Christian Churches of God
	
	[026]
	
	 
	
	
	Un Trône, Deux Prétendants 
	
	
	(Édition 
	1.0 19890125-20010303) 
	
	La formation actuelle du système européen fait l’objet de quelques anciennes 
	prophéties de l’Église. La Bête aura des résultats étranges pour de 
	nombreuses personnes au cours des trois prochaines décennies. L'une de ces 
	prophéties concerne la monarchie à la fois du Royaume-Uni et des autres 
	nations d'Europe.
	
	
	
	
	
		
		Christian Churches of 
		God
		
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	 Un 
	Trône, Deux Prétendants 
	[026]
	
	On a beaucoup écrit au sujet de la création prochaine des États-Unis 
	d'Europe et du regroupement des nations que cela implique. Sous la surface 
	de l'intégration à la fois politique et économique, de nombreuses forces 
	travaillent dur pour parvenir à une unification du système, non seulement 
	sur le plan politique, mais aussi sur le plan religieux, selon des lignes 
	historiques.
	
	L'Europe voit cette émergence comme l'accomplissement d'un destin établi de 
	longue date, une renaissance de la grandeur qu’était jadis l'Europe, mais 
	pas une Europe divisée. La vision de l'Europe est celle qui s'étend 
	de l'Atlantique à la Russie (et pour certains, même à l'Oural). Cette Europe 
	unie est perçue comme essentiellement regroupée autour de l’‘Europe 
	Centrale’.
	
	Cette unification a été considérée historiquement comme une unification 
	religieuse de l'Église Catholique et comme la restauration d'une structure 
	monarchique, autour d'un ‘Grand Empereur’ ou Grand Monarque qui régnera sur 
	l'Europe, comme l'épée civile complétant l'Épée Ecclésiastique de Rome.
	
	Nombreux sont ceux qui ont considéré les Habsbourg comme les héritiers de ce 
	trône européen et ils ont en effet des prétendants légitimes à ce trône. Les 
	Habsbourg ont œuvré en faveur d’une Europe unie et l’on peut dire sans 
	risque qu'ils se considèrent eux-mêmes comme les héritiers naturels et 
	successeurs du trône, conformément aux anciennes prophéties.
	
	Ils ne sont cependant pas les seuls prétendants au trône et il existe une 
	autre maison qui remplit également les prophéties (voire davantage) et qui, 
	par pur pragmatisme politique, pourrait remplacer les Habsbourg dans leurs 
	prétentions au trône d'Europe.
	La personnalité qui peut revendiquer cet honneur est Charles, Prince de 
	Galles, Duc de Cornouailles de la Maison de Windsor. La Maison de Windsor 
	est en fait une fiction Royale inventée pour éviter le sentiment 
	antiallemand. L’arrière-grand-père de Charles, George V, avait pris le nom 
	de Windsor comme un nom sonnant anglais, suite à la découverte qu’Édouard 
	III s’était appelé lui-même Édouard de Windsor (Robert Lacey, Majesty 
	p. 124, BCA, Londres, 1977).
	
	À partir de George Ier à William IV, les Rois d'Angleterre étaient 
	clairement des membres de la Maison de Hanovre. Lorsque Victoria, la nièce 
	de William IV, monte sur le trône et épouse le Prince Albert, la question de 
	la nomenclature correcte se complique. Le Prince Albert avait deux noms, son 
	nom de famille, Wettin, et le nom de sa Maison, Saxe-Cobourg-Gotha, tous 
	deux attribué comme Allemands, et les descendants d'Albert et de Victoria 
	ont porté ses noms.
	
	George V était donc issu des Maisons de Hanovre et de Saxe-Cobourg-Gotha. Il 
	devait épouser Marie, Princesse de la Maison de Teck, et il était apparenté 
	à la plus haute noblesse allemande. Sa Cour est pleine de cousins 
	naturalisés en provenance d'Allemagne et du Danemark, portant des noms 
	comme Gleichen, Schleswig-Holstein et Battenburg.
	
