Christian Churches of God

[251]

 

 

 

La Purification et la Circoncision

 

(Édition 1.0 19990313-19990313)

 

Les lois concernant la Purification des femmes et la Circoncision des hommes ont un impact sur la Foi et font partie de la Loi de Dieu. Ce document examine leur relation avec le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam, en présentant des faits et des conclusions intéressants.

 

 

 

 

 

Christian Churches of God

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(Copyright ã 1999 Wade Cox)

(Tr. 2010, 2025, rév. 2025)

 

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 La Purification et la Circoncision [251]

 

 


La Purification des Femmes

 

Les lois sur la purification des femmes soulèvent des questions complexes. La science a étudié l’alimentation sous de nombreux aspects, notamment sa physiologie et sa valeur nutritionnelle. En conséquence, nous comprenons désormais pourquoi certains aliments sont considérés ‘purs’ et d'autres non, et pourquoi ils nous sont interdits (voir le document Les Lois sur l'Alimentation (No. 015)). Cependant, pendant des générations, nous avons suivi ces lois sur l'alimentation simplement parce que Dieu nous a dit de le faire. Nous comprenons que Dieu nous a donné Ses lois pour que nous puissions mener une vie saine, équilibrée et bien ordonnée. Les lois concernant les femmes n'ont pas été étudiées de la même manière, par conséquent, nous devons continuer à faire ce que nous avons toujours fait : nous fier au fait que si Dieu l'a dit, c'est dans notre meilleur intérêt de le faire. Ces questions sont également qualifiées dans et par leurs aspects spirituels, en relation avec le Messie.

 

Le terme ‘femme impure’ peut choquer beaucoup de gens. Il semble offensant, mais il ne l'est pas. Il s’agit simplement d’une période de séparation, car la femme a besoin de repos et de compréhension. Ce terme ‘impur’ n'est pas synonyme de ‘pécheresse’. La purification est, scientifiquement, une période de nettoyage de sept jours. C’est un acte naturel et physique où la paroi/muqueuse de l'utérus, n’ayant pas reçu d’ovule fécondé pour le processus de grossesse, est rejetée pendant les menstruations. Normalement, c’est une période de sept jours tous les 28 jours. Ce processus de nettoyage permet le maintien/la continuation de l'espèce humaine, pour laquelle cette loi, comme toutes les autres, est une bénédiction de Dieu (Genèse 1:28). L’accomplissement des lois est lié à la vie quotidienne de l'être humain. La Loi de Dieu est en vigueur dans sa totalité, à la fois physiquement et spirituellement (2Corinthiens 7:1). Chez les Juifs, il est de coutume que les femmes, pendant leur période de purification :

 

·     Ne manipulent pas la parole de Dieu ou les Saintes Écritures.

·     N’assistent pas au culte.

·     N’aient pas de relations intimes pendant cette période.

 

Il s’agit d’une tradition judaïque.

 

Lévitique 15:19-30 La femme qui aura un flux, un flux de sang en sa chair, restera sept jours dans son impureté. Quiconque la touchera sera impur jusqu’au soir. 20 Tout lit sur lequel elle couchera pendant son impureté sera impur, et tout objet sur lequel elle s’assiéra sera impur. 21 Quiconque touchera son lit lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. 22 Quiconque touchera un objet sur lequel elle s’est assise lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. 23 S’il y a quelque chose sur le lit ou sur l’objet sur lequel elle s’est assise, celui qui la touchera sera impur jusqu’au soir. 24 Si un homme couche avec elle et que l’impureté de cette femme vienne sur lui, il sera impur pendant sept jours, et tout lit sur lequel il couchera sera impur.

 

Ces versets traitent du cycle menstruel naturel et sain d’une femme. Il était très important qu’une femme ait le temps nécessaire pendant cette période pour se garder pure et avoir le repos et la tranquillité d'esprit nécessaires pour maintenir sa santé. Au fil des siècles, les hommes ont souvent eu besoin de cette injonction pour simplement permettre à cette paix d’être accordée aux femmes. Elles n’avaient pas les facilités dont nous disposons aujourd'hui pour maintenir de bonnes pratiques d’hygiène. Cependant, cet argument est également appliqué à la consommation de porc. Malgré les pratiques modernes d'hygiène dans l'élevage des porcs, il nous est toujours interdit d’en manger pour des raisons scientifiques solides. On pourrait également supposer que les lois de quarantaine des femmes ont une base solide et continuent toujours de s'appliquer. Il semblerait, d'après ce que nous savons des bases scientifiques des lois sur l'alimentation, que plus que de simples mesures d'hygiène soient en jeu, et nous devons faire ce que nous avons fait pendant des générations : Obéir à ce que Dieu nous ordonne. Nous agissons par la foi.

 

Les versets suivants traitent d’un flux anormal. Nous voyons que l'hypothèse de base est qu’un écoulement doit être traité comme une impureté jusqu'à ce qu'il soit prouvé qu’il s’agit simplement d’un état menstruel par son arrêt. Ainsi, les lois de quarantaine sous-tendent la législation sur la purification. Les femmes, et les hommes associés à elles, sont donc tenus par la loi de traiter tout écoulement sérieusement.

 

25 La femme qui aura un flux de sang pendant plusieurs jours hors de ses époques régulières, ou dont le flux durera plus qu’à l’ordinaire, sera impure tout le temps de son flux, comme au temps de son indisposition menstruelle. 26 Tout lit sur lequel elle couchera pendant la durée de ce flux sera comme le lit de son flux menstruel, et tout objet sur lequel elle s’assiéra sera impur comme lors de son flux menstruel. 27 Quiconque les touchera sera souillé ; il lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. 28 Lorsqu’elle sera purifiée de son flux, elle comptera sept jours, après lesquels elle sera pure. 29 Le huitième jour, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, et elle les apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation. 30 Le sacrificateur offrira l’un en sacrifice d’expiation, et l’autre en holocauste ; et le sacrificateur fera pour elle l’expiation devant l’Eternel, à cause du flux qui la rendait impure. (LSG)

 

Jusqu'à ce que l'on sache si une condition est contagieuse ou non, il est clair que des précautions appropriées doivent être prises. Si la quarantaine est mise en place immédiatement, alors la condition ne se propage pas aux autres, protégeant ainsi tout le monde. Si la condition s’avère ensuite non contagieuse, alors la mise en quarantaine peut être levée.

 

La mise en quarantaine d'une femme est souvent nécessaire pour maintenir sa propre santé. Bien qu’une maladie puisse ne pas être contagieuse, il est souvent nécessaire que la femme puisse se retirer et être en paix.

 

Purification après l'Accouchement

 

Lévitique 12 traite des femmes après l’accouchement. La loi concernant l'accouchement prévoit des périodes spécifiques de purification selon que l'enfant est un garçon ou une fille.

