Christian Churches of God

No. 293

 

 

 

La Polygamie dans la Bible et le Coran

 

(Édition 2.0 20060520-20080610)

 

La Bible contient des exemples clairs de polygamie au cours des millénaires. Le but est ici de s’assurer ce que Dieu attend de nous et pourquoi elle a été évidente au cours des siècles, tant dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau.

 

 

 

 

 

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(Copyright ã 2006, 2008 W.K. Wong et Wade Cox)

(Tr. 2008, 2024 ; rév. 2024)

 

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 La Polygamie dans la Bible et le Coran [293]

 


La Bible et le Coran montrent des exemples clairs et distincts de polygamie. Beaucoup de nos nations modernes permettent la polygamie, particulièrement celles qui sont soumises à la charia et certaines nations africaines qui ont des systèmes religieux tribaux.

 

Certaines nations proscrivent la polygamie, mais là où il y a d’importantes populations musulmanes, les tribunaux de la charia l’autorisent et les autorités ferment les yeux sur la pratique.

 

Nous proposons d'examiner la position biblique correcte et d’établir des directives quant à la polygamie et les familles concernées.

 

Définitions et contexte

La polygynie est le fait qu’un homme soit marié à plusieurs femmes.

La polyandrie est le fait qu’une femme soit mariée à plusieurs hommes.

La polygamie désigne l'un ou l'autre de ces arrangements.

 

Nous constatons aujourd’hui des exemples de polygamie chez des gens qui entrent en contact avec l'Église. Plusieurs personnes ont des familles légales composées de deux épouses ou plus. Plusieurs nations l’autorisent. La Bible dit qu'un ancien devrait être le mari d'une seule femme, mais elle est apparemment silencieuse pour les autres. N’y a-t-il pas d’autres directives pour les autres gens en dehors des anciens ? CCG verra comment nous pouvons formuler des procédures basées sur des principes bibliques pour s’occuper de cela.

 

Il y a des points de vue divergents sur la polygamie. La Bible donne clairement des exemples de relations polygames parmi les patriarches. Clairement, des rois, en particulier David et Salomon, avaient plusieurs épouses. Israël est le résultat de douze tribus provenant des douze fils de Jacob nés de deux épouses et de deux concubines.

 

La relation du premier né de la mère et des premiers fruits spirituels de l'utérus est examinée dans le document Le Prélèvement de la Dîme (No. 161). Dans ce texte, la position juive sur les mariages multiples selon la Mishnah et le Talmud est examinée.

 

"Le Rachat est autant physique que spirituel. Israël a été asservi en Égypte autant physiquement que spirituellement en étant sous l'esclavage du péché. Le rachat de l'homme est ainsi lié à sa vie spirituelle et à son ordre social. La création entière sera finalement rachetée (Rom. 8:20-21). C'est pourquoi le règne millénaire de Jésus le Christ doit aussi impliquer des êtres humains physiques dans l'ordre social tel qu’établi au Sinaï. Cette loi du Sinaï était parfaite. Certains aspects (tels que le divorce) ont été permis à cause de la dureté des cœurs d'Israël.

 

Le premier-né est celui de la mère et non pas du père comme nous l’avons vu (Ex. 13:2). Plus d'une épouse était traditionnellement permise à l'homme du peuple. On permettait au roi d’avoir même plus d’épouses selon les autorités (quatre (mYeb 4:11 ; mKet. 10:1-6 ; et également le Coran) ou cinq (mKer. 3:7) (voir également mKid. 2:7 ; mBkh. 8:4) ; et dix-huit femmes pour le roi (mSanh. 2:4)). La secte de Qumran soutenait que tant le roi que les hommes du peuple devraient être monogames (voir Schürer, The History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ, Vol. I, p. 320, n. 125). Le Nouveau Testament limite les anciens et les diacres à une seule épouse (1Tim. 3:2,12). Le premier-né est ainsi sanctifié et consacré, même s’il est issu d’un mariage polygame et/ou également né selon la loi du devoir familial envers la femme d'un frère (Deut. 25:5-6). Zorobabel a été ainsi sanctifié parce qu'il est né d’une telle relation (voir le document La Généalogie du Messie (No. 119)).

 

Il est important que Zorobabel ait été énuméré en raison de son importance dans la structure de la construction du Temple."

 

Il ne fait donc aucun doute que la polygamie est pratiquée et a été comprise comme étant pratiquée dans les Écritures, en vertu de la Loi de Dieu. Le concept du mariage avec des frères de la famille dans le système tribal était parfois polygame. Ce concept, qu’il soit polygame ou non, est essentiel pour le maintien des systèmes tribaux de succession sous la loi utilisant le système du lévirat.

 

Un certain nombre de Chrétiens argumente que Dieu autorise la polygamie. Les points de vue sont basés sur les précédents clairement établis dans les Écritures. La loi en traite de la polygamie dans le texte suivant de Deutéronome 21:15

"Si un homme, qui a deux femmes, aime l’une et n’aime pas l’autre, et s’il en a des fils dont..."

 

Il y a ainsi aucun doute dans la loi que la Polygamie (la polygynie) est envisagée.

 

David a eu plusieurs épouses et concubines (comparer 2Sam. 15:16 ; 19:5 ; 20:3). Au commencement, il a eu au moins deux épouses dont Abigaïl et Ahinoam de Jezréel, aussi bien que Michal que Saül a donné à Phalti (1Sam. 25:42-44). Quand Saül a été tué, Dieu a donné à David tout ce qui appartenait à Saül, y compris toutes ses épouses (2Sam. 12:8).

 

Salomon avait sept cents femmes et trois cents concubines. Ces femmes provenaient des Moabites, des Ammonites, des Édomites, des Sidoniens et des Hittites (1Rois 11:3).

 

Réhoboam avait dix-huit femmes et soixante concubines (2Chro. 11:21). Cette lignée en Juda est peut-être à l’origine de la limitation talmudique des dix-huit épouses pour le roi.

 

Le père du Prophète Samuel avait deux épouses (1Sam. 1:2). Les fils d'Issachar sont mentionnés comme ayant eu plusieurs épouses et fils (1Chro. 7:4).

 

La lignée de Christ descend de la deuxième femme de Zorobabel qui était une princesse de Perse et fille de Darius.

 

Il est ainsi compréhensible que n’importe quel étudiant de la Bible puisse être persuadé par de tels textes prolifiques. Au temps des apôtres, l'Église avait une seule loi relative à la polygamie, à savoir qu'un ancien ou un diacre de l'Église devait être le mari d'une seule femme (1Tim. 3:2,12, Tite. 1:6).

 

Il s’ensuit donc que Dieu a établi, par Ses serviteurs les prophètes et les apôtres, qu'il y a des limitations sur la loi telle que donnée à Moïse, dans son application en ce qui concerne les élus. L'emploi de personnes dans l'Église en tant qu’évêques et diacres est limité à ceux qui sont monogames. Cela doit être compris alors que nous traitons de ce sujet. Il y aura plus à dire sur cet aspect ultérieurement.

 

Il devrait également être noté que :

  1. Le Coran est basé sur la Bible, autant sur l’Ancien que sur le Nouveau Testament. Historiquement, on note l'existence de la polygamie dans les deux textes et le Coran.
  2. Les tribunaux légaux musulmans permettent que leurs hommes puissent avoir jusqu'à quatre épouses.
  3. Certains hommes Musulmans croient que lorsqu’ils meurent, s'ils sont tués dans des activités qui peuvent être attribuées à une guerre religieuse, ils vont alors au ciel et que 72 vierges les attendent. Le fondement de cette croyance ne se trouve pas dans le Coran. Elle est une manipulation frauduleuse des textes. Nous examinerons cet aspect ci-dessous.

 

Brève histoire de l'origine de la polygamie et de ses conséquences

 

Il ne fait aucun doute que les Écritures traitent de la polygynie et la permettent. Mais la Loi de Dieu et le témoignage ne mentionnent pas la polyandrie autre que lorsque le mari d'une femme meurt, elle est libre de se remarier. Si elle couche avec un autre homme tandis qu’elle est mariée, elle est traitée comme adultère.

 

Est-ce que la mention dans la Bible de tels incidents de polygamie constitue une volonté divine de la part de Dieu ? Il y a plusieurs pratiques couvertes dans les textes de la Loi de Dieu qui sont des institutions humaines réglementées dans la Loi de Dieu. Par exemple : l'esclavage, le vengeur de sang et d'autres pratiques qui sont réglementées ou interdites dans les sociétés plus modernes. Dieu permet le divorce selon la loi à cause de la dureté de nos cœurs mais Christ nous donne une loi plus élevée en tant que membres de l'Église.

 

En étudiant les Écritures, un point très important à se rappeler est que ce n’est pas tout ce qui est mentionné dans la Bible qui est une activité approuvée par Dieu comme étant une activité idéale. Si nous regardons au commencement, nous remarquerons que la polygamie a commencé d'abord dans la lignée du meurtrier Caïn et non pas dans la lignée pieuse de Seth. Le premier polygame répertorié a été Lémec (Gen. 4:23-24).

 

Ce point marque une détérioration dans la capacité spirituelle des fils d'Adam. Caïn a assassiné Abel. Lémec a adopté ce point de vue et a étendu ce concept. Dans Genèse 4:23-24, nous lisons la condition mentale de Lémec. Elle est habituellement décrite comme suit :

"Lémec dit à ses femmes :

Ada et Tsilla, écoutez ma voix !

Femmes de Lémec, écoutez ma parole ! J’ai tué un homme pour ma blessure,

Et un jeune homme pour ma meurtrissure.

Caïn sera vengé sept fois,

Et Lémec soixante-dix-sept fois."

