Christian Churches of God
[255]
La Loi et le Troisième Commandement
(Édition
4.0
19981006-20050810-20120520)
Il est écrit : Tu ne
prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car
l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en
vain. Le Troisième
Commandement implique le concept entier du pouvoir et de l'autorité
de Dieu dans Son système d’Ordre Juridique. Ce commandement
traite non seulement de l'utilisation
profane de Son nom dans les paroles futiles mais concerne aussi
l’ensemble de l’ordre juridique civil et religieux et le
calendrier établi pour sa fonction dans cet ordre. Prétendre
agir au nom de Dieu sous un autre système est aussi une
infraction de ce commandement.
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ã
1998, 1999, 2005,
2012
Wade Cox
et al, ed. Wade Cox)
(Tr.
2003, rév. 2024)
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La Loi et le Troisième
Commandement [255]
Il est écrit :
Exode 20:7 Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu,
en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui
prendra son nom en vain. (LSG)
Deutéronome 5:11 Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton
Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui
prendra son nom en vain. (LSG)
Le nom de Dieu au singulier est Eloah. Il est la source de tout pouvoir et
de toute autorité et Il est l’objet de l’adoration au Temple
(Esdras 4:17-7:26).
L'armée céleste est devenue, à sa création, elohim avec Eloah,
de même que nous sommes en processus de devenir elohim. Eloah, cependant, est un seul Dieu.
Deutéronome 6:4-5 Écoute, Israël ! l'Éternel, notre Dieu, est le
seul Éternel. 5 Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de
tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. (LSG)
Exode 3:14 nous montre que Dieu est en train de devenir quelque chose. Il
dit ici : Je serai ce que
je deviendrai (‘eyeh ‘asher ‘eyeh
cf.
la Bible
Oxford Annotated RSV,
ainsi que Bullinger,
Companion Bible,
la note du verset). Dieu est en processus de s’étendre Lui-même pour
devenir “tout
en tous”.
Le
Système d’Ordre Juridique de Dieu
Cela est une infraction de la Loi de Dieu et du troisième commandement
d’établir un système de loi, non conformément à la Bible et à
ses dispositions. Le système entier ainsi pervertit la Loi de
Dieu. Il n’est pas permis de mettre en application certaines
parties de l’ordre juridique et d’en rejeter d’autres.
Il n’est pas permis de revendiquer adorer le Dieu Vivant au nom de
Jésus-Christ, et de rejeter les Sabbats et les Fêtes, et de
mettre en application à sa place les systèmes païens d’adoration
et les cultes du Soleil. Ainsi, le culte du dimanche et la mise
en œuvre des festivals de Noël et d’Easter/Pâques sont non
seulement une infraction du quatrième commandement, mais aussi
une infraction du troisième commandement et de la loi entière.
Dieu dit qu’Il déteste leurs Fêtes et Sabbats (Ésaïe 1:11-20) en
raison de cette hypocrisie.
Un faux Sabbat, ce n’est pas seulement rendre un culte un autre jour, tel
que le dimanche. C’est adorer Dieu en vain par l’injustice, la
malice et l’hypocrisie. Dieu déteste ces faux prêtres idolâtres.
Ils sont ceux en soutane noire qui servent Baal et les cultes du
Soleil (cf. 2Rois 23:5 ; Osée 10:5 ; Sophonie 1:4).
Toute autorité est obligée de fonctionner à partir de la Loi de Dieu et
d’entreprendre toutes les questions dans le cadre de cette loi.
Tous les systèmes religieux qui prétendent travailler pour la
Bible et influencent ou changent l’ordre juridique prennent le
nom de l’Unique Véritable Dieu en vain et enfreignent Sa Loi en
vertu du troisième commandement.
S'ils enseignent
contrairement à la parole de Dieu, alors ils prennent Son nom
sans but divin et sans Son autorité et c'est, par conséquent, en
vain.
Le Nom de Dieu
Tout exercice de pouvoir sous la direction de Dieu s’effectue en Son nom, en
tant que Yahovah des Armées. De là, tout être qui agit pour Lui
est appelé par Son nom Yahovah et il
porte Son autorité de la même manière qu’un individu portant
l'anneau du roi avait l'autorité du roi
(cf.
L'Ange de YHVH
(No. 024)
; et Genèse, chapitres 18 et 19).
Dieu nous guide et nous enseigne. Sa tendresse nous rend parfait et nous
avons le bouclier de Son salut. Il est notre forteresse et notre
libérateur (2Samuel 22:32-35 ; Psaume 18:34 ; 144:1). Tout
pouvoir vient de Dieu et les pouvoirs qui existent sont
institués par Dieu (Romains 13:1-2, 7).
Cependant, nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5:29).
C'est à lui qu'appartiennent la
vengeance et la rétribution
(Deut. 32:35 ; Psaume 94:1 ; Hébreux 10:30 ; Romains 12:19).
Deutéronome 10:20-22 Tu craindras l’Éternel, ton Dieu, tu le
serviras, tu t’attacheras à lui, et tu jureras par son nom.
21 Il est ta gloire, il est ton Dieu : c’est lui qui a
fait au milieu de toi ces choses grandes et terribles que tes
yeux ont vues. 22 Tes pères descendirent en Égypte au
nombre de soixante–dix personnes ; et maintenant l’Éternel, ton
Dieu, a fait de toi une multitude pareille aux étoiles des
cieux. (LSG)
Il nous est commandé de ne pas prendre le nom de Dieu en vain, ou de jurer
par Son nom faussement. Il est saint, et Son nom est grand et
merveilleux
(cf. Ex. 20:7).
Lévitique 19:12 Vous ne jurerez point faussement par mon nom,
car tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis l'Éternel. (LSG)
Psaume 99:2-3 L’Éternel est grand dans Sion, Il est élevé
au-dessus de tous les peuples. Qu'on célèbre ton nom grand et
redoutable ! Il est saint ! (LSG)
Psaume 111:9 Il a envoyé la délivrance à son peuple, Il a établi
pour toujours son alliance ; Son nom est saint et redoutable.
(LSG)
Jérémie 14:9b
Cependant tu es ô SEIGNEUR au milieu de nous, et nous sommes
appelés par ton nom ; (KJF)
Le Dieu Invisible
Les Écritures nous disent que Dieu n’a jamais été vu et que personne n’a
jamais entendu Sa voix. Qui est ce Dieu qui est connu seulement
par Son nom ?
Jean 1:18a Personne n'a jamais vu Dieu (LSG)
Exode 33:20 L’Éternel dit :
Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et
vivre. (LSG)
Jean 5:37 Et le Père qui m’a
envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais
entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face, (LSG)
Christ identifie ici le Père comme cet être qui n’a jamais été vu
– ni Sa forme ni Son aspect
– et dont la voix n’a jamais été entendue.
Les écrits de Paul dans le Nouveau Testament font référence au Dieu
“invisible”.
Colossiens 1:15 Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né
de toute la création. (LSG)
1Timothée 1:17 Au roi des siècles, immortel, invisible, seul
Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles ! Amen !
(LSG)
Hébreux 11:27 C'est par la foi qu'il quitta l'Égypte, sans être
effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme
voyant celui qui est invisible. (LSG)
Ce Dieu, que personne n’a jamais vu, a un nom. Le nom de Dieu identifie qui
Dieu est. Le nom de Dieu
est Eloah, ou Yahovah des Armées. Parfois, le nom de Dieu
est incorrectement appelé
Jéhovah ou Yahvé.
Comment le nom de Dieu peut-il être utilisé en
vain ? La concordance
Young’s Analytical Concordance
donne plusieurs significations au mot
vain.
·
Vanité : Ce mot provient du mot Hébreu
hebel. (Jérémie 10:3)
·
Gratuit, pour rien- du mot
hébreu chinnam (Ézéchiel 6:10)
·
Creux de
nabab (Job 11:11,12)
·
Vide, vain de rig.
(Psaume 2:1 ; Jérémie 51:58)
·
Fausseté ou mensonge de
sheqer. (Exode 5:9)
·
Désolé ou ruiné de tohu
(Ésaïe 45:18 ; cf. Genèse 1:2 ; Jérémie 4:23)
·
Improductif ou inutile du grec
mataios
Tous ces mots sont traduits en français par
vain, mais nous voyons à partir des références scripturales que
chacun de ces mots a une application différente. Le mot pour
vain dans le troisième
commandement, cependant, vient d’un mot hébreu différent
shav, ou
shawv, qui a également
la signification de
fausseté, et de là,
vanité. Dans le Dictionnaire Hébreu de Strong
shawv
(SHD) 7723 signifie
désolation, mal, ruine, idolâtrie, inutilité, en vain, faussement.
Alors que nous considérons le troisième commandement, nous
examinerons les nombreuses façons dans lesquelles ce mot
s’applique.
Le Nom de Dieu écrit mais pas prononcé
Le nom de Dieu signifiait beaucoup pour les Hébreux. Après la captivité
babylonienne, la tribu de Juda de même qu’une partie des tribus
de Lévi et de Benjamin qui l’accompagnaient, considéraient que
le nom de Dieu était tellement saint que, bien que le nom fût
souvent écrit, il n’était jamais prononcé. Lorsqu’un lecteur
dans la synagogue rencontrait dans le texte le mot
“YHVH”, il le remplaçait par le mot “Adonaï”, qui
signifie le Seigneur
(cf. Yahovah SHD
3068 et Yahovih SHD 3069 ci-dessous).
