.
À tout le moins,
le lien était fait dans l'esprit des Gréco-romains qu'il y avait une
relation avec le serpent et la chasteté de l'ancien système.
Jupiter, Junon
et Minerve étaient les grands trias ou Trinité du culte du Capitole à Rome.
W. Warde Fowler est d'avis que la religion romaine était plus démoniaque
plutôt que polythéiste (ERE Roman Religion, vol. 10, p. 823 et
suiv.). Ainsi, le concept était que le daemon était l'essence de
l'être et, de là, un individu pouvait devenir un dieu grâce à l'immortalité
du daemon ou de l'essence de l'individu ou anciennement de l’individu
postérieur. La forme originelle de ce concept était celle de Jupiter
Feretrius dont le numen ou l'esprit aurait résidé dans un chêne sacré sur la
colline du Capitole. Romulus, dit-on, aurait fixé le premier trophée (spolia
opima) d'un ennemi vaincu. Ce point de vue était partagé par les Suèves
germaniques (cf. ERE ibid.) et était donc commun aux Teutons ainsi qu’aux
Latins. On sait aussi qu'il était endémique chez les Celtes et tous les
Aryens (voir le document d’étude
Les Origines de Noël et de
Easter/Pâques (No. 235)). Ainsi, le système assyro-babylonien
semble avoir cette vision où l'arbre était représentatif de l’être ou de la
divinité et il y a donc un sens derrière l'utilisation des termes ici dans
le texte hébreu.
Le nom de la
divinité Jupiter a été dérivé du terme Diovis pater (qui est
dérivé de la racine div. "Briller"). Ainsi, le père brillant était connu
comme la divinité du soleil, de la lumière, des tempêtes et des cieux sous
quelque forme que ce soit. Cette compréhension est importante pour la
compréhension de la pensée ancienne et du symbolisme religieux en général.
Quand la Bible parle d’Arbres, c'est à travers les prophètes qui
traitent des systèmes religieux des Anciens en général. Ces êtres spirituels
sont représentés sous formes d’arbres comme on le voit ci-dessus. L'ancienne
religion primitive des Latins, comme celle des Teutons et de tous les
Aryens, y compris les Celtes, se déroulait dans des bosquets et en général
des bosquets de chênes ou d’autres arbres mentionnés dans le document
d’étude Les Origines de
Noël et de Easter/Pâques (No. 235) et le document d’étude
La Croix : Son Origine et Sa
Signification (No. 39). Le culte du chêne a formé l'image celtique
de Zeus (Max Tyr. Diss., viii) et avait un caractère sacro-saint
(Pline HN, xvi. 44 cf. ERE. Celtes, p. 295 cf.
La Croix : Son Origine et Sa
Signification (No. 039)).
Les frênes et
les ifs en Irlande étaient vénérés plus que le chêne, mais chaque arbre
représentait un aspect des divinités du système du Soleil (La
Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 039), ibid., p. 9 et
suiv.). Les arbres avaient une signification particulière pour les divinités
à des fins spécifiques. Le culte central de Jupiter Optimus Maximus, de
Junon et de Minerve au Capitole était en fait d'origine étrusque, et le
temple qui s’y trouve montre des preuves indubitables de la conception
étrusque. Le culte triune (trinitaire) était considéré comme n’étant pas
d’origine romaine mais était courant chez les Grecs, et en Étrurie, il était
représenté par les noms Tinia, Thalna et Minerva (ERE, 10, p. 830).
Cette forme idéalisée du système triune a été mis au Capitole à Rome pour
montrer la forme dominante de l'État romain dans l'esprit de son peuple, et
pour vaincre et dominer les anciens cultes, unissant ainsi l'État.
Les Étrusques
n’étaient pas originaires d'Étrurie et étaient originaires d’Asie Mineure.
Les divinités grecques ont été introduites à partir du cinquième siècle
avant notre ère. En 493 AEC (avant notre ère), un temple a été construit
pour les trias grecs de Déméter, Perséphone et Dionysos sous les noms
romains de Cérès Liber et Libera. Apollon et les
oracles de la Sibylle ont suivi en 431 avant notre ère. Nous voyons donc
Artémis sous le nom de Diane et Aphrodite sous le nom de Vénus. Vénus était
autrefois une ancienne divinité romaine du jardin. Les rites grecs et
romains ont tous deux été déclarés licites et nous constatons un degré
étonnant de syncrétisme et d'identification dans le système romain. Ce qui
ressort de l'ensemble du groupe et des systèmes religieux en général, c’est
que nous avons des vues anciennes communes, qui attribuent la réalité au
cadre que nous voyons représenté dans le Jardin d'Éden, non seulement par
les Hébreux mais aussi par l'ancien monde tout entier.
L'ancien Dieu
romain Sylvanus, divinité des champs, des bois et des frontières, a été
considéré comme un lutin ou une créature de cauchemar lors de l'accouchement
par les femmes (cf. ERE, art. Birth, 2, p. 649).
Dans l'ancien
système romain, la religion était basée sur la vieille idée selon laquelle
il n'y avait que deux classes d'êtres intermédiaires entre les hommes et la
Divinité Divine. Ces deux classes étaient tout d'abord les âmes des morts,
ce qui rejoint et s'inscrit dans le concept de l'âme après la mort ou
l’argument tu ne mourras pas sûrement et la deuxième classe était
celle de certains esprits qui assistent à la vie de chaque être humain
(ERE art. Demons and Spirits, 4, p. 620 et suiv.)
C'est l'idée
ancienne originale qui n’attribuait aucune limite fixe aux êtres spirituels
en ce sens qu'ils pouvaient agir en tant que des esprits sur et à travers
les êtres humains sans division spécifique. C’est pourquoi nous voyons la
possession par de multiples démons. Le polythéisme n'était pas le système
originel. Ces êtres spirituels ont reçu des identités parmi les Grecs et
cette idée a été adoptée par les Romains, et c’est devenu ce que nous
comprenons comme polythéisme. Ce n’était pas si ancien. L'idée ancienne
était que le Père-de-Tous avait créé tous les theoi ou dieux et que chaque
nation, ou ville ou État avait été attribué à un être spirituel. Il n'y
avait cependant aucune division claire des entités. Les entités pouvaient
également représenter un groupe collectif.