 

Cependant, le texte est au présent continu et peut être traduit ainsi :

"Je peux tuer un homme pour m'avoir blessé et un jeune homme pour m'avoir fait du mal" (cf. note de bas de page de Bullinger au v. 23)

 

Son état d'esprit s’était dégénéré à partir de la situation de Caïn jusqu’à cette norme bien au delà d’un oeil pour oeil, qui demandait plutôt une vengeance excessive.

 

La mentalité de la planète a ainsi commencé à se dégénérer de plusieurs façons en l’espace de six générations, ce qui a eu plus tard comme conséquence l'intervention de Dieu lors du déluge.

 

Abraham a eu deux femmes, Sarah et Ketura et une concubine Agar. Ketura a d’abord été mentionnée comme concubine. Elle est ensuite énumérée comme épouse.

 

Ensuite, Ésaü, qui a méprisé son droit d’aînesse, a également causé beaucoup de chagrin à ses parents en se mariant avec deux femmes païennes (Gen. 26:34).

 

Si la polygamie était la volonté divine, alors on pourrait dire que Dieu s'est contredit quand Il a interdit aux rois d'Israël de multiplier les épouses (Deut. 17:16-17). Il suffit de regarder l'histoire des désobéissances, notamment la rivalité mortelle entre les fils de David issus de ses différentes épouses ; et les centaines de femmes de Salomon qui ont contribué à le conduire à l'idolâtrie (1Rois 11:1-3). La prohibition dans Deutéronome 17:16-17 s’étend jusqu’à la multiplication des armes de guerre dans des chars, c'est-à-dire des chevaux, des richesses et des femmes. Ces trois étapes ont été les étapes qui ont mené à la chute de Salomon (voir aussi les notes dans le texte de Bullinger). Pourtant Dieu a approuvé le mariage de David à de nombreuses femmes et la prise des concubines. Il avait dit que s'il en avait voulu plus, Il les lui aurait données. Dieu disait, en réalité, qu'il n'avait pas besoin de pécher de cette façon. Le problème semble avoir été l'état d'esprit. Cependant, il a été permis à Salomon de construire le Temple de Dieu alors que David n'a pas été autorisé à le faire car il était un homme de sang.

 

Anne, la mère de Samuel, a été humiliée par Peninna, l'autre épouse de son mari Elkana (1Sam. 1:1-7). Samuel, l’oint de Dieu, a été le produit d'une situation polygame.

 

La monogamie a été une situation courante dans plusieurs nations dans le monde entier : le peuple chinois de Han dans la Chine antique, les Dong, les Manchus et les Yao.

 

Cela étonnera plusieurs mais les anciens chinois de Han pratiquaient en réalité la monogamie malgré la croyance populaire et les pratiques des anciens empereurs chinois qui avaient des centaines et peut-être des milliers d’épouses et de concubines.

 

"La nationalité Han est le groupe principal en Chine. On dit que l’origine des Hans remonte à environ cinq mille ans. La majorité de leur ADN-Y est de l’Haplogroupe O, qui est semblable aux Indo-Malais et à certains Polynésiens et est lié à d’autres tribus de Japhet. Au cours de leur longue histoire, ils ont absorbé d'autres nationalités minoritaires. Les Hans étaient le groupe dominant dans l'économie, la culture et la politique. Les costumes ont changé énormément. Maintenant, leurs vêtements tendent vers des costumes de multiples styles. Le concept d’une famille était semblable à ce pays dans les temps anciens. Le père était le centre de contrôle dans la longue histoire. L’épouse et tous les enfants devaient lui obéir mais le système a maintenant changé énormément dans tout leur secteur d'influence. Les membres d'une famille sont souvent égaux en statut. Le père fera le ménage avec son épouse et ses enfants. Ils vivent apparemment une vie plus heureuse que jamais auparavant. La monogamie est le seul système de mariage à l’origine. Maintenant, l'incinération est préconisée et pratiquée. Ils adoptent de bonne convention pour soutenir les anciens et pour prendre soin des jeunes enfants."

(Adapté et édité de http://www.china-fpa.org/english/china/nationality/han.htm).

 

Au temps de Confucius (traditionnellement 551 AEC - 479 AEC), la monogamie était encouragée comme étant la condition idéale, mais le maintien de femmes secondaires connues sous le nom de concubines n'était pas interdit. Confucius et d'autres grands sages ont soutenu qu'il n'y avait rien de honteux à avoir une concubine pour avoir des fils. Cela était recommandé quand la véritable épouse ne parvenait pas à mettre au monde des enfants mâles et qu’elle était trop aimée pour être divorcée. Il y avait sept causes pour justifier la répudiation d'une épouse, outre l'infidélité. L’une d'entre celles-ci était l'absence de progéniture masculine.

Voir aussi :

http://www.malaspina.org/home.asp?topic=./search/details&lastpage=./search/results&ID=426

 

L'équivalent aujourd'hui serait la recommandation de l'insémination artificielle et aussi des traitements de fertilité.

 

Il y a un autre groupe connu sous le nom de Dong en Chine. Ses familles pratiquent également la monogamie. Les Dongs choisissent leur propre compagnon et se marie habituellement dans leurs dernières années d’adolescence.

http://www.us.omf.org/content.asp?id=9234

 

La monogamie a toujours été pratiquée par les Manchus, les jeunes gens étant fiancés à l'âge de 16 ou 17 ans par la volonté parentale.

http://en.chinabroadcast.cn/2245/2005-1-13/119@192716.htm

 

Il y a une autre tribu en Chine connue sous le nom du peuple Yao. "Plus de deux millions de personnes du peuple Yao vivent dispersées partout dans les régions montagneuses de la Chine du sud, où elles ont demeuré pendant les 2000 dernières années. Des tribus Yao vivent aussi au Viêt-Nam, au Laos et en Thaïlande. Elles s’attribuent souvent le nom de Kim Mien ou "les hommes des montagnes". L’unité familiale est très importante pour les Yao et le divorce est rarement trouvé parmi eux. La monogamie (le mariage avec un seul partenaire) est la règle, mais la polygamie (mariage avec des partenaires multiples) existe aussi. Bien que certains mariages soient encore arrangés par les parents, ce choix est maintenant généralement laissé aux jeunes couples. Le jeune marié a habituellement 16 ou 17 ans et son épouse a peut-être quatre ans de plus."

http://www.ksafe.com/profiles/p_code4/360.html


La polygamie dans les nations n’imposant pas la monogamie


En étudiant cette pratique de la polygamie, nous notons que dans les nations qui interdisent la polygamie, elle peut être pratiquée à cause du manque d'application légale de leurs propres lois nationales. Par exemple, en Malaisie, il est illégal pour un non-musulman d’épouser une deuxième conjointe. Ce mariage n'est pas reconnu par le tribunal civil malaisiens ni par le Registraire des Mariages en Malaisie. La bigamie et la polygamie ne sont donc pas permises par le droit civil pour les Malaisiens non-musulmans qu'ils soient chinois, indiens ou de toute autre origine ethnique. Cela est régi par le Chapitre XX du Code pénal de la Malaisie "Infractions Touchant le Mariage". La conjointe affectée peut intenter une action pour le divorce pour des raisons évidentes d'adultère. Cependant, bien que les lois civiles en Malaisie ne permettent pas la polygamie pour les non-musulmans, on constate que la polygamie est pratiquée par des non-musulmans en Malaisie. En effet, cela est perpétué à cause du manque d'application légale dû à l’usage de la majorité sous le système juridique de la charia. Nous trouverons des cas semblables dans d'autres pays.

 

La Malaisie, étant une nation Musulmane, a aussi un autre système de lois islamiques, qui sont interprétées par le tribunal de la Syariah ou de la Charia. Cela permet à un homme Musulman d'avoir jusqu'à quatre épouses. Comme nous avons vu ci-haut, c’est également la tradition dérivée des expériences bibliques telles qu’interprétées sous la Mishna et le système Talmudique dans le Judaïsme, ce qui est sans doute la source d’inspiration de la pratique ou de la limite Musulmane.

 

Nous constatons que les plus spirituels d’entres eux croient généralement que la volonté divine d'Allah est représentée dans le Jardin, c'est-à-dire, un conjoint par personne. Il y avait Adam et une seule Ève, non pas de multiples femmes, aucune bigamie ou polygamie, aucune polygynie ou de polyandrie.

 

Singapour a des lois civiles semblables à la Malaisie, les deux faisant partie du Commonwealth. Le fait d’épouser un deuxième conjoint comme la bigamie est illégal et n'est pas reconnu par les tribunaux civils ni par le Registraire des Mariages en Malaisie et Singapour. La bigamie et la polygamie ne sont donc pas permises par les lois civiles pour les Malaisiens non-musulmans et les Singapouriens qu’ils soient chinois, indiens ou de toute autre origine ethnique.

 

Cependant, même à Singapour, le système de la Charia et le mariage à des épouses multiples sont tolérés et ont un statut quasi-légal.

