Christian Churches of God
[026]
Un Trône, Deux Prétendants
(Édition
1.0 19890125-20010303)
La formation actuelle du système européen fait l’objet de quelques anciennes
prophéties de l’Église. La Bête aura des résultats étranges pour de
nombreuses personnes au cours des trois prochaines décennies. L'une de ces
prophéties concerne la monarchie à la fois du Royaume-Uni et des autres
nations d'Europe.
Christian Churches of
God
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2001 Wade Cox)
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Un
Trône, Deux Prétendants
[026]
On a beaucoup écrit au sujet de la création prochaine des États-Unis
d'Europe et du regroupement des nations que cela implique. Sous la surface
de l'intégration à la fois politique et économique, de nombreuses forces
travaillent dur pour parvenir à une unification du système, non seulement
sur le plan politique, mais aussi sur le plan religieux, selon des lignes
historiques.
L'Europe voit cette émergence comme l'accomplissement d'un destin établi de
longue date, une renaissance de la grandeur qu’était jadis l'Europe, mais
pas une Europe divisée. La vision de l'Europe est celle qui s'étend
de l'Atlantique à la Russie (et pour certains, même à l'Oural). Cette Europe
unie est perçue comme essentiellement regroupée autour de l’‘Europe
Centrale’.
Cette unification a été considérée historiquement comme une unification
religieuse de l'Église Catholique et comme la restauration d'une structure
monarchique, autour d'un ‘Grand Empereur’ ou Grand Monarque qui régnera sur
l'Europe, comme l'épée civile complétant l'Épée Ecclésiastique de Rome.
Nombreux sont ceux qui ont considéré les Habsbourg comme les héritiers de ce
trône européen et ils ont en effet des prétendants légitimes à ce trône. Les
Habsbourg ont œuvré en faveur d’une Europe unie et l’on peut dire sans
risque qu'ils se considèrent eux-mêmes comme les héritiers naturels et
successeurs du trône, conformément aux anciennes prophéties.
Ils ne sont cependant pas les seuls prétendants au trône et il existe une
autre maison qui remplit également les prophéties (voire davantage) et qui,
par pur pragmatisme politique, pourrait remplacer les Habsbourg dans leurs
prétentions au trône d'Europe.
La personnalité qui peut revendiquer cet honneur est Charles, Prince de
Galles, Duc de Cornouailles de la Maison de Windsor. La Maison de Windsor
est en fait une fiction Royale inventée pour éviter le sentiment
antiallemand. L’arrière-grand-père de Charles, George V, avait pris le nom
de Windsor comme un nom sonnant anglais, suite à la découverte qu’Édouard
III s’était appelé lui-même Édouard de Windsor (Robert Lacey, Majesty
p. 124, BCA, Londres, 1977).
À partir de George Ier à William IV, les Rois d'Angleterre étaient
clairement des membres de la Maison de Hanovre. Lorsque Victoria, la nièce
de William IV, monte sur le trône et épouse le Prince Albert, la question de
la nomenclature correcte se complique. Le Prince Albert avait deux noms, son
nom de famille, Wettin, et le nom de sa Maison, Saxe-Cobourg-Gotha, tous
deux attribué comme Allemands, et les descendants d'Albert et de Victoria
ont porté ses noms.
George V était donc issu des Maisons de Hanovre et de Saxe-Cobourg-Gotha. Il
devait épouser Marie, Princesse de la Maison de Teck, et il était apparenté
à la plus haute noblesse allemande. Sa Cour est pleine de cousins
naturalisés en provenance d'Allemagne et du Danemark, portant des noms
comme Gleichen, Schleswig-Holstein et Battenburg.
La grande opération de camouflage qui s’est déroulée avant 1939 a vu
Saxe-Cobourg-Gotha devenir la Maison de Windsor. Les Battenberg sont devenus
Mountbatten, les Teck sont devenus Cambridge, et le Comte de Gleichen, pour
une certaine raison, est juste devenu Lord Gleichen et comme le dit Lacey :
'Les Schleswig-Holstein ont résolu le problème en disparaissant' (ibid.).