L’écriture hébraïque, tout comme la sténographie moderne, ne comportait que
des consonnes. Les voyelles ont été ajoutées plus tard, pour
ceux qui étaient incertains de la tradition orale hébraïque,
concernant la prononciation, à l’aide d’une série de petites
marques, appelées points de voyelles, placées au-dessus, autour
et au-dessous du texte consonantique mais sans jamais interférer
avec lui. Ainsi, les voyelles du mot
Adonaï (SHD 136) ont été ajoutées autour des lettres du nom de Dieu,
et ces voyelles devaient être lues. En conséquence de cette
pratique, le mot hybride
Yahovah a fait son apparition (relativement récemment) étant
composé du nom YHVH et intercalé avec les voyelles de
Adonaï. Le nom a été
altéré 134 fois par les Sopherim (les scribes au temps des
rabbins) et nous savons, où ces altérations ont été faites en
examinant l’original. Nous savons à partir de l’archéologie
ancienne que le nom abrégé de Dieu était
Yaho (cf. J.B.
Pritchard, The Ancient
Near East, Princeton, 1958, Vol. 1, pp. 278-282). Cela a été
incorrectement écrit Jah. Il n’y a pas de
J en hébreu et la
voyelle a été incorrectement omise du texte, comme nous le
voyons dans les anciens textes du Temple à Éléphantine (cf.
Psaume 68:4 version KJV). Les érudits contemporains l’écrivent
Jahvé ou
Yahvé.
Là où Yahovah (SHD 3068) était
écrit cela était prononcé comme
“Adonaï,”
et là où on faisait référence à
Le Dieu,
Yahovih (SHD 3069)
était écrit. Cela était toujours prononcé
“elohim”
par les scribes postérieurs, plus pour éviter les
implications théologiques de la distinction que toute autre
raison. La plupart de ces traditions postérieures ont pénétré le
Judaïsme à la suite de la captivité babylonienne, de même que le
concept des anciens païens qui ne mentionnaient pas le nom du
dieu, de peur que sa mention ne force la déité à agir, ou à être
contrôlée par la personne qui prononce le nom (cf. l’étude
Abracadabra : La
Signification des Noms (No. 240)).
Même en écrivant le nom de Dieu, en faisant une copie de la loi le scribe
devait respecter certaines règles.
·
Il doit s’être récemment lavé.
·
Il doit porter les vêtements entièrement juifs.
·
Il ne doit jamais tremper sa plume dans l’encre au milieu d’écrire le nom de
Dieu.
·
Si un Roi s’adresse à lui pendant qu’il écrit le nom de Dieu, il ne doit pas
lui porter attention.
Ces règles furent prétendument imposées parce qu’ils pensaient qu’elles
empêcheraient l’homme de prendre le nom de Dieu en
vain. Il est plus
probable cependant, qu’ils étaient aussi influencés par les
mêmes considérations que nous avons vues en rapport avec le
concept des Noms chez les païens,
à savoir que
si l'on connaissait
le nom, on pouvait l'invoquer
et le contrôler. Cette vue est exactement
l’opposé de la signification du troisième commandement de la Loi
de Dieu.
La Companion Bible de Bullinger
(Annexe 32)
contient une liste des substitutions de
Adonaï pour
Yahovah et le traitement de
elohim aussi. Cette emphase sur la manière de prononcer le
nom de Dieu n’est pas ce que le troisième commandement signifie.
R. J.
Rushdoony (The Institutes
of Biblical Law, Presbyterian and Reformed Publishing
Company, 1973, p. 126) pose les questions suivantes :
“Q. 112. Qu’est-ce qui est exigé dans le
troisième commandement ?”
“R. Le troisième commandement exige que le nom de
Dieu, ses titres, ses attributs, ordonnances, la parole, les
sacrements, la prière, les serments, vœux, les tirages au sort,
ses œuvres, et toutes autres choses par lesquelles il se fait
connaître, soient saints et utilisés avec révérence en pensée,
en méditation, en parole et en écriture, pour une profession
sainte et une conversation responsable, pour la gloire de Dieu,
et notre bien et celui des autres”.
“Q. 113. Quels sont les péchés interdits dans le
troisième commandement ?”
“R. Les péchés interdits dans le troisième
commandement sont les suivants : ne pas utiliser le nom de Dieu
comme il se doit, en abuser par ignorance, en le mentionnant de
manière vaine, irrévérencieuse, profane, superstitieuse, ou
utiliser de toute autre manière ses titres, ses attributs, ses
ordonnances ou ses œuvres par le blasphème, des vœux ou des
serments, s'ils sont licites, et de les accomplir, si d'autres
choses sont illicites ; murmurer et se quereller à propos de Sa
parole, l’examiner curieusement et l’appliquer de façon erronée,
ou la pervertir de quelque manière que ce soit, en plaisanteries
profanes, en questions curieuses ou inutiles, en vaines
discussions ou en soutenant de fausses doctrines ; abuser du
nom, des créatures ou de toutes autres choses contenues sous le
nom de Dieu, pour en faire des ensorcellements ou toutes
convoitises et pratiques pécheresses ; les dénonciations, les
mépris, les insultes, ou toutes oppositions à la vérité de Dieu,
à sa grâce et à ses voies. Faire profession de religion par
hypocrisie ou avec de mauvaises intentions ; Avoir honte de Lui
ou Lui faire honte.”
La plupart des gens n’ont probablement jamais considéré une application
aussi large du troisième commandement de Dieu. Nous savons que
Dieu veut être en communion avec l’homme. La seule façon que
cette relation puisse porter ses fruits est que l’homme soit
soumis totalement et complètement à Dieu et à Sa volonté, par
l’obéissance totale et complète à Sa Loi. Dieu veut l’obéissance
et non pas des sacrifices. Plus important encore, la loi nous a
été donnée pour notre bien et elle n’est pas un fardeau
lorsqu’elle est observée
par la puissance de l’Esprit Saint.
La perversion de l’usage en vain du nom de Dieu a commencé dans les jours du
petit-fils d’Adam, Énosch, à
partir de l’examen de Genèse 4:26.
Genèse 4:26 Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom
d'Énosch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de
l'Éternel. (LSG)
Cette traduction, dans la [Bible] version LSG, cache ce qui s’est vraiment
passé. L’Annexe 21 de la
Companion Bible de Bullinger nous donne la vraie intention
de ce verset. D’après les anciens commentaires judaïques, les
hommes ont cessé de prier au nom du Seigneur (Targum
Onkelos) et se sont aussi fait des idoles et les ont
appelées par le nom de la Parole de Dieu (Targum
Jonathan). Rashi dit qu’il y a eu profanation en invoquant
le nom du Seigneur. Le Dabar Yahovah ou la Parole de Dieu était l’entité qui représentait
Dieu, ceci était la fonction de Jésus Christ en tant que le
Logos.
Cela était compris que dans les jours d’Énosch
(le descendant d’Adam) les hommes ont commencé à instaurer un
faux culte en mettant le nom de Dieu sur les corps célestes.
Apparemment, ils auraient commencé à appeler
leurs
dieux par le nom Yahovah. L’idolâtrie est ainsi comprise pour
avoir son commencement là. Énosch
signifie fragile, faible,
maladif, ou incurable.
Genèse est le livre des
commencements. À l’époque d’Énosch,
l’homme a commencé à utiliser le nom de Dieu en vain. Énoch,
le septième [patriarche] depuis Adam, est enregistré comme
prophétisant contre eux et contre leur impiété (Jude 14,15).
L’idolâtrie pervertit toujours le nom de Dieu. C’est Satan qui
inspire l’homme à se détourner de l’adoration de Dieu et à la
diriger vers lui-même.
Prononcer le nom de Dieu en
hébreu
Il y a certains groupes parmi les diverses Églises de Dieu observant le
Sabbat, qui promeuvent l’idée de prononcer le nom de Dieu
seulement en hébreu. Ils fondent cette idée sur une mauvaise
compréhension d’Actes 4:12.
Actes 4:12 Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous
le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par
lequel nous devions être sauvés. (LSG)
Certains des noms promus par ces églises sont ici énumérés :
Pour le Dieu Très-Haut :
YaHVah, Yahu Wey, Yahaweway, Yhwh.
Pour le Messie : YaHVaHoshea, Yahushua, Yahshua, Yeshua.
La plupart des groupes des “noms sacrés”
promeuvent avant tout le nom de
Yahweh pour le Dieu Très Haut,
et
Yahshua pour le Messie.
Le concept des “noms sacrés” est
que nous devons connaître le nom de Dieu et le prononcer
correctement – avec la bonne intonation – pour être sauvé. Cette
idée tourne en dérision le Dieu Tout-Puissant, en insinuant
qu’Il communique avec l’homme en aucune autre langue que
l’hébreu, et ignore complètement le fait que c’est Dieu qui a
divisé les langues à la tour de Babel. Elle ignore aussi le
texte d’Ésaïe 28:11.
