Les Églises Chrétiennes de Dieu

[246]

 

 

 

La Doctrine du Péché Originel

Partie I :

Le Jardin d’Éden

 

(Édition 1.0 19980422-19980422)

 

Cet ouvrage porte sur la question du Jardin d'Éden, de la chute d'Adam et Ève et de la Doctrine du Péché Originel.

 

 

 

Christian Churches of God

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(Copyright ã 1998 Wade Cox)

(Tr. 2011, rév. 2024)

 

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 La Doctrine du Péché Originel Partie I [246]

 

 


Le Jardin d'Éden 

Genèse 1:1-2 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 2 La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. (LSG) 

Ici nous voyons la création originale du Ciel et de la Terre. C'est le monde qui était alors (2Pierre 3:5-6), auquel tous les fossiles et vestiges appartiennent, avant qu'il ne devienne Tohu-bohu ou sans forme et vide. Il a été détruit à nouveau aux jours de Noé par le déluge. Il était désolé ici suite à une autre cause (cf. note aux versets 1 et 2 de la Companion Bible).

 

Les cieux et la terre ont été créés par les elohim qui ont dit : Faisons l'homme à notre image ; et tant les hommes que les femmes ont été faits à l'image d’elohim. Il leur a été commandé d’aller de l'avant et de renouveler (ou de remplir) la terre (Genèse 1:28 ; cf. Ps. 8 et Héb. 2:6-8).

 

Nous verrons au Chapitre 2:1 et suiv. que les activités concernant les générations des cieux et de la terre, au pluriel, découlent du chapitre 2 et de la création d'Adam et Ève. 

Genèse 2:1-17 Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. 2 Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. 3 Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. 4 Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l’Éternel Dieu [Yahovah elohim] fit une terre et des cieux, 5 aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol. 6 Mais une vapeur s’éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol. 7 L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. 8 Puis l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. 9 L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. 10 Un fleuve sortait d’Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. 11 Le nom du premier est Pischon ; c’est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l’or. 12 L’or de ce pays est pur ; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx. 13 Le nom du second fleuve est Guihon ; c’est celui qui entoure tout le pays de Cusch. 14 Le nom du troisième est Hiddékel ; c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie. Le quatrième fleuve, c’est l’Euphrate. 15 L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. 16 L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; 17 mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. (LSG) 

Suite à cela, nous voyons que la géographie n'était pas la même que nous avons aujourd'hui, et que les rivières coulaient de manière différente. Le jardin est clairement identifié comme étant la zone allant de la Syrie à l'Égypte et englobant ce qui est aujourd’hui Israël.

 

Le Jardin d'Éden, en tant que zone topographique portant sur ​​les Quatre Fleuves du Paradis, a été examiné dans le document d’étude La Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 039). Les Quatre Fleuves du Paradis exprimés dans la Croix Encerclée du Soleil sont examinés dans cet ouvrage.

 

"La croix encerclée du soleil semble représenter les quatre fleuves du paradis. La Bible s’y réfère comme au fleuve qui sortait de l'Éden et se séparait en quatre directions. La tradition veut que les quatre fleuves coulent dans des directions opposées. La tradition se trouve dans le récit historique indien Navaho de l'Âge des Commencements. Cette tradition se retrouve également dans l'histoire du Paradis chinois de Kwen-lun. Les quatre rivières apparaissent aussi dans le Rig Veda hindou, et le Vishnu Purana les identifie comme le paradis de Brahma au sommet du monde. Elles coulent elles aussi dans quatre directions (Talbot, ibid.). Cette histoire se trouve parmi les mythes iraniens au sujet du bassin central d’Ardi Sura, et est la Mer de la Vie des Kalmouks sibériens. Les Mandéens d'Irak maintiennent la même tradition que la Genèse, comme les Babyloniens parlaient aussi du Pays des Quatre Fleuves.

 

La maison de la déesse grecque Calypso, dans le nombril de la mer, avait également la fontaine centrale d’où émanaient quatre courants d’eau de directions opposées.

 

L’Edda scandinave parle de l'origine des eaux du monde dans la source Hvergelmir dans la terre des dieux. Les Slaves les faisaient prendre origine de la pierre magique Alatuir dans l'île paradisiaque de Bonyan. Talbot note que Brinton trouve les quatre fleuves mystiques chez les Sioux, les Aztèques et les Mayas, comme Fornander les a découverts dans le mythe polynésien (Talbot, p. 121).

 

Peu, voire aucune, des nations possédant le souvenir ne peut indiquer une source géographique quelconque de l'imagerie. Ainsi, quand les Babyloniens invoquent Ishtar comme Dame, la Reine du pays des Quatre Fleuves d'Erech, ou lorsque le texte égyptien à Dendera célèbre les quatre [bras du] Nil à Éléphantine, l'imagerie est d'une mythologie antique, sans réalité géographique actuelle les délimitant. Talbot soutient que la raison de la disparité entre les paysages terrestres et mythiques est que les quatre fleuves coulaient, non pas sur notre terre, mais à travers les quatre quartiers de la patrie polaire (Talbot, p. 121). Talbot (ibid.) estime que pour chaque mythe dominant il y a des signes correspondants. Le signe des quatre fleuves est la croix du soleil et la croix encerclée du soleil, 

ce dernier signe illuminant le premier en montrant que les quatre cours d'eau appartiennent à l'enceinte primitive. En sortant du centre polaire (par exemple, du soleil central), les quatre fleuves s’écoulent aux quatre coins de la Terre de Saturne (emphase ajoutée).

 

Ainsi, le concept incarné dans le récit de la Genèse (Genèse 2:10), tout en ayant une géographie spécifique attribuée aux quatre fleuves, représente également un thème de base des rivières d'eau vive qui s’écoulaient de la source centrale qui était Dieu à travers Son étoile du matin qui était alors Satan.

 

Ainsi, la source centrale, qui alimentait les terres de l'Afrique ainsi que le Tigre et l'Euphrate, avait une signification spirituelle qui a été attribuée au système religieux babylonien jusqu'à Ishtar et jusqu’aux Égyptiens, ainsi que dans le monde entier via le chamanisme à mesure qu’il était développé à partir du système central. Le système babylonien était, essentiellement, l'Animisme (voir Babylonian Life and History de Budge, 2e éd., Londres, 1925).

 

Ainsi, pour les anciens, les quatre coins du monde avaient une signification cosmologique particulière, qui se référait non pas à la géographie, mais à la carte du royaume céleste. Talbot cite O'Neill comme l'un des rares érudits à reconnaître cette qualité des mythiques quatre coins. 

Il ressort de toute étude complète du symbolique des mythes et de la nomenclature des Quatre Quartiers que ces directions étaient considérées dans l’orthodoxie stricte de la mythologie des cieux, non pas comme le NSEO de chaque point quelconque, mais comme quatre divisions célestes réparties autour du pôle. 

La croix du soleil ... comme symbole des quatre quartiers, appartient au soleil central. Dans la cosmographie sacrée, la position centrale du dieu soleil devient souvent la cinquième direction. Pour comprendre un tel langage, il convient de penser aux directions mythiques (ou bras de la croix) comme des mouvements ou des flux d'énergie. Du grand dieu, les éléments de la vie s’écoulent dans quatre directions. Le dieu lui-même, qui incarne tous les éléments, est ferme, inébranlable ou “au repos, son cinquième mouvement est celui de la rotation lorsqu’il se tient à un endroit.

 

Les "directions" peuvent également être considérées comme des régions : la région centrale (cinquième), et les quatre quartiers répartis autour d’elle.

 

C'est pourquoi les Pythagoriciens considéraient le chiffre cinq comme un représentant de l'axe fixe du monde. L'idée de Pythagore correspond clairement à l'ancien symbolisme hindou des directions. En plus des quatre directions standard, la doctrine hindoue en connaît une cinquième, appelée la "direction fixe" le centre polaire (Talbot, p. 122-123).

 

Talbot identifie aussi cette idée avec la Chine et aussi dans le symbolisme Nahuatl mexicain avec cinq comme étant le nombre du centre (ibid.)" (tel que cité d’après le document d’étude La Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 39) de CCG, 1997, pp. 4-5).

 

Ce thème est commun à la plupart des peuples et constitue un noyau de leur ancienne expérience religieuse. Les quatre rivières forment la base de l'enceinte primitive que nous connaissons comme la Croix du Soleil. Le document d’étude sur ​​la Croix est essentiel pour comprendre ce qui se passe dans cette Structure de la Genèse et dans la mythologie des cultes du Soleil inspirés par Satan qui s’en est suivi, car ils sont maintenant endémiques au symbolisme chrétien.

 

La structure du récit de la Genèse est au centre de la plupart des mythes, quel que soit le côté du récit sur lequel ils reposent. Nous voyons à partir de la croix encerclée du soleil que la croix centrale est abaissée en dessous du cercle pour représenter le symbole de Vénus en tant que désir charnel et le symbole de la femme. C’est un autre reflet de l'histoire que nous trouvons dans l'Ancien Testament, de la Genèse et tout au long de la Bible jusqu’aux récits du Nouveau Testament sur la chute et la relation de la femme sous la loi.

 

Ce point de vue est fondamental pour l'histoire de l'existence humaine. Le même combat est raconté par les mythes des nations et dans les récits bibliques. Ce ne sont pas des histoires différentes. Il s’agit du même récit, raconté selon des perspectives différentes du Bien et du Mal, par deux forces spirituelles en conflit.

 

Un fleuve donne naissance à quatre fleuves et ce lien quintuple est le message derrière la Croix du Soleil. Ce qui est en cause dans les récits est l'entité ou la divinité qui contrôle ou est représentée par le symbolisme et, essentiellement, qui est le vrai Dieu. La Croix du Soleil est un signe de la rébellion et des affirmations de Lucifer en tant que contrôleur ou ‘adon.

 

Nous revenons maintenant au récit de la Genèse.

 

Des Exemples Positifs des Commandements

Dans cette section de la Genèse dans le Jardin, nous voyons que Dieu établit par un exemple positif les Commandements, et les quatre premiers commandements ressortent ici dans l'acte de la création et de la sanctification du jour du Sabbat en tant qu’un jour de repos et qui était saint.