Ceux-ci étaient des princesses d’un certain âge qui sont devenues connues
sous le nom d’Helena Victoria et de Marie-Louise sans maison, jusqu'à ce
qu'elles meurent.
Lacey dit que : le Kaiser a eu pour une fois le dernier mot. Lorsqu’il
entendit ces contorsions par ses proches, il a fait remarquer qu'il
attendait avec impatience la prochaine représentation des Joyeuses Femmes de
Saxe-Cobourg-Gotha (ibid.).
Lord Louis Mountbatten était le fils de Louis Battenburg,
né en Allemagne et petit-fils de la Reine Victoria, qui est devenu le
Premier Lord de l'Amirauté au début de la Première Guerre Mondiale. Bien que
Louis Battenburg ait obtenu son rang grâce à son mérite, après 46 années de
services distingués avec la Royal Navy, il a été contraint de démissionner
trois mois après le début des hostilités avec l'Allemagne en 1914, en raison
du tollé suscité par ses origines allemandes. La famille royale a subi des
attaques encore plus amères. Lord Louis Mountbatten comme George VI, était
l'un des arrière-petits-enfants de la Reine Victoria. Son oncle était le
Tsar Nicolas II (on l’appelait Dickie, ostensiblement pour le différencier
de Nicky, (Oncle Nicky) car Nicholas était son nom de famille).
Elizabeth II, fille de George VI, est légitimement Duchesse de
Saxe-Cobourg-Gotha, ainsi qu'héritière de la lignée des rois anglais.
Charles n’hérite pas seulement de ces lignées et de ces revendications, mais
il hérite aussi de son père d'autres lignées indirectes et même 'plus
bleues'.
Le Prince Phillip de Grèce n'avait techniquement pas de sang grec dans les
veines, il était de la Maison Royale Danoise de
Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksburg. Cette famille a régné sur
dix-huit rois du Danemark et a fourni un roi à la Norvège, quatre à la
Suède, six à la Grèce, sept tsars à la Russie et, dans le même temps, des
épouses Reines aux rois de Grande-Bretagne, d'Allemagne et de Roumanie.
La cousine du Prince Phillip était la Reine Alexandria de Yougoslavie. Son
long et impressionnant pedigree s'étend à des personnages de légende tels
que Henry Percy (ou Henry Hotspur), comte de Northumberland et remonte même
jusqu'à Charlemagne.
La lignée royale anglaise revendique, à partir d'Édouard III, un intérêt
pour les domaines français à la mort de Charles IV en 1328, mais, pour des
raisons de circonstances, elle perd l'initiative au profit de Philippe de
Valois, qui est couronné Phillip VI. En 1337, Phillip a déclaré la Gascogne
confisquée et, en octobre de la même année, Édouard a officiellement
revendiqué la Couronne Française et fait écarteler ces armes avec les
siennes, marquant ainsi le début de la guerre de 100 ans. Comme la France
était le royaume le plus ancien, les Lys connus sous le nom de France
Ancienne étaient marqués en première et quatrième position ; et les Léopards
d'Angleterre en deuxième et troisième position (voir Figure 1). Les
Blasons/Armoiries de la France sont passés de la France ancienne aux trois
Fleurs de Lys, connues sous le nom de France Moderne, soit par Charles V en
1376, soit en 1394. Il a fallu attendre qu’Henri IV monte sur le trône
d'Angleterre en 1399 pour que les Blasons/Armoiries royales soient modifiés
en conséquence. Son premier sceau était simplement celui de son
prédécesseur, mais le second Grand Sceau, découpé vers 1406, montre la
France Moderne et l'Angleterre Écartelée. (Rodney Dennys, Heraldry and
the Heralds, p.100, Cope, Londres, 1982).