Ces êtres
spirituels ont été identifiés avec et comme des arbres dans lesquels leur
esprit et leur essence résidaient. Ils pourraient néanmoins agir sur et à
travers les humains comme une forme de Daemonia.
L'Esprit en tant
qu’un Être Séparé
Nous sommes
maintenant en mesure de comprendre l'allégorie et le contexte dans lequel
elle s’inscrit quand elle a été écrite et avant cela quand elle était
racontée comme une histoire à des générations d'hommes anciens, à la fois
avant et après la période du déluge. Il existe d'innombrables exemples de
cette vision d’une notion de personnalité invisible séparée quoique
étroitement liée à la vie de l'homme visible individuel. Les Perses
l'appelaient le fravashi, les Égyptiens, le ka, les Grecs la
psyché. La division romaine nous montrera comment elle était comprise
et ce qui se passe dans cette division. Le terme appliqué à l'esprit chez
les individus est le genius dont dérive notre terme. L’ancien symbole
babylonien des
Genii
[Génies] était un être à
tête d’aigle. Les anciens Italiens attribuaient une entité distincte à cet
ancien Genius isolé de l'homme lui-même et à qui a été attribué le
pouvoir de la multiplication de la race. Le lit conjugal, placé dans
l'Atrium d'une ancienne Maison romaine, était le plus clairement appelé
lectus genialis,
et nous y voyons un concept lié au mariage et à l’union commune
décrite dans la Genèse. À partir de ce concept, nous obtenons les termes
pour faire plaisir à son génie.
La Matrone de la
maison appelait ce pouvoir son juno et la déesse postérieure Junon
est simplement une généralisation et une glorification des junones
séparées des femmes. Maintenant, nous en arrivons au concept du système
triune. Nous avons Jupiter comme la manifestation physique de la structure
et de la divinité et de la capacité masculine des Génies. Le Junon est la
manifestation collective de la capacité spirituelle féminine du peuple. Ces
éléments sont entrés dans l’existence des individus et sont sortis de
l'existence avec eux tout en étant capables d'exercer une forte influence
sur eux et de déterminer leur "fortune" en quelque sorte (ERE, 4, p. 621).
La relation avec
la doctrine de la transmigration de l'âme est visible là où l'être n’a pas
alors cessé d’exister avec le corps.
Avec le temps,
l'absurdité logique a consisté à inventer les Génies des grands dieux alors
qu’ils étaient en fait les génies eux-mêmes et représentatifs de la
structure collective. Cela est devenu le polythéisme corrompu de ce système.
En effet, le système triune original de Rome et de tous les Aryens était un
culte géant de la fertilité dont la Trinité était le symbole suprême de
l'interaction collective du serpent et du couple ici à l'Éden. Le serpent
était identifié comme le symbole à la fois du génie et du juno.
Horace déclare
que le génie est un dieu, mais déclare qu'il est sujet à la mort (Ep. II,
ii, 188 cf. ERE 4, p. 621). Les Grecs représentaient le génie par
tuche mais parfois daemon est considéré exactement à la lumière
du
genius [génie] romain. Nous avons donc affaire à l'opinion commune
selon laquelle le
genius [génie] (ou daemon) est un dieu qui est assujetti à
la mort, mais qui a une influence sur la vie des hommes et des femmes et qui
est représenté par un arbre.
L'un des dieux a
provoqué une dissension au sein du royaume divin en jetant la pomme divine
de discorde et a provoqué la dissension, étant la source de la lutte entre
les symboles masculins et féminins de la fertilité collective qui était
exactement la façon dont nous percevons Adam et Ève où Ève est la mère de
tous.
Le Soleil, la
Lune et les Étoiles Parmi les Anciennes Religions
Le grec Zeus,
dans sa plus ancienne épithète, Wide Eye, est le porteur de la
lumière du jour, de là, le porteur de lumière et le dieu soleil. À cet
égard, Jupiter et Zeus sont les mêmes. La relation avec les Celtes se
poursuit non seulement avec le chêne ou le Duir en tant que Zeus/Jupiter
mais aussi avec les autres arbres dans leurs caractères sacrés relatifs aux
divinités des Mystères dont Apollo. Les Druides (c.-à-d. du chêne)
utilisaient même des caractères grecs pour les actes publics (voir le
document d’étude La Croix
: Son Origine et Sa Signification (No. 039)).
La Réincarnation
Celtique
Les Celtes
semblaient avoir le système des neufs chamans anciens lié à leur système de
culte et de réincarnation.
Il semble qu'un
aspect des fouilles archéologiques de 1978 à 1979, par Jorg Biel et son
équipe, du Chef de clan Hochdorf de Bade Wurtemberg ait pu être négligé. La
tombe contenait un site funéraire complet non pillé. Par conséquent, nous
pouvons tirer des conclusions de ce tombeau qui ne nous seraient peut-être
pas accessibles autrement.
Le tombeau
contenait un grand chaudron en bronze italien datant vers 530 AEC (avant
notre ère) et un ensemble de neuf plats en bronze pour répondre aux besoins
de neuf personnes. Il y avait également neuf cornes pour boire, la neuvième
étant plus grande que les autres. Cela a été considéré comme une indication
du symposium idéal grec, et le grand chaudron de vin indique encore que la
fête ou le symposium dans l'après-vie (l’au-delà) était en conformité avec
les attentes des Celtes en étant transmigrés à un autre corps dans un autre
lieu à la mort.
Les autres
articles funéraires, y compris les chariots et sa garde-robe, ne seront pas
examinés, si ce n’est pour dire que c'était une tenue raffinée et non de
nature militaire. Cette explication peut être poussée beaucoup plus loin.
L'explication du symposium grec n'était pas loin de la vérité, mais une
banalisation des opinions religieuses exprimées ici dans la tombe.
Dans le document
d’étude La Croix : Son
Origine et Sa Signification (No. 039) (3e éd. CCG, 1994, 1997, p.
10), une référence a été faite aux images du soleil, des symboles des
swastikas [croix gammées], des triskèles et de cercles et
croix gravés dans des images en bronze du dieu Dispater. Le symbole S
apparaît sur les pièces de monnaie. Neuf de ces symboles S sont suspendus
à un anneau porté par le Dieu à la roue. L'ERE (art. Celts, pp.