	La grande opération de camouflage qui s’est déroulée avant 1939 a vu 
	Saxe-Cobourg-Gotha devenir la Maison de Windsor. Les Battenberg sont devenus 
	Mountbatten, les Teck sont devenus Cambridge, et le Comte de Gleichen, pour 
	une certaine raison, est juste devenu Lord Gleichen et comme le dit Lacey : 
	'Les Schleswig-Holstein ont résolu le problème en disparaissant' (ibid.). 
	Ceux-ci étaient des princesses d’un certain âge qui sont devenues connues 
	sous le nom d’Helena Victoria et de Marie-Louise sans maison, jusqu'à ce 
	qu'elles meurent.
	
	Lacey dit que : le Kaiser a eu pour une fois le dernier mot. Lorsqu’il 
	entendit ces contorsions par ses proches, il a fait remarquer qu'il 
	attendait avec impatience la prochaine représentation des Joyeuses Femmes de 
	Saxe-Cobourg-Gotha (ibid.).
	
	Lord Louis Mountbatten était le fils de Louis Battenburg,
	né en Allemagne et petit-fils de la Reine Victoria, qui est devenu le 
	Premier Lord de l'Amirauté au début de la Première Guerre Mondiale. Bien que 
	Louis Battenburg ait obtenu son rang grâce à son mérite, après 46 années de 
	services distingués avec la Royal Navy, il a été contraint de démissionner 
	trois mois après le début des hostilités avec l'Allemagne en 1914, en raison 
	du tollé suscité par ses origines allemandes. La famille royale a subi des 
	attaques encore plus amères. Lord Louis Mountbatten comme George VI, était 
	l'un des arrière-petits-enfants de la Reine Victoria. Son oncle était le 
	Tsar Nicolas II (on l’appelait Dickie, ostensiblement pour le différencier 
	de Nicky, (Oncle Nicky) car Nicholas était son nom de famille).
	
	Elizabeth II, fille de George VI, est légitimement Duchesse de 
	Saxe-Cobourg-Gotha, ainsi qu'héritière de la lignée des rois anglais. 
	Charles n’hérite pas seulement de ces lignées et de ces revendications, mais 
	il hérite aussi de son père d'autres lignées indirectes et même 'plus 
	bleues'.
	
	Le Prince Phillip de Grèce n'avait techniquement pas de sang grec dans les 
	veines, il était de la Maison Royale Danoise de 
	Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksburg. Cette famille a régné sur 
	dix-huit rois du Danemark et a fourni un roi à la Norvège, quatre à la 
	Suède, six à la Grèce, sept tsars à la Russie et, dans le même temps, des 
	épouses Reines aux rois de Grande-Bretagne, d'Allemagne et de Roumanie.
	
	La cousine du Prince Phillip était la Reine Alexandria de Yougoslavie. Son 
	long et impressionnant pedigree s'étend à des personnages de légende tels 
	que Henry Percy (ou Henry Hotspur), comte de Northumberland et remonte même 
	jusqu'à Charlemagne.
	La lignée royale anglaise revendique, à partir d'Édouard III, un intérêt 
	pour les domaines français à la mort de Charles IV en 1328, mais, pour des 
	raisons de circonstances, elle perd l'initiative au profit de Philippe de 
	Valois, qui est couronné Phillip VI. En 1337, Phillip a déclaré la Gascogne 
	confisquée et, en octobre de la même année, Édouard a officiellement 
	revendiqué la Couronne Française et fait écarteler ces armes avec les 
	siennes, marquant ainsi le début de la guerre de 100 ans. Comme la France 
	était le royaume le plus ancien, les Lys connus sous le nom de France 
	Ancienne étaient marqués en première et quatrième position ; et les Léopards 
	d'Angleterre en deuxième et troisième position (voir Figure 1). Les 
	Blasons/Armoiries de la France sont passés de la France ancienne aux trois 
	Fleurs de Lys, connues sous le nom de France Moderne, soit par Charles V en 
	1376, soit en 1394. Il a fallu attendre qu’Henri IV monte sur le trône 
	d'Angleterre en 1399 pour que les Blasons/Armoiries royales soient modifiés 
	en conséquence. Son premier sceau était simplement celui de son 
	prédécesseur, mais le second Grand Sceau, découpé vers 1406, montre la 
	France Moderne et l'Angleterre Écartelée. (Rodney Dennys, Heraldry and 
	the Heralds, p.100, Cope, Londres, 1982).
	Les revendications sur la France sont venues d’Édouard III dont la mère 
	était Isabelle, fille de Philippe IV (1285-314) et sœur des Rois Louis X 
	(1314-1316), Philippe V (1316-1322) et Charles IV (1322-1328).
	