 

Lévitique 12:1-8 1 L’Eternel parla à Moïse, et dit : 2 Parle aux enfants d’Israël, et dis : Lorsqu’une femme deviendra enceinte, et qu’elle enfantera un mâle, elle sera impure pendant sept jours ; elle sera impure comme au temps de son indisposition menstruelle. 3 Le huitième jour, l’enfant sera circoncis. 4 Elle restera encore trente-trois jours à se purifier de son sang ; elle ne touchera aucune chose sainte, et elle n’ira point au sanctuaire, jusqu’à ce que les jours de sa purification soient accomplis. 5 Si elle enfante une fille, elle sera impure pendant deux semaines, comme au temps de son indisposition menstruelle ; elle restera soixante-six jours à se purifier de son sang. 6 Lorsque les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille, elle apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation, un agneau d’un an pour l’holocauste, et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le sacrifice d’expiation. 7 Le sacrificateur les sacrifiera devant l’Eternel, et fera pour elle l’expiation ; et elle sera purifiée du flux de son sang. Telle est la loi pour la femme qui enfante un fils ou une fille. 8 Si elle n’a pas de quoi se procurer un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l’un pour l’holocauste, l’autre pour le sacrifice d’expiation. Le sacrificateur fera pour elle l’expiation, et elle sera pure. (LSG)

 

Une femme est impure pendant sept jours après la naissance d’un enfant de sexe masculin et quatorze après celle d’une fille. Le garçon doit être circoncis le huitième jour. Le huitième jour est très important, car c'est à ce moment que le sang acquiert la capacité de coaguler. S’ensuit alors une période supplémentaire de purification de sept plus trente-trois totalisant quarante jours pour un garçon, et de quatorze plus soixante-six jours totalisant quatre-vingts jours pour une fille.

 

Dans ses notes sur le verset 5 dans la Companion Bible, Bullinger indique que la période prolongée pour une fille visait à réduire le nombre de naissances féminines. La véritable raison est beaucoup plus importante, comme nous le verrons.

 

Le système sacrificiel est terminé, mais la loi subsiste. La raison physique ou scientifique pour laquelle il y a une différence dans les durées entre les naissances masculines et féminines n'est pas connue. S’agit-il d’une question d'hormones différentes ? Est-il dû à des niveaux de stress différents ? Ou, plus probablement, s’agit-il d’une question d'immunité ? Nous savons que la science médicale recommande l'allaitement maternel pendant les premiers mois, car l'enfant va développer une immunité à travers la mère contre diverses conditions. La période de séparation permettra à la fois à la mère et à l'enfant de gagner en force et de développer une capacité à résister aux nombreux germes et virus qui abondent dans la société moderne. Il y a aussi une nette différence dans les attitudes envers l’enfant de sexe masculin et l’enfant de sexe féminin. L'enfant de sexe masculin est circoncis et a une période de séparation plus courte. L'enfant de sexe féminin a peut-être reçu une période de séparation plus longue parce qu'elle ne devait pas être circoncise, et ce fait était également indiqué par la distinction dans les périodes de séparation. Il y a d'autres raisons qui sont développées ci-dessous.

 

Dans le texte de Lévitique 12:4, nous voyons le terme : ne pas toucher ce qui est saint. Dans ces termes, nous voyons le symbolisme parallèle, qui concerne la mise à part les élus dans la purification. Cette distinction a été maintenue jusqu'à Christ. La théorie était qu’une femme dans cet état souillerait ce qui était saint. Cependant, ce qui est saint sanctifierait également ce qui est en état de purification. Pour cette raison, la femme qui était dans un état d’écoulement et avait besoin de guérison a été rendue pure en touchant le vêtement de Christ. Cela n'a pas rendu Christ impur, mais plutôt l’Esprit Saint a coulé de lui vers elle, la rendant pure.

 

Matthieu 9:20-22 Et voici, une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans s’approcha par derrière, et toucha le bord de son vêtement. 21 Car elle disait en elle-même : Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie. 22 Jésus se retourna, et dit, en la voyant : Prends courage, ma fille, ta foi t’a guérie. Et cette femme fut guérie à l’heure même. (LSG)

 

Cette action pointait vers deux choses. L'une était que Christ était le nouveau Grand Prêtre dont l'ourlet/le bord du vêtement était mis à part selon Exode 28:33-34 ; 39:25-26 et dont la bande frontale portait L’inscription Sainteté à l'Éternel (Exode 28:36 ; 39:30).

 

La deuxième leçon était que, par la foi à travers l'Esprit Saint, la pureté et la purification étaient étendues aux malades et aux infirmes. Cela est répété à nouveau dans Matthieu pour que nous puissions voir l'importance de la présence de Christ pour l'impact de la Loi et des prophètes, et le rétablissement des malades, des infirmes et des impurs.

 

Matthieu 14:34-36 Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth. 35 Les gens de ce lieu, ayant reconnu Jésus, envoyèrent des messagers dans tous les environs, et on lui amena tous les malades. 36 Ils le prièrent de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchèrent furent guéris. (LSG)

 

Ainsi, ce qui était saint pouvait toucher ce qui était souillé ou impur et le rendre saint. Cela n'était pas possible avant la venue du Messie, comme nous le voyons dans les prophètes.

 

Aggée 2:11-19 Ainsi parle l’Eternel des armées : Propose aux sacrificateurs cette question sur la loi: 12 Si quelqu’un porte dans le pan de son vêtement de la chair consacrée, et qu’il touche avec son vêtement du pain, des mets, du vin, de l’huile, ou un aliment quelconque, ces choses seront-elles sanctifiées ? Les sacrificateurs répondirent : Non ! 13 Et Aggée dit : Si quelqu’un souillé par le contact d’un cadavre touche toutes ces choses, seront-elles souillées ? Les sacrificateurs répondirent : Elles seront souillées. 14 Alors Aggée, reprenant la parole, dit : Tel est ce peuple, telle est cette nation devant moi, dit l’Eternel, Telles sont toutes les œuvres de leurs mains ; Ce qu’ils m’offrent là est souillé. 15 Considérez donc attentivement Ce qui s’est passé jusqu’à ce jour, Avant qu’on eût mis pierre sur pierre au temple de l’Eternel ! 16 Alors, quand on venait à un tas de vingt mesures, Il n’y en avait que dix ; Quand on venait à la cuve pour puiser cinquante mesures, Il n’y en avait que vingt. 17 Je vous ai frappés par la rouille et par la nielle, et par la grêle ; J’ai frappé tout le travail de vos mains. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Eternel. 18 Considérez attentivement Ce qui s’est passé jusqu’à ce jour, Jusqu’au vingt-quatrième jour du neuvième mois, Depuis le jour où le temple de l’Eternel a été fondé, Considérez-le attentivement ! 19 Y avait-il encore de la semence dans les greniers ? Même la vigne, le figuier, le grenadier et l’olivier, N’ont rien rapporté. Mais dès ce jour je répandrai ma bénédiction. (LSG)

 

Ainsi, selon la Loi, ce qui était impur ne pouvait pas toucher ce qui était saint. Cela a été demandé aux prêtres, et la réponse a été donnée. Pourtant, selon la loi et la prophétie de Dieu, la même situation pointait vers un temps où Dieu répandrait Son Esprit sur toute chair et la rendrait Sainte dans Sa loi, et Il l'écrirait dans leurs cœurs. Cette action a été accomplie par le Messie.

