Cette étude est une explication du terme “Fils de Dieu” tel qu'il est utilisé dans la Bible, et tel qu’il a été compris par les Juifs et l'Église primitive.

Le titre “Fils de Dieu” est donné, par ceux qui prétendent être ses disciples, à l'homme appelé Yahoshua, qui était le fils de Mariam, une vierge, un Juif de naissance, descendant de David, et qui est né à Bethléem Ephrata, en l’an 4 AEC (avant l’ère courante).

Lorsque Yahoshua est né, le peuple juif attendait sincèrement une telle personne. Qui ont-ils pensé qu'il serait ? Ils savaient qu'il serait de la maison de David, et qu’il serait né à Bethléem Ephrata, d'une vierge, mais ils ont mal compris ce fait, et ils ont aussi mal compris son nom. Ils savaient de Michée 5:2,3 qu'il avait une préexistence. Voir l’étude Michée 5:2,3 (No. 121)).

Ésaïe 7:13-14 déclare que son nom devait être Emmanuel (Dieu avec nous).

Ésaïe 9:6,7 affirme que le gouvernement serait sur son épaule.

Ésaïe 11:1-4 dit qu'il serait de la racine d’Isaï.

Jérémie 23:5,6 dit qu'il serait de la maison de David.

Alors, quand Yahoshua leur a demandé (Matt. 22:42), de qui le Messie était le fils, ils n'ont pas hésité à dire qu'il était le fils de David. Christ a en outre demandé (versets 43-45) : Comment donc David peut-il se référer à lui comme Seigneur s'il était le fils de David ? Verset 46 : personne ne répondit, et personne ne posa d'autres questions. Parce que les Juifs n'ont pas compris les Écritures (Ésaïe 9:6,7 ; 11:1-4 ; Jérémie 23:5,6), ils n'avaient aucune idée que le Messie serait d'origine divine.

Les commentaires de la Soncino sur Ésaïe 7:14 et 9:5,6 proposent les aspects physiques, et ne reconnaissent pas que l’Esprit Saint engendrerait dans une vierge un Être qui avait une préexistence. Ils ont confiné les textes au règne d'Achab, d’Ézéchias et au temps de la captivité, et ont ainsi atténué l'origine de Christ dans un état préexistant.

Mais le Messie s’identifie clairement en tant que tel, c’est-à-dire un fils de Dieu par origine divine.

Contrairement à l'utilisation moderne du terme “fils de Dieu” pour désigner l'humanité et en particulier dans le Nouveau Testament (NT) en référence aux élus, au premier siècle les Juifs reconnaissaient le terme comme se référant à l'Armée des Cieux, dans les Écritures à portée de main - l'Ancien Testament (Daniel 3:25, Job 1:6, 2:1). De Job nous voyons que Satan est aussi compté parmi les fils de Dieu. Voir aussi Job 38:7 ; Psaume 29:1 ; Psaume 89:6. Dans ce texte, il semble que le YHVH mentionné soit le Messie (voir aussi l'article de l’ISBE mentionné ci-après).

Il y a deux Écritures qui font référence à “fils de Dieu” qui sont quelque peu controversées quant à savoir si la référence est aux humains ou à l'Armée (Gen. 6:2-4) - le récit très débattu sur les Nephilim. Le commentaire Jamieson Faucette and Brown Commentary favorise le texte pour désigner les fils de Caïn, mais la lecture des Antiquités des Juifs de Josephus, (Liv. 1 Ch.3 Section 1 - tr. de Whiston) montre que les Juifs du premier siècle croyaient que Genèse 6:2-4 était une référence à l'armée démoniaque. Ceci est confirmé par les MMM.

L'autre texte est Osée 1:10, qui est une double prophétie, se référant aux êtres humains et à la réunion des fils d'Israël, ayant reçu l’Esprit Saint de Dieu dans le Millenium. En tant que bénéficiaires de l'Esprit Saint, ils sont, et nous sommes, les fils engendrés de Dieu, et naissons dans le Royaume de Dieu au baptême et sommes des êtres spirituels à la Résurrection des Morts. C'est le destin ultime de l'humanité tout entière, de devenir des fils de Dieu littéraux comme des êtres spirituels. Luc 20:35,36 : “étant fils de la résurrection”. (Voir l’étude L'Ange de YHVH (No. 24)).

Nous serons égaux aux anges qui, comme l'Armée, sont les Fils de Dieu, et nous serons pareils. Il ne dit pas que, lors de la résurrection, les hommes et les femmes seront rendus asexués, mais que nous serons semblables aux anges, étant fils de Dieu, et une partie de l'Armée - greffés, pour ainsi dire. Matthieu 5:9 dit que les artisans de paix seront appelés fils de Dieu.

Il est évident que le terme “fils de Dieu” dans l'esprit juif du premier siècle se référait à être l'un de l'Armée céleste, et le fait que Christ fasse valoir Sa revendication d'être un fils de Dieu (Matthieu 26:63-65 ; Jean 10:24-38) était considéré comme un blasphème absolu – cela signifiait qu’Il disait qu’Il était l'un de l'Armée et avait procédé du ciel. En disant cela, Il se fait comprendre pour être égal au YHVH de leurs pères (ce qu’Il était), et pour cela, ils étaient prêts à le lapider. Ils pensaient que Lui, étant un homme, réclamait l'égalité avec le Grand Ange qui était le Deuxième Élohim d’Israël.

Les Juifs ne comprenaient pas les prophéties de sa venue (Jean 3:18, 19:7). En outre, ce grand être ne faisait rien pour les libérer de la domination romaine, mais leur disait de se repentir, ce qui les aurait libérés de l'esclavage de la mort.

Les Juifs ont refusé de se repentir et ont tué le plus grand prophète jamais envoyé à eux, et les gens de Sodome, Ninive, Tyr et Sidon (Matthieu 11:20,24, 12:41) se lèveront pour le jugement sur la génération des Juifs du premier siècle.

Mais il y avait ceux qui ont été témoins de Ses œuvres, qui ont cru à Ses paroles, et savaient qu'Il était le Fils de Dieu (Jean 11:27). Galates 4:4 montre que Christ était le Fils de Dieu avant Son incarnation, et que Dieu le Père l'a envoyé sur la terre pour être né d'une femme.

L’étude complète (No. 211) donne des commentaires détaillés à partir de l’ISBE, édition 1988, vol. IV, page 584 sous l'article “Sons of God (OT)”.

Remarquez aussi le contraste entre les deux grands êtres angéliques, Christ et Satan, dans leur conduite.

Satan a essayé de saisir par la force et la conquête, l'égalité avec Dieu (Ésaïe 14:12-14).

Le Messie a subjugué Sa volonté à celle de Dieu, et a été exalté pour Ses œuvres (Phil. 2:6-9 (NAS)).

Le titre “fils de Dieu” se réfère à l'Armée céleste, particulièrement tel que vu par les Juifs du premier siècle. Que Jésus prétende être un de l'Armée et vienne sur terre sous la forme d'un homme était trop offensant pour les Juifs de l'époque, et leur réaction a été de le tuer.

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