301-302) dit :
Plusieurs explications ont été données de cette figure : la plus probable
est celle qui le reconnaît comme un coup de foudre.
Or, il ne s’agit
là que d'une explication partielle ; et il semble que les explications
données jusqu’à présent sur ces questions soient tout à fait trop banales.
Le S est
exactement ce qu'il prétend être dans la mythologie standard, à savoir un
serpent. Ce serpent est associé aux cultes des Mystères et se trouve
exactement dans la séquence de neuf que nous voyons avec Dispater. Les neuf
liens du serpent peuvent être trouvés avec les neuf serpents qui gardent les
couloirs dans le royaume du dieu Seker. Les premier, troisième et neuvième
serpents sont symbolisés par un ankh qui est inclus dans leur nom (voir
Budge, The Book of the Dead Arkana, Londres, xcv, f. cf. Cox ;
La Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 039) ibid., La
Croix Ankh, p. 6)
Nous voyons donc
ce qui se passe dans le soi-disant Symposium des Grecs et les préparatifs de
fête des neuf lieux du Chef de clan celte Hochdorf.
La Roue de
Dispater est la Roue de la Renaissance des Celtes Hyperboréens. Ce système
religieux, centré sur Apollo chez les Celtes Hyperboréens vivant sur le
Danube, est à l’origine de la formation de la Philosophie en tant que
religion (cf. Burnet, Early Greek Philosophy, 4e éd. Black, London,
1958, p. 81 ss.).
Ce qui se passe,
c'est que les neuf serpents du système égyptien et les neuf serpents des
Celtes traitent du système de la réincarnation du système de l'âme mis en
place également parmi les Grecs anciens. Ces cultes se sont répandus en
Thrace comme la forme dionysiaque des mystères.
Dionysius
y était associé à des
beuveries. Chez les Romains, c'était comme des fêtes bacchanales de Bacchus.
C’est également comme des rituels orphiques, etc. C’est Pythagore qui a
amené l'école de Délos en Italie (Burnet, ibid.).
Les neuf
serpents ou démons sont apaisés à chaque niveau d'ascension jusqu’au
neuvième et dernier niveau. Ce neuvième niveau est l’entrée finale au siège
du dieu et donc du contrôle de la vie et de la renaissance.
L'ankh est basé
sur le même concept que le symbole de Vénus et dérive à nouveau comme une
forme de la Croix Encerclée du Soleil avec la croix relocalisée au-dessous
du cercle.
Ankh-em-beu-mit est le neuvième serpent
dans le système égyptien. C'est trop d'avoir une similarité distincte de
systèmes avec une tradition d'origine commune de la prêtrise et ensuite
d’ignorer les conclusions évidentes qui doivent être tirées des types de
systèmes. Le serpent est représentatif de l'armée dans la langue des
anciens. L'hébreu est exemplaire et les formes du Celtique, en particulier
le P brittonique, sont associées au punique et à l’hébreu.
Les Druides
parmi les Celtes sont venus d'Égypte avec les Gadeliens et ont été repris
par les Milésiens en Espagne ou en Iberia parmi les Gadeliens (MacGeohagen
et Mitchell,
History of Ireland, Sadlier, New York, 1868, p. 42). Les Grecs qui étaient en contact avec
eux étaient les anciens Graeci Vetustissimi. Les Grecs et les Romains
plus modernes ne connaissaient pas la Grande-Bretagne (ibid.).
On peut
logiquement conclure que l'ancien Chef de clan Hochdorf a en fait été
préparé aux rites initiatiques de l'ascension à travers les neuf niveaux de
l'au-delà. Chaque niveau était gardé par un être spirituel, symbolisé par le
serpent à chaque niveau. De même, les sept niveaux du Hekkalot dans le
mysticisme Merkabah parmi le Judaïsme kabbalistique sont gardés par un ange.
Rappelez-vous que le mot hébreu pour Séraphin est associé avec le terme de
serpent brûlant comme celui qui brille. Ce système était le
même de l'Égypte à l'Inde, en passant par l’Asie et au-delà.
Le neuvième
niveau était indiqué par la taille de la neuvième corne à boire et par la
taille et la puissance relatives de la divinité. Le modèle du symposium
était donc, d’une certaine manière, un rite de passage participatif et donc,
idéalement, ne concernait que les hommes (cf. Smiths
Dictionary of Greek and
Roman Antiquities art
Symposium, Londres 1851, p. 1082 et suiv.).
Les conclusions
concernant les points communs ne sont pas tirées par l'érudition moderne car
le paradigme de l'archéologie européenne moderne exclut une telle communauté
de points de vue et nécessite une genèse ethnoculturelle autochtone des
Celtes qui est continuellement fabriquée.
Comme nous le
verrons, les légendes sont les mêmes et renvoient à ce texte biblique
concernant le Jardin d'Éden. Les anciens systèmes religieux ont un contexte
similaire.
Le Culte en
Commun
Le soleil, la
lune et les étoiles du matin et du soir sont présentés comme des objets de
culte commun aux Aryens, aux tribus de la Baltique et aux Teutons, aux
Perses. Tous ces éléments ont un rapport avec les phénomènes du ciel liés à
la lumière. Cela remonte aux plus anciens concepts religieux communs à tous
les Aryens, avant leur dispersion (cf. ERE,
The Aryan Religion, 2, p. 34 et suiv.)
Il semble que
(d’après des informations provenant des Teutons de l'Ouest) il y avait une
ancienne divinité féminine également de la Sunna, qui était en vieil
allemand Sunnen-aband ou signifiant à l’origine la veille du
dimanche.
À partir de ce
concept, le feu vient comme un objet sacré, venant sur la terre par le feu
comme la foudre et donc les cultes de Vesta à Rome, d’‘Estin
en Grèce et de Fistia en Arcadie comme Foyer ou mère de
Foyer sont autant de concepts liés à cette ancienne structure aryenne. C’est
lié au chêne en tant qu’arbre symbolisant le dieu qui a donné la fertilité à
l'état collectif dans l'individu à travers les esprits qui contrôlent les
hommes.
Les autres
arbres symbolisent différents aspects de la divinité, transmis plus tard
sous un autre nom (cf.
Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235)). Ils
étaient tous à l'origine considérés et compris comme [des] fils de Dieu.
Ces dieux
n’avaient auparavant pas reçu de noms distincts autres que celui de ce
système du Soleil, de la Lune et de l'étoile du Matin et du système de
fertilité qu'il représentait. Il était secondaire que les Aryens aient
produit des noms et des personnifications pour ces divinités ou identités.
Ainsi, nous trouvons dans l'ancienne histoire de la Genèse l'allégorie du
serpent comme Celui qui brille et l'arbre d'Éden.
Par son action,
nous tirons la dissension entre l’armée et l'explication de la pomme d'or à
l'époque romaine comme nous le voyons ci-dessus.
Le troisième
élément de cette histoire est la Minerve, la déesse qui s’est battue avec
Jupiter et Junon. Le nom est dérivé d'une racine ancienne qui a entièrement
disparu dans les anciennes langues italiennes et Schreader considère que
cela doit être très ancien (ERE 4, p. 35). Le nom (Menese ova a les
formes grecques menos et menes os). Cela semble être lié au
concept de la déesse originelle du matin qui, en teutonique, était appelée
Ostara, qui était aussi la déesse du printemps et était liée, comme
nous l'avons vu, au système Ishtar [ou Astarté] des Assyro-Babyloniens (voir
le document d’étude Les
Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235)).
Ici, Minerve est
en compétition avec Vénus en tant qu’Étoile du Matin et du Soir. Ainsi, nous
avons le mâle collectif en tant que Jupiter, la femelle collective en tant
que Junon et l'Étoile du Matin ou le porteur de lumière en tant que Minerve
et Lucifer.
Ainsi, nous
sommes de retour au système ancien expliqué dans la Genèse et compris mais
déformé par les Aryens et tout le système basé sur l'anima ou les
esprits, qui habitaient les humains et influençaient le déroulement de la
création. Les Aryens ont emprunté ce système aux Sémites et aux Sumériens
dès la période indo-iranienne (ERE, 4, p. 36). Cette explication tordue du
système parmi les Assyro-Babyloniens est devenue l'Animisme et est entrée
dans le système religieux mondial comme Chamanisme chez les nomades et a
développé des ordres plus élevés de mysticisme parmi les peuples plus
sédentaires.
Le mysticisme
développe cette structure d'ascension vers ces êtres par la contemplation.
L'explication de
ce qui se passe dans Genèse chapitre 3 est loin d'être une allégorie
triviale. Elle constitue la base de l'explication des systèmes religieux du
monde et de la division nette entre la Bible et l'ensemble du système basé
sur les cultes païens symbolisés par les systèmes basés sur Noël et
Easter/Pâques et l’ensemble des systèmes de solstice.
Les systèmes
religieux le montrent anciennement. Stonehenge a été construit sur une
période allant de 5000 ans à 3500 ans. Stonehenge présente toutes les
caractéristiques du système du solstice d'hiver. Les tranchées de cendres
indiquent des feux sacrés. L'orientation est sur le solstice. La pierre est
grise, ce qui indique qu’il s’agit d’une pierre pour allumer des feux de
chêne sacrés. L'échelle de temps est à la fois avant et après celle
généralement attribuée au déluge. Ce système de solstice est l'ancienne
religion de l’armée.
C’est la
distinction entre l'ancien système des Assyro-Babyloniens et la Bible. Nous
en voyons l’exemple lorsque Hermès et Apollo développent également les
concepts contenus dans la Bible. Apollo signifie : "Celui du troupeau."
Hermès signifie : "Celui des pierres" ou "Celui du tas de pierres" (voir
ERE, Aryan Religion, 4, p. 36).
Ce titre des
pierres est progressivement venu à représenter le Messager des dieux et
le protecteur des voyageurs et c’est pourquoi des cairns ont été érigés sur
les routes (cf. La Croix
: Son Origine et Sa Signification (No. 039), pp. 12-15).
Celui du troupeau
ou de la bergerie est
devenu aussi celui du parc à bestiaux.
Dès les premiers
temps, Apollo était lié à Phoibos ou le Brillant en tant que divinité
solaire (ERE ibid.).
Le dieu-soleil
Phoebus ouvrait les enclos du bétail dans la matinée et conduisait le
bétail au pâturage. La divinité des limites de la forêt comme Sylvanus
semble être la pierre angulaire des limites et nous développons ces concepts
jadis en de nombreuses personnalités à facettes, qu’ils n’étaient pas
compris à l’origine.
Ce que nous
avons ici, ce sont les mêmes concepts que ceux mentionnés dans la Bible dont
la compréhension s’est perdue à travers les cultes primitifs.
Le Phobos ou le
Lucifer (Ésaïe 14:12), le Porteur de Lumière était le chérubin protecteur
oint qui se promenait parmi les pierres de feu (Ézéchiel 28:14).
Le messager des
elohim est le Memra ou Ange de Yahovah. Le titre d'Étoile du Matin et de
Porteur de Lumière a été attribué à Satan et est en train d’être transféré
au Messie. Les fonctions du Messie ont été usurpées par Satan et il est
devenu l’enseignant (maître) de l'humanité. Cette fonction d'enseignement
est, comme nous le voyons dans le Livre d'Hénoch, la compréhension commune
des anciens Hébreux en ce qui concerne la chute de l’Armée.
Ce que nous
semblons voir est un ancien concept commun qui s’est effondré dans la
banalité par une mauvaise interprétation ultérieure de ce qui se passait
dans les histoires des nations. La théologie défectueuse des théologiens de
l’église primitive des quatrième et cinquième siècles n’est pas la moins
responsable. Dieu avait établi les nations en fonction du nombre des fils de
Dieu (cf. Deut. 32:8 RSV, voir aussi la LXX ; 1 Clément et les MMM sur ce
texte). Il a placé l'humanité sous ces êtres.
Israël a été
placé sous l’autorité de Yahovah comme sa portion (Deut. 32:9). Les autres
nations étaient placées sous les autres membres de l'Armée. C'est pourquoi
le texte de Deutéronome 32:8 a été changé (modifié) par le Judaïsme
rabbinique après la chute du temple dans le texte massorétique (voir le
document d’étude La
Préexistence de Jésus-Christ (No. 243)).