Les revendications sur la France sont venues d’Édouard III dont la mère
était Isabelle, fille de Philippe IV (1285-314) et sœur des Rois Louis X
(1314-1316), Philippe V (1316-1322) et Charles IV (1322-1328).
Édouard épousa Philippa de Hainaut, fille de Guillaume de Hainaut et de
Jeanne, fille de Charles de Valois et petite-fille de Philippe III de
France, ce qui lui confère un droit supplémentaire sur les Lys de France.
Ce symbole très ancien remonte à une période antérieure à la chevalerie,
puisqu’on le trouve dans l'Égypte Ancienne, où il était un symbole de Vie et
de Résurrection. Il a été utilisé par les Empereurs byzantins et par les
Romains, puis en Europe, où les Rois carolingiens l’ont utilisé comme motif
décoratif sur leurs sceptres et leurs pièces de monnaie. Il est devenu
associé à des rois français importants, apparaissant sur les Grands Sceaux
d'Henri Ier (1031-1060) et de Louis VII, et ils apparaissent, en tant que
Blasons/Armoiries du Roi de France, sur le Grand Sceau de Louis VIII en
1223. Avant 1300, la fleur était connue sous le nom de ‘Fleur de Glaïeul’,
car le lys [ou lis] blanc était considéré comme la fleur particulière de la
Vierge Marie. Ils sont devenus synonymes à partir de la légende au début du
Moyen Âge, selon laquelle le Roi Clovis aurait reçu une Fleur de Lys lors de
son baptême par un ange envoyé par Dieu (ibid., p.98). (Ce sceau et ce
symbole étaient différents de l’Oriflamme française, une bannière rouge qui
affiche également cet emblème sacré). La bataille d'Azincourt, qui s’est
déroulée le 25 octobre 1415, a été la dernière occasion où l'Oriflamme a été
déployée au combat. Les Lys sont donc un emblème sacré de l’Empire romain et
du Saint Empire Romain et figurent principalement dans les prophéties
concernant le Dernier Grand Monarque.
En rassemblant ces légendes de la prophétie catholique qui se sont répandues
avant 236 après JC3, nous pouvons nous faire une idée
de la personne que l'histoire suggère d’attendre. (Un résumé de ces
prophéties se trouve dans Prophecy For Today, chapitre 5, p.31,
Fresno 1956. Hippolyte (m.235) a écrit ‘Le Grand Monarque français qui
soumettra tout l'Orient viendra vers la fin du monde’.
Catelados de Tarentino (circa. 500) s’attend à ce qu'il soit dans les
services jusqu'à ce qu'il ait quarante ans et qu’il soit un Roi de la Maison
de Lily. Il conquerra l'Angleterre et d’autres empires d’îles. Il occupera
la Grèce et en sera fait roi. Il soumettra Clochis, Chypre, les Turcs et les
Barbares, en subjuguant et faisant vénérer à tous les hommes le ‘Crucifié'.
Il établira enfin sa couronne à Jérusalem.
De nombreuses choses sont revendiquées pour ce prince, certaines sans aucun
doute des incompréhensions de la nature du monde tel qu'il est aujourd'hui
et d’autres de simples conjectures.
Il ne fait aucun doute que le Grand Monarque est censé aider le Pape, dans
la subjugation de toute la terre à partir d'une base européenne. Ce prince
jouera un rôle déterminant dans la guérison du schisme de l'Église
Catholique. À l'heure actuelle, il existe trois branches de l'Église
Catholique, l'Église Romaine, l'Église Anglicane et les sectes Orthodoxes de
la faction Catholique Athanasienne.
Parmi ces auteurs, on trouve Césaire d'Arles (469-543), et le bienheureux
Rabanus Maurus (mort en 856) est cité comme suit : ‘Nos principaux docteurs
conviennent pour nous annoncer que, vers la fin des temps, l'un des
descendants des Rois de France régnera sur tout l'Empire Romain, et qu'il
sera le plus grand des Monarques français et le dernier de sa race’. Ces
éminents docteurs comprennent qu’il déposera sa couronne et son sceptre à
Jérusalem également, ce qui signifiera la fin des Empires Romain et
Chrétien.