	Édouard épousa Philippa de Hainaut, fille de Guillaume de Hainaut et de 
	Jeanne, fille de Charles de Valois et petite-fille de Philippe III de 
	France, ce qui lui confère un droit supplémentaire sur les Lys de France.
	
	Ce symbole très ancien remonte à une période antérieure à la chevalerie, 
	puisqu’on le trouve dans l'Égypte Ancienne, où il était un symbole de Vie et 
	de Résurrection. Il a été utilisé par les Empereurs byzantins et par les 
	Romains, puis en Europe, où les Rois carolingiens l’ont utilisé comme motif 
	décoratif sur leurs sceptres et leurs pièces de monnaie. Il est devenu 
	associé à des rois français importants, apparaissant sur les Grands Sceaux 
	d'Henri Ier (1031-1060) et de Louis VII, et ils apparaissent, en tant que 
	Blasons/Armoiries du Roi de France, sur le Grand Sceau de Louis VIII en 
	1223. Avant 1300, la fleur était connue sous le nom de ‘Fleur de Glaïeul’, 
	car le lys [ou lis] blanc était considéré comme la fleur particulière de la 
	Vierge Marie. Ils sont devenus synonymes à partir de la légende au début du 
	Moyen Âge, selon laquelle le Roi Clovis aurait reçu une Fleur de Lys lors de 
	son baptême par un ange envoyé par Dieu (ibid., p.98). (Ce sceau et ce 
	symbole étaient différents de l’Oriflamme française, une bannière rouge qui 
	affiche également cet emblème sacré). La bataille d'Azincourt, qui s’est 
	déroulée le 25 octobre 1415, a été la dernière occasion où l'Oriflamme a été 
	déployée au combat. Les Lys sont donc un emblème sacré de l’Empire romain et 
	du Saint Empire Romain et figurent principalement dans les prophéties 
	concernant le Dernier Grand Monarque.
	
	En rassemblant ces légendes de la prophétie catholique qui se sont répandues 
	avant 236 après JC3, nous pouvons nous faire une idée 
	de la personne que l'histoire suggère d’attendre. (Un résumé de ces 
	prophéties se trouve dans Prophecy For Today, chapitre 5, p.31, 
	Fresno 1956. Hippolyte (m.235) a écrit ‘Le Grand Monarque français qui 
	soumettra tout l'Orient viendra vers la fin du monde’.
	
	Catelados de Tarentino (circa. 500) s’attend à ce qu'il soit dans les 
	services jusqu'à ce qu'il ait quarante ans et qu’il soit un Roi de la Maison 
	de Lily. Il conquerra l'Angleterre et d’autres empires d’îles. Il occupera 
	la Grèce et en sera fait roi. Il soumettra Clochis, Chypre, les Turcs et les 
	Barbares, en subjuguant et faisant vénérer à tous les hommes le ‘Crucifié'. 
	Il établira enfin sa couronne à Jérusalem.
	
	De nombreuses choses sont revendiquées pour ce prince, certaines sans aucun 
	doute des incompréhensions de la nature du monde tel qu'il est aujourd'hui 
	et d’autres de simples conjectures.
	
	Il ne fait aucun doute que le Grand Monarque est censé aider le Pape, dans 
	la subjugation de toute la terre à partir d'une base européenne. Ce prince 
	jouera un rôle déterminant dans la guérison du schisme de l'Église 
	Catholique. À l'heure actuelle, il existe trois branches de l'Église 
	Catholique, l'Église Romaine, l'Église Anglicane et les sectes Orthodoxes de 
	la faction Catholique Athanasienne.
	
	Parmi ces auteurs, on trouve Césaire d'Arles (469-543), et le bienheureux 
	Rabanus Maurus (mort en 856) est cité comme suit : ‘Nos principaux docteurs 
	conviennent pour nous annoncer que, vers la fin des temps, l'un des 
	descendants des Rois de France régnera sur tout l'Empire Romain, et qu'il 
	sera le plus grand des Monarques français et le dernier de sa race’. Ces 
	éminents docteurs comprennent qu’il déposera sa couronne et son sceptre à 
	Jérusalem également, ce qui signifiera la fin des Empires Romain et 
	Chrétien. 
	