 

Donc, on voit aussi au travers de ce texte l'ordonnance qui a été établie pour responsabiliser directement Adam des interdictions portant sur les arbres.

 

C'est à partir de ce temps que les animaux ont été créés. Dans le chapitre 1, ils sont énumérés avant la création de l'homme le sixième jour. Ici, ils sont derrière cette création mais avant la femme. 

Genèse 2:18-25 L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. 19 L’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme. 20 Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. 21 Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. 22 L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. 23 Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. 24 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. 25 L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. (LSG) 

Nous voyons ici la structure de domination donnée à Adam qui a donné des noms à tout. Ce processus de nommer une chose symbolisait le pouvoir sur cette chose dans les temps anciens. Les noms indiquent l’autorité et la délégation du pouvoir du nom porté.

 

La création d'Ève à partir d'une côte d'Adam est similaire aux processus génétiques que nous comprenons aujourd’hui. Dans cet acte aussi, l'institution du mariage est mise en place dès le moment de la création d'Ève. Les termes homme et femme sont l'hébreu ish et isha le féminin de ish. Ishi signifie mon mari (littéralement mon homme).

 

Adam signifie rougeâtre (SHD 120) et vient du mot SHD ’adam qui signifie montrer du sang (sur le visage) pour faire rougir ou devenir rosâtre et être teint ou rendu rouge. Ainsi, Adam était un homme au teint rouge.

 

Le mot ish est l'hébreu pour l'homme au sens général. Berithish signifie un homme de l'alliance ou de la confédération comme un contrat fait en passant entre des morceaux de chair (cf. SHD 1285). C'est le sens et la dérivation du mot British (Britannique). De Genèse 1:26 jusqu'à Genèse 2:23, le mot SHD 120 adam est utilisé. Le mot ish ici est utilisé pour la première fois dans Genèse 2:23 et 2:24.

 

Cette distinction est faite parce que cet acte d'union est applicable à tous les êtres humains dans la création de Dieu. Cela a une signification pour ce qui va suivre dans le chapitre suivant.

 

Ici nous voyons la prochaine série de commandements établie. Les responsabilités envers les parents ont été établies ici, tout comme les Septième et Huitième Commandements. Dieu s’est réservé la propriété par commandement. Ainsi, tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal est le même en fait que tu ne voleras pas. Le Dixième Commandement concernant ​​la convoitise des biens d'autrui est également établi ici. La vérité en reconnaissant ces normes renforce également le Vrai tout comme le Faux témoignage.

 

Dans Genèse chapitre 3, nous trouvons la plus puissante l’allégorie utilisée dans la Bible. Le mot du verset 1 se réfère au Nachash ou celui qui brille et est rendu comme serpent dans la version française. Ce celui qui brille est le Chérubin Protecteur, l'Ange de Lumière ou le Porteur de Lumière ou Lucifer du chapitre 14 d’Ésaïe et d’Ézéchiel 28:13-17.

 

Le même sens est utilisé pour les serpents brûlants dans Nombres 21:6,9. Ils sont appelés nachashim saraphim. Les serpents brûlants ont été ainsi appelés à cause de la sensation de brûlure provoquées par les morsures, mais aussi probablement parce qu'ils étaient conduits par des anges lorsqu’Israël a parlé contre Dieu et contre Moïse pour les avoir amenés dans le désert. Le terme saraph veut dire brûler. Les séraphins d'Ésaïe 6:2 étaient appelés ceux qui brûlent. Ainsi, l'armée angélique avait la face colorée, brûlante (en feu) ou brillante.

 

Le serpent ancien (dans 2Cor. 11:3) se transforme en ange de lumière (2Corinthiens 11:14). Ainsi, le serpent est utilisé comme une allégorie pour Satan qui a parlé avec la femme et l'a trompée. Il y a beaucoup de choses qui se passent dans cette section sur les arbres.

 

Genèse 3:1-5 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? 2 La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. 3 Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4 Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; 5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. (LSG) 

Elohim est ici le même mot au pluriel. Cette pluralité s'étend à plus d'un et en fait à plus de deux mais plutôt à un elohim étendu. Abraham s'est entretenu avec trois des elohim, ou anges, selon Genèse 18:2, où lui et Lot se sont adressés à eux tous comme à Yahovah (Gen. 18:27 ; 19:18). Ceci a été changé de Yahovah à Adonaï par les Sopherim pour cacher l'utilisation du pluriel (cf. également les notes de la Companion Bible à ces versets et aussi à Gen. 18:2 qui tentent de limiter elohim ici à une seule entité, mais admettent que Yahovah est utilisé pour tous les trois).

 

Le mot ‘arum rendu subtil utilisé ici signifie en fait sage ou rusé ou prudent (cf. Job 5:12 ; 15:5 ; Prov. 12:16,23 ; 13:16 ; 14:8,15,18 ; 22:3 ; 27:12 et en relation avec Ézéchiel 28:12,13,17). Le mot ‘arum est également utilisé pour nus dans le chapitre précédent au verset 25. Ils étaient tous deux nus et ne connaissaient que le bien à partir de l'injonction au verset 17. Ils n'avaient pas honte d'être devant elohim. L'utilisation du terme bête au [chapitre] 3:1 est le sens même du mot zoon utilisé pour les quatre créatures vivantes dans Apocalypse 4:6-9 et 5:6, 8, 14, etc. Il est donc utilisé pour l’Armée dans les niveaux plus hauts car ils avaient tous un seul Père qui les a tous créés (cf. Mal. 2:10 ; Héb. 2:11). Nous pouvons en avoir le sens maintenant en regardant [le livre d’] Ézéchiel. 

Ézéchiel 28:12-17 Fils de l’homme, Prononce une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Tu mettais le sceau à la perfection, Tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. 13 Tu étais en Éden, le jardin de Dieu ; Tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, De sardoine, de topaze, de diamant, De chrysolithe, d’onyx, de jaspe, De saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; Tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, Préparés pour le jour où tu fus créé. 14 Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; Je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; Tu marchais au milieu des pierres étincelantes. 15 Tu as été intègre dans tes voies, Depuis le jour où tu fus créé Jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. 16 Par la grandeur de ton commerce Tu as été rempli de violence, et tu as péché ; Je te précipite de la montagne de Dieu, Et je te fais disparaître, chérubin protecteur, Du milieu des pierres étincelantes. 17 Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; Je te jette par terre, Je te livre en spectacle aux rois. (LSG) 

Nous voyons donc ici que le chérubin protecteur a été placé dans le jardin d'Éden et était plein de sagesse. Ainsi, nous avons ici deux êtres dans le Jardin, Christ et Satan. Satan est devenu corrompu en raison de sa brillance. Ainsi, sa connaissance est devenue la cause de sa destruction.

 

Nous voyons ici un nombre indéterminé d'arbres dont un seul ne pouvait pas être utilisé pour nourriture. 

On pouvait accéder à l'arbre de vie avec les autres arbres de ce point de vue. Cet arbre qui ne pouvait pas être mangé était l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Tous les autres arbres ne produisaient que du bien. Cet arbre produisait la connaissance du bien et du mal. Le mal est en effet le péché, qui est la transgression de la loi de Dieu. Ainsi, nous voyons que les lois de Dieu procédaient de sa nature même et existaient depuis le début de la création (voir les documents d’étude Le Gouvernement de Dieu (No. 174) et L'Amour et la Structure de la Loi (No. 200)).

 

Ainsi, la suggestion que les lois de Dieu n'ont pas été données avant le Sinaï et données seulement à Israël est contraire aux déclarations et à l'intention de la Torah elle-même. 

Le Judaïsme rabbinique tente de faire valoir qu'il existait une loi de Noé [des lois noahides], que nous examinerons plus tard (voir le document d’étude La Tradition des Lois Noahides). Cette affirmation selon laquelle Noé n'avait pas les lois de Dieu et que les Gentils (Païens) avaient une loi fondamentale contraire à la Torah ou inférieure à la Torah est une fiction rabbinique conçue pour introduire furtivement les Gentils (Païens) au Judaïsme rabbinique ou pharisien, en contradiction avec l'Écriture.

 

Les Arbres du Jardin en tant qu’Êtres 

Le concept que nous devons également examiner est celui du terme arbre. L'arbre est utilisé comme un terme pour un être spirituel de l’armée. Cet arbre de la connaissance du bien et du mal représente également Satan et le système qu'il a voulu mettre en place et avec lequel il a corrompu l’armée. Nous allons examiner ce concept plus en détail plus tard.

 

Ézéchiel 31:3-18 Voici, l’Assyrie était un cèdre du Liban ; Ses branches étaient belles, Son feuillage était touffu, sa tige élevée, Et sa cime s’élançait au milieu d’épais rameaux. 4 Les eaux l’avaient fait croître, L’abîme l’avait fait pousser en hauteur ; Des fleuves coulaient autour du lieu où il était planté, Et envoyaient leurs canaux à tous les arbres des champs. 5 C’est pourquoi sa tige s’élevait au-dessus de tous les arbres des champs, Ses branches avaient multiplié, ses rameaux s’étendaient, Par l’abondance des eaux qui l’avaient fait pousser. 6 Tous les oiseaux du ciel nichaient dans ses branches, Toutes les bêtes des champs faisaient leurs petits sous ses rameaux, Et de nombreuses nations habitaient toutes à son ombre. 7 Il était beau par sa grandeur, par l’étendue de ses branches, Car ses racines plongeaient dans des eaux abondantes. 8 Les cèdres du jardin de Dieu ne le surpassaient point, Les cyprès n’égalaient point ses branches, Et les platanes n’étaient point comme ses rameaux ; Aucun arbre du jardin de Dieu ne lui était comparable en beauté. 9 Je l’avais embelli par la multitude de ses branches, Et tous les arbres d’Éden, dans le jardin de Dieu, lui portaient envie. 10 C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Parce qu’il avait une tige élevée, Parce qu’il lançait sa cime au milieu d’épais rameaux, Et que son cœur était fier de sa hauteur, 11 Je l’ai livré entre les mains du héros des nations, Qui le traitera selon sa méchanceté ; je l’ai chassé. 12 Des étrangers, les plus violents des peuples, l’ont abattu et rejeté ; Ses branches sont tombées dans les montagnes et dans toutes les vallées. Ses rameaux se sont brisés dans tous les ravins du pays ; Et tous les peuples de la terre se sont retirés de son ombre, Et l’ont abandonné. 13 Sur ses débris sont venus se poser tous les oiseaux du ciel, Et toutes les bêtes des champs ont fait leur gîte parmi ses rameaux, 

Le texte montre ici que nous parlons de l'armée déchue et en particulier du chérubin du chapitre 28 d'Ézéchiel et du chapitre 14 d’Ésaïe, Lucifer qui est devenu Satan et a été abattu sur les côtés de la fosse. 