 

"Quoique Singapour soit une nation non-musulmane, le statut personnel des Singapouriens musulmans est régi par l'Ordonnance Musulmane de 1957 couvrant l’enregistrement, les Tribunaux de la Charia et les questions de propriétés et qui abroge la dernière Ordonnance applicable. Elle contenait des dispositions substantives très limitées, mais l'ordonnance, en effet, transférait la juridiction du statut personnel musulman vers les Tribunaux de la Charia en lieu et place du pouvoir judiciaire régulier. Elle a été remplacée par l’Acte de l’Administration de la Loi Musulmane de 1966 qui contenait des règlements plus détaillés. L’Acte de 1966 a établi le Majlis Ugama Islam Singapour (le Conseil Islamique de Singapour) pour administrer les dotations et exécuter les testaments. Le Conseil dispose également d’un Comité Légal comprenant les Muphtis de Singapour, deux autres membres du Majlis et deux non-membres. La fonction du Comité Légal est de publier la fatawa sur n'importe quel point de la loi musulmane. La législation de 1966 contient aussi des dispositions plus substantives que la précédente. La Charte des Femmes, passée en 1961, a remplacé les systèmes de lois familiales non-musulmans appliqués à Singapour. Elle a imposé un régime de mariage monogame à tous les Singapouriens, à l’exception des Musulmans, bien que les hommes musulmans se mariant avec des non-musulmanes en vertu de la Charte des Femmes, soient interdits de se marier en "polygamie". Les musulmans sont expressément exemptés de certaines dispositions de la Charte des Femmes, par exemple, de celles touchant la célébration formelle, la nullité, le divorce, etc. Le système judiciaire régulier détient l’autorité en matière d'adoption, de succession et de garde des enfants même pour ceux mariés selon la loi musulmane. La femme musulmane peut choisir de s’adresser au système juridique régulier ou à celui de la Charia pour obtenir une ordonnance de pension alimentaire.


Le Statut Constitutionnel de la Loi Islamique : la Constitution a été adoptée le 3 juin 1959 et amendée en 1965 quand l'État malaisien de Singapour a quitté la Malaisie. La Constitution contient un certain nombre de dispositions incorporant la liberté de religion et interdisant la discrimination pour des raisons de religion. L'article 153 sous les Dispositions Générales déclare que "la Législature établira par décret les dispositions pour régir les affaires religieuses musulmanes et pour constituer un Conseil chargé de conseiller le Président sur les questions relatives à la religion musulmane".

 

Le Système judiciaire : Il y a un Tribunal de la Charia à Singapour. Il possède l’autorité d’entendre et de déterminer les actions dans lesquelles toutes les parties sont des Musulmans ou dans lesquelles les parties impliquées ont été mariées selon la loi musulmane (c'est-à-dire, le mari est musulman). Le Tribunal de la Charia possède l’autorité liée aux cas de mariage, de divorce, des fiançailles, de la nullité du mariage, de la séparation juridique, du partage de la propriété lors du divorce, du paiement de dot, de la pension alimentaire et du mut’a. Les appels des décisions du Tribunal de la Charia ou des décisions du kathis relèvent d’un Conseil d'appel, comprenant trois Musulmans choisis par le Registraire de la Cour Suprême parmi un groupe de sept personnes nommées par le Président annuellement. Les décisions du Conseil d'appel sont finales."

SOURCE : http://www.law.emory.edu/IFL/legal/singapore.htm


Quoique la polygamie soit interdite pour des mariages civils à Singapour selon la Charte des Femmes, les mariages polygames sont autorisés sous l'Acte de l’Administration de la Loi Musulmane. C'est un exemple du droit des minorités à pratiquer leurs lois personnelles et religieuses.

http: // www.un.org/News/Press/docs/2001/WOM1293 .doc.htm


Donc, Singapour semble être encore plus unique que la Malaisie. Quoique Singapour soit une nation non-musulmane, elle possède un autre ensemble de lois pour les Musulmans. Elle ne pourrait pas poursuivre en justice un homme musulman qui pratique la polygamie en raison de la présence de ces autres lois. Étant aussi des pays multiraciaux et démocratiques, la Malaisie et Singapour pratiquent tous deux la liberté de religion. La religion implique un système de croyances et de valeurs. Là où ces croyances sont corrompues par des traditions et de fausses idées, les problèmes se posent.

 

Le problème se situe au niveau de la mentalité et des croyances/valeurs ou prémisses sous-jacentes erronées d'un individu.

 

Les musulmans croient qu'ils peuvent avoir plus d’une épouse et jusqu'à quatre épouses. Nous devenons tolérants et libéraux pour maintenir l'harmonie. L'homme qui a été récemment condamné à 32 ans de détention et à 24 coups de fouet à Singapour, est allé au-delà de cette norme. Il avait dix femmes et a commis des crimes sérieux.

 

Les activités que nous voyons sont peut-être la manifestation de la tolérance lorsqu’un autre aspect doit être considéré, qui, dans le processus, devient négligé. En outre, il est douteux que n'importe quelle nation disposant d’une législation semblable contre la polygamie, puisse imposer ses propres lois, étant donné que de telles nations ont aussi plusieurs cas de polygamie pratiqués même si leurs propres lois civiles interdisent une telle activité.

 

Les pratiques aux États-Unis

 

Nous savons que le Mormonisme a permis la polygamie. La polygamie, quoique proscrite aux États-Unis, est toujours pratiquée dans certaines régions de l’Utah et de l'Arizona de manière de-facto ou séquentielle.

 

Il y a certainement plusieurs groupes, en fait, qui défendent la pratique de la polygamie, outre les diverses sectes mormones et les nombreuses sectes musulmanes. Certains des défenseurs de la polygamie avancent leurs points de vue et controverses comme suit :

 

1. Le point de vue est que la Loi de l’Ancien Testament encourageait et approuvait la polygamie qui était pratiquée par Lémec, Abraham et Jacob incluant certains des prophètes. Jésus Christ n'a pas détruit la Loi ou les prophètes (Matt. 5:17-18). Ainsi, la loi demeure et la polygamie est légale. C'est un argument fondamental de base.

2. Ils soutiennent que Dieu se dépeint comme étant polygame dans Ézéchiel 23:4, en étant le mari de deux nations, Israël et Juda.

3. Ils disent que Jésus se dépeint comme polygame étant le mari de chaque individu chrétien (2Cor. 11:2).

4. Ils disent que nulle part dans la Bible la pratique de la polygamie est condamnée.

5. Ils invoquent d'autres raisons pour soutenir leur assertion tel que décrite ci-dessus.

 

Il a été avancé que les Dix Commandements ont été donnés à Israël seulement et qu’ils n'engagent donc pas les Chrétiens ou les Musulmans. La réponse correcte est qu’ils ont été donnés aux étrangers également. Les Écritures sont claires qu'il n'y avait pas deux lois, mais que la même loi s’appliquait à la fois à Israël (les douze tribus incluant Juda) et aux étrangers (Ex. 12:49, Ésaïe 56:6, Nom. 9:14 ; 15:15-16, 29-30, Ps. 18:44). Il n’y a qu’un seul Législateur qui est notre Dieu Eloah, le créateur de la race humaine et de l'armée céleste (Jac. 4:12).


Lévitique 24:22
Vous aurez la même loi, l’étranger comme l’indigène ; car je suis l’Éternel, votre Dieu. (LSG)

 

Cela est différent des quelques nations où il y a deux ensembles de lois différents.

 

Par exemple, Dieu a dit au roi philistin de Guérar, le Roi Abimélec (c'est-à-dire, un païen ou un étranger), ce qui suit, "... Voici, tu vas mourir à cause de la femme que tu as enlevée, car elle a un mari. Mais Abimélec ... répondit : Seigneur, ferais-tu périr même une nation juste ?" (Gen. 20:3-4).

 

Si les lois contenues dans les Dix Commandements, comme celle visant l'adultère, ne s’appliquaient pas aux païens, comment ce roi païen a-t-il su que c'était un péché contre Dieu ? Pourquoi Dieu a-t-il menacé cet homme de mort s'il ne laissait pas la femme mariée retourner auprès de son mari (Gen. 20:7) ? La réponse est évidente qu'il y a une loi autant pour les païens que pour les croyants, la même loi, la Loi de Dieu. Il est l’Unique Véritable Dieu Eloah de l'armée humaine entière et de l'armée céleste.

 

La polyandrie est universellement interdite par les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans

 

Il vaut la peine de noter que des groupes qui revendiquent être Chrétiens et qui prônent la polygamie, n'approuvent pas le fait qu'une femme ait plusieurs maris. Ils condamnent cette pratique. Nous examinerons cela et verrons s'il y a d'autres aspects qui ne sont pas considérés.

 

Regardons plus en détail l'histoire, les Écritures et certains faits et questions établis pour arriver au point et à la séquence :

 

* Après qu'Adam et Ève eurent péché contre Dieu, ils sont devenus comme Elohim, connaissant le bien et le mal. Cela signifie que nous devons discerner la volonté de Dieu entre ce qui est saint et impie, entre ce qui est pur et impur. Cela est exigé de nous dans la foi.

 

* Adam se sentait seul et Dieu lui a donné une femme pour compagne. Il n'y avait aucun autre humain autour. Si la volonté divine était d’avoir de multiples femmes, Adam serait celui qui a eu le plus besoin de femmes. Mais il lui a été donné une seule femme.

 

* Dieu a créé l'homme à son image ; Dieu est UN.

 

* Dieu a pris une côte d'Adam pour faire une Ève. Ils étaient ainsi d'une seule chair.

 

* La pratique consistant à prendre des concubines avait pour but d'engendrer des fils, comme le montrent les auteurs historiques tels que Confucius et les textes de la Bible. Les systèmes de succession tribaux et parfois la survie même dans une atmosphère de guerre, ont encouragé cette pratique.

 

Ainsi, le modèle du mariage au commencement a été démontré comme étant un mari et une épouse.

 

* Le mariage est une institution divine et une alliance entre un homme et une femme. Une autre femme dans le mariage est vue comme une rupture de cette alliance. Ce n'est plus spécial entre les deux personnes dans l'alliance originale. Il y a alors nécessité de revoir cette alliance.

 

Il y a certaines choses qui sont rendues manifestes à partir de la nature, une source d’étude est le Chapitre 1 de Romains.