	Cette affirmation est reprise par le Moine Adso (mort en 992), qui stipule 
	que ‘Ce sera la fin et la consommation de l'Empire de Rome et que 
	l'Antichrist viendra immédiatement après’.
	
	La Chronique de Magdebourg (12e siècle ?) est citée : ‘Du sang de 
	l'Empereur Charles le Grand et le Roi de France naîtra un Empereur du nom de 
	Charles qui régnera impérialement sur l’Europe, par lequel le domaine 
	décadent de l'Église sera réformé et l'ancienne gloire de l'Empire à nouveau 
	restaurée’.
	
	Aystinger - l'allemand (également dans le XIIe siècle) situe ce prince dans 
	les derniers temps, qui est issu de l'Empereur Charles. Il doit récupérer la 
	terre promise, c'est-à-dire la terre promise Jérusalem, et réformer l'église 
	en tant qu’Empereur d'Europe.
	
	L’Abbé 'Merlin' Joachim (mort en 1202) attribue ce rétablissement du pouvoir 
	et de l'état de l'église au Pape des derniers jours, qui récupérera 
	Jérusalem et réunifiera les pouvoirs temporels exilés et l'église Orientale 
	et Occidentale. On s’attend à ce que ce pape soit salué par les plus hauts 
	potentats et qu’il écrase le schisme religieux et l’hérésie. (En d'autres 
	termes, qu’il réintroduise l'Inquisition, aujourd’hui la Congrégation Sacrée 
	pour la Doctrine de la Foi).
	
	On s'attend à ce que ce pape place ce descendant du Roi Repin sur un trône 
	temporel qui deviendrait vacant (ou disponible). Cependant, cet auteur se 
	réfère manifestement à des activités du début de ce 
	siècle à partir de l'anecdote des ‘Pasteurs angéliques’ dont parle Malachi, 
	dans ses écrits du XIIe siècle.
	
Selon 
	Werdin d'Otrante (XIIIe siècle), le Grand Monarque et le Grand Pape 
	précéderont l'Antichrist.
	Les nations seront en guerres pendant quatre ans et une grande partie du 
	monde sera détruite. Toutes les sectes disparaîtront (sans doute habilement 
	aidées par le Saint-Office). Cet auteur a le système européen sous le Pape 
	et le dirigeant civil allant à l'étranger pour combattre l'Antichrist (ce 
	qu’ils gagnent). (Ceci est daté par la coïncidence des fêtes en 2038, ce qui 
	semble contredire la prophétie biblique et être trop tard).
	
	Ce thème est développé par des auteurs tels que Frère Jean de la 
	Roquetaillade (1340) ; et Catherine de Racconigi (1547). Telesphorus de 
	Cozensa (mort en1588) ne comprend pas la fin de l'unité européenne et se 
	trompe sans doute.
	
	Holzhauser (mort en 1658) donne une description des plus éloquentes de la 
	restauration apparemment miraculeuse de l'Église et de l'État, après la 
	disparition apparente de l'Église Catholique et l’abolition des monarchies 
	et l’Assassinat de leurs dirigeants.
	Le Roi doit être un catholique, descendant de Louis IX (1214-1270) (mais) 
	descendant d'une ancienne famille impériale allemande, né en exil (i.e. non 
	né en Allemagne). Il doit régner en suprême sur les questions temporelles. 
	En même temps, le Pape régnera en suprême dans les domaines spirituels. Les 
	persécutions cesseront et la justice régnera (pour l'Église Catholique). La 
	religion semble être opprimée, mais par les changements de royaumes entiers, 
	elle sera rendue plus ferme.
	