14 Afin que tous les arbres près des eaux n’élèvent plus leur tige, Et qu’ils ne lancent plus leur cime au milieu d’épais rameaux, Afin que tous les chênes arrosés d’eau ne gardent plus leur hauteur ; Car tous sont livrés à la mort, aux profondeurs de la terre, Parmi les enfants des hommes, Avec ceux qui descendent dans la fosse.

 

Ils ont été livrés au milieu des enfants des hommes qui descendent avec eux dans la fosse. Cela nous renseigne sur le sort de l’armée dans les derniers jours. Sa chute dans ce processus était puissante. 

15 Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Le jour où il est descendu dans le séjour des morts, J’ai répandu le deuil, j’ai couvert l’abîme à cause de lui, Et j’en ai retenu les fleuves ; Les grandes eaux ont été arrêtées ; J’ai rendu le Liban triste à cause de lui, Et tous les arbres des champs ont été desséchés. 16 Par le bruit de sa chute j’ai fait trembler les nations, Quand je l’ai précipité dans le séjour des morts, Avec ceux qui descendent dans la fosse ; Tous les arbres d’Éden ont été consolés dans les profondeurs de la terre, Les plus beaux et les meilleurs du Liban, Tous arrosés par les eaux. 17 Eux aussi sont descendus avec lui dans le séjour des morts, Vers ceux qui ont péri par l’épée ; Ils étaient son bras et ils habitaient à son ombre parmi les nations.  

Ici, nous voyons qu'il est identifié dans et avec l’Éden. 

18 À qui ressembles-tu ainsi en gloire et en grandeur Parmi les arbres d’Éden ? Tu seras précipité avec les arbres d’Éden Dans les profondeurs de la terre, Tu seras couché au milieu des incirconcis, Avec ceux qui ont péri par l’épée. Voilà Pharaon et toute sa multitude ! Dit le Seigneur, l’Éternel. (LSG)

 

L’être auquel il est fait référence ici, dans Ézéchiel, était à la fois l'Assyrien et Pharaon et se trouvait dans le Jardin d'Éden comme un Cèdre du Liban et aucun n’était aussi sage ou aussi beau que lui ou ne pouvait être égalé pour la beauté et la perfection. L'Égypte et l'Assyrie étaient encore dans les reins d'Adam et de l'autre côté du déluge au moment du Jardin d'Éden. Cet être ne peut être que le chérubin protecteur qui a été chassé et les démons ou les arbres qui se sont rebellés avec lui.

 

Ainsi, les elohim dans le Jardin étaient multiples et sous la direction de Dieu quant à ce qu'ils pouvaient ou ne pouvaient pas enseigner et faire. Le fait de se nourrir des arbres n'était pas seulement pour la nourriture physique et les fruits, mais aussi pour l'enseignement et la guidance.

 

Nous notons le commentaire de Satan dans Genèse 3:1. Il a dit : Se peut-il que elohim ait dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ! Ce n'était pas vraiment une question, mais une affirmation d’iniquité. La femme répète alors l'injonction avec la punition déclarée comme : Vous n’en mangerez pas et vous n'y toucherez pas, de peur de mourir.

 

Le Nachash ou celui qui brille a alors dit : vous ne mourrez pas sûrement. Car elohim sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des elohim connaissant le bien et le mal.

 

Il s’agit donc ici d’un concept pluriel. Une fois que vous avez mangé, vos yeux sont ouverts et vous serez comme des elohim. La pluralité des elohim est évidente ici. Le terme Yahovah elohim est employé dans un sens spécifique à partir de Genèse 2:4. Le Nachash n’utilise cependant pas ce terme qui implique une certaine égalité entre des êtres dans ce sens.

 

L'utilisation trinitaire du terme elohim et le fait de limiter à un triple aspect obscurcit le sens ici. Nous savons que le destin de toute l'humanité est d’être comme elohim mais par étapes. Nous le savons grâce à Zacharie 12:8 et également au Psaume 82:6 qui a été répété par Christ dans Jean 10:34-35 et inclus par lui comme élément faisant partie de la loi contrairement à la division habituelle dans la Loi, les Psaumes et les écrits (cf. Lc. 24:44). Christ fait référence aux Psaumes en tant que loi à deux reprises au moins.

 

Cette distinction peut être délibérée et renvoie à la première notion de la promesse, qui émerge ici sous sa première forme. Satan ne mentait donc pas à Ève, il ne faisait que produire une fabrication, qui ne révélait pas les profonds changements et conséquences qui découleraient de cet acte de désobéissance. 

La terre est devenue maudite à cause de cette action d'Ève.

 

Pour aggraver le problème, Satan a développé la Doctrine de l'Âme Immortelle, de sorte que l'immortalité ou la vie aionienne, qui est accordée par Dieu par l'obéissance, est présentée comme un attribut intrinsèque de l'individu. Ainsi, le mensonge Vous ne mourrez pas sûrement est désormais endémique à la théologie mondiale (voir les études L’Âme (No. 92) et L'Immortalité (No. 165)).

 

Satan donnait à Ève le choix ici, et le problème comporte plusieurs aspects. Ces personnes ont été créées et placées sous le Messie en tant qu’Ange de Yahovah. On leur a donné un système qui était suffisant pour leur parfaite subsistance.

 

L'essence du litige ici, c'est que la connaissance du bien et du mal était considérée par Satan comme le moyen de commettre des erreurs ; permettant la liberté de se tromper ou la liberté d'expérimenter le système sous n’importe quel régime.

 

Deux Arbres ou Plus ? 

Ici, l'histoire est confinée à celle de deux arbres. L’un des arbres était la connaissance du bien seulement et la confiance dans l'autorité déléguée de Dieu par l'Esprit Saint. L'autre arbre était celui de la connaissance du Bien et du Mal, et que ces deux arbres étaient des arbres littéraux avec des fruits littéraux d'un type non spécifié. Les deux arbres sont répertoriés comme l'Arbre de Vie et l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. Cependant, il y avait plus d'arbres à manger qu'un seul, à savoir l'Arbre de Vie.

 

Le fruit défendu conférait donc un type de pensée ou de connaissance de et par lui-même. Il s’agit d’une explication un peu simpliste de la parabole ou de l’allégorie, qui ne parvient pas à résoudre un certain nombre de questions d'ordre philosophique très sérieuses, qui méritent de recevoir une certaine reconnaissance.

 

Nous voyons ici dans ce chapitre qu'il y avait plus de deux arbres et que tous les autres arbres pouvaient être utilisés pour nourriture. Un seul arbre ne le pouvait pas. Ainsi, c’est tout le système alimentaire qui a été mis en place et pas un seul arbre.

 

L'arbre de la connaissance du bien et du mal leur était interdit et Satan savait qu'il était ainsi interdit. Il a conduit Ève à se laisser piéger, puis Adam s’est laissé piéger de la même manière. Ceci est en soi une violation de la loi dans Exode 23:2.

 

La punition pour avoir mangé ce fruit était la mort. Cela signifie que si Adam n'avait pas mangé ce fruit, il est évident qu'il ne serait pas mort. Sinon, la sanction n'aurait pas de sens et il serait mort de toute façon. Ainsi, nous parlons de la mort dans une terminologie complexe.

 

Lorsque Satan a dit, vous ne mourrez point, il considérait les effets à long terme du plan de Dieu, alors que ce n'était pas la volonté de Dieu que toute chair périsse (2Pierre 3:9). Donc, techniquement, c’était essentiellement vrai. Ces gens, même dans le péché, auraient la résurrection étendue à eux. Mais Dieu a dit qu'ils allaient sûrement mourir.

 

Ainsi, nous voyons ici que le plan de salut comportait deux aspects. Si Adam et Ève avaient obéi, ils ne seraient pas morts. Toutefois, le plan était qu'ils devaient devenir elohim et donc des êtres spirituels. Il a donc dû y avoir un changement fondamental dans le plan concernant la Première Résurrection.

 

Il nous reste deux choix : 

1. Adam et Ève et le monde obéissant ne seraient pas morts et ils seraient alors devenus des êtres spirituels. Cela aurait été le cas également par le changement ou transformation en des êtres spirituels soit :

A. Au début du système millénaire ;

ou

B. À un moment donné dans la séquence, comme nous le voyons avec Énoch qui était juste et qui marchait avec Dieu. Il n'était plus parce que Dieu le prit (Genèse 5:24).

 

La disparition d'Énoch ainsi que celle d'Élie a été examinée dans le document d’étude Les Témoins (incluant les Deux Témoins) (No. 135).

 

2. Si les descendants étaient désobéissants, ils auraient péché et seraient morts, et donc la Première Résurrection aurait été superflue et ils seraient tous allés à la Deuxième Résurrection ou bien ils auraient été admis à la Première Résurrection sur repentance et donc trois systèmes efficaces auraient été mis en place. Les 144000 auraient ainsi pu constituer un autre groupe avec seulement la grande multitude de la Première Résurrection.

 

Mais cela heurte l'omniscience de Dieu, qui connaissait le résultat et connaissait les élus, les ayant écrits dans le livre de vie de l'Agneau, avant la fondation du monde. L'agneau a également été immolé avant la fondation du monde et donc on assiste à un événement connu.