Ésaïe 28:11 Hé bien ! c'est par des hommes aux lèvres
balbutiantes et au langage barbare que l'Éternel parlera à ce
peuple. (LSG)
L’idée des “noms sacrés”
ignore aussi les titres et rôles variés donnés
par délégation, à
celui qui a été identifié plus tard comme Jésus Christ, tel que
vu dans Ésaïe 9:6
Ésaïe 9:6 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et
la domination reposera sur son épaule ; on l'appellera
Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la
paix. (LSG)
Les concepts de cette phrase peuvent être lus et compris de plusieurs
façons. La Septante (LXX) lit le texte d’Ésaïe 9:6-8 comme suit
:
Car un petit enfant nous est né, et un fils nous a été
donné ; et la principauté repose sur son épaule, et il est
appelé de ce nom, l’Ange du Grand Conseil.
Par lui j’amènerai la
paix sur les princes, par lui la santé et la paix. 7
Sa principauté est grande, et à la paix qu’il donne il n’est
point de limites ; il s’assoira sur le trône de David, et il
possédera son royaume, pour le conduire, et l’affermir dans
l’équité et la justice, maintenant et dans tous les siècles ;
l’amour du Seigneur des Armées fera ce prodige.
(LXX traduite par Giguet)
Le texte original lit littéralement
Conseiller le Dieu [el] Puissant, de là, sa traduction dans
la LXX comme l'Ange du
Grand Conseil, qui est ce qui est compris.
Le terme Père Éternel ne peut pas
être compris à l’intérieur du Trinitarisme ou dans le Judaïsme.
Il a été complètement supprimé de la LXX. Le texte hébreu
confère une fonction d’un Père Éternel au Messie. Selon Paul, il
y a plusieurs paternités dans le ciel et sur la terre (Éphésiens
3:14-15). On pourrait essayer de lire le texte hébreu comme le
Père Éternel conférant le titre, mais ce n’est pas lu de cette
façon, en général, à partir des textes. La Soncino traduit le
texte ainsi :
Car un enfant nous est né,
Un fils nous est donné
;
Et le gouvernement
repose sur son épaule ;
Et son nom est appelé
Pele-joez-el-gibbor-
Abdi-ad-sar-shalom
Ainsi, la structure entière est vue comme un nom de pouvoir donné par Dieu.
La Septante (LXX) a été écrite plusieurs siècles avant Christ,
et ceux qui l’ont écrite avaient compris qu’il serait l’Ange de
l’Ancien Testament qui a donné la Loi à Moïse. Le Judaïsme
moderne tente d'ignorer ce fait et c’est d’ailleurs la raison
pour laquelle la LXX a été contestée par le Judaïsme rabbinique
postchrétien. Nous savons que ces rôles divers sont par
délégation à cause du verset
7b (v. 8 LXX), “le zèle de l’Éternel des Armées accomplira
cela”.
L’idée des “noms sacrés”
ignore les faits historiques enregistrés dans l’Écriture dans
Matthieu 1:21 (aussi le verset 23).
Matthieu 1:21 Et elle
accouchera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (qui
signifie sauveur) et il sauvera son peuple de leurs péchés.
Jésus est devenu le Sauveur par délégation, après avoir vécu une vie sans
péché
et
donné cette vie en sacrifice. Il y a des Écritures qui montrent
clairement que Dieu le Père est notre Sauveur suprême
(Ps. 106:21 ; Ésaïe 60:16).
Jude 25 à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre
Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant
tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen !
(LSG)
(Consulter l'étude
Dieu notre
Sauveur (No. 198)).
Matthieu 1:23 Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un
fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie DIEU
AVEC NOUS.
Ce Fils de Dieu, ce Messie, ce Sauveur par délégation, a été nommé Souverain
Sacrificateur (Grand Prêtre), d’après l'Ordre de Melchisédek et
est devenu notre Souverain Sacrificateur à sa première venue, et
Il deviendra notre Roi à sa deuxième venue. Limiter le Messie
juste à un seul nom hébreu enfreint le troisième commandement.
C’est prendre le nom de Dieu en
“vain”. Cela limite le but de Dieu et cela limite le
Plan de Dieu pour le salut éventuel de toute l’humanité.
Quand les disciples ont demandé à Jésus Christ de leur enseigner comment
prier (Luc 11:1-4), il leur a enseigné à adresser leurs prières
au Père. On s’adresse à Dieu en disant : “Notre Père qui est aux
cieux”. Christ n’a jamais dit aux disciples de s’adresser au
Père en hébreu seulement.
Jésus Christ dans sa prière dans Jean 17:1-26 s’adresse à Dieu en disant :
“Père”. Dans Matthieu 27:46, nous voyons que, lorsque Jésus
Christ était sur le pieu, il a crié au Père en araméen, qui
était la langue véhiculaire du peuple,
“Eli,
Eli, pourquoi m'as-tu abandonné
?” (citant l’Écriture en hébreu). Il n’a pas utilisé
l’hébreu pour s’adresser au Père. Matthieu le rapporte, parce
qu'il était présent à la crucifixion et qu’il l’a entendu. Jean
aussi était là et a enregistré les paroles suivantes de Christ :
“Tout est accompli”.
Dieu a plusieurs noms et ces noms doivent être
sanctifiés. Prononcer ces noms en hébreu seulement ne sanctifie pas
le nom de Dieu. Les noms eux-mêmes sont des concepts. Les noms
conférés au fils par le Père sont des titres de pouvoirs. C'est
la raison pour laquelle le nom Yahovah était donné aux Anges qui
agissaient pour Dieu dans l’Ancien Testament. Dieu seul était
appelé Yahovah des Armées.
Le blasphème et l’utilisation
abusive des noms de Dieu
Les Psalmistes font la remarque que les fous et les ennemis d’Israël
méprisent le nom de Dieu (Psaume 74:10-18). Les gens sont
enlevés sans raison et rachetés par Dieu, qui parle. Le peuple
de Dieu est envoyé en captivité et blasphème le nom de Dieu. Par
conséquent, Son peuple connaîtra Son nom et saura qu'Il parle
(Ésaïe 52:5 ; cf. Romains 2:24). Dans les derniers jours, les
hommes blasphémeront le nom de Dieu et ne se repentiront pas
pour Lui rendre gloire (Apoc. 16:9, 11, 21).
Un exemple classique de l’utilisation abusive du nom et de l’autorité de
Dieu, sous un simple serment et blasphème se trouve dans 1Rois
21:10-13 et dans Actes 6:11 ff. Étienne n’a pas contesté le
droit du conseil de le mettre à mort. Il a prié pour qu’ils
soient tous pardonnés, parce qu’ils avaient agi d’après de faux
témoignages, en infraction des troisième et neuvième
commandements.
Christ a été faussement accusé de blasphème (Matt. 9:3 ; 26:65-66 ; Jean
10:36). Cependant, il a aussi parlé, du péché impardonnable du
blasphème contre l’Esprit Saint (Matt. 12:22-32 ; Marc 3:22-30).
C’est un sujet difficile en soi. L’Esprit Saint est l’instrument
nécessaire pour le salut dans la puissance de Dieu. L’échec de
reconnaître la nécessité de la rédemption et son propre péché,
c’est en fait mentir à l’Esprit Saint et le blasphémer.
L'Honneur à ceux qui portent
les Noms de Dieu
L’autorité de Dieu s’étend à la fois aux dirigeants spirituels et aux
dirigeants physiques.
Exode 22:28 Tu ne maudiras point Dieu, et tu ne maudiras point
le prince de ton peuple. (LSG)
Mépriser l’elohim ou les dirigeants de son pays, c’est blasphémer le nom de
Dieu. Nous verrons cela plus en détail ci-dessous. Le blasphème
et le fait de blasphémer le nom de Dieu sont mentionnés dans de
nombreuses Écritures.
Psaume 74:10 Jusqu'à quand, ô Dieu ! l'oppresseur
outragera-t-il, l'ennemi méprisera-t-il sans cesse ton nom ?
(LSG)
Psaume 74:18 Souviens-toi que l'ennemi outrage l'Éternel, et
qu'un peuple insensé méprise ton nom ! (LSG)
Ésaïe 52:5-6 Et maintenant, qu'ai-je à faire, dit l'Éternel,
quand mon peuple a été gratuitement enlevé ? Ses tyrans poussent
des cris, dit l'Éternel, et toute la durée du jour mon nom est
outragé. 6 C'est pourquoi mon peuple connaîtra mon
nom ; c'est pourquoi il saura, en ce jour, que c'est moi qui
parle : me voici ! (LSG)
Un exemple de faux témoignage pour un gain malhonnête est illustré dans le
cas de Naboth. Cet acte porte atteinte à la fois au troisième et
au neuvième commandement, car c’est en violation du neuvième
commandement que le faux témoignage se produit, cependant c’est
en conformité avec le troisième que la sentence est injustement
exécutée.
1Rois 21:10-13 et mettez en face de lui deux méchants hommes qui
déposeront ainsi contre lui : Tu as maudit Dieu et le roi ! Puis
menez-le dehors, lapidez-le, et qu'il meure. 11 Les
gens de la ville de Naboth, les anciens et les magistrats qui
habitaient dans la ville, agirent comme Jézabel le leur avait
fait dire, d'après ce qui était écrit dans les lettres qu'elle
leur avait envoyées. 12 Ils publièrent un jeûne, et
ils placèrent Naboth à la tête du peuple ; 13 les
deux méchants hommes vinrent se mettre en face de lui, et ces
méchants hommes déposèrent ainsi devant le peuple contre Naboth
: Naboth a maudit Dieu et le roi ! Puis ils le menèrent hors de
la ville, ils le lapidèrent, et il mourut. (LSG)
Dans cette référence, Jézabel a désigné de faux accusateurs, afin que le Roi
Achab puisse prendre possession
du vignoble de Naboth.