 

Ainsi, toute chair a été rendue sainte dans l'Esprit et purifiée par le Messie dans l'Esprit Saint. La législation sur la Purification pointait vers la purification de la mère humaine en tant qu’Israël, l'Église et l'Épouse de Christ, et mère de la nouvelle nation.

 

À partir de cette position, nous voyons que la mère est purifiée et peut participer au Dîner du Seigneur et à la Pâque en tant que l'une des élues, étant purifiée dans l'Esprit Saint. Être confinée lors d’un accouchement réel est en soi une raison pour prendre la deuxième Pâque si une telle situation se présente.

 

La Circoncision

 

Il est important à ce stade de faire une digression sur le sujet de la circoncision.

 

La pratique de la circoncision est peut-être l’un des rites les plus anciens de toutes les civilisations. On la trouve parmi toutes les tribus et dans toutes les régions. On la trouve de l'Australie à l'Afrique en passant par le Moyen-Orient. Dans la documentation des pratiques, James Frazer (The Golden Bough, Vol., 1, Macmillan, 1976, p. 96 et suiv.) indique l'origine probable et la pensée derrière cette pratique. La circoncision a un effet bénéfique dans les climats chauds et désertiques pour la prévention des maladies. En dehors de cet effet, la pratique originale semblait avoir une relation distincte très claire avec le concept de renaissance et de réincarnation. Depuis les temps les plus anciens, le prépuce de l'homme circoncis était placé dans un endroit à proximité des totems des hommes circoncis, que ce soit dans les rochers, des arbres ou autre. D'après ce que nous pouvons maintenant dire, il semble que la pratique de la circoncision soit en réalité liée au concept de la renaissance de l'individu dans les corps des descendants. Cela semble avoir été repris comme un concept parmi toutes les anciennes tribus ; cela a un rapport spécifique avec le concept du mensonge du péché originel, à savoir : tu ne mourras pas sûrement.

 

Il semble qu'en donnant l'ordonnance de la circoncision à Abraham comme une exigence du huitième jour, Dieu intervenait en réalité et donnait un sens direct et correctif à une pratique païenne existante. Dieu disait : Je suis votre rocher ou totem et l'objet de votre résurrection et de votre vie continue. Le fait que cela devait être fait le huitième jour et non à la puberté l’a retiré du domaine de l'existence autonome et de la virilité de l'individu, et l’a placé au niveau du don gratuit de Dieu, en tant que membre de la nation d'Israël. De cette manière aussi, Dieu disait qu’Ismaël était intégré dans la tribu en même temps qu’Isaac et, en effet, à travers l'adhésion à l’alliance, tout comme Abraham lui-même.

 

Dieu frappait le mensonge des doctrines de l'âme et de la réincarnation des enseignements païens ou Sataniques des systèmes de Sin et d’Ishtar (voir les documents Le Veau d'Or (No. 222) et Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235)). Cette pratique semblait, apparemment, être couplée à une autre pratique, à savoir celle de l'extraction des dents. Les dents étaient retirées ou arrachées lors de la circoncision dans les systèmes tribaux plus primitifs. Frazer est d'avis que cette pratique dérivait probablement du concept de la durabilité de la dent dans le crâne après la mort, servant ainsi de symbole de l'au-delà. Nous savons avec certitude que les premiers Australiens ont pratiqué cette coutume depuis des millénaires, et le célèbre homme du Lac Nitchie présente cette caractéristique. Elle est donc très ancienne en tant que coutume, remontant probablement aux temps les plus reculés avant le Déluge.

 

Les Aborigènes d'Australie plus modernes pratiquaient également l'ancien rite de l’incision ou du marquage par des insignes tribaux. Il semble que cette pratique ait été utilisée anciennement pour indiquer le dévouement/la dédicace à une divinité, et donc ceux qui portaient les marques pouvaient invoquer leur divinité. Cette pratique était interdite à Israël (Lévitique 19:28 ; cf. 21:5 ; Deut. 14:1). Elle était connue anciennement parmi les Arabes, et chaque tribu avait sa propre marque tribale (wasm) pour son bétail (Encyclopaedia of Religion and Ethics (ERE), vol. 2, p. 326 et suiv.). Selon Lucian, tous les Syriens portaient des stigmates de signification religieuse sur leurs poignets ou leur cou (ibid.). Hérodote nous dit que les esclaves fugitifs qui ont fui vers l'Heraculeum à l'embouchure canopique du Nil étaient tatoués et remis au dieu, et ne pouvaient donc pas être réclamés par leurs maîtres. Ainsi, l'interdiction fait clairement référence à la suppression de l'idolâtrie en Israël. Parmi les Sémites, toutes les marques au sein de ces catégories étaient des insignes de relation soit avec un dieu, soit avec un semblable (ibid.). Ainsi, la dépendance d’un homme envers un autre homme était marquée par un poinçon dans l'oreille, comme indication d'un manque de foi en Dieu qui était le véritable maître. Ces insignes remontent probablement tous au totem comme origine commune.

 

Le rituel de se faire des incisions pour les morts faisait partie de cette ancienne pratique du culte des ancêtres, qui avait également à sa base la réincarnation de l'ancêtre. Cette croyance était également endémique chez les Celtes, qui l’ont obtenue de la même source. Nous savons sans aucun doute que les Caucasiens, qui semblent être des parents proches des Celtes aryens, pratiquaient également la momification.

 

Nous avons maintenant des preuves provenant des découvertes dans ce qui pourrait être classé comme l’ancienne Scythie. Les momies ont été trouvées à Urumchi (ou Urumqi) dans ce qui est maintenant la Chine moderne, dans le Tien Shan, dans la Région autonome ouïgoure, près de la frontière avec le Kazakhstan. Elles datent de plusieurs milliers d'années et couvrent la période circa. l’an 1000 AEC (Avant l’Ère Courante) à l'époque de David et de l'invasion aryenne ultérieure de l'Inde.