Deux Routes ;
Deux Systèmes
Nous voyons
maintenant que les arbres représentent les systèmes d'ordre et d'expérience.
Dieu avait mis en place un système dans lequel l'humanité aurait pu produire
un système sans mort ni péché et par ce système aurait pu arriver à la
connaissance de la vérité et de la vie éternelle.
C'est
essentiellement de cette façon que l'Armée a été créée. Tous les êtres
étaient des produits de Dieu le Père et étaient soumis à Sa volonté pour la
rétention [conservation] de l'Esprit Saint. Il était Eloah en tant que le
seul vrai Dieu singulier dès le commencement, qui, comme l’ont dit Christ,
les apôtres et les écrivains de l’église tels qu’Irénée, n’avait rien de
commun avec lui-même (cf. Jean 17:3 ; 1 Jean 5:20 etc. et cf. Irénée dans
Contres les Hérésies tel que cité dans le document d’étude
La Première Théologie de la
Divinité (No. 127)). En d'autres termes, il n'y avait pas
deux ou trois dieux, au commencement, il n’y avait que le seul vrai Dieu.
La structure
dépendait de la volonté du Père et agissait dans le cadre de celle-ci. Le
système mis en place sur la terre consistait à placer Adam auprès de l'Ange
de Yahovah ou Yahovah elohim. Cet être était Elohim et Yahovah, et Jacob
lutta avec lui et l'emporta, comme nous le voyons dans Osée 12:3-5. Yahovah
des Armées est le mémorial de cet elohim. En d'autres termes, il tire son
nom et son autorité de Yahovah des Armées (cf. le document d’étude
L'Ange de YHVH (No. 24)).
Ainsi, Adam a
été placé sous le Messie qui portait le titre de Yahovah elohim. Satan a
essayé de les persuader de suivre un autre système et de le faire à sa
façon. En ce sens, c’était aussi un test pour Azazel qui est devenu Satan.
Satan voulait passer l'humanité au crible et l'accuser devant Dieu. Il
s’agit essentiellement de l’adéquation de la création adamique.
La Tentation
Nous en arrivons
maintenant à la question de la tentation et de la chute. Ève a-t-elle mangé
un fruit au sens propre ? Comment le fait de manger cela lui a-t-il ouvert
les yeux ? Comment cela a-t-il impliqué Satan et Adam ? La question évidente
qui a été posée au cours des siècles est la suivante : S’agissait-il d’un
acte sexuel ? Les réponses sont sous deux formes. Elles dépendent
essentiellement du temps.
Dans les temps
anciens, jusqu'à Augustin d'Hippone (écrivant vers 405 EC), la réponse
unanime était oui, il s’Agissait de fornication. Les Anges se livraient à la
fornication avec les femmes. La Bible contient un certain nombre de
références claires à ce fait. Les anciens écrits non bibliques ont également
des références ou des interprétations similaires, voire identiques, et ces
idées ne se limitent pas à l'ancien Israël. Dans son ouvrage Antiquités des
Juifs (Livre, 1, 3, 1), Josephus dit que certains anges :
Ont fait de Dieu leur ennemi, car de nombreux anges de Dieu se sont
joints aux femmes et ont engendré des fils qui se sont avérés injustes.
William Whiston,
dans la note en bas de page à ce verset dit que :
Cette idée que les anges déchus étaient en quelque sorte les pères des
anciens géants, était l'opinion constante de l'Antiquité (Complete Works
Kregel, 1981, p. 28).
L’idée n'était
pas simplement qu’une autre lignée l'avait fait, puisque cela était
directement importé dans le NT dans Corinthiens par Paul, où il dit :
1Corinthiens 11:9-10 et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme,
mais la femme a été créée à cause de l’homme. 10 C’est pourquoi
la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité
dont elle dépend. (LSG)
Nous savons
aussi par Jude, le frère de Jésus-Christ, que c’était le cas selon lui.
Jude 6-7 qu’il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés
éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité,
mais qui ont abandonné leur propre demeure ; 7 que Sodome et
Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité
et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine
d’un feu éternel. (LSG)
La version KJV
dit la fornication (SGD 1608 ekporneusasai de ekporneuo
pour être tout à fait non chaste) plutôt que vices (luxures) contre nature
et c’était l'opinion des autres textes également comme le Livre d'Hénoch.
Ainsi le sens
des textes découle du concept de la création de la femme et du fait que les
femmes n’étaient pas chastes avec les anges.
Telle était
l'opinion de l'Antiquité et c’est le sens de Genèse 6:4, où des enfants leur
furent nés et où les descendants des géants n’ont pas été attribués à la
résurrection (cf. les documents d’étude
Les Nephilim (No. 154)
et aussi La Résurrection
des Morts (No. 143)). Ceux-ci étaient connus sous le nom de
Rephaïm et ils n'avaient aucune résurrection (cf. Ésaïe 26:13).
C’étaient les autres seigneurs qui régnaient sur les hommes.
Ésaïe 26:13-14
Éternel, notre Dieu, d’autres maîtres que toi ont dominé sur nous ; Mais
c’est grâce à toi seul que nous invoquons ton nom. 14 Ceux qui
sont morts ne revivront pas, Des ombres ne se relèveront pas ; Car tu les as
châtiés, tu les as anéantis, Et tu en as détruit tout souvenir. (LSG) Le
terme d'autres maîtres (seigneurs) est SHD 113 'adon ou
souverain ou contrôleur comme humain ou divin, mais c’est ce mot
qui est utilisé dans le Psaume 136:3 et nous le voyons utilisé dans Genèse
19:2 et Deutéronome 10:17.
Dans ce
contexte, nous voyons au moins qu'une certaine forme de conscience sexuelle
était impliquée entre Ève et Satan.
Le point de vue
des autres anciens systèmes religieux depuis le déluge semble véhiculer ce
concept dans toutes les facettes de leur symbolisme. Le triune ou la Trinité
telle qu’elle était comprise autrefois, était le symbole du Soleil et de la
Lune et de l'Étoile du Matin agissant de concert dans la fertilité. Le
double aspect de cette trinité dans le système babylonien et d’Ishtar (que
nous avons vu du document d’étude
Le Veau d'Or (No. 222))
se rapporte au Ciel et à la Terre. Ainsi, l'anima (qui ne peut être
qu’un faux esprit) entre dans les hommes en vertu des activités de Satan en
tant qu’Étoile du Matin, de concert avec les aspects masculin et féminin.