 

* Le premier Adam physique dans le Jardin d'Éden avait une seule femme. Également, Christ, étant le dernier Adam spirituel, était spirituellement marié à une seule femme, l'Israël physique. Israël s’est prostitué et a désobéi. Le péché est la transgression des Lois de Dieu (1Jean 3:4) et la pénalité est la mort. Pour racheter la race humaine et l'armée déchue, Christ a dû mourir d'abord et cela a dissous le premier mariage de Christ à l’Israël physique. Lors de son prochain dîner des noces de l'Agneau de Dieu, Christ, étant l’unique mari spirituel (2Cor. 11:2), va être marié symboliquement à une seule femme, l’Israël spirituel, qui est la seule Église qu'il a bâtie.

 

Dieu a déclaré : "Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui." (Gen. 2:18). Dieu a créé des animaux avec des partenaires et peu de ces animaux s’accouplent pour la vie mais certains le font. Le mot "famille" n'est pas appliqué au règne animal. Après la création et l’attribution des noms aux animaux, Dieu a plongé Adam dans un profond sommeil et a enlevé sa côte. Dieu a créé la femme à partir de la côte et a déclaré : "C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair." (Gen. 2:24).

 

De cette façon, la responsabilité de l’homme est pratiquement unique dans le règne animal.

 

De cette façon aussi, la discipline sexuelle est au centre de la vision de la Bible dans la vie familiale.

 

L’impératif génétique de reproduire plus de progéniture que l’on retrouve chez les animaux, par l'accouplement multiple, même au point de tuer d'autres descendants, n’est pas autorisé et doit être surmonté chez l’homme.

 

La polygamie a été autorisée dans les temps bibliques, mais, à partir de l'argument de la condition originale au commencement dans le Jardin d'Éden, elle n'est pas idéale. En fait, on peut soutenir que les histoires bibliques d'Abraham, Sara et Agar, ou Jacob, Rachel et Léa, sont des polémiques contre la polygamie.

 

Il convient de noter que deux des grandes religions bibliques ont longtemps proscrit la polygamie, bien que le Judaïsme la permette techniquement dans le Talmud. Le Coran perpétue la polygamie pour les raisons suivantes :

  1. La corruption par les Hadiths de la liaison entre la Bible et le Coran.
  2. Les pratiques traditionnelles des Juifs et des Arabes.

 

La Torah permet le divorce et le remariage en raison de la dureté de nos cœurs mais Dieu dit par l’entremise des prophètes qu'Il déteste le divorce. Le livre de Deutéronome, reconnaissant la réalité de la faiblesse humaine, en effet, permet le divorce (voir Deut. 24:1-4). Mais on le considère comme un triste dernier recours et loin de l'idéal. En fait, le prophète Malachie a écrit :

"Voici encore ce que vous faites : Vous couvrez de larmes l’autel de l’Éternel, de pleurs et de gémissements, en sorte qu’il n’a plus égard aux offrandes et qu’il ne peut rien agréer de vos mains. 14 Et vous dites : Pourquoi ?… Parce que l’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. 15 Nul n’a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait, et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! 16 Car je hais la répudiation [divorce], dit l’Éternel, le Dieu d’Israël, et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Éternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles !" (Malachie 2:13-16)

 

Sur la base de ce verset, les rabbins ont enseigné que lorsqu’un homme divorce de la femme de sa jeunesse, même l'autel de Dieu verse des larmes (Gittin 90b). Le mariage pour la vie entre un homme et une femme est l'idéal, tel qu’il est décrit par l'histoire du Jardin d'Éden. La tradition juive utilise le terme kiddushin, littéralement sainteté, pour décrire un tel mariage. C'est le mariage, l'engagement d'un homme et d’une femme à un rapport sexuel exclusif pour la vie qui nous aide à nous élever au-dessus du règne animal.

 

Trois corps de traditions légales se sont développés à partir de la Bible. Ceux-ci sont : 1) l’halakha juive ; 2) les rites et les rituels chrétiens et de l'élément romain est venue la loi du canon de l'église ; et aussi 3) la loi Charia Musulmane, qui était basée sur les règles de la Bible et les traditions des Arabes et des Juifs du septième siècle. Ceux-ci sont tous concernés par les procédures légales du mariage : qui peut marier qui ? Comment un mariage est-il légalement affecté ? Quelles sont les obligations légales des conjoints l'un envers l'autre ? Un mariage peut-il être dissous et, si oui, comment est-ce fait ? Certains éléments des rituels chrétiens sont en désaccord sur le fait que des gens puissent se remarier après le divorce. La Bible dit qu'ils peuvent le faire.

 

Les trois religions basées sur la Bible conviennent que le mariage est plus qu'un simple contrat légal. La Bible compare souvent la relation entre le mari et la femme à la relation entre Dieu et Israël. Le mot le plus approprié est peut-être beryith (SHD 1285) - alliance. La déité à Sichem des dix tribus du nord d'Israël était elle-même appelée Berith (al Berith) (SHD 1286) ou L’Alliance. Le mot alliance implique quelque chose d'éternel et continu. Le mot British est une dérivation sémitique des mots hébreux Beriyth ou Berith et ish (homme) et signifie l'Homme de l'Alliance.

 

La Bible établit deux buts pour le mariage. Le premier but est la compagnie, car "Il n’est pas bon que l’homme soit seul" (Gen. 2:18). Le deuxième but est pour accomplir le commandement de Dieu "soyez féconds et multipliez-vous" (Gen. 1:28).

 

* Les conséquences qui sont advenues à David pour sa polygamie et son adultère ont été considérables. Deux de ses fils se sont rivalisés pour le trône, où l’un d’eux a finalement exécuté et assassiné l'autre. Un autre fils a violé sa demi-sœur et à son tour a été assassiné par son propre frère. Plus tard, le fils qui a assassiné son frère violeur a fomenté une rébellion contre David et a presque réussi. Pendant cette rébellion, ce même fils a cohabité avec les concubines de David aux yeux de tout Israël. Plus tôt, David avait l'habitude d'avoir tant de femmes que cela n'a pas dérangé sa conscience de prendre la femme d'un autre homme après avoir commis l’adultère avec elle et après avoir fait assassiner son mari, qui était le grand général de David. Voyez 2Samuel 11-13,15-18, pour les détails. David a beaucoup souffert de ces épisodes.

 

L'état idéal

C'est une affirmation fausse de conclure que Dieu a sanctionné ou approuvé la polygamie comme étant l’état idéal en citant tout simplement des Écritures qui mentionnent des incidents et la pratique de la polygamie.

 

La misère et la souffrance humaines sont le résultat du péché qui est la transgression des Lois de Dieu (1Jean 3:4).

 

En traitant le texte de 2Samuel 12:7-8, beaucoup d'efforts sont déployés afin de réconcilier la contradiction apparente entre ce texte et le texte dans la loi à Deutéronome 17:17.

 

La formulation de ce texte est que Dieu a sanctionné la polygamie lorsqu’Il "a donné" les épouses de Saül à David.

Et Nathan dit à David : …Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Je t’ai oint pour roi sur Israël, et je t’ai délivré de la main de Saül ; 8 je t’ai mis en possession de la maison de ton maître, j’ai placé dans ton sein les femmes de ton maître, et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda. Et si cela eût été peu, j’y aurais encore ajouté."

 

La Bible ne se contredit pas. L'instruction pour les rois, trouvée dans Deutéronome 17:17, dit : "Qu’il n’ait pas un grand nombre de femmes, afin que son cœur ne se détourne point ; et qu’il ne fasse pas de grands amas d’argent et d’or." Le contexte ici est que Dieu ne veut pas que les rois multiplient les épouses dans le sens d'être au-delà de la loi ou de leurs frères. La loi permet clairement deux épouses ou plus à partir des textes comme nous avons vu ci-haut (cf. Deut. 21:15).

 

Pour contourner la réponse de Dieu transmise par le prophète Nathan, certains théologiens chrétiens argumentent comme nous le voyons dans l’ouvrage The Theological Wordbook of the Old Testament (Vol. 1, p. 273, Harris, Archer, and Waltke). On y lit ceci à propos du mot sein : "une variété d'idées abstraites, figuratives est exprimée par ce terme.... Donner les femmes de l’ancien roi au sein du nouveau roi démontre l'autorité du nouveau roi...." En bref, le mot sein ne se réfère pas nécessairement aux rapports sexuels.

 

Le sens du texte et ce que dit Nathan ne permettent guère de l'affirmer et négligent manifestement le texte du Deutéronome 21:15.

 

Il est argumenté que si la polygamie était la volonté divine, alors Dieu a donné une instruction contradictoire quand Il a instruit que le roi ne devait pas avoir plusieurs épouses pour lui-même (par exemple dans 2Sam. 12:7-8).

 

Cependant, cet argument introduit le conflit dans la loi. La loi couvre plusieurs pratiques qui sont loin d'être idéales mais qui, si elles sont présentes dans la société, doivent être réglementées et la polygamie, en tant qu’une institution sociale, est l’une d'entre elles.

 

La vérité est que la généalogie du Messie provient de relations polygames dans les lignées des rois dans plusieurs cas (voir le document La Généalogie du Messie (No. 119)).

 

Il est argumenté que la polygamie n'apparaît pas dans un sens positif dans l'Ancien Testament. Pas une seule fois, il décrit un mariage polygame véritablement heureux (Bible Knowledge Commentary on Deut. 21:15-17).

 

Les premiers auteurs chrétiens sur le mariage dans l'Église

 

Les récits montrent aussi que l'église après le Nouveau Testament est devenue plus généralement anti-polygame.