 

Les momies sont actuellement entre les mains du gouvernement chinois, qui les a tenus à l’écart de l'examen public en raison des ramifications évidentes de la présence de Caucasiens, apparemment apparentés aux Celtes, présents dans l’ancienne Scythie ou ce qui est maintenant la Chine. Nous avons le récit historique de l’époque de David et des guerres en Scythie contre Mesech et Tubal et dans les tentes de Kedar (Ps. 120:5-7). Ce sujet sera examiné en détail dans la série sur l'histoire des nations (cf. E.J.W. Barber, The Mummies of Urumchi, W.W. Norton, 1979).

 

 

 

 

L’Alliance de Sang

 

Les marquages parmi les Arabes étaient faits comme une alliance, et celle-ci était à l'origine entre l'homme et Dieu, puis est devenue entre l'homme et l'homme (ERE ibid.). Ce marquage était suivi de la collecte de sang, qui était bu comme un signe de l'alliance. C’est la base spirituelle derrière l’interdiction de boire du sang dans la Bible. Il y a aussi de graves conséquences pour la santé découlant de cette pratique. Ainsi, Christ a fait la remarque qu'ils devaient boire son sang et manger son corps en tant qu’élément de l'alliance.

 

Les Pratiques et Mouvements Anciens

 

La circoncision est ainsi devenue l'insigne de cette alliance entre Yahovah et Son peuple. À l'origine, la circoncision était très répandue et semble avoir été pratiquée en Égypte lors de l'Exode et avant cela, et on pense donc qu’elle est à l'origine de la pratique en Israël. Dieu a donné à Israël la véritable signification du symbolisme. L’Armée Déchue sous l’autorité d’Azazel semble avoir donné le symbolisme comme une marque de l'immortalité de l'âme et du système de réincarnation chez l'homme. On fait grand cas du fait que les aborigènes australiens ont quarante, voire d’innombrables milliers d'années et occupant l'Australie, mais le fait est que les preuves ne soutiennent pas cette affirmation et, les aborigènes australiens sont en réalité venus en Australie en environ huit vagues au cours des derniers milliers d’années.

 

Le Professeur Berndt soutient qu'ils étaient apparentés aux anciens Égyptiens et aux tribus Dravidiens de l'Inde. Leurs caractéristiques, et d'après l’examen de leurs coutumes, semblent étayer cette thèse. Certains des éléments de preuve et des théories anthropologiques les relient aux premiers types anciens trouvés dans la Grotte-Supérieure de Choukoutien en Chine, qui comprenait également trois types raciaux différents dans un même groupe de types Mongoloïdes primitifs, Mélanesoïdes et Esquimoïdes. Birdsell, cité par Hooten, considère également que les crânes de la vague de migration murrayenne ou blanches archaïques ou caucasiennes, ou de la deuxième vague migratoire, ont les affinités les plus proches avec l’Homme Ancien de la Grotte-Supérieure de Choukoutien (cf. R.M. et C.H. Berndt Aboriginal Man in Australia, Angus and Robertson, 1965, p. 29-31). Weidenreich note que :

 

certains chercheurs [anthropologues] ont considéré l’Aborigène d'Australie comme un descendant direct de l'Homme Paléolithique Supérieur Européen et un migrant récent de l'Europe ou de l'Asie centrale vers l'Australie (ibid. p. 31).

 

Ce qui est également important, c'est que ces divers types raciaux ont été trouvés dans un même groupe et strate à Choukoutien en Chine, indiquant peut-être un point de dispersion commun pour les types raciaux d'Asie et/ou un pool génétique plus large à cette époque dans l'espèce.

 

Pendant des siècles, les prêtres bouddhistes, lors de leur cérémonie d'ordination, ont trois tas d'encens brûlés sur leur front, et cela est répété à mesure qu’ils montent en grade et en ordre jusqu'à ce qu’il y ait neuf cicatrices sur le front (ERE ibid., 2, p. 327). Lors de la cérémonie de préordination Theravâdine, même encore aujourd'hui, la divinité ou les esprits sont invoqués pour descendre à travers les cinq niveaux dans le novice. La divinité est adorée, et ses prêtres sont marqués en conséquence.

 

Ainsi, Dieu a donné l'injonction à Israël contre une telle pratique. Cependant, anciennement en Israël, les prophètes semblent avoir une sorte de marque ou d’insigne distinctif sur le front, comme certains le déduisent du texte dans 1Rois (cf. 1Rois. 20:35-43; cf. ERE, vol. 2, p. 327).

 

Moïse semble avoir mis en évidence la pratique du marquage parmi les Madianites et les descendants d'Abraham. Job, le fils d'Issacar (Genèse 46:13) à l’époque pré-Exode en Madian, semble avoir eu une marque le consacrant à Yahovah. Le texte original de Job 31:35 dit :

Oh, si j'avais quelqu’un pour m’entendre ! Voici ma marque ! Que le Tout-Puissant me réponde et que mon Accusateur rédige un acte d'accusation.

 

Ceci est obscurci dans la Bible version KJV, mais il est certainement là et fait référence à la marque de Job (cf. Bible Interlinéaire de Green et ERE ibid.). Cela a été remplacé par la Loi de Dieu, comme un souvenir/mémorial entre les yeux et sur la main, étant écrit dans le cœur. Cela a toujours pointé vers l’octroi de l’Esprit Saint pour écrire la Loi de Dieu dans nos cœurs et nos esprits et dans nos actions.

 

Le Judaïsme portait des phylactères à l'époque de Christ comme symboles de la Loi de Dieu, mais ils étaient ostentatoires.

 

Les insignes pour les Juifs n'ont été utilisés qu’à partir du Pacte d'Omar (vers 640 EC), où dans les pays mo[u]hammadiens, tous les Juifs étaient obligés de porter une couture jaune sur leurs vêtements supérieurs. En Égypte, au cours du quatorzième siècle, les Juifs portaient un turban jaune. Après le Quatrième Concile de Latran en 1215, Rome a ordonné que tous les Juifs et Musulmans portent un insigne distinctif. C’était déjà entré en usage en 1208 en France pour les Juifs. L'église romaine donnait comme raison pour empêcher les mariages mixtes et le concubinage avec les Chrétiens. En France, l’insigne était jaune, mais à l'Est, il était rouge (cf. par exemple, après le Concile de Buda).

 

Le rite de la circoncision en est venu à être considéré comme un précurseur du baptême, et donc dans les Églises de la Réforme, l'enfant était baptisé à l’âge de huit jours comme l’exigeait la circoncision, et était ensuite confirmé à la puberté par l'imposition des mains par l'évêque. Voir le document Repentir et Baptême (No. 052).