Ainsi, tout le
symbolisme est corrompu ; du Soleil de Justice et de la Lune, l'Église et de
l’Esprit Saint agissant de concert [sont corrompus] à trois êtres distincts
des élus en tant que l'église.
Augustin
d'Hippone
Le second
scénario a été introduit par Augustin d'Hippone au début du cinquième
siècle. Il s’opposa à l'idée que Seth avait été de la véritable lignée
adamique et que Caïn s’était marié avec la progéniture de l'armée déchue et
que sa progéniture n’était pas pure dans leurs générations, comme Noé était
pur ou parfait dans ses générations (Gen. 6:9) (cf. La Genèse Apocryphe,
MMM, cf. Vermes, The Dead Sea scrolls in English, 2e éd., Pelican 1975,
p. 215 et suiv.).
Augustin, dans
son ouvrage la Cité de Dieu (Livre XV, XXIII, NPNF première
série, vol. 2, p. 303 et suiv.) décréta que les anges n'avaient pas cohabité
avec des femmes humaines et que les fils de Dieu étaient la lignée pure de
Seth et les fils des hommes étaient la progéniture de Caïn, et les géants
qui devaient être détruits étaient les descendants de Caïn.
Ce joli petit
scénario bien rangé s’adaptait à tous ceux qui ne pouvaient pas soutenir
(raisonner) la vérité de la Bible comme un texte inspiré littéral. Cela a
donné à l’église chrétienne opérant sous l'égide de l'empire une réponse
claire et nette qui satisferait la curiosité et ne laisserait aucune
question en suspens. En d’autres termes, cela a servi le but d'un clergé non
informé jusqu’aux découvertes scientifiques de la révolution industrielle.
Les gens se sont
libérés d'une église aveugle et ils ont commencé à creuser le passé et avec
lui ils ont découvert que la terre était vieille et qu’il y avait d'autres
animaux plus anciens que l'homme et qu’il y avait d'autres types d’homme
plus anciens qui n'avaient rien à voir avec eux. Puis toute l'histoire
d'Augustin a commencé à s'écrouler.
Curieusement,
cela a été abandonné plus tôt au sein même de l’église qui l'avait avancée,
à savoir l'Église Catholique. Sa branche romaine a récemment accepté la
théorie de l'évolution plutôt que d'accepter la vérité littérale de la
Bible.
Les plus grands
défenseurs de la théorie augustinienne de la sélection des lignées, comme
nous l’appellerons, étaient en fait les sectes fondamentalistes qui
s’opposaient à l'Église Catholique Romaine, mais qui leur ressemblaient le
plus dans leur organisation. Ce point de vue rendait très difficile la
compréhension de toute allégorie ou signification profonde dans les textes
de la Genèse.
Il ne fait aucun
doute que l'armée déchue est considérée par la Bible comme ayant commis une
fornication avec des femelles humaines. Si la première instance de celle-ci
impliquait un acte sexuel ou non, nous ne pouvons pas le dire. Il semble y
avoir eu une certaine forme de compréhension qui a accompagné les actes des
femmes agissant à l'instigation du serpent ou Nachash, et que cet acte l’a
fait jeter (tomber) à terre et l’a rabaissé plutôt qu’élevé, tel que nous le
voyons par la punition qui lui a été infligée.
Que ce premier
acte ait impliqué un acte sexuel ou non, cela a certainement été considéré
comme ayant conduit à cet acte dans la progéniture de la femme. Nier ce
fait, revient à nier les mots simples du texte biblique.
Mariage
Le sens du
mariage et de la progéniture est l'intention claire de Genèse 1:28. Adam a
reçu la femme pour être sa compagne et ils ont été unis comme une seule
chair et il leur a été dit de remplir la terre. C'est le même commandement
qui a été donné à Noé après le déluge.
Ils ont donc
considéré qu’il s’agissait de relations conjugales établies et n’ont pas eu
honte. Cependant, nous verrons plus tard que lorsqu’Adam et Ève ont commis
un péché, ils ont eu honte et se sont fabriqué des tabliers de feuilles pour
cacher leur nudité. Les premiers actes n’impliquaient pas la honte, les
seconds actes, manifestement, ont impliqué la honte et ils ont été poussés
par Satan dans cette affaire.
Dieu avait donné
à Adam l’instruction claire de lui obéir et de ne pas manger de ce fruit.
Cette femme avait désobéi à son mari et à son elohim, à la demande d'un
autre être. Adam avait la responsabilité envers sa femme de diriger et
d'être fort, ce qui n’était pas le cas. Il lui a permis de pécher et elle
n'était plus sans péché devant Dieu.
De la même
manière, le second Adam est responsable de son épouse, l'église, et il est
chargé de la placer sans tache devant Dieu. Sous cet aspect, le lien du
mariage a été établi avant la chute et est saint.
Le Déluge
Le but de
l'adversaire était d'interférer avec le plan de Dieu, et cette interférence
a frappé le but même de la création et a causé le déluge. Il avait porté
atteinte à la création à tel point qu’à l’époque du déluge, ils étaient
inaptes et devaient être détruits, ne laissant en vie que des personnes de
générations parfaites.
Ainsi, la
structure de cette rébellion était intrinsèquement sexuelle puisqu’elle
tentait de frapper la capacité génétique de la création. Il semble que cela
ait été arrêté. Mais les problèmes génétiques ont poursuivi à réduire la
capacité de la création.
Le Gouvernement
Ce qui n'est pas
examiné dans cette affaire, c’est que le gouvernement de la planète a été
placé sous la coupe de Satan en tant qu’Étoile du Matin ou Porteur de
Lumière. Le Gouvernement n'a pas été placé sous Jésus Christ. Ainsi, le
système que Dieu avait mis en place depuis au moins aussi longtemps que la
chute a dû être donné à Satan.