Cette affirmation est reprise par le Moine Adso (mort en 992), qui stipule
que ‘Ce sera la fin et la consommation de l'Empire de Rome et que
l'Antichrist viendra immédiatement après’.
La Chronique de Magdebourg (12e siècle ?) est citée : ‘Du sang de
l'Empereur Charles le Grand et le Roi de France naîtra un Empereur du nom de
Charles qui régnera impérialement sur l’Europe, par lequel le domaine
décadent de l'Église sera réformé et l'ancienne gloire de l'Empire à nouveau
restaurée’.
Aystinger - l'allemand (également dans le XIIe siècle) situe ce prince dans
les derniers temps, qui est issu de l'Empereur Charles. Il doit récupérer la
terre promise, c'est-à-dire la terre promise Jérusalem, et réformer l'église
en tant qu’Empereur d'Europe.
L’Abbé 'Merlin' Joachim (mort en 1202) attribue ce rétablissement du pouvoir
et de l'état de l'église au Pape des derniers jours, qui récupérera
Jérusalem et réunifiera les pouvoirs temporels exilés et l'église Orientale
et Occidentale. On s’attend à ce que ce pape soit salué par les plus hauts
potentats et qu’il écrase le schisme religieux et l’hérésie. (En d'autres
termes, qu’il réintroduise l'Inquisition, aujourd’hui la Congrégation Sacrée
pour la Doctrine de la Foi).
On s'attend à ce que ce pape place ce descendant du Roi Repin sur un trône
temporel qui deviendrait vacant (ou disponible). Cependant, cet auteur se
réfère manifestement à des activités du début de ce
siècle à partir de l'anecdote des ‘Pasteurs angéliques’ dont parle Malachi,
dans ses écrits du XIIe siècle.
Selon
Werdin d'Otrante (XIIIe siècle), le Grand Monarque et le Grand Pape
précéderont l'Antichrist.
Les nations seront en guerres pendant quatre ans et une grande partie du
monde sera détruite. Toutes les sectes disparaîtront (sans doute habilement
aidées par le Saint-Office). Cet auteur a le système européen sous le Pape
et le dirigeant civil allant à l'étranger pour combattre l'Antichrist (ce
qu’ils gagnent). (Ceci est daté par la coïncidence des fêtes en 2038, ce qui
semble contredire la prophétie biblique et être trop tard).
Ce thème est développé par des auteurs tels que Frère Jean de la
Roquetaillade (1340) ; et Catherine de Racconigi (1547). Telesphorus de
Cozensa (mort en1588) ne comprend pas la fin de l'unité européenne et se
trompe sans doute.
Holzhauser (mort en 1658) donne une description des plus éloquentes de la
restauration apparemment miraculeuse de l'Église et de l'État, après la
disparition apparente de l'Église Catholique et l’abolition des monarchies
et l’Assassinat de leurs dirigeants.
Le Roi doit être un catholique, descendant de Louis IX (1214-1270) (mais)
descendant d'une ancienne famille impériale allemande, né en exil (i.e. non
né en Allemagne). Il doit régner en suprême sur les questions temporelles.
En même temps, le Pape régnera en suprême dans les domaines spirituels. Les
persécutions cesseront et la justice régnera (pour l'Église Catholique). La
religion semble être opprimée, mais par les changements de royaumes entiers,
elle sera rendue plus ferme.