Un
exemple de fausse accusation dans le Nouveau Testament se trouve
dans Actes 6.
Actes 6:8-13 Étienne, plein de grâce et de puissance, faisait
des prodiges et de grands miracles parmi le peuple. 9
Quelques membres de la synagogue dite des Affranchis, de celle
des Cyrénéens et de celle des Alexandrins, avec des Juifs de
Cilicie et d'Asie, se mirent à discuter avec lui ; 10
mais ils ne pouvaient résister à sa sagesse et à l'Esprit par
lequel il parlait. 11 Alors ils subornèrent des
hommes qui dirent : Nous l'avons entendu proférer des paroles
blasphématoires contre Moïse et contre Dieu. 12 Ils
émurent le peuple, les anciens et les scribes, et, se jetant sur
lui, ils le saisirent, et l'emmenèrent au sanhédrin. 13
Ils produisirent de faux témoins, qui dirent : Cet homme
ne cesse de proférer des paroles contre le lieu saint et contre
la loi ; (LSG)
De faux témoins sont désignés ici pour accuser Étienne de blasphème. Le
pouvoir de le mettre à mort existait, mais ce pouvoir a été
utilisé de façon incorrecte.
Comme nous l’avons déjà vu, ils ont essayé de condamner Christ de la même
manière. Dans la plupart des cas, les prophètes, qui ont été
envoyés à Israël ont été tués pour divers prétextes par les
prêtres et les prophètes ou par la communauté religieuse de ce
temps-là. Dans la plupart des cas, la nation vivait dans le
péché parce que la communauté religieuse était elle-même en
faute et généralement, grossièrement idolâtre.
Matthieu 9:1-7 Jésus, étant monté dans une barque, traversa la
mer, et alla dans sa ville. 2 Et voici, on lui amena
un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au
paralytique : Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont
pardonnés. 3 Sur quoi, quelques scribes dirent
au-dedans d'eux : Cet homme blasphème. 4 Et Jésus,
connaissant leurs pensées, dit : Pourquoi avez-vous de mauvaises
pensées dans vos cœurs ? 5 Car, lequel est le plus
aisé, de dire : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire :
Lève-toi, et marche ? 6 Or, afin que vous sachiez que
le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les
péchés : Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va
dans ta maison. 7 Et il se leva, et s'en alla dans sa
maison. (LSG)
Si Jésus était en effet le Christ, alors il ne proférait pas de blasphèmes.
Le Souverain Sacrificateur a prophétisé, cette année-là, qu’un
seul devait mourir pour le peuple. Il attendait le Christ. C'est
symbolique du déchirement de ses vêtements. Le Grand Prêtre ne
déchirait jamais ses vêtements, mais ce qu'il a fait
symboliquement, par cette action, c'est de retirer le sacerdoce
de Lévi en Juda et de le transférer à Melchisédek en Israël.
Matthieu 26:63-66 Jésus garda le silence. Et le souverain
sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t'adjure, par le
Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu.
64 Jésus lui répondit : Tu l'as dit. De plus, je vous
le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la
droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.
65 Alors le souverain sacrificateur déchira ses
vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu'avons-nous encore besoin
de témoins ? Voici, vous venez d'entendre son blasphème. 66
Que vous en semble ? Ils répondirent : Il mérite la mort. (LSG)
Jésus Christ a été faussement accusé de blasphème, à cause de l'ignorance de
ses auditeurs quant aux Écritures. La plupart des Chrétiens
modernes mettraient Christ à mort, s’il venait aujourd'hui,
parce que le message qu'il leur donnerait différerait de ce
qu’ils veulent, et de ce qu'ils ont été amenés à croire. Au
Moyen Âge, il aurait été brûlé au bûcher, comme un soi-disant
Arien, qui observait le Sabbat, à cause de ses propres messages
dans les textes anciens du Nouveau Testament.
Jean 10:34-36 Jésus leur répondit : N'est-il pas écrit dans
votre loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ? 35 Si
elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée,
et si l'Écriture ne peut être anéantie, 36 celui que
le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu
blasphèmes ! Et cela parce que j'ai dit : Je suis le Fils de
Dieu. (LSG)
Ce message, à lui seul, serait suffisant pour le faire condamner. Il a été
accusé d’opérer par la puissance de
Béelzébul le Seigneur
des Mouches, le Dieu d’Ekron.
Matthieu 12:22-32 Alors on lui amena un démoniaque aveugle et
muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait.
23
Toute la foule étonnée disait : N’est-ce point là le Fils de
David ? 24 Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent
: Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des
démons. 25 Comme Jésus connaissait leurs pensées, il
leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et
toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut
subsister. 26 Si Satan chasse Satan, il est divisé
contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ?
27 Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos
fils, par qui les chassent-ils ? C’est pourquoi ils seront
eux-mêmes vos juges. 28 Mais, si c’est par l’Esprit
de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc
venu vers vous. 29 Ou, comment quelqu’un peut-il
entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, sans
avoir auparavant lié cet homme fort ? Alors seulement il pillera
sa maison. 30 Celui qui n’est pas avec moi est contre
moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. 31
C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera
pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera
point pardonné. 32 Quiconque parlera contre le Fils
de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre
le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni
dans le siècle à venir. (LSG)
Jésus Christ a enseigné que le blasphème les uns contre les autres est une
offense pardonnable, mais le blasphème contre l’Esprit Saint de
Dieu est passible de la peine de mort. Le repentir est
nécessaire pour le salut, et la reconnaissance du péché et du
besoin de la grâce salvatrice de Dieu en l’Esprit Saint est la
clé de ce salut. L’échec de se repentir est un blasphème contre
l'Esprit.
Les pénalités pour le blasphème et pour
l'échec de se
repentir sont en effet sévères.
Apocalypse 16:9, 11, 21 et les hommes furent brûlés par une
grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a
l'autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui
donner gloire…
11 et ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs
ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres…
21 Et une grosse grêle, dont les grêlons pesaient un talent, tomba du ciel sur
les hommes ; et les hommes blasphémèrent Dieu, à cause du fléau
de la grêle, parce que ce fléau était très grand. (LSG)
Blasphémer Dieu est l’antithèse du repentir. Le monde a conduit ses propres
affaires selon ses propres lois et son propre système pendant
six millénaires et même plus. Ils auront réduit la terre en un
désert pratiquement inhabitable et même alors, ils ne se
repentiront pas et ils ne rendront pas gloire à Dieu et à Sa
loi. Ils prennent Son nom en vain en établissant des faux
systèmes de gouvernement (cf. Lév. 24:16).
Dieu ne joue pas des jeux. Dieu veut dire ce qu’il dit. La société sera un
lieu de sécurité lorsque cette loi sera entièrement appliquée.
L’Ordre Juridique de Dieu ne peut pas être mis en œuvre sur une
base ad hoc ou de manière fragmentaire. Le système entier
d’ordre juridique de Dieu est un système
complet, basé sur des
relations spirituelles théoriques qui découlent de Sa nature
même. La relation de cause à effet n’est pas un système de
relations observables appelé
supervenient. Elle est singulière, provenant de la nature de Dieu. Son ordre juridique
est saint, juste, bon, parfait et vérité parce que Dieu est tout
cela. La perversion de la Loi et du témoignage prend Son nom en
vain.
La rébellion de Koré, dans Nombres 16, nous montre que Dieu ne tolérera pas
pour toujours ceux qui s’opposent à Lui et qui Le blasphèment.
Nombres 16:31-33 Comme il achevait de prononcer toutes ces
paroles, la terre qui était sous eux se fendit. 32 La
terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons,
avec tous les gens de Koré et tous leurs biens. 33
Ils descendirent vivants dans le séjour des morts, eux et tout
ce qui leur appartenait ; la terre les recouvrit, et ils
disparurent au milieu de l'assemblée. (LSG)
Ils ont parlé en mal du nom de Dieu et de Son oint.
Dieu a utilisé cet exemple pour retrancher les rebelles et pour
servir d’exemple à ceux qui blasphèment Dieu. Le blasphème est
plus qu’une profanation du nom de Dieu. C'est un langage
diffamatoire, méchant et rebelle dirigé contre Dieu et Son
système et contre ceux qui agissent en Son nom.
Le prophète Jérémie était détesté par les prophètes
d’Anathoth d'où il venait. Généralement, la pourriture
s’installe dans une nation par ses dirigeants dans le ministère.
Durant les derniers jours, la prostituée religieuse aura
tellement détruit sa position, que la Bête du système laïque se
retournera contre la prostituée et la détruira. La prostituée a
tellement pris le nom du Dieu Vivant en vain, qu'elle a perdu
entièrement la crédibilité qu’elle aurait pu avoir (cf. Apoc.
17:16).
Paul et la Loi
Paul a été amené devant le Souverain Sacrificateur. Ces actions constituent
une leçon importante.