Le Péché
Originel a donc eu pour effet immédiat de retirer la création humaine du
Jardin d'Éden et sa relation avec Dieu. Dans le Jardin, le Ruach de Dieu se
mouvait et Adam et Ève avaient la capacité de converser avec Dieu.
Genèse 3:8-12
Alors ils
entendirent la voix de l’Éternel Dieu [Yahovah elohim], qui parcourait le
jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de
l’Éternel Dieu [Yahovah elohim], au milieu des arbres du jardin. 9
Mais l’Éternel Dieu [Yahovah elohim] appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ?
10 Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu
peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. 11 Et l’Éternel
Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre
dont je t’avais défendu de manger ? 12 L’homme répondit : La
femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé.
(LSG)
Ici, ils
s’étaient coupés de l'Esprit Saint ou Ruach de Dieu. Ils ont entendu le son
de Yahovah elohim. Il s'agissait de la brise (SHD 7307) du Jardin ou
la fraîcheur ou le ruach du jour. L'Esprit du jour était le Ruach.
Ils avaient
péché, et ils se sont cachés loin de Dieu au milieu des arbres du Jardin. La
première question de l'Ancien Testament est la question de Dieu au pécheur
qui se cache (Genèse 3:9). Yahovah elohim dit à Adam et Ève : "Où es-tu
?"
Ceci est en
contraste total à la première question dans le NT dans Matt. 2:2) du pécheur
qui dit : ‘où es-tu ?’
Matthieu 2:2 et dirent : Où
est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en
Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. (LSG)
Ici nous avons
des Mages ou hommes sages qui cherchent le Fils de Dieu et la rédemption
qu’ils avaient perdue quand Adam a péché. Ainsi, l'être qui les recherchait
dans le Jardin était recherché par les sages lorsqu’il venait pour les
racheter. Cette sagesse n’est pas venue des hommes, mais du Ciel.
Adam entendit le
son et se cacha, car il était nu. Cette connaissance qu’il ne possédait pas
auparavant est venue du fait de connaître le bien et le mal. L'argument
avancé selon lequel seule la connaissance du bien était la voie de Dieu
n'est pas vrai.
En outre, nous
savons que l'être était l'Ange de Yahovah ou Yahovah Elohim, car nous savons
qu’aucun homme n'a jamais vu Dieu ou entendu sa voix sur le témoignage de
cet être en tant que Jésus-Christ (Jean 5:37).
Jean 5:37 Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi.
Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face, (LSG)
Donc, ce Yahovah
elohim, basé sur le témoignage de Jésus-Christ (et des apôtres), n’était pas
le seul vrai Dieu.
Nous voyons plus
loin que ce que Satan avait dit était en fait vrai et que la connaissance du
bien et du mal, était nécessaire pour s’éloigner du statut d’elohim.
Qu'est-ce que le
Yahovah elohim a dit aux autres ?
Genèse 3:21-24 L’Éternel Dieu [Yahovah elohim] fit à Adam et à sa femme
des habits de peau, et il les en revêtit. 22 L’Éternel Dieu dit :
Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien
et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre
de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. 23 Et l’Éternel
Dieu le chassa du jardin d’Éden, pour qu’il cultivât la terre, d’où il avait
été pris. 24 C’est ainsi qu’il chassa Adam ; et il mit à l’orient
du jardin d’Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder
le chemin de l’arbre de vie. (LSG)
Tous ces êtres
avaient la connaissance du bien et du mal. Et Yahovah Elohim dit : voici,
l'homme est devenu comme l'un d'entre nous pour la connaissance du bien et
du mal. Maintenant, de peur qu'il ne prenne de l'arbre de vie, n'en
mange et ne vive éternellement, il devait être banni du jardin.
De la même
manière, les démons se sont vu refuser l'accès à l'arbre de vie sur une base
permanente. En ce sens, ils n'étaient plus
“immortels” dans le sens d'avoir une vie aionion, mais ont été confinés
dans le temps et l'espace comme nous le voyons dans les textes ici et dans
les évangiles du NT en général. Ainsi, la connaissance du bien et du mal,
combinée à l'arbre de vie, les rendaient elohim.
Satan était
correct dans ce qu'il a dit à Ève. Lui, en tant que Chérubin, avait cette
connaissance, tout comme le Yahovah elohim ou le commandant délégué qui
régnait au nom de Yahovah des Armées, qui est ce que cet être était.
Donc, il est
absurde d'affirmer qu’un arbre a nécessairement conduit à la mort. L'arbre a
été interdit parce que Dieu avait un plan, qui aurait permis aux humains de
progresser vers le statut d’elohim au sein d'une structure différente de
celle que nous connaissons maintenant.
Ayant provoqué
cela, Satan s’est alors vu confier la responsabilité de mener la création à
son terme et pour cela il sera jugé. La façon dont il a décidé de traiter
les êtres humains a dicté la façon dont lui et le Messie devaient eux-mêmes
faire l’expérience de la création.
Négligence
coupable
Il y a là un
argument très sérieux dans le Déterminisme. Si Dieu connaissait et a placé
les deux êtres ici en charge de la création et s’Il savait que Satan
nuirait, Il a une responsabilité dans les événements. Étant omniscient, Il
doit avoir su, car autrement le Messie ne pouvait pas avoir été l'agneau
immolé avant la fondation du monde.
Soit Dieu n'a
pas instruit correctement Yahovah elohim, soit Il voulait permettre à ces
deux êtres de déterminer par leurs propres actions la méthodologie du plan
de salut pendant la durée de l'épreuve. Par la non-intervention, Dieu
pouvait aussi tester l’Armée dans ses responsabilités à tous les niveaux.
Christ en tant
que Yahovah elohim agissant par délégation et n’étant pas omniscient comme
nous le voyons à partir des textes ultérieurs, a dû soit ne pas avoir été
informé, soit avoir contribué à la chute en n’agissant pas.
Dans les deux
cas, le transfert de contrôle a été affecté de Yahovah elohim au Nachash qui
fut jeté à terre. Ce Nachash, en tant qu’Étoile du Matin, avait encore accès
au trône de Dieu sur une base répétitive comme nous le voyons dans Job 1:6 ;
2:1.
La terre a
ensuite été maudite à cause de la transgression d'Adam et Ève. C'est tout le
concept qui se cache derrière Deutéronome 32:8. La loi était donc en vigueur
à partir de là et les malédictions sont entrées en vigueur.