Il extirpera les fausses doctrines et détruira le règne des musulmans. Ce
Grand Monarque bénéficiera d’une aide surnaturelle et sera invincible. Le
temps est divisé en époques, la Cinquième époque allant de Charles V
jusqu'au règne du Grand Monarque et la Sixième époque allant du règne du
Grand Monarque jusqu'à l’Antichrist. (Ce personnage qu'ils appellent
l'Antichrist est un puissant iconoclaste qui observe le Sabbat et qui
enseigne contrairement à l'Église romaine, ce qui en fait, selon eux,
l'Antichrist). Il fait en somme tout ce que Christ dit qu'il fera. Le terme,
Antichrist, semble se rapporter à deux personnages révélés dans la prophétie
biblique ; l'Antichrist Danite (le Prophète de Dan-Éphraïm à Jérémie 4:15
cf. le document
L'Avertissement des Derniers
Jours (No. 044)
et le dirigeant du monde proprement dit ou le Messie). Rudolf Gekner (mort
1675) affirme que ce personnage attendu est un grand prince du Nord. Le Père
Larinsky (mort en l708) identifie ces événements après le partage de
l'Allemagne.
Le Fr. Laurence Ricci SJ (mort en 1775) situe cette époque ‘Après le règne
de Napoléon et après les guerres, les famines et les pestes,’ où ‘un
vaillant duc surgira de l'ancienne Maison allemande humiliée par le Monarque
français.’ Il restaurera les biens de l'Église, le Protestantisme cessera et
l’Empire turc (ou musulman) prendra fin.
Josepha von Bourg (mort en l807) dit que Dieu choisira un descendant de
Constantin, Pépin et St Louis qui a été éprouvé par une longue période de
déception pour venir de l’exil pour régner sur l'Europe, etc.
L'abbé Souffranid (mort en 1828) attribue des actions et des productions
miraculeuses en surabondance. Entre les cris, tout est perdu et tout est
sauvé, il n’y aura guère d'intervalle. Ce redressement miraculeux s’est déjà
produit en Europe et il y en aura encore d’autres.
Le Frère
Louis Rocco (mort en 1840) affirme que ce Grand Monarque ne sera PAS
allemand.
Le vénérable Madeleine Parzat (mort en 1850) a utilisé la métaphore pour
illustrer l’avènement de cet Empereur et Pontife qui doit régner sur le
monde, (Il doit servir le cou du bœuf), la République française (et ces
républiques révolutionnaires qui en découlent ?) et restaurera la monarchie.
Selon le Rév. Théophile Reisenger, OM cap (mort en 1940) le Grand Monarque
aurait dû être l'archiduc Franz Ferdinand. Il affirme que le règne de
l'Antichrist a été reporté et donc aussi celui du Grand Monarque. Il est
clair que cette tradition se perpétue en Europe depuis environ 1750 ans,
soit depuis que l'Église Catholique ou Athanasienne existe.
Le thème dominant est celui d'une grande restauration de la Monarchie et de
l'Église dans une Europe unie, sous une seule Église Catholique et un seul
Pape. Cette restauration sera accompagnée d’une suppression générale des
non-catholiques. L'unification des églises est un thème récurrent.
La Maison de Habsbourg-Lorraine ou les Habsbourg sont traditionnellement
considérés comme les souverains auxquels il faut faire appel dans ce dernier
Empire européen. S’il en est ainsi, il n'est pas certain qu’ils soient les
seuls prétendants.
Comme cela a été souligné, l’actuel Prince de Galles remplit tous les
critères. Les Saxons et les Goths étaient à l'extérieur du système allemand,
faisant partie de la Scandinavie, jusqu'à ce que les Goths se déplacent et
s’installent en Europe sous le nom d’Ostrogoths et de Visigoths, avec le
résidu à Gothe ou Gotha. Les Saxons n'ont jamais fait partie du peuple
allemand, jusqu'à ce que Charlemagne les ait vaincus et les ait incorporés
dans la Confédération de l'Allemagne, comme élément du Saint Empire Romain
en l’an 771-2 et ait conquis leurs frères, les Lombards en l’an 773-4. Il
existe donc un certain doute quant à la classification allemande des Saxons
de Schleswig-Holstein. Cependant, le monde classifie ces gens comme
allemands et les Maisons de Hanovre et de Saxe-Cobourg-Gotha se qualifient
au regard des prophéties. Il est certain que les Maisons Royales d'Allemagne
et d'Angleterre étaient apparentées et il n'y a aucun doute sur la relation
entre la France et le trône d'Angleterre, probablement plus qu’entre la
France et l'Autriche-Hongrie.