Actes 23:1-5 Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit :
Hommes frères, c'est en toute bonne conscience que je me suis
conduit jusqu'à ce jour devant Dieu. 2 Le souverain
sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de
le frapper sur la bouche. 3 Alors Paul lui dit : Dieu
te frappera, muraille blanchie ! Tu es assis pour me juger selon
la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu'on me frappe !
4 Ceux qui étaient près de lui dirent : Tu insultes le
souverain sacrificateur de Dieu ! 5 Et Paul dit : Je
ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur ;
car il est écrit : Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple.
(LSG)
La citation par Paul selon laquelle il ne faut pas
parler contre un juge ou un dirigeant est écrite dans la loi
dans Exode 22:28.
L'apôtre Paul connaissait cette loi. Gamaliel lui avait enseigné la loi en
tant que Pharisien (cf. Actes 5:34).
Actes 22:3 je
suis Juif, né à Tarse en Cilicie ; mais j'ai été élevé dans
cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel dans la
connaissance exacte de la loi de nos pères, étant plein de zèle
pour Dieu, comme vous l'êtes tous aujourd'hui. (LSG)
En fait, Paul n'était pas
Juif. Il était un Benjaminite
(Romains 11:1). Cela signifie qu'il était de la tribu de
Benjamin, pas de Juda, mais le terme
Juif ici a une signification générique au-delà des tribus.
Moïse n'était pas Juif. Il était un Lévite. Jésus-Christ était
Juif mais il était aussi apparenté à Lévi. Le Grand Prêtre, bien
qu’il fût un Lévite et non un Juif, était, néanmoins, le
dirigeant de Juda et de Benjamin, ainsi que de Lévi. Cependant,
la règle d’un Grand Prêtre de Lévi n’est plus appliquée après la
destruction du Temple et la dispersion.
Paul a su ce qu’il a fait dès qu'il s’est rendu compte qu’il avait dit du
mal d’Ananias, le Souverain Sacrificateur. Il avait parlé contre
un dirigeant du peuple ou une personne placée en autorité par
Dieu, ce qui est interdit par la loi (Exode 22:28).
Plus tard, Paul a écrit à l'Église à Rome, de Romains 13:1a :
“Que toute personne soit soumise aux pouvoirs supérieurs,” Ou, comme l’affirme la Bible
Concordant Literal New
Testament
:
Romains 13:1-2 Que toute âme soit soumise aux autorités
supérieures, car il n'y a point d'autorité sauf sous Dieu.
2 Or celles qui existent ont été instituées sous Dieu, de
telle façon à ce que celui qui s'oppose à l'autorité résiste au
mandat de Dieu.
Le mandat de Dieu est Sa loi, exprimée dans Exode 22:28. Il est très
difficile pour l’homme de vivre selon cette loi à cause des abus
de pouvoir commis par ces autorités, tout comme ce que Paul a
expérimenté ici. Il est évident que tous nos gens seront
éprouvés dans le futur sur ce point de la loi lorsque nous
serons confrontés à l’abus de pouvoir des autorités.
Prêter serment
Proverbes 19:28 Un témoin pervers se moque de la justice, et la
bouche des méchants dévore l'iniquité. (LSG)
“
Le
fondement de toute procédure juridique concernant des litiges
dits civils se trouve clairement dans le troisième commandement
et cela s'appliquerait certainement au domaine du droit pénal
”
(Ingram, World Under God’s
Law, page 46)
Le serment d'entrée en fonction, la véracité des témoins, la stabilité de la
société en termes de respect commun pour la vérité et toute la
structure entière basée sur toute théorie d’obligation reposent
sur le concept de la pureté ou de la vérité sous serment (ou
d’affirmation là où le serment est considéré comme le
fait de jurer en contradiction avec les instructions de Christ).
Là où il n’y a aucun respect pour la vérité, quand les hommes
peuvent prêter serment sans l’intention d’honorer les termes,
l’anarchie sociale et la décadence suivent. Quand il n’y a
aucune crainte de Dieu, alors la sainteté des serments disparaît
et les fondements de la société passent de la vérité au
mensonge.
Dans les premières années, le serment de la Couronne ou un serment d'entrée
en fonction Présidentielle (et de toute autre fonction) était
reconnu précisément comme tiré du troisième commandement et, en
fait, l’invoquait. En prêtant serment, la personne promettait de
se conformer à sa parole et ses obligations, tout comme Dieu est
fidèle à Sa parole. Conformément au serment d’entrée en
fonction, si ces autorités publiques manquaient à leur devoir,
on comprenait qu’elles provoquaient le jugement divin et la
malédiction de la loi sur elles-mêmes. Dans la société
d’aujourd’hui, ce serment est totalement bafoué. Il a été noté
que ce fait de prêter serment est juste une cérémonie, une
formalité qui doit être tolérée. Les gens jurent ou [prêtent
serment] sur la Bible qu’ils n’ont même pas lue en entier ou ne
comprennent pas, et la plupart ne croit même pas en la véracité
de son contenu.
Dans les temps anciens, l’abus d’un serment était considéré comme une
offense très grave. La personne qui était témoin d’un tel
serment pour le bien ou le mal, et qui ne faisait rien, devait
faire en expiation une offrande de péché (Lév. 5:4-7).
Un faux serment est une atteinte à la vie de la société entière. La haine du
faux serment est reflétée dans Psaume 109.
Psaume 109:17-18 Il aimait
la malédiction : qu’elle tombe sur lui ! Il ne se plaisait pas à
la bénédiction : qu’elle s’éloigne de lui ! 18 Qu’il
revête la malédiction comme son vêtement, qu’elle pénètre comme
de l’eau dans son intérieur, comme de l’huile dans ses os !
(LSG)
Exode 23:1 Tu ne répandras point de faux bruit. Tu ne te
joindras point au méchant pour faire un faux témoignage. (LSG)
La bonne
application
d'un serment est
donnée dans Exode
22.
Exode 22:10-11 Si un homme donne à un autre un âne, un bœuf, un
agneau, ou un animal quelconque à garder, et que l'animal meure,
se casse un membre, ou soit enlevé, sans que personne l'ait vu,
11 le serment au nom de l'Éternel interviendra entre
les deux parties, et celui qui a gardé l'animal déclarera qu'il
n'a pas mis la main sur le bien de son prochain ; le maître de
l'animal acceptera ce serment, et l'autre ne sera point tenu à
une restitution. (LSG)
Le
sens de
à
garder au verset
10 est celui de garder en sécurité
tandis que le voisin
est absent.
Le concept est que le serment règle l'affaire
entre les deux parties,
tandis que le libellé
clé ici est :
sans que personne ne l’ait vu.
Zacharie 8:16-17 Voici ce que vous devez faire : dites la vérité
chacun à son prochain ; jugez dans vos portes selon la vérité et
en vue de la paix ; 17 que nul en son cœur ne pense
le mal contre son prochain, et n'aimez pas le faux serment, car
ce sont là toutes choses que je hais, dit l'Éternel. (LSG)
Ne pas jurer du tout
Qu’est-ce que Jésus Christ a voulu dire dans le Sermon sur la Montagne,
lorsqu’il a dit à ses disciples : “ne jurez aucunement” ? Il
venait de leur dire qu'il n’était pas venu pour abolir la loi.
Est-ce qu’il changeait une partie de la loi ici ?
Matthieu 5:34-37 34 Mais moi, je vous dis de ne jurer
aucunement, ni par le ciel, parce que c'est le trône de Dieu ;
35 ni par la terre, parce que c'est son marchepied ;
ni par Jérusalem, parce que c'est la ville du grand roi. 36
Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou
noir un seul cheveu. 37 Que votre parole soit oui,
oui, non, non ; ce qu'on y ajoute vient du malin. (LSG)
Ces mots traduits dans la Bible version LSG
“ne
jurer aucunement”
ne sont
pas une bonne traduction du texte original grec.
La traduction de la Bible
Concordant Literal New
Testament
rend beaucoup plus claire l’intention de Jésus Christ.
Matthieu 5:33-37 :
De
nouveau, vous avez entendu qu’il a été déclaré aux anciens : Tu
ne te parjureras point, (mentir sous serment) mais tu
t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. Cependant,
je vous dis entièrement de ne jurer ni par le ciel, parce que
c’est le trône de Dieu ; ni par la terre, parce que c’est son
marchepied ; ni par Jérusalem, parce que c’est la cité du grand
Roi. Tu ne devrais pas jurer non plus par ta tête, car tu ne
peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. Que ta parole
cependant soit oui, oui, non, non. Ce qu’on y ajoute vient du
malin.
Ces versets comprennent deux parties. La première partie confirme la loi sur
les serments. La deuxième partie interdit de jurer frivolement
ou à la légère. Nous avons tous entendu des gens dire
“À
vrai dire”.
Est-ce que cela signifie qu’ils ne disaient pas la vérité
auparavant ? Ou bien ils vont essayer d’ajouter une emphase en
disant “Que
ma mère devienne aveugle, si ce que je dis n’est pas la vérité !”
Au temps de Christ, la société utilisait la terre, Jérusalem, ou leur tête,
pour accentuer leurs paroles. De la même manière, les gens
aujourd'hui utilisent des jurons pour essayer d’accentuer leurs
propos. Les instructions de Christ sont : que ta parole soit
Oui, Oui, ou Non, Non.