Si le Yahovah
elohim n'a pas agi pour protéger, il est coupable de la même manière que les
parents sont coupables, s’ils ne parviennent pas à protéger leur enfant
contre les dangers qui vont entraîner la mort.
Toute la
structure semble avoir été initiée par Dieu pour tester les elohim d'abord,
puis le fait de leur avoir donné la structure et les alternatives leur
permettant de mener la création à son terme.
Les Esprits ici
sont de deux sortes. La première est celui de l'obéissance et la seconde est
celui du désir d'être en dehors de la volonté de Dieu. Ce format est
essentiellement ce qui a été induit ici. Il ne fait aucun doute que cela a
induit un sentiment de conscience de leur condition par rapport à l'elohim.
Ainsi nous ne
parlons pas d'une prise de conscience de leur nudité l’un de l’autre. Nous
parlons de la prise de conscience de la nudité de l'autre devant l'elohim
duquel ils ont acquis la connaissance après leur exposition.
Il ne fait aucun
doute que Dieu le Père savait que cela allait arriver. La participation du
Christ en tant que Yahovah elohim à cela n'implique pas une omniscience au
même niveau que celle de Yahovah des Armées.
Le Plan de Dieu
englobait donc bien plus que tout autre être, y compris Christ, ne le
savait. C'est pourquoi Christ a également été testé dans l'obéissance et la
foi, car l'omniscience entraîne l’absence nécessaire de foi. Car là où il y
a une certaine connaissance, il n’y a pas besoin de foi.
Le prélude à cet
argument est souvent pris pour affirmer que Dieu est un Seul Être dans deux
ou trois hypostases. Un exemple de ce point de vue est la déclaration de
l'Église Universelle de Dieu (Worldwide
Church of God) dans sa brochure In the Beginning :
Answers to Questions from Genesis (WCG 1980, p. 2.) :
Considérez Jean 1:1 : "Au commencement était la Parole et la Parole était
avec Dieu et la Parole était Dieu."
C'est la toute première trace préhistorique. Cela pourrait avoir eu lieu
il y a des millions ou des milliers de millions d'années. Les deux
Personnages Spirituels éternellement vivants, qui constituent ensemble le
Dieu UNIQUE, étaient SEULS dans le vide. Il n'y avait pas d'univers
physique, - PAS ENCORE.
L'article passe
ensuite pour parler de Dieu au singulier :
Mais alors même que l'homme pense, dessine et planifie avant de faire, de
même Dieu a conçu le plan et la conception pour créer les anges – des êtres
spirituels immortels, composés entièrement d'esprit. Dieu a créé les anges
avant la création de la terre. Nous savons qu'ils avaient été créés avant la
terre parce qu'ils ont chanté ensemble et ont crié de joie à la création de
la terre (Job 38:4-7) (emphase conservée).
Il s'agit d’une
théologie païenne pure et simple. Elle découle directement de l'adoration du
dieu Attis à partir de laquelle le Modalisme du système romain a été
développé. Ceci est examiné dans le document d’étude
Les Origines de Noël et de
Easter/Pâques (No. 235). Dans ce système, Dieu avait deux modes
d'existence en tant que Père et Fils. Ce fut ensuite amené au stade
Trinitaire en ajoutant le Saint-Esprit au Concile de Constantinople en l’an
381. Ce système Binitaire qui a tenté de faire une distinction entre les
deux entités a été développé à partir du Concile de Nicée en 325 EC.
Le système est
cependant païen et contraire à l'Écriture et au début de la pourriture
Trinitaire dans les églises de Dieu. Cela commence à partir de son
application ici, à la Genèse.
Regardez les
déclarations simples ici, de la Genèse. Yahovah elohim a parlé avec Adam et
Ève. Yahovah elohim a parlé au pluriel à l'elohim là et a dit et l'homme
est devenu comme l'un de nous. Ce sont des êtres multiples. Satan est
une Étoile du Matin et celles-ci sont mentionnées dans Job 38:4-7. Le Messie
est aussi une Étoile du Matin.
Il y avait trois
êtres elohim appelés anges et aussi Yahovah, qui est le nom de l’elohim qui
a parlé à Abraham et Lot comme nous le voyons ci-dessus.
Christ a dit
qu'aucun homme n'a jamais vu Dieu ou ne l’a entendu parler. Pourtant, Adam
et Ève ont parlé face à face avec Yahovah elohim, tout comme Moïse l’a fait.
Jacob a lutté avec lui. Il est clair que Yahovah elohim n'est pas le Père,
le seul vrai Dieu dont Christ a parlé dans Jean 5:37. En outre, il existe au
moins trois êtres dans l'Ancien Testament qui portent le nom de Yahovah mais
aucun d'entre eux n’est Dieu le Père, et trois d'entre eux sont identifiés
comme des anges.
Ainsi, la
distinction est erronée, car elle est faite par ces Binitaires. Plus tard,
ces mêmes personnes ont pu écrire que Dieu et Christ, en tant que ces deux
êtres, pourraient avoir eu une discussion quant à savoir qui aurait pu
descendre pour être sacrifié. Le raisonnement est bizarre et saute du
Dithéisme au Binitarisme de façon incohérente, sans connaissance des paroles
du Messie lui-même.
Dieu Très-Haut
n’était pas ici à l'Éden, sauf par l'Esprit Saint. Les deux êtres qui se
trouvaient dans une position d'autorité et de contrôle étaient les deux
êtres supérieurs là.
Ils ont mis le
système en place pour la phase suivante. L’être prédominant ici en tant que
Yahovah elohim, est le même être mentionné dans Osée 12:3-4.
Ainsi, le plan a
été établi pour le test des elohim qui contrôlent la planète. Ils s'étaient
rebellés et ils allaient être testés en conformité avec les motifs de leur
rébellion.
Le système que
Satan avait préconisé a été mis en place et il a été placé à sa tête. La
nation d'Israël a toutefois été laissée de côté et donnée à Yahovah elohim
afin d’amener le monde entier au salut par le biais de cette lignée et ce
système qui serait mis de côté sous les lois de Dieu. Ainsi, le système tout
entier était en existence dès le début.
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