Depuis l'union de l'Angleterre et de l'Écosse en 1707, l'héritier porte, en
tant qu’héritier des couronnes unies, dès sa naissance, les titres : Duc de
Rothesay, Comte de Carrick, Baron Renfrew et Sénéchal ou Intendant d'Écosse,
portés par les héritiers d'Écosse depuis 1396.
Le titre, Prince de Galles, a été créé par Charte Royale le 24 mars 1305 et
a remplacé l'ancien titre anglo-saxon d’Atheling. Le Prince de Galles porte
depuis les temps anciens le second titre également de Duc de Normandie
depuis l'annexion de la Normandie et en troisième rang depuis la charte du
18 mai 1332, l’héritier porte le titre de Comte de Chester. Le Duc de
Cornouailles est le deuxième en rang, mais troisième en ancienneté depuis la
Charte du 17 mars 1336, qui est le premier précédent de la création d'un Duc
en Angleterre, dérivé de l'ancien titre romain de Dux (de Duco). Il y avait
12 Ducs chargés de l'Empire d'Occident des Romains.
Le Duché de Cornouailles, donné au Prince de Galles, a été la première
restauration moderne de l'ancien titre romain de Duc de Guerre, qui avait
perdu son rang et son usage. (Alan de Britane, considéré comme le plus
ancien Duché héréditaire, était plus souvent appelé Comes que Dux,
tout comme ses successeurs jusqu'à ce que le Roi français Phillip, en 1277,
accorde le titre de Duc à cette famille).
Charles, en tant qu’héritier du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et l'Irlande
a des droits légitimes sur d'énormes territoires de l'Ancien Empire Romain
et du Saint Empire Romain.
Sur le plan politique, cette initiative a des implications alarmantes. La
Couronne, en tant que chef de l'Église d'Angleterre, doit gagner à la fusion
des factions catholique anglicane et catholique romaine, et cette fusion
devrait avoir lieu pour permettre l'assimilation des orthodoxes. Il est plus
facile pour la communauté européenne d’accepter un Monarque qui a des
prétentions sur les trônes de nombreux pays, tels que la Grèce, et qui est
proche par la parenté d’autres pays européens.
Si Elizabeth II abdique, comme une pression croissante s’exerçait sur elle,
il semblerait que Charles serait beaucoup plus favorable à la cause
catholique, comme l’indique son voyage à Rome. Le fait qu’il se soit ensuite
proclamé lui-même Défenseur de la Foi en général portait une
signification mitigée. Seule la Reine l’a empêché de célébrer la Messe avec
le Pape.
S'il est nommé alors qu'Elizabeth est encore reine, il sera plus ancien
qu'elle et serait dans une position désavantageuse. Cette décision a
d'énormes conséquences politiques. Si la Grande Bretagne devait faire
sécession, quelle serait la position juridique de l’une ou l’autre si sa
Souveraine, ou même le Prince de Galles, était Empereur d'Europe ?
Techniquement, l'Empire britannique devrait prêter allégeance au Trône
d'Europe, ce qui obligerait l'Empire à se déclarer République.
Des pays comme l'Australie seraient alors en infraction technique avec les
exigences de la fidélité, comme l’exige la lignée encore plus ancienne que
possède le Roi en détenant le Trône de David. La constitution de l'Australie
étant un instrument du Parlement britannique, son indépendance pourrait être
remise en question. Des dominions comme le Canada seraient dans une position
encore plus défavorable. Le Canada serait techniquement un Dominion de
l'Europe et sa déclaration de République pourrait être traitée comme une
rébellion. Les États-Unis seraient alors entourés par des nations
catholiques.