	Il extirpera les fausses doctrines et détruira le règne des musulmans. Ce 
	Grand Monarque bénéficiera d’une aide surnaturelle et sera invincible. Le 
	temps est divisé en époques, la Cinquième époque allant de Charles V 
	jusqu'au règne du Grand Monarque et la Sixième époque allant du règne du 
	Grand Monarque jusqu'à l’Antichrist. (Ce personnage qu'ils appellent 
	l'Antichrist est un puissant iconoclaste qui observe le Sabbat et qui 
	enseigne contrairement à l'Église romaine, ce qui en fait, selon eux, 
	l'Antichrist). Il fait en somme tout ce que Christ dit qu'il fera. Le terme, 
	Antichrist, semble se rapporter à deux personnages révélés dans la prophétie 
	biblique ; l'Antichrist Danite (le Prophète de Dan-Éphraïm à Jérémie 4:15 
	cf. le document 
	
	L'Avertissement des Derniers 
	Jours (No. 044) 
	et le dirigeant du monde proprement dit ou le Messie). Rudolf Gekner (mort 
	1675) affirme que ce personnage attendu est un grand prince du Nord. Le Père 
	Larinsky (mort en l708) identifie ces événements après le partage de 
	l'Allemagne.
	
	Le Fr. Laurence Ricci SJ (mort en 1775) situe cette époque ‘Après le règne 
	de Napoléon et après les guerres, les famines et les pestes,’ où ‘un 
	vaillant duc surgira de l'ancienne Maison allemande humiliée par le Monarque 
	français.’ Il restaurera les biens de l'Église, le Protestantisme cessera et 
	l’Empire turc (ou musulman) prendra fin.
	
	Josepha von Bourg (mort en l807) dit que Dieu choisira un descendant de 
	Constantin, Pépin et St Louis qui a été éprouvé par une longue période de 
	déception pour venir de l’exil pour régner sur l'Europe, etc.
	
	L'abbé Souffranid (mort en 1828) attribue des actions et des productions 
	miraculeuses en surabondance. Entre les cris, tout est perdu et tout est 
	sauvé, il n’y aura guère d'intervalle. Ce redressement miraculeux s’est déjà 
	produit en Europe et il y en aura encore d’autres.
	
Le Frère 
	Louis Rocco (mort en 1840) affirme que ce Grand Monarque ne sera PAS 
	allemand.
	Le vénérable Madeleine Parzat (mort en 1850) a utilisé la métaphore pour 
	illustrer l’avènement de cet Empereur et Pontife qui doit régner sur le 
	monde, (Il doit servir le cou du bœuf), la République française (et ces 
	républiques révolutionnaires qui en découlent ?) et restaurera la monarchie.
	
	Selon le Rév. Théophile Reisenger, OM cap (mort en 1940) le Grand Monarque 
	aurait dû être l'archiduc Franz Ferdinand. Il affirme que le règne de 
	l'Antichrist a été reporté et donc aussi celui du Grand Monarque. Il est 
	clair que cette tradition se perpétue en Europe depuis environ 1750 ans, 
	soit depuis que l'Église Catholique ou Athanasienne existe.
	
	Le thème dominant est celui d'une grande restauration de la Monarchie et de 
	l'Église dans une Europe unie, sous une seule Église Catholique et un seul 
	Pape. Cette restauration sera accompagnée d’une suppression générale des 
	non-catholiques. L'unification des églises est un thème récurrent.
	
	La Maison de Habsbourg-Lorraine ou les Habsbourg sont traditionnellement 
	considérés comme les souverains auxquels il faut faire appel dans ce dernier 
	Empire européen. S’il en est ainsi, il n'est pas certain qu’ils soient les 
	seuls prétendants.
	
	Comme cela a été souligné, l’actuel Prince de Galles remplit tous les 
	critères. Les Saxons et les Goths étaient à l'extérieur du système allemand, 
	faisant partie de la Scandinavie, jusqu'à ce que les Goths se déplacent et 
	s’installent en Europe sous le nom d’Ostrogoths et de Visigoths, avec le 
	résidu à Gothe ou Gotha. Les Saxons n'ont jamais fait partie du peuple 
	allemand, jusqu'à ce que Charlemagne les ait vaincus et les ait incorporés 
	dans la Confédération de l'Allemagne, comme élément du Saint Empire Romain 
	en l’an 771-2 et ait conquis leurs frères, les Lombards en l’an 773-4. Il 
	existe donc un certain doute quant à la classification allemande des Saxons 
	de Schleswig-Holstein. Cependant, le monde classifie ces gens comme 
	allemands et les Maisons de Hanovre et de Saxe-Cobourg-Gotha se qualifient 
	au regard des prophéties. Il est certain que les Maisons Royales d'Allemagne 
	et d'Angleterre étaient apparentées et il n'y a aucun doute sur la relation 
	entre la France et le trône d'Angleterre, probablement plus qu’entre la 
	France et l'Autriche-Hongrie.
	
