Les Églises Chrétiennes de Dieu
[185z]
 
 
 
Résumé :
Le Socinianisme, l’Arianisme et le Trinitarisme [185z]
 
(Édition 
1.0 
19961221-19961221) 
 
Christian
Churches of God
 
Courriel: secretary@ccg.org
 
(Copyright © 1996 Wade Cox)
(Résumé éd. Wade Cox)
(Tr. 2012)
 
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Résumé : Le Socinianisme, l’Arianisme et le Trinitarisme [185z]
Le terme Socinianisme 
provient d'une secte dirigée par Helius Socinus et son neveu dans les années 
1500. Ils étaient contre l'idée de Dieu comme une trinité. Il y avait une forte 
popularité en Europe, souvent persécutée et réprimée par l'Église catholique 
romaine. Les Catholiques romains soutenaient Dieu comme étant une Trinité de 
trois personnes. Certains érudits ont mal regroupé les Ariens et les Sociniens 
sous le terme Unitaire, mais il existe des différences entre leurs doctrines.
Les Sociniens 
prenaient la Bible comme seule autorité mais elle devait être interprétée par la 
raison. Ils rejetaient tous les mystères, la raison les a convaincus de l'unité, 
l'éternité, l'omnipotence, la justice et la sagesse de Dieu. L'immensité de 
Dieu, la grandeur infinie et l'omniprésence étaient considérées comme au-delà de 
la compréhension humaine et donc pas indispensables pour le salut. La justice 
originale indiquait qu’Adam a été créé sans péché, alors ils ont nié la doctrine 
du péché originel entièrement. Puisque la foi est seulement la confiance en 
Dieu, les Sociniens niaient la doctrine catholique de la justification.
Il n'y avait que deux 
sacrements, mais ceux-ci étaient considérés comme de simples incitations à la 
foi. Ils ont également rejeté le baptême des enfants et l'aspect de l'Enfer. Les 
méchants sont tout simplement anéantis après la mort. La Divinité est la 
question centrale du Socinianisme. Ils soutenaient que Dieu est absolument 
simple et singulier, et ont conclu que la distinction des personnes est 
destructrice pour cette simplicité. Ils différaient des Unitaires, en 
particulier l'Église de Dieu, en ce sens qu'ils enseignaient l’adoration ou le 
culte de Christ. Ils soutenaient que Christ était Le Logos, mais niaient sa 
préexistence. Comme la parole de Dieu, il était l'interprète, il a été 
miraculeusement engendré, il était l'homme parfait. Il était le médiateur 
désigné, mais il n'était pas Dieu, seulement un homme déifié. En ce sens, il 
devait être adoré.
Les Catholiques 
soutiennent ceci comme la ligne de démarcation entre les Sociniens et les 
Unitaires que les Unitaires nient la naissance miraculeuse de Christ et lui 
refusent l'adoration. Les Catholiques soutiennent que les Ariens disent que 
Christ était préexistant comme un produit du Père. Les Unitaires radicaux 
continuent de nier la préexistence, la naissance divine et l’adoration de 
Christ. Les Catholiques souvent simplifient à l’excès et obscurcissent certaines 
distinctions fondamentales entre ces groupes. Reportez-vous à l’étude complète 
(No. 185), qui couvre ceci beaucoup plus en détail.
L'Église de Dieu 
depuis sa création avec Christ et les apôtres était toujours subordinationiste 
unitarienne. Elle a jugé que :
1) Il n'y avait qu'un 
Seul Vrai Dieu, qui est Dieu et Père de tous. 
2) Christ était un 
Dieu (Élohim) subordonné et non pas le Seul Vrai Dieu. Il était le seul Dieu né 
(Jean 1:18).
3) Christ et tous les 
fils de Dieu étaient des produits du Père. Leur génération a impliqué un acte de 
volonté, et donc un acte de création
4) Christ était 
préexistant en tant que le Messager de Dieu, l'être qui a parlé à Moïse sur le 
mont Sinaï, et le Messager de l'Ancien Testament, puisque nul homme n'a vu ni 
entendu Le Dieu à aucun moment (Jean 1:18 ; 1Tim. 6:16).