Il est certain qu’un Monarque britannique sur le trône de l'Europe rend la
légalité de la sécession britannique suspecte. Ce n'est pas la première fois
que le système européen joue avec cette idée. Hitler a essayé de placer
Édouard VIII sous la garde de l’Europe et s’il avait réussi par
l’intermédiaire de Wallis Simpson, la volonté et le moral du peuple anglais
auraient été gravement endommagés.
Les objectifs de nombreux Européens (et du Prieuré de Sion) ont toutefois
été d’œuvrer en faveur des États-Unis d'Europe, sous les Habsbourg et la
soi-disant Lignée des rois mérovingiens, avec un centre catholique romain.
Alors que ces personnes veulent un Habsbourg sur le trône, les circonstances
et l’unification politique pourraient bien chercher à encourager les espoirs
d'un autre prétendant au trône européen, sous la direction vigilante du
Parlement européen.
Nous nous attendons à ce que la pression exercée sur la Reine pour qu’elle
abdique augmente avec le temps, et qu’une éventuelle fusion des églises se
poursuive en coulisses.
Pour ce Charles, l'Europe peut en effet ‘valoir une messe’. Le nom de
Charles Phillip Arthur George est tout à fait approprié pour cette tâche.
Les Rois ou chefs de Cornouailles et du Pays de Galles portaient le titre de
Dragon et le symbole héraldique était un dragon rouge. Il porte le lys comme
Phillip, un nom éminent de la Lignée française. Il accomplirait la légende
arthurienne selon laquelle l’ancien et futur du roi deviendrait non
seulement le Pendragon (ou Haut-Roi) de Grande-Bretagne, mais aussi de
l'Europe sous le système romain renaissant et combinerait Rome Occidentale
et Orientale, en tant que dernier Georges des Hellènes.
Le rétablissement de ce dernier royaume des Francs sous la forme du Saint
Empire Romain est incompatible avec le destin d'Israël.
C'est l’événement dont parle le prophète Ézéchiel au chapitre 21:26-27
concernant la cessation de la monarchie d'Israël, après qu'elle ait été
renversée trois fois. En effet, après son déplacement dans les Îles par
Jérémie et son renversement là encore de l'Irlande à l'Écosse et de l'Écosse
à l'Angleterre, elle cessera d'exister, jusqu'à la venue du Messie.
Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : La tiare sera ôtée, le diadème sera
enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui
est élevé sera abaissé. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais
cela n’aura lieu qu’à la venue de celui à qui appartient le jugement et à
qui je le remettrai.
Cette fin ultime de la monarchie israélite devrait coïncider avec la
captivité du peuple anglophone. L’Angleterre (et le Canada) sera soumise à
un système européen
catholique.
Ironiquement, le nouveau Dux Brittanicum va asservir les Angles, les Saxons,
les Jutes et les Danois.
Il y aura un exode massif de ceux qui n'accepteront pas le Catholicisme dans
ces pays. L’Australie/Nouvelle-Zélande seront inondées de ces migrants
anglais. Le cri ‘sors d'elle mon peuple’ prend un nouveau sens. On peut
s’attendre à ce que les Européens et les migrants de ce type tentent de
placer l'Australie sous le Pouvoir de la Bête de l'Europe. Cela serait en
soi inacceptable pour les ‘Rois du Soleil Levant’ ou les ‘Rois de l’Est’
d’Apocalypse 16:12.
Il semble que l'Australie pourrait être envahie et amenée à se repentir dans
le sac et la cendre, mais ces pays jouent un rôle important dans la séquence
de la fin.
Le second Oracle Sibyllin en était conscient lorsqu’il a été rédigé
(probablement avant l’an 150 EC). Après la description des incroyables
désastres qui se produiront au temps de la fin, le faux prophète ou chef
religieux d'origine démoniaque accomplira des miracles, ce qui confondra la
majorité des gens, même confondra les choisis ou élus qui, avec les Hébreux,
seront pillés. Il dit :
Une terrible colère s’abattra sur eux lorsqu’un peuple de dix tribus viendra
de l'est pour rechercher le peuple, dont la pousse d'Assyrie a détruit de
ses compatriotes hébreux. Les nations périront après ces choses.