 

La Position de l'Église sur la Circoncision

 

Dans l'Église primitive, la controverse sur la circoncision a surgi lorsque le parti hellénisant l’a rejetée et le parti judaïsant l’a affirmée (cf. Actes 11:2 ; 15:1,5 ; 21:21). Paul avait lui-même été circoncis et, sous la pression juive, il a circoncis Timothée (Phil. 3:5 ; Actes 16:3). Il considérait cela comme une marque de faveur divine pour la nation (Rom. 3:1 suiv.). Cependant, dans le cas des convertis Gentils, elle était considérée non essentielle (Actes 15:19 et suiv. ; cf. Gal. 5:2-4).

 

Paul considérait que la présence ou l'absence de circoncision physique était également indifférente pour l'alliance entre l'homme adulte et Dieu (Rom. 3:30 f. ; 4:9 ff. ; 1Cor. 7:18 f. ; Gal. 5:6 ; 6:12 f. ; Col. 3:11). Par la foi, la Loi est établie et la justice par la foi. Car ceux qui sont circoncis eux-mêmes n’observent pas la loi, mais cherchent à se glorifier dans la chair de nous qui observons la loi (Gal. 6:12 et suiv.).

 

Car la seule circoncision véritable est spirituelle (Rom. 2:25 et suiv. ; Phil 3:3 et suiv. ; Col. 2:11 et suiv.). Dans cet enseignement, Paul renforce Jérémie (Jérémie 4:4 ; 6:10 ; 9:26 ; cf. Deut. 10:16 ; 30:6). Il permet des procédures divergentes dans des circonstances différentes (cf. Actes 16:3 avec Gal. 2:1 et suiv.).

 

Il estimait qu'il pouvait par tous les moyens en sauver certains (1Corinthiens 9:19 et suiv.). Ce qui est important, c’est une honnêteté personnelle de conviction quant à ce qui est correct pour chaque individu (cf. Gal. 2:11 et suiv.). Paul se considérait comme chargé de l'évangile de l'incirconcision, tandis que Pierre avait été chargé de l'évangile de la circoncision (Galates 2:7-9). Ainsi, la mission de Pierre avait été auprès des Juifs de la dispersion et aussi d’Israël. Pierre n'a jamais été évêque de Rome. Ce n'était jamais son travail.

 

L’incirconcision a prévalu et il est souvent affirmé que seules quelques sectes mineures considérées comme erronées ont observé la circoncision. L'une était les Ébionites judaïsants qui considéraient la circoncision comme le signe et le sceau des prophètes et des justes, comme elle l’était de Christ lui-même, basant leur propre pratique sur Matt. 10:25 (ERE, 3, pp. 665f ; cf. Iren. Adv. Her. xxx. 26). Cérinthe a également adopté une attitude similaire et pour cela, il est souvent considéré comme un Gnostique Judaïsant (ERE ibid.). Ce point de vue est cependant tout à fait incorrecte. Nous verrons pourquoi ci-dessous.

 

Le Troisième concile de Tolède (8 mai 589) a interdit aux Juifs d'acheter des esclaves Chrétiens et a décrété que tout Juif qui circoncisait un tel esclave sur la base de Genèse 17:12-13 devrait le perdre. Cette attitude a également été poursuivie dans la législation par Récarède dans les Leges Visigothorum [Lois des Wisigoths] éd. Zeumer, Hanovre, 1894, p. 305 [=XII. Ii. 12]) déclarant : ‘ille autem qui Christianum mancipium circumciderit, omnem facultatem amittat et fisco adgregetur.’ (cf. ERE ibid., p. 664) ["Celui qui circoncit un esclave chrétien perd toute sa propriété et est confisqué au fisc."].

 

Ainsi, les non-Trinitaires, ou soi-disant sectes Ariennes, étaient d’accord avec les Trinitaires sur cette question. Les Trinitaires ou Catholiques ont pris le pouvoir peu après et en l’an 590, ont établi le Saint Empire Romain. Eugène IV a donné la proclamation Catholique Romaine officielle dans la Bulle Cantate Domino (4 février 1441). Il soutenait que les exigences et les cérémonies de la Loi, aussi appropriées qu'elles aient été pour l'époque, ont été abrogées par la venue de Christ et les sacrements du Nouveau Testament. Ainsi, le baptême a été considéré comme remplaçant la circoncision.

 

Dans l'Église Copte, il n'en était pas ainsi de sorte que le baptême était considéré comme remplaçant la circoncision. Les garçons étaient baptisés à 40 jours et les filles à 80 jours. Cette procédure reflétait exactement que la législation sur la purification et sur la circoncision pour les hommes restait générale (ERE, vol. 4, p. 119).

 

Les Coptes faisaient partie de la plus ancienne Église Chrétienne d'Afrique du Nord, en l'Égypte. Ils se sont séparés de ce que l'on appelle l'Église orthodoxe vers l’an 451 à la suite des doctrines résultant de Constantinople (381) et de Chalcédoine (451). On peut soutenir correctement, d’après les preuves des Coptes, que le baptême n’était pas considéré comme remplaçant la circoncision, car bien que les Coptes ont adopté le baptême des nourrissons/enfants basé sur les distinctions de purification masculine/féminine, les mâles étaient toujours circoncis, comme c'était la pratique dans l'ancien Israël. Ainsi, le mâle et la circoncision elle-même étaient considérés comme étant le critère distinctif dans les distinctions de purification, lequel reflétaient les distinctions bibliques.

 

Nous pouvons conclure d’après les pratiques de l’ancienne Église Copte primitive, qui étaient également pratiquées parmi les sectes sabbatariennes en Europe et en Asie Mineure, que la circoncision des nourrissons/enfants était considérée comme essentielle comme faisant partie de la nation d'Israël en tant qu’Église. Une fois qu’ils entraient dans l'Église, les hommes Gentils adultes n’étaient pas tenus de se faire circoncire. Une fois qu’ils étaient dans l'église, les Gentils faisaient circoncire leurs enfants, comme tout le monde. Cette pratique était générale et n'a été officiellement condamnée dans le système Catholique qu’au XVe siècle.

 

La circoncision était endémique parmi les Indiens d'Amérique, et Lewis Spence (ERE, vol. 3, p. 670) la considère comme une pratique qui a évolué à partir de, et était un substitut au sacrifice humain. Le symbolisme noté par Frazer et commenté par Spence montre alors une relation, non seulement avec la réincarnation, mais avec la renaissance des esprits de la terre, que nous avons vue dans les systèmes religieux de Noël et de Easter/Pâques des païens (cf. Les Origines de Noël et de Easter/Pâques (No. 235)). Spence considère la circoncision sous deux types : l'un, comme un sacrifice symbolique de la sexualité et du désir, et l'autre comme un sacrifice partiel, symbolique du sacrifice de l'être tout entier à la divinité en question (ibid.).