 

Si Satan et l'Armée n'avaient pas tenté Ève, alors leur position au sein de l’Armée n’aurait pas pu être testée. Ainsi, la chute dans Genèse chapitre 3 était autant un test ou bien plus pour Satan que pour Adam et Ève.

 

Nous perdons de vue ce fait et que, à partir de ce point, Satan a mis en place un système religieux et un pouvoir anciens.

 

Les Pommes à Rome 

Nous savons que le fruit est souvent symbolisé par une pomme, mais il n'y a pas de preuve directe de cette conjecture dans la Bible. Le concept de la pomme vient de la mythologie grecque et romaine. Connue sous le nom de Pomme de discorde, elle a été lancée par Éris, qui était la personnification de la discorde, dans l'assemblée des dieux (theoi ou elohim). La pomme d'or a été disputée par Junon, Minerve et Vénus (cf. Oxford Universal Dictionary, 3e éd., 1964, p. 86). La pomme d’or est également un autre terme pour désigner l'orbe du couronnement du Royaume-Uni (ibid.).

 

Ainsi, l'idée que cette structure centrale de la Discorde soit semée par un morceau de fruit, qui s'articule autour d'une pomme, est ancienne et est également commune aux systèmes non-hébreux. La thèse de la structure de Vénus en tant qu’Étoile du Matin ou Étoile du Soir est peut-être plus importante que nous pourrions le penser au premier abord. L’importance de Vénus est examinée dans les documents d’étude Le Veau d'Or (No. 222) et Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235).

 

On retrouve dans les légendes de Junon, depuis les temps anciens, l'idée que le serpent était identifié à la chasteté de la femme. Cette idée a été transmise depuis les temps anciens aux temps plus modernes.

 

Les Romains considéraient cette idée de chasteté religieuse comme importante pour approcher les dieux. 

C’était au cœur de l'idéal du temple de Vesta. C'est avec Juno Sospita au Lanuvium que nous voyons l'idée primitive transmise dans les temps historiques (Encyclopedia of Religion and Ethics) (ERE article Chastity, 3, pp. 496-497)

 

Une fois qu’une jeune fille était choisie, elle offrait un gâteau au Temple Serpent. Si le gâteau était accepté, cela prouvait la virginité de la jeune fille et lui assurait du bien, une bonne santé pour l'année. Si le serpent refusait le gâteau, on pensait que l'inverse était vrai (ibid.).

 

Nous avons ici l'inverse direct du concept où l'offrande de viande sous forme de gâteau était offerte au serpent en gage de la chasteté de la jeune fille. En d'autres termes, le concept était que le serpent était le gardien et l'objet de la chasteté de la femme. Cela nous donne une idée de l’idée qui se cache derrière la parabole présentée ici au chapitre 3 de la Genèse.

 

À tout le moins, le lien était fait dans l'esprit des Gréco-romains qu'il y avait une relation avec le serpent et la chasteté de l'ancien système.

 

Jupiter, Junon et Minerve étaient les grands trias ou Trinité du culte du Capitole à Rome. W. Warde Fowler est d'avis que la religion romaine était plus démoniaque plutôt que polythéiste (ERE Roman Religion, vol. 10, p. 823 et suiv.). Ainsi, le concept était que le daemon était l'essence de l'être et, de là, un individu pouvait devenir un dieu grâce à l'immortalité du daemon ou de l'essence de l'individu ou anciennement de l’individu postérieur. La forme originelle de ce concept était celle de Jupiter Feretrius dont le numen ou l'esprit aurait résidé dans un chêne sacré sur la colline du Capitole. Romulus, dit-on, aurait fixé le premier trophée (spolia opima) d'un ennemi vaincu. Ce point de vue était partagé par les Suèves germaniques (cf. ERE ibid.) et était donc commun aux Teutons ainsi qu’aux Latins. On sait aussi qu'il était endémique chez les Celtes et tous les Aryens (voir le document d’étude Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235)). Ainsi, le système assyro-babylonien semble avoir cette vision où l'arbre était représentatif de l’être ou de la divinité et il y a donc un sens derrière l'utilisation des termes ici dans le texte hébreu.

 

Le nom de la divinité Jupiter a été dérivé du terme Diovis pater (qui est dérivé de la racine div. "Briller"). Ainsi, le père brillant était connu comme la divinité du soleil, de la lumière, des tempêtes et des cieux sous quelque forme que ce soit. Cette compréhension est importante pour la compréhension de la pensée ancienne et du symbolisme religieux en général. Quand la Bible parle d’Arbres, c'est à travers les prophètes qui traitent des systèmes religieux des Anciens en général. Ces êtres spirituels sont représentés sous formes d’arbres comme on le voit ci-dessus. L'ancienne religion primitive des Latins, comme celle des Teutons et de tous les Aryens, y compris les Celtes, se déroulait dans des bosquets et en général des bosquets de chênes ou d’autres arbres mentionnés dans le document d’étude Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235) et le document d’étude La Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 39). Le culte du chêne a formé l'image celtique de Zeus (Max Tyr. Diss., viii) et avait un caractère sacro-saint (Pline HN, xvi. 44 cf. ERE. Celtes, p. 295 cf. La Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 039)).

 

Les frênes et les ifs en Irlande étaient vénérés plus que le chêne, mais chaque arbre représentait un aspect des divinités du système du Soleil (La Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 039), ibid., p. 9 et suiv.). Les arbres avaient une signification particulière pour les divinités à des fins spécifiques. Le culte central de Jupiter Optimus Maximus, de Junon et de Minerve au Capitole était en fait d'origine étrusque, et le temple qui s’y trouve montre des preuves indubitables de la conception étrusque. Le culte triune (trinitaire) était considéré comme n’étant pas d’origine romaine mais était courant chez les Grecs, et en Étrurie, il était représenté par les noms Tinia, Thalna et Minerva (ERE, 10, p. 830). Cette forme idéalisée du système triune a été mis au Capitole à Rome pour montrer la forme dominante de l'État romain dans l'esprit de son peuple, et pour vaincre et dominer les anciens cultes, unissant ainsi l'État.

 

Les Étrusques n’étaient pas originaires d'Étrurie et étaient originaires d’Asie Mineure. Les divinités grecques ont été introduites à partir du cinquième siècle avant notre ère. En 493 AEC (avant notre ère), un temple a été construit pour les trias grecs de Déméter, Perséphone et Dionysos sous les noms romains de Cérès Liber et Libera. Apollon et les oracles de la Sibylle ont suivi en 431 avant notre ère. Nous voyons donc Artémis sous le nom de Diane et Aphrodite sous le nom de Vénus. Vénus était autrefois une ancienne divinité romaine du jardin. Les rites grecs et romains ont tous deux été déclarés licites et nous constatons un degré étonnant de syncrétisme et d'identification dans le système romain. Ce qui ressort de l'ensemble du groupe et des systèmes religieux en général, c’est que nous avons des vues anciennes communes, qui attribuent la réalité au cadre que nous voyons représenté dans le Jardin d'Éden, non seulement par les Hébreux mais aussi par l'ancien monde tout entier.

 

L'ancien Dieu romain Sylvanus, divinité des champs, des bois et des frontières, a été considéré comme un lutin ou une créature de cauchemar lors de l'accouchement par les femmes (cf. ERE, art. Birth, 2, p. 649).

 

Dans l'ancien système romain, la religion était basée sur la vieille idée selon laquelle il n'y avait que deux classes d'êtres intermédiaires entre les hommes et la Divinité Divine. Ces deux classes étaient tout d'abord les âmes des morts, ce qui rejoint et s'inscrit dans le concept de l'âme après la mort ou l’argument tu ne mourras pas sûrement et la deuxième classe était celle de certains esprits qui assistent à ​​la vie de chaque être humain (ERE art. Demons and Spirits, 4, p. 620 et suiv.)

 

C'est l'idée ancienne originale qui n’attribuait aucune limite fixe aux êtres spirituels en ce sens qu'ils pouvaient agir en tant que des esprits sur et à travers les êtres humains sans division spécifique. C’est pourquoi nous voyons la possession par de multiples démons. Le polythéisme n'était pas le système originel. Ces êtres spirituels ont reçu des identités parmi les Grecs et cette idée a été adoptée par les Romains, et c’est devenu ce que nous comprenons comme polythéisme. Ce n’était pas si ancien. L'idée ancienne était que le Père-de-Tous avait créé tous les theoi ou dieux et que chaque nation, ou ville ou État avait été attribué à un être spirituel. Il n'y avait cependant aucune division claire des entités. Les entités pouvaient également représenter un groupe collectif.

 

Ces êtres spirituels ont été identifiés avec et comme des arbres dans lesquels leur esprit et leur essence résidaient. Ils pourraient néanmoins agir sur et à travers les humains comme une forme de Daemonia.

 

L'Esprit en tant qu’un Être Séparé 

Nous sommes maintenant en mesure de comprendre l'allégorie et le contexte dans lequel elle s’inscrit quand elle a été écrite et avant cela quand elle était racontée comme une histoire à des générations d'hommes anciens, à la fois avant et après la période du déluge. Il existe d'innombrables exemples de cette vision d’une notion de personnalité invisible séparée quoique étroitement liée à la vie de l'homme visible individuel. Les Perses l'appelaient le fravashi, les Égyptiens, le ka, les Grecs la psyché. La division romaine nous montrera comment elle était comprise et ce qui se passe dans cette division. Le terme appliqué à l'esprit chez les individus est le genius dont dérive notre terme. L’ancien symbole babylonien des Genii [Génies] était un être à tête d’aigle. Les anciens Italiens attribuaient une entité distincte à cet ancien Genius isolé de l'homme lui-même et à qui a été attribué le pouvoir de la multiplication de la race. Le lit conjugal, placé dans l'Atrium d'une ancienne Maison romaine, était le plus clairement appelé lectus genialis, et nous y voyons un concept lié au mariage et à l’union commune décrite dans la Genèse. À partir de ce concept, nous obtenons les termes  pour faire plaisir à son génie.