 

Justin Martyr, écrivant au milieu du deuxième siècle, reproche aux Juifs de permettre la polygamie dans son Dialogue avec Tryphon le Juif, qui est une réfutation de la pratique et de la théologie juive. Au chapitre 134 (cxxxiv) intitulé Les mariages de Jacob sont une figure de l'Église, il explique :

Si alors les enseignements des prophètes et de Lui-même vous touchent, il vaut mieux pour vous de suivre Dieu que vos maîtres imprudents et aveugles qui, même jusqu'à présent, permettent à chaque homme d'avoir quatre ou cinq épouses ; et si quelqu'un voit une belle femme et désire l'avoir, ils citent les actions de Jacob [appelé] Israël et des autres patriarches et maintiennent qu'il n’est pas mauvais de faire de telles choses ; car ils sont misérablement ignorants à cet égard.

 

Il continue alors à expliquer que :

"Les Mariages de Jacob étaient des types de celui que Christ était sur le point d'accomplir. Ce n’était pas légal pour Jacob de se marier avec deux sœurs en même temps. Et il a servi Laban pour [une] des filles

Et étant trompé pour [avoir] la plus jeune, il a de nouveau servi sept ans. Maintenant Léa est votre peuple et synagogue ; mais Rachel est notre église. Et pour ces derniers et pour les serviteurs, les deux servent Christ même maintenant. Car tandis que Noé a donné aux deux fils la semence du troisième comme serviteurs, maintenant d'autre part, Christ est venu pour rétablir tant les fils libres que les serviteurs parmi eux, conférant le même honneur à tous ceux qui observent ses commandements ; de même que les enfants des femmes libres et les enfants des femmes en esclavage nés de Jacob étaient tous fils et égaux en dignité. "

[ANF, vol. 1, pp. 266-267]

 

Dans les deux chapitres suivants, il aborde le concept de Christ en tant que Roi d'Israël, et les Chrétiens Sont la Race Israélite (cxxxv) et alors les Juifs, en Rejetant Christ, ont Rejeté Dieu qui l’a Envoyé (cxxxvi).

 

C'est la compréhension des Églises de Dieu jusqu’à ce jour.

 

Irénée (120-202) dans son œuvre Contre les Hérésies (vers 182-188) condamne les Gnostiques pour la polygamie, entre autres choses :

Au chapitre XXVIII, en traitant des doctrines de Tatien, les Encratites (en maîtrise de soi) et d'autres qui ont prêché contre le mariage et, par conséquent, il dit qu'ils mettent de côté la création originale de Dieu. Il dit que Tatien, comme Marcion et Saturnin, a déclaré que le mariage n'était rien d'autre que de la corruption et de la fornication puis il a alors continué en disant :

"D'autres, encore, suivant Basilide et Carpocrate, ont introduit des relations de promiscuité et une pluralité de femmes et sont indifférents à propos de manger des viandes sacrifiées aux idoles, affirmant que Dieu a peu d’égard envers de telles questions" (ANF, vol. 1, p.353).

 

Les factions hérétiques de l'Église ont aussi interdit la polygamie au fur et à mesure qu'elles s'établissaient.

 

Tertullien (145-220) était aussi explicite :

Chapitre II. Le mariage est légal, mais pas la polygamie. Nous n'interdisons pas en effet l'union de l'homme et de la femme, bénie par Dieu comme le séminaire de la race humaine, conçue pour remplir la terre et peupler le monde, et donc permise, mais de manière exclusive. Car Adam était l’unique mari d’Ève et Ève était son unique épouse, une seule femme, une seule côte. Nous admettons que parmi nos ancêtres et parmi les patriarches eux-mêmes, c'était légal non seulement de se marier, mais même d’avoir de multiples femmes [plurifariam matrimoniis]. Il y avait des concubines aussi, [à cette époque]. Mais bien que l'église soit entrée figurativement dans la synagogue, cependant (pour interpréter simplement) il a été nécessaire d'instituer (certaines choses) qui devrai(en)t ensuite mériter d'être enlevé(es) ou modifié(es). Car la loi devait (en temps voulu) intervenir. (Ce n’était pas assez non plus :) Car c'était nécessaire que les causes permettant de combler les insuffisances de la Loi soit présagées (Lui qui devait combler ces manques). C'est ainsi qu'à la Loi devait succéder la Parole de Dieu introduisant la circoncision spirituelle. Donc, au moyen de la largesse licencieuse de ces jours, des matériaux pour les corrections futures ont été pourvus à l'avance, desquels le Seigneur, par son Évangile, et ensuite l'apôtre durant les derniers jours de l'âge (juif), a soit coupé la redondance, soit réglé les désordres. (ANF, Vol, IV: Tertullian, IV, To His Wife, Bk. I chapter II pp. 39-40)

 

Tertullien explique plus en détails les changements apportés à la loi dans son œuvre Exhortation à la Chasteté (ANF Vol. IV, pp, 53, 56-58) et aussi De la Monogamie (même réf. pp.59-72). Il est écrit d'un point de vue de célibataire et est contraire aux enseignements des Écritures et de la Loi de Dieu.

 

À partir du Chapitre VI (p. 53) il "répond" à l'objection pour la polygamie des patriarches. Il soutient que le commandement de croître et de se multiplier de Genèse 1:28 est déjà intervenu par le principe d'encourager la chasteté. Le temps est déjà arrivé à sa fin et ceux qui avaient des femmes devraient se comporter comme s'ils en n’avaient pas.

 

Le bois du vieil ordre est prétendument élagué par l'évangile et la hache a été mise aux racines. Œil pour œil et dent pour dent est devenu dépassé et "ne laissez personne rendre le mal pour le mal" est devenu jeune, selon lui.

 

Il invente alors un texte dans Lévitique de ne pas pluraliser les mariages, lequel n'existe pas (Ch. VII ibid. p. 54).

 

À partir du Chapitre VIII (ibid.), il continue en attaquant le concept des seconds mariages et cela continue dans le texte De la Monogamie.

 

Il attaque ensuite la capacité entière pour les femmes de l'Église de se remarier après la mort de leurs maris. Il soutient que les lois du Lévirat sont abolies et ainsi, vu que chaque personne de l'Église est le frère de la femme, elle se marierait avec son frère qui est maintenant éliminé. Ce texte est un non-sens biblique. Il soutient fortement que l’homme dont la femme est morte ne devrait pas se marier avec une jeune femme fertile ou avoir des enfants, mais plutôt se marier avec une vieille femme purement pour l’entretien de la maison. Ces arguments sont de l'hérésie ascétique Montaniste et doivent être ignorés.

 

Ainsi, l'Église est progressivement passée de la loi à la spiritualisation de la loi. Tertullien écrivait en Afrique, en latin, au nom d’un Montanisme bien défini et schismatique, et reflétait aussi les changements inhérents au troisième siècle. Ces points de vue convenaient aux Monastiques qui ont, par la suite, succédé à l'Église Catholique à Rome. Ils ont été ainsi soutenus dans ces aspects par de nombreuses personnes.

 

Méthode (260-312) ou Euboulios, était évêque d'Olympe et de Patare simultanément en Lycée. Il a été enlevé et replacé au Siège de Tyr, selon Jérôme, et a été martyrisé vers 312 à Chalcis. Il soutenait que la polygamie s'était arrêtée au moment des Prophètes.

 

Il le fait dans le Chapitre III, initialement en citant l'Ecclésiastique 18:30 et 19:2. Il utilise alors Proverbes 5:18 et Jérémie 5:8 et utilise ensuite Sagesse 4:3. Il dit :

"La pratique de contracter le mariage avec plusieurs femmes avait été supprimé aux temps des prophètes. Car nous lisons, ' n’allez pas selon vos convoitises, mais abstenez vous-même de vos appétits' car le vin et les femmes inciteront les hommes intelligents à tomber."

 

Dans ce texte, il cite principalement des œuvres apocryphes. Il essaye d'argumenter en faveur du célibat plutôt que du mariage et de la procréation d'enfants, en utilisant des textes non inspirés qui sont exclus du canon. Il soutenait que la Bible, premièrement, a rejeté le mariage entre frères et sœurs. Il est ensuite allé à la monogamie et ensuite à la chasteté. Il décide et soutient que les 144,000 vierges dans l’Apocalypse sont des vierges physiques, ne saisissant aucunement le message présenté.

 

Il poursuit en disant :

... Et dans un autre endroit, Que votre fontaine soit bénie et réjouissez-vous avec la femme de votre jeunesse ' [Prov. V:18], interdisant manifestement une pluralité de femmes. Et Jérémie donne clairement le nom de 'chevaux bien nourris [Jér. 5:8] à ceux qui convoitent d'autres femmes. "…

 

Jérémie fait allusion à l'adultère, pur et simple, et il déforme les sentiments du prophète.

 

Il retourne à Sagesse 4:3 pour dénoncer les bâtards comme s'il y avait une connexion avec le mariage multiple où aucun de ces textes ne concerne ces choses. [Le banquet des dix vierges, ou concernant la chasteté, ANF, vol. 6, p.312]

 

C'est durant cette période-ci que les erreurs du système binitaire sont établies et que le Modalisme s’était déjà établi. Les lois de Dieu sont attaquées continuellement et particulièrement par les célibataires ascétiques.

 

La Littérature Pseudo-Clémentine, qui est une œuvre pseudépigraphique écrite après 211 (c'est-à-dire après l'extension de la franchise romaine qu’elle mentionne et qui s’est produite durant le règne de Caracalla ; et avant 231 où l’œuvre est mentionnée par Origène (Commentaire sur la Genèse)), mais qui affirme fictivement des périodes et des événements beaucoup plus anciens en se vantant de la manière dont Saint Thomas a enseigné aux Parthes [prétendument une culture iranienne] à abandonner la polygamie. Mais ces textes sont tout simplement des parcelles continues des points de vue de l'auteur tissés ensemble dans une tapisserie fictive.