 

La circoncision égyptienne remonte au moins à la VIe dynastie, d’après les éléments de preuve trouvés à Saqqarah, et la preuve réelle d'une telle pratique à une date aussi ancienne a d'abord été mise en doute par des autorités éminentes (ERE ibid., 3, 671 et suiv.).

 

La circoncision se trouve, comme on pouvait s'y attendre, avec l'ancienne secte des Bene Israël, les anciens Israélites appelés The Saturday Oil men ["Les hommes de l'huile du samedi"] en Inde, se propageant du Sud de Bombay à travers la Konkan (cf. ERE, vol. 2, p. 471 et suiv.). La circoncision était toujours pratiquée à la maison jusqu'à l’époque des Géonim. Entre les sixième et onzième siècles, cela a été transféré à la synagogue et pratiqué publiquement comme une cérémonie religieuse devant la congrégation. Toutes les activités de deuil dans le culte étaient omises ces jours-là.

 

Depuis l'époque de Christ et dans le Judaïsme Talmudique ultérieur, l'enfant était nommé immédiatement après la cérémonie. Ainsi, nous voyons que l'appellation baptismale ultérieure procède de cette cérémonie, plutôt que du baptême lui-même. Beaucoup plus tard, le baptême des nourrissons/enfants est venu s’insérer à la place de la cérémonie de circoncision. Dans le Judaïsme Talmudique, la cérémonie se compose de trois parties :

1. la milah, la coupe de la partie externe du prépuce, qui se fait avec un seul coup du couteau ;

2.la peri'ah, la déchirure de la muqueuse interne du prépuce qui adhère encore à la glande et est faite à l’aide de l’ongle du pouce et de l'index ;

3. ou la succion du sang de la plaie. (Cet acte contrevient à la loi biblique)

 

La circoncision n'est pas considérée comme un sacrement des Juifs (ou de l'ancien Israël) de la même manière que le Baptême et le Dîner du Seigneur sont les deux Sacrements de la Foi Chrétienne (cf. Les Sacrements de l'Église (No. 150)) ; cf. ERE, vol. 3, p. 680). Les Juifs Réformés, à partir de 1843, ont fait des efforts pour abolir la circoncision, sans succès, mais depuis 1892 les Juifs Réformés d'Amérique ne l'ont pas exigé des prosélytes pour des raisons de cruauté lorsqu’elle est pratiquée sur des adultes.

 

La circoncision en Israël est un symbole de la structure éthique et rituelle du cœur et de l'esprit, qui place tous les convertis spirituels comme éléments du corps d'Israël (cf. Deut. 30:6 ; Jérémie 4:4 ; Lév. 26:41 ; Rom 2:28 ; Col. 2:11). Philon 38d la note comme venant d'El qui s’est circoncis lui-même et ses alliés (ERE, vol. 9, p. 896).

 

Hérodote (ii 104) note que les Phéniciens et les Syriens ont adopté la circoncision de l'Égypte.

 

Un des anciens rites des adorateurs d’Ashtarté ou d’Ashtaroth ou d’Ishtar ou d’Athargatis, en fonction de la région du Moyen-Orient, était celui de l’émasculation. Les jeunes hommes se démenaient dans une frénésie en utilisant de la musique et d'autres exercices religieux, puis se castraient. À partir de là, ils se promenaient vêtus de vêtements de femmes. Ils portaient une image de la déesse çà et là, qu'ils adoraient dans des orgies sauvages. Ils se flagellaient et se faisaient des incisions. Il y avait aussi des dévotes féminines dans le Temple et des rites licencieux étaient pratiqués. Il y avait un grand respect pour les poissons dans les centres à Hiérapolis et à Bambyce. On pourrait alors en déduire que le poisson était donc le symbole de Easter/Pâques ou de Attis et n'avait rien à voir avec le Christianisme. Les cérémonies impliquaient également d'autres pratiques qui se sont glissées dans le Christianisme. La cérémonie de porter la troisième image (‘Ate) au bord de la mer, puis de prendre des jarres d'eau pour les ramener au temple et les verser dans un trou dans son enceinte était observée. Le festival du printemps consistait à empiler des branches et à les charger de biens et de trésors, puis à les brûler en présence des dieux de Syrie, qui étaient tous réunis dans le Temple pour la procédure. Des animaux et parfois des enfants étaient également offerts de cette manière. Les pèlerins se rasaient toujours la tête lorsqu’ils venaient au temple de cette manière, et les jeunes hommes et jeunes femmes offraient leurs cheveux dans des boîtes d'or ou d'argent avant de se marier. Le tatouage en l'honneur du dieu était également une pratique courante (cf. ERE, article Atargatis vol. 2, p. 166-167). De cela, nous pouvons voir le lien avec l’ancienne pratique arabe primitive ci-dessous. Lewis Paton est d'avis que le dieu lydien Attis peut être simplement une autre forme du nom d’Atargatis, ou d’Ishtar, sous la forme ‘Ate (cf. ERE, ibid., ‘Ate, vol. 2, p. 168). Attis a été castré par Rhéa et est ensuite aller se promener ça et là dans des vêtements de femmes. Lucian donne deux raisons à cette activité. Il dit que c'était en l'honneur d’Ate ou Attis et aussi en l'honneur de Combabus qui s’est mutilé pour arrêter de se compromettre avec la Reine Stratonice (ERE ibid.). Ce système religieux, que nous rencontrons dans la Bible à plusieurs reprises, est sans doute à l'origine des interdictions de la Bible sur les pratiques. Il est également facile de voir la relation entre Ishtar ou Easter/Pâques et le dieu mourant Attis qui a été sacrifié par pendaison sur une croix en bois de pin (voir le document La Croix : Ses Origines et Sa Signification (No. 039)). Le culte d'Attis était endémique à Rome au début de l'ère actuelle.

