Les Églises Chrétiennes de Dieu
[195z]
Résumé :
Le Calendrier et la Lune
Ajournements ou Festivals ?
[195z]
(Édition
1.0 19970417-19970417)
Christian
Churches of God
Courriel: secretary@ccg.org
(Copyright © 1997, 1999 (éd. Wade Cox))
(Résumé par Willard Boettcher, éd. Wade Cox)
(Tr. 2013)
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Résumé : Le Calendrier et la Lune Ajournements ou Festivals ? [195z]
Remarque : Consulter
l’étude (No. 195), où de nombreuses citations provenant de sources autorisées,
et de l'Écriture, sont utilisées pour permettre au lecteur de voir, à partir de
références judaïques et autres, la dérivation incertaine et ad hoc de leur
système d'ajournements.
Le calendrier Hillel
est une dérivation plus récente du système d'ajournements selon l'Encyclopedia
Judaica, et n'était pas en place avant le onzième siècle, et n'est pas le
produit du Rabbi Hillel II en 358 EC.
La Nouvelle Lune et le Molad
La conjonction, ou
molad, est le point de croisée astronomique d'un mois au suivant. Un exemple de
la troisième règle d’ajournement est le suivant : Si le molad de Tishri survient
à midi le samedi, Roch Hachana serait reporté à dimanche, "qui est de nouveau
interdit, de sorte que le festival sera déplacé d'un jour de plus, à lundi" (Encycl.
Judaica, Vol. V, Jérusalem, 1972, p. 44). Dans une telle éventualité
certains pourraient décider de commencer l’observance de 1 Tishri le vendredi
soir, quelques-uns le samedi soir, et ceux suivant la méthode de calcul juive
commenceraient l'observance le dimanche soir.
Le croissant est le
symbole antique du dieu de la lune Qamar et son épouse est Shams le soleil. Le
croissant n'est pas la Nouvelle Lune et n'a jamais été reconnu comme étant la
Nouvelle Lune sous le système de la Bible.
Genèse 1:14 nous dit
que le soleil et la lune [donc un calendrier solaire-lunaire] sont des "signes
et pour les saisons (mo'ed = temps ; saison(s) ; festival(s) ;
assemblée), et pour les jours et les années". La LXX confirme cette traduction.
Il est généralement
admis que ce Targum Neofiti précédait l'époque apostolique et donc sa valeur
dans la révélation de la compréhension antérieure de Genèse 1:14 est plutôt
graphiquement représentée.
Le Nouvel An Selon Dieu
Le mois de la Pâque,
qui est Nisan ou Abib, est spécialement commandé par le Seigneur comme étant
le début de l'année (voir Exode 12:1-11 ; Nom. 9:1-3 ; 33:3 ; Josué 4:19 ;
Ézéchiel 45:18,21).
Il est bien évident
que si 1 Abib est mal calculé, alors les festivals au début de l'année seront
observés à des dates erronées et, si 1 Tishri est mal déterminé, les festivals
restants seront observés à des dates erronées.
À partir d’Ésaïe
1:13-14 ; Osée 2:11, nous voyons la pollution des Fêtes, des Nouvelles Lunes et
des Sabbats. Dieu y met fin ici, car il n'a pas sanctionné la manière dont ils
ont été déterminés ou observés.
À partir de l'Encyclopedia
Judaica
(p. 44) le Nouvel An commence le 1er
Tishri, qui est rarement le jour du vrai molad. Une règle d’ajournements
de
The Jewish Almanac
assure à ce que le Jour des Trompettes (1 Tishri, Rosh Hashanah), et le
Jour des Expiations (10 Tishri, Yom Kippour) n'aient pas un jour de Sabbat
immédiatement avant ou après ces jours sacrés.
De la Soncino du Talmud les Jours Saints ont été notés d’être
tombés le jour avant ou après le jour du Sabbat également. Il est donc impossible aux ajournements d’avoir été mis en place à
l'époque de Christ.
Les méthodes de
détermination du calendrier ont évolué autour des traditions de Juda jusqu'au
dixième siècle quand elles étaient alors en place.
La Nouvelle Lune
La Nouvelle Lune
était l'aspect le plus important de la détermination des mois. La Nouvelle Lune
de Nisan déterminait l'année, et non pas Tishri, comme observée par le Judaïsme.
Roch Hachana, en vertu de son système actuel de détermination, ne peut être
considérée comme une observance biblique correcte ni comme étant une observance
chrétienne correcte.