	Depuis l'union de l'Angleterre et de l'Écosse en 1707, l'héritier porte, en 
	tant qu’héritier des couronnes unies, dès sa naissance, les titres : Duc de 
	Rothesay, Comte de Carrick, Baron Renfrew et Sénéchal ou Intendant d'Écosse, 
	portés par les héritiers d'Écosse depuis 1396.
	
	Le titre, Prince de Galles, a été créé par Charte Royale le 24 mars 1305 et 
	a remplacé l'ancien titre anglo-saxon d’Atheling. Le Prince de Galles porte 
	depuis les temps anciens le second titre également de Duc de Normandie 
	depuis l'annexion de la Normandie et en troisième rang depuis la charte du 
	18 mai 1332, l’héritier porte le titre de Comte de Chester. Le Duc de 
	Cornouailles est le deuxième en rang, mais troisième en ancienneté depuis la 
	Charte du 17 mars 1336, qui est le premier précédent de la création d'un Duc 
	en Angleterre, dérivé de l'ancien titre romain de Dux (de Duco). Il y avait 
	12 Ducs chargés de l'Empire d'Occident des Romains.
	
	Le Duché de Cornouailles, donné au Prince de Galles, a été la première 
	restauration moderne de l'ancien titre romain de Duc de Guerre, qui avait 
	perdu son rang et son usage. (Alan de Britane, considéré comme le plus 
	ancien Duché héréditaire, était plus souvent appelé Comes que Dux, 
	tout comme ses successeurs jusqu'à ce que le Roi français Phillip, en 1277, 
	accorde le titre de Duc à cette famille).
	
	Charles, en tant qu’héritier du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et l'Irlande 
	a des droits légitimes sur d'énormes territoires de l'Ancien Empire Romain 
	et du Saint Empire Romain.
	
	Sur le plan politique, cette initiative a des implications alarmantes. La 
	Couronne, en tant que chef de l'Église d'Angleterre, doit gagner à la fusion 
	des factions catholique anglicane et catholique romaine, et cette fusion 
	devrait avoir lieu pour permettre l'assimilation des orthodoxes. Il est plus 
	facile pour la communauté européenne d’accepter un Monarque qui a des 
	prétentions sur les trônes de nombreux pays, tels que la Grèce, et qui est 
	proche par la parenté d’autres pays européens.
	
	Si Elizabeth II abdique, comme une pression croissante s’exerçait sur elle, 
	il semblerait que Charles serait beaucoup plus favorable à la cause 
	catholique, comme l’indique son voyage à Rome. Le fait qu’il se soit ensuite 
	proclamé lui-même Défenseur de la Foi en général portait une 
	signification mitigée. Seule la Reine l’a empêché de célébrer la Messe avec 
	le Pape.
	
	S'il est nommé alors qu'Elizabeth est encore reine, il sera plus ancien 
	qu'elle et serait dans une position désavantageuse. Cette décision a 
	d'énormes conséquences politiques. Si la Grande Bretagne devait faire 
	sécession, quelle serait la position juridique de l’une ou l’autre si sa 
	Souveraine, ou même le Prince de Galles, était Empereur d'Europe ?
	
	Techniquement, l'Empire britannique devrait prêter allégeance au Trône 
	d'Europe, ce qui obligerait l'Empire à se déclarer République.
	Des pays comme l'Australie seraient alors en infraction technique avec les 
	exigences de la fidélité, comme l’exige la lignée encore plus ancienne que 
	possède le Roi en détenant le Trône de David. La constitution de l'Australie 
	étant un instrument du Parlement britannique, son indépendance pourrait être 
	remise en question. Des dominions comme le Canada seraient dans une position 
	encore plus défavorable. Le Canada serait techniquement un Dominion de 
	l'Europe et sa déclaration de République pourrait être traitée comme une 
	rébellion. Les États-Unis seraient alors entourés par des nations 
	catholiques.
	