 

"Mais je donnerai une preuve encore plus forte des sujets en question. En effet, voici que sept années à peine se sont écoulées depuis l'avènement du juste et vrai Prophète ; et au cours de celles-ci, des inertes de toutes les nations sont venus en Judée et, touchés par les signes et les miracles qu'ils ont vus et par la splendeur de Sa doctrine, ils ont reçu Sa foi ; et ensuite, retournant dans leurs propres pays, ils ont rejeté les rites anarchiques des Païens et leurs mariages incestueux. Bref, parmi les Parthes-- comme nous l’a écrit Thomas, qui prêche l'Évangile parmi eux – peu nombreux maintenant sont adonnés à la polygamie ; parmi les Mèdes, il y en a peu qui jettent leur mort aux chiens ; les Perses ne se plaisent plus d’avoir des relations avec leurs mères, ou des mariages incestueux avec leurs filles ; les femmes de Suse ne pratiquent plus les adultères qu'on leur a permis ; la Genèse n'a pas pu pousser au crime ceux que l’enseignement de la religion avait réfrénés                                          ." (ANF VIII: "Book IX: Chapter XXIX.-The Gospel More Powerful Than 'Genesis.'" p. 189]

 

À partir du Concile d'Elvira (vers 295-302), le célibat absolu a été imposé aux trois ordres supérieurs du système modaliste ou binitaire, aux évêques, aux prêtres et aux diacres.

 

S'ils continuent à cohabiter avec leurs femmes après l'ordination, ils doivent être destitués.

 

Le Concile d'Ancyre en Galatie (vers 314) (le canon x) interdit même aux diacres de se marier après l'ordination.

 

Le Concile de Néo-Césarée en Cappadoce (vers 315) (canon I) interdit aux prêtres de se marier après l'ordination.

 

Après le Concile de Nicée (vers 325), aucun évêque, prêtre ou diacre ne peut vivre sous le même toit qu'une femme à moins que ce ne soit sa mère, sa sœur ou sa tante. Le célibat est imposé au système d’Athanase et la monogamie est imposée à ses laïcs.

 

En Angleterre, sous les Anglo-Saxons, le clergé était ouvertement marié. Des objections Catholiques Romaines à ces affirmations sont toutes basées sur le fait que le mot Anglo-Saxon preost peut signifier un clerc et peut ne pas se référer à un prêtre. Le terme doit être le Prêtre de la Messe (Maesse-proest) pour se référer au rang sacerdotal et ceux-ci sont allégués être célibataires (cf. Catholic Encyclopaedia, Vol. III, p, 486).

 

Ce n'était pas ainsi avant que le Premier Concile de Latran ait imposé des ordres stricts.

 

Cela fait allusion à 'une période de purification' pour les polygames. À partir de ce moment-là, les pécheurs étaient exclus des activités de l'Église jusqu'à ce qu'ils aient démontré le changement. Si un péché apparaissait dans cette liste des canons, il était considéré comme étant un 'mauvais péché' - et la polygamie y figure.

 

Les prêtres nestoriens ont toujours été autorisés de se marier et pouvaient se remarier une deuxième ou troisième fois (CE ibid. p. 488).

 

Dans l’Église Arménienne, les ecclésiastiques des ordres mineurs sont toujours libres de se marier (CE ibid.).

 

Basil, (329/330-379) évêque de Césarée (370), a mentionné la polygamie dans ses lettres, concernant la période de l’exclusion des polygames de l'église. Il appelle la polygamie 'fornication limitée’. Il existe à cette époque la digamie ou bigamie et la trigamie.

 

Il écrit :

IV. Dans le cas de trigamie et de polygamie, ils ont fixé la même règle, en proportion, comme dans le cas de la bigamie ; à savoir un an pour la bigamie (certaines autorités indiquent deux ans) ; pour la trigamie, les hommes sont séparés pour trois et souvent pendant quatre ans ; mais ce n'est plus décrit du tout comme un mariage, mais comme une polygamie ; mais plutôt comme fornication limitée. C’est pour cette raison que le Seigneur a dit à la femme de Samarie, qui avait eu cinq maris, "celui que tu as maintenant n’est pas ton mari." Il ne considère pas ceux qui avaient excédé les limites d'un deuxième mariage comme digne du titre de mari ou de femme. Dans les cas de trigamie, nous avons accepté une solitude de cinq ans, non pas en vertu des canons, mais en suivant le précepte de nos prédécesseurs. De tels contrevenants ne doivent pas être en tout interdits des privilèges de l'Église ; on devrait les considérer comme méritant d'être entendus après deux ou trois ans et ensuite d’être autorisés à occuper leur place ; mais ils doivent être empêchés de la communion du bon don et rétablis seulement à l’endroit de la communion après avoir montré quelque fruit du repentir."

 

Dans la même lettre, au chap. VI, il dit :

"La fornication par des personnes canoniques ne doit pas être reconnue comme un mariage et leur union doit être complètement dissoute, car c'est autant profitable pour la sécurité de l'église et cela empêchera les hérétiques d'avoir une raison de s'attaquer à nous, comme si nous avions incité des hommes à se joindre à nous par l'attrait de la liberté de pécher."

(Nicene and Post Nicene Fathers Second Series, Vol. VIII, To Amphilochius, concerning the Canons. Letter CLXXXVIII (Canonica Prima.) écrit vers 347. pp. 223, 226).

 

Or, ce point de vue est contraire même à la situation de son propre ami Grégoire de Nazianze avec lequel il s’est brouillé. Grégoire s'est marié à Nonna et a eu trois enfants, Gregorius le Divin, Ceasarius et Gorgonia. La famille de Basil incluait Sainte Macrine, Grégoire, l'évêque de Nysse et Petrus, l'évêque de Sebasteia. Son oncle était l'évêque Gregorius.

 

Basil fait allusion dans ces textes aux exemples du système païen romain et semble présenter ceux-ci au dessus des textes de la Bible. Il fait allusion à Flamen et à Pontificus maximus et aux Vestales comme exemples.

 

Ainsi, à partir de ce moment-là, la faction d’Athanase avait établi un système binitaire et devait continuer avec Basil et les deux ‘Grégoire’ pour finalement établir le Trinitarisme. Ils proposaient dès lors d’exclure de l'Église toutes les formes de mariage autre que la monogamie et de les refuser aux fonctionnaires de l'Église, et d’interdire le divorce et le remariage. Autrement dit, ceux qui sont divorcés resteraient célibataires, même s’ils étaient divorcés d'un partenaire non converti, ce qui est contraire aux Écritures. Nous voyons dans ce texte que Basil interprète entièrement mal les paroles de Christ à la femme au puits en Samarie.

 

La polygamie est apparue dans plusieurs sectes bibliques et pas seulement dans l'Islam.

 

La polygamie est apparue chez les Aanabaptistes de Munster, qui auraient également eu des femmes en commun avant le siège, selon Weber (CE Vol. 1, p. 446).

 

Bouddhisme

Le bouddhisme soutient le célibat comme étant idéal mais tolère la polygamie et le divorce. On mentionne franchement plusieurs centaines de femmes de Bouddha avant sa conversion et aussi celles de Bimbiassasa, son converti royal le plus distingué. Au début du vingtième siècle, le Roi de la Thaïlande a ouvertement entretenu un harem (CE ibid., p. 773).

 

Autres tribus

La polygamie est maintenue en Afrique du Nord et en Afrique Centrale parmi les Congolais et dans les nations de la région du Lac Victoria. Elle est commune parmi les Chrétiens et se retrouve parmi les soi-disant Sabbatariens dans cette région.

 

Elle est également répandue dans de nombreuses tribus indiennes.

 

Révision

En s'appuyant sur la singularité du langage, on peut soutenir que Genèse 2:23,24 dit que : "l’homme doit quitter son père et sa mère et s’attacher à sa femme." Le texte n'est pas au pluriel. Ainsi, on nous demande d’en déduire que Dieu n'a pas dit que l'homme devait être uni à ses "femmes". Il a dit que l'homme devait être uni à sa "femme".

 

L'apôtre Paul compare le mari et la femme à Christ et à l'Église. "Car le mari est le chef de la femme, comme aussi Christ est le chef de l'église ..." (Éph. 5:23). Dans Éphésiens 1:22,23, on nous dit que l'Église est le corps de Christ. Il n'y a qu'un seul corps (Éph. 4:4) ; il n'y a donc qu'une seule Église. Il a été argumenté qu'un homme peut avoir autant d’épouses que Christ a d’églises. Christ n'a qu'un seul corps, mais plusieurs membres. C'est ainsi que l'on avance l'argument de plusieurs épouses du Christ. L'argument avancé est qu'il n'y a qu'une seule Église et qu’un homme ne peut donc avoir qu'une seule femme. Le NT ne parle pas d'un homme (un seul) qui a des femmes (plusieurs) et que cela est approuvé par Dieu. Dieu a dit qu'un homme doit aimer sa femme comme Christ a aimé l'Église (Éph. 5). Christ est mort pour l'Église. Un homme doit être disposé à mourir pour sa femme.

 

Il semble y avoir un peu d'égocentrisme dans la polygamie de la part de l’homme.

 

Ce qui suit est une histoire vraie. Il y a un homme chinois qui a huit femmes. Il était dans sa cinquantaine quand il a raconté, au cours d’un déjeuner entre collègues, comment il s'était trouvé confronté au problème et à la difficulté de décider chez quelle femme, il irait en premier pour la Veille du Nouvel An chinois pour le dîner familial. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il avait besoin de huit femmes, il a fièrement proclamé qu'il n'avait aucun autre choix, que de sauver ces sept autres femmes parce qu'il a affirmé que ces sept femmes voulaient se suicider s'il ne les épousait pas.