 

La Matrone de la maison appelait ce pouvoir son juno et la déesse postérieure Junon est simplement une généralisation et une glorification des junones séparées des femmes. Maintenant, nous en arrivons au concept du système triune. Nous avons Jupiter comme la manifestation physique de la structure et de la divinité et de la capacité masculine des Génies. Le Junon est la manifestation collective de la capacité spirituelle féminine du peuple. Ces éléments sont entrés dans l’existence des individus et sont sortis de l'existence avec eux tout en étant capables d'exercer une forte influence sur eux et de déterminer leur "fortune" en quelque sorte (ERE, 4, p. 621).

 

La relation avec la doctrine de la transmigration de l'âme est visible là où l'être n’a pas alors cessé d’exister avec le corps.

 

Avec le temps, l'absurdité logique a consisté à inventer les Génies des grands dieux alors qu’ils étaient en fait les génies eux-mêmes et représentatifs de la structure collective. Cela est devenu le polythéisme corrompu de ce système. En effet, le système triune original de Rome et de tous les Aryens était un culte géant de la fertilité dont la Trinité était le symbole suprême de l'interaction collective du serpent et du couple ici à l'Éden. Le serpent était identifié comme le symbole à la fois du génie et du juno.

 

Horace déclare que le génie est un dieu, mais déclare qu'il est sujet à la mort (Ep. II, ii, 188 cf. ERE 4, p. 621). Les Grecs représentaient le génie par tuche mais parfois daemon est considéré exactement à la lumière du genius [génie] romain. Nous avons donc affaire à l'opinion commune selon laquelle le genius [génie] (ou daemon) est un dieu qui est assujetti à la mort, mais qui a une influence sur la vie des hommes et des femmes et qui est représenté par un arbre.

 

L'un des dieux a provoqué une dissension au sein du royaume divin en jetant la pomme divine de discorde et a provoqué la dissension, étant la source de la lutte entre les symboles masculins et féminins de la fertilité collective qui était exactement la façon dont nous percevons Adam et Ève où Ève est la mère de tous.

 

Le Soleil, la Lune et les Étoiles Parmi les Anciennes Religions 

Le grec Zeus, dans sa plus ancienne épithète, Wide Eye, est le porteur de la lumière du jour, de là, le porteur de lumière et le dieu soleil. À cet égard, Jupiter et Zeus sont les mêmes. La relation avec les Celtes se poursuit non seulement avec le chêne ou le Duir en tant que Zeus/Jupiter mais aussi avec les autres arbres dans leurs caractères sacrés relatifs aux divinités des Mystères dont Apollo. Les Druides (c.-à-d. du chêne) utilisaient même des caractères grecs pour les actes publics (voir le document d’étude La Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 039)).

 

La Réincarnation Celtique  

Les Celtes semblaient avoir le système des neufs chamans anciens lié à leur système de culte et de réincarnation.

 

Il semble qu'un aspect des fouilles archéologiques de 1978 à 1979, par Jorg Biel et son équipe, du Chef de clan Hochdorf de Bade Wurtemberg ait pu être négligé. La tombe contenait un site funéraire complet non pillé. Par conséquent, nous pouvons tirer des conclusions de ce tombeau qui ne nous seraient peut-être pas accessibles autrement.

 

Le tombeau contenait un grand chaudron en bronze italien datant vers 530 AEC (avant notre ère) et un ensemble de neuf plats en bronze pour répondre aux besoins de neuf personnes. Il y avait également neuf cornes pour boire, la neuvième étant plus grande que les autres. Cela a été considéré comme une indication du symposium idéal grec, et le grand chaudron de vin indique encore que la fête ou le symposium dans l'après-vie (l’au-delà) était en conformité avec les attentes des Celtes en étant transmigrés à un autre corps dans un autre lieu à la mort.

 

Les autres articles funéraires, y compris les chariots et sa garde-robe, ne seront pas examinés, si ce n’est pour dire que c'était une tenue raffinée et non de nature militaire. Cette explication peut être poussée beaucoup plus loin. L'explication du symposium grec n'était pas loin de la vérité, mais une banalisation des opinions religieuses exprimées ici dans la tombe.

 

Dans le document d’étude La Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 039) (3e éd. CCG, 1994, 1997, p. 10), une référence a été faite aux images du soleil, des symboles des swastikas [croix gammées], des triskèles et de cercles et croix gravés dans des images en bronze du dieu Dispater. Le symbole S apparaît sur ​​les pièces de monnaie. Neuf de ces symboles S sont suspendus à un anneau porté par le Dieu à la roue. L'ERE (art. Celts, pp. 301-302) dit : 

Plusieurs explications ont été données de cette figure : la plus probable est celle qui le reconnaît comme un coup de foudre.

 

Or, il ne s’agit là que d'une explication partielle ; et il semble que les explications données jusqu’à présent sur ces questions soient tout à fait trop banales.

 

Le S est exactement ce qu'il prétend être dans la mythologie standard, à savoir un serpent. Ce serpent est associé aux cultes des Mystères et se trouve exactement dans la séquence de neuf que nous voyons avec Dispater. Les neuf liens du serpent peuvent être trouvés avec les neuf serpents qui gardent les couloirs dans le royaume du dieu Seker. Les premier, troisième et neuvième serpents sont symbolisés par un ankh qui est inclus dans leur nom (voir Budge, The Book of the Dead Arkana, Londres, xcv, f. cf. Cox ; La Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 039) ibid., La Croix Ankh, p. 6)

 

Nous voyons donc ce qui se passe dans le soi-disant Symposium des Grecs et les préparatifs de fête des neuf lieux du Chef de clan celte Hochdorf.

 

La Roue de Dispater est la Roue de la Renaissance des Celtes Hyperboréens. Ce système religieux, centré sur Apollo chez les Celtes Hyperboréens vivant sur ​​le Danube, est à l’origine de la formation de la Philosophie en tant que religion (cf. Burnet, Early Greek Philosophy, 4e éd. Black, London, 1958, p. 81 ss.).

 

Ce qui se passe, c'est que les neuf serpents du système égyptien et les neuf serpents des Celtes traitent du système de la réincarnation du système de l'âme mis en place également parmi les Grecs anciens. Ces cultes se sont répandus en Thrace comme la forme dionysiaque des mystères. Dionysius y était associé à des beuveries. Chez les Romains, c'était comme des fêtes bacchanales de Bacchus. C’est également comme des rituels orphiques, etc. C’est Pythagore qui a amené l'école de Délos en Italie (Burnet, ibid.).

 

Les neuf serpents ou démons sont apaisés à chaque niveau d'ascension jusqu’au neuvième et dernier niveau. Ce neuvième niveau est l’entrée finale au siège du dieu et donc du contrôle de la vie et de la renaissance.

 

L'ankh est basé sur le même concept que le symbole de Vénus et dérive à nouveau comme une forme de la Croix Encerclée du Soleil avec la croix relocalisée au-dessous du cercle.

 

Ankh-em-beu-mit est le neuvième serpent dans le système égyptien. C'est trop d'avoir une similarité distincte de systèmes avec une tradition d'origine commune de la prêtrise et ensuite d’ignorer les conclusions évidentes qui doivent être tirées des types de systèmes. Le serpent est représentatif de l'armée dans la langue des anciens. L'hébreu est exemplaire et les formes du Celtique, en particulier le P brittonique, sont associées au punique et à l’hébreu.

 

Les Druides parmi les Celtes sont venus d'Égypte avec les Gadeliens et ont été repris par les Milésiens en Espagne ou en Iberia parmi les Gadeliens (MacGeohagen et Mitchell, History of Ireland, Sadlier, New York, 1868, p. 42). Les Grecs qui étaient en contact avec eux étaient les anciens Graeci Vetustissimi. Les Grecs et les Romains plus modernes ne connaissaient pas la Grande-Bretagne (ibid.).

 

On peut logiquement conclure que l'ancien Chef de clan Hochdorf a en fait été préparé aux rites initiatiques de l'ascension à travers les neuf niveaux de l'au-delà. Chaque niveau était gardé par un être spirituel, symbolisé par le serpent à chaque niveau. De même, les sept niveaux du Hekkalot dans le mysticisme Merkabah parmi le Judaïsme kabbalistique sont gardés par un ange. Rappelez-vous que le mot hébreu pour Séraphin est associé avec le terme de serpent brûlant comme celui qui brille. Ce système était le même de l'Égypte à l'Inde, en passant par l’Asie et au-delà.

 

Le neuvième niveau était indiqué par la taille de la neuvième corne à boire et par la taille et la puissance relatives de la divinité. Le modèle du symposium était donc, d’une certaine manière, un rite de passage participatif et donc, idéalement, ne concernait que les hommes (cf. Smiths Dictionary of Greek and Roman Antiquities art Symposium, Londres 1851, p. 1082 et suiv.).

 

Les conclusions concernant les points communs ne sont pas tirées par l'érudition moderne car le paradigme de l'archéologie européenne moderne exclut une telle communauté de points de vue et nécessite une genèse ethnoculturelle autochtone des Celtes qui est continuellement fabriquée.

 

Comme nous le verrons, les légendes sont les mêmes et renvoient à ce texte biblique concernant le Jardin d'Éden. Les anciens systèmes religieux ont un contexte similaire.

 

Le Culte en Commun  

Le soleil, la lune et les étoiles du matin et du soir sont présentés comme des objets de culte commun aux Aryens, aux tribus de la Baltique et aux Teutons, aux Perses. Tous ces éléments ont un rapport avec les phénomènes du ciel liés à la lumière. Cela remonte aux plus anciens concepts religieux communs à tous les Aryens, avant leur dispersion (cf. ERE, The Aryan Religion, 2, p. 34 et suiv.)

 

Il semble que (d’après des informations provenant des Teutons de l'Ouest) il y avait une ancienne divinité féminine également de la Sunna, qui était en vieil allemand Sunnen-aband ou signifiant à l’origine la veille du dimanche.