	Il est certain qu’un Monarque britannique sur le trône de l'Europe rend la 
	légalité de la sécession britannique suspecte. Ce n'est pas la première fois 
	que le système européen joue avec cette idée. Hitler a essayé de placer 
	Édouard VIII sous la garde de l’Europe et s’il avait réussi par 
	l’intermédiaire de Wallis Simpson, la volonté et le moral du peuple anglais 
	auraient été gravement endommagés.
	
	Les objectifs de nombreux Européens (et du Prieuré de Sion) ont toutefois 
	été d’œuvrer en faveur des États-Unis d'Europe, sous les Habsbourg et la 
	soi-disant Lignée des rois mérovingiens, avec un centre catholique romain.
	
	Alors que ces personnes veulent un Habsbourg sur le trône, les circonstances 
	et l’unification politique pourraient bien chercher à encourager les espoirs 
	d'un autre prétendant au trône européen, sous la direction vigilante du 
	Parlement européen.
	
	Nous nous attendons à ce que la pression exercée sur la Reine pour qu’elle 
	abdique augmente avec le temps, et qu’une éventuelle fusion des églises se 
	poursuive en coulisses.
	
	Pour ce Charles, l'Europe peut en effet ‘valoir une messe’. Le nom de 
	Charles Phillip Arthur George est tout à fait approprié pour cette tâche. 
	Les Rois ou chefs de Cornouailles et du Pays de Galles portaient le titre de 
	Dragon et le symbole héraldique était un dragon rouge. Il porte le lys comme 
	Phillip, un nom éminent de la Lignée française. Il accomplirait la légende 
	arthurienne selon laquelle l’ancien et futur du roi deviendrait non 
	seulement le Pendragon (ou Haut-Roi) de Grande-Bretagne, mais aussi de 
	l'Europe sous le système romain renaissant et combinerait Rome Occidentale 
	et Orientale, en tant que dernier Georges des Hellènes.
	
	Le rétablissement de ce dernier royaume des Francs sous la forme du Saint 
	Empire Romain est incompatible avec le destin d'Israël.
	
	C'est l’événement dont parle le prophète Ézéchiel au chapitre 21:26-27 
	concernant la cessation de la monarchie d'Israël, après qu'elle ait été 
	renversée trois fois. En effet, après son déplacement dans les Îles par 
	Jérémie et son renversement là encore de l'Irlande à l'Écosse et de l'Écosse 
	à l'Angleterre, elle cessera d'exister, jusqu'à la venue du Messie.
	Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : La tiare sera ôtée, le diadème sera 
	enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui 
	est élevé sera abaissé. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais 
	cela n’aura lieu qu’à la venue de celui à qui appartient le jugement et à 
	qui je le remettrai.
	
	Cette fin ultime de la monarchie israélite devrait coïncider avec la 
	captivité du peuple anglophone. L’Angleterre (et le Canada) sera soumise à 
	un système européen
	catholique. 
	Ironiquement, le nouveau Dux Brittanicum va asservir les Angles, les Saxons, 
	les Jutes et les Danois.
	
	Il y aura un exode massif de ceux qui n'accepteront pas le Catholicisme dans 
	ces pays. L’Australie/Nouvelle-Zélande seront inondées de ces migrants 
	anglais. Le cri ‘sors d'elle mon peuple’ prend un nouveau sens. On peut 
	s’attendre à ce que les Européens et les migrants de ce type tentent de 
	placer l'Australie sous le Pouvoir de la Bête de l'Europe. Cela serait en 
	soi inacceptable pour les ‘Rois du Soleil Levant’ ou les ‘Rois de l’Est’ 
	d’Apocalypse 16:12.
	
	Il semble que l'Australie pourrait être envahie et amenée à se repentir dans 
	le sac et la cendre, mais ces pays jouent un rôle important dans la séquence 
	de la fin.
	
	Le second Oracle Sibyllin en était conscient lorsqu’il a été rédigé 
	(probablement avant l’an 150 EC). Après la description des incroyables 
	désastres qui se produiront au temps de la fin, le faux prophète ou chef 
	religieux d'origine démoniaque accomplira des miracles, ce qui confondra la 
	majorité des gens, même confondra les choisis ou élus qui, avec les Hébreux, 
	seront pillés. Il dit : 
	Une terrible colère s’abattra sur eux lorsqu’un peuple de dix tribus viendra 
	de l'est pour rechercher le peuple, dont la pousse d'Assyrie a détruit de 
	ses compatriotes hébreux. Les nations périront après ces choses.
	