 

Afin de considérer cette question de polygamie correctement et d’examiner les problèmes qu'elle a créés pour les familles, il est logiquement sage de remonter à l'Origine de la Race humaine et à la sainteté originelle de l'institution du mariage. L'institution originelle du mariage a d'abord été établie par l’Unique Véritable Dieu, Eloah, par l’entremise des Elohim pour l'armée humaine. L'armée des Elohim qui sont "les étoiles du matin" (voir Lucifer : Porteur de Lumière et Étoile du Matin (No. 223)) ou les fils de Dieu, ou les anges célestes ne se marient pas et l'armée humaine par la résurrection des morts ne se marie pas non plus.

 

Il est donc logiquement sage pour nous de rechercher la volonté de Dieu et de Ses esprits administrateurs (anges ou messagers) créés pour résoudre cette question de polygamie et les problèmes qui en résultent. Où allons-nous maintenant pour chercher et établir les réponses et les conseils pour cette question à laquelle les nations font face maintenant ?

 

La race adamique, à l’exception de Noé et de sa famille, a été détruite dans le déluge à cause des maux et de la corruption au temps de Noé. Ce qui arriva au temps de Noé arrivera de même dans les derniers temps :


2Pierre 3:3 sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises,

 

Dans le sixième chapitre de Genèse, nous trouvons un bref récit d’un événement qui s’est produit et qui est souvent ignoré, probablement parce qu’il sème la confusion. Le passage dit :

Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées, 2 les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent. 3 Alors l’Éternel dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans. 4 Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu’elles leur eurent donné des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans l’antiquité. (Genèse 6:1-4).

 

La progéniture de ces unions a été appelée Nephilim. Nos Bibles francophones ont été traduites du grec et le mot traduit par "géants" dans la langue française signifie "habitants de la terre" en grec, ce qui est étrange parce que tous les hommes étaient des habitants de la terre. Pourquoi cette distinction particulière ? Parce qu'ils étaient à moitié humains et à moitié anges, la progéniture des anges qui, parce qu'ils étaient à moitié humains, étaient restreints à la Terre. Le mot hébreu Nephilim, qui vient de la racine nephal, signifie les déchus. Il s'agissait donc d'enfants d'anges déchus et de femmes qui avaient certains pouvoirs surnaturels mais qui étaient été restreints à la Terre. Les pièces du casse-tête s’assemblent quand nous regardons les mots racines. Donc, l'armée déchue est allée à l’encontre de la volonté divine et a commis la fornication avec nos femmes adamiques (voir le document Les Nephilim (No. 154).

 

Pour démontrer que les Derniers Jours apporteront l'apostasie, la Bible utilise l'analogie aussi bien que l'enseignement direct. Dans le sermon sur le mont des Oliviers, Christ dit :

"Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. 37 Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. 38 Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; 39 et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous : il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. 40 Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; 41 de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. (Matt. 24:36-41).

 

Une question à se demander est la suivante : "Est-ce que le fait de se marier et de donner en mariage dont parle notre Seigneur Jésus signifie que les femmes dans ce jour futur (ou peut-être aujourd'hui) seront abordées comme elles l’étaient dans le passé au temps de Noé ou a-t-il seulement voulu dire que les gens se marieraient comme d'habitude ?" Jésus implique que Son avènement coïncidera avec le jugement et la calamité à une échelle comparable au déluge qui a détruit presque toute la vie sur la Terre. Il dit que les jours de Noé ressemblent aux jours de Son avènement non seulement dans leur apogée apocalyptique mais aussi dans les conditions de la société humaine immédiatement avant. Autrement dit, les hommes durant les Derniers Jours vont s’abaisser à la même déplorable méchanceté que celle que Dieu a vue dans le monde avant le déluge. Jésus met en évidence trois caractéristiques de l'ère de Noé où les gens : (i) mangeaient et buvaient ; (ii) se mariaient et donnaient en mariage ; et (iii) ignoraient l’imminence du jugement.

 

L'échec des gens antédiluviens à anticiper la colère divine en rétribution de leurs péchés révélait un autre vice qui prévalait parmi eux, à savoir l'apostasie. Les récits de la Genèse ne laissent aucun doute sur le fait qu’à l’époque de Noé, l'apostasie avait envahi et avait infecté l’ensemble de l'humanité. Adam avait beaucoup de fils et de filles, y compris Abel, le fils acceptable qui a été tué par son frère Caïn. Mais la Bible n'a rien de bon à dire au sujet des enfants survivants à l’exception de Seth. Au temps d’Enosch, fils de Seth, les hommes ont commencé "à invoquer le nom de l’Éternel." (Genèse 4:26).

 

En lisant entre les lignes, nous conjecturons qu’Enosch a contribué à susciter une renaissance spirituelle parmi les descendants de Seth et peut-être parmi d'autres aussi. Ce fut dans la lignée de Seth qu’Enoch est apparu plutôt que dans la lignée de Caïn. Enoch est cet homme qui a obtenu une telle faveur de Dieu que Dieu l'a enlevé de sorte qu’il ne connaisse pas la mort. Pourtant, quelques siècles plus tard, environ 1500 ans après la création de l'homme, la justice avait presque disparu de la face de la Terre. Il ne restait plus qu’un homme, Noé, qui était "juste" et intègre "et qui "marchait avec Dieu" (Genèse 6:9). Noé "a trouvé grâce aux yeux de l’Éternel" (Genèse 6:8) mais le reste de l'humanité a seulement mérité le regret du Seigneur de les avoir créés.

 

5 L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. 6 L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. 7 Et l’Éternel dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits.

 

Noé et sa famille ont été sauvés. On suppose que les huit personnes ou bouches étaient Noé, Sem, Cham et Japhet et leurs épouses. Donc, il est assumé qu'ils avaient tous une épouse. L'argument est alors avancé que Dieu a établi l'institution du mariage sur une base d’un seul mari et d’une seule épouse dans le Jardin d'Éden, ce qui est clair dans les Écritures. Il se peut toutefois que cela ne concerne que les hommes étant donné que les femmes n'étaient pas habituellement mentionnées dans les lignées.

 

Nous devons alors rechercher la volonté divine afin de déterminer si Dieu nous a divinement destinés à la monogamie ou si la polygamie est l’intention divine.

 

Il y a un autre texte prophétique qui semble suggérer une situation qui envisage la polygamie durant les derniers jours.

 

Le prophète Ésaïe dit que durant les derniers jours, les hommes d'Israël mourront en grand nombre par la guerre. La destruction sera si grande qu'il y aura une pénurie d'hommes et une grande détresse parmi les femmes.

"Et sept femmes saisiront en ce jour un seul homme, et diront : Nous mangerons notre pain, et nous nous vêtirons de nos habits ; fais-nous seulement porter ton nom ! Enlève notre opprobre !" (Ésaïe 4:1).

 

Ce texte est une Écriture et une prophétie des derniers jours. Il concerne la restauration d'Israël dans la sainteté. Les Écritures ne peuvent pas être anéanties. Ainsi, cette situation arrivera et ce sera conforme à la loi pour la restauration d'Israël.

 

Les femmes restantes prennent conscience de leurs péchés, du statut de leur progéniture et de la nécessité de se marier dans une situation où il n'y a pas assez d'hommes pour régulariser leur position. Les normes sociales modernes relatives à l'illégitimité seront abordées et corrigées. La traduction Knox essaye d’affirmer que ce texte fait allusion à la honte de la stérilité. Cependant, le mot SHD 2781 exprime une honte dans le sens des organes génitaux féminins plutôt que l’échec de simplement se reproduire. La honte vient des deux concepts. Le fait est qu'il y a trop de femmes et pas assez d’hommes et que les enfants doivent être régularisés dans la situation biblique. Ce sera fait tel que prophétisé.

 

Ainsi, la loi permet de tels mariages par nécessité. Ils seront permis durant les derniers jours au temps de la restauration, tel que prédit par le prophète Ésaïe. Cependant, ce n'est pas la situation idéale telle que prévue au commencement. Lorsque la nécessité impose une telle situation, comme ce sera le cas dans les guerres des derniers jours, Dieu prédit que cela se produira et que c’est légal, autrement la honte ne serait pas enlevée (voir aussi La Guerre de Hamon-Gog (No 294)).

 

"C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair." Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari." (Éph. 5:21-33)

 

Le Dixième Commandement est au singulier, mais cela peut être argumenté comme une référence à la femme concernée. ‘… Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain [singulier]…’ (Ex. 20:17) est aussi soutenu comme présupposant que le mariage en question est seulement à une femme. Cela ne peut pas être exclusif puisque la polygamie est couverte par la législation dans la Torah.

 

Il n'y a aucun doute que la polygamie est interdite aux anciens de l'église (1Tim. 3:2 ; Tite 1:6). Cependant, la présence même du texte implique inversement qu’elle était autorisée aux laïcs selon la loi et selon la société dominante à l'époque. L’exigence pour nous soyons tous des rois et des prêtres et soyons éligibles à devenir des anciens ou évêques de l'Église plaiderait alors en faveur de la monogamie. La situation semble impliquer que ceux qui entraient dans l'Église n'étaient pas forcés de se séparer s’ils avaient de multiples épouses.

 

L'apôtre Paul dit : "mais puisqu'il y a tant d'immoralité, chaque homme devrait avoir sa propre femme et chaque femme son propre mari" (1Cor. 7:2). Dans ce cas, la monogamie n’est pas seulement pour les anciens parce que Paul a aussi écrit : 'chaque homme devrait avoir sa propre femme et chaque femme son propre mari.'

 

Paul poursuit en expliquant les devoirs matrimoniaux dans des termes qui placent la situation idéale avec un seul mari pour une seule épouse. C'est plutôt comme le cas du divorce que Dieu a toléré pour un peu de temps dans certaines conditions à cause de la dureté de leurs cœurs, mais qui n'était pas prévu ainsi au commencement (Matt. 19:3-9).