 

À partir de ce concept, le feu vient comme un objet sacré, venant sur la terre par le feu comme la foudre et donc les cultes de Vesta à Rome, d’‘Estin en Grèce et de Fistia en Arcadie comme Foyer ou mère de Foyer sont autant de concepts liés à cette ancienne structure aryenne. C’est lié au chêne en tant qu’arbre symbolisant le dieu qui a donné la fertilité à l'état collectif dans l'individu à travers les esprits qui contrôlent les hommes.

 

Les autres arbres symbolisent différents aspects de la divinité, transmis plus tard sous un autre nom (cf. Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235)). Ils étaient tous à l'origine considérés et compris comme [des] fils de Dieu.

 

Ces dieux n’avaient auparavant pas reçu de noms distincts autres que celui de ce système du Soleil, de la Lune et de l'étoile du Matin et du système de fertilité qu'il représentait. Il était secondaire que les Aryens aient produit des noms et des personnifications pour ces divinités ou identités. Ainsi, nous trouvons dans l'ancienne histoire de la Genèse l'allégorie du serpent comme Celui qui brille et l'arbre d'Éden.

 

Par son action, nous tirons la dissension entre l’armée et l'explication de la pomme d'or à l'époque romaine comme nous le voyons ci-dessus.

 

Le troisième élément de cette histoire est la Minerve, la déesse qui s’est battue avec Jupiter et Junon. Le nom est dérivé d'une racine ancienne qui a entièrement disparu dans les anciennes langues italiennes et Schreader considère que cela doit être très ancien (ERE 4, p. 35). Le nom (Menese ova a les formes grecques menos et menes os). Cela semble être lié au concept de la déesse originelle du matin qui, en teutonique, était appelée Ostara, qui était aussi la déesse du printemps et était liée, comme nous l'avons vu, au système Ishtar [ou Astarté] des Assyro-Babyloniens (voir le document d’étude Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235)).

 

Ici, Minerve est en compétition avec Vénus en tant qu’Étoile du Matin et du Soir. Ainsi, nous avons le mâle collectif en tant que Jupiter, la femelle collective en tant que Junon et l'Étoile du Matin ou le porteur de lumière en tant que Minerve et Lucifer.

 

Ainsi, nous sommes de retour au système ancien expliqué dans la Genèse et compris mais déformé par les Aryens et tout le système basé sur l'anima ou les esprits, qui habitaient les humains et influençaient le déroulement de la création. Les Aryens ont emprunté ce système aux Sémites et aux Sumériens dès la période indo-iranienne (ERE, 4, p. 36). Cette explication tordue du système parmi les Assyro-Babyloniens est devenue l'Animisme et est entrée dans le système religieux mondial comme Chamanisme chez les nomades et a développé des ordres plus élevés de mysticisme parmi les peuples plus sédentaires.

 

Le mysticisme développe cette structure d'ascension vers ces êtres par la contemplation.

 

L'explication de ce qui se passe dans Genèse chapitre 3 est loin d'être une allégorie triviale. Elle constitue la base de l'explication des systèmes religieux du monde et de la division nette entre la Bible et l'ensemble du système basé sur les cultes païens symbolisés par les systèmes basés sur Noël et Easter/Pâques et l’ensemble des systèmes de solstice.

 

Les systèmes religieux le montrent anciennement. Stonehenge a été construit sur une période allant de 5000 ans à 3500 ans. Stonehenge présente toutes les caractéristiques du système du solstice d'hiver. Les tranchées de cendres indiquent des feux sacrés. L'orientation est sur le solstice. La pierre est grise, ce qui indique qu’il s’agit d’une pierre pour allumer des feux de chêne sacrés. L'échelle de temps est à la fois avant et après celle généralement attribuée au déluge. Ce système de solstice est l'ancienne religion de l’armée.

 

C’est la distinction entre l'ancien système des Assyro-Babyloniens et la Bible. Nous en voyons l’exemple lorsque Hermès et Apollo développent également les concepts contenus dans la Bible. Apollo signifie : "Celui du troupeau." Hermès signifie : "Celui des pierres" ou "Celui du tas de pierres" (voir ERE, Aryan Religion, 4, p. 36).

 

Ce titre des pierres est progressivement venu à représenter le Messager des dieux et le protecteur des voyageurs et c’est pourquoi des cairns ont été érigés sur les routes (cf. La Croix : Son Origine et Sa Signification (No. 039), pp. 12-15).

 

Celui du troupeau ou de la bergerie est devenu aussi celui du parc à bestiaux.

 

Dès les premiers temps, Apollo était lié à Phoibos ou le Brillant en tant que divinité solaire (ERE ibid.).

 

Le dieu-soleil Phoebus ouvrait les enclos du bétail dans la matinée et conduisait le bétail au pâturage. La divinité des limites de la forêt comme Sylvanus semble être la pierre angulaire des limites et nous développons ces concepts jadis en de nombreuses personnalités à facettes, qu’ils n’étaient pas compris à l’origine.

 

Ce que nous avons ici, ce sont les mêmes concepts que ceux mentionnés dans la Bible dont la compréhension s’est perdue à travers les cultes primitifs.

 

Le Phobos ou le Lucifer (Ésaïe 14:12), le Porteur de Lumière était le chérubin protecteur oint qui se promenait parmi les pierres de feu (Ézéchiel 28:14).

 

Le messager des elohim est le Memra ou Ange de Yahovah. Le titre d'Étoile du Matin et de Porteur de Lumière a été attribué à Satan et est en train d’être transféré au Messie. Les fonctions du Messie ont été usurpées par Satan et il est devenu l’enseignant (maître) de l'humanité. Cette fonction d'enseignement est, comme nous le voyons dans le Livre d'Hénoch, la compréhension commune des anciens Hébreux en ce qui concerne la chute de l’Armée.

 

Ce que nous semblons voir est un ancien concept commun qui s’est effondré dans la banalité par une mauvaise interprétation ultérieure de ce qui se passait dans les histoires des nations. La théologie défectueuse des théologiens de l’église primitive des quatrième et cinquième siècles n’est pas la moins responsable. Dieu avait établi les nations en fonction du nombre des fils de Dieu (cf. Deut. 32:8 RSV, voir aussi la LXX ; 1 Clément et les MMM sur ce texte). Il a placé l'humanité sous ces êtres.

 

Israël a été placé sous l’autorité de Yahovah comme sa portion (Deut. 32:9). Les autres nations étaient placées sous les autres membres de l'Armée. C'est pourquoi le texte de Deutéronome 32:8 a été changé (modifié) par le Judaïsme rabbinique après la chute du temple dans le texte massorétique (voir le document d’étude La Préexistence de Jésus-Christ (No. 243)).

 

Deux Routes ; Deux Systèmes 

Nous voyons maintenant que les arbres représentent les systèmes d'ordre et d'expérience. Dieu avait mis en place un système dans lequel l'humanité aurait pu produire un système sans mort ni péché et par ce système aurait pu arriver à la connaissance de la vérité et de la vie éternelle.

 

C'est essentiellement de cette façon que l'Armée a été créée. Tous les êtres étaient des produits de Dieu le Père et étaient soumis à Sa volonté pour la rétention [conservation] de l'Esprit Saint. Il était Eloah en tant que le seul vrai Dieu singulier dès le commencement, qui, comme l’ont dit Christ, les apôtres et les écrivains de l’église tels qu’Irénée, n’avait rien de commun avec lui-même (cf. Jean 17:3 ; 1 Jean 5:20 etc. et cf. Irénée dans Contres les Hérésies tel que cité dans le document d’étude La Première Théologie de la Divinité (No. 127)). En d'autres termes, il n'y avait pas deux ou trois dieux, au commencement, il n’y avait que le seul vrai Dieu.

 

La structure dépendait de la volonté du Père et agissait dans le cadre de celle-ci. Le système mis en place sur la terre consistait à placer Adam auprès de l'Ange de Yahovah ou Yahovah elohim. Cet être était Elohim et Yahovah, et Jacob lutta avec lui et l'emporta, comme nous le voyons dans Osée 12:3-5. Yahovah des Armées est le mémorial de cet elohim. En d'autres termes, il tire son nom et son autorité de Yahovah des Armées (cf. le document d’étude L'Ange de YHVH (No. 24)).

 

Ainsi, Adam a été placé sous le Messie qui portait le titre de Yahovah elohim. Satan a essayé de les persuader de suivre un autre système et de le faire à sa façon. En ce sens, c’était aussi un test pour Azazel qui est devenu Satan. Satan voulait passer l'humanité au crible et l'accuser devant Dieu. Il s’agit essentiellement de l’adéquation de la création adamique.

 

La Tentation 

Nous en arrivons maintenant à la question de la tentation et de la chute. Ève a-t-elle mangé un fruit au sens propre ? Comment le fait de manger cela lui a-t-il ouvert les yeux ? Comment cela a-t-il impliqué Satan et Adam ? La question évidente qui a été posée au cours des siècles est la suivante : S’agissait-il d’un acte sexuel ? Les réponses sont sous deux formes. Elles dépendent essentiellement du temps.

 

Dans les temps anciens, jusqu'à Augustin d'Hippone (écrivant vers 405 EC), la réponse unanime était oui, il s’Agissait de fornication. Les Anges se livraient à la fornication avec les femmes. La Bible contient un certain nombre de références claires à ce fait. Les anciens écrits non bibliques ont également des références ou des interprétations similaires, voire identiques, et ces idées ne se limitent pas à l'ancien Israël. Dans son ouvrage Antiquités des Juifs (Livre, 1, 3, 1), Josephus dit que certains anges : 

Ont fait de Dieu leur ennemi, car de nombreux anges de Dieu se sont joints aux femmes et ont engendré des fils qui se sont avérés injustes.

 

William Whiston, dans la note en bas de page à ce verset dit que : 

Cette idée que les anges déchus étaient en quelque sorte les pères des anciens géants, était l'opinion constante de l'Antiquité (Complete Works Kregel, 1981, p. 28).

 

L’idée n'était pas simplement qu’une autre lignée l'avait fait, puisque cela était directement importé dans le NT dans Corinthiens par Paul, où il dit : 

1Corinthiens 11:9-10 et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme. 10 C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend. (LSG)

 

Nous savons aussi par Jude, le frère de Jésus-Christ, que c’était le cas selon lui. 