	D’après Ézéchiel, les chapitres 29 à 32, l'occupation finale de l'Égypte par 
	les Princes du Nord devrait se produire dans un avenir assez proche, après 
	un conflit entre l’Europe et l’Islam.
	
	Lorsque les Oracles Sibyllins ont été écrits, il n'y avait pas de nations 
	israélites à l’est de ce que nous appelons aujourd'hui Israël. Les seuls 
	peuples des dix tribus ou israélites à l’est de la Judée sont l'Australie et 
	la Nouvelle-Zélande. En fait, il n’y a aucune autre nation qui puisse être 
	considérée, même loin, comme accomplissant cette prophétie. Il est possible 
	que les États-Unis apportent leur aide via l'Australie. Cette prophétie est 
	dérivée des prophéties bibliques couvrant la venue du Messie. Elle s'accorde 
	avec une autre prophétie concernant les activités de Dieu dans les derniers 
	jours, où l'œuvre de Dieu sera allumée dans le Sud. Ceci est couvert dans le 
	document 
	Le Feu du Ciel (No. 028).
	
	Le prophète Jérémie mentionne l'avertissement de l'approche au chapitre 
	4:15, où la voix, publiant l'affliction depuis la montagne d'Éphraïm, 
	avertissant les nations qu'il [le Messie] arrive, est également associée à 
	la tribu de Dan.
	
	Cela concorde avec les prophéties catholiques, qui parlent d'un Antichrist 
	de la tribu de Dan, qui tente de réintroduire la Loi de Moïse à partir d'un 
	territoire qui se situe à l'est entre deux mers.
	
	C’est en effet vrai, comme l’annonce le prophète Ésaïe au chapitre 46:11, 
	où, en déclarant la fin dès le début, l’Éternel appelle ‘l’oiseau de proie 
	de l'Orient, l'homme qui exécute mes conseils d'un pays lointain’.
	
	Il convient de noter que l'aigle est le symbole de Dan et que ‘Le pays 
	lointain’ est un euphémisme pour l'Australie, utilisé presque depuis sa 
	colonisation. Il se peut également qu’il s’agisse des Rois de l'Est de la 
	prophétie postérieure.
	Ceci précède immédiatement le Messie, puisque dès le verset 13 on nous dit : 
	‘Je fais approcher ma justice : elle n’est pas loin ; et mon salut : il ne 
	tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, et ma gloire sur Israël.’
	
	Il est probable que le prophète de Dan-Éphraïm soit une voix ou un groupe, 
	qui précède les deux témoins d'Apocalypse 11. Au cours des guerres de la 
	fin, qui vont se produire bientôt, les enjeux économiques et stratégiques 
	seront examinés conjointement avec les questions religieuses. Le nouveau 
	super-État européen sera à la fois une puissance civile et ecclésiastique 
	imposée, et la taille des nations et la conduite de la guerre tromperont 
	beaucoup de gens. Cette dernière bataille pour la terre est essentiellement 
	spirituelle et sera combattue non par la puissance, ‘ni par la force, mais 
	par mon Esprit, dit le Seigneur.’ Cette bataille avec l'Islam à venir, qui 
	se déroulera bientôt, est la dernière ‘guerre des rois du Nord et du Sud’ 
	annoncée par Dieu par l’intermédiaire du prophète Daniel.
	
	Le but de ce document est d'examiner les prophéties non bibliques. Il est 
	également conçu pour montrer qu'il existe une série de possibilités dans les 
	divisions et les hostilités futures. Ces actions futures peuvent être 
	conçues pour attirer ou confondre le peuple anglophone et détruire le 
	pouvoir du Commonwealth qui, avec les États-Unis d'Amérique, a permis 
	jusqu'à aujourd'hui au monde de maintenir une liberté qu'il n'aurait jamais 
	atteinte sous une Europe unie. L'identité du peuple anglophone est un outil 
	important pour comprendre la Bible et les activités qui le concernent dans 
	les derniers jours.
 
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Figure
(à gauche) 
France Ancienne et Angleterre trois Fleurs de Lys et (à droite)
France Moderne et Angleterre 
trois Fleurs de Lys.