 

Les prêtres d'Attis ont continuellement protesté au quatrième siècle que les Chrétiens avaient volé toutes leurs doctrines. Le système religieux moderne des cultes du Soleil utilise même le nom Easter/Pâques dans le culte d’adoration du système et observe le festival et les statues de la déesse et du dieu. Tertullien dit qu’Atargatis était la déesse des Syriens. Macrobe dit qu'ils ont appelé le Soleil Hadad et la terre Atargatis. Ainsi, ben Hadad signifie fils du Soleil. Le Talmud l’appelle Tar’atha. En Arménie, elle est Tharatha. Elle est simplement la forme de la déesse sémitique Ishatar-‘Athtar ou tout simplement dans l'ancien anglo saxon Easter. Strabon et Hesychius l'identifient tous deux à Athara et les inscriptions de Délos l’appellent Aphrodite (ERE ibid.). Ashkelon, Karnaim et Délos étaient depuis longtemps consacrés à Astarté. Connue sous le nom Derketo à Ashkelon, sa moitié inférieure était un poisson. Cela semble être à l'origine de la sirène. Lucian n’identifie pas la divinité syrienne à Hiérapolis avec la divinité à Ashkelon, apparemment sur le motif que la divinité à Hiérapolis avait une forme humaine parfaite et il l’a appelée Héra, mais admet qu'elle peut être identifiée à Rhéa. Il ne fait aucun doute qu’elles sont une seule et même divinité. Les adeptes à la fois d’Atargatis et d’Astarté ne mangeaient pas de poisson, et les rites sexuels identifient les deux déesses comme étant la seule et même divinité. La divinité était distinguée par la localité et était donc distinctive localement dans l'esprit des gens ordinaire, tout comme elle l’était en tant qu’Ishtar en Assyrie tant à Ninive qu’à Arbèles. Le nom natif de Hiérapolis est Mabog et signifie source dans l'araméen natif (cf. ERE ibid.). Ainsi, l'association avec l'eau et les sources également.

 

D’après 2Maccabees 12:26, Judas Maccabée est allé contre le Temple d’Atergatis à Karnion en l’an 164 AEC et a tué 25 000 personnes. Paton conclut, à partir du texte de 1Maccabées 5:43, que le culte d'Atargatis a prospéré non seulement à Hiérapolis et à Ascalon, mais aussi en Basan. Des inscriptions entre Damas et Banias à Kefr Hauwar indiquent qu’un temple s’y trouvait et aussi un certain nombre d'inscriptions à Délos, datant de peu de temps avant l'ère Chrétienne, l'identifient avec Hadad et l'identifient aussi comme Aphrodite (cf. ERE, vol. 2, p. 166). Ainsi, elle est la consorte d’Hadad, le soleil, ou Baal. En tant que Rhéa, elle a castré Attis qui est aussi identifié avec elle.

 

Paton note également qu’Ovide, qui a écrit en l’an 17 EC, raconte comment Dercetis a été changée en poisson en Palestine. Germanicus, en l’an 19 EC, l'appelle la déesse syrienne Dercéto et Atargatis et ajoute les nouvelles informations qu'elle a été changée en poisson à Bambyce, le nom grec de Hiérapolis. Strabon, écrivant en l’an 24 EC, dit :

 

‘Artargate (ou Artagate dans certains manuscrits) les Syriens l’appellent Arthara, mais Ctésias l’appelle Derketo. Ici, Atargatis est identifiée avec ‘Athar (= Athtar, Ashtart, Astarté), de la même manière qu’elle est identifiée avec Aphrodite dans les inscriptions de Délos (ERE ibid.).

 

Cornutis (environ l’an 68 EC) rapporte que les poissons et les colombes étaient sacrés à la déesse Atargatis des Syriens. C'est sans doute la véritable origine du symbole du poisson à Rome au premier siècle. Les Chrétiens n'auraient jamais fait du symbole de leur foi un objet qui était une idole adorée en Palestine depuis des siècles avant et pendant l'époque de Christ. Pline, en l’an 79 EC, dit que Céto est adorée à Joppé. Tant Pline que Strabon affirment qu’un squelette de monstre marin a été exposé à Joppé. Céto doit peut-être être considérée comme la forme tronquée de Dercéto, mais Paton dit que ce n'est pas certain (ERE ibid.). Pline identifie Atargatis comme Dercéto et dit qu'elle était adorée à Hiérapolis ou Bambyce ou Mabog. Plutarque dit qu'il y avait un étang de poissons sacrés à Hiérapolis et dit que cette déesse adorée là, est identifiée avec Aphrodite et Héra, ou la déesse qui produit à partir de l'humidité les semences de toutes choses. (ERE. ibid.). Le récit le plus détaillé a été donné par Lucian qui a écrit vers l’an 200 EC, et en tant que témoin oculaire, étant lui-même un Syrien. Comme nous l'avons noté, il préfère l'identifier comme Héra, mais Paton dit qu'il ne fait aucun doute que nous avons affaire à Atargatis (ERE ibid.). Ainsi, le culte d'Atargatis, d’Ishtar ou d’Astarté, d’Ashtaroth ou d’Easter/Pâques, est à la base des rites condamnés dans la Bible impliquant ces divers aspects. Les aspects de purification impliquent le retrait de ce système d'adoration. Cela remonte au système du Veau d'Or sous des divers noms (voir le document Le Veau d'Or (No. 222)). Ainsi, le système d'Attis et d’Easter/Pâques était toujours opérationnel en Syrie jusqu'en l’an 200 EC.

 

Les rites de purification et de circoncision étaient considérés comme l'élimination de ces cultes de fertilité et du soleil en Israël et parmi les enfants d'Abraham. La circoncision a toujours été pratiquée parmi les Arabes et a été adoptée dans l’Islam sans question, basée sur des anciennes pratiques, sans doute dérivées d'Abraham. L'Islam a exactement les mêmes pratiques en ce qui concerne les mâles, en ce que la circoncision soit effectuée idéalement après sept jours. Toutefois, elle est souvent retardée de cinq, six ans ou plus. Les cheveux de l’enfant sont également rasés et pesés, et le poids en or ou en argent est donné aux pauvres. La période de purification est la même période de quarante jours et la mère va au bain à ce moment-là (ERE, vol. 2, p. 660).

 

Les anciennes pratiques de la rédemption de l'enfant dans le sacrifice sont également entrées dans les traditions de l'Islam depuis les temps les plus anciens. Le terme ‘aqiqah est appliqué à la fois au rasage de la tête de l'enfant et à l’abattage de la chèvre en rédemption le septième jour (ERE, ibid.). La circoncision est ainsi confondue comme étant le septième jour à partir de cette ancienne pratique. Les cheveux ont ici une signification similaire à celle du Nazaréen dans la législation biblique, en étant consacrés à Dieu (cf. aussi ERE, Vol. 12, p. 148a).

 

Nous pourrions déduire de la relation entre les sept jours de purification et les activités de la circoncision du huitième jour que nous avons affaire au plan du salut. Le septième jour de purification se rapporte au système du règne millénaire final et à la purification de la terre. Le huitième jour se rapporte à la résurrection finale et à la restauration de toute chair sur la terre, comme faisant partie de la nation d'Israël et donc une partie de la Cité de Dieu (cf. Apoc. 21:1-3 et le document La Cité de Dieu (No. 180)). Les femmes sont sanctifiées dans l'Esprit Saint, puis les enfants sont également sanctifiés par les parents.

 

Nous verrons plus loin le concept de sanctification porté aux niveaux supérieurs. Les choses mentionnées dans la Loi qui sont exclues pour des raisons de purification, nous verrons qu’elles sont rendues pures dans le Messie. Ces symboles ont une grande signification pour les élus et ne peuvent pas être compris s’ils sont confinés au plan physique dans lequel nous voyons Juda piégé à l'heure actuelle.