Jude 6-7 qu’il a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure ; 7 que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent comme eux à l’impudicité et à des vices contre nature, sont données en exemple, subissant la peine d’un feu éternel. (LSG)

 

La version KJV dit la fornication (SGD 1608 ekporneusasai de ekporneuo pour être tout à fait non chaste) plutôt que vices (luxures) contre nature et c’était l'opinion des autres textes également comme le Livre d'Hénoch.

 

Ainsi le sens des textes découle du concept de la création de la femme et du fait que les femmes n’étaient pas chastes avec les anges.

 

Telle était l'opinion de l'Antiquité et c’est le sens de Genèse 6:4, où des enfants leur furent nés et où les descendants des géants n’ont pas été attribués à la résurrection (cf. les documents d’étude Les Nephilim (No. 154) et aussi La Résurrection des Morts (No. 143)). Ceux-ci étaient connus sous le nom de Rephaïm et ils n'avaient aucune résurrection (cf. Ésaïe 26:13). C’étaient les autres seigneurs qui régnaient sur les hommes. 

Ésaïe 26:13-14 Éternel, notre Dieu, d’autres maîtres que toi ont dominé sur nous ; Mais c’est grâce à toi seul que nous invoquons ton nom. 14 Ceux qui sont morts ne revivront pas, Des ombres ne se relèveront pas ; Car tu les as châtiés, tu les as anéantis, Et tu en as détruit tout souvenir. (LSG) Le terme d'autres maîtres (seigneurs) est SHD 113 'adon ou souverain ou contrôleur comme humain ou divin, mais c’est ce mot qui est utilisé dans le Psaume 136:3 et nous le voyons utilisé dans Genèse 19:2 et Deutéronome 10:17.

 

Dans ce contexte, nous voyons au moins qu'une certaine forme de conscience sexuelle était impliquée entre Ève et Satan.

 

Le point de vue des autres anciens systèmes religieux depuis le déluge semble véhiculer ce concept dans toutes les facettes de leur symbolisme. Le triune ou la Trinité telle qu’elle était comprise autrefois, était le symbole du Soleil et de la Lune et de l'Étoile du Matin agissant de concert dans la fertilité. Le double aspect de cette trinité dans le système babylonien et d’Ishtar (que nous avons vu du document d’étude Le Veau d'Or (No. 222)) se rapporte au Ciel et à la Terre. Ainsi, l'anima (qui ne peut être qu’un faux esprit) entre dans les hommes en vertu des activités de Satan en tant qu’Étoile du Matin, de concert avec les aspects masculin et féminin.

 

Ainsi, tout le symbolisme est corrompu ; du Soleil de Justice et de la Lune, l'Église et de l’Esprit Saint agissant de concert [sont corrompus] à trois êtres distincts des élus en tant que l'église.

 

Augustin d'Hippone 

Le second scénario a été introduit par Augustin d'Hippone au début du cinquième siècle. Il s’opposa à l'idée que Seth avait été de la véritable lignée adamique et que Caïn s’était marié avec la progéniture de l'armée déchue et que sa progéniture n’était pas pure dans leurs générations, comme Noé était pur ou parfait dans ses générations (Gen. 6:9) (cf. La Genèse Apocryphe, MMM, cf. Vermes, The Dead Sea scrolls in English, 2e éd., Pelican 1975, p. 215 et suiv.).

 

Augustin, dans son ouvrage la Cité de Dieu (Livre XV, XXIII, NPNF première série, vol. 2, p. 303 et suiv.) décréta que les anges n'avaient pas cohabité avec des femmes humaines et que les fils de Dieu étaient la lignée pure de Seth et les fils des hommes étaient la progéniture de Caïn, et les géants qui devaient être détruits étaient les descendants de Caïn.

 

Ce joli petit scénario bien rangé s’adaptait à tous ceux qui ne pouvaient pas soutenir (raisonner) la vérité de la Bible comme un texte inspiré littéral. Cela a donné à l’église chrétienne opérant sous l'égide de l'empire une réponse claire et nette qui satisferait la curiosité et ne laisserait aucune question en suspens. En d’autres termes, cela a servi le but d'un clergé non informé jusqu’aux découvertes scientifiques de la révolution industrielle.

 

Les gens se sont libérés d'une église aveugle et ils ont commencé à creuser le passé et avec lui ils ont découvert que la terre était vieille et qu’il y avait d'autres animaux plus anciens que l'homme et qu’il y avait d'autres types d’homme plus anciens qui n'avaient rien à voir avec eux. Puis toute l'histoire d'Augustin a commencé à s'écrouler.

 

Curieusement, cela a été abandonné plus tôt au sein même de l’église qui l'avait avancée, à savoir l'Église Catholique. Sa branche romaine a récemment accepté la théorie de l'évolution plutôt que d'accepter la vérité littérale de la Bible.

 

Les plus grands défenseurs de la théorie augustinienne de la sélection des lignées, comme nous l’appellerons, étaient en fait les sectes fondamentalistes qui s’opposaient à l'Église Catholique Romaine, mais qui leur ressemblaient le plus dans leur organisation. Ce point de vue rendait très difficile la compréhension de toute allégorie ou signification profonde dans les textes de la Genèse.

 

Il ne fait aucun doute que l'armée déchue est considérée par la Bible comme ayant commis une fornication avec des femelles humaines. Si la première instance de celle-ci impliquait un acte sexuel ou non, nous ne pouvons pas le dire. Il semble y avoir eu une certaine forme de compréhension qui a accompagné les actes des femmes agissant à l'instigation du serpent ou Nachash, et que cet acte l’a fait jeter (tomber) à terre et l’a rabaissé plutôt qu’élevé, tel que nous le voyons par la punition qui lui a été infligée.

 

Que ce premier acte ait impliqué un acte sexuel ou non, cela a certainement été considéré comme ayant conduit à cet acte dans la progéniture de la femme. Nier ce fait, revient à nier les mots simples du texte biblique.

 

Mariage 

Le sens du mariage et de la progéniture est l'intention claire de Genèse 1:28. Adam a reçu la femme pour être sa compagne et ils ont été unis comme une seule chair et il leur a été dit de remplir la terre. C'est le même commandement qui a été donné à Noé après le déluge.

 

Ils ont donc considéré qu’il s’agissait de relations conjugales établies et n’ont pas eu honte. Cependant, nous verrons plus tard que lorsqu’Adam et Ève ont commis un péché, ils ont eu honte et se sont fabriqué des tabliers de feuilles pour cacher leur nudité. Les premiers actes n’impliquaient pas la honte, les seconds actes, manifestement, ont impliqué la honte et ils ont été poussés par Satan dans cette affaire.

 

Dieu avait donné à Adam l’instruction claire de lui obéir et de ne pas manger de ce fruit. Cette femme avait désobéi à son mari et à son elohim, à la demande d'un autre être. Adam avait la responsabilité envers sa femme de diriger et d'être fort, ce qui n’était pas le cas. Il lui a permis de pécher et elle n'était plus sans péché devant Dieu.

 

De la même manière, le second Adam est responsable de son épouse, l'église, et il est chargé de la placer sans tache devant Dieu. Sous cet aspect, le lien du mariage a été établi avant la chute et est saint.

 

Le Déluge 

Le but de l'adversaire était d'interférer avec le plan de Dieu, et cette interférence a frappé le but même de la création et a causé le déluge. Il avait porté atteinte à la création à tel point qu’à l’époque du déluge, ils étaient inaptes et devaient être détruits, ne laissant en vie que des personnes de générations parfaites.

 

Ainsi, la structure de cette rébellion était intrinsèquement sexuelle puisqu’elle tentait de frapper la capacité génétique de la création. Il semble que cela ait été arrêté. Mais les problèmes génétiques ont poursuivi à réduire la capacité de la création.

 

Le Gouvernement 

Ce qui n'est pas examiné dans cette affaire, c’est que le gouvernement de la planète a été placé sous la coupe de Satan en tant qu’Étoile du Matin ou Porteur de Lumière. Le Gouvernement n'a pas été placé sous Jésus Christ. Ainsi, le système que Dieu avait mis en place depuis au moins aussi longtemps que la chute a dû être donné à Satan.

 

Le Péché Originel a donc eu pour effet immédiat de retirer la création humaine du Jardin d'Éden et sa relation avec Dieu. Dans le Jardin, le Ruach de Dieu se mouvait et Adam et Ève avaient la capacité de converser avec Dieu. 

Genèse 3:8-12 Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu [Yahovah elohim], qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu [Yahovah elohim], au milieu des arbres du jardin. 9 Mais l’Éternel Dieu [Yahovah elohim] appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? 10 Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. 11 Et l’Éternel Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? 12 L’homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. (LSG) 

Ici, ils s’étaient coupés de l'Esprit Saint ou Ruach de Dieu. Ils ont entendu le son de Yahovah elohim. Il s'agissait de la brise (SHD 7307) du Jardin ou la fraîcheur ou le ruach du jour. L'Esprit du jour était le Ruach.

 

Ils avaient péché, et ils se sont cachés loin de Dieu au milieu des arbres du Jardin. La première question de l'Ancien Testament est la question de Dieu au pécheur qui se cache (Genèse 3:9). Yahovah elohim dit à Adam et Ève : "Où es-tu ?"

 

Ceci est en contraste total à la première question dans le NT dans Matt. 2:2) du pécheur qui dit : ‘où es-tu ?’ 

Matthieu 2:2  et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l’adorer. (LSG) 

Ici nous avons des Mages ou hommes sages qui cherchent le Fils de Dieu et la rédemption qu’ils avaient perdue quand Adam a péché. Ainsi, l'être qui les recherchait dans le Jardin était recherché par les sages lorsqu’il venait pour les racheter. Cette sagesse n’est pas venue des hommes, mais du Ciel.