Certains dirigeants d’église ont instruit les gens de ne pas jurer au
tribunal, en se basant sur ces paroles “ne jurez aucunement”.
C’est une mauvaise interprétation de ces paroles. Pourtant,
l'apôtre Paul a juré devant un tribunal et c’était correct.
Ruth a utilisé le nom de Dieu dans une déclaration, lorsqu’elle s’est
engagée envers Naomi.
Ruth 1:16-17 Ruth répondit : Ne me presse pas de te laisser, de
retourner loin de toi ! Où tu iras j'irai, où tu demeureras je
demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon
Dieu ; 17 où tu mourras, je mourrai, et j'y serai
enterrée. Que l'Éternel me traite dans toute sa rigueur, si
autre chose que la mort vient à me séparer de toi ! (LSG)
Dans cet exemple, Ruth a correctement employé le
nom de Dieu. Nous devons en faire autant.
Sept choses que Dieu déteste
Proverbes 6:16-19 Il y a six choses que hait l'Éternel, et même
sept qu'il a en horreur ; 17 les yeux hautains, la
langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent,
18 le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui
se hâtent de courir au mal, 19 le faux témoin qui dit
des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères.
(LSG)
Lévitique 5:1 Lorsque quelqu'un, après avoir été mis sous
serment comme témoin, péchera en ne déclarant pas ce qu'il a vu
ou ce qu'il sait, il restera chargé de sa faute. (LSG)
Lévitique 5:4-5 Lorsque quelqu'un, parlant à la légère, jure de
faire du mal ou du bien, et que, ne l'ayant pas remarqué
d'abord, il s'en aperçoive plus tard, il en sera coupable.
5 Celui donc qui se rendra coupable de l'une de ces
choses, fera l'aveu de son péché. (LSG)
L’Amende
Lévitique 5:6-13 Puis il offrira en sacrifice de culpabilité à
l'Éternel, pour le péché qu'il a commis, une femelle de menu
bétail, une brebis ou une chèvre, comme victime expiatoire. Et
le sacrificateur fera pour lui l'expiation de son péché. 7
S'il n'a pas de quoi se procurer une brebis ou une chèvre,
il offrira en sacrifice de culpabilité à l'Éternel pour son
péché deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l'un comme
victime expiatoire, l'autre comme holocauste. 8 Il
les apportera au sacrificateur, qui sacrifiera d'abord celui qui
doit servir de victime expiatoire. Le sacrificateur lui ouvrira
la tête avec l'ongle près de la nuque, sans la séparer ; 9
il fera sur un côté de l'autel l'aspersion du sang de la victime
expiatoire, et le reste du sang sera exprimé au pied de l'autel
: c'est un sacrifice d'expiation. 10 Il fera de
l'autre oiseau un holocauste, d'après les règles établies. C'est
ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l'expiation du
péché qu'il a commis, et il lui sera pardonné. 11
S'il n'a pas de quoi se procurer deux tourterelles ou deux
jeunes pigeons, il apportera en offrande pour son péché un
dixième d'épha de fleur de farine, comme offrande d'expiation ;
il ne mettra point d'huile dessus, et il n'y ajoutera point
d'encens, car c'est une offrande d'expiation. 12 Il
l'apportera au sacrificateur, et le sacrificateur en prendra une
poignée comme souvenir, et il la brûlera sur l'autel, comme les
offrandes consumées par le feu devant l'Éternel : c'est une
offrande d'expiation. 13 C'est ainsi que le
sacrificateur fera pour cet homme l'expiation du péché qu'il a
commis à l'égard de l'une de ces choses, et il lui sera
pardonné. Ce qui restera de l'offrande sera pour le
sacrificateur, comme dans l'offrande en don. (LSG)
Enfreindre la loi en connaissance de cause n'est pas excusable,
pas plus que ne l'est le fait de ne pas honorer tous les vœux
faits à Dieu.
Deutéronome 23:21-23 Si tu fais un vœu à l'Éternel, ton Dieu, tu
ne tarderas point à l'accomplir : car l'Éternel, ton Dieu, t'en
demanderait compte, et tu te chargerais d'un péché. 22
Si tu t'abstiens de faire un vœu, tu ne commettras pas un péché.
23 Mais tu observeras et tu accompliras ce qui
sortira de tes lèvres, par conséquent, les vœux que tu feras
volontairement à l'Éternel, ton Dieu, et que ta bouche aura
prononcés. (LSG)
Il y a une obligation sur la famille et le chef de famille
concernant les vœux.
Nombres 30:1-16 Moïse parla aux chefs des tribus des enfants
d'Israël, et dit : Voici ce que l'Éternel ordonne. 2
Lorsqu'un homme fera un vœu à l'Éternel, ou un serment pour se
lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira
selon tout ce qui est sorti de sa bouche. 3
Lorsqu'une femme, dans sa jeunesse et à la maison de son père,
fera un vœu à l'Éternel et se liera par un engagement, 4
et que son père aura connaissance du vœu qu'elle a fait et de
l'engagement par lequel elle s'est liée, si son père garde le
silence envers elle, tout vœu qu'elle aura fait sera valable, et
tout engagement par lequel elle se sera liée sera valable ;
5 mais si son père la désapprouve le jour où il en a
connaissance, tous ses vœux et tous les engagements par lesquels
elle se sera liée n'auront aucune valeur ; et l'Éternel lui
pardonnera, parce qu'elle a été désapprouvée de son père. 6
Lorsqu'elle sera mariée, après avoir fait des vœux, ou
s'être liée par une parole échappée de ses lèvres, 7
et que son mari en aura connaissance, s'il garde le
silence envers elle le jour où il en a connaissance, ses vœux
seront valables, et les engagements par lesquels elle se sera
liée seront valables; 8
mais si son mari la désapprouve le jour où il en a
connaissance, il annulera le vœu qu'elle a fait et la parole
échappée de ses lèvres, par laquelle elle s'est liée ; et
l'Éternel lui pardonnera. 9 Le vœu d'une femme veuve
ou répudiée, l'engagement quelconque par lequel elle se sera
liée, sera valable pour elle. 10 Lorsqu'une femme,
dans la maison de son mari, fera des vœux ou se liera par un
serment, 11 et que son mari en aura connaissance,
s'il garde le silence envers elle et ne la désapprouve pas, tous
ses vœux seront valables, et tous les engagements par lesquels
elle se sera liée seront valables ;
12 mais si son mari les annule le jour où il
en a connaissance, tout vœu et tout engagement sortis de ses
lèvres n'auront aucune valeur, son mari les a annulés ; et
l'Éternel lui pardonnera. 13 Son mari peut ratifier
et son mari peut annuler tout vœu, tout serment par lequel elle
s'engage à mortifier sa personne. 14 S'il garde de
jour en jour le silence envers elle, il ratifie ainsi tous les
vœux ou tous les engagements par lesquels elle s'est liée ; il
les ratifie, parce qu'il a gardé le silence envers elle le jour
où il en a eu connaissance. 15 Mais s'il les annule
après le jour où il en a eu connaissance, il sera coupable du
péché de sa femme. 16 Telles sont les lois que
l'Éternel prescrivit à Moïse, entre un mari et sa femme, entre
un père et sa fille, lorsqu'elle est dans sa jeunesse et à la
maison de son père. (LSG)
La sainteté des offrandes
Lévitique 22:1-33 L'Éternel parla à Moïse, et dit : 2
Parle à Aaron et à ses fils, afin qu'ils s'abstiennent des
choses saintes qui me sont consacrées par les enfants d'Israël,
et qu'ils ne profanent point mon saint nom. Je suis l'Éternel.
3 Dis-leur : Tout homme parmi vos descendants et de
votre race, qui s'approchera des choses saintes que consacrent à
l'Éternel les enfants d'Israël, et qui aura sur lui quelque
impureté, cet homme-là sera retranché de devant moi. Je suis
l'Éternel. 4 Tout homme de la race d'Aaron, qui aura
la lèpre ou une gonorrhée, ne mangera point des choses saintes
jusqu'à ce qu'il soit pur. Il en sera de même pour celui qui
touchera une personne souillée par le contact d'un cadavre, pour
celui qui aura une pollution, 5 pour celui qui
touchera un reptile et en aura été souillé, ou un homme atteint
d'une impureté quelconque et en aura été souillé. 6
Celui qui touchera ces choses sera impur jusqu'au soir ; il ne
mangera pas des choses saintes, mais il lavera son corps dans
l'eau ; 7 après le coucher du soleil, il sera pur, et
il mangera ensuite des choses saintes, car c'est sa nourriture.
8 Il ne mangera point d'une bête morte ou déchirée,
afin de ne pas se souiller par elle. Je suis l'Éternel. 9
Ils observeront mes commandements, de peur qu'ils ne portent la
peine de leur péché et qu'ils ne meurent, pour avoir profané les
choses saintes. Je suis l'Éternel, qui les sanctifie. 10
Aucun étranger ne mangera des choses saintes ; celui qui demeure
chez un sacrificateur et le mercenaire ne mangeront point des
choses saintes. 11 Mais un esclave acheté par le
sacrificateur à prix d'argent pourra en manger, de même que
celui qui est né dans sa maison ; ils mangeront de sa
nourriture. 12 La fille d'un sacrificateur, mariée à
un étranger, ne mangera point des choses saintes offertes par
élévation. 13 Mais la fille d'un sacrificateur qui
sera veuve ou répudiée, sans avoir d'enfants, et qui retournera
dans la maison de son père comme dans sa jeunesse, pourra manger
de la nourriture de son père. Aucun étranger n'en mangera.