5) Christ a eu une 
conception divine étant né de la vierge humaine pour la rédemption du péché.
6) Miriam (Marie) a 
eu d'autres enfants de Joseph.
7) Ils nient toute 
adoration de toute entité autre que Dieu Le Père.
8) Ils ont deux 
sacrements, le baptême et la Pâque.
9) Aucun symbole de 
la croix n’a été utilisé.
10) La 
transsubstantiation n'a pas été enseignée.
11) L’Esprit Saint 
était la force, ou l'exploitation et la puissance de Dieu, qui conférait la 
capacité de devenir des fils de Dieu et d’être consubstantiel avec Le Père. 
Consulter les études 
L’Esprit Saint 
(No. 117) 
et 
Consubstantiel avec le Père (No.81).
12) Christ n'a pas 
cherché à saisir l'égalité avec Dieu, mais a pris forme humaine et est devenu 
obéissant jusqu'à la mort (Phil. 2:6). Il a obtenu un ministère plus excellent 
(Hébreux 8:6). En se sacrifiant, il est devenu le médiateur d'une nouvelle 
alliance. Christ qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont d'une seule 
origine (Héb. 2:11). Christ est venu pour faire la volonté de Dieu et après 
avoir offert un seul sacrifice pour les péchés pour toujours il s’est assis à la 
droite de Dieu (Hébreux 10:5-9,12 ; 12:2). Christ est devenu un fils de Dieu 
avec puissance par sa résurrection d'entre les morts (Romains 1:4).
D’autres vues ont 
émergé en Europe, en plus de l'Unitarisme radical et du Socinianisme. Le 
Dualisme manichéen et le Montanisme des Cathares sont apparus avec leurs 
doctrines ascétiques découlant du Gnosticisme et des mystères. Ils croyaient que 
la perfection spirituelle pouvait être atteinte par la pratique d’une rigoureuse 
autodiscipline et d’une abnégation austère. Consulter l’étude 
Le Végétarisme et la Bible (No. 183).
Les Trinitaires 
soutiennent que : 
Les conciles 
catholiques postérieurs ont également décrété que : 
La preuve de l'église 
primitive montre qu'il n'y avait pas de vue cultuelle en ce qui concerne les 
anges, et ils ont été rarement vus dans l'art jusqu'à l'époque de Constantin. 
Dès lors les anges avec des ailes ont été observés dans l'art et la littérature 
chrétiens. Ce point de vue des anges s’est développé au point de faire une 
distinction entre Christ et les autres fils de Dieu dans l’armée spirituelle. 
Depuis le Concile de Chalcédoine les anges ont été réduits à une existence 
inférieure au rôle perçu du Messie et des Élus. Ce point de vue a servi à élever 
la christologie et retirer Christ de la création en accord avec l'enseignement 
trinitaire. En même temps ils ont établi un culte, qui a favorisé la prière aux 
anges et à Marie comme un être ressuscité.
Depuis le IVème 
Concile de Latran en 1215, les Catholiques ont déclaré les anges comme étant 
créés, par opposition à Christ qui ne l'était pas, et que l'homme a été créé 
après eux. La notion d’adoration est aussi le processus de rendre l’honneur, 
elle est appliquée à des degrés. L’adoration absolue suprême est à Dieu Le Père 
seul. Dieu a le droit d'être adoré comme une question de justice et l’adoration 
n'est pas un acte facultatif de Sa création. Lorsque l’adoration est adressée à 
d'autres, c'est en raison de leur relation avec Dieu. Cet hommage est dérivé du 
mot grec proskuneo ou de se prosterner, c'est-à-dire se coucher dans 
une attitude d'humilité. Ainsi, bibliquement l'hommage rendu à Christ et aux 
élus est dérivé de leur relation avec Dieu Le Père. Les Unitaires voient 
l'hommage à Christ en raison de son type secondaire de relation avec Dieu, mais 
les Trinitaires le soutiennent où Christ est Dieu comme Le Père est Dieu. Les 
vrais Chrétiens ont besoin de se rassembler en public pour adorer et remercier 
Dieu. L’adoration privée ne suffit pas.
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