 

Adam entendit le son et se cacha, car il était nu. Cette connaissance qu’il ne possédait pas auparavant est venue du fait de connaître le bien et le mal. L'argument avancé selon lequel seule la connaissance du bien était la voie de Dieu n'est pas vrai.

 

En outre, nous savons que l'être était l'Ange de Yahovah ou Yahovah Elohim, car nous savons qu’aucun homme n'a jamais vu Dieu ou entendu sa voix sur le témoignage de cet être en tant que Jésus-Christ (Jean 5:37). 

Jean 5:37 Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face, (LSG)

 

Donc, ce Yahovah elohim, basé sur le témoignage de Jésus-Christ (et des apôtres), n’était pas le seul vrai Dieu.

 

Nous voyons plus loin que ce que Satan avait dit était en fait vrai et que la connaissance du bien et du mal, était nécessaire pour s’éloigner du statut d’elohim.

 

Qu'est-ce que le Yahovah elohim a dit aux autres ? 

Genèse 3:21-24 L’Éternel Dieu [Yahovah elohim] fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit. 22 L’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. 23 Et l’Éternel Dieu le chassa du jardin d’Éden, pour qu’il cultivât la terre, d’où il avait été pris. 24 C’est ainsi qu’il chassa Adam ; et il mit à l’orient du jardin d’Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. (LSG)

 

Tous ces êtres avaient la connaissance du bien et du mal. Et Yahovah Elohim dit : voici, l'homme est devenu comme l'un d'entre nous pour la connaissance du bien et du mal. Maintenant, de peur qu'il ne prenne de l'arbre de vie, n'en mange et ne vive éternellement, il devait être banni du jardin.

 

De la même manière, les démons se sont vu refuser l'accès à l'arbre de vie sur une base permanente. En ce sens, ils n'étaient plus immortels dans le sens d'avoir une vie aionion, mais ont été confinés dans le temps et l'espace comme nous le voyons dans les textes ici et dans les évangiles du NT en général. Ainsi, la connaissance du bien et du mal, combinée à l'arbre de vie, les rendaient elohim.

 

Satan était correct dans ce qu'il a dit à Ève. Lui, en tant que Chérubin, avait cette connaissance, tout comme le Yahovah elohim ou le commandant délégué qui régnait au nom de Yahovah des Armées, qui est ce que cet être était.

 

Donc, il est absurde d'affirmer qu’un arbre a nécessairement conduit à la mort. L'arbre a été interdit parce que Dieu avait un plan, qui aurait permis aux humains de progresser vers le statut d’elohim au sein d'une structure différente de celle que nous connaissons maintenant.

 

Ayant provoqué cela, Satan s’est alors vu confier la responsabilité de mener la création à son terme et pour cela il sera jugé. La façon dont il a décidé de traiter les êtres humains a dicté la façon dont lui et le Messie devaient eux-mêmes faire l’expérience de la création.

 

Négligence coupable 

Il y a là un argument très sérieux dans le Déterminisme. Si Dieu connaissait et a placé les deux êtres ici en charge de la création et s’Il savait que Satan nuirait, Il a une responsabilité dans les événements. Étant omniscient, Il doit avoir su, car autrement le Messie ne pouvait pas avoir été l'agneau immolé avant la fondation du monde.

 

Soit Dieu n'a pas instruit correctement Yahovah elohim, soit Il voulait permettre à ces deux êtres de déterminer par leurs propres actions la méthodologie du plan de salut pendant la durée de l'épreuve. Par la non-intervention, Dieu pouvait aussi tester l’Armée dans ses responsabilités à tous les niveaux.

 

Christ en tant que Yahovah elohim agissant par délégation et n’étant pas omniscient comme nous le voyons à partir des textes ultérieurs, a dû soit ne pas avoir été informé, soit avoir contribué à la chute en n’agissant pas.

 

Dans les deux cas, le transfert de contrôle a été affecté de Yahovah elohim au Nachash qui fut jeté à terre. Ce Nachash, en tant qu’Étoile du Matin, avait encore accès au trône de Dieu sur une base répétitive comme nous le voyons dans Job 1:6 ; 2:1.

 

La terre a ensuite été maudite à cause de la transgression d'Adam et Ève. C'est tout le concept qui se cache derrière Deutéronome 32:8. La loi était donc en vigueur à partir de là et les malédictions sont entrées en vigueur.

 

Si le Yahovah elohim n'a pas agi pour protéger, il est coupable de la même manière que les parents sont coupables, s’ils ne parviennent pas à protéger leur enfant contre les dangers qui vont entraîner la mort.

 

Toute la structure semble avoir été initiée par Dieu pour tester les elohim d'abord, puis le fait de leur avoir donné la structure et les alternatives leur permettant de mener la création à son terme.

 

Les Esprits ici sont de deux sortes. La première est celui de l'obéissance et la seconde est celui du désir d'être en dehors de la volonté de Dieu. Ce format est essentiellement ce qui a été induit ici. Il ne fait aucun doute que cela a induit un sentiment de conscience de leur condition par rapport à l'elohim.

 

Ainsi nous ne parlons pas d'une prise de conscience de leur nudité l’un de l’autre. Nous parlons de la prise de conscience de la nudité de l'autre devant l'elohim duquel ils ont acquis la connaissance après leur exposition.

 

Il ne fait aucun doute que Dieu le Père savait que cela allait arriver. La participation du Christ en tant que Yahovah elohim à cela n'implique pas une omniscience au même niveau que celle de Yahovah des Armées.

 

Le Plan de Dieu englobait donc bien plus que tout autre être, y compris Christ, ne le savait. C'est pourquoi Christ a également été testé dans l'obéissance et la foi, car l'omniscience entraîne l’absence nécessaire de foi. Car là où il y a une certaine connaissance, il n’y a pas besoin de foi.

 

Le prélude à cet argument est souvent pris pour affirmer que Dieu est un Seul Être dans deux ou trois hypostases. Un exemple de ce point de vue est la déclaration de l'Église Universelle de Dieu (Worldwide Church of God) dans sa brochure In the Beginning : Answers to Questions from Genesis (WCG 1980, p. 2.) :

Considérez Jean 1:1 : "Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu." 

C'est la toute première trace préhistorique. Cela pourrait avoir eu lieu il y a des millions ou des milliers de millions d'années. Les deux Personnages Spirituels éternellement vivants, qui constituent ensemble le Dieu UNIQUE, étaient SEULS dans le vide. Il n'y avait pas d'univers physique, - PAS ENCORE.

 

L'article passe ensuite pour parler de Dieu au singulier : 

Mais alors même que l'homme pense, dessine et planifie avant de faire, de même Dieu a conçu le plan et la conception pour créer les anges – des êtres spirituels immortels, composés entièrement d'esprit. Dieu a créé les anges avant la création de la terre. Nous savons qu'ils avaient été créés avant la terre parce qu'ils ont chanté ensemble et ont crié de joie à la création de la terre (Job 38:4-7) (emphase conservée).

 

Il s'agit d’une théologie païenne pure et simple. Elle découle directement de l'adoration du dieu Attis à partir de laquelle le Modalisme du système romain a été développé. Ceci est examiné dans le document d’étude Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235). Dans ce système, Dieu avait deux modes d'existence en tant que Père et Fils. Ce fut ensuite amené au stade Trinitaire en ajoutant le Saint-Esprit au Concile de Constantinople en l’an 381. Ce système Binitaire qui a tenté de faire une distinction entre les deux entités a été développé à partir du Concile de Nicée en 325 EC.

 

Le système est cependant païen et contraire à l'Écriture et au début de la pourriture Trinitaire dans les églises de Dieu. Cela commence à partir de son application ici, à la Genèse.

 

Regardez les déclarations simples ici, de la Genèse. Yahovah elohim a parlé avec Adam et Ève. Yahovah elohim a parlé au pluriel à l'elohim là et a dit et l'homme est devenu comme l'un de nous. Ce sont des êtres multiples. Satan est une Étoile du Matin et celles-ci sont mentionnées dans Job 38:4-7. Le Messie est aussi une Étoile du Matin.

 

Il y avait trois êtres elohim appelés anges et aussi Yahovah, qui est le nom de l’elohim qui a parlé à Abraham et Lot comme nous le voyons ci-dessus.

 

Christ a dit qu'aucun homme n'a jamais vu Dieu ou ne l’a entendu parler. Pourtant, Adam et Ève ont parlé face à face avec Yahovah elohim, tout comme Moïse l’a fait. Jacob a lutté avec lui. Il est clair que Yahovah elohim n'est pas le Père, le seul vrai Dieu dont Christ a parlé dans Jean 5:37. En outre, il existe au moins trois êtres dans l'Ancien Testament qui portent le nom de Yahovah mais aucun d'entre eux n’est Dieu le Père, et trois d'entre eux sont identifiés comme des anges.

 

Ainsi, la distinction est erronée, car elle est faite par ces Binitaires. Plus tard, ces mêmes personnes ont pu écrire que Dieu et Christ, en tant que ces deux êtres, pourraient avoir eu une discussion quant à savoir qui aurait pu descendre pour être sacrifié. Le raisonnement est bizarre et saute du Dithéisme au Binitarisme de façon incohérente, sans connaissance des paroles du Messie lui-même.

 

Dieu Très-Haut n’était pas ici à l'Éden, sauf par l'Esprit Saint. Les deux êtres qui se trouvaient dans une position d'autorité et de contrôle étaient les deux êtres supérieurs là.

 

Ils ont mis le système en place pour la phase suivante. L’être prédominant ici en tant que Yahovah elohim, est le même être mentionné dans Osée 12:3-4.

 

Ainsi, le plan a été établi pour le test des elohim qui contrôlent la planète. Ils s'étaient rebellés et ils allaient être testés en conformité avec les motifs de leur rébellion.

 

Le système que Satan avait préconisé a été mis en place et il a été placé à sa tête. La nation d'Israël a toutefois été laissée de côté et donnée à Yahovah elohim afin d’amener le monde entier au salut par le biais de cette lignée et ce système qui serait mis de côté sous les lois de Dieu. Ainsi, le système tout entier était en existence dès le début.

 

 

 

 

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