14 Si un homme mange involontairement d'une chose sainte,
il donnera au sacrificateur la valeur de la chose sainte, en y
ajoutant un cinquième. 15 Les sacrificateurs ne
profaneront point les choses saintes qui sont présentées par les
enfants d'Israël, et qu'ils ont offertes par élévation à
l'Éternel ; 16 ils les chargeraient ainsi du péché
dont ils se rendraient coupables en mangeant les choses saintes
: car je suis l'Éternel, qui les sanctifie. 17
L'Éternel parla à Moïse, et dit : 18 Parle à Aaron et
à ses fils, et à tous les enfants d'Israël, et tu leur diras :
Tout homme de la maison d'Israël ou des étrangers en Israël, qui
offrira un holocauste à l'Éternel, soit pour l'accomplissement
d'un vœu, soit comme offrande volontaire, 19 prendra
un mâle sans défaut parmi les bœufs, les agneaux ou les chèvres,
afin que sa victime soit agréée. 20 Vous n'en
offrirez aucune qui ait un défaut, car elle ne serait pas
agréée. 21 Si un homme offre à l'Éternel du gros ou
du menu bétail en sacrifice d'actions de grâces, soit pour
l'accomplissement d'un vœu, soit comme offrande volontaire, la
victime sera sans défaut, afin qu'elle soit agréée ; il n'y aura
en elle aucun défaut. 22 Vous n'en offrirez point qui
soit aveugle, estropiée, ou mutilée, qui ait des ulcères, la
gale ou une dartre ; vous n'en ferez point sur l'autel un
sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel. 23 Tu
pourras sacrifier comme offrande volontaire un bœuf ou un agneau
ayant un membre trop long ou trop court, mais il ne sera point
agréé pour l'accomplissement d'un vœu. 24 Vous
n'offrirez point à l'Éternel un animal dont les testicules ont
été froissés, écrasés, arrachés ou coupés ; vous ne l'offrirez
point en sacrifice dans votre pays. 25 Vous
n'accepterez de l'étranger aucune de ces victimes, pour l'offrir
comme aliment de votre Dieu ; car elles sont mutilées, elles ont
des défauts : elles ne seraient point agréées. 26
L'Éternel dit à Moïse : 27 Un bœuf, un agneau ou une
chèvre, quand il naîtra, restera sept jours avec sa mère ; dès
le huitième jour et les suivants, il sera agréé pour être offert
à l'Éternel en sacrifice consumé par le feu. 28 Bœuf
ou agneau, vous n'égorgerez pas un animal et son petit le même
jour. 29 Quand vous offrirez à l'Éternel un sacrifice
d'actions de grâces, vous ferez en sorte qu'il soit agréé.
30 La victime sera mangée le jour même ; vous n'en
laisserez rien jusqu'au matin. Je suis l'Éternel. 31
Vous observerez mes commandements, et vous les mettrez en
pratique. Je suis l'Éternel. 32 Vous ne profanerez
point mon saint nom, afin que je sois sanctifié au milieu des
enfants d'Israël. Je suis l'Éternel, qui vous sanctifie, 33
et qui vous ai fait sortir du pays d'Égypte pour être votre
Dieu. Je suis l'Éternel. (LSG)
Toutes les offrandes sont saintes pour le Seigneur, et offrir un sacrifice
pollué, c’est prendre Son nom en vain. Cela constitue la base de
la plainte, Dieu dit que les gens prétendent que Sa table est
polluée, parce que nous sommes pécheurs et que nous sommes
rachetés par Dieu, en tant que des sacrifices vivants.
L'usage de la langue
Le point central du troisième commandement est basé sur ce que nous disons.
Nos paroles révèlent nos pensées ; nos pensées dirigent nos
actions. Christ donne ce principe dans Luc 6:43-45.
Luc 6:43-45 Ce n'est pas un bon arbre qui porte du mauvais
fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. 44
Car chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille pas des
figues sur des épines, et l'on ne vendange pas des raisins sur
des ronces. 45 L'homme bon tire de bonnes choses du
bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses
de son mauvais trésor ; car c'est de l'abondance du cœur que la
bouche parle. (LSG)
L'apôtre Paul expose la méchanceté dans le cœur de l’homme aux frères à
Rome. Il montre la nature charnelle de l’homme qui a choisi de
se séparer de Dieu.
Romains 3:10-18 selon qu'il est écrit : Il n'y a point de juste,
pas même un seul ; 11 nul n'est intelligent, nul ne
cherche Dieu ; 12 tous sont égarés, tous sont
pervertis ; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un
seul ; 13 leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se
servent de leurs langues pour tromper ; ils ont sous leurs
lèvres un venin d'aspic ; 14 leur bouche est pleine
de malédiction et d'amertume ; 15 ils ont les pieds
légers pour répandre le sang ; 16 la destruction et
le malheur sont sur leur route ; 17 ils ne
connaissent pas le chemin de la paix ; 18 la crainte
de Dieu n'est pas devant leurs yeux. (LSG)
Ces versets décrivent ceux qui n’ont aucun respect pour la Loi de Dieu.
Jacques, le frère même de Christ, pasteur ou évêque de l'Église à Jérusalem,
le porte-parole de la conférence de l'Église dans Actes 15,
avait beaucoup à dire sur l'usage de la langue.
Jacques 1:26 Si quelqu'un croit être religieux, sans tenir sa
langue en bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet
homme est vaine. (LSG)
Jacques 2:5-7 Écoutez, mes frères bien-aimés : Dieu n'a-t-il pas
choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches
en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui
l'aiment ? 6 Et vous, vous avilissez le pauvre ! Ne
sont-ce pas les riches qui vous oppriment, et qui vous traînent
devant les tribunaux ? 7 Ne sont-ce pas eux qui
outragent le beau nom que vous portez ? (LSG)
Jacques 3:5-9 De même, la langue est un petit membre, et elle se
vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser
une grande forêt ! 6 La langue aussi est un feu ;
c'est le monde de l'iniquité. La langue est placée parmi nos
membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la
vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. 7
Toutes les espèces de bêtes et d'oiseaux, de reptiles et
d'animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature
humaine ; 8 mais la langue, aucun homme ne peut la
dompter ; c'est un mal qu'on ne peut réprimer ; elle est pleine
d'un venin mortel. 9 Par elle nous bénissons le
Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes
faits à l'image de Dieu. (LSG)
Jacques 4:11-12 Ne parlez point mal les uns des autres, frères.
Celui qui parle mal d'un frère, ou qui juge son frère, parle mal
de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'es pas
observateur de la loi, mais tu en es juge. 12 Un seul
est législateur et juge, c'est celui qui peut sauver et perdre ;
mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain ? (LSG)
1Pierre 3:10 Si quelqu’un,
en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il
préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses,
(LSG)
Nous voyons de ces Écritures, que Dieu veut que Ses véritables serviteurs
aient une langue pure
(cf. aussi Tite 2:7-8). Nous sommes jugés sur ce que nous disons. “De l’abondance du cœur, la
bouche parle.”
La prière
La prière adressée à Dieu faite d’une façon correcte était connue depuis les
premiers temps. Mais la prière est aussi utilisée pour essayer
de manipuler Dieu. Cette tentative de manipulation est
vaine et enfreint le troisième commandement. Des dirigeants de l'Église ont appelé à
faire des jeûnes et des prières lorsque leur organisation a
connu des problèmes financiers. Des prières ont été faites pour
des dirigeants de l’Église qui ont conduit les membres vers
l’apostasie.
Ésaïe 1:15 Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes
yeux ; quand vous multipliez les prières, je n'écoute pas : vos
mains sont pleines de sang. (LSG)
La fausse prophétie
Dieu a utilisé la prophétie et les prophètes pour avertir les gens des
événements futurs, pour appeler au repentir les désobéissants et
pour montrer ce qui arriverait à Israël s’il enfreignait Ses
lois.
La fausse prophétie
a toujours été un fléau pour le peuple de Dieu.
Le récit de l’histoire du Roi Balak de Moab demandant à Balaam
de prononcer une malédiction sur Israël, dans Nombres 22, montre
comment Dieu voit les faux prophètes. Dieu a dû parler par
l’intermédiaire d’une mule pour attirer l'attention de Balaam.
Prophétiser faussement au nom de Dieu est vanité ou en vain. La
promulgation d’idées fausses et l'interprétation incorrecte des
Écritures sont devenues une grande plaie pour l’Église de Dieu
au vingtième siècle.
Le monde dominant soi-disant Orthodoxe est rempli de fausses doctrines
créées par l’homme, qui violent le troisième commandement et
attaquent les Lois de Dieu. Prier à une soi-disant Marie Mère de
Dieu pour demander l’intervention d’un faux Christ, n’est que
vanité
–
ce sont des demandes en vain. L'utilisation de chapelets et de
“moulins à prière” est totalement une vaine répétition, interdite par la Bible (Matthieu
6:7). Le rassemblement de milliers de gens dans un stade ou un
aréna pour leur prêcher à accepter un faux Christ n’est que de
la vanité – c’est prendre le nom du Dieu Vivant en vain.