 

Sans doute, la loi mosaïque avait des dispositions pour la polygamie. Cependant, on peut faire valoir que c'était toujours conditionnel, ‘s'il prend une autre femme…’ (Ex. 21:10) et non pas une incitation à le faire. La vérité est cependant que la Loi de Dieu permet, en fait, la polygamie.

 

Le Coran fait allusion aux femmes du prophète. Il est incontestable que le prophète mentionné comme étant Mouhammad s'est marié à plus d'une femme. Il était cependant marié à une seule épouse plus âgée pendant la majeure partie de sa vie. Il a pris les veuves de ses officiers et, dans un cas, la fille de son ami (c'est-à-dire Aisha) qui était une enfant à l'époque. La pratique était commune parmi les rois. Ces mariages semblent avoir été davantage pour des raisons de sécurité sociale que pour tout autre chose (voir aussi les Sourates 30-34 pour les contextes).

 

Les 72 vierges de l'Islam

Certains Musulmans croient généralement que leurs 'martyrs' reçoivent de riches récompenses sensuelles en arrivant au paradis, avec 72 vierges pour chacun d'entre eux. "Qu’adviendra-t-il de nous, les femmes ?" se demande les dames : "Est-ce que les femmes auront 72 hommes vierges ?"

 

Une source a déclaré : "C'est dans les Traditions Islamiques que l'on trouve la spécification des 72 vierges dans le ciel : dans un Hadith (Tradition Islamique) regroupé par Al-Tirmidhi (mort en 892 EC [ère courante]) dans le Livre de Sunan (volume IV, aux chapitres sur les Caractéristiques du Paradis telles que décrites par le Messager d'Allah [le Prophète Mouhammad], chapitre 21, Sur la Récompense la Plus Petite pour les Gens du Paradis, (Hadith 2687). Le même hadith est aussi cité par Ibn Kathir (mort en 1373 EC) dans son commentaire coranique (Tafsir) de la Sourate Al-Rahman (55), au verset 72 : "on a entendu le Prophète Mouhammad dire : 'La récompense la plus petite pour les gens du paradis est une demeure où il y a 80,000 serviteurs et 72 épouses, surmontée d’un dôme décoré de perles, d'aigues-marines et de rubis, aussi vaste que la distance entre Al-Jabiyyah [une banlieue de Damas] et Sana'a [le Yémen]."

 

Alors, qui sont ces 72 "vierges" ? Il y a certains Musulmans qui disent qu'il y a eu une erreur de traduction, que les "vierges" devraient être remplacées par les "anges". Le prophète aux Arabes a dit à son peuple de consulter "les Gens du Livre" s'ils étaient dans le doute. L’identité des "Gens du Livre" mentionnés par le prophète islamique deviendra apparente au fur et à mesure que l’Unique Véritable Dieu Eloah nous le révèle et que nous faisons Sa Volonté. Le concept de vierge dans le texte dénote la pureté.

 

Nous savons en fait que Moïse a nommé 70 plus 2 anciens en Israël (Nom. 11:16,24-26) et que Jésus Christ en a aussi nommé 72 et a envoyé ses disciples en groupe de 2 par 2 (Luc 10:1, 17). La Bible nous apprend également que 72 est le nombre précis de sacrifices offerts au Seigneur au cours d'une année du système du Jubilé. Voir aussi le document Les Récoltes de Dieu, les Sacrifices des Nouvelles Lunes et les 144,000 (No. 120).

 

Dieu est Celui qui appelle et révèle. Alors, réfléchissez à cela en rapport à ce que le Hadith a dit des 72 vierges dans le ciel. Nous savons que les fils de Dieu ou anges dans le ciel ne se marient pas et que l'armée humaine, par la résurrection des morts, ne se marie pas non plus. La Résurrection des Morts telle que décrite dans le chapitre 20 de l’Apocalypse est aussi fondamentale pour le Coran.

 

Il n'y a aucun sexe dans le Royaume de Dieu. C’est l’Écriture et l’Écriture ne peut pas être anéantie.

 

La référence aux 72 concerne un conseil de vierges des élus qui sont rassemblés au cours des 40 Jubilés de l'Église dans le désert, un Conseil complet chaque année pendant 2,000 ans pour créer les 144,000. Aucun de ces "vierges" spirituels ne va au ciel. Ils sont ressuscités pour être avec Christ à son retour et gouverneront le monde. Ils sont autant hommes que femmes. Le Coran explique ce concept en référence aux 144,000 prophètes, comme nous le voyons dans les textes (et particulièrement dans les Sourates 30-33 également).

 

Résumé

En conclusion, nous avons donc passé en revue d’autres aspects en plus de ce qui a été expliqué et examiné précédemment dans nos divers documents :

* Le mariage et la Monogamie sont examinés dans les documents La Loi et le Septième Commandement (No. 260) et Le Mariage (No. 289).

 

"L'état idéal de la création humaine est la monogamie." Il doit y avoir une seule loi pour tous dans chaque nation faisant partie de l'Israël de Dieu.

 

L'homme et la femme ont été créés pour être une seule chair (Gen. 2:18-24 ; Matt. 19:5).

 

Tous les évêques de l'Église doivent être le mari d'une seule femme (1Tim. 3:2).

 

Les relations polygames de la nation ont été permises à partir des patriarches, qui avaient plusieurs femmes. Le roi n’est pas autorisé à multiplier les épouses pour lui-même (Deut. 17:17) même si David et Salomon en avaient des centaines. Les restrictions talmudiques semblent être limitées à dix-huit pour le roi et quatre ou cinq pour l'homme ordinaire. Néanmoins, chaque homme devrait avoir sa propre épouse et chaque femme son propre mari (1Cor. 7:2)."

 

La monogamie est aussi montrée comme étant le principe et la pratique originels sous sa forme non corrompue dans le Jardin d'Éden, avant la chute d'Adam et Ève (Gen. 2:18-24 ; Matt. 19:5 ; Éph. 5:21-33).

 

Nous devons nous souvenir que seulement les élus de Dieu sont permis d’entrer dans le Royaume de Dieu, la Cité de Dieu ou le Jardin (Apoc. 22:14, 12:17 et 14:12). Les Élus sont définis dans Apocalypse 12:17 et 14:12 comme étant ceux qui obéissent aux Commandements de Dieu et à la foi ou au témoignage de Jésus Christ.

 

L'Islam corrompt les Écritures par les Hadiths et introduit les concepts de multiples vierges dans le ciel pour les guerriers par les Hadiths.

 

La pratique consistant à avoir plusieurs épouses a montré, dans certains exemples de l'histoire, qu’elle mène à l'idolâtrie et a créé des querelles familiales.

 

Un petit nombre a échappé au déluge mais la foi n'avait pas totalement disparu de la race des hommes. Il en sera ainsi dans les années qui précèdent le retour de Christ. Après une longue période d'ardeur spirituelle et d'entreprise missionnaire, l'Église entrera dans un déclin abrupt, qui se poursuivra jusqu'à ce que ceux qui possèdent la vraie foi, soient, de façon alarmante, réduits en nombre. Mais, comme au temps de Noé, quelques-uns résisteront à l’influence du monde mauvais et tiendront fermes dans leur engagement pour la justice. Quand plusieurs autres abandonnent les rangs du vrai Christianisme, un petit nombre restera loyal. Combien en restera-t-il ? Nous ne savons pas. Peut-être des centaines, ou des milliers, ou des centaines de milliers de personnes embrasseront encore la vraie foi. Mais les Écritures disent qu'il y aura une multitude plus tard.

 

En terminant, il est souhaité que ce message serve de tremplin pour les administrateurs des mystères pour permettre de réfléchir à cette pratique de la polygamie et aux problèmes résultants qu'elle a créés. Nous devrons considérer la meilleure façon de traiter de la question plus problématique de ces familles et de ces enfants affectés qui entrent dans l'Église. Nous ne pouvons pas nous référer au reste des enfants comme étant des bâtards seulement parce que ces enfants innocents sont nés des deuxièmes femmes et femmes subséquentes à cause de la pratique parentale. À mesure que nous progressons dans notre approche de l'Islam, qui est "la soumission à la Volonté de Dieu", nous rencontrerons ce problème de plus en plus.

 

Nous devons traiter cette question avec soin. Selon la Loi de Dieu et dans quelques nations, la Polygamie est clairement permise et donc les familles doivent être traitées avec soin. Nous sommes tous appelés à être des rois et des prêtres et donc l'Église ne peut pas éliminer quantité de ses gens en permettant la polygamie et le rétrécissement conséquent de la base ministérielle de l'Église.

 

Le premier Adam (physique) dans le Jardin d'Éden avait une seule épouse ; mais Adam et Ève ont péché et ils ont été bannis du Jardin. Christ, étant le deuxième Adam (spirituel), va symboliquement épouser une seule femme, l'Israël spirituel, qui est la seule Église ou le Temple de Dieu, Temple que nous sommes (comparer 1Cor. 15:45-48 ; 2Cor. 11:2).

 Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, (Apo. 19:7).

 

Les mots, "les noces de l'Agneau sont venues et son épouse (au singulier) s’est préparée" prennent place à la fin de la période des tribulations lorsqu’à Son second avènement, Christ vainc les méchants et établit son royaume.

 

L'homme est fait à l'image de Dieu ; Dieu est UN. Montrons l'amour à notre épouse par notre fidélité à l’épouse. De même, l’épouse doit montrer sa fidélité à son mari.

 

"Quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?" (Luc 18:8). La question exprime le tendre souci du Jeune marié pour Sa Jeune Épouse. Dieu est UN.

 

Deutéronome 6:4 "Écoute, Israël ! l’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel."

 

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