Philon d'Alexandrie
nous dit :
“La troisième [fête] est la nouvelle lune qui
suit la conjonction de la lune avec le soleil ”. “Ceci est la Nouvelle Lune, ou
le début du mois lunaire, à savoir, la période entre une conjonction et la
suivante, dont la durée a été exactement calculée dans les écoles d’astronomie”.
Le Calendrier du Christianisme
Les lecteurs devraient noter les indications
d'absence de règles d'ajournement dans la première Église, certes catholique,
mais néanmoins pertinente envers notre processus décisionnel sur ces questions
pour déterminer quels calendriers les Chrétiens devraient observer.
Hippolyte :
Easter/Pâques devrait
être observée le quatorzième jour du premier mois, selon le commandement de la
loi, n'importe quel jour (du mois) qu’il arriverait.
Anatole d'Alexandrie
:
(I) De même qu'ils [Isidore, Jérôme, Clément] diffèrent aussi en langage, ils
sont, néanmoins, venus harmonieusement au même calcul exact de Pâques/Easter, le
jour, le mois et la saison se rencontrant en accord avec l'honneur le plus haut
pour la résurrection du Seigneur.
Une lettre post-Nicée
de l'empereur, Constantin Ier (306-337 EC),
devrait illustrer le type de problème de calendrier avec laquelle nous
sommes confrontés.
Le commentaire de
Wilfred est fascinant :
Loin de nous de charger
Jean de sottise, car il observait les préceptes de la Loi de Moïse littéralement
... Ainsi, Jean, selon la tradition de la Loi, a commencé la célébration de la
fête de Pâques/Easter en soirée du quatorzième jour du premier mois, ne prêtant
aucune attention s'il tombait le jour du sabbat ou tout autre jour [Ainsi, il
n'y avait aucun ajournement ici !] (pp. 161-162).
Notez que le mot
Pâques/Easter est utilisé ici à la place du mot Pessah ou Pascha qui signifie
Pâque. Les dernières dates possibles sur lesquelles la Pâque peut tomber sont
dictées par les anciennes règles, qui précisent également que le soleil est dans
le signe du Bélier. Le soleil quitte le Bélier du 10-20 avril et la dernière
date possible pour la Pâque est 20-21 avril.
D'après les
citations, nous voyons que l'influence de Rome et, plus tard, du Judaïsme a
pratiquement obscurci la vraie Pâque. Les schismes Orthodoxes postérieurs ont
rendu le problème encore plus complexe par le fait qu'ils ont adopté les
ajournements juifs postérieurs.
Le Catéchisme de l'Église Catholique
dit :
Au Concile de Nicée, en 325, toutes les Églises ont reconnu que Pâques/Easter,
la Pâque Chrétienne, devrait être célébrée le dimanche suivant la première
pleine lune (Nisan 14) après l'équinoxe vernal.
Les Juifs sont un mois
plus tard que l'ouest les huitième et dix-neuvième années de leur cycle de
calendrier. La Syrie et la Mésopotamie
s’en tenaient au système Quartodéciman jusqu'à ce que cette question ait été
résolue.
Le Canon I du Concile
d'Antioche de 341 montre que les évêques orientaux ont été contraints à accepter
le système romain tel que déterminé en Alexandrie (consulter l'étude
Jéroboam et le Calendrier Hillel
(No. 191) pour des détails).
La Durée de la Pâque
Quand Jésus Christ s’est
réuni avec les apôtres pour ce que Paul appelle
le Dîner du Seigneur
(1Cor. 11:20 ; voir aussi Jean 13:2,4 ; 21:20), cette nuit était la nuit avant
la Pâque juive.
La soirée du 15 Nisan
est décrite comme la Soirée Mémorable et les Chrétiens observent ainsi
les deux soirées, mais l'emphase est sur le 14 Nisan, non pas le 15 Nisan. La
détermination du système de Pâques/Easter est en
accord avec le Concile de Nicée, mais il n'y a aucun écrit dans les canons du
Concile d'une telle décision
Les calendriers bibliques et de là, les temps des Fêtes sont déterminés à
partir du premier mois, Abib (Exode 12:2 ;
23:14-16).
Les ajournements sont en effet un déni que le
Calendrier est déterminé à partir du premier jour du premier mois !
Le flux des festivals est
à partir du premier mois, Abib et non pas du septième mois, Tishri.
Il est donc évident en
soi que nous avons une énorme responsabilité de fidèlement observer les jours
sacrés correctement et d’aider aussi à les rétablir entièrement.
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