D’après Ézéchiel, les chapitres 29 à 32, l'occupation finale de l'Égypte par
les Princes du Nord devrait se produire dans un avenir assez proche, après
un conflit entre l’Europe et l’Islam.
Lorsque les Oracles Sibyllins ont été écrits, il n'y avait pas de nations
israélites à l’est de ce que nous appelons aujourd'hui Israël. Les seuls
peuples des dix tribus ou israélites à l’est de la Judée sont l'Australie et
la Nouvelle-Zélande. En fait, il n’y a aucune autre nation qui puisse être
considérée, même loin, comme accomplissant cette prophétie. Il est possible
que les États-Unis apportent leur aide via l'Australie. Cette prophétie est
dérivée des prophéties bibliques couvrant la venue du Messie. Elle s'accorde
avec une autre prophétie concernant les activités de Dieu dans les derniers
jours, où l'œuvre de Dieu sera allumée dans le Sud. Ceci est couvert dans le
document
Le Feu du Ciel (No. 028).
Le prophète Jérémie mentionne l'avertissement de l'approche au chapitre
4:15, où la voix, publiant l'affliction depuis la montagne d'Éphraïm,
avertissant les nations qu'il [le Messie] arrive, est également associée à
la tribu de Dan.
Cela concorde avec les prophéties catholiques, qui parlent d'un Antichrist
de la tribu de Dan, qui tente de réintroduire la Loi de Moïse à partir d'un
territoire qui se situe à l'est entre deux mers.
C’est en effet vrai, comme l’annonce le prophète Ésaïe au chapitre 46:11,
où, en déclarant la fin dès le début, l’Éternel appelle ‘l’oiseau de proie
de l'Orient, l'homme qui exécute mes conseils d'un pays lointain’.
Il convient de noter que l'aigle est le symbole de Dan et que ‘Le pays
lointain’ est un euphémisme pour l'Australie, utilisé presque depuis sa
colonisation. Il se peut également qu’il s’agisse des Rois de l'Est de la
prophétie postérieure.
Ceci précède immédiatement le Messie, puisque dès le verset 13 on nous dit :
‘Je fais approcher ma justice : elle n’est pas loin ; et mon salut : il ne
tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, et ma gloire sur Israël.’
Il est probable que le prophète de Dan-Éphraïm soit une voix ou un groupe,
qui précède les deux témoins d'Apocalypse 11. Au cours des guerres de la
fin, qui vont se produire bientôt, les enjeux économiques et stratégiques
seront examinés conjointement avec les questions religieuses. Le nouveau
super-État européen sera à la fois une puissance civile et ecclésiastique
imposée, et la taille des nations et la conduite de la guerre tromperont
beaucoup de gens. Cette dernière bataille pour la terre est essentiellement
spirituelle et sera combattue non par la puissance, ‘ni par la force, mais
par mon Esprit, dit le Seigneur.’ Cette bataille avec l'Islam à venir, qui
se déroulera bientôt, est la dernière ‘guerre des rois du Nord et du Sud’
annoncée par Dieu par l’intermédiaire du prophète Daniel.
Le but de ce document est d'examiner les prophéties non bibliques. Il est
également conçu pour montrer qu'il existe une série de possibilités dans les
divisions et les hostilités futures. Ces actions futures peuvent être
conçues pour attirer ou confondre le peuple anglophone et détruire le
pouvoir du Commonwealth qui, avec les États-Unis d'Amérique, a permis
jusqu'à aujourd'hui au monde de maintenir une liberté qu'il n'aurait jamais
atteinte sous une Europe unie. L'identité du peuple anglophone est un outil
important pour comprendre la Bible et les activités qui le concernent dans
les derniers jours.
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Figure
(à gauche)
France Ancienne et Angleterre trois Fleurs de Lys et (à droite)
France Moderne et Angleterre
trois Fleurs de Lys.