Les chants plus modernes ou récents utilisés pour le culte, particulièrement
ceux du type “tel
que je suis”, sont une infraction du troisième commandement. Ils ne montrent aucune
compréhension du besoin du repentir et ils sont
l’accomplissement des
hurlements (Amos 8:3), qui a été prophétisé pour remplir nos
lieux d’adoration.
La “prédication
au sujet de Jésus”
du dimanche matin ne fait que prendre le nom de Dieu en vain. Le
véritable Jésus Christ du Nouveau Testament dit dans Matthieu
15:9 et dans Marc 7:7:
Ils m’adorent (grec-adorer)
en vain, car ils
enseignent des préceptes qui sont des commandements d'hommes.
Tout le système de la musique dite
Gospel avec son message “donnez
votre cœur au Seigneur”,
la
fausse doctrine d’aller au ciel ou,
“vous
brûlerez en enfer éternellement”
n’est basée sur aucune Écriture du Dieu Vivant. Ces idées ne
sont tout simplement pas trouvées dans la Bible. Elles viennent toutes de l’esprit des
hommes. Elles ne sont pas scripturaires. Elles sont vanité, ou
en vain. Elles ne servent à rien d’autre qu’à promouvoir une
religion de la peur et de dissimuler le but et le plan en entier
de l’Unique Véritable Dieu. Ce plan consiste à amener toute
l’humanité en communion avec Lui, par le repentir et
l’obéissance (cf. Actes 2:38 et Matt. 7:21).
Le négativisme de la loi
Certains accusent que la structure de la loi des Dix Commandements est
négative dans son instruction et sa formulation, à savoir,
“tu
ne dois pas.” Cette phrase est utilisée 10 fois dans Exode 20, et
dix fois quand les commandements sont donnés dans Deutéronome 5.
Mais la loi en 10 points est une loi positive dans son
application. Les Dix Commandements doivent être obéis et ils ont
un effet régulateur sur la société en tant qu’un ensemble et sur
chaque individu en particulier.
La Loi, lorsqu’elle est obéie et appliquée, amène l’esprit de l’homme en
soumission à la voie de Dieu. Elle pousse l’homme à développer
l’obéissance de l’intérieur. Elle enseigne à l’homme une manière
de gouvernance. Jusqu'à ce que l’homme puisse apprendre à
gouverner le cœur, l’iniquité (l’anarchie) prévaudra. Le cœur de
l’homme doit être converti et changé ; sinon les actions de
l’homme sont stupides.
Psaume 14:1, 53:1a L'insensé dit en son cœur : Il n'y a point de
Dieu ! (LSG)
Proverbes 14:7 Éloigne-toi de l'insensé ; ce n'est pas sur ses
lèvres que tu aperçois la science. (LSG)
Proverbes 17:12 Rencontre une ourse privée de ses petits, plutôt
qu'un insensé pendant sa folie. (LSG)
Proverbes 18:6 Les lèvres de l'insensé se mêlent aux querelles,
et sa bouche provoque les coups. (LSG)
Proverbes 13:20 Celui qui fréquente les sages devient sage, mais
celui qui se plaît avec les insensés s'en trouve mal. (LSG)
La Loi de Dieu est remplie de sagesse, et lorsqu’elle est obéie, elle donne
de la compréhension. Lorsqu’elle est appliquée, elle est
positive et donne des résultats positifs.
La Loi de Dieu est la solution à l'incapacité de l’homme à se gouverner et à
gouverner la planète, et le troisième commandement représente un
élément important du gouvernement. Dieu, dans Sa sagesse, révèle
Sa Loi. L'humanité doit apprendre à craindre Dieu et craindre la
désobéissance à Sa Loi. (Voir aussi Exode 20:10, Deut. 5:14 ;
Prov. 1:32 ; 14:7 ; 17:12 ; 10:23 ; 18:6 ; 29:11 ; 13:20 ;
26:6).
La Punition Juste et
équitable
Un exemple de la détermination de la peine de mort pour un blasphème se
trouve dans Lévitique 24:10-16 :
Lévitique 24:10-16 Le fils d'une femme israélite et d'un homme
égyptien, étant venu au milieu des enfants d'Israël, se querella
dans le camp avec un homme israélite. 11 Le fils de
la femme israélite blasphéma et maudit le nom de Dieu. On
l'amena à Moïse. Sa mère s'appelait Schelomith, fille de Dibri,
de la tribu de Dan. 12 On le mit en prison, jusqu'à
ce que Moïse eût déclaré ce que l'Éternel ordonnerait. 13
L'Éternel parla à Moïse, et dit : 14 Fais sortir du
camp le blasphémateur ; tous ceux qui l'ont entendu poseront
leurs mains sur sa tête, et toute l'assemblée le lapidera.
15 Tu parleras aux enfants d'Israël, et tu diras :
Quiconque maudira son Dieu portera la peine de son péché.
16 Celui qui blasphémera le nom de l'Éternel sera puni de
mort : toute l'assemblée le lapidera. Qu'il soit étranger ou
indigène, il mourra, pour avoir blasphémé le nom de Dieu. (LSG)
La chose importante au sujet de ce texte, c’est que c’est Jésus Christ qui
était avec Israël dans le désert. Christ lui-même a dit que
personne n’a jamais vu Dieu, ni entendu Sa voix. Donc, Christ a
mis cette punition en fonction à travers Moïse, et cela montre
comment Christ pensait que cette punition devait être
administrée.
Moïse a effectué cette punition conformément aux instructions données dans
le désert par l’être que nous comprenons être le Messie, en tant
qu’Elohim d’Israël.
“Car,
ils ont tous bu du rocher spirituel qui les a suivis dans le
désert, et ce rocher était Christ” (1Cor. 10:4).
Lévitique 24:23 Moïse parla aux enfants d'Israël ; ils firent
sortir du camp le blasphémateur, et ils le lapidèrent. Les
enfants d'Israël se conformèrent à l'ordre que l'Éternel avait
donné à Moïse. (LSG)
Si
l'Ange de la Présence
était Jésus-Christ, alors la loi reste
inviolable ainsi que les commandements,
y compris les Sabbats
et les Jours Saints,
ils restent également inviolés.
Pour cette raison, l'église Trinitaire du Moyen Âge a proclamé
que c’était une offense de dire que Christ était l’être avec
Israël dans le désert, en tant que l’Ange de Yahovah, ou le
Messager du Grand Conseil d’Ésaïe 9:6 (LXX). C’est ainsi que les
Trinitaires ont pris l’autorité de Dieu et Son nom en vain. Ils
ont tué les martyrs et se sont enivrés du sang des saints.
La malédiction et l'adoration
Exode 21:17 montre la punition pour quiconque maudit son père et sa mère.
Les exigences de placer des malédictions sur les désobéissants
dans la nation sont données dans les textes de la loi. Aucune
malédiction et aucune accusation ne peut être faite à
l’extérieur de la structure de la loi. De telles activités sont
une infraction du troisième commandement, aussi bien que des
autres commandements dont il relève juridiquement.
La déclaration de Dieu et l'adoration
Dieu Lui-même a juré et ce serment sera accompli. Ésaïe 45:23 est une
prophétie.
Ésaïe 45:23 Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche
et ma parole ne sera point révoquée : tout genou fléchira devant
moi, toute langue jurera par moi. (LSG)
Dieu déclare ici que l'histoire culminera en Son adoration et que le serment
Divin sera la fondation de chaque société et de chaque tribu.
Michée 6:8 On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et
ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la
justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches
humblement avec ton Dieu. (LSG)
Jacques 5:12 Avant toutes choses, mes frères, ne jurez ni
par le ciel, ni par la terre, ni par aucun autre serment. Mais
que votre oui soit oui, et que votre non soit non, afin que vous
ne tombiez pas sous le jugement.
(LSG)
La parole de Dieu ne reviendra pas à vide, Son nom ne doit pas non plus être
pris en vain (cf. Romains 14:11).
Dans chaque génération, Dieu a préservé ceux qui ne se sont pas soumis au
faux système, mais qui L’ont accepté et qui Lui sont restés
fidèles (1Rois 19:18).
1Rois 19:18 Mais je laisserai en Israël sept mille hommes, tous
ceux qui n'ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la
bouche ne l'a point baisé. (LSG)
Dieu a choisi Jésus Christ en tant que Son oint et tous s’inclineront devant
lui au nom de Dieu.
Philippiens 2:10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse
dans les cieux, sur la terre et sous la terre. (LSG)
Ce qui peut être connu de Dieu est manifesté dans les
élus qui agissent en Son nom (Rom. 1:19-20). Dans le Royaume de
Dieu qui vient, les hommes n’invoqueront pas le nom de Dieu
faussement, comme ils l’ont fait dans le passé (Genèse 4:26).
Celui qui a été nommé un Souverain Sacrificateur d’après l'ordre
de Melchisédek sera déclaré le Roi des Rois et dirigera au nom
de l’Unique Véritable Dieu qui l'a envoyé (Jean 17:3) et plus
aucune lèvre ne prendra le nom de Dieu en vain.
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