 

La Circoncision Féminine

 

La distinction dans la législation sur la purification concernant la séparation visait apparemment à établir une autre distinction claire dans les relations hommes-femmes. C’est celle de la pratique barbare et païenne de l'excision (circoncision féminine), qui a longtemps précédé soit l’Islam ou le Christianisme et même le Judaïsme lui-même. L'excision n'a rien à voir avec Dieu ou Ses Lois et est une pure barbarie païenne, provenant des coutumes aberrantes parmi certaines tribus du Moyen-Orient.

 

L'excision consiste en la coupe des nymphoe ou petites lèvres de la vulve, qui se rejoignent sur le clitoris. Le rite est encore pratiqué parmi les tribus arabes de Moab à l’approche du mariage. À l'origine, il s’agissait probablement d’un sacrifice à la déesse de la fertilité pour assurer une descendance plus abondante, mais le rite peut avoir reflété le sacrifice d'une partie de la personne au lieu de la personne entière, une pratique qui était endémique chez les Moabites (cf. ERE. ibid.). La mutilation du clitoris dans la circoncision féminine (l'excision) pour empêcher l'orgasme est un rite bizarre dérivé de certaines tribus du Moyen-Orient et n'a aucun soutenu ni dans la Bible ni dans le Coran.

 

La protection des enfants de sexe féminin

 

Une des pratiques endémiques dans les temps anciens était celle du sacrifice d’enfants à Moloch et au dieu Lune Sin, ou quel que soit le nom dans les différentes régions où il était adoré. L'un des faits peu connus dans ce processus était également que les femmes étaient enterrées en sacrifice à la divinité de la terre. Cette pratique était aussi ancienne que celle de la circoncision. La pratique chez les Arabes a été notée dans l'article sur les Arabes (Anciens) (ERE, Vol. 1, p. 669 et suiv.). Le Coran (Qour'an) note la pratique et lui attribue le véritable motif, à savoir la pauvreté (Sourates 5:152 ; 17:33).

 

La victime était tuée sans effusion de sang. En d'autres termes, enterrée vivante. Cette pratique pourrait bien avoir été la base de la législation pour la protection des enfants de sexe féminin. Nos connaissances sur la pratique est maintenant limitée à cette distance dans le temps, mais il ne peut être écarté que cette injonction nous a été imposée comme un signe et un symbole de la protection de l'enfant de sexe féminin en Israël et de son dévouement à Dieu dans la purification et l'éloignement du système païen des nations, dont Israël avait été sélectionné et appelé.

 

La législation sur la purification semble également avoir une relation avec la séparation du Messie et de son sacrifice. Le Messie, ayant une préexistence, a été conduit à son ministère à la fin du quatrième système millénaire, ou quarante siècles, étant né en l’an 5 AEC. La femme, qui était l'épouse de l'homme, a été extraite et gardée séparée pendant soixante-dix siècles depuis Adam jusqu’à la Première Résurrection, puis au cours des mille ans du Septième Millénaire et jusqu’à la Deuxième Résurrection du Huitième Millénaire. Ainsi, le mâle était circoncis le huitième jour, étant également symbolique de la fin du système symbolisée par la femme à quatre-vingts jours. La dernière phase est un nouveau ciel et une nouvelle terre.

 

Symbolisme de la Loi et des Sacrifices

 

Le système sacrificiel était lui-même symbolique de plusieurs aspects du culte d’adoration. L'offrande de paix avec sa fête de communion montrait l'idéal de la communion entre Dieu et l'homme. Le tamid ou l’offrande perpétuelle symbolisait l’engagement d’Israël à un service ininterrompu à Yahovah. L’offrande pour le péché :

 

avec son aspersion de sang montrait que l'une des conditions pour se purifier du péché était de se placer humblement devant Dieu (ERE, vol. 12, p. 148).

 

La circoncision était un insigne national de dévouement à Yahovah. Le Sabbat symbolisait l’achèvement de l’œuvre de la création. Les Sabbats étaient eux-mêmes également le signe de la sanctification d'Israël et du peuple de Dieu (Exode 31:13).

 

Exode 31:13 Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Eternel qui vous sanctifie. (LSG)

 

Ainsi, tout autre système de Sabbats est indicatif de l'adoration d'un autre Dieu et doit, par la loi et le culte d’adoration, constituer une idolâtrie. Il s'agit d'un compromis de la purification suivant le sacrifice du Messie. La Loi elle-même et la législation sur la purification ne pouvaient jamais rendre la personne parfaite et pointaient vers un système plus parfait.

 

Hébreux 10:1-23 En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. 2 Autrement, n’aurait-on pas cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés ? 3 Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices ; 4 car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. 5 C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps ; 6 Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. 7 Alors j’ai dit : Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté. 8 Après avoir dit d’abord : Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, 9 il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. 10 C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. 11 Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, 12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, 13 attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. 14 Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. 15 C’est ce que le Saint-Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit : 16 Voici l’alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leurs cœurs, Et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute : 17 Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. 18 Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché. 19 Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire 20 par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, 21 et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, 22 approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. 23 Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle. (LSG)

 

De cette manière, nous avons tous été purifiés. L'eunuque et le Gentil, qui étaient empêchés par la Loi de servir, ont été faits partie du Temple de Dieu dans le sacrifice rédempteur de Jésus-Christ.

 

Actes 8:26-40 Un ange du Seigneur, s’adressant à Philippe, lui dit : Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert. 27 Il se leva, et partit. Et voici, un Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer, 28 s’en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Ésaïe. 29 L’Esprit dit à Philippe : Avance, et approche-toi de ce char. 30 Philippe accourut, et entendit l’Éthiopien qui lisait le prophète Ésaïe. Il lui dit : Comprends-tu ce que tu lis ? 31 Il répondit : Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ? Et il invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui. 32 Le passage de l’Écriture qu’il lisait était celui-ci : Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; Et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, Il n’a point ouvert la bouche. 33 Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra ? Car sa vie a été retranchée de la terre. 34 L’eunuque dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi ? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre ? 35 Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. 36 Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? 37 Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. 38 Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. 39 Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route, 40 Philippe se trouva dans Azot, d’où il alla jusqu’à Césarée, en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait. (LSG)

 

À partir de ce moment-là, l'eunuque n'avait plus besoin d'un enseignant, et Philippe a été enlevé pour montrer par des miracles dans l'Esprit Saint, que l'eunuque était enseigné directement par l'Esprit et n'avait plus besoin d'un autre enseignant que Christ dans l'Esprit Saint comme la puissance de Dieu étant tout en tous. Ce qui était dans le péché a été purifié et rendu saint.

 

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